Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
Vue d’ensemble
Introduction à la gouvernance SI
Les principes
Les facilitateurs
Introduction à la mise en œuvre de la gouvernance SI
Transformation digitale
1. Vue d’ensemble
Selon le formateur, la gouvernance d’entreprise pourrait être définie comme le processus par lequel les
objectifs de l’entreprise sont atteints tout en ralliant l’évaluation des besoins des parties prenantes, la
définition des directives et la surveillance de la performance, de la conformité et des progrès par rapport
aux plans.
La gouvernance des systèmes d’information (SI), faisant donc partie intégrante de la gouvernance
d’entreprise, est sujette à de nombreux défis, tels que :
Il est donc du ressort du service informatique d’anticiper et/ou de remédier à ces éventuels scénarios. La
continuité des services informatiques pour les opérations critiques de l'entreprise étant une nécessité.
L'écart entre les attentes des métiers et des capacités informatiques existent pour les raisons suivantes :
Il est donc essentiel pour l'entreprise de conduire des initiatives informatiques afin d'offrir des avantages
et de réaliser les objectifs d'affaires.
c) Délivrer de la valeur
Très souvent, les projets IT ne délivrent pas de la valeur pour les raisons suivantes :
De ce fait Identifier les bons projets informatiques, définir clairement les avantages escomptés, et suivre
la création de ces bénéfices, dans les délais et le budget pourraient apporter de la valeur aux projets IT.
d) La sécurité
On ne le dira jamais assez, la sécurité est l’affaire de tous. Il est primordial de réduire, voire enrayer, les
failles de sécurité au sein d’une organisation. Ainsi, les facteurs responsables de l’augmentation du
risque des failles de sécurité sont principalement :
Il faut donc assurer (continuellement) la sensibilisation sur les responsabilités et les risques autour de la
sécurité informatique.
e) La conformité réglementaire
Compte tenu de l'omniprésence de l'informatique, les entreprises doivent faire en sorte que les aspects
légaux, réglementaires et les exigences contractuelles relatifs à l’IT soient compris et que des mesures
raisonnables soient mises en œuvre.
Cela inclut les responsabilités des fournisseurs de services externalisés et les partenaires commerciaux.
Il est essentiel de garantir le respect des exigences légales et contractuelles, à la fois en interne et avec
les fournisseurs de services et les partenaires commerciaux.
f) Maîtriser la complexité
Il s’agit ici de gérer l'informatique comme une entreprise et optimiser les personnes, les processus et les
coûts liés à la technologie. Cela implique donc de relever les défis suivants :
2. Introduction à la gouvernance SI
La gouvernance concerne :
En sus, elle repose d’une part, en interne, sur les parties prenantes clés que sont :
Pour ce faire, le référentiel CoBiT, Control objectives for information and technology, a été conçu par
l'ISACA (Information Systems Audit and Control Association) il y a déjà une bonne dizaine d'années.
Il s'agit d'un cadre de référence ainsi que d'un ensemble d'outils jugés indispensables pour assurer la
maîtrise et surtout le suivi (audit) de la gouvernance du SI dans la durée. CoBiT est fondé sur un
ensemble de bonnes pratiques collectées auprès d'experts SI de divers secteurs (industrie et services).
L'information étant la monnaie des affaires du 21ème siècle, elle a un cycle de vie : Elle est créée,
utilisée, conservée, communiquée et détruite. Puisque la technologie joue un rôle principal dans ces
actions, elle devient omniprésente dans tous les aspects de la vie professionnelle et personnelle. Chaque
forme d'entreprise doit être en mesure de s’appuyer sur des informations de qualité pour supporter les
décisions de la haute direction !
3. Les principes
4. Les facilitateurs
Chaque approche d'implémentation est assortie d’un lot de défis particuliers, dont la gestion des
changements culturels et comportementaux. Toute entreprise peut optimiser sa valeur en tirant profit
de COBIT, pour autant qu’elle se l’approprie et l’adapte à son contexte particulier. L’ISACA fournit des
orientations de mise en œuvre pratiques et approfondies dans sa publication COBIT 5 Mise en œuvre,
qui se base sur une approche d’amélioration continue.
6. Transformation digitale
Selon les termes de M. FASSY, la transformation digitale fait référence au « changement organisationnel
induit par l’utilisation d’outils et modèles d’affaires digitaux en vue d’améliorer la performance ». Elle
implique donc des changements profonds dans la manière de fonctionner de l’entreprise, mais pas
n’importe lesquels. Il s’agit de mettre en place de nouvelles pratiques, liées au monde du digital, qui
apportent une valeur ajoutée et qui améliorent la façon dont l’entreprise conduit ses affaires. Pour
illustrer ses propos, le formateur a pris l’exemple de la 4 ème révolution, celle de l’introduction des
nouvelles technologies.
Actif : l’entreprise est proactive et cherche à tirer profit des possibilités offertes par les nouvelles
technologies.
Réactif : l’entreprise fait face à une pression émanant du marché qui la pousse à adopter de
nouvelles technologies.
Les clients : Les entreprises doivent donc constamment améliorer leurs offres pour satisfaire des
besoins toujours plus sophistiqués.
Les concurrents : La pression peut venir de l’industrie dans laquelle se trouve l’entreprise, mais
également d’autres secteurs d’activités.
La transformation digitale implique des changements dans la façon de fonctionner de l’entreprise. Ces
changements peuvent concerner les facilitateurs énoncés un peu plus haut dans le rapport.
Par ailleurs, la digitalisation fait face, elle aussi, à des défis majeurs qui sont :
Convergence : consiste à concentrer toutes les ressources et les investissements dédiés au digital dans
une unité sous la direction d’une personne, le Chief Digital Officer. Cette approche procure des
avantages évidents : des synergies sont réalisées, les coûts et les risques sont réduits, une certaine
cohérence existe et un contrôle effectif est appliqué
Pôles d’innovation digitale séparés : Dans cette approche, il n’y a pas de coordination. Chaque unité est
libre de gérer la fonction digitale indépendamment, le but étant de soutenir l’innovation et de maximiser
la valeur à travers un management localisé.
Pour finir, une étude de cas a été faite avec le modèle de la SNCF (Société Nationale des Chemins de Fer
de France).