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30/06/2021 Production controlee en ecloserie

II - CONERENCES (continuer.)
REPRODUCTION ET ELEVAGE LARVAIRE DES PENIDES
Mr. F. LUMARE

L'aquaculture est mondialement en train se développer mais, quoique


La production de la culture des crevettes soit comparativement basse, il
existe
une très forte tendance au développement de ce secteur.

Le tableau l donne la comparaison des productions de l'aquaculture


dans le monde en 1975 (PILLAY, 1976) avec Les rendements des années
1979–80 et
1982–83 (PEDINI,1984).

Ces données montrent une croissance de 688,1 % des crustacés.

Actuellement, ce sont principalement les pénéides qui jouent un grand


rôle dans la production de crustacès.

Le développement de L'élevage de la crevette est dû è la résolution de


beaucoup de problèmes technologiques, qui peuvent être résumés
sommairement comme
suit:

a. Les post-larves peuvent être produites en grandes quantités et


surtout avec profit.

b. La taille do marché peut être atteinte en 4 à 5 mois. Nulle autre


espèce aquatique commerciale ne peut être comparée à celle-ci.

c. Les pénéides s'acclimatent aux environments les plus drivers,


socio-économiques, techniques et aux conditions artificielles de
de
production. C'est ainsi qu'il est possible de développer la
culture des crevettes dans des conditions intensives, semi-intensive
et extensives
aussi bien dans les pays industrialisés que dans les
pays sous-développés.

d. La grande demande de crustacés sur tous les marchés du monde a


comme conséquence la forte évaluation de ce produit.

L'élevage des crevettes est développé selon différents systèmes, selon


les possibilités de l'environnement, les structures socio-économiques, la
disponibilité
des espèces de crevettes ainsi que leurs caractéristiques biologiques et
enfin, selon le niveau technologique du pays.

Le tableau 2 montre les principaux systèmes d'élevage des crevettes


dans le monde.

Un système d'élevage de crevettes efficace repose sur plusieurs


étapes:

1. Mauturité sexuelle en captivité

2. Reproduction ou ponte

3. Elevages larvaire et post-larvaire

4. Prégrossissement

5. Grossissement jusqu'à la taille commerciale.

Ce système en cycle fermé est complètement contrôlé à chaque é.


De cette façon le succès est assuré parce qu'il donne des résultats constants
en
ce qui concerne le nombre, la qualité et le coût larves produites.

Mais, dans ce cas, les prix de production sont généralement supérieurs


à ceux 4éme (Voir tableau 2) basé sur la de post-larves
sauvages
(méthode d'élevage adoptée en Amérique Centrale).

Dans cette dernière méthode, le prix de la production des post-larves


n'est pas cher, ce qui peut influencer positivement toute la chaîne de
l'élevage.
Mais d'autre part, dans ce système, on peut avoir un problème crucial qui est
celui de la récolte des post-larves sauvages. C'est ce qui
s'est passé en Equateur
quand, en mars 1985, une baisse anormale de température des eaux côtières
a interrompu les pontes de Penaeus
Vannamei et de P. stylirostris,; ceci a réduit
sévèrement l'approvisionnement en post-larves et en femelles matures. 11 en a
résulté aussi que 40 à
70% des viviers de l'Equateur étaient à sec au début
août 1985 à cause de la pénuire de semences. Dans l'élevage traditionnel de
crevettes, tel
qu'il existe au Japon (tableau 2), les femelles matures, avec des
gonades bien développées (stade TV, Tableau 3), sont capturées entre avril et
septembre dans les milieux de ponte, è une profondeur d'à peu près 10 m, Ensuite
les femelles gravides avec les suermatophores sont
transférées dans les bassins
de ponte, où la libération des oeufs est stimulée par une augmentation de la
température de l'eau (Induction
thermique): des conditions naturelles (18–21° C)
aux valeurs demandé (24–26° C).

En Italie, les recherches sur la reproduction et l'élevage des


crevettes ont commencé en 1970, avec l'espèce méditerranéenne: Penaeus
kerathurus.
Mais cette espèce ne paraissait pas intéressante à élever et ceci, pour les
raisons suivantes:

1. P.kerathurus n'atteint une bonne taille commerciale (30 g) qu'après


une longue période (17 mois).

2. Elle est peu résistante aux basses température et meurt à 5 – 6° C.

En considérant ces inconvénients, on a introduit P. japonicus en Italie,


en 1979, pour les raisons suivantes:

a. La taille commerciale est atteinte après 3 ou 4 mois.

b. Elle peut survivre à des températures très faibles de 1 à 2° C.

c. Elle est, généralement, plus résistante aux manipulations que


P. kerathurus.

d. Elle est similaire par la couleur, la forme et le goût à P.Kerathurus


; ainsi, la nouvelle espèce ne posait aucun problème de
commercialisation, ni de consommation.

L'introduction d'une crevette asiatique (Kuruma) P. japonicus


qui n'est pas endémique dans le bassin méditerranéen nécessite l'établissement
de
technologies de reproduction.

Des expériences successives ont permis de mieux approcher la biologie


de reproduction de P.Japonicus, le rôle de l'ablation unilatérale des
pédoncules
ocularies(Tab. 5,6,7,8,9,10,11 et 12), l'influence de la qualité de l'alimentation
et l'importance des facteurs expérimentaux de
l'environnement.

Actuellement, une technique a été mise point, qui permet non seulement
d'induire la maturité sexuelle de P. japonicus, mais aussi de la controler
et, de cette façon, de synchroniser la reproduction des géniteurs (Tableau 14).
Ceci veut dire que la production peut se faire à grande échelle.

Voici un exemple qui donne une idée du potentiel d'un système contrôlé:
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Un seul module (6 m de diamètre) de contrôle de la maturité contient
une moyenne de 300 femelles: pour chaque de reproduction, à peu prés
40%
de ces femelles sont gravides et prêtes à pondre, 85 % d'entre elles pondent
une moyenne de 35000 oeufs par ponte, libérant 50000 oeufs
pour cycle entier
(3–4 mois), durant lequel chaque femelle pond 1, 4 fois. Sur toute la période
de reproduction (1 cycle de ponte par mois), 15
millions d'oeufs sont produits
par un seul module. donc, dans le même module, et pour chaque cycle de reproduction,
on a, apeu près, 3, 8
millions d'oeufs.

Dans une écloserie où l'on au moins 12 bassins de ponte contrôlés


(Tableau 15) cela permet de produire 45,5 millions d'oeufs par cycle et à peu
près 182 millions d'oeufs pour toute la période de reproduction (4 cycles
de ponte). Par augementation du nombre cycles reproductifs et utilisation
des
mêmes géniteurs, on peut doubler ces chiffres chaque saison.

En ce qui concerne la méthodologie de l'ensemble de la production des


post-larves, elle a été conçue pour donner des caractéristiques
constantes et un
taux de survie suffiasamment élevé (à peu près 60 %), bien que dans les cas extrèmes
les taux de survie soient compris entre
40 et 100 %. La taille finale d'une post-larve
P 22 est en moyenne de 17 mm de longueur et de mg en poids. Actuellement,
la densité finale des
post-larves est de 12 P 22/1. Le tableau 16 montre les
caractéristiques de la reproduction des pénéides dans les principales aires
l'élevage de
crevettes.

Un aspect important de la reproduction de P.Japonicus en Italie est


la diminution du taux d'éclosion des oeufs en fonction de l'accroissement du
nomore de générations (F) (Tableau 17).

En 1985, le taux d'éclosion était de 18 %, ce est beaucoup plus


faible que celui obtenu dans les pontes naturelles (50 %). Selon les recherches
en cors, ce phénomène est essentiellement dû à la réduction des variations
génétique comparées à colles du stock initial. la population utilise en
Italie,
en 1985, a déjà atteint la génération F 7. La résolution de ce problème consiste
en un renouvellement génétique permanent, soit
introduisant de nouveaux géniteurs
sauvages, soit en reconstituant le plus fréquemment possible le stock des
géniteurs ou bien en premettant
des croisements entre géniteurs d'âges différents.

Cependant, ce problème n'affecte pas, à grande échelle, la production


des larves et des post-larves, à cause des l'abdondance des oeufs.

Signalons aussi que dans domaine des maladies des larves et des
post-larves (Tableau 18,19,20,21,22,23, et 24), des recherches approfondies
(10 années) faites par des institutions spécialisées dans la pathologie des
crevettes, ont montré qu'il est possible d'éviter les maladies en
définissant des
mesures prophylactiques spécifiques basées sur l'utilisation d'antibiotiques et
sur la chimiothérapie pour prévoir ou réduire l'action
de plusieurs agents pathogènes
communs. L'alimentation des larves et des post-larves est le problème le
plus important dans une écloserie. le
tableau 25 montre la séquence alimentaire
généralement suivie pour l'élevage des pénéides dans le monde.

Le tableau 26 donne les séquences alimentaires dans l'élevage des larves


et des post-larves avec le coût de la production dans système italien
lequel utilise des aliments artificiels de P2–P3 à P 22.

Le tableau 15 montre la conception d'une écloserie pouvant produire


1, 4 millions de post-larves de P.japonicus, et la différence entre la
conception
d'un système où la maturité sexuelle est contrôlée (a) et celle où elle est
seulement stimulée (B).

Ce point est très important car il influence le prix de production


des P 22 (Tableau 27) et puis l'efficacité de l'élevage.

Le Tableau 28 montre les principales caractéristiques de l'élevage


des larves et des post-larves et aussi le prégrossissement des pénéides dans
le monde.

1975 79–80 82–83 %d'augmentation dans % d'augmentation par


 
1'Est (2 années) rapport à 1975
Poissons 3,980,492 3,227,810 4,447,946 11.1 11.7
Mollusques 1,051,341 1,908,016 1,957,570 0.9 86.2
Crustacés 15,663 71,224 123,445 20.1 688.1
Algues 1,054,793 2,206,484 2,393,782 2.8 126.9

TABLEAU 1:Estimation de la production aquacole (t) dans le pour les années 1975 (PILLAY, 1976),
1979 – 8à et 82–83 (PEDINI,
1984).

P. japonicus; Italie, Maturité sexuelle → Reproduction Elevage larvaire et Grossissement et


→    
France en capitivité post-larvaire Réapprovisionnement
                   
P. japonicus; Brésil Maturité sexuelle → Reproduction Elevage larvaire et → Prégrossissement → Grossissement

en semi-captivité post-larvaire
                   
P. japonicus; Japon     Reproduction → Elevage larnaire → Prègrossissement → Grossissement
                   
P. monodon; Sud est
                 
asiatique
                   
P. semisulcatus; Koweit                  
                   
P. vannamei;                  
                   
P. stylirostris; Amérique
            prégrossissement → Grossissement
Centrale
                   
P. monodon;                  
                   
P. indicus;                  
                   
P. orientalis; Sud-Est
                Grossissement
Asiatique
                   
Metapenaeus lusis;                  
                   
M. monoceros;                  

Tableau 2: Schéma des principales étapes de l'élevage des crevettes le monde.

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non développé(u) ou
stade I

Développé (U) ou stade II

Jaune(Y) ou stade III1

Mûr (R) ou stade IV

Epulsé (S) ou stade V

Tableau 3: Différents stades du développement des ovaires des pénéides.


En haut, la position
des ovaires chez les pénéides

PANAEUS KERATURUS

Femelle-Theiycum entre les bases de Mâle - Petasma dans la lère paire des
la 4ème et de la Sème paire des   pléopodes
appendices thoraciques

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PENAEUS JAPONICUS

Femelle-Theylum avec   Mále. Petasma.


spermatophore

Tableau 4: Caractères sexuels externes des péneides

Tableau 5: Pédoncule oculaire des pénéides (Décapoda, Natantia) montrant:


Pars ganglionaris organe 5 (PG OX), Pore sensoriel de l'organe X
(PS),
Glande du sinus (GS), Région organe X-Glande du sinus
(TGOXGS) et
région organe x-pore sensoriel (TPSGX). région
axonale des
cellules neurosécrétrices, LG, ME, MI etMt représentent
respectivement
: Lamina ganglionaris, Medulla externa, Medulla
interna et
Medulla terminalis qui sont toutes des parties du lobe
optique.
(CARLILE, 1953, rapporté dans ADIYODI K.G. et R.G.
ADIYODI, 1970).

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TAB. 6: Méthode d'épédonculation chez les pénéides.


a) Incision du bulbe de l'oeil et compression -
b) ligature - c) Electrocution ou utilisation
de nitrate
d'argent d) Incision - e) pincement; écrasement.

Tableau 7: Réponses à l'ablation unilatérale des pédoncules oculaires chez Penaeus kerathurus.
Seules les femelles survivant à
la période de latence sont considérées.

Séquence de ponte   1 2 3 4 5 6 7 8
Femelles qui pondent (1)   24 16 10 7 3 1 1 1
Femelles qui pondent des oeufs fertiles   18 14 8 5 2 1 1 1
Nombre d'oeufs fertiles pondus (2) 83850 72330 80390 84100 80500 61000 69500 74500
e 17640 10610 17930 18860 - - - -
n 10 12 8 4 1 1 1 1
Nombre d'oeufs éclos (3) 41060 45820 64440 69500 1000003 770003 48000 29000
e 8424 5680 17880 16200 43000 - - -
n 10 12 8 4 2 1 1 1

(1) Les femells qui pondent des oeufs non fertiles sont incluses

(2) x, moyenne: e, erreur standard: n: nombre de femelles examinées

(3) Différence négative, entre le nombre d'oeufs fertiles et d'oeufs éclos, due à l'erreur causée par la méthode
de comptage.

№ du bassin % de femelles % de femelles avec des Ablation unilatérale du Période (jours) jusqu'à la Nombre de jours de
fécondees gonades matures pédoncule oculaire lère ponte ponte en 19 jours
(stades II - IV)
1 77.3 22.7 Non - 0
2 58.3 8.3 Non - 0
3 91.3 17.4 Oui 5 4
4 78.3 26.1 Oui 5 5
5 69.3 8.7 Oui 6 5

Tableau 8: Réponses aux conditions expérimentales de P. japonicus au cours d'une courte période.

N du Ablation Intensité Nombre de jours de porite Taux d'oeufs fertiles Nombre Nombre Index de Période Période
bassin unilatérale de la % (2) Total moyen pondus SI (jours) (jours)
du lumière d'oeufs d'oeufs (3) avant la avant le
pédoncule (Lux) pondus ponte début des
Fertile (1) Non Total moyenne gamme
oculaire fertile par jour pontes
régulières
1 Non 1,250 3 0 3 72.00 36.4–97.8 11,500 3,833 0.08 202 202
2 Non 2,200 15 6 21 77.39 50.0–100 61,000 2,904 0.50 39 143
3 Oui 1,500 61 53 114 42.45 5.0–100 231,500 2,030 2.83 5 31
4 Oui 2,000 61 29 90 59.28 5.0–100 224,000 2,488 2.57 5 5
5 Oui 3,500 69 52 121 61.14 10.0–100 466,000 3,883 4.40 6 6

Tableau 9: Les pontes de Penaeus japonicus tout au d'une période de conditionnement.


(1) La ponte est considérée comme fertile quand on trouve dans le bassin des oeufs fertiles ou non fertiles

(2) Le taux d'fertiles (%) est considérée, uniquement dans les pontes fertiles

(3) SI. (SI S1. g1) + (SI S2. g2)+………+ (SlSn.gn):

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gt - Période (jours) d'expérimentation; gm - Période d'expérimentation avec un nombre constant de femelles

Date de l'examen 26.2.80 28.3.80 18.5.80 25.6.80 12.8.80 7/8/9.10.80 Taux moyen de fécondation
% tout au long de la
période de
№ du bassin conditionnement
1 77.3 40.9 35.0 80.0 66.7 37.5 56.2
2 58.3 50.0 47.4 78.9 94.7 94.7 70.8
3 91.3 19.0 4.8 15.0 30.0 30.8 31.8
4 78.3 42.8 21.0 47.4 70.6 54.5 52.4
5 69.6 14.3 18.7 62.5 83.3 77.8 54.4
Taux moyen de fécondation
   
à l'examen 33.4 25.4 56.8 69.1 59.1

Table 10: Taux de fécondation % (femelle avec spermatophores) durant la période de conditionnement

№ du bassin Ablation unilatérale Nombre de mues Période de l'intermue(1)


des pédoncules
oculairs Femelles Males Femelles Males
1 Non 114 92 33.15 40.90
2 Non 116 68 47.54 34.77
3 Oui 133 103 38.78 38.07
4 Oui 117 75 47.81 32.92
5 Oui 97 89 46.09 46.52

Tableau 11: Périodes de l'intermue (1) chez Penaeus japonicus affectées par différentes
conditions expérimentales aussi bien
pour les mâles que pour les femelles.

Tableau 12: Penaeus kerathurus. Fluctuation du taux de maturité


des ovaires dans le stock des
producteurs.

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Tableau 13: Penaeus kerathurus: Distribution mensuelle des pontes


fertiles exprimées par r/R x 100

r: Pontes fertiles R: Producteurs

C.m.Carcinus moenas; M.g. Mytilus galloprovincialis


V.g.Venus gallina

TAB. 14 Schéma d'une écloserie pouvant produire 1,4 million de post-larves de Penaeus japonicus
grâce à un système de contrôle de la maturité sexuelle (A) et à un système ce
stimulation
(B)

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Tableau 15: Plan d'une écloserie pour une production de 20 millions de post-larves P 22 de
Penaeus japonicus.

Espèces Région Traitement Formes/Dimensions(m) Volume Taux (%) de Nombre de Nombre Taux
(m3) femelles qui pontes pour d'oeufs d'éclosion
  pondent/cycle chaque libéréa par (%)
femelle/mois femelle
par ponte
P.japonicus Brésil Conditionnement Ciment Circulaire (Æ 5) 20–16 50–70 1 100.000 50
de Tétrogonal

l'environnement. (4×4×1)

Aliments
sélectionnés
P.japonicus France Conditionnement PVC - Fibres Cylind. conique 0.5–2 Données non 0.6 15.000 98
Photopériodisme de verre (0.7 Æ)
comparables

(1.82 Æ)
P.japonicus Italie Conditionnement Ciment 4–7.5 99 0.4 21,500 50–15
de
l'environnement Tetragonal
Ablation (2×2×1)

unilatérale du

(2×2×1.8)
pédoncule
oculaire
P.japonicus Japon Stimulation Ciment Tétragonal 50–200 30–50 1 400,000 50
thermique Rectangulaire
(10×10×2)

(10×5×2)
P.nonodon Sud-Est Stimul. Fibres de Circulaire 0.2–0.4 100 1 1,000.000 60–30
Asiatique thermique. Cond. verre Ciment (0.7 Æ)
100,000

de
l'environnement.
Ablation unilat.
du pédoncule
oculaire
P.semisulcatus Koweit Stimulation Ciment Tetragonal 15–530 43–90 1 186,486(a) D.N.D.
thermique Rectangulaire
(20×8.9×1.6)

(30×10×1.8)

Amer.du Ciment- 15–2 50 1 71,000 72.8


P.aztecus Stimul.thermique. Circulaire

Nord Fibres de 20
231,000

P.duorarum Ablation unilat. (1.8–2 Æ)

verre. 309,000

P.setiferus
du péd. oculaire Tetragonal


Contreplaqué
P.vannamei et non ablation (5×2×2)

marin
P.vanamei Ablation unilatér. Métal Circulaire 0.5–3.5 1 D.N.D 100,000 45–80

Amérique

P.stylirostris du pédoncule Plastique (0.6–3.7 Æ) 200,000

centrale
oculaire et non
et du sud
ablation

Tableau 16: Caractéristiques de la reproduction des pénéides dans les principales régions de culture de crevettes.
(a) Nombre moyen de Nauplii obtenus par ponte. D.N.D.Donnes non disponibles.

Année Génération Nombre de paires de Taux moyen d'éclosion (%)


Nombre de larves produites
géniteurs de la génération
en écloseire
précédente
1980 F2 2 2,000 50
1981 F3 50 80,000 40
1982 F4 100 500,000 32
1983 F5 300 750,000 33
1984 F6 300 1,250,000 20
1985 F7 300 1,400,000 18

Tableau 17 - Données concernant les géniteurs (Penaeus japonicus)


de différentes générations, a LESINA.

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TAB. 18: Stades Nauplii de Penaeus japonicus

TAB. 19: PROTOZOE I

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TAB. 20: PROTOZOE II

TAB. 21: PROTOZOE III

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TAB. 22

TAB. 23: MYSIS IV

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TAB. 24 - POST-LARVE I

Tableau 25: Les différentes séquences d'alimentation dans l'élevage larvaire et post-larvaire des pénéides

1,000,000 de P22:
phyto 800,000 lit
Cystes 13 kg (226,000 lit/kg)

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d'Artemia
Régime artificiel 60 kg (20,000 lit/kg)
- Incidence du coût de l'alimentation pour chaque post-larve P22 = 4,9 lit
- Incidence du coût de gestion et autres pour chaque post-larve:P22 = 19–28.9 lit
- Analyse des coûts en se référant à une écloserie qui a une capacité de 20 millions
P22

Tableau 26: Les séquences de l'alimentation et le coût de production dans


une culture intensive de post-larves de
penaeus japonicus.

    Système A Systèm B
Conditionnement et - Numbre de bassins utilisés 1 10
Maturation sexuelle
- Volume du bassin (m3) 17 12
- Nombre de changements de l'eau de mer 2 2
- Volume total de l'eau de mer utilisée 34 240
- Incidence du coût du chauffage et de la recirculation de l'eau de mer sur la 10,38 74,68
production de chaque P22 (L.It)
Incubation, Elevage - Volume total des bassins (m3) 33 70
larvaire et post-larvaire
- Nombre de changements de l'eau de mer 1 1
- Incidence du coût du chauffage et de la recirculation de l'eau de mer sur la 3,99 8,46
production de chaque P22 (L.It)
Services généraux de l'eau 0,54 3,78
 
et de l'aération
Alimentation - Phytoplanction 0,84 0,84
- Nauplii d'Artemia 2,94 2,94
- Artémia congelés   11,75
- Alimentation artificielle 1,20  
- Incidence du coût de l'alimentation sur chaque P22 (L. It) 4,98 15,53
Coût de la main d'oeuvre   8,87 8,87
Incidence du coût global 28,96 111,32
 
de chaque P22

Tableau 27: Comparaison de l'incidence du coût de production des post-larves de


penaeus japonicus.
Système A: Contrôle de la maturation sexuelle et de la ponte

Système B: stimulation seulement.

Le coût de chauffage du système A


est relatif à une température moyenne de
10° C, dans les conditions
de maturité sexuelle et pendant la période de
production.
Le coût du chauffage pour un système se trouvant sur les
côtes italiennes
du Nord de l'Adriatique est
cher; il peut être réduit de moitié sur les
côtes du Sud de l'Italie.

ELEVAGE LARVAIRE ET POST-LARVAIRE PRE-GROSSISSEMENT


Espèces Région Bassin Densité Stade Taux(%) Poids Pério Matériau Surf Densité Stade Poids Stade Poids Taux Pério.
(Esp/m2) final de fin d'élev. des (ha) (Esp/m2) init. initial fin final de de
Matériau Volume Init. Fin. survie (mg) jours bassins Init. Fin.
(mg) (mg) survie prégros
final (%) jours)
(m3)
P. japonicus Brésil Ciment 16–20     P8–10 70 15 18–20 Terre 3.0 40– 36     P40– 1–2 56 30–50
50 58 42

P. japonicus France PVC.Fib 0.5–2 200,000 20,000 P1–2 60–40 10– 10–35                    
de verre 8
250,000
50,000 P5–10
47
15
P20

P. japonicus Italie Ciment 4–7.5 20,000 12,000 P22– 60 24 30                    


25
P. japonicus Japon Ciment 50–200 10,000 5,000 P20 20–63 10– 30 Sable 0.4 90– 80     P35– 1–2 17 15–45
20,000

10,000 20

175 400 65 54

350–
600
P. monodon Sud-Est Ciment 4–25 50,000 2,000 P5 30–40 D.N.D 15–30 Ciment 0.015 2,000 1,800     P45 0.2– 6 30–35
Asiatique 32
3,000
P12
10–30
Argile 0.2 5,000 1.5

36
P20
Sable 0.01
Fibre de 0.02
Verre
Contre-
Plaqué
P. Kowait Ciment 15 30,000 7,500 P20 2.3 29.1 30–50 marin                  
sesisulcatus

530
P

57,500

21.2
40
P. aztecus Amerique Ciment 1–2–20 100,000 21,000 P1–2 38–50 D.N.D 13                    
P. duorarus
du Nord Fibre de 500,000
86,000
P. setiferus
verre.
P. vannamei
Contre
plaque
marin
P. vannamei Amérique Fibre de 1.5– 40,000 20,000 P14 20–40 D.N.D 10–24 Argile 0.5–4 50 25– P1–10 0.008– P45– 3.5–1 25– 20–65
P.
Centrale verre 10–20 100,000 50,000 P5–6
50
sable

200 100 P14


0.60 60 60
stylirostris et A du
Sud

TAB. 28: Principales caractéristiques de l'élevage larvaire post-larvaire et du pré-grossissement des pénéides.
D.n.D: Données non disponibles.

LA PRODUCTION DES POST-LARVES DE CREVETTES


Exemple: Etat actuel de Penaeus japonicus en
écloserie
www.fao.org/3/af016f/AF016F04.htm 13/17
30/06/2021 Production controlee en ecloserie
Mr. G. LE MOULAC, Mr. C. DE LA POMELIE

1. INTRODUCTION

La maîtrise de la reproduction de certaines espèces de pénéides est


l'aboutissement d'un important effort de recherche s'étalant sur dix ans.

Plusieurs travaux ont été conduits sur le contrôle de la maturation


(CAUBERE, LAUBIER-BONNICHON). A la station de PALAVAS, l'équipe
MEREA et au Centre
Océanologique IFREMER du Pacifique, l'équipe AQUACOP maîtrisent l'élevage larvaire
de plusieurs espèces de Pénéides,
notamment:

- En eaux tempérées: P. japonicus

- En eaux chaudes (Zones intertropicales ou subtropicales): P.Monodon,


P. stylirostris, P. vannamei, ces deux dernières pouvant intéresser les
zones
plus chaudes de la ceinture méditerranéenne.

Pour toutes ces espèces, la phase écloserie recouvre trois étapes


principales: stabulation - maturation; ponte-élevage larvaire; pré-grossissement
éventuellement.

L'exemple de P. japonicus est développé ici.

2. LA STABULATION

La production d'un nombre important de post-larves pendant la saison


de production est directement liée à l'état du stock de géniteurs à ce
moment
précis.

Un protocole a été mis en place pour éviter les mortalités massives


liées à un agent pathogène, Fusarium solani et dans ces conditions, la survie
est excellent durant les neuf mois de maintien et les pontes ont lieu toute
l'année (Fig. 1 et 2).

3. LA MATURATION

A 18° C, les maturations ont lieu toute l'année avec une photopériode
naturelle sans épédonculation (Figure 2).

Le taux de maturation ayant donné des pontes contrôlées est de 50 %.

4. LA PONTE

La ponte est provoquée par un choc thermique. De 18° C, les animaux,


aux stades de maturation 4.5 – 5, sont passés à 25° C.

La ponte a lieu environ 3 jours après. Le nombre d'oeufs récoltés par


femelle est de 200 000.

On récupère ensuite 70 % de nauplii.

5. L'ELEVAGE LARVAIRE

L'élevage larvaire se fait dans des conditions très contrôlées. La


maîtrise de la séquence alimentaire, de la qualité de l'alimentation et la
prévention
de la pathologie, permet des survies de 70 %, à des charges finales élevées
(110 à 150 par litre). (Figure 3).

La vitesse de développement des larves est fonction de la température.

La séquence alimentaire est visualisée (Figure 4).

Les principaux agents pathogènes en élevage larvaire sont un champignon


imparfait (Loginidium calinectes) et des bactéries. Le premier est
contrôlé par
un fongicide (la Trifluraline) utilisé en préventif, ce qui a pour effet d'inhiber
la sporulation de ce champignon. Ce produit est utilisé en
continu, des oeufs
à Pl. Les seconds sont contrôlés par un antibactérien (la Furazolidone) qui est
utilisé de Z1 & MI.

6. PREGROSSISSEMENT

L'élevage se poursuit encore 20 jours, en eau claire, avec un fort


renouvellement d'eau.

La survie moyenne durant cet élevage est de 70 %.

La séquence alimentaire (Figure 6) est établie pour une fourchette


de température de 23 à 25°c.

La croissance est exponentielle (Figure 5).

Les post-larves sont vendues entre P 23 et P 25, entre 12 et 15 mg.

Il n'y a pas de problèmes pathologiques très importants. Cette partie


de i'élevage n'occasionne aucun traitement.

7. ANALYSE TECHNICO-ECONOMIQUE

La maîtrise de les paramètres, la répétitivité des résultats, ont


permis d'analyser les coûts de production à chaque étape de l'élevage, en écloserie
(Tableau 1).

La définition dos coûts de production permet de disposer d'un outil


de programmation efficace pour des gains de productivité. On s'aperçoit que
certains
n'ont pas l'importance qu'on leur accordait (fonctionnement et non pas investissement).

  Géniteurs % Nauplii % P3% P 23 %


Animaux 11 75 36 25,3
Chauffage 27,5 10 6,5 16,8
Pompage 2,7 0,5 - 1,8
Air 0.3 - - 0,9
Aliments 5,1 - 41 50,3
Main d'oeuvre 53,2 15,5 16,4 5
P.H.F.H.T. 120,9 1,62/1000 N 6/1000 p 3 34/1000 p 23

Tableau 1

8. TRANSFERT

La fiabilité de cette technique, ainsi que l'analyse technico-économique,


démontre que la production de post-larves de crevettes est rentable. Le
transfert
de cette technique a été fait au GAEC “Les poissons du Soleil” de MM. BALMA et
CAUBERE a BALARUC-LES BAINS. Cette écloserie
qui durant 2 ans a fait des productions
pilotes (2 000 000 de post-larves) réalise à l'heure actuelle une installation
d'une capacité de 10 000 000
de post-larves prégrossies. Une autre écloserie. la
SCA Mari-Aude (Mr. LE BITOUX) devrait être fonctionnelle dès ce printemps. Enfin,
dans la
www.fao.org/3/af016f/AF016F04.htm 14/17
30/06/2021 Production controlee en ecloserie
Station de PALAVAS, un stage de formation de techniciens d'écloserie
crevette a permis de répondre à la demande do transfert de 5 autres
écloseries
mollusques ou poissons.

Si la production de post-larves se développe, c'est, bien sûr, grâce


aux résultats très encourageants obtenus en grossissement an Méditerranée
et
surtout sur la façade. Atlantique.

Hors de l'héxagone. FRANCE-AQUACULTURE, filiale (FREMER a largement


contribué au développement de la crevette dans la zone
intertropicale, avec trois
espèces principales:P. monodon, P. stylirostris, P. vannamei. Ces deux dernières
espèces et particulièrement P.
stylirostris pourraient convenir aux zones les plus
chaudes de la Méditerranée.

9. DEVELOPPEMENT DES ECLOSERIES EN FRANCE

La production de crevettes doit pouvoir être un complèment de production


dans des écloseries déjà existantes.

Il existe en France deux productions en écloserie qui font l'objet de


commerce: les alevins de poissons (Loup et Daurade) et les naissains de
mollusques
(Palourde et Huître).

La saison de production de post-larves de crevettes succède à la saison


de production d'alevins de poissons. La production de crevettes doit
pouvoir se
faire dans les mēmes installations. La seule installation à ajouter est une salle
de production d'algues unicellulaires.

Dans une écloserie produisant des naissains de mollusques, les algues


ne sont pas un problème puisque cette production est la base de
l'alimentation
des larves.

Dans ces deux cas, les installations spécifiques à la production de


crevettes restent limités.

Une autre possibilité est création d'une écloserie monospécifique


de crevettes intégré a une ferme de grossissement.

Le prix de revient de la post-larve de crevette devrait pouvoir approcher


le coût de production, car, dans les écloseries do poissons et de
mollusques, les
amortissements et les frais sont déjà pris en compte dans le prix de revient des
alevins et des naissains.

Dans le cas de l'écloserie intégrée à la ferme de grossissement, le


prix d'achat des post-larves n'est pas le prix de vente pratiqué sur le marché
de la post-larve (0,15 Frs); le coût la post-larve sera le prix de revient
hors main-d'oeuvre, car cette main d'oeuvre se répartit sur l'ensemble des
productions
(post-larves et grossissement).

Coût de production: 0,03 Frs/P 25

Prix de revient écloserie monospécifique: 0,10 a 0,14 Frs/P 25

Figure 1: Taux de survie des reproducteurs

Figure 2: Ponte des Reproducteurs

Figure 3: Taux de survie des larves en élevage

www.fao.org/3/af016f/AF016F04.htm 15/17
30/06/2021 Production controlee en ecloserie

Figure 4: Alimentation des larves en élevage

Figure 5: Alimentation des post-larves (pour 100 000 PL)

Figure 6: Courbe de croissance des Post-larves

www.fao.org/3/af016f/AF016F04.htm 16/17
30/06/2021 Production controlee en ecloserie

www.fao.org/3/af016f/AF016F04.htm 17/17

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