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Florent Gardet 212

Dissertation de Français 17.03.2022

L’éducation fait partie de choses développement moral et psychologique de l’enfant. S’il ne


reçoit pas les bons enseignements, cela pourra lui porter préjudice tout au long de sa vie,
surtout dans sa manière de penser et d’être. C’est pour cela que Montaigne nous dit, dans
L’essai 26, au chapitre « Instruire, c’est former le jugement », qu’il vaudra mieux trouver
pour un élève, un conducteur qui a la tête bien faite plutôt que bien pleine. Ce que
Montaigne essaie de nous faire comprendre ici, c’est qu’il vaut mieux qu’un professeur
sache penser par soit même et comprenne ce qu’il sait plutôt qu’un professeur qui connais
tout par cœur mais qui ne comprends pas réellement ce qu’il sait. A l’époque de Montaigne,
il existait deux principales manières d’apprendre. Premièrement, la scolastique, qui prônait
l’apprentissage par cœur et qui était beaucoup critiqué des humanistes. Et secondement, la
manière humaniste qui elle prônait le développement moral et le fait d’apprendre par
l’expérience. Nous allons nous demander si l’une des deux manières d’enseigner est
meilleure que l’autre où est ce qu’il faudrait faire un mix des deux.

Le therme « précepteur », apparu à l’antiquité, avait le sens de « celui qui enseigne ». Il est
issu du Latin « praeceptor » et il n’a depuis pas changé de signification. Il est souvent utilisé
par les humanistes pour désigner l’enseignant. Montaigne utiliser aussi le therme de
« conducteur » qui désigne aussi une personne qui enseigne, mais ici ce mot accentue plus le
fait conduire l’élève vers une intelligence et une manière de penser propre à lui pour qu’il
puisse par la suite penser par lui-même et avoir un esprit critique. Le fait de « conduire »
l’élève relève non seulement du fait de transmettre ses connaissances à son disciple et de
l’amener à avoir un esprit critique mais aussi à l’orienter vers un choix, qu’il prendra à la fin
de ses études, afin d’approfondir sa connaissance sur un sujet précis. Quand Montaigne
nous parle d’un conducteur à la tête bien pleine, il fait allusion au sophisme et à leur
manière d’apprendre et d’enseigner. En effet, par « tête bien pleine », il évoque les
sophistes, qui certes savent beaucoup de choses, mais ils connaissent tout par cœur, sans
vraiment comprendre ce qu’ils connaissent. Quand nous dit « On ne cesse de criailler à nos
oreilles, comme qui verserait dans un entonnoir », il fait la métaphore de l’entonnoir pour
imager le bourrage de crâne causé par l’appris par cœur, tel une oie gavée pour faire du foie
gras. De plus le fait de tout apprendre et de ressortir d’un coup, cause en général la perte de
l’acquis assez vite. Alors qui si on prend le temps de bien apprendre et de comprendre, la
connaissance vas rester au long therme dans notre mémoire. C’est en partie pour cela que
Montaigne dit qu’il serai mieux qu’un conducteur avec la tête bien fait s’occupe de
l’éducation d’un enfant. Une « tête bien faite » signifie un esprit qui sais penser par lui-
même, qui sais raisonner et a un esprit critique. Une personne qui a une tête bien faite ne
fait pas qu’apprendre par cœur, mais elle comprend aussi ce qu’elle apprend et pourquoi
elle l’apprend. Pour les humanistes, l’important n’était pas de connaitre une énorme
quantité de choses, mais de les connaitre bien. Cela semble logique car il est inutile
d’apprendre quelque chose dont on comprend l’utilité que de connaitre beaucoup de choses
Florent Gardet 212
Dissertation de Français 17.03.2022

inutilement outre le fait de se vanter de savoir maintes informations. Mais qu’en est-il de
nos jours ?

De nos jours, ce propos fait tout autant sens qu’à l’époque. L’école actuelle, est
principalement basée sur le système scolastique bien qu’au collège, nous commençons à
penser pour nous même dans certaines matières, par exemple le Français et
particulièrement dans les dissertations. Depuis l’école primaire, nous avons l’habitue de tout
apprendre par cœur, par exemple les tables de multiplication ou la conjugaison des verbes.
Quand nous sommes enfant, nous ne comprenons pas vraiment pourquoi nous devons
apprendre tant de choses, on nous dit seulement que ces connaissances nous servirons plus
tard. Et effectivement, ces connaissances nous ont servi pour le cycle et le collège. Mais si
l’on prend un peu de recul, nous nous rendons compte qu’une importante partie de ce que
nous avons appris tout au long de notre éducation ne nous servira à rien le reste de notre
vie. De plus, en général, ce que nous avons appris par cœur, sans vraiment y mettre en
application fréquemment est assez vite oublié. Nous pouvons prendre pour exemple
l’histoire, où nous apprenons beaucoup de dates, nombreuses sont celle que nous avons
retenue. Il est donc légitime de se demander si toutes ce bagage nous est vraiment et si nous
n’aurions pas pu utiliser le temps perdu dans cet apprentissage dans l’apprentissage de
choses utiles. Il sera surement meilleur d’apprendre plus tôt à penser par soi-même.
Cependant, il ne faudrait pas commencer trop tôt, car premièrement, quand nous sommes
en bas âge, nous ne comprenons pas le monde qui nous entoure et il est donc difficile
d’avoir un esprit critique à cet âge. Secondement, il faut quand-même avoir un certain
bagage des connaissance apprises par cœur pour commencer à penser par soit même, car si
nous ne savons rien, nous ne pouvons rien comprendre. Par exemple en Physique, avant de
pouvoir effectuer des recherches scientifiques, il faut connaitre les bases de cette science
pour pouvoir tenter de comprendre des phénomènes physiques encore inexpliqués. Sans
cette base, les scientifiques ne pourraient jamais crée leurs études scientifiques. Un autre
problème dû à ce type d’éducation est qu’il farda, en pratique, un prof par élève, ce qui pose
un problème conséquent. Alors qu’avec le système sophiste, il y a un prof pour plusieurs
dizaines voit centaines d’élève, ce qui rends les choses plus faciles.

Ainsi, nous pouvons voir qu’il n’y a pas de bon ou de mauvais système. Chacun a ses
avantages et inconvénients. Le mieux serai de faire un entre deux. Pour les enfants en bas
âge, le système sophiste est sans doute le plus efficace, mais plus l’âge de l’enfant sera
élevé, plus on devrai se tourner vers une éducation humaniste et laisser le choix à l’élève de
se diriger vers le métier qui l’intéresse.

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