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LES TIC ET LE DROIT

Présenté par : Encadré par :


BERDI Rania
BOUISSKRANE Hanane
Dr.BENDAHMANE
ELHANSALI Salma
LAHOUEL Imane

Année universitaire: 2021-2023


PROBLÉMATIQUE

Dans quelle mesure les TIC


contribue-t-elle au droit informatique ?
PLAN

Introduction
Les aspects conceptuels de la TIC
Généralité sur le droit informatique
Les TIC et le droit informatique
Conclusion
Introduction
Aujourd’hui, l’information transmise par voie électronique est présente
partout. Notre vie quotidienne est marquée par les technologies de
l’information et de la communication, les TIC, selon leur acronyme connu.
Que ce soit au travail, sur le lieu d’apprentissage, de formation ou dans la
recherche, mais aussi dans les loisirs et à domicile, nous avons recours aux
TIC pour communiquer et pour stocker des informations.

Le champ du numérique relève d'un domaine transversal, se situant au


carrefour de plusieurs disciplines : les sciences de l’information et de la
communication, les sciences de gestion, les sciences humaines et sociales
et le droit informatique.
LES ASPECTS
CONCEPTUELS DE LA TIC
Apparition des TIC

Après l'invention de l'écriture puis l'avènement de l'imprimerie, les


premiers pas vers une société de l'information ont été marqués par
le télégraphe électrique, puis le téléphone et la radiotéléphonie,
tandis que la télévision, le Minitel et l'Internet puis la
télécommunication mobile et le GPS ont associé l'image au texte
ainsi qu'à la parole "sans fil", l'internet et la télévision devenant
accessibles sur le téléphone portable qui est aussi appareil photo.
Le télégraphe, le téléphone et La communication basée sur le télégraphe sans fil.

Les années 80

Le développement portables et des technologies à la base d’Internet et du Web.

Les années 90

La convergence technologique des TIC

Les années 2000


Définitions
Les Technologies de l’information et de la communication « TIC » ou
« Télématique », Information and communication technologies ICT en anglais et
constituent l’une des évolutions les plus significatives de l’époque contemporaine.
Cela est dû à la rapidité avec laquelle elles se sont développées et par leur impact
sur notre quotidien.
L'acronyme NTIC qui relève de l'expression « nouvelles technologies de l'information
et de la communication » désigne donc une combinaison d'informatique et de
télécommunications, mais elle s'est plus spécialement répandue dans le contexte du
réseau Internet et du multimédia.
Les Nouvelles Technologies de l'information et de la communication permettent :
 Traiter (matériels et logiciels de traitement),
 Transmettre (réseaux et moyens de transmission et d’échange),
 Conserver (les supports de stockage) l’information électronique.
Les outils et médias numériques des TICS
Les outils et médias des TIC font partie du quotidien. Le premier constat est que
ces supports génèrent de la communication mais aussi du lien social.
Ce phénomène intéresse donc directement l’animation socioculturelle.
Il peut induire des risques mais il peut aussi servir comme outil de prévention
ou Moyens
de développement
utilisés pourdules
lien.
TICS(1/2) Moyens utilisés pour les
Smartphones TICS(1/2) site Internet

Tablettes Radio

Réseaux sociaux Puce électronique

Jeux vidéo Télévision


Domaines d'application des TICS
La prévention dans le domaine des TIC implique une analyse dans les équipes
des représentations personnelles liées à ce phénomène. Une possibilité est
d’inviter chacun et chacune à prendre position sur ce sujet en fonction de ses
propres valeurs et expériences.

Education
E-Commerce

Transport Géolocalisation

Administration Secteur Médical


L’évolution des usages TIC

L’évolution des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) est


étroitement liée, d’un côté leurs usages et leurs appropriations par les acteurs
humains, d’un autre côté au périmètre fonctionnel qu’elles couvrent et la performance
technique qu’elles réalisent au sein des organisations.

En appréhendant l’évolution des TIC à travers la dimension humaine et sociale, nous


nous demandons comment ces dernières s’inscrivent dans les usages. L’usage renvoyant
la notion d’habitude est appréhendé comme un «construit social» qui implique divers
niveaux qui sont « la généalogie des usages, le processus d'appropriation, l'élaboration
du lien social, et l'intégration des usages dans les rapports sociaux » (Jouët,2000)
L'expansion des TIC a donc considérablement modifié les modes de fonctionnement
des organisations et leur management. Cette modification s’est faite sans réelle
rupture avec les technologies dites disruptives. Une technologie peut être considérée
comme telle si elle se substitue à une précédente technologie, si elle modifie un
marché ou si elle s’accompagne de profonds changements organisationnels
(Zeleny,2009).

Plus profondément, le regard sociologique sur la question des usages des TIC porte sur
les transformations induites par l’introduction massive des technologies numériques et
des objets connectés, et leur impact sur les activités sociales. D’autre part, les dispositifs
numériques affectent nos rapports avec les acteurs constitutifs de l’espace public. Ces
différentes évolutions entraînent l’intégration des enjeux sociaux dans l’étude des TIC
(Vayre,2013).
Enjeux et limites :

Commodité
L’usage abusif
ou excessif des TIC

Accès instantané à l’information

Augmentation significative
du chômage

Gain du temps
A retenir :
Les technologies de l'information et de la communication sont
aujourd'hui des outils majeurs pour la construction de la
compétitivité. Elles sont un atout qui remplace dans la circulation
rapide de l'information, l'élaboration collective de plan d'actions et de
nouvelles façons de faire, la coordination de l'action, la mémoration et
la capitalisation des expériences, l'accès rapide à des connaissances
très diverses, l'ouverture de nouveaux services à la clientèle.

Les répercussions positives et négatives des TIC sur l’organisation des


services, sur les conditions d’exercice des professionnels sociaux, sur le
contexte juridique de l’activité, sont aussi étudiées.
DROIT INFORMATIQUE
Apparition de droit informatique

L’essor des nouvelles technologies après la Seconde Guerre


mondiale a donné lieu à la création de nouveaux domaines de droit.
Ainsi sont apparues les notions de contrat informatique, de
paiement électronique et de criminalité informatique. Pour
remédier aux atteintes contre les personnes physiques face à ces
dernières, le droit de l’informatique a été créé.
Lorsque dans les années 70 l’informatique s’installe dans la
société, le Droit de l’informatique fait ses premiers pas.
Selon Maitre Caprioli, avocat spécialiste en Droit de la
propriété intellectuelle.
le droit de l’informatique désigne « l’ensemble des règles de
droit applicables aux activités mettant en œuvre un procédé
informatique.
Définition

Le droit de l’informatique est une branche du droit privé, étroitement attaché


au droit des affaires .
Il désigne l’ensemble des normes de droit relatives aux activités visant à mettre
en œuvre un moyen informatique. Le plus intéressant avec cette discipline est
sa pluralité en matière de règles, car elle applique en même temps les principes
du droit civil, du droit commercial , du droit pénal, des libertés publiques, de la
propriété intellectuelle et du droit de l’Internet. En outre, le droit de
l’informatique est également lié au droit des nouvelles technologies de
l’information et de la communication (NTIC).
Le droit de l'informatique est, dans ce sens, une matière extrêmement
vaste et transversale puisqu'elle intéresse:

Droit civil Droit Droit pénal


contrefaçon,
Notamment le commercial
intrusions ,
contrat
frauduleuses..

Les libertés La propriété


publiques intellectuelle Droit
loi informatique et Droit d'auteur sur les de l'internet
libertés logiciels , brevet
Droit Civil

Le droit des contrats, résultant principalement du code civil et qui a fait l'objet
d'une réforme importante entrée en vigueur le 1er octobre 2016, s'applique
aux contrats informatiques : les négociations portent souvent par exemple sur
les questions juridiques relatives aux clauses limitatives de responsabilité qui
concernent l'indemnisation du préjudice (versement de dommages-intérêts)
en cas d'inexécution par une partie de ses obligations contractuelles. De
nombreux autres aspects du droit civil recoupent le droit de l'informatique :
signature électronique, archivage électronique, droit de la preuve, cryptologie,
commerce électronique, etc
Droit commercial

De nombreuses règles du droit commercial, incluant le droit de la


concurrence, le droit de la distribution, etc. sont applicables en matière de
contrats informatiques. Deux exemples fréquents sont la concurrence
déloyale et le parasitisme, qui font l'objet de litiges fréquents en matière
informatique.
La propriété intellectuelle

Il s'agit d'une partie fondamentale du droit de l'informatique : propriété littéraire


et artistique (droit d'auteur sur les logiciels), droit sui generis sur les bases de
données, propriété industrielle (droit des marques et noms de domaines, brevets
sur les « puces », etc.). La question de la protection (ou non) des droits
patrimoniaux sur les créations numériques, au titre de la propriété intellectuelle,
est un sujet récurrent en droit de l'informatique : protection des algorithmes, des
langages de programmation, etc. Plus généralement, les droits de propriété
intellectuelle font l'objet d'un contentieux important
Les TIC et le droit
informatique
Droit de la cryptographie
Les droits des TIC
Droit du commerce
électronique

Droit d’auteur

Droit de la communication
électronique

Droit de la signature
électronique
Droit de cryptographie

La cryptologie est une science englobant la cryptographie


et la cryptanalyse.
Elle a pour objet les écrits secrets et leur étude.
Elle permet de cacher des informations, d'assurer la
confidentialité des messages et de garantir leur
Article 12 authenticité
Les moyens de cryptographie ont notamment pour objet de garantir la sécurité de l’échange
et/ou du stockage de données juridiques par voie électronique, de manière qui permet
d’assurer leur confidentialité, leur authentification et le contrôle de leur intégrité.
On entend par moyen de cryptographie tout matériel et/ou logiciel conçu(s) ou modifié(s)
pour transformer des données, qu’il s’agisse d’informations, de signaux ou de symboles, à
l’aide de conventions secrètes ou pour réaliser l’opération inverse, avec ou sans convention
secrète.
On entend par prestation de cryptographie toute opération visant l’utilisation, pour le compte
d’autrui, de moyens de cryptographie.*
Droit de commerce électronique

Le commerce électronique c’est la réalisation d'acte(s) commerciale(s) (Vente, achat,


location, ...) en utilisant et/ou combinant les nouvelles technologies de communication.
OU Le commerce électronique est la vente d'un produit ou service présenté, acheté, et
payé électroniquement (voire livré digitalement dans le cas de logiciel, musique, ticket,
livre électronique, hébergement et prestation Internet, etc.)

Les lois à respecter par tout projet e-commerce au Maroc


Le commerce au Maroc en général et le e-commerce en particulier sont régit par des lois
et réglementation que tout e-commerçant devra en prendre connaissance et respecter.

Loi 15-95 formant code de


commerce Cette loi pose les fondements du commerce au Maroc, en définissant chaque
partie prenante de l’activité commerciale et son champs d’action, à savoir, le
commerçant, le fond de commerce, les effets, les contrats commerciaux… etc.
Droit d’auteur

 Selon OMPI: organisation mondiale de la propriété intellectuelle

Le droit d’auteur est un terme juridique désignant les droits dont jouissent les créateurs
sur leurs œuvres littéraires et artistiques. Les œuvres protégées par le droit d’auteur vont
des livres, œuvres musicales, peintures, sculptures et films aux programmes
d’ordinateur, bases de données, créations publicitaires, cartes géographiques et dessins
techniques.

Article 12
Tout auteur bénéficie des droits prévus dans la présente loi sur son œuvre littéraire ou
artistique. La protection résultant des droits prévus au précédent alinéa (ci-après,
dénommée « protection ») commence dès la création de l'œuvre, même si celle-ci
n'est pas fixée sur un support matériel.*
Droit de communication électronique

Droit des communications électroniques ou le droit des télécommunications


est le droit relatif à toute transmission, émission ou réception de signes,
de signaux, d’écrits, d’images, de sons ou de renseignements de toute nature, à
distance, par fil, radioélectricité, optique ou d’autres système
électromagnétiques.

Le terme de « communications électroniques » supplante progressivement celui


de télécommunication et il est systématiquement utilisé en lieu et place de
télécommunication dans les textes juridiques officiels.
La Loi n°121-12, modifiant et complétant la Loi n°24-96 relative à la poste et
aux télécommunications ,s’articule autour de trois axes principaux :

• La protection du consommateur à travers, notamment, l’information des


usagers sur les conditions générales et contractuelles des offres et des
services des opérateurs télécommunications.

• Le développement du haut et très haut débit, par la mise à jour de la


définition du service universel et de la notion d’aménagement numérique du
territoire.

• Le renforcement des leviers de régulation, tels que notamment le partage


des infrastructures et de l’accès, le roaming national, l’adoption de mesures
objectives, proportionnées, transparentes et non discriminatoires visant à
faciliter l’introduction de nouveaux services.
La signature électronique

Dans le droit marocain, la sécurité juridique résulte de la


primauté de la preuve écrite. or, sans sécurité pas de
confiance ; et sans confiance pas de commerce. il s'agit donc
pour le commerçant et pour le consommateur de s'assurer
que leurs engagements mutuels sont valablement formés.

Or, à l'heure où les transactions commerciales s'effectuent de


plus en plus souvent par la communication électronique,
faisant ainsi disparaître tout support papier, il convient de
faire coïncider une telle organisation avec les obligations
légales en matière de preuve.
la doctrine classique définit la signature, comme étant
« une marque distinctive, propre à son auteur, et sous
laquelle la personne se fait habituellement connaître »
Le dahir n°1-07-129 du 30 novembre 2007 portant
promulgation de la loi n°53-05 relative à l'échange
électronique des données juridiques (la "loi 53- 05") a doté le
Maroc d’un arsenal juridique reconnaissant la validité et la
force probante de l'écrit sous forme électronique et de la
signature électronique et a instauré des conditions
d’équivalence entre la signature manuscrite et la signature
électronique.
LES ENJEUX JURIDIQUES DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION
ET DE LA COMMUNICATION
Protection de la vie privé

La réforme constitutionnelle de juillet 2011 a


réaffirmé l’attachement du Maroc à la construction
d’un État de droit, démocratique et moderne qui
protège les droits de l’Homme et les libertés
individuelles et collectives. Parmi ces droits, figure
le droit à la protection de la vie privée.

La loi n° 09-08 définit, dans son article premier, les données à caractère personnel
comme étant

« toute information de quelque nature qu’elle soit et


indépendamment de son support, y compris le son et l’image,
concernant une personne physique identifiée ou identifiable »
EXEMPLE

À titre d’exemple, un nom qui apparaît sur un fichier, un numéro de téléphone ou


d’immatriculation est une information à caractère personnel. Bien plus,
les groupements d’informations, tels que l’association d’une date et d’un lieu de
naissance, d’un nom et d’un numéro de téléphone, ou d’une adresse et d’un numéro de
sécurité sociale constituent des données à caractère personnel.
Les réseaux sociaux

« les réseaux sociaux, les réseaux de diffusion et les réseaux assimilés présentent de nombreux défis et
menaces liés principalement aux risques engendrées par la cybercriminalité ainsi que les phénomènes
d’atteinte à la sécurité numérique des citoyens, des institutions eu égard, particulièrement, à l’augmentation
des bénéficiaires des services d’internet ainsi que la prolifération des opérations à distance suite au
développement des moyens. conscient du caractère impératif et de l’importance du développement
numérique et des risques que celui-ci présente, le Maroc a récemment initié un ensemble de mesures
juridiques et institutionnelles visant à lutter contre les nouveaux modes de cybercriminalité, sans porter
atteinte à la liberté de communication numérique à travers les nouveaux médias dans la mesure où celle-ci
est considérée comme étant une forme d’exercice de la liberté d’expression garantie en vertu de la
constitution »

c’est en ces termes, entre autres, qu’a été introduite la première mouture du projet de loi n°22.20
réglementant l’utilisation des réseaux sociaux, des réseaux de diffusion et des réseaux assimilés.
Les réseaux sociaux

l’article 1 du projet de loi Article 4 du projet de loi

« Des sites électroniques qui disposent


d’une plateforme internet et fondés sur
certaines bases informatiques, et qui « les journaux électroniques, qui ne sont
permettent à leurs utilisateurs de créer pas considérés comme étant des réseaux
des comptes personnels ou des pages sociaux conformément au projet de loi,
personnelles et de communiquer, de demeurent soumis à la réglementation qui
publier, de partager des contenus leur est applicable ».
électroniques ainsi que d’interagir avec
le contenu des autres utilisateurs».
La propriété intellectuelle

La propriété industrielle La propriété littéraire et artistique

Les brevets d’invention


les marques
les dessins et modèles Droit d'auteur et droits
industriels, et voisins
les indications
géographiques.
Toute personne utilisant la création d’une autre sans autorisation
de celle-ci porte atteinte aux droits de la propriété intellectuelle.
généralement, ce non-respect de la propriété immatérielle se
traduit par:

Le plagiat Le piratage La contrefaçon


CONCLUSION
A l’ère actuelle, il faut dire que le rôle des nouvelles
technologies d’information de communication est majeur
dans la perspective de l’institution et l’établissement d’une
nouvelle société internationale de l’information, par-delà les
controverses juridiques, les NTIC (Nouvelle Technologie de
l’Information et de la Communication ) constituent la
composante essentielle d’un projet majeur que l’humanité est
en train ou tout au moins aspire à réaliser, celui d’un monde
où les Hommes communiquent entre eux sans restriction et
où l’information et sa circulation ne connaît pas de frontières.
MERCI POUR
VOTRE
ATTENTION

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