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LISTE DES ABRÉVIATIONS
AC = Actif Circulant
ACAO = Actif Circulant d’Activité Ordinaire
ACE = Actif Circulant d’Exploitation
ACHE = Actif Circulant Hors Exploitation (ou HAO)
AF = Autofinancement
AFE = Autofinancement d’Expansion
AFM = Autofinancement de Maintien
AO = Activité Ordinaire
AT = Actif de Trésorerie
BF = Besoin de Financement
BFE = Besoin de Financement d’Exploitation
BFG = Besoin de Financement Global
BFHE = Besoin de Financement Hors Exploitation
BFR = Besoin en Fonds de Roulement
CA = Chiffre d’Affaires
CAF = Capacité d’Autofinancement
CAFG = Capacité Autofinancement Globale
CAHT = Chiffre d’Affaires Hors Taxes
CBC = Concours Bancaires Courants
CF = Coût Fixe
CLE = Coefficient du Levier d’Exploitation
CTE = Capacité Théorique d’Endettement
EBE = Excédent Brut d’Exploitation
ECA = Ecart de Conversion Actif
ECP = Ecart de Conversion Passif
EG = Endettement Global
ES = Emplois Stables
ESO = Excédent Sur Opérations
ETE = Excédent de Trésorerie d’Exploitation
ETOG = Excédent de Trésorerie sur Opérations de Gestion
FR = Fonds de Roulement
FRF = Fonds de Roulement Fonctionnel
FRL = Fonds de Roulement Liquidité (ou financier)
HAO = Hors Activité Ordinaire
IBE = Insuffisance Brute d’Exploitation
IS = Indice de Sécurité
MBM = Marge Brute sur Marchandises
MBT = Marge Brute sur Matières
1
MCV = Marge sur Coût Variable
MS = Marge de Sécurité
PC = Passif Circulant
PCE = Passif Circulant d’Exploitation
PCHE = Passif Circulant Hors Exploitation (ou HAO)
PT = Passif de Trésorerie
RAO = Résultat des Activités Ordinaires
RE = Résultat d’Exploitation
RF = Résultat Financier
RHAO = Résultat Hors Activité Ordinaire
RN = Résultat Net
RS = Ressources Stables
SR = Seuil de Rentabilité
SRE = Seuil de Rentabilité d’Exploitation
TE = Temps d’Écoulement
VA = Valeur Ajoutée
SYSCOHADA = Système Comptable OHADA.
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INTRODUCTION
L’analyse financière a pour objet de déceler les forces et les faiblesses de l’entreprise à un moment
donné et dans la perspective d’un objectif déterminé. Pour construire son diagnostic, l’analyste financier
doit bien évidemment savoir où trouver l’information utile suivant que l’étude conduite est de type externe
ou interne. Il doit ensuite établir des relations significatives entre des variables qu’il juge pertinentes. Il
doit enfin interpréter ces relations en gardant présent à l’esprit le caractère plus ou moins fiable de
l’information qu’il utilise.
L’analyse financière est d’une pratique ancienne ; elle présente des caractéristiques diverses
suivant les objectifs poursuivis par celui qui conduit l’étude. Malgré ces diversités on peut dire que :«
l’analyse financière consiste à partir de l’étude de la situation de l’entreprise, à mettre en évidence ses
forces et ses faiblesses compte tenu des moyens mis en oeuvre et des risques qu’elle encourt, tant
économiques que financiers ».
Cette définition suppose une bonne connaissance de l’entreprise elle-même (organisation, structure,
produits…) mais aussi de son environnement (concurrent, contexte monétaire…)
On peut se demander qui sont les demandeurs d’une analyse financière ou si l’on préfère quelles
sont les personnes qui ont intérêt à connaître les forces et les faiblesses de l’entreprise ? D’une manière
générale il s’agit :
A) DE L’ÉQUIPE DE DIRECTION
En effet la conduite de l’entreprise ne se fait pas à l’aveuglette. Les dirigeants ont besoin de
connaître fréquemment un certain nombre d’informations précises leur permettant d’adapter la marche de
l’entreprise à l’évolution de la conjoncture. Ces informations sont regroupées dans un tableau appelé :
« tableau de bord ».
B) DES PROPRIÉTAIRES
Les actionnaires doivent avoir des informations leur permettant de savoir s'ils doivent continuer à
faire confiance à l'équipe dirigeante. Ils chercheront également à avoir les moyens leur permettant
d'apprécier leur placement dans l'entreprise.
C) DES SALARIÉS
Sans participer à la prise de décision, ils doivent être informés sur la marche de l'entreprise afin de
pouvoir apprécier l'avenir de leur emploi.
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D) DES CLIENTS ET LES FOURNISSEURS
Les clients chercheront à savoir quelle est la solidité de la relation qu'ils peuvent avoir avec les
fournisseurs : fiabilité des engagements pris par les fournisseurs (avances et acomptes versés sur
commande).
E) DES CONCURRENTS
La connaissance des concurrents de l'entreprise est un élément important de la compréhension du
comportement de cette dernière. L'analyse financière permettra d'apprécier l'aptitude de l'entreprise :
F) DE L’ETAT
L’Etat est également une importante partie prenante de l’information financière, au moins pour trois
raisons :
• Du point de vue fiscal : l’Etat obtient des informations lui permettant d’évaluer l’assiette
des différents impôts et taxes ;
• Du point de vue statistique : les informations fournies par les états financiers consolident
la statistique générale et la comptabilité nationale ;
• Du point de vue économique : la réalité économique des différentes entreprises est
cernée, ce qui permet à l’Etat de définir sa politique économique et budgétaire.
L'annexe est un document légal apportant un éclairage sur les informations contenues dans le bilan, le
compte de résultat et le TAFIRE de manière à obtenir une image fidèle de l'entreprise. On y retrouve
généralement :
Le tableau des immobilisations ;
Le tableau des amortissements ;
Le tableau des provisions ;
Le tableau des cessions d’immobilisations ;
L'état des échéances des créances et des dettes ;
Le tableau d'affectation des résultats ;
Le tableau des filiales et des participations ;
Etc…
Le système d’information doit permettre d'assurer le suivi des variables significatives dans le temps et
permettre l'élaboration du tableau de bord.
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Certes, chaque entreprise a le libre accès aux informations publiques concernant les autres entreprises.
Cependant, il lui est difficile de connaître la fiabilité de ces informations par rapport à celles qui lui sont
propres et à fortiori d'effectuer des calculs moyens concernant le comportement général du secteur
auquel elle appartient.
Des organismes se sont spécialisés dans la collecte, le traitement et l'exploitation de cette information.
On peut citer : La chambre de commerce, le service de la statistique, les greffes du tribunal de
commerce, la BEAC et bientôt dans nos frontières, " LA CENTRALE DES BILANS " (Banques de
données comptables homogènes sur les entreprises suivies individuellement dans le temps).
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Partie 1
ANALYSE DE LA STRUCTURE
DE L’EXPLOITATION
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Chapitre 1
Section 1 : PRÉSENTATION
d’où R=P-C
• ⇒bénéfice)
Il y a bénéfice lorsque les produits sont supérieurs aux charges (P>C⇒
• Il y a perte dans le cas contraire (P < C ⇒ perte).
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• Soit exceptionnellement sans contre-partie (Exemple : abandon de créances au profit de
l’entreprise).
Les produits comprennent également pour la détermination du résultat :
• La production stockée au cours de l’exercice (différence entre SI et SF des produits).
• La production immobilisée (travaux faits par l’entreprise pour elle-même)
• Les prix de cession d’éléments d’actifs cédés, détruits ou disparus ;
• Le transfert de charges.
• Les reprises des amortissements et des provisions.
Le Droit Comptable OHADA préconise (art.31) de faire apparaître les charges et les produits, selon leur
nature, distingués selon qu’ils concernent :
• Les opérations d’exploitation rattachées aux activités ordinaires ;
• Les opérations financières ;
• Les opérations hors activités ordinaires
Ce classement introduit la possibilité d’analyse du résultat grâce à la décomposition des charges et des
produits en soldes significatifs de gestion ;
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a) Calcul de la " MBM " (1321)
MBM = Vente de marchandises (701) – Prix d’Achat des Marchandises Vendues (601/6031)
T.A.F. :
préciser le sens et la nature du compte 6031 et apprécier son incidence sur le résultat de la période
Calculer la Marge Brute sur Marchandises (MBM)
définir et calculer le taux de marque brute
b) Portée du concept :
Par ses caractéristiques, la MBM présente un intérêt certain pour la gestion de l’entreprise. En
effet :
Elle est sensiblement proportionnelle au Coût d’Achat Hors Taxes (CAHT) et présente par
conséquent, un caractère de relative stabilité dans l’espace.
Elle permet de mieux situer l’entreprise dans son secteur d’activité en ce sens qu’elle est un
indicateur permettant de suivre l ‘évolution de la politique commerciale.
Elle est un paramètre essentiel pour le calcul du seuil de rentabilité (volume d’activité minimum
pour une période donnée) ;
Elle sert au calcul du « taux de marque brute » (pourcentage de la MBM sur le prix de vente) ;
comparé au taux du secteur d’activité, l’évolution du TMBM dans le temps et dans l’espace permet de
juger de l’efficacité de la politique commerciale par rapport aux concurrents
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APPLICATION 2 : CALCUL DE LA MARGE BRUTE SUR MATIÈRES (MBT)
Société « KID » (suite)
T.A.F :
1) Déterminer le solde global du compte 73, préciser sa signification
et apprécier
son incidence sur le résultat
2) Calculer la Marge Brute sur Matières (MBT)
b) Portée du concept
Le taux de la MBT par rapport aux ventes des produits est un indicatif, très représentatif des choix
industriels de l’entreprise ; d’où l’intérêt des comparaisons entre les entreprises de même secteur.
La valeur ajoutée (VA) est une grandeur essentielle pour l’analyse économique et la gestion car
elle représente la création de valeur ou accroissement de valeur que l’entreprise apporte aux biens et
services en provenance des tiers dans l’exercice de ses activités professionnelles courantes (Activités
Ordinaires).
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Autrement dit, la Valeur Ajoutée (VA) s’obtient ainsi :
VA=
Et services
Production
Des Biens
+ Marge Brute sur Matières (1322)
+ Produits accessoires (707 )
+ Subventions d’exploitation (71)
+ Autres Produits (75 )
Consommation des
+Autres Achats (604 ; 605 ; 608)
biens et services
+Variation des stocks des autres approv (SD de 6033)
-Variation des stocks des autres approv (SC de 6033)
+Transports (61)
+Services extérieurs (62 et 63 sauf 637)
+Impôts et taxes (64)
+Autres charges (65)
2- Portée du Concept :
La Valeur Ajoutée mesure en fait l’apport ou la contribution économique d’une entreprise à la
nation (PIB). En effet, le PIB est l’addition des Valeurs Ajoutées dégagées par l’ensemble des agents
économiques. C’est pourquoi :
• La valeur ajoutée (VA) est un excellent critère de dimension de l’entreprise,
• Son évolution dans le temps permet de mesurer la croissance ou la régression de l’entreprise.
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VA = Salaires et Charges Sociales (Rémunération du travail)
+ Charges Financières, Intérêts (Rémunération du capital emprunté)
+ Amortissements (Rémunération du capital technique, Investissement)
+ Résultat (Rémunération des capitaux propres)
Exemple :
Deux entreprises KID et KOUSSI d’une même branche d’activité sont caractérisées par les
données suivantes :
Personnel ou Amortissement
VA VA
qui sont en principe antagonistes car la baisse du personnel se traduit par une augmentation des
investissements et partant des amortissements.
- Les subventions d’exploitation (compte 71), compléments du prix de ventes, qui sont
intégrées dans la production de l’exercice ;
- Les impôts et taxes (cpte 64), qui correspondent à des services externes (Etat) et par
conséquent sont réintégrés dans les consommations en provenance des tiers c’est-à-dire
retranchées pour le calcul de la VA ;
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- Le Personnel extérieur (cpte 637) ; le contenu de ce compte fait partie du coût du travail.
C’est pourquoi il est viré en fin d’exercice dans le compte (667), excluant par le fait cette
charge des consommations en provenance des tiers et donc du calcul de la VA.
Malgré la forte empreinte économique laissée à la valeur ajoutée par le SYSCOHADA, on peut regretter
le fait que certains aspects pouvant renforcer davantage cette réalité soient laissés dans l’ignorance .
Nous en voulons pour preuves :
Ce produit est intégralement considéré dans le résultat d’exploitation. Or, il aurait été souhaitable
d’affecter les charges correspondantes aux soldes concernés pour les rendre plus homogènes et plus
significatifs. Ainsi la marge brute, la valeur ajoutée, l’excédent brut d’exploitation et le résultat
d’exploitation, traduiraient mieux la réalité économique recherchée.
Lorsque la sous-traitance est confiée à l’extérieur, il est normal que les charges correspondantes soient
affectées à la production et à l’exercice afin de faciliter les comparaisons interentreprises.
EBE = VA
– Charges de personnel (66) y compris le personnel extérieur (637)
L’EBE représente la part de la valeur ajoutée qui revient à l’entreprise et aux apporteurs de capitaux. Il
indique la ressource générée par l’exploitation de l’entreprise indépendamment de :
- la politique d’investissement et des méthodes d’amortissement retenues ;
- la politique financière de l’entreprise ;
- la politique fiscale et sociale ;
- l’influence du résultat HAO ;
- la politique des dividendes.
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APPLICATION 5 : CALCUL DE L’EBE
KID a enregistré en outre en 200 N, les charges ci-après :
637 Personnel extérieur …………………………… 6.450.000
(1)
66 Charges de personnel ……...……………..… 9.345.000
(1)
Hors personnel extérieur
TAF : Calculer l’EBE de SA - KID
2- Portée du concept :
L’EBE, principale ressource que l’entité tire de son activité d’exploitation, permet d’apprécier :
Le Résultat d’Exploitation est calculé avant les charges financières. Il permet ainsi des
comparaisons entre firmes, indépendamment de leur structure financière.
1- Calcul du RE
E.B.E
+ Transfert de charges d’exploitations (781)
RE =
+ Reprises de provisions d’exploitations (791)
+ Reprises d’amortissements d’exploitation (798)
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APPLICATION 6 : CALCUL DU RÉSULTAT D’EXPLOITATION
La SA KID a enregistré également en N les charges d’exploitation suivantes extraites de la balance
générale :
RF=
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APPLICATION 7 : CALCUL DU RÉSULTAT FINANCIER
Les produits et charges financiers enregistrés chez KID sont les suivants au 31/12/N :
671 Intérêts des emprunts.. 4.315.000 F
672 Intérêts des loyers de crédit-bail. 720.000 F
673 Escomptes accordés 375 000 F
675 Escompte des effets de commerce 125 000 F
676 Pertes de change . 640.000 F
677 Pertes sur cession des titres de placement- 877 000 F
678 Pertes sur risques financiers 876 000 F
687 - Dotation aux amort. à caractère financier . 700 000 F
697 Dotation aux provisions à caractère financier 1 900 000 F
787 Transfert de charges financières 3 600 000 F
797 - Reprises des provisions à caractère financier 430 000 F
TAF :
Calculer le résultat financier de l’entreprise « KID »
Ce résultat vous semble t-il logique au regard de l’activité mixte de la société (achat–vente-production et prestation
de services)
RAO = RE + RF
C’est un résultat qui regroupe l’ensemble des éléments ne relevant pas de l’activité ordinaire. Dans ce
résultat se trouve le résultat sur cession des immobilisations. Le SYSCOHADA n’a pas ménagé un
espace spécifique pour cet élément pourtant important sur le plan fiscal. Nul doute que cette omission
participe du souci de ne pas surcharger le compte de résultat.
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1) Calcul
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B) SIGNIFICATION ET PORTÉE DU CONCEPT
Le résultat net correspond au solde du compte 131 (bénéfice) ou 139 (perte). C’est le résultat final
de l’activité de l’entreprise après rémunération de l’ensemble des facteurs. Il sert, lorsqu’il est bénéficiaire,
de base de calcul de la répartition des bénéfices entre les actionnaires.
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Cependant, certaines précisions méritent d’être faites
Dans le ‘’Système Normal’’, il est distinctement fait mention dans les opérations d’exploitation :
d’une marge brute sur marchandises (701 – 601 et 6031)
d’une marge brute sur matières ; (702 à 706 - 6002 et 6032)
d’une valeur ajoutée (MBM + MBT + 707 + 71 + 75 – 604 à 65)
d’un excédent brut d’exploitation (VA – 66)
d’un résultat d’exploitation.. (EBE + 781 + 791 et 798 – 681 et 691).
Dans le ‘’Système allégé’,’ seuls ressortent au niveau des activités d’exploitation la Valeur Ajoutée et le Résultat
d’Exploitation. Les deux marges brutes (MBM et MBT), n’y figurent pas en clair. Il en est de même du résultat
financier dont aucun espace n’a été aménagé à cet effet.
Dans le « système Minimal de Trésorerie » (SMT), où toutes les ventes se font en principe au comptant, de même
que tous les achats et paiements de charges diverses, où il n’existe pas, de stock (ou alors il y en a très peu), pas
d’équipements significatifs, le résultat s’obtient par la différence globale entre les recettes et les dépenses,
R = Recettes – Dépenses , sans aucune préoccupation des différents soldes.
En définitive, le ‘’Système Normal’’ propose une gamme élargie d’indicateurs de résultat. Il permet, bien sûr, de
calculer les soldes caractéristiques du plan précédent (OCAM) en les raffinant mais, va au-delà en révélant des
indicateurs nouveaux (MBM, MBT, EBE, Résultat financier, RHAO, participations …) ce qui donne aux soldes de
gestion une pertinence particulière propre à l’analyse de la structure de l’exploitation.
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Participation des travailleurs 60 000
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Ecart de conversion actif 78 000
Le signe de ces soldes n’est pas précisé et le classement dans lequel les comptes sont présentés ici est
tout à fait aléatoire. Toutes les dotations sont justifiées.
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Chapitre 2 :
LA CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT
GLOBALE (CAFG)
Pour assurer son développement et faire face à ses dettes, l’entreprise a besoin de financement.
Les ressources de financement peuvent être d’origine externe (emprunts) ou interne (capacité
d’autofinancement).
Que représente la C.A.F. ? Quel est son rôle ? Telles sont les questions auxquelles l’on doit
répondre pour mieux appréhender la signification de cette grandeur de gestion.
La C.A.F représente la trésorerie potentielle, disponible sous quelques mois, dont l’entreprise peut
disposer pour se financer. Il s’agit donc pour l’entreprise, de l’excédent de ressources internes ou surplus
monétaire potentiel dégagé durant l’exercice par l’ensemble de son activité.
La C.A.F du SYSCOHADA est globale puisqu’elle tient compte des opérations d’exploitation, des
opérations financières et hors activité ordinaire (HAO), de l’impôt sur les bénéfices et des participations.
Par conséquent :
• Il ne s’agit pas d’une CAF d’exploitation (EBE avant impôt sur les bénéfices) ;
• Il s’agit d’une C.A.F globale d’où son nom de Capacité d’AutoFinacement Globale (CAFG).
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II- CALCUL DE LA CAFG
Il existe deux approches de calcul de la CAFG :
• L’approche dite « soustractive » : à partir de l’EBE ;
• L’approche dite « additive » : à partir du résultat net.
CAFG = EBE
+ Produits financiers encaissables (Sauf 787)
+ produits HAO encaissables (84 ; 88 sauf 848)
+ transfert de charges
• d’exploitation (781)
• financières (787)
• HAO ( 848) ;
- Charges financières décaissables (67 sauf 679)
- Charges décaissables HAO (83 ; y compris 839)
- Participation des travailleurs (87)
- Impôt sur les bénéfices (89)
Cette formule démontre bien que, jusqu’à l’EBE, tous les produits sont encaissables et toutes les charges sont
décaissables. Il suffit donc d’ajouter à ce paramètre, tous les autres produits encaissables (77, 84, 88, 781 , 787,
848) et d’y soustraire toutes les charges décaissables (67, 83, 87, 89) pour obtenir la CAFG.
NB : Les transferts de charges (781, 787 et 848), ne donnent pas lieu, en règle générale, à un flux financier
(encaissements). Cependant, leur présence dans le calcul de la CAFG s’explique par le fait qu’ils correspondent à
une correction des charges décaissées précédemment.
Cette démarche permet de comprendre que le résultat net étant égal à l’ensemble des produits et
des charges de l’exercice (encaissables, décaissables ou calculés), la CAFG peut se calculer :
en ajoutant au résultat l’ensemble des charges calculées (les dotations)
et en lui retranchant l’ensemble des produits calculés (les reprises)
d’où la notion de ‘’Trésorerie Potentielle’’ évoquée plus haut.
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APPLICATION 12 : CONTRÔLE DE LA CAFG
Calculer la CAFG de la société ‘’KID’’ au 31/12/N à partir du bas du compte de résultat (méthode additive).
A - L’AUTOFINANCEMENT (AF)
En effet l’AutoFinancement est l’aptitude réelle de l’entreprise à s’autofinancer. Il s’obtient par la
formule ci-après :
(1) Sommes Mises en distribution au cours de l’exercice y compris les acomptes de dividende.
B - LE CASH-FLOW.
Le Cash-Flow est un terme anglo-saxon qui signifie « Flux Net de trésorerie » ou encore « Recette
Nette ». d’où la formule :
Le Cash-Flow est donc le solde de trésorerie alors que la CAFG est le solde potentiel de la
trésorerie, c’est-à-dire ce que sera la trésorerie dans un bref délai lorsque tous les encaissements seront
réalisés et tous les décaissements effectués.
La MBA est une notion non normalisée. Elle n’a pas été consacrée par le SYSCOHADA.
Cependant, la sollicitation des documents et études de cas nécessitent que soit levée toute confusion
quant à sa signification et son calcul.
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1 – Qu’est ce que la MBA ?
C’est une notion très proche de la CAF sauf qu’elle considère que, les dotations aux provisions pour
dépréciation d’actif, de même que les dotations aux provisions pour risques et charges justifiées, ont un
caractère décaissable.
2 – Calcul de la MBA
Pour le calcul de la MBA, on peut envisager trois approches :
A partir du haut du compte de résultat :
A partir de la CAFG :
MBA = CAFG
+ reprises sur dotations aux provisions
- dotations aux provisions (justifiées)
Il s’agit des dotations nettes des reprises. Cette partie de l’autofinancement qui est indispensable
à la bonne gestion de l’entreprise permet la conservation du patrimoine et du niveau d’activité.
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B) AUTOFINANCEMENT D’EXPANSION (AFE)
AFE = AF - AFM
I- AVANTAGES DE L’AUTOFINANCEMENT
• Plus grande stratégie financière (notamment en maintenant l’existence d’un volet de crédit au niveau
du crédit…)
• Amélioration de la sécurité des financements en cas de crise conjoncturelle (lorsque le crédit est rare
et cher) ;
• provoquer en cas d’abus, une pression sur les salaires, le partage de la VA (Valeur Ajoutée) se
faisant au profit de l’autofinancement ;
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• être un facteur de hausse de prix surtout pour les entreprises en situation de monopole ou de quasi-
monopole ;
La CAFG du SYSCOHADA est une CAF Globale d’où son nom de CAFG (capacité d’autofinancement
globale).
Pour son calcul :
• les charges provisionnées (ainsi que leurs reprises) sont considérées comme des charges
décaissables (solution différente du plan français mais proche du plan OCAM)
• toutes les dotations (ainsi que leurs reprises sont prises en compte :
- dotations et reprises d’exploitations (681 et 691 – 791 et 798)
- dotations et reprises financières (687 et 697 – 797)
- dotations et reprises HAO (85 – 86)
bien savoir que la CAFG ne constitue pas un indicateur de la rentabilité – En effet ;
• elle est sujette à des fluctuations liées à la diversité des pratiques comptables et fiscales ;
• elle dépend des arbitrages entre financement propre et endettement.
Toujours comprendre que pour obtenir la CAFG, il suffit d’analyser le caractère encaissable des produits et
décaissables des charges, ce qui permet de conclure, rappelons-le que la CAFG est un indicateur du
« potentiel de la trésorerie », comme le montre le tableau synoptique ci-dessous.
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Non
Encaissables ou
Réf Compte Intitulés (charges ou produits) encaissables ou
décaissables
non décaissables
TQ 134 EXCÉDENT BRUT D’EXPLOITATION EBE -
UZ 131/139 RÉSULTAT NET (Profitou Perte) - RN
PRODUITS :
UL 84 Produits HAO X
OU
RN – TPNE + TCND = CAFG
SIGLES :
TPE = Total des produits encaissables (1)
TCD = Total des charges décaissements (1)
TPNE = Total des produits non encaissables (1)
TCND = Total des charges non décaissables (1)
(1) Après l’EBE
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Chapitre 3 :
AUTRES APPROCHES
DU COMPTE DE RÉSULTAT
Le compte de résultat représente l’image de l’activité de l’entreprise pendant une période donnée
(l’exercice comptable qui dure douze mois).
Au cours de cette période comptable, l’application des principes comptables et des règles
juridiques, aboutit à une comptabilité par nature des charges et des produits pour la détermination du
résultat.
Cette analyse privilégiée pour sa simplicité pose davantage des problèmes car, elle ne permet pas
d’apprécier :
On comprend donc que l’analyse globale de l’activité par nature sera insuffisante pour le gestionnaire
préoccupé par des décisions opérationnelles. C’est pourquoi il faudra faire appel à la comptabilité
analytique de gestion qui préconise pour les charges et les produits ordinaires :
Les charges et les produits par nature de la comptabilité générale peuvent être analysées selon
leur destination (ou fonction). Cette analyse aboutit à la présentation d’un compte de résultat par
fonctions.
- La fonction production.
Elle inclut :
• le coût d’achat des matières premières utilisées
• la variation des stocks des produits (la production immobilisée est par contre déduite) ;
• les charges propres à la fonction production.
- La fonction commerciale .
Elle inclut les charges propres à la fonction, autrement dit toutes les charges nécessitées par la vente
des produits.
- Les charges communes non réparties
Elles incluent toutes les autres charges d’exploitation qui ne relèvent ni de la production, ni de la
vente. Les charges financières ne sont pas ventilées.
NB : Ce tableau peut être complété par les éléments HAO pour conduire au résultat net.
II – Précisions diverses
1 – Chiffre d’affaires HT :
C’est le solde du compte 70 (ventes diminués de retours et des réductions accordées).
4 – Charges de distribution :
Ce sont tous les frais engagés pour la vente des produits. Y sont inclus les consommations d’emballages.
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• Stocks
N° INTITULES Au 01/01/N Au 31/12/N
322 Matières premières 42 500 000 9 000 000
341 Produits encours 27 000 000 38 000 000
335 Emballages perdus 3 000 000 4 500 000
361 Produits finis 87 200 000 19 700 000
Administration
N° INTITULES ACHATS PRODUCTION Distribution
générale
604 Autres fournitures 3 000 000 100 000 5 000 000 1 900 000
605 Autres achats 2 100 00 200 000 100 000 900 000
61 Transports 2 700 000 4 500 000 1 000 000
62/63 Service extérieurs 400 000 600 000
64 Impôts et taxes 600 000 1 000 000 7 000 000
65 Autres charges 500 000 2 000 000 400 000
66 Charges des personnel 3 000 000 15 000 000 7 000 000 8 000 000
68 Dotations 800 000 5 00 000 1 200 000 900 000
TOTAUX
3° Produits de l’exercice.
702 – vente des produits finis 321 800 000
707 – Produits accessoires 3 200 000
775 – Autres produits 5 200 000
77 – Produits financiers 2 800 000
67 – Charges financières 3 000 000
72 – Production immobilisée 2 500 000
4° Autres informations
- Les autres produits et les produits financiers ne sont pas ventilables par fonctions.
- La société fabrique des produits qui sont emballés au moment de la livraison.
- Le prix de vente HT d’un produit est de 5 000 F.
TAF :
1 – Achever le tableau de ventilation des charges d’exploitation par fonction ;
2 – Présenter le compte de résultat par fonctions.
Le compte de résultat différentiel est un tableau de détermination de résultat dans lequel les
marges sur coûts variables apparaissent pour chaque étape de l’activité.
Une marge sur coût variable s’obtient en faisant la différence entre les ventes et les charges
variables d’où, la nécessité de scinder les charges par nature en charges variables et charges fixes.
Ce sont des charges qui sont souvent proportionnelles au volume d’activité. On les appelle aussi
charges opérationnelles. Leur montant unitaire est généralement fixe.
Exemple : Achats consommés ; Transport sur ventes.
32
II – LES CHARGES FIXES :
Encore appelées charges de structure il s’agit des charges dont le montant global :
- est indépendant du volume d’activité tant que la structure n‘évolue pas ;
- évolue par paliers, au regard de l’évolution de l’activité.
NB
Dans le système Anglo-saxon, la définition des charges variables et des charges fixes
est plus pertinente.
En effet, au regard du volume d’activité :
- les charges fixes sont constituées :
• du montant global des charges de structure
• du montant unitaire des charges variables.
- les charges variables sont constituées :
• du montant global est proportionnel au volume d’activité
• du montant unitaire varie en fonction du volume d’activité (CF. unitaire).
1)- Reconsidérer l’application 14, puis présenter le compte de résultat différentiel sachant que la structure des
charges par fonctions est la suivante ( il s’agit des charges indirectes):
Variable Fixe
Achats 80% 20%
Les charges financières sont fixes.
Production 30% 70%
Distribution 75% 25%
Administration 10% 90%
2)- Reconstituer le compte d’exploitation différentiel en supposant que les stocks sont valorisés au coût complet
comprenant : 60% de charges variables et 40% de charges fixes.
3)- En reconsidérant la question n°1 et en supposan t qu’il existe des produits résiduels (compte 704) provenant de
la vente des déchets issus de la fabrication, reconstituer le compte d’exploitation différentiel. Produits résiduels
vendus : 1 800 000 F.
D’une manière générale, on appelle risque la possibilité que survienne un fait préjudiciable.
On appelle risque d’exploitation les variations aléatoires du CAHT qui affectent les prévisions
relatives aux différents critères de gestion (résultat d’exploitation, rentabilité financière…).
Le risque d’exploitation est donc fonction de la sensibilité du résultat à une variation de l’activité.
Le seuil de rentabilité correspond au niveau des ventes à partir duquel une activité devient
rentable. C’est un élément essentiel à la décision stratégique.
I- HYPOTHÈSE
Le calcul du seuil de rentabilité suppose une hypothèse simplificatrice de la réalité à savoir :
• charges opérationnelles proportionnelles au CAHT ;
• charges fixes indépendantes du CAHT.
II- EXPRESSION DU SR
Le seuil de rentabilité s’appuie sur l’analyse du coût de revient en charges opérationnelles (ou
variables) et en charges fixes (ou de structure).
Le seuil de rentabilité peut être exprimé en unités monétaires, en unités physiques et en terme de
date. :
1- SR en unités monétaires :
CFN
SR =
t
CFN
Qo =
P-v
3- SR en terme de date
SR
Do = x 12 mois (ou 360 jours)
ventes
Cette formule devient inadaptée lorsque l’activité est irrégulière (cf. cours de 1er année).
Exemple : Calculer la date à laquelle le seuil de rentabilité de la société FADY a été atteint au cours de
l’exercice N.
1- seuil de rentabilité :
Section 2 : LE COEFFICIENT DU LEVIER D’EXPLOITATION (CLE)
Plusieurs formules permettent de calculer le CLE. Nous retiendrons ici les principales qui sont
obtenues :
MCV
CLE =
RE
1
CLE =
Is
35
3- A partir de l’élasticité du RE et du CAHT.
∆RE
RE
CLE =
∆CAHT
CAHT
CAHT
CLE =
MS
Il convient de préciser que le CLE est indépendant de la fiscalité. Par conséquent le RE peut être
pris, indifféremment, avant ou après impôt.
Par ailleurs le CLE renseigne sur le niveau du risque d’exploitation. En effet, le risque est d’autant
plus grand que le CAHT est proche du SR d’exploitation. Ceci signifie que, plus le CLE est élevé, plus le
risque est grand.
Pour terminer, signalons que l’élasticité du RE par rapport au CAHT est d’autant plus forte que :
- les charges fixes sont élevées ;
- le taux de marge sur coût variable est faible.
Toutes les formulations du CLE ne sont possibles que sous réserve, d’hypothèses implicites
relatives aux calculs, à savoir :
- le prix de vente est constant ;
- les conditions d’exploitation sont identiques tant pour les charges variables unitaires que pour les
charges fixes globales.
Par conséquent, la variation du CAHT envisagée ne doit provenir que d’une variation des
quantités.
36
Section 3 : APPRÉHENSION DU RISQUE A PARTIR
DE LA DISPERSION DU RE
Le risque d’exploitation peut donc être mesuré par la dispersion du RE autour de son espérance
mathématique (Ecart type du RE).
Dans le mode coût – volume – profit (CVP), le risque d’exploitation peut être caractérisé par :
- le résultat probable : Espérance mathématique du résultat, E(R)
- la dispersion du résultat : Ecart-type du résultat, σ (R)
- le risque de réaliser des pertes : Probabilité que le résultat soit négatif, P(R<0).
Travail à faire :
1- Calculer :
a) le seuil de rentabilité d’exploitation (SRE)
b) le seuil de rentabilité d’activité ordinaire (SRAO).
2- Mesurer le risque d’exploitation à partir de la loi du résultat, en calculant :
- le résultat probable (RAO)
- l’écart type du résultat ordinaire
- le coefficient de variation ou de risque
- le risque de ne pas atteindre le seuil de rentabilité ou le risque que le résultat soit négatif.
B) PROBABILITÉS SUBJECTIVES.
Le manque ou l’insuffisance d’informations sur une activité, peut amener les dirigeants à estimer
les paramètres de distribution des quantités. On parle alors de probabilité subjective.
Dans de tels cas, l’on doit retrouver l’espérance mathématique et l’écart type des quantités dans le cadre
de la loi normale par exemple.
La démarche consistera à établir un système de 2 équations à deux inconnues
(m = moyenne et σ = écart – type), à partir de la relation linéaire t = x - m
⇒ t.σ = x - m
σ
37
APPLICATION 17 :Risque d’exploitation et loi des Probabilités.
Le service commercial de la société FADY a estimé que les ventes (Q) d’un produit avaient 2 chances sur trois de
dépasser 6000 unités et 3 chances sur 4 d’être inférieures à 9000 unités.
a) – Estimer les paramètres de la loi normale des quantités.
b) – Apprécier les chances de vendre au moins 8000 articles.
38
Chapitre 5 :
Si la finalité première d’une normalisation comptable est de fournir aux entreprises et à leurs
différents partenaires un outil d’analyse et de représentation de la structure et de l’activité tout à la fois
pertinent et intelligible pour tous, une seconde finalité y est directement liée, celle de permettre aux
lecteurs des états financiers toutes comparaisons des états financiers et de leurs éléments :
• Dans le temps : d’un exercice à l’autre, ou sur plusieurs exercices ;
• Dans l’espace : d’une entreprise à l’autre et en particulier aux entreprises appartenant
au même secteur d’activité.
Exemples :
• Emprunts, capitaux propres (deux éléments d’un même état financier et d’un même
exercice) ;
• Créances clients, chiffres d’affaires (deux éléments appartenant à deux états
financiers distincts) ;
• Chiffres d’affaires N, chiffre d’affaires N-1 (deux éléments appartenant à deux exercices
différents) ;
Au sens large : la comparaison établie entre deux éléments peut prendre d’autres formes que
le rapport. Il peut s’agir :
• D’une différence : dans ce cas, on observe le signe de cette différence (FR, BF,) ;
• D’un délai exprimé en années, mois, jours : (durée de crédit clients par exemple ).
Cet allongement de la durée du crédit – clients peut traduire des difficultés commerciales à moins
que dans le secteur, les durées n’évoluent dans les mêmes proportions.
• dans l’espace : c’est la valeur relative des ratios qui est considérée
A) HOMOGÉNÉITÉ
Les éléments comparés doivent être homogènes eu égard à la nature du Ratio pour pouvoir
exprimer correctement le phénomène observé. L’absence d’homogénéité :
Stocks de marchandises
Exemple de non homogénéité :
Chiffre d’affaires
B) DOUBLE EMPLOI
Nombre de Ratios peuvent être redondants avec d’autres calculés par ailleurs. Ces doubles
emplois doivent être évités.
Exemple :
Dettes financières ou Capitaux propres ou Dettes financières .
Capitaux propres Dettes financières Ressources durables
C) CONSTRUCTION DU RATIO
Il est utile de construire les rapports de telle sorte qu’une augmentation du Ratio soit
systématiquement favorable (ou défavorable) ; la lecture et l’interprétation en sont facilitées.
40
IV- UTILISATION DES RATIOS
Les ratios constituent un outil de comparaison et d’appréciation extrêmement utile des structures
et des performances constatées. Un ratio pris isolement n’est pas significatif ; pris avec les autres, il
constitue avec eux une « batterie » homogène d’analyse économique et financière.
Il existe peu de normes préétablies. Aussi, les Ratios d’une entreprise ne peuvent-ils valablement
être exploités que par comparaison avec ceux d’entreprises du même secteur ; d’où l’intérêt d’une
centrale des bilans.
Dans les comparaisons sectorielles, le recours aux « ratios moyens » du secteur est commode,
mais non sans danger car, il faut aussi tenir compte de la dispersion des valeurs. L’évolution annuelle
ou pluriannuelle des Ratios, est en général plus utile à connaître et à suivre que la connaissance de leur
niveau en valeur absolue.
V- VOCABULAIRE
En matière de ratios, le vocabulaire n'est pas homogène. Un même Ratio pouvant être désigné
sous des appellations différentes.
Contrairement à certaines idées reçues, la structure de l’entreprise n’est pas révélée seulement
par le bilan. Elle l’est aussi, puissamment d’ailleurs, par le compte de résultat.
Lorsque les marges se dégradent, il faut porter une attention particulière sur les éléments liés à
l’exploitation ordinaire. Dans ce cas, la structure des charges est révélatrice des choix techniques et
économiques opérés par les dirigeants.
41
A) ROTATION DE STOCKS (R12)
Stock Moyen
Calcul :
R1 = x 360
Coût de stock vendu
(ou consommé)
Signification : Ce Ratio traduit pour un stock donné, (Marchandises, Matières Premières, Produits
Finis, etc.), la durée moyenne que met le Stock Moyen en magasin avant d’être sorti :
• soit pour la vente (cas des marchandises et des produits finis) ;
• soit pour la transformation ou la finition (cas des matières premières et des encours).
(1)
Clients et comptes rattachés (cf. OHADA)
Signification : Ce Ratio traduit la durée moyenne de crédit consenti par l’entreprise à ses clients.
42
Quels enseignements en tirer ?
Signification : Le Ratio « R3 » informe sur la durée moyenne de crédit accordée à l’entreprise par
ses fournisseurs d’exploitation.
⇒ Plus les délais sont importants, plus l’entreprise allège ses besoins de financement, mais
attention :
• La dette s’alourdie et donc le risque de perte d’autonomie financière s’accentue ;
• Il peut s’agir des difficultés de trésorerie que rencontre l’entreprise pour le règlement de
ses dettes ordinaires.
⇒ Les délais très restreints peuvent signifier que :
• L’entreprise a accepté de régler ses fournisseurs plus vite en contrepartie de réduction
de prix, dont l’impact se situe au niveau du compte de résultat ;
• Les fournisseurs, ayant connu des problèmes de règlement, exigent un
raccourcissement des délais de paiement.
⇒ Si la durée moyenne est inférieure aux durées de la profession, la situation est favorable. A
l’inverse, elle est défavorable.
Attention :
Pour le calcul des temps d’écoulement ( durée de stockage, crédit-clients et crédit-fournisseurs), il faut tenir compte
des avances reçues et versées.
- Les avances reçues (compte 4191), sont à déduire des stocks de produits fabriqués :
- Les avances versées (compte 4091), doivent être déduits des crédits fournisseurs.
43
II- LES RATIOS DE RENTABILITE
Valeur Ajoutée
R4 = ----------------------
Calcul : Production
« R4 » peut également être un indicateur de « performance » plus ou moins bonne. Dans ce cas,
on calcule le taux de variation de la valeur ajoutée, qui informe alors sur la croissance de l’entreprise :
VAN – VAN-1
R4= ------------------------
VAN-1
Une amélioration de ce ratio d’un exercice à l’autre démontre une performance favorable et une
amélioration de la gestion.
B- PERFORMANCES ÉCONOMIQUES
Par Performances « économiques » de l’entreprise, il faut entendre les résultats (bénéfice ou
perte, CAFG, marges diverses, …) obtenus au niveau des décisions économiques précédent les
décisions de financement. La performance économique ne saurait être influencée par les facteurs
financiers dont elle est indépendante.
Les performances économiques sont mises en évidence à partir :
(1)
CAHT ou volume des ventes.
Signification : « R7 » est très intéressant pour comparer les performances de l’entreprise à celles des
autres entreprises de son secteur.
Une chute du taux de marge brute peut s’expliquer par une mauvaise gestion des achats, des prix
trop bas pour avoir une exploitation rentable, des pressions au niveau des achats non récupérables sur
les prix.
45
• Dans l’industrie, une différence sensible de taux de MB sur matières peut correspondre aux
incidences dans la nature des approvisionnements (matières premières plus ou moins
élaborées).
VA
Ou R8 =
Équipement productif
Calcul :
E.B.E. E.B.E
R9 = - et -------------------
(1)
CA HT Capitaux investis
Ou
E.B.E. E.B.E
(2) (3)
= --------------------------- et
Capitaux Durables VA
(1)
= Actif immobilisé + Besoin de Financement Global (BFG)
Résultat d’Exploitation
Calcul :
R10 = ---------------------------------
Capitaux investis
46
Signification : Il indique la rentabilité nette des capitaux (avant charges financières, donc avant tout
effet de levier) autrement dit, « R9 » mesure l’aptitude de l’entreprise à rentabiliser les fonds apportés par
les associés.
C- PERFORMANCES FINANCIÈRES
L’appréciation de ces performances fait intervenir selon les éléments observés :
• La CAFG (Capacité d’AutoFinancement Globale) ;
• L’autofinancement : (CAFG – Distributions) ;
• L’Excédent de Trésorerie d’Exploitation (ETE) ;
• Les intérêts payés (y compris les dotations aux primes de remboursement des
obligations) ;
• Le résultat des A.O. après impôts :
• Le résultat net ;
• Les capitaux propres ;
• Les dettes financières.
Il convient de montrer leur contribution à l’analyse des performances.
1) La CAFG
Le « SYSCOHADA » fournit à cette CAFG un montant qui n’est pas à « retraiter », puisque les
opérations de crédit-bail ont été comptabilisées comme des acquisitions.
Son niveau montre, en valeur absolue, la possibilité de financement :
• des investissements (maintien et croissance) ;
• des capitaux propres (distributions des dividendes).
Une autre utilisation fréquente de la CAFG consiste à la rapprocher des emprunts (cf. Analyse de
l’endettement).
2) Le coût des emprunts (R11)
Le niveau de ce coût est utile au diagnostic, tant pour apprécier la « Performance »
réalisée (l’entreprise se finance-t-elle dans les conditions avantageuses ?), que pour mesurer l’effet de
levier.
Résultat d’Exploitation
Calcul : R11= -------------------------------
Charges financières
Signification et précautions :
Il n’existe pas de normes standards pour « R11». Cependant, si « R11 » est proche de 1, c’est un
mauvais signe. Cela signifie que l’entreprise absorbe son résultat d’exploitation pour payer ses prêteurs
(banquiers) ou ne génère pas un résultat d’exploitation suffisant pour assurer le service de la dette.
Pour le banquier, plus ce Ratio est élevé, plus la probabilité que l’entreprise pourra payer les
intérêts des prêts qui lui sont consentis est grande. Lorsque « R11 » est utilisé comme avenant à un
contrat de crédit, le minimum est fixé aux alentours de 2,5.
Les charges financières peuvent être aussi rapprochées soit :
• Au CAHT :
Charges Financières
-------------------------- < 5 % (limite arbitraire)
CA HT
• A l’EBE : Charges financières Limites entre 50 % et 60 %
EBE
47
Signification :
ce ratio, qui mesure le poids de l’endettement de l’entreprise permet de vérifier la pertinence de
l’endettement à la date d’arrêt des comptes.
RAO RN
--------- ou --------
CAHT CAHT
Chacun de ces deux ratios traduit le taux de profitabilité correspondant c’est-à-dire la capacité de
l’entreprise à générer un bénéfice à partir du chiffre d’affaires HT.
Aux Capitaux propres :
RAO RN
---------- ou
Cap. Propres Cap. Propres
Qui permet d’apprécier la rentabilité des fonds c’est-à-dire, l’aptitude de l’entreprise à rémunérer
les fonds apportés par les associées.
Une amélioration constante d’année en année de ce Ratio témoigne d’une bonne performance,
d’une amélioration de la gestion financière et économique. Il est particulièrement précieux pour les
actionnaires.
CE QU’IL FAUT RETENIR
Les ratios d’exploitation permettent l’étude de la rotation et de la durée moyenne des stocks, crédit
fournisseurs et crédit clients.
L’année commerciale de 360 jours est utilisée comme référence.
Les valeurs obtenues sont comparées dans le temps et dans l’espace pour juger de l’évolution de
l’entreprise.
Les ratios : rotation de stock et crédit clients, doivent être les plus faibles possible car l’entreprise doit
financer les stocks et les crédits – clients avec des capitaux qui ne sont pas gratuits.
Le ratio crédit-fournisseurs exprime la participation des tiers au financement de l’entreprise. Par conséquent,
il ne doit pas être :
- trop court : l’entreprise doit trouver par ailleurs des capitaux ;
- trop long : s’il dépasse les délais normaux, il caractérise, sauf cas particulier, une entreprise qui
a des difficultés financières et qui recule ses échéances.
48
Partie 2 :
ANALYSE
DE LA
STRUCTURE FINANCIERE
49
Chapitre 6 :
Le bilan comptable permet de décrire les emplois et les ressources c'est-à-dire le patrimoine
d'une entreprise à une date donnée.
L'approche comptable donne la valeur de l'entreprise en coûts historiques alors que l'approche
économique donne de l'entreprise une valeur actuelle calculée à partir des valeurs du marché.
Le Système Comptable OHADA prévoit deux modèles de présentation du bilan selon la taille de
l'entreprise (Chiffre d’Affaires et Effectif ) Art. 11. du droit comptable OHADA
• Le système allégé conçu pour les entreprises dont le chiffre d'affaires et l'effectif ne dépassent
pas 100 millions et 20 travailleurs.
Par ailleurs l'acte uniforme retient aussi pour les Très Petites Entreprises (TPE) qui n'utilisent pas
l'un des systèmes prévus à l’Art.11 un système minimal de trésorerie (Art.13) qui repose sur
l'établissement d'un état des recettes et des dépenses dégageant le résultat de l'entreprise à partir d'une
comptabilité de trésorerie.
Selon le plan comptable OCAM, les postes d'actif sont regroupés selon le critère de liquidité
croissante c'est - à - dire selon l'aptitude des biens à être transformés en liquidité alors que les postes du
passif sont classés selon le critère d'exigibilité croissante c'est à dire en fonction des échéances de
remboursement des ressources.
Le classement selon l'ordre de liquidité et d'exigibilité est extrêmement délicat car il nécessite la
connaissance parfaite de l'entreprise et une définition objective des critères d'appréciation.
Le plan comptable OHADA retient à l’actif comme au passif un classement des éléments par
fonctions, par destination.
Pour utiliser le bilan à des fins d'analyse financière, il est indispensable de connaître avec
précision le contenu du poste qui y figure.
Certains de ceux - ci méritent plus particulièrement des explications.
50
I- LES CHARGES IMMOBILISÉES
Elles comprennent :
A)- LES FRAIS D'ÉTABLISSEMENT : ce sont des frais de constitution de publicité et de
prospection pour le démarrage de l'entreprise, les frais d'augmentation de capitaux, de fusion
et de transformation etc. ;
B)- LES CHARGES À REPARTIR : il s’agit des frais d'émission des emprunts, les grosses
réparations etc. ;
Les charges immobilisées doivent être amorties linéairement (sans prorata temporis) dans un délai
qui ne peut excéder 5 ans.
L'amortissement des charges immobilisées est direct c'est - à - dire que les dotations sont
directement portées au crédit des comptes 201, 202 et 206 sans passer par l'intermédiaire d'un compte
28. Par conséquent, le bilan ne donne que la valeur nette de ces charges.
51
- de la diminution des dettes ;
- de l’augmentation des créances.
52
Chapitre 7
Le Système Comptable OHADA a introduit une conception fonctionnelle du bilan. Il renonce ainsi
à la présentation « liquidité » de l’actif et « exigibilité » du passif pour adopter une présentation des
emplois et des ressources selon leur destination.
Le SYSCOHADA définit le bilan fonctionnel comme le bilan dont la structure des différentes
rubriques et des postes est conçue sur la base de la fonction économique et financière des éléments. Les
fonctions en cause sont :
• La fonction financement : elle regroupe les capitaux propres ainsi que les dettes
financières, le résultat et l’ensemble des amortissements et provisions de l’actif
immobilisé ;
• La fonction investissement : elle concerne sans exception toutes les immobilisations ;
• La fonction exploitation : au sens large, elle concerne tous les postes du bas du bilan
(actif circulant et dettes circulantes y compris les provisions pour dépréciation et les
risques provisionnés (499 et 599).
Le bilan fonctionnel est présenté en « grandes masses », les valeurs retenues sont :
- la valeur brute pour les immobilisations
- la valeur nette pour les stocks, les créances et la trésorerie.
Cette démarche du SYSCOHADA répond, comme bien d’autres, au souci de la recommandation 122 de
l’ordre des experts-comptables et comptables agréés Français pour laquelle, « les provisions pour
dépréciation des stocks et clients qui sont justifiées ne peuvent être considérées comme des ressources
stables ». Cette recommandation, critiquant le PCG 82, propose que les postes de l’actif circulant figurent
dans le bilan fonctionnel à leur valeur nette.
La mise en œuvre de l’analyse fonctionnelle implique l’identification et la séparation dans le bilan :
53
• des éléments d’exploitation ;
• des éléments hors exploitation, c’est-à-dire hors activité ordinaire (HAO) tant au niveau des
investissements qu’à celui des actifs et passifs circulants.
ACTIF PASSIF
(1) EMPLOIS STABLES (ES) : Valeurs brutes RESSOURCES STABLES
- Charges immobilisées - Financement propre (5)
- Immobilisations incorporelles - Dettes financières (6)
- Immobilisations corporelles
- Immobilisations financières
PASSIF CIRCULANT (PC)
ACTIF CIRCULANT (AC) : Valeurs nettes - Dettes Circulantes d’exploitation (7)
- Actif Circulant d’exploitation (2) - Dettes Circulantes hors exploit. (8)
- Actif Circulant Hors exploitation (3)
Il s’agit de toutes les immobilisations (sans exception) considérées pour leurs valeurs brutes
quelle que soit leur échéance (cas des prêts et des dépôts). Sont cependant exclus des emplois
stables les primes de remboursement des obligations qui, pour certains analystes, doivent être
soustraites des dettes financières (notamment les emprunts – obligations.).
Notons par ailleurs que les intérêts courus sur les prêts restent dans les emplois stables en HAO
(rubrique AW du bilan) s’ils sont significatifs (≥ 5% du montant de la rubrique.).
5454
• Les stocks occasionnels ;
• Les créances diverses (créances sur cession immobilière et sur les VMP = Valeurs
Mobilières de Placement, les intérêts courus sur ces créances, l’acompte de l’IS, les
produits financiers et HAO à recevoir) ;
• La créance TVA sur les opérations d’investissement.
La trésorerie présente un caractère global car, il est difficile de la scinder en une trésorerie
« d’exploitation » et une trésorerie « hors activités ordinaires ».
Rappelons que les primes de remboursement sont soustraites des dettes financières et éliminées
de l’actif.
Ce retraitement n’est pas effectué pour l’établissement du bilan fonctionnel. Il sera par contre
nécessaire pour le bilan « liquidité ».
Par conséquent :
• Les immobilisations acquises par Crédit-Bail (CB) figurent directement à l’actif du bilan dans
les immobilisations en contre-partie d’une dette équivalente enregistrée au
passif (dettes financières) ;
• Les effets escomptés restent dans le bilan de l’entreprise jusqu’au dénouement final de
l’opération. On les retrouve :
• A l’actif :
- dans l’ACE s’ils sont relatifs aux opérations d’exploitation ;
- dans l’ACHE dans le cas contraire.
• Au passif, dans le passif de trésorerie (poste DO)
En conclusion, aucun retraitement ne devrait être effectué lorsque les principes et règles
comptables OHADA ont été bien respectés.
56
2- Quelques particularités
Ce poste est un passif soustractif selon le PC OHADA. Cependant, pour une analyse
économique, deux solutions sont envisageables :
• Le considérer comme une créance sur les actions à reclasser dans les immobilisations
financières (éventuellement en actif circulant HAO) :
• Le maintenir en passif soustractif et par conséquent ne pas le faire figurer à l’actif car, tant
que les fonds ne sont pas libérés, ils ne constituent pas des ressources permettant de
financer des actifs.
Cette seconde solution qui répond à l’esprit du plan OHADA est tout de même critiquable car, elle
néglige les engagements des apporteurs de capitaux dans les fonds propres.
b) Écarts de conversion
Ces comptes doivent être contre-passés pour ramener les créances et les dettes à leurs
valeurs initiales. Ils disparaissent alors du bilan fonctionnel car affectés, soit :
• en immobilisations financières, s’ils proviennent des prêts,
• en ACE ou en ACHE selon leur origine,
• en dettes financières s’ils proviennent des emprunts,
• en dettes circulantes d’exploitation ou hors exploitation, selon leur origine.
c) Le Résultat
Il est réintégré intégralement dans les ressources de fonds propres. Cependant si le bilan
comptable est donné après affectation du résultat, on peut selon le (PCG 1982) :
• soit remonter les dividendes dans les dettes financières (cas des dividendes
indisponibles pour une durée supérieure à 1 an) ;
• soit les rattacher aux autres dettes circulantes HE (cas des sommes qui seront
prélevées dans l’année).
Faute de précision, il est recommandé de remonter les dividendes intégralement dans les
dettes financières afin de consolider le montant des ressources durables.
57
APPLICATION 19 : BILAN FONCTIONNEL CONDENSE
Le bilan de la société « FADY » se présente ainsi au 31 décembre N, avant affectation du résultat net de la
période (Voir annexe en 100 KF).
e
1 Travail demandé :
Présenter le bilan fonctionnel condensé pour les exercices N et N-1 sachant que :
a) l’écart de conversion actif provient des créances clients ;
b) En N-1,
• Les amortissements cumulés étaient de 20 000 KF pour les charges immobilisées ;Nuls les
immobilisations incorporelles et 25000 KF pour les immobilisations corporelles.
• Les provisions de l’actif immobilisé étaient nulles tant pour le fonds commercial que pour les
immobilisations financières. Les terrains étaient provisionnés à 30 000 KF.
c) l’écart de conversion – passif est relatif aux autres immobilisations financières (67%) et aux dettes
fournisseurs (33%).
d) 85% des autres créances ainsi que des autres dettes sont assimilables aux opérations hors exploitation.
e) Montant brut des charges immobilisées : 500 KF(dont 30KF pour les primes de remb.)
Annexe
-BILAN – SYSTÈME NORMAL SOCIÉTÉ "FADY" (en 100 KF)
AD Immobilisations incorporelles
AE Frais de recherche et de développement 200 50 150 200
AF Brevets, licences, logiciels………………… - - - -
AG Fonds commercial………………………….. 75 - 75 75
AH Autres immobilisations incorporelles …. - - - -
AI Immobilisations corporelles
AJ Terrains………………………. 215 85 130 225
AK Bâtiments……………………… 430 110 320 360
AL Installations et agencements - - - -
AM Matériel (1)……………………. 190 76 114 140
AN Matériel de transport………. 85 25 60 70
AQ Immobilisations financières
AR Titres de participation………. 142,5 12,5 130 150
AS Autres immobilisations financières……… 100 - 100 100
AZ TOTAL ACTIF IMMOBILISE 1697,5 358,5 1339 1700
BA Actif circulant H.A.O 70 - 70 100
58
BB Stocks
BC Marchandises………………. 280 20 260 300
BD Matières premières et autres
Approvisionnements………. 250 - 250 100
BE En-cours - - - -
BF Produits fabriqués - - - -
BG Créances et emplois assimilés
BH Fournisseurs, avances versées 30 - 30 50
BI Clients 171 31 140 100
BJ Autres créances 25 - 25 75
BK TOTAL ACTIF CIRCULANT 826 51 775 725
BQ Titres de placement 85 15 70 25
BR Valeurs à encaisser 35 - 35 50
BS Banques, chèques postaux, caisse 55 - 55 100
BT TOTAL TRÉSORERIE – ACTIF 175 15 160 175
BU Écarts de conversion –Actif 15 - 15 30
BZ TOTAL GENERAL (AZ + BK + BT + BU) 2713,5 424,5 2289 2030
(1)
Financé par crédit-bail depuis deux ans.
Annexe
SOCIÉTÉ "FADY" (en 100 KF)
Exercice
Exercice
Réf. PASSIF N-1
N
CAPITAUX PROPRES ET RES. ASSIMILÉES
CC Primes et Réserves
CD Primes d’apport, d’émission, de fusion ………… 80 -
CE Écarts de réévaluation …………………………… - -
CF Réserves indisponibles 100 90
CG Réserves libres 150 110
CH Report à nouveau 105 80
CI Résultat net de l’exercice (bénéfice + ou perte -) 70 100
59
DH Dettes circulantes et ressources assimilées H.A.O 97 400
DI Clients, avances reçues………………………………. - 200
DJ Fournisseurs d’exploitation …………………………. 131 100
DK Dettes fiscales ………………………………………….. 19 80
DL Dettes sociales …………………………………………. 27 30
DM Autres dettes ……………………………………………. 16 10
DN Risques provisionnels ……………………………….. 6 30
Sur la base des regroupements et des retraitements étudiés dans le chapitre précédent, il est possible
d’apprécier l’équilibre financier de l’entreprise en mettant en évidence des paramètres significatifs tels
que :
• le fonds de roulement ;
• le besoin en fonds de roulement (BFR)
• la trésorerie (T)
Par ailleurs, la connaissance de ces soldes majeurs permet d’appréhender le risque d’illiquidité de
l’activité.
Le Fonds de roulement est la partie des ressources durables ou, selon le cas, des capitaux
permanents, affectée au financement de l’actif circulant (ou des actifs à moins d’un an).
6- Approche externe
60
• FRF = RESSOURCES DURABLES
- EMPLOIS STABLES
7- Approche interne
Le FR constitue la garantie de liquidité de l’entreprise. Plus il est important, plus grande est la marge de
sécurité financière de l’entreprise.
Un fonds de roulement négatif traduit un déséquilibre financier. Cette situation doit-être évitée notamment
dans les entreprises de transformation.
L’objet du FR est le financement du cycle d’exploitation et, au delà, garantir une trésorerie équilibrée.
C’est pourquoi, pour s’assurer que le niveau du FR est satisfaisant (ou pas), il doit être comparé au
besoin en fonds de roulement (BFR) qu’il est censé financer dans le cadre d’une continuité de
l’exploitation.
C) LIMITE DE LA NOTION DU FR
L’expérience montre que certaines entreprises vivent et se développent avec des FR négatifs, c’est-à-
dire, en finançant une partie de leurs actifs immobilisés par des crédits de trésorerie généralement
renouvelables. En fait, ces crédits à court terme constamment renouvelés peuvent être assimilés aux
ressources durables.
61
cause du décalage, c’est-à-dire du temps qui s’écoule entre les achats, la production et la
vente. D’où la naissance d’un besoin de financement ou besoin de fonds de roulement.
Le système OHADA parle du besoin de financement global (BFG) qu’il définit simplement comme
« la différence entre l’actif circulant et le passif circulant ».
a) Portée du BFE
• le BFE est très utile pour l’entreprise en raison de son caractère structurel (structure du
cycle de production, structure des coûts, structure des crédits commerciaux en amont et en
aval) ;
• son montant n’est pas indépendant du volume d’activité (CAHT), par conséquent ses
variations sont sensiblement proportionnelles à celles du CAHT ;
• plus le cycle d’exploitation est long, plus le BFE est important ;
• la connaissance du BFE est importante notamment en matière de politique de crédit-
fournisseurs, client et de stockage des produits.
b) Faiblesse du concept
La seule faiblesse du BFE provient du caractère annuel des informations de base. En effet, leur
niveau au 31 décembre reflète rarement le niveau moyen de l’exercice.
Cette insuffisance dans l’analyse financière externe est évitée dans l’analyse interne par
l’établissement de situations trimestrielles permettant de connaître ces niveaux moyens.
Bon à savoir :
Le BFE est calculé à partir des montants nets après provisions pour dépréciation, compte tenu de
leur caractère de charges provisionnées retenue par le système comptable OHADA.
Pour le système comptable OHADA, cet agrégat ne peut être calculé que si les éléments qui le
composent sont significatifs.
62
Le BFHE est issu des opérations exceptionnelles, à caractère conjoncturel donc, pas prévisibles. Il
s’agit par exemple des opérations de répartition, de financement, d’investissement.
a) Calcul du BFHE
a) Caractéristique du concept.
Le BFHE peut être très variable d’un exercice à l’autre puisqu’il est généré par des éléments non
maîtrisables.
La trésorerie joue un rôle primordial dans l’entreprise. En effet, toutes les opérations de
l’entreprise se matérialisent par des flux d’entrée ou des flux de sortie de trésorerie.
T = FRF - BFG
- la trésorerie est également perçue comme la différence entre l’actif de trésorerie (AT) et le
passif de trésorerie (PT). D’où le nom de « trésorerie nette » qui lui est parfois attribué.
T = AT - PT
A) SITUATIONS POSSIBLES
La trésorerie peut-être positive, négative ou nulle. Chacune des situations traduisant une réalité
donnée.
1- Trésorerie positive
63
3- Trésorerie nulle ou proche de zéro
Le FRF ≅ BFG.
Le FRF est nécessaire dans la plupart des entreprises (de production notamment). Il est donc
important pour l’entreprise de suivre son évolution sur plusieurs exercices (trois au moins.).
Le tableau suivant met en évidence les causes et les effets possibles des variations du FRF.
1- Augmentation
Amélioration de la situation
- des capitaux propres
financière à condition que
- des amortissements
l’augmentation du FR ne
Augmentation du FRF - des dettes financières.
provienne pas uniquement
d’un endettement à long
2- Diminution
terme.
des investissements.
1- Augmentation des
investissements
2- Diminution : Diminution de la marge de
- du capital ; sécurité . Mais, cette situation
- des réserves. peut ne pas être alarmante
Diminution du FRF
si elle est la conséquence du
3- Remboursement financement
des dettes financières d’investissements rentables
4- Distribution
des dividendes
- stagnation temporaire
Stabilité des ressources durables de l’entreprise
FRF identique
et des emplois stables - ralentissement prolongé
de la croissance
64
B )- ÉVOLUTION DU BFG
On voit que le BFR varie sous l’effet des opérations telles que :
- achats au comptant et à crédit ;
- ventes au comptant et à crédit ;
- règlements des clients ;
- règlements aux fournisseurs….
La trésorerie est donc un indicateur de gestion fondamental pour l’entreprise. L’analyse de son
évolution permet d’apprécier la santé financière de l’entreprise :
- situation saine ?
- difficultés conjoncturelles ou structurelles ?
- défaillance ?
Sur un exercice donné, la variation de la trésorerie (∆T) est donnée par la relation :
L’ETE est la trésorerie générée (ou consommée), au cours d’un exercice, par l’activité d’exploitation
(opérations liées au cycle d’exploitation) de l’entreprise.
a) Calcul de l’ETE
Par cette méthode, l’on recherche la part de l’EBE transformée en « liquidité » : d’où
65
● A partir de l’excédent des opérations (ESO)
Par excédent sur opérations (ESO), l’on désigne l’ensemble des charges et des produits
d’exploitation encaissables d’où :
ESO = Produits d’exploitation encaissables
- Charges d’exploitation décaissables.
Il en résulte une relation simple entre ETE e EBE qui s’écrit ainsi :
ETE = ESO
+ ∆ créances d’exploitation
- ∆ dettes d’exploitation
or
∆ Créances d’exploitation – ∆ Dettes d’exploitation
= En cours Commercial.
D’où
ETE = ESO - ∆ encours commercial
On écrit :
EBE - ∆BFE = ESO - ∆EC
EBE –(∆EC + ∆Stocks) = ESO - ∆EC
∆BFE
D’où
ESO = EBE - ∆ Stocks
b) Portée du concept
L’ETE permet :
- d’apprécier la politique commerciale de l’entreprise à travers sa capacité de la trésorerie ;
- de mesurer la trésorerie générée ou consommée par l’exploitation ;
- de juger la capacité de l’entreprise à financer sa politique de croissance sans faire appel au
financement externe ;
- de prévoir les risques de défaillance (indicateur de crise).
Par ailleurs :
- si l’ETE est négatif, cela signifie que l’exploitation consomme de la trésorerie au lieu d’en
dégager : (les encaissements sont inférieurs aux décaissements.).
- plus l’ETE est important, plus la rentabilité de l’exploitation et le potentiel d’autofinancement
sont grands.
66
66
c) Limites du concept
L’ETE, tout comme les éléments qui le composent (EBE et ∆BFE), est issu de l’activité courante
normale. Par conséquent il est structurellement dépendant du volume d’activité.
Il ressort de ceci que l’ETE se trouve rapidement perturbé par la crise, car les méventes entraînent
rapidement des difficultés de trésorerie.
Par conséquent, l’on comprend que l’ETE est la composante structurelle de la trésorerie. La
trésorerie n’est donc plus un reliquat « ce qui reste après »… d’où la nécessité de déterminer un
excédent de trésorerie global.
A) DÉFINITION DE L’ETOG
L’excédent de trésorerie provenant des opérations de gestion (ETOG), relatif à un exercice donné,
est la différence entre les produits de gestion encaissés au cours de cet exercice et les
charges de gestion décaissées au cours du même exercice.
On en déduit que :
1- Calcul de l’ETOG
L’ETOG peut être calculé à partir de la CAFG. La relation liant l’ETOG à la CAFG est alors la
suivante :
ETOG = CAFG – ( ∆Stocks + ∆créances - ∆Dettes circulantes)
Ou
ETOG = CAFG – ( ∆Stocks + ∆créances - ∆Dettes circulantes)
2- Portée du concept
L’ETOG permet de savoir :
- si les opérations de gestion améliorent ou détériorent la trésorerie ;
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- si l’entreprise ne risque pas, dans un bref délai, de se retrouver dans une situation critique
c’est-à-dire, au problème de non liquidité (ETOG < ∆BFG) ;
- s’il existe un important potentiel d’autofinancement ;
- quelle est la partie liquide de la CAFG (cash flow) car, il faut savoir que, la CAFG ne peut
être assimilée à un excédent de trésorerie, c’est-à-dire à une disponibilité à 100%.
68
CE QU’IL FAUT RETENIR :
69
TAF -1 :
1- Calculer au 31 décembre N+1
a) le Fonds de roulement fonctionnel (FRF) ;
b) le besoin de financement global (BFG) décomposé en :
- Besoin de financement d’exploitation (BFE)
- Besoin de financement hors exploitation (BFHE)
c) En déduire la trésorerie
2- Expliquer comment le BFG est financé
3- Représenter schématiquement le bilan avec les trois seuls éléments calculés ci-dessous.
CHARGES PRODUITS
Charges d’exploitation Produits d’exploitation
- Achats de marchand 600 - Ventes de marchandises 1 800
∆ stock des marchandises 20 - Produits vendus 175
- Achats stockés des aprov. 90
∆ stock des approv. -10 CAHT 1 975
- Achats non stockés 120 - Reprise des provisions 20
- Services extérieures 80 PRODUITS D’EXPLOITATION 1 995
- Impôts et taxes 120
- Charges de personnel 350 Produits financiers
- Dotations aux am. Et prov. 150 - Intérêts des prêts 18
- Reprises des provisions 2
TOTAL DES CHARGES TOTAL DES PRODUITS
D’EXPLOITATION 1 510 FINANCIERS 20
Produits HAO
Charges financières - Produits de cessions 80
- Intérêts des emprunts 75 - Produits HAO 120
- Dotations 35 TOTAL DES PRODUITS HAO 200
TOTAL DES CHARGES
FINANCIÈRES 110
- Ve des cessions 48
- Autres charges HAO 82
- Participations 101
- Impôts sur le résultat 179
RÉSULTAT NET 185
1- la variation BFE ;
2- la variation BFHE ;
3- la variation du BFG.
4- l’excédent de trésorerie d’exploitation (ETE) à partir
- de l’EBE ;
- de l’ESO.
5- L’excédent de trésorerie sur opérations de gestion (ETOG.). A quoi peut-on assimiler cette grandeur ?
6- commenter les résultats obtenus.
Le PC OCAM privilégiait une présentation du bilan par grandes masses généralement appelé «
Bilan Financier ». Cette présentation toujours envisageable dans le cadre actuel, est moins utilisée en
raison des objectifs qui lui sont rattachés et des limites qu’elle présente.
71
Section 4 :PRÉSENTATION DU BILAN LIQUIDITÉ
La présentation en grandes masses est la suivante :
ACTIF PASSIF
Capitaux permanents :
Emplois à plus d’un an (1)
Capitaux propres (3)
Dettes à long et moyen terme (4)
Emplois à moins d’un an (2)
Dettes à court terme (5)
72
• les écarts de réévaluation ;
• les provisions pour charges à caractère de réserves (provisions non justifiées) (1) ;
(2)
qui ne sera pas distribué.
(1)
diminués éventuellement de la dette fiscale latente
73
REM ARQUE
Pour les entreprises passibles de l’impôt sur les sociétés, le taux de l’impôt applicable est
celui du droit commun (38,5%).
Pour les entreprises passibles de l’impôt sur les revenus, l’impôt est une charge
personnelle de l’exploitant individuel ou des associés (pour les sociétés de personnes n’ayant pas
opté pour L’IS), on ne fera donc pas d’imposition.
Crédit-bail : En principe ce retraitement n’est pas possible car l’entreprise n’est pas
juridiquement propriétaire du bien.
Cependant dans l’optique du plan OHADA, deux situations se présentent pour les cas de
crédit-Bail retraité :
74
APPLICATION 24 : CONSTRUCTION D’UN BILAN « LIQUIDITÉ ».
Reconsidérer le bilan FADY (pages 86 et 87) puis établir le bilan « liquidité » en tenant compte de ce qui
suit :
a) le fonds commercial, évalué par des experts, correspond approximativement à l’actif net
comptable. (capitaux propres moins charges immobilisées).
b) La valeur réelle des constructions est de 65 000 000 F.
c) Les participations représentent la valeur d’acquisition de 1000 actions SODICAL. Cette société
dont le capital est formé de 5 000 actions est en liquidation et son bilan résumé avant partage se
présente ainsi :
- Actif disponible…………… 135 000 000
- Ressources propres……….. 81 250 000
- Dettes…………………….. 53 750 000
d) une provision supplémentaire doit être constituée à hauteur de 30% sur une créance TTC de 7
152 000 F.
e) le stock de sécurité représente 20% du stock moyen. (on suppose que la variation du stock est
nulle).
f) Les provisions pour risques et charges ne sont justifiées qu’à hauteur de 40%.
g) Les charges immobilisées sont des actifs fictifs.
h) Le résultat à distribuer sera estimé à 40% du bénéfice distribuable.
i) Tenir compte du fait qu’aucune levée d’option n’est envisagée pour le matériel financé par crédit-
bail.
j) 60% seulement des valeurs mobilières sont côtées et facilement vendables.
k) Tenir compte des implications fiscales en vertu du principe de prudence, notamment l’impôt latent
sur les subventions, les provisions réglementées, les provisions pour risques et charges non
justifiées.
75
1) Analyse externe du FRL
CAPITAUX PERMANENTS
FRL =
EMPLOIS A PLUS D’UN AN
2) Analyse interne du FR
L’analyse interne du FR permet de savoir l’utilisation interne qui a été faite du FR.
NB : Le calcul du BFR à partir d’un bilan liquidité n’est pas nécessaire. En effet, une telle information ne
serait d’aucune utilité pour la gestion ordinaire (donc à caractère répétitif), l’analyse « Liquidité » étant
assise, en règle générale, sur le principe de la CESSATION D’ACTIVITE.
Le FRL permet d’apprécier l’équilibre financier de l’entreprise. Il est par ailleurs, un indicateur de la
solvabilité et du risque de cessation de paiement.
Le FRL représente la marge de sécurité financière de l’entreprise. Son montant positif traduit le
niveau de garantie (pour les créanciers), du remboursement des dettes à moins d’un an.
- Le fonds de roulement étranger (FRE) est la partie de l’actif circulant financé par les dettes à
plus d’un an.
Remarque :
• Il est recommandé de toujours s’assurer que la relation suivante est vérifiée :
76
APPLICATION 25 : FRL ; FRP et FRE
A partir du bilan liquidité condensé de la société FADY (Cf. application 23) ; calculer pour
l’exercice N :
- Le fonds de roulement « Liquidité » (FRL)
- Le fonds de roulement propre (FRP)
- Le fonds de roulement étranger (FRE)
77
Chapitre 9 :
Ce sont des Ratios qui ont pour objectif de porter un jugement sur la situation financière de
l'entreprise en :
• Mettant en évidence le poids des contraintes économiques (poids de l'outil de production) ;
• Eclairant sur la structure de financement, et sur la dépendance de l'entreprise vis-à-vis
des tiers.
Les ratios de structure sont calculés selon l'objectif de l'analyse, soit :
• à partir du bilan fonctionnel : cas de continuité de l'exploitation (démarche retenue pour ce
cours );
• à partir du bilan liquidité : cas exceptionnel d'évaluation des titres, de cessation d'activité.
Trois séries de Ratios de structure sont habituellement utilisées:
• Les ratios traduisant le poids de l'outil de production et son financement
• Les ratios traduisant la solvabilité et la liquidité de l’entreprise ;
• Les ratios traduisant la dépendance de l'entreprise vis-à-vis des tiers (endettement).
• De manière générale, lorsque le Ratio est élevé, cela signifie que le secteur est plutôt protégé
de la concurrence, puisque le montant important des investissements constitue une barrière à
l'entrée pour les nouveaux entrants sur le marché ;
78
• Lorsque le Ratio est plus bas que la norme du secteur, cela peut supposer :
- Soit que l'entreprise est sous équipée en immobilisations,
- Soit que l'appareil de production est vétuste et/ou obsolescent et nécessitera des
investissements de rénovation et de modernisation.
Calcul :
Amortissements
R13 =
Immob. Corpo. Brut
On peut considérer qu'un taux supérieur à 75 % (R13 > 0,75), devient alarmant.
R14 > 1 signifie que les investissements sont entièrement financés par des ressources durables
(situation souhaitable ).
R14 < 1, l'entreprise utilise des ressources à court terme pour le financement des emplois stables (
situation à éviter). Il n'existe pas de marge de sécurité (FR < 0 : déséquilibre financier).
N.B. : Notons en particulier que R14 < 1 et donc un FR négatif, traduit une situation normale
pour les entreprises de distribution.
Pourquoi ? Dans ces entreprises, les clients règlent essentiellement au comptant, les
stocks « tournent » vite et sont relativement peu élevés (par rapport au chiffre d'affaires). Par
contre, les fournisseurs accordent d'importants crédits. Il en résulte que le BFE est négatif et
peut être assimilé à une ressource permanente susceptible de financer sans risque des actifs
immobilisés (limite de la notion du FR).
Exemple : Apprécier le financement et le degré d’obsolescence des investissements chez FADY SA.
79
Section 2 : SOLVABILITÉ ET LIQUIDITÉ
I- SOLVABILITÉ (R15)
La solvabilité est l'aptitude pour une entreprise à rembourser ses dettes à partir de la réalisation
de ses actifs.
Calcul :
ACTIF TOTAL
R15 =
DETTES
II- LA LIQUIDITÉ
Une entreprise est liquide quand les ressources dégagées par ses opérations courantes lui
fournissent les disponibilités suffisantes pour faire face à ses échéances à court terme.
Il existe deux approches de la liquidité :
• L’approche traditionnelle basée sur les Ratios ;
• Les conceptions basées sur les flux.
Mais, quel que soit le cas, cela ne permet pas de préjuger du degré de liquidité de l'entreprise. En
fait, il s'agit plus d'un Ratio de Solvabilité que d'un Ratio de Liquidité. La Solvabilité étant l'aptitude de
l'entreprise à régler ses dettes dans l'hypothèse d'une liquidation.
Signification : Ce Ratio donne une indication précieuse à priori du degré de liquidité. Il est
souhaitable qu'il soit supérieur à « 1 ». (Sous réserve de particularités propres à
l'entreprise).
80
Précaution : La liquidité ne peut être appréciée uniquement à partir d'une confrontation des créances
et des dettes circulantes. Par conséquent, « R17 » ne peut donner qu'une information partielle sur cette
liquidité. On ne peut même pas être sûr à priori, qu'une augmentation de « R17 » traduise une
amélioration de la situation. Tout dépend, en effet, de "la qualité des créances et de leurs échéances".
Calcul : Trésorerie-actif
R18 =
Passif Circulant + trésorerie-passif
Signification : « R18 » n'a pas de signification réelle. En effet, il présente de manière plus accentuée,
les mêmes défauts que les précédents (R16 et R17).
Dettes financières
R19 =
Capitaux propres
81
Signification : Ce Ratio qui permet de mesurer l’autonomie financière de l’entreprise et sa dépendance
vis-à-vis des tiers, met également en évidence la part des capitaux investis par les actionnaires dans les
ressources durables.
Il est difficile de donner une norme à « R19 ». Cependant, on estime qu’il doit en général être
inférieur à « 1 ». Dans les cas contraires (R19 > 1), l’entreprise perdrait son autonomie financière car, la
majeure partie du risque est supportée par les prêteurs qui, de ce fait, ne saurait rester neutres à l’égard
de la gestion.
Exemple :
- Apprécier l’endettement de FADY SA ?
- Que penser de cette situation ?
C) L’EFFET DE LEVIER
On appelle « Effet de Levier » l’incidence de l’endettement de l’entreprise sur la rentabilité de ses
capitaux propres.
ILLUSTRATION DE L’EFFET DE LEVIER
Soit une entreprise disposant de 8 000 000 de ressources. Son Résultat d’Exploitation est estimé
à 20 % des actifs économiques (Ressources utilisées). Le coût de la dette sur le marché financier est de
12 %.
Raisonnons selon les hypothèses suivantes :
• Les actifs économiques représentent uniquement les fonds propres ;
• 6 000 000 des ressources correspondent aux emprunts.
La rentabilité financière apparaît ainsi selon chacune des hypothèses précédentes :
82
Financement par Financement par
Capitaux propres Capitaux propres et
seulement endettement
Résultat d’exploitation (RE)
1 600 000 1 600 000
(20 % de 8 000 000)
Charges Financières
- 720 000
(Dettes x 0,12)
Résultat des activités ordinaires
(RE – charges financières) 1 600 000 880 000
(RAO – Charges Financières)
Impôt sur le résultat : IS
616 000 338 800
(IS = RAO x 38,5 %)
Résultat Net : RN
984 000 541 200
(RN = RAO – IS)
8 000 000 – Dettes
Fonds propres utilisés 8 000 000
(6 000 000)
Rentabilité Financière 984 000 . 541 200
RN 8 000 000 2 000 000
= Fonds propres s 12,3 % soit : 27,06 %
27,06 % - 12,3 % = 14,76 %
D
Le rapport est K appelé « Levier Financier ».
l’effet de levier (contribution positive ou négative de l’endettement à la rentabilité financière) est : d’autant
plus élevé (ou faible) que le levier financier D/K est grand (ou faible).
83
EG et Capitaux Propres (R20)
EG
Calcul : R20 =
Capitaux propres
Il faut préciser qu’il n’existe pas de norme bien que pour certains analystes, « R20 » ne doit
pas être supérieur à 2.
EG et CAFG (R21)
EG
Calcul : R21 =
CAFG
Précautions : Rappelons que la CAFG ne sert pas seulement à rembourser les dettes, mais qu’elle sert
également au financement des investissements courants, au paiement des dividendes et au renforcement
des fonds propres.
Concours bancaires courants (CBC) et EG (R11)
Signification : « R22 » traduit l’arbitrage réalisé par l’entreprise entre emprunts (ou dettes financières) et
les CBC. Une forte proportion des concours bancaires dans l’endettement global peut signifier une
situation de « vulnérabilité » qui tient au coût et à la précarité de ce type de ressources.
84
APPLICATION 27 : STRUCTURE FINANCIERE
Les bilans fonctionnels condensés de la société RAYAN se présentent comme suit (en KF), pour
les trois derniers exercices :
ACTIF 2006 2005 2004 PASSIF 2006 2005 2004
Travail à faire :
Apprécier la situation de la société RAYAN en calculant et en commentant
dans un bref résumé (pour les 3 derniers exercices ) :
- le fonds de roulement fonctionnel ;
- le besoin de financement ;
- la trésorerie ;
- les ratios de structure suivants :
• ratios d’investissement (R14)
• solvabilité (R15)
• ratio de liquidité générale (R16)
• ratio de trésorerie réduite (R17)
• ratio d’endettement (R19)
85
Chapitre 10 :
Selon l’Art.29 de l’acte uniforme relatif au droit comptable, « le Tableau Financier des Ressources
et des Emplois » retrace les flux de ressources et les flux d’emplois de l’exercice.
Moins connu que le compte de résultat et le bilan, le TAFIRE est une innovation « pure » du PCG
OHADA pour lequel il remplace le «Tableau de Passage » du PCG OCAM ou le « Tableau de
Financement » du PCG 82 dont il s’en inspire mais, en faisant appel à des concepts différents tout en
modifiant complètement la présentation.
Le TAFIRE opère une analyse dynamique des masses du bilan. Cette analyse repose
intégralement sur l’équation bilantielle :
FR – BFR = T
∆FR - ∆BFR = ∆T
ou ∆FR = ∆BFR + ∆T
Obtention «comptable», tous les éléments du TAFIRE peuvent être tirés des éléments de la
balance générale (balance à six colonnes).
86
I- LE TABLEAU DE DÉTERMINATION DES SOLDES FINANCIERS
Cette première partie du TAFIRE est constituée d’une succession de petits tableaux destinés à
calculer les soldes intermédiaires. Le SYSCOHADA en retient quatre :
2- L’AutoFinancement (AF), qui est la différence entre la CAFG et les dividendes distribués
durant l’exercice ;
La variation du BFR est analysée en termes d’emplois et de ressources, ce qui explique les signes
(+) et (-).
ATTENTION : Contrairement aux PCG OCAM, 57 et 82 la variation des dettes inclut « les
dépréciations et risques provisionnés » puisqu’ils sont enregistrés comme des charges
décaissables à court terme.
∆FR = ∆BFG + ∆T
87
Section 4 : QUELQUES PRÉCISIONS UTILES
Pour l’équilibre du TAFIRE, les EC doivent être neutralisés pour maintenir les flux financiers
« historiques »
Section 5 : LE TRACE DU TAFIRE
Le TAFIRE est présenté dans les annexes du présent document (Annexe 3 et 4)
APPLICATION 28 : TAFIRE
On donne en annexes :
les bilans au 31.12. (n – 1) et au 31.12.n de la société Simplex, avant affectation du résultat ;
les tableaux des immobilisations, des amortissements et des provisions de l’exercice n,
le tableau des affectations de résultat relatif à l’exercice (n – 1).
Renseignements complémentaires :
Dans le compte de résultat de l’exercice (n) figurent les comptes (en 100 FCFA):
134 - E.B.E…………………………………………... 1 593
781 - Transferts de charges d’exploitation…………………….. 245
77 - Produits financiers autres que les reprises sur provisions 742
84 - Produits HAO…………………………………………. 1 145
82 - Produits de cessions des immobilisations……………. 75
67 - Frais financiers …………………………..…………… 905
83 - Charges HAO………………………..…………………. 25
87 - Participations des travailleurs………………………….. 350
89 - Impôt sur le résultat…………………………………… 920
Au cours de l’exercice n, il y a eu :
des remboursements de dettes :
400 au titre des emprunts-obligations,
120 au titre des emprunts et dettes financières diverses ;
un nouvel endettement au titre des emprunts et dettes financières diverses pour 1920.
Les dettes fiscales et sociales relèvent, en totalité, de l’exploitation.
TAF :
1° Calculer de deux manières différentes, la CAFG
A partir de l’extrait du compte de résultat ;
A partir de l’annexe.
2° Présenter le TAFIRE relatif à l’exercice n (Anne xe 1).
3° Déterminer le FRF au 31/12 n et au 31/12/n-1 vér ifiez que la variation du FR est bien celle qui
apparaît dans le TAFIRE.
88
SIMPLEX - Bilan en 100 FCFA au 31/12/n-1
Montant Amortis. Montant
Actif Passif
brut Prov. net
Charges immobilisées Capitaux propres
Frais d’établissement 428,00 - 428,00 Capital 4 000,00
Immobilisations corporelles Primes d’émission 38,25
Terrains 710,00 - 710,00 Réserve légale 320,00
constructions 3 650,00 1 570,00 2 080,00 Autres réserves 12,75
Installations techniques, Résultat net de l’ex. 430,00
mat. et outil. Industriels 9 175,00 6 643,00 2 532,00 Sub. d’investissement 92,00
Autres immo. Corporelles 2 300,00 1 820,00 480,00 Dettes financières
Immobilisations financières Emprunts obligations 3 800,00
Participations 1 200,00 130,00 1 070,00 Emprunts et dettes
Prêts 35,00 - 35,00 financières divers 280,00
Stocks et en-cours …….. 65,00
Mat. prem. et consommables 212,00 28,00 184,00 Prov. Pour risques 78,00
Produits intermédiaires et 215,00 36,00 179,00 Prov. Pour charges
finis Créances Passif circulant
Clients et comptes rattachés 1 520,00 142,00 1 378,00 Fournisseurs et 1 720,00
Créances HAO 830,00 - 830,00 comptes rattachés 193,00
Trésorerie-Actif …….
Valeurs mobilières de Dettes fiscales et
placement 450,00 95,00 355,00 sociales
Actions 120,00 - 120,00
Bon du Trésor 648,00 - 648,00
Disponibilités
89
SIMPLEX - 31/12/n. (Bilan en 100 FCFA)
Montant Amortis. Montant
Actif Passif
brut Prov. net
Charges immobilisées
Frais d’établissement 238,00 - 238,00 Capitaux propres
Immobilisations corporelles Capital 4 000,00
Terrains 1 710,00 - 1 710,00 Primes d’émission 38,25
constructions 3 650,00 1 755,00 1 895,00 Réserve légale 341,50
Installations techniques, Autres réserves 21,25
mat. et outil. Industriels 9 601,00 6 944,00 2 657,00 Résultat net de l’ex. 480,00
Autres immo. Corporelles 2 300,00 1 940,00 360,00 Sub. 80,00
Immobilisations financières d’investissement
Participations 3 000,00 130,00 2 870,00 Dettes financières 3 400,00
Prêts 20,00 - 20,00 Emprunts
Stocks et en-cours obligations 2 080,00
Mat. prem. et consommables 192,00 32,00 160,00 Emprunts et dettes 65,00
Produits intermédiaires et 230,00 30,00 200,00 financières divers 70,00
finis Créances …..
Clients et comptes rattachés 1 700,00 160,00 1 540,00 Prov. Pour risques
Créances HAO 630,00 - 630,00 Prov. Pour charges 1 500,00
Trésorerie-Actif Passif circulant 480,00
Valeurs mobilières de Fournisseurs et 268,00
placement 450,00 95,00 355,00 comptes rattachés
Actions 100,00 - 100,00 ……. Dettes
Bon du Trésor 89,00 - 89,00 fiscales et sociales
Disponibilités Dettes HAO
90
Tableau des amortissements (31.12.n)
A B C D
Situations et Valeur brute à la Valeur brute à
mouvements fin de l’ex. augmentations diminutions la clôture de
Rubriques précédent l’ex.
Charges immobilisées 152,00 190,00 - 342,00
Immobilisations
corporelles 1 570,00 185,00 - 1 755,00
* Constructions 6 643,00 585,00 284,00 6 944,00
* Installations 1 820,00 120,00 - 1 940,00
* Autres immob.
Total 10 185,00 1 080,00 284,00 10 981,00
A B C D
Situations et
Valeur brute à la
mouvements Valeur brute à la
fin de l’ex. Augmentations Diminutions
clôture de l’ex.
précédent
Rubriques
Provisions pour risques 65,00 - - 65,00
Provisions pour charges 78,00 - 8,00 70,00
Provisions pour
(1)
dépréciation 431,00 164,00 148,00 447,00
AFFECTATION ORIGINES
Origines :
Résultat net de l’exercice 430,00
Affectations
Réserve légale 21,50
Autres réserves 8,50
Dividendes 400,00
430,00 430,00
91
TAFIRE - SYSTÈME NORMAL
N N-1
C.A.F.G. : Total (2) – total (1)
• AUTONANCEMENT ( A.F)
A.F. = C.A.F.G. – Distributions de dividendes dans l’exercice (1)
AF. =
92
TABLEAU FINANCIER DES RESSOURCES ET DES EMPLOIS (TAFIRE)
SYSTÈME NORMAL
Emplois Ressources
Variation des dettes circulantes : N- (N-1)
Diminution (-) Augmentation (+)
(DI) Clients, avances reçues ou
(DJ) Fournisseurs d’exploitation ’’
(DK) Dettes fiscales ’’
(DL) Dettes sociales ’’
(DM) Autres dettes ’’
(DN) Risques provisionnés ’’
(DU) Ecarts de conversion – Passif (2) ’’
(C) Variation globale nette des dettes circulantes ’’
93
TABLEAU FINANCIER DES RESSOURCES ET EMPLOIS (TAFIRE) SYSTÈME
NORMAL
2e Partie : TABLEAU
Réf Exercice N Exercice N-1
I - INVESTISSEMENTS ET DÉSINVESTISSEMENTS Emplois Ressour. (E - : R+1)
FA Charges immobilisées
(augmentation dans l’exercice)
///////
Croissance interne
FB Acquisition /Cessions d’immobilisations (2)
Incorporelles
FC Acquisitions /Cessions d’immobilisations (2)
Corporelles
Croissance externe
(1)
A l’exclusion des remboursements anticipés portés en
VII
FK B- EMPLOIS TOTAUX A FINANCER
(1)
- Hors compte 19 qui correspond à un emploi fictif (Reprise de la provision)
(2)
- Porter distinctement les mouvements « débit » et les mouvements « crédit ».
94
TABLEAU FINANCIER DES RESSOURCES ET EMPLOIS (TAFIRE) SYSTÈME
NORMAL (Suite)
Exercice N Exercice N-1
Réf
Emplois Ressources (E- : R +)
V- FINANCEMENT INTERNE
FJ Dividendes (emplois)/C.A.F.G (Ressources)
FQ Emprunts (1)
FR Autres dettes financières (1)
(1) Remboursement anticipés inscrits séparément en
emplois
FT D- EXCÉDENT OU INSUFFISANCE DE Ou
RESSOURCES DE FINANCEMENT (C – B)
VIII- VARIATION DE LA TRÉSORERIE
Trésorerie nette (TA-TP)
FU A la clôture de l’exercice + ou –
FV A l’ouverture de l’exercice + ou -
FW Variation Trésorerie
(+ si emploi, - si ressources)
95
Nota : I.IV.V.VI.VII : en termes de flux : différences « bilantielles »
96
Partie 3 :
PLANIFICATION
ET FINANCEMENT
97
Chapitre 11 :
Le cycle d’exploitation génère le besoin en fonds de roulement d’exploitation qui doit être
essentiellement financé par le « Fonds de Roulement » et pour le complément par des crédits bancaires.
Le besoin en fonds de roulement moyen est appelé « Besoin en Fonds de Roulement Normatif »
puisqu’il donne la norme que doit respecter le fonds de roulement. De même, le niveau du FR égale au
BFE Moyen, est appelé « FR Normatif » parce qu’il respecte la norme.
A) HYPOTHÈSE
On considère que :
• L’activité de l’entreprise est uniformément répartie sur la durée de l’exercice (pas de
saisonnalité).
• Le BFE moyen est strictement proportionnel au CA HT d’où BFRE = k x CA HT
(avec k le coefficient de proportionnalité).
• Chacun des postes constituant le BFRE moyen est lui même directement proportionnel
au CAHT d’où le montant moyen d’un poste quelconque (P) s’écrit : BFEP= kp x CA
HT.
• Sauf changement dans les conditions d’exploitation, les coefficients de proportionnalité
restent constants dans le temps.
C) TABLEAU RÉCAPITULATIF
Le tableau récapitulatif des éléments du calcul du fonds de Roulement normatif fait ressortir pour
chacun de ces éléments :
- le temps d’écoulement (TE) ;
98
- le ratio de structure (RS) ou coefficient de structure ;
- la pondération en jours de ventes hors taxe (partie variable du besoin) ou en francs
constants (partie fixe du besoin.).
Le tableau suivant décrit la démarche précédente dans le cas où le besoin est strictement
proportionnel au chiffre d’affaires HT.
Jour en CA
Eléments TE RS
HT
Besoins
(Sm / CSV) x 360 j CSV / CA HT B1
- Marchandises
- Produits B3
(finis ou encours) Sm x 360 j . CP° des ventes (C°)
CPPV (ou encours) CA HT
CA TTC
- Clients Encours Clients x 360 j B4
CA HT
CA TTC
(1)
- TVA déductible Poste moyen TVA déd. x 360 j Achats HT x 0,1925
B5
Achats x 0,1925 CA HT
∑ Besoins ∑ Besoins
Ressources
Encours F’sseurs x 360 j Achats TTC
R1
- Fournisseurs Achat TTC CA HT
- CNPS (Charges
Poste moyen CNPS x 360 j
Cotisation annuelle R4
sociales) Cotisation annuelle
CA HT
∑ Ressources ∑ Ressources
• Sm = Stock moyen
• CSV = Coût des Stocks Vendus
• CMC = Coût des Matières Consommées
• CPPV = Coût de Production des Produits Vendus
• CP° = Coût de Production
• C° = Consommation
99
APPLICATION 29: BESOIN DE FINANCEMENT A PARTIR D’UN BILAN
Soit la société X dont voici le bilan en K F
Immobilisations 50.000 Capital 20.000
Marchandises 5.000 Réserves 15.000
Clients et comptes rattachés 18.000 Emprunts 10.000
TVA Récupérable 3.000 F’sseurs et Cptes rattachés 19.000
Autres créances 2.000 Personnel 6.000
disponibilités 7.000 TVA facturée 8.000
Autres dettes (1) 7.000
85.000 85.000
(1)
dont CNPS = 2.500
- CAHT : 800.000
- Achats HT des l’exercice : 300.000
- Les cotisations sociales représentent 20 % des salaires
- Les charges salariales annuelles : 250.000
- Le stock de marchandises au début de l’exercice : 155.000
Exemple :
Supposons que les conditions de vente d’une entreprise sont les suivantes :
- 25 % au comptant,
- 30 % à 30 jours,
- 45 % à 60 jours
Dans ce cas, la durée de crédit-clients serait :
Crédit-clients = (0,25 x0 + 0,3 x 30 jours + 0,45 x 60 jours ) = 36 jours
100
2- Crédit TVA
La déclaration et le paiement de la TVA doit être effectuée au plus tard le 15 de mois pour la
déclaration du mois précédent.
Cependant, les textes précisent également un décalage d’un mois pour ce qui concerne la TVA
récupérable. On obtient ainsi les durées de crédit suivantes :
101
APPLICATION 30 : BESOIN DE FINANCEMENT A PARTIR DES DONNÉES
D’EXPLOITATION.
Pour le lancement d’une nouvelle activité, le service financier d’une entreprise a mis
à votre disposition les renseignements suivants :
1. Charges de production
- Matière par produit : 1.000 F. HT
- Main d’œuvre (salaire) : 500 F.
- Charges sociales et salariales : 100 F
- Charges indirectes : 500.000 F pour 1000 produits
(donc 200.000 F d’amortissements)
6. Crédit-fournisseurs : 50 jours
7. On tiendra compte de la TVA au taux de 19,25 % uniquement sur les ventes de produits
et les achats de matières premières. On précise que la TVA due doit être reversée au plus
tard le 15 de chaque mois.
8. Les salaires sont payés à la fin du mois alors que les charges sociales sont reversées
dans les 25 jours suivants la fin du mois concerné.
9. S’agissant des produits en cours, il faut considérer qu’ils sont achevés A 100 %
pour les matières premières et à 60 % pour les autres charges de fabrication.
Travail demandé :
Sur la base de ces informations, estimer le BFRE nécessaire à cette activité et en
déduire le montant correspondant à un CAHT de 25.000.000 F CFA
Dans la réalité, certains postes du BFRE ont une composante fixe et une composante variable
(proportionnelle au CAHT).
102
APPLICATION 31: BFE DECOMPOSE EN PARTIE FIXE ET EN PARTIE
VARIABLE.
Voici les données d’une entreprise
- CAHT : 10.800.000 F
- Salaires nets : 3.600.000 (donc partie fixe 2.400.000 partie variable 1.200.000)
Les salaires sont payés le dernier jour du mois.
Travail demandé :
1- Exprimer le poste salaire en jours de CAHT :
- En considérant que tous les salaires sont variables
- En distinguant la partie variable, de la partie fixe.
2- Reprendre la question N° 1 dans l’hypothèse que le CA augmente
de 30 %.
x 6666,6666 = 100.000 F
Le BFRE peut être ajusté à une loi normale de probabilité. En principe, certains éléments du
besoin étant aléatoires, on considère que le besoin d’exploitation est lui-même aléatoire. Le risque
s’apprécie en calculant :
E(BE) = BF en jours du CA HT
Cependant, il est conseillé en fonction des données du texte de calculer l’E(BE). Dans ce
cas, l’on procède de la manière suivante :
pour chaque poste aléatoire « p », la moyenne E(p)
E(P) = E(TEP) x CSP
pour chaque poste constant « S », la moyenne E(s)
E(S) = TES x CSS
103
B) ECART TYPE DU BE : Σ(BE)
La dispersion du BE s’apprécie à partir de sa variance υ(BE) et de son écart type,
dispersion du BE. En supposant que les variables aléatoires P sont indépendantes, on écrit υ (P)
= υ (TEp + CSP). Or, TE est aléatoire et CS une constante.
D’où υ (P) = υ (TEP) x (CSP)2
Pour les postes certains « S », υ(S) = 0 puisque la variance d’une constante est nulle.
σ (BE) = √ ∑ υ(p)
D’où υ (BE) = ∑ υ(p) et
Remarque : Notons que les dispersions s’ajoutent (addition de toutes les dispersions
des postes aléatoires sans distinction des besoins et des ressources).
- Fournisseurs 60 0,6 ∑ B = 91
- Personnel 20 0,1 36
- TVA collectée 30 0,2 02
06
∑ R = 44
BE = 91 – 44 = 47 jours
En supposant que les TE des marchandises, des clients et des fournisseurs sont des variables
aléatoires indépendantes dont les paramètres sont :
- Marchandises E = 60 σ = 10
- Clients E = 42 σ= 9
- Fournisseurs E = 60 σ= 5
TAF :
Déterminer E(BE) et σBE pour un chiffres d’affaires de 7 200 000 F.
104
La loi de la trésorerie étant T ⇒ N [ E(T), σ (T) ]
Avec σ (T ) = σ (BE)
TN = FR - BFE
105
Chapitre 11 :
LE PLAN DE FINANCEMENT
Le plan de financement est un document qui a pour but de déterminer la nature et le montant des
ressources assurant le financement des besoins de l’entreprise sur une longue durée.
Il s’agit donc d’un document prévisionnel pluriannuel, établi pour plusieurs exercices (3 à 5 ans) et
regroupant :
• Les ressources durables dont disposera l’entreprise pour chacune des années
considérées ;
• Les emplois durables auxquels elle devra faire face pendant ces mêmes années.
Le plan de financement tout comme le plan de trésorerie est un document essentiel de la gestion
prévisionnelle. Cependant :
• Le plan de financement permet de récapituler les besoins et les ressources stables tel
qu’il est possible de les prévoir actuellement ;
• Alors que le plan de trésorerie se limite à une prévision des besoins et des ressources
d’exploitation à court terme. Sa périodicité est le mois ou la semaine, voire la journée.
• Le plan de financement recense les besoins et les ressources prévisionnels pour plusieurs
exercices. Il permet à partir du bilan initial connu, d’établir les bilans prévisionnels de clôture
des exercices en cause.
Le plan de financement ne fait pas partie des états financiers de l’entreprise. Il n’est donc pas
obligatoire. Par conséquent, il n’existe pas de modèle officiel. Cependant, on peut, à partir des
informations qu’il doit contenir, proposer la présentation suivante :
106
ANNÉES 1 2 3 4
EMPLOIS STABLES
1- ACQUISITIONS D’IMMOBILISATIONS
- Charges immobilisées
- Immobilisations incorporelles
- Immobilisations financières
2- AUGMENTATION DE BFE
3- REMBOURSEMENTS DES DETTES FINANCIÈRES
4- RÉDUCTION DES CAPITAUX PROPRES
5- DISTRIBUTIONS DES DIVIDENDES (1)
On y retrouve :
1- Les distributions de bénéfices ou des réserves
Il s’agit des distributions prévues au cours de chacun des exercices couverts par le plan de
financement. Seules doivent être envisagées les distributions au titre du seul capital existant. En cas
d’augmentation de capital, ce poste devrait être modifié.
EXEMPLE : UNE ENTREPRISE PRÉVOIT POUR LES CINQ PROCHAINS EXERCICES UNE
DIVIDENDE DE 500 F PAR ACTION. SON CAPITAL AUJOURD’HUI 31 /12 / N EST DE 100 000 000 F
SOIT 10 000 ACTIONS DE 10 000 F CHACUNE.
Ce sont les acquisitions d’immobilisations qu’il faut retenir dans cette rubrique (charges
immobilisées, immobilisations incorporelles, immobilisations corporelles, immobilisations financières)
Exemple : Une entreprise doit acquérir en N+2 un matériel dont la facture pourrait se présenter ainsi :
- Prix HT…………….. 10 000 000 F
- TVA 18,7%……… … 1 870 000 F
Ne sont pris en compte que les retraits affectant le compte « Capital » tels que :
• Les réductions non motivées par des pertes (Remboursements)
• Les amortissements du capital
Pour calculer la variation du BFE, on applique la méthode normative (BFE en jours du CAHT).
En outre, compte tenu de la relation existant entre la CAFG et les liquidités correspondantes, le
BFE doit être évalué « amortissements inclus », puisque la CAFG contient elle-même des
amortissements. En effet, l’élimination des amortissements pour l’évaluation des stocks serait une erreur
qui ne permettrait pas de retrouver la trésorerie prévisionnelle telle qu’elle doit apparaître dans le bilan
prévisionnel.
Il s’agit des sommes à rembourser au cours de chaque exercice couvert par le plan de
financement. Les dettes financières s’étendent hors concours bancaires et soldes créditeurs de banques.
B) RESSOURCES PRÉVISIONNELLES
Il s’agit de toutes les ressources durables (internes et externes) dont peut bénéficier l’entreprise.
Comme les emplois durables, on retrouve ici les mêmes éléments que ceux figurant dans la deuxième
partie du TAFIRE notamment dans le tableau « Ressources de Financement ».
1- La CAFG
C’est la Capacité d’Autofinancement Globale Prévisionnelle des exercices couverts par le plan de
financement.
Il faut considérer le prix de cession probable des immobilisations dont la vente est prévue.
• s’agissant de l’impôt sur les bénéfices, il faut savoir que les cessions d’immobilisations
sont génératrices des suppléments d’impôt (cas des plus-values). Quel que soit cas, la
prise en compte de cessions d’immobilisations doit correspondre à l’une des hypothèses
suivantes :
SOMMES A PORTER DANS LE PLAN DE
HYPOTHÈSES
FINANCEMENT
1- La cession a été prise en compte dans le calcul
• Montant HT des produits de cession
de la CAFG prévisionnelle
• Montant HT des produits de cession :
2- La cession n’a pas été prise en compte dans le
- Impôt sur Plus-Value
calcul de la CAFG prévisionnelle
+ Économie d’IS sur moins values.
Exemple :
Soit une entreprise qui a prévu en N+1 une CAFG de 2 000 000 F, alors qu’il est également prévu
cette même année la cession d’un matériel dont :
- Valeur brute……………….. 500 000
- Amortissement……………. 300 000
VNC………………………. 200 000
Le prix de cession est de 450 000 Frs
109
• présenter les rubriques « CAFG » et « Cessions d’immobilisations » suivant chacune des
hypothèses ci-dessus :
2ème hypothèse : La cession n’est pas prise en compte dans le calcul de la CAFG
3- L’augmentation du capital
• Seuls les apports en numéraire à concurrence de la fraction libérée constituent une ressource
réelle.
A noter que les frais d’augmentation du capital figurent en emplois dans la rubrique « Charges
immobilisées ».
4- Les subventions
• Seules seront retenues les subventions à percevoir au cours des exercices couverts par les
prévisions.
Exemple :
Soit les opérations suivantes :
- Encaissement prévu d’une subvention de 2 000 000F au début de N. Elle sera
amortissable sur 4 ans.
- Résultats et CAFG prévisionnels avant reprise de la subvention.
110
Résultat net …………….. 1 845 000 2 460 000 3 075 000
Dotations ……………… +1 000 000 1 200 000 1 200 000
CAFG 2 845 000 3 660 000 4 275 000
• Pour l’élaboration du plan, il faut modifier le résultat et partant la CAFG des reprises de la
subvention et du supplément d’impôt.
N N+1 N+2 ……
CAFG…… 2 652 500 3 467 500 4 082 500 ……
Subventions 2 000 000 …..
Ce sont des dettes d’une durée supérieure à un an. Les frais d’émission qui en découlent sont :
• Soit immédiatement déduits de l’emprunt
L’utilisation des ressources appelle des solutions dont voici quelques unes :
• Engager de nouveaux programmes d’investissements ou anticiper les programmes
prévus ;
111
• Distribuer des réserves, rembourser le capital (amortissement du capital).
Si ces ratios ne sont pas satisfaisants, cela signifie que la capacité d’endettement n’est pas
suffisante. Il faut alors recourir aux associés pour une augmentation de capital ou des avances en compte
courant.
2- La rentabilité des investissements
- Emprunter.
4- Les implications fiscales liées au financement retenu.
a) L’augmentation de capital
Ce mode entraîne :
• Des droits d’enregistrement souvent très lourds ;
• Des frais d’émission (charges immobilisées) pouvant être étaler, par le biais des
amortissements, sur plusieurs exercices ;
c) Les avances en compte courant
Ce mode entraîne :
112
112
• Des intérêts qui peuvent être déduits sous certaines conditions de taux (Taux des
avances de la BEAC+2 Points) ;
• Établir le plan sans les financements envisagés : cette étape permet de mettre en
évidence les financements nécessaires aux besoins à couvrir ;
Il faut souligner que le plan qui en résulte doit être équilibré c’est-à-dire, présenter une trésorerie
globale positive.
Ces CAFG tiennent compte des nouveaux investissements, mais pas des financements et des cessions
envisagés.
En N, une cession entraînera une plus-value avant impôt de 2 500 000 F. Le bien à céder est complètement amorti ;
Le fonds de roulement normatif représente 54 j de CAHT. Le CAHT prévisionnel passera de 70 000 000 F en N et N
+ 1, à 95 000 000 F en N + 2 et à 100 000 000 F pour chacune des années suivantes.
Les financements envisageables sont :
Augmentation de capital pour 3 000 000 F ;
Un endettement sur 5 ans contracté à la fin de N +1, remboursable par fractions constantes, au taux de 10 %.
TAF :
Sachant que le CAHT en N –1 a été de 70 000 000 F, et que le solde de trésorerie au bilan à la date du
31/12 , N – 1 est de 2600 000 F ;
1- Présenter le plan de financement de N à N + 3 sans tenir compte des financements envisagés ;
2- Après avoir étudié les possibilités de financement, établir le plan définitif.
Peut-on envisager une possibilité de distribution des dividendes ?
113
VII- COMPTE DE RÉSULTAT ET BILAN PRÉVISIONNELS
ACTIF PASSIF
Immobilisations nettes Capital
BFRE (stocks, créances...) Réserves
Trésorerie (si T> 0) Dettes financières
Trésorerie (si T< 0)
Pour établir le bilan simplifié il faut outre les informations permettant d’établir le plan de
financement :
• Le bilan au début de la période considérée ;
• Les renseignements relatifs aux dotations (afin de reconstituer les immobilisations et le
résultat).
Travail demandé :
Établir les bilans prévisionnels au 31/12/N et au 31/12/N+2
• A la création de l’entreprise :
Le plan de financement est indispensable pour juger de la viabilité du projet et pour négocier,
auprès des banques, les concours financiers nécessaires.
114
L’entreprise doit élaborer des plans de financement pour :
- Vérifier la pertinence de sa stratégie
- Rechercher, par ajustements successifs, la meilleure combinaison possible des
ressources et des emplois (EX : préférer un crédit-bail à un emprunt ; annuler certains
projets d’investissement etc.) ;
- Justifier le recours aux financements externes
- Évaluer la capacité de distribution des dividendes.
- Si avant l’établissement du plan on a FR < BFE, il n’y a pas lieu de prévoir une ligne
pour un rattrapage éventuel ; la trésorerie initiale, alors négative traduit cette situation et
représente l’insuffisance de financement existant au départ du plan ;
- Savoir que l’utilisation des ressources nouvelles a une incidence financière comme le
résume le tableau suivant :
RESSOURCES
ÉLÉMENTS A RECLASSER DESTINATION
NOUVELLES
CAFG (frais après IS)
Ou
- Frais d’augmentation CAFG (Dotations aux
Augmentation
amortissements des frais)
De capital
Distributions mises
- Dividendes à payer
en paiement
115
APPLICATION 36 : PLAN DE FINANCEMENT ET BILAN PRÉVISIONNEL
La société Atlantu est créée au début de janvier n. elle fabrique des
menuiseries industrielles à partir des investissements suivants :
- matériel de production d’un coût de 360 000 F, amortissement sur
5 ans, en linéaire ;
- matériel de bureau d’un coût de 100 000 F ; ils seront amortis sur
5 ans en linéaire.
Les frais de construction sont évalués à 120 000 F ; ils seront amortis sur 3 ans.
Le financement est assuré par :
- un emprunt de 800 000 F sur 5 ans à 11%, remboursable en fin d’anné
par amortissements constants ;
- un apport en capital des créateurs ;
- des apports en comptes courants calculés de manière à financer une trésorerie
minimale de 100 000 F.
La société est exonérée d’impôt sur les société pour les deux premiers exercices.
Ensuite, taux : 38,5%.
Plan de financement (3 premières années d’activité)
ANNEES n n+1 n+2
Emplois :
- Matériel de bureau 100 000
- Frais d’établissement 120 000
- Matériel de production 360 000
- Augmentation des besoins en fonds de roulement
d’exploit. 1 082 100 120 000 90 000
- Remboursement d’emprunt 160 00 160 000 160 000
- Remboursement de comptes courants - 159 825 112 000
- Trésorerie 100 000 - -
Travail à faire :
A partir des informations ci-dessus et du plan de financement ci-dessous, établir les bilans
prévisionnels avant affectation pour les exercices n à n+2
116
ANNEXES
1- Calculs probabilistes
2- Etats financiers du système normal
3- Etats financiers du système allégé
4- Tableaux de correspondance Postes/Comptes.
117
Annexe – 1 CALCULS PROBABILISTES
Une variable aléatoire X est une variable pouvant prendre les valeurs x1, x2… xn avec les
probabilités respectives p1, p2,…pn.
n
On a, obligatoirement : ∑ i =1
pi =1
∑ xP(x)
n
ou, écriture équivalente : E(X) =
E(X) = ∑ x i pi
i =1
☻Exemple
X P(X) X × P(X)
4 0,05 0,20
6 0,05 0,30
8 0,15 1,20
10 0,30 3,00
12 0,30 3,60
14 0,10 1,40
16 0,05 0,80
1,00 10,50
E(X) + 10,50
L’écart type est la caractéristique de dispersion la plus courante. Une faible valeur de l’écart-type traduit
une forte accumulation des données autour de la moyenne et inversement.
Pour connaître l’écart-type, il faut d’abord calculer la variance, notée VAR(X) ou V(X).
n
VAR(X) = ∑ p i [x i − E(x)]
2
ou, formules équivalentes :
i =1
VAR(X) = ∑ x 2 p(x) - [E(x)]
2
σ (x) = VAR(x)
118
Exemple :
Reprenons l’exemple précédent :
X P(x) X2 X2p(x)
4 0,05 16 0,80
6 0,05 36 1,80
8 0,15 64 9,60
10 0,30 100 30,00
12 0,30 144 43,20
14 0,10 196 19,60
16 0,05 256 12,80
1,00 117,80
4. La loi de probabilité
Toute variable aléatoire est définie par sa loi de probabilité, c’est-à-dire par l’ensemble de ses valeurs et
des probabilités respectives de ces valeurs.
De nombreuses variables aléatoires suivent des lois de probabilité, pouvant être approximées par des lois
déterminées telles que la loi normale, par exemple, la loi normale est la plus couramment utilisée dans les
calculs de probabilités.
La loi normale centrée, réduite, N(0,1), est de moyenne nulle et d’écart-type égal à l’unité.
La courbe correspondante est symétrique et l’aire comprise entre la courbe et l’axe des T est égale à 1.
En fait, la table la plus souvent utilisée est celle qui correspond à la fonction intégrale de la loi normale
centrée, réduite, donnant la probabilité que la variable T prenne une valeur inférieure à un seuil t positif :
Pr {T π t} = Π (t )
y
Π(X)
-∞ 0 t +∞ T
119
Principaux calculs de probabilité à partir de la table intégrale :
Pour utiliser la loi normale centrée, réduite, il faut procéder au changement de variable indiqué ci-dessus,
ce qui donne :
40 - 30
P(x π 40) = P T π = P(T π 0,91)
11
Sur la table , on lit : P(T<0,91) = 0,8186%. La probabilité que X soit inférieur à 40 est de 81,86%.
0,8 0,8 T
Π(t)
-0,86 0 0,45 T
120
APPLICATION 37:
Le chiffre d’affaires hors taxe prévisionnel (en millions de francs) d’une entreprise suit une loi normale
de moyenne 10 et d’écart type 1,4.
Solution :
Pour répondre à la question, il faut connaître l’espérance mathématique et l’écart-type de la variable
aléatoire « résultat », que nous désignons par R.
Conseil :
Quand, à l’aide de la loi normale centrée réduite, on doit faire des calculs du type P(T< α), P(T>α )…, il y
a tout intérêt à faire le schéma de la courbe et à placer la valeur de α de manière à visualiser la surface
recherchée (hachurer).
On en déduit alors facilement la démarche à suivre pour obtenir le résultat cherché (ne pas oublier que la
table ne donne les valeurs de P (T<α ) que pour α >0… et que la surface totale comprise entre la
courbe et l’axe est égale à 1).
121
• Variance • Variance
- Définition : - Définition
V(x) =
1
∑ n i x i2 − x
2 [
V(x) = ∑ x 2 P(x) - E(x )
2
]
N − Propriétés
V(ax) = a 2 V(x)
− Propriétés :
V(ax + b) = a 2 V(x)
V(ax) = a 2 V(x)
V(x + y) = V(x) + V(y)
V(ax + b) = a 2 V(x)
si x et y indépendants
V(x + y) = V(x) + V(y)
V(x + y) = V(x) + V(y) + 2cov (xy)
Si x et y indépendants
si x et y dépendants.
V(x + y) = V(x) + V(y) + 2cov (x, y)
si x et y indépendants
122
Table de la fonction intégrale de la loi de Laplace-Gauss
Ou table de (t)
Probabilité d’une valeur inférieure à t
i 0,00 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05 0,06 0,07 0,08 0,09
0,0 0,500 0 0,504 0 0,508 0 0,512 0 0,516 0 0,519 9 0,523 9 0,527 9 0,531 9 0,535 9
0,1 0,539 8 0,543 8 0,547 8 0,551 7 0,555 7 0,559 6 0,563 6 0,567 5 0,571 4 0,575 3
0,2 0,583 2 0,583 2 0,587 1 0,591 0 0,594 8 0,598 7 0,602 6 0,606 4 0,610 3 0,614 1
0,3 0,621 7 0,621 7 0,625 5 0,629 3 0,633 1 0,636 8 0,640 6 0,644 3 0,648 0 0,651 7
0,4 0,659 1 0,659 1 0,662 8 0,666 4 0,670 0 0,673 6 0,677 2 0,680 8 0,684 4 0,687 9
0,5 0,695 0 0,695 0 0,698 5 0,701 9 0,705 4 0,708 8 0,712 3 0,715 7 0,719 0 0,722 4
0,6 0,729 0 0,729 0 0,732 4 0,735 7 0,738 9 0,742 2 0,745 4 0,748 6 0,751 7 0,754 9
0,7 0,761 1 0,761 1 0,764 2 0,767 3 0,770 4 0,773 4 0,776 4 0,779 4 0,782 3 0,785 2
0,8 0,791 0 0,791 0 0,793 9 0,796 7 0,799 5 0,802 3 0,805 1 0,807 8 0,810 6 0,813 3
0,9 0,816 6 0,816 6 0,821 2 0,823 8 0,826 4 0,828 9 0,821 5 0,834 0 0,836 5 0,838 9
1,0 0,841 3 0,843 8 0,846 1 0,848 5 0,850 8 0,853 1 0,855 4 0,857 7 0,859 9 0,862 1
1,1 0,864 3 0,866 5 0,868 6 0,870 8 0,872 9 0,874 9 0,877 0 0,879 0 0,881 0 0,883 0
1,2 0,884 9 0,886 9 0,888 8 0,890 7 0,892 5 0,894 4 0,896 2 0,898 0 0,899 7 0,901 5
1,3 0,903 2 0,904 9 0,906 6 0,908 2 0,909 9 0,911 5 0,913 1 0,915 7 0,916 2 0,917 7
1,4 0,919 2 0,920 7 0,922 2 0,923 6 0,925 1 0,926 5 0,927 9 0,929 2 0,930 6 0,931 9
1,5 0,933 2 0,934 5 0,935 7 0,937 0 0,938 2 0,939 4 0,940 6 0,941 8 0,942 9 0,944 1
1,6 0,945 2 0,946 3 0,947 4 0,948 4 0,949 5 0,950 5 0,951 5 0,952 5 0,953 5 0,954 5
1,7 0,955 4 0,956 4 0,957 3 0,958 2 0,959 1 0,959 9 0,960 8 0,961 6 0,962 5 0,963 3
1,8 0,964 1 0,964 9 0,965 6 0,966 4 0,967 1 0,967 8 0,968 6 0,969 3 0,969 9 0,970 6
1,9 0,971 3 0,971 9 0,972 6 0,973 2 0,973 8 0,974 4 0,975 0 0,975 6 0,976 1 0,976 7
2,0 0,977 2 0,977 9 0,978 3 0,978 8 0,979 3 0,979 8 0,980 3 0,980 8 0,981 2 0,981 7
2,1 0,982 1 0,982 6 0,983 0 0,984 3 0,983 8 0,984 2 0,984 6 0,985 0 0,985 4 0,985 7
2,2 0,986 1 0,986 4 0,986 8 0,987 1 0,987 5 0,987 8 0,988 1 0,988 4 0,988 7 0,989 0
2,3 0,989 3 0,989 6 0,989 8 0,990 1 0,990 4 0,990 6 0,990 9 0,991 1 0,991 3 0,991 6
2,4 0,991 8 0,992 0 0,992 2 0,992 5 0,992 7 0,992 9 0,993 1 0,993 2 0,993 4 0,993 6
2,5 0,993 8 0,994 0 0,994 1 0,994 3 0,994 5 0,994 6 0,994 8 0,994 9 0,995 1 0,995 2
2,6 0,995 3 0,995 5 0,995 6 0,995 7 0,995 9 0,996 0 0,996 1 0,996 2 0,996 3 0,996 4
2,7 0,996 5 0,996 6 0,996 7 0,996 8 0,996 9 0,997 0 0,997 1 0,997 2 0,997 3 0,997 4
2,8 0,997 4 0,997 5 0,997 6 0,997 7 0,997 7 0,997 8 0,997 9 0,997 9 0,998 0 0,998 1
2,9 0,998 1 0,998 2 0,998 2 0,998 3 0,998 4 0,998 4 0,998 5 0,998 5 0,998 6 0,998 6
123
Annexe – 2 : Etats financiers du système normal
AD Immobilisations incorporelles
AE Frais de recherche et de développement …
AF Brevets, licences, logiciels……………………
AG Fonds commercial………………………………
AH Autres immobilisations incorporelles ……..
AI Immobilisations corporelles
AJ Terrains…………………………………………..
AK Bâtiments…………………………………………
AL Installations et agencements ………………..
AM Matériel ……………………..…………………….
AN Matériel de transport…………………………..
AQ Immobilisations financières
AR Titres de participation………………………..
AS Autres immobilisations financières……….…
AZ TOTAL ACTIF IMMOBILISE
BA Actif circulant H.A.O
BB Stocks
BC Marchandises………………………………….
BD Matières premières et autres
approvisionnements………………………….
BE En-cours ……………………………………….
BF Produits fabriqués ……………………………
BG Créances et emplois assimilés
BH Fournisseurs, avances versées …………….
BI Clients ……………………………………………
BJ Autres créances ………………………………...
BK TOTAL ACTIF CIRCULANT
BQ Titres de placement …………………………..
BR Valeur à encaisser …………………………….
BS Banques, chèques postaux, caisses ………
BT TOTAL TRESORERIE – ACTIF
BU Ecarts de conversion –Actif
BZ TOTAL GENERAL (AZ + BK + BT + BU)
124
Bilan (suite)
Exercice
Exercice
Réf. PASSIF N-1
N
CAPITAUX PROPRES ET RES. ASSIMILEES
CA Capital …………………………………………………..
CB Actionnaires capital non appelé ……………………
CC Primes et Réserves
CD Primes d’apport, d’émission, de fusion …………
CE Écarts de réévaluation ……………………………..
CF Réserves indisponibles ……………………………..
CG Réserves libres ……………………………………….
CH Report à nouveau ……………………………………
CI Résultat net de l’exercice (bénéfice + ou perte -)
125
COMPTE DE RÉSULTAT – SYSTÈME NORMAL
Réf CHARGES (Débit) Ex N Ex N-1
RA Achat de marchandises
RB - variation de stock (- ou + )
(marge brute sur matières voir TG)
RC Achat de matières premières et fourniture liées
RD - variation de stocks ( - ou + )
(marge brute sur matières voir TG)
RE Autres achats
RH - variation des stocks ( - ou + )
RI Transports
RJ Services extérieurs
RK Impôts et taxes
RL Autres charges
(valeur ajoutée voir TN )
RP Charges de personnel
dont personnel extérieur ……………/…………
RQ (Excédent d’exploitation voir TQ )
RS Dotations aux amortissements et aux provisions
RW Total des charges d’exploitation
(Résultat d’exploitation voir TX )
SA Frais financiers
SC Pertes de change
SD Dotations aux amortissements
126
Réf PRODUITS (Crédit ) Ex N Ex. N-1
TA Ventes marchandises
TB MARGE BRUTE SUR MARCHANDISES
TC Ventes de produits fabriqués
TD Tableaux, services vendus
TE Productions stockées (ou déstockage) ( - ou + )
TF Production immobilisée
TG MARGE BRUTE SUR MATIERES
TH Produits accessoires
TK Subvention d’exploitation
TL Autres produits
TN VALEUR AJOUTEE
TS Reprise de provisions
TT Transferts de charges
TW Total des produits d’exploitation
TX RESULTAT DEXPLOITATION (+ ou - )
UA Revenus financiers
UC Gains de changes
UD Reprise de provisions
UE Transferts de charges
UF Total des produits financiers
UG RESULTAT FINANCIER ( + ou - )
UP RESULTAT H.A.O ( + ou - )
UT TOTAL GENERAL DES PRODUITS (UH + UN + UN )
UZ RESULTAT NET UT – ST ) ( + ou - )
127
TAFIRE - SYSTÈME NORMAL
1ère Partie : DÉTERMINATION DES SOLDES FINANCIERS
DE L’EXERCICE N
CAPACITÉ DAUTOFINANCEMENT GLOBALE (C.A.F.G.)
E.B.E.
(TT) transport des charges
d’exploitation
(SA) frais financiers (UA) revenus financiers
(SC) Pertes de changes (UC) gains de charges
(SL) charges H.A.O (UE) Transfert de charges financières
(SQ) Participations (UL) produits H.A.O
(SR) Impôt sur le résultat (UN) transfert de charges H.A.O
N N-1
C.A.F.G. : Total (2) – total (1)
• AUTONANCEMENT ( A.F)
A.F. = C.A.F.G. – Distributions de dividendes dans l’exercice (1)
AF. =
EXCÉDENT DE TRÉSORERIE D’EXPLOITATION (E.T.E.)
128
TABLEAU FINANCIER DES RESSOURCES ET DES EMPLOIS
(TAFIRE) SYSTÈME NORMAL
Var. B.F.E. = Var. stocks (1) + Var. créances (1) + Var. dettes circulantes (1)
Emplois Ressources
Variation des dettes circulantes : N- (N-1)
Diminution (-) Augmentation (+)
(DI) Clients, avances reçues ou
(DJ) Fournisseurs d’exploitation ’’
(DK) Dettes fiscales ’’
(DL) Dettes sociales ’’
(DM) Autres dettes ’’
(DN) Risques provisionnés ’’
(DU) Écarts de conversion – Passif (2) ’’
(C) Variation globale nette des dettes circulantes ’’
129
TABLEAU FINANCIER DES RESSOURCES ET EMPLOIS
(TAFIRE) SYSTÈME NORMAL
2e Partie : TABLEAU
Réf Exercice N Exercice N-1
I-INVESTISSEMENTS ET DESINVESTISSEMENTS Emplois Ressour. (E - : R+1)
FA Charges immobilisées
(augmentation dans l’exercice)
///////
Croissance interne
FB Acquisition /Cessions d’immobilisations (2)
Incorporelles
FC Acquisitions /Cessions d’immobilisations (2)
Corporelles
Croissance externe
(1)
A l’exclusion des remboursements anticipés portés en
VII
FK B- EMPLOIS TOTAUX A FINANCER
(1)
- Hors compte 19 qui correspond à un emploi fictif (Reprise de la provision)
(2)
- Porter distinctement les mouvements « débit » et les mouvements « crédit ».
130
TABLEAU FINANCIER DES RESSOURCES ET EMPLOIS
(TAFIRE) SYSTEME NORMAL
(Suite)
Exercice N Exercice N-1
Réf
Emplois Ressources (E- : R +)
V- FINANCEMENT INTERNE
FJ Dividendes (emplois)/C.A.F.G (Ressources)
FQ Emprunts (1)
FR Autres dettes financières (1)
(1) Remboursement anticipés inscrits séparément en
emplois
FT D- EXCEDENT OU INSUFFISANCE DE Ou
RESSOURCES DE FINANCEMENT (C – B)
VIII- VARIATION DE LA TRESORERIE
Trésorerie nette (TA-TP)
FU A la clôture de l’exercice + ou –
FV A l’ouverture de l’exercice + ou –
FW Variation Trésorerie
(+ si emploi, - si ressources)
131
CONTRÔLE (à partir des masses des bilans N et N – 1) Emplois Ressources
132
Réf. PASSIF Exercice Exercice
N N-1
……………… ………………
HM TOTAL DETTES FINANCIERES (III)
...................... ......................
HN TOTAL CAPITAUX STABLES (I+II)
………………. ……………….
HS TOTAL PASSIF CIRCULANT (III)
……………… ………………
HV TOTAL TRESORERIE-PASSIF (IV)
………………. ……………….
HZ TOTAL GENERAL (I+II+III+IV+V)
133
B – COMPTE DE RESULTAT – SYSTEME ALLEGE
JM Charges financières
134
COMPTE DE RESULTAT – SYSTEME ALLEGE
KG Valeur ajoutée
KL Résultat d’exploitation
……………….
………………
KZ RESULTAT NET (+ ou -)
135
Annexe 4 : TABLEAUX DE CORRESPONDANCE POSTES / COMPTES
SECTION I : Système normal
N° DE COMPTES A INCORPORER DANS
Réf LES POSTES
POSTES
Amortissements
Brut
provisions
CHARGES IMMOBILISEES
AA
AX Frais d’établissement 201
AY Charges à répartir 202
AC Primes de remboursement des obligations 206
AD IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
AE Frais de recherche et de développement 211, 2191 2811, 2919 p
AF Brevets, licences, logiciels 212, 213, 214, 2193 2812, 2813, 2814,
2919 p
AG Fonds commercial 215, 216 2815, 2816, 2915,
2916
AH Autres immobilisations incorporelles 217, 218, 2198 2817, 2818, 2917,
2918, 2919 p
AI IMMOBILISATIONS CORPORELLES
22 282, 292
AJ Terrains
231, 232, 233, 237 2831, 2832, 2833,
AK Bâtiments 2837, 2931, 2932,
239p
2933, 2937, 2939 p
AL Installations et agencements 234, 235, 238, 239p 283 (sauf 2831, 2832,
AM Matériel 24 (sauf 245) 2833, 2837), 2939 p
249 (sauf 2495) 284 (sauf 2845), 294
245, 2495 (sauf 2945), 2949 p,
AN Matériel de transport 2845, 2945 p
25 295
AP AVANCES ET ACOMPTES VERSES
SUR IMMOBILISATIONS
AQ IMMOBILISATIONS FINANCIERES
AR Titres de participation 296
26 297
AS Autres immobilisations financières 27
BA ACTIF CIRCULANT H.A.O. 498
485, 486, 488
BB STOCKS
BC Marchandises 31, 381, 387 p 391, 3981
BD Matières premières et autres approvisionnements 32, 33, 382, 383, 388 392, 393, 398p
BE En-cours 34, 35 394, 395
BF Produits fabriqués 36, 37, 386, 387 p 396, 397, 398 p
BG CREANCES ET EMPLOIS ASSIMILES
409 490
BH Fournisseurs avances versées 41 (sauf 419)
BI Clients 491
421, 4287, 4387
BJ Autres créances 292, 493, 495, 496,
44449, 445, 4487, 449
45, 46, 4711, 475, 476 497
TRESORERIE-ACTIF
BQ Titres de placement 50 590
BR Valeurs à encaisser 51 591
BS Banques, chèques postaux, caisse. 52, 53, 54, 57, 581 592, 593, 594.
582
BU Ecarts de conversion-Actif. 478
136
BILAN - PASSIF
CAPITAUX PROPRES
ET RESSOURCES ASSIMILEES
DETTES FINANCIERES
ET RESSOURCES ASSIMILEES
PASSIF CIRCULANT
DH Dettes circulantes HAO et ressources assimilées 481, 482, 483, 484, 4998
DI Clients, avances reçues 419
DJ Fournisseurs d’exploitation 401, 402, 408
DK Dettes fiscales 441, 442, 443, 4441, 446, 447, 4486
4499
DL Dettes sociales 42 (sauf 421 et 4287), 43 (sauf 4387)
DM Autres dettes 185, 4712, 472, 477
DN Risques provisionnés 499 (sauf 4998), 599
TRESORERIE – PASSIF
137
COMPTE DE RESULTAT - CHARGES
ACTIVITE FINANCIERE
SQ 87
Participation des travailleurs
SR 89
Impôts sur le résultat
138
COMPTE DE RESULTAT - PRODUITS
ACTIVITE FINANCIERE
139
SECTION 2 : SYSTEME ALLEGE
BILAN-ACTIF
GA Charges immobilisées 20
GC Immobilisations corporelles
GD Terrains 22 282, 292
GE Bâtiments, installations 23 283
GF Matériel 24 284
ACTIF CIRCULANT
GJ STOCKS
GK Marchandises 31, 381 391, 398
GL Matières et autres approvisionnements 32, 33, 382, 383 392, 393, 398
GM Produits fabriqués et en-cours 34, 35, 36, 37, 394, 395, 396,
386 397, 398
GN CREANCES
GP Fournisseurs, avances versées 409 490
GQ Clients 41 (sauf 419) 491
GR Autres créances 421, 4387, 4449, 492, 493, 497,
475, 476, 486, 498, 499
488
TRESORERIE-ACTIF
140
BILAN – PASSIF
141
COMPTES DE RESULTAT-CHARGES
Réf POSTES N° DE COMPTES A
INCORPORER DANS LES
POSTES
JE Transports 61
JH Charges de personnel 66
JM Charges financières 67
COMPTE DE RESULTAT-PRODUITS
Réf POSTES N° DE COMPTES A
INCORPORER DANS LES
POSTES
KJ Reprises de provisions 79
KM Produits financiers 77
142
A VOTRE TOUR
TD
45 cas pour affermir vos
connaissances
143
SERIE – 1 : LE COMPTE DE RESULTAT : CALCUL ET INTERPRETATION DES SOLDES
SIGNIFICATIFS DE GESTION.
TRAVAIL A FAIRE :
De la balance après inventaire au 31 décembre de l’entreprise TABACAM, on extrait les comptes suivants :
TRAVAIL A FAIRE :
1) Reconstituer les écritures relatives aux stocks sachant que les stocks de produits finis étaient de 343.400 F en
début d’exercice.
CAS N° 3 : SA CDN
Les comptes suivants sont extraits de la comptabilité de la société anonyme « LES COMPAGNONS DU NDE »
(CDN)
31 Stocks de marchandises (initial) ----------------------------------------------------------------------- 1.285.800
605 Achats non stockés de matières et fournitures ---------------------------------------------------- 263.475
601 Achats de marchandises -------------------------------------------------------------------------------- 4.612.730
6019 Rabais, remises et ristournes obtenus sur achats de marchandise -------------------------- 20.125
6221 Locations terrains------------------------------------------------------------------------------------------ 18.250
622 Charges locatives et de co-propriété ----------------------------------------------------------------- 6.490
624 Entretien et réparations ---------------------------------------------------------------------------------- 42.240
625 Primes d’assurance -------------------------------------------------------------------------------------- 81.500
626 Services extérieurs (documentation)----------------------------------------------------------------- 6.280
632 Rémunérations d’intermédiaires et honoraires ---------------------------------------------------- 68.550
627 Publicité, publications, relations publiques --------------------------------------------------------- 148.350
61 Transports de biens et transports collectifs du personnel -------------------------------------- 26.465
638 Déplacements, missions et réceptions -------------------------------------------------------------- 8.210
623 Frais postaux et frais de télécommunications ----------------------------------------------------- 104.860
631 Services bancaires et assimilés ---------------------------------------------------------------------- 63.240
7011 Ventes de marchandises au Cameroun------------------------------------------------------------ 16.237.895
707 Produits des activités annexes ----------------------------------------------------------------------- 17.240
144
L’inventaire effectué le 31 décembre permet de constater que le stock de marchandises est d’un montant de
1.264.600 F.
TRAVAIL A FAIRE :
1) de la marge commerciale,
2) de la valeur ajoutée,
3) Passer les écritures conduisant à la MB et à la VA.
CAS N° 4 : SA PROMOCAM
Les comptes de gestion de la société anonyme PROMOCAM présentent au 31 décembre les soldes suivants
(comptes classés dans l’ordre alphabétique)
On précise que :
er
- les stocks au 1 janvier s’élevaient à :
- emballages ------------------------------------------------- ------------------------------------------------ 12.840
- fournitures de bureau ------------------------------------ ------------------------------------------------ 4.148
- marchandises ---------------------------------------------- ------------------------------------------------ 2.615.850
- Les stocks au 31 décembre s’élèvent à :
- emballages ---------------------------------------------------------------------------------------------------------- 10.525
- fournitures de bureau ---------------------------------------------------------------------------------------------- 5.342
- marchandises ------------------------------------------------------------------------------------------------------- 3.082.500
145
TRAVAIL A FAIRE :
1) Reclasser les comptes de gestion dans l’ordre numérique des comptes du Plan comptable général (et préciser
leur numéro).
2) Déterminer le montant des variations de stocks : préciser les signes (+ ou -).
3) Préciser le montant des « achats consommés » au cours de l’exercice.
4) Présenter schématiquement le compte « Résultat » et indiquer son solde après IS
5) Calculer les soldes significatifs de gestion. (Remplir formulaire)
CAS N° 5 : SA CAMALDI
Les comptes de gestion de la société anonyme CAMALDI, après inventaire au 31 décembre 2004, à l’exception des
écritures de constatation des stocks et de quelques écritures de régularisation, se présentent comme suit
(en 1000 F), dans un ordre quelconque.
6011 Achats de matières premières ----------------------------------------------------------------------------- 1.628.962
604 Achats d’études et de prestations de services --------------------------------------------------------- 1.300
605 Achats non stockés de matières et fournitures --------------------------------------------------------- 69.832
6029 Rabais, remises et ristournes obtenus sur achats de matières premières ---------------------- 13.000
6059 Rabais, remises et ristournes obtenus sur achats d’approvisionnements non stockés------- 2.100
6221 Locations de terrains ------------------------------------------------------------------------------------------ 45.000
6228 Charges locatives et de copropriété ----------------------------------------------------------------------- 6.400
624 Entretien et réparations --------------------------------------------------------------------------------------- 21.494
625 Primes d’assurances ------------------------------------------------------------------------------------------ 55.263
626 Documentation générale ------------------------------------------------------------------------------------- 6.411
637 Personnel intérimaire ----------------------------------------------------------------------------------------- 27.630
632 Honoraires ------------------------------------------------------------------------------------------------------- 65.914
646 Frais d’achats et de contentieux --------------------------------------------------------------------------- 7.026
648 Annonces et insertions --------------------------------------------------------------------------------------- 16.840
627 Cadeaux à la clientèles -------------------------------------------------------------------------------------- 3.328
6283 Divers Fax ------------------------------------------------------------------------------------------------------ 1.090
6181 Transports de biens et transports collectifs du personnel ------------------------------------------- 1.200
6183 Voyages et déplacements (Administration) ------------------------------------------------------------- 2.540
6384 Missions ---------------------------------------------------------------------------------------------------------- 6.760
6383 Réceptions ------------------------------------------------------------------------------------------------------- 3.640
6288 Frais postaux et frais de télécommunications ---------------------------------------------------------- 12.612
631 Services bancaires et assimilés ---------------------------------------------------------------------------- 2.150
6414 Taxe d’apprentissage ---------------------------------------------------------------------------------------- 7.716
6418 Taxe professionnelle ------------------------------------------------------------------------------------------ 36.718
648 Taxes foncières ------------------------------------------------------------------------------------------------ 5.654
6461 Droits de mutation------------------------------- -------------------------------------------------------------- 2.300
6462 Droits de timbre-------- ---------------------------------------------------------------------------------------- 1.236
661 Rémunération du personnel -------------------------------------------------------------------------------- 1.204.000
6641 Charges de sécurité sociale et de prévoyance -------------------------------------------------------- 408.840
6642 Autres charges sociales ------------------------------------------------------------------------------------- 3.988
651 Pertes sur créances irrécouvrables ---------------------------------------------------------------------- 276
671 Charges d’intérêts -------------------------------------------------------------------------------------------- 7.58
673 Escomptes accordés ---------------------------------------------------------------------------------------- 350
83 Charges HAO ------------------------------------------------------------------------------------------------- 2.475
811 Valeurs comptables des éléments d’actif incorporels cédés --------------------------------------- 280
85 Dotations HAO ------------------------------------------------------------------------------------------------ 1.819
681 Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles ---------------------------------- 30.808
659 Dotations aux provisions pour dépréciation des créances ----------------------------------------- 20.102
89 Impôts sur les bénéfices ------------------------------------------------------------------------------------ 43.370
Ventes de produits finis ------------------------------------------------------------------------------------- 3.752.584
704 Ventes de produits résiduels ------------------------------------------------------------------------------ 235.134
88 Subventions d’équilibre ------------------------------------------------------------------------------------- 2.000
7073 Commissions et courtages -------------------------------------------------------------------------------- 1.348
7072 Locations diverses ------------------------------------------------------------------------------------------- 12.400
721 Production d’immobilisations corporelles -------------------------------------------------------------- 30.000
71 Subventions d’exploitation --------------------------------------------------------------------------------- 10.000
758 Revenus divers ----------------------------------------------------------------------------------------------- 2.452
773 Escomptes obtenus ----------------------------------------------------------------------------------------- 1.150
821 Produits des cessions d’éléments d’actif incorporels cédés--------------------------------------- 6.000
84 Autres produits HAO --------------------------------------------------------------------------------------- 11.400
146
au 31/12/2003 au 31/12/2004
Les existants en stocks étaient (en 1000 F)
matières premières 156.418 165.650
- produits finis 75.200 30.000
- clients - 333.900
- Fournisseurs de matières premières - 214.650
TRAVAIL A FAIRE :
Le chiffre d’affaires s’est élevé à 2.410.000 F hors taxe (TVA au taux normal). L’entreprise a obtenu des
fournisseurs des escomptes pour un montant de 4.000 F hors taxe.
Une voiture dont la valeur d’origine était de 66.780 F TTC et qui était complètement amortie a été revendue au cours
de l’exercice pour un prix de 5.040 F
L’inventaire extra-compte réalisé en fin d’exercice permet de constater que le stock de marchandises est d’un
montant de 241.300 F.
TRAVAIL A FAIRE :
2) Calculer éventuellement les soldes significatifs de gestion prévus par le Plan Comptable Général.
147
CAS N° 2 : ETABLISSEMENT DEFOSSO
On relève des bilans des établissements DEFOSSO, avant affectation des résultats, les éléments suivants (en 1000
F CFA) :
COMPTES N N–1
Capital social (2.500 actions) ------------------------------------ 250.000 250.000
Réserve légale ------------------------------------------------------ 9.650 8.450
Réserves statutaires ----------------------------------------------- 19.000 14.100
Autres réserves ---------------------------------------------------- 91.700 85.200
Report à nouveau (solde créditeur) ------------------------------ 1.200 1.050
Résultat de l’exercice (bénéfice) -------------------------------- 25.440 ?
De plus, on extrait de la balance après inventaire N les soldes des comptes suivants : (en 1000 FCFA)
TRAVAIL A FAIRE :
1) Retrouver le résultat de l’exercice N-1 et déterminer le montant des bénéfices distribués au titre de l’exercice N-1.
5) Calculer le résultat d’exploitation le RAO avant impôt et retrouver à partir de celui-ci le résultat de l’exercice.
148
CHARGES MONTANT CHARGES MONTANT
Achats de matières premières ---- 910.176 Dotations aux provisions pour risques et
charges financiers ----------------- 15.390
Charges de personnel ------------- 512.772
Impôts, taxes et versements assimi 27.585 Dotations aux provisions réglementées 7.416
Impôts sur les bénéfices ----------- 18.123 Charges HAO------------------------ 11.409
Charges externes ------------------- 151.620 Dotations aux amortissements et aux
provisions charges d’exploitation ---- 72.654
Autres charges ---------------------- 79.740
Charges d’intérêts ------------------ 28.320 Rabais, ristournes, remises obtenus sur
achats de matières premières --------- 72.600
Valeur comptables des éléments d’actif
cédés ----------------------- 3.000
TRAVAIL A FAIRE :
1) Présenter les écritures de détermination des achats nets et des ventes nettes.
CAS N° 4 : SA OCEAN
L’entreprise OCEAN de Kribi est spécialisée dans la production, la distribution et le négoce de pièces métallique
pour l’industrie.
De la balance par soldes après inventaire de l’exercice, on extrait les comptes suivants : (en 1000 F)
150
TRAVAIL A FAIRE :
1) Présenter le tableau des soldes significatifs de gestion , autres approches du résultat et, risque d’exploitation
TRAVAIL A FAIRE :
151
Des comptes de la société anonyme « La Mécanique du Nord », on extrait les comptes suivants :
TRAVAIL A FAIRE :
CAS N° 3
De la comptabilité de l’entreprise CECILE, on extrait les renseignements suivants pour l’exercice écoulé :
TRAVAIL A FAIRE :
Dresser le tableau d’exploitation ordinaire fonctionnel pour l’exercice : les calculs justificatifs seront présentés.
Le chef comptable de l’entreprise FOCAM vous fournit les renseignements suivants relatifs à l’exercice comptable qui vient de se terminer :
152
TRAVAIL A FAIRE :
2) Calculer le résultat prévisionnel de l’exercice suivant dans les conditions d’exploitation ci-après :
- production : augmentation de 10 %,
- charges proportionnelles : augmentation de 15 %,
- prix de vente unitaire : baisse de 5 %
- charges fixes : augmentation de 20 %
Déterminer le seuil de rentabilité, la marge de rentabilité, l’indice d’efficience.
Au cours de l’exercice comptable écoulé, l’entreprise TONNOIR a réalisé un chiffre d’affaires de 84.800.000 F pour
72 % de charges opérationnelles et 13.892.000 F de charges fixes.
TRAVAIL A FAIRE :
2) Calculer le résultat prévisionnel sachant que pour l’exercice comptable suivant, la direction envisage une baisse
du prix de vente unitaire de 10 %, ce qui entraînerait une augmentation des quantités vendues de 20 % et une
hausse de 2.438.000 F des frais fixes.
3) Préciser quel devait être le pourcentage d’augmentation des quantités vendues pour augmenter de 40 % le
résultat de l’exercice passé ?
CAS N° 6 : SA BODECAM
L’examen du tableau d’exploitation de l’exercice comptable de la société BODECAM, après reclassement des
charges en charges fixes et charges variables, montre que le seuil de rentabilité a été atteint avec un chiffre
d’affaires de 6.642.000 F.
TRAVAIL A FAIRE :
CAS N° 7 : SA OLIVIA
153
TRAVAIL A FAIRE :
Renseignements complémentaires :
- A la fin de l’exercice comptable écoulé, le comptable a déterminé les stocks suivants :
- Marchandises ---------------------------------------------------------------------------- 672.000
- Emballages ------------------------------------------------------------------------------- 52.500
- Les emballages consommés seront considérés comme des charges variables.
- L’analyse du comportement des charges de l’exercice écoulé a conduit à distinguer :
- charges variables : 724.500
- charges fixes : pour le surplus.
Le chef comptable de l’entreprise VINCENT vous fournit les données suivantes relatives à l’exploitation de l’exercice
comptable écoulé :
TRAVAIL A FAIRE :
154
CAS N° 9 : SA TURIS
La Société anonyme TURIS envisage de lancer un nouveau produit. Pour cette opération trois hypothèses sont
envisagées :
- Première hypothèse :
TRAVAIL A FAIRE :
2) Déterminer le levier opérationnel au niveau prévu, sachant que hors de cette nouvelle branche, totalement
indépendante, elle réalise un bénéfice de 4.500.000 F avec un chiffre d’affaires de 83.000.000F.
- Deuxième hypothèse :
Une nouvelle politique des prix permet de faire apparaître une élasticité de la demande de la société anonyme
TURIS de –10, au niveau considéré, pour une fourchette de variation de prix de vente unitaire comprise entre + 5 %
et – 6 %.
TRAVAIL A FAIRE :
1) Déterminer le prix de vente et la quantité qui permettent d’optimiser le résultat (utiliser comme base l’hypothèse
1).
- Troisième hypothèse :
Si la société anonyme TURIS veut produire plus de 7.500 articles, elle doit modifier sa structure, ce qui implique :
- une augmentation des charges fixes de 800.000 F par tranche de 2.000 unités supplémentaires,
- une réduction des coûts d’approvisionnement et de production de 15 % du montant prévu, ainsi que son système
de distribution pour les ventes des articles au-delà des 7.500 prévus. Ceux-là doivent être écoulés par les grandes
surfaces à un prix de vente unitaire de 2.500 F pour 10.000 articles mais sans coût de distribution.
TRAVAIL A FAIRE :
La société RISCAM est désireuse d’apprécier son risque d’exploitation pour les exercices à venir. Afin de réaliser ce
travail les responsables vous fournissent les informations ci-après :
- le service commercial estime que les ventes ont deux chances sur trois de dépasser 40.000 unités, et quatre
chances sur cinq d’être inférieure à 100.000 unités ;
- le service comptable communique les informations suivantes :
155
TRAVAIL A FAIRE :
2) Déterminer le programme des ventes mensuelles espérées, selon les différentes hypothèses :
er
- 1 cas : le CA est régulièrement réparti sur l’exercice,
ème
-2 cas : le CA est saisonnier.
Les coefficients saisonniers sont les suivants :
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novem Décem
0,8 1,2 1,5 1,6 1,7 0 0,5 0,6 0,9 1,2 1,5 0,5
CAS N° 11 : SA MANDARINE
La société MANDARINE fabrique et distribue un produit, le MIC, dans les conditions suivantes :
- prix de vente unitaire : ---------------------- 700 F,
- coût proportionnel : -------------------------- 500 F,
- charges de structure : ----------------------- 1.200.000 F
TRAVAIL A FAIRE :
2) Sachant que les quantités vendues sont variables et que le service commercial a résumé ci-après la distribution
correspondante :
Etudier la distribution :
- Calculer l’espérance, la variance et l’écart-type.
- En supposant que l’ajustement soit satisfaisant, mesurer le risque d’exploitation.
Reprendre la société KUONI (cas n°1, série 3) puis, calculer les ratios d’écoulement des stocks.
Reprendre la SA MECANIQUE DU NORD (cas-2, série 3) puis, réaliser les travaux ci-dessous sachant que, du bilan
au 31 décembre du même exercice , on extrait les renseignement suivants :
- Clients et comptes rattachés ------------------------------------------------- 980 000 F
- Fournisseurs et comptes rattachés ----------------------------------------- 735 000 F
156
TRAVAIL A FAIRE :
CAS N° 3 : SA CAMALDI
RATIOS SECTEUR
3- VA/Production RAS
10- ∆ CAHT/CAHT 20 %
Effectif 125
157
SERIE 5 : ANALYSE DU BILAN
CAS N° 1 : SA DEMOCAM
La balance par soldes, après inventaire, au 31 décembre des établissements DEMOCAM présentée ci-après.
TRAVAIL A FAIRE :
1) Que pensez-vous de la procédure d’enregistrement des amortissements des charges immobilisées ? Est-elle
conforme au système OHADA ?
2) Présenter le bilan selon le système normal après avoir attribué un numéro à chaque compte
3) Dresser le bilan fonctionnel condensé en distinguant les éléments d’exploitation et les éléments hors exploitation.
Calculer le FRF, le BFG, la TN
4) Etablir le bilan financier condensé en valeurs réelles en tenant compte des précisions suivantes :
158
------------
Terrains bâtis ---------------------------------------------------------------------------------- 240.000
-----------
Bâtiments (3) ---------------------------------------------------------------------------------- 370.000
----------
Matériel industriel ----------------------------------------------------------------------------- 390.000
----------
Outillage industriel ---------------------------------------------------------------------------- 60.000
---------
Matériel de transport ------------------------------------------------------------------------- 210.000
---------
Matériel de bureau et matériel informatique ------------------------------------------- 38.000
---------
Actions (5) -------------------------------------------------------------------------------------- 5.000
--------
Prêts au personnel (5) ----------------------------------------------------------------------- 10.000
--------
Dépôts et cautionnements versés -------------------------------------------------------- 5.200
--------
Amortissements des frais d’établissement --------------------------------------------- 36.000
--------
Amortissements des bâtiments ----------------------------------------------------------- 194.000
--------
Amortissements du matériel industriel ------------------------------------------------- 220.000
--------
Amortissements de l’outillage industriel ------------------------------------------------ 32.000
---------
Amortissements du matériel de transport ---------------------------------------------- 120.000
---------
Amortissements des matériels de bureau et matériel informatique 15.000
Stocks de matières premières ------------------------------------------------------------- 100.000
---------
Stocks de matières consommables ------------------------------------------------------ 5.000
---------
Stocks de fournitures consommables --------------------------------------------------- 8.500
---------
Stocks d’emballages récupérables non identifiables -------------------------------- 13.400
--------
Stocks de produits finis --------------------------------------------------------------------- 243.000
--------
Stocks de marchandises -------------------------------------------------------------------- 658.770
--------
Provisions pour dépréciation des matières premières ------------------------------ 10.000
---------
Provisions pour dépréciation des produits finis --------------------------------------- 8.040
--------
Provisions pour dépréciation des marchandises ------------------------------------- 60.000
---------
Fournisseurs ----------------------------------------------------------------------------------- 206.000
---------
Fournisseurs – Effets à payer ------------------------------------------------------------- 8.088
--------
Fournisseurs d’immobilisations (HAO) -------------------------------------------------- 40.000
-------
Fournisseurs – Factures non parvenues (relatif à l’exploitation) ----------------- 11.860
-------
Fournisseurs – Avances et acomptes versés sur commandes ------------------- 37.040
---------
Fournisseurs – Créances pour emballages et matériel à rndre ------------------- 8.000
--------
Rabais, remises, ristournes à obtenir et autres avoirs non encore reçus 61.030
Clients ------------------------------------------------------------------------------------------- 647.000
----------
207.920
159
Clients – Effets à recevoir ------------------------------------------------------------------
---------------
Clients – douteux ou litigieux -------------------------------------------------------------- 25.200
--------------
Clients – Produits non encore facturés ------------------------------------------------- 9.490
-------------
Clients – Avances et acomptes reçus sur commandes ----------------------------- 11.200
--------------
Clients – Dettes pour emballages et matériels consignés ------------------------- 3.600
--------------
Rabais, remises, ristournes à accorder et autres avoirs à établir 10.000
Personnel – Rémunérations dues -------------------------------------------------------- 48.000
--------------
Personnel – Avances et acomptes ------------------------------------------------------- 25.000
--------------
Personnel – Dettes provisionnées pour congés à payer --------------------------- 73.000
--------------
Sécurité sociale (CNPS) ------------------------------------------------------------------- 67.580
--------------
Caisse de retraite complémentaire (CNPS) 7.440
Organismes sociaux (FNE – CFC) ------------------------------------------------------- 5.690
-------------
Etat, impôts sur les bénéfices (HAO) ---------------------------------------------------- 62.100
------------
Etat – TVA à décaisser ---------------------------------------------------------------------- 115.480
-------------
Etat – TVA déductible sur autres biens et services ---------------------------------- 46.750
-------------
Etat – TVA sur factures non parvenues (Achat d’immob).-------------------------- 1.860
-------------
Etat – TVA sur factures à établir ---------------------------------------------------------- 1.490
-------------
Divers – charges à payer ------------------------------------------------------------------- 14.660
-------------
Divers – Produits à recevoir --------------------------------------------------------------- 4.040
--------------
Frais d’émission des emprunts ------------------------------------------------------------ 29.840
-------------
Charges constatées d’avance (4) -------------------------------------------------------- 10.244
-------------
Produits constatés d’avance (4) ---------------------------------------------------------- 990
-------------
Provisions pour dépréciation des comptes de clients ------------------------------- 7.890
------------
Actions (VMP) --------------------------------------------------------------------------------- 5.600
-------------
Chèques à encaisser ------------------------------------------------------------------------ 2.120
-------------
Effets à l’encaissement --------------------------------------------------------------------- 1.900
--------------
Crédit du Nord --------------------------------------------------------------------------------- 41.284
--------------
Chèques postaux ----------------------------------------------------------------------------- 35.500
--------------
Caisse ------------------------------------------------------------------------------------------- 16.260
---------------
3.772.948 3.772.948
(1) Provisions justifiées à considérer comme des dettes à moins d’un an.
(2) Dont 30.000 F à moins d’un an.
(3) Dont une construction à considérer comme un élément hors exploitation pour un montant de 20.000 F
(4) Relatifs à l’exploitation.
(5) Eléments hors exploitation.
NB : Les créances et les dettes d’exploitation diverses sont à moins d’un an.
160
CAS N° 2
Le bilan fonctionnel condensé de la société anonyme MARICAM se présente au 31 décembre comme suit :
ACTIF MONTANT PASSIF MONTANT
Actif immobilisé (brut) ……… 83.012.000 Financements propres (1) ……… 142.510.000
Stocks (NET) ……………….. 105.807.500 Dettes financières (2)b …………. 30.072.700
Créances (NET) (3) …………. 64.540.045 Dettes d’exploitation et dettes diverse (3) 80.776.845
TOTAL ……………………… 253.359.545 TOTAL ………………………… 253.359.545
On précise que :
- les frais d’établissement s’élèvent à 13.500 F (montant brut),
- les provisions pour dépréciation des stocks sont d’un montant de 6.125.000 F et celles relatives aux créances de
1.657 870 F,
- les provisions pour risques et charges d’un montant de 5.780.000 F ne couvrent pas des risques réels que
l’entreprises supportera au cours du prochain exercice,
TRAVAIL A FAIRE :
CAS N° 1 : SA KOUSSI
La structure des bilans préconisée par le syndicat professionnel de l’entreprise KOUSSI donne les fourchettes
suivantes :
b) le bilan de la société anonyme KOUSSI, (toutes les justifications devront être indiquées).
La structure des bilans préconisée par le syndicat professionnel des établissements « UCAF » donne les fourchettes
suivantes :
TRAVAIL A FAIRE :
Le comptable de la société anonyme DECOCAM a établi, après affectation des résultats, le bilan condensé suivant :
162
TRAVAIL A FAIRE :
1) Dresser le bilan financier condensé en valeurs absolues et en pourcentages (prévoir quatre rubriques
à l’actif et trois au passif).
TRAVAIL A FAIRE :
1) Reconstituer le bilan financier condensé (trois rubriques à l’actif et trois au passif).Justifier les calculs.
2) Préciser les valeurs du fonds de roulement propre et du fonds de roulement étranger.
3) Visualiser le bilan au moyen :
a) d’un graphique triangulaire,
b) d’un graphique carré.
La société anonyme GRAVEREAUX a terminé ses travaux d’inventaire N et, a dressé les tableaux de l’annexe (voir
annexe 1) et a dressé le bilan au 31 décembre N (voir annexe 2).
Au cours de l’exercice N, la société Gravereaux a réalisé une seule cession, celle d’un matériel industriel pour un
prix hors taxe de 920.000 F.
La société Gravereaux a distribué, au cours de l’exercice N, un dividende unitaire de 1.400 F au titre des résultats
N-1 et a décidé de proposer à l’assemblée des actionnaires, réunie le 8 mai N+ 1, la distribution d’un dividende
unitaire de 1600 F au titre des résultats N.
TRAVAIL A FAIRE :
1) Présenter le bilan fonctionnel condensé de l’exercice N en distinguant les éléments d’exploitation et les éléments
hors exploitation puis apprécier l’équilibre fonctionnel.
5) Retrouver le chiffre d’affaires hors taxe de l’exercice N de la société Gravereaux sachant que le ratio de capacité
d’autofinancement est égal à 6 (CAHT/CAFG).
6) Déterminer le coût de revient des produits vendus de la société anonyme gravereaux sachant que la marge
bénéficiaire brute est égale à 60 % du coût de revient des produits vendus.
163
NB : Tous les montants de ce cas sont donnés en 1000 F CFA, aussi bien dans les textes que dans les tableaux
(annexes et bilan)
ANNEXE 1 :
164
BILAN AU 31 DECEMBRE N DE LA SOCIETE ANONYME GRAVEREAUX AVANT REPARTITION (en 100 F)
ANNEXE 2 :
ACTIF BRUT Amort et Provis NET PASSIF Exercice N
ACTIF IMMOBILISE CAPITAUX PROPRES
Capital (dont versé 400.000 F et divisé en actions de nominal 100 F)………
Réserves : 400.000
CHARGES IMMOBILISEES 4.000 Réserves légales …………………………………………………………..
Réserves statutaires ou contractuelles……………………………………… 40.000
Frais d’établissement …………………………………………………...
4.000 160.000 Réserves réglementées ……………………………………………………… 96.000
IMMO. INCORPORELLES
Autres ………………………………………………………………………. 10.000
Fonds commercial ……………………………………………………...
160.000 Report à nouveau (solde débiteur) …………………………………………. 134.000
300.000 Résultat de l’exercice (bénéfice ou perte) ………………………………… (5.000)
Immobilisations corporelles
140.000 340.000 Subventions d’investissement (4) ……………………………………….. 274.400
Terrains …………………………………………………………………….. 300.000 110.000 140.000 Provisions réglementées ………………………………………………….. 50.000
Constructions ……….…………………………………………………….. 480.000 200.000 140.000 TOTAL I ……………………………………………...
Installations techniques, matériel et outillage industriels ……………… 250.000 20.000 999.400
Autres ………………………………………………………………………. 340.000 50.000 Dettes financières :
Immobilisations corporelles en cours …………………………………… 20.000 Prov. pour risques………………………………………………. ……… 41.200
Avances et acomptes …………………………………………………….. 50.000 60.000 Prov. pour charges……………………………………….. …………….. 45.000
Immobilisations financières 16.000
16.000
Participations ………………………………………………………………. 60.000 5.000
Autres titres immobilisés …….…………………………………………….. 24.000
Prêts ……………………………………………………………………….. 16.000
Autres …………………………………….…………………………………. 5.000
TOTAL 1 ………………… 1.709.000 150.000 1.259.000 TOTAL II……………………………….. 86.200
ACTIF CIRCULANT PASSIF CIRCULANT
Stocks et en-cours Dettes d’exploitation :
Matières premières et autres approvisionnements ……………………. Dettes fournisseurs et comptes rattachés ……………………………….. 170.000
En-cours de production (biens et services) …………………………… 116.000 6.000 110.000 Dettes fiscales et sociales ………………………………………………. 100.000
Produits intermédiaires et finis ……………………………………….. 24.000 24.000 Autres ……………………………………………………………………. 20.000
Marchandises …………………………………………………………. 172.000 172.000 Dettes diverses (2) :
Avances et acomptes versés sur commandes 20.000 20.000 Dettes sur immobilisations et comptes rattachés……………………….. 92.000
Créances d’exploitation…………………………………………………… Dettes fiscales (impôts sur les bénéfices) …… ………………………… 88.000
Créances clients et comptes rattachés ………………………………… 197.000 1.000 196.000 Autres dettes HAO …………………………………………………….. 19.600
Créances diverses (HAO)…………………………………………………. 6.500 6.500 TRESORERIE DU PASSIF
TRESORERIE - ACTIF 38.500 38.500 Banque – crédit…………………………………………… …………….. 5.200
Autres titres …………………………………………………………….
Disponibilités ……………………………………………………………… 15.000 1.400 13.600 TOTAL III ………………………… 814.800
60.800 60.800
Ecarts de conversion Passif (IV) ……………….
TOTAL 2 649.800 8.400 641.400 TOTAL GENERAL (I +II + III + IV) …………. 1.900.400
(1) Dont 30.000 F doivent être considérés comme hors exploitation.
(2) A admettre comme des éléments hors exploitation et à cumuler avec les éléments normaux
considérés comme hors exploitation.
(3) Ce montant représente la différence entre une subvention obtenue au cours de l’exercice N
TOTAL GENERAL (I+II+III+IV+V)……… 2.378.800 478.400 1.900.400 soit 60.000 F de la subvention d’investissement inscrite au compte de résultat.
165
ANNEXES ANALYSE FINANCIERE
THEME :
- Exploitation des états financiers
- Analyse fonctionnelle du bilan
- Appréciation de l’équilibre
(FRF ; BFG ; TN)
- Tableau financier des ressources et des emplois (TAFIRE)
- Bilan liquidité et ratios de structure.
Vous êtes déclaré admis après un test à la S.A. NGOMA. . Votre premier dossier porte sur l’analyse des états
financiers des deux derniers exercices à savoir N-1 et N. Pour vous permettre de réaliser ce travail, trois
annexes sont mis à votre disposition. Il s’agit :
2-2 Apprécier l’équilibre fonctionnel de l’entreprise, en calculant, (avec leur variation), le FRF ; le BFE ; le
BFHE ; le BFG ; la TN. Matérialiser ces valeurs par un graphique, puis commenter les résultats
obtenus.
2-4 Remplir le formulaire du TAFIRE, après avoir contrôlé par la méthode additive la CAFG figurant dans
la première partie.
- 167 -
ANNEXES ANALYSE FINANCIERE
- 168 -
ANNEXES ANALYSE FINANCIERE
CHARGES PRODUITS
SA Frais financiers 29 600 TF Production immobilisée 25 000
SK Valeurs comptables des TQ E.B.E. 84 275
cessions 56 100 TT Transferts de charges d’expl. 19 300
UA Revenus financiers 8 000
SL Charges H.A.O. 74 320 UK Produits de cessions des im. 70 000
SR Impôts sur le résultat 11 580 UL Produits HAO 23 400
----- ------------------------------------
ST TOTAL GENERAL DES 1 357 000 UT TOTAL GENERAL DES PRODUITS 1 375 500
CHARGES UZ RESULTAT NET + 18 500 + 16 000
La société RAYAN est une société anonyme cotée en bourse et autofinancée depuis sa création il y a trois
ans.
Pour l'exercice N+1 , elle envisage d'important investissements. Les dirigeants de la société
s'interrogent sur la dynamique de la structure financière de l'entreprise au cours des deux derniers exercices,
dans le but d'opter pour le meilleur mode de financement possible des investissements à réaliser.
Vous êtes consultés à cet effet et , le chef comptable met à votre disposition la balance générale
après inventaire , mais avant détermination du résultat , qu'il vient d'éditer.
Vous devriez alors effectuer les travaux suivants, susceptibles d'éclairer le choix des dirigeants
sociaux :
1° Etablir le bilan ;
2° Etablir le compte de résultat ;
3° Etablir le Tableau Financier des Ressources et d es Emplois (TAFIRE) ;
4° Calculer la capacité d'autofinancement globale puis en déduire:
- l'autofinancement brut
- l'autofinancement de maintien
- l'autofinancement net ou d'expansion
5° calculer
- Le FRF
- Le BFG
- La trésorerie,
* En déduire leurs variations
6° Commenter les résultats obtenus.
- 169 -
ANNEXES ANALYSE FINANCIERE
- 170 -
ANNEXES ANALYSE FINANCIERE
Mouvements de la
Soldes au 1/1/N Soldes au 31/12/N
Comptes INTITULES période
D C D C D C
401 Fournisseurs - 6.000 230.800 235.000 - 10.200
409 Fournisseurs débiteurs 1.400 - - 530 870 -
411 Clients 7.600 - 562.000 553.020 16.580 -
419 Clients créditeurs - 100 - 460 - 560
43 Dettes sociales - 1.300 3.570 2.700 - 430
44 Dettes fiscale 1.000 780 - - 220
46 Associés dividendes - - 1.500 1.500 - -
476 Charges const. d'avance - - 3 000 - 3 000 -
477 Produits const. d'avance - - - 4 000 - 4 000
478 Écart de convers. Actif 18 000 - - 16 000 2 000 -
479 Écart de convers. Passif - - - 9 000 - 9 000
481 Fournisseurs d'investissement - 500 500 - - -
485 Créances/cessions d'immob. 4.000 - - 2.340 1.660 -
491 Dépréciations des comptes clients - 2.000 2.000 240 - 240
499 Risques provisionnés - 700 700 1.000 - 1.000
50 Titres de placement 2.000 - 8.800 - 10.800 -
51 Valeurs à encaisser 1.000 - 990 - 1.990 -
52 Banque 3.200 - 520.000 509.200 14.000 -
561 Crédit de trésorerie - 400 - 1.600 - 2.000
565 Escpte de crédit ordinaire - 1.000 - 7.000 - 8.000
57 Caisse 1.400 - 35.300 35.870 830 -
601 Achats des marchandises - - 135.600 - 135.600 -
602 Achats des matières - - 43.800 - 43.800 -
6031 Variation. de stocks marchandises - - - 3.500 - 3.500
6032 Variation. de stocks de matières - - - 23.000 - 23.000
604 Achats non stockés - - 3.800 - 3.800 -
605 Autres achats - - 3.500 - 3.500 -
608 Achats d'emballages - - 8.600 - 8.600 -
61 Transport consommé - - 6.200 - 6.200 -
62 Services extérieurs A - - 46.200 - 46.200 -
63 Services extérieurs B - - 12.800 - 12.800 -
64 Impôts et taxes - - 25.400 - 25.400 -
TOTAL 38.600 13.000 1.655.840 1.405.960 337.630 62.150
Report précédent 133.000 158.600 568.380 422.690 363.710 243.620
TOTAL à reporter 171.600 171.600 2.224.220 1.827.650 701.340 304.770
- 171 -
ANNEXES ANALYSE FINANCIERE
- 172 -
ANNEXES ANALYSE FINANCIERE
A partir des informations données dans les annexes ci-après, on vous demande :
1) de calculer la capacité d’autofinancement relative à l’exercice n
2) de présenter le Tableau Financier des Ressources et des Emplois
3) de calculer le FRF au 31/12/n-1 et au 31/12/n et de vérifier que sa variation correspond bien à celle
donnée par le TAFIRE
4) de présenter en quelques lignes, le commentaire relatif au financement des besoins de l’exercice n.
ANNEXE 1
Actifs des bilans au 31/12.n-1
(En milliers de francs)
ACTIF IMMOBILISE
Frais d'établissement - - - 60 - 60
Charges à répartir 30 - 30 45 45
Prime de remboursement 39 - 39 - - -
Fonds commercial 900 900 900 900
Immobilisations corporelles
Terrain 1.700 - 1700 1200 - 1200
Constructions 3.060 280 2.780 2.400 600 1.800
Installations techniques, matériel et
outillage industriels 2.425 697 1.728 2.100 525 1.575
Autres 1.800 800 1.000 1.800 600 1.200
Immo. Corporelles en cours - - - 600 - 600
Immo. Financières :
Participations 3.400 120 3.280 2.400 - 2.400
Autres titres immobilisés - - - - - -
Prêts 735 - 735 840 - 840
- 173 -
ANNEXES ANALYSE FINANCIERE
ANNEXE 2
CAPITAUX PROPRES
Capital social ------------------------------------------ 8.000 6.000
Capital souscrit appel non versé -------------------- 1.000 -
Prime d'émission -------------------------------------- 1.080 800
Ecarts de réévaluation -------------------------------- 20 20
Réserves :
Réserves légales -------------------------------------- 435 360
Réserves statutaires contractuelles ----------------- 1.000 690
Réserves réglementées ------------------------------ 120 -
Autres -------------------------------------------------- 790 600
Report à nouveau ------------------------------------- 35 30
Résultat de l'exercice -------------------------------- 1.680 1.500
Subventions d'investissement ---------------------- 216 240
Provisions réglementées ---------------------------- 80 90
TOTAL I 12.456 10.330
ANNEXE 3
Renseignements complémentaires
- 174 -
ANNEXES ANALYSE FINANCIERE
- 1.9.n. : la construction en cours au 31.12.n-1 est terminée et mise en service pour une valeur globale
de 1.200.000 F. Elle est amortie sur 20 ans selon le système linéaire.
- 31.10.n : terrain d'une valeur d'origine de 800.000 F.
Charges à répartir :
Celles figurant au bilan n-1 constituant le solde de travaux (180.000 F) répartis linéairement sur 4
exercices.
Le montant au bilan n correspond aux frais d'émission de l'emprunt-obligations émis par la société le
er
1 juillet n. Ces frais sont amortis prorata temporis sur 3 exercices.
Les dotations aux amortissements pratiqués en n, sur les anciennes immobilisations figurant au bilan
au 31.12.n-1 se décomposent ainsi :
Diverses cessions ont été réalisées durant l'exercice n, elles ont permis de dégager les plus ou
moins-values suivantes :
Cession d'un terrain Plus-value de 500.000 F
Cession d'une construction Plus-value de 780.000 F
Cession d'une machine-outil Moins-value de 150.000 F
Les écarts de conversion se rattachent ainsi aux divers postes des bilans :
Au 31.12.n Au 31.12.n-1
CAS-1- ENTREPRISE X
L’entreprise X est une jeune entreprise qui s’est développée rapidement dans un secteur de haute
technologie exigeant des investissements coûteux et une main-d’œuvre très qualifiée.
En dépit d’un résultat décevant, l’entreprise est rentable. Cependant, les problèmes financiers sont mal
maîtrisés et, au 31-12-n, la trésorerie est fortement négative. Aussi, les dirigeants de l’entreprise font-ils appel
à vous pour les conseiller en vue de redresser la situation.
- 175 -
ANNEXES ANALYSE FINANCIERE
Pour cela, on vous communique le compte de résultat au 31-12-n (ci-après) et vous obtenez, par ailleurs, les
renseignements suivants, relatifs à l’exercice n (toutes les sommes sont exprimées en milliers de francs) :
• Stock initial de matières premières : 500
• Stock initial de produits finis : 2 550
• Les clients règlent à 60 jours fin de mois, le 10 du mois suivant.
• Les fournisseurs sont réglés à 30 jours fin de mois.
• Les salaires sont versés le dernier jour du mois ; les charges sociales sont réglées le 10 du mois
suivant.
• Les achats, les services extérieurs et les ventes sont passibles de la TVA au taux de 19,25%,
laquelle est réglée le 25 ce chaque mois.
• Les services extérieurs sont réglés comptant.
• Le coût de production des produits vendus en n a été de : 13 000
• L’activité est régulière tout au long de l’exercice.
• Au 31-12-n, on a :
- capitaux propres : 8 000
- dettes financières : 6 000
- fonds de roulement : 4 000
• Compte de résultat (simplifié) :
Total général :
17 300
b) Vérifier s’il y a , ou non , cohérence entre le FR et le BFRE. En déduire la trésorerie, puis conclure.
c) Dans le but de réduire le BFRE, le crédit-clients serait ramené à 50 j. De combien devrait-on réduire
le stockage des produits pour assurer la cohérence entre le FR et le BFRE ?
- 176 -
ANNEXES ANALYSE FINANCIERE
90 400 000
(1) Salaires bruts et charges sociales patronales.
1. Stocks :
Les durées moyennes de stockage sont les suivantes :
- matières premières : 30 jours,
- produits finis : 20 jours.
La durée du cycle de fabrication est de 10 jours ;
La valorisation des en-cours et des produits finis doit être faite ainsi :
- en-cours : 100% des matières premières + 40% des autres charges de production ;
- produits finis : coût de production.
2- Créances – clients :
Les ventes sont imposées à la TVA au taux normal et les clients règlent 10% de ces ventes au comptant et le
reste avec les délais moyens suivants :
- 40 jours pour 40% des ventes,
- 60 jours pour 50% des ventes.
3- Dettes fournisseurs :
Les crédits-fournisseurs ne sont obtenus que pour les charges donnant naissance à une déduction
de TVA :
TVA Crédit fournisseur
Matières premières 19,25% 60 j.
Autres charges variables 19,25% 30 j.
Charges fixes de production 19,25% 20 j.
NB : Les charges fixes de distribution sont réglées au comptant.
4- TVA due :
- 177 -
ANNEXES ANALYSE FINANCIERE
Les charges sociales salariales et les charges sociales patronales représentent respectivement 10% et 40%
du salaire brut.
Le personnel est payé le 5 du mois suivant la période de travail et les règlements aux organismes sociaux
sont effectués le 15 de chaque mois.
er
1 travail à faire :
Calculez, en utilisant la méthode normative et en traitant distinctement les postes fixes et les postes
proportionnels au chiffre d’affaires, le besoin en fonds de roulement lié à l’exploitation du produit Vectron.
e
2 travail à faire :
Les durées d’écoulement de certains postes sont susceptibles d’évoluer de manière aléatoire autour de leur
valeur centrale :
Calculez :
L’espérance, la variance et l’écart-type du fonds de roulement normatif.
La probabilité que le FR normatif excède 700 000 F, 650 000 F.
Une société, spécialisée dans la fabrication de produits dérivés de la corde (filets, hamacs,…), envisage de
développer une nouvelle activité : les tapis de corde pour clubs sportifs et particuliers.
Elle vous demande de calculer, à l’aide de la méthode normative, le besoin en fonds de roulement qui
résulterait de l’exploitation de ce nouveau produit.
Données prévisionnelles :
• prix de vente unitaire HT : 820 F ;
• quantité annuelle : 20 000 articles produits et vendus, dont 20% à l’exportation ;
• coût de production :
- matières premières : 380 F
- autres charges variables : 100 F
- charges fixes :
frais de personnel : 2 940 000 F
autres charges : 800 000 F
dotations : 1 200 000 F
- Coût de distribution (charges fixes uniquement)) :
- 178 -
ANNEXES ANALYSE FINANCIERE
- charges sociales : règlement le 10 de chaque mois (les charges salariales et patronales représentent
respectivement 15% et 40% des salaires bruts),
- TVA : règlement le 21 de chaque mois,
- Les autres frais sont réglés au comptant ;
• Taux de TVA
- 19,25 % sur les ventes locales. Les exportations sont soumises au taux de 0%.
- 19,25 % sur les matières , sur les autres charges variables, et sur 40% des autres charges fixes.
• En-cours : ils sont estimés à 100% pour les matières et à 50 % pour les autres charges.
b) Calculez, dans chaque cas, le fonds de roulement normatif correspondant à un CAHT de 21 350 000
F.
c)Dans le cas où l’entreprise souhaiterait dégager au cours du deuxième exercice un ETE de 4 220 000
F, quel devrait être le niveau du chiffre d’affaires ? L’on estime pour cet exercice un EBE égal à 60%
du chiffre d’affaires et une production immobilisée évaluée à
8 784 133 F
Une société commerciale gère deux groupes de rayons (1 et 2) . Elle envisage de réaliser un programme
d’investissement au début de l’année n+1 :
Les modalités de financement suivantes sont provisoirement arrêtées (sommes en milliers de F) pour le début
de n+1 :
Emprunt : 2 000 ; taux : 10%. Remboursement par quarts à partir de fin n+2, après un an de
différé ;
Apports des actionnaires en comptes courants : 3 000 ; taux : 9%. Remboursement par tiers à
partir de n+3 ;
Pour le mobilier : souscription d’un contrat de crédit-bail , pour une durée totale de 4 ans, au début
de n+1 ;
- dépôt de garantie : 10% de la valeur du mobilier, restitution en fin de contrat ;
- redevances annuelles : 300 versées à partir de n+1 ;
- option d’achat : 15% de la valeur d’origine à la fin de la quatrième année.
Amortissement l’année suivante.
Les données relatives à l’exercice n+1, ainsi que les prévisions pour les années suivantes sont rassemblées
dans le tableau ci-après (sommes en milliers de F).
- 179 -
ANNEXES ANALYSE FINANCIERE
TAF : Sachant qu le programme des renouvellements courants exige une dépense annuelle de l’ordre de
800 milliers de francs, établissez le plan de financement pour les années n+1 à n+5. Concluez.
La société Atlantu est créée au début de Janvier n. Elle fabrique des menuiseries industrielles à partir des
investissements suivants :
- matériel de production d’un coût de 360 000 F, amortissable sur 5 ans, en linéaire ;
- matériel de bureau d’un coût de 100 000 F, amortissable sur 5 ans, en linéaire.
Les frais de construction sont évalués à 120 000 F ; ils seront amortis sur 3 ans.
Le financement est assuré par :
- un emprunt de 800 000 F sur 5 ans à 11%, remboursable en fin d’année par amortissements constants ;
- un apport en capital des créateurs ;
- des apports en comptes courants calculés de manière à financer une trésorerie minimale de
100 000 F.
La société est exonérée d’impôt sur les sociétés pour les deux premiers exercices. Ensuite, taux : 38,5%.
Plan de financement
(3 premières années d’activité)
Années n n+1 n+2
Emplois :
- Distribution de dividendes 120 000
- Frais d’établissement 100 000
- Matériel de bureau 360 000
- Matériel de production 1 082 100 120 000 90 000
- Augmentation des besoins en fonds de roulement 160 000 160 000
d’exploit. 160 000 159 825 112 000
- Remboursement d’emprunt 100 000
- Remboursement de comptes courants
- Trésorerie 1 922 100 439 825 362 000
Total
Ressources :
269 975 439 825 270 000
- Capacité d’autofinancement
500 000
- Capital social (apports)
352 125
- Apports en comptes courants
800 000
- Nouveaux emprunts
92 000
- Diminution des besoins en fonds de roulement (IS)
1 922 100 439 825 362 000
Total
- 180 -
ANNEXES ANALYSE FINANCIERE
TAF : A partir des informations ci-dessus, établir les bilans prévisionnels avant affectation pour les exercices
n à n+2.
CAS-3 : SA Sorescol
Cette société a décidé de construire un centre d’affaires où pourront être organisés des séminaires,
éventuellement des congrès et diverses manifestations.
Ce dernier comprendra en outre un système de salles modulables, cent chambres et deux restaurants. La
dimension du terrain et la configuration des bâtiments permettront, en cas de besoin, d’augmenter les
capacités d’accueil du centre. Sa construction et sa gestion sont confiées à la société Sémina, créée
spécialement à ce effet.
Les travaux ont débuté il y a quelques mois et vous devez procéder à diverses études financières.
Enfin, les travaux de construction qui ont commencé début n+1 devraient être terminés à la fin n+2.
L’ouverture du centre est prévue pour le début de l’année n+3.
• Investissements
(1) (2)
Le budget des investissements hors taxe , valeur n+1 , s’établit ainsi :
- Construction des voies d’accès 250 000 F
- Fondations 870 000 F
- Constructions 14 500 000 F
- Mobilier et matériel 4 050 000 F
L’architecte facture ses honoraires au fur et à mesure de l’état d’avancement des travaux , à raison de 5%
des règlements hors taxe. Par ailleurs, ces honoraires supportent également la TVA au taux de 19,25%. Le
mobilier et le matériel ont été commandés directement par la société Sémina. Ils ne subiront pas de hausse
de prix et, de plus, ne supporteront pas les honoraires d’architecte. Les entreprises participant à la
construction bénéficient toutes de cautions bancaires, de telles sorte qu’aucune retenue de garantie ne sera
pratiquée.
En matière de récupération de TVA sur les investissements la société présentera pendant la durée de la
construction des demandes de remboursements trimestrielles auprès de l’administration fiscale. En
conséquence, il faut s’attendre à assurer en moyenne un financement de la taxe pendant une période de
l’ordre de six mois. A titre de simplification, on considèrera qu’il y aura un décalage d’un exercice sur l’autre
de six mois de TVA réglée aux entrepreneurs et fournisseurs.
(1)
Taux de la TVA : 19,25%
(2)
Taux prévisionnel de revalorisation annuel des marchés : 5%.
- 181 -
ANNEXES ANALYSE FINANCIERE
n+1 n+2
% %
Voies d’accès 100
Fondations 100
Constructions 60 40
Matériel et mobilier 10 90
• Financement
Le capital social est de 22 000 000 F. Il sera libéré par quarts en fonction des besoins. L’entreprise a
entrepris les démarches nécessaires afin d’obtenir une subvention d’équipement qui serait de l’ordre de 1
500 000 F, à encaisser au cours de l’année n+2. En cas de perception, elle sera rapportée aux résultats à
partir de n+3 par fractions égales sur une période de 30 ans, durée d’amortissement des constructions.
Les besoins complémentaires seront financés par des avances en compte courant de Sorescol, dont la
rémunération n’est pas envisagée dans l‘immédiat.
CAS- 4 : SA Techlux
Les renseignements prévisionnels concernant la nouvelle production sont donnés dans l’annexe I.
Le financement des nouveaux investissements est arrêté de la façon suivante :
- Augmentation de captal en N :
Une augmentation de capital aura lieu à raison d’une action nouvelle pour quatre anciennes.
Le prix d’émission a été fixé à 80 000 F.
Les frais sont estimés à 2% du produit de l’augmentation et seront amortis en 5 fractions égales.
- Emprunts début N :
Montant : 600 000 000 F, taux : 11,50%
Remboursement : par 4 amortissements constants à partir de fin N+1, la société bénéficie d’un an
de différé.
Montant des frais d’emprunts : 24 000 000 F (il est prévu d’amortir cette somme en 5 fractions
égales).
- Autofinancement : le reste.
(1)
Voir annexe V
- 182 -
ANNEXES ANALYSE FINANCIERE
Au cas où ces financements ne seraient pas suffisants, la société ferait appel à des concours bancaires.
TAF :
1- Etablissez les comptes prévisionnels relatifs au produit nouveau compte tenu de ces informations,
pour les exercices N à N+3.
2- Présentez le plan de financement pour les 4 premières années d’exploitation. On sait que les
données relatives aux anciens produits resteront globalement stables.
3- Etablissez le bilan prévisionnel simplifié de la société au 31-12-N, en retenant l’hypothèse de
financement indiquée ci-dessus.
Annexe I
Prévisions relatives à la nouvelle activité
• Ventes :
Prix de vente unitaire HT : 200 000 F
Ventes prévues en nombre d’articles :
Années N N+1 N+2 N+3
Quantité 30 000 30 000 39 000 39 000
• Coût de revient
La partie variable se décompose ainsi : Les charges fixes annuelles comprennent
-matières premières HT : 30 000F -frais de personnel de production : 300 000 000 F
-frais de personnel de prod. : 40 000 F -Autres frais de production HT : 250 000 000 F
-autres frais de production HT : 10 000 F -autres frais de distribution HT : 600 000 000 F
-frais de personnel de distribution :15 000 F amortissements : à calculer
-autres frais de distribution HT : 5 000 F
Annexe II
Bilan simplifié au 31-12-N-1
Sommes en 100 kF
ACTIF PASSIF
Immobilisations incorporelles 8 000 Capital 4 800
- Amortissements - 3 000 Réserves 12 000
Immobilisations corporelles 72 000 Résultat 3 100
- Amortissements - 31 000 Provisions pour risques et charges 9 200
Immobilisations financières 16 000 Emprunts 46 900
BFRE 29 000 Concours bancaires 15 000
91 000 91 000
Précisions :
• Le capital comprend 48 000 actions de nominal 10 000 F.
• Un prêt figure parmi les immobilisations financières, pour un montant de 600 000 000 de F. Ce prêt,
accordé à la fin de l’exercice N-3, est remboursé sur 4 ans, par fractions égales en fin d’année.
• Les emprunts figurant au bilan vont être à l’origine des remboursements suivants :
- 183 -
ANNEXES ANALYSE FINANCIERE
Annexe III
Compte de résultat simplifié au 31-12-N-1
(en 100 kF)
Débit Crédit
Frais de production 63 450 Chiffre d’affaire HT 125 000
Frais de distribution 30 900
Résultat financier 16 000
Dotations 10 000
Impôt 1 550
Résultat 3 100
Pour les années suivantes, on admettra que les conditions et les résultats d’exploitation relatives aux anciens
produits resteront sensiblement identiques.
Annexe IV
Annexe V
Investissements :
• Début N :
- constructions : 18 000 000 F (amortissement linéaire sur 10 ans).
- Matériel et outillage : 1 000 000 000 F (amortissement linéaire sur 4 ans)
• Début N+2 :
- Matériel et outillage : 6 000 000 F (amortissement linéaire sur 4 ans).
- 184 -
ANNEXES ANALYSE FINANCIERE
- 185 -
ANNEXES ANALYSE FINANCIERE
2- Calculer
• l’autofinancement
• l’autofinancement de renouvellement
• l’autofinancement net. On considère que les distributions effectuées au cours de l’exercice se
sont élevées à 342 000 F
3- présenter le compte de résultat par fonction sachant que les charges par nature autres que les
achats de marchandises et des matières sont ventilables ainsi :
- La fonction achat 20%
- La fonction production 40%
- La fonction ventes 25%
- La fonction financière 15%
5- sachant due les charges d’AO autres que les achats de marchandises sont :
- pour les charges d’exploitation : 70% variables et 30% fixes
- 186 -
ANNEXES ANALYSE FINANCIERE
Les états financiers (annexes 1 à 4) suivants ont été élaborés par M.. NASSIBI, chef comptable
adjoint de la société SIAP dont le capital est divisé en actions de valeur nominale 10 000 chacune.
En effet, M.NASSIBI nouvellement recruté après de brillantes études en France où il a obtenu son
DECF à L’INTEG de PARIS, n’est pas encore au fait du SYCOHADA (système comptable OHADA).
Le cabinet AFRIGROUP CONSULTING, conseil de la S.A SIAP vous demande de vous penchez sur
ce dossier. le programme de travail mis à votre disposition est le suivant :
- 187 -
ANNEXES ANALYSE FINANCIERE
1- Les charges immobilisées : Elles sont toutes considérées comme des non-valeurs.
2- Fonds commercial : la valeur réelle est égale à 5 fois celle figurant au bilan (VCN).
3- Les immobilisations corporelles : selon un expert, ces actifs peuvent être évalués comme suit :
- Terrains : 25.000.000 F
- Constructions : supposées neuves
- Installations techniques : Constater un amoindrissement de 30 % de la valeur d’acquisition.
4- Les participations représentent 550 actions FADICAM évaluées ce jour à 50.000 F l’une.
6- Le stock-outil nécessaire au bon fonctionnement de l’entreprise est estimé à 20 % des stocks au bilan.
10- Les provisions pour risque ne sont pas justifiées. Les provisions pour charges seront probablement
décaissées dans un délai de 18 mois . Tenir compte des implications fiscales sur les provisions non justifiées.
- 188 -
ANNEXES ANALYSE FINANCIERE
ANNEXE 1.
COMPTES DE RÉSULTAT SOCIÉTÉ SIAP
(en milliers de francs) 2000 2001
Produits d’exploitation :
Vente de marchandises 3.676 3.779
Production vendue (biens et services) 1.134.842 1.225.063
Montant net du chiffre d’affaires 1.138.518 1.228.841
Production immobilisée 8
Subventions d’exploitation 9
Reprises sur amortissements et provisions 3.797 4.774
Autres produits 10.529 17.123
Total des produits d’exploitation 1.152.861 1.250.738
Charges d’exploitation
Achats de marchandises 2.604 2.866
Variation de stock 333 (147)
Achats de matières premières et autres approvisionnements 122.235 128.083
Variation de stock (652) (474)
Autres achats et charges externes 343.676 366.307
Impôts, taxes et versements assimilés 29.958 34.367
Salaires et traitements 379.145 387.302
Charges sociales 177.245 182.701
Dotations aux amortissements et aux provisions :
Sur immobilisations : dotations aux amortissements (681) 40.230 40.871
Sur immobilisations : dotations aux provisions - -
Sur actif circulant : dotations aux provisions (659) 6.118 12.497
Pour risques et charges : dotations aux provisions (691) 673 958
Autres charges 11.029 11.475
- 189 -
ANNEXES ANALYSE FINANCIERE
ANNEXE 1 : (Suite)
ANNEXE 2
ÉTAT DES AMORTISSEMENTS (Exercice 2001) :
Cumulés au Cumulés
Rubriques et postes début de Augmentations Diminutions en fin de
l’exercice l’exercice
Immobilisations incorporelles
Frais d’établissement 10.876 2.457 1.549 11.784
Frais de recherche et de développement 175 59 - 234
Concessions, brevets, licences, marques,
procédés, droits et valeurs similaires
2.796 1.618 491 3.923
Fonds commercial 2.828 - - 2.828
Avances et acomptes - - - -
Total Immobilisations Incorporelles. 16.675 4.134 2.040 18.769
Immobilisations corporelles
Terrains - - - -
Construction 11.307 2.252 625 12.934
Installations techniques, matériels et 15.825 5.262 1.485 19.602
outillages industriels
Autres immobilisations incorporelles. 57.800 25.053 19.521 63.332
Immobilisations corporelles en cours - - - -
Avances et acomptes - - - -
Total immobilisations Corporelles 84.932 32.567 21.631 95.868
Total actif immobilisé 101.607 36.701 23.671 114.637
- 190 -
ANNEXES ANALYSE FINANCIERE
ANNEXE 3
- 191 -
ANNEXES ANALYSE FINANCIERE
ANNEXE 3 : (Suite)
BILAN SIAP AU 31 Décembre
2000 2001
Passif (en milliers de francs)
net net
CAPITAUX PROPRES
Capital 1.562.660 1.650.476
Primes d’émission , de fusion, d’apport 1.698.702 1.763.107
Écarts de réévaluation 2.430 3.971
Réserve légale 118.639 128.492
Réserve réglementées 8.649 8.649
Autre réserves 115.307 145.307
Report à nouveau 46.843 49.842
Résultat de l’exercice bénéfice ou (-) perte 197.051 331.878
Provisions réglementées - -
TOTAL CAPITAUX PROPRES 3.750.281 4.081.722
Provisions pour risques et charges
Provisions pour risques 21.543 40.199
Provisions pour charges 4.679 9.056
Total provisions pour risques et charges 26.222 49.255
Dettes :
Emprunts obligatoires convertibles 304.614 192.853
Autres emprunts obligatoires 510.431 464.273
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit (1) 110.485 185.783
Emprunts et dettes financières divers 564.496 474.775
Avances et acomptes reçus sur commandes en cours
Dettes fournisseurs et acomptes rattachés 165.285 179.856
Dettes fiscales et sociales 273.730 319.359
Dettes sur les immobilisations et comptes rattrachés 20.919 20.920
Autres dettes (3) 392.899 488.243
TOTAL DETTES 2.342.859 2.326.062
Comptes de régularisation :
Produits constatés d’avance(4) 802
Écart de conversion passif (2) 43.881 15 .984
TOTAL GÉNÉRAL 6.163.243 6.473.825
1- Dont concours bancaires courants 75.000 89.000
3- HAO
4 – Relatifs à l’exploitation
- 192 -
ANNEXES ANALYSE FINANCIERE
ANNEXE 4
ÉTAT DES PROVISIONS (Exercice 2001)
Montant au Montant à la
Rubriques et postes début de Augmentation Diminution fin de
l’exercice l’exercice
Provisions pour risques
Pour litiges 856 17 201 183 17 874
Pour garanties données aux clients 19 166 - 2 764 16 402
Pour amendes et pénalités 3 - 3 -
Pour pertes de change 1 374 372 1 239 507
Autres provisions pour risques 144 5 416 144 5 416
Total provisions pour risques 21 543 22 689 4 333 40 199
- 193 -
ANNEXES ANALYSE FINANCIERE
Cas N° 3 : SIAP-EXPLOITATION
Vous avez établi, conformément aux normes préconisées par le système OHADA, le compte de
résultat de la société SIAP au 31 décembre 2000 et 2001.
En prévision du lancement d'un nouveau produit le "TVPDB", le Président Directeur Général Mr
MADANI, fait appel à vous pour préparer les informations financières destinées au Conseil d'administration
qui doit se prononcer sur les décisions d'investissements envisagées :
A cet effet il vous est demandé d'effectuer les travaux suivants :
1° Analyse de l'exploitation :
1-1 Calculer les ratios de rotation des stocks, créances et dettes d'exploitation. En déduire le BFR
normatif (en jours de ventes HT et en valeur)
3° Calculer et commenter :
- L'excédent de la trésorerie d'exploitation (ETE)
- L'excédent de la trésorerie sur opération de gestion (ETOG)
5° On estime que le chiffre d'affaires HT est une v ariable aléatoire qui suit une loi normale dont la moyenne
est 1.150.000.000 FCFA et d'écart type 431.250.000 F.
5-1 Définir la loi de probabilité suivie par le résultat d'exploitation avant et après impôt sur le résultat .
Conclure.
5-2 Calculer la probabilité que le seuil de rentabilité ne soit pas atteint en 2000 et 2001. Commenter.
5-3 En supposant que l'investissements envisagés devraient entraîner une augmentation du CAHT de
20 % avec un accroissement des charges de structure de l'ordre de 15 % , Calculer :
- 194 -
ANNEXES ANALYSE FINANCIERE
CAS N° 4 : SA KOUSSI-SYNTHÈSE
La Société "KOUSSI" est une entreprise de confection spécialisée dans les vêtements de sports.
Fondée en 1990, elle a connu une croissance rapide.
En 2003, une nouvelle usine a été construite, dans laquelle la production est largement automatisée.
Ces investissements ont été financés en grande partie par un emprunt bancaire.
Du fait d'importants problèmes de démarrage, les objectifs de ventes de 2003 n'ont pas été atteints
malgré la hausse absolue du chiffre d'affaires HT.
L'exercice 2003 s'est soldé par une perte nette de 11.940 000 F. Le PDG s'inquiète de cette situation
et, pour clarifier les problèmes auxquels doit faire face la SA "KOUSSI", on vous demande :
1- de Calculer les ratios suivants dont les moyennes du secteur sont données en annexe :
- ratios d'activité
- ratios de structure
- ratios de rentabilité
2- de commenter les résultats obtenus en mettant en évidence :
- la solvabilité et la liquidité
- le financement des investissements
- l'endettement
Le Directeur financier de la société KOUSSI vous fournit à cet effet les documents suivants
(en 10.000 F) correspondants aux extraits du bilan et du compte de résultat.
EXERCICES
ELEMENT 2001 2002 2003
Actif immobilisé brut ……………… 7.497 10.158 13.685
Actif Circulant brut
• Stock et en-cours
- Matières premières …….… 1.381 2.494 1.602
- Produits finis ……………… 1.377 3.450 4.570
• Créances clients …….……… 1.330 2.601 1.351
Actif de trésorerie …………….………… 395 54 95
Capitaux propres (après retraitement) … 4.521 6.670 7.681
Dette financières ……………………… 657 1.065 3.500
Dettes circulantes (1) …………………… 6.502 10.647 9.672
Passif de trésorerie ……………………… 300 375 450
- 195 -
ANNEXES ANALYSE FINANCIERE
CP = Capitaux propres
- 196 -
ANNEXES ANALYSE FINANCIERE
SOMMAIRE
LISTE DES ABRÉVIATIONS.............................................................................................................................. 1
INTRODUCTION ................................................................................................................................................. 3
I- ...................................................................................................... L’ANALYSE FINANCIÈRE, POURQUOI ?
................................................................................................................................................................. 3
II– ....................................................................................................... L’ANALYSE FINANCIÈRE POUR QUI ?
................................................................................................................................................................. 3
III- ....................................................................................................L'ANALYSE FINANCIÈRE, AVEC QUOI ?
................................................................................................................................................................. 4
Partie 1................................................................................................................................................................ 6
ANALYSE DE LA STRUCTURE ........................................................................................................................ 6
DE L’EXPLOITATION......................................................................................................................................... 6
Chapitre 1 ........................................................................................................................................................... 7
LES SOLDES SIGNIFICATIFS........................................................................................................................... 7
DE GESTION ...................................................................................................................................................... 7
Section 1 : PRÉSENTATION .................................................................................................. 7
Section 2 : LES SOLDES SIGNIFICATIFS DE GESTION ......................................................................... 8
I- ..................................................................................LES SOLDES DES OPÉRATIONS D’EXPLOITATION
................................................................................................................................................................. 8
II- ......................................................................................................... LE RÉSULTAT FINANCIER (RF : 136)
............................................................................................................................................................... 15
III- .......................................................................RÉSULTAT DES ACTIVITÉS ORDINAIRES (RAO : 137)
............................................................................................................................................................... 16
IV-.................................................................... LE RÉSULTAT HORS ACTIVITÉ ORDINAIRE (RHAO : 138)
............................................................................................................................................................... 16
Chapitre 2 : ....................................................................................................................................................... 22
Section 1 : SIGNIFICATION DE LA C.A.F............................................................................... 22
I- ........................................................................................................................QUE REPRÉSENTE LA C.A.F ?
............................................................................................................................................................... 22
II- ............................................................................................................... QUEL EST LE RÔLE DE LA C.A.F ?
............................................................................................................................................................... 22
Section 2 : CALCUL DE LA C.A.F DANS LE SYSCOHADA .............................................. 22
I- ...............................................................................................NATURE DE LA CAF DANS LE SYSCOHADA
............................................................................................................................................................... 22
II- ....................................................................................................................................... CALCUL DE LA CAFG
............................................................................................................................................................... 23
III- ............................................................................................................... COMMENTAIRES DES CALCULS
............................................................................................................................................................... 24
Section 3 : VARIATION AUTOUR DE LA NOTION ............................................................................ 24
D’AUTOFINANCEMENT............................................................................................................................. 24
PAS DE CONFUSION ENTRE : ............................................................................................................ 24
II- .............................................................................................. COMPOSANTES DE L’AUTOFINANCEMENT
............................................................................................................................................................... 25
Section 4 : AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS DE ............................................................. 26
L’AUTOFINANCEMENT ............................................................................................................................. 26
I- ...................................................................................................... AVANTAGES DE L’AUTOFINANCEMENT
............................................................................................................................................................... 26
II- .............................................................................................INCONVÉNIENTS DE L’AUTOFINANCEMENT
............................................................................................................................................................... 26
Chapitre 3 : ....................................................................................................................................................... 29
AUTRES APPROCHES .................................................................................................................................... 29
DU COMPTE DE RÉSULTAT........................................................................................................................... 29
Section 1 : LE COMPTE DE RÉSULTAT PAR FONCTIONS. .................................................................. 29
I - STRUCTURE DU COMPTE DE RÉSULTAT PAR FONCTIONS.................................................... 29
II – Précisions diverses .......................................................................................................................... 31
Section 2 : LE COMPTE DE RÉSULTAT DIFFÉRENTIEL ....................................................................... 32
I – LES CHARGES VARIABLES : ......................................................................................................... 32
II – LES CHARGES FIXES : .................................................................................................................. 33
III – STRUCTURE SIMPLIFIÉE DU TABLEAU DIFFÉRENTIEL. ......................................................... 33
RAO................................................................................................................................................................... 33
Chapitre 4 : ....................................................................................................................................................... 34
- 197 -
ANNEXES ANALYSE FINANCIERE
APPRÉHENSION DU RISQUE......................................................................................................................... 34
D’EXPLOITATION ............................................................................................................................................ 34
Section 1 : LE SEUIL DE RENTABILITÉ ................................................................................................. 34
I- ....................................................................................................................................................... HYPOTHÈSE
............................................................................................................................................................... 34
II- ....................................................................................................................................... EXPRESSION DU SR
............................................................................................................................................................... 34
III- .................................. EVALUATION DE LA VULNERABILITE PAR LE COEFFICIENT DE SECURITE
............................................................................................................................................................... 35
Section 2 : LE COEFFICIENT DU LEVIER D’EXPLOITATION (CLE) .................................................... 35
I- ........................................................................................................ CALCUL DU LEVIER D’EXPLOITATION
............................................................................................................................................................... 35
II- LEÇON A TIRER DU CALCUL DU CLE ........................................................................................ 36
III- CONDITIONS DE VALIDITÉ DU CLE............................................................................................ 36
Section 3 : APPRÉHENSION DU RISQUE A PARTIR ............................................................................. 37
DE LA DISPERSION DU RE...................................................................................................................... 37
I- Risque d’exploitation à partir de la loi du résultat : Probabilités objectives........................................ 37
Chapitre 5 : ....................................................................................................................................................... 39
LES RATIOS D’EXPLOITATION...................................................................................................................... 39
ET DE RENTABILITÉ ....................................................................................................................................... 39
Section 1 : GENERALITES SUR LES RATIOS......................................................................................... 39
I- ............................................................................................................................ QU’EST- CE QU’UN RATIO ?
............................................................................................................................................................... 39
Exemples : .................................................................................................................................................. 39
II- .............................................................................................................................. POURQUOI LES RATIOS ?
............................................................................................................................................................... 39
Les Ratios dans l’analyse financière permettent : ................................................................................. 39
III- ................................................................................................................ PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES
............................................................................................................................................................... 40
Il faut rechercher des ratios significatifs et donc homogènes et éviter des doubles emplois : ....... 40
IV-............................................................................................................................ UTILISATION DES RATIOS
............................................................................................................................................................... 41
V-................................................................................................................................................... VOCABULAIRE
............................................................................................................................................................... 41
VI-........................................................................................................................................... TYPES DE RATIOS
............................................................................................................................................................... 41
Section 2 : LES RATIOS DE GESTION ET DE RENTABILITÉ ............................................................... 41
I- ........................................................................................................................LES RATIOS D’EXPLOITATION
............................................................................................................................................................... 41
II- ....................................................................................................................LES RATIOS DE RENTABILITE
............................................................................................................................................................... 44
CE QU’IL FAUT RETENIR................................................................................................................................ 48
Partie 2 :............................................................................................................................................................ 49
ANALYSE.......................................................................................................................................................... 49
DE LA ................................................................................................................................................................ 49
STRUCTURE FINANCIERE ............................................................................................................................. 49
Chapitre 6 : ....................................................................................................................................................... 50
LE BILAN COMPTABLE OU PATRIMONIAL.................................................................................................. 50
Section 1- CARACTÉRISTIQUES DU BILAN COMPTABLE................................................... 50
Section 2- EXPLICATIONS RELATIVES A CERTAINS ........................................................... 50
POSTES DU BILAN .................................................................................................................................... 50
I- ....................................................................................................................... LES CHARGES IMMOBILISÉES
............................................................................................................................................................... 51
II- ................................................................................................. LES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
............................................................................................................................................................... 51
III- LES IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES...................................................................................... 51
IV-....................................................................................................................LES ÉCARTS DE CONVERSION
............................................................................................................................................................... 51
V- ........................................................................................Les Dettes Financières et Ressources Assimilées
............................................................................................................................................................... 52
Chapitre 7 ......................................................................................................................................................... 53
L’ANALYSE FONCTIONNELLE DU BILAN ................................................................................................. 53
Section 1 : OBJECTIFS ET LIMITES DU BILAN............................................................. 53
- 198 -
ANNEXES ANALYSE FINANCIERE
FONCTIONNEL ........................................................................................................................................... 53
Section 2 : PRÉSENTATION DU BILAN FONCTIONNEL ..................................................... 53
PASSIF CIRCULANT (PC) .................................................................................................................... 54
- Dettes Circulantes d’exploitation (7)................................................................................................... 54
- Dettes Circulantes hors exploit. (8) .................................................................................................. 54
PASSIF DE TRÉSORERIE (9) .................................................................................................... 54
Section 3 : PRÉCISIONS DIVERSES......................................................................................... 54
I- ..............................................................................................Reclassement Fonctionnel des Postes du Bilan
............................................................................................................................................................... 54
II- ................................................................................ Reclassement économique et quelques particularités
............................................................................................................................................................... 56
Section 4 : FONDS DE ROULEMENT FONCTIONNEL (FRF) ............................................ 60
BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT (BFR)........................................................................................... 60
ET TRÉSORERIE........................................................................................................................................ 60
I- FONDS DE ROULEMENT FONCTIONNEL (FRF) ............................................................................ 60
II- ........................................................................................LE BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT (BFR)
............................................................................................................................................................... 61
III- ........................................................................................................................................LA TRÉSORERIE (T)
............................................................................................................................................................... 63
IV- EVOLUTION DES DIFFERENTS PARAMETRES : ANALYSE DYNAMIQUE................................ 64
III- ........................................... EXCÉDENT DE TRÉSORERIE SUR OPÉRATION DE GESTION (ETOG).
............................................................................................................................................................... 67
Chapitre 8 ......................................................................................................................................................... 71
L’ANALYSE LIQUIDITE DU BILAN ................................................................................................................. 71
Section 1 : OBJECTIF DU BILAN FINANCIER....................................................................................... 71
Section 2 : LIMITE DE L’ANALYSE «LIQUIDITÉ».................................................................... 71
Section 3 : PRINCIPE DU BILAN FINANCIER .................................................................... 71
(OU BILAN LIQUIDITÉ) ............................................................................................................................. 71
I- ......................................................................................................CLASSEMENT DES POSTES DU BILAN :
............................................................................................................................................................... 71
II- .................................................................... ÉVALUATION DU PATRIMOINE RÉEL DE L’ENTREPRISE :
............................................................................................................................................................... 71
III- ............................................................................... SÉPARATION ET REGROUPEMENT DES POSTES :
............................................................................................................................................................... 71
Section 4 : PRÉSENTATION DU BILAN LIQUIDITÉ................................................................. 72
I- .................................................................................................................. QUELQUES PRÉCISIONS UTILES
............................................................................................................................................................... 72
II- ...................................................................................................................... DETTES FISCALES LATENTES
............................................................................................................................................................... 73
Section 5 : Appréciation de la structure financière. .............................................................................. 75
I – LE FONDS DE ROULEMENT « LIQUIDITÉ » (FRL) : ..................................................................... 75
II – FONDS DE ROULEMENT PROPRE ET FONDS DE ROULEMENT ETRANGER. ....................... 76
III – VISUALISATIONS DES BILANS PAR LES GRAPHIQUES........................................................... 77
Chapitre 9 : ....................................................................................................................................................... 78
LES RATIOS DE STRUCTURE FINANCIÈRE................................................................................................. 78
(OU DE STRUCTURE DU BILAN) ................................................................................................................... 78
Section 1 : OUTILS DE PRODUCTION ET ................................................................................ 78
FINANCEMENT........................................................................................................................................... 78
I- ....................................................................................................POIDS DE L'OUTIL DE PRODUCTION (R1)
............................................................................................................................................................... 78
II- ..................................................................... OBSOLESCENCE DE L'APPAREIL DE PRODUCTION (R2)
............................................................................................................................................................... 79
III- .......................................................................................... FINANCEMENT DES INVESTISSEMENTS (R3)
............................................................................................................................................................... 79
Section 2 : SOLVABILITÉ ET LIQUIDITÉ................................................................................ 80
I- ..............................................................................................................................................SOLVABILITÉ (R15)
............................................................................................................................................................... 80
II- ..................................................................................................................................................... LA LIQUIDITÉ
............................................................................................................................................................... 80
III- ....................................................................................................................LES RATIOS D'ENDETTEMENT
............................................................................................................................................................... 81
Chapitre 10 : ..................................................................................................................................................... 86
DYNAMIQUE DE LA STRUCTURE FINANCIÈRE : ........................................................................................ 86
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ANNEXES ANALYSE FINANCIERE
- 200 -
ANNEXES ANALYSE FINANCIERE
- 201 -