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Réalisé par :
o EL-HAJRI Hamza
Groupe : 3
o KHLIFI TAGHZOUTI Haitam
Introduction général :.............................................................................................................................2
Logique combinatoire :
I. But :.................................................................................................................................................5
II. Partie théorique :............................................................................................................................5
III. Partie pratique :.........................................................................................................................11
Logique séquentielle :
I. But :...............................................................................................................................................20
II. Partie théorique :..........................................................................................................................20
III. Partie pratique :.........................................................................................................................21
Automate programmable :
Introduction..........................................................................................................................................31
RAPPEL SUR LE GRAFCET :....................................................................................................................31
AUTOMATES PROGRAMMABLES INDUSTRIELS....................................................................................32
TP N°1...................................................................................................................................................45
TP N°2 :.................................................................................................................................................53
Conclusion :...........................................................................................................................................57
Conclusion générale :............................................................................................................................58
1
Introduction général :
4. Historique :
Si l'être humain a depuis des siècles, l'ambition de calculer puis d'automatiser les
calculs, à l'aube de la révolution industrielle du XIXe siècle, il a l'ambition
d'automatiser les tâches. Mais c'est à Joseph-Marie Jacquard (1752-1834), à peine
un siècle plus tard, que l'on reconnaît généralement l'invention du métier à tisser
automatisé. S'inspirant de l'idée de Falcon, il invente un métier contrôlé par une
série de cartes perforées en boucle continue, comportant toutes les instructions du
motif à tisser répétées plusieurs fois sur une même longueur de tissu. On peut assez
facilement changer le motif à tisser en changeant la série de cartes. Sans s'en douter,
il vient d'inventer la carte perforée qui servira plus tard à donner des instructions aux
ordinateurs. Mais les tisserands de l'époque sentent leur travail menacé et se
révoltent en détruisant les métiers de Jacquard. Mais l'idée va néanmoins faire son
chemin.
6. Définition :
7. Objectif
Les objectifs de l’automatisation d'un système sont nombreux. On site dans ce sens :
2
8. Structures
Un système automatisé comprend deux parties qui dialoguent ensemble :
3
Logique Combinatoire :
4
I. But :
Le but de nos manipulations est de simuler le fonctionnement des systèmes
combinatoires sur des maquettes de simulation DIGIBORAD.
5
Il est nécessaire de distinguer :
• la grandeur physique représentée.
• Le support de l’information logique
• Le nom attribué.
• L’état logique qu’elle peut prendre.
Par convention on établit une correspondance entre l’état physique de la
grandeur et sa valeur logique correspondante (logique positive ou logique négative).
L’état logique peut être noté « 0 » ou « 1 » ou encore « L » (Low) ou « H » (High).
10. Représentation :
Représentation graphique :
6
La représentation « rectangulaire » se base sur la norme CEI 60617-12 ; toutes
les portes y sont représentées avec des bords rectangulaires et un symbole, ce qui
permet la représentation d'un plus grand nombre de types de circuits. Ce système a été
repris par d'autres standards comme EN 60617-12 :1999 en Europe et BS EN 60617-
12 :1999 au Royaume-Uni.
Opération
Type Symbole américain Symbole européen booléenne Table de vérité
entre A et B
Entré
Sortie
e
A B A ET B
ET 0 0 0
0 1 0
1 0 0
1 1 1
Entré
Sortie
e
A B A OU B
OU 0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 1
Entré
Sortie
e
NON A NON A
0 1
1 0
En électronique, une porte NON est plus communément appelée inverseur. Le cercle
utilisé sur la représentation est appelé « bulle », et on l'utilise généralement dans les
diagrammes pour montrer qu'une entrée ou une sortie est inversée.
NON-ET (NAND) Entré
Sortie
e
A
A B NAND
B
0 0 1
7
0 1 1
1 0 1
1 1 0
Entré
Sortie
e
A NOR
A B
B
NON-OU (NOR) 0 0 1
0 1 0
1 0 0
1 1 0
Entré
Sortie
e
A XOR
A B
B
OU exclusif
(XOR) 0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 0
Entré
Sortie
e
A
NON-OU exclusif A B XNOR
ou OU-exclusif B
complémenté 0 0 1
(XNOR)
0 1 0
1 0 0
1 1 1
8
est courant dans les diagrammes logiques réels — si bien que le lecteur ne doit pas
s'habituer à associer les symboles aux portes OU et ET automatiquement, mais doit
aussi prendre en compte les inverseurs pour déterminer la bonne fonction représentée.
Les entrées inversées sont particulièrement utiles dans le cas de signaux « actifs à l'état
bas ».
Multiplexeur :
Un multiplexeur (MUX) transforme une n formations binaire parallèle en une n
formations binaire série. Il permet de transmettre en sortie un bit de donnée dont le
rang est indiqué par un mot de sélection de n bits (entrée de sélection), parmi les 2n
bits d'entrée (entrée des données). C'est une sorte d'aiguillage de 2n voies vers 1 voie.
Décodeurs :
Le décodeur est un circuit combinatoire à l'entrée duquel est appliqué un code
binaire de n bits. Ce circuit possède N sorties (avec N = 2n, en général). A chaque
valeur du code d'entrée, il y a une seule sortie à l'état haut, toutes les autres sont à l'état
bas. Les entrées d'un décodeur sont souvent appelées adresses, car elles expriment en
binaire le numéro décimal de la sortie activée. Les décodeurs peuvent être utilisés pour
l'adressage de mémoires et la génération de fonctions logiques.
9
Si E ≠ 0, seulement une sortie (i.e., nombre binaire) vaut 1, les autres étant à 0
Additionneurs :
Demi-additionneur :
{
0+0 ¿00
0+1 ¿01
1+0 ¿01
1+1 ¿10
Comme en décimal, nous devons donc tenir compte d'une éventuelle retenue
(carry). La figure 1 montre la décomposition de l'addition de deux nombres binaires de
quatre bits.
Additionneur complet :
• L’additionneur complet un bit possède 3 entrées :
10
– ai : le premier nombre sur un bit.
– bi : le deuxième nombre sur un bit.
– ri-1: le retenue entrante sur un bit.
a b a.b
0 0 0
0 1 0
1 0 0
1 1 0
11
Alors la fonction peut être représenté par :
a a.b
b
a+b :
a b :
12
a b S
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 0
AʘB :
a b S
0 0 1
0 1 0
1 0 0
1 1 1
13
a c + ab :
14
b. Câblage de décodeur :
15
c. Câblage de multiplexeur :
16
d. Matérialisation des fonctions :
a+b :
a.b :
a b :
e. Additionneur :
17
Demi-additionneur :
Circuit qui réalise l’addition de deux bits. La somme s’obtient sur deux bits, S pour le
poids faible, R pour le poids fort (la retenue).
S = A.B + A.B = A B
R = A.B
A
d
d
itionneur :
Circuit qui réalise l’addition de deux bits en tenant compte d’une retenue R0 en entrée.
R S
½
Additionneur
A ½
Additionneur
≥1 R
18
19
Logique séquentielle :
20
I. But :
Le but de nos manipulations est de simuler le fonctionnement des systèmes
séquentiels sur des maquettes de simulation DIGIBAORD.
Bascule RSH :
La bascule, dite bascule « SYNCHRONE », est rarement utilisée, mais
beaucoup plus sur la forme synchronisée : bascule RSH. Elle comporte
Une entrée supplémentaire H appelée entrée horloge.
21
2. Les compteurs :
Définition :
C'est un système compose de bascules permettant, grâce a l'horloge d'obtenir des
états successifs de sortie pour réaliser un cadencement d'état différents.
Fonctionnement :
22
- S 0 (R=0) Q 1 (mémorise la valeur antérieure)
- R 1 (S=0) Q 0 (Mise à 0)
- R 0 (S=0) Q 0 (mémorise la valeur antérieure)
- S=1 et R=1 Mode interdit
D’où on peut déduire le chronogramme suivant :
Bascule RSH :
Fonctionnement :
23
H est une entrée appelée «entrée Horloge» :
Si H est au niveau logique 0, la sortie maintient son état, quels que soient les niveaux
appliqués aux entrées R et S.
Si H est à 1, la bascule RS répond normalement aux commandes appliquées à ses
entrées.
Autrement dit :
Si H=l, les entrées « R et S » sont prises en compte.
Si H=0, elles ne le sont pas. Dans ce cas, la bascule n'est pas « éteinte », elle
reste « Figée » dans le même état.
Souvent la bascule comporte deux entrées supplémentaires : Preset (forçage a 1
quel que soit l'état de H) et Clear (forçage a 0), qui permet de forcer la bascule même
si H=0, utilisés généralement pour l'initialisation du composant.
Et le chronogramme suivant explique ce qu’on vient de dire :
24
-Cette bascule est bloquée lorsque H=0, et elle fonctionne comme la bascule JK
lorsque H=1.
Les transitions de la sortie Q ont lieu sur les fronts descendants du signal d’horloge
par contre lorsqu’on a un front montant, il n y a pas de changement.
-Rôle de PR et CLR :
Si PR = 1 alors la bascule fonctionne
Si PR = 0 alors la mise à 1 est obligatoire
Si CLR = 1 alors la bascule fonctionne
Si CLR = 0 alors la mise à 0 est obligatoire
Le chronogramme :
25
On remarque que dans les deux cas ‘’a = 0 et m=0’’ ou ‘’a = 0 et m=1’’ le moteur
marche. Donc pour éviter cette contradiction et pour que le bouton ‘m’ soit seulement
un bouton de marche il doit être un bouton poussoir. Et on remarque aussi la sortie ‘x’
s’éteint (égale à 0) lorsque ‘a’ est aussi égale à 0. Donc le bouton ‘a’ doit être toujours
un bouton d’arrêt.
3. Compteurs :
Un compteur est dit « asynchrone » lorsque les états de ses bascules évoluent
successivement (sorties de l’une appliquées aux entrées de l’autre).
Un compteur est dit « modulo M » lorsqu’il peut comporter M impulsions, de 0
a M-1, et remis à 0 par M.
Les compteurs asynchrones faciles à constituer sont très utilisés mais leurs
emplois trouvent des limites :
Le temps de propagation augmente avec le nombre d’étage (commande des
bascules, les unes après les autres) ce qui entraîne une limite avec la fréquence
d’utilisation.
Combinaison transitoire aberrante.
Difficulté à passer du comptage au décomptage.
La solution aux limitations signalées peut se trouver dans le recours au montage
synchrone.
26
-on câble les bascules en compteur progressif, et on connecte ensuite toute les
sorties Q=1 pour 10 à l’entrée d’une porte NAND et on ajoute une entrée d’Horloge a
cette porte NAND. La sortie va aux entrées CLEAR de toutes les bascules.
27
-Tableau de fonctionnement :
Q3 Q2 Q1 Q0 J0 K0 J1 K1 J2 K2 J3 K3
0 0 0 0 1 X 0 X 0 X 0 X
0 0 0 1 X 1 1 X 0 X 0 X
0 0 1 0 1 X X 0 0 X 0 X
0 0 1 1 X 1 X 1 1 X 0 X
0 1 0 0 1 X 0 X X 0 0 X
0 1 0 1 X 1 1 X X 0 0 X
0 1 1 0 1 X X 0 X 0 0 X
0 1 1 1 X 1 X 1 X 1 1 X
1 0 0 0 1 X 0 X 0 X X 0
1 0 0 1 X 1 0 X 0 X X 1
Q3Q2\Q1Q0 00 01 11 10
00 1 X X 1
J0 =1
01 1 X X 1
11 - - - -
10 1 X - -
Q3Q2\ 00 01 11 10
Q1Q0
00 X 1 1 X k0 =1
01 X 1 1 X
11 - - - -
10 X 1 - -
Q3Q2\ 00 01 11 10
Q1Q0 J1 =Q3Q0
00 0 1 X X
01 0 1 X X
11 - - - -
10 0 0 - -
Q3Q2\ 00 01 11 10
Q1Q0
K1=Q0
00 X X 1
01 X X 1 0
11 - - - -
10 X X - -
Q3Q2\ 00 01 11 10
Q1Q0
00 0 0 0 0 J2 =Q1Q0
01 X X X X
11 - - - -
10 0 0 - -
28
Q3Q2\ 00 01 11 10
Q1Q0
00 0 0 0 0
k2 = Q1Q0
01 0 0 1 0
11 - - - -
10 X X - -
Q3Q2\ 00 01 11 10
Q1Q0
00 0 0 0 0 k2 = Q2Q1Q0
01 0 0 1 0
11 - - - -
10 X X - -
Q3Q2\ 00 01 11 10
Q1Q0
00 X X X X K3 = Q0
01 X X X X
11 - - - -
10 0 1 - -
Câblage :
29
30
Automate programmable :
31
Introduction
Les Automates Programmables Industriels (API) sont apparus aux Etats-Unis
vers 1969 où ils répondaient aux désirs des industries de l’automobile de développer
des chaînes de fabrication automatisées qui pourraient suivre l’évolution des
techniques et des modèles fabriqués.
Un Automate Programmable Industriel
(API) est une machine électronique
programmable par un personnel non
informaticien et destiné à piloter en ambiance
industrielle et en temps réel des procédés
industriels. Un automate programmable est
adaptable à un maximum d'application, d'un
point de vue traitement, composants, langage.
C'est pour cela qu'il est de construction
modulaire.
Il est en général manipulé par un personnel électromécanicien. Le
développement de l'industrie à entraîner une augmentation constante des fonctions
électroniques présentes dans un automatisme c'est pour ça que l'API s'est substitué aux
armoires à relais en raison de sa souplesse dans la mise en œuvre, mais aussi parce que
dans les coûts de câblage et de maintenance devenaient trop élevés.
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Deux étapes ou deux transitions ne doivent jamais être reliées par une liaison orientée.
La liaison orientée relie obligatoirement une étape
a une transition ou une transition a une étape.
2. Règles d'évolution :
A/ Règle N°1 : Situation initiale
Une transition est dite validée lorsque toutes les étapes immédiatement précédentes
reliées a cette transition sont actives.
33
Si, au cours du franchissement, la même étape est simultanément activée et désactivée
elle reste active (priorité a l’activation).
34
B/ Constitution de base d’un Automate Programmable :
Un Automate Programmable Industriel est généralement construit autour de la
structure de base suivante :
3.
3.
3.
3.
3.
3.
3.
3.
Conception générale d'un API
" Un automate programmable industriel (en abrège : API) est un ensemble
électronique fonctionnant de manière numérique destine a être utilise pour
commander un processus industriel
(Agro-alimentaire, fonderie, centre de tri, etc.). Il possède une mémoire
programmable dans laquelle on range, a l'aide d'un langage approprie, toutes les
instructions concernant le cycle du processus à automatiser. L'API et ses
périphériques associes sont conçus pour pouvoir facilement s'intégrer a un système
d'automatisme industriel et être facilement utilises dans toutes leurs fonctions prévues.
"
A/ Définition :
A partir de cette définition, on distingue les fonctions que l'API doit remplir :
– Un rôle de commande ou il est un composant d'automatisme, élaborant les actions a
la PO du processus a partir des informations que lui fournissent des capteurs ;
– Un rôle de communication :
* avec des operateurs humains : c'est le dialogue d'exploitation,
* avec d'autres processeurs (hiérarchiquement supérieurs pour la supervision par
exemple) ou autres API intervenant dans la même chaine de production.
B/ Forme commerciale :
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Il existe de nombreuses marques d'automates. Parmi les plus courantes : Schneider
électronique (ex. Télémécanique), Siemens, Allen-bradley, Modicon, Omron, Cegelec,
Joucomatic, AEG, etc.…
C/ Raccordement de l'API
– Les entrées de l'automate sont reliées avec les différents capteurs, détecteurs,
accessoires de commande manuelles (boutons, commutateurs et claviers) et des sorties
d'autres automates et circuits logiques qui interviennent dans la commande du
processus industriel.
– Les sorties de l'automate sont reliées au moyen d'interfaces avec les différents
actionneurs du processus industriel.
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A/ Le Processeur
Le processeur, ou unité centrale (UC), a pour rôle principal d'interpréter et
d'exécuter les instructions qui constituent le programme de fonctionnement de
l'application. Il gère l'ensemble des relations entre la zone mémoire et les interfaces
telles que :
Une unité arithmétique et logique (UAL) qui traite des opérations logiques (ET,
OU,…) et des opérations arithmétiques ( addition, soustraction, décalage,
etc...) ;
Un accumulateur, registre de travail dans lequel se range le résultat d'une
opération ;
Un compteur ordinal : registre qui contient l'adresse de la prochaine instruction a
exécuter ;
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Un décodeur d'instruction : circuit qui transforme les instructions d'un
programme en signaux de commande nécessaires a l'UAL, aux registres et au
bus de contrôle;
Des registres dans lesquels sont rangées durant le temps de traitement les
instructions a interpréter et a exécuter.
La technologie câblée, la plus rapide mais aussi la plus couteuse, réservée a des
usages particuliers ;
La technologie a microprocesseur, la plus économique ;
La technologie mixte, certaines opérations étant réalisées en câble pour en
accroitre la rapidité.
B/ Zone mémoire
La zone mémoire est destinée au stockage des données (informations issues des
capteurs d'entrée et informations générées par le processeur pour commander les
sorties) et des programmes de fonctionnement de l'automatisme.
L'élément de base de la mémoire est le " BIT " (abréviation de l'anglais " Binard
digiT") qui peut prendre les deux états logiques 0 et 1. Les bits sont regroupes en
"mots ". On rencontre des mots de 16 bits et de 8 bits appelés " octets ". Ces mots sont
identifies chacun par une adresse. Le volume mémoire est évalue en " K mots " (1 K
mot = 2^10 mots = 1 024 mots) ou en " Koctets
" (1 Ko = 1 024 mots de 8 bits).
Dans les API, on trouve plusieurs types de mémoires :
* Mémoires mortes ou ROM (Read Only Memory) : Dans ces mémoires seule la
lecture est possible. Elles servent, pour le constructeur de l'API, a mémoriser le
programme de fonctionnement de l’Automate Programmable Industriel (l’API).
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On considère ici que les modules
d’entrées/sorties sont du type" Tout Ou Rien "
(TOR). Ces modules assurent le rôle d'interface
des capteurs et preactionneurs avec l'API. Les
entrées reçoivent des informations en provenance
des éléments de détection (capteurs) et du pupitre
operateur (boutons). Chaque capteur est repère
par une adresse d'entrée (par exemple pour le
TSX : I1.0, I1.1, I1.2…).
L'ensemble des modules d'entrées constitue
l'interface d'entrée. Les informations de sortie
sont dirigées vers les modules constituant
l'interface de sortie. Chaque module est repère
par une adresse de sortie (par exemple pour le
TSX : Q2.0, Q2.1, Q2.2…). Les éléments de
commande de puissance (électrovanne, relais…), les éléments de contrôle du pupitre
operateur (voyants, compteur, alarme) sont relies a ces sorties
* Adaptation de la tension ;
* Immunité aux parasites industriels par filtrage et circuit retardateur
(temporisateur) ;
* Signalisation de l'état de l'entrée;
* Isolement entre l'extérieur et la partie logique de l'API.
39
Modules de sortie tout ou rien (TOR)
Les modules de sortie sont destines a convertir les signaux de " bas niveau " de
la partie logique en signaux utilisables pour piloter les preactionneurs (électrovannes,
contacteurs).
Les caractéristiques des sorties dépendent de la technologie utilisée :
* Electromécanique (relais) :
o l'isolation galvanique
o l'adaptation en tension
o la protection contre le retour de courant
o et la visualisation de l’état logique de la sortie
L'élément de commande en sortie sera constitue selon le cas d'un relais, d'un transistor
ou d'un triac.
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Schéma de principe d'une sortie logique 24 V continue
D : mémorisation du résultat du traitement.
A1, A2 : amplification.
V1 : protection en cas d'inversion de tension aux bornes de la sortie.
V2 : signalisation de l'état de la sortie.
RC : charge.
X1, X2 : bornes de la source d'alimentation extérieure.
Suivant la norme NF C 63850, les sorties logiques doivent satisfaire les
caractéristiques suivantes :
en courant alternatif 50 Hz, sous des tensions de 24, 48, 110 et 220 V avec un
courant maximal de 0,25 A, 1 A, 2 et 5 A ;
en courant continu, sous des tensions de 5, 24, 48, 110 et 125 V avec un
courant permanent maximal de 0,25 A, 1 et 2 A.
5. Programmation d'un API
A/ Programme
Un programme est l'unité logique de programmation qui décrit des opérations entre les
variables de l'application. Un programme décrit des opérations séquentielles ou
cycliques. Un programme cyclique est exécute systématiquement a chaque cycle
automate. L'exécution d'un programme séquentiel respecte les règles d'évolution du
GRAFCET.
41
Le premier et le troisième point s'effectuent par mise en communication
successive de chacune des voies d'entrée ou de sortie (scrutation).
Le temps de scrutation, qui sépare deux lancements successifs de la même portion du
programme d'application, comprend non seulement le temps de traitement mais aussi
le temps de mise a jour de la mémoire des E/S.
Le temps de réponse total (TRT) est le temps qui s'écoule entre le changement
d'état d'une entrée et le changement d'état de la sortie correspondante.
c/ Moyens de programmation
Leur rôle consiste a :
* Ecrire et modifier le programme de l'API ;
* Le stocker ;
* Le visualiser en temps réel via l'état des E/S
et variables intermédiaires des algorithmes de
commande ;
* Modifier certaines données ;
* Aider au diagnostic des défauts
Ils se composent d'une partie matérielle (console ou
ordinateur) et d'un logiciel de programmation.
Consoles de programmation : terminaux de poche, ces outils permettent, par
connexion directe sur site, de modifier des valeurs de temporisation de compteurs, des
bits ou des mots, parfois le programme lui-même. Elles sont dédiées a une marque
d'appareils par exemple :
42
D/ Langages de programmation
43
44
TP
N°1
Autom
ate
S= A*B + A*B
45
I1=A active et I2=B active
iii. La simulation :
L’entrer La sortie
A = 0 et B=0 Q1=S=0
A = 0 et B=1 Q1=S=1
A = 1 et B=0 Q1=S=1
A = 1 et B=1 Q1=S=0
Commenter le fonctionnement :
46
Programmer X sur LOGO
ii.
MARCHE ( I1=m : active ) ARRET( I1=m : active ET I2=a : active )
a : interrupteurs
47
MARCHE :
ARRET :
v. la simulation :
L’entrer La sortie
48
3. Soit le schéma (LOGO suivant):
plusieurs cycles :
49
I1= Boutons poussoir
I2 = interpréteur
4.
Temporisation:
i. le fonctionnement des temporisateurs suivants:
a. Retard à l'enclenchement :
Le fonctionnement :
50
b. Retard au déclenchement :
Le fonctionnement :
51
c. Interrupteur d'éclairage d'escalier
Le fonctionnement :
5. Compteur/Décompteur:
Le fonctionnement :
52
TP N°2 :
53
Une action sur le bouton JR en position jour provoque:
le feu vert de la voie A s'allume.
Au bout d'un temps préréglé de 5 secondes, le feu vert s'éteint, le feu orange
s'allume.
Au bout d'un temps préréglé d'1 seconde, le feu orange s'éteint, le feu rouge
s'allume.
Au bout d'un temps préréglé de 8 secondes, le feu rouge s'éteint.
Si le bouton JR est toujours en position "jour" le feu passe au vert, Sinon (en
position "nuit") l'ensemble est à l'arrêt.
Tableau d’analyse :
le Grafcet du système.
54
Programmer sur le LOGO
55
5s après, extinction du feu vert et allumage du feu orange.
1s après, extinction du feu orange et allumage du feu rouge.
2s après l’allumage du feu rouge voie B ; Retour en position initial voie A et
voie B.
Si JR est toujours en position JOUR, le cycle recommence sinon il s’arrête.
le Grafcet du système.
56
Conclusion :
L' API est un bon produit s'il est bien choisi et bien employé. Ce qui peut
apparaître comme une lapalissade nous a amené à attirer l'attention sur des aspects
parfois jugés triviaux, tels les types d'E/S, le dimensionnement des alimentations
électriques, les modes d'exécution d'un programme, les limites des divers types de
communication, car ce sont des points où sont parfois commises des erreurs qui
entraînent des surcoûts d'installation ou limitent fâcheusement les performances
obtenues.
À l’issue de ce TP, nous avons su développer les Grafcets d’un automatisme,
traduire un Grafcet sur LOGO connaître le fonctionnement du feu rouge et préparer
une documentation claire et précise sur l’automatisme.
Conclusion générale :
57
58