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DIAGNOSTIC ECONOMIQUE ET
FINANCIER
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DIAGNOSTIC ECONOMIQUE ET FINANCIER
Ce cours a pour objectif de vous faire porter un diagnostic économique et financier sur une
entreprise tel qu’il pourrait vous être demandé dans une activité professionnelle future telle :
Ce serait une profonde erreur que de croire qu’un tel diagnostic peut être porté à partir de l’analyse
exclusive des comptes de sociétés. Non, ceux-ci ne font, comme vous le savez, que traduire une
réalité économique qu’il faut retrouver. Dès lors il est indispensable de comprendre le
fonctionnement d’un secteur économique, de comprendre comment et à quel niveau se forme la
rentabilité, quels sont les risques qui pèsent sur le secteur, et de mesurer et d’évaluer la place qu’y
occupe l’entreprise étudiée.
Ceci doit être votre préoccupation constante, et c’est à cette lumière que vous devez lire les
comptes de l’entreprise.
Le cours reposera sur des exposés de ma part, sur des lectures préalables que vous aurez à faire, et
sur le diagnostic économique d’une société que vous aurez à réaliser en trinôme.
Celui-ci s’articulera autour de la remise d’un rapport constitué de quatre parties sur le groupe que
vous étudiez. La note attribuée à l’issue de ce cours correspondra à celle du rapport, éventuellement
majorée en fonction d’une participation de qualité.
Vous trouverez ci-après le plan de cours détaillé, des éléments concernant la rédaction de votre
rapport, les cas et exercices qui seront traités dans ce cours et la liste des sociétés proposées.
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PLAN DE COURS 2005
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ANALYSE ECONOMIQUE DU SECTEUR
Ce premier thème a pour objectif de mettre en évidence les grandes caractéristiques du secteur de
votre entreprise dont les impacts, aux niveaux financiers et stratégiques seront formalisés, et le cas
échéant chiffrés, à l’occasion du troisième thème de ce diagnostic approfondi d’entreprise.
La réflexion nécessaire s’oriente autour des questions suivantes qui ne prétendent nullement à
l’exhaustivité tant est grande la diversité des activités et des situations, et dont l’agencement ne
présume en aucune façon de votre rapport.
2. FACTEURS DE COMPETITIVITE
Par facteur de compétitivité, on entend ici la capacité de l’entreprise à saisir et à conserver son
(ses) marché(s). Il s’agit en fait d’identifier les éléments sur lesquels s’exerce la concurrence et
de mesurer leur importance relative. On peut relever les facteurs suivants :
⋅ Prix,
⋅ Qualité du produits,
⋅ Etendue de la gamme offerte,
⋅ Disponibilité du produit (délais de production, de livraison),
⋅ Réseau de distribution (rôle des prescripteurs : qui fait vendre le produit ?),
⋅ Service après-vente,
⋅ Publicité, image de marque, notoriété, fidélisation de la clientèle.
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3. ANALYSE DE LA CONCURRENCE ET FACTEURS D’EVOLUTION
La structure de la concurrence dépend pour une large part des caractéristiques du marché sur
lequel elle s’exerce et tout particulièrement de l’existence ou de l’absence de « barrières à
l’entrée », c’est-à-dire de facteurs interdisant ou limitant l’accès d’autres entreprises sur le
marché.
⋅ Barrières de nature commerciale : quelle est la part de marché minimum à atteindre pour
assurer la rentabilité de l’exploitation (concept de point mort) ? Quelle est l’importance du
budget publicitaire à réaliser ou encore du réseau de distribution à mettre en place pour
atteindre le seuil de rentabilité, etc…
4. ETUDE DE L’ENVIRONNEMENT
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⋅ Problèmes de personnel (degré de qualification, formation, turnorver, etc…).
⋅ Consommation d’énergie.
⋅ Etc…
La liste des thèmes précédents pourra certainement être complétée par vos soins en fonction
des aspects spécifiques des marchés où s’exerce l’activité de votre entreprise. Il importe que
vous apportiez le plus grand soin à la rédaction de cette partie, car une bonne analyse pratique
et très concrète des produits, des marchés et secteurs de votre entreprise conditionnera sans
aucun doute la pertinence du jugement que vous serez amené à porter sur la politique mise en
œuvre par celle-ci et sur ses perspectives de développement.
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ANALYSE FINANCIERE CLASSIQUE DE LA SOCIETE ETUDIEE :
Ce second thème a pour objet de vous faire porter un diagnostic approfondi sur la nature de
l’équilibre financier de « votre entreprise ».
Vous ferez d’abord un commentaire sur les principes comptables et le rapport des commissaires
aux comptes qui peut être très court si rien ne vous choque ou vous paraît anormal, et plus long
dans le cas inverse. Il est en effet peu utile d’analyser les compte d’une société si vous n’avez pas
au préalable compris la façon dont ils ont établi et retraduisent en chiffres la réalité économique.
Comment ? Pourquoi ?
Le second élément qui renvoie aussi à la politique d’intégration de la société (car il est évident
que plus la valeur ajoutée est élevée, plus le BFR sera important à même niveau d’activité) doit
aussi être apprécié en fonction de la politique commerciale de la société, voulue ou subie.
Comment ? Pourquoi ?
3. Les investissements étudiés précédemment nécessitent des moyens financiers pour les mettre en
place, et c’est l’objet de ce troisième point que d’étudier comment l’entreprise a financé ses
différents besoins au cours du temps. Vous retrouverez à ce niveau deux concepts : celui du
fonds de roulement à partir du tableau de financement qui indique dans quelle mesure
l’entreprise prend un risque de transformation, et celui du tableau du flux de trésorerie qui doit
vous permettre de porter un jugement plus global sur la politique de financement.
Comment ? Pourquoi ?
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4. La combinaison de l’étude des marges, des investissements nécessaires pour réaliser ces
marges, et des moyens de financement mis en œuvre pour réaliser ces investissements doit vous
permettre de porter un diagnostic sur le niveau de rentabilité atteint par l’entreprise. Comment
est-il atteint (rentabilité économique –produit d’une marge et d’un taux de rotation-, effet de
levier), est-il suffisant ou pas ? (vous préparez déjà votre dernier rapport).
Comment ? Pourquoi ?
Cette analyse n’a de sens que si vous travaillez sur les comptes consolidés sur au moins les trois
derniers exercices. Pour vous aider vous remplirez utilement les tableaux suivants.
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COMPTE DE RESULTAT FONCTIONNEL
Périodes
Production vendue de biens
Production vendue de services
Ventes de marchandises
CHIFFRE D’AFFAIRES (CA)
Production stockée
Production immobilisée
PRODUCTION
Consommation de matières
Coût d’achat des marchandises vendues
Marge sur consommation de matières / marchandises
Autres consommations externes (corrigées)
VALEUR AJOUTEE (corrigée)
Frais de personnel (dont participation et intéressement des salariés)
Impôts et taxes
Subventions d’exploitation
Variation des provisions d’exploitation1
Autres produits et charges d’exploitation (reclassement)
EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION
Dotation aux amortissements
Variation des provisions sur actifs immobilisés
Part des amortissements dans les loyers de crédit-bail
RESULTAT D’EXPLOITATION (A) (RE)
Charges financières (après reclassement)
Part des charges financières dans les loyers de crédit-bail
Produits financiers (après reclassement)
Solde + ou - values sur cessions de titres de placement
Variation des provisions financières
RESULTAT FINANCIER (B)
(A)-(B) = RESULTAT COURANT (avant impôt) (RC)
Produits (charges) sur opérations exceptionnelles
Résultat des sociétés mises en équivalence
Amortissement de la survaleur
Plus values (moins values) nettes de cession
Impôt sur les bénéfices
RESULTAT NET DE L’EXERCICE
Résultat revenant aux intérêts minoritaires
RESULTAT NET PART DU GROUPE
1
Provision pour dépréciation d’actifs circulants et pour risques et charges d’exploitation
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BILAN
date
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Immobilisations en crédit-bail
Immobilisations financières
ACTIF IMMOBILISE (Im)
Stock de marchandises
Stock de matières et approvisionnements
Stock de produits finis et encours
Encours clients2
Autres créances d’exploitation courante
EMPLOIS DU CYCLE D’EXPLOITATION (1)
Encours fournisseurs d’exploitation
Autres dettes d’exploitation courante
RESSOURCES DU CYCLE D’EXPLOITATION (2)
BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT D’EXPLOITATION (3) = (1-2)
Créances hors exploitation courante
Dettes hors exploitation courante
BFR HORS EXPLOITATION (4)
BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT (4 + 3) = (BFR)
ACTIF ECONOMIQUE (Im + BFR) = (AE)
Capital social
Réserves et report à nouveau
Résultat de l’exercice
dont dividendes à verser
Ecarts de réévaluation et de consolidation
Provisions à caractère de réserves
Subventions d’investissement
Autres capitaux propres (comptes courants d’associés, ORA, ...)
CAPITAUX PROPRES PART DU GROUPE (1)
intérêts minoritaires (2)
CAPITAUX PROPRES TOTAUX (1 + 2) = (CP)
PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (PRC)
Dettes de nature subordonnée (obligations convertibles, prêts participatifs, ...)
Dettes bancaires et financières LMT
Engagements de crédit-bail
Concours bancaires courants
Placements financiers
Disponible
ENDETTEMENT NET (D)
CAPITAUX INVESTIS DANS L’EXPLOITATION = (CP + PRC + D) = ACTIF
ECONOMIQUE
2
y compris effets escomptés non échus
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TABLEAU DE TRESORERIE
Périodes
OPERATIONS D’EXPLOITATION
Résultat net
+Dotations aux amortissements et aux provisions pour dépréciation d’actifs
immobilisés nettes des reprises
-Plus-values (+ moins-values) de cession
=Capacité d’autofinancement
-Variation du besoin en fonds de roulement
= FLUX DE TRESORERIE PROVENANT DE L’EXPLOITATION (A)
OPERATIONS D’INVESTISSEMENT
Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles
-Cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles
+/- Variation des immobilisations financières
= FLUX D’INVESTISSEMENT(B)
OPERATIONS DE FINANCEMENT
Augmentations de capital (C)
Dividendes versés (D)
Effets des variations de taux de change et de périmètre (E)
- A + B - C + D - E = VARIATION DE L’ENDETTEMENT NET
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ANALYSE STRATEGIQUE
⋅ Orientations stratégiques :
Croissance interne,
Croissance externe
- Par intégration verticale ou horizontale,
- Par diversification
et d’apprécier –en fonction de vos propres conclusions- les principales composantes de politique
générale des sociétés concernées.
Cette synthèse ne doit donc pas constituer une simple compilation des analyses précédentes mais
s’efforcer d’expliquer -ou de suggérer- une stratégie cohérente d’entreprise.
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ANALYSE BOURSIERE
Quelle meilleure synthèse pour votre diagnostic économique et financier que l’évaluation de
l’entreprise ou du groupe que vous avez choisi ?
Celui-ci a pour objectif de traduire en un seul document les paramètres pertinents lors de
l’évaluation de toute action cotée en bourse.
Il est composé de 5 blocs :
Il vous est rappelé qu’un PER ne s’apprécie pas en tant que tel mais par rapport à un marché
et que son niveau dépend fondamentalement du taux de croissance des BPA et du risque de
l’entreprise que vous avez pu analyser lors des précédents rapports.
2) La politique de distribution
Il vous est rappelé que la politique de distribution (appréciée à partir du taux de distribution)
se juge en fonction du taux de rentabilité des fonds réinvestis. Tout franc réinvesti doit se
traduire par une progression de la valeur de l’action d’au moins le même montant sinon il y
a gaspillage des fonds et appauvrissement des actionnaires.
La théorie nous enseigne que sur le moyen terme, l’action doit offrir un taux de rentabilité
qui soit fonction de son risque de marché. Ce taux de rentabilité est obtenu par l’actionnaire
à la fois sous forme de dividendes (taux de rendement) et sous forme de plus values (taux de
croissance du cours). Enfin à l’équilibre, ces deux taux doivent être égaux et égaux à un
troisième, celui de la rentabilité financière que vous avez calculé lors du second rapport.
Si elle est forte, vos conclusions précédentes sont d’autant plus pertinentes, sinon
attention…
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2. UNE EVALUATION DE L’ACTION
A partir du PER, de l’actif net avec une décote, de la projection des dividendes au taux de
rentabilité demandé par l’actionnaire, selon vos goûts et le cas particulier de votre entreprise.
3. L’ETUDE DE L’ACTIONNARIAT
Qui sont vos actionnaires et que veulent-ils ? La politique suivie par la société en matière de
distribution est-elle en adéquation avec leurs attentes, sinon quelle en est la conséquence ?
Revoir sur ces points l’introduction en cours.
Quels sont leurs rôles ?
La situation peut-elle évoluer ? Dans quel sens ? Votre société est-elle opérable ? Si oui,
pourquoi est-elle encore indépendante ?
Voici une liste non exhaustive des questions à poser.
Il serait utile de joindre à votre travail une courbe des cours de bourse sur 3 – 5 ans.
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TABLEAU DE BORD BOURSIER
Dividende versé
Taux de rendement(1)
Taux de distribution
Nombre d’actions
Capitalisation boursière(1)
Actif net part du groupe
Flottant en %
Transactions annuelles en % du capital
(0)
dernier cours connu pour 2004
(1)
calculé sur le cours moyen
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LEXIQUE DES TERMES FINANCIERS
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Note technique : Comment conduire une analyse financière
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COMMENT CONDUIRE UNE ANALYSE FINANCIERE
LA CREATION DE RICHESSE...
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COMMENT CONDUIRE UNE ANALYSE FINANCIERE
Le(s) marché(s).
Le(s) produit(s).
Le processus de fabrication.
Le réseau de distribution.
Les hommes.
LA CREATION DE RICHESSE...
19
COMMENT CONDUIRE UNE ANALYSE FINANCIERE
LA CREATION DE RICHESSE...
20
COMMENT CONDUIRE UNE ANALYSE FINANCIERE
LA CREATION DE RICHESSE...
P. QUIRY
21
COMMENT CONDUIRE UNE ANALYSE FINANCIERE
LA CREATION DE RICHESSE...
Actifs immobilisés.
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COMMENT CONDUIRE UNE ANALYSE FINANCIERE
LA CREATION DE RICHESSE...
23
COMMENT CONDUIRE UNE ANALYSE FINANCIERE
LA CREATION DE RICHESSE...
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LISTE DES SOCIETES COTEES
ACCOR
AGF
AIR LIQUIDE
ARCELOR
AXA
BNP PARIBAS
BOUYGUES
CAP GEMINI
CARREFOUR
CREDIT AGRICOLE
DEXIA
EADS
ESSILOR
FRANCE TELECOM
GAZ DE France
GROUPE DANONE
LAFARGE
LAGARDERE
LVMH MOET VUITTO
PERNOD-RICARD
PEUGEOT
PUBLICIS GROUPE
RENAULT
SCHNEIDER ELECTRIC
SOCIETE GENERALE
ST MICROELECTRONICS
SUEZ
TF1
THALES
THOMSON
VEOLIA
VINCI
VIVENDI UNIVERSAL
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