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La CONFEMEN au Quotidien

Conférence des Ministres de l'Education des pays ayant le français en partage


éd. resp. : Secrétariat Technique Permanent, immeuble Kébé Extension, B.P. 3220 - Dakar / Sénégal

Bimestriel - n°51 - février/mars 2002

Sommaire Editorial

Nouvelles de la CONFEMEN L'atteinte des objectifs d'éducation pour déjà amorcée par la CONFEMEN.
p. 2 tous exigera des investissements impor-
tants d'ici 2015. L'universalisation de Nous leur proposons donc, pour ce faire,
Nouvelles de nos pays membres l'enseignement primaire nécessiterait à de nous rejoindre au sein du forum vir-
elle seule des investissements annuels tuel où s'organisera le débat de mai à
4Congo p. 7 supplémentaires estimés entre 8 et 15 juillet 2002. Il vous est présenté en der-
4Liban p. 10 milliards de dollars US. nière page de ce numéro.
4Mali p. 11
Il faut relativiser ces chiffres. Quinze L'objectif est de réfléchir ensemble aux
Infos services milliards de dollars US représentent questions suivantes :
moins de 0,3% du PNB total des pays
4Littérature en ligne (LiLi) en développement, 0,06% du PNB total 4Est-il possible de déterminer l'effort
p. 13 des pays développés et 0,05% du PNB financier et de gestion requis pour at-
4Suivi du Forum mondial mondial. En outre, une fois l'investisse- teindre l'Education pour tous ?
Education pour tous ment réalisé et le système stabilisé, la 4Quelle proportion de ces fonds peut
(UNESCO) p. 13 quasi-totalité des pays à faible scolari- être mobilisée par les pays eux-mê-
sation devraient pouvoir autofinancer le mes, quelle proportion devrait par
système. conséquent provenir de l'aide inter-
Lu pour vous p. 14 nationale ?
Agenda p. 15 A l'heure actuelle, les engagements, pri- 4Comment mobiliser ces fonds ?
ses de position, recommandations et 4Comment améliorer la gestion in-
Bibliographie p. 16 échanges émanant des organismes im- terne des systèmes éducatifs ?
pliqués dans la poursuite de l'objectif 4Quel devrait être le rôle et les mis-
CONFEMEN au Quotidien - d'éducation pour tous suggèrent certai- sions de la Francophonie, tant au ni-
INDEX 2001 p. 17 nes pistes pour gérer les ressources de veau opérationnel que politique, en
façon plus efficiente et accroître le fi- la matière ?
Forum virtuel p. 20 nancement disponible. 4Existe-t-il, en Francophonie, des ex-
périences novatrices dans le domaine
C'est sur ces problèmes de gestion et de de la gestion et du financement des
financement que va se pencher notre systèmes éducatifs qui mériteraient
ISSN 0850-2471 prochaine session ministérielle. L'objec- d'être connues ?
tif est de faire connaître la situation par-
Rédaction et mise en page :
ticulière qui prévaut en Francophonie et Rejoignez-nous et dégageons ensemble
Centre d'Information et de susciter une convergence des actions notre réponse à cette série de question
de Documentation en vue d'une mobilisation accrue des qui, ainsi que l'a souligné le bilan éta-
ressources nationales et internationales bli en 2000, se révèlent particulièrement
Téléphone : (221) 821 60 22 en faveur de la scolarisation universelle. cruciales en Francophonie.
Télécopie : (221) 821 32 26
Courrier électronique : Nous souhaitons, dans cette optique,
confemen@sentoo.sn associer les acteurs francophones de Bougouma NGOM
Site WEB : l'éducation à l'événement. Ne pouvant,
http://www.confemen.org pour des raisons matérielles et d'organi-
sation, les inviter tous à nous rejoindre
Abonnement annuel : lors de la session ministérielle, nous les Secrétaire Général
4.000 FCFA (frais de port inclus) convions à alimenter la réflexion

CONFEMEN au Quotidien, n° 51 p. 1
Nouvelles de la CONFEMEN
Préparation de la 50e session ministérielle - Dakar, 11 au 15 février 2002

La réunion a rassemblé les Correspon- jointe CONFEMEN(STP)/AIF en fessionnel du milieu des médias ;
dants nationaux des Etats et gouverne- amont de l'élaboration de la program- 4brève présentation du travail en ate-
ments membres du Bureau de la mation afin d'améliorer le lien entre liers par le ministre-président;
CONFEMEN, le directeur éducation/ les besoins des pays, les orientations 4répartition des ministres en 3 ateliers,
formation technique et professionnelle de la CONFEMEN et la programma- chacun étant présidé par un ministre
de l'Agence Intergouvernementale de la tion francophone ; assisté d'un rapporteur et abordant les
Francophonie (AIF), le Secrétaire gé- 4l'élaboration d'une programmation trois thèmes qui suivent : lutte con-
néral de la CONFEMEN et le person- basée sur l'identification préalable de tre la pauvreté et réduction de la
nel du Secrétariat Technique Permanent besoins communs à plusieurs pays. dettef; mobilisation et diversification
(STP). des ressources financières ; efficience
Les discussions sur le choix du prochain dans l'utilisation des ressources. Des
Les participants ont d'abord examiné le secrétaire général ont abouti à la experts d'organisations internationa-
suivi apporté par le STP au plan de re- finalisation de l'appel à candidatures les y interviendraient également
lance de la CONFEMEN ( voir ainsi qu'à l'actualisation du calendrier comme personnes-ressources;
CONFEMEN au Quotidien, n° 46, p. 2 et de diffusion de l'appel et du processus 4mise en commun en plénière et adop-
3). Ils ont marqué leur satisfaction vis- de sélection. tion d'un cadre d'action.
à-vis du travail accompli par le STP,
notamment la production d'un projet de Quant aux documents de soutien au La proposition d'aménager en outre un
plan d'action incluant un calendrier débat ministériel sur le thème "Straté- espace d'exposition, d'animation et de
d'exécution et des indicateurs d'évalua- gies de renforcement du financement et rencontre a reçu l'aval des participants.
tion ainsi que de l'amélioration de la cir- de la gestion en vue de l'amélioration
culation de l'information entre l'AIF et de l'accès et de la qualité de l'éduca- Un tel mode d'organisation, fort sem-
la CONFEMEN. Ils ont souligné la né- tion-formation", les projets proposés par blable à celui adopté pour les Assises
cessité de se fixer des priorités dans les le STP ont été jugés de très bonne qua- francophones de la formation profes-
rapports avec les autres organisations lité. Outre quelques demandes d'amé- sionnelle et technique (voir CONFEMEN
internationales. nagement à apporter au document de au Quotidien, n° 26 p. 2 et 3), exigeant
travail et au document d'aide au débat, une préparation plus longue et plus
L'étude de ce plan d'action a débouché les participants suggèrent au STP de minitieuse, les participants se sont en-
sur la demande d'intégration d'actions s'inspirer des données pays collectées tendus sur la nécessité de tenir une
complémentaires tant au niveau de l'in- pour rédiger une notice à l'intention des deuxième réunion de préparation dans
formation et de la communication que correspondants nationaux afin de les le pays hôte.
de la réflexion et de la production de soutenir dans leur travail de préparation
nouvelles stratégies éducatives comme des ministres. Enfin l'idée d'élaborer un Conséquence de ce nouveau mode d'or-
de la concertation et de la promotion cadre d'action a fait consensus. ganisation toujours, le calendrier de la
des intérêts communs. ministérielle a été revu (voir tableau page
Sur les modalités d'organisation, il est ci-contre).
Réagissant au souci exprimé par la proposé, pour répondre aux souhaits des
CONFEMEN lors de la dernière Con- ministres, de consacrer une journée en- Le groupe de travail a également ap-
férence Ministérielle de la Francopho- tière au débat ministériel. Les partici- prouvé les propositions de modifica-
nie (CMF) de prise en compte de la ré- pants ont opté pour le scénario d'orga- tions à apporter aux statuts et au règle-
forme des curricula au sein de la pro- nisation qui suit : ment administratif et financier. Il a
grammation de l'AIF (voir CONFEMEN 4exposé de cadrage par le ministre pré- aussi, suite à un premier échange sur le
au Quotidien, n° 50, p. 2), le représentant sident pour lancer le débat ; thème de la 51e session, chargé le STP
de l'AIF a présenté les actions qui se- 4table ronde sur le thème du pilotage de procéder à la consultation de tous les
ront développées par l'Agence en la des systèmes éducatifs à partir des Ministres sur ce sujet.
matière en suivi des réunions qui se sont exposés de deux experts d'organisa-
tenues lors du biennum précédent (voir tions internationales (UNESCO et Eu égard aux moyens à dégager pour le
p. 2 et 3 de ce même numéro). Banque mondiale) et de deux minis- plan de relance :
tres (l'un de l'éducation et l'autre des 4la nécessité de remplacer les person-
Suite à cette intervention, les partici- finances) suivie des questions et in- nes (responsable du Centre d'Infor-
pants ont suggéré : terventions des ministres et chefs de mation et de Documentation et con-
4la tenue d'une réunion de travail con- délégation et animée par un pro- seillère à la programmation) dont le

p.2 CONFEMEN au Quotidien, n° 51


HH Préparation de la 50e session ministérielle

CALENDRIER DE LA MINISTÉRIELLE
Les actions menées par l'Agence
Mercredi Jeudi Vendredi Intergouvernementale de la
Réunion du Bureau : - Débat sur le thème de - Débat sur le thème :
Francophonie (AIF) en matière
- Rapport du groupe de tra- la 50e (exposé de ca- mise en commun en de réforme des curricula
vail préparatoire à la 50e drage, table ronde, plénière et adoption du
- Rapport du Secrétaire gé- ateliers) cadre d'action
Matin néral (SG) - Discussion sur le plan Dans le courant du biennum qui vient
- Rapport de la CAF de relance de la de s'achever, l'AIF a organisé quatre
- Rapport de la réunion des CONFEMEN réunions sur le thème de la réforme des
CN
- Examen des candidatures curricula. La première, organisée en
au poste de SG février 2000 (voir CONFEMEN au Quo-
tidien, n° 39/40, p. 8), avait pour objec-
- Modifications aux statuts - Débat sur le thème : - Choix du thème de la tifs : l'identification des expériences
et au Règlement Admi- suite des ateliers 51e session
nistratif et Financier - Rapport de la réunion du
innovantes et le renforcement des com-
Après- pétences nationales dans le domaine ;
midi (RAF) Bureau
- Proposition de thème - Constitution du Bureau le développement de méthodologies et
pour la 51e session de l'intersession et ac- de modèles intégrés à chaque contexte
- Renouvellement des com- cueil des prochaines national.
missaires aux comptes sessions
- Modifications aux sta-
tuts et au RAF Les deuxième et troisième visaient à
- Nomination du SG identifier et favoriser la connaissance
- Divers des projets pilotes dans deux sous-
- Discussion et adoption
du rapport
régionsf: Afrique centrale et orientale ;
- Clôture Afrique de l'Ouest et monde arabe. Ces
deux réunions ont été également l'oc-
Session ministérielle : casion pour les participants de formu-
- Cérémonie d'ouverture ler une série de recommandations quant
(incluant un rapport syn-
thétique du SG de la aux actions à développer au niveau na-
Confémen et une inter- tional mais aussi quant à l'appui attendu
vention de l'Administra- de la part de l'AIF. Concernant ce der-
teur général de l'AIF sur nier volet les recommandations visent :
les Etats généraux du
français)
- Interventions des organi- 4l'appui technique et financier pour la
Soirée sations internationales et réalisation et le suivi des projets con-
des candidats à l'adhésion çus dans le cadre de la refondation
- Présentation dynamique des programmes d'études et de for-
des principaux résultats
du PASEC mation dans les différents pays con-
- Dîner des ministres qui cernés touchant notamment à l'éla-
débattront de manière in- boration et à l'édition des curricula
formelle des perspectives par les compétences, à l'élaboration
d'avenir de la
CONFEMEN, précisant
et à l'édition des documents d'accom-
ainsi leurs attentes vis-à- pagnement, à l'édition et à l'impres-
vis de l'organisation et de sion des manuels scolaires et des
son futur secrétaire géné- guides pédagogiques, à la formation
ral. à l'utilisation des nouveaux curricula;
4 le développement d'un réseau
mandat se terminera bientôt a été le Bureau régional de l'UNESCO en d'échanges entre les experts du Nord
soulignée; suivi du Forum mondial Education Pour et du Sud, d'une part, et entre parte-
4les commissaires aux comptes et le Tous ; d'un état des lieux des activités
naires du Sud, d'autre part, dans le
STP ont été chargés de procéder à du Programme d'Analyse des Systèmes
domaine de l'élaboration et de l'éva-
l'examen de l'architecture budgétaire Educatifs de la CONFEMEN (PASEC)
et des perspectives d'avenir du Pro- luation des curricula.
de la CONFEMEN en fonction des
objectifs et activités prévues. gramme (voir CONFEMEN au Quotidien, 4l'organisation de séminaires sous-ré-
Trois temps d'information ont enfin n° 47, p. 2) ; d'un projet du Bureau In- gionaux visant à la formation en éla-
permis aux participants de prendre con- ternational de l'Education (BIE) visant boration des curricula par compéten-
naissance : des activités déployées par la formation au dialogue politique. ces et en techniques d'évaluation.

CONFEMEN au Quotidien, n° 51 p. 3
HH AIF et réforme des curricula

En suivi de ces deux réunions, une réu- 2003- Séminaires régionaux à l'atten- Séminaire scientifique et tech-
nion du pool multilatéral d'experts fran- 2004 tion des concepteurs de nique du pool d'experts n°3 sur
cophones en Sciences de l'éducation curriculums 2003 les manuels scolaires et les nou-
s'est tenue début février 2002 avec pour velles technologies de l'informa-
tion et de la communication
objectifs de :
4mobiliser, organiser, valoriser l'expé-
rience francophone en sciences de
l'éducation; Réunion des coordonnateurs nationaux de l'Education pour tous (EPT)
4rendre fonctionnel le groupe des ex- de l'Afrique subsaharienne - Paris 17 au 19 septembre 2001
perts par l'élaboration d'un plan d'ac-
tion. Les échanges d'information sur l'état la mise en oeuvre des plans nationaux
d'avancement des processus nationaux d'éducation pour tous;
Les participants se sont entendus sur d'EPT ont permis de classer les pays en 4appui à des innovations en matière
une série d'activités à développer dans trois sous-groupes : les pays qui finali- d'éducation pour tous dans une opti-
le cadre du projet d'appui à l'élabora- seront leur plan d'action d'ici 2001 (10 que de pérennisation, de généralisa-
tion et à la consolidation des politiques pays, l'un ayant déjà terminé); ceux qui tion et d'échange entre pays.
éducatives en éducation de base. Il termineront dans la première moitié de
s'agitf: 2002 (9 pays) et ceux qui termineront ...a reçu l'accord global des participants.
4de constituer le groupe comme un ca- dans la deuxième moitié de 2002 (27 Une version révisée, intégrant les ob-
dre conceptuel visant à l'adoption pays). servations des participants, sera propo-
d'un langage commun; sée aux ministres de l'éducation.
4d'organiser des séminaires régionaux Cette concentration de pays dans la der-
visant à développer les compétences nière catégorie a conduit les participants Répondant à l'un des points du Cadre
à s'interroger sur les difficultés rencon- d'action de Dakar, les contours du futur
sur les composantes essentielles du
trées. Celles-ci sont de quatre ordres : forum régional ont été précisés. Celui-
développement curriculaire : politi-
4difficultés institutionnelles quant à ci sera composé de représentants des
ques éducatives, formation des ensei-
l'organisation du processus EPT au coordonnateurs nationaux, des agences
gnants et manuels scolaires; niveau national; des Nations Unies, des partenaires tech-
4de se doter d'une structure et de pro- 4insuffisance en ressources humaines niques et financiers, des entités régio-
jets visibles; et en capacités techniques; nales et sous-régionales africaines, des
4d'échanger les expériences et de va- 4limitations en ressources financières; ONG et de la société civile.
loriser les initiatives existantes, de 4faiblesse de l'appui des partenaires
doter le pool en documentations ré- extérieurs. Le partenariat, leitmotiv qui rythme tout
centes et adaptées et surtout de dé- le processus EPT, s'est manifesté par la
velopper la co-expertise au sein des L'existence de ces quatre écueils est contribution des partenaires techniques
membres du pool. confirmée par les besoins d'accompa- et financiers à la préparation comme à
gnement exprimés par les pays, soit des la tenue de la réunion. Il est réaffirmé
En prolongement de cette réflexion, les besoins en formation (37%), en servi- par les participants qu'un leadership
ces consultatifs (32%) et en documen- national fort et au plus haut niveau ga-
participants ont adopté un programme
tation et information (29%). rantit au mouvement EPT les partena-
d'activités pour le biennum 2002-2004.
riats, national et extérieur, nécessaires.
Le projet de plan d'action régional qui
PROGRAMME D'ACTIVITÉS se décline en 5 composantes...
Un appel est lancé aux ministres de
Séminaire scientifique et tech- 4coordination et suivi des progrès réa-
l'éducation afin de :
Avril nique du pool d'experts n°1 sur lisés dans la mise en oeuvre des ob-
2002 le thème "Politiques éducatives jectifs d'éducation pour tous; 4renforcer le leadership national du
et curricula : formation et éla- 4communication et plaidoyer en vue processus EPT;
boration d'une méthodologie à
de la mobilisation des partenariats 4confirmer les grands axes du Pro-
géométrie variable" gramme régional de suivi du Forum
nécessaires à l'atteinte des objectifs
d'EPT; de Dakar;
Séminaires régionaux à l'atten-
4coopération régionale et sous-régio- 4confirmer l'organisation des coordon-
2002- tion des concepteurs de
2003 curriculums : formation, analyse nale en convergence vers l'EPT et nateurs nationaux de l'EPT en grou-
par pays et pistes de mise en prenant en compte notamment la pes sous-régionaux;
oeuvre mise en oeuvre du Plan d'action de 4confirmer le mécanisme régional de
l'Unité Africaine pour la Décennie de suivi.
Séminaire scientifique et tech- l'éducation en Afrique;
fin 2002- nique du pool d'experts n°2 :
4renforcement des capacités des Etats Cet appel a reçu un accueil positif des
début évaluation et formation des en-
2003 seignants
membres, notamment par des actions ministres réunis à Paris le 17 octobre
de formation pour la formulation et 2001.

p.4 CONFEMEN au Quotidien, n° 51


BREDA - Fiche de suivi des progrès des pays d'Afrique subsaharienne en matière d'atteinte de objectifs
d'Education pour tous

Le BREDA est occupé à concevoir une Nous vous présentons la fiche concer- grès accomplis est achevé pour 3 pays:
fiche de suivi des progrès pays en ma- nant le Sénégal. A l'heure actuelle, cet la Gambie, Maurice et le Sénégal.
tière d'éducation pour tous. outil permettant de visualiser les pro-

SENEGAL

Coordonnateur national M. GUEYE Date de finalisation 06/01

Background Indicators - 1998

Taux d'achèvement 4 années


PIB/habitant ($) 510
Population totale (000) 9003
Acc. annuel pop scol (1998-2015) 2,1% 58%
% budget national pour éducation 33%

Education primaire
Taux brut d'admission (%) 71
Taux brut de scolarisation (%) 70
Taux net de scolarisation (%) 59
Ratio élèves-maîtres 49 37%
0,8

Accroissement annuel effectifs du primaire


Alphabétisation Parité
passé et requis pour atteindre EPT en 2015
1980-1998 5,1%
1998-2015 (scolarisation universelle en 2015) 6,0%

Indice de développement EPT 0,58 Source : BREDA/DFU, UIS, UN Population, World Bank

Avancement PNA
NC : Non commencé Existence d'un plan Education/Formation c Oui g
d
e
f
g c Non
d
e
f
EC : En cours
A : Achevé

Dispositif inst. et adm. NC EC A Organisation des consultations NC EC A


Nomination du coordonnateur c
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g c g
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g c
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f Consultations partenaires techniques EPT c
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g c g
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Mise en place du forum national EPT c
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g Consultation élargie (ONG, OSC) c
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g
Elaboration d'un calendrier d'activités c
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g Validation du plan d'action national EPT
Signature protocole d'accord c
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g Technique c
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g c g
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g c
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f
Recherche financement Politique définitive c
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Engagement exprimé des partenaires c
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g c g
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g c
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f Mobilisation des ressources
Acquisitions ressources c
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f
g Table ronde des bailleurs de fonds c
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g c
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g c
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g
Préparation technique des consultations
Recherche doc. et collecte d'informations g
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f c g
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g c
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f Indice d'avancement PNA/EPT
Réalisation des études thém. et analyses sect. c
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Préparation première version PAN-EPT c
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g c
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f
g c
d
e
f
g Achevé

Principales difficultés Recommandations


Problème de chiffrage des allocations intra-sectorielles Renforcement des capacités pour mise en œuvre et suivi
Lourdeur du mécanisme de suivi PDEF Décentralisation des objectifs EPT
Intégration PNA/EPT dans le PDEF

CONFEMEN au Quotidien, n° 51 p. 5
Les aspects économiques de la publication de matériel éducatif en Afrique
✍ W. Bgoya, N. Billany, M. Lujanen, R. Noonan, T. Paajanen, E. Syrjänen

L'étude a été initiée par le groupe de jeure part de financements externes) STRATÉGIES DE RÉALISATION
travail sur les livres et le matériel édu- permettant l'acquisition de livres (opé-
catif de l'Association pour le dévelop- rée par les gouvernements) a pour con- Le gouvernement doit se concentrer sur
pement de l'éducation en Afrique. Elle séquence le manque de prévisibilité des le développement de l'éducation en for-
a touché 18 pays africains. achats. Pour remédier à cet écueil, il faut mulant des politiques, en assurant le fi-
que: nancement d'achats ou en prenant des
L'édition, qu'elle soit scolaire ou non, 4les achats d'ouvrages scolaires soient dispositions pour l'approvisionnement.
est un processus industriel qui s'évalue programmés comme étant des inves- L'édition sera laissée aux organisations
en fonction de ses compétences à utili- tissements à court, moyen et long professionnelles, plus aptes à couvrir les
ser ses ressources humaines, physiques terme dans la qualité de l'éducation processus industriels et commerciaux.
et financières, en fonction également mais aussi dans la quantité et la qua-
des résultats obtenus par rapport à la lité du matériel scolaire. Il serait très utile que les divers partici-
concurrence ou par rapport aux indica- pants à la fourniture d'ouvrages scolai-
teurs de l'édition internationale. L'édi- Editer un ouvrage signifie bloquer des res (autorités, éditeurs, imprimeurs, li-
tion scolaire est aussi dépendante des sommes relativement importantes sur braires, distributeurs) puissent donner
besoins du système éducatif ainsi que un temps relativement long, le temps leur opinion et discuter ensemble sur
des politiques gouvernementales qui de production. Les éditeurs ne dispo- base d'informations communes. D'où la
peuvent soutenir ou freiner le dévelop- sent que rarement des montants néces- nécessité d'évaluations régulières sur le
pement du secteur. saires et sont obligés de recourir à des sujet.
prêts. Il conviendrait donc de :
L'analyse des données collectées débou- Pour être efficaces les politiques relati-
che sur l'identification des contraintes 4faciliter aux éditeurs l'accès à des ga- ves à la fourniture de manuels scolaires
qui obèrent le développement de l'édi- ranties bancaires et à des prêts favo- doivent être interprétées de façon pra-
tion de manuels scolaires en Afrique et rables tout en évitant les subventions tique, soit assorties d'objectifs et de
de stratégies permettant d'y remédier. directes. choix stratégiques opérés selon la situa-
tion du marché et le mode de publica-
C ONTRAINTES ET ÉLÉMENTS DE La majorité des problèmes internes des tion. Ces stratégies conduiront ensuite
REMÉDIATION entreprises sont partout le résultat d'une à un plan d'ensemble puis à des plans
mauvaise gestion. Or, il n'existe pas de d'actions.
L'absence de politique, de stratégies et programme de formation globale à l'en-
de plan d'ensemble clair est le princi- semble du processus d'édition. Les prio- Les objectifs peuvent se diviser en deux
pal obstacle au développement d'une in- rités dans ce domaine seraient les sui- catégories : les objectifs de développe-
dustrie du livre durable. Le gouverne- vantes : ment généraux définis par le gouverne-
ment devrait jouer un rôle clé en la ment et les objectifs des programmes
matière qui pourrait se décliner comme 4créer et soutenir des associations na- de publication définis par les éditeurs,
suit : tionales et régionales d'éditeurs for- qu'ils soient publics ou privés.
tes;
4rendre publique la politique de four- 4les charger de la création des possi- Gouvernements et éditeurs se dotent de
niture de livres de textes dans le sec- bilités de formation du personnel à leurs propres stratégies pour atteindre
teur scolaire (responsabilité des mi- tous les aspects de l'édition du livre. leurs objectifs. Un gouvernement choi-
nistères de l'éducation) et, à plus long sira, par exemple, de soutenir la con-
terme, établir une politique nationale Le recours à l'aide extérieure peut abou- currence pour offrir aux utilisateurs l'ac-
du livre; tir à déresponsabiliser le pays récepteur cès à des titres alternatifs. Les straté-
4concrétiser la politique de fourniture et à une fourniture de livres en déca- gies seront en tout cas flexibles pour
de livres en collaboration avec les lage par rapport aux besoins ou aux in- pouvoir intégrer des perspectives à
éditeurs, leurs organisations et térêts nationaux. L'aide extérieure ne court, moyen et long terme.
d'autres groupes d'intérêt de l'édition; peut être utile que lorsqu'elle est enra-
4recueillir, en collaboration avec les cinée dans des plans d'ensemble et non Le plan d'ensemble sera l'outil essen-
autres agences impliquées dans la basée sur des déclarations de politique tiel. Il construit le cadre pour les politi-
fourniture de livres, des données et générale. Il conviendrait en consé- ques du livre, les stratégies, les métho-
des statistiques afin de construire une quence de : des de financement et les programmes
base solide à la planification. pour une période donnée. Enfin, le mi-
4coordonner l'aide extérieure en utili- nistère doit organiser son propre retour
Deuxième obstacle, l'incertitude quant sant un plan d'ensemble lié à la po- d'information sur la qualité des livres
aux moyens (dépendants pour la ma- litique du livre du gouvernement. de textes.

p.6 CONFEMEN au Quotidien, n° 51


Nouvelles de nos pays membres
Vos nouveaux interlocuteurs
Canada Québec Gabon Sao Tome E Principe
Monsieur Sylvain Simard, Ministre de Monsieur Daniel Ona Ondo, Ministre Madame Armanda das Neves José da
l'Education de l'Education Nationale Cunha Rita Coelho, Ministre de l'Edu-
cation
Centrafrique Mauritanie
Monsieur Maurice Ringui, Ministre de Monsieur Abdoubekrine Ould Ahmed,
l'Education nationale Ministre de l'Education Nationale

Congo

Annuaire des statistiques de l'enseignement primaire et secondaire 1999-2000


✍ Ministère de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Supérieur

Poursuite du travail d'élaboration de d'élèves n'a pas encore atteint son ni- Les effectifs élèves, par contre, bien
nouveaux annuaires statistiques entamé veau des années 90. Le secteur privé qu'en nette augmentation par rapport à
par la direction des études et de la pla- compte 477 écoles, soit 22,29%, et ne l'année 1998-1999 (voir graphique en bas
nification (voir CONFEMEN au Quoti- scolarise que 15,22% des élèves. de colonne ), restent en deçà des
dien, n° 46, p. 5 et 6 ), ce deuxième meilleurs chiffres
EVOLUTION DES ÉTABLISSEMENTS, SALLES DE CLASSE, CLASSES
ouvrage porte sur l'année scolaire 1999- enregistrés
PÉDAGOGIQUES
2000. (512.935 au total
Et ablissements en 1995-96 et
14000 Salles de classes 244.822 pour les
Au préscolaire, la grosse majorité Classes pédagogiques
(74,89%) des établissements sont pri- 12000 filles en 1992-93).
vés. L'accès est conditionné par des frais
10000 Ces élèves sont
d'écolage qui restent hors de portée des
familles modestes. Les établissements 8000 encadrés par 6.923
privés sont concentrés dans les deux enseignants, dont
6000
grandes villes (Brazzaville et Pointe 2.527 femmes
Noire). Ce niveau d'enseignement est 4000 (soit 36,50%). Le
totalement absent dans trois régions 2000
ratio élèves/maître
(Cuvette Ouest, Lekoumou et Niari). La est de 60,48, celui
plus grosse part (86,51%) des 7.954 en- 0 élèves/salle de
1989-90

1990-91

1991-92

1992-93

1993-94

1994-95

1995-96

1996-97

1997-98

1998-99

1999-00

fants qui ont fréquenté ce niveau d'en- classe de 53. Cer-


seignement sont donc accueillis par le tains établisse-
secteur privé. ments, dans les
Tel que figuré par le
Le niveau primaire dure six ans et est graphique ci-dessus, EVOLUTION DES EFFECTIFS ÉLÈVES PAR SEXE ET 1990 À 2000
organisé en deux cycles : le cycle d'éveil le nombre d'établisse- 600000
et le cycle de fixation. L'enseignement ments et, en consé- 500000
y a repris dans toutes les régions du quence ceux des sal-
pays. Cependant des problèmes persis- 400000
les de classes et des
tent faute d'enseignants. Le secteur pri- classes pédagogiques, 300000
maire a accueilli 418.707 enfants, dont est en redressement 200000
200.023 filles (soit 47,77%). Le taux très net, les chiffres de T otaux
100000
brut de scolarisation est de 71,50% 1990 étant même dé- Filles
0
(73,35% pour les garçons et 69,62% passés pour ce qui
1989-90

1990-91

1991-92

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1997-98

1998-99

1999-00

pour les filles). Malgré l'ouverture de concerne les deux pre-


nombreuses écoles privées, le nombre miers.

CONFEMEN au Quotidien, n° 51 p. 7
HH Congo

régions de Niari, Lekoumou et Pool no- maire. On enregistre un très léger avan- La régression est tout aussi nette lors-
tamment, sont encore totalement dé- tage pour les filles (26,72% de que l'on considère la part de PIB con-
pourvus d'enseignants. moyenne). La répartition des redou- sacrée aux dépenses d'éducation. Celle-
blants par année d'études fait apparaî- ci est en effet passée de 4,23% en 1999
La plus grosse part des enseignants ac- tre un pic au CE2 avec 35,42% de re- à 2,65% en 2000.
tifs (60,88%) ont le grade d'instituteurs, doublants (35,18% pour les filles) et une
8,15% sont repris comme instituteurs situation favorable au CM2 (13,63% de Lorsque l'on considère la ventilation des
adjoints, 22,40% sous un autre grade et redoublants en moyenne nationale, dépenses par type d'enseignement, on
8,57% sous un grade non déterminé. 13,16% pour les filles). constate que la plus grosse proportion
Beaucoup (42,99%) travaillent sous sta- POURCENTAGE DE REDOUBLANTS PAR ANNÉE D'ÉTUDES des dépenses ordinaires va à
tut de fonctionnaire, 25,62% comme l'enseignement primaire (voir
contractuels, 9,35% en tant qu'appelés graphique ci-dessous), suivi
40
ou volontaires et, respectivement, Total de près par le supérieur. Cette
9,46% et 12,58% sous un statut diffé- 30 priorité à l'éducation primaire
Filles
rent et non déterminé. Seuls 57,34% des disparaît pour les dépenses
enseignants disposent du diplôme pro- 20 d'investissement où 4% des
fessionnel requis et le titre académique dépenses sont allouées au pri-
dont disposent la majorité d'entre eux 10 maire, contre 66% au secon-
(70,08%) est non déterminé. daire technique et profession-
0
nel, 13% au secondaire géné-
CP1 CP2 CE1 CE2 CM1 CM2
La plus grosse part (58,56%) des en- ral et 12% au supérieur.
seignants se situe dans la fourchette des Pour ce qui concerne les résultats au
A lphabétisatio n
30 à 44 ans. certificat d'études primaires élémentai- 0,18% A utres
P résco laire
Ed. spécialisée 7,35%
res (CEPE), 86,06% des candidats qui 0,17%
0,01% P rimaire
Au plan du personnel administratif, on se sont présentés ont été admis (79,41% Supérieur 35,92%
dénombre 1.474 directeurs, 484 sur- pour les filles). 32,60%

veillants et 378 gestionnaires pour 2.140


écoles. Enfin 98 inspecteurs (76 pour La proportion de candidats issus de l'en- Secondaire Secondaire
technique et général
la seule région de Brazzaville) et 324 seignement privé n'était que de 5,43%. pro fessio nnel 20,17%
conseillers pédagogiques sont chargés Leur pourcentage de réussite (85,99%) 3,60%

d'encadrer ce niveau d'enseignement. est très légèrement inférieur à celui des


élèves ayant fréquenté l'enseignement La ventilation Matériel
Les moyennes nationales relatives à public (86,61%). des dépenses or- 0,22%

l'équipement en tables bancs, bureaux dinaires au pri-


et chaises des maîtres mises en relation FINANCEMENT maire (figurée
avec les effectifs élèves et maîtres té- par le graphique P erso nnel
moignent de carences importantes en la Comme figuré par le graphique ci-des- ci-contre) fait 99,78%
matière : 1 table banc pour 5,92 élèves, sous, alors que les dépenses publiques apparaître la
un bureau pour 1 maître sur 4 et 1 chaise d'éducation sont en augmentation en va- part écrasante des dépenses de person-
pour un maître sur 2. leur nominale, la part du budget de l'Etat nel. Le secteur de l'alphabétisation pré-
allouée au secteur est en régression as- sente une ventilation qui accentue en-
La dotation en manuels scolaires est tout sez nette (-4,72% entre 1999 et 2000). core cette tendance.
aussi problématique. En effet, on MO NTANT 482038
compte, en moyenne nationale, un li- 500000 Budget tot al Etat
vre de lecture pour 14,86 élèves et un EVOLUTION 450000 Dépenses éducat ion
livre de calcul pour 18,74 élèves. Cer- DES DÉPEN- 400000
taines régions sont, elles, totalement dé- SES D 'ÉDU - 350000 313700 314050
294675
pourvues d'un quelconque matériel di- C A T I O N 276637
300000
dactique (Lekoumou, Pool, Sangha et COMPARÉES
250000 215000
Likouala). AU BUDGET
200000
DE L'ETAT
150000
RENDEMENT 54316 60654
100000 52674 42829 53999 55390
1995 /
2000 50000
En moyenne nationale les taux de re- 0
doublement sont de 27,33% au pri- 1995 1996 1997 1998 1999 2000
ANNEE

p.8 CONFEMEN au Quotidien, n° 51


HH Congo

Les résultats au brevet de fin d'études du premier cycle (BEPC) et au baccalauréat (1990 à 2001)
✍ Ministère de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Supérieur

Du fait de la guerre, les épreuves du EVOLUTION DES TAUX D'ADMISSION AU BEPC ET AU BACCALAURÉAT
BEPC organisées en 1999 sont interve-
nues tardivement. Elles n'ont, en outre, %
pu se dérouler que sur une partie du ter- 50
1990 BEPC
ritoire et ont accueilli un nombre réduit 45
Baccalauréat
de candidats (30.008, contre 52.027 en 40

40,26
1997, 42.237 en 1998, 40.467 en 2000

38,6
À 35

37,2
35,66
et 40.401 en 2001).

36,49

34,86
34,67
30

31,5

31,34

31,15
30,33
27,63

26,2
Les indices de parité filles garçons ont 2001 25

25,74
27,26

26,21
23,96

24,57
24,21
été respectivement de 1,10 en 1999, 20

21,36
21,26

21,18
0,98 en 2000 et 1,03 en 2001. Les filles

17,38
15

14,03
réussissent moins que les garçons. En 10
2000, 42,87% des admis sont des filles
5
contre 57,13% pour les garçons. Cet
écart se réduit en 2001 (44,59% pour 0
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001
les filles et 55,40% pour les garçons).
ANNEES

Le secteur privé enregistre des résultats


relativement meilleurs mais très iné- Ces données chiffrées et celles relati- cation des maîtres, réduction des effec-
gaux (10,74% de taux de réussite pour ves aux taux de réussite au baccalau- tifs par classe, qualification des person-
le public contre 30,96% pour le privé à réat (figurées par le graphique ci-des- nels d'encadrement, amélioration du
Brazzaville, 43,07% contre 43,67% à sus) ont conduit le Conseil national de système de gestion, ...
Pointe Noire). Le classement des éco- l'enseignement (voir CONFEMEN au
les selon les taux de réussite montre en Quotidien, n° 49, p. 12) à s'interroger sur Mais l'amélioration des résultats est
effet que les écoles privées occupent les les causes et mesures de remédiation à également liée à des aspects spécifiques
premières places mais aussi les derniè- cet état de fait. qu'il convient de prendre en compte :
res. Ces chiffres sont les témoins de la 4intensification de la formation des
diversité de cette offre d'enseignement. Pour ce qui concerne les causes, les maîtres;
membres du conseil renvoient aux ex- 4respect serré des masses horaires et
Excepté en 1964 et en 1965, les taux plications déjà avancées pour le du calendrier scolaire;
moyen de réussite au BEPC n'ont ja- BEPCn: 4travail systématique et continu de
mais dépassé 50%. Carences des équi- 4environnement matériel difficile perfectionnement concernant l'élabo-
pements et des auxiliaires pédagogi- (classes surchargées, matériels péda- ration des sujets d'examen et la ma-
ques, temps réel consacré à l'enseigne- gogiques absents ou insuffisants, ma- nière de corriger les épreuves.
ment, utilisation d'une pédagogie fron- nuels scolaires inexistants, décalage
tale, faible niveau des élèves et faible entre apprentissage scolaire et envi- Le Conseil attire également l'attention
qualification des enseignants sont autant ronnement de l'enfant, ...); sur le fait qu'à l'heure actuelle ces exa-
de raisons avancées pour expliquer cet 4qualification insuffisante des maîtres, mens constituent un filtre qui permet de
échec massif. problèmes dans l'application des pro- résoudre les problèmes liés au nombre
grammes et inadéquation des matiè- de places disponibles au niveau supé-
rieur et à la capacité de répondre aux
Une deuxième explication fait référence res d'examen;
demandes de bourses. Le jour où les
à la pédagogie de l'échec où le redou- 4faible niveau des élèves;
30.000 candidats au BEPC seront ad-
blement est perçu comme la règle gé- 4pédagogie de l'échec. mis aux taux de 80% il y aura 24.000
nérale tant par les enseignants que par candidats pour l'entrée au secondaire
les usagers et les bénéficaires de l'édu- Concernant les mesures de remédiation, supérieur.
cation. pour le Conseil, l'amélioration des ré-
sultats intègre l'ensemble des politiques Par ailleurs, en rapport avec un système
Une étude des relations existantes en- de redressement du système : amélio- basé sur la pédagogie de l'échec, ten-
tre les programmes, leurs objectifs et ration de la qualité de l'enseignement dance qu'il convient de combattre, un
les processus d'apprentissage permet- primaire puis de l'enseignement secon- fort taux de réussite peut être ressenti
trait probablement de mieux compren- daire, amélioration de l'environnement comme le résultat d'une dévalorisation
dre ces faibles rendements scolaires. matériel et pédagogique, de la qualifi- du système.

CONFEMEN au Quotidien, n° 51 p. 9
Liban

Situation et perspectives de l'éducation de base


✍ MEN

L'éducation de base est composée de NIVEAU DES ACQUIS SCOLAIRES (4E ANNNÉE PRIMAIRE) PAR MATIÈRES ET SECTEURS
deux cycles : le primaire qui recrute les
enfants de 6 ans et s'étend sur 5 ans et %
le complémentaire qui s'étend sur 4 ans. 100 Public Privé gratuit
Privé payant National
Concernant le primaire, le pourcentage 90
des inscrits de 6 à 10 ans atteint 97,8%. 80
Au niveau complémentaire, les taux 1994 70
brut et net de scolarisation sont de / 60
88,2% et 63,56%. Au plan du rende- 1995 50
ment, environ 33% des élèves du pri- 40
maire et 45% des élèves du complémen- 30
20
taire sont en retard. L'abandon affecte
10
33% des élèves du complémentaire et
0
le taux de réussite aux examens offi-
Arabe

Niveau global
Français

Anglais

M aths

Sciences

Compétences
transversales
ciels organisés au terme des 9 ans est
de 61% en 1998.

Une enquête mesurant les acquis sco-


laires des élèves de 4e année (voir gra-
phique ci-contre) a révélé de profondes centuées. Ainsi, le pourcentage d'élèves en éducation. Les participants ont été
divergences dans l'acquisition selon les ayant acquis le niveau de maîtrise est répartis en commissions relatives à cha-
matières, les régions, le secteur d'ensei- de 71,8% dans le privé payant et de que matière et supervisées par un co-
gnement et le lieu de résidence. En ef- 27,8% dans le public. mité de planification et de suivi et par
un comité consultatif.
fet, globalement les deux tiers des élè-
ves environ ont dépassé le seuil de maî- Le système éducatif libanais est donc
confronté à des défis tant au plan de Publiés par décrets, ces nouveaux pro-
trise des acquis fixé à 55%. Mais la grammes ont été mis en application pro-
Mouhafaza enregistre les scores les plus l'équité que de la qualité. Autre défi, les
subventions allouées à l'enseignement gressivement (de 1998 à 2001). Leur
bas dans l'atteinte des seuils de maîtrise contenu est détaillé de façon à refléter
(57,5%). Les élèves des campagnes ont atteignaient en 1998 10,2% du PNB et
les objectifs fixés, soit :
des scores plus bas (63%) que ceux des la dette publique 135% de ce même
4l'élaboration de programmes et de
villes (68%). Il en va de même pour les PNB. Dans le même temps, la part des
manuels scolaires unifiés d'instruc-
garçons (63,8%) par rapport aux filles parents dans les frais de scolarité est de
tion civique, d'éducation nationale et
(69,1%), sauf en mathématiques. 67%. Le secteur éducatif est donc bien d'histoire;
doté, mais ces montants ne permettent 4l'élaboration d'un contenu permettant
Les scores par matières diffèrent sensi- pas d'atteindre les résultats escomptés. de développer les capacités de l'ap-
blement. Ainsi, l'on constate que pour prenant et ses compétences intellec-
L'une des actions développées dans le tuelles et scientifiques en approfon-
ce qui est des compétences transversa-
cadre du plan de redressement pédago- dissant sa connaissance de la langue
les la moitié des élèves n'a pas atteint gique initié en 1994 pour remédier no- arabe et en améliorant ses capacités
le niveau requis, qu'en anglais c'est pra- tamment à ces problèmes visait la révi- de communication par le canal de
tiquement les deux tiers des élèves qui sion des programmes. Les changements cette langue, de générer une démar-
n'arrivent pas au seuil de maîtrise. En- intervenus au cours des dernières an- che scientifique chez l'apprenant,
fin les scores des élèves du privé gra- nées ont touché les programmes de l'en- d'assimiler les principes d'hygiène
tuit (64,8%) et payant (77,1%) dépas- seignement général préuniversitaire et, publique et les concepts de base du
sent largement ceux des élèves du pu- dans une moindre mesure, de l'ensei- régime social, économique et politi-
blic (50,4%) tant dans le niveau global gnement technique et professionnel. que libanais;
des acquis que dans les matières, ex- 4l'enseignement de 2 langues étrangè-
cepté les sciences. Ces nouveaux programmes, résultante res en sus de la langue arabe;
d'un accord politique large, ont été éla- 4l'acquisition des compétences et va-
Une étude similaire ciblant, elle, la qua- borés par le Centre de Recherche et de leurs minimum au sein de l'éducation
trième année de l'éducation de base Développement Pédagogique en con- de base;
complémentaire et portant sur l'année 4la formation de l'apprenant aux va-
certation avec un grand nombre de res-
scolaire 1995-1996, témoigne des mê- leurs civiques;
ponsables des secteurs privé et public 4l'élaboration de livres scolaires uni-
mes tendances mais pour la plupart ac- d'enseignement ainsi que des experts
fiés.

p.10 CONFEMEN au Quotidien, n° 51


Mali

Les indicateurs du système éducatif du Mali 1998


✍ Ministère de l'Education de Base

Au Mali, en 1997/1998, l'enseignement en 1997/98 un quart des effectifs avec truites en dur (69,5%), 15,5% en semi-
préscolaire est très peu développé (1,7% un taux brut de scolarisation de 138,3% dur, 12,2% en banco et 2,7% dans
de taux de préscolarisation), presque en- alors que dans la région de Mopti ce d'autres matériaux.
tièrement dépendant de l'initiative pri- taux était de 26,7% et ces écarts se creu-
vée et concentré en zone urbaine. sent encore au second cycle. Les taux Le nombre de cours pédagogiques n'a
bruts de scolarisation évoluent selon des néanmoins pas progressé aussi vite que
L'enseignement fondamental comprend tendances tout à fait similaires. le nombre d'élèves ce qui a provoqué
deux cycles. Le premier cycle dure six une hausse sensible du nombre d'élè-
ans et est sanctionné par le Certificat INFRASTRUCTURES ves par cours. Il est en effet passé entre
de Fin d'Etudes du Premier Cycle de 1987/88 et 1997/98 de 40 à 54 pour le
l'Enseignement Fondamental. Le se- L'augmentation du nombre d'élèves est premier cycle et de 35 à 55 pour le se-
cond cycle s'étend sur trois années et corrélée à l'augmentation du nombre cond cycle. Au premier cycle, seul le
est sanctionné par le Diplôme de l'En- d'établissements scolaires et continue secteur public est touché par ce phéno-
seignement fondamental. depuis 1990/91. C'est au premier cycle mène. Au second cycle, le ratio aug-
que cet accroissement est le plus fort mente dans les deux ordres d'enseigne-
EFFECTIFS (voir graphique ci-dessous) avec une con- ment, mais la hausse est plus forte dans
tribution remarquable du secteur privé le public que dans le privé.
Le premier cycle a accueilli au cours au cours des quatre dernières années.
de cette année scolaire 1.724.745 élè- La double vacation est pratiquée dans
2000
ves, soit un taux brut de scolarisation toutes les régions pour ce qui concerne
de 50% (40,3% pour les filles et 59,9% 1500 le premier cycle, à Bamako et Sikasso
pour les garçons). Le second cycle ac- seulement pour le second cycle. Elle est
1000
cueillait, lui, 698.581 enfants, soit Public le plus souvent pratiquée dans les zo-
17,9% de taux brut de scolarisation 500 Privé nes urbaines.
(23,4% pour les garçons et 12,3% pour
0
les filles). Ces taux sont en croissance Le rapport entre le nombre de places
1990/91

1991/92

1992/93

1993/94

1994/95

1995/96

1996/97

1997/98

forte depuis 1992 (voir graphique en bas assises offertes et le nombre d'élèves
de page), 10% par an en moyenne pour accueillis s'est dégradé. En 1997/98, il
le 1er cycle, 7,2% pour le 2nd cycle. Les est tout juste supérieur à une place pour
disparités entre filles et garçons se sont
Ceci est dû à la libéralisation de l'en- deux élèves.
accrues (19,2 points d'écart au premier seignement privé qui a permis le déve-
cycle et 11,1 points au second cycle en loppement des écoles privées laïques et Enfin, le nombre de cantines scolaires
1997/98) et les disparités régionales res-
des écoles communautaires. Le nombre après avoir subi une baisse très impor-
tent très marquées. Ainsi, au premier de salles de classes a bien entendu suivi tante (près de 50% de 1992/93 à 1993/
cycle, le district de Bamako regroupait l'évolution du nombre d'écoles. L'aug- 94) est en augmentation. Seuls 3,3% des
mentation élèves y ont néanmoins accès. La plu-
EVOLUTION DU TAUX BRUT DE SCOLARISATION est donc part sont localisées dans le Nord.
particuliè-
%
50,0 rement EFFICACITÉ
T BS 1er cycle
45,0
sensible
T BS 2e cycle dans le
1988 40,0 Les taux de redoublement ont considé-
35,0
privé où le rablement baissé depuis 1990. Ils ont
30,0
nombre de été divisés par deux pour les trois pre-
À
25,0 classes au mières années du premier cycle et pour
20,0 premier cy- la septième année et entre 7 et 14 pour
15,0 cle a été les autres. Seule exception : la sixième
1998 multiplié
10,0 année où les taux ont même augmenté.
5,0 par 9 en Peu d'écarts sont enregistrés entre gar-
0,0 cinq ans. çons et filles en la matière. Les filles
1988/89

1989/90

1990/91

1991/92

1992/93

1993/94

1994/95

1995/96

1996/97

1997/98

La plupart redoublent légèrement plus en année


des salles terminale de cycle. Les écarts régionaux
sont cons- sont plus accentués. Ainsi, les redou-

CONFEMEN au Quotidien, n° 51 p. 11
HH Mali

blements en 6e sont particulièrement fin de premier cycle sont en baisse. Ceci Par ailleurs, un Conseil Supérieur de
importants à Sikasso, Ségou et Mopti. explique la hausse des taux de redou- l'Education est créé avec pour
blement en 6e année. Les taux de réus- missionsn:
Globalement, le Mali enregistre depuis site en fin de second cycle varient as- 4d'émettre des avis et de formuler des
1994 une amélioration des taux de pas- sez fortement d'une année à l'autre dans propositions sur les grandes orienta-
sage au sein des deux cycles. Par con- une fourchette comprise entre 40 et tions de la politique nationale en
tre les taux de réussite au certificat de 70%. matière d'éducation et de formation;
4d'émettre des avis et de faire des sug-
gestions sur toutes les questions d'in-
térêts nationaux relatives à l'éduca-
Loi d'orientation sur l'éducation
tion et à la formation et sur la régle-
✍ Présidence de la République mentation en ces matières;
4de délibérer sur toutes les questions
Cette loi promulguée le 28 décembre obligations d'un membre actif d'une qui lui sont soumises par les minis-
1999 fait de l'éducation une priorité société démocratique; tres chargés de l'éducation.
nationale. Le droit à l'éducation est ga- 4rendre l'apprenant attentif et sensible
ranti à chaque citoyen. Il s'exerce à tra- aux valeurs de l'engagement person- La composition, l'organisation et les
vers l'accès à l'éducation et la fréquen- nel et de la solidarité, de la respon- modalités de fonctionnement du Con-
tation des établissements d'enseigne- sabilité parentale et de la protection seil Supérieur de l'Education sont fixées
ment publics ou privés. L'enseignement de l'environnement; par décret.
est dispensé dans la langue officielle et 4créer et stimuler chez l'apprenant l'es-
dans les langues nationales. prit d'entreprise; Le financement de l'éducation et de la
4fournir à l'apprenant toute informa- formation est assuré par l'Etat, les col-
Le système éducatif se donne pour ob- tion apte à l'orienter sur les débou- lectivités territoriales, les communau-
jectifs de : chés dans la vie active; tés et le privé. Les modalités d'interven-
4faire acquérir à l'apprenant, au niveau 4répondre aux besoins du pays en ca- tion de ces différents acteurs seront
de chaque ordre d'enseignement, des dres ayant un niveau élevé de savoir- fixées par décret.
compétences lui permettant de s'in- faire, d'expertise et de recherche
sérer dans la vie active ou de pour- scientifique et technologique. L'Etat veille à assurer une allocation
suivre ses études; équilibrée des ressources destinées à
4doter l'apprenant des instruments de L'enseignement fondamental a pour faire face aux charges d'éducation et de
l'expression et de la communication objet de développer chez les élèves des formation avec comme priorité l'ensei-
parlée, écrite, graphique et symboli- apprentissages fondamentaux qui con- gnement fondamental, les centres d'édu-
que, développer ses capacités de tribuent au développement progressif de cation pour le développement (CED) et
compréhension, d'analyse, de raison- leur autonomie intellectuelle, physique la formation professionnelle et techni-
nement formel et de résolution de et morale afin de leur permettre de pour- que.
problèmes; suivre leurs études ou de s'insérer dans
4amener l'apprenant à analyser, appré- la vie active. Il accueille les enfants à L'évaluation vise le contrôle des con-
cier et exploiter l'histoire et la cul- partir de 6 ans, est constitué d'un bloc naissances académiques ainsi que l'at-
ture de son pays, les caractéristiques unique de 9 ans et sanctionné par le di- teinte des buts et objectifs de la politi-
principales de son organisation poli- plôme d'études fondamentales. que éducative.
tique, sociale et économique et l'in-
former des potentialités et des pers- La loi ordonne la création d'un espace Elle porte sur les compétences et est pra-
pectives de développement dans un de concertation regroupant tous les ac- tiquée périodiquement et de façon con-
contexte de mondialisation; teurs concernés par l'éducation. Cet es- tinue par les enseignants qui informent
4développer les capacités de l'appre- pace est chargé de : les apprenants et parents ou tuteurs des
nant à planifier et à organiser ses ap- 4créer un réseau d'échanges entre les résultats obtenus.
prentissages et son perfectionnement partenaires de l'éducation afin de fa-
culturel en lui fournissant des outils voriser une bonne circulation de l'in- Les ministres de l'éducation en déter-
de base de son propre travail auto- formation et d'aider à des prises de minent les modalités. Elle est exécutée
nome; décisions pertinentes; et organisée par les corps et structures
4asseoir chez l'apprenant, par la prati- 4mettre en synergie toutes les poten- commis à cette tâche.
que des méthodes actives, participa- tialités pour le développement de
tives et le dialogue, l'apprentissage l'école. A partir de l'enseignement fondamen-
de la vie en commun, du travail en tal, le passage d'un ordre d'enseigne-
équipe et de la coopération; Son fonctionnement, comme les rôles ment à un autre est subordonné à au
4entraîner l'apprenant à connaître et à et responsabilités des différents acteurs, moins la détention du diplôme termi-
pratiquer tant les prérogatives que les sont fixés par conventions. nal de l'ordre inférieur.

p.12 CONFEMEN au Quotidien, n° 51


Infos services

Littérature en ligne (LiLi)

LiLi est un centre de ressources et


d'échanges destiné aux professeurs de
lettres du niveau secondaire (collèges
et lycées). Rendez-vous sur le site de
Bibliopolis (http://www.bibliopolis.fr),
vous trouverez en page d'accueil un for-
mulaire d'inscription à cette mine d'in-
formations. En effet, une fois l'inscrip-
tion faite vous aurez accès à une salle
des professeurs richement dotée. On
vous propose l'accès libre à 337 oeuvres
en texte intégral. Ces oeuvres sont clas-
sées par auteur (rubrique Tout sur un
auteur) ou thématique abordée (rubri-
que Tout sur un thème). Pour chacune
d'entre elles vous disposerez d'un très
bref résumé et d'extraits choisis (rubri-
que Tout sur une oeuvre). La Lettre de LiLi vous présente l'actua- Infos profs vous ouvre l'accès à des in-
lité (réforme des programmes, par formations professionnelles, des activi-
Une Foire aux questions vous permet exemple), un dossier thématique et les tés à mener en classe, ... Vous aurez
de découvrir les richesses complémen- annonces des abonnés. Un Forum vous même la possibilité de composer et d'es-
taires de LiLi. permettra d'échanger avec vos collè- timer le prix d'un manuel scolaire taillé
gues. à vos mesures.
Suivi du Forum mondial
Education pour tous
(UNESCO)

L'UNESCO gère le site de référence


pour tous ceux qui sont intéressés par
le suivi du Forum Mondial Education
pour tous. Vous trouverez à http://
www.unesco.org/education/efa/fr/
index.shtml le Cadre d'action de Dakar,
bien sûr, mais aussi les documents de
référence qui l'ont précédé (cadre d'ac-
tion de Jomtien, bilan à mi-parcours).

Concernant le suivi proprement dit, tous


les rapports de réunions et documents
relatifs à la coordination mondiale
(Stratégie globale, Initiative mondiale,
Groupe de haut niveau, Groupe de tra-
vail sur l'EPT) sont à votre disposition Il en va de même pour la rubrique Fo- des six programmes interinstitutions
en direct. rums régionaux qui présente les struc- mis en place par la communauté inter-
tures régionales de suivi et leurs activi- nationale en suivi du Forum et à une
Le rubrique Informations pays permet tés. série de récits d'expériences pays, un ta-
de consulter au format PDF le Guide bleau concret de l'éducation de base
La rubrique Suivi de l'Education pour dans le monde.
pour la préparation des plans d'action
tous présente l'Institut des statistiques
nationaux (PNA) et présente les struc- de l'UNESCO et donne accès en ligne Enfin, le lien Partenariats en action per-
tures nationales EPT (coordonnateurs, au rapport de suivi 2001. met de découvrir les activités engagées
noms des membres des forums natio- tant par les organisations internationa-
naux, efforts d'intégration des PNA aux En cliquant sur le lien Partage du sa- les (gouvernementales ou non-gouver-
cadres de développement). voir, vous accédez à une présentation nementales) que par la société civile.

CONFEMEN au Quotidien, n° 51 p. 13
Lu pour vous

Afrique è Dans le même temps, l'Organisation de ganisation Mondiale du Commerce.


l'Unité Africaine (OUA) se transformait
La Nouvelle Initiative Africaine et en Union Africaine (UA), une structure D'après les participants, cet accord préa-
l'Union Africaine. Une évaluation qui devrait refléter, porter cette nouvelle lable est le témoin d'un nouvel esprit,
préliminaire volonté politique. Certaines des mesu- celui de partenariat fondé sur la
✍ H. Melber res préconisées par la NIA (lutte contre responsabiliité partagée. Le nouveau
la corruption, résolution des conflits) ne plan de développement pour l'Afrique
Fusion de trois plans visant à la renais- pourront être assurées par la nouvelle (NEPAD) constituera un exemple de
sance africaine, la Nouvelle Initiative structure sur base de l'Acte constitutif cette évolution et sera cité en exemple
Africaine (NIA) vise au redressement adopté alors qu'elles étaient intégrées de ce nouvel esprit.
durable de l'Afrique. Les dirigeants afri- au projet préliminaire de traité.
cains se sont entendus collectivement Le texte renvoie aux objectifs du Mil-
sur les objectifs qui suivent : Telle que définie actuellemment l'UA lénaire, adoptés par les Nations Unies
4renforcer les mécanismes de prévention, risque donc de limiter l'impact du en septembre 2000, qui prévoient no-
de gestion et de résolution des conflits et schéma de développement tracé par la tamment de réduire de moitié la pau-
assurer qu'ils sont utilisés pour le main- NIA. vreté d'ici 2015 [ndlr : dans le secteur de
tien et la restauration de la paix; l'éducation l'objectif est d'atteindre la sco-
4promouvoir et protéger la démocratie et larisation primaire gratuite et universelle
Autre constat, la NIA n'est pas assortie
les droits humains en développant des d'ici 2015].
normes claires de responsabilité, de trans- de changements dans la philosophie qui
parence et de gouvernance participative; sous-tend la politique, la société civile
4restaurer et maintenir la stabilité macro- n'ayant par exemple aucunement été Ce projet quasi définitif de consensus
économique en définissant des standards associée à la réflexion. Elle pourrait ce- masque les tensions provoquées par l'at-
et des objectifs pour les politiques fisca- pendant être le catalyseur d'une telle titude des Etats-Unis qui ont verrouillé
les et monétaires et en développant des mutation. le débat en conditionnant leur partici-
cadres institutionnels appropriés; pation à un accord préalable sur un ni-
4créer des cadres légaux et régulatoires In : Développement et Coopération, n°1/2002, veau d'engagement qui est très en deçà
transparents pour les marchés financiers janvier-février, p. 14 à 17. - de tous les espoirs. En outre, des pro-
et les audits de sociétés privées et publi- positions telles que la création d'une
ques;
4revitaliser et étendre l'accès à l'éducation,
Financement è taxe internationale, le doublement du
montant de l'aide publique ont été éva-
à la formation professionnelle et aux ser-
vices de santé; Donnant-donnant : le nouveau cuées à la demande quasi unanime des
4promouvoir le rôle des femmes dans le credo Nord-Sud donateurs.
développement social et économique; ✍ L. Caramel
4doter les Etats de la capacité d'établir et Reste l'espoir ténu que certains pays
d'appliquer un cadre légal et de mainte- La Conférence de Monterrey sur le fi- fassent des propositions allant au-delà
nir l'ordre de la loi; nancement du développement est qua- du texte.
4promouvoir le développement des infras- lifiée par le Secrétaire général de l'ONU
tructures, de l'agriculture et de sa diver- de "forum économique le plus impor- In : Le Monde Economie, mardi 19 mars 2002,
sification. tant des vingt dernières années". Il y a p. I. -
20 ans le Sommet Nord-Sud de Cancun
Le document programme identifie les Le "consensus de Monterrey" lie
était censé poser les bases d'un nouvel
conditions préalables, les thèmes ma- développement et partenariat
ordre économique mondial. Vingt ans
jeurs et secteurs prioritaires. Un pro- ✍ L. Caramel
plus tard, le nombre de pauvres a aug-
gramme d'action spécifie les mesures à menté de 50%. Ils représentent près de Le consensus de Monterrey ne com-
prendre, les coûts exigés et leur échéan- 40% de la population mondiale. porte aucun engagement concret, aucun
cier pour les 6 pemiers mois.
agenda lié à l'atteinte des objectifs affi-
Près de 60 chefs d'Etat sont donc atten- chés. Il propose une vision et des prin-
Les premières réactions des pays indus- dus pour adopter le "Consensus de Mon- cipes qui devraient permettre aux ex-
trialisés sont plutôt positives. Mais la terrey", un texte d'ores et déjà ficelé au clus d'intégrer le processus de mondia-
situation politique internationale fait terme de quatre réunions préparatoires lisation et clarifie les responsabilités de
que la réponse aux défis qui se posent auxquelles participaient toutes les dé- chacun.
au continent africain ne constitue pas légations, la Banque Mondiale, le Fonds
une priorité. Monétaire International et l'Or- Passant sur les critiques émises depuis

p.14 CONFEMEN au Quotidien, n° 51


HH Financement

1997 sur les politiques économiques 4le financement exige un partenariat mouvoir la complémentarité entre les
préconisées depuis 1980, le texte de entre intervenants public et privé. Les secteurs formel et informel.
Monterrey fait de l'économie de mar- gouvernements devraient éviter les
ché, du jeu du commerce mondial et des règles et les procédures trop rigides, In : Bulletin Unesco-Unevoc, janvier 2002/2, p.
investissements directs étrangers la voie tout en contribuant de manière posi- 2. -
royale du rattrapage économique. tive à maîtriser les défaillances du
marché; France è
Le texte met aussi clairement fin à une 4les compétences doivent être compri-
relation Nord-Sud fondée sur un devoir ses dans leur plus large acception et Donner le plus à ceux qui ont le
moins
d'assistance en énonçant dans son regrouper les aptitudes pratiques, les
✍ L. Bronner
préambule que chaque pays est respon- connaissances tacites et les compé-
sable de son développement. L'aide se tences sociales; L'éducation fondée sur la discrimina-
mérite désormais par son efficacité. 4une harmonisation doit s'opérer dans tion positive recouvre deux structures
les manières de reconnaître et d'offi- spécifiques : les zones d'éducation prio-
Le consensus de Monterrey tente néan- cialiser les systèmes formel et non ritaire (ZEP) et les réseaux d'éducation
moins d'apporter une réponse à la mon- formel; prioritaire (REP).
tée des inégalités en accordant la prio- 4l'accès à la formation doit tenir
rité à la lutte contre la pauvreté que ce compte des besoins des pauvres, des La discrimination positive se traduit par
soit dans les politiques d'aide publique femmes, des jeunes et des handica- des postes et des heures d'enseignement
ou l'utilisation des ressources générées pés; suppplémentaires. Les écoles bénéfi-
par les allégements de dette. L'Etat et 4la formation, incluant une éducation cient de 17% de maîtres en plus. Les
les institutions se voient reconnaître le de qualité, devrait contribuer au dé- effectifs de classe sont réduits. Les en-
droit de jouer un rôle dans l'économie veloppement des individus, des mi- seignants travaillant en ZEP (près d'un
de marché. En bref, quelques avancées cro-entreprises et des défavorisés, et enseignant sur 5 dans le secteur public)
mais pas de solution miracle et aucune transmettre des compétences de base bénéficient d'indemnités et de facilités
garantie sur un quelconque engagement transférables; de mutation.
des pays du Nord en réponse à l'enga- 4le contexte historique et culturel a une
Près d'un million d'écoliers et 470.000
gement des pays du Sud. incidence sur les contenus et les mo-
collégiens, soit respectivement 15 et
dalités de transmission.
18% de l'effectif global, sont concer-
In : Le Monde économie, mardi 19 mars 2002,
p. II. - nés par le dispositif. Plus de 60% des
Les agences ont été invitées à affecter élèves concernés sont d'origine défavo-
davantage de ressources à l'économie risée (39% hors ZEP) et les enfants
Formation professionnelle et tech- informelle, à apporter leur soutien à son d'ouvriers ou d'inactifs y sont
nique développement et à encourager la re- surreprésentés.
connaissance de son potentiel. Les
Lier le monde du travail, la forma- bailleurs de fonds ont été invités à pro- In : Le Monde, 20 janvier 2002, p. 10. -
tion professionnelle et le savoir
✍ Unevoc Education prioritaire : indicateurs 1999-2000 en ZEP hors ZEP
Moyens en personnels Nombre moyen d'élèves par classe Niveau au CM2 Evaluation en classe de Orientation à la fin de la
pour 100 élèves en % 6e, score sur 100 3e, en %
Une Conférence ayant pour thème Lier 70,00
iqu le
ues

log éra
e
is

le monde du travail, la formation pro-


nça

50,70 techndoe gén


tiq
68,00

ma

60,00
65,00
Fra

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fessionnelle et le savoir : se former pour


et econ

61,80
Ma
57,30

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S

50,00
ell

la survie et la croissance économique


lles

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es

nn
51,80
rne

ret
air

fes e
sio
proecond

s'est tenue en Suisse en septembre 2001.


ate

ent

en

40,00
sm

lém

ves

Les participants ont centré leur débat


ole

es

Elè
les urs ide-

llèg
es

ole
Ec
les
éco ts

30,00
35,50
lèg
les nan

1,00 dadnus catbere d'a

sur l'économie informelle et émis les re-


Ec

Co

30,80
5,56dd'enosmbre

col
ans eig

25,80

commandations qui suivent :


é m

20,00
24,40
23,60

23,20
N

23,50
No

21,20

21,40

4les gouvernements doivent mettre en


18,10
4,75

10,00
0,38

place des cadres politiques appro-


priés pour le développement du sec- 0,00
teur informel. Les secteurs formel et
informel nécessitent une politique in- Mai. 2002

tégrée;
LMMJVSD
12345
6 7 8 9 10 1112
Agenda
4la transmission de la formation par
le secteur privé doit être encouragée 22 au 24 mai 2002 ... Ouagadougou ... Burkina Faso ... Réunion du Comité
et appuyée par les pouvoirs publics; restreint chargé de la préparation matérielle de la 50e session ministérielle.

CONFEMEN au Quotidien, n° 51 p. 15
Bibliographie

Evaluation Financement

& Les indicateurs


comme outils des & Laétudeconduite d'une
de besoins en & Repenser l'aide à
l'Afrique / N. van & Dette et pauvreté.
Solvabilité et allé-
politiques éducati- éducation et en for- de Walle, T.A. gement de la dette
ves. - Bruxelles : De Boeck, mation. Une approche systé- Johnstone. - Paris : Karthala, des pays à faible revenu / J.-
2001. - 126 p. - mique / J. J. Lapointe. - Qué- 1999. - 166p. - Y. Moisseron et M. Raffinot.
bec : Presses Universitaires - Paris : Economica, 1999. -
LLe principal attrait des indi- du Québec, 1995. - 307 p. - LL'aide publique au dévelop- 225 p. -
cateurs internationaux de pement joue toujours un rôle
l'enseignement, tels ceux de LL'auteur présente une mé- essentiel dans le financement L
L'allégement de la dette est-
l'OCDE, est la continuité du thodologie opérationnelle des investissements publics il la meilleure solution pour
cadre théorique et méthodo- d'analyse de conception et de et des budgets des Etats afri- favoriser le développement
logique. Cette stabilité mé- mise en priorité de besoins cains. Pourtant, malgré l'im- des pays à faible revenu ?
thodologique permet de sui- fondée sur une approche sys- portance de cette aide et des
vre et d'analyser l'évolution témique. L'étude des besoins résultats non négligeables, Après une étude des spécifi-
comme de déceler les nou- d'apprentissage peut être à la les performances du déve- cités des pays à faible revenu
loppement ont déçu tant les
veautés, les fléchissements et fois interne et externe. In- concernant la dette, l'initia-
africains que les donateurs.
déviations par rapport au terne si l'on étudie l'écart tive de réduction de la dette
projet initial. Les indicateurs existant entre les objectifs du et la notion de soutena-bilité
De fait, le développement et
sont utilisés tant par les système et ses extrants. Ex- de la dette, les auteurs ana-
l'aide sont confrontés à un
médias que par le monde terne si l'on mesure l'écart problème central en lysent plus en détail la struc-
politique pour étayer leur existant entre les objectifs de ture de la dette dans 5 pays
Afriquef: l'utilisation des res-
analyse des politiques de l'environnement, les objec- (Bénin, Burkina Faso, Came-
sources publiques, dont cel-
l'éducation. tifs d'un système et ses roun, Côte d'Ivoire et Mada-
les de l'aide, est inefficace
extrants. gascar).
car, dans les pays bénéficiai-
Dix ans après le lancement res, les capacités de gestion
de cet outil, l'ouvrage met en Une méthodologie est pro-
de l'Etat sont trop faibles. En Quatre leçons se dégagent de
évidence des aspects particu- posée. Dans une première
termes de propositions avant cette analyse :
liers de l'exploitation des in- étape, il s'agira de formuler
d'envisager une augmenta-
dicateurs internationaux et la problématique en collec-
tant des données auprès des
tion du volume de l'aide, il 4au regard des critères clas-
offre de nouvelles perspecti- convient d'abord de renfor- siques, la dette de ces pays
ves d'analyse comparée de acteurs concernés. Ces don- cer les capacités d'absorption
nées alimentent une banque de l'aide et de veiller à la est soutenable;
l'enseignement.
de propositions. Celle-ci sera mise en place des conditions 4le pronostic de soutena-
utilisée, dans une deuxième qui lui permettraient d'être bilité dépend étroitement
Au fil de la revue, les arti-
phase, pour construire un plus efficace (stabilité du type de financement
cles présentent les indica-
questionnaire qui exprime macroéconomique en pre- que les pays les plus pau-
teurs de l'éducation en mier).
sous forme d'indicateur le vres recevront dans le fu-
France, aux USA, le travail
besoin, soit par exemple le tur;
de l'International Association Il conviendrait dans le même
souhait d'améliorer son de- 4toutes les initiatives pro-
for the Evaluation of gré de maîtrise, l'importance temps d'alléger le fardeau
Educational Achievment, les que constitue la gestion de posant des annulations de
d'une compétence, l'utilité
indicateurs de processus sur l'aide en simplifiant le por- dette bénéficient aux pays
d'une tâche.
le fonctionnement de l'école tefeuille de l'aide des pays, les plus endettés, les gou-
(projet INES de l'OCDE), Etant donné qu'une étude de en adaptant les montants de vernements ont donc inté-
ceux de résultats en Afrique l'aide programme et de l'aide rêt à s'endetter pour béné-
besoins est reliée à la mesure
francophone (PASEC) et la projet aux capacités des pays ficier des mesures de ré-
des opinions et des attitudes,
Classification Internationale et en déterminant le rôle des
une telle étude est générale- duction;
ONG.
Type Education (CITE de ment liée à une échelle de 4 enfin, il faut dépasser
l'Unesco). Ainsi est souli- jugements qui permet de l'évaluation de la soutena-
Il faudrait enfin améliorer la
gnée la polyvalence des in- prioriser les besoins. La suite bilité de la dette en termes
fonction publique, renforcer
dicateurs existants et les du processus (traitement et purement économiques en
les unités centrales de plani-
champs d'application por- saisie des données, analyse
fication, améliorer l'informa- intégrant la dimension po-
teurs de développement fer- des résultats,...) relève des
tion et modifier les relations litique ou éthique (comme
tile. statistiques.
donateurs-bénéficiaires. l'aide au développement).

p.16 CONFEMEN au Quotidien, n° 51


A
B
C IN
D
E
DEX
CONFEMEN au Quotidien - Index 2001

Sujets Nos Page

tConférence des Ministres de l’Education des Pays ayant le français en partage (CONFEMEN) t t
Bureau de la CONFEMEN - Beyrouth, 28 et 29 mai 2001 n°46 p. 2 et 3
Commission Administrative et Financière - Beyrouth, 27 mai 2001 n°46 p. 3
Programme d'Analyse des Systèmes Educatifs de la CONFEMEN (PASEC)
Comité scientifique - Sèvres, 5 au 7 février 2001 n°45 p. 4
Comité scientifique - Québec 3 au 5 juillet 2001 n°47 p. 2
Secrétariat Technique Permanent n°49 p. 12
Suivi de la 49e session ministérielle - Réunion des correspondants nationaux des pays
membres du Bureau de la CONFEMEN - Dakar, 26 au 30 mars 2001 n°45 p. 3
tFrancophonie t t
Agence Intergouvernementale de la Francophonie (AIF)
Comité de programme éducation et formation sur le thème de l'éducation de base
Paris, 31 mai et 1er juin 2001 n°46 p. 4
Appui à la concertation et à la mise en oeuvre des politiques de formation professionnelle
Séminaire transnational de concertation et d'échanges - Europe centrale et orientale
Bucarest, 1 au 6 octobre 2001 n°49 p. 2
Organisation internationale de la Francophonie (OIF)
Conférence ministérielle de la Francophonie - Ndjaména, février 2001 n°45 p. 2
Conférence ministérielle de la Francophonie - Paris, 11 janvier 2002 n°50 p. 2
tProblématique de l’éducation t t
Education et formation techniques et professionnelles
Pacifique. Petits Etats insulaires n°47 p. 14
Education et SIDA n°45 p. 7
n°50 p. 14
Education pour tous. Obstacles n°50 p. 14
Education pour tous
Conférence des chefs d'Etat des pays africains les moins scolarisés n°45 p. 5
Enseignement obligatoire. Financement et gestion des ressources
Europe n°49 p. 6
Facteurs de la réussite scolaire n°47 p. 15
Formation professionnelle et technique
Afrique n°50 p. 15
Formations en ligne. Impact sur l'offre publique d'éducation n°49 p. 14 et 15
Genre et résultats scolaires
OCDE n°50 p. 15
Gestion de la classe n°47 p. 15
Gestion des enseignants n°47 p. 14
Internet. Impact de l'utilisation en classe n°46 p. 15
Investissements en recherche et développement. Impact
Europe n°46 p. 14 et 15
Scolarisation des filles n°45 p. 15
Liaison enseignement coranique/enseignement formel n°47 p. 14
Manuel scolaire en langues africaines. Etude coût/efficacité n°50 p. 3
Personnel enseignant et extension de l'offre d'éducation n°50 p. 14 et 15
Privatisation de l'éducation n°45 p. 14 et 15
Réforme des curricula
Afrique de l'Ouest et du Centre n°48 p. 11
Savoirs scolaires n°45 p. 15

CONFEMEN au Quotidien, n° 51 p. 17
tProblématique du développement t t
Aide publique au développement n°46 p.14
Afrique n°45 p. 14
n°48 p. 14
Codéveloppement n°48 p. 14
Développement durable n°46 p. 15
Initiative PPTE. Impact sur les systèmes éducatifs n°48 p. 14 et 15
Insertion professionnelle des diplômés n°49 p. 14
Pauvreté. Caractéristiques de la.
PVD n°48 p. 4 à 6
Pauvreté urbaine
Afrique n°48 p. 15
tPays membres de la CONFEMEN t t
Bénin
Financement de l'éducation
Participation des familles n°45 p. 14
Réforme budgétaire n°50 p. 4 et 5
Répartition de la dépense d'éducation. Années 1993 à 1996 n°47 p. 4 et 5
Burkina Faso
Cycle Primaire. Etat des lieux. Année 1998/99 n°45 p. 9 et 10
Allègement de dette. Impact sur la lutte contre la pauvreté n°49 p. 14
Cameroun
Ecoles privées n°47 p. 6 et 7
Canada-Québec
Formation des enseignants. Nouvelles orientations n°49 p. 8 et 9
Indicateurs de l'éducation. Année 2001 n°49 p. 7 et 8
Comores
Rentrée scolaire 2001/2002. Nouvelles orientations n°49 p. 9
Congo
Conseil national de l'enseignement préscolaire, primaire et secondaire n°49 p. 10
Manuels scolaires. Politique nationale n°48 p. 7
Statistiques scolaires. Année 1998/1999 n°46 p. 5 et 6
Côte d'Ivoire
Education. Objectifs et priorités d'action 2000-2005 n°48 p. 14
Manuel scolaire. Système de prêt gratuit. Mesure d'incitation à la scolarisation des filles n°46 p. 8
Plan national de développement du secteur éducation/formation n°46 p. 6 et 7
Djibouti
Loi d'orientation du système éducatif n°48 p. 7 et 8
France
Cycle primaire. Réforme des programmes scolaires n°49 p. 15
Education pour tous. Bilan an 2000 n°48 p. 9
Guinée
Association des parents d'élèves et amis de l'école (APEAE). Evaluation n°47 p. 7 et 8
Education pour tous. Bilan an 2000 n°46 p. 9
Scolarisation des filles. Programme expérimental pour la réussite des filles aux examens
nationaux n°47 p. 15
Statistiques scolaires. Cycle primaire. Année 1999/2000 n°48 p. 10 et 11
Mali
Ecoles communautaires n°47 p. 9 et 10
Pédagogie convergente. Impact sur le système éducatif n°46 p. 10
Mauritanie
Allègement de dette. Impact sur le système éducatif n°49 p. 15
Niger
Financement de l'éducation. Partage des coûts. Réforme budgétaire n°50 p. 6 et 7
Formation professionnelle et technique. Projet Nigetech n°48 p. 15
Lettre de politique éducative. Décennie 2002-2012 n°50 p. 7 et 8
Programme décennal de développement de l'éducation (PDDE) 2002-2012 n°50 p. 8 à 10
Statistiques scolaires. Année 1999/2000 n°47 p. 10 et 11
Sénégal
Ajustement structurel. Impact sur le système éducatif n°46 p. 11
Langue d'enseignement et niveau socio-culturel. Impact sur les performances scolaires n°45 p. 10 et 11
Plan national d'action pour l'éducation pour tous n°48 p. 12
Répartition des dépenses d'éducation n°50 p. 11 et 12

p.18 CONFEMEN au Quotidien, n° 51


Tchad
Statistiques scolaires
Année 1998/99 n°49 p. 11 et 12
Année 1999/00 n°45 p. 11
Togo
Ecoles d'initiatives locales n°47 p. 11 et 12
tPays non membres de la CONFEMEN t t
Maroc
Rapport national sur le développement humain. Année 1998/99 n°46 p. 13
tOrganismes internationaux t t
UNESCO
Décennie de l'alphabétisation. Projet de plan d'action n°48 p. 6
Education pour tous
Plans d'action. Principes directeurs n°45 p. 6
Groupe de travail sur l'éducation pour tous - Paris, 10 au 12 septembre 2001 n°48 p. 3
Rapport de suivi 2001 n°49 p. 4 et 5
Bureau International d'Education (BIE)
46e Conférence Internationale de l'Education - Genève 5 au 8 septembre 2001 n°45 p. 8
n°48 p. 2 et 3
Réforme des curricula et réformes - Libreville, 23 au 28 octobre 2000 n°49 p. 3
tServices t t
Agence canadienne de développement international (ACDI)
Programme de renforcement institutionnel en matière technologique en Afrique
francophone (PRIMTAF) - Réunion du Comité directeur
Montréal, 3 au 5 juillet 2001 n°47 p. 3
Agence intergouvernementale de la Francophonie
Canal Educatif Francophone - Site Web n°50 p. 13
Chaire Unesco en sciences de l'éducation (CUSE - Dakar, Sénégal) n°50 p. 12 et 13
Communauté européenne
Eurydice, réseau d'information sur l'éducation en Europe - Site Web n°48 p. 13
Institut de recherche sur l'économie de l'éducation (IREDU) - Site Web n°49 p. 13
Office national sur les enseignements et les professions (ONISEP) - Site Web n°45 p. 13
Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) - Site Web n°50 p. 13
SUP-Jeunes - Site Web n°45 p. 13
UNESCO
Centre international pour l'enseignement et la formation techniques et professionnels
(UNEVOC) - Site Web n°46 p; 12
Bureau International d'Education (BIE) - Site Web n°48 p. 13
Forum mondial sur l'éducation - Site Web n°49 p. 13
Institut des Statistiques de l'Unesco (ISU) - Site Web n°47 p. 13
Institut International de Planification de l'Education (IIPE) - Site Web n°47 p. 13
International Institute for Capacity Building in Africa (IICBA) - Site Web n°46 p. 12
tNotices bibliographiques descriptives t t
Décentralisation
La Décentralisation dans l'éducation : pourquoi, quand et comment ? n°50 p. 16
Une gestion autonome dans les écoles n°50 p. 16
Développement
L'Afrique peut-elle revendiquer sa place dans le 21e siècle ? n°46 p. 16
Combattre la pauvreté dans le monde. Stratégies et études de cas n°46 p. 16
Education de base
Analyser une action d'éducation ou de formation. Analyser les programmes, les plans et
les projets d'éducation ou de formation pour mieux les élaborer, les réaliser et les
évaluer n°48 p. 16
L'Ecole et les filles en Afrique. Scolarisation sous condition n°45 p. 16
L'Enseignant et l'évaluation. Des gestes évaluatifs en question n°45 p. 16
La Formation des enseignants. Enjeux, innovation et réflexivité n°46 p. 16
Former des enseignants professionnels. Quelles stratégies ? Quelles compétences ? n°49 p. 16
La Gestion des enseignants de premier cycle au Bénin n°49 p. 16

CONFEMEN au Quotidien, n° 51 p. 19
Piloter un établissement scolaire. Lecture et stratégies de la conduite du changement à
l'école n°48 p. 16
Les Politiques de gestion des personnels enseignants dans les pays d'Afrique subsaharienne n°46 p. 16
Quel avenir pour les compétences ? n°47 p. 16
Une pédagogie de l'intégration. Compétences et intégration dans l'enseignement n°47 p. 16
Enseignement technique et formation professionnelle
De la formation au métier. Savoir transférer ses connaissances dans l'action n°45 p. 16
Economie du travail. La formation des salaires et les déterminants du chômage n°48 p. 16
Inégalités et politiques publiques en Afrique. Pluralités des normes et jeux d'acteurs n°49 p. 16
Marché du travail et compétitivité en Afrique subsaharienne n°49 p. 16
Petits patrons africains. Entre l'assistance et le marché n°48 p. 16
Pratique de la formation. Du discours à la réalité n°45 p. 16
Financement
L'Aide au développement vue par ses gestionnaires. Rapport de synthèse n°50 p. 16
Comment financer l'apprentissage à vie ? n°47 p. 16
Coopération pour le développement. Rapport 1999 n°47 p. 16
Fiscalité, développement et mondialisation n°50 p. 16

Forum virtuel
La CONFEMEN souhaite associer toute
personne désireuse de contribuer à la
réflexion sur le thème de la 50e session
ministérielle : Stratégies de renforcement du
financement et de la gestion en vue de
l'amélioration de l'accès et de la qualité de
l'éducation/formation. C’est cet objectif que
vise la mise en place d'un forum virtuel
ouvert à toute personne dotée d'une adresse
électronique. Il se tiendra du mois de mai
au mois de juillet 2002 et se déroulera
comme suit :
• 1 er au 31 mai : contributions et
discussions sur le pilotage des
systèmes éducatifs et l’efficience
dans l’utilisation des ressources;
• 1 er au 15 juin : synthèse des
discussions sur ce premier volet et
relance aux participants pour un
dernier «tour de table»;
• 15 juin au 15 juillet : contributions
et discussions sur la lutte contre la
pauvreté et la réduction de la dette,
la mobilisation et la diversification
des ressources financières ;
• 15 au 31 juillet : synthèse des
discussions sur le deuxième volet et
relance aux participants pour un
dernier «tour de table».
Deux procédures pour vous inscrire :
4si vous disposez d'un accès à Internet, rendez-vous sur le site de la CONFEMEN (http://www.confemen.org), cliquez
ensuite sur le lien Forum virtuel. Dans la page qui s'est ouverte, complétez le formulaire d'inscription et cliquez enfin sur
le bouton Envoyer;
4si vous ne disposez que de l'accès au courrier électronique, envoyez un courrier à docdoc@sentoo.sn en indiquant dans
l'objet Inscription au Forum virtuel CONFEMEN.

Le forum sera modéré, vous recevrez dès votre inscription un descriptif de son mode de fonctionnement.

p.20 CONFEMEN au Quotidien, n° 51

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