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Pendule électrostatique.
1. Après contact chaque boule porte la même charge électrique q = Q/2 car les deux boules
métalliques sont identiques. Elles se repoussent, A exerçant sur P une force électrostatique donnée par la
loi de Coulomb :
q2 AP
f=
4πε 0 AP 3
ϕ
Comme AP = 2b sin il vient :
2
Q2 1
f= f =
4πε 0 16b 2 sin 2 (ϕ / 2)
Q2 1
Cette position d'équilibre n'existe que si <1.
4πε 0 32b 2 mg
AC
94 ICNA – SESSION 2003
dE p Q2 1
= b sin ϕ e mg − =0
dϕ 4πε 0 32b sin (ϕ e / 2)
2 3
Mécanique du solide.
7. On a :
b 2 π b
x G = OG.e x = (OA + AG ).e x = b sin ϕ + cos ϕ + = (cos ϕ + sin ϕ)
2 4 2
b 2 π b
y G = OG.e y = (OB + BG ).e y = b cos ϕ + sin ϕ − = (cos ϕ + sin ϕ)
2 4 2
On observe que xG = yG donc la trajectoire de G est portée par la première bissectrice du plan xOy.
8. On applique le théorème de la résultante dynamique (ou résultante cinétique) à la plaque dans R,
soit Ma(G / R ) = R A + R B + Mg , avec RA = RAey et RB = RBex car les contacts sont sans frottement.
On en déduit par projection respectivement suivant ex et ey :
Mx G = R B , My G = R A − Mg
Comme x G = y G il vient :
R A − R B = Mg
ϕ
4
3 b
g
(
2 cos ϕ sin ϕ − = (cos ϕ − sin ϕ ) − ϕ 2 cos 2 ϕ − sin 2 ϕ )
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ÉPREUVE COMMUNE DE PHYSIQUE - CORRIGÉ 95
a2
15. On considère que j(y ) = j 0 et on cherche le champ magnétique créé dans le demi-espace
(y + a ) 2
y > 0. Dans ce cas :
y +∞
µ ⌠ dY ⌠ dY
B 1 (y > 0 ) = − 0 j 0 a 2 − e
2 x
2 0⌡ (Y + a ) 2
⌡ (Y + a )
y
soit :
µ0 2a
B 1 (y > 0 ) = j0 a − 1 e x
2 y+a
16. Dans le demi-espace y < 0 on obtient :
+∞
µ0 2 ⌠ dY µ
B 1 (y < 0 ) = j0 a e x = 0 j 0 ae x
⌡0 (Y + a )
2 2 2
Notons que les relations obtenues assurent la continuité de B dans le plan y = 0 (absence de courants
µ
( )
superficiels). Par ailleurs lim B(y > 0 ) = − 0 j 0 ae x = −B 0 − car dans cette situation toutes les plaques
y → +∞ 2
sont situées du même côté.
AC
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Q 2 (t ) Q (t )
+ Ri(t ) − 1 = 0
C2 C1
RC1C 2
En dérivant par rapport au temps et en posant τ = on obtient l'équation différentielle en i(t) :
C1 + C 2
di(t ) i(t )
+ =0
dt τ
( )
Compte tenu qu'à t = 0+ on a i 0 + =
Q0
RC1
, cette équation différentielle admet pour solution :
Q0 t
i(t ) = exp −
RC 1 τ
18. Des relations :
Q 1 (t ) Q 2 (t ) Q 0 t
Q1 (t ) + Q 2 (t ) = Q 0 , − = exp −
C1 C2 C1 τ
on déduit aisément les charges des deux condensateurs à l'instant t > 0 :
Q0 t C2Q0 t
Q1 (t ) = C1 + C 2 exp − , Q 2 (t ) = 1 − exp −
C1 + C 2 τ C1 + C 2 τ
19. Il n'y a aucun générateur dans le circuit donc il est isolé électriquement. Cette affirmation se
vérifient aisément car les charges finales des deux condensateurs :
C Q C Q
Q1f = lim Q1 (t ) = 1 0 , Q 2f = lim Q 2 (t ) = 2 0
t → +∞ C1 + C 2 t → +∞ C1 + C 2
sont telles que :
Q 01 + Q 02 = Q1 (t ) + Q 2 (t ) = Q1f + Q 2f = Q 0
Dans l'état final, où i(t) = 0, on a deux condensateurs, de capacités C1 et C2 portant les charges Q1f et Q2f,
montés en parallèle. Cet ensemble est équivalent à un condensateur unique, de capacité C1 + C2, portant la
charge Q0.
20. La variation de l'énergie emmagasinée dans les deux condensateurs au cours du régime transitoire
est :
Q2 Q2 Q 02 Q 02 Q2 C 2 Q 02
∆E = E f − E i = 1f + 2f − = − 0 =−
2C1 2C 2 2C1 2(C1 + C 2 ) 2C1 2C1 (C1 + C 2 )
21. L'énergie consommée par effet Joule pendant la durée t du régime transitoire est :
t
C 2 Q 02 2 t
W (t ) = Ri 2 (t ') dt ' =
∫ 1 − exp −
2C1 (C1 + C 2 ) τ
0
C 2 Q 02
22. L'énergie totale consommée par effet Joule est alors Wf = lim W (t ) = . On
t → +∞ 2C1 (C1 + C 2 )
observe évidemment que :
E i − E f − Wf = 0
Induction électromagnétique.
23. Le solénoïde, supposé infini, crée un champ magnétique Bs tel que :
µ n i(t ) e z à l' intérieur
Bs = 0
0 à l' extérieur
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ÉPREUVE COMMUNE DE PHYSIQUE - CORRIGÉ 97
Il produit, à travers la bobine plate coaxiale, un flux magnétique Φ e (t ) = µ 0 nNSi(t ) qui s'ajoute à son
flux propre Φ p (t ) = Li' (t ) . Cette bobine, indéformable, immobile et de résistance R, est ainsi le siège
d'une f.é.m. induite e(t) donnée par la loi de Faraday :
(
d Φe + Φp ) di(t ) di' (t )
e(t ) = − = −µ 0 nNS −L
dt dt dt
La loi d'Ohm nous conduit alors à l'équation différentielle :
di' (t ) di(t )
τ' + i' (t ) = − τ
dt dt
µ nNS L
si on pose τ = 0 et τ' = , grandeurs homogènes à des temps.
R R
24. En régime établi i'(t) varie sinusoïdalement au cours du temps à la pulsation ω. L'équation
différentielle précédente étant linéaire et à coefficients constants on peut utiliser le formalisme complexe.
Il en résulte que :
−ωτi 0
i'(t ) = exp( jωt )
1 + jωτ'
d'où on déduit :
−ωτi 0
i' (t ) = ℜe{i'(t )} = [cos(ωt ) + ωτ' sin(ωt )]
1 + ω 2 τ' 2
25. Si ωτ' >> 1 on obtient :
−τ −τ
i' (t ) ≈ i 0 sin (ωt ) = i(t )
τ' τ'
i'(t) est proportionnel à i(t) et les deux courants évoluent en opposition de phase.
26. La puissance moyenne consommée par la bobine est due à sa résistance soit :
T
1 τ2
P= ∫ Ri' 2 (t ) dt = Ri 02
T
0
2 τ' 2
la phase de l'onde est nulle au point O (0,0,0) à l'instant t = 0 ; son expression au point M (x,y,z) à l'instant
de date t est alors :
2πf
Φ (r, t ) = k.r − ωt = (y cos θ + z sin θ) − 2πft = 10(y cos θ + z sin θ) − 3.10 9 t
c
28. Les plans d'onde sont les plans équiphase c'est-à-dire les plans d'équation cartésienne :
y cos θ + z sin θ = Cte
Pour aller du plan d'onde contenant O à celui qui contient M l'onde met un temps t tel que :
y cos θ + z sin θ
t=
c
π dt z cos θ − y sin θ
29. On suppose que (Oy, Ou ) = θ ∈ 0, . On a alors = = 0 pour θ = θ0 tel que :
2 dθ c
tan θ 0 = z / y
θ0 correspond à la direction de OM.
On montre aisément que cette valeur correspond à un minimum de t tel que :
y2 + z2
tM = = 2µs
c
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30. Le champ électrique E associé à l'onde au point M (x,y,z) à l'instant de date t est :
E = 4 sin Φ(r, t ) e x − 4 sin θ cos Φ(r, t ) e y + 4 cos θ cos Φ(r, t ) e z
Sa norme est donc :
E = E 2x + E 2y + E 2z = 4V.m −1
Thermodynamique.
34. On a V = ViA + ViB et ViB = 4ViA, ce qui nous donne ViA = V/5. A partir de l'équation d'état des gaz
parfaits on déduit le nombre n de moles de gaz dans chaque compartiment, soit :
p V p V
n = 0 iA = 0 = 1
RT0 5RT0
Les deux compartiments contiennent le même nombre de moles de gaz et sont à la même température. Il
en résulte que la pression dans le compartiment B est telle que p' 0 ViB = p 0 ViA , soit :
p
p' 0 = 0 = 6.10 5 Pa
4
35. On débloque le piston ce qui ne met en jeu pratiquement aucun travail. Par ailleurs le système est
isolé (parois adiabatiques et rigides). Le premier principe de la thermodynamique nous conduit à :
∆U = ∆U A + ∆U B = 0
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ÉPREUVE COMMUNE DE PHYSIQUE - CORRIGÉ 99
38. La variation d'entropie du gaz dans le compartiment A au cours de l'évolution étudiée est :
γ T p
∆S A = nR ln 1 + ln 0 = 2,31J.K −1
γ − 1 T0 p 1
40. L'entropie de la totalité du gaz augmente au cours de cette transformation qui est évidemment
irréversible.
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