Rapport Projet Gem480 Groupe2

Semestre académique : Mousson
Année académique :2020-2021

Parcours: LP-CTT-GM-S6
Matière : GEM 480
ETUDE ET CONCEPTION D’UNE MACHINE

AGRICOLE REALISANT LE BINAGE, LE
SARCLAGE, LE SEMIS ET L’ENGRAISSAGE
Présenté par : Chargés du cours
➢ AFIADEMISSO Koffi Donné Dr. AFIO A.

➢ AKAKPO Yao Roland Dr. DROVOU S.
➢ DAGOU Mazama-Esso
➢ SOMABE Kodjio Benjamin
➢ OURO-DJERI Abdel Aniki
MACHINE AGRICOLE MULTIFONCTION
Remerciements
En premier lieu, nous remercions Dieu Tout-Puissant pour la santé qui est
le bien plus inestimable. Nous adressons toute notre reconnaissance et nos
chaleureux remerciements aux Directeurs de Projet Dr AFIO Ayaréma et
Dr DROVOU Soviwadan pour leur patience, leur disponibilité et surtout
leurs conseils judicieux, qui ont contribué à affiner nos réflexions.
Nous exprimons également notre gratitude aux professeurs, ingénieurs et
techniciens du département de Génie mécanique, qui nous ont fourni les
outils nécessaires à la réussite de ce projet. Nous tenons à exprimer notre
gratitude aux amis, familles ainsi qu’à tous ceux qui nous ont apporté leur
soutien moral, intellectuel ou de tout autre nature pour mener à bien ce
projet.
Résumé
Ce projet a pour objectif la conception d’une machine agricole

multifonction qui fait le binage, le sarclage, le semis, l’engraissage.
L’objectif est d’établir d’abord un lien entre la conception et le
dimensionnement de la machine. Pour cela, l’organigramme du projet va
consister premièrement à l’élaboration du cahier de charges suivant le
milieu de travail de la machine. Ensuite, les différentes approches
technologiques ont été approuvés, puis un choix judicieux des matériaux,
focalisé sur les exigences du cahier de charges a conduit aux
dimensionnements de la machine. Les modélisations en 3D, et les
différentes mises en plan des pièces, complètent la compréhension du
système.
2
Table des matières

INTRODUCTION ........................................................................................................ 5
I. Définition de quelques notions ............................................................................. 5
II. Etude de marché .................................................................................................. 6
III. Cahier des charges ........................................................................................... 6
A. Enoncé du besoin ............................................................................................. 6
1. Mise en situation............................................................................................ 6
2. Problématique ............................................................................................... 7
3. Exigences de base de la machine ................................................................. 7
4. Objectifs du projet.......................................................................................... 7
5. Fonction de service (diagramme pieuvre méthode apte) ............................... 8
B. Contraintes du projet ........................................................................................ 8
1. Contraintes en terme de délai ....................................................................... 8
2. Contraintes de sécurité .................................................................................. 8
3. Contraintes économiques .............................................................................. 9
4. Contraintes environnementales ..................................................................... 9
IV. Etude technologique ......................................................................................... 9
A. Schéma cinématique et fonctionnel .................................................................. 9
1. Schéma cinématique ..................................................................................... 9
2. Schéma fonctionnel ..................................................................................... 11
B. Choix des solutions technologiques ................................................................ 12
1. Choix du moteur .......................................................................................... 12
2. Choix des organes de transmission de puissance....................................... 13
3. Eléments pour assurer les liaisons en rotation ............................................ 13
4. Eléments pour assurer les liaisons encastrement ....................................... 14
V. Calcul et dimensionnement du système............................................................. 14
A. Dimensionnement des poulies et courroies .................................................... 14
1. Transmission arbre moteur- arbre principal ................................................. 14
2. Transmission arbre principal-arbre roue ...................................................... 16
3. Transmission arbre principal-arbre sarcleur ................................................ 17
B. Dimensionnement des arbres de transmission ............................................... 19
1. ARBRE PRINCIPAL .................................................................................... 19
2. Dimensionnement de l’arbre des roues ....................................................... 20
3
3. Dimensionnement de l’arbre du sarcleur ..................................................... 21

C. Dimensionnement des roulements ................................................................. 22
1. Roulement sur l’arbre principal : roulement A et B ...................................... 22
2. Roulements sur l’arbre de la roue : roulements C et D ................................ 23
3. Roulements de l’arbre sarcleur : roulements E et F..................................... 24
D. Dimensionnement des clavettes ..................................................................... 25
1. Clavettes des poulies de l’arbre principal .................................................... 26
2. Clavette poulie arbre-roue ........................................................................... 26
3. Clavette Poulie-arbre 3 ................................................................................ 27
VI. Dessin de définition des pièces ...................................................................... 27
VII. Présentation de la machine ............................................................................ 40
VIII. Choix des matériaux pour la conception de la machine .................................. 44
IX. Etude du coût de la machine .......................................................................... 44
Conclusion ................................................................................................................ 45
Bibliographie ............................................................................................................. 46
Annexes.................................................................................................................... 46
Annexe1 ................................................................................................................ 46
Annexe2 ................................................................................................................ 47
4
INTRODUCTION
De nos jours la majorité des aliments destinés tant à la consommation humaine
qu’animale a pour origine la production agricole. Celle-ci dépend bien sur des
agriculteurs mais aussi des moyens dont ils disposent : chimiques, génétiques et
surtout les moyens mécaniques, notamment les machines agricoles. Notre pays le
Togo, est un pays essentiellement agricole avec des cultures aussi diverses que
variées. Bien que disposant de terres cultivables, la production des paysans est
souvent insuffisante pour répondre à la demande. Cette faible production
s’explique en partie par le caractère pénible de l’agriculture pratiquée avec des
moyens rudimentaires. Toutefois, il nous est apparu qu’on pouvait la rendre moins
pénible grâce à la Mécanisation. C’est pourquoi nous proposerons dans ce
document un outil mécanique capable de réaliser les principaux travaux
champêtres.
I. Définition de quelques notions
Binage : c’est le fait de soumettre une terre à un second labour ; travailler

une terre de façon superficielle avec une binette pour l’aérer ou pour
détruire les mauvaises herbes.
Sarclage : opération consistant à arracher avec la main ou couper sous

terre avec un instrument tranchant les mauvaises herbes qui croissent dans
un champ.
Semis : c’est la mise en terre des semences ; action de semer.
Engraissage : action d’amender, fertiliser ou améliorer les terres.
5
II. Etude de marché
Dans la plupart des pays Africains (dont le Togo) plus de 50% de la

population vit dans les zones rurales et gagne sa vie directement ou
indirectement des activités agricoles. L’agriculture occupe 65% de la
population active. Différentes cultures sont pratiquées, cependant les
agriculteurs ne disposent que rarement d’un outillage moderne faute de
moyens pour acquérir des machines trop coûteuses. Nous remarquons la
persistance des vieilles méthodes avec pour conséquence l’obtention de
faibles rendements. Ainsi donc, nous pouvons dire que les potentiels clients
sont les vaillants agriculteurs et paysans Togolais, mais aussi de la sous-
région, tous ceux qui possèdent des exploitations agricoles (de petites,
moyennes et grandes tailles) et désirent augmenter leur rendement tout en
réduisant les coûts d’exploitation.
III. Cahier des charges
A. Enoncé du besoin
1. Mise en situation
L’agriculture est l’activité économique la plus pratiquée dans bon nombres

de pays africains dont le Togo. Elle est restée très longtemps archaïques et
demeure de nos jours un secteur à développer afin que les rendements
insignifiants qui décourage les cultivateurs ne soient plus que des mauvais
souvenirs. De nos jours le développement du secteur agricole constitue une
problématique à l’échelle continentale axée sur la mécanisation. C’est dans
cet ordre d’idée que ce projet intervient pour remédier aux problèmes qui
gangrènent notre agriculture. Les difficultés rencontrées par les paysans
sont innombrables à savoir : un faible rendement, outillages rudimentaires,
exploitation de petites surfaces, vieillesse rapide des paysans, maladies
dues au caractère pénible du métier de la terre etc.
6
2. Problématique
Ce projet, afin de régler le problème du manque de machines agricoles
adaptées à nos réalités, se fixe comme objectif de concevoir une machine agricole
multifonctionnelle (binage, sarclage, semence, engrainage) qui sera utilisée sur
tout terrain en milieu rural ou urbain pour accroitre le rendement.
3. Exigences de base de la machine
• Un système pour mettre l’engrais ou la semence

• Mécanisme entrainé par le moteur permettent de sarcler le sol
après ou avant semis
• Un système comportant des lames hélicoïdales pour le binage
4. Objectifs du projet
➢ Réduire l’effort humain

➢ Réduire le cout de production
➢ Réduire le temps de travail
➢ Moderniser les méthodes agricoles
➢ Proposer une machine abordable aux paysans
➢ Augmenter les surfaces cultivées
➢ Accroitre le rendement
➢ Motiver la jeunesse à embrasser les métiers agricoles
7
5. Fonction de service (diagramme pieuvre méthode apte)
Gain
Non pollueuse D’énergie
FC4 FC1
Prix FC 3 FC2
Machine
relativement
Intégration de
bas Agricole
la jeunesse
FP2 FP1
Grande Accroitre le
Exploitation Rendement
Figure1 : Fonction de service de la machine
B. Contraintes du projet
1. Contraintes en termes de délai
Pour réaliser ce projet, nous avons un délai très court de 06 semaines.
2. Contraintes de sécurité
Il faut :
• Assurer l’intégrité physique et morale de l’utilisateur
• Respecter les normes de sécurités agricoles
• Assurer la sécurité lors des opérations
• Assurer la sécurité lors de l’installation
• La maintenance doit être simple et sans danger
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3. Contraintes économiques
➢ Prix relativement bas de la machine

➢ Les pièces de rechanges doivent être disponibles sur le
marché ou être facilement usinées au besoin
➢ Les matériaux utilisés doivent être disponibles localement
4. Contraintes environnementales
➢ Le taux de pollution de notre machine doit être faible

➢ Les matériaux doivent être de bonne qualité et ne pas nuire
à l’environnement
IV. Etude technologique

A. Schéma cinématique et fonctionnel
1. Schéma cinématique
Figure2a : Schéma cinématique avec le sarcleur

9
Figure2b : Schéma cinématique avec la binette
10
Figure2c : Schéma cinématique avec le semoir
2. Schéma fonctionnel
Figure3 : Schéma fonctionnel
11
B. Choix des solutions technologiques

1. Choix du moteur
Il serait impossible de démarrer le moteur de la machine dont les
outils et les roues se trouveraient en prise directe. Dans le cas ci il
faut bien sûr avoir la possibilité de débrayer la transmission du
mouvement aux roues, ne fût-ce que pour arrêter l'engin ou changer
de vitesse. Et d’après nos recherches les moteurs les plus adapté
pour cette machine est le moteur à essence GX160 type LONGXIN
modèle YC168 très résistant avec une grande durée de vie. Il est
doté d’un embrayage automatique commandé par une manette au
poignet du guidon.
Figure4 : Moteur GX160 LONGXIN HONDA

Ces caractéristiques sont les suivantes :
-Pm=2kw
-Nm= 1500tr/min
-Cm=10,8N.m
- Φarbre sortie=16mm
- Réservoir de 1,1 litres
- Poids=15,2 Kg
12
2. Choix des organes de transmission de puissance

Pour transmettre la puissance produite par notre moteur aux différents
éléments qui devront accomplir les tâches assignées à la machine, nous avons un
large éventail de possibilités. Toutefois, vue les conditions d’utilisation, les
puissances à transmettre et les considérations économiques, notre choix se porte
sur un système de transmission de puissance par poulies et courroies trapézoïdales
pour toutes les transmissions. Ce type de transmission offre plusieurs avantages :
• Un rendement de l’ordre 95%
• Aptitude à fonctionner dans des conditions sévères de choc, de
température, d’environnement
• Moins d’effort dans les paliers
• Entretien limité au réglage périodique de la tension initiale
• Fonctionnement silencieux
• Grande durée de vie
• Possibilité de glissement dans le cas de fortes charges
transmises : fonction de limiteur de couple à glissement
• Ne nécessite pas de lubrification
• Relative souplesse dans la transmission
Figure5 : exemple de poulies et courroies
3. Eléments pour assurer les liaisons en rotation

Pour guider l’arbre principale et les paliers en rotation nous optons
pour un guidage par roulement car ils présentent des avantages tels :
➢ Économie de force motrice
➢ Surveillance pratiquement nulle
➢ Longévité et faible encombrement axial
➢ Propreté absolue résultant de la sobriété des besoins de graissage
contrairement aux coussinets
➢ Interchangeabilité facilitant le montage et le remplacement.
13
Par ailleurs, en tenant compte des efforts mis en jeu et de l’architecture de la

machine, nous utiliserons des roulements à billes pour les raisons suivantes :
✓ Elles supportent des charges radiales relativement élevées
✓ Elles présentent une bonne longévité
✓ Elles supportent les charges axiales importantes
✓ Elles sont les plus employées et les plus disponibles, facilement
interchangeabilité.
4. Eléments pour assurer les liaisons encastrement

Nous avons plusieurs liaisons encastrements fonctionnelles dans la
chaine cinématique et elles seront réalisées comme suit :
Liaison encastrement Poulie motrice – Arbre moteur : Clavetage
Liaison encastrement Poulie réceptrice – Arbre principale : Clavetage
Liaison encastrement Arbre roues – Poulie 4 : Clavetage
Liaison encastrement Arbre sarcleur – Poulie 5 : Clavetage
Liaison encastrement Palier – Bâti-support : Boulon
Liaison encastrement Réservoir semoir – tuyau : soudure
V. Calcul et dimensionnement du système

A. Dimensionnement des poulies et courroies
1. Transmission arbre moteur- arbre principal

Notre moteur de puissance Pm= 2KW tournant à
1500tr/min avec un couple Cm= 10,8 N.m, porte sur son arbre
de sortie de diamètre Φ 16mm, une poulie de diamètre
extérieur Φ 85mm.
Le moteur transmet son mouvement à l’arbre principal
encore désigné arbre1 grâce à un système de poulie et
courroie. Le rapport de transmission nous donne :
𝑁𝑚 𝛷1 𝑁𝑚
= d’où 𝛷1 = 𝛷𝑚 ×
𝑁1 𝛷𝑚 𝑁1
1500
𝛷1 = 85 × soit 𝛷1 = 510𝑚𝑚.
250
Arbre1
• P1 = 1,69KW
• N1 = 250tr/min
14
• C1 = 64,8 N.m
• ω1 = 26,18 rad/s
• Poulie1 : Φ1= 510mm
Calcul de la Puissance corrigée en vue de déterminer le type de courroie adapté

Pc = Ks×P = 1,4×2 Ks étant choisi pour une transmission avec
à-coups et chocs élevés pour un service normal de 6 à 16h/ jour.
D’où Pc = 2,8 KW. D’après le catalogue du Guide des Sciences, Page 379,
le choix se porte sur une courroie trapézoïdale de la série étroite type SPA. Voir
Annexe1.
• Largeur primitive = 11
• Largeur = 13mm
• Epaisseur = 10mm
• Section = 10× 13 mm2
❖ Vitesse linéaire
𝜋 × 𝑁𝑚 𝛷𝑚 𝜋 × 1500 85
𝑉𝑚 = × = ×
30 2 30 2
𝑉𝑚 = 6,67𝑚/𝑠
❖ Entraxe a1
1
(𝛷𝑚 + 𝛷1) + 𝛷𝑚 ≤ a1 ≤ 3(𝛷𝑚 + 𝛷1) Donc on obtient
2
1
(85 + 510) + 85 ≤ a1 ≤ 3(85 + 510) D’où
2
297,5 ≤ a1 ≤ 1785. Au vue de l’encombrement, nous choisissons un

entraxe a1=500mm.
❖ Longueur L1 de la courroie1
D’après la formule de Texrope
𝜋 (𝛷1−𝛷𝑚)2
L1 = 2a1 + (𝛷𝑚 + 𝛷1) +
2 4𝑎1
𝜋 4252
L1 = 2 × 500 + (85 + 510) +
2 4×500
L1 = 2024mm
❖ Puissance de base
15
5 ≤ V ≤ 10
1,25 ≤ a1 ≤ 2,04
𝑉−5 𝑃𝑏−1,25
= et on obtient Pb = 1,51KW
10−5 2,04−1,25
❖ Puissance admissible
Pa = Pb×Κθ×KL
(𝛷1−𝛷𝑚)
θ = 2 cos −1 ( ) = 130°
2𝑎1
KL= 1,08 et Kθ = 0,85
Alors Pa = 1,08×0,85×1,51
Pa = 1,39
❖ Nombre de courroie
2,6
𝑛= = 1,87 ≈ 2
1,39
On utilisera alors 2 courroies trapézoïdales série étroite type
SPA de longueur 2,024m pour cette transmission entre la
poulie motrice et la poulie de l’arbre principal.
2. Transmission arbre principal-arbre roue

𝐶1 𝑁1 𝑁1 𝐶𝑚×𝑁1×𝜋×𝑁1
= → C1= Cm× P1= = 1.69Kw
𝐶𝑚 𝑁𝑚 𝑁𝑚 30×𝑁𝑚
-P1=1.69kw -Pr=1.5kw
-N1=250tr/min -Nr=60tr/min
Arbre1-Poulie2 -C1=64.8N.m Arbre-Roue -Cr=270N.m
-Poulie2 : Φ2 =60mm -Poulie4 : Φ4=250mm
✓ Entraxe a2=300mm
✓ Longueur L2=1117mm
✓ Type de courroie Z
✓ Nombre de courroie 1
✓ Calcul de la puissance corrigé
Pc = Ks×P2 = 1.4×1.69=2.366kw
D’après le catalogue, il s’agit d’une courroie trapézoïdale de la
série étroite type SPA.
Nous choisissons Φ2 = 60mm
16
𝑁2 Φ4 𝑁2 250
= → Φ4=Φ2 × = 60×
𝑁𝑟 Φ2 𝑁𝑟 60
Φ4=250mm
❖ Vitesse linéaire V2
𝜋×𝑁2×𝑑𝑝2
V2= = 0.79m/s
302
❖ Entraxe a2
½(dp2+dpr) +dp2 ≤ a2 ≤ 3(dp2+dpr)
215≤ a2 ≤330
a2=300mm
❖ Longueur L2 de la courroie 2
(𝑑𝑝𝑟−𝑑𝑝2)(𝑑𝑝𝑟−𝑑𝑝2)
L2=2a2+π/2(dp2+dpr)+( )
4𝑎2
L2= 1117mm
0≤V≤5
0 ≤ Pb ≤ 0.52
Pb=0.08kw
N=0.0026/0.08=1
3. Transmission arbre principal-arbre sarcleur
-P1=1.69 kW -Ps=1.6kw
-N1= 250tr/min -Ns=120tr/min
Arbre 1-Poulie3 -C1 =64.8N.m Arbre outil -Cs=135N.m
- Poulie3 : Φ3=60mm - Poulie5 Φ5= 125mm
Type de courroie : SPA ; série étroite.
Entraxe a3=500mm
Longueur L3=1233mm ; nombre de courroie 1
❖ La puissance corrigée
Pc= 61.26 W, prenons Φ3 =60mm
17
𝑁1 Φ5 𝑁1
= → Φ5= Φ3× =60× (250/120)
𝑁𝑠 Φ3 𝑁𝑠
Φ5 =125mm
❖ Vitesse linéaire V3
𝜋𝑁3×𝐷𝑃3
V3= = 0.79
2×30
V3=0.79m/s
❖ Entraxe a3
½(dp3+dp) +dp3 ≤ a3 ≤ 3(dp3+dps)
152.5 ≤ a3 ≤ 555mm
a3=500mm
❖ Longueur L3
(𝑑𝑝𝑠−𝑠𝑝3)(𝑑𝑝𝑠−𝑑𝑝3)
L3=2a3+π/2(dp3+dps) + ( )
4𝑎3
L3= 1293mm
0≤V≤5
0 ≤ Pb ≤ 0.62
Pb= 0.098kw
❖ Puissance admissible
Pa= Kϴ×Kl×Pb
125−60
ϴ=2×cos-1( )= 172.55°
1000
Kl=1 ; Kϴ=0.38
Pa=0.096Kw
N=0.06126/0.096=1
❖ Les tensions T dans les courroies

𝑃 𝑒 3𝛼𝑓
• Par ailleurs : T3 = + 𝜇𝑉 2
𝑉 𝑒 3𝛼𝑓−1
Application numérique : D = 125mm; d = 60mm; e = 500mm; P = 1,69Kw;
V = 0,79m/s;
𝐷−𝑑
α = 2 cos −1 ( ) = 3,01rad = 172,55°; μ = 0,35 et f = 0,35 .
2𝑒
Soit T3 = 𝟐𝟐𝟑𝟒, 𝟏𝟗𝐍
18
𝑃 𝑒 3𝛼𝑓
• De même : T1 = + 𝜇𝑉 2
Application numérique : D = 510mm; d = 85mm; e = 500 mm; P = 2Kw;
V = 6,67m/s;
𝐷−𝑑
α = 2 cos −1 ( ) = rad = °; μ = 0,35 et f = 0,35 .
2𝑒
On a T1= 𝟑𝟒𝟔, 𝟐𝟒𝑵

𝑃 𝑒 3𝛼𝑓
• On a : 𝑇2 = + 𝜇𝑉 2
Application numérique : D = 250mm; d = 60mm; e = 300mm; P = 1,69Kw;
𝐷−𝑑
V = 0,79m/s; α = 2 cos −1 ( ) = 2,5rad = 143°; μ = 0,35 et f = 0,35 .
2𝑒
Soit : 𝑻𝟐 = 𝟐𝟑𝟎𝟔, 𝟓𝐍
B. Dimensionnement des arbres de transmission

1. ARBRE PRINCIPAL
L’arbre principal est soumis à la torsion, à la flexion et à la flexion-torsion
(sollicitation composée).
𝑀𝑡
On a : τmax≤ Rpg avec τmax = 𝐼𝑜⁄
𝑟
Matériau de l’arbre principal : Acier non allié spécial C45

Remin= 375MPa et Rmin= 660MPa
𝑅𝑒 𝑅𝑝 𝑅𝑒𝑔
Rpe = , Rpg = =
𝑠 𝑠 𝑠
Rpe= résistance pratique à l’extension

Rpg= résistance pratique au glissement
s = 3 car les charges exercées sur la structure et les contraintes sont
moyennement connues
Re = 340MPa implique que 275 ≤ 𝑅𝑒 ≤ 340
340
Rpe= = 113,33MPa
3
𝑅𝑒 340
Rpe= = = 170MPa
2 2
170
Rpg= = 56,67MPa
3
19
Soit 𝑑 ≥ 17,99mm
a. Torsion
𝜋𝑑 4 𝐼𝑜 𝜋𝑑 3
Io = donc =
32 𝑟 16
16𝑀𝑡 3 16𝑀𝑡
On a : ≤ Rpg nous donne d≥ √
𝜋𝑑 3 𝜋𝑅𝑝𝑔
Application numérique :
3 16∗596830
𝑑≥√
𝜋∗56,67
Soit 𝒅𝟏 ≥ 𝟑𝟕, 𝟕𝟏𝐦𝐦

b. Flexion
𝑀𝑓 𝜎𝑢
On a : 𝜎𝑚𝑎𝑥 = 𝐼𝑜 ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚 = avec n=s=3 (coefficient de sécurité)
⁄𝑉 𝑛
Or 𝜎𝑢 = 500𝑀𝑃𝑎 donc par application numérique 𝜎𝑎𝑑𝑚 = 183,33𝑀𝑃𝑎

𝑇2 ∗𝑎∗𝑏 𝜋𝑑 3
On a 𝑀𝑓 = et 𝐼𝑜⁄𝑉 = ce qui implique la relation :
𝑙 32
𝟑 𝟑𝟐𝑻𝟏 ∗𝒂∗𝒃
𝒅𝟏 ≥ √ = 𝟏𝟓, 𝟔𝟕𝒎𝒎 Avec l=900 mm ; a=600mm et b= 300mm
𝝅∗𝒍∗𝝈𝒂𝒅𝒎
c. Torsion-flexion
On a : 𝑀𝑓𝑡 = 0,35𝑀𝑓 + 0,65√𝑀𝑓 2 + 𝑀𝑡 2 = 414780,5𝑁. 𝑚𝑚 et
𝟑 𝟏𝟔∗𝟎,𝟓∗𝟑𝟒𝟓𝟗𝟕𝟓
𝒅≥ √ = 𝟐𝟔, 𝟖𝟕𝒎𝒎
𝝅∗𝟓𝟔,𝟔𝟕
On prend alors 𝒅𝟏 = 𝟒𝟎𝒎𝒎 𝒆𝒕 𝒍 = 𝟗𝟎𝟎𝒎𝒎
2. Dimensionnement de l’arbre des roues

Elle est soumise à la torsion et à la flexion.
P=1,5Kw et N=0,8tr/s
Elle est soumise à la torsion et à la flexion.
P=1,5Kw et N=0,8tr/s
20
a. Torsion
𝑀𝑡
τmax≤ Rpg avec τmax = 𝐼𝑜⁄
𝑟
3 16𝑀𝑡 3 16∗30𝑃
On trouve : 𝑑 ≥ √ soit 𝑑 ≥ √ 2
𝜋𝑅𝑝𝑔 𝜋 𝑅𝑝𝑔
3 16∗30∗1760
Application numérique : 𝑑 ≥ √
𝜋2 ∗56,67
Soit 𝑑 ≥ 28,95𝑚𝑚
b. Flexion
𝑀𝑓 𝜎𝑢
On a : 𝜎𝑚𝑎𝑥 = 𝐼𝑜 ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚 = avec n=s=3 (coefficient de sécurité)
⁄𝑉 𝑛
Or 𝜎𝑢 = 500𝑀𝑃𝑎 donc par application numérique 𝜎𝑎𝑑𝑚 = 183,33𝑀𝑃𝑎

𝑇2 𝑙 𝜋𝑑 3
On a 𝑀𝑓 = et 𝐼𝑜⁄𝑉 = ce qui implique la relation :
4 32
3 8𝑇2 𝑙
d≥ √ = 30,66𝑚𝑚
𝜋𝜎𝑎𝑑𝑚
c. Torsion-flexion
On a : 𝑀𝑓𝑡 = 0,35𝑀𝑓 + 0,65√𝑀𝑓 2 + 𝑀𝑡 2 = 345975𝑁. 𝑚𝑚 et
𝟑 𝟏𝟔∗𝟎,𝟓∗𝟑𝟒𝟓𝟗𝟕𝟓
𝒅≥ √ = 𝟏𝟔, 𝟖𝟕𝒎𝒎
𝝅∗𝟓𝟔,𝟔𝟕
On prend alors 𝒅𝟐 = 𝟒𝟎𝒎𝒎 𝒆𝒕 𝒔𝒂 𝒍𝒐𝒏𝒈𝒖𝒆𝒖𝒓 𝒍 = 𝟔𝟎𝟎𝒎𝒎
3. Dimensionnement de l’arbre du sarcleur
a. Torsion
𝑀𝑡 𝜋𝑑 4 𝐼𝑜 𝜋𝑑 3
τmax≤ Rpg avec τmax = 𝐼𝑜⁄ avec Io = donc =
𝑟 32 𝑟 16
3 16𝑀𝑡
On a: 𝑑 ≥ √ ⇨ 𝒅 = 𝟐𝟐, 𝟗𝟖𝒎𝒎
𝜋𝑅𝑝𝑔
21
b. Flexion
𝑃𝑙 3 𝜋𝑑 3 𝑀𝑓
On a 𝑀𝑓 = ; 𝐼𝑜⁄𝑉 = et 𝜎𝑚𝑎𝑥 = 𝐼 ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚
3𝐸𝐼 32 ⁄𝑉
𝑇3 𝑙 3 𝑉 𝑇3 𝑙 3 𝑑 64 2
Soit 𝜎𝑚𝑎𝑥 = ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝜎𝑚𝑎𝑥 = × ×( ) ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚
3𝐸𝐼 2 3𝐸 2 𝜋𝑑 2
7 64 2 ×𝑃𝑙 3
On a alors : 𝑑 ≥ √ = 4,45𝑚𝑚
6𝐸𝜋2 𝜎𝑎𝑑𝑚
On prendra : 𝒅𝟑 = 𝟑𝟓𝒎𝒎
c. Torsion-flexion
𝑇3 𝑙 3
𝑀𝑡 = C = 135 N.m et 𝑀𝑓 = = 804,308 N .m
3𝐸𝐼
On a : 𝑀𝑓𝑡 = 0,35𝑀𝑓 + 0,65√𝑀𝑓 2 + 𝑀𝑡 2 = 811621,1

𝟑 𝟏𝟔∗𝟎,𝟓∗𝟖𝟏𝟏𝟔𝟐𝟏,𝟏
𝒅≥ √ = 𝟑𝟑, 𝟏𝟔
𝝅∗𝟓𝟔,𝟔𝟕
On prend alors 𝒅𝟑 = 𝟑𝟓 𝒎𝒎 𝒆𝒕 𝒔𝒂 𝒍𝒐𝒏𝒈𝒖𝒆𝒖𝒓 𝒍 = 𝟔𝟎𝟎𝒎𝒎
C. Dimensionnement des roulements

Les arbres sont montés horizontalement ; les roulements sont soumis
à l’action des forces radiales uniquement. Raison pour laquelle nous choisissons
pour tous les arbres en rotations les roulements de types BC ; Nous estimons la
durée de vie maximum des roulements à 8000 heures de fonctionnement.
1. Roulement sur l’arbre principal : roulement A et B
a. Roulement A
Pour d =40mm. D’après le MEMOTECH PRODUCTIQUE Page 184, on a dans
la première série : Ccat = 29000N, Co=17900N. Voir Annexe2a.
Il est soumis à l’action de 𝑇1 ; 𝑑𝑒 𝑇2 /2 et le poids de l’arbre P/2
𝑇1 = 346,24 N et 𝑇2 = 2306,5 N
22
Poids de l’arbre : l’arbre est en acier, sa masse volumique est =7,85 Kg /𝑑𝑚3
P = × 𝑉1 ×g = 7,85×1,13×10
P = 88,78 N
𝐹𝑟𝐴 = P/2 + T2 /2+T1 = 88,78/2 + 2306,5/2 +346,24
𝐹𝑟𝐴 = 1543,88 N
𝐹𝑎𝐴 𝐹
= 0 et 𝑎𝐴 = 0 car les charges axiales sont nulles donc P = 1543,88 N
𝐹𝑟𝐴 𝐶𝑜
3 𝐿10𝐻 ×60×𝑁
𝐶 = 𝑃 × √
106
3 8000×60×250
=243,06√ C = 7615,07N ≤ Ccat = 29000N donc le
106
roulement de type 40 BC 02 XE de type BC convient très bien.
b. Roulement B
Il est soumis à l’action de 𝑇3 ; 𝑑𝑒 𝑇2 /2 et le poids de l’arbre P/2
T3 = 2234,19 N et T2 = 2306,5 N
𝐹𝑟𝐵 = P/2 + T2 /2+T3 = 88,78/2 + 2306,5/2 + 2234,19
𝐹𝑟𝐵 = 3431,83 N
𝐹𝑎𝐴 𝐹
= 0 et 𝑎𝐴 = 0 car les charges axiales sont nulles donc P = 3431,83 N
3 𝐿10𝐻 ×60×𝑁 3 8000×60250

𝐶 = 𝑃 × √ =3431,83√
106 106
C = 16927,24 N ≤ Ccat = 29000N, donc le roulement de type 40 BC 02 XE de
type BC convient pour le roulement B
Désignation normalisée des constructeurs (TIMKEN) : 66208-H-2RS-C2.
Confère Annexe2b.
2. Roulements sur l’arbre de la roue : roulements C et D

Les roulements qui supportent l’arbre des roues sont soumis aux efforts
suivants :
➢ Le poids de l’arbre P
➢ Le poids du châssis + poids du moteur P’ : pour certaines raisons nous
estimons P’ = 500 N
➢ La tension dans la courroie T2 = 2306,5 N
23
Ces deux roulements C et D qui assurent la rotation des roues supportent la

même charge radiale car la tension T2 s’exerce au milieu de l’arbre.
Ccat = 29000N, Co=17900N
P = × 𝑉1 ×g = 7,85×1,13×10
P = 88,78 N
𝑃 +𝑃′+𝑇2 88,78+500+2306,5
𝐹𝑟𝐶 = 𝐹𝑟𝐷 = =
2 2
𝐹𝑟𝐶 = 𝐹𝑟𝐷 = 1447,64 N
𝐹𝑎𝐶 𝐹
= 0 et 𝑎𝐶 = 0 car les charges axiales sont nulles donc P = 1447,64 N
3 𝐿10𝐻 ×60×𝑁
𝐶 = 𝑃 × √
106
3 8000×60×60
=1447,64√ C = 4437,36N ≤ Ccat = 29000N donc le
106
roulement de type 40 BC 02 XE de type BC convient.
Désignation normalisée des constructeurs : 66208-H-2RS-C2
3. Roulements de l’arbre sarcleur : roulements E et F

Ces roulements sont soumis au poids conjugué de l’arbre 3 et des fraises a
sarclées. Nous estimons la valeur de cette force a 100N (valeur maxi).
𝑃𝑎 = 100N ; d = 35 mm D’après le MEMOTECH PRODUCTIQUE
Page 184 Ccat = 15200N, Co = 11100N
a. Roulement E
Il est soumis aux efforts de P/2 et de T3 = 2234,19N. Ccat = 16000N, Co =
10300N
𝐹𝑟𝐸 = P/2 + T3 = 100/2 + 2234,19
𝐹𝑟𝐸 = 2284,19 N
𝐹𝑎𝐸 𝐹
= 0 et 𝑎𝐸 = 0 car les charges axiales sont nulles donc P = 2284,19 N
𝐹𝑟𝐸 𝐶𝑜
3 𝐿10𝐻 ×60×𝑁
𝐶 = 𝑃 × √
106
24
3 8000×60×120
=2284,19√ C = 8821,44N ≤ Ccat = 16000N donc le
106
roulement de type 35 BC 02 XE de type BC convient parfaitement.
b. Roulement F
Il est soumis à l’effort du poids de l’arbre sur 2 ; P/2
𝐹𝑟𝐹 = P/2 = 100/2
𝐹𝑟𝐹 = 50N
𝐹𝑎𝐹 𝐹
= 0 et 𝑎𝐹 = 0 car les charges axiales sont nulles donc P = 50N
𝐹𝑟𝐹 𝐶𝑜
3 𝐿10𝐻 ×60×𝑁
𝐶 = 𝑃 × √
106
3 8000×60×120
=50√ C = 193 ,1N ≤ Ccat = 16000N, donc le
106
roulement de type 30 BC 02 XE de type BC convient parfaitement.
Désignation normalisée des constructeurs : 66007-H-2RS-C2
D. Dimensionnement des clavettes
▪ Type de clavette : Clavette parallèle de type A

▪ Rainure sur l’arbre : Rainure oblong
▪ Clavette montée sur l’arbre
▪ Clavette montée glissante dans l’alésage
▪ Pression limite : 𝑃lim = 80𝑀𝑝𝑎
▪ lm : longueur matée
▪ l1, l2, l3 : longueur de la clavette de forme A
▪ Sm : surface matée
▪ a : largeur de la clavette de forme A
▪ b : épaisseur de la clavette de forme A
▪ e : largeur de contact
25
1. Clavettes des poulies de l’arbre principal

l= lm + a
T1 = 2C1/d1 et Sm = lm×e
La condition de résistance au matage nous impose :
T1/Sm ≤ Pression limite = Plim
<=> 2C1/(d1×lm×e )≤ Plim
<=> lm ≥ 2C1/( Plim×e×d1)
e= 5.5 pour d1 appartenant à [38, 34]
a= 12 mm
b= 8 mm j=d-5 = 35 mm
e= b/2= 8/2= 4 mm
e= b+j-d= 8+35-40= 3 mm
=> e= 4 mm
Le montage poulie-arbre est fixe avec une condition de fonctionnement et de
fabrication bonne. On a :
Plim= 8 daN/mm2= 80 N/mm2
lm ≥ (2×64.8.103) / (80×4×40)
lm ≥ 10.125 mm
Nous choisissons lm = 12 mm, on a : l1 = lm + 12 = 24 mm
Les clavettes ont une longueur de 24mm sur l’arbre 1
Clavette 1 : a= 12mm
l1= 24mm
2. Clavette poulie arbre-roue

a= 12 mm
b= 8 mm e= b/2 = 4 mm
j= d-5= 35 mm
Plim = 80 N/ mm2
26
lm ≥ (2×270.103) / (80×4×40)
lm ≥ 42.18 mm
l = 12+ Lm = 12 + 44 = 56 mm. l2 = 56mm
3. Clavette Poulie-arbre 3
a = 10 mm
b = 8 mm e = b/2 = 4 mm
j = 30-5 = 25
Plim = 80 N/ mm2
lm ≥ (2×135.103) / (80×4×40)
lm = 24 mm
l = lm + 10
l3= 34 mm
VI. Dessin de définition des pièces
27
28
29
60
ECHELLE 1/1 LP-CTT-S6-GM 24-09-2021

GROUPE 2
LE PALIER
1/1
A4-V ENSI-UL
30
31
300
80
200
ECHELLE 1/1 GROUPE 2 LP-CTT-S6-GM 25-09-2021

LAMES SARCLEUSES
1/1
A4-V ENSI-UL
32
40
ARBRE PRINCIPAL
1/1
A4-V ENSI-UL
33

DISQUE DE SELECTION DES GRAINES
1/1
A4-V ENSI-UL
34
35
36
37
38
39
VII. Présentation de la machine
40
41
42
Fonctionnement de la machine
Le démarrage du moteur est manuel. Lorsque le moteur est démarré
l’ensemble du système sera toujours sans mouvements car l’embrayage du moteur
sera en position débrayer, raison pour laquelle il n’y a pas de transmission vers
les autres éléments du système. Notre machine se déplace grâce aux mouvements
de ses deux roues motrices, sarcle grâce à l’outil sarcleur, effectue le binage grâce
aux binettes et sème par l’entremise du semoir. La source primaire du mouvement
est le moteur GX160 LONGXIN HONDA, qui tourne à 1500tr/min. Il est pourvu
d’un arbre à son extrémité, sur lequel est clavettée une poulie à gorge trapézoïdale
de diamètre Φ85mm que nous appelons poulie motrice. Cette dernière transmet la
rotation du moteur à l’arbre principal par l’intermédiaire d’une courroie
trapézoïdale qui la relie à une autre poulie plus grande de diamètre Φ510mm
montée sur l’arbre principal. Grace à ce système de poulie et courroie, on passe
d’une vitesse de 1500tr/min du moteur à 250tr/min sur l’arbre principal, soit un
rapport de réduction de 1/6.
De l’arbre principal, le mouvement de rotation est transmis vers les
autres arbres portants les éléments de travail à savoir : l’arbre des roues, l’arbre
du sarcleur, et le semoir. Pour se faire, nous montons sur l’arbre principal une
poulie en liaison avec une autre poulie clavettée sur l’arbre des roues par
l’intermédiaire d’une courroie trapézoïdale et tournant à 60tr/min. Un système
similaire relie l’arbre principal à celui sur lequel est monté le sarcleur qui tourne
à 120tr/min. Enfin dans le bac contenant les grains à semer, un disque sur lequel
sont réalisés des creux tourne en sélectionnant des grains qui passent ensuite dans
un tuyau d’acheminement en vue de leur mise en terre. Il est à noter que l’outil
sarcleur peut être aisément démonter pour placer le semoir, ou pendant l’opération
de binage ou d’engraissage. Pendant le sarclage, l’outil sarcleur tourne et fauche
les herbes sur son passage rendant ainsi l’opération ultérieure d’engraissage plus
facile à réaliser. Lors du binage, la binette ne tourne pas, mais grâce à la forme
incurvée de ses lames, et au mouvement d’avance des roues, elle retourne le sol,
traçant ainsi des sillons similaires les uns aux autres. En outre le semis s’effectue
sur ces sillons grâce à l’action du traceur qui réalise le trou pour le semis, et à
l’action du semoir qui envoie les graines selon un mécanisme explicité plus haut.
L’engraissage se déroule comme suit : l’engrais stocké dans le bac, est acheminé
dans un tuyau pour se déverser dans le creux tracé dans le sol par le traceur.
43
VIII. Choix des matériaux pour la conception de la

machine
Pour des raisons de sécurité et de fiabilité, les différents éléments de la

machine ont été choisi selon les normes en vigueur.
Ainsi l’arbre principal et les autres arbres sont en acier C45, acier très utilisé
pour les transmissions dans les machines agricoles pour sa bonne résistance
aux chocs.
Les courroies trapézoïdales sont fabriquées en caoutchouc avec des fibres
incorporées dans le caoutchouc pour augmenter la résistance. Les fibres
sont en acier ou en aramide, pour une plus grande résistance. Les poulies
utilisées seront en alliage d’Aluminium (standard). Les paliers sont
composés d’un roulement et d’un palier composite en matériau polyamide
renforcé de fibre de verre. Ces paliers légers résistent à différents produits
chimiques et acides dilués. Le bâti-support pour sa part est en acier d’usage
général. Le sarcleur et la binette sont en Acier inoxydable de grande qualité
durci au niveau des tranchants.
IX. Etude du coût de la machine
Repère Désignation Prix Quantité Prix Fournisseur

unitaire total
Moteur Acheté sur
1 HONDA à 165000F 1 165000F le site de
essence vente
GX160 Alibaba
2 Poulie M 9785F 1 Usinés en
Poulie 1 70648F 1 165970F atelier
Poulie 2&3 12000F 2
Poulie 4 35324F 1
Poulie 5 26213F 1
3 Arbre 10000F 3 30000F Usiné en

principal atelier
44
4 Barres de fer 9000F 5 45000F Ets La

profil carré et Lumière
tube carré
Galva lourd
Courroies
5 Trapézoïdales
Courroie 1 17558F Marché de
Courroie 2 7990F 1 Assivito
Courroie 3 4283F 1
5285F 1
Roues
motoculteurs Marché de
avec masse Assivito
6 pneumatique 26200F 2 52400F
en très bon
état taille
400-8
7 Palier d’arbre Grand
principal 5000F 6 30000F Marché
8 Lame 1875F 8 15000F Fabriqué
sarcleur en atelier
9 Outil de 5000F 2 10000F Usiné en
binage atelier
Boulons Marché de
10 A tête 200F 20 4000F Assivito
hexagonale
Usiné en
11 Disque 8000F 1 8000F atelier
12 Réservoir à 6000F 1 6000F Fabriqué
graine en atelier
TOTAL DES MATERIELS : 548928F

COUT DE REVIENT DE LA MACHINE : 568900F
Conclusion
In fine, ce projet a produit une machine agricole adaptée à nos réalités et
relativement peu onéreuse en comparaison avec les machines venues
d’ailleurs. Grâce aux outils de calcul et de dimensionnement étudiés durant six
semestres, et à une démarche méthodique nous sommes arrivés à ce résultat.
45
Ayant pris connaissance du besoin, nous avons établi un cahier des charges,
lequel nous a permis d’avancer sereinement. Les calculs mathématiques, de
Résistance des Matériaux et de Construction Mécanique ont été faits, tout en
tenant compte de la sécurité pour faire les choix judicieux. Ainsi donc la
pratique de l’activité agricole se trouve facilitée pour nos agriculteurs par cette
machine qui nous l’espérons comblera leurs attentes.
Bibliographie
- Cours de Construction Mécanique, Mr. DROVOU
- Cours de Construction Mécanique, Mr. TCHENDO
- Guide du Dessinateur industriel Chevalier
- Guide des Sciences
- Mémotech Productique
- Catalogue TIMKEN des Roulements Rigides à Billes.
Annexes
Annexe1
1a
46
1b
1c
Annexe2
2a
47
2b
48
2c
2d
49

Rapport Projet Gem480 Groupe2

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Semestre académique : Mousson

Année académique :2020-2021

ETUDE ET CONCEPTION D’UNE MACHINE

Présenté par : Chargés du cours

➢ AFIADEMISSO Koffi Donné Dr. AFIO A.

Ce projet a pour objectif la conception d’une machine agricole

Table des matières

3. Dimensionnement de l’arbre du sarcleur ..................................................... 21

I. Définition de quelques notions

Binage : c’est le fait de soumettre une terre à un second labour ; travailler

Sarclage : opération consistant à arracher avec la main ou couper sous

Semis : c’est la mise en terre des semences ; action de semer.

Engraissage : action d’amender, fertiliser ou améliorer les terres.

II. Etude de marché

Dans la plupart des pays Africains (dont le Togo) plus de 50% de la

III. Cahier des charges

L’agriculture est l’activité économique la plus pratiquée dans bon nombres

• Un système pour mettre l’engrais ou la semence

➢ Réduire l’effort humain

5. Fonction de service (diagramme pieuvre méthode apte)

Figure1 : Fonction de service de la machine

➢ Prix relativement bas de la machine

➢ Le taux de pollution de notre machine doit être faible

IV. Etude technologique

Figure2a : Schéma cinématique avec le sarcleur

Figure2b : Schéma cinématique avec la binette

Figure2c : Schéma cinématique avec le semoir

Figure3 : Schéma fonctionnel

B. Choix des solutions technologiques

Figure4 : Moteur GX160 LONGXIN HONDA

2. Choix des organes de transmission de puissance

Figure5 : exemple de poulies et courroies

3. Eléments pour assurer les liaisons en rotation

Par ailleurs, en tenant compte des efforts mis en jeu et de l’architecture de la

4. Eléments pour assurer les liaisons encastrement

V. Calcul et dimensionnement du système

1. Transmission arbre moteur- arbre principal

Calcul de la Puissance corrigée en vue de déterminer le type de courroie adapté

297,5 ≤ a1 ≤ 1785. Au vue de l’encombrement, nous choisissons un

2. Transmission arbre principal-arbre roue

3. Transmission arbre principal-arbre sarcleur

❖ Les tensions T dans les courroies

Soit T3 = 𝟐𝟐𝟑𝟒, 𝟏𝟗𝐍

On a T1= 𝟑𝟒𝟔, 𝟐𝟒𝑵

B. Dimensionnement des arbres de transmission

Matériau de l’arbre principal : Acier non allié spécial C45

Rpe= résistance pratique à l’extension

Soit 𝒅𝟏 ≥ 𝟑𝟕, 𝟕𝟏𝐦𝐦

Or 𝜎𝑢 = 500𝑀𝑃𝑎 donc par application numérique 𝜎𝑎𝑑𝑚 = 183,33𝑀𝑃𝑎

On prend alors 𝒅𝟏 = 𝟒𝟎𝒎𝒎 𝒆𝒕 𝒍 = 𝟗𝟎𝟎𝒎𝒎

2. Dimensionnement de l’arbre des roues

Or 𝜎𝑢 = 500𝑀𝑃𝑎 donc par application numérique 𝜎𝑎𝑑𝑚 = 183,33𝑀𝑃𝑎

On prend alors 𝒅𝟐 = 𝟒𝟎𝒎𝒎 𝒆𝒕 𝒔𝒂 𝒍𝒐𝒏𝒈𝒖𝒆𝒖𝒓 𝒍 = 𝟔𝟎𝟎𝒎𝒎

3. Dimensionnement de l’arbre du sarcleur

On a : 𝑀𝑓𝑡 = 0,35𝑀𝑓 + 0,65√𝑀𝑓 2 + 𝑀𝑡 2 = 811621,1

On prend alors 𝒅𝟑 = 𝟑𝟓 𝒎𝒎 𝒆𝒕 𝒔𝒂 𝒍𝒐𝒏𝒈𝒖𝒆𝒖𝒓 𝒍 = 𝟔𝟎𝟎𝒎𝒎

C. Dimensionnement des roulements

1. Roulement sur l’arbre principal : roulement A et B

3 𝐿10𝐻 ×60×𝑁 3 8000×60250

2. Roulements sur l’arbre de la roue : roulements C et D

Ces deux roulements C et D qui assurent la rotation des roues supportent la

3. Roulements de l’arbre sarcleur : roulements E et F

D. Dimensionnement des clavettes