Vous êtes sur la page 1sur 2

1) Qui je suis et comment j’apprends 

? (justification / démarche)
2) Quelles démarches et méthodes j’utilise ? (argumenter / exemples) Au moins 1 démarche et 2
méthodes. (Quel savoir je vais développer chez mon public?)
3) Pédagogues de référence ?

MON PORTRAIT PÉDAGOGIQUE

1) Je m’appelle Florian LARGIER, j’ai 33 ans, je suis animateur au Comité d’animation


pour tous sur le Parc de Montaud depuis 9 ans. Je suis très à l’aise avec le fonctionnement
de ma structure et je connais bien le public que l’on accueille. Je suis le plus souvent avec
les groupes des 3-5 ans, 6-9 ans et parfois les 13-17 ans. Étant donné que je fais face à des
publics très différents, je m’adapte en permanence au groupe dont je suis l’animateur. Cela
correspond à la pratique de ma structure qui souhaite une équipe globalisée avec des
animateurs polyvalents capables de s’adapter avec le plus de public différent possible.

Lorsque je découvre un nouveau domaine et que je souhaite apprendre, j’aime en premier


lieu apprendre les règles, les lois, les concepts, les grands principes afin de maîtriser tout le
savoir avant d’expérimenter. J’utilise donc la démarche déductive en tant qu’apprenant. Par
exemple, en cours de mathématiques, j’apprenais la formule par coeur et l’appliquait à tous
les problèmes rencontrés afin de les résoudre. Face à un problème auquel je n’ai pas la
solution par mon savoir, je me sens rapidement dépourvu et me bloque facilement.
Je reste cependant très ouvert à la démarche dialectique lorsque j’apprends au sein d’un
groupe car j’aime connaître différents avis, concepts ou démarches pour pouvoir les
analyser puis me positionner et faire mon propre choix.

2) Je suis avec les 3-5 ans uniquement les mercredis, avec eux, j’aime utiliser la méthode
découverte. Je pratique le laisser-faire et les laisse expérimenter au maximum car je pense
que l’expérience peut apporter la connaissance, surtout à cet âge. Par exemple, j’utilise cette
méthode pour améliorer leur autonomie lors des temps de repas, d’habillage ou de passage
aux WC. Je reste disponible pour eux afin de les aider mais j’essaye de ne jamais faire à leur
place. Je transmets aux 3-5 ans des savoirs procéduraux en leur expliquant comment
procéder pour effectuer leurs actions. Ensuite les 3-5 ans développent d’eux-mêmes des
savoirs faire procéduraux et savoirs faire expérientiels car ils font eux-mêmes leurs actions.

Le groupe avec lequel j’ai le plus d’expérience est celui des 6-9 ans. Avec eux, j’utilise
surtout la méthode démonstrative. Dans la plupart des activités que nous faisons, j’explique
clairement et assez rapidement les règles ou les consignes puis je fais toujours un exemple.
L’exemple permet à la plupart des enfants de comprendre ou de valider qu’ils ont bien
compris lors de l’explication, ce qui les sécurise dans leur pratique. Par exemple, j’utilise
cette méthode lors des activités sportives, notamment lors de l’apprentissage de technique.
J’explique les gestes qu’ils sont censés faire, puis je décompose l’exercice et enfin je prends
un enfant ou un animateur pour montrer l’exemple et effectuer le geste devant les autres.
Ensuite les enfants font l’activité et répète le geste jusqu’à le maîtriser totalement ou en
partie et je les guide au fur et à mesure selon leur niveau d’apprentissage, leurs questions ou
leurs actions. Je peux être amené à les encourager, les aider, les motiver, les faire verbaliser
sur leur pratique ou même tout réexpliquer en cas de besoin. Le but est qu’ils maîtrisent la
technique en fin de séance et même qu’ils puissent la transmettre à leur tour. Je transmets
aux 6-9 ans des savoirs faire procéduraux, qu’ils développent ensuite en savoir faire
expérientiel en reproduisant eux-mêmes les gestes et techniques transmises. J’utilise
également parfois la méthode magistrale en début de vacances ou en début de journée.
Grâce à cette méthode, je peux rappeler aux enfants tous les outils qui sont à leur disposition
ou que les animateurs vont utiliser pendant les vacances scolaires et leur fonctionnement
(exemple : carnet de punition, météo du jour, planning d’activités, placards de jeux).
J’utilise également cette méthode pour donner des règles de vie ou de vivre-ensemble
lorsque nous nous déplaçons à l’extérieur du centre. Grâce à cette méthode, je leur transmets
des savoirs faire sociaux qui les aideront à savoir comment se conduire correctement dans
certaines situations.

Enfin, je suis par moment en activité avec les adolescents. Avec les 13-17 ans, il y a deux
cas où je peux me retrouver avec eux. Le premier cas est avec un grand groupe pendant les
vacances scolaires pour faire des jeux attractifs (casino, blind test, tournoi de jeux vidéo,
sports) dans lesquels j’utilise la méthode démonstrative expliquée précédemment,
j’explique, je montre puis ils font. Ou avec ce même groupe des sorties de consommation
(bowling, laser game, cinéma) dans lesquelles nous imposons en équipe des règles de vivre
ensemble nécessaires en utilisant la méthode magistrale décrite précédemment.
Enfin dans le second cas, je suis avec un petit groupe dans les temps de Club GeeK une fois
par mois en soirée. Je partage avec ce groupe des passions communes autour de la culture
pop, des jeux vidéo, des mangas, des vidéastes YouTube ou streameurs Twitch, des
nouvelles technologies, l’utilisation d’internet et des réseaux sociaux. Nous avons donc
beaucoup de références en commun que je peux utiliser afin de leur transmettre des
connaissances. J’utilise donc avec eux la méthode analogique car lorsque nous faisons face
à quelque chose qui les questionne, j’utilise nos connaissances communes, qui sont pour eux
familières, donc rassurantes, afin d’illustrer un problème et de trouver les solutions
ensemble. Une fois le problème exposé avec une analogie qui leur est familière, le groupe
peut poser des questions en rapport avec cette analogie ce qui va ensuite me permettre de les
transposer au problème rencontré. De plus, cela provoque chez eux une mémorisation forte
et à long terme parce qu’on se souvient plus facilement de quelque chose qui « nous parle »
et qu’on apprécie que d’une chose totalement étrangère. J’utilise également la méthode
interrogative lorsque je veux faire prendre une décision au groupe. Au sein du Club GeeK,
nous fonctionnons de façon collégiale, toutes les décisions sont prises à l’unanimité au sein
du groupe et ma voix compte autant que la leur. Lors d’une prise de décision, je prépare
donc une trame de questions et réagit au fur et à mesure des réponses afin d’atteindre
l’objectif final qui est de prendre la décision. Grâce à cette méthode, je transmets au groupe
des savoirs cognitifs qui leur permettent d’expérimenter et acquérir un fonctionnement de
groupe et une méthode de prise de décision en groupe.

3) Pour cette partie, j’ai besoin de tes conseils. Je peux parler de l’adaptation de Carl Rogers
mais je trouve que c’est très thérapeutique et je n’arrive pas à le transposer à l’animation.
Dans mon UC2, j’ai parlé de la méthode de travail libre par groupe de Roger Cousinet, c’est
ce que je fais avec les ados du Club GeeK, je peux parler de ça ?

Je n’arrive pas à cerner des pédagogues dont je suis proche…j’ai besoin d’aide.

Vous aimerez peut-être aussi