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TP Thermodynamique
L3 S6
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Table des matières
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TP FRIGO (THEORIE) : LES DEUX DIAGRAMMES (p, H) ET (log p, H) ............................................................. 29
I. Etude théorique générale du diagramme (p,H) ......................................................................................... 29
1. Courbes remarquables ........................................................................................................................ 29
2. Déterminations quantitatives sur le diagramme ....................................................................... 33
II. Le diagramme (log p, H) du R1233zd. Utilisation ...................................................................................... 35
TP FRIGO (PARTIE EXPERIMENTALE): MODÈLE DE DÉMONSTRATION DE CYCLE FRIGORIFIQUE ..................... 37
I. Description de l’appareil............................................................................................................................. 37
1. Structure de l’appareil ....................................................................................................................... 37
2. Composants principaux de l’installation ........................................................................................... 38
3. Fonctionnement de l’installation ...................................................................................................... 40
II. Manipulation ............................................................................................................................................. 41
1. Mise en route – observation du cycle ............................................................................................... 41
2. Mesures des températures au cours du cycle frigorifique ................................................................ 42
III. Analyse des résultats ................................................................................................................................ 43
1. Diagramme de Mollier (log p, h) .................................................................................................... 43
2. Caractéristiques d’une installation frigorifique ................................................................................. 43
3. Transfert de la chaleur au condenseur et à l’évaporateur ................................................................ 45
Annexe : diagrammes p-H de SES36 et de R1233 ........................................................................ 47
Annexe : diagramme p-H de SES36 ......................................................................... Erreur ! Signet non défini.
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TP : EQUILIBRE LIQUIDE – VAPEUR
On dispose d'un appareil permettant de faire bouillir de l'eau sous pression variable et on note la température T
d'ébullition pour chaque pression. On trace la courbe de pression de vapeur saturante pm=f(T). A l'aide de la relation
de Clapeyron, on déduit la chaleur de vaporisation en un point quelconque de cette courbe. On vérifie également
que la courbe de tension de vapeur saturante est bien représentée par la formule de Dupré.
I. Rappels théoriques
1. Vaporisation et ébullition
La vaporisation, passage de l'état liquide à l'état gazeux, peut s'effectuer de plusieurs façons:
Lorsqu'on introduit un corps pur à l'état liquide dans une enceinte vide, il se vaporise instantanément. Si la quantité
de liquide introduite est faible, tout le liquide se vaporise. Si on continue d'introduire du liquide, la vaporisation se
poursuit et la pression de la vapeur sèche augmente jusqu'à une valeur maximum pm appelée pression de vapeur
saturante. La vaporisation cesse alors et le liquide est en équilibre avec sa vapeur saturante.
La pression de vapeur saturante ne dépend que de la température du liquide et de la température de l'enceinte. C'est
une fonction croissante de la température. La courbe pm = f(T), appelée courbe de pression (ou de tension) de
vapeur saturante, partage le plan en deux régions (fig. 1):
- Au point A1, de la région I, à la température T1, 1a pression p1 est supérieure à la pression de vapeur saturante
pm,1 à la même température. Le point A1, représente donc un état liquide. Il en est de même de tous les points
de la région I.
- On montre de même que tous les points de la région II représentent des vapeurs sèches.
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Par quels points X et Y la courbe de pression de vapeur saturante est-elle limitée? En déduire les limites autres que
pm = f(T) des régions I et II.
On trouvera au § I.4. l'équation théorique de la courbe de tension de vapeur.
Lorsqu’on introduit un liquide dans une enceinte contenant un gaz, on observe les résultats suivants:
a) la pression de vapeur saturante dans un gaz est la même que dans le vide à la même température;
b) la pression d’un mélange de gaz et de vapeur saturante est la somme de deux pressions:
- l'une est celle exercée par le gaz considéré comme occupant seul tout le volume;
- l’autre est la pression de vapeur saturante du liquide dans le vide à la température
considérée.
C) Ebullition
A une température donnée, un liquide pur bout lorsque la pression de l'atmosphère qui le surmonte est égale à la
pression de vapeur saturante à cette température, quelle que soit la nature des constituants du milieu gazeux.
Conséquence: l'ébullition en vase clos à température uniforme est impossible.
En effet, à une température quelconque, la pression p dans le vase est la somme de la pression partielle de l'air pair
et de la pression de vapeur saturante pm à cette température:
p pair pm
p étant supérieur à pm, l'ébullition ne peut avoir lieu. Cette propriété est utilisée dans les autoclaves. Pour provoquer
l'ébullition on peut:
- soit refroidir localement le vase. La vapeur saturante se condense et devient une vapeur sèche
dans le mélange air - vapeur d'eau. De plus la pression de l'air diminue et la nouvelle pression
totale p' peut être abaissée à la valeur pm : l'ébullition se produit alors (expérience du bouillant
de Franklin);
- soit aspirer (trompe à eau ou pompe à vide) l'air et la vapeur d'eau. C'est le phénomène
d'ébullition sous pression réduite.
2. Chaleur de vaporisation
A) Définitions
On appelle chaleur latente de vaporisation L(T) d'un liquide à la température T la quantité de chaleur nécessaire
pour faire passer l'unité de masse de l'état liquide à l'état de vapeur saturante à la même température, la pression
restant constamment égale à la pression de vapeur saturante à la température T.
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Remarques :
1: Tous les termes de la définition précédente sont nécessaires pour la rendre rigoureuse. En effet, le passage
de l'état de liquide saturé à l'état de vapeur saturante peut s'effectuer de différentes façons et la quantité de chaleur
à fournir au fluide dépend du travail extérieur produit par celui-ci au cours de la transformation réalisée. Par
exemple, on peut introduire le liquide saturé dans une enceinte initialement vide et de volume tel qu'à la fin de la
vaporisation, la pression de la vapeur soit la pression de vapeur saturante à la température considérée. Dans ces
conditions, le travail extérieur est nul (alors qu'au cours de la vaporisation effectuée dans les conditions de la
définition, il est égal à -pm(vv-vL), avec vV et vL étant les volumes massiques respectifs de la vapeur saturante et
du liquide saturé).
2: Pour les transformations à pression constante, la quantité de chaleur échangée entre un système et le milieu
extérieur est égale à la variation d'enthalpie du système. Il résulte donc de la définition de la chaleur latente de
vaporisation que celle-ci est égale à la variation d'enthalpie massique du fluide au cours de la vaporisation dans les
conditions de la définition : L = hVap - hLiq
La chaleur de vaporisation molaire LM d'un liquide à la température d'ébullition sous la pression atmosphérique
normale est proportionnelle à cette température exprimée en Kelvins. Cette loi peut se déduire de la relation de
Clapeyron (§ I.3.) et de la loi des états correspondants.
La variation de L en fonction de la température est représentée sur la figure 2. La chaleur latente de vaporisation L
diminue lorsque la température augmente et s’annule au point critique. (Dans le diagramme (H, p) de Mollier, ce
résultat découle de la simple observation de la courbe de saturation: se reporter à l'étude d'un réfrigérateur à
compression). On montre, à partir de la relation de Clapeyron, que la tangente à la courbe L(T) est verticale pour
T = TC.
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Très en dessous de la température critique TC, la chaleur de vaporisation varie d'une manière sensiblement linéaire
avec la température et on a:
L A B T (1)
Une telle formule rend bien compte des variations de L en dessous de 200°C pour l'eau. Regnault avait proposé
une formule empirique de ce type, déduite de ses mesures directes de L.
La relation (1) peut se démontrer. En effet, en considérant un cycle de transformations isothermes et isobares, tracé
au voisinage de la courbe de saturation, on établit que, loin de la température critique:
dL
dT
c pL c pV
c pL et c pV sont les chaleurs spécifiques sous pression constante du liquide et de la vapeur au voisinage
de la courbe de saturation. Elles sont constantes dans un intervalle de température pas trop grand, ainsi
donc que leur différence.
3. Relation de Clapeyron
Parmi les différentes démonstrations de la relation de Clapeyron, nous choisissons celle basée sur la propriété
relative à l'enthalpie libre de deux phases en équilibre d'un corps pur.
A) Rappel de la propriété de l'enthalpie libre de deux phases en équilibre d'un corps pur
Lorsque deux phases d'un corps pur sont au contact l'une de l'autre, en équilibre, les enthalpies libres d'une même
masse de chacune des deux phases sont égales.
La masse considérée peut être, par exemple, la masse molaire ou encore l'unité de masse. On trouve ainsi des
énoncés équivalents au précédent qui font intervenir les enthalpies libres molaires ou les enthalpies libres
massiques.
La chaleur latente de vaporisation étant relative au changement d'état de l'unité de masse, nous nous intéressons
ici aux valeurs massiques des grandeurs extensives qui interviennent dans la démonstration: v, s et h
respectivement volume, entropie et enthalpie libre massiques.
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Dans le diagramme (p, T), considérons la courbe ( ) d'équilibre entre les phases liquide et vapeur (courbe de
tension de vapeur saturante) et, sur cette courbe, deux points très voisins M et M' (figure 3).
les accroissements infiniment petits dgL et dgV étant pris le long de la courbe d'équilibre ( ).
dg L dgV (4)
dg vdp sdT .
vL dp sL dT vV dp sV dT
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soit : sV sL dT vV vL dp (5)
La vaporisation dans les conditions de la définition de L s'effectuant, entre autres conditions, à une
température T constante, la variation sV sL de l'entropie de l'unité de masse pendant son changement d'état
est égale à la quantité de chaleur fournie divisée par T.
Q L
sV sL
T T
On peut donc écrire la relation (5) sous la forme suivante, dite relation de Clapeyron relative à la vaporisation:
L T
dp
dT
vV vL (6)
Dans cette relation, dp/dT est la pente de la tangente à la courbe de tension de vapeur au point d’abscisse T.
Remarque: Il existe une relation de Clapeyron tout à fait analogue pour les autres changements d'état (fusion et
sublimation) *.
* On peut écrire la relation de Clapeyron sous la forme générale suivante valable pour l'un quelconque des
changements d'état (sublimation, fusion, vaporisation):
L12 T
dp
dT
v2 v1
Pour obtenir cette relation, il suffit de reprendre la démonstration ci-dessus en considérant cette fois que ( ) est la
courbe d'équilibre entre deux phases 1 et 2 d'un corps pur, de volumes massiques respectifs v1 et v2 (dp/dT est
encore la pente de la tangente à la courbe ( ) au point d'abscisse T).
L12 "chaleur latente de transformation" pour le changement d'état considéré, est par définition la quantité de
chaleur à fournir pour faire passer, à température et pression constantes, l'unité de masse de la substance étudiée
depuis l'état dans lequel celle-ci se trouve entièrement sous la phase 1, à l'exception de traces de phase 2, jusqu'à
l'état dans lequel la substance est entièrement sous la phase 2 en présence de traces de phase 1. (On remarquera
que la définition de L donnée au § I.2.A est un cas particulier, celui de la vaporisation, de cette définition générale).
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Si on s'intéresse à la fusion, en désignant par L12 LS L LFusion la chaleur latente de fusion et par vS et vL
les volumes massiques des phases solide et liquide, la relation générale de Clapeyron s’écrit alors:
LF T
dp
dT
vL vS
La chaleur de fusion étant toujours positive, on voit que la pente de la courbe de fusion est positive si vL > vS (cas
général) et négative si vL < vS (cas particuliers: eau, bismuth, etc...).
Très en dessous de la température critique , vL << vV on peut faire l'approximation de considérer la vapeur
saturante comme un gaz parfait, ce qui permet, au moyen de l'équation d'état d'un tel gaz, d'exprimer vV en
fonction de T, p , R (constante des gaz parfaits) et M (masse molaire).
R 2 1 dp
L T (7)
M p dT
dp M A B
2 dT
p R T T
MA
ln p B ln T C
R T
ln p ln T
T
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Remarques :
1 : La propriété d'égalité des enthalpies libres (molaires par exemple) de deux phases en équilibre d'un même
corps pur permet d'établir l'équation de la courbe de tension de vapeur saturante. On obtient la forme (et non les
valeurs numériques des constantes) de la formule de Dupré en égalant l'expression générale de l'enthalpie libre
molaire d'un gaz parfait (auquel on assimile la vapeur saturante) et l'expression générale de l'enthalpie libre molaire
d'un liquide (cf. "Thermodynamique" par E. DUBOIS, pages 192 et 193)
R dp p
L
M dT T 2
soit:
R d (ln p )
L - --- -- (8)
M d 1 T
On voit donc qu'on peut déterminer L à partir de la pente de la courbe ln p = f(l/T) . Remarquer que cette méthode
est une application indirecte de la relation de Clapeyron car c'est de cette dernière relation qu'est déduite la relation
(8).
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II. Descriptif du dispositif expérimental
Au-delà du réfrigérant, le ballon B communique avec un flacon E de grande capacité, dans lequel règne
la pression p sous laquelle on veut opérer. Dans l’expérience, cette pression est toujours inférieure ou
égale à la pression atmosphérique. Cette pression p est mesurée par un baromètre. Le robinet R2 permet
d’admettre de l’air dans le flacon E qui peut être vidé au moyen d’une pompe à vide munie d’un robinet
R1.
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III. Manipulation
1. Principe de l’expérience
On réalise l'ébullition de l'eau sous des pressions croissant progressivement depuis la pression minimale permise
par la trompe à eau jusqu'à la pression atmosphérique. Pour chaque état d'équilibre, on note la température T et la
pression p régnant dans le dispositif qui, d'après la loi de l'ébullition, est alors égale à la pression pm de vapeur
saturante à la température T. Les couples (T, pm) ainsi relevés permettent de tracer la courbe pm = f(T).
Au départ, lorsque la dépression maximale est réalisée, il est possible, dans des conditions favorables (étanchéité
parfaite), que la pression soit suffisamment abaissée pour que l'ébullition se produise sans chauffage, à la
température Tsalle de la salle. Mais, d'ordinaire, la pression minimale nécessaire est supérieure à pm (Tsalle) et donc
l'ébullition ne se produit pas.
On est en présence d’une enceinte close contenant de l’eau (liquide et vapeur) et de l’air. Comme on l'a montré au
§ I.1.C, on ne pourrait jamais obtenir l’ébullition en l'absence de paroi froide. Ici, la paroi froide est constituée par
le réfrigérant qui, en condensant la vapeur d'eau, permet d’abaisser la pression totale jusqu'à la pression de vapeur
saturante à la température correspondante.
On chauffe donc modérément et, lorsque l’ébullition puis l’équilibre sont atteints, on note la température et la
pression. On fait ensuite entrer une petite quantité d’air. L’augmentation de pression ainsi réalisée est quasi
instantanée de sorte qu'elle se produit à température sensiblement constante: l'ébullition cesse donc (le justifier en
représentant, dans le diagramme p-T, la transformation réalisée). Si on continue de chauffer, l'ébullition se rétablit
et, pour le nouvel équilibre observé, on note le nouveau couple température - pression. On obtient ainsi l'ébullition
sous des pressions croissant progressivement jusqu’à la pression atmosphérique.
Remarque :
En l'absence de réfrigérant (ou de circulation d'eau froide dans celui-ci), la "paroi froide" serait essentiellement
constituée par les parois du flacon E (figure 4). Dans ces conditions, après avoir réalisé une dépression suffisante
avec la pompe à vide, on observerait tout de même l'ébullition mais à une température nettement plus élevée
qu'avec un réfrigérant efficace. Par ailleurs, le ballon B se viderait progressivement car la vapeur d'eau condensée
n’y refluerait plus mais s'accumulerait au fond du flacon E (on réaliserait alors une distillation).
Il s'agit de relever les couples (T, pm) nécessaires au tracé de la courbe de tension de vapeur saturante dans un
domaine s'étendant depuis la température minimale qu'on peut lire sur le thermomètre, jusqu’à la température
d’ébullition sous la pression atmosphérique.
Avant de commencer, on choisit la température (comprise entre 70°C et 80°C) à laquelle on déterminera la
chaleur latente de vaporisation L. En effet, au cours de l’expérience, on devra, dans un intervalle de 20°C centré
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sur , diminuer le "pas de mesure" suffisamment pour disposer, au minimum dans cet intervalle, de 20 à 25 points
expérimentaux.
On connaît approximativement les valeurs maximales qu’atteindront la température et la pression. Dès les
premières mesures, qui fournissent leurs valeurs minimales, on connaît donc les intervalles de variation des
grandeurs mesurées: on peut donc, dès lors, déterminer les échelles graphiques.
On tracera la courbe pm = f(T) au fur et à mesure de l’obtention des points expérimentaux. On profite du temps
d'attente de chaque équilibre pour porter sur le graphique le point représentant l'équilibre précédemment observé.
Cette méthode de travail permet, outre un gain de temps appréciable, de contrôler "en temps réel", la validité des
relevés effectués et donc de procéder immédiatement aux rectifications éventuellement nécessaires.
On présentera dans un tableau unique l'ensemble des relevés expérimentaux directs et des valeurs qui s'en
déduisent, nécessaires au tracé des courbes demandées.
A) Opérations préliminaires
Chauffer l’eau du ballon (0.6 - 0.7A) jusqu’à obtenir l’ébullition à une température qu’on puisse
lire sur le thermomètre. Attendre que la température et la pression se stabilisent. (Eviter au
maximum de retoucher le réglage de la puissance de chauffage : en raison de forte inertie
thermique du chauffe-ballon, l’effet d’une modification ne se manifeste qu’au bout d’un temps
assez long). Noter à l’équilibre, la température ainsi que la pression dans le système.
Ouvrir, un bref instant, le robinet R2 de manière à faire entrer une petite quantité d’air. Attendre
la réapparition de l’ébullition, puis le nouvel équilibre et, pour celui-ci, noter les nouvelles
valeurs de la température ainsi que de la pression dans le système.
Après avoir effectué le relevé correspondant à l’ébullition sous la pression atmosphérique (R2
ouvert), arrêter le chauffage puis, seulement 15 minutes après, la circulation d’eau dans le
réfrigérant.
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3. Résultats
Comme on l’a précisé au début du §III.2, les points de cette courbe doivent être portés sur le graphique
au fur et à mesure de leur obtention de sorte que ce travail est terminé dès la fin de l'expérience.
- Avec des échelles appropriées, tracer la partie de la courbe de tension de vapeur saturante dans
l'intervalle de température [ 10 C , 10 C ].
- Déterminer soigneusement la pente de la tangente à cette courbe au point d’abscisse .
Approximation.
- En admettant que l'équation d'état des gaz parfaits s'applique à la vapeur saturante, calculer son
volume massique vV à la température . Vérifier que vV >> vL .
- Calculer L à partir de la relation de Clapeyron. Approximation. Exprimer L en unités S.I. et en cal/g.
- Avec des échelles appropriées, tracer la courbe ln pm = f(l/T) dans le domaine de variation de T
correspondant pour T à l'intervalle [ 10 C , 10 C ]. La courbe obtenue est-elle
conforme à la formule de Dupré ?
- Comparer également les méthodes. Donner la valeur de L qu'on peut retenir à la suite de cette
expérience.
Bibliographie :
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TP : PANNEAU SOLAIRE
I. Principe et dispositif
Le panneau solaire peut être considéré comme un corps noir qui absorbe les rayonnements
lumineux de l'ensemble du spectre visible. Un corps noir est un corps idéal, un absorbeur et émetteur
de rayonnement parfait qui absorbe absolument tous les rayonnements qu'il est lui-même
susceptible d'émettre.
Dans cette expérience le panneau solaire se comporte comme un chauffe-eau et le rayonnement
solaire est simulé par une lampe halogène d'une puissance de 1000 W. Cette dernière assure un
éclairage à flux constant et isotrope. A 70 cm du filament de la lampe (conditions expérimentales),
le flux lumineux est i 1 kW / m2 .
L'énergie absorbée par le panneau est refoulée dans un accumulateur d'énergie avec l'aide d'une
petite pompe hydraulique.
Le montage expérimentai qui définit un circuit fermé d'eau comprend donc respec tivement
— une pompe associée à un débitmètre
— le panneau solaire ou absorbeur
un réservoir d'eau accumulateur d'énergie
19
Figure 1: dispositif expérimental
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II. Théorie
a i (1)
A ce flux u , correspond une puissance dite "utile" Pu . Cette puissance utile communiquée
à l'eau se détermine en mesurant le débit de l'eau (débit massique Qm , ou volumétrique Qv ) et
la différence de température entre l'entrée et la sortie de l'absorbeur. (Température d'entrée
Te et de sortie Ts ). Nous pouvons écrire :
21
Te Ts
en prenant pour température moyenne de l’absorbeur Tabs , Tamb étant la température
2
ambiante et k le coefficient d'échange thermique entre l'absorbeur et le milieu ambiant.
Donc lorsque le régime stationnaire est établi et que les températures Te et Ts , l'entrée et à la
sortie de l'absorbeur sont stables ( s 0 ), le rendement thermique du panneau solaire peut
être calculé avec l'aide des formules suivantes :
Ou bien :
Pu
avec Pi S i 120 W et Pu S u
Pi
Pi désignant la puissance lumineuse incidente émise sur toute la surface du panneau solaire.
Nous pouvons aussi écrire
Pu c Qv (Ts Te )
Pi k ' (Tabs Tamb )
120 W k ' Tamb
avec
k' k S
et
Le flux d 2 0 de rayonnement émis par chaque élément de surface dS d'un corps noir dans un angle
solide élémentaire d autour de la direction u est donné par la relation
d 2 0 L0 d S u d L0 dS cos d
22
Figure 2: émission – loi de Stefan
La quantité L0 qui caractérise l'importance du flux émis est appelée luminance du corps
noir; cette quantité qui s'exprime en W / m2 varie en fonction de la température. Nous avons
L0 T 4 , (7)
Les objets réels sont systématiquement moins émetteurs que le corps noir qui par définition
est un émetteur parfait. Aussi les corps réels sont caractérisés par un coefficient appelé
émissivité qui traduit en fait leur pouvoir émissif, leur faculté à émettre de la lumière.
Ainsi on admet que rayonnement d 2 e , émis par un objet réel est caractérisé par une
Luminance propre L suivant la relation
d 2 e L dS cos d (8)
L L0 T 4 ; avec 0 1 (9)
Le flux émis dans tout l'espace 1 par chaque élément de surface d S est
d e M dS avec M L (10)
car :
2
cos d .
e M S , avec M L ; et L L0 T 4 (11)
Les équations (0.11) signifient simplement que les objets émettent un rayonnement propre
proportionnel à leur surface S, à leur émissivité , c'est à dire dans une proportion par
1
c’est en fait le demi espace 2 car il ne faut considérer que les rayonnements qui sortent de
l'objet et non pas ceux qui y rentrent
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rapport à un émetteur parfait dénommé corps noir. Ce rayonnement varie en fonction de
leur température et d'après la relation (0.6) le rayonnement émis par chaque élément de surface
évolue en cos par rapport à la normale à cette surface.
Pour les corps totalement opaques à la lumière, l'émissivité est égale au coefficient
d’absorption , en vertu du principe de conservation de l'énergie :
e 0 i .
e 0 i 0 ; et donc .
III. Manipulation
On considère que l'angle d'inclinaison est 0 lorsque la lumière arrive avec une incidence
normale sur le panneau, c'est à. dire lorsque le panneau est parfaitement vertical.
2
i1 se détermine en chronométrant le temps t nécessaire à l'accumulation d'une masse m d'eau dans le
récipient de mesure
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Remarques
Pour chaque expérience, il est conseillé de relever les températures toutes les minutes de façon à.
bien repérer le régime stationnaire. Il faut environ 5 mn pour atteindre l'équilibre (avec un débit
Qv 0.1 l / min car le panneau a une contenance d'environ 0,5 litre) et 5 mn pour le vérifier.
Attention : Dans chaque cas la position de la bille dans le débimètre doit être au-dessus de la
graduation 50, car si le débit est trop faible il faut attendre très longtemps avant d'atteindre l'équilibre
thermique. De plus les pertes thermiques le long de toutes la circuiterie deviennent très importantes
et même problématiques.
Il est aussi important de veillez à ce qu'il n'y ait pas de bulles d'air dans la tuyauterie et plus
particulièrement au niveau des sondes de température car la présence de ces bulles peut fausser les
mesures.
De plus il est conseiller de ne pas trop élever la température Te d'entrée de l'eau dans le
panneau solaire au-dessus de 50°C car à haute température les pertes thermiques deviennent si
importantes qu'il n'est plus possible de conserver un débit élevé (bille au-dessus de la
graduation 50) et une augmentation de température T (Ts Te ) significative. Cet
écart T doit au moins être supérieur à 5°C si on veut ensuite déterminer une puissance utile
Pu à mieux de 5% près. (voir calcul d'incertitude sur Pu ).
__________________________
Veillez à ce que la température à l'entrée du panneau solaire reste tou jours < 70°
(Avec une température supérieure il y a des risques d'endommager la pompe!). Au besoin
enlevez de l'eau chaude pour la remplacer par de l'eau froide.
25
IV. Exploitation des mesures
On peut admettre que les incertitudes sur les quantités c, et Pi sont négligeables. Dans ces
conditions la précision Pu sur la puissance utile Pu mesurée peut être estimée par
Pu t m 0.2C
,
Pu t m Ts T e
les incertitudes Te et Ts , sur les deux températures sont de l'ordre de 0.1°C, la précision de
la balance (sur la mesure de la masse) est m 2 g et l'imprécision sur la durée t de quelques
secondes.
1. Calculs intermédiaires
— Relier au mieux par deux droites les points recueillis avec la plaque de verre et sans
la plaque de verre, et relever pour chaque droite la valeur de la puissance utile
correspondant à Tamb 0C . Quels sont en ces 2 points les valeurs du flux p des pertes
thermiques du panneau par rayonnement? Expliquer.
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— Déterminer à partir des formules théoriques et des caractéristiques de ces 2 droites
expérimentales :
les valeurs des 2 coefficients de pertes thermique k1 ' et k2 ' du panneau solaire
respectivement avec et sans la vitre en verre sur la face avant (donner si possible les
incertitudes sur ces coefficients).
la valeur et l'incertitude sur le coefficient d'absorption de l'absorbeur
la valeur et l'incertitude sur le facteur de transmission de la vitre.
préciser les unités de ces coefficients k1 ' , k2 ' , et .
— Expliquer à quoi correspond le point de rencontre entre les 2 droites; en déduire l'utilité
de la plaque de verre.
— Que se passe-t-il pour le flux des pertes par convection p , si la température moyenne de
l'absorbeur est inférieure à la température ambiante. Dans ce cas, l'isolation arrière vous
paraît-elle utile ou non, expliquez.
— En vous appuyant sur vos différents résultats obtenus, donner votre conclu sion sur
l'intérêt des différentes configurations selon l'utilisation recherchée du panneau solaire
(chauffage d'eau de piscine, d'eau chaude sanitaire, d'habitation etc...).
— Calculez l'énergie propre e , rayonnée par le panneau solaire au température T=20°C, 90°C.
Cette énergie rayonnée évolue-t-elle nettement avec la température, est-elle conséquente
?
— Pour chaque angle d’inclinaison , calculez la puissance Pa ( ) absorbée par le
panneau
Pa ( ) Pu ( ) k Tamb
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TP FRIGO (THEORIE) : LES DEUX DIAGRAMMES (p, H) ET
(log p, H)
Dans les machines frigorifiques à compresseur avec changement de phase, le cycle théorique décrit
par le fluide comporte une deux transformations isobares, une transformation isenthalpique et une
transformation adiabatique. Ceci amène à utiliser pour l'étude thermodynamique de telles machines,
les diagrammes (p, H) et (log p, H) dits parfois diagrammes de Mollier. En effet, dans ces diagrammes,
trois des quatre transformations du cycle sont représentées par des droites et de plus, les quantités de
chaleur échangées au cours des transformations isobares sont obtenues par de simples différences
d'abscisses.
Dans toute la suite, nous supposerons le diagramme rapporté à une masse m=1kg de fluide à laquelle
correspond un nombre n de moles.
1. Courbes remarquables
Le diagramme (p, H) est obtenu en portant en abscisses les enthalpies H et en ordonnées les
pressions p (figure 1). Bien évidemment, dans ce diagramme, les isobares sont des droites horizontales
et les isenthalpes des droites verticales.
La pente, dans ce diagramme, d'une courbe le long de laquelle le paramètre z reste constant est donnée
p
par la dérivée .
H Z
Les extrémités A et B des paliers de liquéfaction engendrent une courbe homologue de la courbe de
saturation du diagramme de Clapeyron (Figure 1). Le sommet C de la courbe , appelée ici aussi
courbe de saturation, a pour ordonnée la pression et divise la courbe de saturation en deux branches:
la branche CA'A appelée courbe d'ébullition et la branche CB’B appelée courbe de rosée.
La courbe de saturation divise le plan en deux régions: celle intérieure à la courbe correspond à
des états hétérogènes (i.e. à des mélanges liquide - vapeur saturante) et l'autre, extérieure à la courbe,
est celle des états homogènes.
Puisqu'à l'intérieur de la courbe de saturation, c.-à-d. lorsque les phases liquide et vapeur coexistent,
29
la pression et la température sont liées (par la courbe de tension de vapeur saturante), on peut
juxtaposer à l'échelle de pression une échelle de température ou, ce qui revient au même, graduer en
températures l'axe des pressions. Bien évidemment, la correspondance pression–température qu’établit
cette juxtaposition (ou cette superposition) n'est valable que pour les états hétérogènes du fluide.
p 1
(1)
H T h V
Dans cette relation, V est le volume massique et le coefficient thermodynamique h est donné par la
relation de Clapeyron:
V
h T
T p
Remarquons tout d'abord que la relation (1) permet de retrouver que les portions d'isothermes relatives
à des états hétérogènes (c.-à-d. intérieures à la courbe de saturation, Fig. 1) sont horizontales.
Le coefficient h et en consequence la somme (h+V) ayant une valeur finie pour les états homogènes
et infinie pour les états hétérogènes, il y a discontinuité de la pente des isothermes aux extrémités des
paliers de liquéfaction; en d'autres termes, les isothermes se réfractent à la traversée de la courbe de
saturation (Fig.2b).
Comme dans le diagramme de Clapeyron, l'isotherme critique présente, au point critique, une inflexion
à tangente horizontale (Fig.2a). Comme dans le diagramme de Clapeyron également, l'isotherme
critique divise – artificiellement - la région où le fluide est homogène en trois zones : celle des liquides,
celle des gaz et celle des vapeurs sèches (Fig. 2a).
30
Figure 2a : les phases d’un fluide frigorifique dans un diagramme p-H
Exercice:
Par un raisonnement qualitatif, établir que la pente des isothermes, donnée par la relation (1), est très
élevée dans la région liquide. (On considèrera les valeurs respectives de h et v pour un liquide). Etablir
ensuite la relation suivante (2) donnant, en fonction de la masse volumique et de la température
1
absolue T la pente qu'ont les isothermes dans le diagramme (p, H) relatif à l'unité de masse :
h+ v
1
(2)
h V T
1
T
En utilisant les valeurs de la masse volumique du fluide frigorifique R1233 données, pour différentes
températures, au tableau 1, calculer numériquement la pente que présente, dans le diagramme (p, H)
relatif à l’unité de masse de ce fluide, la portion de l’isotherme 2°C située dans la zone liquide, au
31
voisinage de la courbe de saturation. Exprimer cette pente en Pa/(J/kg) et ensuite en bar/(kJ/kg).
Conclure.
Tableau 1 :
masse volumique à l’état liquide du R1233
T=20°C =1,274 g/cm3
T=25°C =1,263 g/cm3
T=30°C =1,254 g/cm3
C) Isentropes
Exercice:
La masse volumique du R1233 étant donnée dans un tableau plus bas, calculer numériquement la
pente de l’isentrope en un point situé dans la région liquide, au voisinage de la courbe de saturation
et représentant l'unité de masse du fluide à la température de 20°C. Exprimer cette pente en
Pa/(J/kg) et en bar/(cal/kg). Conclure.
Aux fortes pressions, le volume tend vers le covolume b et toutes les isentropes - comme les
1
isothermes - ont pour direction asymptotique la droite de pente (positive et élevée).
b
S 1
Etablir la relation qui montre qu’à pression constante, l'entropie croît avec l'enthalpie,
H p T
ce qui justifie l’échelonnement des valeurs de S indiquées sur la figure 3.
32
2. Déterminations quantitatives sur le diagramme
Rappelons que la quantité de chaleur échangée entre un système et le milieu extérieur au cours
d'une transformation isobare est égale à la variation d'enthalpie du système au cours de cette
transformation.
Dans le diagramme (p, H), la quantité de chaleur échangée au cours d'une transformation
isobare s'obtient donc immédiatement par différence entre les abscisses des extrémités du
segment horizontal représentant une telle transformation.
m L HB H A (4)
Figure 4 : lecture L
33
B) Capacités calorifiques massique et molaire sous pression constante
P 2 1
mc T T H H
E D
(5)
n C T T H H (5’)
P 2 1 E D
On rappelle que le titre en vapeur d'un mélange liquide - vapeur saturante est le rapport de
la masse de la phase vapeur à la masse totale des deux phases.
Etablir l’expression suivante donnant le titre x en vapeur du mélange représenté par le point
M du palier de liquéfaction AB (figure 4) :
H HA
x M (6)
HB HA
AM
Soit: x (6’)
AB
D) Autres détermination
34
II. Le diagramme (log p, H) du R1233zd. Utilisation
On dispose du diagramme (log p, H) relatif au fréon12 qui est le fluide utilisé dans le
réfrigérateur expérimental.
Placer le point représentatif et en déduire l'état du R1233 dont on donne les pressions p et
les températures t dans les cas suivants:
p(bar) 1,0 2,0 2,5 10
T(°C) 30 20 44,8 25
Quelle est la température maximale à laquelle on peut trouver le R1233 entièrement liquide
sous la pression de 3 bar ?
35
et sous la pression de 2,5 bar.
36
TP FRIGO (PARTIE EXPERIMENTALE): MODÈLE DE
DÉMONSTRATION DE CYCLE FRIGORIFIQUE
I. Description de l’appareil
1. Structure de l’appareil Figure 1
37
2. Composants principaux de l’installation
I.2.2 Condenseur
cond m H20 c p, H20 (T2 T1 )
Q (1)
38
I.2.3 Évaporateur
evap m H20 c p, H20 (T4 T3 )
Q (2)
Fig. 4 : Evaporateur
I.2.4 Détendeur
Fig. 5 : Détendeur
39
3. Fonctionnement de l’installation
I.3.2 Fonctionnement
40
Les données mesurées collectées durant le fonctionnement de l’installation permettent de
calculer les grandeurs caractéristiques de la technique du froid de l’installation.
Couper le compresseur
Couper l’eau
Lors de la mise hors service simple, la majorité du réfrigérant s’accumule dans l’évaporateur
lorsque l’installation est à l’arrêt.
II. Manipulation
Suivre les étapes 3a) ou 3b) décrites plus haut et mettre le frigo en route (en
présence d’un enseignant)
pour l’appareil ET350 – SES36 :
Attention : l’ébullition dans l’évaporateur démarre de façon inattendue avec un coup
violant dans l’appareil.
Après quelques minutes le « manomètre haute pression » (pos. 19) affiche une pression
> 0.4 bar et le « manomètre basse pression » (pos. 15) une valeur < -0.6 bar
Si l’ébullition n’a pas été déclenchée au cours de 5 minutes après le démarrage du
compresseur, demander l’assistance d’un enseignant.
Observer le débitmètre du réfrigérant. Si le fluide (en phase gazeuse) entre dans le
débitmètre (pos.18), la bille monte lentement et atteint une valeur de 15-25 unités de la
graduation.
Pour garantir l’arrivée du fluide dans le débitmètre, réduire la pression dans le
condenseur (si nécessaire) à 0.4-0.5 bar par une courte ouverture de la vanne ’purge’
(pos.20).
41
Le réfrigérant en état liquide s’accumule au fond du condenseur. Si le volume atteint un niveau
défini, le flotteur soulève une aiguille et le liquide est aspiré vers l’évaporateur. Le transport du
fluide est bien visible dans le verre-regard (pos. 13) et à l’entrée de l’évaporateur.
Le flotteur prend le rôle du détenteur, de manière à ce que l’évaporation du liquide commence
déjà entre le détenteur et l’évaporateur.
Après la première ouverture du circuit par le flotteur, attendez 8-10 cycles et commencez
ensuite avec les mesures. (uniquement pour l’appareil ET350 – SES36 )
I) Noter les températures T1, T2, T3, T4 et T6, la pression pbas (pos. 15), la pression
pHaut (pos. 19) et le débit du réfrigérant (pos.18) au début des manipulations.
--------------------------------------------------------------------------------------------
II) Régler le commutateur des thermomètres (pos.17) sur T5 (température moyenne de
l’évaporateur). Relever la température au début et à la fin d’un cycle.
(1 cycle = l’intervalle entre 2 ouvertures du flotteur).
Noter également les valeurs minimales et maximales au cours d’un cycle.
III) Analogue à II) mais pour T7 (température moyenne du condenseur)
Répéter les mesures II) et III) quatre fois - donc pour 8 cycles consécutifs.
--------------------------------------------------------------------------------------------
IV) Relever encore une fois les températures T1, T2, T3 et T4 et T6.
Vérifier également les valeurs pbas, pHaut et le débit du réfrigérant.
Uniquement pour l’appareil ET350 – SES36 :
La température du compresseur T6 reste-elle à peu près constante (et inférieure 53°C) ?
Arrêtez le compresseur si T6 > 67°C pour l’appareil ET350 – SES36 !
42
III. Analyse des résultats
Tracer le circuit fermé du cycle frigorifique dans le diagramme de Mollier pour le réfrigérant
Solkane® SES 36 ou le diagramme pour R1233zd :
Commencer avec les processus isobares. Tracer dans ce diagramme les lignes à pression
constante régnant dans l’évaporateur peva et dans le condenseur pcond.
(Attention : les manomètres affichent des pressions relatives)
Ensuite positionner les températures T5, T6, T7 et T8 :
Quelle température Ti correspond à la température d’entrée du condenseur ?
La température régnant dans le condenseur est mesurée en phase « vapeur ». Sachant que la
concentration massique du réfrigérant contenu dans le condenseur est environ 99.5% du liquide
et < 0.5% de la vapeur, construire le point final du processus de condensation sur l’isobare pcond.
(Rappeler le comportement des isothermes en phase liquide).
En supposant une détente isenthalpique lors l’ouverture de la soupape de détente (à l’aide du
flotteur) quelle serait la température attendue à l’entrée de l’évaporateur ?
Pourquoi la température T8 mesurée immédiatement après la détente, s’écarte-t-elle de la valeur
retrouvée dans le diagramme ?
Quelle température Ti mesurée représente la température la plus proche de la valeur attendue
selon le diagramme de Mollier ?
Déterminer la température à l’entrée du compresseur en supposant que son fonctionnement se
comporte isentropique.
43
a) Puissance frigorifique
V
SES36
On obtient le débit massique du réfrigérant m SES36
.
v
b) Puissance du compresseur
Afin de pouvoir juger l’efficacité d’une installation frigorifique, le coefficient d’efficacité est
introduit. Il s’agit de l’une des principales grandeurs caractéristiques d’une installation
frigorifique qui fournit des informations sur la quantité en kJ de froid (chaleur) pouvant être
44
enlevée par kJ de travail de compresseur. Le coefficient d’efficacité correspond au rendement
pour les machines thermiques et est déterminé par le rapport utilité/coût.
L’utilité étant la ‘puissance’ frigorifique spécifique q0, le coût étant le travail de compresseur
w spécifique fourni :
q0
ε
w
, la puissance du
, la puissance de condensation Q
Calculer la puissance frigorifique Q 0 P
2) la quantité d’énergie Q evap (éq. 2) échangée par l’évaporateur avec le circuit d’eau.
b) Comparer ce résultat avec la puissance frigorifique Q , trouvée sous 2a. Quelle valeur,
0
Q evap ou Q 0 , représente la puissance frigorifique d’une manière plus réaliste ?
45
46
Annexe : diagramme p-H de SES36
47
48
50 0,003 0,004
Unités / Units
40
- Pression : Bar R-1233zd 0,006
- Enthalpie : kJ/kg 160
30 - Volume massique : m3/kg 150 150 0,008
- Température : °C
25 - Entropie : kJ/kg.K 140 140 0,01
20 130 130
Références :
- T : 0°C - h : 200 kJ/kg 120 0,015
120
Pression absolue - Absolute pressure - Absoluter druck - Presión absoluta
15 - s : 1 kJ/kg.K
110 110
0,02
100 100
10
90 90 0,03
7,5
80 80 0,04
de R1233
70 70 0,05
49
5
0,06
60 60
4 0,07
0,08
50 50 0,09
3
0,1
2,5
40 40 0,125
Annexe : diagramme p-H
2
0,15
30 30 0,175
1,5
0,2
20 20 0,25
1
0,3
10 10
0,4
160
100
120
80
140
40
0,5
60
10 % 30 % 40 %
20
20 % 50 % 60 % 70 % 80 % 90 %
0,5
200 250 300 350 400 450 500 550
Enthalpie massique - Specific enthalpy - Spezifische enthalpie - Entalpía específica Calculé et dessiné par
[kJ/kg] Support Technique
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