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Economie Publique Questions Examen
Economie Publique Questions Examen
Introduction
Les dépenses publiques sont l’ensemble des dépenses réalisées par les
administrations publiques. Leur financement est assuré par les recettes
publiques (impôts, taxes, et cotisations sociales) et par le déficit public. Elles
englobent :
On assiste à une croissance très importante des dettes. Prend une part de +
en + importante dans la richesse des pays. Historique : on peut distinguer 3
phases
- 1870-1914 : « plateau » des dépenses publiques des pays dvpés. Dep
pu de 10% env
- 1914-1945 : phase ascentionnelle abrupte
- 1945-1980 : l’expanssion se prolonge. Mais existe un certain désordre
vers les années 80 lié aux difficultés de l’Etat providence.
l’importance prise par les taux d’intérêt, qui risquent d’être plus élevés avec
une hausse des dépenses et des déficits publics ;
Introduction
Les dépenses publiques sont l’ensemble des dépenses réalisées par les
administrations publiques. Leur financement est assuré par les recettes
publiques (impôts, taxes, et cotisations sociales) et par le déficit public. Elles
englobent :
• les dépenses de fonctionnement des services publics : salaires des
fonctionnaires, entretien des bâtiments, etc.
USA: part des dep d’éd° ds le PIB, 1900-2010 Part des dep de santé dans le
PIB, 1900-2000 USA: part des dep de santé1870-2010
Introduction
Le déficit public est la situation dans laquelle les recettes de l’État (hors
remboursement d’emprunt) sont inférieures à ses dépenses (hors emprunt) au
cours d’une année. C’est donc un solde négatif.
.Il équivaut au besoin de financement de l’État et se traduit par le montant
des emprunts nouveaux qu’il doit contracter au cours de l’année. Les lois de
finances peuvent prévoir un déficit et autoriser l’État à emprunter à hauteur
de ce besoin de financement. La France connaît un déficit budgétaire
continu depuis plus de 25 ans, qui gonfle l’encours de sa dette (montant total
des emprunts).
France >moy UE 25
mais <moy zone euro. Dette pu 09 : 78% UE : 79%
Forte dispersion des situations nationales. Suède : 40% Belgique 100% grèce
Italie 115%
Frce : très forte augmentation de l’évolution de la dette.
Pic 2005 : 66,4%. Creux 2006 : 63,7%. 2012 : 87,4%
• Selon les économistes, le déficit budgétaire peut jouer différents rôles. Pour
John Maynard Keynes, il peut stimuler la croissance et l’emploi dans une
économie en récession. En revanche, les libéraux insistent sur les effets
néfastes de l’accroissement de la dette publique Ensemble des dettes de
l’Etat résultant des emprunts que ce dernier a émis ou garantis.
L’histoire au début des années 60 donnera raison au courant keynésianisme,
qui incite les Etats à s’endetter pour relancer l’activité économique.
l’importance prise par les taux d’intérêt, qui risquent d’être plus élevés avec
une hausse des dépenses et des déficits publics ;
Introduction
Les économistes libéraux ont un paradoxe difficile à résoudre : d'une part ils
affirment que seul le marché de concurrence pure et parfaite assure
l'allocation optimale des ressources et d'autre part ils sont bien obligés de
constater que l'État intervient de plus en plus qu'il fournit des services
indispensables à la population et des services que le marché ne pourrait pas
fournir. D'où la nécessité pour ces adeptes du marché de faire une théorie de
l'État, théorie qui ne remette pourtant pas en cause la suprématie du
marché. C’est dans cet esprit que s’inscrit le principe de justice de John Rawls
contrat social.
Le premier but que veut atteindre Rawls dans son livre est d’expliquer
comment et dans quelles circonstances les citoyens sont obligés de respecter
les lois, qui sont promulguées par l'État. Il énonce ainsi ses deux premiers
principes de justice:
1. Le principe d’efficacité
Chaque personne a un droit égal à la liberté fondamentale complète
compatible avec une liberté fondamentale identique pour les autres
2. Le principe de différence
les inégalités économiques et sociales doivent être agencées telles que
- On puisse raisonnablement estimer que leur existence bénéficie à tous
- Elles soient attachées à des positions/emplois accessibles à tous
Cette théorie est donc une critique de l'utilitarisme pour lequel les droits
fondamentaux sont subordonnés au principe de l'utilité sociale et qui légitime
donc la restriction des libertés individuelles au nom de l'efficience
économique (ou de la croissance). De plus pour Rawls la justice sociale
provient d’un contrat, tandis que l’utilitariste considère qu’elle est construite à
partir d’un « spectateur impartial »
Ces 2 théories ont toutefois des points communs : soucis d’impartialité et de
rationalité.
Les biens primaires pris en compte par Rawls sont : la liberté fondamentale, la
position d’autorité et de responsabilité, le revenu et la richesse.
Condition pour que l’inégalité soit juste : égalité des chances, égalité
d’accès et bénéficie à tous.
Pour Rawls, une société est considérée comme juste si elle assure une
répartition des biens primaires qui max l’allocation des moins bien lotis sous
cond : liberté fond max.
Introduction
Les économistes libéraux ont un paradoxe difficile à résoudre : d'une part ils
affirment que seul le marché de concurrence pure et parfaite assure
l'allocation optimale des ressources et d'autre part ils sont bien obligés de
constater que l'État intervient de plus en plus qu'il fournit des services
indispensables à la population et des services que le marché ne pourrait pas
fournir. D'où la nécessité pour ces adeptes du marché de faire une théorie de
l'État, théorie qui ne remette pourtant pas en cause la suprématie du
marché. C’est dans cet esprit que s’inscrit la loi de Wagner.
7. La loi de Baumol
Introduction
Les économistes libéraux ont un paradoxe difficile à résoudre : d'une part ils
affirment que seul le marché de concurrence pure et parfaite assure
l'allocation optimale des ressources et d'autre part ils sont bien obligés de
constater que l'État intervient de plus en plus qu'il fournit des services
indispensables à la population et des services que le marché ne pourrait pas
fournir. D'où la nécessité pour ces adeptes du marché de faire une théorie de
l'État, théorie qui ne remette pourtant pas en cause la suprématie du
marché. C’est dans cet esprit que s’inscrit la loi de Baumol.
En 1665, Baumol souhaitent expliquer les raisons pour lesquelles les salles de
spectacles de Broadway connaissent une augmentation croissante de leurs
coûts d'exploitation, de leur non-profitabilité chronique et d’une raréfaction
de leur public.
Pour les pouvoirs publics se pose un dilemme : soit ils financent des spectacles
toujours plus coûteux, soit ils laissent de nombreux acteurs sortir du marché en
paupérisant l'offre. Baumol conclut au besoin de financements externes,
mécénat, fonds publics, prélevés auprès des secteurs modernes. D’où
l’accroissement des dépenses publiques.
Introduction
Les économistes libéraux ont un paradoxe difficile à résoudre : d'une part ils
affirment que seul le marché de concurrence pure et parfaite assure
l'allocation optimale des ressources et d'autre part ils sont bien obligés de
constater que l'État intervient de plus en plus qu'il fournit des services
indispensables à la population et des services que le marché ne pourrait pas
fournir. D'où la nécessité pour ces adeptes du marché de faire une théorie de
l'État, théorie qui ne remette pourtant pas en cause la suprématie du
marché. C’est dans cet esprit que s’inscrit le modèle d’équilibre
bureaucratique, qui tente d’expliquer le comportement des administrations.
Cadre du modèle
Interprétation
Programme : {
B(y)
solution
Y* Y
B(y)>C(y) B(y)<C(y)
Le cadre d’analyse
w Individu 2 w
W12+w22=1
X
*
Individu 1
W11+w12=1
Définition biens ou service : les biens au sens étroit sont principalement des
objets. On peut donc les dénombrer physiquement. Par opposition, els
services sont à caractère immatériel et on les mesure en temps de travail.
Les B&S auquel on s’intéresse où l’on peut attacher une valeur monétaire
(cout de P°…) et parce qu’ils sont nécessaires à la Production d’autres biens
qui ont une valeur de ce type.
2 critères :
- Possibilité d’exclure ou non une personne de l’utilisation de la ressource
(possibilité technique ou légale)
Ex : défense : on ne peut pas exclure la défense d’une personne
Pain : une pers ne peut pas la consommée si elle n’est pas payée (droit de
propriété)
Péages routiers ; on subordonne l’accès des routes.
possible Impossible
Exclusion
Rivalité
Oui Bien privé (pur) Ressource
commune
(pêcheur)
non Bien de club Bien privé (pur)
Les biens publics peuvent être fournis par les contributions des
consommateurs individuels par le gouvernement ou par une combinaison
des deux.
Dans la pratique, comme organisme de bienfaisance dons indiquent,
certains biens publics sont habituellement fournis par une combinaison de les
deux méthodes.
L'accent est désormais mis sur ce qui se passe dans le cas limite
alors que seulement les particuliers contribuent. Considérons une économie
qui a 2 consommateurs qui ont chacun des revenus et M1 M2. Ce revenu doit
être réparti entre les achats du bien privé unique, qui a prix de 1, et les
contributions au bien public.
Cette analyse a montré comment les contributions privées sont déterminés. L'
l'équilibre n'est pas l'amélioration de Pareto efficace et locales dans le bien-
être peuvent être réalisé par une augmentation de la provision de biens
publics. Par conséquent, par rapport de Pareto allocations préféré, l'équilibre
offre privée conduit à une pénurie de biens publics. Pourquoi est-ce le cas?
La réponse peut être attribuée le free-riding qui a lieu. Le principe du free-
Définition
Par définition, lorsque quelqu'un use d'une ressource, d'un bien ou d'un
service, il supporte des coûts d'opportunité du fait même de son action. S'il
supporte ces coûts, c'est qu'il en espère des bénéfices. Habituellement on fait
l'hypothèse qu'il est le seul à supporter les coûts de ses actions et le seul à en
bénéficier.
A l'opposé, lorsque l'individu supporte les coûts d'une action et que les autres
en tirent les bénéfices, les économistes parlent d'externalités positives !
Le Modèle
- 2 consommateurs, 2 biens de consommation
- xij: consommation du bien j par l’individu i.
- Un externalité de consommation passe par les préférences des agents.
- Le bien 2 génère des externalités de consommation, qui peuvent être
négative (tabac) ou positive (ravalement de façade d’un immeuble).
- Fonction d’utilité de i:
Ui(xi1,xi2,xj2)=xi1/ui(xi2)+vi(xj2) externalités j≠i u’i>0 et ui’’<0
v’i > 0 si externalité positive
< 0 si externalité négative
- Le bien 1 n’est pas produit. On note wi1 la dotation de i en bien 1. Le bien 1
est le numéraire: p1=1
- Le bien 2 est produit, à partir du bien 1 (input: bien 1) par une entreprise
travaillant dans les conditions de la concurrence parfaite, avec rendement
d’échelle constant. Le prix d’équilibre du bien 2 est donc p2=p1=1 => Profit
nul à l’équilibre.
∂F2/∂L2= w F1(L1)
=> La valeur sociale du travail calculer à l’optimum
Taxation pigovienne
Introduction
Une taxe pigouvienne est une taxe payée par le pollueur par unité de
pollution produite, égale au coût du dommage environnemental provoqué.
Ce type de taxe a donc pour objectif d’inclure dans le coût de production
d’un bien ou d’un service le coût environnemental induit par la dégradation
du milieu (pollutions, perte de productivité des sols, etc.). En termes
économiques, on parle d’internaliser les externalités (coûts
environnementaux) dans le coût de production. C’est l’économiste
britannique Arthur Cecil Pigou qui fut le premier à proposer une telle taxe en
1920. Les écotaxes basées sur le principe de pollueur-payeur qui découle de
ce type de taxe sont donc appelées taxes pigouviennes. À ce titre, le projet
d’une taxe carbone est une taxe pigouvienne.
Critique du modèle:
Connait une série de problèmes :
- Informationnel: l'information sur les caractéristique individuelles n’est
pas forcément facile à obtenir (coûts d’information)
- Problème de principe: Consumérisme et action publique.
Si les taxes pigouviennes nationales sont plus utilisées que les marchés de
droits, elles s’appliquent plus difficilement au contexte international. Mais les
marchés de droits ont leurs propres défauts.