Vous êtes sur la page 1sur 12

RAPPORT DE STAGE

Les instruments utilisés lors rite sonores du Nyembè.

Tambour africain fait généralement de bois creux recouvert ou non d'une peau
tendue et servant à rythmer chant et danses ou à transmettre un message

Le tam-tam (ndoungou) est un moyen traditionnel de communication qui sert à


annoncer à la population du village et ses environs, le deuil de l'homme ou la
femme du village, un évènement heureux ou l'arrivée d'une importante
personnalité dans la localité ou un danger survenu.
Le tam-tam communément utilisé est un trône d'arbre de dimension variable
dont le noyau a été enlevé. Tous les villages enquêtés disposent des fabricants et
des batteurs de tam-tam.

Ainsi, le futur batteur s'initie auprès d’Eu spécialiste pendant la transmission des
nouvelles. L’initié utilise parfois le tronc de papayer durant son apprentissage.
L’expert n'exige souvent aucune rémunération du volontaire. Le décryptage du
son du tam-tam est facile chez les initiés qui savent distinguer généralement le
rythme relatif à celui de l'évènement.

La portée moyenne du son du tam-tam est de l'ordre de 5km le jour et 12km la


nuit. A côté du grand tam-tam dessus mentionné, on trouve les petits tam-tams,
te tambour qui sont surtout des instruments de musiques qui accompagnent
certaines danses traditionnelles lors des fêtes, des cérémonies de mariages,
nyembè, des funérailles ou de l'accueil des hôtes du village. Dans le rite nyembè,
Le tam-tam sert surtout à mobiliser les masses pour des séances de
sensibilisation et d'animation évènementielle.
Les balafons (missomba)

Les balafons sont utilisés comme instruments d'animation des cérémonies. Ils
sont en bois et sont fabriqués localement. Avec les balafons, on peut interpréter
des chansons de façon instrumentale. La portée des balafons est très limitée et
les sons sont facilement décryptés; comme pour le tam-tam, le futur joueur des
balafons s'initie chez le spécialiste et par habitude.

LE MOUKIKI (petit tam-tam)


Le Moukiki est utilisé lors des cérémonies du Nyembè, ce petit tam-tam...sert
à la diffusion des nouvelles ou pour un regroupement. Les femmes âgées sont
les principales personnes ressources.

La formation est assurée par des personnes initiées. Selon une enquêtée nommée
TSAKO Clémentine, âgée de 75ans dit ceci<< Moukiki OSA KA
TSOPHOGHO O baka â tathou moussiki >>D'auprès d'elle, ce petit tam-tam ne
pas autorisé à tout le monde, dont les parents sont encore en vie, seul les initiées
ayant atteint l'âge de la mono pause sont en mesure d'exercer ces fonctions. Les
messages transmissent sont relatif au rite Nyembè.

Ainsi, la portée de cet instrument peut aller à une distance de 10, à 20km.
L'héritage du Moukiki reste difficile et le décryptage des messages n'est pas à la
portée de tout le monde. Les messages véhiculés sont liés à des diverses
cérémonies dans la communication Pové.

Les chansons accompagnées des danses.


Celles-ci sont utilisées à l'occasion de la manifestation culturelle. Ces
personnes ressources sont les vielles femmes et certaines anciennes initiées.
Pour celles qui sont intéressées par les fonctions de chanteuses, l'initiation se fait
lors des manifestations culturelles, par un apprentissage continu, par un les
anciens ou des personnes expérimentées. Les chansons accompagnées des
danses peuvent être entendues à une distance allant de300m à 1km. Celle-ci est
chose facile et très pratique, parfois identique dans les villages voisins, une
même contrée ou une même région. Les messages véhiculés à travers les
chansons sont souhaits, les soucis, les prières, les bénédictions, les injures, les
calomnies.

Torche indigène ( vy tsoa)


La torche est composé de résine d'Okoumé: efficace contre les moustiques,
les torches à un effet anti septique qui limite la transmission aérienne des
microbes. Sur le plan mystique, la torche indigène chasserait les mauvais esprits.
Cette torche est encore utilisée aujourd’hui par les pygmées dans la forêt, et
aussi lors des cérémonies culturelles. La réside brûle pendant plusieurs heures,
voir toute la nuit jusqu'à lever du soleil et dégage un parfum délicieux (un peu
comme du bois de cèdre...C'est un élément essentiel des rituels initiatiques au
Gabon. La torche ou <<VITSOA>>chez les Pové du sud Gabon, faite de résine
récoltée dans des arbres de la forêt, emballée dans les écorces, entourées de
lianes, apparait comme un élément indispensable dans la concrétisation des
différents rites de haute portée initiatique à l'instant du Bwiti, du Mboumba,
yano, du Ndjembê,du Njobi, en effet Selon des sources concordant le
VITSOVA serait le support sur lequel les maîtres initiateurs, mais aussi et sur
toutes les personnes en voie d'initiation s'appuient pour s'orienter tout au long de
la cérémonie à constater.

La portée Sociale du rite Nyembè

Le Nyembè a pour but de former et d'éduquer ses adeptes sur la vie


quotidienne, et Sociale, une école qui se charge de l'éducation des jeunes filles
ou femmes aussi bien familiale que conjugale. Le Nyembè vise la formation
physique et morale de l'individu. Il met l'ordre dans la vie d'une femme initiée en
Société. Jl sanctionne le mauvais comportement, de la femme dans la société.
Par conséquent, une femme initiée au Nyembè à appris les secrets de l'initiation,
l'amour dans toutes ses formes: Physiques, car la femme au cours de son
initiation a subi plusieurs brimades qui lui ont rendu forte dans la Société. (Les
divers d'un enquêté)

La femme initiée dans son statut maternel, maitrise la sensualité, elle aime
son prochain sans intérêt car elle est la mère, ayant le respect des valeurs
culturelles. En plus de cela, l'initiation au Nyembè participe à formes les
adeptes. Il est difficile de voir une initiée au Nyembè se battre, ou se mettre à
injurier quelqu'un en public. Le Nyembè permet donc à toute initiée, d'être
sobre, et de respecter les règles de la vie pour une meilleure collaboration en
Société. Une initiée ne parle pas n'importe comment, elle doit supporter tout et
accepter tout. L’initiation au Nyembè permet d'avoir une bonne cohésion sociale
d'avant, tout en respectant autrui. Bien avant l'initiation les novices ont un
comportement de rebelle et orgueilleuse mais une fois qu'elles ont subi cette
nouvelle forme de socialisation, elles sortent delà éduquer par les anciennes
initiées qui leurs donnent des codes et des modes, de conduite vis-à-vis de
l'altérité. Ces conseils vont dans le sens de toucher votre sensibilité et votre
esprit. Au cours de votre initiation, on porte conseil en vous demandant de
suivre le modèle de vie la mère initiatrice appelé (manguénda) Cela oblige les
femmes à adapter un comportement exemplaire dans une société.

Selon MAGHOUMB Solange, 53ans <<le nyembè oblige à être respectueux


dans la société>>. Car après l’initiation vous sortez avec un plus. Dans la
mesure où une fille ou une femme qui ne savait pas chanter, ni danser sort de là
avec un savoir en la matière. Pendant l'initiation, on vous apprend à chanter et à
danser en public. Cela permet à l'initiée éradiquer la honte qui habite la femme
Pové. Et tout cela se passe sous forme de bizutage afin de tester la solidité de la
moralité de l'esprit et des conseils reçus...

Ce bizutage est continuelle jusqu'à la fin de l'initiation. Celles qui sont initiée
avant vous, viennent vous humilier en public tout en vous frottant du sable, de la
boue en mettant dans vos repas de la poussière et on vous oblige à le manger
sans riposter. Si vous refusez d'exécuter, votre punition s'aggrave de plus en
plus. Le plus souvent se sont les parents des initiées qui donnent l'ordre aux
anciennes initiées de leurs infliger cette brimade les parents eux-mêmes
montrent l'exemple aux autres membres du groupe pris tous viennent te donner
une correction, et tu n’as de mots à dire juste te soumettra par ce que lors de
l'initiation on ne boude pas. Vous êtes sous le commandement des aînés qui
vous éduque. Lors de l'initiation on n’a pas de droit, mais plutôt des devoirs, le
devoir d'obéir et d'exécuter tout ce qu'on te demande de faire. C'est en quelque
sorte une formation culturelle chez les Pové. Même si tu étais une fille ou
femme irrespectueuse, orgueilleuse, tu changes pendant la durée de l'initiation
qui dure 2 à 3 semaines d'initiation.
Auprès départ, cette période de l'initiation est très difficile, mais avec le temps
l'initiée s'adapte malgré la tortures des anciennes initiées. Selon Lydia Ngadi,
31ans, << Au début de mon initiation je ne pouvais pas accepter qu'une petite
fille vienne me taloché en public. Aujourd'hui j'ai fini par comprendre que cette
phase de l'initiation, car c'est l'initiation qui a permis que je comprenne le
fonctionnement la vie en société>>. Or, lorsque tu n'es pas encore initiée, il y a
des choses que tu ne peux même pas accepter que l'on te fasse. Un ensemble
d'interdits vous est dicté afin de vérifier la solidarité de l'éducation que vous
avez reçue lors de l'initiation. Les novices ne doivent pas regardes ou fixer les
anciens dans les yeux sous peine de sanction. Mais rappelons ici que ces
sanctions varient selon la faute commise par la nouvelle initiée. Ainsi, les
anciens participent à la formation et à l'éducation des initiées. Cette éducation
passe par deux types d'aîné. Premier l'aîné en âge et l'aîné Social c'est-à-dire
celle qui est initiée avant vous même si cette dernière est plus petite que vous
car c'est la personne qui devient le savoir initiatique avant que vous ne vous
initiez.

LES MAITRES INITIATRICES

Les maitres initiateurs suivent une réelle formation qui leur permet
d'exercer ce métier. Ils sont capables de raconter comment a commencé s'ils
tenaient devant eux un livre ouvert. Leur reconnaissance est importante pour
l'exercice de leur activité. Pour devenir maitre, monsieur M.E chef de quartier à
Koula-Moutou il est Pové du clan Nzobèt, à 75ans initié nous apprend qu'<<il
y'a d'autres qui ne veulent devenir maitre mais qui n'ont pax de la chance
d'avoir déjà quelqu'un devant. Ceux-là, peuvent s'approcher des connaisseurs
pour qu'il soit formé. Une seule personne ne peut pas donner l'accord, il doit voir
ses pairs afin qu'on donne un avis favorable ou défavorable à l'intéressé pour
suivre la formation...Pour une information, il ne suffit pas d'avoir absorbé le bois
sacré pour prétendre être un maitre initiateur, car il y a ceux qui ont une
mauvaise moralisé et sont capable d'actes abominables. En effet, il y'a des
personnes qui ont un esprit mal intentionné qui mettent vampire, tueraient et
l'initiation: On les appelle dans charlatan. Un autre informateur nous expliquait
quant à lui que ces charlatans << lorsqu'ils voyaient par exemple qu'un enfant
pouvait parvenir, ils étaient capables de le tuer. Par ce qu'avant il avait vraiment
la tuerie, s’il ne tuait pas, ils étaient capables de gaspiller ta vie, tes études>>tout
cela se passe dans le monde invisible et celui qui se fait initiés ne savait pas
forcement ce qui allait se passer...

LES RITES INITIATIQUES


Les rites initiatiques ou rites de passages marquent le passage de
l'adolescence à l'âge adulte chez les hommes comme chez les femmes. Ils se
déroulent le plus souvent pendant la grande saison sèche, ce qui correspond à la
période des grandes vacances scolaires au Gabon. C'est une étape d'une grande
importance pour l'individu pour T.E <<l'initiation dans la coutume Pové tend à
beaucoup de choses ça permet à l'homme d'avoir une ouverture, si arrivé à l'âge
adulte tu n'es initié dans le Bwiti ou dans le Mwiri ou encore dans le Nzègho, tu
es vu comme un enfant dans société qu'on appelle << moundassa>>Donc une
fois tu rentres dans ces religions-là, tu changes de classe et on se permet d'avoir
un esprit ouvert, on t'enseigne le commencement du monde et la fin de l'homme.
C’est la raison pour laquelle je me suis initié surtout au Nzegho. Dans le
Nzégho, on te raconte comment il finit et qu'est ce qu'il devient après sa mort.
C'est ce qui permet à Nzégho de connaitre la vie de l'homme. C'est tout cela qui
m'a marqué et m'a permis de rester plans le cadre de la tradition. Parce qu'une
fois tu es initiée même s'il y a un problème grave dans ta famille, tu sais
comment il faut le résoudre. Ça lui donne une possibilité idées>>Corpus
recueilli auprès de T.E nzebi 52ans, Poungou, infirmière d’Etat à Koula-
Moutou, initié c'est une école de la vie où on forme l'Homme sur les plans
physique, physique, spirituel et moral.
Les sociétés initiatiques féminines Nyemb est aussi une principale société
initiatique et joue un rôle important. Ce sont les rites qui assuraient l'éducation
es femmes bien avant les indépendances en 1960 au Gabon, donc avant l'arrivée
de l'école moderne, la fille selon la tradition, doit savoir passé l’étape de
l'initiation au nyembè, car c'est à l'issue de cette étape délicate que les jeunes
femmes intègrent le cercle des femmes.
Ce qui revient à dire que, pour prétendre intégrer à une société initiatique
masculine, il faut déjà avoir franchi l'étape de l'initiation L'enseignement que les
nouveaux initiés reçoivent a pour vocation de combler les lacunes de l'éducation
qu'ils ont reçu avant afin de les rendre non seulement plus responsable, mais
surtout de pouvoir endurer les difficultés de la vie, que cela soit dans leur futurs
foyers, pour ceux qui en ont pas encore, dans l'exercice de transmission au
niveau initié femme Nyembè Ndanda du savoir pour certaines informateurs,
c’est l'école de la vie. En dehors des savoirs ésotériques, on enseigne des
connaissances nécessaires qui vont aider la personne tout au long de la vie. Leur
famille ou même dehors au cadre familial. Lors de cette étape le rôle maître
initiateur est d'une grande importante, car c,est à lui qui incombe la formation. A
cet instant, il est capable de les arranger ou de les gaspiller rien qu'avec la
parole.
L'INITIATION

C'est le processus dans lequel ou transmet un savoir, une connaissance à une


personne dans le cadre de la tradition. Elle comprend plusieurs niveaux.
L’initiation commence à la maison dès l'enfance. A la maison, les parents
transmettent aux enfants certaines valeurs, le goût de l'effort, le respect le
mérite...Très souvent, on associe l'initiation à un rite initiatique traditionnel qui
comprend une série d'enseignement qui donne des savoirs endogènes dans les
domaines spirituel, physique et pratique à la personne. On rentre dès lors à un
niveau plus élevé de l'initiation pour parle des rites de passages Mwiri, Ndjobi,
Bwiti, Nzéghô...permettent de passer d'un statut à un autre. Par exemple, on
passe de l'enfante à l'adulte, du néophyte à l'initié. Pour avoir de la connaissance
sur le rite, précisément sur le Nyembè, les parents enseignement aux enfants,
comme le dit monsieur Ndonda Emile infirmier retraité, âgé de 69ans habitant
au village Ndanda du clan MOUIVO.

<<on apprend l'histoire du Nyembè selon les indications des grands-parents.


C'est souvent depuis le premier âge. Quand un enfant reste à côté de ses grands-
parents, ils lui diront: tu es de telle tribu, ton c'est tel animal. Quand tu te feras
initier au Nyembè c'est là-dedans où on te racontera tes origines, les
descendances, ton appartenance. Que ce soit pour un homme ou une femme c'est
dans le Nyembè qu'elles s'initient pour connaître leurs descendance>> mais pour
avoir des connaissances plus approfondies, la personne doit être invitée. Car
d'après madame MALOUNGUE Nicole Koula-Moutou âgé de 70ans, initiée au
Nyembé clan MAGHAMBOU, en palliant de la transmission des savoirs sur les
rites initiatiques en milieux rurale<< moi je pense que le début de la
transmission de ses puissances là c'est sont les initiations. Parce qu'une fois
initié, tu deviens une femme. C’est pourquoi dans la société traditionnelle on se
retient de dire à certaines choses à celui qui n'est pas initiée. L’initiation devient
le début du processus dans la transmission de ses choses-là. L’initiation c'est
l'ouverture de la réception de ce qui va être donnée comme connaissance. Une
fois initiée, on pourra te dire certaines choses c'est un peu comme l'école, où
chaque niveau coïncide avec une certaine dose de connaissance que l'on te
transmet>>.
Il n'existe pas un milieu approprié ou une formation spécifique sur la
transmission des savoirs sur les rites initiatiques. En effet, Madame Mbegone
Adette met en évidence l'honneur sur le comportement de l'individu:
<< A ma connaissance, il n'est existé pas une école spécialisée dans la
transmission des connaissances sur le Nyembé. C'est selon le comportement des
jeunes qui est déterminant. Quand tu as un comportement respectueux, poli, tu
ne repond pas mal aux ainés, lorsqu'on t'envoie, tu ne montres pas de signe
d'agacement ou de fatigue. C'est à partir de ce moment qu'on va t'abordée sur la
connaissance des rites:<< Petite voit là, ses choses-là, ça peut te protéger, ça
peut servir. Mais pour garder ça longtemps, il faut respecter certaines
contraintes>>. Donc, ceux sont des connaissances qui ne se donnent pas
n'importe comment. Mais j'ai appris, avec mon homonyme! Elle fut une
manguenda. Elle s'appelait NOYI leontine, elle a donné des connaissances
qu'elle avait sur ce domaine à ma mère>>. C'est le comportement ici de la fille
ou de la femme non s'initiée qui va attirer vers lui le regard des ainés (on voit
que tu es un enfant sérieux, c'est bien, une femme doit être comme ça..., partir de
cette instant elles pourront l'apprendre sur Nyembé

Vous aimerez peut-être aussi