Vous êtes sur la page 1sur 4

Les défis des chaînes d'approvisionnement

Avec la pandémie de comics 19 que l'on vienne traversée on s'est rendu compte en fait des
vulnérabilités de certains secteurs économiques de certains secteurs industriels en plus on
s'est rendu compte qu'il ya des enjeux au niveau du transport l'augmentation du prix
l'énergie
l'augmentation du prix des matières premières nous ont montré évidemment les défis des
chaînes d'approvisionnement était important pour les chercheurs au cirano d'identifier ces
défis pour pouvoir proposer des projets de recherche qui permettrait d'avoir des
recommandations à la fois de politique publique et de stratégie pour les entreprises
les chaîne d'approvisionnement font face à des risques traditionnels on va parler de risque
systémique donc c'est les risques normalement qu'elles savent gérer elles font face aussi à
des risques systématiques sauf que il ya des phases des justement les entreprises doivent
trouver des plans d pour leur approvisionnement et les consommateurs doivent trouver les
entreprises qui vont leur fournir les biens et les services dont elles ont besoin
si on regarde en garde les chaînes logistiques il y à beaucoup des risques auxquels elles font
face aujourd'hui qu'est dès qu'ils sont des risques existent depuis longtemps ne sait pas en
tant que tel des nouveaux risques les risques de guerre ça a toujours existé les problèmes les
tensions commerciales ça a toujours existé et les catastrophes naturelles ça a toujours existé
peut-être une différence maintenant c'est que les chaînes d'approvisionnement par leur
structure par leur fonctionnement sont plus vulnérables à ces risques-là donc c'est ça la
nouveauté
alors les nouveaux risques ou peut être les risques accrus que l'on peut voir sur les chaînes
d'approvisionnement j'irai kannad de deux ordres principaux tout d'abord les un
changement climatique et qui peuvent engendrer des destructions d'infrastructures de
production qui peuvent rendre compliqué l'exploitation de certaines infrastructures de
transport ou même dans le domaine agricole qui peuvent rendre impossible certaines
récoltes certaines années un deuxième grand risque accru que l'on peut voir c'est le risque
politique est peut-être plus spécifiquement le risque de politique commerciale on voit que
sur la question du commerce international le consensus international est en train d'évoluer à
changer
les risques géopolitiques avec la guerre en ukraine où ma aucune idée de comment va
évoluer cette guerre comment l'intensité va évoluer et ce que ça peut dépasser les frontières
de l'ukraine ou pas
Avec l'invasion d'ukraine qui vient ajouter des phénomène de rareté parce que hein ça va
changer l'économie ukrainienne et puis ça va changer l'économie russe également dans le
sens où des grands pays et les grands économies ont décidé de sanctions donc tout ça vient
perturber et vient créer au delà du risque en réalité ce qu'on appelle l'incertitude
le monde n'est plus à l'ouverture à tout va au commerce et est bien évidemment que c'est la
guerre commerciale ces impositions de tarifs plus élevés ou ces menaces sur des tarifs plus
élevés eh bien ça ça complique les échanges commerciaux
Donc on se pose souvent la question quels sont les secteurs qui vont être les plus touchés et
qu'est ce qu'on va anticiper il ya énormément de risque différents il ya des risques qui
concerne des secteurs il ya des risques qui concerne les pays donc c'est hyper compliqué
d'imaginer tous les risques moi ce que je trouve plus intéressant du point de vue du décideur
public c'est de se dire si un bien été touchés quels sont les biens qui font peser le plus de
risques sur l'économie d'accord et donc on a vu par exemple quand les puces quand on avait
un problème en termes de puces électroniques quel que soit le choc le type de choc qui
touche ces puces électroniques c'est tellement essentiel a tellement d'industrie mais c'est un
bien qu'ici les touches et induit une vulnérabilité forte sur l'économie
Sommes-nous allés trop loin dans la mondialisation c'est une grande question mais en
même temps c'est une question essentielle la mondialisation telle qu'elle s'est mise en place
dans les 30 dernières années c'est une mondialisation donc une amélioration de la logistique
c'est un changement réglementaire au niveau du commerce international c'est l'entrée dans
le commerce international de grands pays comme la chine donc la mondialisation que l'on
connaissait près pandémie était le résultat de ces grandes transformations
Je dirais que probablement que la globalisation la mondialisation telle qu'on l'a connue
jusqu'à aujourd'hui ne correspond peut-être plus à l'air du temps et aux défis du temps la
globalisation elle s'est fortement à profonde i dans l'après seconde guerre mondiale d'une
part dans une logique où après ces deux conflits mondiaux du 20e siècle les pays se sont dit
on ne veut plus jamais ça est une manière d'obtenir le plus jamais ça c'était d'accroître les
interdépendances entre pays notamment un via le commerce international
Maintenant est-ce que c'est trop loin bien il ya un principe que j'aime bien rappelé et
l'internalisation des externalités négatives mais si on avait dans la mise en place de cette
mondialisation près pandémie dans les 30 dernières années si on avait à travers les accords
commerciaux ou d'autres véhicules si on avait internaliser les émissions de gaz à effet de
serre on se serait rendu compte que certains pays peut-être un peu trop loin ces pays-là ne
sont pas peut-être aussi rentable parce que les coûts sont plus élevés que ce qu'on imaginait
les changements climatiques font que et bien on se dit que échanger un des biens multiplié
les aller-retour sur de longues distances pour des composants ça ne correspondait plus aux
besoins et aux défis du moment
Avec les tensions qui a pu avoir sur les chaînes de valeur on entend souvent parler de
relocalisation et cette volonté de se dire on a été trop loin dans la mondialisation pour être
un petit peu provocateur je dirais que le canada est en fait pas assez mondialisée notre
dépendance aux états unis est extrême aussi bien en termes d'approvisionnement en terme
de plateforme logistique même ce qui n'est pas produit aux états unis c'est des choses qui
transitent par les états unis pour venir au canada donc on est très très très très très
dépendants des états unis probablement trop dépendant des états unis et donc du point de
vue du canada je pense que ce serait bien de se mondialiser plus d'aller du côté du japon
peut-être d'aller plus du côté de l'europe même si c'est des partenaires qui sont moins
naturel parce que moins proches géographiquement si on veut aller dans la diversification
est ce qui est une bonne chose je pense qu'il faudrait en fait plus de mondialisation du point
de vue du canada et du québec
On parle de choc la pandémie qui a touché très fortement certains pays le canada a été un
peu moins touchées la guerre en ukraine qui est un élément majeur pour les pays européens
et moins pour le canada et les états unis mais si demain il ya un choc qui touche beaucoup
plus directement l'amérique du nord est puis directement canada ou plus directement le
québec on sera heureux de pouvoir compter sur nos partenaires commerciaux pour venir
substituer à la production canadienne québécois ce qu'on pourra pas faire parce qu'il ya un
accident avec climatique avec une catastrophe naturelle ou un ou deux scènes
très clairement une fausse bonne idée c'est la relocalisation le riche au ring c'est à dire le
rapatriement de toute la production qui se fait à l'étranger à l'intérieur des frontières
nationales parce que ça et bien quelque part on remplace une dépendance par rapport à
l'offre étrangère par une dépendance vis-à-vis de l'offre domestique que ce soit des
incendies que ce soit des blocages d'infrastructures de transport nul n'est à l'abri d'un choc
et donc si d'un jeu produit tout à domicile si jamais j'ai un choc climatique un problème
politique qui vient bloquer et l'infrastructure de transport et bien un toute ma production se
retrouvent l'a empêché
Et notamment quand c'est des chocs comme ça qui sont très rapides et très soudain ci
semblait être utile et ce qui semblait être un outil de résilience c'était les stocks d'accord les
inventaires et donc les entreprises qui avaient réussi à faire des stocks un peu avant le choc
elles s'en sont mieux sorties que celle qui est qu'ils n'avaient pas de choc
Aujourd'hui beaucoup d'entreprises fonctionnent sur le mode de chaînes de valeur ont juste
à temps donc on n'a plus du tout stock on reçoit les pièces au moment juste où on en a
besoin et la raison pour cela c'est que aidés en économise des coûts puisque stocker des
intrants il faut l'espace pour le faire et ça ça coûte de l'argent
Dans un monde où les perturbations sur les approvisionnements sont susceptibles d'être
plus fréquentes peut-être que là il y à réfléchir sur ces chaînes de valeur en juste-à-temps
La gestion des stocks c'est pas quelque chose qui était facile à faire on voit l'exemple des
masques c'était vraiment un exemple criant il ya des pays qui avaient des masses mais en
fait il est des stocks de masse mais l'image des stocks de masques étaient périmés parce
qu'ils aient mal gérer leurs stocks hélas la science des données elle peut apporter des
réponses aussi bien au niveau des gouvernements qu'au niveau des entreprises sur
comment gérer les stocks
cette mondialisation qui est allé trop loin c'est pas en demandant aux entreprises de
produire local etc .
ça va pas être une politique généraliste à la moyenne ce sont des sujets complexes
l'économie mondiale et complexes complexe au sens mathématique du terme la métrique
des chaînes d'approvisionnement est une métrique de résultats c'est je peux mesurer le
résultat de comportement d'entreprise en fonction des objectifs de l'entreprise les objectifs
de rendement et c'est naturel des entreprises
Il est important aussi de profiter de cette crise de ces chocs sur l'économie pour par exemple
si de trouver des solutions innovantes pour améliorer la gestion des chaînes
d'approvisionnement mais aussi de profiter de cela pour faire des transformations
transformation numérique la chaîne d'approvisionnement mais aussi d'aller vers une chaîne
d'approvisionnement responsable
Pour pouvoir utiliser à plein ces outils encore faut-il avoir accès aux données et là il ya un an
je pense notamment pour l'accès à des données administratives bien connaître les chaînes
de valeur ça suppose donc de bien connaître les échanges entre les entreprises et comment
est-ce qu'on connaît avec les données administratives des échanges il ya d'une part les
données des douanes
Tous les pays n'ont pas un clairement les mêmes politiques en termes de structuration de
cdo des douanes et ensuite de mise à disposition de ces données douanes tant à des fins de
recherche qu'à des fins d'intelligence économique
Deuxième source d'information à laquelle on peut penser par en termes d'échangés
internationaux mais pour savoir aussi la structure des chaînes de production au sein des pays
et bien c'est à des données liées à tout ce qui est intacte de type taxe sur la valeur ajoutée
qui sont donc payés dès lors qu'il ya des échanges d'intrants entre deux entreprises sur le sol
domestique et là encore bien ces données existent mais elles ne sont pas nécessairement
mise à la disposition un idée chercheurs ni même parfois des administrations qui en auraient
besoin pour faire de l'intelligence économique
Mais nous avons aujourd'hui dans l'histoire de l'humanité la technologie la plus performante
que nous ayons connue depuis le l’Er des temps et cette technologie c'est quoi bien c'est la
capacité d'analysé des données et cette capacité nécessite des modèles mathématiques
c'est ce qu'on appelle l'apprentissage automatique et nécessite de la puissance de calcul et
nécessitent des données et les données sont en réalité ce qui est le plus important mais la
conjonction des trois fait qu'aujourd'hui selon moi je vais être sévère dans mes propos mais
on a plus d' excuse nous avons toute l'information nous avons les données à nous de mettre
ces données dans un contexte de puissance de calcul et dans un contexte d'apprentissage
automatique pour améliorer l'information et la prise de décision
La science des données en réalité va nous permettre doit nous permettre d'avoir des
meilleures politiques d'avoir des entreprises qui prennent de meilleures décisions et on n'est
qu'au début c'est vraiment une révolution industrielle c'est le moment d'utiliser ce que l'on
sait et de transférer sa dans le domaine des sciences sociales et dans le domaine du
commerce international pour pouvoir améliorer nos chaînes d'approvisionnement et réduire
les risques mais on n'a pas de temps à perdre

Vous aimerez peut-être aussi