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Anxiété, perte de contact avec la réalité, hallucinations... Des manifestations qui peuvent
certaines destinations sont plus propices que d'autres à l'apparition de ces troubles mentaux.
"Choc culturel". Une expression que l’on emploi souvent à tort et à travers lorsque l’on part
en voyage. Mais chez certains touristes, ces mots prennent tous leur sens : véritablement
bouleversés par l’expérience qu’ils vivent, ils développent des troubles mentaux. Anxiété,
C’est ce que l’on appelle le "syndrome du voyageur". Ce phénomène peut prendre différentes
formes, car certaines destinations sont plus propices que d’autres à l’apparition de ces troubles
mentaux. C’est notamment le cas de l’Inde, de Paris, de Jérusalem, mais aussi de Florence.
Ces manifestations étranges peuvent toucher des touristes sans antécédents psychiatriques,
comme des voyageurs ayant déjà eu des troubles mentaux. Les symptômes qui y sont associés
disparaissent parfois spontanément lorsque les personnes touchées rentrent chez elles.
Le syndrome de Paris
Le syndrome de Paris est un trouble psychologique qui toucherait principalement les touristes
japonais, et qui peut survenir lors d’un voyage à Paris. Ce syndrome été identifié par le
professeur Hiroaki Ota, psychiatre au centre hospitalier Sainte Anne à Paris, dans les années
80.
la ville, loin des clichés d’Amélie Poulain, certains touristes peuvent perdre pied.
Le syndrome de Jérusalem
Identifié dans les années 30 par le psychiatre Heinz Herman, le syndrome de Jérusalem est
plus souvent lors des grandes fêtes religieuses, et toucherait principalement des touristes de
confession juive, et, dans une moindre mesure, des voyageurs de confession chrétienne.
auraient ensuite tendance à se livrer à des rites de purification, puis à changer de tenue, dans
Le syndrome de Florence
Le syndrome de Florence est causé par une abondance d’œuvres d’art. Il est également appelé
syndrome de Stendhal, car c’est l'écrivain lui-même qui l’a décrit le premier dans ses carnets
"J'étais dans une sorte d'extase, par l'idée d'être à Florence, et le voisinage des grands
hommes dont je venais de voir les tombeaux. Absorbé dans la contemplation de la beauté
sublime, je la voyais de près, je la touchais pour ainsi dire. J'étais arrivé à ce point d'émotion
où se rencontrent les sensations célestes données par les Beaux Arts et les sentiments
passionnés. En sortant de Santa Croce, j'avais un battement de cœur, la vie était épuisée chez
par la psychiatre italienne Graziella Magherini. Elle a recensé une centaine de cas entre 1980
et 1990.
Le syndrome de l’Inde
Le syndrome de l'Inde a été identifié par le psychiatre Régis Airault dans les années 80, alors
les touristes occidentaux sont confrontés à la pauvreté extrême, à de nouveaux codes sociaux,
mais aussi à la spiritualité propre à l'Inde. Des éléments aux antipodes de leur quotidien qui
Certains voyageurs perdent alors contact avec la réalité, ce qui peut se manifester par une
grande anxiété, ou encore des bouffées délirantes. Mais généralement, ces symptômes cessent