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Nat : Bonjour messieurs, bienvenue dans ce débat qui oppose

Mademoiselle Delvart et Monsieur D’helft ( bonjour ) à Mademoiselle


Oudjelloul et Messieurs Weppe ( bonjour ) . Ces deux camps vont
parlementer sur le sujet suivant : une tête bien faite est mieux qu’une
tête bien pleine, pour ou contre ? À présent, je vais laisser la parole à
la partie pour.

Léa : Comme l’a dit le philosophe Montaigne, une tête bien faite vaut
mieux qu’une tête bien pleine.

Il ne faut pas croire qu’une tête bien faite est vide de connaissance
bien au contraire, une tête bien faite sans connaissances n’est en fait
pas une tête bien faite nous dit Lipman

Séfora : Comme le dit Lippmann qui est un philosophe, initiateur et


co-fondateur de la philo pour les enfants et chercheurs en éducation
américaine, dans son ouvrage « Thinking in education » ,
La connaissance désigne un rapport de la pensée à la réalité
extérieure et engage la notion de vérité comme adéquation de l'
esprit et de la chose
« La connaissance est distribuée dans toutes les disciplines qui ne
s’entrecroisent pas et toutes ensembles, elles forment une
connaissance exhaustive du monde dans lequel nous sommes »
L’auteur veut nous faire comprendre que la connaissance n’est pas
innée elle s’acquiert domaine par domaine. La connaissance est ce
qui nous permet de comprendre le monde dans lequel on vit (la
science, l’histoire).

Léa : Il est préférable que les connaissances sois acquises par le


biais de discussion, de la recherche et de la ré exion et non par un
approvisionnement forcé du à l’enseignement disciplinaire,

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Antoine : Notre tête n’est pas une éponge, il faut utiliser un processus
d’apprentissage je joint cette phrase a la transcription de la citation
de Montaigne, du livre 1 chapitre 26.
«  Que le maître ne demande pas seulement à son élève de lui répéter
les mots de sa leçon, mais de lui en donner le sens et la substance.
Et qu’il juge du pro t qu’il en aura tiré, non par le témoignage de sa
mémoire, mais par celui de son comportement. […] Régurgiter la
nourriture telle qu’on l’a avalée prouve qu’elle est restée crue sans
avoir été transformée : l’estomac n’a pas fait son travail, s’il n’a pas
changé l’état et la forme de ce qu’on lui a donné à digérer ».

Sefora : un système éducatif est une institution sociale dont la


fondation, la permanence ou le
changement, le contenu et la forme sont déterminés par la structure
sociale. L’analyse
historique le démontre, selon le sociologue français Emile
DURKHEIM. Toute fois Rabelais reproche aux systèmes éducatifs
traditionnels, l'enseignement de la scolastique notamment, de se
contenter
d'interprétations au lieu de remonter aux sources et de bourrer les
élèves de notions inutiles et
souvent fausses ; il propose un système d’éducation nouveau qui
prodigue un savoir
encyclopédique : c’est la variété qui stimule l’appétit de savoir ; il
rêve d’une connaissance
universelle et totale.

Louis : Depuis l’invention de l’écriture, les différents systèmes


éducatifs ont permis et permettent encore de transmettre des
connaissances a n de former, socialiser, éduquer les populations dès
l’enfance.

Antoine : Le système éducatifs permet de socialisé les populations


des l’enfance mais dans certaine partie du globe l’éducation a pu
être un moyen de contrôler une population. A une époque
l’enseignant qui tenait les cours avait l’image d’une personne
intimidante.

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Louis : Certe l’enseignant à un rôle autoritaire, car c’est seulement


dans la mesure ou’ il connait avec certitude que les élèves pourront à
leur tour apprendre »
Ici Lippmann décrit un enseignant type de son époque. Selon lui,
avant de se transmettre, le savoir doit être acquis de manière
complète. Un ignorant ne saura jamais en mesure d’enseigner des
connaissances qu’il n’a pas.

Léa : Une tête bien faite n’est pas seulement une tête qui sait
penser.C’est aussi une tête qui a du coeur et qui dans son désir de
raisonnabilité, entrevoit la bienveillance comme une partie essentielle
de toute personne dite éduquée. En effet comme le dit Emile
Durkheim,
« L' ducation est l'action exerc e par les g n rations adultes sur
celles qui ne sont pas encore m res pour la vie sociale. Elle a pour
objet de susciter et de d velopper chez l'enfant un certains nombre
d' tats physiques, intellectuels et mentaux que r clament de lui et la
soci t politique dans son ensemble et le milieu social auquel il est
particuli rement destin »

Antoine : Une tête bien faite est le fait de bien structurer ses savoirs
a n d’améliorer sa capacité de jugement pour des situations
imprévisibles de plus le but de la connaissances est de renforcer sa
capacité de jugement. D’après Noël Mouloud, le jugement est l'acte
de la pensée qui af rme ou nie, et qui ainsi pose le vrai  ; plus
largement, c'est le point d'arrêt d'un problème, qui s'achève dans
une décision.

À mon sens, Edgar Morin sociologue et philosophe français dans


son projet une des toutes premières visées fondamentales de
l’enseignement  : former des esprits capables d’organiser leur
connaissance plutôt que d’emmagasiner une accumulation de savoir
(« mieux vaut une tête bien faite qu’une tête bien pleine » : exigence
formulée il y a très longtemps par Montaigne).
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Léa :Le but n’est pas de se remplir la tête rien ne sert d’apprendre
sans apprendre à penser, le but d’une tête bien faite est de penser
par et pour elle même.
«  Il ne s’agit pas de nous rendre plus savant mais mieux savant  »
comme l’af rme Montaigne.

Antoine : Ainsi, il se fonde sur différents principes, sur le plans des


apprentissages, la mémorisation n’est pas abandonnée, mais elle
doit être conduire à une véritable compréhension des contenus ainsi
qu’a l’élaboration de l’esprit critique

Léa :Sur le plan des méthodes, les penseurs privilégient un


enseignement individualisé, une éducation par la douceur et une
progression de l’élève, qui ne peut s'appliquer que dans le cadre
d’un préceptorat : d’ailleurs, Gargantua comme Pantagruel (Rabelais)
se préparent à être princes, et les Essais (Montaigne) s’adressent à la
femme d’un seigneur; donc, le caractère socialement élitiste de cette
pédagogie est strictement lié au contexte social de l’époque.

Antoine : sur le plan des contenus, on privilégie la lecture directe des


textes anciens, où l’on voit les sources de la sagesse on ne néglige
pas les disciplines sportives non plus que l’hygiène, qui n’avaient
aucune place au Moyen Age; on n’oublie pas l’enseignement des
sciences ni celui des règles sociales

Séfora :« Les élèves acquièrent la connaissance en absorbant


l’information et un esprit éduqué est un esprit bien rempli »
Celui-ci nous montre qu’une connaissance s’acquière par la
transmission d’une information issue d’un esprit déjà éduqué.

Léa :Tout apprentissage doit être dominé par une exigence morale; il
ne peut pas y avoir de savoir sans morale : les connaissances
doivent être intégrées à la vie morale et l’éducation doit rendre la
personne meilleure.
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Louis :En effet, avant sa création le savoir ne pouvait se transmettre,


impliquant une régression intergénérationnelle des connaissances
acquises par les générations précédentes.
La connaissance exhaustive du monde dans lequel on se trouve
réside avant tout dans l’écriture, qui a permis de construire la banque
de connaissances mises à notre disposition aujourd’hui, nous
permettant ainsi de les transmettre à autrui grâce à la sauvegarde de
celles-ci.

Un raisonnement sans fondement n’a pour seule raison que celle


qu’on lui accorde, nous sommes bien loin du concept de vérité que
tout savant cherchent a atteindre. Une tête bien faite mais vide de
connaissance n’est en fait pas une tête bien faite. Lipmann

Nat : Actuellement , la tête bien faite au niveau de notre système


éducatif a plus de privilège quand à la tête bien pleine est remplie de
savoir en fonction de son milieu social. La construction social est
quelque chose de pluriel et elle impacte notre quotidien. On retrouve
un lien avec l’éducation et donc avec la construction sociale. Le type
d’éducation vient du milieu que l’on côtoie. L’éducation est une
chose construite socialement. Dire qu’une chose est socialement
construite c dire que sans tout un processus sans lequel
interviennent des etre humains qui interagissent entre eux cette
chose n’existerai pas du moins ne peut exister de la même manière.
Ianhacking exprime dans son livre « La construction social c quoi »
entre Science et réalité. Pour pouvoir parler de construction de
quelque chose il faut au moins deux conditions nésecaire et
suf sante : constat : dans l’état actuelle des choses, x est tenu pour
acquis, x apparaît pour inévitable. Néanmoins : x n’a pas besoin
d’exister ou d’être comme il est en coiquecesois. X tel qu’il est
aujourd’hui n’est pas inévitable.
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