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Vivons victorieusement aujourd’hui :

PARLEZ
Service d’enseignement du dimanche 13 novembre 2022 – www.theway.org/fr
Enseignante : Mme Liz Greene

Matthieu 10
Lorsque j’étais à l’université, j’ai trouvé un emploi en tant que guide touristique du campus.
Cela a consisté à faire des visites guidées de l’université aux futurs étudiants et à leurs parents.
Souvent ces visites guidées étaient la première impression que les gens recevaient de
l’université et pouvaient aussi influencer leur décision de s’inscrire ou non dans cette école.
J’aimais bien mon université mais ce travail exigeait des compétences autres que seulement
ma passion et mon enthousiasme. Parce que je représentais l’université, la direction voulait
s’assurer que je savais de quoi je parlais. Ainsi, avant qu’on ne me donne mon tout premier
groupe, j’ai reçu une formation pour savoir où aller, quoi dire et comment le dire. La
formation que j’ai reçue m’a préparé pour que je puisse représenter mon université avec
confiance.
Ce même concept s’applique lorsqu’on parle de Dieu. Dans les Evangiles, il y a deux récits
qui montrent comment Jésus-Christ a formé et préparé ses disciples pour le travail qu’ils
devaient accomplir. Dieu fait mention de cette formation dans sa Parole afin que plus de deux
mille ans plus tard, nous puissions en bénéficier.
Ainsi, nous allons examiner le manuel d’instructions de récits où Jésus-Christ a envoyé les
douze et les soixante-dix ; et nous verrons comment Jésus-Christ a aidé ses adeptes à prendre
la parole et parler pour Dieu. Dans notre étude de ce récit, nous allons voir que lorsque Jésus-
Christ a envoyé des douze et les soixante-dix, il leur a donné une grande puissance et une
grande autorité pour accomplir des œuvres puissantes.
Les Evangiles ont été écrits spécifiquement pour Israël. Mais Romains 15 : 4 nous dit que
tout ce qui a été écrit d’avance, l’a été pour notre instruction. Ceci inclus les Evangiles. Nous
pouvons ainsi consulter ce récit en toute confiance, étant à la recherche des principes que nous
pouvons appliquer aujourd’hui.
Nous sommes ici en Matthieu 10. C’est la période de l’été de l’an 27 de notre ère, dans la
région de Galilée, ce qui est environ cent vingt kilomètres au Nord de Jérusalem. Lisons le
verset 1.
Matthieu 10 : 1 « Puis, ayant appelé ses douze disciples, il leur donna le pouvoir de chasser
les esprits impurs, et de guérir toute maladie et toute infirmité. »
Jésus a appelé les douze parmi ses disciples. Les disciples sont ceux qui suivent à la fois le
maître et son enseignement. Ces hommes avaient passé du temps avec Jésus, comme il
enseignait et servait les gens. Ils l’auraient observé personnellement lorsqu’il avait fait des
signes, des miracles et des merveilles, comme transformer l’eau en vin lors d’un mariage,
guérir un malade, ressusciter un mort, chasser des démons, même calmer les vents et la mer
durant la tempête. Les douze avaient vu Jésus-Christ accomplir de grandes œuvres et
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maintenant, il leur donne le pouvoir de faire de même. C’est renversant. Pouvez-vous
imaginer la joie d’avoir Jésus-Christ comme entraineur personnel ? Et en plus, il vous donne
le pouvoir !
Le pouvoir au verset 1 est le mot grec « exousia » qui signifie l’autorité déléguée. C’est le
droit et le privilège d’exercer la puissance inhérente ou potentielle. Vous voyez ? Jésus ne
leur a pas seulement donné le potentiel, il leur a donné l’autorité et la capacité de l’exercer.
Le verset 1 nous dit aussi, que ce pouvoir est pour chasser les esprits impurs et de guérir toute
maladie et toute infirmité. Nous avons à faire à un sérieux pouvoir. Ainsi qui étaient ces
hommes que Jésus a appelés et a donnés une telle autorité ? Les versets 2 à 4 nous le disent.
Matthieu 10 : 2-4 « Voici les noms des douze apôtres. Le premier, Simon appelé Pierre, et
André, son frère; Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère;
Philippe, et Barthélemy; Thomas, et Matthieu, le publicain; Jacques, fils d'Alphée, et
Thaddée; Simon le Cananite, et Judas l'Iscariot, celui qui livra Jésus. »
Jésus a spécifiquement appelé ces hommes et les a nommés en tant qu’apôtres, des ministres
qui apportent une nouvelle lumière à leur génération. Bien que nous ne connaissions pas
beaucoup d’informations sur l’origine des douze, la Parole fournit quelques détails et en voici
quelques-uns :
- Pierre, André, Jacques et Jean étaient des pêcheurs ;
- Matthieu est un publicain pour le gouvernement romain ;
- De l’autre côté du spectre politique, se trouvait Simon le cananite qui était un zélote,
ce qui signifie qu’il était membre d’un parti politique judéen dévoué au renversement
de Rome.
Ainsi, jusqu’à partir de ces quelques détails, nous pouvons voir que les douze formaient un
groupe diversifié, mais ils se sont unis pour un grand but, un plus grand but, celui d’aider à
servir la Parole de Dieu. Lisons le verset 5.
Matthieu 10 : 5 « Tels sont les douze que Jésus envoya… » Nous allons nous arrêter ici.
Le mot « envoya » est le mot grec « apostellô » qui signifie envoyé au loin, envoyé, équipé et
expédié pour une certaine mission ou un mandat.
Lorsque quelqu’un est envoyé de cette façon, cela suggère la mission qui doit être accompli
et l’autorité qui le soutien. Les douze apôtres furent appelés spécifiquement et envoyés dans
une mission de proclamer un message.
Maintenant, je pense qu’il est intéressant de noter que Jésus les a envoyés loin de lui. Jésus
n’était qu’une personne et ne pouvait être qu’à un endroit à la fois. A la fin du chapitre
précédent, Matthieu 9, Jésus fut ému de compassion en voyant la foule qui était languissante
et abattue comme des brebis qui n’ont point de berger. Donc sa réponse face à l’ampleur du
travail était d’envoyer des ouvriers. Et c’est en partie la raison pour laquelle les apôtres ont
été ordonnés.

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Allez en Marc 3. Vous pouvez garder votre signet ici en Mathieu 10, nous y reviendrons.
Marc 3 rapporte l’ordination des douze apôtres. En y regardant, cela va nous aider à regarder
la raison pour laquelle Jésus a envoyé les douze.
Marc 3 : 14-15 « Il en établit douze, pour les avoir avec lui, et pour les envoyer prêcher
avec le pouvoir de chasser les démons. »
Premièrement, il avait ordonné les apôtres pour les avoir avec lui. Ils devaient voyager avec
Jésus pendant qu’il exerçait son ministère auprès des gens. Deuxièmement, ils devaient être
envoyés en mission pour prêcher et exercer leur ministère auprès des autres. Ils ont quitté la
présence du maître. Jusqu’à ce moment, les apôtres avaient été avec Jésus-Christ durant ses
voyages. C’est maintenant un nouveau concept d’être envoyé sans le maître. Il y avait
quelque chose à apprendre en y allant seul afin de prouver la Parole de Dieu, chose qu’ils ne
pouvaient pas obtenir en étant avec Jésus-Christ.
De retour en Matthieu 10 où Jésus a mandaté les douze de leur second objectif, qui était de
prêcher et de prendre soin des autres.
Matthieu 10 : 5-6 « Tels sont les douze que Jésus envoya, après leur avoir donné les
instructions suivantes: N'allez pas vers les païens, et n'entrez pas dans les villes des
Samaritains; allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d'Israël. »
A l’époque biblique, « vers les païens » désignait toutes les Nations autre qu’Israël. L’objectif
du ministère terrestre de Jésus-Christ était de rappeler Israël à Dieu, d’accomplir la loi de
l’Ancien Testament et de remplir son rôle de rédempteur de l’humanité.
Marc 6 contient un récit parallèle de ce même évènement et en Marc 6, nous pouvons saisir
un autre détail au sujet de ce récit et cela nous dit que Jésus a envoyé les douze deux à deux
ou deux par deux. Au niveau des sens, il semble qu’ils auraient pu couvrir plus de terrains
s’ils avaient été envoyés individuellement, mais Jésus-Christ a toujours fait la volonté de son
Père. Ils avaient été envoyés deux par deux pour maximiser leur impact. Aller en pair, les a
permis de s’entraider, de s’inspirer de se rappeler les instructions de Jésus, de croire ensemble.
Exercer son ministère en pair ne s’est pas terminé avec l’administration du Christ. Nous
pouvons voir de nombreux exemples dans le livre des Actes, des croyants sortant à
deux comme : Pierre et Jean, Paul et Barnabas, Aquillas et Priscille. Allez deux par deux est
un principe merveilleux.
Donc, les douze ont reçu une puissance, on leur a dit où aller. Maintenant, quel message sont-
ils censés transmettre ?
Matthieu 10 : 7 « Allez, prêchez, et dites: Le royaume des cieux est proche. »
Ils devaient annoncer publiquement : le royaume des cieux est proche. Réfléchissez à ceci :
Jésus-Christ, le fils unique de Dieu, envoyé pour racheter l’humanité, le Messie prophétisé à
travers les générations était enfin là. Il est là ! Quel message, ils ont eu de déclarer ! Pouvez-
vous imaginer combien cela a pu être sensationnel pour eux ? Les douze ont reçu le même
message que Jésus a prêché : le royaume des cieux est proche. Et ils ont reçu l’autorité de
manifester la même puissance que lui, leur permettant d’accomplir les mêmes œuvres qu’il a
accompli. En bref, ils étaient libres de marcher comme Christ a marché.
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Matthieu 10 : 8 « Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez
les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. »
Jésus ordonne aux douze d’entreprendre quatre actions : guérir, ressusciter, purifier et chasser.
Ils devaient prendre soin non seulement des besoins physiques des gens, mais aussi des
besoins spirituels. Les apôtres n’avaient pas travaillé pour obtenir la puissance et l’autorité
qui leur avaient été donné par Jésus-Christ. L’autorité leur a été donnée gratuitement et ainsi,
ils devaient donner gratuitement en guérissant les malades, en purifiant les lépreux, en
ressuscitant les morts et en chassant les démons.
Dans les deux versets suivants, nous apprenons qu’ils avaient reçu des instructions précises
pour ce qu’ils devaient apporter et ce qu’ils ne devaient pas apporter. Lorsque je voyage,
j’aime avoir une liste des choses à apporter. C’est ce que Jésus leur a fourni ici.
Matthieu 10 :9 -10 « Ne prenez ni or, ni argent, ni monnaie, dans vos ceintures; ni sac pour
le voyage, ni deux tuniques, ni souliers, ni bâton; car l'ouvrier mérite sa nourriture. »
Ils ont reçu l’instruction de ne pas emporter de nourriture ou d’argent avec eux. Ils ne devaient
pas non plus apporter deux tuniques, souliers, bâtons. Une tunique et un bâton suffisaient. En
bref, ils avaient pour instruction de voyager léger afin d’être libres de vivre et de parler de la
Parole de Dieu. Mais comment surviendraient-ils à leurs besoins essentiels ? Ils devaient
croire et avoir confiance que Dieu était leur suffisance. Les douze disciples ont obéit et sont
partis sans argent et ils ont voyagé légers. La Parole rapporte qu’ils ne manquaient de rien,
Dieu a pris soin d’eux.
Dans les versets 11 à 13, Jésus traite de comment ils devaient se conduire. Lisons ces versets.
Matthieu 10 : 11-13 « Dans quelque ville ou village que vous entriez, informez-vous s'il s'y
trouve quelque homme digne de vous recevoir; et demeurez chez lui jusqu'à ce que vous
partiez.
En entrant dans la maison, saluez-la;
et, si la maison en est digne, que votre paix vienne sur elle; mais si elle n'en est pas digne,
que votre paix retourne à vous. »
Lorsqu’ils rentraient dans une ville, ils devaient s’enquérir de qui était digne. Nous pourrions
dire, chercher à savoir qui veut entendre la Parole, demeurez chez lui jusqu’à ce que vous
partiez. S’applique à une maison où les gens voulaient recevoir la Parole.
Demeurez à un seul endroit, n’était pas la norme pour un voyageur dans la culture orientale.
Dans les temps bibliques, j’aurais pu aller dans une ville et loger dans une maison différente
chaque nuit. Ils m’auraient nourri et vêtu. Accepter l’hospitalité pouvait donc consommer
beaucoup de temps.
Jésus leur a dit de ne pas accepter l’hospitalité de tout le monde, mais de racheter le temps en
trouvant ceux qui étaient intéressés d’entendre la Parole. Il est également important de noter
l’instruction au verset 14 concernant ceux qui ne recevraient pas ou n’écouteraient pas leurs
paroles.

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Matthieu 10 : 14 « Lorsqu'on ne vous recevra pas et qu'on n'écoutera pas vos paroles,
sortez de cette maison ou de cette ville et secouez la poussière de vos pieds. »
Jésus savait que les apôtres ne seraient pas reçu par tous et ces derniers pourraient être tentés
de se décourager, donc, il leur a dit : secouez la poussière de vos pieds.
La poussière symbolisait la haine, la méchanceté, la rancune et la malveillance. Ils ne devaient
pas porter ce fardeau mental mais secouer toute amertume et tout ressentiment dans leur cœur.
Le fait d’aller deux par deux les aurait aidés à le faire comme ils s’encourageaient
mutuellement. Ils étaient équipés et préparés sur la manière de se conduire dans les différentes
situations. Souvenez-vous, être envoyés seuls sans le maître était pour eux un concept
nouveau. Mais ici Jésus-Christ répond à toutes les préoccupations qu’ils auraient pu avoir afin
qu’ils puissent aller de l’avant avec audace.
Lisons maintenant le verset 16.
Matthieu 10 : 16 « Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups…»
Arrêtons-nous ici. Dans la culture orientale, les brebis est un symbole de tendresse,
d’empathie, de gentillesse et d’amour. Les loups quant à eux, guettent et traquent leurs proies
et attendent le moment opportun. Jésus averti les douze d’être vigilants et attentifs.
Revenons au verset 16.
Matthieu 10 : 16 « ... Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les
colombes. »
Un serpent ne se laisse pas acculer par l’ennemie. Et les colombes sont un symbole de pureté,
de douceur, de paix. Donc si vous mettez tout cela ensemble, Jésus demandait aux douze
d’être sages et purs et non pas naïfs et ignorants. Jésus ne voulait pas que ses disciples sous
estiment la force de l’ennemie ni le fait qu’il y aurait une résistance à l’Evangile. Ils allaient
de l’avant avec un message révolutionnaire. Et lorsque le message était reçu, il entrainait un
changement révolutionnaire dans la vie des gens. Mais tout le monde n’allait pas être intéressé
par ce message révolutionnaire. Je sais que nous le voyons aujourd’hui : tous ne sont pas
toujours intéressés d’entendre la Parole.
Aussi Jésus donnait-il des instructions aux douze sur la manière de se comporter dans divers
situations. Voyez-vous comment ces instructions auraient aidé les douze à marcher avec
assurance et confiance lorsqu’ils parlaient pour Dieu, exerçaient leur ministère auprès de son
peuple. Les instructions mènent à la confiance. Eh bien, les instructions de Jésus se
poursuivent tout au long du reste du chapitre. Vers la fin de ce récit, le verset 40 contient une
grande vérité.
Matthieu 10 : 40 « Celui qui vous reçoit me reçoit, et celui qui me reçoit, reçoit celui qui
m'a envoyé. »
Lorsque les gens recevaient les douze, ils recevaient Jésus-Christ et enfin de compte, Dieu
qui l’avait envoyé. Inversement, lorsque les gens ne recevaient pas les douze, ils ne rejetaient
pas seulement les douze, mais aussi Jésus-Christ et Dieu. C’est la même chose pour nous aussi
aujourd’hui. Notre mandat est de prendre la Parole pour Dieu. Si quelqu’un ne reçoit pas la
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Parole, cette personne ne nous rejette pas simplement, en fait, elle rejette Dieu et sa Parole.
Ainsi, nous ne devrions pas le prendre personnellement ou en être découragé. C’est une
grande clé dans la diffusion que Jésus-Christ leur a enseigné.
Après tout cela, les douze sont envoyés. Quel a été le résultat ? Passez en Marc 6 et voyons
les résultats. Marc 6 décrit la conclusion de leur mission.
Marc 6 : 12-13 « Ils partirent, et ils prêchèrent la repentance.
Ils chassaient beaucoup de démons, et ils oignaient d'huile beaucoup de malades et les
guérissaient. »
Je dirais bien qu’ils ont exécuté ce que Jésus-Christ leur avait demandé de faire. Ils ont agi en
fonction de ce qui leur avait été enseigné. Ils ont prêché et exercé leur autorité pour manifester
la puissance de Dieu. Des signes, des miracles et des prodiges ont suivi la Parole prononcée
qui a été cru. Ils ont prouvé aux autres et à eux-mêmes la puissance indéniable de Dieu.
Allez en Luc 10. C’est le livre qui suit. Examinons maintenant le récit de l’envoi des soixante-
dix. Ce qui est un autre exemple de la manière dont Jésus a aidé ses disciples à prendre la
Parole pour Dieu. Cet évènement n’est relaté que dans l’Evangile de Luc. L’époque se situe
à l’automne de l’année 27 de notre ère, juste quelques mois après l’envoi des douze et
probablement quelque part en Galilée.
Luc 10 : 1 « Après cela, le Seigneur désigna encore soixante-dix autres disciples, et il les
envoya deux à deux devant lui dans toutes les villes et dans tous les lieux où lui-même
devait aller. »
Les soixante-dix ont été désignés ou choisis parmi ses disciples. Nous ne connaissons ni leurs
noms, ni leurs professions, ni leurs âges ou leur style de sandales préférés. Mais Jésus les a
désignés. Ce qui signifie qu’ils étaient capables. Tout comme pour les douze, Jésus a envoyé
les soixante-dix, deux par deux.
Le groupe de mot « devant lui » signifie qu’ils représentaient Jésus-Christ. Jésus a dit à
chacun d’eux où aller. Il avait un plan précis.
Il les envoya dans toutes les villes et dans tous les lieux où lui-même devait aller. Et tout
comme il avait fait avec les douze, il s’est assuré de les préparer en leur donnant les
instructions nécessaires avant de les envoyer sur leur route.
Luc 10 : 2 « Il leur dit: La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers. Priez donc le
maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson. »
Jésus leur fait honnêtement savoir ce qui les attend et leur explique pourquoi il avait besoin
d’eux : la moisson était grande mais, il y avait peu d’ouvriers. Jésus ne parle pas ici d’une
moisson abondante de maïs, ou de pomme de terre ou de blé. Non ! La moisson dont Jésus
parle sont les gens. Il y avait beaucoup de gens qui avaient besoin d’être touchés par la Parole
de Dieu qui délivre. Ces hommes auraient compris le concept de la grandeur de la moisson.
Je ne suis pas agricultrice, loin de là, mais j’aime jardiner. J’ai la joie de travailler avec les
Way Corps en résidence, dans un jardin vaste avec une variété de fruits et de légumes. J’ai

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appris que lorsqu’il s’agit de faire de la moisson, il y a certains délais à respecter. Si vous
attendez trop longtemps, votre récolte peut être détruite par les conditions météologiques, les
insectes, les animaux. Si votre récolte est trop tôt, elle ne sera pas prête, c’est frustrant. Il faut
récolter au bon moment. Et lorsque c’est le bon moment, il faut agir sans perdre du temps.
C’est ce que nous voyons ici en Luc 10. C’était le moment d’aller récolter et les soixante-dix
se sont engagés à tendre la main à un moment de besoin.
Luc 10 : 3 « Partez; voici, je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. »
Comme avec les douze, Jésus leur a fait connaitre leur compétition spirituelle et les a enseigné
afin qu’ils soient vigilants et attentifs lorsqu’ils diffusaient la Parole.
La phrase « je vous envoie comme des agneaux » signifie qu’ils devaient aller de l’avant avec
tendresse et amour. Ils devaient véritablement aimer les gens en paroles et en actions.
« au milieu des loups » fait référence aux faux enseignements et aux faux prophètes.
Encore une fois, le fait d’avoir un compagnon de voyage les aiderait à parer à d’éventuels
attaques. Ce qui est un autre grand avantage de partir deux par deux.
Au verset 4, Jésus donne aux soixante-dix des instructions semblables à celles qu’il avait
données aux douze. Lisons le verset 4
Luc 10 : 4 « Ne portez ni bourse, ni sac, ni souliers, et ne saluez personne en chemin. »
Eux aussi furent instruits à voyager léger. Ils ont été envoyés avec des chaussures aux pieds
et des vêtements sur le dos et devaient faire confiance à Dieu pour pourvoir tout besoin.
Cette directive « ne saluez personne » ne signifie pas qu’ils devaient être impolis ou
méchants avec les autres. Non ! Cela signifie simplement qu’ils ne devaient pas s’engager
dans de longues salutations qui étaient éprouvantes dans leur culture afin de racheter le temps.
Cependant, lorsqu’ils entraient dans une maison et qu’ils étaient reçus avec amour, ils
devaient se comporter en invités gracieux.
Luc 10 : 5 -8 « Dans quelque maison que vous entriez, dites d'abord: Que la paix soit sur
cette maison!
Et s'il se trouve là un enfant de paix, votre paix reposera sur lui; sinon, elle reviendra à
vous.
Demeurez dans cette maison-là, mangeant et buvant ce qu'on vous donnera; car l'ouvrier
mérite son salaire. N'allez pas de maison en maison.
Dans quelque ville que vous entriez, et où l'on vous recevra, mangez ce qui vous sera
présenté, »
Lorsqu’ils allaient de maison en maison, le type d’accueil que les soixante-dix recevaient
n’avait pas d’importance. Ils devaient souhaiter la paix à toute maison dans laquelle ils
entraient. Dans certains endroits, ils seraient bien accueillis et si c’était le cas, ils devaient
demeurer sur place, manger ce qui leur a été présenté, exercer leur ministère auprès de ces
gens. Sinon, ils devaient simplement partir.
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Maintenant que le plan est établi, voici ce qu’ils devaient faire.
Luc 10 : 9 « guérissez les malades qui s'y trouveront, et dites-leur: Le royaume de Dieu
s'est approché de vous. »
Leur travail consistait à guérir les malades et à donner la Parole aux gens. Quelle belle
description de l’emploi. Une fois de plus, nous voyons que l’opération de la puissance de
Dieu allait de pair avec la diffusion de la Parole.
Luc 10 : 10 -11 « Mais dans quelque ville que vous entriez, et où l'on ne vous recevra pas,
allez dans ses rues, et dites:
Nous secouons contre vous la poussière même de votre ville qui s'est attachée à nos pieds;
sachez cependant que le royaume de Dieu s'est approché. »
Cela ressemble à ce que nous avons vu dans Matthieu 10. Jésus leur a enseigné à surmonter
le rejet en secouant simplement la poussière qui s’est attaché à leur pieds, en s’avançant
toujours sans amertume ni animosité. Après ces instructions, les soixante-dix sont allés.
Comment les soixante-dix sont-ils revenus ? Les versets 17 et 18 nous le disent.
Luc 10 : 17-18 « Les soixante-dix revinrent avec joie, disant: Seigneur, les démons mêmes
nous sont soumis en ton nom.
Jésus leur dit: Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. »
Les soixante-dix avaient vu des personnes délivrées pendant leur mission et sont revenus avec
joie. La joie est bien plus que le simple fait d’être heureux. Ils ont vu de leurs yeux la puissance
de Dieu se manifester. Lorsqu’ils croyaient et marchaient selon la Parole.
Luc 10 : 19 « Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions,
et sur toute la puissance de l'ennemi; et rien ne pourra vous nuire. »
Ça c’est le genre de puissance que nous voulons opérer. Et c’est une raison de se réjouir et de
s’enthousiasmer.
Maintenant au verset 20, Jésus met les choses en perspective spirituelle pour eux.
Luc 10 : 20 « Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis;
mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux. »
Les soixante-dix opéraient la grande puissance de Dieu, mais la perspective mentale
supérieure était de se réjouir parce que leurs noms étaient écrits dans les cieux. Quels
privilèges ils avaient reçu ? Les soixante-dix avaient accomplis leur mission et exerçaient la
puissance de Dieu qui leur avait été conféré. Ils ont été abondamment bénis parce qu’ils sont
allés de l’avant et ils ont donné le meilleur d’eux-mêmes.
Allons dans le livre des Actes 1.
Nous avons examiné les comptes rendus de l’envoi des douze et des soixante-dix et nous
avons vu que non seulement ils ont été envoyés pour prêcher, mais aussi pour opérer la
puissance de Dieu.

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Qu’en est-il de nous ?
Comme les disciples, nous aussi sommes envoyés par Jésus-Christ pour aller et dire. Le jour
de son ascension, Jésus-Christ a donné à ses disciples un mandat puissant. Celui qui
s’applique également à nous en tant que croyants nés de nouveau aujourd’hui dans l’ère de la
grâce. Lisons le Actes 1 : 8.
Actes 1 : 8 « Mais vous recevrez une puissance, le Saint Esprit survenant sur vous, et vous
serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu'aux
extrémités de la terre. »
Jésus-Christ prédisait de la puissance qu’auraient les croyants nés de nouveau dans
l’administration de la grâce. Et à quoi servait cette puissance ? Eh bien, cela dit d’être témoins.
Nous devons être des témoins.
Allez en 2 Corinthiens 5. Jésus-Christ n’est plus présent sur terre mais chaque croyant né de
nouveau a Christ en lui. Cela signifie que chaque croyant né de nouveau a le plein potentiel
du Christ et que nous avons été mandatés pour être ambassadeurs.
2 Corinthiens 5 : 20 « Nous faisons donc les fonctions d'ambassadeurs pour Christ, comme
si Dieu exhortait par nous; nous vous en supplions au nom de Christ: Soyez réconciliés
avec Dieu! »
Nous n’attendons pas que les gens viennent à nous. Nous allons de l’avant en présentant la
Parole à notre génération. Non seulement Dieu nous a mandatés, mais nous a équipés de la
capacité d’opérer sa puissance. Nous avons la capacité de faire les œuvres de Christ et encore
de plus grandes. Nous pouvons guider les gens à la nouvelle naissance. Nous avons un
message révolutionnaire, nous avons une bonne nouvelle à partager au monde : c’est le Christ
en vous. Vous avez la puissance de Christ en vous. Où encore trouverez-vous ce genre de
bonne nouvelle ? Nous devons l’annoncer aux gens. Comme nous allons de l’avant, et parlons
pour Dieu, et servons son peuple, nous pouvons être la première impression que les gens
auront de la puissance de Dieu.
Nous pouvons avoir un impact sur leur décision de croire la Parole de Dieu. Le Christ en nous
est tout aussi réel, il est tout aussi réel que Jésus-Christ l’était aux douze et aux soixante-dix
pendant son ministère terrestre. Nous en avons l’autorité et la capacité. Prenons la Parole pour
Dieu.
Que Dieu vous bénisse !

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