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Diagnostic Commercial :
Diagnostic social :
- Définition : C’est une démarche ordonnée d’évaluation de la situation sociale de l’entreprise à travers
différents outils.
- Objectifs :
o Mesurer la performance des RH
o Détecter les écarts : Exigence de la tâche VS Compétence si – Formation si + Promotion
o Etudier fiabilité des données (informations) sociale
o Vérifier la conformité vs Réglementation
- Rôles :
o La planification des activités RH à mettre en place
o L’identification des problèmes envisageable sur le plan des pratiques RH
o Préconisation d’un plan d’actions concret et pratique
o Instauration d’un processus de communication et de suivi.
- Programmation du D.S. :
o A titre préventif : S’assurer de l’absence des PB
o A Titre Curatif : Détection Pb (TURNOVER)
- Distinction entre DS, AS, CDGS et Ob.S
Il permet de :
Analyser les attitudes et les -
Enquête spécifique de climat- un consultant le
.perceptions des salariés Ponctuellement
Le diagnostic social et entretiens plus souvent les Grandes
Connaitre les attentes et les - une fois tous les
social .aspirations de personnels Questionnaire- extérieur à organisations
2 ou 3 ans
Se servir des informations - l’entreprise
Traitement de Données-
collectées pour l’élaboration des
.stratégies internes
La rémunération, Masse
Les recrutements et les
Les effectifs salariale et budget dans la
carrières
la Formation
collectivité
Personnels permanents - la rémunération nette moyenne- les Modalités de recrutement- les Types de formations -
Autres personnels non - la part des primes dans la - les Recrutements sur emploi - suivies dans l’année
permanents rémunération nouveau ou vacant le Taux de présence en -
Effectif par service/ par - la masse salariale brute/ nette- la Mobilité interne-
formation
direction la part de la masse salariale dans- l'Avancement de grade et -
le Nombre d’agents -
Âge de l’effectif- le budget de fonctionnement promotion
Ancienneté dans la collectivité- Coût moyen par emploi - les Agents au dernier-
bénéficiaires d’au moins une
Effectif à temps partiel permanent échelon .formation
... ... le Plan de formation-
... le Coût de la formation-
Temps de travail et les conditions d’hygiène et de
Les emplois
absentéisme sécurité
Diagnostic organisationnel :
- Définition : Une démarche qui vise à identifier les goulots d’étranglement et les disfonctionnements
enregistrés afin de renforcer les capacités de l’etp (organisation, individus et inter-organisations), à
apprécier la superstructure aspect soft (organigramme, mécanisme de prise de décision, qui fait quoi, qui
contrôle qui, qui doit rendre compte à qui ) et son adaptation et son adéquation au Hard qui est l’entreprise
en elle-même (taille, effectif, activité, type de clientèle, le type de produits, la technologie utilisée) et
d’optimiser les ressources et renforcer les capacités. Ne se résume pas à l’organigramme de l’etp qui est une
étape importante.
o Modèle de la peau d’oignon en aval : l’intérêt de ce modèle n’est pas dans sa fonctionnalité ou son
caractère opérationnel mais plutôt dans son aptitude à faire visualiser l’ampleur et la gravité du
disfonctionnement déjà détecté grâce à d’autres outils :
Pelure Extérieure : Ressources physiques matérielle et financière ;
La pelure suivante : les Compétences techniques du personnel, les qualifications
professionnelles du personnel ;
Ensuite les systèmes le suivi-évaluation, la gestion des Ressources Humaines, l’informatique,
les systèmes de financements et de gestion financière et comptable ;
Plus près du centre la stratégie et la mission de l’organisation ;
Et Au centre se trouvent les sources vive de l’organisation vision, valeurs, identité.
o Modèle des 7S : inspiré du modèle des 3 cercles et du triangle organisationnel.
Structure : c’est-à-dire l’organisation des différentes unités et les liens existants entre ces
unités ainsi leurs caractéristiques ;
Système : les processus, les procédures, les modes opératoires pour faire fonctionner
l'organisation ;
Le style de management ;
RH : les caractéristiques du personnel ;
Savoir-faire : les compétences détenues individuellement et collectivement ;
Stratégie : les décisions et allocations de ressources sur le long-terme pour améliorer la
compétitivité et la profitabilité de l'entreprise ;
Finalités et valeurs partagées : les éléments de culture d'entreprise, de croyances, mais
aussi de mission et de vision.
Diagnostic Stratégique :
- Définition : le bilan de l’état des compétences et les ressources de l’organisation (forces/faiblesses) et des
opportunités et risques de l’environnement (opportunités/menaces) pour dégager le potentiel de
l’entreprise, créer et renforcer son avantage concurrentiel et éviter les risques.
- Objectifs :
o Segmenter les activités de l'entreprise en entités homogènes ;
o Mesurer les opportunités et menaces de chacun de ces segments ;
o Déterminer les forces et faiblesses de l'entreprise dans les différents domaines d'activités ;
o Analyser le rythme de croissance des marchés ;
o Déterminer les FCS.
- Finalité : Aboutir à un plan stratégique qui fixe les choix fondamentaux de l’entreprise à MLT.
- Les outils du DSt :
o Le modèles LCAG : ( Learned, Christensen, Andrews et Guth ) basé sur deux concepts clés qui sont
l’idée de « compétence distinctive » et le concept de « stratégie de secteur d’activité », identifier
des problèmes stratégiques majeurs. Le modèle LCAG permet de sélectionner les orientations
stratégiques possibles en se fondant sur le diagnostic : externe et interne. Ce modèle distingue : -
d’une part ce qui est « dedans » l’entreprise et ce qui est « dehors ».
o Igor Ansoff : a proposé un classement des décisions en trois catégories :
Les décisions stratégiques sont prises par la direction générale de l'entreprise. Elles
concernent ses orientations générales et elles ont une implication sur le long terme
Les décisions tactiques sont prises par le personnel d'encadrement de l'entreprise. Elles ont
une implication sur le moyen terme et des conséquences importantes pour l’entreprise.
Les décisions opérationnelles ont une portée limitée et comportent un risque mineur. Elles
sont prises par le personnel d'encadrement ou les employés.
Diagnostic fiscal :
Diagnostic technologique :
- Définitions :
o La Technologie : Concept général : L’ensemble des procédés (connaissances) permettant à l’Homme
d’agir sur son environnement.
o Le patrimoine technologique : sous ensemble de technologies dont dispose l’entreprise à utiliser ou
à garder mais qui sont maîtrisés par l’entreprise.
Technologie de base : largement répandues dans le secteur d’activité n’offre pas d’avantage
concurrentiel
Technologie clés : Maîtrise impérative par l’entreprise pour maintenir la position
concurrentielle.
Technologies émergentes : Nouvelles, en phase de développement et prometteuse en
termes de progrès et d’applications possibles
Technologies embryonnaires : sont en phase finale de recherche et développement.
o Diagnostic technologique : ensemble de méthode pour évaluer le potentiel technique d’une
entreprise, son savoir-faire, son positionnement technologique et sa capacité de recherche et
d’innovation.
- Les outils du diagnostic technologique :
Outils aujourd’hui :
o Cycle de vie technologique : démarrage, croissance, maturité et vieillissement.
o L’analyse par domaine de compétence : Ensemble de compétence que l’entreprise maîtrise
La matrice du portefeuille technologique : positionner les activités de l’entreprise selon 2
critères :
Le degré de maîtrise ;
L’impact concurrentiel.
Maintenir l’activité : Maîtrise forte de la technologie impact élevé marché
Investir dans l’activité : Faible degré de maîtrise de la technologie, fort impact marché
Se différencier se diversifier innover perfectionner dilemme : Forte maîtrise faible
impact avec potentiel d’augmenter.
Se désengager : Impact faible et maîtrise faible.
Outils de demain :
o Veille technologique : La société est-elle organisée de pouvoir détecter et intégrer les nouvelles
technologies. Vue complète sur un marché et ses évolutions d’un point de vue technique.
o Potentiel d’innovation : capacité à intégrer ou à concevoir une technologie ou à l’améliorer.
- Démarche du diagnostic technologique :
o Prise de connaissance : portefeuille technologique.
o Catégoriser les technologies répertoriées : Cycle de vie.
o Décider de l’avenir de chaque technologie : la matrice
o Aptitude à perfectionner : Potentiel de perfectionnement à travers la veille technologique
Diagnostic du système d’information
- Information : Elément de connaissance qu’on a collecté ou produit par soi-même et qui a une importance
par rapport à son environnement. C’est un support et aide à la décision
- Types d’informations : 4 catégories
o Marché :
o Comportement du consommateur :
o Géographique : localisation de la demande :
o Relative au fonctionnement de l’entreprise elle-même.
- Pour que l’information puisse présenter un intérêt pour le décideur elle doit répondre à certains critères :
o Disponibilité : Disponible au moment voulu ;
o Complétude : complète ;
o Ciblage : ciblée ;
o Exactitude : exacte ;
o Importance : importante.
Notation globale de l’entreprise :
Pour l’approche financière stricto sensu ce qu’on l’appelle le scoring qui se limite sur des ratios financiers pour pouvoir
élaborer un score (une note). C’est une approche intéressante mais pas complète. C'est un mécanisme plutôt adapté à
la logique du banquier qui connait déjà l’historique de son client qui veut juste avoir une note pour renforcer l’apriori.
Le scoring correspond à une méthode d’analyse financière qui tente de synthétiser un certain nombre de ratios sous
forme d’un seul indicateur susceptible de distinguer les entreprises saines des entreprise défaillantes C'est un modèle
qui a évolué avec le temps et qui fait l’objet d’une estimation. A Commencer par la première génération du modèle qui
est le fruit d’un tâtonnement c’est le modèle du banquier (credit man) et après l’économétrie s’est développée et une
approche appelée l’analyse discriminante est apparue et sur l’occasion les financiers ont estimé des modèle qui
permet de discriminer une population (un groupe d’entreprises) en entreprise solvable et entreprise non solvable,
une entreprise à probabilité faible d’être en faillite dans le futur et une entreprise à probabilité élevé d’être en faillite
dans le futur.
Parmi les principaux modèles d’analyse discriminante on trouve le modèle d’Altman, selon lui la combinaison linéaire
des ratios qui discrimine le mieux les deux groupes d’entreprises.
On trouve aussi le modèle de Collongues, qui a entreprit en 1977 une étude en France sur un échantillon composé de
35 entreprises saines et 35 défaillantes. Il a analysé au départ 19 ratios pour ne retenir que 9 ratios les plus
discriminants.
Se limiter à la sphère financière seule n’est pas suffisant, il est obligatoire d’intégrer les autres sphères dans le cadre
d’une démarche plus global qui intègre particulièrement tous les aspects (social, commercial, fiscal, technologique...)
qui sont la différenciation d’une note globale, chaque aspect s’en occupe un comité de notation et après il y a une
note globale qui reflète la situation globale d’une entreprise. C'est là où il est né le Rating qui est une approche plus
large qui intègre le financier mais aussi le fiscal, le social, le commercial...
Donc comment se passe le processus de la notation à ce niveau-là ?
Le processus de notation est diffèrent d’une agence à l’autre, mais généralement le processus de notation comporte
six grandes étapes successives :
Étape 1 : L'entreprise qui veut émettre des obligations n’est pas obligé de se faire noter (principe de la liberté).
L'émetteur est libre de ce faire noter ou de ne pas se faire noter mais s'il refuse de se faire noter le marché par suite va
s'interpréter.
Étape 2 : La deuxième étape du processus est la réalisation du schéma d’analyse préparé par l’agence en collaboration
avec l’émetteur. Il précise la nature des principales données quantitatives et qualitatives nécessaires à l’étude qui
varient selon les caractéristiques de l’entreprise.
Étape 3 : passage à l’action et la collecte des données, organiser des réunions par comité restreint (chaque sphère à
son propre groupe) et après un comité de notation va se réunir pour examiner les rapports partiels, élaborer une
synthèse et fixer une note. Il fois la note fixée il va avoir une convocation de l’émetteur pour discuter.
Étape 4 : L’analyste en charge de l’étude prépare un rapport qu’il soumet à un comité interne de notation, composé
d’analystes confirmés de l’agence et de spécialistes du secteur dans lequel l’entreprise opère. En règle générale, le
comité avalise les travaux de l’analyste selon le principe « une voix, un vote ». Ce comité de notation engage
également une discussion approfondie concernant l'émetteur lui-même et réalise des comparaisons internationales
afin de garantir la cohérence des notes dans l’ensemble du secteur d’activité. La société est ensuite informée de la
proposition de note du comité et des principales raisons qui l’ont motivée. L’émetteur dispose alors de la possibilité de
faire appel de cette proposition essentiellement sur la base d’informations nouvelles.
Étape 5 : Après accord préalable de l’entreprise à l’exception de certains cas d’émissions publiques, les notes sont
rendues publiques par voie de communiqués de presse et d’articles, en français et en anglais, repris dans les
publications et sur les sites internet des agences.
Quels sont les agences de la notation de l’entreprise?
Les agences de notation financière se chargent d'évaluer le risque de solvabilité
Moody’s, Standard & Poor’s et Fitch Rating.
Les agences de notation extra-financière sont des entreprises indépendantes. Les principales agences de notation
extra-financière sont Core Ratings, Eiris, Trucost au Royaume-Uni, CAER en Australie et Nouvelle-Zélande, Vigeo et
Ethifinance en France, Innovest et KLD aux États-Unis…
ANCC=ANC + somme des plus-values – somme des moins-values +Economie Fiscale (IS sur les
Non-Valeur) - Fiscalité différé (IS sur capitaux propres assimilés ex Subvention d’invest)
ANCC = Actif net comptable + Corrections (Redressements et/ou neutralisation des éléments d’actif
et passif plus ou Moins-values) + Réévaluations (éléments incorporels + éléments hors
exploitation).
- Définition : Cette méthode est fondée sur les perspectives de rentabilité de l’entreprise. Le critère de
rentabilité étudiée dans ce cas correspond au montant des flux de trésorerie futurs.
- Les étapes de méthode DCF :
a. Estimation des flux de liquidité disponible (free cash-flow):
Résultat d'exploitation - impôt sur les sociétés - Variation du besoin en fond de roulement + Dotation aux
amortissements et provisions - Investissements = Flux de trésorerie disponible.
b. Calcul du taux d’actualisation (cout moyen pondéré du capital).
c. Élaboration du tableau d’exploitation prévisionnel et actualisation des flux de cash :
d. Calculer la valeur de l’horizon explicite :
e. Estimer la valeur terminale ou résiduelle de l’entreprise.
f. Déterminer La valeur de l’entreprise :
Intérêts Limites
Chiffrer des hypothèses Résultats très volatils
Dégager la réalité des performances Dépends parfois trop de la valeur terminale
économiques. L’importance du taux d’actualisation
On utilise les DCF lorsque les simplifications L’information fait souvent défaut pour
que sous-tendent les autres méthodes ne l’analyste externe.
sont pas adaptées à la situation de
l’entreprise : Une Start-up • Une levée de
fonds destinée à lancer une nouvelle activité
ou une nouvelle stratégie • Un
rapprochement stratégique entre deux
entreprises
- Définition : La méthode des comparables boursiers est une méthode d’évaluation analogique qui repose
sur une comparaison des données de l’entreprise à celles d’un échantillon de sociétés comparables en
termes d’activité, de taille… Les multiples d’entreprises comparables permettent d’évaluer la valeur
des titres d’une entreprise non cotée, en comparant ses agrégats financiers à ceux de sociétés similaires
cotées en bourses.
- Critères de constitution de l’échantillon de l’entreprise comparable :
Pour que l’évaluation soit exacte, les sociétés constituant l’échantillon doivent être comparables.
Notamment, au niveau de :
- Secteur d’activité
- La taille
- La zone géographique
- La croissance
- Conclusion
Cette méthode tout comme les autres méthodes de valorisation, n’est pas une science exacte, elle doit
donc être utilisé avec précaution. Les intérêts de cette méthode sont ; sa simplicité d’utilisation et sa
rapidité, le preneur n’a pas besoin de consacrer beaucoup de temps pour obtenir des résultats. Et parmi
ses limites on peut citer, les limites portant sur le choix de l’échantillon des sociétes comparable, et les
limites portant sur le cours de bourse des sociétés comparables.