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Sommaire Editorial
Nouvelles de la CONFEMEN L'atteinte des objectifs d'éducation pour déjà amorcée par la CONFEMEN.
p. 2 tous exigera des investissements impor-
tants d'ici 2015. L'universalisation de Nous leur proposons donc, pour ce faire,
Nouvelles de nos pays membres l'enseignement primaire nécessiterait à de nous rejoindre au sein du forum vir-
elle seule des investissements annuels tuel où s'organisera le débat de mai à
4Congo p. 7 supplémentaires estimés entre 8 et 15 juillet 2002. Il vous est présenté en der-
4Liban p. 10 milliards de dollars US. nière page de ce numéro.
4Mali p. 11
Il faut relativiser ces chiffres. Quinze L'objectif est de réfléchir ensemble aux
Infos services milliards de dollars US représentent questions suivantes :
moins de 0,3% du PNB total des pays
4Littérature en ligne (LiLi) en développement, 0,06% du PNB total 4Est-il possible de déterminer l'effort
p. 13 des pays développés et 0,05% du PNB financier et de gestion requis pour at-
4Suivi du Forum mondial mondial. En outre, une fois l'investisse- teindre l'Education pour tous ?
Education pour tous ment réalisé et le système stabilisé, la 4Quelle proportion de ces fonds peut
(UNESCO) p. 13 quasi-totalité des pays à faible scolari- être mobilisée par les pays eux-mê-
sation devraient pouvoir autofinancer le mes, quelle proportion devrait par
système. conséquent provenir de l'aide inter-
Lu pour vous p. 14 nationale ?
Agenda p. 15 A l'heure actuelle, les engagements, pri- 4Comment mobiliser ces fonds ?
ses de position, recommandations et 4Comment améliorer la gestion in-
Bibliographie p. 16 échanges émanant des organismes im- terne des systèmes éducatifs ?
pliqués dans la poursuite de l'objectif 4Quel devrait être le rôle et les mis-
CONFEMEN au Quotidien - d'éducation pour tous suggèrent certai- sions de la Francophonie, tant au ni-
INDEX 2001 p. 17 nes pistes pour gérer les ressources de veau opérationnel que politique, en
façon plus efficiente et accroître le fi- la matière ?
Forum virtuel p. 20 nancement disponible. 4Existe-t-il, en Francophonie, des ex-
périences novatrices dans le domaine
C'est sur ces problèmes de gestion et de de la gestion et du financement des
financement que va se pencher notre systèmes éducatifs qui mériteraient
ISSN 0850-2471 prochaine session ministérielle. L'objec- d'être connues ?
tif est de faire connaître la situation par-
Rédaction et mise en page :
ticulière qui prévaut en Francophonie et Rejoignez-nous et dégageons ensemble
Centre d'Information et de susciter une convergence des actions notre réponse à cette série de question
de Documentation en vue d'une mobilisation accrue des qui, ainsi que l'a souligné le bilan éta-
ressources nationales et internationales bli en 2000, se révèlent particulièrement
Téléphone : (221) 821 60 22 en faveur de la scolarisation universelle. cruciales en Francophonie.
Télécopie : (221) 821 32 26
Courrier électronique : Nous souhaitons, dans cette optique,
confemen@sentoo.sn associer les acteurs francophones de Bougouma NGOM
Site WEB : l'éducation à l'événement. Ne pouvant,
http://www.confemen.org pour des raisons matérielles et d'organi-
sation, les inviter tous à nous rejoindre
Abonnement annuel : lors de la session ministérielle, nous les Secrétaire Général
4.000 FCFA (frais de port inclus) convions à alimenter la réflexion
CONFEMEN au Quotidien, n° 51 p. 1
Nouvelles de la CONFEMEN
Préparation de la 50e session ministérielle - Dakar, 11 au 15 février 2002
La réunion a rassemblé les Correspon- jointe CONFEMEN(STP)/AIF en fessionnel du milieu des médias ;
dants nationaux des Etats et gouverne- amont de l'élaboration de la program- 4brève présentation du travail en ate-
ments membres du Bureau de la mation afin d'améliorer le lien entre liers par le ministre-président;
CONFEMEN, le directeur éducation/ les besoins des pays, les orientations 4répartition des ministres en 3 ateliers,
formation technique et professionnelle de la CONFEMEN et la programma- chacun étant présidé par un ministre
de l'Agence Intergouvernementale de la tion francophone ; assisté d'un rapporteur et abordant les
Francophonie (AIF), le Secrétaire gé- 4l'élaboration d'une programmation trois thèmes qui suivent : lutte con-
néral de la CONFEMEN et le person- basée sur l'identification préalable de tre la pauvreté et réduction de la
nel du Secrétariat Technique Permanent besoins communs à plusieurs pays. dettef; mobilisation et diversification
(STP). des ressources financières ; efficience
Les discussions sur le choix du prochain dans l'utilisation des ressources. Des
Les participants ont d'abord examiné le secrétaire général ont abouti à la experts d'organisations internationa-
suivi apporté par le STP au plan de re- finalisation de l'appel à candidatures les y interviendraient également
lance de la CONFEMEN ( voir ainsi qu'à l'actualisation du calendrier comme personnes-ressources;
CONFEMEN au Quotidien, n° 46, p. 2 et de diffusion de l'appel et du processus 4mise en commun en plénière et adop-
3). Ils ont marqué leur satisfaction vis- de sélection. tion d'un cadre d'action.
à-vis du travail accompli par le STP,
notamment la production d'un projet de Quant aux documents de soutien au La proposition d'aménager en outre un
plan d'action incluant un calendrier débat ministériel sur le thème "Straté- espace d'exposition, d'animation et de
d'exécution et des indicateurs d'évalua- gies de renforcement du financement et rencontre a reçu l'aval des participants.
tion ainsi que de l'amélioration de la cir- de la gestion en vue de l'amélioration
culation de l'information entre l'AIF et de l'accès et de la qualité de l'éduca- Un tel mode d'organisation, fort sem-
la CONFEMEN. Ils ont souligné la né- tion-formation", les projets proposés par blable à celui adopté pour les Assises
cessité de se fixer des priorités dans les le STP ont été jugés de très bonne qua- francophones de la formation profes-
rapports avec les autres organisations lité. Outre quelques demandes d'amé- sionnelle et technique (voir CONFEMEN
internationales. nagement à apporter au document de au Quotidien, n° 26 p. 2 et 3), exigeant
travail et au document d'aide au débat, une préparation plus longue et plus
L'étude de ce plan d'action a débouché les participants suggèrent au STP de minitieuse, les participants se sont en-
sur la demande d'intégration d'actions s'inspirer des données pays collectées tendus sur la nécessité de tenir une
complémentaires tant au niveau de l'in- pour rédiger une notice à l'intention des deuxième réunion de préparation dans
formation et de la communication que correspondants nationaux afin de les le pays hôte.
de la réflexion et de la production de soutenir dans leur travail de préparation
nouvelles stratégies éducatives comme des ministres. Enfin l'idée d'élaborer un Conséquence de ce nouveau mode d'or-
de la concertation et de la promotion cadre d'action a fait consensus. ganisation toujours, le calendrier de la
des intérêts communs. ministérielle a été revu (voir tableau page
Sur les modalités d'organisation, il est ci-contre).
Réagissant au souci exprimé par la proposé, pour répondre aux souhaits des
CONFEMEN lors de la dernière Con- ministres, de consacrer une journée en- Le groupe de travail a également ap-
férence Ministérielle de la Francopho- tière au débat ministériel. Les partici- prouvé les propositions de modifica-
nie (CMF) de prise en compte de la ré- pants ont opté pour le scénario d'orga- tions à apporter aux statuts et au règle-
forme des curricula au sein de la pro- nisation qui suit : ment administratif et financier. Il a
grammation de l'AIF (voir CONFEMEN 4exposé de cadrage par le ministre pré- aussi, suite à un premier échange sur le
au Quotidien, n° 50, p. 2), le représentant sident pour lancer le débat ; thème de la 51e session, chargé le STP
de l'AIF a présenté les actions qui se- 4table ronde sur le thème du pilotage de procéder à la consultation de tous les
ront développées par l'Agence en la des systèmes éducatifs à partir des Ministres sur ce sujet.
matière en suivi des réunions qui se sont exposés de deux experts d'organisa-
tenues lors du biennum précédent (voir tions internationales (UNESCO et Eu égard aux moyens à dégager pour le
p. 2 et 3 de ce même numéro). Banque mondiale) et de deux minis- plan de relance :
tres (l'un de l'éducation et l'autre des 4la nécessité de remplacer les person-
Suite à cette intervention, les partici- finances) suivie des questions et in- nes (responsable du Centre d'Infor-
pants ont suggéré : terventions des ministres et chefs de mation et de Documentation et con-
4la tenue d'une réunion de travail con- délégation et animée par un pro- seillère à la programmation) dont le
CALENDRIER DE LA MINISTÉRIELLE
Les actions menées par l'Agence
Mercredi Jeudi Vendredi Intergouvernementale de la
Réunion du Bureau : - Débat sur le thème de - Débat sur le thème :
Francophonie (AIF) en matière
- Rapport du groupe de tra- la 50e (exposé de ca- mise en commun en de réforme des curricula
vail préparatoire à la 50e drage, table ronde, plénière et adoption du
- Rapport du Secrétaire gé- ateliers) cadre d'action
Matin néral (SG) - Discussion sur le plan Dans le courant du biennum qui vient
- Rapport de la CAF de relance de la de s'achever, l'AIF a organisé quatre
- Rapport de la réunion des CONFEMEN réunions sur le thème de la réforme des
CN
- Examen des candidatures curricula. La première, organisée en
au poste de SG février 2000 (voir CONFEMEN au Quo-
tidien, n° 39/40, p. 8), avait pour objec-
- Modifications aux statuts - Débat sur le thème : - Choix du thème de la tifs : l'identification des expériences
et au Règlement Admi- suite des ateliers 51e session
nistratif et Financier - Rapport de la réunion du
innovantes et le renforcement des com-
Après- pétences nationales dans le domaine ;
midi (RAF) Bureau
- Proposition de thème - Constitution du Bureau le développement de méthodologies et
pour la 51e session de l'intersession et ac- de modèles intégrés à chaque contexte
- Renouvellement des com- cueil des prochaines national.
missaires aux comptes sessions
- Modifications aux sta-
tuts et au RAF Les deuxième et troisième visaient à
- Nomination du SG identifier et favoriser la connaissance
- Divers des projets pilotes dans deux sous-
- Discussion et adoption
du rapport
régionsf: Afrique centrale et orientale ;
- Clôture Afrique de l'Ouest et monde arabe. Ces
deux réunions ont été également l'oc-
Session ministérielle : casion pour les participants de formu-
- Cérémonie d'ouverture ler une série de recommandations quant
(incluant un rapport syn-
thétique du SG de la aux actions à développer au niveau na-
Confémen et une inter- tional mais aussi quant à l'appui attendu
vention de l'Administra- de la part de l'AIF. Concernant ce der-
teur général de l'AIF sur nier volet les recommandations visent :
les Etats généraux du
français)
- Interventions des organi- 4l'appui technique et financier pour la
Soirée sations internationales et réalisation et le suivi des projets con-
des candidats à l'adhésion çus dans le cadre de la refondation
- Présentation dynamique des programmes d'études et de for-
des principaux résultats
du PASEC mation dans les différents pays con-
- Dîner des ministres qui cernés touchant notamment à l'éla-
débattront de manière in- boration et à l'édition des curricula
formelle des perspectives par les compétences, à l'élaboration
d'avenir de la
CONFEMEN, précisant
et à l'édition des documents d'accom-
ainsi leurs attentes vis-à- pagnement, à l'édition et à l'impres-
vis de l'organisation et de sion des manuels scolaires et des
son futur secrétaire géné- guides pédagogiques, à la formation
ral. à l'utilisation des nouveaux curricula;
4 le développement d'un réseau
mandat se terminera bientôt a été le Bureau régional de l'UNESCO en d'échanges entre les experts du Nord
soulignée; suivi du Forum mondial Education Pour et du Sud, d'une part, et entre parte-
4les commissaires aux comptes et le Tous ; d'un état des lieux des activités
naires du Sud, d'autre part, dans le
STP ont été chargés de procéder à du Programme d'Analyse des Systèmes
domaine de l'élaboration et de l'éva-
l'examen de l'architecture budgétaire Educatifs de la CONFEMEN (PASEC)
et des perspectives d'avenir du Pro- luation des curricula.
de la CONFEMEN en fonction des
objectifs et activités prévues. gramme (voir CONFEMEN au Quotidien, 4l'organisation de séminaires sous-ré-
Trois temps d'information ont enfin n° 47, p. 2) ; d'un projet du Bureau In- gionaux visant à la formation en éla-
permis aux participants de prendre con- ternational de l'Education (BIE) visant boration des curricula par compéten-
naissance : des activités déployées par la formation au dialogue politique. ces et en techniques d'évaluation.
CONFEMEN au Quotidien, n° 51 p. 3
HH AIF et réforme des curricula
En suivi de ces deux réunions, une réu- 2003- Séminaires régionaux à l'atten- Séminaire scientifique et tech-
nion du pool multilatéral d'experts fran- 2004 tion des concepteurs de nique du pool d'experts n°3 sur
cophones en Sciences de l'éducation curriculums 2003 les manuels scolaires et les nou-
s'est tenue début février 2002 avec pour velles technologies de l'informa-
tion et de la communication
objectifs de :
4mobiliser, organiser, valoriser l'expé-
rience francophone en sciences de
l'éducation; Réunion des coordonnateurs nationaux de l'Education pour tous (EPT)
4rendre fonctionnel le groupe des ex- de l'Afrique subsaharienne - Paris 17 au 19 septembre 2001
perts par l'élaboration d'un plan d'ac-
tion. Les échanges d'information sur l'état la mise en oeuvre des plans nationaux
d'avancement des processus nationaux d'éducation pour tous;
Les participants se sont entendus sur d'EPT ont permis de classer les pays en 4appui à des innovations en matière
une série d'activités à développer dans trois sous-groupes : les pays qui finali- d'éducation pour tous dans une opti-
le cadre du projet d'appui à l'élabora- seront leur plan d'action d'ici 2001 (10 que de pérennisation, de généralisa-
tion et à la consolidation des politiques pays, l'un ayant déjà terminé); ceux qui tion et d'échange entre pays.
éducatives en éducation de base. Il termineront dans la première moitié de
s'agitf: 2002 (9 pays) et ceux qui termineront ...a reçu l'accord global des participants.
4de constituer le groupe comme un ca- dans la deuxième moitié de 2002 (27 Une version révisée, intégrant les ob-
dre conceptuel visant à l'adoption pays). servations des participants, sera propo-
d'un langage commun; sée aux ministres de l'éducation.
4d'organiser des séminaires régionaux Cette concentration de pays dans la der-
visant à développer les compétences nière catégorie a conduit les participants Répondant à l'un des points du Cadre
à s'interroger sur les difficultés rencon- d'action de Dakar, les contours du futur
sur les composantes essentielles du
trées. Celles-ci sont de quatre ordres : forum régional ont été précisés. Celui-
développement curriculaire : politi-
4difficultés institutionnelles quant à ci sera composé de représentants des
ques éducatives, formation des ensei-
l'organisation du processus EPT au coordonnateurs nationaux, des agences
gnants et manuels scolaires; niveau national; des Nations Unies, des partenaires tech-
4de se doter d'une structure et de pro- 4insuffisance en ressources humaines niques et financiers, des entités régio-
jets visibles; et en capacités techniques; nales et sous-régionales africaines, des
4d'échanger les expériences et de va- 4limitations en ressources financières; ONG et de la société civile.
loriser les initiatives existantes, de 4faiblesse de l'appui des partenaires
doter le pool en documentations ré- extérieurs. Le partenariat, leitmotiv qui rythme tout
centes et adaptées et surtout de dé- le processus EPT, s'est manifesté par la
velopper la co-expertise au sein des L'existence de ces quatre écueils est contribution des partenaires techniques
membres du pool. confirmée par les besoins d'accompa- et financiers à la préparation comme à
gnement exprimés par les pays, soit des la tenue de la réunion. Il est réaffirmé
En prolongement de cette réflexion, les besoins en formation (37%), en servi- par les participants qu'un leadership
ces consultatifs (32%) et en documen- national fort et au plus haut niveau ga-
participants ont adopté un programme
tation et information (29%). rantit au mouvement EPT les partena-
d'activités pour le biennum 2002-2004.
riats, national et extérieur, nécessaires.
Le projet de plan d'action régional qui
PROGRAMME D'ACTIVITÉS se décline en 5 composantes...
Un appel est lancé aux ministres de
Séminaire scientifique et tech- 4coordination et suivi des progrès réa-
l'éducation afin de :
Avril nique du pool d'experts n°1 sur lisés dans la mise en oeuvre des ob-
2002 le thème "Politiques éducatives jectifs d'éducation pour tous; 4renforcer le leadership national du
et curricula : formation et éla- 4communication et plaidoyer en vue processus EPT;
boration d'une méthodologie à
de la mobilisation des partenariats 4confirmer les grands axes du Pro-
géométrie variable" gramme régional de suivi du Forum
nécessaires à l'atteinte des objectifs
d'EPT; de Dakar;
Séminaires régionaux à l'atten-
4coopération régionale et sous-régio- 4confirmer l'organisation des coordon-
2002- tion des concepteurs de
2003 curriculums : formation, analyse nale en convergence vers l'EPT et nateurs nationaux de l'EPT en grou-
par pays et pistes de mise en prenant en compte notamment la pes sous-régionaux;
oeuvre mise en oeuvre du Plan d'action de 4confirmer le mécanisme régional de
l'Unité Africaine pour la Décennie de suivi.
Séminaire scientifique et tech- l'éducation en Afrique;
fin 2002- nique du pool d'experts n°2 :
4renforcement des capacités des Etats Cet appel a reçu un accueil positif des
début évaluation et formation des en-
2003 seignants
membres, notamment par des actions ministres réunis à Paris le 17 octobre
de formation pour la formulation et 2001.
Le BREDA est occupé à concevoir une Nous vous présentons la fiche concer- grès accomplis est achevé pour 3 pays:
fiche de suivi des progrès pays en ma- nant le Sénégal. A l'heure actuelle, cet la Gambie, Maurice et le Sénégal.
tière d'éducation pour tous. outil permettant de visualiser les pro-
SENEGAL
Education primaire
Taux brut d'admission (%) 71
Taux brut de scolarisation (%) 70
Taux net de scolarisation (%) 59
Ratio élèves-maîtres 49 37%
0,8
Indice de développement EPT 0,58 Source : BREDA/DFU, UIS, UN Population, World Bank
Avancement PNA
NC : Non commencé Existence d'un plan Education/Formation c Oui g
d
e
f
g c Non
d
e
f
EC : En cours
A : Achevé
CONFEMEN au Quotidien, n° 51 p. 5
Les aspects économiques de la publication de matériel éducatif en Afrique
✍ W. Bgoya, N. Billany, M. Lujanen, R. Noonan, T. Paajanen, E. Syrjänen
L'étude a été initiée par le groupe de jeure part de financements externes) STRATÉGIES DE RÉALISATION
travail sur les livres et le matériel édu- permettant l'acquisition de livres (opé-
catif de l'Association pour le dévelop- rée par les gouvernements) a pour con- Le gouvernement doit se concentrer sur
pement de l'éducation en Afrique. Elle séquence le manque de prévisibilité des le développement de l'éducation en for-
a touché 18 pays africains. achats. Pour remédier à cet écueil, il faut mulant des politiques, en assurant le fi-
que: nancement d'achats ou en prenant des
L'édition, qu'elle soit scolaire ou non, 4les achats d'ouvrages scolaires soient dispositions pour l'approvisionnement.
est un processus industriel qui s'évalue programmés comme étant des inves- L'édition sera laissée aux organisations
en fonction de ses compétences à utili- tissements à court, moyen et long professionnelles, plus aptes à couvrir les
ser ses ressources humaines, physiques terme dans la qualité de l'éducation processus industriels et commerciaux.
et financières, en fonction également mais aussi dans la quantité et la qua-
des résultats obtenus par rapport à la lité du matériel scolaire. Il serait très utile que les divers partici-
concurrence ou par rapport aux indica- pants à la fourniture d'ouvrages scolai-
teurs de l'édition internationale. L'édi- Editer un ouvrage signifie bloquer des res (autorités, éditeurs, imprimeurs, li-
tion scolaire est aussi dépendante des sommes relativement importantes sur braires, distributeurs) puissent donner
besoins du système éducatif ainsi que un temps relativement long, le temps leur opinion et discuter ensemble sur
des politiques gouvernementales qui de production. Les éditeurs ne dispo- base d'informations communes. D'où la
peuvent soutenir ou freiner le dévelop- sent que rarement des montants néces- nécessité d'évaluations régulières sur le
pement du secteur. saires et sont obligés de recourir à des sujet.
prêts. Il conviendrait donc de :
L'analyse des données collectées débou- Pour être efficaces les politiques relati-
che sur l'identification des contraintes 4faciliter aux éditeurs l'accès à des ga- ves à la fourniture de manuels scolaires
qui obèrent le développement de l'édi- ranties bancaires et à des prêts favo- doivent être interprétées de façon pra-
tion de manuels scolaires en Afrique et rables tout en évitant les subventions tique, soit assorties d'objectifs et de
de stratégies permettant d'y remédier. directes. choix stratégiques opérés selon la situa-
tion du marché et le mode de publica-
C ONTRAINTES ET ÉLÉMENTS DE La majorité des problèmes internes des tion. Ces stratégies conduiront ensuite
REMÉDIATION entreprises sont partout le résultat d'une à un plan d'ensemble puis à des plans
mauvaise gestion. Or, il n'existe pas de d'actions.
L'absence de politique, de stratégies et programme de formation globale à l'en-
de plan d'ensemble clair est le princi- semble du processus d'édition. Les prio- Les objectifs peuvent se diviser en deux
pal obstacle au développement d'une in- rités dans ce domaine seraient les sui- catégories : les objectifs de développe-
dustrie du livre durable. Le gouverne- vantes : ment généraux définis par le gouverne-
ment devrait jouer un rôle clé en la ment et les objectifs des programmes
matière qui pourrait se décliner comme 4créer et soutenir des associations na- de publication définis par les éditeurs,
suit : tionales et régionales d'éditeurs for- qu'ils soient publics ou privés.
tes;
4rendre publique la politique de four- 4les charger de la création des possi- Gouvernements et éditeurs se dotent de
niture de livres de textes dans le sec- bilités de formation du personnel à leurs propres stratégies pour atteindre
teur scolaire (responsabilité des mi- tous les aspects de l'édition du livre. leurs objectifs. Un gouvernement choi-
nistères de l'éducation) et, à plus long sira, par exemple, de soutenir la con-
terme, établir une politique nationale Le recours à l'aide extérieure peut abou- currence pour offrir aux utilisateurs l'ac-
du livre; tir à déresponsabiliser le pays récepteur cès à des titres alternatifs. Les straté-
4concrétiser la politique de fourniture et à une fourniture de livres en déca- gies seront en tout cas flexibles pour
de livres en collaboration avec les lage par rapport aux besoins ou aux in- pouvoir intégrer des perspectives à
éditeurs, leurs organisations et térêts nationaux. L'aide extérieure ne court, moyen et long terme.
d'autres groupes d'intérêt de l'édition; peut être utile que lorsqu'elle est enra-
4recueillir, en collaboration avec les cinée dans des plans d'ensemble et non Le plan d'ensemble sera l'outil essen-
autres agences impliquées dans la basée sur des déclarations de politique tiel. Il construit le cadre pour les politi-
fourniture de livres, des données et générale. Il conviendrait en consé- ques du livre, les stratégies, les métho-
des statistiques afin de construire une quence de : des de financement et les programmes
base solide à la planification. pour une période donnée. Enfin, le mi-
4coordonner l'aide extérieure en utili- nistère doit organiser son propre retour
Deuxième obstacle, l'incertitude quant sant un plan d'ensemble lié à la po- d'information sur la qualité des livres
aux moyens (dépendants pour la ma- litique du livre du gouvernement. de textes.
Congo
Poursuite du travail d'élaboration de d'élèves n'a pas encore atteint son ni- Les effectifs élèves, par contre, bien
nouveaux annuaires statistiques entamé veau des années 90. Le secteur privé qu'en nette augmentation par rapport à
par la direction des études et de la pla- compte 477 écoles, soit 22,29%, et ne l'année 1998-1999 (voir graphique en bas
nification (voir CONFEMEN au Quoti- scolarise que 15,22% des élèves. de colonne ), restent en deçà des
dien, n° 46, p. 5 et 6 ), ce deuxième meilleurs chiffres
EVOLUTION DES ÉTABLISSEMENTS, SALLES DE CLASSE, CLASSES
ouvrage porte sur l'année scolaire 1999- enregistrés
PÉDAGOGIQUES
2000. (512.935 au total
Et ablissements en 1995-96 et
14000 Salles de classes 244.822 pour les
Au préscolaire, la grosse majorité Classes pédagogiques
(74,89%) des établissements sont pri- 12000 filles en 1992-93).
vés. L'accès est conditionné par des frais
10000 Ces élèves sont
d'écolage qui restent hors de portée des
familles modestes. Les établissements 8000 encadrés par 6.923
privés sont concentrés dans les deux enseignants, dont
6000
grandes villes (Brazzaville et Pointe 2.527 femmes
Noire). Ce niveau d'enseignement est 4000 (soit 36,50%). Le
totalement absent dans trois régions 2000
ratio élèves/maître
(Cuvette Ouest, Lekoumou et Niari). La est de 60,48, celui
plus grosse part (86,51%) des 7.954 en- 0 élèves/salle de
1989-90
1990-91
1991-92
1992-93
1993-94
1994-95
1995-96
1996-97
1997-98
1998-99
1999-00
1990-91
1991-92
1992-93
1993-94
1994-95
1995-96
1996-97
1997-98
1998-99
1999-00
CONFEMEN au Quotidien, n° 51 p. 7
HH Congo
régions de Niari, Lekoumou et Pool no- maire. On enregistre un très léger avan- La régression est tout aussi nette lors-
tamment, sont encore totalement dé- tage pour les filles (26,72% de que l'on considère la part de PIB con-
pourvus d'enseignants. moyenne). La répartition des redou- sacrée aux dépenses d'éducation. Celle-
blants par année d'études fait apparaî- ci est en effet passée de 4,23% en 1999
La plus grosse part des enseignants ac- tre un pic au CE2 avec 35,42% de re- à 2,65% en 2000.
tifs (60,88%) ont le grade d'instituteurs, doublants (35,18% pour les filles) et une
8,15% sont repris comme instituteurs situation favorable au CM2 (13,63% de Lorsque l'on considère la ventilation des
adjoints, 22,40% sous un autre grade et redoublants en moyenne nationale, dépenses par type d'enseignement, on
8,57% sous un grade non déterminé. 13,16% pour les filles). constate que la plus grosse proportion
Beaucoup (42,99%) travaillent sous sta- POURCENTAGE DE REDOUBLANTS PAR ANNÉE D'ÉTUDES des dépenses ordinaires va à
tut de fonctionnaire, 25,62% comme l'enseignement primaire (voir
contractuels, 9,35% en tant qu'appelés graphique ci-dessous), suivi
40
ou volontaires et, respectivement, Total de près par le supérieur. Cette
9,46% et 12,58% sous un statut diffé- 30 priorité à l'éducation primaire
Filles
rent et non déterminé. Seuls 57,34% des disparaît pour les dépenses
enseignants disposent du diplôme pro- 20 d'investissement où 4% des
fessionnel requis et le titre académique dépenses sont allouées au pri-
dont disposent la majorité d'entre eux 10 maire, contre 66% au secon-
(70,08%) est non déterminé. daire technique et profession-
0
nel, 13% au secondaire géné-
CP1 CP2 CE1 CE2 CM1 CM2
La plus grosse part (58,56%) des en- ral et 12% au supérieur.
seignants se situe dans la fourchette des Pour ce qui concerne les résultats au
A lphabétisatio n
30 à 44 ans. certificat d'études primaires élémentai- 0,18% A utres
P résco laire
Ed. spécialisée 7,35%
res (CEPE), 86,06% des candidats qui 0,17%
0,01% P rimaire
Au plan du personnel administratif, on se sont présentés ont été admis (79,41% Supérieur 35,92%
dénombre 1.474 directeurs, 484 sur- pour les filles). 32,60%
Les résultats au brevet de fin d'études du premier cycle (BEPC) et au baccalauréat (1990 à 2001)
✍ Ministère de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Supérieur
Du fait de la guerre, les épreuves du EVOLUTION DES TAUX D'ADMISSION AU BEPC ET AU BACCALAURÉAT
BEPC organisées en 1999 sont interve-
nues tardivement. Elles n'ont, en outre, %
pu se dérouler que sur une partie du ter- 50
1990 BEPC
ritoire et ont accueilli un nombre réduit 45
Baccalauréat
de candidats (30.008, contre 52.027 en 40
40,26
1997, 42.237 en 1998, 40.467 en 2000
38,6
À 35
37,2
35,66
et 40.401 en 2001).
36,49
34,86
34,67
30
31,5
31,34
31,15
30,33
27,63
26,2
Les indices de parité filles garçons ont 2001 25
25,74
27,26
26,21
23,96
24,57
24,21
été respectivement de 1,10 en 1999, 20
21,36
21,26
21,18
0,98 en 2000 et 1,03 en 2001. Les filles
17,38
15
14,03
réussissent moins que les garçons. En 10
2000, 42,87% des admis sont des filles
5
contre 57,13% pour les garçons. Cet
écart se réduit en 2001 (44,59% pour 0
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001
les filles et 55,40% pour les garçons).
ANNEES
CONFEMEN au Quotidien, n° 51 p. 9
Liban
L'éducation de base est composée de NIVEAU DES ACQUIS SCOLAIRES (4E ANNNÉE PRIMAIRE) PAR MATIÈRES ET SECTEURS
deux cycles : le primaire qui recrute les
enfants de 6 ans et s'étend sur 5 ans et %
le complémentaire qui s'étend sur 4 ans. 100 Public Privé gratuit
Privé payant National
Concernant le primaire, le pourcentage 90
des inscrits de 6 à 10 ans atteint 97,8%. 80
Au niveau complémentaire, les taux 1994 70
brut et net de scolarisation sont de / 60
88,2% et 63,56%. Au plan du rende- 1995 50
ment, environ 33% des élèves du pri- 40
maire et 45% des élèves du complémen- 30
20
taire sont en retard. L'abandon affecte
10
33% des élèves du complémentaire et
0
le taux de réussite aux examens offi-
Arabe
Niveau global
Français
Anglais
M aths
Sciences
Compétences
transversales
ciels organisés au terme des 9 ans est
de 61% en 1998.
Au Mali, en 1997/1998, l'enseignement en 1997/98 un quart des effectifs avec truites en dur (69,5%), 15,5% en semi-
préscolaire est très peu développé (1,7% un taux brut de scolarisation de 138,3% dur, 12,2% en banco et 2,7% dans
de taux de préscolarisation), presque en- alors que dans la région de Mopti ce d'autres matériaux.
tièrement dépendant de l'initiative pri- taux était de 26,7% et ces écarts se creu-
vée et concentré en zone urbaine. sent encore au second cycle. Les taux Le nombre de cours pédagogiques n'a
bruts de scolarisation évoluent selon des néanmoins pas progressé aussi vite que
L'enseignement fondamental comprend tendances tout à fait similaires. le nombre d'élèves ce qui a provoqué
deux cycles. Le premier cycle dure six une hausse sensible du nombre d'élè-
ans et est sanctionné par le Certificat INFRASTRUCTURES ves par cours. Il est en effet passé entre
de Fin d'Etudes du Premier Cycle de 1987/88 et 1997/98 de 40 à 54 pour le
l'Enseignement Fondamental. Le se- L'augmentation du nombre d'élèves est premier cycle et de 35 à 55 pour le se-
cond cycle s'étend sur trois années et corrélée à l'augmentation du nombre cond cycle. Au premier cycle, seul le
est sanctionné par le Diplôme de l'En- d'établissements scolaires et continue secteur public est touché par ce phéno-
seignement fondamental. depuis 1990/91. C'est au premier cycle mène. Au second cycle, le ratio aug-
que cet accroissement est le plus fort mente dans les deux ordres d'enseigne-
EFFECTIFS (voir graphique ci-dessous) avec une con- ment, mais la hausse est plus forte dans
tribution remarquable du secteur privé le public que dans le privé.
Le premier cycle a accueilli au cours au cours des quatre dernières années.
de cette année scolaire 1.724.745 élè- La double vacation est pratiquée dans
2000
ves, soit un taux brut de scolarisation toutes les régions pour ce qui concerne
de 50% (40,3% pour les filles et 59,9% 1500 le premier cycle, à Bamako et Sikasso
pour les garçons). Le second cycle ac- seulement pour le second cycle. Elle est
1000
cueillait, lui, 698.581 enfants, soit Public le plus souvent pratiquée dans les zo-
17,9% de taux brut de scolarisation 500 Privé nes urbaines.
(23,4% pour les garçons et 12,3% pour
0
les filles). Ces taux sont en croissance Le rapport entre le nombre de places
1990/91
1991/92
1992/93
1993/94
1994/95
1995/96
1996/97
1997/98
forte depuis 1992 (voir graphique en bas assises offertes et le nombre d'élèves
de page), 10% par an en moyenne pour accueillis s'est dégradé. En 1997/98, il
le 1er cycle, 7,2% pour le 2nd cycle. Les est tout juste supérieur à une place pour
disparités entre filles et garçons se sont
Ceci est dû à la libéralisation de l'en- deux élèves.
accrues (19,2 points d'écart au premier seignement privé qui a permis le déve-
cycle et 11,1 points au second cycle en loppement des écoles privées laïques et Enfin, le nombre de cantines scolaires
1997/98) et les disparités régionales res-
des écoles communautaires. Le nombre après avoir subi une baisse très impor-
tent très marquées. Ainsi, au premier de salles de classes a bien entendu suivi tante (près de 50% de 1992/93 à 1993/
cycle, le district de Bamako regroupait l'évolution du nombre d'écoles. L'aug- 94) est en augmentation. Seuls 3,3% des
mentation élèves y ont néanmoins accès. La plu-
EVOLUTION DU TAUX BRUT DE SCOLARISATION est donc part sont localisées dans le Nord.
particuliè-
%
50,0 rement EFFICACITÉ
T BS 1er cycle
45,0
sensible
T BS 2e cycle dans le
1988 40,0 Les taux de redoublement ont considé-
35,0
privé où le rablement baissé depuis 1990. Ils ont
30,0
nombre de été divisés par deux pour les trois pre-
À
25,0 classes au mières années du premier cycle et pour
20,0 premier cy- la septième année et entre 7 et 14 pour
15,0 cle a été les autres. Seule exception : la sixième
1998 multiplié
10,0 année où les taux ont même augmenté.
5,0 par 9 en Peu d'écarts sont enregistrés entre gar-
0,0 cinq ans. çons et filles en la matière. Les filles
1988/89
1989/90
1990/91
1991/92
1992/93
1993/94
1994/95
1995/96
1996/97
1997/98
CONFEMEN au Quotidien, n° 51 p. 11
HH Mali
blements en 6e sont particulièrement fin de premier cycle sont en baisse. Ceci Par ailleurs, un Conseil Supérieur de
importants à Sikasso, Ségou et Mopti. explique la hausse des taux de redou- l'Education est créé avec pour
blement en 6e année. Les taux de réus- missionsn:
Globalement, le Mali enregistre depuis site en fin de second cycle varient as- 4d'émettre des avis et de formuler des
1994 une amélioration des taux de pas- sez fortement d'une année à l'autre dans propositions sur les grandes orienta-
sage au sein des deux cycles. Par con- une fourchette comprise entre 40 et tions de la politique nationale en
tre les taux de réussite au certificat de 70%. matière d'éducation et de formation;
4d'émettre des avis et de faire des sug-
gestions sur toutes les questions d'in-
térêts nationaux relatives à l'éduca-
Loi d'orientation sur l'éducation
tion et à la formation et sur la régle-
✍ Présidence de la République mentation en ces matières;
4de délibérer sur toutes les questions
Cette loi promulguée le 28 décembre obligations d'un membre actif d'une qui lui sont soumises par les minis-
1999 fait de l'éducation une priorité société démocratique; tres chargés de l'éducation.
nationale. Le droit à l'éducation est ga- 4rendre l'apprenant attentif et sensible
ranti à chaque citoyen. Il s'exerce à tra- aux valeurs de l'engagement person- La composition, l'organisation et les
vers l'accès à l'éducation et la fréquen- nel et de la solidarité, de la respon- modalités de fonctionnement du Con-
tation des établissements d'enseigne- sabilité parentale et de la protection seil Supérieur de l'Education sont fixées
ment publics ou privés. L'enseignement de l'environnement; par décret.
est dispensé dans la langue officielle et 4créer et stimuler chez l'apprenant l'es-
dans les langues nationales. prit d'entreprise; Le financement de l'éducation et de la
4fournir à l'apprenant toute informa- formation est assuré par l'Etat, les col-
Le système éducatif se donne pour ob- tion apte à l'orienter sur les débou- lectivités territoriales, les communau-
jectifs de : chés dans la vie active; tés et le privé. Les modalités d'interven-
4faire acquérir à l'apprenant, au niveau 4répondre aux besoins du pays en ca- tion de ces différents acteurs seront
de chaque ordre d'enseignement, des dres ayant un niveau élevé de savoir- fixées par décret.
compétences lui permettant de s'in- faire, d'expertise et de recherche
sérer dans la vie active ou de pour- scientifique et technologique. L'Etat veille à assurer une allocation
suivre ses études; équilibrée des ressources destinées à
4doter l'apprenant des instruments de L'enseignement fondamental a pour faire face aux charges d'éducation et de
l'expression et de la communication objet de développer chez les élèves des formation avec comme priorité l'ensei-
parlée, écrite, graphique et symboli- apprentissages fondamentaux qui con- gnement fondamental, les centres d'édu-
que, développer ses capacités de tribuent au développement progressif de cation pour le développement (CED) et
compréhension, d'analyse, de raison- leur autonomie intellectuelle, physique la formation professionnelle et techni-
nement formel et de résolution de et morale afin de leur permettre de pour- que.
problèmes; suivre leurs études ou de s'insérer dans
4amener l'apprenant à analyser, appré- la vie active. Il accueille les enfants à L'évaluation vise le contrôle des con-
cier et exploiter l'histoire et la cul- partir de 6 ans, est constitué d'un bloc naissances académiques ainsi que l'at-
ture de son pays, les caractéristiques unique de 9 ans et sanctionné par le di- teinte des buts et objectifs de la politi-
principales de son organisation poli- plôme d'études fondamentales. que éducative.
tique, sociale et économique et l'in-
former des potentialités et des pers- La loi ordonne la création d'un espace Elle porte sur les compétences et est pra-
pectives de développement dans un de concertation regroupant tous les ac- tiquée périodiquement et de façon con-
contexte de mondialisation; teurs concernés par l'éducation. Cet es- tinue par les enseignants qui informent
4développer les capacités de l'appre- pace est chargé de : les apprenants et parents ou tuteurs des
nant à planifier et à organiser ses ap- 4créer un réseau d'échanges entre les résultats obtenus.
prentissages et son perfectionnement partenaires de l'éducation afin de fa-
culturel en lui fournissant des outils voriser une bonne circulation de l'in- Les ministres de l'éducation en déter-
de base de son propre travail auto- formation et d'aider à des prises de minent les modalités. Elle est exécutée
nome; décisions pertinentes; et organisée par les corps et structures
4asseoir chez l'apprenant, par la prati- 4mettre en synergie toutes les poten- commis à cette tâche.
que des méthodes actives, participa- tialités pour le développement de
tives et le dialogue, l'apprentissage l'école. A partir de l'enseignement fondamen-
de la vie en commun, du travail en tal, le passage d'un ordre d'enseigne-
équipe et de la coopération; Son fonctionnement, comme les rôles ment à un autre est subordonné à au
4entraîner l'apprenant à connaître et à et responsabilités des différents acteurs, moins la détention du diplôme termi-
pratiquer tant les prérogatives que les sont fixés par conventions. nal de l'ordre inférieur.
CONFEMEN au Quotidien, n° 51 p. 13
Lu pour vous
1997 sur les politiques économiques 4le financement exige un partenariat mouvoir la complémentarité entre les
préconisées depuis 1980, le texte de entre intervenants public et privé. Les secteurs formel et informel.
Monterrey fait de l'économie de mar- gouvernements devraient éviter les
ché, du jeu du commerce mondial et des règles et les procédures trop rigides, In : Bulletin Unesco-Unevoc, janvier 2002/2, p.
investissements directs étrangers la voie tout en contribuant de manière posi- 2. -
royale du rattrapage économique. tive à maîtriser les défaillances du
marché; France è
Le texte met aussi clairement fin à une 4les compétences doivent être compri-
relation Nord-Sud fondée sur un devoir ses dans leur plus large acception et Donner le plus à ceux qui ont le
moins
d'assistance en énonçant dans son regrouper les aptitudes pratiques, les
✍ L. Bronner
préambule que chaque pays est respon- connaissances tacites et les compé-
sable de son développement. L'aide se tences sociales; L'éducation fondée sur la discrimina-
mérite désormais par son efficacité. 4une harmonisation doit s'opérer dans tion positive recouvre deux structures
les manières de reconnaître et d'offi- spécifiques : les zones d'éducation prio-
Le consensus de Monterrey tente néan- cialiser les systèmes formel et non ritaire (ZEP) et les réseaux d'éducation
moins d'apporter une réponse à la mon- formel; prioritaire (REP).
tée des inégalités en accordant la prio- 4l'accès à la formation doit tenir
rité à la lutte contre la pauvreté que ce compte des besoins des pauvres, des La discrimination positive se traduit par
soit dans les politiques d'aide publique femmes, des jeunes et des handica- des postes et des heures d'enseignement
ou l'utilisation des ressources générées pés; suppplémentaires. Les écoles bénéfi-
par les allégements de dette. L'Etat et 4la formation, incluant une éducation cient de 17% de maîtres en plus. Les
les institutions se voient reconnaître le de qualité, devrait contribuer au dé- effectifs de classe sont réduits. Les en-
droit de jouer un rôle dans l'économie veloppement des individus, des mi- seignants travaillant en ZEP (près d'un
de marché. En bref, quelques avancées cro-entreprises et des défavorisés, et enseignant sur 5 dans le secteur public)
mais pas de solution miracle et aucune transmettre des compétences de base bénéficient d'indemnités et de facilités
garantie sur un quelconque engagement transférables; de mutation.
des pays du Nord en réponse à l'enga- 4le contexte historique et culturel a une
Près d'un million d'écoliers et 470.000
gement des pays du Sud. incidence sur les contenus et les mo-
collégiens, soit respectivement 15 et
dalités de transmission.
18% de l'effectif global, sont concer-
In : Le Monde économie, mardi 19 mars 2002,
p. II. - nés par le dispositif. Plus de 60% des
Les agences ont été invitées à affecter élèves concernés sont d'origine défavo-
davantage de ressources à l'économie risée (39% hors ZEP) et les enfants
Formation professionnelle et tech- informelle, à apporter leur soutien à son d'ouvriers ou d'inactifs y sont
nique développement et à encourager la re- surreprésentés.
connaissance de son potentiel. Les
Lier le monde du travail, la forma- bailleurs de fonds ont été invités à pro- In : Le Monde, 20 janvier 2002, p. 10. -
tion professionnelle et le savoir
✍ Unevoc Education prioritaire : indicateurs 1999-2000 en ZEP hors ZEP
Moyens en personnels Nombre moyen d'élèves par classe Niveau au CM2 Evaluation en classe de Orientation à la fin de la
pour 100 élèves en % 6e, score sur 100 3e, en %
Une Conférence ayant pour thème Lier 70,00
iqu le
ues
log éra
e
is
ma
60,00
65,00
Fra
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61,80
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57,30
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40,00
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30,00
35,50
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20,00
24,40
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10,00
0,38
tégrée;
LMMJVSD
12345
6 7 8 9 10 1112
Agenda
4la transmission de la formation par
le secteur privé doit être encouragée 22 au 24 mai 2002 ... Ouagadougou ... Burkina Faso ... Réunion du Comité
et appuyée par les pouvoirs publics; restreint chargé de la préparation matérielle de la 50e session ministérielle.
CONFEMEN au Quotidien, n° 51 p. 15
Bibliographie
Evaluation Financement
tConférence des Ministres de l’Education des Pays ayant le français en partage (CONFEMEN) t t
Bureau de la CONFEMEN - Beyrouth, 28 et 29 mai 2001 n°46 p. 2 et 3
Commission Administrative et Financière - Beyrouth, 27 mai 2001 n°46 p. 3
Programme d'Analyse des Systèmes Educatifs de la CONFEMEN (PASEC)
Comité scientifique - Sèvres, 5 au 7 février 2001 n°45 p. 4
Comité scientifique - Québec 3 au 5 juillet 2001 n°47 p. 2
Secrétariat Technique Permanent n°49 p. 12
Suivi de la 49e session ministérielle - Réunion des correspondants nationaux des pays
membres du Bureau de la CONFEMEN - Dakar, 26 au 30 mars 2001 n°45 p. 3
tFrancophonie t t
Agence Intergouvernementale de la Francophonie (AIF)
Comité de programme éducation et formation sur le thème de l'éducation de base
Paris, 31 mai et 1er juin 2001 n°46 p. 4
Appui à la concertation et à la mise en oeuvre des politiques de formation professionnelle
Séminaire transnational de concertation et d'échanges - Europe centrale et orientale
Bucarest, 1 au 6 octobre 2001 n°49 p. 2
Organisation internationale de la Francophonie (OIF)
Conférence ministérielle de la Francophonie - Ndjaména, février 2001 n°45 p. 2
Conférence ministérielle de la Francophonie - Paris, 11 janvier 2002 n°50 p. 2
tProblématique de l’éducation t t
Education et formation techniques et professionnelles
Pacifique. Petits Etats insulaires n°47 p. 14
Education et SIDA n°45 p. 7
n°50 p. 14
Education pour tous. Obstacles n°50 p. 14
Education pour tous
Conférence des chefs d'Etat des pays africains les moins scolarisés n°45 p. 5
Enseignement obligatoire. Financement et gestion des ressources
Europe n°49 p. 6
Facteurs de la réussite scolaire n°47 p. 15
Formation professionnelle et technique
Afrique n°50 p. 15
Formations en ligne. Impact sur l'offre publique d'éducation n°49 p. 14 et 15
Genre et résultats scolaires
OCDE n°50 p. 15
Gestion de la classe n°47 p. 15
Gestion des enseignants n°47 p. 14
Internet. Impact de l'utilisation en classe n°46 p. 15
Investissements en recherche et développement. Impact
Europe n°46 p. 14 et 15
Scolarisation des filles n°45 p. 15
Liaison enseignement coranique/enseignement formel n°47 p. 14
Manuel scolaire en langues africaines. Etude coût/efficacité n°50 p. 3
Personnel enseignant et extension de l'offre d'éducation n°50 p. 14 et 15
Privatisation de l'éducation n°45 p. 14 et 15
Réforme des curricula
Afrique de l'Ouest et du Centre n°48 p. 11
Savoirs scolaires n°45 p. 15
CONFEMEN au Quotidien, n° 51 p. 17
tProblématique du développement t t
Aide publique au développement n°46 p.14
Afrique n°45 p. 14
n°48 p. 14
Codéveloppement n°48 p. 14
Développement durable n°46 p. 15
Initiative PPTE. Impact sur les systèmes éducatifs n°48 p. 14 et 15
Insertion professionnelle des diplômés n°49 p. 14
Pauvreté. Caractéristiques de la.
PVD n°48 p. 4 à 6
Pauvreté urbaine
Afrique n°48 p. 15
tPays membres de la CONFEMEN t t
Bénin
Financement de l'éducation
Participation des familles n°45 p. 14
Réforme budgétaire n°50 p. 4 et 5
Répartition de la dépense d'éducation. Années 1993 à 1996 n°47 p. 4 et 5
Burkina Faso
Cycle Primaire. Etat des lieux. Année 1998/99 n°45 p. 9 et 10
Allègement de dette. Impact sur la lutte contre la pauvreté n°49 p. 14
Cameroun
Ecoles privées n°47 p. 6 et 7
Canada-Québec
Formation des enseignants. Nouvelles orientations n°49 p. 8 et 9
Indicateurs de l'éducation. Année 2001 n°49 p. 7 et 8
Comores
Rentrée scolaire 2001/2002. Nouvelles orientations n°49 p. 9
Congo
Conseil national de l'enseignement préscolaire, primaire et secondaire n°49 p. 10
Manuels scolaires. Politique nationale n°48 p. 7
Statistiques scolaires. Année 1998/1999 n°46 p. 5 et 6
Côte d'Ivoire
Education. Objectifs et priorités d'action 2000-2005 n°48 p. 14
Manuel scolaire. Système de prêt gratuit. Mesure d'incitation à la scolarisation des filles n°46 p. 8
Plan national de développement du secteur éducation/formation n°46 p. 6 et 7
Djibouti
Loi d'orientation du système éducatif n°48 p. 7 et 8
France
Cycle primaire. Réforme des programmes scolaires n°49 p. 15
Education pour tous. Bilan an 2000 n°48 p. 9
Guinée
Association des parents d'élèves et amis de l'école (APEAE). Evaluation n°47 p. 7 et 8
Education pour tous. Bilan an 2000 n°46 p. 9
Scolarisation des filles. Programme expérimental pour la réussite des filles aux examens
nationaux n°47 p. 15
Statistiques scolaires. Cycle primaire. Année 1999/2000 n°48 p. 10 et 11
Mali
Ecoles communautaires n°47 p. 9 et 10
Pédagogie convergente. Impact sur le système éducatif n°46 p. 10
Mauritanie
Allègement de dette. Impact sur le système éducatif n°49 p. 15
Niger
Financement de l'éducation. Partage des coûts. Réforme budgétaire n°50 p. 6 et 7
Formation professionnelle et technique. Projet Nigetech n°48 p. 15
Lettre de politique éducative. Décennie 2002-2012 n°50 p. 7 et 8
Programme décennal de développement de l'éducation (PDDE) 2002-2012 n°50 p. 8 à 10
Statistiques scolaires. Année 1999/2000 n°47 p. 10 et 11
Sénégal
Ajustement structurel. Impact sur le système éducatif n°46 p. 11
Langue d'enseignement et niveau socio-culturel. Impact sur les performances scolaires n°45 p. 10 et 11
Plan national d'action pour l'éducation pour tous n°48 p. 12
Répartition des dépenses d'éducation n°50 p. 11 et 12
CONFEMEN au Quotidien, n° 51 p. 19
Piloter un établissement scolaire. Lecture et stratégies de la conduite du changement à
l'école n°48 p. 16
Les Politiques de gestion des personnels enseignants dans les pays d'Afrique subsaharienne n°46 p. 16
Quel avenir pour les compétences ? n°47 p. 16
Une pédagogie de l'intégration. Compétences et intégration dans l'enseignement n°47 p. 16
Enseignement technique et formation professionnelle
De la formation au métier. Savoir transférer ses connaissances dans l'action n°45 p. 16
Economie du travail. La formation des salaires et les déterminants du chômage n°48 p. 16
Inégalités et politiques publiques en Afrique. Pluralités des normes et jeux d'acteurs n°49 p. 16
Marché du travail et compétitivité en Afrique subsaharienne n°49 p. 16
Petits patrons africains. Entre l'assistance et le marché n°48 p. 16
Pratique de la formation. Du discours à la réalité n°45 p. 16
Financement
L'Aide au développement vue par ses gestionnaires. Rapport de synthèse n°50 p. 16
Comment financer l'apprentissage à vie ? n°47 p. 16
Coopération pour le développement. Rapport 1999 n°47 p. 16
Fiscalité, développement et mondialisation n°50 p. 16
Forum virtuel
La CONFEMEN souhaite associer toute
personne désireuse de contribuer à la
réflexion sur le thème de la 50e session
ministérielle : Stratégies de renforcement du
financement et de la gestion en vue de
l'amélioration de l'accès et de la qualité de
l'éducation/formation. C’est cet objectif que
vise la mise en place d'un forum virtuel
ouvert à toute personne dotée d'une adresse
électronique. Il se tiendra du mois de mai
au mois de juillet 2002 et se déroulera
comme suit :
• 1 er au 31 mai : contributions et
discussions sur le pilotage des
systèmes éducatifs et l’efficience
dans l’utilisation des ressources;
• 1 er au 15 juin : synthèse des
discussions sur ce premier volet et
relance aux participants pour un
dernier «tour de table»;
• 15 juin au 15 juillet : contributions
et discussions sur la lutte contre la
pauvreté et la réduction de la dette,
la mobilisation et la diversification
des ressources financières ;
• 15 au 31 juillet : synthèse des
discussions sur le deuxième volet et
relance aux participants pour un
dernier «tour de table».
Deux procédures pour vous inscrire :
4si vous disposez d'un accès à Internet, rendez-vous sur le site de la CONFEMEN (http://www.confemen.org), cliquez
ensuite sur le lien Forum virtuel. Dans la page qui s'est ouverte, complétez le formulaire d'inscription et cliquez enfin sur
le bouton Envoyer;
4si vous ne disposez que de l'accès au courrier électronique, envoyez un courrier à docdoc@sentoo.sn en indiquant dans
l'objet Inscription au Forum virtuel CONFEMEN.
Le forum sera modéré, vous recevrez dès votre inscription un descriptif de son mode de fonctionnement.