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2ième année
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Sommaire
Remerciements…………………………………………………………………………………………………………………3
Glossaire…………………………………………………………………………………………………………………………..4
I. Introduction…………………………………………………………………………………………………………………..5
A. Présentation du stage……………………………………………………………………………………5
B. Présentation de COFIROUTE………………………………………………………………..….……6
C. Organigrammes de COFIROUTE……………………………………………………………………7
D. Présentation du Duplex A86………………………………………………………………………….8
II. Déploiement du GSM et de l’UMTS dans le Duplex………………………………………………………9
A. Le GSM et l’UMTS………………………………………………………………………………………….9
B. Généralités sur les antennes…………………………………………………………………………21
C. Pourquoi déployer les services de téléphonie mobile…………………………………..27
D. Comment déployer les services de téléphonie mobile………………………………….28
III. Travail quotidien………………………………………………………………………………………………………..58
IV. Conclusion………………………………………………………………………………………………………………….60
Annexe …………………………………………………………………………………………………………………………..61
Annexe 1 : organigramme du management du Duplex A86
Travaux réalisés pour Cofiroute :
Annexe 2 : compte rendu d’une réunion de pilotage
Annexe 3 : dossier de certification d’un équipement
Annexe 4 : 2 exemples de reporting diffusés à la direction de Cofiroute
Annexe 5 : PowerPoint de présentation Duplex A86 : Déploiement du GSM
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Remerciements
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Glossaire
CA : Cell Allocation : liste des numéros de fréquences utilisées dans une cellule.
FDMA: Frequency Division Multiple Access: Répartition de ressources par multiplexage fréquentiel.
GMSC: Gateway Mobile Switching Center: Centre de commutation pour mobile semblable à un
MSC.
Handover : concept fondamental dans le GSM et l’UMTS. C’est l’ensemble des opérations mises en
œuvre permettant à un mobile de changer de cellule sans interruption de service
ISDN : Integrated Services Digital Network : Désigne le réseau téléphonique numérique RNIS
PLMN: public Land Mobile Network: Réseau GSM, DCS ou PCS d'un opérateur dans un pays
Roaming : désigne le fait qu'un utilisateur peut se déplacer d'une cellule à l'autre ou d'un réseau à un
autre sans rupture de connexion. Capacité d’un abonné à accéder aux services de téléphonie mobile
(voix ou données) depuis le réseau GSM).
RO : répéteur optique
RTC : réseau Téléphonique Commuté : Terme technique désignant le réseau téléphonique fixe.
TDMA: Time Division Multiple Access: Répartition de ressources par multiplexage temporel.
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I. Introduction
A. Présentation du stage
J’ai effectué mon stage au sein du siège social de la société Cofiroute situé à Sèvres. J’ai
intégré le département management du projet A86 à la Direction de la Construction. Une
des différentes Directions de Cofiroute.
Cofiroute présente plusieurs domaines de compétence. De ce qui m’a été proposé, j’ai choisi
la retransmission du GSM comme sujet de stage. Le GSM n’étant pas abordé dans le cadre
du DUT GEII, cela était l’occasion pour moi d’en apprendre d’avantage et de satisfaire ma
curiosité sur un domaine que je trouve particulièrement intéressant.
J’ai participé, en tant que maitre d’ouvrage, au suivi du déploiement du GSM et de l’UMTS
pour les 3 principaux opérateurs de téléphonie mobile que sont ORANGE, SFR, et BOUYGUES
Télécom dans la section VL1 (Rueil-malmaison – Vaucresson) du Duplex A86. La mise à
disposition des services de téléphonie mobile pour les 3 opérateurs dans le Duplex A86 était
prévue pour l’ouverture du tunnel, le 23 juin 2009.
En quelques mots, le duplex A86 est un tunnel long de 10km couvrant Rueil-Malmaison à
l’échangeur de l’A13 de Vaucresson.
Dans un second temps, j’expliquerai les grands principes relatifs au GSM (dans une moindre
mesure l’UMTS) et aux antennes. Les documents relatifs à mon sujet de stage abordaient
des domaines que je ne connaissais pas particulièrement : les systèmes rayonnants et le
GSM.
Je montrerai en quoi il est intéressant de retransmettre la téléphonie dans le Duplex et
essentiellement expliquer la solution de déploiement retenue.
Pour conclure, je ferais le bilan de mon stage, ce qu’il m’a apporté en terme de
connaissance, de compétences techniques et de perspective de carrière.
Les annexes suivantes montrent quelques travaux effectués pour COFIROUTE pendant mon
stage.
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B. Présentation de COFIROUTE
Le réseau en exploitation géré par Cofiroute s’étend sur près de 1100 km, soit environ 12%
du réseau autoroutier national. Cofiroute dessert un grand nombre de région : la Bretagne,
le Centre, l’Ile-de-France, la Normandie, les Pays de la Loire et le Poitou-Charentes. Elle
enregistre plus de 120 millions de transactions par an.
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C. Organigramme de COFIROUTE
J’ai été intégré au département Projet A86, appartenant à la direction de la construction (annexe 1)
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D. Présentation du Duplex A86
Le dernier chantier en date réalisé par Cofiroute est le Duplex A86, qui relie Rueil-Malmaison
à Pont Colbert. Ce tunnel achève logiquement le bouclage de la deuxième rocade d’Ile de
France, situé entre le boulevard périphérique et la francilienne.
Afin de préserver les espaces naturels et de limiter l’impact d’une autoroute sur
l’écosystème et les zones habitées de cette région, l’état a opté pour le concep t innovant
proposé par Cofiroute en 1988 : un tunnel.
Eléments clés
Longueur totale : 10 km
2 niveaux de circulation superposés
2 voies de circulation + 1 bande d’arrêt d’urgence par niveau
Profondeur : de 15 mètres à 90 mètres
Mise en service: 27 juin 2009 pour la première section entre Rueil-Malmaison et l’A13.
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II. Déploiement du GSM et de l’UMTS dans le Duplex
A. Le GSM et l’UMTS
L’objet d’étude de mon stage traitait du GSM. Je n’avais aucune connaissance dans le domaine de la
téléphonie mobile. Cette partie à pour but de présenter dans sa globalité et simplement, les données
que j’ai rassemblées pour comprendre le fonctionnement du GSM et de l’UMTS. La retransmission
dans le Duplex se limite au sous système BSS. Il me semblait cependant plus opportun d’en étudier
son fonctionnement dans son ensemble.
Introduction au GSM
Le Global System for Mobile Communications ou GSM est une norme numérique de seconde
génération pour la téléphonie mobile (2G). Sa première mise en service date de 1992.
Elle a été mise au point sur la gamme de fréquence des 900 MHz. Une variante appelée Digital
Communication System (DCS) utilise la gamme des 1 800 MHz. Cette norme est particulièrement
utilisée en Europe, en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie. Aujourd’hui, elle tend à supplanter le
GSM900.
Tous les mobiles fabriqués actuellement sont compatibles avec les 2 normes; ces terminaux sont
appelés bi bandes ou dual-band. Aux États-Unis, le GSM900 et le DCS1800 ne sont pas encore
disponibles. Le réseau GSM américain utilise des bandes autour des 1900 MHz. Des terminaux
capables d'opérer dans les trois bandes sont appelés tri bandes.
Architecture
L’architecture du GSM est du type PLMN (Public Land Mobile Network) qui est le réseau GSM ou DCS
couvert par un opérateur dans un pays. Il est relié au Réseau Téléphonique Commuté (RTC).
L’architecture PLMN du GSM se compose de 3 sous ensembles :
BSS : base station SS
NSS : Network SS
OSS : opération support SS
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Le sous-système radio : BSS
Le BTS (Base Transceiver Station), composée d’un émetteur, d’un récepteur (TRX) et d’une antenne.
Il assure plusieurs fonctions concernant la liaison physique radio:
interface cuivre à radio
relaie les informations de et vers la BSC
effectue le codage du canal, le chiffrement des trames
effectue la modulation/démodulation
contrôle la puissance d'émission (limiter la puissance pour ne pas trop perturber les cellules
voisines)
Le lien entre un BSC et un MSC s'appelle lien A, celui entre un BSC et une BTS s'appelle lien Abis (lien
à 2 Mbit).
Le contrôleur de station de base (BSC) est la partie intelligente du BSS. En effet, il se charge :
de la gestion du canal radio (contrôle de puissance, changement de cellules/handover)
BTS rarement surchargée en permanence (excepté en milieu urbain dense), l'Abis est donc
peu saturé. On concentre ensemble les Abis sur un nombre plus réduit de liens A vers le MSC
de concentrer le trafic provenant des différentes BTS (max 60) vers une sortie unique. Dans
l'autre sens, le contrôleur commute les données en les dirigeants vers la bonne station de
base.
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Le sous-système réseau : NSS
Le HLR (home location registrer) est la base de données centrale d’un réseau GSM. Il existe au moins
un HLR par PLMN. Elle regroupe toutes les informations relatives aux abonnés :
association IMSI-MSISDN (identité du mobile cf. partie x)
position courante de l’abonné (référence de la VLR)
état de son terminal (allumé, éteint, en communication, libre, ...)
Ses données sont régulièrement mises à jour par le MSC.
Le VLR (visitor location register) est la base de données de localisation globale d’un
réseau GSM. On trouve généralement un seul VLR par MSC. Il recopie les données du
HLR des abonnés d’une zone et contient les identités temporaires des abonnés mobiles
auprès du MSC
L’EIR (equipment indentity registrer) est la base de données des équipements. Elle est
consultée lors de la demande de services d’un abonné pour vérifier que le terminal (n°
IMEI) est autorisé à fonctionner sur le réseau. L’accès est refusé si le mobile est non-
conforme, ou est volé.
L’AUC (authentification center) est lié à un HLR. Il mémorise pour chaque abonné une clé
secrète pour authentifier les demandes de services et chiffre les communications.
Cette partie du réseau regroupe trois activités principales de gestion: la gestion administrative, la
gestion commerciale et la gestion technique (fonctionnement des éléments du réseau : gère les
alarmes, les pannes, la sécurité, ...).
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Identités du mobile
Le MSISDN est le numéro « connu du public » de l’usager (GSM ou UMTS). C’est avec ce numéro
qu’un mobile peut appeler ou être appelé. Ce format est agencé de la façon suivante :
L’IMSI est l’identité permanente de l’abonné mobile auprès du réseau. Elle n’est pas connue de
l’opérateur.
L’IMEI est l’identité de l’équipement mobile (alloué lors de la fabrication de l’équipement)
Le TMSI est l’identité temporaire de l’abonné mobile auprès du MSC
J’illustre brièvement le fonctionnement des entités d'un réseau en expliquant 2 cas simplifiés d’une
communication entre un réseau mobile et le RTCP:
Sa demande arrive au BTS de la cellule, passe à travers le BSC et arrive enfin au MSC qui
vérifie les droits de l'abonné (autorisation d'accéder à ce service, état de
l'abonnement, ...).
Si le mobile est autorisé, le MSC transmet l'appel au RTC et demande au BSC de réserver
un canal pour la communication.
Un canal de communication est alloué quand le poste fixe décroche
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Interface radio
L’interface radio est la liaison entre le mobile et la BTS. Elle repose sur le principe du partage du
support : accès multiple par répartition en temps et en fréquence (TDMA).
1. Répartition fréquentielle
2 gammes de fréquence existent pour le GSM : le GSM900 et le DCS1800. Dans le cadre du projet du
déploiement du GSM dans le duplex A86, je ne traiterai que du DCS1800, le GSM900 n’étant pas
déployé dans le tunnel.
Par multiplexage fréquentiel, chaque bande est divisée en 374 canaux de 200KHz. Ces canaux sont
alloués aux opérateurs. Chaque porteuse est identifiée par un code ARFCN codé sur 10 bits où la
fréquence de la voie descendante est f (en MHz) : 512<n<885 avec f=1805+0.2 (n-512).
La modulation utilisée est la GMSK, qui est une modulation de fréquence numérique de type FSK à
phase continue avec un indice de modulation de 0.5.
Dans la MSK, un '0' fait varier linéairement la phase de -90°, un '1' de +90°. La trajectoire de la phase
est donc représentée par une courbe en dents de scie.
Dans la GMSK, utilisée ici, les transitions de phases sont plus progressives car les données binaires
sont filtrées par un filtre gaussien avant de moduler la porteuse.
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3. Répartition temporelle
Chaque canal de 200KHz est, par multiplexage temporel, « découpé » en 8 IT (timeslot) de 577µs.
C’est une trame TDMA (Time division multiple access) de 4.615ms. Une fréquence est donc utilisée
par plusieurs abonnés simultanément.
Le trafic (voix, services…), les informations relatives à la gestion du canal sont transportées dans un
canal physique. Ce canal physique est un timeslot de la trame temporelle dans un canal fréquentiel.
On ne transmet pas toutes les informations en une fois, on découper l'information et la transmet au
moyen de plusieurs trames consécutives. Le GSM prévoit une organisation spécifique de structure
hiérarchique de trames.
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Concept cellulaire du GSM
A l’époque des premiers réseaux, chaque zone de couverture était un rayon de 50 km avec, au
centre, un relais et une station de base. Ces cercles étaient assemblés ou non, sans se soucier d'un
quelconque problème de roaming.
Chaque mobile se trouvant dans le rayon de couverture avait une bande statique allouée, avec ou
sans communication téléphonique. Chaque station pouvait ainsi fournir autant de canaux de
communication que de bandes de fréquence disponibles.
Ce système fut remplacé par un autre qui permettait d'allouer une bande de fréquence uniquement
si l'utilisateur en avait besoin, augmentant le nombre d'abonnés.
Les antennes relais des BTS nécessitaient des puissances importantes (jusqu'à 8 watts), les mobiles
également. Cependant, afin d'éviter les interférences, chaque cercle de couverture ne pouvait pas
réutiliser les mêmes fréquences réduisant ainsi le spectre fréquentiel.
Macro-cellules : de 1 à 35 km de rayon
Micro-cellules : de 100 à 1 km de rayon
Pico-cellules : de 10 à 100m de rayon
Les cellules sont arrangées en pavage régulier permettant de réutiliser les fréquences.
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Un mobile à mi-distance peut très bien recevoir les deux cellules. Pour différencier 2 cellules utilisant
la même fréquence de voie balise, on associe à chaque cellule un code BSIC (base station identify
code).
Exemple : un mobile se déplace d’une cellule A vers une cellule B, le niveau de champs électrique est
testé en permanence. La cellule B constate le rapprochement du mobile, la cellule A son
éloignement. Les 2 cellules communiquent et décident d'enregistrer le mobile dans B plutôt que dans
A après le franchissement d’un seuil. Si le mobile pénètre à peine dans la cellule de B puis revient
dans A, il n’y a pas de handover vers la cellule B.
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Les canaux logiques
Les canaux logiques représentent la structuration logique des informations circulant entre BTS et
mobile. Ces canaux logiques sont présents sur les 2 sens de communication des canaux physiques. Il
existe 2 classes de canaux logiques :
Un canal dédié est duplex. Il fournit une ressource réservée à un seul mobile. On lui attribue une
paire de slot (up et down) où il est le seul à recevoir et à émettre.
Un canal logique commun est simplex et concerne un ou l’ensemble des mobiles. Dans le sens up,
chaque mobile peut émettre. Les collisions sont résolues par des méthodes dites de résolution de
contention.
Identité de la cellule
BCCH (broadcast control
Descendant LAI
channe l)
Liste des fréquences
Diffusion
balises cellules
(commun)
voisines
Les protocoles
Le réseau GSM est défini à partir de couches de protocoles utilisées au niveau des
différentes interfaces :
l'interface Um (entre le MS et la BTS)
l'interface Abis (entre la BTS et le BSC)
l'interface A (entre le BSC et le MSC)
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Ces protocoles visent à établir les règles d’échanges entre différentes entités.
La couche réseau permet d'établir, de maintenir et de libérer des circuits commutés (parole ou
données) avec un abonné du réseau fixe. Cette couche comprend 3 couches RR, MM et CM.
RR : traite l'ensemble des aspects radio : gère l'établissement, le maintien et la libération des
canaux logiques. Au niveau du mobile, elle sélectionne les cellules et surveille la voie balise à
partir des mesures effectuées par la couche physique.
MM : gère l'itinérance. Elle prend donc en charge la localisation, l'authentification et
l'allocation du TMSI.
CM :Call Control (CC) traite la gestion des connexions de circuits
Short Message Service (SMS) assure la transmission et la réception des messages courts
Suplementary Services (SS) gère les services supplémentaires.
Il était possible d’approfondir les explications, mais cela ne me semble pas nécessaire. Mon but était
de comprendre globalement comment fonctionne le GSM, et de pouvoir l’expliquer simplement.
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Introduction à l’UMTS
L’UMTS n’était pas la préoccupation première de Cofiroute. Le GSM était dans un premier
temps impératif, l’UMTS secondaire si le GSM était déployé. Voila pourquoi je le présente
brièvement.
Le déploiement de l'UMTS, initialement prévu pour le début du siècle a été freiné en raison
de son coût. En France, SFR a lancé son offre commerciale en novembre 2004, Orange a fait
de même en décembre 2004. L'opérateur Bouygues Telecom a préféré se concentrer sur la
technologie EDGE en 2005, pour offrir les mêmes types de services (excepté la visiophonie)
avec un investissement moindre ; néanmoins, Bouygues Telecom disposait d'une licence
UMTS et a été tenu, du fait de ses engagements envers l'ARCEP, à ouvrir son réseau
commercialement début 2007.
Fréquences de fonctionnement
L'UMTS repose sur la technique d'accès multiple W-CDMA, une technique dite à étalement
de spectre, alors que l'accès multiple pour le GSM se fait par une combinaison de division
temporelle TDMA et de division fréquentielle
L'UMTS permet théoriquement des débits de transfert de 1,920 Mbit/s, mais fin 2004 les
débits offerts par les opérateurs dépassent rarement 384 kbit/s. Néanmoins, cette vitesse
est nettement supérieure au débit de base GSM qui est de 9,6 kbit/seconde.
Fonctionnement simplifié
Exemple de la radio FM
Pour illustrer cette brève explication, évoquons le système de la radio FM. Des fréquences
sont attribuées à chaque station de radio FM (95.6, 102.1, etc.). Plusieurs stations peuvent
être sur la même fréquence, si elles sont suffisamment distantes les unes des autres. Vo us
est-il arrivé, lors d'un trajet en voiture, d'écouter la radio sur la bande FM et de soudain
entendre deux stations à la fois, comme si celles-ci se disputaient la même fréquence ? Cela
se produit lorsque vous traversez une zone où deux stations utilisa nt des fréquences
identiques ou proches sont en léger chevauchement.
D'une manière générale, les réseaux cellulaires fonctionnent de façon similaire. Lorsque vous
appelez quelqu'un, un canal vous est attribué pour la durée de l'appel. Lorsque vous envoyez
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des données par GSM, votre téléphone recherche un canal libre à utiliser. Avec le WCDMA,
des codes, et non des canaux de fréquence spécifiques, sont affectés aux appels vocaux et
aux connexions de données, d'où l'appellation "Code-Division Multiple Access" (Accès
multiple avec répartition par code). L'appareil récepteur connaît le code approprié, et
élimine donc automatiquement toutes les données ne portant pas ce code. Cette méthode
libère un espace considérable sur le réseau - espace qui, sans cela, ne serait pas disponible.
Elle offre en outre l'avantage d'accroître la sécurité.
Imaginons que l’on est en train de vider l'eau d'une bouteille. Si le goulot est étroit, quelle
que soit la quantité d'eau, l'écoulement ne pourra pas être plus rapide que ne le permet la
faible ouverture. C'est là l'explication du terme "Wideband" (large bande passante) compris
dans l'acronyme WCDMA : le goulot est plutôt celui d'un vase que d'une bouteille. Les
molécules d'eau (bits de données) ne se déplacent pas plus rapidement, mais un volume
beaucoup plus important peut passer à la fois. Cette explication très simplifiée résume le
principe du WCDMA.
Si le téléphone utilise le WCDMA et qu’il pénètre dans une zone où les réseaux ne prennent
pas encore en charge cette technologie, il est conçu pour activer automatiquement le GSM.
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B. Les antennes
Les documents techniques mis à ma disposition précisaient également quels types d’antennes
allaient être utilisés, leurs applications dans le tunnel et leurs dimensionnements. Là encore, n’ayant
aucunes connaissances spécifiques concernant les antennes, j’ai rassemblé des données qui me
permettaient de comprendre ces documents.
Une antenne convertit les grandeurs électriques dans un conducteur ou une ligne de transmission en
grandeurs électromagnétiques dans l'espace. La puissance électrique est convertie en puissance
électromagnétique et inversement. Une antenne est utilisée aussi bien en émission qu’en réception.
Antenne isotrope
Dans un milieu isotrope, l’antenne isotrope rayonne uniformément dans toutes les directions. Elle
sert de référence pour le dimensionnement d'antennes, de PIRE et de bilan de liaison. En réalité,
cette antenne est irréalisable.
Le diagramme de rayonnement de l'antenne isotrope est une sphère, g=1. On exprime le gain d'une
antenne en db par rapport à l'antenne isotrope (dBi). Ex : gain d'une antenne A égal à g=2,15 dBi.
A la distance d de la source isotrope, la puissance surfacique est uniforme et dans un milieu sans
perte égale à :
Fonctionnement à l’émission
Une antenne rayonne la puissance qu’un émetteur lui fourni. On la compare à l’antenne isotrope.
Gain d’une antenne dans une direction u : c’est le rapport de la puissance produite par l’antenne
dans la direction u à la distance d quand on lui fournit Pe à la puissance Piso. Ce rapport est égal à :
Diagramme de rayonnement
La surface dans l’espace définie par g (u) pour toutes les directions de rayonnement autour de
l’antenne constitue le diagramme de rayonnement de l’antenne (visualisation des lobes plans
horizontaux et verticaux). Le gain de l’antenne est donc la valeur maximum de g (u), qui est la
direction de rayonnement maximale.
La puissance Pe fournie par l’émetteur est répartie inégalement dans la sphère de rayon d.
Quand le gain est élevé dans une direction il doit être faible dans l’autre.
Une antenne à fort gain est une antenne directive et réciproquement.
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En réalité, Pr puissance rayonnée par l’antenne < Pe puissance émise par l’émetteur
perte de l’antenne
La situation géographique environnant l'antenne peut avoir une influence importante sur le
rayonnement. Les mesures sur les antennes sont donc effectuées en espace libre.
directivité dans le plan horizontal : Plus son lobe principal est étroit, plus l’antenne est
directive
minima et maxima relatifs de l’antenne : lobes secondaires
gain : augmentation de P émission et P reçu dans le lobe principal
éloignement avec le sol
L’antenne est un élément passif qui n'amplifie pas le signal. Son gain représente la concentration de
puissance focalisée dans une direction, par rapport à une antenne isotrope.
Fonctionnement à la réception
Ses propriétés directives sont les mêmes à la réception qu’à l’émission. A la réception, l’antenne
capte une puissance Pr proportionnelle à :
La puissance surfacique Pe
Un coefficient propre à l’antenne qu’on appelle surface effective Ae(u) dans la direction u :
Ae(u)=Pr/Pe en m² : sa valeur max est la surface effective Ae de l’antenne
Le gain d’une antenne se calcul à partir de sa surface effective Ae, elle-même proportionnelle à la
surface A de l’ouverture géométrique de l’antenne :
Pour les antennes directives, il existe une loi empirique pour estimer le gain d'une antenne en
fonction de sa directivité (angles uniquement inférieurs à 90°+grand lobe principal) :
Avec:
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Application des relations précédentes : relation entre la puissance émise et la puissance reçue
Une antenne isotrope, alimentée par Pe, crée à une distance d une onde sphérique
transportant la puissance surfacique Piso
L’antenne d’émission n’est pas isotrope, elle est caractérisée par son gain Ge. La puissance
surfacique crée par l’antenne à d vaut
A la réception, l’antenne caractérisée par sa surface équivalente Ae, capte une puissance Pr
qui est : Pr=Ae.Pe en W
Note : les puissances sont exprimées en dBm. L’unité internationale de la puissance est le watt. Pour
les exprimer en dBm, on prend le 10 log de la puissance en mW : Pr (dBm) = 10 log Pr(mW)
La PIRE est définie dans la direction de l'antenne où la puissance émise est maximale. C’est la
Puissance qu'il faudrait appliquer à une antenne isotrope pour obtenir le même champ dans cette
direction.
Bilan de liaison
Une station émettrice rayonne. Les ondes électromagnétiques véhiculent une énergie par unité de
surface qui décroît comme le carré de la distance (cf. calcul puissance surfacique crée par l’antenne).
Sur l’ensemble du trajet de l’onde, des pertes apparaîtront : relief, végétation, bâtiment, mur.
La station distante doit recevoir le signal. Elle doit pouvoir le retranscrire avec un taux d'erreur
acceptable. Le bilan de liaison est le niveau de signal reçu en fonction de différents paramètres :
Puissance d'émission : puissance du signal que l'équipement délivrer (20 dBm <P émission<30 dBm)
Seuils de réception : traduisent la capacité pour le récepteur à traiter le signal affaibli par
propagation. Dépendant de la fréquence, du débit (-70dBm<Seuils réception<-95dBm).
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Le Total Emission + Total Propagation + Total Réception doit être supérieur à 0 pour que le système
fonctionne. C’est le maximum atteignable. Le reste donnera la marge de sécurité. Cependant,
d’autres interférences s’ajouteront. On prend donc une marge de sécurité (5-6 dB).
Les critères de performance d'une liaison définissent les pourcentages de temps alloués au cours
desquels le signal doit être reçu avec une qualité et une disponibilité suffisantes :
La marge au seuil : puissance que l’on pourra perdre par dégradation des conditions de propagation
sans perdre pour autant la qualité de la liaison.
Un perturbateur (exemple une autre liaison émettant sur une fréquence très proche) peut également
amener une dégradation du seuil du récepteur, et réduit par conséquent ces marges.
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L'antenne Yagi
C’est une antenne à éléments parasites, simple à réaliser est très utilisée en télécommunication. Elle
fut inventée peu avant la seconde guerre mondiale et utilisée pour les premiers radars.
Une antenne Yagi peut être assimilée à une antenne réseau dont les éléments seraient alimentés par
induction mutuelle.
Fonctionnement en émission
Elle formée d’un élément alimenté (en général un simple dipôle) plus un ou plusieurs éléments isolés
(de simples baguettes métalliques) et non alimentés : éléments "parasites. Le champ
électromagnétique rayonné dans l’élément alimenté induit des courants dans les autres éléments. Le
courant induit dans les éléments parasites rayonne à son tour et les champs rayonnés induisent du
courant dans les autres éléments y compris sur l'élément alimenté. Le courant qui circule dans
chaque élément est le résultat de l'interaction entre tous les éléments et dépend des positions et des
dimensions de l’antenne. Le champ rayonné par l'antenne dans une direction donnée sera la somme
des champs rayonnés par chacun des éléments. L'amplitude et la phase du courant dans chaque
élément sont différentes.
L'exemple le plus simple : une antenne avec un élément alimenté et un seul élément parasite. Le
courant dans l'élément alimenté est le repère de phase. La phase du courant qui circule sur l'élément
parasite dépend de la distance entre les deux éléments et de la taille de l’élément parasite.
L'amplitude du courant est, en général,
comparable au courant dans l'élément
alimenté.
Dans l'émission vers l'avant, le champ émis par l'élément parasite gagnera 36° (au lieu de les perdre)
et son retard ne sera que de 144-36=108°. L'addition des deux champs est maximale.
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Fonctionnement en réception
Pour l'antenne en réception, la phase et l'amplitude des courants induits dans les éléments est telle
que le courant induit dans l'élément alimenté (cette fois l'élément relié au récepteur), est minimale
pour les ondes venant de l'arrière et maximale pour les ondes venant de l'avant.
Yagi HF tribande
C’est ce modèle d’antenne utilisé dans le projet. Elle fonctionne sur plusieurs bandes de fréquences.
Des éléments de longueur adaptés aux bandes à utiliser sont montés autour d'un élément radiateur
commun, ou les éléments sont rendus multibande par d’autres circuits.
Un exemple courant est l'antenne Yagi tribande des radioamateurs, avec trois ou quatre éléments
pour 14 MHz 21 MHz et 28 MHz : même principe que pour le GSM 900, 1800 ou 2100MHz
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C. Pourquoi déployer les services de téléphonie mobile :
L’idée de déployer le GSM dans le Duplex n’est pas si récente. En 2002, dans le contexte de
l’époque, le Comité d’Evaluation de la Sécurité des Tunnels Autoroutiers (CESTR)
recommandait de ne pas installer de système de retransmission dans le tunnel.
De 2002 à 2009, l’évolution des besoins des usagers de téléphones portables est
significative. Dans cette optique, début 2009, Cofiroute adressait au CESTR une demande
pour le réexamen des conditions de retransmission du GSM dans le Duplex A86.
Cofiroute mettait en évidence les évolutions des pratiques qu'a entrainé depuis les années
2000 la généralisation de la possession et de l'emploi des téléphones portable :
la généralisation de la détention de téléphone portable par I'ensemble de la
population
une demande du SAMU de disposer de cette possibilité de retransmission
l’absence de couverture peut être ressentie comme anxiogène par certaines
classes d'usagers sensibles.
Devançant Cofiroute, le CESTR s'est interrogé sur ce sujet en juin 2008. Leurs conclusions ont
été qu'effectivement des habitudes nouvelles avaient été prises par les usagers et que ceux -
ci tendaient de plus en plus à recourir à leur portable, notamment pour les appels d’urgence
aux services de secours en cas de problèmes sur la route. De plus, ce mode d'appel est
devenu de plus en plus naturel et intuitif, d'où des possibilités de gain de temps dans l'alerte,
et un traitement plus rapide des évènements d’urgence.
Début 2009, le déploiement du GSM dans le Duplex était possible. Cette récente décision
favorable au projet explique les délais d’un chantier aussi cours puisque la retransmission de
la téléphonie mobile devait être opérationnelle le 23 juin 2009 au plus tard.
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D. Comment déployer les services de téléphonie mobile dans le Duplex A86
Pour assurer le suivie de l’avancée des travaux, il est nécessaire de savoir comment fonctionne
l’ensemble du système. Cette partie montre comment et par quoi est retransmit le GSM dans le
Duplex.
Le principe initial est de créer un site radio dans un des locaux techniques du tunnel. Ce local
centralise et retransmet le trafic du tunnel vers l’extérieur, et inversement. Les systèmes
rayonnants (antennes, câbles rayonnants cf. partie systeme rayonnant) sont répartis dans
tout le tunnel de manière à pouvoir couvrir les voies de circulation, y compris les bretelles
d’accès, dans son ensemble.
Architecture du système
Le tunnel est « divisé » en 2 tronçons : VL1, qui s’étend de Rueil à l’échangeur de l’A13 de
Vaucresson. Et VL2, de l’A13 à Pont Colbert. Cette couverture est réalisée dans la totalité de
la section VL1 du tunnel, soit environ 10 km, la couverture étant réalisée sur les 2 voies de
circulation haut et bas.
Pour simplifier, j’ai divisé l’architecture globale du système en 3 parties. Chaque partie
représente divers équipements permettant la transmission des services de téléphonie
mobile. Je vais, au travers de ce chapitre, expliquer l’utilité et le principe de fonctionnement
de ces divers équipements.
28
PARTIE 1
Les explications sur le GSM (cf. A. Le GSM et l’UMTS) montrent la retransmission au moyen
d’antennes. Ici, la retransmission est différente puisqu’elle fait appel à 2 équipements
particuliers, les câbles rayonnants et les antennes.
D’un point de vue cellulaire (cf. A. Le GSM et l’UMTS), on peut représenter le tunnel comme
une unique cellule.
Une cellule GSM est articulée autour d’une même et unique antenne. Dans le tunnel, le
principe de retransmission est différent. La propagation dans un milieu confiné n’est pas la
même qu’en espace libre. Utiliser une seul et même antenne pour couvrir l’ensemble du
tunnel n’est pas possible. La puissance nécessaire serait trop importante et dangereuse pour
les automobilistes. La transmission est donc assurée par des sections de câbles rayonnants
et 21 antennes.
Les répéteurs optiques ainsi que leurs câbles rayonnants associés sont repartis précisément
dans le tunnel.
29
Système rayonnant 1
Système rayonnant 4
30
Système rayonnant 5
Les systèmes rayonnants 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13 et 14 sont similaires au systeme rayonnant n°5
Système rayonnant 15
31
Système rayonnant 16
Système rayonnant 19
32
Chaque système rayonnant « n » est associé à un répéteur optique « n ». Ces systèmes ne
sont pas indépendants, certains câbles rayonnants sont parfois connectés à 2 répéteurs
différents.
J’ai noté des différences entre les mises à jour des documents mis à ma disposition.
Initialement, la disposition était prévue suivant le schéma suivant :
Système rayonnant
2 éléments constituent le système rayonnant : les antennes et les câbles rayonnants. Ce sont
les BTS du système dont le rôle principal est de recevoir et émettre le trafic.
Antennes
L’opérateur leader a déterminé le design à adopter : tous les câbles doivent se terminer par
des antennes :
pour couvrir les fins de tunnels / bretelles / aires de péage
pour couvrir les zones difficiles d'accès
pour assurer le hand-over avec les sites extérieurs.
Antenne 1 : Yagi
L’antenne YAGI est représentée dans le réseau antennaire par cet icône :
D’après la loi empirique d’estimation de gain des antennes (cf. annexe antennes),
on a g=10 log (41000/41*48)=13 dBi.
Des 3 antennes, la YAGI présente le gain le plus élevé (12.5 dBi d’après la doc
technique).
33
Le diagramme de rayonnement donne de bonnes informations sur le fonctionnement de
l’antenne. En comparant les diagrammes des antennes, on voit que la YAGI présente des
lobes secondaires non négligeables. Ces lobes proviennent du principe même de son
fonctionnement (cf. annexe antenne)
Intérêt de la YAGI :
La YAGI présente un certain rayonnement vers l’arrière. De ce fait et pour ne pas perturber
le réseau de câbles rayonnants, on les isole par une liaison de câble coaxiale. Ses lobes
secondaires ne perturberont pas les câbles rayonnants.
Cette antenne rayonne donc vers l’extérieur sur de grandes surfaces, car, du fait de sa valeur
de gain élevée et de son grand angle d’ouverture, elle est moins sensible aux perturbations
environnementales extérieures.
Antenne 2 : bi-lobe
L’antenne bi-lobe est représentée dans le réseau antennaire par cet icône :
Antenne bi-lobe
A l’inverse des YAGI, ces antennes sont reliées, via des bretelles de faibles longueurs, aux
câbles rayonnants.
34
Antenne 3 : simple lobe
Câbles rayonnants
Le tunnel, d’une hauteur de 2,55m, fait obstacle à la propagation des ondes et rend difficile
la continuité des communications entre l’extérieur et l’intérieur. La pénétration des signaux
radio ne dépasse généralement pas quelques dizaines de mètres. Le câble rayonnant
apporte la réponse à ce problème. Il est donc utilisé sur toute la longueur du tunnel.
35
Conclusion sur l’utilisation des antennes et du câble rayonnant
La diffusion des ondes se fait essentiellement avec du câble rayonnant, avec en complément
des antennes. Ces antennes sont, suivant l’architecture précisée précédemment, intégrées
dans les espaces trafics. Une question vient à l’esprit de chacun. Quelle est la distance
minimale de sécurité autour de ces antennes ?
36
C’est ce décret qui me sert de base pour le calcul des distances de sécurité :
L’antenne YAGI est prise comme référence et possède ici un gain max g=13dbi plus élevé que
les autres.
La puissance d’émission maximale est Ptx=1 watt (en réalité la puissance de l’émetteur est
de 27dBm soit 0.501W (dBm= 10*log (P/ 0.001))
181
i ntens i té cha mp el ectri que
va l eur ma x DCS
161 va l eur ma x UMTS
141
intensité du champ
121
101
81
61
41
21
1
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6
distance r
37
Un dégagement d’au moins 35 cm autour des antennes serait suffisant (DCS1800). En
considérant les préconisations d’usage et pour le respect de la réglementation en vigueur,
un dégagement d’au moins 40 cm autour de chaque antenne déployée est nécessaire.
Il apparaît que cette distance de sécurité est difficile à maintenir dans le tunnel, d’où
l’intérêt d’utiliser des câbles rayonnants.
Les coupleurs
Les coupleurs assurent la liaison des câbles rayonnants et le raccordement entre systèmes
rayonnants et répéteurs optiques. Dans ce système, 3 types de coupleurs sont utilisés :
Principe du couplage
Le rayonnement des signaux est assuré par x tronçons de câbles rayonnants d’une longueur
d’environ 200 m. Chaque coupleur est raccordé sur son dernier port, par une charge de
50ohm.
Cette charge assure l’adaptation en impédance de la ligne (principe été étudié en ARS2 du
troisième semestre). L’adaptation en impédance favorise le transfert de puissance entre
émetteur et charge, ici entre les câbles et les répéteurs optiques.
les tensions et courants ne sont plus constants le long de la ligne: on a des "ondes
stationnaires" qui entraînent des pertes dans la ligne.
Une partie de l'énergie n'est plus absorbée par la charge: perte de la puissance
transmise à la charge.
Si la longueur de la ligne n'est pas inférieure à la longueur d'onde du signal (lambda
GSM>10 cm) la source ne verra plus une résistance R, mais une impédance
dépendant de la fréquence et de la longueur de la ligne. La réponse fréquentielle de
la ligne sera perturbée, ce qui est à bannir en transmission de données.
38
Coupleur 1 :2 et 1 :3
Coupleur hybride H
On voit donc que le principe d’adaptation d’impédance a logiquement été respecté lors du
couplage des éléments
39
Les répéteurs optiques
Les répéteurs optiques réalisent l'interface entre le réseau de fibres optiques, connecté à
l’OMU, et le réseau antennaire du tunnel. Ils sont liés d‘une part au système rayonnant par
coaxial et d’autre part, au master optique par fibre optique.
Ils réalisent la conversion énergie électrique pour le coaxial en énergie optique pour la fibre
optique. Et inversement.
Dans le cas du DCS1800, les répéteurs optiques fournissent en sortie une puissance de 27
dBm. Cette puissance est, en considérant les pertes linéiques, retransmise aux câbles
rayonnants
Il est maintenant nécessaire d’évaluer les pertes que peuvent entrainer une telle
configuration. La partie suivante évalue le niveau d’émission théorique en fonction de
différents paramètres.
40
Couverture radio dans le tunnel
Pour valider l’architecture proposée, un bilan des liaisons est nécessaire. Ce bilan permet de
déterminer la qualité des liaisons. C’est à dire déterminer les valeurs de gain de réception du
mobile et le niveau de rayonnement des BTS (antennes + câble rayonnant). On réalise le
bilan de liaison dans le sens descendant (BTSmobile).
Téléphone portable
Sensibilité dynamique du téléphone (dBm) -91
Pénétration en véhicule (dB) 10
Pertes de corps (dB) 2
Marge d’évanouissement (dB) 7
Niveau de réception (dB) -72
Le niveau de réception d’un portable dans l’ensemble du tunnel est évalué à -72dBm.
Remarque : la valeur de gain en réception est une valeur négative : le gain est défini dans
une direction par un vecteur de direction u (cf. annexe antennes). C’est à dire un vecteur de
direction BTSmobile.
ECHANGEUR DE RUEIL
Pour l’échangeur de Rueil, le cas général, est un rayonnement effectué uniquement avec un
câble rayonnant d’une longueur moyenne de 200m, et un raccordement avec un câble
coaxial de 17m de longueur. Toutes les pertes linéiques et par couplage sont prises en
compte, donnant une évaluation plus précise. Le cas général représente la situation la plus
défavorable et représente la marge de fonctionnement minimale dans le tunnel.
41
Description quantité dB
Puissance de sortie de l’émetteur 27
Coupleur 2 voies hybride H 1 3.3
Coupleur 2 voies 1 3.4
connecteurs 6 0.6
Pertes Câble coaxiale 17m 1.79
Pertes câble rayonnant 200m 12.3
PIRE 5.62
Marge de fonctionnement - RUEIL 10.62
description Quantité dB
Puissance de sortie de l’émetteur 27
Coupleur hybride H 1 3.3
Coupleur 1 :3 1 4.7
Connecteurs 8 0.8
Câble coaxial 1/2" 10m 1.05
Câble coaxial 7/8’’ 25m 1.45
Câble coaxial 1-1/4’’ 0 0
Câble rayonnant 1-1/4’’ 0 0
Gain antenne YAGI 1 10.4
PIRE (dBm) 26.1
42
Calcul de la PIRE de l’antenne 2
Description Quantité dB
Puissance de sortie de l’émetteur 27
Coupleur hybride H 1 3.3
Coupleur 1 :3 1 1.8
Connecteurs 6 0.6
Câble coaxial 1/2" 10m 1.05
Câble coaxial 7/8’’ 0 0
Câble coaxial 1-1/4’’ 0 0
Câble rayonnant 1-1/4’’ 0 0
Gain antenne bi-lobe 1 3.4
PIRE (dBm) 23.65
description Quantité dB
Puissance de sortie de l’émetteur 27
Coupleur hybride H 1 3.3
Connecteurs 8 0.8
Câble coaxial 1/2" 10m 1.05
Câble coaxial 7/8’’ 35m 2.03
Câble coaxial 1-1/4’’ 0 0
Câble rayonnant 1-1/4’’ 0 0
Gain antenne YAGI 1 10.4
PIRE (dBm) 30.22
description Quantité dB
Puissance de sortie de l’émetteur 27
Coupleur hybride H 1 3.3
Coupleur 1 :3 1 1.8
Connecteurs 12 1.2
Câble coaxial 1/2" 44m 4.62
Câble coaxial 7/8’’ 35m 2.03
Câble coaxial 1-1/4’’ 0 0
Câble rayonnant 1-1/4’’ 80 4.92
Gain antenne panneau 1 4.9
PIRE (dBm) 14.03
43
Calcul de la PIRE de l’antenne 5
description Quantité dB
Puissance de sortie de l’émetteur 27
Coupleur hybride H 1 3.3
Coupleur 1 :3 1 1.8
Connecteurs 8 0.8
Câble coaxial 1/2" 20m 2.1
Câble coaxial 7/8’’ 0 0
Câble coaxial 1-1/4’’ 125 5.13
Câble rayonnant 1-1/4’’ 0 0
Gain antenne bi-lobe 1 3.4
PIRE (dBm) 17.28
description Quantité dB
Puissance de sortie de l’émetteur 27
Coupleur hybride H 1 3.3
Connecteurs 6 0.6
Câble coaxial 1/2" 24m 2.52
Câble coaxial 7/8’’ 0 0
Câble coaxial 1-1/4’’ 0 0
Câble rayonnant 1-1/4’’ 135 8.3
Gain antenne bi-lobe 1 3.4
PIRE (dBm) 15.68
ECHANGEUR DE L’A13
Pour l’échangeur de l’A13, le cas général est similaire à l’échangeur de Rueil. Cependant la
valeur maximale de la longueur du câble rayonnant n’est plus de 200m mais de 240m
(bretelle 10). Le même calcul est réalisé en tenant compte des différences avec l’échangeur
de Rueil.
Description Quantité dB
Puissance de sortie de l’émetteur 27
Coupleur hybride H 1 3.3
Coupleur 1 :3 1 1.8
connecteurs 8 0.8
Pertes Câble coaxiale 26m 2.73
Pertes câble rayonnant 240m 14.76
PIRE 3.61
Marge de fonctionnement - A13 8.61
44
Calcul de la PIRE de l’antenne 7
description Quantité dB
Puissance de sortie de l’émetteur 27
Coupleur hybride H 1 3.3
Coupleur 1 :3 2 3.6
Connecteurs 8 0.8
Câble coaxial 1/2" 16m 1.68
Câble coaxial 7/8’’ 0 0
Câble coaxial 1-1/4’’ 0 0
Câble rayonnant 1-1/4’’ 50 3.08
Gain antenne bi-lobe 1 3.4
PIRE (dBm) 17.95
description quantité dB
Puissance de sortie de l’émetteur 27
Coupleur hybride H 1 3.3
Coupleur 1 :3 2 6.5
Connecteurs 8 0.8
Câble coaxial 1/2" 12m 1.26
Câble coaxial 7/8’’ 0 0
Câble coaxial 1-1/4’’ 0 0
Câble rayonnant 1-1/4’’ 50 3.08
Gain antenne bi-lobe 1 3.4
PIRE (dBm) 15.47
description quantité dB
Puissance de sortie de l’émetteur 27
Coupleur hybride H 1 3.3
Coupleur 1 :2 1 3.4
Connecteurs 12 1.2
Câble coaxial 1/2" 35m 3.68
Câble coaxial 7/8’’ 34m 1.97
Câble coaxial 1-1/4’’ 0 0
Câble rayonnant 1-1/4’’ 185 11.38
Gain antenne bi-lobe 1 3.4
PIRE (dBm) 5.48
45
Calcul de la PIRE de l’antenne 10
description quantité dB
Puissance de sortie de l’émetteur 27
Coupleur hybride H 1 3.3
Coupleur 1 :3 1 4.7
Connecteurs 8 0.8
Câble coaxial 1/2" 10m 1.05
Câble coaxial 7/8’’ 25m 1.45
Câble coaxial 1-1/4’’ 0 0
Câble rayonnant 1-1/4’’ 0 0
Gain antenne bi-lobe 1 3.4
PIRE (dBm) 9.05
description quantité dB
Puissance de sortie de l’émetteur 27
Coupleur hybride H 1 3.3
Coupleur 1 :3 1 4.7
Connecteurs 8 0.8
Câble coaxial 1/2" 10m 1.05
Câble coaxial 7/8’’ 25m 1.45
Câble coaxial 1-1/4’’ 0 0
Câble rayonnant 1-1/4’’ 0 0
Gain antenne bi-lobe 1 3.4
PIRE (dBm) 21.34
description quantité dB
Puissance de sortie de l’émetteur 27
Coupleur hybride H 1 3.3
Coupleur 1 :3 1 4.7
Connecteurs 8 0.8
Câble coaxial 1/2" 10m 1.05
Câble coaxial 7/8’’ 25m 1.45
Câble coaxial 1-1/4’’ 0 0
Câble rayonnant 1-1/4’’ 0 0
Gain antenne bi-lobe 1 3.4
PIRE (dBm) 16.03
46
Calcul de la PIRE de l’antenne 13
description quantité dB
Puissance de sortie de l’émetteur 27
Coupleur hybride H 1 3.3
Coupleur 1 :3 1 4.7
Connecteurs 8 0.8
Câble coaxial 1/2" 10m 1.05
Câble coaxial 7/8’’ 25m 1.45
Câble coaxial 1-1/4’’ 0 0
Câble rayonnant 1-1/4’’ 0 0
Gain antenne YAGI 1 10.4
PIRE (dBm) 27.54
description quantité dB
Puissance de sortie de l’émetteur 27
Coupleur hybride H 1 3.3
Coupleur 1 :3 1 4.7
Connecteurs 8 0.8
Câble coaxial 1/2" 10m 1.05
Câble coaxial 7/8’’ 25m 1.45
Câble coaxial 1-1/4’’ 0 0
Câble rayonnant 1-1/4’’ 0 0
Gain antenne bi-lobe 1 3.4
PIRE (dBm) 19.49
description quantité dB
Puissance de sortie de l’émetteur 27
Coupleur hybride H 1 3.3
Coupleur 1 :3 1 4.7
Connecteurs 8 0.8
Câble coaxial 1/2" 10m 1.05
Câble coaxial 7/8’’ 25m 1.45
Câble coaxial 1-1/4’’ 0 0
Câble rayonnant 1-1/4’’ 0 0
Gain antenne bi-lobe 1 3.4
PIRE (dBm) 11.02
47
Calcul de la PIRE de l’antenne 16
description quantité dB
Puissance de sortie de l’émetteur 27
Coupleur hybride H 1 3.3
Coupleur 1 :3 1 4.7
Connecteurs 8 0.8
Câble coaxial 1/2" 10m 1.05
Câble coaxial 7/8’’ 25m 1.45
Câble coaxial 1-1/4’’ 0 0
Câble rayonnant 1-1/4’’ 0 0
Gain antenne YAGI 1 10.4
PIRE (dBm) 25.65
description quantité dB
Puissance de sortie de l’émetteur 27
Coupleur hybride H 1 3.3
Coupleur 1 :3 1 4.7
Connecteurs 8 0.8
Câble coaxial 1/2" 10m 1.05
Câble coaxial 7/8’’ 25m 1.45
Câble coaxial 1-1/4’’ 0 0
Câble rayonnant 1-1/4’’ 0 0
Gain antenne bi-lobe 1 3.4
PIRE (dBm) 15.98
description quantité dB
Puissance de sortie de l’émetteur 27
Coupleur hybride H 1 3.3
Coupleur 1 :3 1 4.7
Connecteurs 8 0.8
Câble coaxial 1/2" 10m 1.05
Câble coaxial 7/8’’ 25m 1.45
Câble coaxial 1-1/4’’ 0 0
Câble rayonnant 1-1/4’’ 0 0
Gain antenne bi-lobe 1 3.4
PIRE (dBm) 9.65
48
Calcul de la PIRE de l’antenne 19
description quantité dB
Puissance de sortie de l’émetteur 27
Coupleur hybride H 1 3.3
Coupleur 1 :3 1 4.7
Connecteurs 8 0.8
Câble coaxial 1/2" 10m 1.05
Câble coaxial 7/8’’ 25m 1.45
Câble coaxial 1-1/4’’ 0 0
Câble rayonnant 1-1/4’’ 0 0
Gain antenne bi-lobe 1 3.4
PIRE (dBm) 7.01
description quantité dB
Puissance de sortie de l’émetteur 27
Coupleur hybride H 1 3.3
Coupleur 1 :3 1 4.7
Connecteurs 8 0.8
Câble coaxial 1/2" 10m 1.05
Câble coaxial 7/8’’ 25m 1.45
Câble coaxial 1-1/4’’ 0 0
Câble rayonnant 1-1/4’’ 0 0
Gain antenne bi-lobe 1 3.4
PIRE (dBm) 20.86
description quantité dB
Puissance de sortie de l’émetteur 27
Coupleur hybride H 1 3.3
Coupleur 1 :3 1 4.7
Connecteurs 8 0.8
Câble coaxial 1/2" 10m 1.05
Câble coaxial 7/8’’ 25m 1.45
Câble coaxial 1-1/4’’ 0 0
Câble rayonnant 1-1/4’’ 0 0
Gain antenne bi-lobe 1 3.4
PIRE (dBm) 13.45
49
PARTIE 2
La fibre optique
50
La fibre optique permet le raccordement entre tous les répéteurs optiques et le master
optique : chaque carré rouge (répéteur optique) est lié à un carré noir (puits de secours). De
ces puits de secours, les fibres sont tirées jusqu’au local GSM.
L’architecture du système est centrée autour du master optique installé dans le local GSM.
La principale fonction du master optique OMU est de centraliser les données provenant:
des répéteurs optiques pour le sens UP
des baies opérateurs pour le sens DOWN
De plus, il est l’interface entre les systèmes rayonnants et les baies des opérateurs. Il
effectue la conversion énergie électrique<-> énergie optique. Il assure aussi la supervision du
système de retransmission.
L’OMU est raccordé aux 19 répéteurs optiques repartis dans tout le tunnel suivant les
schémas de liaisons en fibres optiques précédents.
Pour rappel, le tunnel est représenté comme une unique cellule. Ceci permet de simplifier le
fonctionnement du système puisqu’il n’y a pas de handover à effectuer dans le tunnel.
51
chaque fin de cellule pour détecter une réelle variation de champ, permettant une action de
handover.
Pour une plus grande simplicité de réalisation, la partie VL1 du tunnel est prévu pour 19
répéteurs optiques et est bi sectorisée, c’est à dire 2 secteurs par bande et par opérateur.
Cette sectorisation est identique pour les 3 opérateurs.
Le premier secteur comprend 10 répéteurs optiques, le deuxième 9 répéteurs optiques.
Fonctionnement de l’OMU
Une communication s’effectue dans le sens descendant, d’un téléphone fixe par exemple à
un téléphone mobile
Dans une configuration typique, le master optique comprend 2 chaînes de signaux par lien
optique.
52
Dans le sens UP, les signaux optiques des RU (transmis par fibre optique) sont convertis en
un signal RF par l’émetteur-récepteur. Ils sont ensuite envoyés via une unité de séparation
de fréquence (DUPLEXEUR et combineur 4-voies) où la BTS (une par bande) se raccorde au
connecteur qui transmet le signal à la BTS / Nodes B.
Dans le sens DOWN, les signaux provenant des BTS / Nodes B sont envoyés au combineur 4
voies. Apres être passé au travers du duplexeur, les signaux RF sont convertis en signaux
optiques par le transmetteur et finalement sont transmis via la fibre optique aux RU.
Les sections basiques du master optique pour plusieurs utilisateurs et plusieurs opérateurs
sont :
Une section optique et de combinaison constituée de rack pour des otrx avec des
combineurs, découpeurs ou connecteurs de BTS
Une unité duplexeuse située derrière la section optique et de combinaison
Le Combineur
Il s’agit d’un dispositif qui accepte plusieurs émetteurs en entrée, les couple et fournit un
signal unique en sortie. Cela permet d’émettre plusieurs signaux sur une seule antenne
d’émission. Les combineurs introduisent des pertes au niveau de la chaîne d’émission.
Le Duplexeur
Le duplexeur se constitue de deux filtres passe-bande dont le premier est centré sur la
bande d’émission et le second sur la bande de réception. Il permet d’utiliser une seule et
même antenne pour l’émission et la réception. Les pertes introduites par le duplexeur sont
d’environ 0.5 dB (au plus 1 dB).
53
Secteur 1
Secteur 2
54
PARTIE 3
Chaque opérateur a souhaité installer 2 baies DCS (2G) et 1 baie Node B (3G) dans le local
GSM prévu à cet effet.
Un coupleur directif permet de prélever une partie de la puissance (quelques dB, dépend de
la charge) d’un signal, quasiment sans altérer le transfert.
Les signaux de sortie des baies des opérateurs sont de forte puissance. Le master optique est
limité en puissance à la réception de données. Les coupleurs permettent dans ce cas
présent, de réduire la puissance du signal envoyé par les baies des opérateurs au master
optique. Ils sont donc utilisés uniquement dans le sens TX de la transmission de données, la
puissance des signaux émis par le master optique étant acceptable pour les baies.
Les baies des operateurs sont les premiers, ou derniers équipements du système suivant le
sens. Elles sont directement raccordées au réseau téléphonique de France Telecom (RTCP),
par cuivre, ou par faisceau hertzien.
55
Exemples généraux
Cas d’un appel d’un poste fixe vers un abonné mobile présent dans le tunnel :
Cas d’un appel d’un abonné mobile présent dans le tunnel vers un téléphone extérieur :
Cas particulier
Ceci fait suite aux remarques de Vincent GALLET, et confirmé par un technicien présent dans
le local. Téléphoner depuis le local GSM, où est centralisé tout le trafic, est en théorie
impossible. Ni câble rayonnant ni antennes ne permettent de diffuser les ondes porteuses
d’informations.
En pratique, il est tout à fait possible de téléphoner depuis ce local. Le blindage des câbles
n’est pas parfait, de plus il y a des « fuites » non négligeables au niveau des connecteurs des
câbles, présents en nombre.
56
III. Travail quotidien
Tout d’abord quelques mots sur le métier de maître d’ouvrage. Le maître d’ouvrage est
spécialisé dans le pilotage et la gestion d’un projet, de ses conditions de réalisation,
techniques, administratives et dans la coordination avec les services municipaux du lieu du
projet ainsi que les chargés de travaux. Sa fonction principale est la maîtrise du délai, du
coût et de la conformité de l’ouvrage. Il doit s'appuyer sur des acteurs (les maîtres d’œuvres)
qui réalisent les travaux.
Mon travail au sein de Cofiroute n’était pas celui attendu par un étudiant en GEII, puisque je
devais avoir un regard de maitre d’ouvrage du projet. Je désirais comprendre plus
précisément le fonctionnement des équipements intervenants dans le projet. Mes
connaissances acquises en GSM et antennes, fruit de mes recherches, ont donc été menées
dans un cadre personnel, puisque le maitre d’ouvrage n’aborde pas les aspects purement
techniques du projet.
Dans ce cadre, mon travail en tant que maitre d’ouvrage consistait à suivre les travaux et
installations effectuées par les maîtres d’œuvres (Etat des lieux su r le terrain pour vérifier
travaux). Les locaux et équipements suivants exigeaient un suivi :
LOCAL GSM : initialement, aucun aménagement n’avait été effectué pour ce local, de
nombreux travaux étaient à réaliser. Plusieurs points étaient à surveiller :
- l’apport en énergie du local
- la livraison, l’installation et le raccordement du Master Optique, des baies
operateurs, et des coupleurs
- le raccordement du local avec le réseau téléphonique de France Télécom
Locaux RO : pose des équipements et raccordements pour les 19 RO de VL1
Implantation des 10km de câbles rayonnants et les 21 antennes (dans l’ensemble de VL1
et les bretelles d’accès)
En plus d’effectuer des recherches personnelles concernant le projet, j’ai été amené à
participer à des réunions de pilotage -directement liées au sujet de mon stage- avec les
sociétés extérieures en rapport avec le projet : les opérateurs ORANGE, BOUYGUES, SFR, et
les chargés de travaux comme GRANIOU, SOCATOP…
Ces réunions avaient pour objectif de présenter les éventuels problèmes rencontrés et d’y
apporter les réponses les plus adaptées. Ces problèmes pouvaient être de tout ordre :
logistiques, liés aux équipements, au personnel et planning de tâches, etc…
Il m’était demandé à chaque fin de réunion, d’en écrire son compte rendu. Je mettais en commun
mes notes avec celles de Vincent Gallet pour être le plus précis possible (annexe 2 : un de mes
compte-rendu de réunion).
Remarque : Mes recherches personnelles m’ont parfois été utiles pour comprendre certaines
réunions puisque les 3 operateurs de téléphonie mobiles étaient présents. Leurs interventions
orales semblaient parfois incompréhensibles pour le commun des mortels.
On m’a chargé de rédiger un Dossier de certification pour le centre d’étude des tunnels CETU
(annexe 3) d’un des équipements relatif au GSM. Je devais m’appuyer sur une circulaire
administrative pour appuyer la demande de certification.
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Dans le but d’informer la direction de l’avancement des travaux, j’ai effectué un reporting
hebdomadaire (environ 7 semaines de suivi). Pour le compléter, je devais questionner les
maitres d’œuvres (société GRANIOU, etc.) sur l’avancement des travaux, les estimations des
délais des travaux en cours et à venir. Ces informations étaient condensées dans mon
reporting où les informations clés concernant l’avancé des travaux du GSM dans le tunnel
étaient présentées (un reporting réalisé, en annexe 4).
Les travaux de déploiement du GSM presque terminé, nous avons été chargé (un autre
stagiaire et moi) de réaliser un Powerpoint de présentation globale du GSM pour le compte
de Cofiroute (annexe 5).
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IV. Conclusion
J’ai découvert, en plus du monde de l’entreprise, un métier dont j’ignorai l’existence (maitre
d’ouvrage) et les responsabilités qui vont avec. Je pense avoir eu de la chance de trouver ce
stage, j’ai pu m’aventurer dans les entrailles du tunnel, un des plus grands chantiers de
France. Hors stage, je n’aurais sans doute jamais eu l’occasion de le découvrir comme je l’ai
fais.
Dans le cadre du stage, j’ai été amené à discuter avec des professionnels du domaine des
télécommunications, toujours disponibles pour le jeune stagiaire que j’étais. Occasion pour
moi de poser des questions concernant le sujet de mon stage, sur ce que je n’avais pas
compris, pourquoi et comment utiliser tel équipement plutôt qu’un autre…Ou plus
généralement concernant le monde des télécommunications
De ce fait, mon intérêt pour les télécommunications s’en est trouvé grandi. Mes
connaissances également, puisque je ne connaissais que très peu de choses du GSM et des
moyens de transmission d’information à mon arrivée à Cofiroute.
Chose assez rare, j’ai eu la chance de voir ce projet d’assez grande envergure en
fonctionnement, puisque le GSM était retransmis avant la fin de mon stage. Un projet
d’assez grande envergure ne s’achève pas, en général, dans un si cours laps de temps.
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Annexes
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