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ORDRE ROS I CR U C I E N

Siège su prême : Siège de langue française

Rosicrucian Park Château d'Omonville
San Jose, le Tremblay
California 95191 USA 27110 Le Neu bourg

INITIATION ROSICRUCIENNE AU PREMIER DEGRE DU TEMPLE

DEU XIEME PARTIE

YY-Ia-l72
RB-2 1375-CB DOCUMENT NUMERO 32

303
)
 ORDRE ROSICRUCIEN A.M.O.R.C.
CHATEAU D'OMONVILLE
) LE TREMBLAY
27110 LE NEUBOURG

INITIATION ROSICRUCIENNE AU PREMIER DEGRE DU TEMPLE

DEUXIEME PARTIE

INSTRUCTIONS PRELIMINAIRES

Deux heures ou davantage doivent s'écouler entre la fin de la premlere partie et le

commencement de la deuxième partie de l'initiation, et tous les candidats doivent avoir quitté
l'immeuble du temple à la fin de la première partie. La période de temps entre la première et la
seconde partie de ce rituel, peut être fixée par le maître, compte tenu des problèmes pouvant être
posés par le temple, et de ce qui convient le mieux aux candidats.

Seuls les candidats ayant « franchi le seuil » dans la première partie de cette initiation
peuvent être admis à participer à la seconde partie. En « franchissant le seuil », les candidats ont
été informés qu'ils venaient à Hne mauvaise heure pour voir la plus grande lumière se lever à l'est,
et qu'ils devaient donc, pour cela, revenÎl· à un autre moment. La deuxième partie de l'initiation
a pour but de leur accorder ce privilège, aussi bien que celui d'être dûment installés dans notre Or-
dre par une initiation et un engagement complets. Dans la première partie, certains engagements
étaient implicites ou signifiés, et acceptés par le candidat. Cependant, le candidat n'étant pas plei-
nement initié, il avait quitté le temple sans avoir reçu aucun secret vital et avec, seulement, un
mot de passe temporaire ne pouvant être utilisé que pour être admis à participer à la deuxième
partie de l'initiation.

Dans cette seconde moitié de l'initiation, les effets de lumière à l'est doivent être de
nuance ambrée ou rouge. La lumière sacrée de la colonne dorique de la colombe ne doit pas être
) allumée, mais une bougie doit brûler à l'est sur une petite table, derrière le siège de la colombe.
Les bougies de la shekinah ne sont allumées qu'au moment du rituel où le député-maître fait re-
tentir le carillon sept fois. (Voir le rituel).

Le grand serment, enroulé et attaché par un ruban, doit être placé sur la shekinah, .1 la
pointe ouest de celle-ci. Assurez-vous que la bougie est reculée d'environ quinze centimètres pour
laisser suffisamment de place au serment.

Un tabouret bas avec un coussin doit être placé sur le sol, à la pointe ouest de la shekinah,
pour que le candidat s'y agenouille au moment de la cérémonie d'élévation.

Le flambeau n'est pas allumé jusqu'à ce que le porte-flambeau quitte le temple avec le
héraut. Le porte-flambeau s'avance vers le nord-ouest et sort par la chambre du seuil. (Voir le
rituel).

Le signe d'AMRA est fait d'abord par le conducteur, puis par le maître, et cela au moment
où ce mot est prononcé devant les candidats au centre du sanctum. (VoÎl· le rituel).
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)
Le signe se fait en élevant lentement les bras vers l'extérieur de chaque côté du corps puis
vers le haut, comme en un arc, en mettant les mains l'une contre l'autre au-dessus de la tête,
faisant ainsi ùn cercle complet, tout en prononçant le mot. Baisser les mains de la même manière.

La poignée de main des degrés du temple se fait de la même façon qu'une poignée de
main ordinaire, mais en plaçant le pouce sur le revers de la main juste au-dessus de la jointure
du majeur, et en lâchant la main lentement, en la glissant de celle de la personne à qui l'on donne
la poignée de main. (Voir le rituel).

Tous les candidats qui ont participé à la première partie et sont dûment qualifiés pour
être admis à la seconde, sont assemblés dans l'antichambre contiguë au temple et y attendent les
instructions du conducteur.

Tous les membres qui ont antérieurement reçu l'initiation complète et désirent assister
comme témoins à cette initiation peuvent être admis, après les vérifications d'usage. Comme pré-
cédemment, ils revetent le tablier rituel et prennent place dans le temple, sauf sur les sièges nôrd -
est réservés aux candidats.
)

Les candidats ne portent pas le tablier rituel en entrant dans le temple.

La médailliste doit avoir une quantité suffisante de tabliers rituels à utiliser pour les can-
didats après leur élévation devant la shekinah.

Avant l'ouverture du rituel, le maître doit être dans une chambre extérieure où il ne peut
être vu par les candidats, et tous les officiers n'ayant aucun rôle à remplir avec les candidats en
dehors du temple, doivent être également hors de leur vue. L'archiviste, le conducteur et le gar-
dien sont les seuls à être en contact avec les candidats avant l'initiation. L'archiviste doit consul-
ter les registres et s'assurer que tous les candidats présents ont bien participé à la première partie
de l'initiation et que tous les membres admis dans la loge comme spectateurs en ont le droit.
L'archiviste doit aussi aider le gardien à examiner tous les membres inconnus demandant à être
admis.

Le devoir du conducteur est d'assister les candidats pour leur entrée dans le temple.
Juste avant l'ouverture du rituel, il dirige les candidats dans la chambre du seuil. Le héraut agit
comme intermédiaire entre le gardien ou l'archiviste hors du temple, et le député-maître à l'inté-
rieur du temple.

POSITION DES OFFICIERS DANS LE TEMPLE

Député-maftre : Debout au lutrin du maître, à l'est.

Colombe: A sa station, à l'est.

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)
Mater: A sa station, à l'ouest.

Porte-fZambeau : A sa station, au nord.

Héraut: TI se tient au coin sud-ouest de la shekinah.

Médailliste: Elle se tient au coin nord-ouest de la shekinah.

Grande prêtresse: A sa station, au nord.

Technicien: A la station du technicien.

(NOTE: La « mort » n'a aucun rôle dans cette seconde partie de l'initiation. Le membre qui a
tenu ce rôle peut donc, sans costume, prendre une place quelconque dans le temple, comme spec-
tateur).

POSITION DES OFFICIERS HORS DU TEMPLE

Maître: Dans un chambre extérieure où il ne peut être vu des candidats.

Chapelain : Dans une chambre extérieure, attendant d'être appelé dans le temple.

Gardien: Dans le temple, à côté de la chambre du seuil.

Concluc /,eur : Dans la chambre du seuil, avec les candidats.

Arch ivis te : Dans la salle de réception, avec les candidats.

RITUEL

Quand les candidats sont dans la chambre du seuil et tous les officiers à leurs places
respectives, le rituel peut commencer. La chambre du seuil doit être laissée OUVERTE.

Instmctions: Quand tous les candidats ont été vérifiés et sont prêts, l'archiviste se rend de la
chambre extérieure, par l'antichambre et la chambre du seuil, dans le temple, à
sa station et s'asseoit. Le héraut et la médailliste font maintenant la salutation et
retournent à leur station. Quand le conducteur voit l'archiviste entrer dans le tem-
ple, il escorte les candidats dans la chambre du seuil et fait signe que la musique soit
interrompue.

Député-maître: Fratres et sorores, aidez-moi à ouvrir notre loge selon la forme voulue pour
) une convocation du premier degré. (TI fait signe au technicien de faire retentir le ca-
rillon).
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)
Technicien: Le technicien fait retentir le carillon trois fois, lentement.

Député-maître: Héraut, quel est le premier devoir de tous les rosicruciens assemblés pour tenir
une convocation régulière de loge ?

Héraut: Se levant à sa station :

Il est de voir que notre temple est sain et pur, et que nous sommes prêts au travail
et à l'adoration. (Il s'asseoit).

Député-maître,: Gardien, m'assures-tu que tous ceux qui sont entrés dans le temple sont dûment
qualifiés pour le travail et l'adoration?

Gardien: Je l'atteste!

Député-maître: Alors, j'ordonne que les portails du temple soient dûment couverts, en prépara-
)
tion au travail et à l'adoration.

Instructions: Le gardien, de la position qu'il occupe à l'intérieur du temple, donne maintenant

un coup sur la porte du seuil. Le conducteur répond d'un coup de l'intérieur de la
chambre du seuil.

Gardien: La chambre extérieure est dûment couverte.

Député-ma ître: Fratres et sorores de la Rose-Croix, avant de commencer le travail que nous im-
pose notre mission de restaurer la grande lumière dans un monde de ténèbres,
adorons Dieu et demand9ns l'aide et la bénédiction divines. Que le temple soit pré-
paré pour l'adoration!

Instructions: Le député-maître fait signe au technicien de faire retentir le carillon sept fois,
très lentement.

Colombe: Elle prend la bougie allumée, se dirige lentement, depuis l'est et le long du côté )
nord du temple, vers la shekinah, et allume les trois bougies. Elle retourne ensuite à
sa station à l'est et éteint la bougie, après l'avoir placée dans son bougeoir, et elle
reste debout.

Héraut: Député-ma ître, il y a, hors du temple, des chercheurs qui attendent et qui sont venus,
ici, pour adorer avec nous et aider à restaurer la plus grande lumière.

Député-maître: Ces âmes dévouées et désintéressées ont-elles été dûment initiées dans le travail
secret de notre Ordre?

Héraut: Non, député-maître, mais elles sollicitent une telle initiation et elles sont pleine-
ment qualifiées et dûment préparées.

Député-maître : Alors, au nom du Dieu de nos cœurs et pour la gloire de notre Ordre, qu'ils
soient admis !
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)
Gardien: Ouvrant toute grande la porte du seuil et se tournant vers le conducteur :

Conducteur, puisque tu as déjà dirigé une fois ces humbles chercheurs en un point de
notre temple, il est de ton privilège et de ton devoir de le faire à nouveau !

Conducteur: Candidats, vous pouvez entrer à nouveau dans le temple sacré d'où vous êtes
par Lis avec un mot secret que vous devez maintenant indiquer au gardien du seuil.

Technicien: li fait jouer doucement de la musique.

Instructions: Le conducteur demande maintenant à tous les candidats de se mettre en file

indienne. Puis il franchit le seuil et conduit les candidats aux sièges du nord-est du
temple. Au moment où chaque candidat avance vers le gardien qui se tient sur le
seuil, celui-ci lui demande le mot de passe et, seul, le mot de passe donné dans la
première partie de cette initiation doit être utilisé.

Quand tous les candidats sont dans le temple , le conducteur leur dit de s'asseoir
puis il se rend à sa station au sud. Le gardien reste debout juste à l'intérieur du tem-
ple, à la porte du seuil.

Dépu.té-nwître: li fait signe d'interrompre la musique.

Fratres et sorores, nous sommes préparés au travail et nous allions former la loge
dans un but d'adoration, quand notre héraut nous a annoncé que d'humbles cher-
cheurs de la lumière, ayant été dûment préparés, étaient désireux de participer à
notre adoration. Mais, comme ils n'ont pas été entièrement initiés aux secrets de no-
tre travail, et ne pouvaient ainsi participer à notre convocation, je les ai admis dans
ce temple pour y compléter leur initiation . .Nous devons donc retarder le grand travail
imparti, aujourd'hui, à notre assemblée et consacrer altruistement nos pensées et
notre service à aider ces chercheurs à parvenir à notre sentier et à voyager avec nous
dans la lumière et la paix profonde. Qu'il en soit ainsi!

Tous les officiers: Qu'il en soit ainsi!

Député-maîtrr: Héraut, informe notre vénérable maître que ses services sont requis d'urgence
dans notre temple sacré. Porte-flambeau, accompagne notre héraut dans son voyage
à la chambre secrète où attend le maître, et éclaire son chemin le long des chambres
extérieures, pour qu'il puisse venir à nous aussi rapidement que possible.

Instructions: Le porte-flambeau se lève en même temps que le héraut et tous deux se rendent
au nord-ouest, et sortent du temple par la porte du seuil, en fermant la porte der-
rière eux. Le porte-flambeau allume maintenant son flambeau dans la chambre du
seuil. Quand le maître est prêt avec l'encensoir. ..

Maître: Quand il est prêt à entrer, il frappe sept coups, lentement, à la porte du seuil.

Gardien: li fait face à l'est, et dit:

) Notre vénérable maître approche.

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TI fait signe au technicien, pour le carillon.

Technicien: TI fait retentir le carillon trois fois.

DéplLté-maître: Fratres et SOl'ores, levez-vous et formez la loge!

Gardien: Le gardien frappe trois coups à la porte du seuil, l'ouvre et, voyant le maître, dit:

Vénérable maître, entre dans notre saint temple et daigne nous assister dans nos tra-
vaux_

Député-maître: Qu'il en soit ainsi!

Membres: Qu'il en soit ainsi!

Instructions: Le héraut et le porte-flambeau restent dans la chambre du seuil jusqu'à ce qu'on

les appelle. Le gardien fait quelques pas de côté pour permettre au Inaître d'entrer.
La porte du seuil l'este ouverte. La colombe doit observer les mouvements du maître
en marche vers l'est et, quand celui-ci est à peu près en face de la station du chape-
lain, elle fait quelques pas en avant dans le sanctum, puis s'arrête face au sud, at-
tendant l'approche du maître.

Le maître entre, portant l'encensoir. Il ne balance pas l'encensoir. Il tourne à angle

droit et se dirige, pal' le sud du temple, vers l'est. Quand il est à hauteur de la colombe,
il tourne sur la gauche, avance vers la colombe et lui remet l'encensoir. La colo l1tb e
retourne alors à sa station. Le maître monte sur la plate-forme, fait le symbole rosi-
crucien vers l'est et 'est salué par le député-maftre. La colombe pose l'encensoir et
reste debout en formant la loge.

Député-maître: Faisant face au maître et faisant le symbole rosicrucien:

Vénérable maître, nous étions sur le point de tenir une convocation sacrée, quand
notre héraut nous a informés que d'humbles chercheurs sollicitaient de participer à
notre adoration pour pouvoir, eux aussi, connaître la plus grande lumière.

Maître: Et comment puis-je vous servir en ce moment?

Député-maître: Ces chercheurs de la lumière ont déjà été admis dans ce temple, conformément
à la loi d'AMRA et, selon ce que tu as décrété, ils sont revenus avec le mot mystique
que tu leur avais donné.

Maître: Fratres et sorores, asseyez-vous !

Député-maître: Le député-maître se l'end à son siège au sud-est.

Maître: Gardien, as-tu admis des étrangers dans notre temple?

Gardien: Pas des étrangers, vénérable maître, mais de dignes candidats, vraiment qualifiés et
di'tment préparés.

\
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PAGE SEPT
)
Maître: Les as-tu admis sous ta propre responsabilité?

Gardien: En vérité, vénérable maître, je l'ai fait parce qu'ils sont venus avec le mot mystique
AMRA que tu leur avais donné en ma présence.

Maître: Alors, tout est bien! Je m'aperçois que notre grande prêtresse est présente ici en ce
moment. Comme cela se fait-il ?

(Se tournant vers la grande prêtresse quI s'est levée) : As-tu quelque devoir sacré
à accomplir?

Grand e prêtresse : Oui, vénérable maître, car ces humbles candidats étaient venus ici à un mo-
ment où la plus grande lumière n'était pas à l'est, et tu leur avais commandé de re-
venir, bien que leur voyage ait été long et les épreuves, sévères. Ds étaient donc re-
tournés dans les ténèbres du nord avec ma bénédiction et, à leur départ, tu leur fis
la promesse solennelle qu'à leur retour, ils pourraient voir la plus grande lumière.

Maître: Ainsi, ces humbles candidats ont voyagé et se sont reposés sous ta garde, et leur re-
tour est vraiment un symbole de leur détermination. Conducteur (le conducteur
se lève), pourquoi es-tu ici en robe de militant? Ne t'attendais-tu pas à une convo-
cation sacrée ?

Conducteur: Si, vénérable maître, mais pas à une convocation se rapportant à mes études.
Je suis venu ici pour guider et protéger ces candidats. (Il s'assied).

Maître: Député-maître (le député-maître se lève), mes officiers sont-ils tous venus aujourd'hui
t'aider d'une manière désintéressée à servir ces candidats et à réaliser leurs désirs?

Député-maître : Avec le plus grand plaisir! (il s'assied).

Maître : Voici qui constitue vraiment un signe et une expression de notre ancienne coutume.
Nous mettons de côté nos devoirs, nous sacrifions nos besoins personnels, nous aban-
donnons nos propres études et notre travail secret, pour consacrer, de manière dé-
sintéressée, notre temps et notre travail à ceux qui viennent à nos portails chercher
la plus grande lumière. Commençons donc l'initiation sacrée pour laquelle ces humbles
chercheurs ont été préparés.

Porte-flambeau: De la chambre du seuil :

Mais, vénérable maftre, la flamme sacrée ne brûle pas sur l'autel!

Gardien: La sainte lumière est absente.

Maître: Regardant du côté où la lampe du porte-flambeau devrait se trouver: C'est vrai!

Sans flamme sacrée, sur l'autel, ici, notre convocation s:erait 'sans valeur, en vertu de
la loi d'AMRA. Enseignons aux candidats une leçon, la première loi de nos temples,
qui veut que, lorsque la flamme sacrée ne brûle pas sur l'autel, aucune véritable con-
vocation rosicrucienne ne peut être tenue. Gardien, fais entrer le porte-flambeau avec
la flamme sacrée.
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Instructions: Le gardien se tourne pour faire entrer le porte-flambeau. Le porte-futmbeau entre
avec le flambeau, suivi du chapelain et du héraut. Le porte-flambeau s'avance, par le
côté sud, vers l'est et s'arrête au centre du sanctum, le flambeau en main, face au
maître, tandis que le chapelain et le héraut vont à leurs stations et restent debout.
Le gardien ferme la porte du seuil, va à sa station et reste debout.

Porte-flambeau: Vénérable maître, je me suis attardé avec la flamme sacrée, car, avec sa lumière,
je cherchais notre chapelain, pour qu'il puisse ouvrir cette sainte convocation par une
bénédiction sur notre travail.

li place la lampe dans son support sur l'autel, puis reculant à nouveau dans le sanc-
tum, et, cette fois, en faisant face à la shekinah, il lève les deux bras et dit :

Voyez! La flamme sacrée brûle à nouveau sur l'autel et, par ce signe, tous doivent
savoir que la recherche de la plus grande lumière a bien commencé.

Il s'avance lentement vers sa station au nord et reste debout.

Maître: Fratres et sorores, levez-vous et formez une véritable loge rosicrucienne. Conducteur,
instruis les candidats à cet égard.

Instructions: Le maître fait signe au technicien pour le carillon. Le technicien fait retentir le
carillon trois fois. Tous les membres et officiers forment la loge. Le conducteur se
rend devant les candidats et leur dit doucement :

Conducteur: Placez la main gauche sur le cœur et la droite sur la gauche. (Il fait le geste en
parlant).

Instructions: Les candidats forment la loge comme indiqué, et le conducteur retourne à sa

station.

Maître: C'est de cette manière que tous les rosicruciens forment une loge: tous faisant face
à la shekinah, les mains sur le cœur, afin de se rappeler l'amour et le respect dû )
au Dieu de notre cœur et à notre prochain. Tandis que nous sommes ainsi, debout,
le chapelain ouvrira la loge par une invocation.

Chapelain: Dieu de nos cœurs, emplis notre conscience d'une parfaite compréhension de la
sublime connaissance qui vient à nous en ce moment, tandis que nous sommes en
"
harmonie avec Tes vibrations cosmiques. Pénètre-nous de l'esprit de manifestation,
afin que notre perception soit stimulée et nos facultés éveillées aux forces les plus
subtiles du monde merveilleux qui nous entoure. Unis-nous par les liens de sympathie,
d'amour, d'estime et d'engagement qui nous tiennent vraiment en commune relation
avec Toi et avec notre prochain, sur cette terre. Inspire et fortifie ceux qui sont ab-
sents en ce moment, afin que leurs devoirs et leurs services soient des plus féconds, et
que leur paix et leur harmonie soient parfaites, comme c'est le cas pour nous qui
avons le privilège d'être assemblés dans ce saint temple, pour ouii' les mots de
sagesse inspirés par Ta divine conscience et exprimés par les services dévoués de no-
tre vénérable maître. Maintiens-nous fermement, Dieu de nos cœurs, dans notre dé-
termination de répandre la lumière et d'accomplir Tes décrets, afin que notre vie soit
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PAGE NEUF
) conforme aux lois de justice, de miséricorde, d'amour et de paix profonde! CRO-
MAAT!

Maître: Qu'il en soit ainsi!

Membres: Qu'il en soit ainsi!

Maître: Il fait un signe au technicien pour le carillon.

Technicien: Il fait retentir le carillon une fois.

Maître: Asseyez-vous ! Archiviste (l'archiviste se lève), avant l'admission de ces candidats

dans la chambre extérieure, as-tu examiné leurs qualifications en tant que membres
de notre Ordre sacré?

Archiviste: Tous étaient bien qualifiés, vénérable maître. J'en suis pratiquement certain et j'ai
recommandé qu'ils soient éprouvés plus avant.

Maître: Et par quelle épreuve ces candidats sont-ils passés?

Archiviste: Par l'épreuve du triangle sacré. (Il s'assied).

Maître: Député-maître (le député-maître se lève), quelle était cette épreuve?

Député-maître: Elle consistait dans les trois points des trois éléments de notre triangle sacré. ( Il
s'assied).

Maître: Conducteur (le conducteur se lève), puisque tu as conduit ces candidats par la cham-
bre extérieure, il était de ton devoir d'observer si les épreuves étaient dûment appli-
quées. Quels sont les trois points de notre triangle sacré par lesquels ces candidtas ont
été dûment mis à l'épreuve?

) Conducteur: La vie, l'aspiration et la mort; la vie représentée par la lumière et la vérité; l'as-
piration représentée par la rose et la croix, et la mort représentée par les ténèbres
et le mensonge. (li s'assied).

Maître: Gardien (le gardien se lève), puisque tu as admis ces candidats dans notre temple,
l'épreuve des trois points, telle qu'ils l'ont subie, a dû te satisfaire pleinement, mais
ces candidats ont-ils été informés des trois éléments rosicruciens représentés par notre
triangle sacré ?

Gardien: J'ai été pleinement satisfait de la manière parfaite dont l'épreuve a été franchie, véné-
rable maître, mais les trois éléments rosicruciens n'ont pas été révélés à ces candidats.

Grande prêtresse: Se levant et parlant immédiatement:

Vénérable maître, je sollicite qu'avec miséricorde et bienveillance, l'ignorance de ces

candidats au sujet des trois éléments soit excusée. Avec amour et bonté, vénérable
) maître, accorde-leur cette connaissance, pour qu'ils puissent connaître la trinité,
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PAGE DIX

-grâce à laquelle la rose s'épanouit dans toute sa splendeur et la croix s'auréole d'une
gloire radieuse.

Maître: Ta requête en faveur des candidats est noble et bonne, grande prêtresse, et je leur
accorderai la sagesse des sages.

La grande prêtresse s'assied .

Maître: Candidats, votre recherche de la lumière et de la vérité est bien récompensée. Votre
voyage dans la noble recherche entreprise vous a amenés à l'est, après bien des efforts
et des épreuves. Et, ici, dans le saint temple de la lumière, vous avez trouvé des
âmes sympathiques, aimables et aimantes, prêtes à vous aider et à consacrer gé-
néreusement leur expérience et leur temps à diriger votre recherche future, pour
qu'elle soit la plus fructueuse possible. En votre faveur, mes officiers ont fait bien
des requêtes_ Ils m'ont recommandé vos désirs; ils me rappellent le service que mon
office et ma position me permettent de rendre à ceux qui, en toute humilité et e~
toute dignité, recherchent mon ministère, avec une détermination que tous les fac-
teurs décourageants n'ont pas abattue, que l'adversité et les retards ont renforcée et
que l'épreuve a encore fortifiée. C'est ainsi, en vérité, que les choses devaient être.
Les désirs simples de notre cœur sont rarement agréés, et leur réalisation, souvent, ne
recueille, de notre part, qu'une appréciation momentanée. Pour de tels désirs, nous
ne nous sentons pas obligés de donner quoi que ce soit en retour, et ce seul fait est suf-
fisamment important pour nous conduire à refuser ces choses auxquelles ne peuvent
aspirer un être sans envergure et un effort indécis.

Les choses vraiment importantes de la vie sont celles qui sont vitales pour une
existence plus compréhensive et dont la non-manifestation amène lentement notre
pensée et notre âme à comprendre profondément l'imperfection de notre déve-
loppement et le caractère incomplet de notre évolution. La richesse, la renommée,
la position sociale, la puissance matérielle et l'abondance de biens terrestres ne sont
pas des choses vraiment nécessaires à une existence de compréhension, car ceux dont
la renommée est grande et ceux dont la puissance politique est importante, vien-
nent humblement à nos portails, chercher ce qui ne s'achète pas avec de l'or, ce qui
ne se donne pas à quelqu'un en raison du nom qu'il porte, et ce qui ne se transmet
pas sur simple demande. Nous n'obtenons pas non plus ce dont nous avons besoin
par une requête superficielle et sans sincérité. Quand le désir est né du sein de la souf-
france, le besoin doit mûrir et s'épanouir en un désir de l'âme elle-même, et devenir
une partie de nos prières de chaque jour et même de tous les instants. Il doit tout
absorber ét devenir le désir obsédant et suprême de notre existence terrestre. Il
doit constamment créer un vide dans notre moi mental, physique et spirituel, un
vide si contraire à notre existence, que rien d'autre qu'une réalisation parfaite et con-
crète de ce désir ne pourra nous satisfaire.

Quelles sont les choses qui peuvent ainsi combler toutes nos espérances et qui cons-
tituent, en fait, la partie incomplète et inachevée de notre être ? Au premier rang,
il y a la connaissance - la connaissance qui supplante le doute et la croyance ; la
connaissance qui ôte à l'ignorance sa flèche empoisonnée : la crainte; la connaissance
qui lance ses rayons de lumière radieuse, perçante, glissante et scintillante sur le
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PAGE ONZE
)
domaine des trésors obscurs, cachés ou voilés, illuminant ainsi les ténèbres et re-
poussant, jusqu'aux coins les plus reculés de la terre, les créations phantasmagoriques
de la superstition, du mensonge et de l'ignorance.

Et c'est ainsi que vous êtes venus de votre plein gré vers le temple de la lumière,
sans autre mobile que l'impulsion de votre conscience et la force de vos besoins.
Vous êtes venus pour chercher la lumière, la vie et la vérité, car la vérité est lumière
et la lumière de la vérité donne la vie éternelle. Mais si la loi exige que vos désirs
soient sincères pour être réalisés, elle ordonne aussi qu'une compensation adé-
quate et de même nature soit donnée pour ce que vous recevez, et qu'elle le soit d'une
manière aussi gratuite et généreuse que les bienfaits reçus.

L'homme peut omettre de s'acquitter d'une juste compensation envers autrui dans
ses affaires matérielles; oui, l'homme peut même manquer de s'acquitter d'une com-
pensation adéquate pour le sang qui a été versé et pour la souffrance qui a été
endurée pour l'existence physique que lui ont donné ses parents. Mais l'homme ne
peut manquer, un jour, de faire compensation pleine et entière au Dieu qui est en
lui, à l'âme divine, pour tout ce qu'il reçoit, pour tout ce dont il jouit, pour tout
ce qu'il inflige ou permet.

Ainsi, pour que vous puissiez connaître vos obligations naturelles de compensation
envers l'Ordre de la Grande Fraternité Blanche, dans lequel vous allez être reçus, ces
obligations vous seront lues et énumérées, avant que ne s'achève votre admission dans
le sublime degré de l'adeptat rosicrucien.

Vous recevrez, d'une manière solennelle et inspirante, le temps et l'opportunité d'ac-

cepter ces obligations et d'être ainsi liés par elles ou de les rejeter entièrement et
de perdre le droit et le privilège de partager, à tout autre moment de l'avenir, la
lumière, la vie et l'amour qui brille, vit et règne à jamais dans nos temples.

Donc, avant que vous ne quittiez le nord de notre temple, pour venir à l'est où vous
serez illuminés par la plus grande lumière, je vous demande d'accorder, à partir de
ce moment, la plus grande attention à chaque mot et à chaque acte relatif à votre
initiation.

Conducteur, pourquoi désires-tu conduire ces candidats à l'est de notre temple?

Conduct eur: (Se levant :) Pour qu'ils puissent contribuer à la recherche de ce qui est perdu et de
ce qui est parti, autrement dit, de ces deux richesses que nous espérons restituer au
monde. (Il s'assied).

Maître : Archiviste, qu'est-ce qui est perdu?

A rchiviste : (Se levant :) La sagesse secrète et la connaissance des anciens rosicruciens, déposées
dans les archives de notre Ordre, et qui doivent être trouvées et placées sous les
voûtes de nos cœurs et de nos consciences. (Il s'assied).

Maître : Porte-flambeau, qu'est-ce qui est parti?

)
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Porte-flambeau : (Se levant :) Vénérable maître, c'est la moindre lumière, celle qui reflète
la plus grande lumière, et que j'ai humblement et pauvrement symbolisée par la
simple flamme de ma lampe sur l'autel. (Il s'assied).

Maître: Chapelain, ,comment les secrets en sont-ils venus à se perdre et la lumière à s'en
aller?

Chapelain: (Se levant :) Par le trépas prématuré de notre très cher et ancien maître Akhenaton,
dont la transition .e.ut lieu le 24 juillet 1350 avant l'ère chrétienne.

Maître: Et notre bien-aimé Akhenaton n'était-il pas préparé à un événement SI impor-

tant?

Chapelain: En vérité, vénérable maître, nous savons que cet événement a dû combler s~s plus
chères espérances, car il s'y prépara d'une manière qui nous inspire l'ardent désir
d'atteindre un plan de compréhension aussi remarquablement élevé.

Maître: Non seulement tes paroles nous inspirent, mais elles nous font aussi souhaiter intensé-
sément savoir comment une telle préparation peut s'appliquer à notre propre avan-
cement. Je demande cela en faveur de ces candidats que tu es venu assister en ces lieux.

Chapelain: Lisant très très lentement et clairement :

Notre vénéré Akhenaton cherchait la plus grande lumière et cette paix qui dépasse
toute compréhension. Il passait des heures en prière et en méditation et, bien qu'il
fût jeune, viril et investi des plus hauts pouvoirs politiques en Egypte, il était prépa-
ré à mener une vie plus spirituelle que les sages les plus nobles et les plus âgés qui
l'entouraient dans le temple. Le jour mémorable de sa transition, il délaissa toutes les
choses terrestres et retrouva, avec joie, le saint sanctum qui, dans son palais, était
contigu à sa chambre à coucher. Là, au cours de sa méditation, il fut poussé à invo-
quer la loi d'AMRA. Il était seul et sans personne qui aurait pu l'amener à une plus
grande prudence, mais si grand était son désir, qu'il plaça toute sa vie dans les mains
d'une force inconnue. Levant les deux mains, en salutation à AMRA, il prononça le
verbe, la « parole perdue » ; puis, comme la paix et le calme descendaient dans son
âme affamée, il s'agenouilla à la pointe du triangle et pria Dieu, à genou sur le genou
gauche, pour symboliser l'humilité de son cœur, et les deux mains placées sur l'autel,
pour symboliser qu'elles étaient libres pour servir, selon la volonté de Dieu. Dans cet-
te position, il prit finalement ses engagements solennels envers Dieu et envers tous
les hommes qui l'avaient précédé, pour la connaissance qu'ils avaient donné au
monde. Puis il leva les deux bras vers le cosmique, pour que celui-ci puisse venir à lui
et l'élever jusqu'aux hauteurs les plus sublimes.

Ce fut, en vérité, une heure des plus sacrées et des plus tristes pour notre fraternité,
et les archives que j'ai compulsées à ce sujet révèlent que Dieu était réellement pré-
sent sur l'autel triangulaire devant lequel il était agenouillé, car des mains étreigni-
rent les siennes, et non seulement il fut soulevé physiquement alors qu'il était ainsi à
genoux, dans l'attitude de la prière, mais encore son âme fut élevée simultanément
 ORDRE ROSICRUCIEN A.M.O.R.C. INTIATION AU PREMIER DEGRE DU TEMPLE - DEUXIEME PARTIE

) PACE TREIZE
vers le royaume où Dieu et la lumière demeurent à jamais. Tandis qu'il était ainsi
élevé, les mystiques du temple tout proche chantaient, la lumière de l'autel s'éteignit,
et dans sa main fut placée la clé de la chambre secrète, afin qu'il puisse y entrer et
demeurer dans la paix profonde.

Maître: Voilà une leçon vraiment merveilleuse, et notre cœur est toujours inspiré à la pensée,
que, nous aussi, pourrons, un jour, entrer dans la même chambre secrète. Mais com-
ment ces candidats pourront-ils être élevés à ce degré de compréhension où ils pour-
ront discerner la lumière de l'est , sur la terre ?

Chapelain: En symbolisant leur désir zélé par une représentation solennelle de ce que notre vé-
néré Akhenaton éprouva l'inspiration de faire : en premier lieu, la salutation à
AMRA, mais sans pronon'c er la parole fatale qui est perdue pour eux ; en second
lieu, en s'agenouillant sur le genou gauche, les mains placées sur l'autel triangulaire
sacré ; et, en troisième lieu , en prenant solennellement leurs engagements. Par ces
trois actes, trinité de points sacrés, ils seront élevés et, dans leur main droite, ils rece-
vronl l'étreinte secrète de fraternité. Alors, en vérité, ils seront dignes de connaître
la plus grande lumière de l'est.

Maître: Cela sera fait! Puisque la parole fatale est perdue pour eux et ne doit être trouvée
que dans les chambres qui leur sont encore inconnues, ils ne feront pas l'ex périence
de la transition de l'âme, mais plutôt celle de la .conscience. C'est pourquoi je te
demande, chapelain, d'aider ces candidats à se lever, représentant de cette manière la
main de Dieu dans Son amour et Sa miséricorde. Toi, député-maître, tu les assisteras
en représentant le maître du temple, et tu leur transmettras la poignée de main se-
crèle. Toi, conducteur, tu assisteras aussi ces candidats dont tu es le représentant, pour
qu'ils ne fa ssen( aucune erreur au cours de cet acte sacré, solennel et si important
pour leur avancement.

Mais, avant que cela soit accompli, les obligations solennelles auxquelles chaque can-
didat doit s'engager sur l'autel triangulaire, seront lues et spécifiées.

) Archiviste (l'archiviste se lève), je te demande de lire l'ancien manuscrit et d'ex poser

pleinement les obligations auxquelles chacun d'entre nous a souscrit de plein gré ,
au bas desquelles chacun de nous a apposé avec joie sa signature, faisant ainsi acte
d'allégeance, et pour lesquelles chacun de ces candidats doit maintenant ex primer
son acceptation, en attendant de les signer ensuite.

Archiviste L'archiviste se rend maintenant sur le côté sud de la shekinah et fait face aux candi:
dats. L'archiviste prend le serment posé sur la shekinah, le déroule et, à la lumière des
bougies, lit le grand serment, lentement et distinctement. Puis, lentement, il enroule
le manuscrit, le noue avec le ruban, et le place à la pointe ouest de la shekinah, de
façon que, dans l'élévation, les candidats puissent y poser les mains, pendant qu'ils
sont à genoux. L'archiviste retoume ensuite lentement à sa station et s'assied.

Maître: ,Nous allons, maintenant, procéder au rituel sacré d'élévation de chaque candidat
au premier point du premier degré de notre Ordre. J'attire, à nouveau, l'attention
sur la partie de la cérémonie où, alors qu'il sera agenouillé, les mains sur le manuscrit,
) il sera demandé à chaque candidat d'affirmer verbalement son allégeance aux
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obligations que l'archiviste vient de lire. Que les officiers veuillent bien commencer.

Technicien: Il fait jouer doucement de la musique.

Instructions pour l'élévation : Quand la musique commence, le député-maître se lève, traverse le

sanctum, tourne vers l'est, prend position du côté sud de la shekinah et attend cha-
.que candidat. En même temps, le chapelain, sans livre ni papier dans les mains, se
rend lentement à la shekinah et prend position du côté nord de celle-ci, en face du
député-maître, comme indiqué précédemment; il faut tourner à angles droits, cha-
que fois que cela est nécessaire. Le conducteur, le héraut, la médailliste et le porte-
flambeau se lèvent aussi et prennent les positions suivantes: le conducteur se tient
face aux candidats; le héraut se tient au coin sud-ouest de l'estrade où est placée la
shekinah ; la médailliste se tient avec les tabliers rituels au coin nord-ouest de l'estra-
de où est placée la shekinah. Le porte-flambeau marche devant la médailliste et prend
position à l'est de la médailliste.
Technicien: Il interrompt la musique. )
Conducteur: Aux candidats:
Je dois conduire chacun de vous, l'un après l'autre, à l'autel. Veuillez laisser tous
vos objets personnels à votre place, de manière à avoir les mains libres.

Instructions: Le conducteur, avec l'épée au fourreau pendant à son côté, et les mains libres,
f}. \
l l ' " . t'o L s'avance alors vei's le premier candidat, en commençant par l'extrémité est du grou-
,,;.. v\

\. . ~ t~;.I\ ~\ .• \. pe des candidats. Il prend, de la main gauche, le bras droit du candidat et, ensemble,
, ,. \ .t'\,' (iJ" 1/ ils s'avancent lentement le long du côté nord du temple, vers l'est, puis au centre du
r
! .. ~;\, sanctum, où ils font face au maître.

Le conducteur recule d'environ deux pas et fait le signe d'AMRA. (Voir les instruc-
tions préliminaires concernant la manière de faire le signe). Le maître répond en fai-
sant le même signe, et en disant un seul mot) :

Maître: AMRA
)
Instructions: Le conducteur avance alors et, prenant le candidat par le bras droit, il va, par le
côté sud du temple, à un point situé au coin sud-ouest de la shekinah, et remet le can-
didat au héraut qui est stationné en ce point. Tandis que le héraut se rend, avec le
candidat, à la shekinah elle-même, le conducteur se retourne et traverse le sanctum
pour aller chercher le candidat suivant.

Héraut: (Parlant à voix basse:) Agenouille-toi sur ton genou gauche et place les deux mains
sur le manuscrit.

Instructions: Le héraut recule alors d'un ou deux pas. Le chapelain et le député-maître étendent
les mains pour aider le candidat à s'agenouiller et à mettre les mains sur le ma-
nuscrit. Le maître, de sa station, dit alors clairement et distinctement au candidat
agenouillé :

Maître: Fais-tu de toi-même entière allégeance aux obligations sacrées inscrites sur le grand
manuscrit qui est dans tes mains et qui t'ont été lues?
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)
Instructions: Le candidat doit répondre affirmativement et sans hâte. S'il regarde soit le cha-
pelain soit le député-maître d'une manière désemparée, comme s'il voulait savoir
comment répondre, le député-maître peut lui dire : « Répond s : Oui » ou « Je le
fai s ».

Si le candidat hésite à répondre, tous doivent attendre quelques secondes, et si

aucune réponse n'est faite, le maître demande au candidat s'il y a quelque raison à
son hésitation. Si le candidat ne veut pas prendre l'engagement, le maître doit aussi-
tôt le faire conduire dans une chambre extérieure où l'archiviste et le gardien doivent
aller aussitôt lui demander la raison de son refus. Ils doivent rappeler au candidat ses
serments précédents de tenir toutes les choses secrètes, et, si ceci est nécessaire, per-
mettre au candidat de se retirer ou d'attendre dehors, afin qu'il puisse avoir une
autre conversation avec le maître, mais le candidat ne doit pas être poussé à conti-
nuer la cérémonie.

Dès que le candidat a répondu affirmativement, le chapelain prend la main gauche

)
du candidat dans sa main droite et le député-maître prend la main droite du candi-
dat dans sa main gauche puis, SANS PERMETTRE AU CANDIDAT DE SE LEVER,
le chapelain dit :

Chapelain : (Tenant fermement la main du candidat :) Au premier point de notre triangle sacré,
lu doil être élevé au nom du Dieu de nos cœurs.

Député-maître: Parlant immédiatement, en s'assurant que le candidat ne se lève pas en faisant

pression sur la main droite et le bras du candidat :

Dans ce saint temple, tu es élevé en commémoration de notre bien-aimé Akhenaton.

Avec cette clé secrète, lève- toi!

Instructions: Après les mots « avec cette clé secrète », le député-maître donne à la main du
candidat qu'il tient dans la sienne, la poignée de main du premier degré, connue sous
le nom de « clé secrète ». (Voir les instructions préliminaires au sujet de la poignée
) de main). Puis, le député-maître, tenant toujours la main du candidat, tire doucement
le candidat pour que celui-ci se lève, en disant: « Lève-toi », et le chapelain fait de
même, de la main avec laquelle il tient la main gauche du candidat, pendant tout ce
temps.

Le héraut conduit maintenant le candidat de la shekinah à la médailliste qui place le

tablier rituel autour de la taille de l'initié et l'attache en faisant le nœud traditionnel.

Médailliste: Porte ceci comme un emblème de travail et d'adoration.

La médailliste conduit alors le candidat au porte-flambeau qui ramène le candidat à

son siège et lui dit: « Assieds-toi ». La médailliste retourne ensuite préparer un ta-
blier rosicrucien pour le candidat suivant. Le conducteur demande alors au candidat
suivant de se lever, et, le prenant par le bras droit comme précédemment, il l'escorte
selon la même déambulation que pour le premier candidat.

Instructions: Dès que tous les candidats ont été élevés devant la shekinah, le conducteur, le
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héralJ,t et la médailliste retournent devant leurs stations respectives où ils l'estent
debout. Après que le porte-flamb eau ait fait asseoir le dernier candidat et soit re-
tourné devant sa station où il l'este debout, tous les officiers participants s'asseoient
quand le chapelain s'asseoit. La colombe se lève, alors, et s'approche lentement de
l'autel à l'est pour éteindre le flambeau ou lampe sacrée.

Maître: (Parlant àussitôt :) La flamme sacrée a été éteinte à nouveau, comme lorsque notre
bien-aimé Akhenaton a été élevé mais, maintenant, la flamme de l'amour brûle dans
l'autel de nos cœurs, où nous la trouverons à jamais comme symbole du vrai temple
de l'homme.

Colombe: La colombe retourne à son siège et s'assied.

Maître : A ce point du rituel, il sied que je vous lise le psaume rosicrucien écrit pal' Akhena-
ton pour être l'un des écrits sacrés de son temps et de son règne. Nos fratres et so-
rores se réjouiront en constatant que les psaumes d'Akhenaton, écrits bien des siè-
cles avant l'ère chrétienne, ont leurs vérités et aphorismes similaires dans la sainte
bible d'aujourd'hui. En lisant le l04ème psaume de la bible, vous rencontrerez des
phrases presque identiques à celles que nous trouvons dans les textes gravés sur beau-
coup d'anciens obélisques d'Egypte et sur beaucoup de murs et de monuments de
ce pays:

« 0 soleil, quand à l'horizon, tu te trouves à l'ouest des cieux, le monde est dans
des ténèbres semblables à la mort.

Lumineuse est la terre, quand tu te lèves à l'horizon. Lorsque tu te manifestes com-

me Aton, le jour, les ténèbres sont bannies. Lorsque tu envoies tes rayons, les
deux mondes sont en fête.

Tu vois tes peuples s'éveiller et se mettre sur pied, parce que TU LES AS ELEVES!
Leurs membres baignés, ils préparent leurs vêtements, les bras élevés en adoration de-
vant ta venue. Puis, dans un monde tout de lumière, ils font leur travail.
)
Tous les arbres et les plantes fleurissent, les oiseaux s'agitent dans leurs marécages,
les ailes levées vers toi, en adoration. Tous les moutons dansent sur leurs pieds,
toute la gente ailée vole ; ils vivent, lorsque tu as lui en eux.

Les barques montent et descendent le courant des fleuves ; tous les grands chemins
sont ouverts, parce que tu t'es levé; le poisson, dans la mer, saute devant toi, et tes
rayons s'étendent jusqu'au sein du grand océan.

Tu es celui qui crée l'enfant de l'homme dans la femme, qui met la semence ter-
restre dans l'homme, qui donne la vie à l'enfant dans l'embryon, qui le calme pour
qu'il ne pleure pas, qui donne le souffle pour animer chaque être que tu crées.
Quand l'enfant sort du corps, le jour de sa naissance, tu lui ouvres la bouche, afin
que son âme puisse parler, puis tu supplées à ses besoins.

Combien tes œuvres sont variées ! Elles nous sont cachées, 0 puissant symbole du
Dieu unique, dont les pouvoirs n'appartiennent à personne d'autre, près de qui au-
cun autre n'existe!
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PAGE DIX SEPT
)
Toi, Dieu unique, as créé la terre selon Ton désir, alors que Tu étais seul. Tu as
créé les hommes, tous les troupeaux, grands et petits, tous ceux qui sont sur la terre
et qui se meuvent sur leurs pieds, tous ceux qui sont là-haut et qui volent de leurs
ailes. Tu as mis chaque homme à sa place ; Tu supplées à ses besoins. Chacun a ses
possessions, et ses jours sont comptés. Le langage des hommes est varié; il en est de
même de leurs formes et de leur peau, car Toi qui divises, Tu as divisé Tes peuples en
groupes, en nombreuses tribus ».

Ainsi se termine le psaume d'Akhenaton à Dieu et au grand symbole de vie, de lu-

mière et d'amour.

Néophytes, le moment est venu pour vous de rendre votre premier service au nom
de notre Ordre et pour le bien de l'humanité. Vous vous êtes offerts à nous aider à
répandre la lumière, la grande lumière de la connaissance et du pouvoir, et vous pou-
vez nous aider, en ce moment, à apporter, dans ce temple, la plus grande lumière de
l'est. Vous avez été élevés au rang de zélateurs, mais il est nécessaire que vous soyez
) illuminés par la plus grande lumière, de manière à pouvoir la porter avec vous, dans
votre cœur, à toutes les parties du pays d'Olt vous êtes venus. Pour que vous puis-
siez vous complaire dans la plus grande lumière, le conducteur va vous escorter à un
point, dans le sanctum de notre temple, olt l'esprit sacré et les vibrations du saint
des saints puissent pénétrer votre être.

Conducteur, escorte les néophytes et place-les devant l'autel. Néophytes, levez-

vous !

Instrnc!;ions : Le conducteu.r conduit les néophytes dans le sanctum olt il les place en un ou en
plusieurs rangs - LES PLUS PETITES PERSONNES DEVANT - de telle sorte que
tous soient debout dans le sanctum entre la shekinah et le socle de la vestale, face à
l'est. Si possible, le premier rang ne doit pas être à moins de deux mètres du socle
de la vestale. Dès que les néophytes sont tous face à l'est, le porte-flambeau s'ap-
proche de la shekinah, mouche les bougies de la shekinah, et reste debout. Dès que
tous les néophytes sont placés de la manière voulue, la colombe se lève et va se pla-
) cer à un point situé juste derrière le socle de la vestale, face aux néophytes.

Maître: Devant vous se trouve la vestale de ce saint temple, dont le devoir est de garder le
feu sacré et la flamme toujours allumée, de veiller à la lumière de la vestale et de ren-
dre hommage, pour nous, à la plus grande lumière. Elle symbolise la vie, la lumière
et la vérité de ce temple, et j'ordonne qu'elle accomplisse maintenant son devoir sa-
cré, car le monde EST DANS LES TENEBRES.

Technicien: Le technicien ou quelqu'un d'autre éteint maintenant toutes les lumières du tem-
ple. Il doit y avoir une pause de quelques secondes, tandis que le temple est dans les
ténèbres complètes. Puis le maître dit:

Maître: MAIS, QUE LA LUMIERE SOIT! FIAT LUX!

Instructions: Le technicien ou quelqu'un d'autre presse le bouton qui donnera la grande lumière
blanche sur le socle de la vestale, répanda~t une grande lumière blanche au plafond
et illuminant le visage de la colombe, qui se tient près du socle de la vestale, les deux
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)
bras horizontalement devant elle et les deux yeux baissés vers la lumière.

Colombe: Regardant la lumière, elle dit lentement et avec une grande profondeur de sentiment:

o glorieuse lumière, comme symbole du soleil,

Ta venue est aussi belle que l'aube.
o feu vivant, commencement de toute vie,
Ton aube est aussi belle que l'horizon des cieux.
Quand tu te lèves à l'est,
Tu pénètres tous les pays de ta beauté,
Car tu reflètes une plus grande lumière encore,
Scintillant haut sur la terre,
Dont les l'ayons englobent les pays et tout ce que Dieu a créé
Tu es le bien et tu as chassé tout mal
Tu unis tous les hommes et les femmes pal' ton amour;
Bien que tu sois éloignée, tes l'ayons atteignent la terre
Bien que tu sois haut et que les ténèbres, ici, prévalent,
Tes l'ayons atteignent le sol et nous montrent le chemin.
Glorieux symbole de notre Dieu, lumière du jour,
Illumine notre cœur et notre âme;
Puissions-nous refléter la gloire de ta vie, de ton amour et de ta lumière !

Qu'il en soit ainsi !

Tous les officiers: Qu'il en soit ainsi!

Technicien: Les lumières du temple doivent être maintenant rallumées, et la lumière blanche
de l'urne vestale éteinte. Une lumière de nuance ambrée ou rouge doit maintenant
éclairer l'est.

Colombe: La colombe reste debout à sa place, derrière le socle de la vestale. Le porte-flambeau

l'allume les bougies de la shekinah et retourne à sa station.

Ma are: Ayant été baignés et illuminés dans la plus grande lumière, il va maintenant vous
être fait une promesse et il va vous être demandé, de votre côté, de promettre à nou-
veau de servir. Il est juste que notre Ordre vous fasse une promesse, en échange des
promesses que vous lui avez faites et des engagements que vous avez pris si volontiers
ce soir. Je vais donc vous lire l'engagement précis que notre Ordre a souscrit envers
ses néophytes depuis des siècles. En fait, j'emploierai exactement les termes rappor-
tés pal' nos plus anciens documents. Cet engagement est le suivant:

Vous allez apprendre à commander la nature entière. Dieu seul sera votre inspiration;
les philosophes seront vos égaux; les plus hautes intelligences auront l'ambition
d'obéir à vos désirs ; les démons n'oseront pas approcher du lieu où vous êtes ; votre
voix les fera trembler dans les profondeurs de l'abîme; et tous les éléments s'esti-
meront heureux de se soumettre à votre volonté. Qu'il en soit ainsi!

Tous les officiers: Qu'il en soit ainsi!

 ORDRE ROSICRUCIEN A.M .O.R.C. INTI ATION AU PREMIER DEGRE DU TEMPLE - DEUXIEME PARTIE
PAGE DIX NEUF
)
Maître: Et maintenant, je dois vous saluer comme frab'es et SOl'ores et vous demander de ré-
péter, après moi, la courte promesse de servir que je vais vous lire. Cette promesse,
tous les fratres et sorores l'ont faite et elle nous lie tous dans le travail que nous avons
à faire. Vous répéterez à l'unisson chaque phrase après moi. Que chaque néophyte
place l'index gauche au centre de son front, en disant:

(Il fait le symbole rosicrucien) Devant le symbole rosicrucien, je promets, au nom

du Dieu de mon cœur, de faire toujours tout mon possible pour restaurer, dans le
monde, la lumière qui l'a quitté et les secrets qu'il est bon que les hommes connais-
sent.

Vous pouvez maintenant laisser retomber la main. Ayant reçu notre promesse et
ayant pris l'engagement de servir, vous pouvez retourner à vos sièges. Conducteur, es-
corte nos frab'es et sorores à lems places.

Instructions: Le conducteur escorte les néophytes à leurs sièges au nord-est. La colombe s'as-
)
seoit.

Maître Et maintenant, frahes et sorores, nous avons installé, dans notre Ordre, ceux qui
altendaient aux portails, au moment où nous allions commencer notre convocation
sacrée. Nous avons sacrifié notre propre travail et notre étude de ce soir, pour ai-
der ceux qui se tenaient sur le seuil, à entrer dans le saint des saints, dans le sanctum
du temple. Mais l'heure est tardive et nous ne pouvons poursuivre ce qui aurait été un
bienfait pour nous seuls; et, par ce sacrifice volontaire de notre intérêt personnel en
faveur d'autrui, ces néophytes auront connu la première leçon de service désintéres-
sé. Nous allons donc clore cette convocation sacrée et nos nouveaux fratres' et sorores
auront le privilège de s'unir à nous dans ce service. Chapelain, aie la bonté d'officier
avec la prière écrite il y a des siècles, par notre maître Akhenatoll d'Egypte. Levez-
vous tous et formez la loge.

Chapelaill : " Dieu qui es dans nos cœurs, il n'y a personne qui te connaisse. Tu nous as rendus
sages dans Tes desseins et dans Ta puissance. Le monde est entre Tes mains tels que
) Tu l'as fait. Par Ton existence, nous existons, et si Tu n'étais plus, l'homme cesserait
d'être. Tu as montré Ta splendeur à l'est, comme un symbole de vie, de lumière et
d'amour, et lorsque Ta grande lumière se lève et que nous sommes illuminés, nous
savons que nous vivons. Quand Ta lumière descend à l'ouest, cela nous rappelle la
fin de la vie. Depuis que Tu as établi la terre et construit sur elle Tes saints temples,
Tu as élevé tes enfants jusqu'à Toi, afin qu'ils puissent vivre éternellement dans la
vérité. Tu nous a donné la rose et la croix, afin que ceux qui ont été élevés puissent
à jamais connaître la vérité, dans l'amour, dans l'art et dans la science. Combien
nombreuses sont Tes œuvres! Elles sont cachées à nos yeux pour être révélées com-
me Tu le désires. Bénis notre présence ici, dans le temple de Ton nom, afin que ceux
que Tu as élevés puissent discerner la vérité et parvenir à la connaissance parfaite.
Qu'il en soit ainsi!

Tous les officiers : Qu'il en soit ainsi !

(Tous restent debout).
ORDRE ROSICRUCIEN A.M.O.R.C. INITIATION AU PREMIER DEGRE DU TEMPLE -DEUXIEME PARTIE
PAGE VINGT
Maître: Et maintenant, fratres et sorores, vous allez connaître le mot de passe du premier
degré de notre Ordre. n vous sera montré tout autant qu'il vous sera dit. Il doit res-
ter secret en vous, et il ne doit être prononcé que lorsque quelqu'un, dans l'un de
nos temples, vous en donne la première partie. Alors, vous lui donnerez la seconde par-
tie et il devra vous donner la troisième; autrement, vous saurez que vous n'êtes pas
en présence d'un membre véritable et honorable de l'Ordre authentique. Porte-
flambeau, accomplis ton devoir et montre le mot de passe, à mesure que je le pro-
nonce.

Instructions: Le porte-flambeau s'approche de la shekinah et se place du côté sud. Il éteint les

bougies une à une ; au fur et à mesure que la première, puis la seconde et enfin la
troisième bougie sont éteintes, le maître dit les trois mots de passe, un pour chaque
bougie.

Le grand maître communiquera, par lettre, le mot de passe, au maître.

Maître: Ayant entendu le mot de passe sacré en trois parties, il vous est confié comme une
seconde clé du temple, la première clé étant la poignée de main qui vous a
été donnée quand vous avez été élevés devant l'autel. Fratres et sorores, formons à
nouveau la loge en plaçant la main gauche sur le cœur el la droite sur la gauche.

Instructions: Le porte-flambeau descend et prend position à mi-chemin entre la station de la

mater et la shekinah, face à l'est.

Maître: Et maintenant, fratres et sorores, je vous demande de rester en silence quelques

minutes jusqu'à ce que vous entendiez le gong extérieur retentir trois fois, pour
symboliser la dernière clé du temple placée dans la grande serrure de notre cœur pour
.en fermer la porte contre toute intrusion et pour annoncer que cette convocation
sacrée est close. Que la paix, l'amour et la lumière soient avec vous jusqu'à ce que
nous nous rencontrions à nouveau !

Instructions: Le maître descend de l'est et sort par la porte du seuil, suivi de la colombe. n
prépare la table pour la signature du serment. Une table, avec le grand serment, une
bougie, un stylo et des allumettes, est placée dans l'antichambre dans ce but. Le
maître frappe alors trois coups de gong lentement. L'archiviste et le porte-flambeau
sortent alors, juste avant que le conducteur escorte les initiés dans l'antichambre
pour signer le serment. Le porte-flambeau reçoit les tabliers rituels des initiés après
la signature du grand serment.

Chapelain: Ainsi s'achève l'initiation au premier degré ; les membres venus assister à cette
initiation peuvent maintenant quitter le temple.

Gardien: Le gardien reçoit les tabliers des membres visiteurs à leur sortie.

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