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Master management des administrations publiques et territoriales

Année universitaire : 2019 /2020


Tables des matières

Introduction générale..................................................................................................................4

Partie I: Cadre conceptuel ………………………………………………………….………….6

Chapitre 1:Généralités sur l’organisation administrative ……………….....………………......6

1-Définition de l’organisation administrative …………………………………………....6

2-Centralisation et décentralisation…………………………………………….………...7

2.1-Centralisation ………………………………………………………………….......7

2.2-Décentralisation…………………………………………………………………....8

Chapitre 2 :La distinction entre différents types d’administration ….…………………….....10

1-L’administration d’Etat ………………………………..…….……….………….…...10

1.1-L’administration centrale…………………...……………………………...……..10

1.2-Les organes locaux de l’administration …………………………………….....…13

2-L’administration territoriale, les collectivités territoriales ..………….…….……..…15

2.1-Les principes de bases de l’organisation territorial……………….……………..15

2.2-Région …………………………………………………………….……….….…16

2.3-Préfecture ou
province………………………………………………………………………………...…...17

2.4-Commune ……...………………………………………………………………..17

Partie II :Analyse empirique …………………………………………………………………19

Chapitre 1 :L’évolution de l’organisation administrative au maroc ……………..………......19

1 –Evolution au niveau organisationnel ………………………………………………..20

2-Evolution au niveau managérial ……………………...………………………………21

3-Evolution au niveau technologique ………………………………………………….22

1
Chapitre 2 : Analyse et présentation du résultat
…………………………………………......25

1-l’approche méthodologique …………………………………………………………...25

1.1-La population ……………………………………………………………………...25

1.2-L’échantillon ………………………………….……………..…………………...25

1.3-Les caractéristiques de l’échantillon ……………………………………………..25

2-Présentation ,analyse et interprétation des résultats…………………………….……...27

3-Interprétation des résultats en fonction d’efficacité d’organisation administrative…....34

3.1-Capacité d’organisation administrative a exorerai des politiques…………….......34

3.2-Efficacité des services public …………………………………………………….35

3.3-Accès aux services public ………………………..……………………..………....35

Conclusion..………………………..…………...………………………………………...….36

Liste des tableaux ……………………………………………………………………………38

Bibliographie ……...…………………………………………………………………………39

Annexes……………………………………………………………………………………….42

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Introduction générale.

Contrairement aux entreprises, les organisations publiques ne sont pas animées par la
recherche du profit mais par l’intérêt général.

Tout d’abord, le droit administratif est une matière principale du droit public interne, qui a
pour objet essentiel l’organisation et le fonctionnement des administrations.

Le droit administratif s’applique à l’administration publique au niveau de son organisation


comme au niveau de ses multiples activités. Il se distingue ainsi de l’administration privée
d’une société commerciale par exemple. Dans cette dernière hypothèse se sont les règles du
droit privé et plus particulièrement celles du civil et du droit commercial qui s’applique.

En revanche, dans la première hypothèse, c'est-à-dire lorsqu’il s’agit de l’administration


publique se sont les règles du droit administratif qui trouvent l’application.L’administration
publique peut être définie comme l’ensemble des unités institutionnelles (gouvernement, état,
institutions, établissements publics) qui comprend les administrations publiques centrales, les
administrations publiques locales. Celles-ci produisent des services non marchands (ne
donnant droit à aucune contrepartie financière) ou des opérations de redistribution des revenus
et des richesses nationales. Leurs ressources proviennent des contributions obligatoires
majoritairement.

On peut ainsi dire que l’organisation administrative se définit comme l’ensemble des services,
des stratégies ou systèmes de gestion qui permettent d’assurer le bon fonctionnement d’un
état. Effectivement, il s’agit de l’examen des différentes règles juridiques et des principes
fondamentaux qui régissent l’organisation administrative de l’Etat. Cette dernière varie entre
deux types de rapports de différentes personnes morales du droit public ; la centralisation et la
décentralisation.

L’organisation administrative au Maroc, tant au niveau central que local depuis la reforme
constitutionnelle de 2011,et la production législative qui en a découle, notamment avec les
nouvelles lois organiques des collectivités territoriale de 2015, la réalisation de la mission
institutionnelle du ministère (décret n°2 .06.82 du 10 novembre 2006).

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La direction de la modernisation de l’administration veille, par le biais de ses services
(Division de la restructuration des administrations et de la déconcentration),a la
rationalisation des structures administratives des départements ministériels, et propose les
mesures adéquates en vue d’en améliorer le fonctionnement.

A cet effet, elle est chargée de mettre en œuvre le cadre réglementaire pour la réorganisation
des administrations publiques au niveau central et déconcentre conformément aux
dispositions du décret n°2 .05 .1369 du 02 décembre 2005 fixant les règles d’organisation des
départements ministériels et de la déconcentration administrative, d’une part, et concourir a
la mise en œuvre de la politique gouvernementale en matière de déconcentration.

D’autre part ,pour atteindre de ces deux objectifs ,les principales missions de la DMA
peuvent êtres résumées :piloterai le processus de recentrage de l’administration sur ses
missions stratégique ; étudier et apprécier tout projet de déconcentration
administrative ;conduire le processus d’adaptation des structures aux missions et aux
domaines d’intervention de l’administration publique ;assurer le suivi de la restructuration des
administrations compte tenu des objectifs de modernisation et déconcentration .

Les citoyens marocains arrivent-ils à êtres satisfait par la nouvelle image de l’organisation
administrative ?

Dans ce travail ,nous allons traiter les généralités sur l’organisation administrative, qui seront
précisés dans la suite de l’étude, et nous procéderons à l’analyse empirique l’étude sera
présentée en deux parties :

En premier partie , nous avons choisi de présenter l’organisation administrative cette


première partie de travail nous a permis de présenter le cadre théorique , les définitions et
généralités d’organisation administrative, ses fondements, ainsi que la distinction entre
différents types d’administrations publique .

La deuxième partie ,du travail a été dédie cas pratique .Nous avons commencé la partie par
l’évolution d’organisation administratives en niveau organisationnel, managériale et

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numérique, ensuite nous avons présente le questionnaire qui pour objet de mesure la
satisfaction aux citoyens, ses résultat et analyses .

Partie I - Cadre conceptuel

Chapitre 1 - Généralités sur l’organisation administrative

1 - Définitions de l’organisation administrative

Avant de définir l’organisation administrative, il faut tout d’abord définir la notion de


l’administration, qui a pour objectif de satisfaire les besoins collectifs et l’intérêt général. Au
sens large, le mot administration désigne toutes les activités qui ont pour objet, satisfaire et
répondre à l’intérêt général, à savoir l’application des lois et la marche des services publics
concernant les instructions du gouvernement. Dans un sens plus précis, l’administration
désigne l’ensemble des personnes et des organes chargés de remplir ces missions. Les
principales missions de l’administration sont l’application de la loi et la gestion des services.

Un sens organique, à ce titre l’administration est présenté comme un groupe d’hommes en vue
de réaliser une certaine œuvre, c'est-à-dire l’ensemble du personnel, des agents, des organes
qui exercent une activité. A côté de ce sens organique, il existe un sens matériel ou
fonctionnel : il s’analyse en une mission donc une activité, celle d’administrer. La racine du
mot latin ad-minis rare, signifie servir, cela veut dire que l’administration devrait être appelée
d’abord à servir des objectifs qui lui sont extérieurs et supérieurs.

L’administration est « servante » des intérêts publics définis par le pouvoir politique.

L'organisation administrative est la manière dont les administrations publiques traitent


l'organisation de l'État en : régions, départements, territoire, autonomie, provinces, cantons
États, mais aussi les communes et les quartiers.

Œuvrant à la réalisation de la mission institutionnelle du Ministère (Décret n°2.06.82 du 10


novembre 2006), la Direction de la Modernisation de l’Administration (DMA) veille, par le
biais de ses services (Division de la Restructuration des Administrations et de la

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Déconcentration), à la rationalisation des structures Administratives des départements
ministériels, et propose les mesures adéquates en vue d’en améliorer le fonctionnement.

A cet effet, elle est chargée de mettre en œuvre le cadre réglementaire pour la réorganisation
des administrations publiques au niveau central et déconcentré conformément aux
dispositions du décret n° 2.05.1369 du 02 décembre 2005 fixant les règles d'organisation des
Départements ministériels et de la déconcentration administrative, d’une part, et concourir à la
mise en œuvre de la politique gouvernementale en matière de déconcentration, d’autres part.
Pour atteindre ces deux objectifs, les principales missions de la DMA peuvent être résumées
comme suit :
● Piloter le processus de recentrage de l’Administration sur ses missions stratégiques ;
● Étudier et apprécier tout projet de déconcentration administrative ;
● Conduire le processus d’adaptation des structures aux missions et aux domaines
d’intervention de l’Administration publique ;
● Assurer le suivi de la restructuration des administrations compte tenu des objectifs de
modernisation et de déconcentration.

2 - Centralisation et Décentralisation

En matière d’organisation administrative dans les Etats unitaires comme le Maroc, on trouve
deux principes opposés : la centralisation ou la décentralisation.

2.1 -La centralisation : C’est le système qui ne reconnaît pas l’existence juridique des
collectivités territoriales et qui concentre la gestion des affaires nationales et locales
entre les mains du pouvoir central.
La centralisation est susceptible de deux modalités :
– La concentration
– La déconcentration

La concentration : dans ce système toutes les décisions sont prises par le pouvoir central et
exécutées ensuite sur place par des agents qui représentent les autorités centrales, et ces

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représentants locaux sont des fonctionnaires. Dans un tel système, le pouvoir de décision se
trouve entièrement concentré au sommet de la hiérarchie entre les mains des agents centraux
(ex. les ministres).

Ce système a des avantages mais beaucoup d’inconvénients. Parmi ses avantages c’est la
rapidité des décisions, les résultats obtenus sont rapides puisqu’il n’y a qu’une seule volonté
qui part du sommet de l’Etat jusqu’à la base.Mais ses inconvénients sont nombreux : d’abord
le pouvoir central risque d’être débordé par le nombre d’affaires à traiter et par la complexité
des tâches quotidiennes qui ne cessent de se multiplier et de se développer.

Autre inconvénient de ce système c’est que les autorités centrales sont trop éloignées des
affaires locales et des intérêts locaux. Autrement dit, concentration administrative peut être
définie comme le système d’organisation de l’Etat ou tous les pouvoirs administratifs sont
rassemblés entre les mains des agents de l’Etat, qui gèrent non seulement les intérêts généraux
de la nation, mais aussi les affaires locales. Toutes les décisions soit au niveau national ou
local sont prises par le pouvoir central (qui peut être des ministres) et exécutées par des agents
qui ne sont que des représentants des autorités centrales.

La déconcentration : C’est le système d’organisation administrative qui consiste à


remettre d’importants pouvoirs de décision dans des matières plus ou moins étendues à des
agents locaux répartis sur l’ensemble du territoire national et liés au pouvoir central par une
obéissance hiérarchique. Cette modalité permet de décharger le pouvoir central et d’obtenir
des décisions mieux élaborées et mieux adaptées aux exigences locales.
Son inconvénient c’est que les organes locaux sont dans une situation de dépendance à
l’égard du pouvoir central (celui-ci peut annuler des décisions prises au niveau local).la
déconcentration est tout simplement un transfert de compétence à des autorités
territoriales de l’État Décret n° 2-17-618 du 26 décembre 2018 portant charte de la
déconcentration administrative.

2.2-La décentralisation : C’est un mode d’administration qui repose sur le transfert


d’attributions de l’Etat vers des institutions publiques disposant d’une autonomie juridique et

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financière sous le contrôle de l’Etat. Au Maroc la décentralisation est engagée dès les
premières années de l'indépendance, elle renvoyait à trois niveaux de collectivités territoriales

depuis le dahir no 1-59-351 du 1er joumada II 1379 (2 décembre 1959), relatif à la division
territoriale du Royaume) : les régions, les préfectures (issues des anciens départements sous le
protectorat), et les communes.

De nos jours, il existe :

● 12 régions au lieu de 16 (dahir no 2-15-40 du 20 février 2015)2

● 75 préfectures ou provinces (13 préfectures, à dominante urbaine, et 62 provinces, à


dominante rurale)

● 1 538 communes (sur le plan de leur répartition selon le milieu géographique :


256 urbaines et 1 282 rurales)

Il existe deux formes de décentralisation, celle qui intéresse les collectivités


territoriales et celle qui s’applique aux établissements publics :

● La décentralisation territoriale, désigne que les autorités décentralisées sont les


collectivités territoriales ou locales (communes, départements, régions, collectivités à
statut particulier et collectivités d’outre-mer). Autrement dit, la décentralisation
territoriale est une technique d’administration qui permet à des collectivités locales de
gérer leurs propres affaires et qui sont instituées spécialement à cet effet.

● La décentralisation technique, les entités décentralisées sont des établissements


publics chargés de gérer un service public (universités, hôpitaux publics, musées
nationaux..). Ils bénéficient de la personnalité morale et de moyens propres, mais ne
disposent que d’une compétence d’attribution qui correspond à l’objet même du
service public qui leur est transféré. Ainsi qu’elle ne repose pas sur une sphère
géographique limitée comme la décentralisation territoriale mais elle repose sur un
service public déterminé, les pouvoir publics estime qu’il est utile ou nécessaire de
placer certains services dans une situation d’autonomie de gestion, c’est pour

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individualiser la gestion de certaines activités d’intérêt général qui sont confiées à des
organismes dotés de la personnalité morale comme les établissements publics.

Chapitre 2 - La distinction entre différents types d’administrations

1 - L’administration d’état

L’administration d’état se compose d’une administration centrale et d’une administration


locale qui n’est que son prolongement territorial. Cette administration locale se compose des
représentants de l’administration centrale au niveau local, il s’agit des agents d’autorité et des
services déconcentrés.

1.1-L’administration centrale

L’administration centrale est la partie des administrations publiques qui dépend de l’Etat et du
gouvernement, par opposition aux administrations territoriales.

L’administration centrale est constituée d’autorités dont les décisions peuvent s’appliquer sur
l’ensemble du territoire national. Il s’agit des plus hautes autorités administratives cumulant
des fonctions administratives et politiques. Elles ont généralement leur siège dans la capitale
le centre nerveux du pays.

L’administration centrale est composée par l’ensemble des autorités qui forment le pouvoir
exécutif à l’échelon national, et qui à côté de leur statut politique, exercent un rôle
administratif puisqu’elles se trouvent à la tête de l’administration du pays.

L’administration centrale se compose de ce qu’on appelle le « pouvoir exécutif » qui sont le


Roi et le Gouvernement.

฀ Le Roi

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Le Roi est le chef de l’Etat, dans le cadre de la monarchie constitutionnelle définie dans la
constitution marocaine, dont l’article 41 fait de lui le commandeur des croyants (Amir Al
Mouminine), responsable du domaine religieux.

Le Roi Mohammed VI est le chef de l’Etat marocain depuis le 23 juillet 1999. C’est le 18e
souverain de la dynastie Alaouite (ou Alawite) qui règne sur le Maroc depuis 1666. Il a
succédé à son père, Hassan II, monté sur le trône en 1961. Les souverains marocains portent
le titre de « Roi » depuis 1957, dans le passé, ils étaient « Sultan ».

Le Roi du Maroc cumule fonction politique et fonction religieuse ce qui lui confère des
pouvoirs très étendus.

Le Roi règne et gouverne l’essentiel du pouvoir politique demeure entre ses mains. Il nomme
et révoque le Premier ministre, peut dissoudre les assemblées, peut suspendre la
constitution… Il est aussi le chef des armées. Le pouvoir royal s’inscrit dans un cadre
parlementaire très largement formel.

Article 47 : « La Roi nomme le Chef du Gouvernement au sein du parti politique arrivé en


tête des élections des membres de la Chambre des représentants, et au vu de leurs résultats.
Sur proposition du Chef du Gouvernement, Il nomme les membres du gouvernement. Le Roi
peut, à Son initiative, et après consultation du Chef du Gouvernement, mettre fin aux
fonctions d’un ou de plusieurs membres du gouvernement. Le Chef du Gouvernement peut
demander au Roi de mettre fin aux fonctions d’un ou plusieurs membres du gouvernement. Le
Chef du Gouvernement peut demander au Roi de mettre fin aux fonctions d’un ou plusieurs
membres du gouvernement du fait de leur démission individuelle ou collective. A la suite de
la démission du Chef du Gouvernement, le Roi met fin aux fonctions de l’ensemble du
gouvernement. Le gouvernement démissionnaire expédie les affaires courantes jusqu’à la
constitution du nouveau gouvernement ».

Article 48 : « Le Roi préside le Conseil des ministres composé du Chef du Gouvernement et


des ministres. Le conseil des ministres se réunit à l’initiative du Roi ou à la demande du Chef

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du Gouvernement. Le Roi peut, sur la base d’un ordre du jour déterminé, déléguer au Chef du
Gouvernement la présidence d’une réunion du Conseil des ministres ».

Article 50 : « Le Roi promulgue la loi dans les trente jours qui suivent la transmission au
gouvernement de la loi définitivement adoptée. La loi ainsi promulguée doit faire l’objet de
publication au Bulletin officiel du Royaume dans un délai n’excédant pas un mois, courant à
compter de la date du dahir de sa promulgation ».

Article 53 : « La Roi est le Chef Suprême des Forces Armées Royales. Il nomme aux emplois
militaires et peut déléguer ce droit ».

Article 56 : « Le Roi préside le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire ».

Article 57 : « Le Roi approuve par Dahir la nomination des magistrats par le Conseil
Supérieur du Pouvoir Judiciaire ».

Article 58 : « Le Roi exerce le droit de grâce ».

฀ Le gouvernement

Le gouvernement est une institution qui exerce le pouvoir exécutif au sein d’une entité
politique. Composé du Chef du Gouvernement et des ministres, le gouvernement est
responsable devant le Roi et devant le Parlement. La constitution marocaine de 2011 a ouvert
une nouvelle architecture du pouvoir exécutif. Le titre IV avec les huit articles (du 87 au 94)
ont présenté les innovations relatives à l’institution gouvernementale. Les innovations
principales ont concerné le processus de formation du gouvernement, les compétences
gouvernementales et le nouveau rapport entre le chef du gouvernement et les ministres.

Le Chef du Gouvernement :

La nouvelle Constitution abandonne le titre ‘Premier ministre’ pour celui de ‘Chef du


Gouvernement .

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Le Roi nomme le Chef du Gouvernement parmi le parti majoritaire issu des élections
législatives. Le Chef du Gouvernement propose au Roi la liste des ministres et membres de
son gouvernement.

« Après la désignation des membres du gouvernement par le Roi, le Chef du Gouvernement


présente et expose devant les deux Chambres du Parlement réunies, le programme qu’il
compte appliquer. » Article 88 de la constitution de 2011. Ce programme doit dégager les
lignes directrices de l’action que le gouvernement se propose de mener dans les divers
secteurs de l’activité nationale et notamment, dans les domaines intéressant la politique
économique, sociale, environnementale, culturelle et extérieure. Ce programme fait l’objet
d’un débat devant chacune des deux Chambres. Il est suivi d’un vote à la Chambre des
Représentants.

Sous la présidence du Chef du Gouvernement, le Conseil du Gouvernement délibère :

o De la politique générale de l’Etat avant sa présentation en Conseil des ministres.


o Des politiques publiques.

o Des politiques sectorielles.


o De l’engagement de la responsabilité du gouvernement devant la Chambre des
Représentants.
o Des questions d’actualité liées aux droits de l’Homme et à l’ordre public.
o Des projets de loi, dont le projet de loi de finance.
o Des décrets-lois.
o Des projets de décrets réglementaires.
o Des conventions internationales avant leur soumission au Conseil des ministres.
o De la nomination des secrétaires généraux et des directeurs centraux des
administrations publiques, des présidents d’Universités, des doyens et des directeurs
des écoles et instituts supérieurs.

Le Chef du Gouvernement informe le Roi des conclusions des délibérations du Conseil de


Gouvernement.

Les ministres :

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Les compétences des ministres sont fixées, après la nomination, par un décret d’attribution.
Leurs pouvoirs s’organisent autour de deux missions principales, l’une administrative, l’autre
politique.D’abord, par la fonction politique, ils participent au travail du gouvernement et
exercent les compétences attribuées par la constitution. Tandis que la fonction administrative
consiste à ce que le ministre est chargé de diriger son département ministériel, il est placé à la
tête d’un ensemble de services, il exerce le pouvoir hiérarchique sur les agents de son
département bomme les nominations dans ses servies, le pouvoir de promotion, des mutations
pour raison de servies, il a un pouvoir disciplinaire et il gère également les redits de son
département.

1.2-Les organes locaux de l’administration

Ils ont pour mission de poursuivre l’action de l’administration sur le plan local, et d’assurer
sur l’ensemble du territoire national l’exécution des décisions arrêtées au niveau central.

Ils sont constitués par les services extérieurs et les agents d’autorités.

Les services extérieurs : ce sont les différentes délégations régionales qui sont chargées dans
la limite de leur compétence territoriale de représenter le ministère sur le plan local, et ils sont

chargés de la mise en œuvre de la politique des administrations centrales sur le plan local.
Certains ministères n’ont pas de présence sur l’ensemble du territoire national, la nature de
leurs activités ne nécessite pas le déploiement d’aussi larges moyens, alors que d’autres ont
une large présence (santé, éducation, intérieur).

Les agents d’autorités : l’agent d’autorité est le représentant de l’Etat et du pouvoir exécutif
au niveau des différentes divisions territoriales administratives du pays. Il s’agit des
gouverneurs, des caïds, et super caïds, des pachas, des administrateurs et administrateurs
principaux.

Les gouverneurs sont seuls parmi les agents d’autorité qui possèdent la double qualité : celle
d’agent de l’Etat et organe exécutif des collectivités locales (province, préfecture et régions),
le reste des agents sont des représentants du pouvoir exécutif au niveau de leurs
circonscriptions.

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Le gouverneur est la plus haute autorité administrative dans la province, la préfecture ou la
région ; il veille à l’application des lois et des règlements, il joue un rôle important dans
l’exercice de la tutelle sur les communes rurales.

Le gouverneur est responsable du maintien de l’ordre, il dispose des forces auxiliaires et peut
mettre en œuvre la force publique (police, gendarmerie royale, FAR).

Le gouverneur est le supérieur hiérarchique de tous les agents d’autorités qui exercent leurs
fonctions dans la province ou la préfecture.

Les pachas, caïds et super caïds ont pour principale fonction le maintien de l’ordre et de la
sécurité des citoyens ; ils sont également responsables de l’application de la réglementation
relative aux associations, aux rassemblements publics, à la presse, aux syndicats
professionnels, à la police de la chasse, au contrôle des prix.

Les chibouks et moqqadmines sont des agents de liaison entre les agents d’autorités et les
populations, ils sont nommés par les gouverneurs.

2 - L’administration territoriale, Les collectivités territoriales :

Les collectivités territoriales sont dotées de la personnalité juridique, qui les distingue les
unes des autres comme elle les distingue de l’Etat et elles bénéficient d’un statut de
décentralisation, c’est-à-dire d’autonomie de gestion.

2.1 -Les principes de bases de l’organisation territoriale :

La nouvelle constitution marocaine a bien précisé dans ses articles 136 et 140 les principes de
bases de l’organisation territoriale, celle-ci repose sur les principes de libre administration, de
coopération et de solidarité et de subsidiarité.

-Le principe de libre administration : principe garanti par la constitution, permet à la


collectivité une gestion autonome de ses affaires conformément au principe institutionnel
selon lequel aucune collectivité ne peut exercer de tutelle sur une autre, les collectivités
territoriales disposent d’un espace de liberté dans lequel elles peuvent agir avec des organes
propres élus et des moyens financiers adéquats pour que la gestion doit effective.

● Le principe de coopération et de solidarité

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Article 136 : « L’organisation régionale et territoriale repose sur les principes de libre
administration, de coopération et de solidarité. Elle assure la participation des populations
concernées à la gestion de leurs affaires et favorise leur contribution au développement
humain intégré et durable ».

● Le principe de subsidiarité

Article 140 : « Sur la base du principe de subsidiarité, les collectivités territoriales ont des
compétences propres, des compétences partagées avec l’Etat et celles qui leur sont
transférables par ce dernier.

Les régions et les autres collectivités territoriales disposent, dans leurs domaines de
compétence respectifs et dans leur ressort territorial, d’un pouvoir réglementaire pour
l’exercice de leurs attributions » .

2.2- Région :

La régionalisation fait partie de la politique de démocratisation locale, elle signifie un


renforcement des attributions des assemblées territoriales et l’allègement de l’emprise du
centre sur les entités régionales.

La région a été crée par la constitution de 1992 et confirmée par celle de 1996. La région a
des représentants au niveau de la seconde chambre du parlement, de même des cours
régionales de compte ont été crées pour assurer le contrôle des comptes de la Région .En
2015, Le Maroc se dote d’un nouveau découpage territorial, annoncé par le projet de
régionalisation avancée de 2011.

La gestion par la région de ses affaires repose sur le principe de libre administration, et c’est
grâce à ce principe, chaque région dispose du pouvoir de délibérer de manière démocratique
et du pouvoir d’exécuter ses délibérations et ses décisions, conformèrent aux dispositions de
la présente loi organique et des textes législatifs et réglementaires pris pour son application.

La région, la collectivité territoriale dotée de la personnalité morale et de l’autonomie


administrative et financière gère démocratiquement, selon l’article 135 de la constitution,
leurs affaires grâce à un conseil élu dans les conditions déterminées par la loi.

Il existe 12 régions au Maroc.

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❖ Tangier-Tétouan-Al Hoceima
❖ Oriental
❖ Fez-Meknès
❖ Rabat-Salé-Kénitra
❖ Beni Mellal-Khenifra
❖ Settat-Casablanca
❖ Marrakech-Safi
❖ Draa-Tafilalt
❖ Souss-Massa
❖ Guelma-Oued Noun
❖ Layon-Sakia El Hamra
❖ Dakhla-Oued Eddahab

2.3- Préfecture ou Province :

La Constitution marocaine précise que les préfectures et provinces élisent des assemblées
chargées de gérer démocratiquement leurs affaires dans les conditions déterminées par la loi.
La préfecture ou la province est une collectivité territoriale dotée de la personnalité morale et
de l’autonomie financière. Elle a vu une modification très importante par la loi organique
112-14 promulguée par Dahir 1-15-84 du 7 juillet 2015 qui remplace la loi 79-00 du 3 octobre
2002 qui a abrogé à son tour le Dahir du 12 septembre 1963, relatif à l’organisation des
préfectures et provinces .Le financement du budget de l’Assemblée préfectorale ou
provinciale provient d’une part de la TVA que l’Etat verse aux collectivités locales et de la
taxe sur la vente des produits forestiers.

La préfecture ou la province gère ses propres affaires par l’intermédiaire d’un organe
délibérant (le conseil préfectoral ou provincial) et d’un organe exécutif le président (le
président du conseil).

L’élection des membres des assemblées provinciales et préfectorales est réglementée par le
code électoral de 1997. Pour assurer un bon fonctionnement des provinces et préfectures.

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Elles sont dotées d’un bureau composé d’un président, un vice président, et d’un deuxième
vice président pour les assemblées ayant plus de 21 membres élus. En plus, la loi prévoit un
rapporteur de budget, un secrétaire adjoint.

2.4- Commune :

L’article 135 de la constitution énonce que les collectivités territoriales du Royaume sont les
régions, les préfectures, les provinces et les communes. La commune est donc l’un des
niveaux de l’organisation territoriale du Royaume.

La commune est une collectivité territoriale de droit public, dotée de la personnalité morale et
de l’autonomie financière. Dans le cadre de la décentralisation du pays, les communes sont
regroupées au sein de préfectures ou de provinces elles-mêmes regroupées au sein de régions.
Les communes sont divisées en communes urbaines et communes rurales.

La commune comprend un conseil communal et un exécutif communal et des commissions


permanentes.

Les membres des conseils communaux sont élus pour une durée de six ans (au scrutin
uninominal à la majorité relative).

Pour être éligible, il faut avoir 23ans révolus, être inscrit sur les listes électorales de la
commune où le candidat compte se présenter.

La commune comme les autres collectivités territoriales gère ses propres affaires par
l’intermédiaire d’un organe délibérant (conseil communal) et d’un organe exécutif (le
président du conseil) sous le contrôle administratif du ministère de l’intérieur.

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Partie II - Analyse empirique

Chapitre 1 : L’évolution de l’organisation administrative au Maroc

Le premier organe chargé de la gestion du personnel de l'Etat a été créé en 1913 sous la
forme d'un service du personnel auprès du Secrétariat Général du Protectorat. Depuis, il a
été rattaché successivement à diverses autorités avant de relever d'un département
ministériel indépendant.

Et à la fin des années 1990, la simplification des procédures administrative est placée au
premier rang des priorités des gouvernements du Royaume du Maroc. Elle est considérée
comme un levier stratégique pour renforcer la transparence, mieux servir le citoyen et
améliorer l’environnement des affaires.

Aujourd’hui, la réforme est une demande impérative pour la mise à niveau de


l’Administration et la Fonction Publique à travers sa restructuration et le renforcement de ses
capacités managériales et techniques afin qu’elle soit qualifiée pour gagner les paris de la
bonne gouvernance et qu’elle soit outillée pour veiller à l’intérêt général et pour fournir aux
usagers des services de qualité .Dans cette perspective, le Plan National de la Réforme de
l’Administration 2018-2021 vise à concrétiser les orientations générales susceptibles de
propulser le processus de la réforme vers des transformations structurelles de
l’Administration Sur les plans organisationnel, managérial, numérique et éthique, dans la
visée de Développer les services publics et renforcer la confiance entre les citoyens et
L’administration .Ainsi, la réforme prend le caractère d’une transformation intégrée et

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complète Pour assurer la qualité des services publics et pour veiller à l’intérêt général et ce À
travers le renforcement des compétences des ressources humaines de L’Administration. Le
but ultime est d’atteindre la performance administrative pour Satisfaire les attentes des
usagers d’une part, et pour faciliter l’intégration réelle Du citoyen à travers sa participation
effective à la gestion de la chose publique D’autre part. La Réforme de l’Administration se
caractérise par un changement global et intégré qui S’articule autour de 4 transformations
structurelles complémentaires. Chacune des Transformations est assurée par un ensemble
de projets.

1 - Evolution au niveau organisationnel

Le Maroc a fournit des efforts pour développer les administrations publiques marocaines, le
ministère de la réforme et de l’administration a préparé 24 projets pour améliorer les
administrations publiques depuis l’année 2018 jusqu’à nos jours .Pour ce faire, le ministère a
programmé Le Plan National de la Réforme de l’Administration 2018 -2021 qui comprend
plusieurs projets qui cherche à développer l’administration publique au Maroc .Ces projets
sont concentrés sur ,La charte de la déconcentration :

Renforcement de l'organisation administrative régionale par le transfert des compétences et


des moyens nécessaires des administrations centrales vers les services déconcentrés.

Réalisation de la convergence et la cohérence des politiques publiques mise en œuvre au


niveau régional et local.

Renforcement de la dimension locale de l’action de l’Administration en assurant la proximité


des services publics aux citoyennes et citoyens.

Révision du cadre réglementaire relatif à la définition des règles d’organisation des


départements ministériels.

Révision du cadre référentiel fixant l’organisation des structures administratives des


départements ministériels et la clarification des différentes attributions qui leur sont
assignées.

19
Définition de façon détaillée les attributions administratives des départements ministériels
au niveau central et au niveau local et régional .

Définition les critères communs de l’organisation des structures des départements


ministériels et de leurs services externes.

Mise à niveau de la communication institutionnelle publique des administrations publiques


Coordonnination des efforts des départements ministériels dans le domaine de la
communication institutionnelle publique en uniformisant leur vision liée aux stratégies de
communication.

Promouvoir les principes de la transparence et de la bonne gouvernance en appuyant


l'ouverture de l'Administration sur la société et les citoyennes et citoyens.

Mise à niveau des structures chargées de la communication institutionnelle publique et


renforcer les compétences dans les métiers de la communication au sein de l’administration
publique. Restructuration du Ministère de la Réforme de l'Administration et de la Fonction
Publique.

Adaptation de la structure organisationnelle du Ministère de la Réforme de l’Administration


et de la Fonction Publique et renforcer ses attributions pour mieux répondre aux exigences
des transformations administratives à réaliser.

Renforcement du rôle du ministère au niveau transversal en lui mettant à sa disposition les


leviers et les moyens nécessaires pour concrétiser les projets de la réforme. Consolidation les
principes de la bonne gouvernance à travers la performance et la convergence des politiques
publiques.

2 -Evolution au niveau managérial

Le ministère de la réforme et de l’administration publique à travailler aussi sur plusieurs


projets qui traite le côté managérial au cours de l’année 2018 jusqu’à la fin de l’année 2019
parmi ces projets :

Charte des services publics ,Renforcement du respect de la Loi et des droits des usagers
Amélioration, de la performance des services publics et de la qualité de leurs prestations

20
Promotion, de la transparence et de l’ouverture des services publics, Accompagnement de la
transformation électronique des services Ancrage, de l’éthique et la probité dans les services
publics .Plan d’action de mise en place de la « stratégie d’institutionnalisation de l’égalité des
sexes dans la fonction publique ».

Promouvoir le principe de l'égalité des sexes dans la fonction publique , Encouragement de


l'accès des femmes aux emplois supérieurs et aux postes de responsabilité par le biais de
développement des mesures incitatives nécessaires .Conciliation entre la vie professionnelle
et la vie personnelle des femmes et des hommes fonctionnaires .

Changement des mentalités et les comportements des fonctionnaires en vue d’instaurer une
culture de l’égalité au sein de l’Administration .Renforcement de la protection sociale des
fonctionnaires .Définir les principes et les règles générales relatifs à la santé et la sécurité
dans les locaux de travail. Garantir un environnement de travail sain et sécurisé à travers
l’amélioration des conditions de travail et des espaces professionnels .Prévenir les risques
professionnels (maladies et accidents imputables au service).Améliorer l’attractivité de
l’emploi public. Programme d’amélioration des services administratifs .Faciliter l'accès des
citoyennes et citoyens aux services administratifs en simplifiant les procédures et les
formalités administratives.

Faciliter l’accès des entreprises aux services administratifs afin d’améliorer le climat des
affaires.

Vulgariser et publier les informations liées aux services administratifs et instaurer le principe
d’opposabilité de ces informations auprès des administrations concernées .Mesurer la
qualité des services publics Développer un système de mesure de la qualité des services
publics permettant la collecte des données nécessaires et la production d'informations
relatives à la performance de l’Administration .

Mettre à la disposition de l'Administration un outil de mesure de la qualité des services


publics et de suivi de leur développement afin d'améliorer le niveau de satisfaction des
usagers. Surveiller les exigences et les attentes des usagers des services publics fournis par
les différents services afin d'améliorer la qualité.

21
3 – Evolution en niveau technologique

L’évolution technologique, de ces derniers années a conduit les organisations modernes à


adopter ,de nouvelles habitudes face au travail .grâce aux nouvelles technologies de
l’information ,et de la communication (NTIC) les liens entre les administrations deviennent
de plus en plus étroits et les métiers se transforment, ainsi le monde du travail devient plus
petit grâce aux rapprochements issus des NTIC.

Les TIC ,sont aujourd’hui un levier indispensable ,pour la modernisation du secteur public
face a un environnement ,en perpétuel changement et une demande de plus en plus
exigeante et diversifiée, l’administration ,avec toutes ses composantes, est appelée à
s'adapter et à simplifier ses processus pour réussir le projet de transformation par les TIC et
faire émerger

une administration électronique l’introduction des TIC a changé positivement la relation


entre l’administration et ses usagers .

Plusieurs initiatives ont été lancées afin de mettre en œuvre, un programme complet pour
développer l'administration électronique au Maroc. Des initiatives, qui ont contribué à
l'émergence de plusieurs tel service , dont on peut citer à titre exemple : le système BADR
(base automatisée des douanes en réseau) qui permet aux opérateurs économiques
d'enregistrer leurs déclarations en douanes quel que soit le lieu géographique.

Afin ,de promouvoir et d’encourager le développement ,des tel services public au Maroc, le
ministère de la fonction publique et de la modernisation de l’administration organise depuis
2005, le prix national de l’administration électronique ‘e-mtiaz’ .ce prix, tout-à-fait
symbolique, vise à créer l’émulation entre les différents acteurs publics (administrations
établissements publics, communes, délégataires de services publics) en maters de
développement des services publics en ligne .

Selon, derniers article d’agence marocaine de presse (MAP Business) le 17 février 2020 fait a
salé, la digitalisation de l’administration publique, n’est plus un choix, elle est devenue de
plus en plus une évidence dans un contexte caractérisé notamment par la rareté des

22
ressources, a indiqué, le Président du Réseau des instituts des Finances publiques d’Afrique,
Moyen Orient et Caraïbes, Mohammed El Kharmoudi.

S’exprimant ,l,ors de la 4ème édition, de la Conférence des instituts des finances publiques
(CIFP), organisée à l’Initiative du Réseau, M. El Kharmoudi a fait observer qu’une formation
pointue et adéquate est à même de jouer un rôle, important dans la réussite de cette
transformation digitale, un véritable chantier stratégique pour l’administration publique
nationale, a pour objectif de mettre en avant le rôle de la formation dans l’accompagnement
de ce chantier national et la mise a la disposition de l’administration publique des
ressources humaines nécessaires pour la réussite de leur virage .

C’est en sens ,que chaque administration financière, doit se mettre au diapason de l’évolution
technologique , et tirer plein profit de ses avantages sur le plan de l’amélioration des
compétences requises pour la maîtrise des finances publiques , a-t-il suggère ,notant que les
instituts des finances publiques jouent un rôle important pour relever le défi de la
digitalisation .

Cette conférence a été marquée par la signature d’une convention entre L’AMCI et le réseau
des instituts des finances publiques d’Afrique, moyen orient et caraïbes, constitué
actuellement de 29 pays membre dont 25 pays africains. le réseau a pour principales mission
la professionnalisation des ressources humaines des membres du réseau ,le renforcement des
capacités a long terme ,la diffusion de l’information et des meilleures pratiques sur les
approches appropriées de gestion publique applicable au niveau de la région , ainsi que
l’encouragement des études comparatives sur les bonnes pratiques de l’administration
publique .

Chapitre 2 - Analyse et présentation du résultat

1 -l'approche méthodologique

Dans la présente partie, nous présentons la démarche méthodologique suivie pour réaliser
notre enquête. En effet, nous procédons par examiner respectivement la population,
l'échantillon, les caractéristiques de l’échantillon.

1.1- La population

23
La population se définit comme un ensemble d'objet, d'unités sur lesquels portent des
observations en donnant lieu à un classement statistiques.

Cependant notre population est constituée essentiellement des différents citoyens et


citoyens du Maroc et surtout qui ont une relation avec une des administrations publiques
marocaines, ce que nous avons choisi comme cadre d'investigation.

1.2 -L’échantillon

L'échantillon est définit comme étant un nombre limité d'individus, d'objets ou


d'événements dont l'observation a permis de tirer des conclusions applicables à la
population entière à l'intérieur de laquelle le choix a été fait.notre échantillon est composé
de 41 citoyens et citoyennes constituent au Maroc, choisi occasionnellement, dans la mesure
où il était extrait de la population pour des raisons d'accessibilité et de commodité.

1.3 -Les caractéristiques de l’échantillon

Cette partie du travail a été réalisée grâce aux questions d'identification prévues sur le
questionnaire. Ces questions ont pour but de mieux situer les sujets ayant accepté de
collaborer avec nous pour la réalisation de ce travail. Ainsi donc, les variables d'identification
sont l'âge, le sexe, et l'ancienneté.

Tableau 1 : Répartition selon le sexe

Sexe Références Pourcentages

Femme 20 48.8%

Homme 21 51.2%

Total 41 100%

Eu égard à ce qui précède, ces données prouvent que les hommes sont dominantes à 51.2%
contre 48.8% des femmes.

24
Tableau 2 : Répartition selon l’âge

L’âge Références Pourcentages

18 – 29 ans 30 73.2%

30 – 40 ans 6 14.6%

41 ans et plus 5 12.2%

Total 41 100%

Ce tableau nous renseigne qu'il y a 73.2% de nos enquêtés dont l'âge varie entre 18 et 29ans
14.6% sont entre 30 et 40 et 12.2 % des personnes âgées plus de 31 ans. Mais, nous
comprenons que la plupart sont des jeunes ayant moins de 30ans.

2 - Présentation, analyse et interprétation des résultats

Ce point, ainsi que le traduit son libellé, se veut pratique, puisqu'essentiellement, consacré à la
présentation, à l'analyse et à l'interprétation des données récoltées. Notre souci étant de nous
atteler à l'essentiel, notre attention sera focalisée sur les résultats.

Les données récoltées sont reprises dans les graphiques de fréquences au bas desquels il est
fait une relecture en commentaire, enrichie d'une discussion. Nous procédons ainsi question
par question.

25
Dans ce dernier, notre tâche consiste à présenter, analyser et interpréter les résultats en
fonction des types de questions, les données recueillies auprès de notre échantillon, enfin d'en
dégager les principaux résultats de notre étude.

-La majorité des citoyens questionne confirme qu’ils ont une relation avec
l'administration marocaine notamment comme les commisariat ,commune ,le poste
maroc et les ministères.

- La poplation enquete sont 100% des citoyens marocains .

26
- 40,5% des citoyens expriment un sentiment de satisfaction de la qualité et du climat
relationnel du service d’administration publique marocaine contre 33,3% des citoyens
pas satisfont des services et qualité propose par l’administration marocaine.

27
-La population enquête exprime un sentiment peu satisfait du 38,1% contre 14,3% très
satisfait de la disponibilité du personnel et responsables des administrations publique
marocaines.

-66,7% des citoyens jugent que l’horaire de travail à l’administration publique et bien par
contre 33,3% trouve mauvais .

28
-31% des citoyens trouvent des difficultés par rapport à la distance et 69% aucunes difficultés
par apport à la distance.

- 81% des citoyens pensent qu’il ya trop d’échelons administratif au Maroc.

29
- Lorsque les administration publique Maroc commettent des erreurs 64,3% des citoyens
exprime qu’il existe un peu de chance pour corriger et 23,8% bonne chances ,contre
11,9%qu’il ya aucune chance.

30
- Les citoyens marocains sont 52,4% pas satisfait des méthodologies organisationnelles de
l’administration Maroc contre 42,9%.

31
-71,4% des populations étudies utilisent les nouvelles plateformes administrative électronique
.et expriment un sentiment de satisfaction.

-64,3% des citoyens mesure que l’administration publique marocain s’engage a servi leur
intérêts un peu et 21,4% pas du tout contre 14,3% qui trouve que beaucoup servi leur intérêt .

-En, trouve que 57,1% des citoyens confirme que l’évolution des administrations publique
marocaine au cours des derniers années est en cours d’évolution.

32
- Les administrations publique marocain qui doivent le plus évoluer selon la population
enquête en trouve en premier 81%% c’est les communes, la deuxième 64,3%% la préfecture
et 57,1%% pour le commissariat ainsi 35,7% les trésoreries du royaume et en final les
ministères 40,5% .

3 -Interprétation des résultats en fonction d’efficacité d’organisation


administrative

3.1-Capacité d’organisation administrative a exorerai des politique :L’organisation


administrative publique ,ne peut être performante ,sans la moralisation de la vie publique et
l’instauration ,de bonnes pratiques d’éthique pour entretenir une bonne relation entre
l’administration et le citoyen ,la stratégie de développement de l’administration publique
accorde un grand intérêt à toute pratique concrétisant la démocratisation de la vie politique
et engageant l’honnêteté des fonctionnaires et l'egalite des citoyens devant les services
publics rendus .

Tout comme ,la performance, l’évaluation de l’efficacité d’organisation d’administrative


publique paraît difficile .Afin qu’elle soit qualifiée d’efficace, l’administration doit
obligatoirement répondre aux besoins des citoyens dans les meilleures conditions possibles
et délivrer des services publics de qualité dans l’absence de ressources nécessaires.

33
L’efficacité d’organisation d’administrative publique peut être mesurée à travers plusieurs
indicateurs dont principalement :

♦ La capacité de l’administration a élaboré des plans


♦ Le suivi du projet et leur exécution
♦ La qualité des services rendus

Au niveau central, chaque administration publique est censée élaborer des politiques
publiques et leur tracer ,un plan d’action afin d’identifier les objectifs et les ressources
nécessaires ,a la mise en œuvre de ses plans. ce plan d’action lors de control constitue une
base d’évaluation sur la quelle se base le contrôleur, pour définir les écarts entre les
prévisions et les résultats atteints pour statuer sur le niveau de l’efficacité de l’administration
la capacité de l’administration a définir ,des plans d’action structurée correcte et réaliste
montre en premier lieu la compétence de son personnel et son réalisme .Il démontre la
capacité des responsables a définir les besoins des citoyen et leur capacité a repartir des
ressources pour l’atteinte des résultats .

3.2- Efficacité des services public : les services public ,sont l’image de l’efficacité de
l’administration publique, locale et centrale, le service public demeure le résultat de tous les
efforts fournis et les méthodes de gestion mises en œuvre, avec ces chiffres, le citoyen ne
peut accepter un déficit flagrant dans la qualité des services rendus aux citoyens .

3.3-Accès aux services public : Les citoyens doivent, obligatoirement en égalité avoir accès
au service public ,sans aucune discrimination. les citoyens ne doivent rencontrer aucune
difficulté face à leur droit d'accès et profiter des services publics , une étude menée par le
ministre de la réforme des administration publique a démontré que seuls 3,7 % des chefs de
ménages interviewés , reconnaissent l’accès facile et permanente des citoyens aux services
public ,ainsi ,plusieurs citoyens ont exprimé leur dénonciation à l'inégalité des chances entre
les citoyens afin de bénéficier, des services publics ainsi que le clientélisme qui marque
l’accès aux services et ceci est du essentiellement a l’absence d’éthique au sein de
l’administration .

34
L’organisation administrative publique, pour plus de compétitivité, de convergence et de
synergies ,D’où l’inerte de mettre en place une agence dédiée au service publics numérique
Plus qu’une évolution, une révolution s’annonce sur les 10 prochaines années.

L’administration publique et grâce au développement des nouvelles technique ,d’information


a pu enregistrer ,un progrès important en terme de satisfaction des clients ,ces derniers
grâce à l'informatisation des données et le recours a des systèmes d’information, puissant
ont pu bénéficier d’un accès facile à l'information et dans un temps ides . Ceci est a permis
aux administrations publiques d’assurer un service de qualité, de diminuer le temps
d’attentes et d’alléger la charges de leurs activités quotidiennes .

L'organisation administrative publique sont récemment intègre le système l’administration


électronique suite à la stratégie nationale globale des TIC afin d’être plus compétitif et
répondre aux exigences des citoyens .

Or, le constat aujourd’hui fait que le Maroc accuse beaucoup de retard en matière de
digitalisation ,pour les services d’entreprise que les prestations de l’administration envers les
usagers ,selon un rapport récent ,le Maroc est très mal classé à l’international :en 2018 ,il
arrive a la 78e position dans l’indice des services en ligne ,pis encore ,il est classé 110e dans
e-gouvernement .

35
Conclusion.
L’organisation administrative publique marocaine a pu enregistrer un développement
notable dans les pratique de l’action publique national .sur le même rythme se sont
enregistres les efforts des gestionnaires publiques marocains et spécifiquement les
responsables des organisation d’administrative publiques afin de rendre ces dernières plus
performantes et rétablir la relation de citoyen avec l’administration publique loin d’être un
choix pour les états , la nouvelle gestion publique est une exigence qui a touche les
organisation publiques et spécifiquement les administration la mise en place et la pratique
des disposition de la nouvelle gestion publique dans le cadre des administrations
marocaines a exige a ces dernières le bon usage et gestion des fonds publics et une meilleure
qualité des services offerts aux citoyens .

La réforme administrative au Maroc est un pas de modernisation important qu’a connue


l’organisation administrative publique du pays. elle leur a permis d’être plus performante et
répondre à un certain niveau ,dans les meilleurs conditions possibles aux attentes des
citoyens cette réforme est toujours un projet en cours d’exécution et les gestionnaires
publique suscitent en revanche la coordination des efforts de tous les acteurs ,
fonctionnaires, citoyens et responsables dans leurs efforts fournis pour aboutir aux résultats
souhaités .

Il est nécessaire d’adopter des indicateurs de l’administration électronique globalement


comparables qui permettront aux utilisateurs d’évaluer la situation de l’administration
électronique au niveau national. Il en résulte notamment une meilleure gestion stratégique
des politiques d’administration électronique et l’élaboration de programmes qui contribuent
au développement économique et social par l’accès aux services publics gouvernementaux
en ligne.

Toutefois, l’évaluation de l’administration électronique, aspect essentiel de l’élaboration de la


politique nationale en matière de TIC.

36
Autrement dit ,il s’agit pour l’organisation administrative publique en tant qu’organisation
humaine et sociale insères dans un environnement est appelée a se restructures en fonction
des changements s’opérant en elle et autour d’elle , il est de plus en plus demande a
l’administration d’être performante ,de fournir des résultats dans l’accomplissement de ses
missions d’intérêt général , il va sans dire alors que « les règles traditionnels de gestion
administrative , immuable pendant de longue années, sont inadaptées aux nouvelles
exigences du temps moderne ».

Liste des tableaux

Partie II : Analyse empirique :

Tableaux 1 : Répartition selon le sexe………………………………………………………26

Tableaux 2 : Répartition selon l’âge…………………………………………………………26

37
BIBLIOGRAPHIE :

Chaouni. H ; Boujettou. H (2019) «La réforme administrative au Maroc à la lumière des


exigences de la nouvelle gestion publique», Revue du contrôle, de la comptabilité et de
l’audit « Numéro 9 : Juin 2019 / Volume 4 : numéro 2 » p : 360 – 384

Cf. M .WALINE, Précis de droit administratif, Paris, Ed Montchrestien. 1969 P 11.

Martine LOMBARD, Gilles DUMONT : droit administratif, Dalloz 2003 P.8.

Ministère de la réforme de l’administration et de la fonction publique « Plan national de la


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L’ADMINISTRATION : https://www.mmsp.gov.ma/fr/decline.aspx?m=3&r=6 –(consulté le
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MINISTRE DE L’ECONOMIE DES FINANCES ET DE LA REFORME DE


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40
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WIKIPEDIA: http://Fr.wikipedia.org/wiki/Roi_du_Maroc (consulté le 22 juin 2020)

41
Annexes

42
43
44
45
46

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