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Travaux Pratiques
MATERIAUX INNOVANTS
Master I Structure
Préparé par
Dr. MELAIS Fatma Zohra
TP 1 : MATERIAUX NATURELS
But et principe
Elaboration des briques de terre crue stabilisée avec l’ajout des déchets et des matériaux
d’origine végétale (fibre de paille et de diss), et des liants minéraux (ciment et chaux). Dans le
cadre de la valorisation des matériaux naturels (terre) et des déchets qui se trouvent en
abondance.
Matériaux utilisés
Mode opératoire
Préparation des mélanges : La préparation des mélanges est réalisée manuellement par la
vois rustique dans le laboratoire. La quantité d’eau ajoutée au mélange est fixée pour tous les
mélanges.
Les éprouvettes (les briques) utilisées sont des éprouvettes cylindriques. Après la préparation
des mélanges, Les éprouvettes subissent une force de compression jusqu’à une
compressibilité maximale (le compactage est effectué sur une presse hydraulique).
Les éprouvettes sont démoulées juste après leurs fabrications. Elles sont conservées dans une
étuve à une température de 50 ±1 °C. Les éprouvettes sont séchées jusqu’à une masse
constante (pendant 15 à 20 jours).
Matériaux Dosages des constituants (g)
BT BSCH BSC BSD BSP
Chaux (5%) -
Ciment (15%) -
TP 2 : MATERIAUX ACTIVES
ETUDE DE L’ACTIVITE POUZZOLANIQUE METAKAOLIN
Définitions
Le métakaolin est une poudre blanche très fine obtenue à partir de la transformation
(calcination) d’un minéral appelé kaolinite.
Le métakaolin est un matériau pouzzolanique naturel de composition générale 2Al2O3.4SiO2.
Les pouzzolanes (matériaux naturelles pouzzolaniques) sont définies selon la norme ASTM
C125-07 comme des matériaux siliceux ou silico-alumineux, qui ne possèdent pas eux-mêmes
pas de propriétés liantes mais qui réagissent chimiquement avec l’hydroxyde de calcium à
température ordinaire pour former des composés possédant des propriétés liantes.
Selon la norme ASTM C618, un matériau est considéré comme pouzzolanique si :
- Sa composition chimique vérifiée : Al2O3 + SiO2 + Fe2O3 > 70%
- Son indice d’activité i est : 0,67 < i < 1
L’indice d’activité est un paramètre qui décrit quantitativement le degré de réaction dans le
temps ou le taux de réaction entre un matériau pouzzolanique et le Ca(OH)2 en présence
d’eau.
L’indice d’activité est déterminé à travers des essais mécaniques de compression sur des
éprouvettes de mortier 40x40x160 mm3. Il est donné par le rapport entre la résistance à la
compression d’un mortier avec p% d’ajout et la résistance à la compression d’un mortier
témoin avec 100% de ciment.
𝐑𝐩
𝐢=
𝐑𝟎
i : indice d’activité pouzzolanique
Rp : résistance à la compression du mortier avec p % d’ajout en masse de ciment
R0 : résistance à la compression du mortier 100 % de ciment
But et principe :
Le but de ce TP est de déterminer les résistances mécaniques et l’indice d’indice d’activité
d’un mortier témoin 100% ciment et d’un mortier à ciment du même type avec ajout dont les
taux de substitution est de 0- 30%.
Mode opératoire
Préparation d’un mortier :
Les mortiers d’étude sont composés en masse, d’une partie de ciment, de trois parties de sable
et d’un rapport eau /ciment =0,55. Avec substitution d’une partie de ciment par le calcaire et
le Métakaolin
La quantité d’eau nécessaire utilisée dans la formulation des mortiers est plus d’une demi
partie (la quantité principale dans le mortier normale E/C=0,5), cette petite quantité rajoutée
dans le but d’améliorer la maniabilité des mortiers parce que le sable siliceux utilisé est sable
fin.
Ciment 450
Sable 1350
Eau 225
matériaux M0 M1 M2 M3
Sable
Ciment
Métakaolin
Calcaire
Eau
Calcaire Métakaolin
M1 M3 M1 M3
R0
RP
Indice d’activité
pouzzolanique i
M0 ML (30%)
Sable 1350
Ciment 450
Laitier -
Eau 247,5
28 jours 90 jours
Sp
Sb (30% laitier)
TP 4 : NOUVEAU MATERIAUX
BETON TEMOIN (ORDINAIRE)
1/ Détermination de la composition du béton témoin selon la méthode de Dreux -Gorisse
Les données de base
A/ Béton
Ouvrabilité du béton : plastique (affaissement 7 cm)
La résistance moyenne exigée à 28 jours σ b28 = 25 MPa
Ciment 400
Eau 210,10
Sable 553,56
Mode opératoire
1- Introduction des différents constituants dans la bétonnière dans l’ordre suivant : gravier
3/8, gravier 8/16, sable et ciment
2- malaxage à sec pendant 2 minutes jusqu'à l’obtention d’un mélange homogène.
3- Introduction de l’eau de gâchage
4- Malaxage 3 minutes
2/ Détermination de la plasticité du béton (essai d’affaissement du cône d’Abrams NF EN
12350-2)
L’ouvrabilité du béton est déterminée à l’aide de l’essai d’affaissement cône d’Abrams selon
la norme NF EN 12350-2.
Principe
Le béton frais est compacté dans un moule ayant la forme d'un tronc de cône. Lorsque le cône
est soulevé verticalement, l'affaissement du béton permet de mesurer sa consistance.
Appareillage
1-Moule pour former l'éprouvette, en métal non directement attaquable par la pâte de ciment,
d'une épaisseur minimale de 1,5mm. La paroi intérieure du moule doit être lisse, sans
aspérités, telles que des protubérances de rivets et sans déformations locales. Le moule doit
avoir la forme d'un tronc de cône creux aux dimensions intérieures suivantes :
Diamètre de la base : (200 ± 2) mm
Diamètre du haut : (100 ± 2) mm
Moule tronconique
Plateau de base
Tige de piquage
Brosse métallique
Pelle
Règle
Cône d’Abrams
Mode opératoire
1- Humidifier le moule et le plateau de base, puis placer le moule sur le plateau. Maintenir
fermement le moule en place pendant le remplissage, en le solidarisant par les deux pattes
de fixation ou par appui vertical sur les deux pattes de base.
parallèles. La plus petite dimension du récipient doit être égale à au moins quatre fois la
dimension nominale maximale du plus gros granulat du béton, mais doit avoir au moins 150
mm. Le volume du récipient ne doit pas être inférieur à 5 l.
2- Moyens de mise en place du béton, qui peuvent être l'un des suivants :
a) aiguille vibrante avec une fréquence approximative de 120 Hz (7 200 cycles par minute) et
dont le diamètre ne doit pas être approximativement supérieur au quart de la plus petite
dimension de l'éprouvette ;
b) Table vibrante avec une fréquence minimale d'environ 40 Hz (2 400 cycles par minute) ;
c) Tige de piquage, de section circulaire, rectiligne, en acier, d’environ 16 mm de diamètre, et
d’environ 600 mm de longueur, dont les extrémités sont arrondies ;
d) Barre de piquage en acier, de section carrée d'environ 25 mm × 25 mm, et d'environ 380
mm de longueur.
3- Récipient de réhomogénéisation, plateau plat de structure rigide, en matériau non
absorbant et non directement attaquable par la pâte de ciment. Ses dimensions doivent être
appropriées de sorte que le béton puisse être facilement regâché, à l'aide de la pelle carrée.
4- Pelle carrée
5-Balance ou peson, pouvant déterminer la masse du béton mis en place avec une précision
de 0,1 % de la masse du béton.
6-Règle d'arasement, en acier, de longueur égale ou supérieure à 100 mm de plus que la
dimension intérieure maximale de la section supérieure du récipient.
Mode opératoire
1. Peser un récipient de volume connu vide (m1)
2. Remplir le récipient avec du béton frais
3. Compacter avec une table vibrante
La vibration doit être appliquée durant le temps minimal nécessaire au serrage à refus du
béton. Le récipient devrait de préférence être solidarisé ou bien tenu fermement contre la
table. Toute vibration excessive doit être évitée, afin de ne pas provoquer une diminution de
l’air entraîné.
4. Peser le récipient rempli (m2)
𝐦𝟐 – 𝐦𝟏
5. Calculer la densité 𝛅 = 𝐕
Où
𝛅 : est la masse volumique du béton frais, en kilogrammes par mètre cube (kg/m3)
m1: est la masse du récipient, en kilogrammes (kg)
m2 : est la masse du récipient plus la masse de béton contenu dans le récipient, en
kilogrammes (kg)
Mode opératoire
1- Si l’éprouvette a été conservée dans l’eau, l’essuyer avant de la placer sur la machine
d’essais pour éliminer l’humidité en excès.
Essuyer les surfaces d’appui du gabarit de centrage, des bandes de chargement, des pièces
d’appui et des plateaux. Nettoyer la surface de l’éprouvette qui sera en contact avec les
bandes de chargement et en éliminer toute particule ou corps étranger.
2- Centrer l’éprouvette dans la machine, éventuellement au moyen d’un gabarit de centrage.
Positionner soigneusement les bandes de chargement et les pièces d’appui, le cas échéant,
le long des parties supérieure et inférieure du plan de chargement de l’éprouvette.
S’assurer que le plateau supérieur est parallèle au plateau inférieur au cours de la mise en
charge.
3- Vérifier que l’éprouvette demeure centrée au début de la mise en charge soit par un
gabarit de centrage soit par des supports temporaires
Sélectionner une vitesse de chargement constante dans la plage de 0,04 MPa/s (N/mm2 × s) à
0,06 MPa/s(N/mm2× s). Appliquer la charge sans choc et l’accroître de façon continue, à la
vitesse constante sélectionnée± 1 %, jusqu'à la rupture de l’éprouvette.
La résistance en traction par fendage est donnée par l’équation suivante :
où :
fct :est la résistance en traction par fendage (MPa)
F : est la charge maximale (N)
L : est la longueur de la ligne de contact de l’éprouvette (mm)
d: est le diamètre nominal de l’éprouvette (mm)
TP 5 : BETONS AUTOPLAÇANTS
I. La composition des BAP
Les BAP ont des compositions granulométriques comprenant beaucoup d’éléments fins
(fillers et ciment). Un adjuvant de type « superplastifiant »est systématiquement utilisé. Le
rapport E/(C+F) = 0,33, et le rapport E/(C+F)= 0,35
(E : dosage en eau, C : dosage en ciment, F : dosage en fines)
Exemple de composition pour 1 m3 de BAP
Formulation d’un béton autoplaçant selon l’Approche japonaise
Homogène
Ségrégation
Essai à la boite en L
Mode opératoire
• La partie verticale de la boite est remplie de béton qu'on laisse reposer une minute.
• On lève la trappe et on laisse le béton s'écouler à travers le ferraillage.
• Une fois l'écoulement terminé, on mesure les deux hauteurs H1 et H2 et on exprime le
résultat en terme de taux de remplissage H2/H1.
• Le taux de remplissage pour un BAP doit être supérieur à 0.8.
C/ Essai de stabilité au tamis (NF EN 12350-11)
Cet essai vise à quantifier le risque de ségrégation des BAP. Il permet de compléter l’essai de
la boite en L
Mode opératoire
• On prélève un échantillon de 10 litres de béton.
• Après 15 minutes d'attente, on verse sur un tamis d'ouverture 5 mm, une masse de 4.8 kg de
béton et on relève la masse de l'échantillon ainsi que celle du fond avec la laitance.
• Après 2mn On calcule le pourcentage en poids de laitance par rapport au poids de
l'échantillon.
𝑷𝐥𝐚𝐢𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞
𝑷𝒊 = < 𝟏𝟓%
𝐏é𝐜𝐡𝐚𝐧𝐭𝐢𝐥𝐥𝐨𝐧
TP 6 : BETONS FIBRES
La formulation de béton a tenu compte de l’application des trois hypothèses fondamentales de
la méthode de Baron – Lesage :
- E/C fixé au départ : le béton le plus maniable est celui qui a le squelette granulaire le plus
compact.
- Les proportions optimales en granulats ne dépendent pas de la nature et du volume du liant
- L’introduction des fibres métalliques ne modifie pas les deux premières hypothèses.
On se doit d’établir au préalable :
- Le rapport eau – liant
- Le diamètre du plus gros granulat
- La géométrie et les dimensions de la fibre
- Le pourcentage des fibres
- La maniabilité souhaitée
- La variation du rapport massique S/S+G avec la maniabilité correspondante : si la
maniabilité voulue n’est pas atteinte, il faudra ajouter un super plastifiant.
L’introduction de la fibre au sein du squelette granulaire va se traduire localement, c’est à dire
autour de chaque fibre par un desserrement du squelette granulaire. Ainsi un certain volume
des plus gros granulats va être « remplacé » par un certain volume de fibres.
1/ Composition du béton
Les fibres métalliques utilisées dans ce TP sont des fibres en acier ondulée commercialisée
par la société Algérienne « Granitex » sous la dénomination ‘MEDAFAC’
La forme et les dimensions des fibres choisies ont un rôle important dans l’amélioration des
propriétés mécaniques des bétons. Les caractéristiques techniques de cette fibre sont données
dans le tableau suivant.
Longueur (mm) Élancement L/D Densité Module d’élasticité Résistance à la
(g/cm3) en GPa traction en GPa
55 69 7,8 2000 140
2/ Caractérisation du béton
Etat frais : (maniabilité et masse volumique)
Etat durci (résistances mécaniques)
2/ Caractérisation du béton
Etat frais : (maniabilité et masse volumique)
Etat durci (résistances mécaniques)
Matériel utilisé
Cylindrique
Cubique
Presse hydraulique