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Travaux de réaménagement du tronçon allant

PK24 au PK105 de la Route Nationale


Transgabonaise

PLAN DE GESTION DES DECHETS

Fiche de révision : Version R3


Organisme Validateur Date Visa

EPC

Partenaire
SOMMAIRE

TABLEAUX .................................................................................................................... 3
FIGURES …………………………………………………………………………………3
ACRONYMES ET DÉFINITIONS ................................................................................ 4
1. INTRODUCTION .................................................................................................. 5
1.1. Contexte....................................................................................................... 5
1.1.1. Présentation du projet ................................................................................ 5
1.1.2. Périmètre du présent plan .......................................................................... 6
1.2. Acronymes et définitions................................. Error! Bookmark not defined.
1.3. Terminologie employée ............................................................................... 7
1.4. Approche et objectifs du plan ..................................................................... 7
2. TEXTES DE REFERENCE................................................................................... 7
2.1. Traités internationaux ratifiés par le Gabon ............................................. 7
2.2. Législation gabonaise .................................................................................. 8
2.3. Normes de performance de la SFI .............................................................. 8
3. SOURCES D’IMPACT .......................................................................................... 9
4. PRINCIPES GÉNÉRAUX ET OBJECTIFS....................................................... 10
5. MISE EN ŒUVRE DE LA GESTION DES DÉCHETS SUR SITE.................. 12
5.1. Objectif 1 : Réduction de la quantité de déchets générés ........................ 12
5.1.1. Achats responsables .................................................................................. 12
5.1.1.1.Contractualisation de clauses déchets : le cas du prestataire de la base vie
12
5.1.1.2.Négociation avec les fournisseurs : reprise des produits usagés et
conditionnement ................................................................................................... 13
5.1.1.3.Suivi des consommations et état des lieux des stocks............................... 13
5.1.2. Travaux raisonnés ..................................................................................... 13
5.1.2.1.Abattage des arbres, dessouchage et élimination des souches ................. 14
5.1.2.2.Optimisation du plan de mouvement des terres ...................................... 14
5.1.2.3.Préparation d’enrobés .............................................................................. 15
5.1.2.4.Recyclage des résidus de béton ................................................................. 15
5.2. Objectif 2 : Organisation du tri sélectif des déchets ................................ 17
5.2.1. Définition des typologies de déchets ......................................................... 17
5.2.2. Identification des filières de traitement des déchets ................................ 17
5.2.3. Définition du tri par poste de travail ........................................................ 18
5.2.4. Mise à disposition d’équipements de collecte avec couvercle .................. 18
5.2.5. Tri sélectif durant les travaux .................................................................. 20
5.2.6. Stockage temporaire et conditionnement des déchets ............................. 20
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5.3. Objectif 3 : Modalités de traitement des déchets produits ...................... 24
5.3.1. Filière de traitement et d’évacuation des déchets .................................... 24
5.3.1.1.Compostage local et gestion des déchets organiques .. Error! Bookmark not
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5.3.1.2.Contrats d’élimination .............................................................................. 24
5.3.1.3.Exportation ..................................................... Error! Bookmark not defined.
5.3.1.4.Valorisation de déchets dans la chaussée ....... Error! Bookmark not defined.
5.3.1.5.Mise à disposition des excédants .............................................................. 25
5.3.1.6.Dons aux communautés ............................................................................ 25
5.3.1.7.Principe de base ........................................................................................ 25
5.3.2. Maîtrise du transport ................................................................................ 26
6. FORMATION DU PERSONNEL ....................................................................... 28
7. REPORTING ....................................................................................................... 28
7.1. Tenue de registres ..................................................................................... 28
7.2. Rapport de synthèse mensuel ................................................................... 28
ANNEXES ..................................................................................................................... 30
Annexe 1 – Programme de suivi à destination du Partenaire ............................................ 32

TABLEAUX

Tableau 1 – Acronymes et définition .................................. Error! Bookmark not defined.


Tableau 2 – Tableau récapitulatif des mesures pour atteindre l’objectif 1 : Réduction
de la quantité de déchets générés .................................................................................. 16
Tableau 3 – Tableau récapitulatif des mesures pour atteindre l’objectif 2 :
Organisation du tri sélectif des déchets ........................................................................ 23
Tableau 4 – Tableau récapitulatif des mesures pour atteindre l’objectif 3 : Évacuation
des déchets vers des filières adaptées ............................................................................ 27

FIGURES

Figure 1 – Illustration des 3 étapes du projet ................................................................. 5


Figure 2 – Illustration de la section de route objet du présent plan de management ... 6
Figure 3 – Abattage et dessouchage en utilisant des techniques forestières ................ 14
Figure 4 – Unité de recyclage d’enrobés ....................................................................... 15
Figure 5 – Unité de recyclage de béton frais ................................................................. 15
Figure 6 – Bennes basculante, grillagée à fond ouvrant, et empilables ....................... 19
Figure 7 – Transpalette manuel tout terrain et exemple de moyen de quantification 20

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ACRONYMES ET DEFINITIONS

La signification des acronymes et la définition de certaines formules employées dans le plan est
détaillée dans le tableau ci-dessous.

CES Coordinateur Environnement et Social


CSESD Comités locaux de Suivi Environnemental et Social Départemental
DESG Directeur Environnement Social et Gouvernance
DGEPN Direction Générale de l'Environnement et de la Protection de la Nature
EPC Entrepreneur de construction
GES Gaz à effet de serre
OMS Organisation Mondiale de la Santé
ONG Organisation Non Gouvernementale
PK Point kilométrique
PM Particules fines
PGES Plan de Gestion Environnementale et Sociale
RES Responsable Environnement et Social
RN Route Nationale
SAG Société Autoroutière du Gabon
SFI Société Financière Internationale
SGES Système de Gestion Environnementale et Sociale
ST Sous-Traitant

Tableau 1 – Acronymes et définition

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1. INTRODUCTION

1.1. CONTEXTE

1.1.1. Présentation du projet

Le consortium SAG, constitué par Meridiam et GSEZ (ARISE) a été sollicité par le Gouvernement
gabonais pour mettre en œuvre le projet de réaménagement et d’exploitation de la route économique
dite Transgabonaise, reliant Libreville à Franceville. La Transgabonaise est l’axe routier majeur du
Gabon, d'une longueur d’environ 828 km, elle emprunte les routes nationales RN1, RN2, RN3 et
RN4.
Meridiam et GSEZ (ARISE) ont tous deux une expérience dans la structuration et la livraison de
grands projets dans le pays. Le projet est développé dans le cadre d’un contrat de partenariat Public
Privé, d’une durée de 30 ans par lequel l’État concède au Partenaire, la conception, le
réaménagement, le financement, l'entretien, l'exploitation et la maintenance de la Transgabonaise.
Entre Libreville et Franceville, le projet est divisé en trois étapes, présentées sur la carte ci-dessous:
1. Étape 1 : Libreville – Alembé ;
2. Étape 2 : Alembé – Mikouyi ;
3. Étape 3 : Mikouyi – Franceville.

Figure 1 – Illustration des 3 étapes du projet

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1.1.2. Périmètre du présent plan

Au sein de l’Étape 1 du projet, l’EPC sera en charge du contrat pour la conception et le


réaménagement / construction du PK24 au PK105 de la route nationale N1, reliant Nkok à Kango,
en passant par Ntoum, Kougouleou et Ndouaniang.
Le présent plan de management porte sur les activités relatives aux travaux d’aménagement de
réaménagement / construction correspondant à ce segment allant du PK24 au PK105, illustré sur le
plan ci-dessous.

Figure 2 – Illustration de la section de route objet du présent plan de management

Les travaux consistent en la réfection ou d’aménagement de la chaussée, les travaux hydrauliques


(drainage…), l'installation des équipements de sécurité et de signalisation.
L’EPC concevra, construira, testera et achèvera toutes les installations et les systèmes nécessaires à
la réalisation des travaux.
Les travaux de réaménagement et d'amélioration, tels que spécifiés, seront réalisés dans le cadre de
l'emprise existante en évitant l'acquisition de terrains, sauf pour les endroits dont la largeur est
insuffisante et où des dispositions de correction du tracé, d'amélioration des intersections /
caractéristiques géométriques de la route sont jugées nécessaires, réalisables et abordables. C’est
par exemple le cas du dédoublement de voies prévu entre PK24 et PK40,2.

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1.2. TERMINOLOGIE EMPLOYEE

Dans l’ensemble du document, la terminologie suivante est employée avec le sens suivant :
 Le Projet : travaux permanents anticipés du PK24 au PK105 de la Route Nationale
Transgabonaise ;
 Le Partenaire : Société Autoroutière du Gabon (SAG) ;
 L’EPC : Afcons Infrastructure Limited.

1.3. APPROCHE ET OBJECTIFS DU PLAN

La mise en place du présent plan s’insère dans le cadre du Système de Gestion Environnementale et
Sociale (SGES) de l’EPC. Ce SGES est constitué de différents plans traitant chacun d’un sujet
spécifique, ils s’articulent de manière cohérente afin d’adresser l’ensemble des risques et impacts
potentiels du projet.
Les objectifs du plan de gestion des déchets sont de réduire les nuisances liées aux déchets du projet
en accord avec la réglementation locale et avec les bonnes pratiques internationales, en matière de
manutention, de transport, de stockage, de traitement et d’élimination des déchets selon leur
catégorie d’appartenance, et avoir un effet de levier positif sur les pratiques de gestion des déchets
dans la zone du projet. Pour cela, il s’articule sur la stratégie suivante :
 Diminuer la génération de déchets par une utilisation réfléchie des matières premières et
d’appliquer les bons gestes pour limiter la production de déchets ;

 Trier et de traiter les déchets afin de limiter l’impact sur l’environnement ;

 Sensibiliser et former le personnel aux bonnes pratiques de gestion des déchets ;

 Examiner les possibilités de valoriser certains déchets, par leur réutilisation, comme les
fraisas ou croûtes d’enrobés qui seront décapés par endroit.

2. TEXTES DE REFERENCE

2.1. TRAITES INTERNATIONAUX RATIFIES PAR LE GABON

 Convention concernant le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et


leur élimination (Convention de Bâle) 1989 – ratifié le 6 juin 2008 ;
 Convention sur l'interdiction d'importer en Afrique des déchets dangereux et sur le contrôle
des mouvements transfrontières (Convention de Bamako) 1991 – ratifié le 12 juin 2007 ;
 Convention pour la protection de la couche d'ozone (Convention de Vienne), 1985 – ratifié
le 9 février 1994 ;
 Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone, 1987 –
ratifié le 9 février 1994 ;

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 Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants, 2001 – ratifié le 7 mai
2007 ;
 Convention de Minamata sur le Mercure, 2013 – ratifié le 24 septembre 2014 ;
 Accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la
République gabonaise sur le transfert transfrontière de déchets dangereux et leur élimination
(2003).

2.2. LEGISLATION GABONAISE

 Loi n° 002/2014 du 01 août 2014 portant orientation du développement durable en


République gabonaise ;
 Loi n° 007/2014 du 01 août 2014 relative à la protection de l'environnement en République
gabonaise ;
 Loi nº 13/74 portant sur l'élimination de déchets et la réduction des nuisances publiques ;
 Arrêté n°1489/MECIT du 16 juin 2010 portant interdiction d'importation et de
commercialisation de sachets plastiques non recyclables en République gabonaise ;
 Décret n°000542/PR/MEFEPEPN du 15 juillet 2005, réglementant le déversement de
certains produits dans les eaux superficielles, souterraines et marines ;
 Décret n°000541 du 15 juillet 2005 réglementant l’élimination des déchets ;
 Le décret précise les dispositions relatives à la production, la détention et l’élimination des
déchets. L’article 4 indique notamment que toute personne qui produit ou détient des
déchets, dans des conditions de nature à nuire à la santé ou à porter atteinte à la qualité de
l’environnement, est tenue d’en assurer ou d’en faire assurer l’élimination ;
 Décret n°000545/PR/MEFEPEPN du 15 juillet 2005, réglementant la récupération des
huiles usagées.

2.3. NORMES DE PERFORMANCE DE LA SFI

 Norme de performance N°1 de la SFI sur l’évaluation et gestion des risques et des impacts
environnementaux et sociaux
Dès lors qu’ils sont mal gérés, les déchets deviennent générateurs de nuisance vis-à-vis de
milieu environnemental et vis-à-vis des populations. L’application de cette norme de
performance N°1 au sein du projet permettra d’identifier les potentiels effets néfastes, afin
d’adopter des mesures d’atténuation visant à anticiper et éviter les impacts, ou en dernier
lieu les atténuer le plus possible.

 Norme de performance N°3 de la SFI sur l’utilisation rationnelle des ressources et


prévention de la pollution.
Les objectifs de cette norme sont d’éviter ou de réduire les impacts négatifs sur la santé
humaine et l’environnement en évitant ou réduisant la pollution issue du projet, de
promouvoir une utilisation durable des ressources et de réduire les émissions de GES liées

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au projet. Pour répondre à ces objectifs, des mesures doivent être prises notamment
concernant les GES, la consommation d’eau, la gestion des déchets, des matières
dangereuses et des pesticides.

 Directives environnementales, sanitaires et sécuritaires générales de la SFI (30 Avril 2017)


Ces lignes directrices sont mentionnées dans le cadre environnemental et social de la
Banque mondiale et dans les normes de performance de la SFI. Elles contiennent les
niveaux de performance et les mesures qui sont normalement acceptables pour le Groupe de
la Banque mondiale, et qui sont généralement considérés comme réalisables. Ces lignes
directrices générales contiennent des informations sur des questions transversales liées à
l'environnement, à la santé et à la sécurité. En particulier concernant le présent document sur
la gestion des déchets :
o Directives environnementales, sanitaires et sécuritaires générales. En particulier la
section 1.6 Gestion des déchets ;
o Directives environnementales, sanitaires et sécuritaires pour les établissements de
gestion des déchets 2007. Ces directives sont pertinentes pour évaluer les prestataires
assurant la reprise des déchets.

3. SOURCES D’IMPACT

Différents types de déchets seront générés lors des activités de construction du projet :

 Des déchets banals ;

 Des déchets verts du défrichage ;

 Des déchets de construction inertes ;

 Des déchets de chantier issus de la destruction de l’ancienne voie et des déblais


excédentaires ;

Ces déchets peuvent être séparés en 2 familles :

 Les déchets dangereux


o Les huiles usées ;
o Les batteries, piles ;
o Béton, bitumes ;
o Les sols contaminés ;
o Les cartouches d’impression ;
o Les aérosols, les bouteilles de gaz ;

o Les chiffons, filtres à huiles et tout matériel qui peut être contaminé d’huile ou
d’hydrocarbures ;
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o Les peintures, les diluants, les solvants, les acides ;

o Etc…

 Les déchets non dangereux


o Les déchets non compressibles : les bois, les feuilles mortes, les tiges, les déchets de
construction.

o Les déchets compressibles : papier, plastique, carton, etc ….


o Les déchets métalliques (acier, ferraille) et les déchets en caoutchouc
Ces déchets seront entreposés dans la zone du projet en attente de leur élimination. La gestion de
ces déchets est importante pour plusieurs raisons, car en effet un manque de gestion efficace des
déchets engendre plusieurs enjeux :
a. Sur la santé.
Les déchets abandonnés peuvent agir sur la santé de plusieurs manières. Ils peuvent générer des
blessures qui s’infectent, être toxiques (notamment en entrant dans la chaine alimentaire suite à une
contamination du sol ou de l’eau – d’autant plus que les eaux de surface sont utilisées pour la
baignade, la vaisselle ou la consommation), ou enfin servir de lieu de reproduction pour des
vecteurs de maladie comme les moustiques, les mouches ou les rongeurs, qui à leur tour attirent les
serpents. En plus de la santé humaine, la santé des animaux domestiques (chèvres) ou sauvages peut
également être affectée, notamment par l’ingestion de déchets.
b. Sur le cadre de vie et le confort des riverains.
Une bonne gestion des déchets permet de vivre dans un cadre plus agréable et de rester propre.
Potentiellement 4500 personnes sont affectées par le projet.
c. Sur la richesse et la gestion des ressources.
Les quantités de ressources disponibles sont finies et il faut bien les gérer si nous voulons en faire
profiter les générations suivantes. Bien gérer les déchets permet de récupérer les matières premières
(notamment les métaux, le verre) où de les valoriser comme source d’énergie.
d. Sur le foncier.
Les espaces occupés par les déchets (notamment les débris d’abattage ou les sols non utilisés)
diminuent la place disponible pour d’autres activités comme l’agriculture ou pour la forêt, soit
directement soit indirectement par ennoiement des terrains an bouchant les ouvrages hydrauliques.
Par ailleurs, La présence d’immondices diminue la valeur de vente ou de location des terrains.

4. PRINCIPES GENERAUX ET OBJECTIFS

Les éléments du plan de gestion des déchets sont présentés ici par ordre chronologique du devenir
des déchets, de la production à l’élimination. Cependant, l’ordre logique pour organiser la gestion
des déchets est essentiellement est différent : il faudra généralement :

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1. Commencer par définir les grandes lignes des besoins :
a. Voir comment réduire les déchets à ce qui est inévitable ;
b. Identifier les filières de recyclage ou d’élimination acceptables disponibles, au
Gabon, où même à l’étranger en cas d’infrastructure insuffisante localement ;
c. Définir les tris sélectifs pour exploiter au mieux ces filières.
2. Mettre en place l’organisation et la logistique pour faire coïncider sources de déchets et
filières de recyclage ou d’élimination : besoins en transport, du conditionnement, et de la
mise à disposition de bennes et poubelles…
De ces principes et de ce périmètre applicable au plan de gestion des déchets se distinguent les
objectifs suivants :
 Objectif 1 : Réduction de la quantité de déchets générés ;

 Objectif 2 : Organisation du tri sélectif des déchets ;

 Objectif 3 : Modalités de traitement des déchets produits.

Par ailleurs, au-delà de l’évitement des impacts négatifs gérés par la mise en œuvre de ces 3
objectifs ci-dessus, une gestion saine des déchets soutient la mise en marche d’un cycle vertueux
grâce à deux effets de levier :
 En favorisant la mise en place de filières de recyclage et de traitement au niveau local ;

 En sensibilisant la population aux enjeux déchets à travers le personnel du projet.

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5. MISE EN ŒUVRE DE LA GESTION DES DECHETS SUR SITE

5.1. OBJECTIF 1 : REDUCTION DE LA QUANTITE DE DECHETS GENERES

Le premier axe de réduction de déchets consiste naturellement à ne pas produire de déchets. Il


s’articule selon trois piliers :

 Achats responsables, pour réduire les quantités de matières achetées qui ont vocation à
devenir des déchets ;
 Travaux raisonnés afin de réduire les déchets issus de la construction, qui constitue le cœur
de métier.

5.1.1. Achats responsables

Le service achat et sous-traitance joue un rôle de premier plan dans la réduction des déchets. En
collaboration avec les responsables d’activités et le responsable environnement, il veille à ce que les
clauses contractuelles incitent à diminuer les problèmes de déchets par la suite.

5.1.1.1. Contractualisation de clauses déchets : le cas du prestataire de la base vie

Les activités de restauration et d’hébergement sont particulièrement sujettes à la génération de


déchets évitables. En particulier, la lutte contre le gaspillage alimentaire a fait l’objet d’une
attention particulière ces dernières années, voir par exemple les sources suivantes :
 https://www.cnfpt.fr/sites/default/files/publication/document/guide-gaspillage-alimentaire.pdf
 https://www.optigede.ademe.fr/alimentation-durable-gaspillage-alimentaire
 https://www.ademe.fr/reduire-gaspillage-alimentaire-restauration-collective

Par exemple :

 La taille des parts sera réglée afin de minimiser le gaspillage : les convives seront invités à
se resservir plusieurs fois si nécessaire ;
 Une alternative à la mise à disposition de bouteilles d’eau individuelles en plastique sera
mise en place, en accord avec le responsable santé ;
 Les repas non servis seront valorisés, par exemple par don à la population, dans le respect
des normes sanitaires. (Les restes déjà servis pourront être donnés à des élevages de cochons
ou partir en compostage) ;
 Des grilleurs d’insectes seront utilisés dans les bâtiments pour diminuer la consommation de
bombes d’insecticides.
La contractualisation de la prestation de restauration comprendra donc des clauses incitant à
appliquer ces mesures, avec des pénalités en cas de non-respect ou de non-transparence, et le
processus de sélection du prestataire inclura sa volonté à aller dans ce sens.

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5.1.1.2. Négociation avec les fournisseurs : reprise des produits usagés et
conditionnement

Sur certains marchés, des fournisseurs reprennent leurs produits usagés ; cette pratique se révèle
souvent pertinente car elle permet des optimisations de traitements. Parmi les produits où cette
pratique est très courante, on trouve par exemple les pneus ou les cartouches d’imprimantes.

L’EPC demandera systématiquement à ses fournisseurs s’ils proposent une reprise de leurs produits
usagés, afin de stimuler la demande : souvent les réticences viennent de négociants / importateurs,
qui sont moins favorables à cette pratique que les fabricants. L’EPC fera remonter au fournisseur
d’éventuelles complications liées au distributeur permet parfois d’améliorer les pratiques.
Comme pour les sites de traitement ou de reprise de déchets, les solutions de reprise feront l’objet
d’une évaluation par les spécialistes en environnement du projet (visite de site de traitement, ou
d’expédition dans le cas d’envoi vers l’étranger), afin de vérifier que les déchets sont bien traités de
manière responsable.
Lors des comparaisons de prix entre fournisseurs, la reprise des déchets sera prise en compte et
comparée avec le prix de traitements avec une prise en charge équivalente avant de décider.
Les traces d’échanges avec les fournisseurs seront conservées, de même que les analyses de prix si
des options de reprise par fournisseur sont refusées.
D’autres points feront l’objet d’une attention particulière :

 Préférer les produits réutilisables aux produits jetables ;

 Préférer les produits et conditionnements qui présentent le moins d’emballage ;

 Préférer les emballages éco-compatibles (recyclables ou biodégradables) à ceux qui ne le


sont pas.

5.1.1.3. Suivi des consommations et état des lieux des stocks

Le suivi des consommations et l’état des lieux des stocks sont essentiels car ils permettent de
connaître en temps réel l’état des lieux des besoins et des ressources matérielles disponibles sur le
projet. Ces informations permettent ainsi de limiter l’achat de produits et matériaux au strict
nécessaire pour les besoins des activités de construction du projet.

5.1.2. Travaux raisonnés

Les éléments indiqués dans cette section concernent le cœur de métier du projet : la construction,
qui génère le gros du volume des déchets.

En particulier :

 La centrale à béton sera équipée d’une unité de recyclage, qui permet de réutiliser les
agrégats contenus dans les restes de béton non utilisé ;

 Optimisation de la gestion des débris d’abattage et de dessouchage. Il s’agit avant tout


d’éviter de mélanger les débris végétaux avec le sol ;

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 Optimisation des manipulations d’enrobés afin de diminuer les pertes de bitume par
contamination avec d’autres matériaux.

5.1.2.1. Abattage des arbres, dessouchage et élimination des souches

Des techniques d’abattage des arbres inadaptées, notamment le renversement au bulldozer,


mélangent facilement bois et terre, ce qui augmente la quantité de débris et diminue la possibilité de
récupération du bois.
L’abattage des arbres sera donc effectué préférentiellement en coupant les arbres selon des
techniques d’exploitation forestière permettant de valoriser le bois plutôt qu’avec des engins de
travaux publics qui mêlent facilement bois et sol. Ces techniques forestière consistent à :

 Procéder à un bucheronnage à la tronçonneuse, puis un dessouchage séparé ;


 Proscrire le renversement des arbres à l’aide d’un bulldozer, qui mélange bois et sol ;
 Couper les lianes avant de procéder à l’abattage ;
 Protéger les arbres à préserver (par exemple avec des rondins) avant de commencer à la
coupe ;
 Si réalisable en sécurité et lorsque cela présente un intérêt (bois de valeur), procéder à un
éhoupage pour éviter l’éclatement du fût lors de la chute.
 Maitriser l’orientation de la chute, et faire tomber les arbres dans des terrains dégagés ;
 Extraire les souches à l’excavatrice (par exemple avec une dessoucheuse) puis les broyer.
L’EPC fera réaliser ces travaux d’abattage par une société locale spécialisée d’exploitation
forestière.
Les bois qui pourront l’être seront débités en morceaux utiles (bois de chauffe transportable et
perches) et mis à disposition de la population. Enfin, les branches seront broyées et les copeaux
utilisés pour le compostage ou comme paillis pour le contrôle de la végétation. Le brûlage sera
évité. On notera que le Gabon met en place un réseau de valorisation des déchets de l’industrie
forestière par briquetage, mais il ne sera pas disponible avant 2022.

Figure 3 – Abattage et dessouchage en utilisant des techniques forestières

5.1.2.2. Optimisation du plan de mouvement des terres

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Le plan de mouvement des terres sera optimisé après investigations géotechniques, afin de
minimiser les quantités de roches et sols inutilisés. Les matériaux dont les caractéristiques les
rendent impropres à la réutilisation feront l’objet de dépôts contrôlés établis dans les règles de l’art
(évitement des talwegs, compactage si nécessaire, vérification des critères de stabilité des remblais,
no-obstruction des ouvrages hydrauliques …). Le cas échéant il pourra également être pertinent
d’interagir avec les tronçons voisins de la Transgabonaise.
En cas de reprise de sols pollués mais réutilisables, l’EPC tiendra compte de la position des
matériaux dans l’ouvrage, notamment leur position par rapport) à la nappe et à la traçabilité des
opérations.

5.1.2.3. Préparation d’enrobés

Les enrobés existants feront l’objet d’une réutilisation, réduisant les besoins en nouvelles matières
premières.

Figure 4 – Unité de recyclage d’enrobés

5.1.2.4. Recyclage des résidus de béton

Les résidus de béton (fonds de toupies non utilisés, résidus de lavage …) seront recyclés à la
centrale à béton au moyen d’équipement ad hoc. Cela permet d’éliminer les déchets de béton, de
réutiliser les agrégats et les eaux de lavage très fortement basiques et impropres au relargage dans
les cours d’eau naturels.

Figure 5 – Unité de recyclage de béton frais

15 | P a g e
MOYENS DE MISE EN RESPO MISE RESPO CALENDRIER
MESURES MOYEN DE SUIVI INDICATEURS DE SUIVI
ŒUVRE EN ŒUVRE SUIVI DE SUIVI
 Traces des échanges avec les
 Temps pour les fournisseurs sur le thème de  Pourcentage
interactions avec les Responsables la minimisation des déchets d’entreprises et
fournisseurs achats et sous-  Journal des décisions pour le pourcentage présentant
Achats responsables potentiels, les traitance choix des fournisseurs des réactions positives EPC/Env Mensuel
différentes équipes, Responsable  Visite environnementale des  Nombre de CR de
et le responsable magasin installations des fournisseurs visite des sites des
environnement  CR de visite des sites des fournisseurs
fournisseurs
 Moyens
 Suivi de chantier  Nombre d’arbres
Travaux raisonnés / d’exploitation Responsable
 Notes du responsable abattus selon les EPC/Env Hebdomadaire
Résidus d’abattage forestière défrichage
défrichage bonnes pratiques
(tronçonneuses…)
 Quantités d’enrobés
 Suivi de chantier
Travaux raisonnés /  Unité de reprise Responsable produit, recyclé et le
 Notes du responsable EPC/Env Hebdomadaire
Enrobés d’enrobés enrobés cas échéant éliminés
enrobés
comme déchets
 Unité de recyclage  Quantités de béton
 Suivi de chantier
Travaux raisonnés / de résidus de béton Responsable produit, recyclé et le
 Notes du responsable EPC/Env Hebdomadaire
Béton annexée à la centrale centrale à béton cas échéant éliminés
centrale à béton
à béton comme déchets
 État des lieux
instantané des produits
État des lieux des  Registres des entrées/sorties
et matériaux EPC
consommations et  Fichier de suivi EPC/Env de matériaux et équipement Mensuel
 Consommation des Direction
des stocks  Registre des quantités
produits et matériaux
(par exemple en kg/j)
Tableau 2 – Tableau récapitulatif des mesures pour atteindre l’objectif 1 : Réduction de la quantité de déchets générés

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5.2. OBJECTIF 2 : ORGANISATION DU TRI SELECTIF DES DECHETS

Un tri des déchets réussi facilite valorisation et tend à diminuer les prix du traitement.

5.2.1. Définition des typologies de déchets

En partant des possibilités identifiées ou potentiellement existantes de traitement, L’EPC tiendra à


jour une nomenclature des types de déchets, qui servira de base pour le tri et le suivi des déchets.
Dans ce registre, chaque type de déchet fera l’objet d’une description succincte incluant :

 Code interne et nom de la catégorie ;

 Description de la catégorie, avec en particulier une clarification des cas tangents, en


précisant les listes de déchets à inclure et à exclure de cette catégorie ;

 Famille de la catégorie : ordures ménagères, déchets toxiques déchets inertes, déchets


industriels dangereux, déchets industriels banals ;

 Code de catégorie selon la dernière version (2014) du Catalogue Européen des Déchets (6
chiffres + indication de si le déchet est considéré comme dangereux). Ce catalogue est conçu
pour un usage général et est bien adapté aux contextes extra-européens ; il tient compte de
l’origine des déchets et correspond à un niveau de minimal de tri selon les bonnes pratiques.
À noter que plusieurs sous-types de la typologie interne au projet peuvent correspondre au
même code, par exemple des troncs et des branchages dans la catégorie bois.
Cette typologie sera définie de manière itérative en fonction des filières de valorisation ou
d’élimination possible et sera révisable par la suite. On notera qu’un blocage majeur fréquent en
gestion des déchets est que les filières de valorisation n’existent pas car le tri sélectif n’est pas mis
en place et inversement que le tri sélectif n’a pas lieu car les filières de valorisation sont
inexistantes. Mettre en place un tri à un niveau légèrement plus fin que les possibilités de traitement
permet de débloquer cette situation.
La typologie servira de base pour définir les registres suivants :

 Quantités de déchets anticipées pour chaque type ;

 Modalités de stockage temporaire et de traitement ;


o Modalités de stockage, y compris fréquence d’enlèvement souhaitable ;
o Filière(s) de traitement ou d’élimination prévue(s).

5.2.2. Identification des filières de traitement des déchets

Car cette étape clé permettra à l’EPC de définir se stratégie d’organisation du tri sélectif des
déchets. Les filières de traitement sont présentées au chapitre 5.3.
L’EPC établit un registre des filières de traitement de déchets identifiés, sous forme d’un dossier par
entreprise (publique ou privée) identifiée (cf. liste des filières en annexe 1). Ce dossier comprendra :

17 | P a g e
 Les informations sur le contact ;

 Les agréments délivrés par le ministère de l’environnement ;

 La réputation de l’entreprise (recherche de condamnations préalables pour mauvaises


pratiques…) et existence de certifications environnementales ;

 Types de déchets admis et caractéristiques requises ;

 Opérations de traitement mises en œuvre ;

 Ordre de grandeur des capacités si celles-ci sont potentiellement limitantes ;

 Modalités de transfert des déchets (lieu de prise en charge, contraintes de transport -


agrément ou autre-).
Les solutions retenues feront l’objet d’un audit (visite des installations par le responsable
environnement et éventuellement du responsable des services généraux), afin de vérifier les
conditions de traitement de mieux comprendre les caractéristiques des déchets qui peuvent être
repris par les installations considérées.
L’effort consacré à cette activité d’identification des solutions sera documenté, ainsi qu’une
traçabilité des décisions ayant mené aux choix retenus.

5.2.3. Définition du tri par poste de travail

L’EPC établira un tri sélectif des déchets au poste de travail. Ce tri sélectif sera établi selon les
typologies de déchets du chapitre 5.2.1. , et sera en phase avec les filières de traitement/récupération
des déchets détaillées au chapitre 5.3.

De cette manière, l’EPC veillera à exploiter les opportunités de créer des lots homogènes de
déchets, qui peuvent présenter un intérêt pour le traitement même à l’intérieur d’une même classe
de déchets. L’EPC évitera de créer un tri trop poussé par rapport aux filières de reprise et
d’élimination disponibles (voir le chapitre 5.3) à cause du risque de démotivation des ouvriers si les
déchets étaient re-mélangés par la suite.

5.2.4. Mise à disposition d’équipements de collecte avec couvercle

L’EPC mettra à disposition des moyens de collecte à chaque zone de travail, de sorte que les
ouvriers de lieux à proximité pour y disposer leur déchets. Ainsi, l’EPC prévoira :

 Des contenants pour le tri à la source lié au travail pour les déchets destinés à la
récupération ;

 Des poubelles dans les zones chantier afin de trier à la source les déchets domestiques en
matières putrescibles et les autres déchets non dangereux.

Pour chaque flux de déchets tri à effectuer, l’EPC veillera à ce qu’un nombre suffisant de
contenants avec couvercle soient disponibles pour pouvoir mettre en œuvre le plan de tri.

18 | P a g e
Les types de contenants à utiliser seront adaptés aux usages. Le plus pratique est souvent de
disposer d’un nombre relativement restreint de types. Les caractéristiques à prendre en
considération sont :

 Capacité (volume et poids) ;

 Type de cloisonnement : étanche ou non, parois pleines ou grillagées, avec ou sans


couvercle ; avec ou sans compartimentation ;

 Possibilité d’empilement ;

 Résistance (mécanique, inflammabilité, putréfaction…) ;

 Besoins en moyens de manutention (compatibilité avec les moyens disponibles : manuel,


chariot élévateur…) ;

 Coût – il est bon de prévoir une solution bon marché (telles que des caisses en bois) afin de
s’assurer que les équipes ne seront jamais à court de contenants ;

 Facilité de vidage : benne auto basculante, fond ouvrant… ;

 Alignement sur les pratiques locales ;

 Disponibilité de contenants au niveau local ;

 Possibilité de reprise par d’autres organisations en fin de projet.

Chaque contenant sera marqué avec :

 Un pictogramme et un code couleur pour chaque type de déchet. La signalétique pourra


utiliser les ressources disponibles sur les sites:
o https://optigede.ademe.fr/decheteries-signaletique
o https://www.fntp.fr/sites/default/files/content/publication/fntp_pictos_integralite_0.p
df

 Un numéro d’identification unique ;

 Un panneau explicatif peut également accompagner un poste de tri sélectif.

Figure 6 – Bennes basculante, grillagée à fond ouvrant, et empilables

19 | P a g e
5.2.5. Tri sélectif durant les travaux

Le tri sélectif spécifique à chaque poste de travail défini précédemment sera mis en œuvre par les
responsables d’activité avec l’appui des services généraux et les conseils du responsable
environnement. Il sera accompagné du maintien de la propreté des zones de travail.

5.2.6. Stockage temporaire et conditionnement des déchets

En fonction des solutions finales envisagées pour l’évacuation des déchets, l’EPC pourra mettre en
œuvre des solutions de pré-conditionnement des déchets en vue d’optimiser la gestion des
contenants et la gestion des transports. Cela peut inclure :

 Une aire de stockage et regroupement des lots de déchets (pour les déchets dangereux, se
référer au plan de gestion des substances dangereuses). Les équipements nécessaires
comprendront des bennes de taille supérieure à celles du tri initial, et des équipements de
transfert tels que pompes et entonnoirs ;

 Un atelier de nettoyage des poubelles et autres contenants permettant la ségrégation ;

 L’accès à cette zone sera limité au personnel essentiel. Les horaires d’accueil de ce centre de
stockage seront connus.
Les équipements pour l’ensemble de cette zone incluront des moyens de quantification des déchets
(par exemple une balance 100 kg) et des moyens de manutention (accès à un chariot élévateur ou
transpalette manuel tout terrain).

Figure 7 – Transpalette manuel tout terrain et exemple de moyen de quantification

Les besoins exacts en stockage temporaire et conditionnement seront précisés après avoir finalisé le
choix des filières d’élimination et les flux de déchets.
Les conditions de stockage seront conformes aux bonnes pratiques. Les modalités de stockage des
déchets dangereux et de traitement des eaux usées (séparateurs d’huile) sont décrites dans le plan de
gestion des produits dangereux et polluants et dans le plan de gestion de la qualité de l’eau et des
rejets. D’une manière générale les conditions de stockage tiendront compte des principaux risques
rencontrés :

 Salubrité (rongeurs et serpents qui s’en nourrissent) ;

20 | P a g e
 Risque incendie : par fortes chaleurs des inflammations spontanées sont possibles lorsque
certains déchets sont mélangés (par exemple sciure de bois et huile) ;

 Risque de détérioration des déchets par les intempéries.


L’aire de stockage temporaire et de conditionnement tiendra un registre (cahier) des entrées de
déchets, sorties autres que celles couvertes par des bordereaux d’expédition vers l’extérieur, et
activités de conditionnement.

21 | P a g e
RESPO MISE EN RESPO CALENDRIER
MESURES MOYENS DE MISE EN ŒUVRE MOYEN DE SUIVI INDICATEURS DE SUIVI
ŒUVRE SUIVI DE SUIVI
 Registre des filières de
déchets
 Annuaires, chambre de
 Dossiers  Nombre de filières
commerce…. Responsable
d’identification des identifiées
Identification des  Appui responsable EPC / Env achats et sous- Démarrage de
entreprises pouvant  Nombre de contrats
filières de (auditer des installations de traitance EPC projet +
reprendre les déchets établis pour
traitement reprise des déchets) et Responsable Mensuel
 Rapports d’audit des différentes qualités de
Responsable services Environnement
sites traitement
généraux
 Contrats
 Journal des décision
Définition de la  Nombre de types de Chef de Préparation
 Interaction avec les différentes  Existence de la
typologie des EPC/Env déchets à séparer dans chantier chantier+
équipes typologie des déchets
déchets le tri sélectif EPC Mensuel

22 | P a g e
 Consignes de tri
pour les activités en
 Appui du responsable Responsables des cours et prévues
Organisation du tri à  Nombre de points de Préparation
des services généraux diverses activités du  Affichage sur les
chaque poste de collecte des déchets EPC/Env chantier +
et du responsable chantier ou de zones de travail
travail aménagés Hebdomadaire
environnement soutien  Aucun déchet en
dehors des zones
dédiées
 Inventaire des  Nombre de poubelles Préparation
Mise à disposition  Bennes, poubelles et Services généraux
équipements de chaque type mise à EPC/Env chantier +
d’équipements contenants divers Sous-traitants
disponibles disposition sur le projet Mensuel
 Nombre de non
Responsable conformités relevées
Tri sélectif durant les
 Moyens humains environnement et  Inspection visuelle dans les poubelles et EPC/Env Hebdomadaire
travaux
social les contenants à
déchets
 Registre des entrées /
sorties et activités de  Quantités traitées
Conditionnement des
 Aires de stockage Services généraux conditionnement (débitées, EPC/Env Hebdomadaire
déchets
 Pesée de lots de compactées…)
référence
Tableau 3 – Tableau récapitulatif des mesures pour atteindre l’objectif 2 : Organisation du tri sélectif des déchets

23 | P a g e
5.3. OBJECTIF 3 : MODALITES DE TRAITEMENT DES DECHETS PRODUITS

5.3.1. Filière de traitement et d’évacuation des déchets

5.3.1.1. Contrats d’élimination

L’EPC Identifiera les prestataires de services nécessaires pour le traitement des déchets dangereux
et non dangereux, et s’assurera qu’ils sont de bonne réputation, légitimes et accrédités par les
organismes de réglementation.
Pour chaque filière d’élimination extérieure identifiée (reprise de divers déchets dangereux,
incinération, décharge…), un contrat écrit sera établi.

Les clauses contractuelles devront spécifier la mise à disposition des justificatifs de destruction du
prestataire à l’EPC suite à la destruction ou à l’élimination du déchet. Les informations suivantes
doivent à minima figurer sur le bordereau:

 Les coordonnées (raison sociale, adresse, téléphone) de la société de destruction ou de


valorisation;
 La nature des déchets détruits ou valorisés ;
 Les quantités détruites ou valorisées ;
 La date de destruction ou de valorisation des déchets.

Un registre sera mis en place pour permettre le suivi des déchets.


En l’occurrence :

 Les déchets non dangereux (ferraille, plastique, chiffons non souillés, cartons et papiers,
matières plastiques) seront pris en charge par un prestataire agréé ;

 Les déchets dangereux (pots de peintures et de colles vides ou abîmés et non utilisables, les
gants et chiffons souillées, les pneumatiques usagés, Néon, cartouches d’encre) seront pris
en charge par un prestataire agréé ;

 Les huiles usagées produites au cours des opérations de maintenance des équipements et
des machines seront collectées et stockées dans des fûts étanches, puis refermés et tracés
avant d’être confiés à un prestataire agréé pour traitement ;

 Les huiles moteur usées provenant de l’entretien des machines et véhicules et les résidus
huileux flottants provenant des déshuileurs seront récupérés dans des bidons de 200 litres
afin d’être recyclés ou éliminées ;

 Les filtres à l’huile seront acheminés vers un centre de traitement ;

 Les produits chimiques usagés seront entreposés dans des bidons ou fûts. À défaut ou en
cas d’impossibilité technique, ils seront renvoyés au fournisseur ou vers des installations de
traitement de déchets appropriées ;

24 | P a g e
 Les fournitures (les piles, batteries de véhicules, filtres à huile, cartouches
d’imprimantes) générés sur le site seront triées et entreposés dans des conteneurs séparés.
L’identification d’une filière d’élimination sera menée par l’EPC ;

 Les déchets médicaux seront triés par catégories et entreposés dans des conteneurs
appropriés fermés et sécurisés au niveau du centre médical. L’identification d’une filière
d’élimination sera menée par l’EPC ;

 Les bidons métalliques ou plastiques ayant contenu des produits chimiques à caractère
dangereux ou toxique seront recyclés (si le recyclage est possible au niveau local) ou
renvoyés aux fournisseurs. En particulier, les bidons métalliques ne devront pas être donnés
à la population locale s’ils ont contenu des substances toxiques. Si le rinçage est utilisé pour
enlever les résidus, l’eau de rinçage devra être traitée avec les eaux usées. En fin de vie, les
bidons devront être compressés afin d’éviter leur réutilisation incontrôlée par la population
locale et évacués par une filière agréée identifiée par l’EPC ;

 Les déchets de peinture de plomb ou susceptibles de contenir du plomb (si utilisée)


seront collectés. L’identification d’une filière d’élimination sera menée par l’EPC.

5.3.1.2. Mise à disposition des excédants

À la fin des activités de construction, les produits et matériaux excédentaires pourront être mis à
disposition pour d’autres projets de construction d’infrastructures similaires.

5.3.1.3. Dons aux communautés

Les déchets de bois pourront être utilisés par la population et après un processus de décomposition
naturelle comme engrais organique pour les pépinières et l'amélioration des sols dans la zone.
Le don aux communautés de déchets absolument sans danger, notamment de bois, de carton ou de
métal propre présente dans certains cas des avantages sociaux, économiques et environnementaux
(en excluant par exemple tout récipient ayant contenu des substances dangereuses, huiles de
vidanges etc.). Néanmoins, elle peut parfois s’avérer d’une complexité à ne pas sous-estimer, à
cause du risque de conflits liés à l’accès à la ressource. En cas de dérapage, il peut être plus simple
de se tourner vers d’autres solutions d’élimination.
Les principes de base sont :

 De bien se coordonner avec les communautés, par exemple pour au minimum informer les
gens sur les points de dépôt où ils peuvent se servir ;
 Assurer une traçabilité sur ce qui a été mis à disposition.
L’EPC mettra en place une procédure de façon à encadrer cette pratique de dons avec les autorités
administratives et sanitaires locales.

5.3.1.4. Principe de base

Le déversement de tout déchet directement au milieu naturel et notamment dans les eaux de surface
sera interdit.

25 | P a g e
5.3.2. Maîtrise du transport

La fréquence d’enlèvement des déchets sera adaptée en fonction de la nature des déchets (durée de
conservation si pertinent) et des quantités qu’il est raisonnable de stocker. En principe chaque
chargement plein fera l’objet d’une livraison.

Chaque prestation d’enlèvement de déchets par une entité tierce s’inscrira dans le cadre d’un contrat
écrit. Dans un effort de diminution des coûts de transport, il pourra être pertinent de mutualiser le
transport avec les chantiers voisins, mais cette pratique impose l’utilisation d’un transporteur
externe, qui est enregistré pour cette activité.
L’EPC met en place un système de bordereaux de suivi de déchets applicable à tout mouvement de
déchet vers l’extérieur du projet. (Les mouvements de déchets internes au projet (acheminement
vers le point de conditionnement) seront suivis de manière plus simple, avec de simples registres).
Un bordereau de suivi des déchets sera établi pour chaque opération de transport de déchets
dangereux (ou non) entre le lieu de production et le lieu d’élimination des déchets. A minima, les
informations suivantes doivent figurer sur ce bordereau

 Les coordonnées (Raison sociale, adresse, téléphone) de la société de transport ;


 Les lieux de chargement et déchargement des déchets ;
 La nature des déchets chargés ;
 Les quantités chargées ;
 La date du chargement, et si possible le numéro d’immatriculation du véhicule.

Le formulaire français CERFA 12571 pourra par exemple être utilisé.

26 | P a g e
MOYENS DE MISE EN
MESURES RESPO MISE EN ŒUVRE MOYEN DE SUIVI INDICATEURS DE SUIVI RESPO SUIVI CALENDRIER DE SUIVI
ŒUVRE

 Inspection visuelle
 Registres de transport interne
Évacuation des  Véhicules et moyens de  Quantités évacuées par
Services généraux  Registre pour documenter la EPC/Env Hebdomadaire
déchets chargement type de déchets
quantité de déchets verts
produite et sa destination

 Quantités de déchets
transportés par les
différents transporteurs
 Camions (avec agrément
Responsable services  Bordereaux de transferts de  Nombre d’expéditions
transport de déchets) avec
généraux déchets effectuées par type de
Maitrise du transport bâches EPC Hebdomadaire
Responsable  Suivi occasionnel de camions déchets
 Contrats de sous-traitance Environnement pour vérifier leur destination  Nombre de bordereaux de
d’évacuation
suivi de déchets retournés
par les collecteurs de
déchets

 Nombre de centres de
compostages opérationnels
Responsable
 Registre des transferts / mise
défrichement
à disposition de déchets
 Moyens de transport Responsable services  Quantités de déchets
réutilisables aux
Dons au  Procédure d’encadrement généraux (mouvements transférés
communautés EPC Hebdomadaire
communautés avec les autorités physiques)  Nombre de plaintes et
 Mécanisme de gestion des
sanitaires locales Responsable socio-éco remerciements
Autorités administratives plaintes
et sanitaires locales  Collecte du renseignement
auprès du personnel et des
communautés

Tableau 4 – Tableau récapitulatif des mesures pour atteindre l’objectif 3 : Évacuation des déchets vers des filières adaptées

27 | P a g e
6. FORMATION DU PERSONNEL

Le Responsable environnement et social veillera à ce que les salariés soient formés et sensibilisés à
la gestion des déchets, aux problématiques et enjeux que cette gestion implique.
Une formation d’ordre général permettra de sensibiliser l’ensemble des travailleurs à la sensibilité
des milieux naturels et à la sensibilité des communautés, et par conséquence à l’importance de la
nécessité des précautions à adopter pour la préservation de la qualité de l’eau et des sous-sols, et
pour la préservation de la salubrité vis-à-vis des communautés.
Ainsi, tous les personnels intervenant sur le chantier seront formés :

 Aux problématiques des enjeux (de santé publique, de protection de l’environnement) ;

 Aux mesures mises en place pour la réduction des quantités de déchets générées ;

 Au tri sélectif des déchets en place sur le projet ;

 À l’importance de respecter les poubelles de tri.


Ces sensibilisations et formations seront effectuées à l’aide de support de communication (affiches,
powerpoint, etc.). Ces supports de communication seront également transmis à tous les sous-
traitants afin que les employés sous leur responsabilité soient eux aussi sensibilisés.
Ces formations seront réalisées lors de l’accueil sécurité, puis des séances de sensibilisation seront
effectuées à intervalle régulier sur le chantier, ou dès lors qu’un sentiment de dérive apparaît,
constaté durant les inspections de chantier.

7. REPORTING

7.1. TENUE DE REGISTRES

Des registres seront conservés pendant la durée du projet. Ils comprendront les éléments suivants:

 Registre des opérations de transport de déchet ;


 Registre des opérations de valorisation ou d’élimination de déchets ;
 Rapports consolidés mensuels sur le suivi des déchets, ainsi que les documents source ayant
servi à les établir.

7.2. RAPPORT DE SYNTHESE MENSUEL

Dans le cadre du présent plan, l’EPC remettra au Partenaire un état des lieux d’avancement mensuel
avec notamment les informations suivantes :

TRAVAUX DE REAMENAGEMENT DU TRONÇON ALLANT PK24 AU PK105 DE LA ROUTE NATIONALE TRANSGABONAISE

PAGE 28 / 38
 La caractérisation et la quantification des déchets générés ;
 Les informations relatives au transport et à la prise en charge des déchets par les filières de
traitement ;
 Les actions d’amélioration mises en œuvre dans le cadre de la démarche d’analyse des
risques environnementaux et sociaux ;
 La preuve de l’efficacité des actions d’amélioration mises en œuvre ;
 Le nombre d’inspections de terrains réalisées et le nombre d’audits réalisés ;
 Une synthèse des conclusions des inspections de terrain et d’audits, et notamment les non-
conformités ainsi que les actions curatives mises en place ;
 Les principales phases de construction à venir et les mesures prévues ;
 Les axes d’amélioration à développer pour les semaines et mois à venir ;
 Les sessions de formation et les thèmes développés durant le mois

29 | P a g e
ANNEXES

30 | P a g e
Annexe 1 – Liste des sous-traitant pouvant récupérer
les dechets

INCINEX

Les informations sur le contact ; boris.abessolo@yahoo.fr


077156187- 062402019
Autorisation de collecte, transport
Les agréments délivrés par le ministère de l’environnement ; et traitement des déchets

Déchets industriels solides


Types de déchets admis et caractéristiques requises ; Déchets ménagers solides
Déchets médicaux
Opérations de traitement mises en œuvre ; Incinération
Ordre de grandeur des capacités si celles-ci sont
potentiellement limitantes ; Suffisante
Modalités de transfert des déchets (lieu de prise en charge,
contraintes de transport -agrément ou autre-). véhicule approprié
TTRB Service
Les informations sur le contact ; bertrand1981@yahoo.fr
077918250-066801181
Les agréments délivrés par le ministère de l’environnement ;
Déchets industriels solides
Déchets ménagers solides
Types de déchets admis et caractéristiques requises ;
Vidange Fosses septiques
Huiles usagées
Opérations de traitement mises en œuvre ; Enfouissement
Ordre de grandeur des capacités si celles-ci sont
potentiellement limitantes ; Suffisante
Modalités de transfert des déchets (lieu de prise en charge,
contraintes de transport -agrément ou autre-). véhicule approprié

31 | P a g e
ANNEXE 2 – Programme de suivi à destination du
Partenaire

32 | P a g e
RESPONSABILITE DE LA CALENDRIER
OBJECTIF VALEUR EN
MESURES MISE EN ŒUVRE OU DU DE LA MESURE ET INDICATEURS DE SUIVI COMMENTAIRE
(SI PERTINENT) FIN DE MOIS
SUIVI DU SUIVI
Objectif 1 Réduction de la quantité de déchets générés
 Nombre d’enquêtes
menées pour la
 Responsable
Réduire la quantité réduction des déchets
environnemental et  Mensuel
de déchets générés produits
social
 Nombre d’enquêtes
ayant abouti
 État des lieux
instantané des produits
Suivre les
et matériaux
consommations et des  EPC/Env  Mensuel
 Consommation des
stocks
produits et matériaux
(par exemple en kg/j)
Objectif 2 : Organisation du tri sélectif des déchets
 Existence d'une fiche
d'inventaire
Faire un inventaire  Responsable
comportant tous les
complet de tous les environnemental et  Mensuel
déchets produits sur le
déchets établi social
site, et des quantités
respectives associées
 Nombre de filières
identifiées pour la
Identifier les filières
 Responsable collecte et
de collecte et
environnemental et  Mensuel l’élimination des
d’élimination des
social déchets dangereux
déchets
(accord / contrat signé
avec les prestataires)
Désigner des aires  Nombre de de zones de
 Responsable
pour l’entreposage tri et de stockage
environnemental et  Mensuel
des déchets de tout dédiées, signalées et
social
type accessibles facilement
TRAVAUX DE REAMENAGEMENT DU TRONÇON ALLANT PK24 AU PK105 DE LA ROUTE NATIONALE TRANSGABONAISE

PAGE 33 / 38
RESPONSABILITE DE LA CALENDRIER
OBJECTIF VALEUR EN
MESURES MISE EN ŒUVRE OU DU DE LA MESURE ET INDICATEURS DE SUIVI COMMENTAIRE
(SI PERTINENT) FIN DE MOIS
SUIVI DU SUIVI
par les employés

 Nombre de bacs et/ou


Mettre à disposition  Responsable de conteneurs
des contenants pour environnemental et  Mensuel appropriés (équipées
collecter les déchets social de rétentions
suffisantes)
 Nombre de contrôle
des zones de stockage
de déchets dangereux
Surveiller le respect  Responsable réalisés
du tri sélectif en environnemental et  Mensuel  Nombre d’écarts
vigueur sur le projet social constatés (présence de
déchets hors zone
dédiée, poubelles non
conforme)
Objectif 3 : Évacuation des déchets vers des filières adaptées
 Nombre de centres de
compostages
opérationnels
 Pourcentage de
 Responsable matériaux réutilisés au
Réutiliser ou évacuer
environnemental et  Mensuel sein du projet
les déchets
social  Quantités de déchets
évacuées selon les
filières définies
(collecte, recyclage,
don…)
 Nombre d’expédition
Suivre l’évacuation  Responsable de déchets effectuées
des déchets vers les environnemental et  Mensuel  Nombre de Bordereaux
filières définies social de suivi des déchets
renvoyés par les

34 | P a g e
RESPONSABILITE DE LA CALENDRIER
OBJECTIF VALEUR EN
MESURES MISE EN ŒUVRE OU DU DE LA MESURE ET INDICATEURS DE SUIVI COMMENTAIRE
(SI PERTINENT) FIN DE MOIS
SUIVI DU SUIVI
collecteurs de déchets

 Nombre de constat
d’évacuation de
 Responsable
déchets non conformes
environnemental et  Mensuel
(absence de bordereau
social
de suivi, filière non
adéquat….)
 Responsable  Nombre de plaintes
Suivre l’impact sur
environnemental et  Mensuel reçues / traitées
les communautés
social concernant les déchets

35 | P a g e
ANNEXE 1 – Fiche de non-conformité
FICHE DE NOTIFICATION D'UN EVENEMENT DE NON-CONFORMITE

Date :
Nom :
Fonction :
Lieu ou emplacement exact de la
non-conformité

Description de l'événement de non-conformité :

Action corrective immédiate :

Suggestion :

Actions correctives définitives :

37 | P a g e
REGISTRE D'ENREGISTREMENT ET DE SUIVI DES NON-CONFORMITES

Lieu ou
Actions Date de
emplacement Description Action corrective Vérification de
Date Suggestion correctives Responsable mise en
exact de la non- Claire immédiate la mise en œuvre
définitives œuvre
conformité

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