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CM2

On a toujours tendance à considérer que les choses existent en elles-mêmes de manière éternelle et
souvent, les choses naissent et se dev dans leur relation avec temporalité à un moment, à des
structures sociales qui évoluent avec elles.

Si on suit cette démarche intellectuelle, on peut essayer de s’interroger sur la façon dont
l’informatique se définit dans l’histoire à travers les sociétés avec lesquelles elles se trouvent être en
prise.

Nous avions regardé deux types d’automatisme et on avait commencé par définir des automates.
Pourquoi les automates ? L’automate est un des éléments importants de l’informatique, c’est la
chose qui se répète, qui se meut elle-même et qui peuple entièrement tout ce qui est numérique.
Tout ce qui est numérique sous nos yeux fonctionne avec des automates, c’est donc le premier
concept, la première notion très importante à réaliser quand on parle d’ordinateur et
d’informatique. Nous avions deux types d’automates :

- L'automate de Vaucanson/ quelques automates de Vaucanson qui montraient les sociétés


d’aristocrates prêtent à voir et à être médusée par des phénomènes qui imitaient non pas
les processus abstraits mais des processus très concrets/ processus vivans. On verra que
c’est un point important dans le développement de l’informatique.
- Autre type d’automate -> Joseph-Marie Jacquard : la façon dont ça s’était introduit dans le
monde ind ntmt la proto-ind dès le début du XIXe siècle. Ce qui nous avait intéressé dedans
= séparation entre la machine qui exécute un ens de fonctions paramétrées par des cartes
perforées qui disent à la machine ce qu’elle doit produire (diff automate jouet, automate qui
fait que lorsqu’on remonte –> roule). Nous avons un automate qui portera un ens de cartes
pour lui dire va à gauche, va à droite, va tout droit etc. On avait vu que la machine Jacquard
avait eu un destin industriel assez imp. Ce destin d’ailleurs a duré jusqu’au XXe siècle
(abandonné très récemment).

On a vu cmt ça s’était ancré dans un autre type de machines qui sont + poussées et sophistiquées &
orientées vers résolution pb.

On avait observé la notion d’information. Ici, on a vu qu’on avait une séparation forme (2e gd
concept qu’il faut acquérir c’est la notion de signes) et sens. Information avait besoin de cette
séparation entre le sens et la forme. Différence entre signifiant et signifié ->qqch qui donne
naissance à une science toute nouvelle au XXe siècle = la linguistique. Le principe de la linguistique
c’est justement qqch où on va séparer le fond de la forme et où on va essayer de voir comment ça
peut faire polysémie.

Le deuxième élément qu’on avait observé c’était le télégraphe qui était intéressant parce que cette
invention-là transporte un signe à distance, on ne transporte pas du sens. Il y a un premier codage
mais cette fois-ci, il n’y a pas de codage coulé dans des cartes perforées en dur mais codage en
temps réel et décodage presque en temps réel psq électricité. C’est elle qui permet de transférer le
message codé. Dans les deux cas, il est codé. La pers qui émet et celle qui reçoit partagent un
message codé et ceux qui comprennent = ceux qui ont le sens au début et ceux qui ont le sens à la
fin du msg et entre = pers ne peut vrmt comprendre réellement ce que dit le message. Information -
> étymologie informa = mettre en forme -> traitement de signal (pas information journal). Avancée
imp = signal qui fait passer sens et en lui-même, il ne contient rien d’autre qu’une mise en forme.

Le troisième point = théorie de Shannon. Le XXe siècle a conservé la mémoire de Turing et svt on a
oublié celle de Claude Shannon -> ingé nord-américain qui travaille sur la communication. En 1939, il
fait un mémoire de maitrise (stage dans entrep). Dans l’entrep dans laquelle il est, on lui dmd de
passer un psg d’un endroit à un autre sans déformation et on a pb = mvmt brownien (dans un gaz, il
y a du chaos et on ne peut pas prévoir le gaz -> quand on passe un msg il y a tjs du bruit et on ne
peut pas prévoir quel bruit dans la communication).

Exemple yaourt = pas prendre un yaourt en verre. Sur yaourt en plastique = membrane en pastique et
quand pers parle = membrane raisonne, transmet son signal à la corde qui va restituer le même
signal sinusoïdal à l’autre côté. La qualité du signal, son bruit est lié au support du signal. Le canal =
on ne peut pas savoir son taux de bruit.

Shannon s’attaque à cette notion et propose qqch de nouveau. Idée de Shannon = on va avoir une
source et un utilisateur mais on va coder l’info et on va décoder l’info au retour donc idée =
transformer ce signal analogique en un signal numérique comme ça le courant passe, le courant ne
passe plus. Il va décompo un signal analogique en signal numérique. “Les unités de l’information
qu’on passe on va les nommer des chiffres binaires et au + court il dit qu’on appellera ça des bits” ->
rep qqch de décisif psq quand on passe un msg comme ça, on ne peut pas quantifier le message.
Avec notion chiffres binaires = 0 ou 1 -> on peut dire à l’entrée du canal la quantité d’info qu’il y a
dans le signal et si on transmet cela -> au décodeur, on sait qu’on doit avoir tant d’info dans le signal.
La redondance = on va repasser le signal plein de fois. CAPACITE DE SHANNON. Diff entre msg
d’arrivée et de départ = nous dis le bruit. Recherche int sauf que nous sommes dans les années 40 et
Shannon travaille dans un labo d’armée américaine qui cherche à déchiffrer le signal qui vient des
Japonais. En 1944, rencontre Turing et l’un et l’autre ne parleront jamais de leurs recherches propres
puisque c’est deux recherches classées secret defense.

C. La machine de Turing

Turing publie un article en 1932. Il n’est pas tout seul, il a un patron de thèse = A. Church.
David Hilbert pose au début XXe siècle = défis aux mathématiques -> un des défis = est-ce qu’il est
possible d’utiliser une solution méca qui permettrai de résoudre tous les pbs compliqués en maths ?
Peut-on inventer une machine qui permettrai de savoir si pb décidable et calculable ? En 1936,
Turing publie un article qui traite de la possibilité de trouver une machine qui résout pb de la
décidabilité.

Il propose solution innovante = expérience de penser = machine avec caractéristiques

- Bande continue et infinie (rouleau de papier sans fin)


- Symboles, signes (n’importe lesquels). La machine va plus loin que des pbs mathématiques
et peut traiter de n’importe quel signe. Avec cette machine, on peut programmer un
palindrome.
- Tête d'écriture qui peut écrire ou effacer un signe = lit le signe dans la case et peut l’effacer
ou écrire un autre signe.

Permet de mécaniser un pb pourvut qu’on ait un algorithme.


Dans la thèse de Church et Turing, tous les deux affirment que tout traitement réalisable
mécaniquement peut être accompli par une machine de Turing. Autrement dit, cette machine rend
obsolète toute autre machine à calculer comme la machine de Babbage et d’ailleurs Turing le dit,
elle rend obsolète tous les calculs de polynômes par des machines et résout deux pbs de
décidabilité. A partir de là, naissent deux façons de voir la décidabilité = une façon mathématique et
logique et l’autre algorithmique càd qu’on dira qu’un pb est décidable si cette machine est capable
de trouver une réponse oui ou non au pb et on dira que c’est une décidabilité algorithmique (cette
décidabilité est liée à notion de calculabilité psq si pb calculable, il est décidable).
Turing propose donc qqch qui change conceptuellement rapport qu’on a à ces machines puisque
que ces machines sont fondées sur la notion d’algorithmique. Il faut voir algorithme comme une
suite et un ens de suite et de processus qui a une fin et qui répond à un pb donné.

II. L’ordinateur

Il faut prendre garde si on voit informatique = ordinateur et plutôt info qui se def comme une
discipline qui traiterait du signal. Ordi s’inscrit dans héritage informatique. Observer diff entre
machine à calculer et ordinateur.

A. L’ordinateur, le cerveau des victoires

Cerveau géant qui va faire des calculs.

Ordinateur produit en Angleterre, ENIAC. ENIAC un peu comme un poste de télécommunication.


Quand on veut être en communication avec qqln = débrancher et remettre jack au bon endroit.
Monsieur fait algorithme et la dame fait le plan + connecte tous les câbles (ingé et opé). Dans hist de
l’info, premières prog = femmes psq subalternes.

ENIAC fait des calculs fabuleux. Financement commence dès 1943, utilisé en 1946 et capa d’envoyer
200 000 pulsations/sec. Un ingé dans bureau d’études à cette époque qui fait un calcul de balistique
met à peu près 2/3 jours pour faire un calcul. Quand on faisait voler avion, bureaux 15/20 ingé pour
tester = calculs compliqués qui ajd sont bcp sous-traités par machines, ordinateurs et à chaque fois
contraintes très dures qui ont enjeu très fort. Pour l’ENIAC pas 2/3 jours mais 3sec. Il y a un vrai
changement d’échelle mais ENIAC = pas ordinateur.

-> Hongrois Von Neumann qui a qualif cet ordi de gros calculateur. C’est en fait un automate de
calcul (fait calcul automatiquement et derrière dame qui fait tous les branchements et pour chaque
calcul elle reconfigure la machine). Pour Von Neumann = pas ordi, pas pensée qui permettrait de
faire tous les calculs qu’on veut et tous les traitements de chiffres qu’on veut. Il propose une 2e archi
créée en 1944. Il participe au projet Manhattan. Ingé curieux chassé de sa Hongrie natale et dès que
Europe occidentale s’est mis à noircir ses drapeaux, arrivé aux EU et a voué une véritable haine au
syst d’e-d européen donc participe très positivement au projet.

Architecture de Von Neumann. Avec ce schéma on rentre vrmt dans qqch qui fait du traitement du
signe et de l’info. Vraie mise en oe pensée de Turing. Dans mémoire, instructions qu’on va nommer
prog (exécuter dans unité de contrôle) donc possibilité traiter progs gigantesques. Unité
arithmétique et logique = combiner instruction et produire suites complexes donc peut faire opé sur
bouts de prog assez facilement et contient entrée et sortie (opé humaine qui entre donnée et prog
qui l’aura une restitution avec une sortie sur imprimante.

B. Une volonté pol de GF: SAGE


Le succès ordi pas du tt lié à sa supériorité technique et intellectuelle mais il est lié au décollage
d’une industrie propre liée à la GF. Pas 2GM qui va autoriser prod des ordi mais GF. Pq la GF ?
Historien Johnny R. anglosaxon et qui montre que c’est la théorie de l’endiguement qui suppose
utilisation ordi. Parce que théorie repose sur :

- idée qu’il faut un équilibre militaire.


- Idée de ne pas laisser union sov se répandre sur le monde donc savoir quand il bouge et
suppose info en temps réelle, surveillance et dans ce cadre-là qu'interviennent les
ordinateurs parce que l’ordi avec son archi permet de traiter tous les signaux possibles (peut
traiter signaux de radar, signaux humaines).

Une entrep se spécialise dans les marchés mil = IBM. Au début du XXe siècle, IBM entrep qui
fonctionne avec tableaux et cartes perforées (remplir tableaux en perforant cartes). IBM se spé dans
l’appui pour le gouv américain et participe à deux gds projets dont on reparlera : un projet civil (pb
d’Americain Airlines = utilisation inno info -> temps réel) et projet SAGE qui est un projet de
surveillance du territoire américain (idée de mettre ordi surtout le terr branchés à radar et permet à
des avions de pouvoir décoller et pouvoir se battre) -> 50 ordi produit pour cette surveillance
(chacun 275 T et conso 700 kwt) = ordis balaient radar et quand attaque = donner auto de frappe et
de décollage et heureusement technologiquement trop couteux de donner autorisation de frappe à
des bombardiers donc armée américaine n’a jamais pu équiper bombardier et pilotage automatique.

L’entrep comme IBM s’app sur contexte pol qui lui permet véritable transf techn et éco de son
entrep en l’adaptant à de nouveaux besoins. Pdt la même période, banques et assurances vont avoir
à traiter des millions de fichiers et vont faire appel à ordi psq capables de le faire = onfo dans civil qui
se dev.
IBM = Big BLue, IBM 360, celui que tous les gouv s’arrachaient. Avec ordi = ingé psq pers sait le
programmer.
On a l’impression que l’ordi devient perso le + imp (The Times Magazine = en 70 = ordi IBM H de
l’année).Les sociétés ont cs que ces machines prennent de la place. On a tendance par métonymie
dans 80/90’, à faire de l’informatique = sci des ordis psq traite de l’info et qu’on regarde avec ordi, n
a le sentiment que l’informatique c’est l’ordi et vice versa. Dans cette période, on a plutôt Tendance
abstraction informatique apr rap aux ordi. De fait, Informatique n’est pas + une sci des ordi, que
l’astronomie était la sci des télescopes, que la biologie celle des microscopes, la chimie celle des
tubes à essai. La science n’a pas pour objet l’outil mais la façon dont nous les utilisons et ce que nous
trouvons quand nous faisons avec.

Dans 70/80’, informaticiens s’abstraient de la machine pour au contraire s’affirmer comme une sci +
algorithmique et + orientée vers les données. Comment font-ils ? Pour pouvoir manipuler +
facilement les symboles et alors que partout naissent entrep qui veulent imposer leur machine. On a
de + en +de diversité de machine et pour arrive rà y faire face, les informaticiens mettent en place
des langages et ces langages ne cessent de s’abstraire du processeur. Dans les 70’, quand on faisait
un langage, on faisait un langage compilé -> on compile notre langage pour qu’il marche, trad en
langage machine et quand on fait ça on trad avec un type de processeur particulier -> syst ennuyeux
et pr cela qu’on a tendance qu’on a tendance à essayer monter pour être sur des niveaux de
programmation qui n’ont plus besoin de la machine comme JAVA (qui permet de ne plus être
sensible au type de support pour pouvoir programmer plusieurs machines). Il y a donc une tendance
à l’abstraction liée au langage. Il y a énormément de langages : en 1967, il y avait 120 langages de
prog et en 2003 = 2500. Il y a bcp de façon de s’adresser à ces machines. Pas de langage universel
bien que le C soit le langage qui se soit le plus imposé avec le C ++.

Conclusion.
L’informatique était un produit de l’histoire qui doit son dev à une volonté pol très forte mais s’est
échappé de cette volonté pol dans 80’. Informatique et ordis capables très tôt de catalyser
imaginaires, fantasmes, projets avenir et rencontrent société industrielle qui cherchait à mécaniser
pour augmenter son rendement et diminuer ses frais (robotisation de ttes les chaines de Renault par
exemple). En devenant indep de l’armée et pb mil, informatique a investi l’industrie, le commerce et
surtout la recherche scientifique. Une plasticité d’adaptation qui nous renseigne sur ce qu’est l’info
au fond = champ de savoir qui cherche à se def comme une science en soi mais c’est un champ de
savoir que tlmd se partage et qui s’est trouvé approprié dans bcp de domaines. Profession en
biologie : bio-informaticien et en histoire : digitalhumanist. Cependant (au sens étymologique),
l’informatique ne peut pas se réduire à l’ordi et l’ordi était d’abord une condition de l’expérience.

Alors comment définir cet informatique ? Comment arriver à dire à la fois comment elle s’est transf
et ce qu’elle est ajd sur un plan strictement institutionnel. La société informatique de FR a proposé
une définition et c’est celle-ci qu’on peut accepter.

Nous sommes en 2003 quand cette définition a été faite. On voit bien que déjà, elle est entrée dans
l’idée que l’informatique struct info, la mettait en base de données et était capable de l’interroger
pour prod hypothèses et ccl. On peut faire de l’informatique sans ordinateur.

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