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SUPPORT N°4
INITIATION AUX INSTALLATIONS DE TRAITEMENT D’AIR
Support de formation
réalisé par Yvan Fayolle
Ste CLAUGER
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1 SOMMAIRE
1 SOMMAIRE...................................................................................................2
2 INTRODUCTION............................................................................................3
3 PARAMÈTRES HYGROMÉTRIQUES........................................................................3
6 TEMPÉRATURE HUMIDE..................................................................................14
6.1 EQUILIBRE D’UN ÉCHANGE AIR EAU............................................................................................................................. 14
6.2 PHÉNOMÈNE DE SATURATION ADIABATIQUE............................................................................................................. 16
6.3 EQUIVALENCE TEMPÉRATURE HUMIDE / TEMPÉRATURE DE SATURATION ADIABATIQUE......................................19
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2 Introduction
3 Paramètres hygrométriques
Pression partielle :pression qui régnerait dans l’enceinte si un constituant occupait seul le volume V.
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3.3 Rapport de mélange (r ou x)
Rapport de masse de vapeur d’eau à la masse d’air sec à laquelle cette vapeur est
mélangée :
Rapport entre la masse de vapeur d’eau et le volume occupé par l’air humide
considéré :
C’est la pression de la vapeur dans un état d’équilibre avec une surface d’eau plane
(ew) ou de glace (ei) à la température de l’air humide considéré.
Cette pression ne dépend que de la température.
Il existe des tables de correspondance ou des lois de corrélations entre
température et pression de vapeur saturante.
Pour des températures positives, on considère la pression de vapeur au-dessus de
l’eau ; par contre pour des températures négatives, on peut être amené à considérer la
pression de vapeur au-dessus de la glace ou celle ou dessus de l’eau surfondue ; celles ci
sont sensiblement différentes.
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3.7 Pression de vapeur saturante (e’w(T, p), e’i(T, p)) de l’air humide
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Remarque : la température de rosée est une des caractéristiques principales d’une masse d’air humide. Cette température
permet de définir directement, soit sur une table, soit par une loi de corrélation, la pression partielle de vapeur d’eau du
mélange considéré.
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Par opposition à cette température on renomme la température de l’air humide par
température sèche.
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Sur la glace : -50°C < T < 0°C
Sur la glace :
Pour des températures plus élevées ou plus basses, il existe des lois plus complexes.
Dans le norme NF X 15-110, des lois donnent la pression de vapeur saturante de l’air
humide en fonction de la température et de la pression.
On arrive après certains calculs à une relation entre la pression partielle de vapeur d’eau et
les températures sèche et humide.
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A : constante psychrométrique.
Un corps ou une substance peut recevoir ou fournir de la chaleur sous deux formes
différentes :
Sous forme sensible : l’absorption ou résorption de chaleur sous cette forme se manifeste
par un changement de température du corps récepteur sans modification de son état
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physique. Cette variation de température est fonction de quantité de chaleur échangée et
d’une caractéristique physique propre à chaque corps : la chaleur massique.
Chaleur massique : c’est la quantité de chaleur qu’il faut fournir à 1 kg d’un corps pour
élever sa température de 1°C.
Sous forme latente : l’absorption ou résorption de chaleur sous cette forme se manifeste
un changement d’état physique du corps récepteur, sa température restant constante
pendant la transformation. La quantité de chaleur nécessaire à cette transformation est
fonction de la chaleur latente.
Chaleur latente de solidification : c’est la quantité de chaleur qu’il faut enlever à 1 kg d’un
corps pour le faire passer de l’état liquide à l’état solide sans abaisser sa température.
Chaleur latente de fusion : c’est la quantité de chaleur qu’il faut fournir à 1 kg d’un corps
pour le faire passer de l’état solide à l’état liquide sans élever sa température.
Chaleur latente de vaporisation : c’est la quantité de chaleur qu’il faut fournir à 1 kg d’un
corps pour le faire passer de l’état liquide à l’état gazeux sans élever sa température.
Chaleur latente de liquéfaction : c’est la quantité de chaleur qu’il faut enlever à 1 kg d’un
corps pour le faire passer de l’état gazeux à l’état liquide sans abaisser sa température.
4.2 Entalpie
On ne considère que des différence d’enthalpie. C’est l’énergie qu’il faut fournir pour
passer un corps d’un état thermodynamique 1 à un état thermodynamique 2. A cet effet on
adopte une enthalpie de référence. On peut également différencier l’enthalpie massique
rapportée à l’unité de masse du corps considéré et l’enthalpie spécifique rapportée à l’unité
de masse d’air sec.
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L’enthalpie spécifique, c’est à dire rapporté à la messe d’air sec de l’air humide est :
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5.1 Mesure de T et HR
Calcul de Td, r et h.
Acquisition de T et HR
Calcul de e’w
Si T>0 alors e’w=f1(T)
Sinon e’w=f2(T)
Calcul de e’
e’=HR/100 . e’w
Calcul de r
r=0,62198.e’/(p-e’)
Calcul de h
h=1,006.T+r/1000.(1,83.T+2501,6-2,447.T)
Calcul de Td
Si e’>613,4 alors Td=f1-1(e’)
Sinon Td=f2-1(e’)
5.2 Mesure de T et Th
Acquisition de T et Th
Calcul de e’w
Si T>0 alors e’w=f1(T)
Sinon e’w=f2(T)
Calcul de e’bh
Si Th>0 alors e’bh=f1(Th)
Sinon e’bh=f2(Th)
Calcul de e’
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A=1,006/(0,62198.(2501,6-2,447.Th)).(p-e’bh)/p
e’=e’bh-A.p.(T-Th)
Calcul de HR
HR=100.e’/e’w
Calcul de r
r=0,62198.e’/(p-e’)
Calcul de h
h=1,006.T+r/1000.(1,83.T+2501,6-2,447.T)
Calcul de Td
Si e’>613,4 alors Td=f1-1(e’)
Sinon Td=f2-1(e’)
6 Température humide
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Considérons un plan d’eau de faible dimension et un certain débit d’air en contact
avec ce plan d’eau .
Couche limite
re
Air humide
(T,r)
Te
Supposons que l’air en entrée ne soit pas saturé et que le débit soit suffisant pour
que cet air ne subisse pas de modification sensible.
La température de l’eau va donc diminuer jusqu’au moment ou Te=T. Il n’y aura plus
d’échange de chaleur sensible dans le sens Air Eau.
La température de l’eau va encore baisser Te<T. Les échanges de chaleur sensible vont
reprendre dans le sens Air Eau (réchauffement de l’eau).
A partir de ce moment nous aurons donc 2 phénomènes contradictoires
Echange sensible Air Eau (réchauffement de l’eau)
Echange latent Couche Limite Air (refroidissement de l’eau)
Après un certain temps, il existe un régime permanent auquel correspond une certaine
température de l’eau Te. C’est la température de saturation adiabatique.
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A l’équilibre on a :
Adiabatique
T
h
me *
H
e,h
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Les grandeurs représentées par une * en exposant sont des grandeurs massiques [x/kg]
Les grandeurs représentées par un s en exposant sont des grandeurs spécifiques [x/kg air
sec]
Supposons que la surface d’échange soit assez importante pour que l’air sortant soit à
saturation et à la température de l’eau Th. L’air fournit à l’eau de la chaleur sensible qui va
servir à l’évaporation. La température de l’air va donc diminuer et son humidité spécifique
s’accroître L’expérience montre que les deux phénomènes d’échanges (latent et sensible)
vont tendre vers un état d’équilibre.
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Solution de la forme :
On considère que la limite est atteinte quand c’est à dire pour aS>4.6
Bilan massique
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Bilan énergétique
On arrive à :
Remarque :
Pour expliquer le phénomène de saturation adiabatique, on suppose qu’il n’y a aucun échange
avec le milieu extérieur ;mais en fait il y a un apport de chaleur par échange de masse (on
apporte de l’eau).
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La figure ci dessous montre les erreurs possibles de la détermination de la température
adiabatique de saturation par un thermomètre humide :
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Unité : °C (degré
Celsius)
La température est
une unité de degrés
de chaleur
La température
sèche est donnée
par un thermomètre
avec un bulbe sec
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On rajoute maintenant la 3ème série de lignes : l’ hygrométrie relative
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On rajoute maintenant la 4me série de lignes : l’enthalpie
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On rajoute maintenant la 5e série de lignes : le volume massique de l’air
L’unité : M3/Kg
Cette grandeur indique le volume d’air pour une masse de 1Kg d’air
Elle aura comme utilité, de sélectionner les ventilateurs d’un caisson de traitement.