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UNIVERSITÉ CHOUAÏB DOUKKALI

Ecole Nationale de Commerce et de Gestion


El Jadida

Semestre 9 : Management logistique

Système d’information logistique

Année universitaire : 2020-2021

Objectifs pédagogiques

Comprendre ce qu’est un système d’information d’entreprise

Acquérir la « culture » Système d’Information

Comprendre un SI d’un point de vue technique et managérial

Ü Comprendre l’articulation du SI avec la stratégie d’entreprise

Ü Déterminer les principaux défis managériaux liés á l’élaboration et à

l‘utilisation des SI dans les organisations

Comprendre le SI logistique

2
Objectifs pédagogiques

Connaître les bonnes pratiques de gestion des projets SI (exp: projet

de mise en place d’un SI logistique);

Comprendre pourquoi les SI nécessitent une protection contre la

destruction, l’erreur et l’usage abusif ;

Acquérir certaines connaisses

F Être capable d’analyser des solutions commerciales et de dialoguer

avec des fournisseurs de solutions logicielles (les ERP logistique)

F Intégrer un progiciel logistique au sein d’un SI existant

F Savoir identifier des flux d’information

F Pouvoir collaborer à la mise en place d’un SI

4
Plan du cours

1 Introduction

2 Les systèmes d’information pour l’entreprise

3 Alignement stratégique des SI

4 Les ERP

5 Les Systèmes d’Information pour la logistique

6 Management et gouvernance des SI logistique

7 Audit et protection des SI

8 Conclusion

En préambule…

Informatique et système
Quelle relation avec
d’information quelle relation ? l’entreprise ?
C’est quoi
un SI

Quels
bénéfices?

Comment
Comment mettre manager un SI
en place un SI logistique?
logistique?

…………..?

Comment auditer
et protéger un SI?

6
En préambule…

Lesentreprises investissent massivement et toujours plus dans les technologies de l’information

Lesentreprises investissent massivement et toujours plus dans les technologiesde


l’information en transformant leurs organisations et leurs modes de fonctionnement

1
0
8
En préambule…

Aujourd’hui, la concurrence n’est plus


industrielle mais informationnelle
Robert S. Kaplan, né en 1940, est un professeur à la Harvard Business School et
cocréateur, avec David Norton, du tableau de bord prospectif (en anglais
Robert Kaplan balanced scorecard), une méthode de management visant à lier les actions de
l'entreprise à ses buts à long terme.

Les technologies de l'information ont


changé la façon dont les gens créent de
Alan la valeur économique.
Greenspan
Alan Greenspan, économiste de formation, a été le président de
la Réserve fédérale, la banque centrale des États-Unis, du 11
août 1987 au 31 janvier 2006.
9

En préambule…

« Nous sommes au cœur de la société de l’information »

F Société dans laquelle les technologies de l’information (TIC) jouent un rôle central

F Dans la continuité de la société industrielle 12


Plan du cours

1 Introduction

2 Les systèmes d’Information pour l’entreprise

3 Alignement Stratégique des SI

4 Les ERP / PGI

5 Les systèmes d’Information pour la logistique

6 Management des SI logistique

11

Introduction au système d’information

12
L’information

Le modèle est connu,


l’interprétation donne
du sens aux données

- Pour donner du sens à une donnée, il faut disposer du modèle


d’interprétation qui s’y rattache,
- Sans le modèle, l’interprétation pourra être différente, erronée ou
incomplète.
13

L’information

14
L’information

Donnée :
Une donnée est le résultat direct d'une mesure. Elle peut être collectée
par un outil de supervision, par une personne ou être déjà présente dans
une base de données par ex.
Une information permet à un responsable opérationnel de prendre une
décision (d'échelle locale ou à petite échelle) sur une action àmener.

15

L’information

Une information, c’est une donnée qui a un sens pour celui qui en a

besoin.

Une donnée seule ne permet pas de prendre une décision sur une action
à lancer.

16
L’information

Connaissance :

La connaissance est le résultat d'une réflexion sur les informations

analysées en se basant sur :

o Sesexpériences, sesidées, sesvaleurs, les avis d'autres personnes

consultées pour l'occasion

o Sapropre expertise et celle de sespairs

17

L’information

Sagesse :

Cette étape ultime de la démarche permet :

o D'aboutir à un état d'esprit général de discernement final sur le


contenu (informations, connaissances) et de jugement de bon sens,
o De s'adapter à de nouvelles situations et de lancer les actions
d'adaptation de l'organisation, des personnes, des processus et des
outils

18
L’information

L’information ressource…
Si une matière première a son processus de transformation…

matière processus application/utilisation


produit
première industriel du produit
fini

… il en va de même pour l’information [1]

données traitement Action


de sortie Basée sur la
brutes d’information conaissance et la
données sagesse

[1] Cette présentation en parallèle des processus de transformation de matière première


et d’information tirée de D. H. Sanders [1974, p. 5] est très significative de la conception que l’on a de
l’information au début des années 1970.
19

L’information

L’information est un facteur de production presque comme les autres

L’information a une valeur , variable selon son importance, son ancienneté…


les bases de données commerciales ont une valeur considérableet sont
échangées pour des montants de plus en plus importants.

L’information doit être


n extraite,
n stockée,
n traitée,
n maintenue…
c’est la tâche du système d’information !

20
L’information

Distinction importante

n Données : faits à l’état brut représentant des


événements, des transactions qui n’ont pas encore
été organisés de façon à être compris et utilisés
ex. : chaque vente de la journée

n Information : données présentées sous une forme


compréhensible et utile pour les êtres humains en
particulier pour la prise de décision
ex. : total des ventes de la journée

21

Données et information

22
Lesystème d’information

Le système d’information

Les utilisateurs Les usages L’informatique

L’information

23

Lesystème d’information

L’informatique
Le système d’information
L’informatique désigne le métier qui a pour but de concevoir, développer,
intégrer, exploiter et maintenir les solutions matériels et logicielles, ainsi
que fournir l’ensemble des services connexes.

Le système d’information
Le système Lesd’information
utilisateurs représente l’ensembleL’informatique
Les usages des ressources
(utilisateurs, outils informatique, données) dédiées au traitement numérique
ou non de l’information au service des processus d’entreprise.

L’information
L information
L’information
L’information constitue l’ensemble des données et/ou des connaissances
créées, acquises, modifiées, gérées et détenues par l’entreprise. Elle
représente son histoire, ses savoir faire, ses compétences…

26
De la technologie au SI

Communiquer
Acquérir des Traiter des Stocker des
des
informations informations informations
informations

pour

Système d’information

I ntervenants Information Technologie


Composants des
systèmes
d’information

« Un système d’information est un ensemble organisé de ressources : matériel, logiciel


personnel, données, procédures, permettant d’acquérir, traiter, stocker, communiquer des
informations […] dans des organisations » R. Reix

25

De la technologie au SI

26
Lesystème d’information

27

Lestrois dimensions d’un système d’information

Informationnelle

Technologique

Organisationnelle

F Informationnelle: le SI produit des représentations, manipule et


produitde l’information
F SI est un construit à base d’outil, utilise les
T
echnoo
lgique:
technologies le
de l’information
F Organisationnelle: le SI est un élément des processus et de la structure
de l’organisation. 30
L’approche systémique de l’entreprise

contraintes

Flux de décisions
Système de
pilotage

Flux d’informations Système d’information

Entrées Sorties
Système opérationnel

3
31

L’approche systémique de l’entreprise

Ü Le système correspondant à l’activité de l’entreprise (transformation


de flux) est appelé système opérant (SO).

Ü L’entreprise a aussi besoin d’un système de prise de décision lui

permettant de réaliser les objectifs fixés. Ce système est appelé système

de pilotage (SP).

Le SP procède à la régulation et au contrôle du système opérant en


décidant du comportement de celui-ci.

30
L’approche systémique de l’entreprise

Ü Avec l’augmentation en quantité et en complexité des informations

échangées entre ces deux systèmes, on a besoin d’avoir un autre

système qui stocke et traite de façon plus efficace ces informations. Ce

système est appelé système d’information (SI).

31

L’approche systémique de l’entreprise

Chaque système apporte des services à l’autre

32
LeSI dans l’organisation

Chaque système apporte des services à l’autre

Le SP:

• Exploite les informations qui


circulent
• Organise le fonctionnement
du système
• Décide des actions à
conduire sur le système
opérant
• Raisonne en fonction des
objectifs et des politiques de
l’entreprise

33

LeSI dans l’organisation

Le SO:

• Reçoit les informations


émises par le système de
pilotage
• Se charge de réaliser les
tâches qui lui sont confiées
• Génère à son tour des
informations en direction du
système de pilotage
• Qui peut ainsi contrôler les
écarts et agir en
conséquence
• Il englobe toutes les
fonctions liées à l’activité
propre de l’entreprise :
• Facturer les clients, régler
les salaires, gérer les
stocks, …

34
Lesprincipaux types du SI

35

Lachaîne de valeur et le SI

Lachaîne de valeur
Conception assistée
par ordinateur

Infrastructure

GRH
Recrutement
(cf. exemple) Développement technologique
Approvisionnements

Place de
marchés Logistiqu Production Logistiqu Marketing Services
(cf. supra) e interne e externe & vente

Internet
Entrepôts comme Datamining
automatisés canal de Suivi des
Fabrication distributio envois de colis
assistée par n (cf. supra)
ordinateur

36
Lesystème d’information
Le Système d’Information (SI) est au cœur de l’activité

Clients prospection
vente
Partenaires
services

conception
maintenance

SI achats

réception

Fournisseurs
Organismes
de contrôle production
logistique

37

Pourquoi les systèmes d’information existent-t-


ils?

38
Pourquoi les SI sont importants?

Les
La gestion fondements
du capital des affaires

Les
possibilités
La et
productivité avantages
stratégiques

39

Pourquoi les SI sont importants?

La gestion du capital :

• Le SI est devenue la plus importante composante de l’investissement en


capitaux des entreprises

• Environ 1,8 billion de dollars sont dépensés annuellement en SI par


les entreprises américaines

• Gestionnaires et étudiants en administration ont besoin de savoir


comment investir ces capitaux avec sagesse

• Le succès futur de votre entreprise dépendra des bons ou mauvais


choix d’investissement en SI que vous ferez

40
Pourquoi les SI sont importants?

Les fondements des affaires

• Aujourd’hui, de nombreuses entreprises ne pourraient survivre sans


l’utilisation massive des SI

• Le SI peut contribuer à augmenter la part de marché

• Le SI peut aider à produire des biens de grande qualité à moindres coûts

• L’aptitude à utiliser le SI est de plus en plus liée à la capacité de


développer de nouveaux produits

41

Pourquoi les SI sont importants?

Les fondements des affaires

42
Pourquoi les SI sont importants?

La productivité

• Le SI est l’un des principaux outils à la disposition des gestionnaires


pour améliorer la productivité et l’efficacité
• Pour les entreprises, cela signifie que le SI représente un facteur
important de réduction des coûts

43

Pourquoi les SI sont importants?

Les possibilités et avantages stratégiques

• Créer un avantage concurrentiel : le SI peut permettre le développement


d’un avantage stratégique contribuant à se distinguer de la concurrence
et de se positionner sur le marché.
• Nouveaux modèles d’affaires :

44
Plan du cours

1 Introduction

2 Les systèmes d’information pour l’entreprise

3 Alignement stratégique des SI

4 Les ERP

5 Les Systèmes d’Information pour la logistique

6 Management et gouvernance des SI logistique

7 Audit et protection des SI

8 Conclusion

45

Alignement stratégique des SI

46
Lastratégie de l’entreprise et les SI

« Les TI offrent de nouvelles opportunités stratégiques aux


organisations qui révisent leur mission et leur
fonctionnement »

§ Les systèmes d’information stratégiques


Une nouvelle fonction…
… permise par le développement des technologies de l’information

47

Lastratégie de l’entreprise et les SI

« La stratégie consiste en la détermination des buts et objectifs à


long terme d’une entreprise, l’adoption des moyens d’action et
d’allocation des ressources nécessaires pour atteindre ces
objectifs »
Chandler (1962)

«Elaborer une stratégie c’est choisir les domaines d’activité dans


lesquels l’entreprise entend être présente et allouer les
ressources de façon à ce qu’elle s’y maintienne et s’y développe.»
Stratégor (6 ième édition 2013)

48
Lastratégie de l’entreprise et les SI

Le modèle du positionnement (M. Porter, 1985) :


« Les systèmes d ’information ne doivent pas être simplement
considérés comme une ressource de support, mais comme une
ressource stratégique capable de donner un avantage concurrentiel
durable à l ’entreprise qui saura les utiliser »

TIC
Entrants potentiels

Fournisseurs Entreprise et ses concurrents Clients


directs

Produits de substitution
49

Lastratégie de l’entreprise et les SI

§ «L'alignement stratégique est la mesure dans laquelle la stratégie


d'entreprise est soutenue par la stratégie informatique »

Broadbent et Weill (1993)

§ « L'alignement stratégique est démarche permettant de faire


coïncider la stratégie SI sur les stratégies métiers de l’entreprise
dans le but d’établir une harmonie entre les objectifs stratégiques
et l’information fournie par son SI en vue de faire de celui-ci un
actif principal et un patrimoine informationnel commun que
l’entreprise peut valoriser sous la même contrainte de rentabilité
que ses autres actifs »
(CIGREF; 2009).

50
Lastratégie d’un prestataire logistiques

Mission :
L’ entreprise exerce tous les métiers de la prestation de services logistiques
pour les secteurs de l’Industrie, la Grande Consommation, la Distribution et le e-
commerce. Elle détient des compétences fortes dans la préparation de
commande, la tenue des stocks et l’organisation des transports. Son modèle de
développement est fondé sur la mutualisation des actifs logistiques qui permet
de réduire structurellement les coûts de transport et de logistique.

Vision : (5 ans - 10 ans)


La société a pour vision de consolider son rôle de leader dans le secteur du
transport et de s’ériger en champion national dans les prestations logistiques.

Stratégies :
v Développement d’un réseau national de zones logistiques multi-flux
v Optimisation et massification des flux de marchandises
v Développement du tissu d’acteurs du secteur logistique
51

Lastratégie d’un prestataire logistiques

Prestations :
v Logistique globale
v Stockage intérieur et extérieur tous volumes
v Transport (régional, national, international)
v E-commerce et transport adapté
v Gestion de SAV
v Entrepôts sous douane
v Externalisation logistique globale ou partielle chez le client ou dans
nos locaux
v Contrôle qualité
v Location de véhicules
v Reconditionnement
v Préparation de commandes

52
Lastratégie d’un prestataire logistiques

53

Alignement stratégique des SI

54
Alignement stratégique des SI

La question fondamentale est de savoir dans quelle mesure les investissements


informatiques d’une entreprise sont en phase avec ses objectifs stratégiques et
ainsi de construire les solutions qui fourniront la valeur attendue.

Stratégie de
l’entreprise

Fonctions
de l’entreprise

Architecture
logicielle

Infrastructure
Informatique

Ressources
en personnel

Financement

58 58

Aligner les projets à la stratégie

Portefeuille de projets Entreprise


dans 5 ans
Projet A

Projet B

Projet C

Projet D

Entreprise
aujourd’hui

56
Développer une stratégie des SI intégrée et efficace

"Vision" - Environnement
5-10 ans Stratégie - Juridique
Informationnelle

Stratégie Stratégie Stratégie


d’Entreprise Métier Informatique

"Stratégie" Stratégie
3-5 ans Technologique
Portefeuille de projets

Portefeuille applicatif
Schéma
"Planification" Schéma
Directeur Portefeuille d’infrastructure
1-3 ans Directeur
Informatique
Portefeuille de services

Portefeuille de compétences

Plan Budget d’investissement


"Action" Plan
Informatique
1 an Opérationnel Budget de fonctionnement
Opérationnel

(Modèle d’intégration stratégique des SI)

57

Alignement stratégique des SI

DG / Resp. Métiers
Mission
on
n

Stratégie
giie

Processus

x Systèmes
d’information

Applications

Infrastructure

DSI

58
Un Processus

Le mot « processus » est très à la mode, tout le monde


l’utilise ! Mais quel sens exact est donné à ce mot et dans
quel contexte ?

Source: ISO 9001

Les éléments d'entrée d'un processus sont généralement les éléments de


sortie d'autres processus.

Les processus d'un organisme sont généralement planifiés et mis


en œuvre dans des conditions maîtrisées afin d'apporter une valeur
ajoutée.

59

Un Processus

§ C’est un outil de modélisation qui facilite le management et le pilotage

§ C’est une approche qui part des besoins du client

§ C’est un des éléments centraux de la norme ISO 9001 :


la norme demande :
- d’identifier les processus nécessaires au fonctionnement de votre entreprise
- d’assurer le bon fonctionnement et l’amélioration continue des processus
identifiés
(dont la capacité à atteindre les objectifs liés à la satisfaction des clients)

60
Qu’est-ce qu’un processus ?
un ensemble cohérent d’activités,

§ disposant de ressources, et alimenté par des entrées, qui sont transformées


en sorties en y rajoutant une valeur ajoutée pour le client

exemples :

dossier demande traiter une dossier traité


de prêt demande de prêt (refus ou accord)

voiture à réparer réaliser l’entretien de voiture réparée


véhicules

question assurer l’assistance solution ou


ou problème réponse fournie
aux utilisateurs

Les processus sont donc les activités qu’une entreprise doit mettre en
œuvre pour transformer la demande de ses clients en produits ou
prestations qui satisferont cette demande
61

Pour réussir l’approche processus :


1 ) identifier tous les processus
- ceux qui créent les produits et services – les processus de réalisation
- ceux qui fournissent les ressources – les processus support
- ceux qui réalisent le management – les processus de pilotage

identifier les processus = réaliser la cartographie des processus


ENTREPRISE
besoins et attentes retour d’informations
des clients processus de pilotage
des clients
politique, objectifs, organisation…. indicateurs

CLIENT
besoins CLIENT

(éléments entrants) produits / services


processus
de réalisation (éléments sortants)
FOURNISSEURS besoins
fournitures ressources disponibles en
ressources
processus support

2 ) analyser et décrire chaque processus


62
L’approche processus est une approche systémique

Obtenir une vue d’ensemble à plusieurs niveaux d’analyse


- niveau 1 : les MACRO-PROCESSUS
servent à regrouper, synthétiser

- niveau 2 : les PROCESSUSELEMENTAIRES la démarche qualité se focalise d’abord


sur les processus élémentaires
servent à affiner, à détailler
- niveau 3 : les SOUS-PROCESSUS

…maisparfois un ou deux niveaux suffisent

63

Lesprocessus d’une entreprise de transport

Les processus élémentaires de REALISATION


REALISATION

MATIERES A
Transp. Publ.

TRANSPORTER négociation (ou refus)


demandes de MATIERES
transport
planifié

transport TRANSPORTEES
aléas divers EXPLOITATION
Transport
TARIFS
PROSPECTION

COMMERCIAL.

GESTION camions
besoins qualifiés

(en bon état)


besoins CAMIONS disponibles
besoins camions &
sur le marché conducteurs
du transport
GESTION conducteurs
(qualifiés)
CONDUCTEURS disponibles
CONTRATS

CAMIONS &
aléas CONDUCTEURS
divers
EXPLOITATION Location
MIS A
DISPOSITION

64
Lesprocessus d’une entreprise de transport

Les processus GESTION CONDUCTEURS (sous-processus)


essus)

RECRUTEMENT
nouveaux
recrutements conducteurs
à effectuer

FORMATION
ANALYSE

conducteurs
BESOIN

(qualifiés)
besoins disponibles
conducteurs
formations à
effectuer

disponibilité et planification
qualification
conducteurs présents

65

Maîtriser ses processus

Après leur identification,


il faut maîtriser chaque processus par la détermination :

§ Des responsabilités (les responsables et pilotes des processus, les acteurs…)

§ Des moyens nécessaires (humains, matériels…)

§ Des contrôles à effectuer (pour garantir la qualité des sorties du processus)

§ Des procédures et autres documents (si nécessaires)

§ Des indicateurs de performance (pour vérifier que le processus marche bien)

Leséléments de cette maîtrise doivent être décrits dansdes

« fiches processus» 69
L’approche processus

L’approche processus s’appuie sur le cadre rigoureusement établi


par la politique et les objectifs qualité. L’objectif de cette approche
est la satisfaction des clients par le respect de leurs exigences.

Prévoir Faire

Améliorer Vérifier

Ensemble
SMQ des acteurs

Approche Processus

67

Vision fonctionnelle du SI

Lesystème d’information peut contribuer au support, à l’efficience et à l’atteinte


des objectifs de chaque activité ou domaine de l’entreprise…

Pour chacun des processus organisant les activités de l’entreprise, les différentes fonctions du SI
sont mobilisées avec des intensités variables mais croissantes.

7
2
68
Un SI urbanisé

69

Les budgets relatifs au SI

70
Lesinvestissements et budgets de fonctionnement consacrés aux SI dansles
entreprises croissent !
Lescomposantes principales de ces budgets sont…

8
1
81

Le degré d’informatisation d’une E/se

72
Ledegré d’informatisation d’une E/se

La CO définit la capacité de fédérer


l’ensemble des processus de
l’entreprise dans chacun des
CO
domaines qui la constituent, et ce, Couverture
dans une approche transversale opérationnel
le
qui optimise sa productivité.
Maturité
SI de
l’E/se
Le DI définit la capacité de DI
Degré
fournir à l’ensemble des d’intégration
acteurs de l’entreprise une
image unique, intègre,
cohérente et homogène de
l’ensemble de l’information
dont ils ont besoin pour jouer
pleinement leur rôle.

73

Ledegré d’informatisation d’une E/se

CO
Type III Type IV

Entreprise Entreprise
traditionnellement intégralement
informatisée informatisée

Entreprise peu ou Entreprise


pas informatisée partiellement
informatisée

Type I Type II
DI

74
Plan du cours

1 Introduction

2 Les Systèmes d’Information pour l’entreprise

3 Alignement Stratégique des SI

4 Les ERP

5 Les Systèmes d’Information pour la logistique

6 Management des SI logistique

75

Les ERP : Historique et définition

L’ERP est au centre du Système


d’Information de l’entreprise

76
Historique

L’ERP vient de l’anglais « Entreprise Ressources Planning »


(planification de la ressource de l’entreprise), dénomination apparue au
début des années 90

PGI – Progiciel de Gestion Intégré (nom insistant plus nettement sur


l’intégration)

77

Historique

L’ERP doit être compris dans le contexte historique de son évolution

78
Historique

1960-1980 1980-1990 1990-


Aujourd’hui
• Gestion triviale • Gestion structurée • Gestion intégrée
des données des données des données
• Inventaire • Naissance des
• Nomenclatures Systèmes
d’information multi-
• Calculs
modulaires
spécifiques

Dans les années 1960,


Joseph Orlicky étudie le MRP-2
programme de production (Manifacturing Resources La logique introduite par
de Toyota et conçoit Planning) le MRP s'étend
le Material Requirements En plus du calcul des progressivement à
Planning (MRP). En besoins nets en matières l'ensemble des fonctions de
français planification des premières et composants, l'entreprise, pour donner
ressources de production effectue une planification l'«ERP»
première application des lancements en tenant (Enterprise Resources
industrielle de la gestion compte des capacités des Planning)
intégrée des flux de ressources par période
production
92
92 92

Définitions

ERP (en anglais Enterprise Resource Planning), aussi appelé


Progiciels de Gestion Intégrés (PGI),
C’est un ensemble de modules applicatifs - généralement signés
par un même éditeur - et travaillant en mode natif sur une base
de données unique, au sens logique du terme (même si elle est
géographiquement distribuée sur un réseau).

80
Définitions

« On définit par ERP, un sous-ensemble du système d’information capable de


prendre en charge la gestion intégrale de l’entreprise, incluant la gestion comptable
et financière, la gestion de la production et de la logistique, la gestion des
ressources humaines, la gestion administrative ainsi que la gestion des ventes et des
achats ».
ERP de Jean-Louis Lequeux, publié aux éditions d’organisation en février 1999.

81

LESVISEESDEL’ERP

Remédier aux défauts des systèmes non-intégrés, non


homogènes, peu interopérables, éviter les saisies
multiples

82
LESVISEESDEL’ERP

Réunir des fonctionnalités de gestion dans un seul produit

83

LESVISEESDEL’ERP

Réduire les coûts par la rationalisation du système


d’information

84
LESVISEESDEL’ERP

Coordonner les activités, assurer la transversalité


(processus)

85

Les ERP : Avantages et Inconvénients

86
Avantages

Un système d’Information intégré unique


Rationaliser les processus et workflows
Lavisibilité globale de l’entreprise : la couverture fonctionnelle de l’ERP doit
permettre de fournir un ensemble d’information transversale ;
l’amélioration des processus internes, et de leur standardisation ;
Ladiminution de la durée de traitement d’une commande;
Lasatisfaction des clients ;
Letemps d’intégration de nouveaux systèmes ;
Laflexibilité de l’entreprise suite au projet.
Réduire saisie de données redondantes et des processus
Établir des processus uniformes qui sont fondées sur les meilleures pratiques
d'affaires reconnues
Lepartage d'informations
Amélioration de l'accès à l'information

87

Avantages

Flux de travail amélioré et l'efficacité


Tournez les collections plus rapidement basées sur une meilleure visibilité
sur les comptes et moins de facturation et / ou erreurs de livraison
Diminution de prix des fournisseurs en tirant davantage profit des pauses
quantité et le suivi des performances des fournisseurs
Suivre les coûts réels des activités et d'effectuer la comptabilité par activités
Fournir un tableau consolidé de ventes, les stocks et créances
Optimisation des processus de gestion (flux économiques et financiers) ;
Partage du même système d’information facilitant la communication interne
et externe ;
Globalisation de la formation (même logique, même ergonomie) ;
Diminution du nombre de salariés ayant pour mission principale la saisie
comptable (aide-comptable);
Maîtrise des coûts et des délais de mise en œuvre et de déploiement ;

88
Inconvénients

Mise en place lourde, souvent longue

Choix crucial (changement ou sortie difficile)

Impact sur l’organisation (il faut s’adapter à l’ERP)

Dépendance d’un éditeur, de sa capacité de suivi, de sa vision de la gestion,


évolution non maîtrisée

Parfois nécessité de compléments spécifiques ou d’interfaces avec d’autres


applications (« trous fonctionnels » laissés par l’ERP)

Important délai de prise en main, relative complexité

89

Référentiel et architecture de l’ERP

90
Schéma classique d’un SI Nouveau schéma d’ERP

91

ERP Un ERP permet la


modélisation de
l’ensemble des
processus de l’entreprise,
qu’ils soient
opérationnels ou
processus de support.
Gestion de
la logistique
Applications
externes
Gestion de
la production

Un ERP est architecturé autour d’un Base de


système de bases de données données
relationnelle assurant une gestion Gestion de
Gestion des centralisée la
unique, cohérente, sécurisée et stocks
maintenance
ouverte des données de l’entreprise

Constitué de
Gestion des modules
Gestion fonctionnels
financières ressources
humaine

92
LesPrincipes de l’ERP

Principe n°1 : une base de données unifiée permettant que toute donnée ne fasse
1 l’objet que d’une seule saisie et soit partageable entre tous ceux qui sont autorisés
0
à y avoir accès.
6
106

LesPrincipes de l’ERP

1 Principe n°2 : l’ensemble des activités de l’entreprise est servi par une palette de
0 modules applicatifs supportant tout ou partie de ces activités de l’entreprise.
7
107
LesPrincipes de l’ERP

Principe n°3 : les flux plus ou moins automatisés entre les domaines et les
1 applications sont supportés et facilités.
0
8
108

L’évènement
« commande » saisi
par le front-office du
service commercial 2
pourra générer
automatiquement des
mises à jour de
plusieurs données et
déclencher des
opérations dans les
domaines 1
« Fabrication et
production » et
« Finance et
comptabilité ».

Principe n°3 : les flux plus ou moins automatisés entre les domaines et
1 applications sont supportés et facilités.
0
9
109
LesPrincipes de l’ERP

L’évènement
« commande » saisi par le
client pourra générer
automatiquement des mises 2
à jour de plusieurs données
et déclencher des
opérations dans les
domaines
« Fabrication et
production » et 1
« Finance et
comptabilité ».

Principe n°3 : les flux plus ou moins automatisés entre les domaines etapplications sont
supportés et facilités, y compris, lorsque l’émetteur ou le destinataire sont externes
(clients ou fournisseurs), via des services web et des accès intégrés de type Extranet.
1
1
0
97

ERP:quelques exemples de bénéfices pour l’entreprise

• Accor, leader mondial de l’hôtellerie : gain de 30 %sur les clôtures


et sur la mise à disposition du reporting ;
• Direct Énergie, groupe indépendant qui produit et fournit de
l’énergie (électricité et gaz) : prise en charge de 35 000 nouveaux
clients par mois, dont 80 %les tout premiers jours du mois, l’objectif
à terme étant de passer de 450 000 à plusieurs millions de clients ;
• Essilor : intégration et pilotage de 90 %des flux logistiques et
maintien d’un ratio constant stock/chiffre d’affaires ;
• Kiabi : multiplication par deux des points de vente au cours des cinq
dernières années grâce à la facilité de prise en compte de ces
derniers en comptabilité et réduction de 10 à quatre jours ouvrés des
clôtures mensuelles.

98
Lesréférentiels de données

L’ERP est caractérisé par l’existence d’un référentiel unique des données. Le référentiel est

défini comme étant l’ensemble des références des données, ainsi que les indications

nécessaires pour retrouver les données elles-mêmes sur une base de données ;

Lesbases de données constituent une composante répartie sur l’ensemble du système

d’information, c’est-à-dire à chacun des niveaux de l’architecture.

Cescomposantes comprennent:

n Le référentiel: Logiquement, pour un système applicatif donné, il y a un référentiel


unique dont les données peuvent être réparties physiquement plusieurs sites. C’est
une base centrale qui contient les indications et les routages vers celui des
référentiels qui contient l’information recherchée par un utilisateur.

n Les SGBD

99

Lesréférentiels de données

100
Marché des ERP dans le monde

101

Types de produits ERP

On distingue deux sortes d’ERP :

Propriétaires : ils sont édités par des sociétés et nécessitent l’achat d’une licence.

Open source, ils sont gratuits mais il faut inclure dans le calcul du cout

d’acquisition total : les frais de maintenance et d’assistance technique.

102
Lemarche desERP

Les "Stars"
• Couverture fonctionnelle extrêmement large
• Capacité de paramétrage "pratiquement illimitée"
• Projets de très longue haleine impliquant des équipes
lourdes
• Maîtrise de la solution en interne longue à acquérir

Ils sont trois


SAP (Systems, Applications and Products for data processing), Oracle, PeopleSoft

Leurs cibles privilégiées : les grandes entreprises industrielles et


commerciales
103

Lemarche desERP

104
Lemarche desERP

Les Acteurs Incontournables


• Couverture fonctionnelle très large
• Paramétrage important
• Projets moyen-long terme impliquant des équipes
importantes
• Maîtrise de la solution en interne plus aisée

Ils sont plusieurs :


BPCS (SSA), JD Edwards, Baan, Movex (Intentia), MFG-PRO (Qad Inc),
MAPICS, Prizem et d'autres

Leurs cibles privilégiées : les entreprises industrielles et commerciales


depuis la PME jusqu'aux grandes entreprises
105

Lemarche desERP

Les "Suites de gestion sur étagères"


• Couverture fonctionnelle standard simple et complète
• Paramétrabilité faible
• Projets court terme basés sur des schémas standards
• Des solutions faciles à maîtriser

Un acteur important :
SAGE qui a regroupé les gammes SAARI (Sage 100) et Sybel (SAGE 500)
ainsi que sa propre gamme SAGE 1000.

Leurs cibles privilégiées : les petites entreprises

106
Open ERP

120

Open ERP

Open ERP est un logiciel Open Source de gestion commerciale et


comptable très complet, et dispose de nombreux modules pour aider les
entreprises à mieux gérer leurs ressources, qu'elles soient financières,
matérielles ou humaines.

C’est un Progiciel de Gestion Intégrée (ERP) en licence libre qui couvre


l'ensemble des besoins d'une PME : comptabilité financière et analytique,
gestion de projet, gestion de stock, HR, CRM et GPAO.

108
Open ERP
Gestion de la
Relation Fournisseur

Gestion de la
Relation Client

Gestion de
projet

Gestion des
RH

BDD Gestion
des ventes

Gestion de
la Production
Assistée Gestion
par Ordinateur Comptable
et
Financière

Gestion des
Gestion des stocks
points de ventes

109

Open ERP

-Télévente -Tableau de bord


-Prospection -Affectation de ressources
-Action commerciale -Planning
-Propositions -Suivi d’activités
commerciales

Gestion de Gestion
-Planning des livraisons la relation client des affaires -Administration des
achats
-Organisation des
tournées Gestion -Administration des
de la logistique Gestion
ventes
et distribution commerciale -Gestion des stocks

-Comptabilité tiers
-Comptabilité générale Gestion
PGI
comptable Gestion de -Planning de production
-Comptabilité analytique
production
-Approvisionnement en
-Relations avec les
matières premières
banques
Gestion
-Budgets Gestion des
-Opérations d’inventaire Ressources
humaines immobilisations

-Administration du personnel -Enregistrement


(absences, congés payés, RTT, paie)
-Amortissement
-Déclaration sociales
-Financement
-Frais de déplacement
-Bilan social
-Formation, GPE
123
Concept de l’open source

ü Logiciel dans lequel le code source est à la disposition du grand public

ü Généralement un effort de collaboration où les programmeurs améliorent


ensemble le code source

Avantages de l’open source Inconvénients de l’open source


- Investissement ciblé sur le - Abondances de versions
métier - Transparence du code source
- Respect des standards ouverts - Déficit de documentation
- Indépendance vis-à-vis d'un - Déficit de compétences
éditeur
- Accès au code source
(personnalisation)
- Développement communautaire

111

Open ERP

1 Simplicité d'utilisation
Les Workflows de la logistique s'adaptent sans programmation. Sur la solution
open source Open ERP, le design des formulaires et des rapports se modifie
directement dans la partie client par l'intermédiaire d'un programme rapide
d'utilisation et d'une bonne ergonomie.

2 Une solution ERP techniquement avancée


Open ERP intègre de nombreuses fonctionnalités très techniques notamment
l'utilisation de workflows dynamiques, l'utilisation de la solution open source sur
des réseaux différents (Linux et Windows) mais une base de données Object.

112
Open ERP

- PGI Open Source


- Edité par Odoo SA (anciennement Tiny SA puis OpenERP SA)
odoo.com/fr_FR/
- Une communauté de plus de 20 000 personnes bénévoles
(Professionnels métier et développeurs informatiques)
- Plus de 4 000 Modules et fonctionnalités
- Environ 2 000 000 d’utilisateurs à travers le monde en grande
majorité issus des pays émergeants

113

Open ERP

- Gestion de relation clients - Gestion de manufactures


(CRM & SRM) - Gestion comptable
- Gestion des ventes - Gestion des dépenses
- Gestion de production - Gestion des documents
- Gestion de projets - Générateur de factures
- Gestion des stocks - Gestion et outils marketing
- Gestion des ressources - Liste non exhaustive…
humaines
- Gestion des achats
- Gestion logistique
114
Le SI pour la logistique

115

Lalogistique et le SI

§ L’objectif du SIL est de fournir les informations nécessaires pour la prise de


décisions à tous les niveaux:
§ Le SIL est un élément clé de tout le système logistique: commande,
prévision, approvisionnement. Le manque de données rend plus difficile la
prise de décisions

129
Lalogistique et le SI

Les forces et les tendances qui influeront sur la chaîne logistique du futur 130
Source: Capgemini & GCI

Lalogistique et le SI

Nouveaux KPI pour la chaîne


logistique du futur
Source: Capgemini & GCI

118
Lesobjectifs du SIL
• Améliorer la disponibilité du parc
géré
Opérationnels • Organiser la maintenance du parc
• Réduire les coûts de soutien
• Disposer d’un outil de pilotage
décisionnel

Un système :
• Intégré
• Unifier les processus métier • Urbanisé
Fonctionnels • Fédérer les partenaires • Point de
convergence des
outils de :
o gestion
technique,
Techniques • Unifier les systèmes d’information
o logistique,
o financier,
o Comptable
• Fournir une vue globale des stocks
et des immobilisations
Patrimoniaux • Assurer la traçabilité des
mouvements physiques et
financiers

119

Les bonnes pratiques logistiques et SI

120
Normes de la logiqtiques

121

Normes de la logiqtiques

122
Lesbonnes pratiques logistiques

Quelles sont les bonnes pratiques logistiques

Trent (2004) offre des exemples de ces meilleures pratiques :


• La présence d’individus qui ont une vision holistique de la chaîne
logistique et qui sont en mesure de voir les liens entre les divers
processus;
• La présence d’individus qui peuvent doser les efforts requis pour les
différentes relations d’affaires;
• La présence d’individus qui peuvent utiliser des chiffres et travailler avec
des faits;
• Une organisation qui peut effectuer une coordination centralisée;
• Un responsable de la chaîne logistique qui est aussi un membre du comité
de direction de l’entreprise;
• La constitution d’équipes transfonctionnelles qui mettent en œuvre des
projets d’amélioration de la chaîne logistique;
• Le déploiement de technologies de l’information qui permettent un
partage de données en temps réel entre les partenaires internes et
les partenaires externes;
• Le développement d’indicateurs de performance qui suivent les résultats
de la chaîne logistique;
• La démonstration des impacts des initiatives d’amélioration de la chaîne
logistique sur les états financiers de l’organisation. 136

Lesbonnes pratiques logistiques

Pascal Bigras (2004) a réalisé une importante revue de littérature sur


les pratiques exemplaires en matière de gestion de la chaîne logistique.

137
Lesbonnes pratiques logistiques

• Vendor Managed Inventory (VMI) est une méthode pour réduire le coût
du capital en diminuant les stocks.
• Transbordement (cross docking) : Action de faire passer des
marchandises des quais d'arrivée aux quais de départs, sans passer par
le stock.
• Le CPFR (le collaborative Planning, Forecasting and
Replenishment) est une nouvelle méthode de gestion globale de l'offre
et de la demande qui entre parfaitement dans le nouveau mode de
collaboration et de dialogue entre fournisseur et distributeur.

• La différenciation retardée (postponement) a pour objectif de retarder


des changements dans la forme, l’identité et le transport de produits
jusqu’au point le plus éloigné possible et le plus tard possible dans la
chaîne logistique.
• Prenons de manière très grossière l’exemple d’un pâtissier réalisant des tartes aux fruits pour illustrer ce concept.
• Au départ, le pâtissier va produire sa pâte et peut-être même préparer à l’avance des éléments de la garniture commun à tous ses
produits. Ces éléments seront congelés en attendant qu’une demande arrive à ses fourneaux. Le pâtissier connaissant ses ventes
journalières, il est en mesure d’estimer le besoin en pâte qu’il aura sur la journée et donc de produire à l’avance.
• Notre pâtissier aura donc un stock de produits semi-finis qui lui permettra de répondre plus rapidement à une commande d’un client car,
toute la partie « commune » sera déjà produite. De plus, il aura réalisé un gain en ayant réalisé toute sa production en une seule fois
(moins de pertes sur la matière première, taux d’utilisation optimale de ses outils…) .
• Il n’aura donc plus qu’à produire les derniers composants essentiels à la satisfaction de la demande spécifique de chaque client.

125

Lesbonnes pratiques logistiques

126
Lesbonnes pratiques logistiques…Automatisation des activités

EDI: L'Échange de Données Informatisé (EDI), ou en version originale Electronic Data


Interchange, est le terme générique définissant un échange d'informations
automatique entre deux entités à l'aide de messages standardisés, de machine à
machine.
Par exemple, les commandes EDI peuvent remplacer les commandes que vous
recevez par fax ou par courrier. L’EDI revient donc à échanger des ensembles
structurés d’information (« messages ») au lieu de documents papier. Ces échanges
peuvent concerner les commandes, les factures, les avis d’expédition…
Parmi les actions suivantes, lesquelles s’apparentent à de l’EDI ?
§ Télédéclaration de la TVA
§ Télédéclaration des Impôts sur le revenu
§ Téléchargement d’un cours de bourse au format tableur
§ Téléchargement d’historiques d’opérations bancaires
§ Envoi d’une carte de vœux par la poste

140

Lesbonnes pratiques logistiques…Automatisation des activités

§ Web EDI
Le Web-EDI fonctionne via Internet.
§ EDI via E-mail
Grâce à l'EDI via E-mail, les données relatives à votre envoi nous sont envoyées par
e-mail dans un fichier de format standard.
§ EDI intégré
Grâce à l'EDI intégré, les messages EDI sont directement échangés entre votre
système et le système informatique d’une autre société. L'EDI intégré requiert une
intervention humaine minimale et garantit, par conséquent, un risque d'erreur
mineur. Selon une norme prédéterminée (EDIFACT), les messages sont rédigés et
envoyés directement. Plus le nombre d'envois est élevé, plus les coûts liés à l'EDI
intégré sont amortis rapidement. Quelques connaissances informatiques sont
requises pour la mise en place de l'EDI intégré.

128
Lesbonnes pratiques logistiques…Automatisation des activités

§ Réception de commandes – ORDERS


§ Accusé de réception de commandes – ORDRSP
§ Bon de livraison – HANMOV
§ Avis de livraison – DESADV
§ Factures & avoir – INVOIC
§ Aviis de paiement électronique : REMADV

129

Lesbonnes pratiques logistiques…Automatisation des activités

MRP II: Le MRP II (Manufacturing Ressources Planning) est une adaptation du MRP
qui prend en compte les ressources humaines et les besoins en matériel. Cette
évolution de l’outil nécessite la prise en compte des "gammes de fabrication". Le
principal avantage du MRP II est sa capacité à réaliser une planification à capacité
infinie, à préparer l’ordonnancement à capacité finie des ressources tels que : les
machines et la main d’œuvre.
Le MRP II est également en mesure de réaliser de calculs de coûts et un suivi précis
de la production.

130
Lesbonnes pratiques logistiques…Automatisation des activités

APS: L'APS (Advanced Planning and Scheduling) ou SPA (Système de Planification


Avancée) est un type de logiciel destiné à la planification de la chaîne logistique. En
fonction de la demande exprimée en aval de l’entreprise, l’APS permet d’analyser la
capacité des ressources (machines, main d’œuvre, matières, aires de stockage) et les
contraintes afin de proposer un horaire détaillé et adaptable pour une production
optimale.
Elle intervient à tous les niveaux :
• la demande : détermine combien de produits doivent être fabriqués,
• les achats : vérifie la disponibilité des matières premières et des composants suivant la
nomenclature du produit,
• la production : analyse les contraintes et la capacité à développer un plan de production optimal,
• le stockage : prévoit les espacesnécessaires,
• le transport et la distribution : optimise les coûts et assure la qualité de service à la clientèle.

131

Lesbonnes pratiques logistiques…Automatisation des activités

WMS: WMS, ou warehouse management system (système de


gestion d'entrepôts), désigne une catégorie de progiciels destinés à
gérer les opérations d'un entrepôt de stockage.
Parmi les fonctionnalités typiques d'un tel progiciel, se trouvent :
§ La réception ;
§ L'entreposage (mise en stock avec optimisation des
emplacements) ;
§ La préparation ;
§ La gestion de stock ;
§ L'expédition ;
§ L'inventaire ;
§ La gestion des volumes.

132
Magic Quadrant for Warehouse Management Systems

133

Lesbonnes pratiques logistiques…Automatisation des activités

TMS: Le sigle TMS signifie '' Transport Management System ''


traduit en français comme Système de Gestion des Transports.
La définition des TMS reste sujette à interprétation. Pour faire
simple on retient que les TMS sont des applications
informatiques (composantes des progiciels de Supply Chain
Execution) qui s'attachent principalement à planifier les
opérations de transport et à suivre leur exécution.

134
Lesbonnes pratiques logistiques…Automatisation des activités

DRP: est un sigle signifiant Distribution Resource Planning


(planification des ressources de distribution). La DRP est une
méthode, mise au point dans les années 80, qui permet de
définir pour un réseau de distribution et pour une période
donnée, les besoins en approvisionnement le long de la chaîne
logistique le but étant d'optimiser les ressources logistiques et
financières. Les calculs de besoins se font essentiellement sur
les prévisions de ventes.

135

Lesbonnes pratiques logistiques…Automatisation des activités

PLM: La gestion du cycle de vie des produits permet aux fabricants de gérer des processus
interservices complexes en coordonnant le travail d'équipes dispersées, afin de développer les
meilleurs produits de façon cohérente et efficace.
Le PLM est une démarche à rapprocher du Knowledge Management, si ce n'est qu'elle est axée
autour du produit. L'objectif du PLM est de permettre aux différentes entités de l'entreprise,
de la production à la vente, de partager la connaissance des différents stades du cycle de vie
d'un produit (conception, fabrication, stockage, transport, vente, service après-vente,
recyclage).

149
Lesbonnes pratiques logistiques…Automatisation des activités

L'approche du PLM implique nécessairement un rapprochement fort avec l'ERP de l'entreprise afin de
rassembler les informations liées aux étapes de fabrication du produit, ainsi qu'avec les outils de
Gestion de la Relation Client, pour prendre en compte les retours des clients.
Le PLM (Product lifecycle management) est un système de gestion des informations capable
d'intégrer des données, des processus, des systèmes métier et les personnes d'une entreprise
étendue. Le logiciel PLM vous permet de gérer ces informations tout au long du cycle de vie d'un
produit, de manière efficace et économique, du concept, à la conception et à la fabrication, jusqu'au
service et à la mise au rebus.
PLM rassemble des fonctions et technologies diverses, y compris :
§ Gestion des données de production
§ Conception assistée par ordinateur (CAO)
§ Fabrication assistée par ordinateur (FAO)
§ Ingénierie assistée par ordinateur (IAO) et simulation 3D
§ Méthode par éléments finis (MEF)
§ Test et analyse modaux
§ Fabrication numérique
§ Gestion des opérations de production

137

Lesbonnes pratiques logistiques…Automatisation des activités

POS: Point of Sale (Terminale de Point de Vente) T.P.V est tout


simplement une caisse enregistreuse connectée au réseau
informatique du commerce. En résumé, le T.P.V est la version
moderne de la caisse enregistreuse.

138
Lesbonnes pratiques logistiques…Automatisation des activités

RFID: (Radio Frequency IDentification) La RFID est un système


d’identification par radiofréquence qui permet d’écrire, de
stocker et de relire des informations sur des étiquettes
électroniques intégrées aux produits à tracer.
Un système RFID se compose d’une puce électronique équipée
d’une antenne (l’étiquette RFID) et d’un lecteur.
Rentabilité :
•Permet de lutter contre le vol
•Facilite les inventaires
•Permet de tracer les rayons --> réduction des ruptures
dans les linéaires
•Meilleure qualité --> moins de saisie manuelle (possibilité
de 50 tags à la seconde via portique de lecture)
•Meilleure visibilité sur la Supply Chain --> amélioration
de la prévision de la demande
139

Lesbonnes pratiques logistiques…Automatisation des activités

Sociétés à l’origine du développement du RFID :


• Wal-Mart, le leader de la grande distribution américaine qui a eu un rôle
prépondérant en obligeant ses 100 principaux fournisseurs équiper
palettes et colis à l’échéance de janvier 2005 (menace de
déréférencement)
• Gilette
• Département de la Défense US
• Etc.
Principaux secteurs concernés :
• La Grande Distribution (Wal-Mart, Tesco, Metro, etc.)
• La Pharmacie
• Le luxe (lutte contre les marchés parallèles)
• Le secteur textile --> facilite les inventaires qui sont particulièrement
contraignants dans ce domaine (cintres) + réassort du rayon
(modèle/taille/coloris)

140
Lesbonnes pratiques logistiques…Automatisation des activités

• RFID est une technologie d’identification sans contact


• Pas besoin d’une ligne de vu (no line of sight) pour identifier
• Identification de plusieurs étiquettes à la fois
• Chaque étiquette identifiée est unique (unique ID)
• Les informations écrites sur l’étiquettes peuvent être modifiées
• Les étiquettes possèdent une bonne capacité de stockage
• Les étiquettes peuvent enregistrer des informations dynamiques
• Les étiquettes peuvent être programmées pour exécuter des tâche

154

Lesbonnes pratiques logistiques…Automatisation des activités

E-PROCUREMENT: Le terme « e-Procurement » (pour Electronic


Procurement, parfois noté eprocurement, traduisez « fourniture
électronique ») désigne l'utilisation des nouvelles technologies pour
automatiser et optimiser la fonction achat de l'entreprise.

Il s'agit d'un échange B2B, c'est-à-dire une transaction entre deux


entreprises, permettant à un acheteur de consulter le catalogue de
produit d'un vendeur en ligne et de passer directement commande
selon un workflow d'achat bien défini. Grâce au e-procurement, le
mécanisme de demande de devis, d'établissement d'un bon de
commande et de facturation est géré électronique et centralisé au
niveau des deux entreprises, ce qui permet de raccourcir les délais de
commande et de livraison tout en simplifiant le processus d'achat.
Globalement, le e-procurement permet donc une réduction des
coûts et une meilleure maîtrise des achats.

142
Lesbonnes pratiques logistiques…Automatisation des activités

143

Lesbonnes pratiques logistiques…Automatisation des activités

144
Lesbonnes pratiques logistiques…Automatisation des activités

145

Lesbonnes pratiques logistiques…Automatisation des activités

146
Lesbonnes pratiques logistiques…Automatisation des activités

BIG DATA: Si dans certains secteurs le doute subsiste à propos


de la pertinence du Big Data, la logistique n’est pas dans ce cas.
En effet, la collecte et l’analyse des données temps réel et
statistiques peuvent offrir une aide concrète à la prise de
décision notamment en cas de perturbation de la chaîne
logistique.

Alors que les données statistiques, utilisées par des acteurs


majeurs tels que DHL ou Amazon, rendent possible la prévision
des volumes de charge ou les ventes à venir pour mieux
anticiper les ressources logistiques nécessaires à leur
traitement.

160

Lesbonnes pratiques logistiques…Automatisation des activités

§ Il faut voir le Big Data comme une gigantesque base de données


multicritère qui s’alimente automatiquement et dont l’étude en temps
réel peut permettre de dégager des axes d’amélioration et d’optimiser la
valeur ajoutée créée par l’entreprise.
L’optimisation des livraisons
§ Volume de chargement des camions, visualisation des contraintes liées à
l’itinéraire de livraison, aléas météorologiques, informations concernant
le trafic routier, choix de la meilleure combinaison entrepôt /
transporteur …
§ Les systèmes de management de Big Data sont capables d’inclure dans
leur analyse de nombreuses données, dont certaines en temps réel. Cela
représente un outil très puissant pour optimiser le Supply Chain
Management et ainsi aider les entreprises à maîtriser leurs coûts de
transport, voire même à les faire diminuer. Certaines organisations se
penchent déjà sur l’étape suivante, la livraison prédictive.

148
Lesbonnes pratiques logistiques…Automatisation des activités

Big Data et la gestion des approvisionnements


§ Les achats de matières premières ou de pièces représentent un levier important pour
diminuer les coûts de production et nécessitent de faire preuve de réactivité. Le
développement de modèles mathématiques complexes opérant à partir du Big Data
permet aux entreprises de s’appuyer sur un nombre incroyable de paramètres pour
prendre la bonne décision au bon moment.
§ La visualisation des itinéraires de livraison. Les données à prendre en compte sont très
importantes : taille des camions, dimension des routes, quais de déchargements, etc. A ces
informations, viennent s’ajouter des données temps réel comme les informations traffic,
météo, etc. A cela s’ajoute également une autre donnée : les flottes sont de plus en plus
connectées. S’il existe des solutions actuellement, celles-ci ne peuvent faire face au
traitement simultané et temps réel de toutes ces données. Le Big Data peut apporter des
outils pertinents et permettre ainsi aux entreprises de maitriser les coûts de transport voir
de les diminuer. Dans un secteur hautement concurrentiel où la guerre des prix fait rage,
ces outils seront des atouts. Par ailleurs, il ouvre la possibilité de réagir immédiatement à
une demande.
§ L’anticipation de la demande : dans un contexte où la demande est de plus en plus
complexe, changeante, prédire quels seront les besoins à court ou moyen terme devient
quasi impossible. Avec le Big Data, les entreprises peuvent analyser de grandes quantités
de données dans un temps record afin de s’adapter aux besoins. Elles sont ainsi dans un
cercle vertueux de création de services et d’innovations. C’est mettre en place la méthode
Agile dans la gestion de la chaine logistique. Une meilleure anticipation permet de limiter
les stocks et donc les coûts afférents, de fournir des délais de livraison fiables et donc de
fidéliser les clients.

149

Management de projet SI

150
Exemples de projets

Vallée Bou-Regreg (2006, 5 séquences complémentaires, 750 Millions €)

151

Exemples de projets

LGV Tanger-Casa (2006, 20 Milliards DH)

152
Etat des projets réalisés

24 %
44%

32%

► En orange (32%), les projets terminés dans les temps, respectant le budget
et livrés complets ;
► En vert (44%), les projets livrés en retard et/ou avec dépassement
budgétaire et/ou avec ajustements ;
► En rouge (24%), les projets annulés ou non utilisés après livraison.
Etudes du Standish Group - 2009

153

Qu’est ce qu’un projet ?

On appelle projet l'ensemble des actions à entreprendre afin de


répondre à un besoin défini dans des délais fixés (le projet a un début
et une fin).

Le projet mobilise des ressources identifiées (humaines et matérielles)


durant sa réalisation, celui-ci possède également un coût .

On appelle « livrables » les résultats attendus du projet.

Un projet est en général unique et non répétitif dans


l'organisation.

154
Définition

« Un projet est une


entreprise temporaire
décidée dans le but de
créer un produit, un
service ou un résultat
unique »
PMBOK

168 168

Définition

§ Selon l’AFNOR/AFITEP :
o Un projet est un système complexe d’intervenants, de moyens et d’actions, constitué pour
apporter une réponse à une demande élaborée pour satisfaire au besoin d’un maître d’ouvrage

; le projet implique un objectif physique ou intellectuel, des actions à entreprendre avec des
ressources données.

§ Selon ISO 10006 et AFNOR FD X50-115 :


o Un projet est un « processus unique, qui consiste en un ensemble d’activités coordonnées et
maîtrisées comportant des dates de début et de fin, entrepris dans le but d’atteindre un objectif
conforme à des exigences spécifiques telles que les contraintes de délais, de coûts et de
ressources ».

169
Définition

Lescaractéristiques d’un projet


n « Un projet, c’est un effort ponctuel et coordonné pour atteindre
un objectif déterminé avec des moyens adaptés (hommes,
matériels, budget) dans un délai déterminé »
n Les trois niveaux d’objectifs s’articulent dans le triangle
Qualité/Coût/Délais :

Qualité

Coût Délais

n Si, en cours de projet, l’un des paramètres du triangle est


modifié, au moins l’un des deux autres le sera également 170

Parties prenantes

Lesacteurs projet

Le projet est structuré autour de deux entités :

Maîtrise d’ouvrage (MOA)


Représentants de la ou des directions opérationnelles et
fonctionnelles qui seront commanditaires
Propriétaires ou futurs utilisateurs du système livré à l’issue du
projet
Arbitre sur les solutions

Maîtrise d’œuvre (MOE)


Responsable de la réalisation des travaux
En charge du développement des systèmes d’information
En charge de proposer des solutions

158
Parties prenantes

Maîtrise d’ouvrage

Maîtrise d’ouvrage a pour rôle :


De piloter et d’encadrer le projet, en intégrant l’impact de la refonte des
processus business et la conduite du changement
D’arbitrer les moyens consacrés au projet (moyens humains et financiers)
De donner son avis sur le choix des principaux prestataires
De définir les besoins à satisfaire en matière de sécurisation des données
De valider les dossiers de choix d’architecture fonctionnelle et le plan de
développement
De donner son aval, à l’issue de la phase de recette, à la mise en
production du nouveau système

159

Parties prenantes

Maîtrise d’œuvre

Maîtrise d’œuvre a pour rôle :


Chargée par la maîtrise d’ouvrage, de diriger, de contrôler les travaux et de
proposer leur réception
D’apporter son concours au moment de la synthèse des besoins
D’assurer la cohérence du positionnement du projet par rapport à
l’ensemble du système d’information
De constituer l’équipe projet
De réaliser et de tester le produit du projet
De préparer la mise en production
D’assurer la gestion du projet
D’assurer le contrôle qualité

160
Parties prenantes

Chef de projet

Chef de projet
Responsable de la maîtrise d’œuvre

Il est recommandé de :
Choisir les chefs de projets en fonction de
Prédispositions relationnelles ou organisationnelles
(capacité à motiver leur équipe, à prendre les décisions
adéquates)
Expérience…
Définir clairement les rôles et responsabilités de chacun des
chefs de projets
Instaurer une communication efficace

161

Parties prenantes

Chef de projet

Le chef de projet joue des rôles différents à


chaque phase du projet. Il doit donc
cumuler de nombreuses compétences et
notamment les capacités à organiser le
travail dans le temps et à manager des Les compétences requises pour être chef de projet
experts de différentes disciplines. (source AFITEP)
162
Parties prenantes

Parties prenantes
Exemple d’organigramme

163

Phases clés du projet

Rappel des principes

Be soin
Projet Produit

164
Phases clés du projet

Lesétapes clés

Initialisation

Planification

Contrôles
Exécution
Monitoring

Fermeture

165

Phases clés du projet

Phases clés du projet


Projet SI

Étu de d e fa i sab il té D é velo p pem e nt ViVeiedduu


P r é p a ra t ion
et définition de besoins CoSpnécceifpcattioonns Ret
éparamétrage
a lisati on MBiasesecnuplreomduectniotn
syssytsètèm
me
e

166
Phases clés du projet

Planifier le projet
Une démarche méthodique en 6 points

1. Déterminer les dates de début et de fin du projet


ainsi que les jalons intermédiaires
2. Identifier les tâches
3. Établir l’enchaînement des tâches
4. Estimer la durée des tâches
5. Établir le planning GANTT
6. Valider le planning avec l’équipe et les décideurs

Construire ensemble le planning initial et positionner les


principales contraintes

180

Phases clés du projet

Planifier le projet
Techniques de planification
n La technique GANTT
n 1917, Henry L. Gantt
n Diagramme de GANTT : représentation graphique d’un
projet sur une échelle temps (diagramme à barres)
Le diagramme de GANTT :
méthode qui visualise le
positionnement des actions sur
une échelle de temps

168
Phases clés du projet

Planifier le projet
Techniques de planification

n Le graphe d’ordonnancement (forme de PERT)


n Program Evaluation and Review Technique, créée par la marine
américaine pour l’élaboration de ses missiles Polaris
n Cette technique met graphiquement en évidence les relations entre
les tâches, sous la forme d’un organigramme de tâches
Méthode qui visualise les actions et
leurs enchaînements logiques par
un réseau sans échelle de temps

169

Phases clés du projet

Principes de base gestion de projet : PDCA


1/ Plan :
• Prévoir, se doter d’une
référence
• Délais
• Coûts
• Risques
• Qualité
4/ Act :
• Traiter les écarts, 2/ Do :
• Identifier et mettre en • Réaliser conformément à
œuvre les solutions ce qui a été prévu
correctives • Appliquer le plan
• Prendre les décisions • Réagir aux opportunités
d’arbitrage
3/ Check :
• Mesurer les résultats
obtenus
• Repérer les écarts
• Fréquence régulière
•Étudier les
conséquences

170
Risques sur les projets SI

Gestion d’un projet système d’information


n Aux États-Unis, le « Gartner Group » montre que :
§ Près de 30% des projets informatiques ne se terminent pas, ce qui équivaut à
approximativement $75 milliards de perte chaque année
§ La plupart des projets informatiques excèdent leur budget de 189 % et fournissent
seulement 74 % des fonctionnalités prévues
§ Selon cette étude, le principal facteur d’échec dans l’aboutissement de projet est
due à une communication déficiente

n Autres chiffres significatifs :


§ 98 % des projets ne respectent pas les conditions de coûts, de délai et de qualité
initialement prévues
§ 85 % des causes d’échec des projets sont imputables à l’absence
d’accompagnement de ceux-ci

171

Risques sur les projets SI

Gestion d’un projet système d’information


§ Flou sur l'objectif § Pas d'esprit d'équipe/de confiance

§ Définition imprécise des tâches § Pas de planification/suivi/validation

§ Manque de compétence
§ Ne pas savoir qui décide
§ Pas de formulation des risques
§ Ne pas savoir qui valide
§ Pas d'expérimentation

§ Pas de ressources au bon moment § Incohérence dans la stratégie


générale
§ Faible disponibilité des personnels
§ Manque de ressources
§ Manque de motivation de l'équipe § Mauvaises estimations

§ Trop de décideurs sans décision § Pas de plan de formation

172
Risques sur les projets SI

Gérer un projet
Pourquoi certains projets échouent-ils ?

n Les facteurs d’échec potentiels : aspects humains


n Ne pas savoir qui décide
n Ne pas savoir qui valide
n Faible disponibilité des personnels
n Luttes d'influence
n Manque de motivation de l'équipe
n Trop de décideurs sans décision
n Pas d'esprit d'équipe/de confiance

173

Gérer un projet
Pourquoi certains projets échouent-ils ?
n Les facteurs d’échec potentiels : aspects organisation de projet
n Pas de planification/suivi/validation
n Manque de compétences
n Pas de formulation des risques
n Pas d'expérimentation
n Incohérence dans la stratégie générale
n Manque de ressources
n Mauvaises estimations
n Pas de plan de formation
n Flou sur l'objectif
n Définition imprécise des tâches

174
Audit d’un ERP logistique

175

Démarche projet ERP

Pour tout projet d’entreprise, il est bon d’avoir une vision


globale de l’ensemble de la problematique pour pouvoir
comprendre l’environnement et adapter la meilleure
approche.

176
Démarche projet ERP

La réflexion préalable stratégique (internaliser ou externaliser)

Elts de base
La préparation de l ’évaluation de l ’ERP

L ’identification des critères de sélection

L ’évaluation de l ’ERP

Le Choix (basé sur une ‘short-list ’)

Le choix du matériel

Les coûts : coûts matériels et coûts logiciels

Autres Elts
La méthodologie

Les procédures

Les ressources consultants

Le concept de délivrables

190

Démarche projet ERP

stratégiques
fonctionnels

technologiques
ÜLes 6 familles de
techniques
critères
commerciaux

méthodologiques

191
Exemple
Poid s: 1=Fai bl e, 3 = M o ye n n e , 5=Forte Rang 1 2 4 3 5 5 5
Note Importance Total 458 326 230 248 0 0 0
: 1=Fai bl e , 3 = M o ye n n e , 5=Forte Adéquat i on
Fami lle/Critère Poids SAP Oracle Adoni x peopl e soft ERP5 ERP6 ERP7
1 S tratégiques
1 ,01 instalation sur plusieurs machines 1 5 3 1 3
1 ,02 Existance de l'éditeur d'ici 10ans 5 5 5 1 3
1 ,03 Dépendance d'un editeur de base de donnée 5 5 1 5 3
1 ,04 Intégration les s ys t emes d'actualité 5 5 3 1 3
1 ,05 niveau de déployement régional 3 5 3 1 3
2 F onctionnel s
2 ,01 Plan comptable marocain 5 5 1 1 1
2 ,02 l'édition des factures en arabe 3 5 1 1 1
2 ,03 Support devise $, euro et Dirham M A D 5 5 3 5 3
2 ,04 support multi-division 5 5 3 3 3
2 ,05

3 T echnol ogi q u es
3 ,01 Conformité avec la plate forme J2EE et Unix 5 5 3 3 3
3 ,02 Intégration et compatibilité avec les applications internes 5 5 3 1 1
3 ,03 Ouverture matérielle et logicielle 3 5 3 1 1
3 ,04 la technologie utilisée est-elle évolutive (charge future) 5 5 5 1 3
3 ,05

4 T echni que s
4 ,01 Plate forme Unix 3 5 5 3 3
4 ,02 S y s t é m e de gestion de base de données Oracle 5 3 5 1 3
4 ,03 API avec la Plate forme Java E E 3 5 5 3 3
4 ,04 architecture client-serveur 5 5 5 3 1
4 ,05

5 Co m m e r c i a u x
5 ,01 la disponibilité des consultants à prix convenable 5 1 3 5 3
5 ,02 formation courte avec un prix convenable 5 1 3 5 3
5 ,03 existe-t-il des fonctionnalités Génie Logiciel 3 5 1 1 1
5 ,04 Existance club des utilisateurs 5 5 3 1 3
5 ,05 est c e le A S P disponible si on le souhaite? 3

6 M éthodol ogi que


6 ,01 Méthodologie standard de mis e en place de l ERP connu d 5 5 3 1 1
6 ,02 démarche formelle de développement spécifique 3 3 1 1 1
6 ,03 communiquer les changements en avance (18 mois) 5 3 3 1 3
6 ,04 les versions sont-ils générés de la m ê m e manière? 1 5 3 3 3
6 ,05 la maitrise de service (bonne pratique ITIL) 3 3 1 1 1 192
Total 458 326 230 248 0 0 0

Bibliographie

Bibliographie

• Elbekkali A., Bédard S., Benmahbous M., Bistodeau D., Dominic B., Georgel F., Lachapelle É., Magnan P., Saint-
Germain R., Tardif P.M., Vergé R., Gouvernance, audit et sécurité des TI, édition CCH, Québec, 2008.
• P. Vidal, V. Petit, F. Lacroux, M. Augier, V. Merminod, M. de Gibon, C. Mangholz, Systèmes d'information
organisationnels, 2e édition, Pearson Editeur, 2009.
• H. Brandenburg, Jean-Pierre Wojtyna L'approche processus, mode d'emploi, Paru en septembre 2006.
• A. Chandler, Stratégie et structure, Les éditions d’organisation, 1962.
• H. Tardieu, Guthmann, Le triangle stratégique, les éditions d’organisation, 1991.
• M. Porter, Competitive strategy-Choix stratégiques et concurrences, Economica, 1982.
• Georgel F., IT businss Foundation (ITBF): Analyse du concept ITBF à l’origine de la gouvernance des
systèmes d’information, 2005.

• Jean-Louis LEQUEUX., Manager avec les ERP, Éditions d’Organisation , Groupe Eyrolles, 2008.
• LONGÉPÉ C., Le projet d’urbanisation du système d’information, Dunod, 2004.
• Legrenzi C., Nau J., Le contrôle de gestion du SI : Méthodes et outils pour la maîtrise des coûts
informatiques, Dunod, Paris, 2012.
• Van Grembergen W., Introduction to the minitrack IT Governance and its Mechansims, the 35th Hawaii
International Conference on System Sciences (HICSS), 2002.

• Hamaker S., Hutton, A., Principles of Governance, Information Systems Control Journal. Vol. 3. 2003.
• KAPLAN R. S., Norton D. P., Comment utiliser le tableau de bord prospectif, Éditions d’Organisation, 2001.

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Bibliographie

Webographie

• https://www.odoo.com/fr_FR/

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