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CHAP3 : LA NOTION DU TEMPS DANS L’INDUSTRIE D’HABILLEMENT

Pour une industrie manufacturière comme l’habillement, les temps de fabrication représentent un
instrument de mesure indispensable pour les décideurs dans les entreprises.

Les temps de fabrication représentent un élément déterminant des coûts, donc du flux financier de
l’entreprise. Ils sont à la base de la comptabilité et en relation directe avec le profit des entreprises.

I. Utilités des temps dans l’entreprise

Les temps de fabrication sont indispensables dans de nombreux services de l’entreprise :

Ø Service paie : calcul des rémunérations (primes).


Ø Service commercial : établissement des prix de revient.
Ø Service ordonnancement – lancement : calcul des délais et détermination du planning
de production.
Ø Service méthode :
Organisation du travail :
Etablissement des gammes.
Recherche du meilleur procédé de fabrication
Etude de rentabilité des nouveaux matériels.

Préparation des lancements :


Calculs d’équilibrage des postes entre eux.
Evaluation du temps de passage d’une série dans l’atelier.

Calcul du rendement de l’atelier :


Contrôle des performances individuelles et collectives

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II. Les unités de temps :
Les unités de temps le plus couramment employées sont :
ü L’heure : h
ü Le centième de l’heure : ch
ü La minute : mn
ü La seconde :s
ü Le centième de minute : cmn
ü Le dix millième d’heure : dmh
ü Le cent millième d’heure : cmh

a) Pour chiffrer des opérations ou pour comparer des méthodes il est nécessaire d’avoir des
temps précis et courts. Pour cela, l’unité de mesure adéquate sera :

- le centième de minute : cmn


- le dix millième d’heure : dmh

b) Pour établir des prix de revient ou pour calculer des ratios d’exploitation,…il est
préférable d’utiliser des unités de temps plus longues :

- la seconde :s
- la minute : mn
- l’heure :h

III. Nature et classement des temps :

Deux sortes de regroupements sont possibles :


Temps classés en fonction de leur progression.
Temps classés en fonction de leur nature.

III-1. Temps classés en fonction de leur progression :

1/ Temps relevé ( Tr): Temps observé directement et mesuré à l’aide d’un chronomètre.

2/ Temps de référence (T0) : Le temps de référence est le temps retenu pour l’exécution d’une
opération selon un processus opératoire de référence.

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Ce temps est obtenu par mesures chronométriques pondérées d’un jugement d’allure (JA).
To= Tr*JA

3/ Temps théorique (Th) : Temps de référence corrigé en fonction des conditions inhérentes au
travail :
- Effort
- Position
- Ambiance
Il comprend un pourcentage de repos déterminé par la nature du travail.
Th=Tr*DP

4/ Temps prévu (Tp) : Le temps prévu est la durée nécessaire à un opérateur pour accomplir un
travail de qualité donné, selon un processus opératoire défini et des moyens utilisés, sans
accumulation de fatigue excessive et compte tenu des incidents possibles qui peuvent en affecte le
déroulement ordinaire (irrégularités n’excédant pas dix minutes environ). Ce temps est calculé à
partir du temps théorique corrigé du coefficient d’irrégularités (obtenu par observation
instantanée).
Tp=Th* (DP+I)

5/ Temps prévisionnel (TP) : C’est le temps prévu corrigé du pourcentage de rendement de


l’atelier ou d’un groupe de postes.
Il tient compte :
§ De l’importance des séries,
§ Du niveau général d’activité de la main-d’œuvre,
§ Des perturbations générales d’organisation.
Il peut être utilisé pour l’établissement des planning, devis, budget…
TP= Tp/rendement

III-2. Temps classés en fonction de leur nature :

1/ Temps humain (Tm) : Temps pendant lequel le travail réalisé résulte uniquement de l’action de
l’opérateur aidé ou non d’un moyen inerte. Exemple : réparer un rempli.

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2/ Temps technico humain (Ttp) : Temps pendant lequel l’activité de l’exécutant dépend des
conditions techniques de transformation de la matière ou du comportement des machines,
outillages et appareils. Exemple : reprise piqûre machine plate, repasser devant chemise.

3/ Temps technologique (Tt) : Temps de travail dont la durée dépend uniquement des conditions
techniques d’exécution. Exemple: machine à couture longue, machine à boutonnières.
Le temps technologique a la formule suivante :

Po int cm
T = 17 + p + * VM * GT * CM
Tr
mn * 0.0006

Avec :
GT : correspond au guidage du travail.
CM : correspond à la longueur de piqûre.
VM : c’est le facteur machine à grande vitesse, dans ce cas notons que le niveau bas correspond à
1%, le moyen à 3%, haut à 8% et le très haut correspond à 10%. Notons que :
• Bas : vitesse variant de 2000 à 3000 trs/mn (1.0).
• Moyen : vitesse variant de 3000 à 5000 trs/mn (1.03).
• Haut : vitesse variant de 5000 à 7000 trs/mn (1.08).
• Très haut : vitesse dépassant 7000 trs/mn (1.1)

P : C’est le facteur de tolérance de fin de couture :


§ A : p=0.
§ B : p=9.
§ C : p=20.
Concernant le guidage du travail, on note :
§ N : couture droite : 0% (1.00).
§ L : couture droite non visible : 10% (1.1).
§ M : guidage moyen, couture droite visible : 20% (1.2).
§ H : couture courbée visible : 40% (1.4).

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IV- LE JUGEMENT D’ALLURE :

L’ALLUE:

On définit l’allure d’un opérateur comme la vitesse instantanée de production. L’allure résulte de
la rapidité des mouvements, de leur précision et de l’exactitude conforme au mode opératoire
établi.
L’allure doit être appréciée comme synthèse de 3 composantes :
Ø La vitesse
Ø La précision
Ø La méthode

LE JUGEMENT D’ALLUE :
C’est une estimation par laquelle un observateur entraîné apprécie l’allure d’un opérateur par
rapport à la représentation mentale de celle d’un exécutant type (allure 100) placé dans des
conditions identiques.

V- Mesure des temps de fabrication : Chronométrage :

Pour calculer de façon précise le coût de fabrication d’un article et réaliser son équilibrage
lors de son lancement en fabrication, il est nécessaire de mesurer les temps de fabrication de toutes
les opérations qui constituent son montage et ceci par un chronométrage. Pour définir ces temps, il
existe différentes méthodes et équipement.
V-1- BUT DU CHRONOMETRAGE :
Obtenir, à partir d’un poste moyennement stabilité, un temps qui sera pris comme base pour :
- Fixer les charges de travail en atelier
- Définir les délais de fabrication
- Calculer le rendement et l’activité de l’atelier
- Servir au calcul des salaires des ouvrières
- Etablir un catalogue de temps

V-2- CARACTERISTIQUES DU CHRONOMETRAGE


Le chronométrage doit être pratiqué par un technicien qualifié qui doit posséder les qualités
professionnelles suivantes :
- Connaître le travail qu’il doit observer pour bien l’analyser.

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- Avoir un bon contact humain facilitant les relations avec les opérateurs.
- Posséder d’excellents réflexes pour asservir le chronomètre à sa tache d’analyse.
- Etre patient calme et méthodique.
- Accepter de se reétalonner périodiquement pour garder en mémoire l’allure référence.

V-3- Chronomètres :
Pour faire un chronométrage, il faut disposer de :
F Un chronomètre : Il y a deux types :
1. Chronomètre à aiguilles (mécanique) qui est défini par son unité de mesure.
2. Chronomètre à lecture directe (électrique)
F Une planchette de chronométrage
F Une feuille de relever chronométrique
F Une calculatrice
F Une feuille blanche pour noter les incidences

Ils existent en version mécanique à aiguille ou électronique avec affichage digital des
temps. Ces chronomètres sont disponibles dans plusieurs unités de temps : 1/100 ème et 1/1000
ème de minute, 1/10 000 heure, ect. Ils possèdent trois fonctions : départ, arrêt et retour à zéro.
Avec les chronomètres électroniques, il est possible de mémoriser plusieurs temps :
plusieurs lignes permettent d’afficher le temps intermédiaire, le temps séquentiel, et le temps total.
Il existe des chronomètres avec la fonction dépouillement : ce type de chronomètre saisit
les temps et réalise automatiquement le dépouillement avec édition sur imprimante.

V-4-Principes d’un bon chronométrage :

Il est absolument nécessaire de suivre les règles suivantes :

© Avant de chronométrer, observer le poste du travail et la méthode


opérationnelle utilisée par l’ouvrier, afin de se familiariser aux caractéristiques
du poste.
© Prendre connaissance par des observations préalables du mode opératoire
effectué par l’exécutant et des conditions matérielles du poste.
© Diviser la phase en éléments opérationnels bien délimités et les plus restreints,
dans la mesure du possible.

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© Définir à l’avance, les tops matérialisant le début et la fin de l’élément
chronométré.
© Scinder l’opération en phases, les plus nombreuses possibilités.
© Préparer la feuille de relevés, en inscrivant à l’avance les phases dans la colonne
réservée.
© Chronométrer debout afin de tout bien observer.
© Se placer de telle sorte, que l’œil, puisse, simultanément ; - voir le travail de
l’opérateur – lire le chronomètre - voir ce que le main écrit.
© Relever l’allure et le temps de chaque phase.
© Faire le dépouillement.
© Préparer la feuille de relevé et présenter les résultats obtenus.

V-5- Types de Chronométrage:

V-5-1. Chronométrage de diagnostic:

Objectif :
Localiser le ou les postes responsables du mauvais fonctionnement
Exemple : temps alloué au poste=300s .temps relevé=400s , différence de temps= +100 s. Ce
type de chronométrage permet d’avoir une vue d’ensemble d’un atelier. Il a pour but de détecter
le, ou, les postes dont les temps sont anormalement élevés, ou, trop bas. Il est aussi utilisé pour
contrôler le cheminement du travail : temps d’attente. Temps inter-postes.
Constations : on peut, par exemple, constater qu’à tel groupe il y a , une, ou plusieurs anomalies :
+ Cumul anormal de pièces à un poste.
+ Malfaçons répétées.
+ Délais de fabrication non conformes
+ Attentes du travail à un poste, fréquentes..
Motivations de l’analyse : détecter le ou les postes du groupe, susceptibles, directement, ou
indirectement, d’être la cause d’un mauvais fonctionnement :
- processus d’ensemble de division du travail ?
- manutentions déficientes ?
- distribution du travail ?
- évacuation du travail ?
- mode opératoire irrégulier ?
- manque de formation du personnel ?....

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Particularité du chronométrage de diagnostic :
- 2 à 3 relevés chronométriques pour chacun des postes du groupe
- sans jugement d’allure

V-5-2-. Chronométrage d’étude:

Le chronométrage d’étude a pour but, la simplification du travail par l’exploitation des


données qu’il indique. Il fait suite à l’analyse de déroulement. Le chronométrage d’étude permet
de définir le degré de stabilisation du poste ( poste valable ou non). Ce chronométrage se fait
donc, sur les postes non stabilisés.
Constatation : poste diagnostiqué comme techniquement, ou professionnellement déficient.
Motivation de l’analyse : a la suite du chronométrage de diagnostic, approfondir l’analyse, pour
découvrir les causes exactes de perturbation et y porter remède.
Particularité du chronométrage :
- 15 à 20 relevés chronométriques par éléments observés au poste analysé.
- Sans jugement d’allure.
Objectif immédiat : déterminer le degré de détérioration du processus d’ensemble
Exemple : temps maximum : 15 s. Temps minimum : 5 s. Temps moyen : 10.15 s. (Moyenne de
20 relevés).
Ce temps a pour but la simplification de travail par l’exploitation des données fournies et il permet
de déterminer le degré de stabilité du poste.

Calcul du degré de stabilité ou pourcentage de stabilité ou aussi taux d’aléas :

Ce taux permet de mesurer d’une manière objective l’importance des irrégularités liées au
travail et de préciser si le poste est ou n’est pas stabilisé.

Le tableau ci contre présente les degrés de stabilisation, généralement admis dans l’industrie de
l’habillement.

Graduation de la stabilisation des postes


Taux d’aléas Stabilisation du poste
50% Seuil de stabilisation
30% Bonne stabilisation
20% Très bonne stabilisation

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Taux d’aléas= (Temps maximum - Temps minimum)/Temps moyen *100

V-5-3- Chronométrage de fixation de tâche:

Le chronométrage à pour but de définir les temps à l’allure 100 (To). Conséquences : définir
les temps ouvriers_ les délais_ le catalogue des temps- les prix de revient- les salaires. Ce
chronométrage ne peut donc se faire que sur des postes stabilisées (conforme à la régularité du
travail).
Constatation : le poste est stabilisé. Taux d’aléas sous la barre de 50%.
Note : pour qu’un poste soit stabilisé, il faut que tous les éléments n’atteignent pas 50%.
Motivation de l’analyse : enregistrer les avantages du poste stabilisé : en relevant les temps de
travail de ce poste. Ces temps sont fiables on peut les exploiter
Particularité du chronométrage de fixation de tâche :
- 20 à 30 relevés chronométriques par éléments de travail stabilisé .
- avec jugement d’allure.
Objectifs immédiat : exploiter les temps des éléments de travail stabilisé ( temps relevés à l’allure
de l’exécutant) pour les convertir en temps à l’allure 10 : temps de référence ou temps To
Exemple : temps de l’élément stabilisé : 80s à l’allure 90. To=80*90/100=72 s. : 80 s

V-5-4- Chronométrage de contrôle:

Ce chronométrage a pour but de contrôler les temps définis dans l’entreprise, lorsqu’il y a
contestation.
Contestation des ouvriers : en général il est fait appel à un chronométreur syndical qui arbitre.
Contestation de la direction : en général lorsque les temps lui paraissent trop longs. La
vérification est en principe faite par un ingénieur-conseil.
Ø 25 à 30 relevés par éléments observés. Avec JA

V-5-5- Chronométrage de confirmation:

C’est un chronométrage permettant de confirmer la validité des temps imposés. Ne pas


confondre avec le précédant chronométrage de contrôle.
Ø 25 à 30 relevés par éléments observés. Avec JA

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VI- Le dépouillement des mesures chronométriques

VI-1- Le dépouillement des mesures chronométriques sans J.A

Le temps d’une opération est déterminé par l’une des trois méthodes suivantes :
a) La moyenne arithmétique
Les temps non cerclés ou non soulignées sont additionnés. La somme est portée dans la case
totale.
Le nombre de lectures est porté dans la case nombre de lectures.
La valeur moyenne de la phase de travail, est obtenue en effectuant le quotient.
Temps Moyen = (somme des temps / Nombre de lectures)

N°Relevé 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Relevé 12 14 15 16 14 12 13 14 15 16 14 16 25 16

N°Relevé 15 16 17 18 19 20 21
Relevé 15 16 15 12 14 15 15

Temps moyen =289/20=14.45

b) La méthode des grandes fréquences

Dans la série des temps relevés pour une opération, on choisit le temps qui se reproduit avec la
plus grande fréquence.

Relevé 12 13 14 15 16
Fréq 3 1 5 6 5

T=15

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c) La méthode de Michelin
C’est une méthode très usitée pour les travaux de grande série. Cette méthode est définie dans les
manuels Michelin, comme méthode empirique qui a donné de bons résultats.
Pour obtenir le temps le plus probable, on écrit par ordre de grandeur croissante, tous nombres
obtenus. On retient le temps correspond au premier du 2ème tiers.

Ordre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
Relevé 12 12 12 13 14 14 14 14 14 15 15 15 15 15 15 16 16 16 16 16

T=14

VI-2-Le dépouillement des mesures chronométriques avec J.A

But de dépouillement
Le dépouillement des mesures chronométriques avec jugement d’allure permet :
Déterminer le temps moyen d’une opération, accouplé de l’allure moyenne qui lui est lié.
Déterminer le temps d’une opération à l’allure 100 (temps de référence à To)

Pour organiser rationnellement le travail, notamment sa division, il est important de connaître le


temps To de chaque élément de travail, afin d’avoir des bases stables de calcul, en particulier
pour :

§ Etablir les gammes de montage.


§ Equilibrer les postes.
§ Prévoir les délais de fabrication.
§ Dresser un catalogue des temps.
§ Rechercher une nouvelle méthode de travail.
§ Etablir les prix et les salaires.

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Méthodes de dépouillement
Le temps d’une opération est déterminé par l’une des trois méthodes suivantes :
a) La méthode Arithmétique
Pour chaque relevé déterminer le temps To, puis la moyenne arithmétique des temps To. De la
même façon déterminer la moyenne arithmétique des Temps T.
La valeur moyenne de l’allure des temps T, est égale au rapport entre la moyenne arithmétique des
temps To et la moyenne arithmétique des temps T.

rdre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
A 80 90 85 70 70 70 65 70 70 65 65 60 60 65 65 65 60 65 60 60
elevé 12 12 12 13 14 14 14 14 14 15 15 15 15 15 15 16 16 16 16 16
0 9.6 10.8 10.2 9.1 9.8 9.8 9.1 9.8 9.8 9.75 9.75 9 9 9.75 9.75 10.4 9.6 10.4 9.6 9.6

Moyen T0=191.2/20=9.56
Moyen T=289/20=14.45
J.A=9.56/14.45=66.15%

Rq :
16 − 12
Taux de stabilisation = = 27.68 % à donc c’est une poste stable
14.45
Irrégularités : 40 cmn
ΣTemps relevés : 289 cmn
Temps de bouclage : 330 cmn
289 + 40
Taux de précision du chronométreur= =0.30 % à Analyste précis et stable
330
b) La méthode BEDAUX

• Dans la colonne temps inscrire dans l’ordre croissant de grandeur : 12 ,13 ,14 ,15 ,16
Dans les colonnes allure, cocher par une barre les temps corresponds.
• Dans la colonne phase, rassembler les barres dénommées (dans les colonnes allure), en
face du temps correspond.
• Dans les colonnes allure, encadrer les groupes de barres les plus importants

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• Réunir, par une droite, passant par le coin inférieur gauche, les cases contenant le plus
grand nombre d’observations.
• Tracer une droite horizontale, partant du temps pour lequel le plus grand nombre
d’observations a été relevé, jusqu’à jonction avec l’oblique déjà tracée
• Le point d’intersection, donne, en suivant la ligne horizontale vers la gauche, le temps T
de la phase.
• Le point d’intersection, donne, en suivant la ligne verticale vers le haut, l’allure moyenne
du temps T.

Fréq Temps\All 60 70 75 80 85 90
65

III 12 I I I
I 13 I
IIIII 14 I IIII
IIIIII 15 II IIII
IIIII 16 III II

T=15
A=65
T0=9.75

c) La méthode LOGARITHMIQUE

Le graphique comporte 2 échelles. Une échelle de temps (colonne de gauche). Une échelle des
allures (colonnes du haut). Au bas de la feuille figure une oblique, c’est l ‘axe de référence, tracé à
45.

• Adapter à chaque cas, l’échelle des temps, aux valeurs relevées ; Il suffit pour cela de
multiplier les nombres figurant sur le graphique. Ainsi 1.3 peut devenir 13 ou 130 etc…

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• Porter, pour chaque allure et temps relevé un petit trait vertical situé au point d’intersection
de l’abscisse JA et de l’ordonné T.

• Lorsqu’il existe plusieurs couples de JA et temps identiques. On les représente par autant
de petit traits, repartis de chaque coté du point d’intersection

• Tracer l’enveloppe des traits. Pour des conditions de chronométrage idéales on obtiendra
une forme elliptique allongée.

• Tracer l’axe de cette ellipse.

• Il doit en principe, séparer les points en 2 parties égales, tout en respectant l’inclinaison
générale de l’ellipse.

• Dans un relevé parfait, l’axe de l’ellipse doit être parallèle à l’axe de référence.

• Tracer un trait devant un temps, autant de fois qu’il figure sur sa ligne correspondante.

• Choisir le temps qui a le plus de fréquences.

• Tracer une droite en partant du temps choisi, dirigée vers l’axe de l’ellipse.

• Le point d’intersection donne, en abscisse l’allure, en ordonnée le temps.

• Tracer une droite partant de l’allure 100, dirigée vers l’axe de l’ellipse.

• Le point d’intersection donne en abscisse l’allure 100, en ordonnée le temps To.

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