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le PASS
en QCM
2020-2021
© Dunod, 2020
11 rue Paul Bert, 92240 Malakoff
www.dunod.com
ISBN 978-2-10-081622-4
Tout le PASS en QCM
Simon BEAUMONT
Professeur agrégé de chimie, Classe préparatoire sainte marie Beaucamps, Professeur de SSH
au CAPPEC de Lille.
Alexandre FRADAGRADA
agrégé de biochimie, professeur de Biologie cellulaire en centre de préparation aux concours
PACES à Paris (Médisup).
Gilles FURELAUD
agrégé de Sciences de la Vie et de la Terre, professeur en classe préparatoire BCPST1 au
lycée Jacques-Prévert (Boulogne-Billancourt).
Arnaud GÉA
Formateur en préparations privées.
Fabienne LABILLOY CASTERAS
agrégée de Sciences de la Vie et de la Terre, professeure en classe préparatoire BCPST2 au
lycée Jacques Prévert (Boulogne-Billancourt).
Michel METROT
agrégé de sciences physiques, inspecteur pédagogique régional.
Nabil OTMANI
docteur en pharmacie.
Laurence SEBELLIN
docteur en médecine.
Annexes 1184
1. Le code génétique 1184
2. Classification périodique des éléments 1185
3. Constantes physiques 1186
4. Formulaire de biostatistiques 1187
5. Formulaire de mathématiques 1188
6. Tables statistiques 1189
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Méthodologie
et d’entraı̂nement
Introduction
1. L’entraı̂nement en fonction des phases de l’année
1.1 Pendant la phase d’apprentissage des cours
(première moitié du semestre)
Apprendre puis s’entraı̂ner
Apprendre en s’entraı̂nant
Introduction
S’entraı̂ner en PACES est fondamental. Que vous vous serviez de l’entraı̂nement pour ap-
prendre votre cours, ou pour vérifier son apprentissage, il est toujours indispensable de s’exer-
cer à répondre aux types de questions que vous aurez au concours.
Ainsi, vous serez confronté aux QCM dans toutes les unités d’enseignement du PASS.
Si vous voulez être prêt pour votre concours, il faudra avoir été performant dans l’apprentis-
sage de vos cours, et réussir à réinvestir vos connaissances dans la réponse aux QCM.
Cette transition apprentissage → réponse n’est pas évidente : ce n’est pas parce que vous
connaissez votre cours que vous savez forcément répondre à un QCM. Cela nécessite un tra-
vail spécifique, que ce livre vous aidera à accomplir. En vous fournissant un grand nombre
de QCM issus de différentes universités, vous aurez un support suffisant vous permettant un
entraı̂nement régulier, et performant.
Voyons tout d’abord comment mener l’entraı̂nement tout au long de l’année, avant de vous
proposer une méthode de résolution du QCM qui maximise vos chances de bonne réponse.
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1. L’entraı̂nement en fonction
Méthodologie
des phases de l’année
Selon le moment de l’année, vous n’utiliserez pas les supports d’entraı̂nement de la même
façon 1 . Nous séparerons l’année en deux phases, en fonction de votre degré de connaissance
du cours. L’entraı̂nement sur QCM permet de favoriser le stockage de l’information sur le
long terme d’une part, et de vous assurer de votre capacité à mobiliser vos connaissances de
façon rapide d’autre part.
1. Vous trouverez une méthode efficace de préparation à la PACES dans l’ouvrage : Je réussis mon PASS ,
aux éditions EDISCIENCE.
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En ajustant ainsi régulièrement votre travail par rapport à ces séances d’entraı̂nement, vous
êtes sûrs de fournir un travail toujours pertinent.
• Pour qui ?
Cette méthode est particulièrement performante pour :
Les étudiants qui n’ont pas de problème dans l’apprentissage par cœur.
Les matières des UE2, 5, 6, 7 et certaines matières de l’UE1.
Les exercices viennent alors valider votre travail sur le cours.
• Comment s’y prendre ?
L’idéal est de consacrer quelques heures par semaine à ces séances de vérification de l’ap-
prentissage. Voici quelques propositions d’organisation :
Vous apprenez un cours le jour J. Au matin du jour J+1, vous récitez par écrit ou oralement
ce que vous avez retenu de l’apprentissage de la veille, puis vous effectuez quelques QCM
pour vérifier votre capacité à utiliser vos connaissances.
Vous intégrez dans votre planning général des séances de QCM séparées de la phase d’ap-
prentissage du cours, dans lesquelles vous pouvez regrouper plusieurs matières (de façon à
ne pas perdre de temps). En moyenne, dans cette période de l’année, si vous consacrez entre
3 et 5 heures par semaine toutes matières confondues, aux exercices, c’est déjà bien.
Vous enchaı̂nez apprentissage du cours + Entraı̂nement sur QCM en ayant soin d’intro-
duire entre les deux une distraction, pour vider la mémoire à court terme.
L’important est d’éviter de consulter le cours dès que vous rencontrez une difficulté : vous
essayez de répondre à tout ce que vous pouvez sans regarder la réponse ou les éléments qui
vous manquent. C’est seulement une fois que vous avez répondu à tout et que vous avez mis
en place un raisonnement rigoureux sur chaque item, que vous pouvez alors globalement cor-
riger vos réponses, et consulter les cours pour ré-apprendre les parties concernées.
Apprendre en s’entraı̂nant
Cette méthode peut s’avérer utile pour les étudiants qui sont dans l’incapacité d’apprendre
par cœur leurs cours.
fig 2 : Chronologie pour apprendre en s’entraı̂nant
Dans cette approche, vous intégrez sans les dissocier, l’apprentissage du cours et le travail
sur les QCM.
• Pour qui ?
Cette méthode est adaptée :
D’une part, pour les étudiants qui ont du mal à apprendre par cœur des notions rebutantes.
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D’autre part pour tous les étudiants, dans les matières à application numérique ou à exer-
cices concrets, comme dans l’UE3 (a et b), l’UE4, et dans une partie de l’UE1. Dans ces
Méthodologie
matières, les compétences demandées doivent être travaillées de manière spécifique, en même
temps que le cours, au travers d’exercices d’application.
• Comment s’y prendre ?
Vous alternez l’usage des deux types de supports :
Vous lisez votre cours, et vous essayez de l’apprendre le mieux possible, sans trop vous y
attarder.
Vous faites les QCM qui se rapportent à la portion de cours que vous venez de travailler.
Vous revoyez le cours au fur et à mesure que les QCM mettent en lumière les points qui
nécessitent un apprentissage supplémentaire.
Après plusieurs aller-retours entre le cours et les exercices, vous devriez maı̂triser votre
leçon. Vous introduisez alors une distraction (toujours dans le but de vider la mémoire à court
terme), puis vous vous entraı̂nez sur des supports différents pour vérifier ce qui a été retenu.
Ainsi, le cours aura été appris en variant les supports et en y intégrant les exercices. Dans
certaines matières, cette méthode procure de très bons résultats car elle facilite les liens
entre le contenu du cours et les exercices d’applications, c’est-à-dire entre connaissances
et compétences.
2. Entraı̂nement dans le temps imparti : petit à petit, vous devrez gagner en rapidité, et être
capable de répondre aux questions dans le temps fixé au concours. Ce travail de la rapidité
est indispensable pour mener une préparation efficace.
Une réflexion sur les erreurs
Chaque créneau d’entraı̂nement doit intégrer un moment où vous analysez vos résultats. En
effet, toute réponse fausse à un QCM vient d’un apprentissage et/ou d’une méthode inappro-
prié.
À la fin de votre séance de QCM, vous prévoirez donc un moment pour :
Corriger vos réponses fausses, et comprendre d’où viennent vos erreurs. Cela vous per-
mettra, le cas échéant, de proposer une méthode de travail plus adaptée.
Remplir une fiche d’erreurs fréquentes . Ce document, complété au fur et à mesure de
vos entrainements, regroupe les notions que vous avez du mal à assimiler et qui nécessitent
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un travail supplémentaire. Vous pourrez ainsi le relire fréquemment, et petit à petit retenir ce
qui vous posait problème.
Pour finir
L’entraı̂nement est fondamental à tous les stades de l’année, mais pas de la même façon.
Chaque étape doit être validée par une forme d’entraı̂nement adaptée. Ainsi vous mettez
toutes les chances de votre côté en limitant au maximum la possibilité d’accumuler des la-
cunes.
2. Le QCM
Le QCM, qui représente l’essentiel de l’évaluation en PASS, est une forme de question à la-
quelle les étudiants en première année ne sont que très peu habitués. En effet, il est utilisé de
façon très épisodique en lycée. Pour cette raison, le carabin devra s’entraı̂ner et rapidement
s’habituer à la gymnastique mentale nécessaire au traitement du QCM.
Au niveau du concours, les épreuves de QCM peuvent être notées de deux manières :
1. Selon un mode binaire : Soit l’étudiant propose toutes les réponses exactes et uniquement
celles-ci (ce que l’on nomme la combinaison exacte ) et il obtient un point, soit ce n’est
pas le cas et il obtient 0.
2. Par comparaison : Le nombre de points attribués s’échelonne entre 0 et 1 en fonction du
nombre d’erreurs par rapport à la combinaison attendue.
Avant de vous lancer dans la préparation de votre concours, renseignez vous auprès de votre
Université pour déterminer le mode de notation en vigueur. Celui-ci influence votre façon de
répondre : en effet, si votre notation intègre des points négatifs en cas d’erreur à un item, vous
aurez intérêt à n’y répondre qu’en cas de quasi-certitude. En revanche, en l’absence de points
négatifs, il faudra proposer une réponse, quitte à ce qu’elle soit dictée par le hasard.
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Méthodologie
Malgré son apparence stable, le QCM peut prendre des formes très variées. En effet, les pro-
fesseurs d’Université ont une imagination débordante lorsqu’il s’agit d’évaluations ; ils sont
capables de proposer des formes de QCM originales, afin d’évaluer différentes compétences
chez les étudiants tout en respectant l’impératif de correction par lecture optique.
Quelle que soit sa forme, un QCM est toujours composé d’affirmations, appelées items, qui
sont justes au fausses.
Voyons les principales formes qu’il peut revêtir.
Le QCM de cause à effets
C’est une forme de QCM plutôt ancienne, mais qu’on continue de retrouver aujourd’hui en-
core, de façon plus anecdotique.
Ce type de QCM présente une structure stable :
Une première phrase, appelée : le fait
Une seconde phrase, censée expliquer la première, appelée : la raison
Entre les deux, la locution parce que matérialise un lien de cause à effet potentiel.
• Schéma de réponses
tion aux autres formes qui en proposent souvent 4, parfois 5. Proportionnellement, il dispose
donc de davantage de temps.
De plus, le lien de cause à effet n’est à étudier que dans le cas où les 2 phrases sont justes.
Dans la plupart des cas, il n’est pas utile de se pencher sur cette question, puisque vous serez
souvent confrontés à un fait et/ou une raison faux.
• Techniques de résolution du QCM de cause à effet
Il est important de respecter une certaine chronologie pour ne pas perdre un temps précieux
lors de la réponse à ce type de QCM.
Lecture indépendante de chaque item
La première étape est de lire chaque phrase de façon indépendante et de considérer si elle est
vraie ou fausse.
Je vous conseille de noter directement sur votre sujet un petit V ou F sous la phrase
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concernée.
Détermination du lien de cause à effet potentiel
Dans le cas où les deux phrases sont justes, alors il faut vous pencher sur l’existence d’un
lien de cause à effet. C’est clairement la partie la plus complexe. Posez vous la question la
raison (phrase 2) apportée est-elle la cause du fait observé (phrase 1) ?
Si c’est le cas, cela signifie que, dans un schéma logique, la raison est située avant le fait.
On pourrait résumer la démarche globale par la figure suivante.
fig 3 : Démarche de réponse pour le QCM de cause à effet
Pour conclure, le QCM de cause à effet est plutôt moins compliqué que les autres formes,
mais il nécessite un entrainement particulier car la démarche qui mène à la bonne réponse ne
s’acquière qu’au prix d’une certaine pratique.
Le QCM classique
Ce type de QCM est le plus fréquent. Il est toujours composé d’une même structure générale.
• Exemple 2 : Biologie du développement et de la reproduction (UE 2)
Quelles cellules possèdent le complexe enzymatique aromatase permettant de transfor-
mer les androgènes en oestrogènes (testostérone en estradiol ou delta 4-androsténedione
en estrone) ?
a. Cellules épididymaires. b. Cellules adipeuses.
c. Cellules gonadotropes. d. Cellules musculaires.
e. Tous les items précédents sont
faux.
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Méthodologie
Quelle est la proposition exacte qui se rapporte au cœur :
Il pourra aussi vous donner des informations utiles. Par exemple : Donnez l’affirmation
exacte qui se rapporte... Vous savez alors qu’il n’y aura qu’une seule réponse à cocher.
Il pourra être restrictif à une situation ou un organe bien précis. Par exemple : Parmi les
voies métaboliques ci-dessous, quelles sont celles qui se rapportent au foie en phase post-
prandiale ?
Une lecture correcte de ce contexte est donc une condition sine qua non à la bonne réponse au
QCM. Si on vous demande une voie se déroulant dans le foie alors que vous cochez un item
juste en théorie, mais qui concerne une voie ne se déroulant que dans le muscle, vous perdez
votre point. De même si on vous demande les items justes et que vous sélectionnez les faux.
• Plusieurs affirmations
Celles-ci sont au nombre de 4 ou 5, selon le type de QCM. Elles peuvent être exactes ou
inexactes et il vous appartient de cocher celles qui sont demandées par le contexte.
Parfois, le dernier item est Toutes les réponses précédentes sont fausses . Cela vous permet
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quand même de cocher une case sur votre feuille réponse même si la totalité des items est
fausse.
Rappelons que cette phrase de contexte est située en préambule au QCM, et qu’elle précède
les items.
Méthodologie
• Mettre en évidence les mots clés
Le fait de surligner ou de faire ressortir par le moyen de votre choix les mots clés qui la com-
posent, vous aidera à sélectionner les items attendus. Il s’agit donc d’une phase de préparation
à la réponse. Voici quelques exemples de phrases de contexte dans la colonne de gauche, dont
on a fait ressortir les mots clés dans celle du milieu. Essayez de vous entraı̂ner à les repérer en
cachant cette colonne, et en vous demandant quels sont les mots que vous auriez sélectionnés.
Exemple classique : le contexte demande les réponses fausses, mais arrivé au bout de votre
QCM, vous l’avez oublié et vous reportez machinalement sur votre feuille réponse les items
vrais. . .
La lecture attentive de cette phrase favorise aussi la réponse directe aux items qui suivent.
Nous allons voir comment.
• Réactiver la mémoire
Prenez quelques secondes, lorsque la phrase de contexte a été lue et analysée, pour faire re-
venir à votre conscience la portion de cours concernée par ce QCM.
L’identification des mots clés a pour but justement de vous permettre de faire émerger les
notions apprises.
Il est essentiel de commencer par réactiver sa mémoire avant de lire les items, car ceux-ci
sont souvent plausibles, même lorsqu’ils sont faux. En conséquence, ils pourront instiller un
doute dans votre esprit, alors même que vous connaissez la bonne réponse. En ayant réactivé
votre mémoire sans avoir lu les items, vous ne vous laissez pas induire en erreur, et vous
augmentez vos chances de répondre correctement.
Dans les exemples ci-dessus, après avoir lu les phrases de contexte, vous allez puiser dans
votre mémoire les informations relatives aux mots clés mis en évidence.
Dans le cas de la première phrase proposée, vous allez mentalement faire les liens corres-
pondant à la transformation spontanée d’une réaction (quelles sont les différentes causes et
conséquences d’une transformation spontanée ? Dans quel contexte se produit-elle ?).
Cela vous permettra, lors de la lecture ultérieure des items, d’avoir des connaissances direc-
tement accessibles et claires, ce qui favorisera une réponse rapide et juste.
Une fois cette étape effectuée, vous pouvez lire la suite du QCM, et vous pencher sur les
items qui le composent.
Détermination des items à sélectionner
Les affirmations représentent l’essentiel du QCM. La méthode d’étude des items est très pro-
gressive :
1. Pour chaque item, on repère d’abord les points d’erreurs potentielles.
2. On lève les ambiguı̈tés au moyen d’un raisonnement rigoureux et des connaissances issues
de l’apprentissage du cours.
3. On sélectionne les réponses attendues, en lien avec le contexte posé par la phrase d’intro-
duction du QCM.
Donc cet item sera faux. Vous remarquez que les questions posées sont de plus en plus com-
plexes : si vous répondez NON à la première, inutile d’aller plus loin et de perdre du temps à
Méthodologie
réfléchir aux suivantes !
Questions pour
Item brut Item avec points d’am-
déterminer si l’item
biguı̈té mis en évidence
est vrai ou pas
Pour la mise en place Pour la mise en place
de la circulation fœtale, de la circulation fœtale,
on constate que les vais- on constate que les vais- Où ces vaisseaux se
seaux allantoı̈diens se sont seaux allantoı̈diens se développent-ils ?
développés dans le pédicule sont développés dans le
embryonnaire. pédicule embryonnaire.
Méthodologie
Cette chronologie peut sembler laborieuse, surtout au regard du faible temps dont on dispose
pour répondre aux QCM. Pourtant, c’est justement cette rigueur dans la démarche et le rai-
sonnement appliqué, qui garantit une réponse rapide car argumentée et définitive. Ainsi, vous
n’avez pas besoin de revenir sur les réponses déjà données.
Fournir la bonne réponse, en accord avec le contexte
A la fin de ce travail sur les items, il faudra revenir sur le contexte du QCM. C’est à ce
moment-là que vous sélectionnerez les items demandés (les vrais ou les faux).
Certains étudiants en PASS choisissent d’adapter leur démarche en fonction de ce qui est de-
mandé dans le contexte. Par exemple, si on demande les vraies, ils entourent les items vrais,
mais si on demande les fausses, ils entourent les fausses.
Je vous déconseille fortement cette technique, car il y a de fortes chances qu’en cours de
route, vous oubliiez qu’on demandait les items faux et que vous vous retrouviez à entourer
les vrais... Voilà pourquoi il est beaucoup plus sûr de :
− Mettre une lettre (V ou F) en regard de l’item, en fonction de votre conclusion, sans vous
soucier de ce que l’on demande.
− Sélectionner les items vrais ou faux en fonction de ce qui est demandé.
Vous comprenez aussi l’intérêt d’avoir mis en évidence certains mots clés dans la phrase de
contexte : cela vous permet de ne pas oublier, à la fin du QCM, de sélectionner les réponses
attendues !
De plus, n’oubliez pas qu’un item dont la réponse n’est pas évidente (avec le cours) est très
gênant pour les professeurs : en effet, vous pouvez alors contester le sujet, et obtenir une an-
nulation de l’épreuve concernée (c’est arrivé à Nice en 2010). C’est pourquoi les enseignants
sont très attentifs à proposer des items qui soient incontestables, et donc à éviter les formula-
tions pouvant donner lieu à plusieurs interprétations.
Ces réserves émises, il faut admettre qu’il est toujours possible de tomber sur un item présen-
tant plusieurs interprétations possibles, même si ce cas de figure est exceptionnel.
Dans ce cas, il vous faudra essayer de trouver le sens voulu par l’enseignant. La meilleure
façon est de chercher dans votre mémoire dans quel contexte il a abordé cette notion.
Cela vous aidera à lui donner un sens en cohérence avec le cours. Vous pouvez aussi vous
remémorer le sens des mots en français : il arrive que les étudiants en médecine maı̂trisent tel-
lement le vocabulaire technique qu’ils négligent le vocabulaire courant. Or, revenir aux fon-
damentaux et vous interroger sur le sens de tel ou tel mot vous permettra souvent d’acquérir
une certitude quant à la signification voulue par le professeur.
Voici la démarche qui vous tirera d’affaire si vous vous trouvez dans ce genre de situation.
1. Vous pouvez déduire le sens du mot inconnu par le contexte (de la phrase ou de l’intitulé
du QCM). Dans ce cas, il n’y a pas de problème : vous pourrez y répondre en ayant tous les
éléments nécessaires.
2. Vous ne pouvez pas déduire par le contexte : vous n’avez pas d’autre choix que de fournir
une réponse en ignorant ce mot. Vous faites purement et simplement comme s’il n’était pas
là. Vous verrez, dans la plupart des cas, les mots complexes apportent des informations qui
sont seulement complémentaires par rapport à la phrase, ce qui signifie qu’ils ne sont pas
indispensables à sa compréhension générale.
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Exemple : Dans les phrases ci-dessous, si les mots en gras vous sont inconnus :
Méthodologie
− En considérant le sang comme un liquide idéal, calculez la différence de pression qui règne
entre...
− L’ossification endoconjonctive est produite à partir de cellules mésenchymateuses situées
dans le périchondre
− Les gap jonctions et les nexus sont des jonctions communicantes.
Remplacez ces phrases par :
− Calculez la différence de pression qui règne entre...
− L’ossification endoconjonctive est produite à partir de cellules mésenchymateuses
− Les gap jonctions sont des jonctions communicantes.
De cette façon, vous arriverez éventuellement à répondre à l’item. Peut-être que la partie
ignorée était importante, mais quel autre choix avez-vous que de ne pas en tenir compte ?
à proposer une réponse raisonnée, ayant le maximum de chances d’être celle attendue.
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Pour finir
N’oubliez jamais qu’un QCM réussi vous permet de valider le raisonnement que vous avez
mis en place dans sa résolution, basé sur une bonne connaissance du cours.
fig 8 : Les deux éléments dont découlent la bonne réponse à un item
Au contraire, s’il est raté, il faudra comprendre d’où vient votre erreur (problème d’appren-
tissage de cours ? Raisonnement erroné ? les deux ?). Si vous répondez instinctivement à un
item, sans mettre en place de raisonnement spécifique ou sans réactiver votre cours, quel sens
pouvez vous donner à sa correction ?
C’est par cette rigueur dans l’entraı̂nement que vous serez fin prêt le jour du concours. Cet
ouvrage, en compilant de nombreux QCM de tous horizons, constitue un formidable outil
pour votre préparation.
UE 1
Atome, biomolécules,
génome, bioénergétique,
métabolisme
Table de l’UE 1
Énoncés des QCM classés
1. Chimie générale 21
Atomistique 21
Cinétique 26
Thermochimie 30
Solutions aqueuses 36
2. Chimie organique 43
Structure, nomenclature, isomérie et réactivité 43
Réactions en chimie organique 50
3. Biochimie 57
Glucides 57
Acides aminés 63
Lipides 68
Peptides et protéines 73
Enzymologie 78
Métabolisme 86
4. Biologie moléculaire 91
ADN, génome et chromosomes 91
Réplication 97
Réparation, mutations 100
Transcription 104
Traduction 109
Régulation, expression génétique 113
Techniques d’analyse du génome 117
Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
1. Chimie générale
Atomistique
1 Structure des atomes
Donnée : N = 6, 022 × 1023 mol−1 .
a. La notion d’atomos, particule invisible et indivisible, a été introduite dans la
Grèce antique.
b. La charge de l’électron est égale à la charge élémentaire, soit +1, 602 × 10−19
C.
c. La masse d’un atome de fer 56
26 Fe vaut 9, 3 × 10−17 µg.
3 On s’intéresse au mercure 80 Hg et à l’or 79 Au. Il est à noter que l’or a une configuration en
ns1 (n − 1)d10 . Parmi les propositions suivantes, indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
UE1
c. 14 électrons peuvent être caractérisés par les nombres n = 4 et l = 3.
d. L’orbitale 4s est l’une des quatorze orbitales de la couche n = 4.
e. Pour des valeurs données de n et l, le nombre de valeurs permises de m définit
le nombre d’orbitales de même énergie.
D’après concours Nancy
12 L’élément rubidium existe sous deux formes isotopiques 85 Rb et 87 Rb. Sa masse mo-
laire vaut 85, 5 g.mol−1 . Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
a. 85 et 87 sont des nombres atomiques.
b. Deux isotopes n’ont pas le même nombre de neutrons.
c. La proportion isotopique ( 85 Rb/87 Rb) vaut 1.
d. La proportion isotopique ( 85 Rb/87 Rb) vaut 3.
e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
24 Énoncés • UE 1
UE1
16 On appelle X l’élément situé dans la même colonne que l’arsenic mais dans la deuxième
ligne de la classification périodique. Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
a. L’arsenic faisant partie du bloc d, X n’existe pas.
b. X est le bore 5 B.
c. X est l’azote 7 N.
d. X est le fluor 9 F.
e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
18 On s’intéresse à la formation des ions les plus probables pour quelques éléments :
Césium 55 Cs, le Baryum 56 Ba, l’iode 53 I et le cérium 58 Ce.
a. Le Césium peut donner l’ion Cs2+ .
b. Le Baryum peut donner l’ion Ba2+ .
c. L’iode peut donner l’ion I2− .
d. Il y a deux cations possibles pour le cuivre 29 Cu.
e. Le Cérium peut donner l’ion Ce2+ .
D’après concours Nancy
21 Parmi les molécules suivantes, laquelle possède le plus petit angle entre deux liai-
sons covalentes adjacentes ?
a. BeH2 . b. BF3 . c. CCl4 . d. NH3 . e. H2 O.
D’après concours Lille
Cinétique
22 Concernant l’énergie d’une réaction chimique :
a. Un état de transition est un état de haute énergie.
b. La différence d’énergie entre l’état de transition et l’état initial est appelée
énergie d’activation.
c. Une réaction endothermique libère de la chaleur.
d. Un état de transition est un état stable.
e. Après l’état de transition, la réaction évolue vers un état plus stable.
D’après concours Dijon
23 Cinétique
On étudie la disparition d’un réactif A selon la réaction d’équation bilan :
A→B+C
Cette réaction s’effectue en solution aqueuse.
La concentration initiale en réactif A est [A0 ] = 2, 4 mol. L−1 .
Son temps de demi-réaction est indépendant de la concentration initiale en réactif et vaut :
t1/2 = 1100 min. Indiquez le statut, vrai ou faux de chaque item.
a. La cinétique de la réaction est d’ordre 1.
b. La réaction suit une cinétique d’ordre 2.
c. La constante de vitesse k de la réaction est k = 6, 3 × 10−4 min−1 .
d. La concentration en réactif au bout de 3 300 min est [A] = 0, 3 mol.L−1 .
e. La concentration en réactif au bout de 3 300 min est [A] = 0, 8 mol.L−1 .
D’après concours Limoges
UE 1 • Énoncés 27
UE1
24 Quelle est l’unité d’une vitesse de réaction ?
a. mol.L−1 .s b. s−1 c. mol.L−1 .s−1 d. mol−1 .L−1 .s−1
e. Cela dépend des ordres partiels.
D’après concours Lille
25 On étudie la cinétique de la réaction d’hydrolyse en solution aqueuse acide de l’adénosine
triphosphate (ATP), à 50, 5 ◦ C :
ATP + H2 O ADP + H3 PO4 Ea = 91, 3 kJ.mol−1
29 Catalyse
a. Les acides et les bases sont les moins importants types de catalyseurs en cata-
lyse homogène.
b. En catalyse hétérogène on utilise des métaux à l’état très divisé pour présenter
une grande surface d’absorption.
c. La catalyse enzymatique est homogène et spécifique.
d. Un catalyseur modifie les concentrations prévues à l’équilibre par la
thermodynamique.
e. Une réaction thermodynamiquement défavorisée peut être catalysée.
D’après concours Rouen
QCM n◦ 30 et 31 : Le diiode peut être préparé à partir des ions iodure en faisant intervenir
les ions peroxodisulfate dont l’équation-bilan est :
2I− + S2 O2− 2−
8 I2 +2SO4 .
Cinq expériences sont réalisées pour étudier la cinétique de cette réaction. Les conditions
expérimentales sont décrites dans le tableau ci-dessous. [I− ]0 et [S2 O2−
8 ]0 sont les concentra-
tions initiales. Les variations de la concentration de I2 en fonction du temps sont rassemblées
sur le graphique ci-dessous.
UE 1 • Énoncés 29
UE1
Exp. [I− ]0 (mol.L−1 ) [S2 O2− −1
8 ]0 (mol.L ) T (◦ C) Composés ajoutés
1 0, 02 0, 01 20 aucun
2 0, 04 0, 02 20 aucun
3 0, 02 0, 01 35 aucun
4 0, 04 0, 02 35 aucun
5 0, 02 0, 01 20 Fe2+
Thermochimie
32 Soit la réaction suivante : I2(g) + H2(g) 2 1 2 HI(g)
Dans le sens 1 à 298 K et à P◦ , on a : ∆G◦réaction = −2, 72 kJ
◦
et ∆Hréaction = −9, 4 kJ.
Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
a. L’enthalpie libre de la réaction dans le sens 1, est égale à
◦ ◦
∆Hréaction − ∆S réaction .
b. La réaction est endothermique.
c. La réaction dans le sens 1, à 298 K, est non spontanée.
d. À l’équilibre, à P◦ = 1 atm, la pression partielle de H2 dans le mélange des gaz
est de 0, 5 atm.
e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13
33 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
a. Une réaction dont la variation d’énergie libre standard est négative est dite en-
dothermique .
b. Un réactif nucléophile possède toujours une case quantique vide.
c. Le carbocation éthyle est plus stable que le carbocation cation méthyle.
d. Le tétrapropylammonium est un réactif électrophile.
e. Les acides de Lewis sont des composés neutres possédant une orbitale vacante.
D’après concours Paris 13
UE1
e. L’activité d’une espèce en solution tend vers sa concentration molaire lorsque
celle-ci est très élevée.
D’après concours Nancy
2
38 Soit l’équilibre : CaCO3(s) 1 CO2(g) + CaO(s) avec K p la constante d’équilibre.
Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
a. K p = ( pCaCO(s) × pCO2(g) ) / pCaCO3(s) .
b. K p = pCO2(g) .
c. D’après les règles de solubilité, CaCO3(s) est soluble dans l’eau.
d. D’après les règles de solubilité, CaCO3(s) est insoluble dans l’eau.
e. En augmentant la pression totale à volume et température constants, l’équilibre
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39 On donne :
2
l’équilibre (1) : acide pyruvique + NADH + H+ 1 acide lactique + NAD+
les potentiels standards des couples redox suivants à pH = 0 et à 298 K :
E1◦ (acide pyruvique/acide lactique) = 0, 23 V ; E2◦ (NAD+/NADH) = −0, 11 V ;
à 25 ◦ C : pKa (acide pyruvique/pyruvate) = 2, 5 ;
pKa (acide lactique/lactate) = 3, 9 ;
les formules suivantes :
32 Énoncés • UE 1
UE1
QCM n◦ 42 et43 : Soit la réaction R à 25 ◦ C :
H2(g) + I2(g) 2 1 2 HI(g) .
Lorsque l’équilibre est atteint dans un récipient de 10 L, la quantité de matière de chacun
des réactifs et des produits est : 0, 100 mol de H2 ; 0, 100 mol de I2 ;
0, 740 mol de HI.
D’après concours Nantes
42 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
a. La constante d’équilibre Kc de la réaction R est comprise entre 1, 80 et 1, 85.
b. Les constantes d’équilibre Kc et K p ont les mêmes valeurs.
c. L’ajout d’un gaz inerte dans le récipient à pression constante déplace l’équilibre
dans le sens 1.
d. L’ajout de H2 dans le récipient à pression constante déplace l’équilibre dans le
sens 1.
e. L’ajout de HI dans le récipient à pression constante déplace l’équilibre dans le
sens 1.
43 Un ajout au système de 0, 500 mol de HI(g) est réalisé dans le récipient à pression
constante. Cochez les propositions suivantes concernant l’état du système au nouvel
équilibre qui sont vraies.
a. La valeur de la constante d’équilibre Kc de la réaction R reste inchangée.
b. L’équilibre est un équilibre homogène.
c. La concentration de HI est comprise entre 1, 1330 et 1, 1340 mol.L−1 .
d. La concentration de I2 est égale à celle de H2 .
e. La concentration de I2 est comprise entre 0, 0152 et 0, 0155 mol.L−1 .
44 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
a. Un système isolé ne transfère ni matière ni énergie avec l’extérieur.
b. Une quantité de matière est une grandeur intensive.
c. La pression est une variable d’état.
d. Une fonction d’état est indépendante du chemin suivi entre l’état initial et l’état
final.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
e. Une réaction présentant une variation d’enthalpie positive (∆r H > 0) est qua-
lifiée d’exothermique.
D’après concours Limoges
e. Lors d’une réaction exothermique, l’énergie du produit final est plus haute que
l’énergie du substrat.
D’après concours Dijon
UE1
d. k510◦ C = 92, 7 × 10−4 s−1 (à 10−5 près).
e. Toutes les propositions précédentes sont inexactes.
D’après concours Rennes
49 Dans le muscle au repos, les concentrations à l’état stationnaire des différentes espèces
sont les suivantes :
[ATP4− ] = 5, 0 × 10−3 mol.L−1 [ADP3− ] = 5, 0 × 10−4 mol.L−1
[P-CREA2− ] = 2, 0 × 10−2 mol.L−1 [CREA]= 1, 0 × 10−2 mol.L−1
Cochez la (les) proposition(s) correcte(s) concernant l’enthalpie libre de la réaction (3) pour
le muscle au repos à pH = 7 :
a. ∆r G3 = 0 car c’est un état d’équilibre.
b. ∆r G3 = ∆r G◦3
c. ∆r G3 = −3, 5 kJ.mol−1
d. ∆r G3 = −73, 5 kJ.mol−1
e. Aucune de ces quatre propositions n’est correcte.
50 On considère l’équilibre suivant : 2 CO(g)2 1 CO2(g) + C(s) .
À 600 K, la pression totale d’équilibre du gaz dans le récipient est de 4 atm et le coefficient
de dissociation de CO vaut 0, 4 avec ∆r H < 0. Déterminez le sens dans lequel se déplace
l’équilibre quand la température augmente.
a. L’équilibre n’évolue pas.
b. L’équilibre évolue dans le sens exothermique 1.
c. L’équilibre évolue dans le sens exothermique 2.
d. L’équilibre évolue dans le sens endothermique 1.
e. L’équilibre évolue dans le sens endothermique 2.
D’après concours Lille
On considère ces gaz comme étant des gaz parfaits. Quelle est la variation d’enthalpie libre
standard en kJ.mol−1 à 298 K ?
36 Énoncés • UE 1
a. 22 b. −33 c. 44 d. −55 e. 66
D’après concours Limoges
53 Dans quelles réactions la formation des produits est-elle favorisée par une diminution
de la pression ?
1. CO2(g) + C(s) −→ 2CO(g) ∆H ◦ = +172, 5 kJ
2. N2(g) + 3H2(g) −→ 2NH3(g) ∆H ◦ = −91, 8 kJ
3. CO(g) + 2H2(g) −→ 2CH3 OH(g) ∆H ◦ = −21, 7 kJ
4. N2(g) + O2(g) −→ 2NO(g) ∆H ◦ = 484, 6 kJ
a. 1 et 5 b. 3 et 4 c. 3 d. 2 et 4 e. 2 et 3
D’après concours Lille
Solutions aqueuses
54 L’acide nitreux, molécule instable, doit être préparé in situ en solution aqueuse selon la
réaction :
NO−2 + H3 O+ = HNO2 + H2 O (constante d’équilibre à 298 K, K ◦ = 103,3 ).
Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
a. Le pKa du couple HNO2 /NO−2 vaut −3, 3 à 298 K.
b. Le pKa du couple HNO2 /NO−2 vaut 3, 3 à 298 K.
c. HNO2 est un acide fort en solution aqueuse.
d. Le couple HNO2 /NO−2 est un couple acide faible/base faible en solution
aqueuse.
e. Tous les items qui précèdent sont faux.
D’après concours Grenoble
55 HNO2 intervient dans de nombreux couples redox comme par exemple dans les couples
HNO2 /NO(g) et NO−3 /HNO2 . On note PNO la pression partielle de NO(g) exprimée en bar.
Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
a. La demi-équation redox du couple HNO2 /NO(g) écrite pour une mole de HNO2
et de NO(g) fait apparaı̂tre un électron, un H+(aq) (ou 1 H3 O+ ) et de l’eau.
b. La demi-équation redox du couple NO−3 /HNO2 écrite pour une mole de HNO2
et une mole de NO−3 fait apparaı̂tre 2 électrons, 2 H+(aq) (ou 2 H3 O+ ) et de l’eau.
c. L’équation de Nernst associé au couple HNO2 /NO(g) s’écrit :
◦
E HNO/NO(g) + 0, 06 log PNO /[HNO2 ] .
UE1
56 L’instabilité de HNO2 vient du fait qu’il se dismute (c’est-à-dire qu’il participe à une
réaction ou il joue à la fois le rôle d’oxydant et de réducteur). On donne les potentiels stan-
dards suivants :
E ◦ (HNO2 /NO(g) ) = 0, 99 V et E ◦ (NO−3 /HNO2 ) = 0, 94 V
Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
a. Les valeurs de E ◦ sont en accord avec la dismutation de HNO2 en solution
aqueuse.
b. Le nombre d’oxydation de l’azote dans HNO2 vaut +V.
c. Lors de la dismutation, HNO2 s’oxyde en NO−3 et se réduit en NO(g) .
d. La réaction de dismutation peut s’écrire :
3 HNO2 = NO−3 + NO(g) + H3 O+ .
e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
59 On plonge une plaque de plomb dans une solution contenant des ions Ag+ .
Données :
Pb2+ / Pb(s) E1◦ = −0, 12 V Pb4+ / Pb2+ E2◦ = 1, 80 V
Pb4+ / Pb(s) E3◦ Ag+ / Ag(s) E4◦ = 0, 80 V
Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
a. Pb2+ est l’oxydant le plus fort.
b. E3◦ = E1◦ + E2◦ .
38 Énoncés • UE 1
c. E3◦ = 0, 84 V.
d. La plaque de plomb est le siège de l’oxydation.
e. Des ions Pb2+ sont produits lors de la réaction spontanée.
D’après concours Nantes
60 Oxydoréduction :
a. Dans l’aldéhyde formique HCHO, le degré d’oxydation du carbone est égal à
2.
b. Dans le couple redox HCHO/CH3 OH, l’aldéhyde est la forme réductrice.
c. L’augmentation du nombre d’oxydation correspond à une réduction.
d. Dans l’équation de Nernst RT/F log = 0, 06 ln.
e. Le passage de la fonction carbonyle à la fonction carboxyle est une oxydation.
D’après concours Tours
62 La cocaı̈ne symbolisée par B est une base faible en solution aqueuse selon Bröensted
(pKa = 8, 7 à 25◦ C).
Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
a. Une solution aqueuse de cocaı̈ne à une concentration de 10−3 mol.L−1 a un pH
acide.
b. Une solution de chlorhydrate de cocaı̈ne à une concentration de 10−3 M a un
pH neutre.
c. Le pKb de la cocaı̈ne est égale à 5, 3.
d. La constante de basicité de la cocaı̈ne est Kb = 10−8,7 .
e. Le pH d’une solution aqueuse de cocaı̈ne dépend de son pKa et de sa concen-
tration.
D’après concours Nancy
UE1
e. Le mélange de n moles d’un acide faible HA et de 2n moles de NaOH forme
une solution tampon dont le pH est égal au pKa du couple H2 O/HO− .
D’après concours Rennes
65 Dosage acide/base.
On considère V0 = 50 mL d’une solution aqueuse d’ammoniac de concentration C0 = 0, 1
mol.L−1 dans laquelle on verse progressivement de l’acide chlorhydrique à C1 = 0, 1 mol.L−1 .
Soit V le volume d’acide versé. Le pKa du couple NH+4 / NH3 vaut 9, 2.
a. Le pH initial de la solution d’ammoniac est pH = 4, 8.
b. Le pH de la solution initiale d’ammoniac est pH = 11, 1.
c. Le pH à l’équivalence du dosage sera supérieur à 7, 0.
d. Si V = 25 mL alors le pH de la solution tampon est égal à 9, 2.
e. Au voisinage de la demi-équivalence les variations de pH sont très limitées.
D’après concours Limoges
66 L’amphétamine a une masse molaire de 135 g.mol−1 et un pKa = 10. On considère que,
dans l’estomac, les sécrétions de HCl donnent un pH de 1.
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Soit une solution A contenant 135 mg d’amphétamine dans 100 mL d’eau. Cochez la (ou
les) proposition(s) exacte(s) :
a. La concentration de la solution A d’amphétamine est de 10−3 mol.L−1 .
b. La solution A d’amphétamine a un pH = 11.
c. La solution A d’amphétamine a un pH = 6.
d. Si la solution A est diluée par 10, on a la formule :
1
pH = 7 + (pKa + log C)
2
e. L’amphétamine se retrouve dans l’estomac sous forme de chlorhydrate.
D’après concours Nantes
40 Énoncés • UE 1
Sachant que les pKa des couples acido-basiques sont 2, 0 et 4, 5 pour le groupe phosphorique,
UE 1 • Énoncés 41
UE1
2, 7 pour la fonction carboxylique et 11, 0 pour le groupe guanidyle, cochez la (les) propo-
sition(s) correcte(s) concernant la forme prédominante de la phosphocréatine à pH 7 dans
l’eau :
a. Le zwittérion
b. Le zwittérion
c. Le zwittérion
d. L’ampholyte
71 Oxydoréduction :
a. Une réaction d’oxydation correspond à un gain d’électron.
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b. Plus le potentiel redox standard E ◦ d’un couple est positif, plus le couple est
réducteur.
c. Dans un ion composé, la somme algébrique des degrés d’oxydation est égale à
zéro.
d. Une réaction de réduction correspond à une perte d’électron.
e. Plus le potentiel redox standard E ◦ d’un couple est négatif, plus le couple est
réducteur.
D’après concours Tours
72 Le diiode peut être préparé à partir d’ions iodate IO−3 selon la réaction :
2IO−3 + 5HSO−3 + 2H2 O I2 + 5SO2−
4 + 3H3 O
+
42 Énoncés • UE 1
75 Soit la série des composés suivants de l’azote : N2 , NO, HNO2 et NO−3 . Parmi les pro-
positions suivantes donnant respectivement les nombres (ou degrés) d’oxydation de l’azote
dans ces différentes espèces, indiquez la proposition correcte.
a. +I, +II, +III, +IV b. +I, +II, +III, +V
c. 0, +II, +III, +V d. 0, +II, +IV, +V
e. 0, +II, +III, +IV
D’après concours Limoges
UE 1 • Énoncés 43
UE1
76 Oxydo-réduction
En solution aqueuse, l’ion permanganate (MnO−4 ) aune couleur violette. En orésencecdu
couple rédox Fe3+ /Fe2+ , il peut perdre sa couleur. On donne les demi-équations suivantes :
(1) Fe3+ (aq) + e− → Fe2+ (aq) E 0 = 0, 77 V
(2) MnO−4 (aq) + 8 H+ (aq) + 5e− → Mn2+ (aq) + 4 H2 O E 0 = 1, 51 V
a. Le nombre d’oxydation de Fe2+ vaut −1.
b. Le nombre d’oxydation de Mn dans MnO−4 vaut +8.
c. Un réducteur est pauvre en électrons et a tendance à capter un électron.
d. La réaction entre les deux couples rédox s’écrit :
MnO−4 + 5 Fe3+ + Mn2+ + 4 H2 O 5 Fe3+ + MnO−4 + 8 H+ .
e. La réaction entre les deux couples rédox s’écrit :
MnO−4 + 5 Fe2+ + 8 H3 O+ Mn2+ + 5 Fe3+ + 12 H2 O.
D’après concours Limoges
2. Chimie organique
Sructure, nomenclature, isomérie et réactivité
77 Le géraniol est un alcool terpénique que l’on retrouve dans les huiles essentielles
de géranium, citron et citronnelle.
UE1
c. Les formes 1 et 2 sont deux formes tautomères.
d. La forme 2 est la forme limite de résonance de 1 qui correspond à la
délocalisation maximale des électrons.
e. Le composé 1 est la 3-chloro-2-éthylbut-2-énone.
D’après concours Limoges
a. b. c. d. e.
D’après concours Lille
84 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
a. Un groupement SO3 H a un effet −M.
46 Énoncés • UE 1
UE1
86 Concernant la relation entre le D-ribose et certains isomères :
88 Parmi les cinq structures suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) chirale(s) ?
b.
a.
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c.
d. e.
a. b. c.
d. e.
Les configurations absolues des atomes de carbone numérotés (C1), (C2) et (C4) du ribofu-
ranose de GMPc sont respectivement :
a. S, S et S. b. S, S et R. c. R, S et R.
d. R, R et S. e. R, R et R.
D’après concours Paris 5
91 La gemcitabine, dont la structure est reprise ci-dessous, est une molécule utilisée
dans le traitement de certains cancers.
UE 1 • Énoncés 49
UE1
Déterminez le nombre d’oxydation des atomes de carbone A et B indiqués par une flèche.À
partir de ces calculs, cochez la(les) proposition(s) exacte(s) :
a. Le nombre d’oxydation de l’atome de carbone A est égal à +1.
b. Le nombre d’oxydation de l’atome de carbone A est égal à −1.
c. Le nombre d’oxydation de l’atome de carbone B est égal à −2.
d. Le nombre d’oxydation de l’atome de carbone B est égal à 0.
e. Le nombre d’oxydation de l’atome de carbone B est égal à +2.
D’après concours Paris 12
UE1
c. Le composé G a pour structure :
98 La réaction d’un organomagnésien CH3 —MgBr avec l’acétonitrile CH3 —CN suivie
d’une hydrolyse en milieu acide conduit à un composé I. Quelle est la formule de I ?
a. b. c. d. e.
100 Soit la réaction suivante, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concer-
nant le produit obtenu ?
52 Énoncés • UE 1
a. b. c.
d. e.
UE1
e. Dans cette réaction, SN 1 et E1 sont les deux mécanismes mis en jeu.
D’après concours Dijon
H 2O 32 (réaction 1)
R1 HBr, peroxyde
CH3 33 (réaction 2 : E2) 34 (réaction 3)
H3 C Cl CH3
CH3
31
protique.
e. La réaction 1 permet d’obtenir le 3, 3-diméthyl-2-phénylbutan-2-ol sous forme
d’un mélange racémique.
b.
c.
d.
e.
UE1
QCM n◦ 110 et 111 Le lycopène (tomate, paprika), un caroténoı̈de très répandu, dont la struc-
ture est décrite ci-dessous, est soumis à une ozonation (action de O3 ) suivie d’un traitement
réducteur (H2 O2 , Zn).
a. a, c, d, f. b. a, b, d, e. c. b, d, e. d. a, d, e, f.
e. a, b, e, f.
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114 Les propositions suivantes concernent les réactions ci-dessous. Laquelle (lesquelles)
est (sont) exacte(s) ?
UE 1 • Énoncés 57
UE1
a. Le composé 41 est un ester.
b. Le composé 41 est un amide.
c. Le composé 41 possède la structure suivante :
3. Biochimie
Glucides
Niveau facile
116 Concernant la structure des oses :
a. Le glucose est un céto-hexose.
b. Le fructose est un céto-hexose.
c. Le glucose sous forme pyranique possède deux carbones asymétriques
supplémentaires par rapport à la forme linéaire.
d. Dans la cellulose, les molécules de glucose sont reliées par des liaisons α1-4.
58 Énoncés • UE 1
e. Dans le glycogène, les molécules de glucose sont reliées par des liaisons α1-4
ou α1-6.
D’après concours Paris 6
118 Les diholosides et les polyholosides suivants : maltose, glycogène, cellulose, sac-
charose, ont un seul point commun, lequel ?
a. Ils sont tous réducteurs.
b. Ils contiennent tous du fructose.
c. Ils contiennent tous du glucose.
d. Ils sont tous hydrolysés par l’espèce humaine.
e. Ils ont tous un goût sucré.
D’après concours Tours
119 Le glycogène :
a. C’est un hétéropolyoside car il comporte des unités de D-glucose liées par des
liaisons α 1 → 4 ou α 1 → 6.
b. Il possède autant d’extrémités réductrices que de branchements.
c. C’est la principale forme de stockage du glucose au niveau cérébral.
d. Les principales enzymes de son métabolisme sont la glycogène synthase qui est
active sous forme déphosphorylée et la glycogène phosphorylase qui est active
sous forme phosphorylée.
e. Le glucagon et l’adrénaline stimulent la glycogénogenèse.
D’après concours Lyon
UE1
b. Dans une glycoprotéine, la liaison O-glycosidique entre la partie protéique et la
partie glucidique implique le groupement –OH d’une sérine ou d’une thréonine,
et une fonction non-réductrice du premier sucre.
c. Dans la glucosamine, le groupement –NH2 est attaché au C2 du glucose.
d. Le maltose, l’isomaltose et le lactose sont des disaccharides réducteurs.
e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice
121 L’amidon :
a. Est constitué d’alpha-amylose et d’amylopectine.
b. Ne forme pas de micelles dans l’eau à température ambiante.
c. Est constitué d’alpha-D-glucose sous forme pyranose.
d. Épaissit les sauces Béchamel lors de leur chauffage par formation de mul-
tiples liaisons de type hydrogène avec l’eau.
e. Est constitué de polymères comportant des liaisons osidiques alpha (1-4) et
alpha (1-6).
D’après concours Nancy
Niveau intermédiaire
UE1
b. Le glycéraldéhyde et la dihydroxyacétone sont 2 tétroses.
c. Tous les monosaccharides, à l’exception de la dihydroxyacétone, contiennent
un ou plusieurs atomes de carbone asymétrique.
d. Le glycéraldéhyde contient un seul carbone asymétrique.
e. Le carbone asymétrique de référence des monosaccharides est le carbone qui,
sur le squelette carboné de ces sucres, est le plus distant du groupement carbo-
nyle.
D’après concours Lille
c. La substitution d’une fonction hydroxyle par une amine permet d’obtenir une
mannosamine.
d. Peut être libérée à partir du lactose sous l’effet d’une beta-galactosidase.
e. Est stockée dans l’organisme humain sous forme de glycogène.
D’après concours Rouen
Niveau difficile
c. Le glycogène contient des molécules de glucose toutes reliées entre elles par
des liaisons béta 1 → 4.
d. L’intestin ne peut dégrader la cellulose car la muqueuse intestinale humaine ne
possède pas de béta-glucosidase.
e. Une molécule de glycogène possède plusieurs extrémités réductrices.
D’après concours Lille
UE1
e. Il est un produit de dégradation de la cellulose.
D’après concours Paris 11
135 Le D-fructose :
a. Est principalement sous forme pyranose en solution aqueuse.
b. Est un épimère du D-glucose.
c. Est un intermédiaire de la glycolyse sous forme de fructose phosphate.
d. Est facilement transformé en D-glucose par les cellules vivantes.
e. Peut être transformé en D-mannose par une épimérase.
D’après concours Tours
Acides aminés
Niveau facile
136 Parmi les acides aminés suivants, lequel possède quatre stéréoisomères de configura-
tion ?
a. Trp. b. Gly. c. Ile. d. Cys. e. Arg.
D’après concours Paris 11
137 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
a. Les acides aminés sont les constituants élémentaires des protéines.
b. Tous les acides aminés possèdent une fonction carboxyle.
c. La phénylalanine est un acide aminé hydrophile.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
UE1
144 Concernant les acides aminés :
a. Les acides aminés sont les constituants de base des protéines.
b. La configuration du carbone alpha permet d’obtenir deux isomères : L et D.
c. Les acides aminés sont des acides protoniques forts.
d. Les acides aminés ne sont pas ionisables.
e. Les acides aminés sont des composés amphotères.
D’après concours Nancy
Niveau intermédiaire
UE1
150 Concernant le métabolisme des acides aminés :
a. La proline est synthétisée à partir de l’acide glutamique.
b. La tyrosine est le précurseur de la dihydroxyphénylalanine.
c. La méthionine remplit des fonctions de transfert de groupements soufrés par
l’intermédiaire du PAPS.
d. Les acides aminés ramifiés sont tous des acides aminés cétogènes et
glucoformateurs.
e. La mélatonine est synthétisée à partir de la tyrosine.
D’après concours Dijon
a. 1, 4, 6 b. 4, 5, 6 c. 1, 2, 4
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d. 1, 4, 5 e. 1, 2, 6
D’après concours Amiens
Niveau difficile
a. Est le (2S)-Trp.
b. Contient deux carbones asymétriques.
c. Présente un maximum d’absorption à 210 nm.
d. Est le précurseur de l’histamine.
e. est favorable à une structure secondaire en hélice α.
D’après concours Paris 11
Parmi les propositions données, indiquez celle qui correspond à l’ordre de migration :
a. 1D ; 2C ; 3A ; 4R. b. 1C ; 2D ; 3A ; 4R. c. 1R ; 2D ; 3C ; 4A.
d. 1R ; 2C ; 3A ; 4D. ] e. 1D ; 2R ; 3C ; 4A.
D’après concours Lyon
Lipides
Niveau facile
UE1
d. Dans le sang humain, le cholestérol est surtout sous forme estérifiée.
e. Le bon cholestérol est le cholestérol des lipoprotéines qui ont subi des oxy-
dations.
D’après concours Brest
161 Le cholestérol :
a. Est un sphingolipide constitué de 27 atomes de carbone.
b. Transporte divers ions dans les membranes cellulaires.
c. Est toujours estérifié par un acide gras.
d. Agit comme co-enzyme dans la formation d’AMPc.
e. Est le précurseur des androgènes.
D’après concours Paris 11
162 Parmi les acides gras suivants, lequel est utilisé par la cyclo-oxygénase pour la synthèse
de la prostaglandine E3 ?
a. C20 : 5∆5,8,11,14,17 b. C18 : 3∆6,9,12
c. C18 : 3∆9,12,15 d. C20 : 3∆8,11,14
e. C20 : 4∆5,8,11,14
D’après concours Paris 13
Niveau intermédiaire
UE1
166 Les microdomaines lipidiques :
a. Sont riches en cholestérol et sphingolipides.
b. Jouent un rôle important dans la transduction du signal.
c. Ne peuvent pas contenir du 7-déhydrocholestérol.
d. Contiennent des protéines ancrées par des résidus glycosyl-phosphatidyl-
inositol.
e. Constituent un assemblage dynamique de lipides désordonnés.
D’après concours Dijon
UE1
b. L’éthanolamine se retrouve préférentiellement au sein des phospholipides
présents sur le feuillet externe des membranes cellulaires.
c. Les phosphatidyl-cholines libèrent de la choline sous l’action de la phospholi-
pase C au niveau cérébral.
d. L’estérification de la sphingosine par un acide gras saturé à longue chaı̂ne donne
un céramide.
e. L’inositol triphosphate en 1, 3 et 5 est un médiateur d’activation cellulaire.
D’après concours Montpellier 1
Peptides et protéines
Structure des protéines
Exemples de protéines
UE1
d. C’est la présence d’une Cys qui confère au glutathion son rôle de transporteur
d’hydrogène car elle a la possibilité d’adopter deux formes : oxydée et réduite.
e. Il ne peut être considéré comme un peptide au sens littéral du terme car le
premier composant est un dérivé d’acide aminé.
D’après concours Brest
UE1
e. La conversion de la forme normale en forme infectieuse est facilitée par la
forme infectieuse de la protéine.
D’après concours Paris 6
Méthodes d’analyse
Parmi les combinaisons suivantes, indiquez celle dont toutes les propositions sont exactes.
a. 1, 2. b. 1, 3. c. 1, 4. d. 2, 3. e. 3, 4.
D’après concours Paris 11
192 Soit une solution de deux peptides, P1 et P2, dont on connaı̂t la séquence.
P1 : A-E-D-E-D-G-D-E-V-G-M ; P2 : A-G-K-I-G-R-P
a. La concentration protéique de cette solution sera déterminée par la mesure de
son absorption de la lumière à 280 nm.
b. L’action simultanée des carboxypeptidases A et B permet de démontrer
l’hétérogénéité de ce mélange de peptides.
c. L’un des peptides P1 ou P2 est sensible à l’action du bromure de cyanogène.
d. Une résine échangeuse de cations équilibrée à pH 7, 0 est adaptée pour séparer
les peptides P1 et P2.
e. Lors d’une chromatographie d’exclusion stérique, le peptide P1 sera élué avant
le peptide P2.
D’après concours Paris 11
Enzymologie
Propriétés générales des enzymes michaéliennes
UE1
195 Indiquez la bonne association de propositions exactes :
1 : La vitesse d’une réaction enzymatique est indépendante de la température du milieu
réactionnel.
2 : La vitesse d’une réaction enzymatique dépend du pH du milieu réactionnel.
3 : L’unité d’activité enzymatique utilisée en biologie médicale est l’unité internationale (UI)
qui correspond à la quantité d’enzyme nécessaire pour transformer une micromole de substrat
par minute.
4 : La vitesse maximale d’une réaction enzymatique (Vmax est la vitesse initiale mesurée à
concentration saturante en substrat.
5 : Un inhibiteur non compétitif modifie la constante de Michaelis sans changer la vitesse
maximale.
6 : Dans l’inhibition compétitive, l’affinité de l’enzyme pour le substrat reste inchangée quelle
que soit la concentration de l’inhibiteur.
a. 1, 2, 3 b. 1, 2, 4 c. 2, 3, 4 d. 3, 4, 5 e. 1, 5, 6
D’après concours Amiens
196 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
a. Les ribozymes sont des protéines douées d’une activité catalytique.
b. Les enzymes sont détruits au cours des réactions qu’ils catalysent.
c. Les enzymes augmentent la vitesse des réactions qu’ils catalysent.
d. Les enzymes sont spécifiques d’une réaction chimique définie réalisée sur un
type de substrat(s) donné.
e. Le site actif d’un enzyme correspond à la partie de la protéine capable de re-
connaı̂tre et de transformer le(s) substrat(s).
D’après concours Paris 6
e. Une lyase est un enzyme qui enlève un groupement au substrat en créant une
double liaison ou qui fixe un groupement sur une double liaison.
D’après concours Paris 6
199 À propos des constantes cinétiques d’une réaction catalysée par une enzyme mi-
chaelienne :
a. k+2 est l’une des deux constantes cinétiques de dissociation du complexe
enzyme/substrat.
b. k−1 est la constante cinétique de formation du complexe enzyme/substrat.
c. L’unité de k+2 est s−1 dans le système international.
d. Le rapport algébrique des constantes cinétiques (k−1 + k+2 )/k1 représente la
constante de Michaelis (Km ).
e. Dans les conditions de vitesse initiale, k−2 est considérée comme négligeable.
D’après concours Paris 11
UE1
203 Une enzyme :
a. Est une protéine.
b. Est spécifique de la réaction qu’elle catalyse.
c. Augmente la vitesse d’une réaction chimique.
d. Augmente l’énergie d’activation d’une réaction chimique.
e. Est toujours dégradée à la fin de la réaction qu’elle catalyse.
D’après concours Nancy
206 On désire mesurer l’activité d’une enzyme E vis-à-vis d’un substrat S. On a obtenu
les résultats suivants en mesurant la vitesse initiale (Vo en µkatal) en fonction de la concen-
tration de S [S] et dans les conditions optimales de détermination d’une activité enzymatique,
[S 0 ] étant une concentration de référence :
207 Deux enzymes sont extraites de deux façons différentes. Ces deux enzymes catalysent
la même réaction chimique, toutes les deux avec une cinétique michaëlienne. On se demande
si les deux enzymes sont identiques ou si elles sont différentes.
Dans un même volume, on met l’une ou l’autre enzyme et on mesure leurs activités enzyma-
tiques respectives qui sont données dans le tableau suivant :
Enzyme A Enzyme B
208 Dans un milieu réactionnel permettant de mesurer la vitesse initiale d’une réaction
enzymatique catalysée par une enzyme michaelienne E, les conditions sont les suivantes :
L’enzyme E est à la concentration [E]0 de 25 nmol/L.
La concentration du substrat [S ] est de 20 nmol/L.
La constante Km du couple enzyme E-substrat S est de 80 mmol/L.
La vitesse initiale mesurée est égale à 10 µmol.min−1 .L−1 .
À propos de cette mesure :
a. Vmax est égal à 25 µmol.min−1 .L−1 .
b. Vmax est égal à 50 µmol.min−1 .L−1 .
c. Kmax est égale à 2000 min−1 .
d. Kmax est égale à 500 min−1 .
e. Aucune proposition n’est exacte.
D’après concours Lyon
209 On compare les propriétés enzymatiques de 3 enzymes, chacune vis-à-vis de son
substrat spécifique. On dispose des valeurs suivantes :
K M (M) kcat (s−1 )
Enzyme 1 1 × 10−5 15 × 106
Enzyme 2 2 × 10−5 6 × 108
Enzyme 3 5 × 10−5 1 × 104
Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui est exacte :
UE 1 • Énoncés 83
UE1
a. L’enzyme 1 possède plus d’affinité pour son substrat que l’enzyme 3.
b. L’enzyme 1 possède un nombre de turnover supérieur à celui de l’enzyme 2.
c. L’enzyme 2 possède la plus grande efficacité cataclytique.
d. L’enzyme 2 possède l’affinité pour son substrat la plus élevée.
e. L’efficacité catalytique réprésenre K M /kcat .
D’après concours Paris 11
Inhibiteurs réversibles
UE1
d. Les coenzymes B2 participent à la désamination des acides aminés.
e. Les électrons de FADH2 cytoplasmique sont transférés par une navette sur le
NADH, H+ mitochondrial.
D’après concours Nancy
Enzymes allostériques
219 La fixation d’un inhibiteur sur une enzyme en dehors du site actif entraı̂ne l’augmen-
tation de la Km de celle-ci. Concernant cet inhibiteur ou son mode d’action :
a. Cet inhibiteur est appelé inhibiteur compétitif.
b. Cet inhibiteur est appelé inhibiteur allostérique.
86 Énoncés • UE 1
Métabolisme
Métabolisme glucidique
220 Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui est exacte :
a. La glycolyse mitochondriale s’effectue dans toutes les cellules de l’organisme.
b. Le GLUT 4 (Glucose transporter) permet le transport hépatique du glucose.
c. Le lactate est synthétisé dans le muscle squelettique.
d. La dégradation du glucose au cours de la glycolyse est activée par un niveau
énergétique élevé (concentration d’ATP élevée).
e. Le fructose 2, 6-bisphosphate est un inhibiteur de la glycolyse.
D’après concours Paris 11
222 Parmi les composés suivants, quel(s) est(sont) ceux qui peu(ven)t alimenter la
néoglucogénèse ?
a. SuccinylcoA. b. Glycérol. c. Lysine. d. Glycine.
e. AcétylcoA.
D’après concours Paris 12
223 Concernant la voie des pentoses phosphate :
a. Elle fournit un produit nécessaire à la synthèse des hormones stéroı̈des.
b. Elle fournit un produit nécessaire à la synthèse d’ATP.
c. Elle participe au maintien du gluthation réduit.
d. Elle est essentielle dans le muscle.
e. Elle nécessite la présence de thiamine pyrophosphate.
D’après concours Paris 12
UE 1 • Énoncés 87
UE1
QCM n◦ 224 à 226 : Soit les réactions suivantes :
b. Leurs substrats contiennent tous les deux une liaison riche en énergie.
c. Elles sont catalysées par une enzyme de la classe des isomérases.
d. Leurs produits alimentent tous les deux la glycogénogenèse.
e. Elles sont réversibles avec la même enzyme.
Métabolisme lipidique
230 Les acides gras sont synthétisés à partir du malonylCoA. Parmi les propositions
suivantes, laquelle est exacte ?
a. La synthèse est mitochondriale.
b. La synthèse nécessite une dizaine d’enzymes.
c. L’origine de l’acétylCoA est mitochondriale.
d. La synthèse nécessite l’apport d’hydrogène, le NAD+ en est le pourvoyeur.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
UE1
b. Le NADH + H+ donne deux électrons au complexe I de la chaı̂ne respiratoire.
c. Le complexe III transfert des électrons vers l’ubiquinol.
d. Le complexe IV fonctionne grâce à un gradient de protons.
e. Le complexe II permet un transfert de protons.
D’après concours Tours
233 Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui est exacte.
a. Le cheminement d’électrons à partir du complexe Succinate-CoQ réductase,
permet la formation de 3 ATP.
b. Le complexe IV, cytochrome c oxydase est situé sur la face matricielle de la
membrane mitochondriale interne.
c. L’oxyde de carbone se fixe sur le Fe3+ du complexe IV.
d. Le 2, 4-dinitrophénol inhibe le cheminement d’électrons le long de la chaı̂ne
respiratoire.
e. Le cyanure se fixe sur le Fe3+ du complexe IV.
D’après concours Paris 11
Interrelations métaboliques
UE1
Parmi les combinaisons suivantes, indiquez celle dont toutes les affirmations sont exactes :
a. 1, 2, 3. b. 1, 2, 5. c. 1, 3, 5. d. 2, 3, 5. e. 3, 4, 5.
D’après concours Paris 11
241 Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui est exacte.
a. En période post-prandiale, le muscle squelettique et le coeur utilisent
préférentiellement les lipides comme substrat énergétique.
b. Le foie est un organe permettant la détoxification de nombreuses molécules.
c. Les réserves protéiques sont majoritairement hépatiques.
d. Une heure après un repas, l’organisme synthétise du glucose au cours de la
néoglucogenèse.
e. Après un jeûne de plus d’une semaine, l’organisme dégrade ses protéines mus-
culaires à des fins énergétiques.
D’après concours Paris 11
4. Biologie moléculaire
ADN, génome et chromosomes
Niveau facile
UE1
c. Peut être suivie par la variation d’absorbance de la lumière à 260 nm.
d. Est d’autant plus facile que l’ADN est riche en paires G-C.
e. Est d’autant plus facile que le milieu est pauvre en ions.
D’après concours Tours
250 L’ATP :
a. Est un ribonucléotide.
b. Possède une seule liaison phosphoanhydre.
c. Est indispensable pour fournir de l’énergie.
d. Comporte de l’adénine.
e. Comporte une liaison phosphodiester.
D’après concours Nancy
Niveau intermédiaire
UE1
c. Le diamètre d’une double hélice d’ADN est inférieur au pas de cette double
hélice.
d. Le pas d’une double hélice d’ADN est supérieur à la hauteur d’un nucléosome.
e. L’épaisseur d’un nucléosome est supérieure à la hauteur d’un nucléosome.
D’après concours Paris 11
259 On étudie un ADN double brin de longueur 200 paires de nucléotides. Cet ADN
contient 50 molécules d’adénine par ADN double brin. On peut en déduire :
a. Que les deux chaı̂nes d’ADN comportent chacune au moins une adénine.
b. Que cet ADN contient exactement 50 molécules de thymine par double brin.
c. Que cet ADN contient exactement 50 molécules de guanine par double brin.
d. Que sa température de fusion sera supérieure à celle d’un ADN double brin
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
265 Les séquences considérées comme hautement répétées dans les génomes euca-
ryotes sont :
a. Les séquences CEN.
b. Les séquences Alu.
UE 1 • Énoncés 97
UE1
c. Les minisatellites ou VNTR.
d. Les mı́crosatellites ou STR.
e. Les éléments dispersés courts ou séquences SINE.
D’après concours Paris 11
Réplication
Niveau facile
c. Des protéines SSB (Single Strand Binding) qui séparent les brins d’ADN.
d. De l’ATP fournissant de l’énergie.
e. Des ligases pour lier les fragments d’Okazaki.
D’après concours Lyon 1
271 Concernant la réplication de l’ADN nucléaire chez les eucaryotes, quelles sont
les deux propositions inexactes :
a. Malgré l’existence de mécanismes de correction d’erreurs d’incorporation de
nucléotides, le taux d’erreurs lors de la synthèse réplicative de l’ADN est plus
élevé que lors de sa transcription en ARN.
b. Dans les cellules souches, l’ADN est synthétisé selon un mode conservatif, ainsi
seule la cellule amenée à se différencier hérite de l’ADN néoformé.
c. Certaines ADN polymérases sont capables de synthétiser un segment d’ADN
même si le brin d’ADN matriciel présente une anomalie (lésion) majeure
comme un dimère de thymine.
d. La synthèse des télomères implique une activité transcriptase inverse.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
Niveau intermédiaire
UE1
273 Concernant la réplication de l’ADN eucaryote : (1 proposition exacte)
a. Elle débute au niveau d’une origine de réplication (ORI) unique.
b. Elle se produit au cours de la phase M du cycle cellulaire.
c. La vitesse de déplacement de la fourche de réplication est de 1/10e de celle de
la fourche bactérienne.
d. La polymérase δ comprend une primase qui synthétise des amorces ARN.
e. La télomérase rallonge l’extrémité 5’ d’un fragment d’Okazaki.
D’après concours Paris 11
Niveau difficile
276 Concernant la maturation de l’ARNm chez les eucaryotes, on donne les cinq affirma-
tions suivantes :
1. Un dimère constitue un signal de clivage sur le transcrit primaire.
2. Au site de coupure, la séquence consensus est AAUAAA.
3. Des complexes protéiques transportés sur l’ARN polymérase Il stimulent la coupure du
100 Énoncés • UE 1
transcrit primaire.
4. L’ARN polymérase Il ajoute une queue poly A à l’extrémité 3’ produite par la coupure.
5. Des protéines se fixent sur la queue poly A jusqu’au transfert de l’ARNm dans le cyto-
plasme.
Parmi les combinaisons suivantes, indiquez celle dont toutes les affirmations sont exactes.
a. 1, 3. b. 1, 5. c. 2, 3. d. 3, 4. e. 3, 5.
D’après concours Paris 11
277 À propos de la réplication et des modifications de l’ADN qui lui font suite :
a. Les protéines SSB permettent de stabiliser la séparation des 2 brins d’ADN.
b. La primase synthétise une amorce d’ADN nécessaire au démarrage de l’activité
de l’ADN polymérase I.
c. Les fragments d’Okazaki synthétisés par l’ADN polymérase I sont dégradés
par l’action d’une ADN-exonucléase sur l’ADN répliqué.
d. L’ADN polymérase III corrige ses propres erreurs (proofreading).
e. La méthylation de l’ADN se fait par transfert du groupement méthyle de la S-
adénosylméthionine sur la cytosine des ilots cytosine-phospho-guanine (CpG)
D’après concours Nancy
Réparation - Mutations
Niveau facile
279 Une mutation ponctuelle introduit un codon TAA dans une séquence nucléique
codant pour une protéine :
a. Elle conduit à un arrêt de la traduction en raison d’un codon stop prématuré.
b. Elle conduit à une modification du cadre de lecture.
c. Elle conduit à une mutation faux sens.
d. Elle conduit à une mutation non sens.
e. Elle constitue un événement rare.
D’après concours Nantes
UE 1 • Énoncés 101
UE1
280 L’analyse d’un panel de 100 individus a permis de caractériser une variation de séquence
ponctuelle fréquent dans l’exon 5 u gène MTHFR. Les séquences de l’exon 5 sauvage (non
mutée) et mutée sont représentées ci-dessous :
Séquence sauvage : GTG TCT GCG GGA GCC GAT TTC ATC
Séquence mutée : GTG TCT GCG GGA GTC GAT TTC ATC
Le cadre de lecture est indiqué par le codon souligné dans la séquence. Le codon GCC cor-
respond à l’alanine, le codon GTC correspond à la valine.
Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
a. La variation de séquence identifiée n’entraı̂ne pas de modification de la
séquence protéique de l’enzyme MTHFR.
b. La variation de séquence identifiée entraı̂ne un changement d’acide aminé sans
modification de la masse.
c. La variation de séquence identifiée entraı̂ne un changement d’acide aminé sans
modification de la charge.
d. La variation de séquence identifiée entraı̂ne un changement du cadre de lecture
et vraisemblablement l’apparition d’un codon STOP prématuré.
e. La modification d’une base dans un codon est toujours associée à un change-
ment d’acide aminé dans la séquence protéique.
D’après concours Paris 5
Niveau intermédiaire
UE1
287 Quelle est la proposition fausse ?
a. Un état inflammatoire favorise la production de formes réactives de l’oxygène,
du chlore ou de l’azote qui peuvent réagir par liaison covalente avec les bases
de l’ADN.
b. Sans protection appropriée, l’exposition au rayonnement solaire provoque dans
l’ADN des cellules exposées la formation de nombreux dimères de pyrimidine.
c. La rupture de la liaison N-glycosidique d’un nucléotide de l’ADN résulte en
une désamination.
d. Le mécanisme de recombinaison homologue peut permettre de réparer des cou-
pures double brin de l’ADN.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
Niveau difficile
d. Une mutation dans un gène codant pour une protéine impliquée dans les pro-
cessus de réparation peut être à l’origine de cancers.
e. Les systèmes de réparation par recombinaison sont fortement mutagènes.
D’après concours Paris 12
Transcription
Niveau facile
UE1
b. L’assemblage de la machinerie basale débute par la fixation à l’ADN d’une
ARN polymérase.
c. La séquence du site donneur d’épissage est identique quel que soit le gène
considéré.
d. La transcription du gène débute au niveau du signal ATG.
e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice
ARNm.
d. La polyadénylation modifie l’extrémité 5’ du pré-ARNm.
e. Lors de la formation de la coiffe, une 7-méthylhistidine est incorporée sur le
pré-ARNm.
D’après concours Lille
Niveau intermédiaire
302 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
a. La taille moyenne d’un gène humain est de 30 Kb.
b. Les introns ont toujours une taille moyenne inférieure à celle des exons.
UE 1 • Énoncés 107
UE1
c. Les ARNr entrent dans la composition des ribosomes.
d. Les miRNA sont de petites molécules simple brin.
e. Deux gènes chevauchant sont toujours transcrits à partir du même brin.
D’après concours Lille
a. 1, 2, 3. b. 1, 3, 5. c. 1, 4, 5. d. 2, 3, 5. e. 3, 4, 5.
D’après concours Paris 11
305 Sachant que la séquence du brin sens correspondant au premier nucléotide transcrit
du gène de l’apolipoprotéine A2 est 5’-AGGCACAGAC-3’, indiquez la/les proposition(s)
exacte(s) :
a. Cette séquence fait partie de la région 5’ non codante du gène.
b. Cette séquence est située à plusieurs centaines de nucléotides de la boite TATA.
c. Cette séquence sert de matrice à l’ARN polymérase II pour la synthèse d’ARN
messager.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
UE1
311 Concernant le mécanisme d’épissage :
a. Plusieurs snRNP catalysent la réaction d’épissage par excision.
b. Les snRNP sont constitués de petits ARNsno et de protéines.
c. Le spliceosome réalise l’épissage d’un pré-ARNm donné pour produire tou-
jours le même ARNm mature.
d. Le snRNP U2 reconnaı̂t le site A de branchement.
e. Il nécessite l’hydrolyse de nombreuses molécules d’ATP.
D’après concours Lyon 1
Traduction
Niveau facile
314 Parmi les propositions relatives aux gènes codants, laquelle(lesquelles) est(sont)
exactes(s) ?
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
316 La séquence du brin sens d’ADN d’un gène codant pour une protéine donnée est
constituée de deux exons séparés par un intron. La séquence est partiellement donnée ci-
dessous :
5’. . . CCTATAAA/ 24 nt / AGGATCC / 186 nt / GAATGATACAGGTGAG / 2400 nt / CTGA
/ 30 nt / AGGAGC / 215 nt / TTTTAAGGG / 162 nt / AATAAACC / 150 nt . . .. 3’
Données :
La séquence de la TATA box est : 5’ TATAA 3’.
La séquence de Kozak est : 5’ GCCGCC[A/G]CC/codon START/G 3’.
Les nucléotides soulignés et en gras correspondent aux sites respectifs donneur et accepteur
d’épissage.
Le triplet de nucléotides en italique et en gras correspond au codon STOP situé dans l’exon
2.
La région des 186 nucléotides du brin d’ADN sens commence par la séquence suivante :
5’ AAGACGCCGCCACCATGGGTCACGTCAAA. . ..3’.
La taille totale de la séquence traduite des deux exons après épissage de l’intron est de :
a. 419 nucléotides.
b. 422 nucléotides.
c. 405 nucléotides.
d. 408 nucléotides.
e. 408 acides aminés.
D’après concours Lyon
318 Concernant le code génétique et les mutations, quelle est la proposition exacte ?
a. La séquence codante d’un gène débute en aval du codon d’initiation et com-
prend un multiple des quatre nucléotides (A, T, G, C) jusqu’au codon de
terminaison.
b. La délétion d’une seule base est sans conséquences sur la synthèse de la protéine
correspondante.
c. Les antibiotiques sont des inhibiteurs de la machinerie de traduction eucaryote.
UE 1 • Énoncés 111
UE1
d. Les séquences codantes eucaryotes sont reconnues et traduites par la machinerie
traductionnelle des bactéries.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
319 Concernant le code génétique et les mutations, quelle est la proposition exacte ?
a. Le code génétique fait correspondre à chaque codon un acide aminé unique.
b. La substitution d’un seul nucléotide ne peut pas créer un codon stop.
c. La séquence codante est constituée d’un multiple de trois nucléotides.
d. Seules les modifications de la séquence-type dans la région codante des gènes
sont des mutations aux effets pathologiques.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
Niveau intermédiaire
320 Concernant l’étape de traduction d’un gène dont le début de la séquence codante est
représenté ci-dessous à partir du codon initiateur :
ATGAAGCTGCTCGCAGCAACTGTGCTACTCCTCACCATCTGCAGCCTTGAA
a. Au cours de la traduction, le premier ARNt qui se fixera sur le site A du ribo-
some aura pour anticodon la séquence UUC.
b. Le peptide synthétisé débutera par la séquence Met-Phe-Val-Val.
c. La traduction de cette séquence nécessitera le cofacteur eIF2.
d. La traduction de cette séquence nécessitera le cofacteur eEF2.
e. Cette séquence peut coder pour un peptide signal.
D’après concours Paris 6
La table du code génétique est autorisée.
323 L’ARNt :
a. Est appelé t à cause de sa structure en feuille de trèfle.
b. Ne présente que des structures hélicoı̈dales.
c. Possède des bases atypiques comme l’inosine ou la dihydrouridine.
d. Possède en moyenne 20 % de nucléotides invariants.
e. Possède toujours une boucle de l’anticodon impliquée dans la traduction du
message génétique.
D’après concours Nancy
Niveau difficile
UE1
327 Le code génétique a été élucidé en partie à l’aide d’expériences dans lesquelles des
polynucléotides de séquences répétées ont été utilisés comme ARNm pour diriger la synthèse
protéique.
Les expériences ont été menées in vitro à l’aide d’extraits acellulaires. La présence d’un
codon d’initiation de la traduction n’est pas nécessaire dans les conditions expérimentales
utilisées.
Choisissez la ou les proposition(s) exacte(s) à propos des séquences suivantes :
(1) UUUUUUUUUUUU...
(2) AUAUAUAUAUAU...
(3) AUCAUCAUCAUC...
a. L’ARN (1) permet la synthèse d’un polymère de phénylalanine.
b. L’ARN (2) code pour un polymère d’isoleucine et de tyrosine alternées.
c. Tous les peptides synthétisés à partir de l’ARN (2) commenceront par une
isoleucine.
d. La traduction de l’ARN (3) peut conduire à un mélange de peptides qui diffèrent
par la nature des acides aminés qu’ils contiennent.
e. Dans le deuxième cadre de lecture, l’ARN (3) code pour un peptide composé
de sérine.
D’après concours Montpellier 1
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
Niveau intermédiaire
UE1
d. La régulation de l’expression des gènes par les micro-ARNs s’exerce à un ni-
veau post-traductionnel.
e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice
335 Concernant les facteurs de régulation transcriptionnelle agissant par liaison di-
recte à l’ADN :
a. La plupart d’entre eux sont recrutés par le facteur TFIID et se lient à l’ADN du
promoteur.
b. La plupart d’entre eux se lient à l’ADN des enhancers caractérisés par leur
séquence répétée (100 à 200 répétitions de dinucléotides CpG).
c. Parmi eux on trouve les récepteurs à la vitamine D et aux hormones
thyroı̈diennes.
d. Parmi eux on trouve les récepteurs à l’insuline et aux facteurs de croissance
FGF.
e. Parmi eux on trouve des protéines à homéodomaines.
D’après concours Strasbourg
Niveau difficile
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
338 Indiquez la famille de protéines régulatrices de l’expression des gènes qui se dimérisent
par l’intermédiaire d’interactions hydrophobes.
a. Les protéines à motif à doigts de zinc.
b. Les protéines à motif à répétition de leucine.
c. Les protéines à motif hélice-tour-hélice.
d. Les facteurs de transcription eIF2 et eIF2B.
e. Les protéines à motif hélice-boucle-hélice.
D’après concours Paris 11
UE1
Techniques d’analyse du génome
Niveau facile
341 Le gel de polyacrylamide réalisé pour déterminer la séquence d’un fragment d’ADN
selon la méthode de Sanger est présenté ci-dessous. Chaque indication en haut du gel : G, A,
T, C correspond à l’incubation en présence de l’un des 4 didésoxynucléosides triphosphate.
343 Afin d’étudier son activité sur la régulation de l’expression des gènes, une préparation
pure de la protéine SP1 est incubée en présence d’extraits nucléaires avec de l’ADN codant
pour les protéines précoces du virus SV40 et de l’ADN codant pour les protéines précoces de
l’Adénovirus. L’ARN produit est analysé par électrophorèse sur un gel d’agarose. Le résultat
de l’expérience est présenté dans la figure ci-dessous.
UE1
345 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
a. Les enzymes de restriction sont des endonucléases d’origine virale.
b. Les enzymes de restriction utilisés couramment en biologie moléculaire recon-
naissent une structure palindromique
c. La reverse transcription permet de synthétiser une molécule d’ARNm.
d. La reverse transcription nécessite une amorce ou des amorces d’oligonucléotide
simple brin.
e. La reverse transcription peut être suivie de PCR ce qui permet, indirectement,
d’amplifier l’ARNm.
D’après concours Rouen
346 Parmi les techniques suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui est(sont) utilisée(s)
pour le clonage d’un gène ?
a. Construction d’un vecteur recombinant.
b. Sélection des colonies bactériennes par un antibiotique.
c. Ligation de deux vecteurs.
d. Digestion du vecteur par une enzyme de restriction.
e. Transformation bactérienne.
D’après concours Paris 12
347 Concernant les méthodes et les techniques de biologie moléculaire, quelle est la
proposition INEXACTE ?
a. Le choix du vecteur dépend de la longueur des fragments à cloner et de la nature
de la cellule-hôte.
b. Les grands fragments d’ADN contenant des séquences répétées sont difficiles à
cloner.
c. Les séquences génomiques quasi-complètes de nombreux organismes eu-
caryotes et procaryotes sont accessibles dans des banques de données
informatiques.
d. Le génome des virus pathogènes dangereux ne peuvent pas être étudiés.
e. Autre réponse.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
UE1
d. 5’-TCGCCTACGTCAGCTAGTAC-3’
e. 5’-GTCCGACGTCGACGATA-3’
D’après concours Rouen
Niveau intermédiaire
QCM n◦ 353 à 355 : L’effet hypertenseur d’AGTII comme celui d’AGTIII est médié par un
récepteur, le récepteur de l’angiotensine II (AGTR1), possédant sept domaines transmem-
branaires et couplé aux protéines G.
Le gène codant pour ce récepteur est localisé en 3q21 et possède plusieurs exons répartis sur
55 kilobases.
Sa transcription peut produire quatre variants d’épissage AGTR1A à D, le variant A étant le
plus court, les variants B, C et D étant de plus en plus longs.
La protéine traduite à partir de la forme B possède une affinité plus faible pour l’angiotensine
II que la forme A.
356 Une mutation ponctuelle dans l’exon 5 du gène MHTFR crée un site de restriction
reconnu par l’enzyme HinfI. Une technique de RFLP a été mise au point pour mettre en
évidence cette variation de séquence de manière spécifique. On réalise une amplification
par PCR à l’aide d’amorces situées dans les régions flanquantes de l‘exon 5 et le produit
d’amplification subit une digestion enzymatique par HinfI. Les produits de digestion sont
soumis à une électrophorèse et révélés par coloration au bromure d’éthidium. Les amorces
de la réaction de PCR et les sites HinfI sont représentés ci-dessous.
UE 1 • Énoncés 123
UE1
Cochez la(les) proposition(s) exacte(s) :
a. La technique RFLP repose sur l’utilisation d’enzymes de restriction reconnais-
sant un motif de séquence spécifique.
b. Le principe de la technique de RFLP implique que la variation de séquence
recherchée crée au moins un site de restriction.
c. Les individus homozygotes sauvages dans l’exon 5 auront un profil RFLP cor-
respondant au produit d’amplification non digéré par HinfI.
d. Les individus homozygotes mutés dans l’exon 5 auront un profil de RFLP cor-
respondant au produit d’amplification non digéré par HinfI.
e. Chez les individus homozygotes porteurs de la variation de séquence, la diges-
tion du produit d’amplification par HinfI génère trois fragments.
D’après concours Paris 5
357 Considérons que l’obstructine est une protéine fabriquée par le poumon qui, dans cer-
tains cas, peut obstruer les voies respiratoires. Un siRNA est synthétisé dans le but d’inhiber
l’expression du gène de l’obstructine. Le brin d’ARN antisens destiné à se fixer sur l’ARNm
de l’obstructine a la séquence suivante :
5’ ACC UGC UAA CGA . . . 3’.
a. Avant d’être pris en charge par le complexe RISC (RNA Induced Silencing
Complex), les siRNA ont une extrémité 3’-OH libre à bouts cohésifs.
b. Le segment d’ARNm ciblé par l’ARN antisens anti-obstructine décrit ci-dessus
a la séquence suivante : 5’ UCG UUA GCA GGU . . . 3’.
c. Dans le gène de l’obstructine, le brin transcrit produisant le segment d’ARN
ciblé par l’ARN anti-sens anti-obstructine décrit ci-dessus a la séquence sui-
vante : 5’ ACC TGC TAA CGA. . . 3’.
d. Les ARN antisens peuvent se fixer sur une région complémentaire dans la partie
codante de l’ARN entraı̂nant ainsi la dégradation du transcrit.
e. Les ARN antisens peuvent se fixer sur une région complémentaire dans la partie
3’ non traduite de l’ARN et empêcher ainsi la traduction du gène.
D’après concours Nancy
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
Niveau difficile
358 La séquence nucléotidique d’un gène X a été déterminée par la méthode de Sanger,
chez un individu normal et chez un malade portant un gène X délété.
En vous appuyant sur la figure ci-dessous montrant les gels de séquence du gène X normal
et du gène X muté, précisez quelle est, parmi les séquences nucléotidiques proposées, celle
correspondant à la partie du gène X présente chez le sujet normal et délétée chez le malade ?
124 Énoncés • UE 1
a. 5’-GAGCAGGTCGAAGGGGATGGCCACCATGTCGATGAGGAA
CCAGCC-3’
b. 5’-CGACCAAGGAGTAGCTGTACCACCGGTAGGGGAAGCTG
GACGAG-3’
c. 5’-GAGCAGGTCGAGGAACCAGCC-3’
d. 5’-GAAGGGGATGGCGGCCACCATGTCGAT-3’
e. 5’-TAGCTGTACCACCGGCGGTAGGGGAAG-3’
D’après concours Paris 11
QCM n◦ 359 à 362 : Pour étudier la structure du ou des gènes codant la carnitine-palmityl
transférase (CPT) ainsi que le profil d’expression tissulaire, des chercheurs disposent d’une
banque d’expression réalisée à partir d’un mélange de tissus (foie, muscle, muscle cardiaque)
ainsi que, pour le criblage, d’un anticorps anti CPT de lapin. Cette banque d’expression
utilise un système bactérien comme cellules hôtes.
D’après concours Paris 5
359 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
a. On réalise une banque d’expression après extraction des acides nucléiques sui-
vie d’une transcription in vitro puis synthèse des ADNc et clonage.
b. On réalise une banque d’expression après insertion de l’ensemble des ADNc
obtenus à partir du mélange dans un phage comportant un gène codant la bêta
galactosidase sous le contrôle du promoteur d’un gène domestique humain.
c. On réalise une banque d’expression après insertion des ADNc obtenus à partir
du mélange, chacun dans un vecteur comportant un gène codant la bêta galac-
tosidase sous le contrôle d’un promoteur de l’opéron lactose.
d. La protéine produite est en général une protéine de fusion.
e. Tous les ADNc insérés correspondant à CPT, exprimeront la protéine CPT.
UE 1 • Énoncés 125
UE1
360 Le criblage à l’aide de l’anticorps a permis d’identifier deux clones recombinants (X
et Y). Chacun de ces clones est amplifié après culture en milieu bactérien et les inserts sont
extraits et isolés du vecteur. Chacun des inserts (ADNc) des clones X et Y est marqué de
manière radioactive et utilisé comme sonde pour réaliser un Northern blot à partir d’extraits
de différents tissus.
Après hybridation avec l’ADNc du clone X et lavages, l’autoradiographie montre les résultats
indiqués dans la figure ci-dessous :
(GB globules blancs. La ligne en pointillés fins est un simple guide d’alignement.)
Les résultats observés sont compatibles avec :
a. Une transcription spécifique de tissu.
b. Une réplication spécifique de tissu.
c. Une utilisation de promoteurs alternatifs.
d. Une maturation spécifique de tissu des ARNm.
e. L’absence du signal au niveau du muscle ne peut s’expliquer que par des
artéfacts liés à la qualité de l’anticorps utilisé pour le criblage de la banque
d’expression.
362 L’ensemble des résultats permettent à ce stade d’affirmer que les ADNc des
clones X et Y :
a. Sont les produits de deux gènes différents.
b. Sont issus d’un seul et même gène.
c. Correspondent à des expressions différentes au cours du développement.
126 Énoncés • UE 1
363 Au vu des résultats présentés dans la figure, quelle est la ou quelles sont les pro-
position(s) exacte(s) ?
a. Le principe de la technique de pyroséquençage repose sur la détection de l’in-
corporation d’un nucléotide par la mesure de la taille des fragments en cours
d’élongation.
b. Dans la technique de pyroséquençage, les nucléotides ne sont pas ajoutés en
même temps mais l’un à la suite de l’autre.
c. Lors de la réaction de pyroséquençage, l’incorporation d’un nucléotide dans
la séquence en cours d’élongation, implique la libération de pyrophosphate
inorganique.
UE 1 • Énoncés 127
UE1
d. Dans la technique de pyroséquencage, le pyrophosphate inorganique sert à
synthétiser de l’ATP grâce à l’ATP phosphorylase en présence d’Adénosine
5’phosphosulfate.
e. Dans la technique de pyroséquençage, la quantité d’ATP produite lors de la
réaction est directement proportionnelle à la quantité de photons détectés et
donc à la quantité de nucléotides incorporés.
364 Au vu des résultats présentés dans la figure, quelle est la ou quelles sont les pro-
position(s) exacte(s) ?
a. Des résultats identiques auraient pu être observés après séquençage par la tech-
nique de Sanger.
b. Les variations de séquences observées ne sont pas délétères puisqu’elles
génèrent toutes des variations faux-sens.
c. On observe sur les pyrogrammes présentés des délétions et des duplications.
d. La technique de PCR seule aurait permis d’obtenir les mêmes résultats.
e. Aucune de ces propositions n’est exacte.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
128 Concours blancs • UE 1
Concours n◦ 1 (durée 2 h)
Chimie
1 Soit l’atome 63
27 Co. Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :
a. Cet atome est constitué de 27 neutrons, 36 protons, 36 électrons.
b. Cet atome est constitué de 63 nucléons, 27 protons, 27 électrons.
c. Cet atome est constitué de 27 neutrons, 63 nucléons, 36 électrons.
d. Cet atome est constitué de 36 neutrons, 63 nucléons, 27 protons.
e. Cet atome est constitué de 27 nucléons, 36 protons, 36 électrons.
D’après concours Limoges
2 Parmi les propositions suivantes, laquelle décrit le mieux la formation d’une liaison
ionique entre les atomes de césium et de chlore ?
a. Mise en commun d’un électron par chacun des atomes pour former une
molécule C5 Cl.
b. Transfert d’un doublet électronique de l’atome de césium vers l’atome de
chlore.
c. Transfert d’un électron de l’atome de césium vers l’atome de chlore.
d. Transfert d’un électron de l’atome de chlore vers l’atome de césium.
e. Transfert d’une paire d’électrons de l’atome de chlore vers l’atome de césium.
D’après concours Lille
4 Soit l’atome d’azote (Z=7) à l’état fondamental. Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :
a. Cet atome possède trois électrons célibataires.
b. Ces électrons célibataires sont caractérisés par un nombre quantique secondaire
égal à 3.
c. Cet atome appartient à la 2e période de la classification périodique.
d. L’azote et l’antimoine (Z=51) appartiennent au groupe VB de la classification
périodique.
e. Le rayon atomique de l’azote est inférieur à celui de l’antimoine.
D’après concours Limoges
UE 1 • Concours blancs 129
UE1
5 Concernant une orbitale moléculaire antiliante :
a. Elle ne contient jamais d’électrons.
b. Elle possède une énergie plus faible que celle des atomes pris à l’état isolé.
c. Elle contient toujours deux électrons de spin identique.
d. Elle est plus stable que l’orbitale moléculaire liante correspondante.
e. Elle peut contenir zéro, un ou deux électrons.
D’après concours Limoges
13 Parmi les propositions suivantes relatives au couple MoO2 / HMoO−4 , quelle(s) est
(sont) celle(s) qui est (sont) juste(s) ?
a. Ce couple est un couple acide-base.
b. Ce couple est un couple d’oxydo-réduction.
UE 1 • Concours blancs 131
UE1
c. Des deux espèces, MoO2 est la base conjuguée de l’acide HMoO−4 .
d. Des deux espèces, MoO2 est le réducteur et HMoO−4 l’oxydant.
e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble
le potentiel standard.
a. Le nombre d’oxydation du molybdène est de +VI dans MoO2− 4 et 0 dans MoO2 .
b. Pour écrire la demi-équation de ce couple rédox on place deux électrons du côté
de MoO2 de manière à équilibrer la charge −2 de l’ion MoO2− 4 .
c. L’équation de Nernst relative à ce couple en solution aqueuse est :
E = E ◦ + 0, 03 log ( [MoO2− + 4
4 ].[H3 O ] ) / [MoO2 ]
d. L’équation de Nernst relative à ce couple en solution aqueuse est :
E = E ◦ + ln ( [MoO2− 4 ].[H3 O ] ) / [MoO2 ]
+
16 La structure générale des pénicillines, une classe d’antibiotiques bien connue, est
représentée ci-dessous :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
Déterminez le nombre d’oxydation (n.o) des atomes d’azote A et B indiqués par une flèche.
À partir de ces calculs, quelle(s) est (sont) la (les) propositions exactes.
a. Le n.o de l’atome d’azote A est égal à +1.
b. Le n.o de l’atome d’azote A est égal à −3.
c. Le n.o de l’atome d’azote B est égal à −3.
d. Le n.o de l’atome d’azote B est égal à 0.
e. Le n.o de l’atome d’azote B est égal à +3.
D’après concours Paris 12
132 Concours blancs • UE 1
17 On considère une solution aqueuse d’un acide faible HA de pKa = 3, 00. La ou (les-
quelles) de ces propositions est (sont) vraie(s) :
a. Le pH d’une solution de concentration c = [HA] = 3, 0 × 10−1 mol.L−1 est
pH = 1, 76.
b. Pour déterminer le pH d’ une solution de cet acide de concentration
c = [3 × 10−5 ] mol.L−1 on peut utiliser directement pH = pc.
c. L’autoprotolyse de l’eau est toujours négligeable devant la réaction
HA + H2 O = A− + H3 O+ .
d. La base conjuguée A− est une base forte.
e. Le pH d’une solution de cet acide à 10−8 mol.L−1 est 7, 6.
D’après concours Limoges
UE1
19 Concernant les composés K1 et K2 :
a. Le composé K1 est le 2, 3, 4-trihydroxypropanal.
b. Le composé K1 est de configuration 2S, 3R.
c. Le composé K2 est la représentation exacte du composé K1 en projection de
Fischer.
d. Le composé K2 est un ose de la série D.
e. Les composés K1 et K2 sont énantiomères.
20 Concernant les composés L1 , L2 et L3 :
a. Le composé L1 est de configuration 2R, 3R.
b. Le composé L2 est de configuration 2R, 3S.
c. Le composé L2 est un composé méso chiral.
d. Les composés L1 et L3 sont conformères.
e. Les composés L1 et L3 sont diastéréoisomères.
21 On considère les molécules suivantes :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
23 Soit les deux écritures suivantes concernant les formes limites de résonance du
composé I :
UE1
e. Le groupement carbonylé exerce un effet attracteur -M vis à vis de la double
liaison.
24 On considère la molécule de Vigabatrine, un médicament antiépileptique :
26 Concernant l’halogénation :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
27 Parmi les propositions suivantes quelle est celle qui est exacte ?
136 Concours blancs • UE 1
UE1
30 La catalase est une enzyme qui catalyse la décomposition du peroxyde d’hydrogène
H2 O2 suivant la réaction qui peut être schématisée selon :
2H2 O2(liq) → 2H2 O(liq) + O2(g)
Données numériques :
Dans des conditions standard l’enthalpie
de la réaction vaut
∆r H ◦ = −196 kJ.mol−1 ; ∆◦f H2 O(liq) = −286 kJ.mol−1 .
Masses atomiques (en g.mol−1 ) : H = 1, O = 16.
a. L’enthalpie
standard
de formation du peroxyde d’hydrogène H2 O2 vaut
∆◦f H2 O2(liq) = −208 kJ.mol−1 .
b. La température influe sur la vitesse d’une réaction chimique.
c. La vitesse de la décomposition du peroxyde d’hydrogène H2 O2(liq) est propor-
tionnelle à la concentration molaire de H2 O2(liq) élevée à une puissance simple.
d. Si la réaction est réalisée à partir de 34 g de H2 O2 et qu’il se forme 4 g de O2 ,
alors le rendement de la réaction est de 50%.
e. La catalase permet d’augmenter le rendement de la réaction de décomposition
du peroxyde d’hydrogène H2 O2 .
D’après concours Bordeaux
Biochimie
31 Concernant la structure ci-dessous :
34 Concernant l’hélice α :
a. Dans chaque liaison impliquée, c’est un atome d’oxygène qui est donneur d’hy-
drogène et un atome d’azote qui est acepteur.
b. Les valeurs des angles Ψ et Φ sont les mêmes que dans les feuillets β.
c. Les chaı̂nes latérales sont dirigées vers l’extérieur de l’hélice α.
d. C’est la structure secondaire qui entre dans la composition des motifs immuno-
globuliniques.
e. Elle résiste à la dénaturation par l’urée 8M.
D’après concours Paris 6
36 Soit l’octapeptide P dont la composition en acides aminés est : (Asp, Gly, Lys, Met,
Thr 2, Tyr, Val). Son analyse a donné les résultats suivants :
1. l’action du réactif d’Edman sur le peptide P a libéré un PTH-Asp.
2. l’action de la carboxypeptidase A sur le peptide P a libéré un acide aminé dépourvu de
pouvoir rotatoire.
3. le traitement de P par la chymotrypsine a donné deux tétrapeptides contenant, chacun, une
Thr.
4. l’action du bromure de cyanogène sur l’un des tétrapeptides libère un tripeptide dont le
résidu N-terminal est une valine.
5. l’action de la trypsine sur l’autre tétrapeptide a donné deux dipeptides.
Parmi les propositions ci-dessous, indiquez la séquence compatible avec ces résultats :
a. D K T Y M V T G b. D T K Y V T M G c. D K T Y M V G T
d. D Y T K M V T G e. D T K Y V M G T
D’après concours Paris 11
UE 1 • Concours blancs 139
UE1
37 Concernant l’acide oléique, quelle est la proposition fausse ?
a. La chaı̂ne hydrocarbonée comprend 16 atomes de carbone.
b. C’est un acide gras insaturé en ω9.
c. Sa formule chimique est C18 : ∆9 .
d. Il est aussi appelé acide ∆-cis-9-octadécé(mono)énoı̈que.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
41 Le ribose est un aldose. Parmi les propositions suivantes, laquelle est EXACTE ?
a. Il est constitué de 4 carbones et d’une fonction cétonique.
b. C’est un des constituants de l’ADN.
140 Concours blancs • UE 1
42 Concernant le lactose :
a. Les fonctions hémi-acétaliques des deux monosaccharides constitutifs sont en-
gagées dans la formation de la liaison osidique.
b. C’est un produit intermédiaire de l’hydrolyse partielle de l’amidon.
c. L’entrée des deux monosaccharides constitutifs au niveau de la membrane du
pôle apical de l’entérocyte nécessite un transporteur de type SGLT1 (Sodium
Glucose Transporter 1).
d. Il possède un pouvoir réducteur.
e. Le transfert des deux monosaccharides constitutifs au niveau de la membrane
basale de l’entérocyte vers la circulation sanguine nécessite un transporteur de
type GLUT2 (Glucose Transporter 2).
D’après concours Marseille
UE1
45 Cochez la(les) proposition(s) exacte(s) :
a. La liaison phosphate dans la molécule de glucose-6-phosphate est une liaison
riche en énergie.
b. L’ATP possède deux liaisons phosphates riches en énergie.
c. La liaison thioester (par exemple dans l’acétyl-CoA) est une liaison pauvre en
énergie.
d. L’hydrolyse d’une liaison riche en énergie est endergonique.
e. Si on met en présence deux couples d’oxydoréduction AH2 /A et BH2 /B, le
transfert d’électrons et/ou de protons se fera vers celui qui a le potentiel redox
le plus élevé.
D’après concours Paris 6
48 À l’issue d’un sprint, on observe une accumulation de lactate dans les fibres mus-
culaires. Cochez la(les) proposition(s) exacte(s) :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
49 Un patient présente un diabète de type 1 caractérisé par la destruction ciblée des cel-
lules β du pancréas endocrine.
142 Concours blancs • UE 1
Biologie moléculaire
50 Concernant la structure de l’ADN :
a. Le nombre de bases puriques est égal au nombre de bases pyrimidiques.
b. Les chaı̂nes de désoxyribose-phosphate sont à l’intérieur de la double hélice.
c. Les liaisons hydrophobes de la double hélice d’ADN se situent entre les
désoxyriboses.
d. Le pas de l’hélice de l’isoforme B de l’ADN est à droite.
e. L’ADN A est l’isoforme la plus répandue chez les eucaryotes.
D’après concours Marseille
53 Une fois liée à sa séquence cible sur l’ADN, une protéine régulatrice peut moduler le
taux de transcription d’un gène par plusieurs mécanismes. Parmi les propositions suivantes,
laquelle est inexacte ?
UE 1 • Concours blancs 143
UE1
a. Modulation par action sur le complexe d’initiation de la transcription.
b. Modulation par action sur la structure chromatinienne.
c. Modulation par répression de la transcription.
d. Modulation par l’intermédiaire de coactivateurs et de corépresseurs.
e. Modulation par coupure de l’ADN.
D’après concours Paris 11
59 Parmi les séquences suivantes, quelle est celle qui, appariée avec son brin complé-
mentaire, peut former une structure ressemblant à l’ADN Z ?
a. GGCCGGGCCAAGTC.
b. TATAATCACTACTA.
c. TGAAGTATGTAAAT.
d. GCATGCCAATAGAG.
e. GCGCGCGCTGCACA.
D’après concours Paris 11
Concours n◦ 2 (durée 2 h)
Chimie
61 Cochez la (les) proposition(s) exacte(s) :
a. La formule électronique 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d8 n’est pas compatible avec la
règle de Hund (règle de répartition des électrons parallèles sur des orbitales
énergétiquement dégénérées).
b. L’atome de sodium Na possède 11 électrons, l’ion Na+ a donc pour formule
électronique 1s2 2s2 2p6 .
c. Quand deux orbitales atomiques fusionnent pour donner une orbitale
moléculaire, c’est toujours l’orbitale anti-liante qui résulte de la fusion.
d. Dans un atome non hybridé, la répartition des orbitales atomiques qui peuvent
créer des liaisons σ avec des orbitales s d’atomes d’hydrogène est tétraédrique.
e. Les orbitales atomiques sp3 sont réparties sur les hauteurs d’un tétraèdre
régulier.
D’après concours Brest
UE 1 • Concours blancs 145
UE1
62 Liaison chimique
Soit un élément inconnu existant à l’état solide cristallin, mais sous forme de molécules
diatomiques s’associant entre elles par des liaisons de Van Der Waals. Le diagramme de
corrélation énergétique de cette molécule diatomique est le suivant :
a. Si l’on suppose que les couches du plus petit numéro atomique n’interviennent
pas dans la combinaison linéaire des orbitales atomiques, le diagramme ci-
dessus correspond à Cl2 .
b. L’ordre de liaison est 3.
c. Si on enlève un électron dans l’orbitale moléculaire π∗X et un électron dans π∗Y ,
on obtient un état doublet.
d. Les interactions de Van Der Waals assurant la cohésion de ce cristal peuvent
être des interactions dipôle permanent - dipôle permanent.
e. Le diagramme de corrélation énergétique suivant correspond au cas d’une
molécule diatomique asymétrique XY pour laquelle l’orbitale moléculaire la
moins stable possède les caractéristiques (forme et géométrie) de l’orbite ato-
mique de Y.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
UE1
b. Deux isotopes n’ont pas le même nombre de neutrons.
c. La proportion isotopique ( 85 Rb/87 Rb) vaut 1.
d. La proportion isotopique ( 85 Rb/87 Rb) vaut 3.
e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
UE1
b. Le pH, à 25◦ C, d’une solution aqueuse d’un monoacide fort HA de concentra-
tion C = 1, 0 × 10−8 mol.L−1 est égal à 8, 0.
c. Pour une solution de base faible peu protonée de concentration C le pH peut
1
être calculé à partir de la relation : pH = (pKe + pKa ) - pC .
2
d. Le pH d’une solution obtenue en mélangeant 0, 01 mol d’ions HO− et 0, 03 mol
d’ions NH+4 dans un litre d’eau, pK a (NH+4 /NH3 ) = 9, 2, est égal à 8, 9.
e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Limoges
la concentration [HCO−3 ].
c. Une hypoventilation diminue PCO2 et augmente les ions HCO−3 .
d. Le pH normal de l’organisme (extracellulaire) est de 7, 40.
e. La concentration des ions H+ est d’environ 40 mmol.L−1 .
D’après concours Grenoble
81 Après un exercice physique, un sujet absorbe une grande quantité d’eau minérale
riche en bicarbonates.
a. Dans un premier temps, la PCO2 reste normale.
b. Dans un premier temps, le pH sanguin diminue.
c. Dans un premier temps, la concentration en H+ augmente.
d. Dans un second temps, la compensation sera rénale avec diminution de la
sécrétion de protons.
e. Dans un second temps, la compensation sera pulmonaire et se fera par hypo-
ventilation.
D’après concours Montpellier
UE1
a. Le composé le plus oxydant des 4 espèces chimiques est IO−3 .
b. Le composé le plus oxydant des 4 composés est SO2 .
c. La demi-équation contenant IO−3 et I− consiste en un échange de 3 électrons.
d. La demi-équation contenant SO2 et SO2−4 consiste en un échange de 4 électrons.
e. Dans la réaction d’oxydoréduction entre les deux couples, IO−3 oxyde I− .
D’après concours Limoges
84 On donne :
l’équilibre (1) : acide pyruvique + NADH + H+ 2 1 acide lactique + NAD+
les potentiels standards des couples redox suivants à pH = 0 et à 298 K :
E1◦ (acide pyruvique/acide lactique) = 0, 23 V ; E2◦ (NAD+/NADH) = −0, 11 V ;
à 25 ◦ C : pKa (acide pyruvique/pyruvate) = 2, 5 ;
pKa (acide lactique/lactate) = 3, 9 ;
les formules suivantes :
UE1
b. Dans des conditions standards à 300 K l’enthalpie libre standard de formation
de l’acide fumarique vaut −858 kJ.
c. Dans des conditions standards à 300 K l’enthalpie libre standard de formation
de l’acide maléique vaut −858 kJ.
d. Dans des conditions standards à 300 K l’acide fumarique se transforme spon-
tanément en acide maléique.
e. Dans des conditions standards à 300 K l’acide maléique se transforme spon-
tanément en acide fumarique.
D’après concours Bordeaux
Biochimie
89 Concernant l’acide aminé méthionine :
a. Il s’agit d’un acide aminé soufré.
b. Il est essentiel chez l’homme.
c. Il absorbe dans l’UV.
d. Il participe à la biosynthèse de l’adrénaline.
e. Il entre dans la structure d’un coenzyme du métabolisme de radicaux CH3 .
D’après concours Bordeaux
92 Peptide
Soit l’hexapeptide (a) de séquence : L A W Q P M
On donne les cinq affirmations suivantes :
1. La concentration de (a) en solution peut être obtenue par mesure de l’absorbance à 280 nm.
2. (a) peut être phosphorylé par une protéine kinase.
3. Le pI de (a) est égal à 3, 1 ± 1.
4. (a) a une masse de 6 kDa ± 1.
5. L’hydrolyse de (a) par HCl 6N à 110 ◦ C pendant 24 heures conduira au mélange d’acides
aminés suivant : Ala, Leu, Gln, Met, Pro
Parmi les combinaisons suivantes, indiquez celle dont toutes les affirmations sont exactes :
a. 1, 3, 5 b. 2, 3, 5 c. 4, 5 d. 1, 5 e. 1, 2, 3
D’après concours Paris 11
93 Concernant l’hémoglobine :
a. Les sous-unités de l’oxyhémoglobine sont dans un état relâché appelé R.
b. Le 2, 3 DPG(2, 3-diphosphoglycérate) est un modulateur michaelien.
c. L’affinité de l’hémoglobine pour O2 varie en fonction de pH.
d. La molécule d’hémoglobine comprend deux feuillets β et deux hélices α.
e. La molécule d’hème est de nature protéique.
D’après concours Paris 12
95 Concernant la testostérone :
a. Le cholestérol est un précurseur de la synthèse de la testostérone.
b. La prégnénolone est un précurseur de la testostérone.
c. Le noyau de base des androgènes comporte 21 atomes C.
d. La testostérone comporte deux fonctions alcool.
e. Le cycle A de la testostérone est un noyau aromatique.
D’après concours Nantes
UE1
b. Un acide gras qui ne présente pas de double liaison est dit saturé.
c. La double liaison d’un acide gras est obligatoirement entre le carbone alpha et
le carbone oméga.
d. L’acide palmitoléı̈que est un acide gras saturé.
e. L’acide stéarique est un acide gras saturé.
D’après concours Nancy
100 Le D-gulose est présent chez plusieurs êtres vivants (bactéries et eucaryotes) et
est actuellement étudié comme molécule anticancéreuse. C’est l’épimère en 3 du D-
galactose.
a. Il s’agit d’un aldopentose.
b. Il s’agit d’un cétohexose.
c. C’est aussi un épimère du glucose.
d. C’est un ose réducteur.
e. C’est un isomère du ribose.
D’après concours Tours
UE1
d. Les différents organes utilisent les substrats apportés par l’alimentation à l’ex-
ception du glucose qui sera réservé aux tissus gluco-dépendants.
e. La glycolyse est activée, permettant la formation d’énergie sous forme d’ATP.
D’après concours Paris 11
107 Parmi les composés suivants, quel(s) est(sont) ceux qui peu(ven)t être des susb-
trats de la néoglucogénèse ?
a. Fumarate. b. Lactate. c. Palmitate. d. Aspartate.
e. AcétylcoA.
D’après concours Paris 12
Biologie moléculaire
108 Concernant le génome :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
a. Pour les gènes codant les protéines, le nombre d’exons est toujours proportion-
nel à la taille de la protéine.
b. Chez l’homme, la partie du génome correspondant aux exons des gènes
représente environ 5% de la totalité du génome.
c. Chez l’homme, environ 50 % du génome est constitué par des séquences
répétées.
d. Les minisatellites sont des répétitions principalement concentrée au niveau des
régions télomériques et subtélomériques.
e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble
158 Concours blancs • UE 1
UE1
d. Un plasmide bactérien peut servir d’ADN-vecteur pour cloner des fragments
d’ADN eucaryotes dans des cellules eucaryotes.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
113 Parmi les enzymes impliquées dans la réparation de la désamination oxydative
de la cytosine, on trouve :
a. ADN hélicase. b. Endonucléase AP. c. ADN ligase.
d. Exonucléase. e. Uracile ADN glycosylase.
D’après concours Paris 11
114 Les récepteurs nucléaires d’hormones :
a. Ils sont activés par la fixation de l’hormone.
b. Ils recrutent des corépresseurs pour activer la transcription de leurs gènes cibles.
c. Leur domaine de liaison à I’ADN contient des motifs hélice tour hélice.
d. Ils sont localisés dans la membrane cellulaire.
e. Ils se fixent sur des séquences d’ADN appelées RE pour Response Element.
D’après concours Paris 11
116 L’ADN :
a. Est sensible à l’action de bases qui le dénaturent par rupture des liaisons de type
hydrogène.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
b. Est sensible à l’action de bases provoquant des coupures statistiques des brins.
c. Est stable à cause de l’empilement des paires de bases.
d. Est stable à cause des 3 liaisons de type hydrogène des CG appariés.
e. Est stable car l’eau est très peu présente dans la zone centrale de la molécule.
D’après concours Nancy
117 Un ARNm est transcrit par l’ARN polymérase II à partir de la matrice d’ADN sui-
vante : 5’CCCCGTTTATTCGAATGTTCAGGGTTT 3’.
Parmi les propositions suivantes concernant les caractéristiques de cet ARNm, lesquelles sont
inexactes ?
a. Il possède un site donneur d’épissage.
b. Il possède un site accepteur d’épissage.
160 Concours blancs • UE 1
119 La synthèse d’ARN par copie (transcription) d’un ADN matriciel partage certaines
propriétés communes avec la synthèse d’ADN. Lesquelles ?
a. La chaı̂ne d’acide nucléique synthétisée a une orientation antiparallèle à la
chaine d’acide nucléique matricielle.
b. La chaı̂ne d’acide nucléique synthétisée comporte des groupements OH sur les
carbones 2’ des pentoses composant les nucléotides.
c. Les nucléotides polymérisés sont ajoutés à l’extrémité 3’OH de la chaı̂ne
d’acide nucléique synthétisée.
d. La réaction de synthèse démarre à partir d’une chaı̂ne d’acide nucléique
(amorce) préexistante.
e. Les enzymes impliquées (ADN et ARN polymérases) catalysent la synthèse de
liaisons phosphodiester.
D’après concours Strasbourg
QCM n◦ 120 et 121 : On considère les brins ”+” suivants de deux fragments d’ADN double
brin formés de 30pb (par commodité seul un des brins est indiqué dans l’énoncé ci dessous) :
brin + du fragment n◦ 1 5’- ATCCTGCAGTCAGATGGAATCGACGGTAGT
brin + du fragment n◦ 2 5’- GATCAGTCACGCGCGCGCGCGCATGCACGT
Sachant par ailleurs, que la stabilité de la double hélice d’ADN est dépendante des forces de
liaison associant les brins, indiquez la(les) proposition(s) correcte(s).
D’après concours Paris 7
UE1
d. Le brin complémentaire du fragment n◦ 1 aura la séquence suivante :
5’- TAGGACGTCAGRCTACCTTAGCTGCCATCA
e. Le nombre total de bases pyrimidiques du fragment n◦ 1 est 30.
121 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
a. La séquence de l’ARNm obtenu lors de la transcription du fragment n◦ 1 sera :
5’- AUCCUGCAGUCAGAUGGAAUCGACGGUAGU
b. La séquence de l’ARNm obtenue lors de la transcription du fragment n◦ 1 sera :
5’- ACUACCGUCGAUUCCAUCUGACUGCAGGAU
c. Le nombre total de liaison phospho-diester qui seront crées lors de la synthèse
de l’ARNm obtenu lors de la transcription du fragment n◦ 2 est 29.
d. La molécule située à l’extrémité 3’ du brin d’ARN est caractérisée par la
présence de 2 groupements hydroxyle en position 2’ et 3’ du ribose.
e. La présence d’un hydroxyle en position 2’ sur le ribose dans l’ARN confère
une grande stabilité à la molécule d’ARN.
Concours n◦ 3 (durée 2 h)
Chimie
122 En considérant que l’électron célibataire est porté par l’atome d’azote, cochez la (les)
proposition(s) correcte(s) concernant le radical NO :
a. NO peut être décrit en représentation de Lewis selon le schéma :
126 Quel niveau d’énergie est utilisé, une fois que la sous couche 4s est pleine ?
a. 3d b. 4d c. 4p d. 5s e. 6s
D’après concours Paris 13
127 Soit l’équilibre (2) :
2
Pyruvate + NADH + H+ 1 Lactate + NAD+ à pH = 7 et à 298 K.
Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
a. Les potentiels apparents à pH = 7 sont
E ◦1 (pyruvate/lactate) = −0, 19 V et E ◦2 (NAD+/ NADH) = −0, 32 V.
b. Les potentiels apparents à pH = 7 sont
E ◦1 (pyruvate/lactate) = 0, 65 V et E ◦2 (NAD+/ NADH) = 0, 1 V.
c. Soit ∆G◦2 le ∆G◦ de l’équilibre (2) dans le sens direct ;
on a : ∆G◦2 = −25 090 J.
d. La variation d’entropie standard dans ces conditions (pH = 7 et 298 K)
étant nulle, une augmentation de la température à pression constante déplace
l’équilibre (2) dans le sens direct 1.
e. Soit les constantes de l’équilibre (2) dans le sens direct 1, Kc (pH7) à pH = 7 et
Kc (pH10) à pH = 10. On observe que Kc (pH7) > Kc (pH10).
D’après concours Nantes
UE1
c. L’entropie absolue d’un corps simple est toujours positive.
d. Les variations d’entropie et d’enthalpie sont indépendantes du chemin parcouru
entre l’état initial et l’état final.
e. La variation d’entropie associée à la réaction A(g) −→ A(l) est positive.
D’après concours Nantes
129 L’arsenic est l’élément de Z = 33. Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
a. Dans son état fondamental l’arsenic a pour configuration électronique [18 Ar
] 3d10 4s2 4p3 .
b. Dans son état fondamental l’arsenic a 3 électrons de valence.
c. L’arsenic appartient à la 5e colonne de la classification périodique.
d. L’arsenic est dans la 4e période de la classification périodique.
e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
130 On appelle X l’élément situé dans la même colonne que l’arsenic mais dans la deuxième
ligne de la classification périodique. Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
a. L’arsenic faisant partie du bloc d, X n’existe pas.
b. X est le bore 5 B.
c. X est l’azote 7 N.
d. X est le fluor 9 F.
e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
132 On s’intéresse à la formation des ions les plus probables pour quelques éléments :
Césium 55 Cs, le Baryum 56 Ba, l’iode 53 I et le cérium 58 Ce.
a. Le Césium peut donner l’ion Cs2+ .
b. Le Baryum peut donner l’ion Ba2+ .
c. L’iode peut donner l’ion I2− .
d. Il y a deux cations possibles pour le cuivre 29 Cu.
e. Le Cérium peut donner l’ion Ce2+ .
D’après concours Nancy
164 Concours blancs • UE 1
Soit une solution A contenant 135 mg d’amphétamine dans 100 mL d’eau. Cochez la(ou les)
affirmation(s) exacte(s) :
a. La concentration de la solution A d’amphétamine est de 10−3 mol.L−1 .
b. La solution A d’amphétamine a un pH = 11.
c. La solution A d’amphétamine a un pH = 6.
d. Si la solution A est diluée par 10, on a la formule :
1
pH = 7 + (pKa + log C)
2
e. L’amphétamine se retrouve dans l’estomac sous forme de chlorhydrate.
D’après concours Nantes
UE1
Parmi les propositions suivantes, indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
1 1
a. Pour la réaction d’ordre 1 : t1/4 = ln .
k 4
1 4
b. Pour la réaction d’ordre 1 : t1/4 = ln .
k 3
1
c. Pour la réaction d’ordre 1 : t1/4 =
3kC0
1 3
d. Pour la réaction d’ordre 2 : t1/4 = ln .
k 4
1
e. Pour la réaction d’ordre 2 : t1/4 =
4kC0 D’après concours Rouen
138 Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui correspond au classement
par acidité croissante (du moins acide au plus acide) :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
UE1
141 On considère le 3-méthylheptan-3-ol noté A dans la suite. On fait réagir A avec
l’acide iodhydrique HI en solution aqueuse. On obtient un composé B. L’étude cinétique
de la réaction montre que la vitesse ne dépend pas de [HI].
Cochez la (ou les) propositions(s), exacte(s) :
a. A est un alcool secondaire de formule brute C8 H17 OH.
b. A présente une activité optique.
c. A donne en présence de HI une réaction de substitution nucléophile SN1 .
d. Le produit B obtenu est le suivant :
144 Parmi les propositions suivantes, quelle est celle qui est juste ?
a. L’ion acylium est une espèce nucléophile lors de la substitution électrophile
aromatique.
b. Le groupement CF3 est un groupement donneur par effet inductif.
c. Le groupement éthyle est donneur par effet inductif.
d. La réduction de Birch nécessite de l’hydrogène avec un catalyseur.
e. L’éthanol traité par la soude conduit à l’éthanolate de sodium.
D’après concours Tours
168 Concours blancs • UE 1
146 La cocaı̈ne symbolisée par B est une base faible en solution aqueuse selon Bröensted
(pKa = 8, 7 à 25◦ C). Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
a. Une solution aqueuse de cocaı̈ne à une concentration de 10−3 mol.L−1 a un pH
acide.
b. Une solution de chlorhydrate de cocaı̈ne à une concentration de 10−3 M a un
pH neutre.
c. Le pKb de la cocaı̈ne est égale à 5, 3.
d. La constante de basicité de la cocaı̈ne est Kb = 10−8,7 .
e. Le pH d’une solution aqueuse de cocaı̈ne dépend de son pKa et de sa concen-
tration.
D’après concours Nancy
147 Dans un réacteur dont l’enceinte est indilatable, on effectue la réaction suivante :
C3 H6(g) + H2 O(l) C3 H8 O(l) ∆Hr = +250 kJ
UE1
c. ∆Hr = +350 kJ.mol−1 d. ∆Hr = +500 kJ.mol−1
e. ∆Hr = +750 kJ.mol−1
D’après concours Lyon
Biochimie
150 Quelle est la proposition fausse ?
a. Les acides aminés sont des molécules amphotères qui possèdent un groupement
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
UE1
154 Concernant les protéines :
a. Les enchaı̂nements hélice-boucle-hélice sont des enchaı̂nements que l’on
trouve dans les protéines qui se lient à l’ADN.
b. La formation de ponts disulfure modifie la structure tridimensionnelle d’une
protéine.
c. Les liaisons hydrogènes interviennent dans la structure secondaire des
protéines.
d. Le repliement des protéines est dicté entre autre, par le niveau de plus faible
énergie.
e. La structure tertiaire d’une protéine correspond à la manière dont une chaı̂ne
polypeptidique se replie dans l’espace.
D’après concours Marseille
les cellules.
D’après concours Nancy
159 Le saccharose :
a. Est composé de D-glucose et de L-fructose.
b. Est un dimère d’alpha-D-glucose.
c. Est un glucide réducteur.
d. Est appelé en nomenclature systématique béta-D-fructofuranosyl (1-1) alpha-
glucopyranoside .
e. Existe dans les cannes à sucre.
D’après concours Nancy
161 Parmi les propositions suivantes concernant le glucose, laquelle est fausse :
a. Il a le même poids moléculaire que le fructose.
b. En solution acqueuse, il peut se trouver sous forme linéaire, pyranosique ou
furanosique.
c. L’anomérie est due à la mutarotation.
d. L’isomérisation en fructose est impossible.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
UE1
Parmi les propositions suivantes, laquelle est exacte ?
a. L’ADP diminue l’affinité de l’enzyme pour son substrat.
b. L’ADP augmente la vitesse maximale de l’enzyme.
c. L’enzyme présente une cinétique michaelienne en présence de la plus grande
concentration en ADP.
d. L’ADP est un inhibiteur allostérique de l’enzyme.
e. L’isocitrate déshydrogénase est une enzyme allostérique appartenant au
système V.
D’après concours Paris 11
165 Quelle(s) est(sont) la(les) réaction(s) catalysée(s) par une enzyme dont le coen-
zyme est la biotine ?
a. A. b. B. c. C. d. D. e. E.
UE1
168 Quel est le composé III parmi les suivants ?
a. Oxaloacétate.
b. Phosphoénolpyruvate.
c. Dihydroxyacétone phosphate.
d. Lactate.
e. Alanine.
169 De quel(s) type(s) d’enzyme le composé IV peut-il être le substrat parmi les sui-
vants ?
a. Déshydrogénase.
b. Carboxylase.
c. Kinase.
d. Transaminase.
e. Isomérase.
Biologie moléculaire
170 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
a. Le promoteur d’un gène n’est pas utile à l’ARN polymérase.
b. L’ARN polymérase de type II utilise une amorce d’ADN.
c. Les introns sont éliminés lors de l’épissage.
d. La coiffe modifie l’une des adénines de l’extrémité polyA des ARN pré-
messagers.
e. Le site d’initiation de la transcription est identique au site d’initiation de la
traduction.
D’après concours Lille
b. Les amorces utilisées sont des molécules artificielles d’ADN double brin.
c. La taille de la région amplifiée est de l’ordre du million de paires de bases.
d. L’ADN polymérase étend les amorces dans le sens 5’ vers 3’.
e. L’ADN polymérase utilisée est thermostable.
D’après concours Rouen
172 Concernant la délétion d’un exon de 187 nucléotides (exon présent au milieu
d’un gène), quelle est la proposition fausse ?
a. L’ARN messager qui en résulte porte un décalage du cadre de lecture.
b. Un codon stop en phase avec le cadre de lecture apparaitra rapidement en aval
de la délétion.
176 Concours blancs • UE 1
174 On a établi qu’une molécule d’ADN en double hélice a un rapport bases puriques/bases
pyrimidiques de 1/4 dans une de ses chaı̂nes nucléotidiques.
Quel est le rapport bases puriques/bases pyrimidiques dans l’autre chaı̂ne ?
a. 1/4. b. 4/1. c. 5/1. d. 1/5. e. 4/5.
D’après concours Paris 11
175 Le gène responsable d’une maladie neurodégénérative contient une séquence nucléo-
tidique de plusieurs triplets CAG disposés en tandem. Cette séquence est localisée dans un
exon du gène.
Afin de détecter si cette séquence d’ADN est impliquée dans cette maladie, une amplification
de l’exon du gène contenant cette répétition est effectuée chez deux sujets sains (S1 et S2)
et un sujet malade (M), suivie d’une mesure précise de la taille des fragments amplifiés par
électrophorèse sur un gel de polyacrylamide.
Les résultats de ces analyses sont reportés dans la figure ci-dessous :
UE 1 • Concours blancs 177
UE1
Parmi les propositions suivantes lesquelles sont exactes ?
a. Les exons des deux sujets sains sont identiques en taille et nombre de
répétitions.
b. L’exon du sujet S2 est plus long que celui du sujet S1 et contient 40 répétitions
CAG supplémentaires.
c. L’exon du sujet M est plus long que celui du sujet S1 et contient 100 répétitions
CAG supplémentaires.
d. L’anomalie génétique est associée à une augmentation du nombre de triplets
CAG chez le sujet M.
e. La technique utilisée ne permet pas la détection de cette maladie.
D’après concours Paris 11
Corrigés
1. Chimie générale
Atomistique
1
a. b. c.
d. e.
• a. vrai. La notion d’atome fut introduite dès l’Antiquité par les philosophes grecs Démocrite
et Empédocle. Hypothèse : les corps sont constitués de particules très légères, invisibles et
indivisibles : les atomes.
• b. faux. La charge de l’électron est négative. q(e−) = −e = −1, 6 × 10−19 C.
• c. faux. La masse d’un atome ZA X est donnée par la relation : m = Zm p + (A − Z)mn + Zme−
Si l’on néglige la masse des électrons et pose m p ≈ mn , alors m = A.m p donc m (Fe) = 56.m p .
Avec m p = 1, 672 × 10−27 kg on obtient donc m(Fe)= 56 × 1, 672 × 10−27 = 93, 6 × 10−27 kg
soit ≈ 9, 3 × 10−21 µg.
m
• d. vrai. e. faux. La quantité de matière de morphine dans les 200 mL est n = , soit
M
1
n= ≈ 3, 5 × 10−3 ,
285
0, 0035
La concentration de la solution injectable est C = n/V soit C = = 0, 0175 mol.L−1 .
0, 2
2
a. b. c.
d. e.
• b. faux. La configuration est : [Ar] 3d6 4s2
• c. faux. La configuration est : [Ar] 3d5 4s0
• e. faux. Fe3+ est plus stable que Fe2+ car sa configuration électronique ne présente que des
sous-couches pleines ou à moitié pleines.
3 a. b. c. d.
e.
• a. faux. La réaction est :
Hg(g) → Hg+(g) + e−
• b. vrai.
Au, colonne 11, a pour configuration électronique : [Xe] 4 f 14 5d10 6s1
Hg, colonne 12, a pour configuration électronique : [Xe] 4 f 14 5d10 6s2 .
• d. faux. Il s’agit d’un électron d’une orbitale s.
4 a.
b. c.
d.
e.
• a. faux. L’exception à la règle de Klechkowski concerne les sous couches de valence
ns2 (n − 1)d4 et ns2 (n − 1)d9 pour donner ns1 (n − 1)d5 et ns1 (n − 1)d10 , suite à la sta-
bilité particulière des sous-couches d, demi-saturées ou saturées.
• b. vrai et e. vrai. Le cuivre 29 Cu est en 3d10 4s1 et non 3d9 4s2 . C’est un élément de transi-
tion.
• c. faux. exemple : Cu2+ et Cu+ .
• d. vrai. Comme 47 Ag [Kr] 4d10 5s1 , Cu et Ag appartiennent à la même colonne.
180 Corrigés • UE 1
5 a.
b. c.
d. e.
10 2 1
• a. faux. C’est : [Kr] 4d 5s 5p .
• c. faux. Il possède 3 électrons de valence.
• e. faux. C’est : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 4d1 .
6 a. b.
c.
d.
e.
• a. faux. La configuration est : [Ar] 4s1 .
• b. faux. La configuration : [ Kr] 4d2 5s2 a 2 électrons de valence.
• c. vrai. La configuration est : [Xe] 4 f 14 5d1 6s2 .
• d. vrai : 18 électrons.
• e. vrai : 10 électrons.
7
a.
b. c. d. e.
• a. vrai. Attention, on parle de charge nucléaire et non de charge atomique. Elle n’est donc
pas modifiée en enlevant des électrons sans toucher au noyau.
• b. vrai. si l’on néglige la masse des électrons.
• c. faux. Les propriétés chimiques sont liées au nombre d’électrons du niveau de valence.
• d. faux. Le rayon d’un ion est plus petit que celui de son atome.
• e. faux. Le potentiel de la ne ionisation est toujours supérieur à celui de la première ionisa-
tion (arracher un électron à un édifice neutre).
8
a. b.
c. d.
e.
• b. faux. Pour n donné, l est compris entre et n − 1.
• c. vrai. Avec n = 4 et l = 3, m prend 2l + 1 valeurs soit 7 OA dégénérées donc 14 électrons
(sous-couche f ).
• d. faux. Le nombre d’orbitales est égal à n2 donc 16 orbitales.
• e. vrai. On a : −l m l.
m étant indépendant de l’énergie les 2l + 1 OA sont toutes de même énergie avec des orienta-
tions spatiales différentes, elles sont dites dégénérées.
9
a.
b.
c. d. e.
• a. vrai. La configuration électronique de 24 Cr est [Ar] 4s1 3d5 .
• b. vrai. La configuration électronique de 25 Mn2+ est [Ar] 4s0 3d5 .
• c. vrai. La configuration électronique de 26 Fe3+ est [Ar] 4s0 3d5 .
• d. faux. La configuration électronique de 26 Fe est [Ar] 4s2 3d6 .
• d. faux. La configuration électronique de 23 V est [Ar] 4s2 3d3 .
10 a. b.
c.
d.
e.
• a. faux. 3s est plus électropositif que 3s2 donc Ei est inférieure.
1
Corrigés
11 a. b. c.
d.
e.
On considère le 34 Se.
• a. faux. Pour 6 C, on a : [He] 2s2 2p2 ; groupe 14 ; période II.
Pour 34 Se, on a : [Ar] 4s2 3d10 4p4 ; groupe 16 ; période IV.
• b. faux. La règle de Hund précise qu’on remplit des OA de même énergie en occupant le
maximum d’OA par des électrons de spins antiparallèles.
• c. faux. 20 Ca : 4e période ; groupe 2 ; E1,i = 6, 11 eV.
34 Se : colonne 16 ; période IV ; E 1,i = 9, 75 eV.
E1,i augmente dans une période.
• d. vrai. 22 Ti [Ar] 4s2 3d2
4
34 Se : structure en 4p donc deux électrons célibataires aussi.
• e. vrai. 29 Cu 4s 3d10 donc même nombre d’électrons sur les orbitales 3d.
1
12 a.
b. c.
d. e.
• a. faux. Il s’agit du nombre de nucléons.
• d. vrai. On a : (3 × 85 + 1 × 87)/4 = 85.
13 a. b.
c.
d. e.
Il s’agit d’éléments alcalins : colonne 1, structure en ns1 .
• a. faux. On a : ........4s2 4p6 5s1 , soit [Kr] 5s1 .
• b. faux. On a : [Xe] 6s1 .
14 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. 4e période entraı̂ne 19 Z 36 ; colonne 6 signifie 6 électrons sur le niveau de
valence. Il s’agit de 24 Cr [ Ar] 4s1 3d5 .
• b. faux. L’électronégativité Pauling détermine l’aptitude que possède un atome à s’appro-
prier le doublet de liaison l’associant à un autre élément.
• c. vrai. Les éléments du groupe p appartiennent au groupe de 13 à 18.
Sont donc concernés : 10 Ne groupe 18 ; 15 P groupe 15 ; 33 As groupe 15 ; 36 Kr groupe 18.
• d. vrai. n = 4 pour 36 Kr l ∈ {0, 1, 2, 3} ml ∈ {−3, −2, −1, 0, +1 − +2 − +3} m s = −1/2.
• e. vrai. Il s’agit de 24 Cr [Ar] 4s1 3d5 et de 25 Mn [Ar] 4s2 3d5 .
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
15 a. b. c.
d. e.
• a. vrai. As est dans la colonne 15 (groupe V A ), 4e période.
• b. faux : 5 électrons de valence.
16 a. b. c. d. e.
As est dans la colonne 15 (groupe V A ), 5e période.
• a. faux. As fait partie du bloc p (4s2 4p3 ).
• b. faux. B est en colonne 13 (groupe III A).
• d. faux. Le fluor appartient à la colonne 17 (groupe VII A).
182 Corrigés • UE 1
17 a. b.
c. d.
e.
32
• a. faux. L’isotope majoritaire est S.
• b. faux : 32
16 S possède x électrons et 16 protons.
• d. faux : 9 F est le plus électronégatif.
• e. vrai : structure en 3s2 3p6 .
18 a.
b. c.
d.
e.
1
• a. faux. On peut obtenir : Cs? [Xe] 6s .
• b. vrai. On peut obtenir : Ba2+ [Xe] 6s2 .
• c. faux. On peut obtenir : I− [Kr] 4d10 5s2 5p5 .
• d. vrai. Il s’agit de : Cu+ et Cu2+ .
• e. vrai. On peut obtenir : Ce2+ [Xe] 4 f 2 6s2 , et aussi Ce3+ et Ce4+ .
19 a. b. c. d. e.
• a. faux. Il s’agit de 20 Ca qui est un alcalinoterreux (colonne 2).
• b. vrai. Il s’agit de 35 Br.
• c. faux. Il n’en possède aucun.
• d. vrai. Les éléments de la colonne 2 sont électropositifs.
• e. faux. 35 Br− , de configuration 3p6 4s2 , est électronégatif.
20 a.
b. c.
d.
e.
Dans la théorie VSEPR, on a ici AXm En avec A atome central, donc 15 P en 3s2 3p3 ,
m = 4, 4 atomes périphériques 1 oxygène et 3 chlores.
n = 0 aucun doublet non liant.
Géométrie de type AX4 donc tétraédrique.
• d. vrai. Dans POCl3 l’angle ClPO est > 109, 5◦ , l’angle ClPCl est < 109, 5◦ . La double
liaison est plus volumineuse que la simple liaison. La distance P=O est plus courte que PCl.
• e. vrai. Pas de centre de symétrie, le centre de gravité des charges +, atome P, n’est pas
confondu avec celui des charges négatives.
21 a. b. c. d.
e.
Si l’on considère la géométrie moléculaire nous avons :
• BeH2 soit H - Be - H, du type AX2 soit un angle de 180◦ .
• BF3 , du type AX3 E0 ; molécule trigonale plane ; 120◦ .
• CCl4 , du type AX4 E0 molécule tétraédrique ; 109, 5◦ .
• NH3 , du type AX3 E1 molécule pyramidale à base triangulaire ; 107, 3◦ .
• H2 O, du type AX2 E2 molécule coudée ; 104, 5◦ .
La proposition vraie est la e. .
Cinétique
22
a. b. c. d. e.
• a. vrai, d. faux et e. vrai. Un profil énergétique consiste en un graphique représentant
UE 1 • Corrigés 183
Corrigés
réactionnelle), elle-même liée aux distances et aux orientations des espèces pendant la réaction
chimique. Pour une réaction se faisant en une seule étape (c’est-à-dire un seul processus
élémentaire), on représente à gauche les réactifs, à droite les produits et entre les deux l’état
de transition.
Ce dernier est un état d’énergie plus haute que celles des réactifs et des produits donc moins
stable qu’eux.
• b. vrai. L’énergie d’activation est l’énergie minimale qu’il faut apporter à la réaction pour
qu’elle puisse avoir lieu. C’est donc l’énergie qu’il faut fournir pour franchir le maximum
(local dans le cas d’une réaction comportant plusieurs actes élémentaires) au niveau de l’état
de transition, soit la différence d’énergie entre l’état initial (des réactifs) et l’état de transition.
• c. faux. Une réaction est endothermique si l’énergie des produits est supérieure à celle des
réactifs. Dans ce cas-là, le système absorbe globalement de l’énergie entre l’état initial et
l’état final. Sinon, la réaction est exothermique.
23 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. Pour une réaction d’ordre 1 on a : t1/2 = ln 2/k = 0, 693/k.
• c. vrai. k = 0, 693/1100 = 6, 3 × 10−4 min−1 .
• d. vrai. Si [A0 ] et [A] sont les concentrations de A à t = 0 et à t ultérieur, la forme intégrée
de la loi de vitesse s’écrit :
ln[A0 ]/[A] = kt ou [A] = [A0 ]e−kt .
Avec les données numériques de la question le calcul donne [A3300 ] = 0, 3 mol.L−1 .
24 a. b. c. d. e.
La vitesse d’une réaction (du type α R1 + β R2 + . . . −→ γ P1 + δ P2 + . . .) se faisant à volume
1 d[Ai ]
constant peut se mettre sous la forme : v =
νi dt
avec Ai un réactif ou un produit et νi le coefficient stœchiométrique algébrique (positif pour
les produits et négatif pour les réactifs).
Ainsi, l’unité de la vitesse est : mol.L−1 .s−1 (proposition c. ). Par contre, l’unité de la constante
de vitesse k dépend de l’ordre de la réaction.
25
a. b. c. d.
e.
• On pose l’hypothèse que la réaction est d’ordre 1 (première proposition à vérifier). Dans
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ce cas-là, la loi d’évolution de la concentration avec le temps permettant d’obtenir une droite
doit être de la forme : ln[ATP] = ln [ATP]0 − kt. La proposition a. est donc vraie.
On doit donc établir la régression linéaire de la fonction ln[ATP] = f (t) et vérifier que le
coefficient de corrélation est proche de 1 pour valider cette hypothèse.
On trouve l’équation : ln[ATP] = −1, 46 × 10−5 t − 3, 92, avec un coefficient de corrélation
r2 = 0, 999 997. L’hypothèse est donc validée.
Par identification, on obtient directement la valeur de la constante de vitesse :
k = 1, 46 × 10−5 s−1 . La proposition f. est donc juste alors que l’affirmation b. est fausse.
Remarque : on suppose que l’ordre par rapport au solvant H2 O est nul ou que la constante k
est en réalité une constante de vitesse apparente de la forme k = k [H2 O]β .
d ln k Ea
• Pour obtenir la valeur de la constante k à 40 ◦ C, on utilise la loi d’Arrhénius =
dT RT 2
184 Corrigés • UE 1
Après application numérique (en n’oubliant pas de mettre les températures en K et l’énergie
d’activation en J.mol−1 ), on trouve : kT2 = 4, 67 × 10−4 s−1 .
Remarque : les à 0, 01×10−x près signifient simplement que l’on ne garde que trois chiffres
significatifs dans les calculs.
• La constante de vitesse k d’une réaction donnée ne dépend que de la température donc ne
dépend pas de la concentration initiale en réactif, quel que soit l’ordre de la réaction. Par
contre, le temps de demi-réaction (temps au bout duquel la moitié du réactif limitant a été
consommé) dépend de cette concentration (relation qui dépend de l’ordre de la réaction).
26 a. b. c. d. e.
• La première série d’expériences nous permet d’écrire la loi de vitesse sous la forme :
v = k[NO]α [O2 ]1 .
• La deuxième série d’expériences (où [O2 ] = cste) nous permet d’écrire cette loi sous la
forme : v = kapp [NO]α soit ln v = ln kapp + α ln[NO] avec kapp = k[O2 ]1
La régression linéaire de la fonction ln v = f (ln[NO]) nous donne :
ln v = 2, 01 ln[NO] + 5, 09 avec un coefficient de corrélation r2 = 0, 9999895.
Par identification, on en déduit que l’ordre partiel par rapport au monoxyde d’azote est :
α = 2.
• Ainsi, la loi de vitesse est : v = k[NO]2 [O2 ]1 . La seule proposition correcte est donc la
proposition c.
27 a. b. c. d. e.
En utilisant à nouveau la régression linéaire de la réponse précédente, on obtient par identifi-
cation : ln kapp = 5, 09 soit kapp = 162 L.mol−1 .s−1 (unité trouvée grâce à l’expression
de la vitesse)
En déterminant cette constante de vitesse apparente pour chaque expérience, on trouve :
kapp = 150 L.mol−1 .s−1 pour les quatre premières expériences et kapp = 144 L.mol−1 .s−1
pour la dernière.
Par conséquent, la réponse attendue était l’affirmation d.
28 a. b. c. d. e.
• La décomposition de l’antibiotique, que l’on notera A, suit une loi de vitesse d’ordre 1.
Ainsi, la loi d’évolution de [A] en fonction du temps et l’expression du temps de demi-vie
ln 2
(ou demi-réaction) sont : [A]t = [A]0 e−kt et t1/2 =
k
• La deuxième relation, nous permet de déterminer la valeur de la constante de vitesse :
ln 2
k= = 1, 65 an−1 = 0, 4 mois−1
t1/2
• Pour t = 3 mois, on utilise k = 0, 14 mois−1 et la première relation. On trouve :
[A]3 mois = 3, 9.10−3 mol.L−1 . Pour t = 1 an, on utilise k = 1, 65 an−1 et on trouve :
[A]1 an = 1, 15.10−3 mol.L−1 . La bonne réponse était donc la proposition a.
UE 1 • Corrigés 185
29 a. b. c. d. e.
Corrigés
• a. faux. Les acides et les bases sont les plus importants types de catalyseurs en catalyse
homogène.
• c. vrai. Une enzyme catalyse une réaction spécifique. La catalyse est homogène (substrats
et produits sont tous en solution aqueuse dans la même phase).
• d. faux. Un catalyseur ne modifie pas le rendement d’une réaction (effet cinétique).
• e. faux. Un catalyseur accélère une réaction thermodynamiquement possible.
30
a. b.
c. d.
e.
d[A]
• a. vrai. La vitesse de formation d’une espèce A s’écrit toujours : v f = .
dt
• b. faux, c. vrai et d. faux. Dans le graphique représentant l’évolution de la concentration
du diiode en fonction du temps, la vitesse instantanée de sa formation correspond à la pente
de la tangente à la courbe au point considéré.
Ainsi, cette vitesse est plus importante dans le cas de l’expérience 2 que pour l’expérience
1 (expériences où seules les concentrations sont modifiées) mais également dans le cas de
l’expérience 4 par rapport à l’expérience 2 (expériences où seule la température est modifiée).
• e. vrai. Dans les mêmes conditions de concentrations et de température, on constate que
l’ajout d’ions Fe2+ a pour effet d’augmenter la vitesse de la réaction (expériences étudiées :
1 et 5). Par conséquent, les ions Fe2+ jouent le rôle de catalyseur.
31 a.
b.
c. d.
e.
• a. faux. La pente de la courbe (4) n’est pas 100 fois supérieure à celle de la courbe (1)
• b. vrai. D’après les conclusions de la question précédente, les conditions optimales sont :
concentrations élevées, température élevée et présence d’ions Fe2+ .
• c. vrai. Les molécules sont en mouvement perpétuel. Cette agitation est d’autant plus im-
portante que la température est grande. On parle d’agitation thermique.
• d. faux. L’effet de la température nous montre que la réaction est favorisée lorsqu’elle
absorbe de l’énergie thermique donc qu’elle est endothermique. Par contre, on ne peut pas
prédire que la réaction est également endergonique à partir de l’effet de la température uni-
quement.
• e. vrai. Les courbes représentées nous permettent de déterminer les vitesses initiales de
chaque expérience. Or, cette vitesse initiale a pour expression :
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β
v0 = k [I− ]0 [S2 O2− avec [I− ]0 = 2 [S2 O2−
α
8 ]0 8 ]0
α q
2− β
d’où v0 = k 2[S2 O8 ]0 [S2 O8 ]0 = k 2 [S2 O2−
2− α
8 ]0 avec q = α + β
α
Ainsi ln v0 = ln k 2 + q ln [S2 O2− ].
8 0
La régression linéaire de ln v0 = f ln [S2 O2−
8 ]0 nous permet de trouver q, l’ordre global de
la réaction (celui-ci correspondra au coefficient directeur de l’équation de droite). La propo-
sition e. est donc correcte, bien que la détermination de l’ordre ne soit pas directe.
Thermochimie
32 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’expression est ∆r G◦ = ∆r H ◦ − T ∆r S ◦ .
186 Corrigés • UE 1
33 a. b. c. d. e.
L’expression énergie libre est insuffisante. S’agit-il de l’énergie libre de Gibbs ou de Hel-
moltz ? Nous prendrons l’enthalpie libre ∆r H ◦ .
• a. faux. Pour une réaction endothermique ∆r H ◦ > 0. La réaction chimique absorbe de la
chaleur.
• b. faux. Un réactif nucléophile (ami des noyaux) est un donneur d’électrons. C’est soit un
anion X, soit une molécule neutre possédant un doublet libre.
• c. vrai. CH3 − CH2+ > CH3+
La stabilité d’un carbocation est augmentée par tout ce qui lui permet de survivre avec six
électrons et une charge positive, donc favorisé par effet +I ou par effet mésomère.
• d. vrai. Il est électrophile, ami des électrons ; (C3 H7 )4 N+ carbocation quaternaire.
• e. vrai. exemple : AlCl3
Un acide de Lewis est un accepteur de doublet, il présente une orbitale vacante.
34 a. b. c. d. e.
L’équation de la réaction de combustion du glucose est :
C6 H6 O6(s) + 6 O2(g) → 6 CO2(g) + 6H2 O(l)
• a. faux. Elle produit 6 moles de dioxyde de carbone.
• b. faux. Elle produit 6 moles d’eau.
• c. vrai ; voir l’équation de réaction ajustée.
• d. faux. On a ∆H ◦ < 0 ; la réaction est exothermique comme toute combustion.
• e. faux. Dans le S.I l’unité de mesure de la chaleur est le Joule ( 1 calorie ≈ 4, 18 J).
35 a. b. c. d. e.
D’après la relation de Guldberg et Waage, la constante d’équilibre est :
i [Pi,eq ]
νi
Keq = où P désigne les produits et R les réactifs.
j [R j ]
ν j
n1 n2 ∆E ◦
• d. d’après la relation suivante : log Kr =
Corrigés
0, 06
γi C i
• e. faux. L’activité est : ai = où γ est le coefficient d’activité, C ◦ la concentration mo-
C◦
laire du soluté i (en mol.L−1 ).
Par conséquent, ai tend vers Ci si γ tend vers 1 ; ce qui est le cas des solutions diluées.
36 a. b. c. d. e.
• a. faux. La fusion est le passage de l’état solide ordonné vers l’état liquide moins ordonné,
il faut fournir de l’énergie ∆Hfusion > 0.
La liquéfaction est le passage de l’état gaz (désordonné) vers l’état liquide (moins désordonné)
donc ∆Hliq < 0. Le système cède de l’énergie au milieu extérieur.
• b. faux. La sublimation est le passage de l’état solide à l’état gazeux ; donc ∆Hsub =
∆Hfus + ∆Hvap .
• c. vrai. H est une fonction d’état extensive du système étudié, décrite à l’aide des variables
d’état (T, P, ni ).
• d. faux. ∆Hion correspond à la réaction Xgaz → X(g) +
+ e− , toujours endothermique.
• e. faux. Elle est toujours plus élevée pour la seconde car il faut arracher un électron à un
cation.
37 a. b. c.
d. e.
• a. vrai. On a : H = U + PV où H est l’enthalpie et U l’énergie interne.
• b. faux. ∆r S renseigne sur l’organisation/désorganisation associée à une réaction. Si ∆r S >
0 la réaction chimique conduit à une désorganisation du système, en augmentant la quantité
de matière de gaz.
• c. faux. Comme ∆r H > 0 la réaction est endothermique ; elle absorbe de la chaleur.
• d. vrai. La réaction A(s) → B(l) + C(g)
conduit à une désorganisation du système, soit : ∆r S > 0 ;
est exothermique, soit : ∆r H < 0
et comme ∆r G = ∆r H − T ∆r S alors ∆r G < 0, la réaction est exergonique, elle se fait
spontanément.
• e. faux. W n’est pas une fonction d’état, il dépend de la nature de la transformation, du
chemin suivi pour passer de l’état initial à l’état final.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
38 a.
b. c. d. e.
aCaCO3(s) . PCO2 /P◦
• a. faux. L’expression de K p est K p = ·
aCaCO3(s)
L’activité des solides purs est = 1, P◦ la pression de référence donc K p = pCO2(g) .
• c. faux. CaCO3(s) est insoluble dans l’eau.
• d. faux. CaO(s) est partiellement soluble dans l’eau.
• e. faux. D’après la loi de Le Châtelier (principe de modération), à V et T constantes, une
augmentation de pression déplace l’équilibre dans le sens d’une diminution du nombre de
moles de gaz, donc dans le sens 2.
188 Corrigés • UE 1
39
a. b. c. d. e.
Acide lactique : C3 H6 O3 ; Acide pyruvique : C3 H4 O3 .
• a. vrai. On a : C3 H6 O3 = C3 H4 O3 + 2H+ + 2e− .
L’acide lactique est le réducteur du couple.
• b. vrai. Le nombre d’oxydation de Cb dans l’acide lactique est 0, dans l’acide pyruvique
+II, il y a donc oxydation.
• c. faux. La molécule présente deux doubles liaisons séparées par une simple liaison.
• d. faux. Comme pour le Cb de la proposition b, le Ca ne change pas de n.o.
• e. vrai. Si l’on compare les E ◦ , on constate que E1◦ > E2◦ . L’acide pyruvique est donc l’oxy-
dant le plus fort qui réagit avec le réducteur le plus fort NADH.
40
a. b.
c. d. e.
• a. vrai. Considérons la demi-équation :
Pyruvate / Lactate Pyruvate + 2 H+ + 2e− = Lactate.
L’équation de Nernst s’écrit :
0, 06 [H + ]2 [Pyruvate]
E (pyruvate/lactate) = E1◦ + log
2 [Lactate]
Le potentiel apparent est E1◦ = E1◦ − 0, 06 pH et donc à pH = 7 les potentiel standards dans
les conditions biologiques sont E1◦ = −0, 19 V et E2◦ = −0, 32 V.
• c. vrai.
On utilise la relation ∆G◦ = −nF∆E ◦ avec n = 2F (Faraday) = 96 500 C.mol−1 .
On a : ∆E ◦ = E1◦ − E2◦ = 0, 13 V et on obtient : ∆G◦2 = −25 090 J.
• d. faux. On a : ∆S ◦ = 0. D’autre part la température est un facteur cinétique et non thermo-
dynamique.
• e. faux. L’expression de la constante de l’équilibre (2) dans le sens direct 1 s’écrit :
[NAD+ [Lactate]
Ke =
[Pyruvate][NADH][H+ ]
Pour pH=10 on a [H ] = 10 mol.L−1 . Pour pH=7 on a [H+ ] = 10−7 mol.L−1 .
+ −10
41 a. b.
c. d. e.
• b. faux. Une réaction de combustion dégage de la chaleur.
C’est une réaction exothermique : ∆r H < 0.
d. vrai. Ce sont des fonctions d’état, elles ne dépendent que des seules variables du système.
• e. faux. La réaction chimique A(g) → A(l) conduit à une organisation du système donc
∆r S < 0.
42 a. b. c. d. e.
• a. faux. On a :
[HI]2 n(HI) n(H2) n(H2)
Kc = ; [HI] = ; [I2 ] = ; [H] =
[H2 ][I2 ] V V V
n2(HI)
Kc peut donc s’écrire : Kc =
n(H2) .n(I2)
UE 1 • Corrigés 189
Les valeurs numériques du texte conduisent à 54, 76. La valeur donnée est celle de la réaction
1
Corrigés
inverse Kc = ·
Kc
p2 [HI]
• b. vrai. K p s’écrit K p =
p[H2 ]p[I2 ]
Les constituants sont tous à l’état gazeux donc [x] = nX/V = pX /RT et pX = [X]RT .
En reportant dans l’expression de K p on retrouve l’expression de Kc .
Plus généralement on a la relation Kc (T ) = K p (T ).(R.T/V)−ν
où ν est la variation des nombres stoéchiométriques : ∆ν = Σνproduits − Σνréactifs .
Dans le cas de la réaction proposée ∆ν = 0.
Les items suivants concernent les lois de Le Châtelier. En règle générale toute modification de l’une
des variables d’état intensives définissant un système provoque une évolution du système qui tend à
s’opposer à cette modification.
• c. faux. On ajoute un constituant inactif (qui n’intervient pas dans l’équation de réaction) à
P et T constantes. Ici faites attention ∆ν = 0, donc le système n’évolue pas.
• d. vrai. Par application du principe de modération, l’équilibre sera déplacé dans le sens 1,
avec consommation de H2 .
• e. faux. C’est dans le sens 2.
43
a.
b.
c. d.
e.
• a. vrai. Kc (T ) est inchangée, la température est constante.
• b. vrai. Toutes les espèces chimiques sont dans la même phase (gazeuse).
• c. vrai. Considérons un nouvel état initial :
2
H2(g) + I2(g) 1 2 HI(g)
état initial 0, 100 0, 100 0, 740 + 0, 500 = 1, 240
équilibre 0, 100 + xe 0, 100 + xe 1, 240 − 2xe
La constante d’équilibre s’écrit alors : Kc (T ) = (1, 240 − 2xe)2 /(0, 100 + xe)2 = 54, 76.
La résolution conduit à xe = 0, 053 mol et donc pour le nouvel équilibre :
n(HI) = 1, 24 − 2 × 0, 053 = 1, 134 mol.
• d. vrai. n(I2 ) = n(H2 ) = 0, 153 mol.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
44
a. b. c.
d. e.
• a. vrai. Un système ouvert permet de réaliser des échanges énergétiques et de matière avec
le milieu extérieur. Un système fermé n’échange que de l’énergie avec le milieu extérieur.
Enfin, un système isolé ne permet aucun échange.
• b. faux. Les grandeurs intensives sont celles qui ne sont pas proportionnelles à la taille du
système et qui ne peuvent s’additionner par réunion de deux systèmes (exemples : température,
pression). Si on a n mol de A dans un système 1 et m mol de A dans un système 2, on ob-
tiendra n + m mol de A en réunissant ces deux systèmes. La quantité de matière est donc une
grandeur extensive.
• c. faux. La pression est un paramètre d’état puisqu’il permet de décrire l’état d’un système.
Ce paramètre peut soit être une variable d’état, soit une fonction d’état, cette dernière étant
déterminée à partir d’une équation d’état.
190 Corrigés • UE 1
• d. vrai. Une fonction d’état (par exemple la variation d’énergie interne ou de l’enthalpie)
ne dépend pas du chemin suivi entre l’état initial et l’état final puisqu’elle se détermine en
faisant la différence entre la valeur à l’état final et la valeur à l’état initial (quelles que soient
les valeurs intermédiaires).
• e. faux. Lorsque la variation d’enthalpie d’une réaction (ou plus simplement l’enthalpie de
la réaction) est positive, la réaction est dite endothermique. Si elle est négative, la réaction est
qualifiée d’exothermique.
45 a. b. c. d. e.
• a. faux, c. vrai, d. faux et e. faux. Lors d’une réaction exothermique, il y a dégagement
d’énergie sous forme de chaleur. Ceci est dû au fait que l’énergie des produits est plus faible
que celle des réactifs. C’est exactement le contraire dans le cas d’une réaction endothermique.
• b. faux. La variation d’énergie entre l’état final et l’état initial correspond à l’enthalpie de la
réaction. L’énergie d’activation correspond à la différence d’énergie entre l’état de transition
et l’état initial.
46 a. b.
c. d.
e.
• c. vrai. La réaction C2 H4 + Cl2 −→ C2 H4 Cl2 correspond à la différence entre la première
équation et la deuxième équation donc l’enthalpie de cette réaction est :
∆H = ∆H1 − ∆H2 = 35, 5 kcal
• e. vrai. Pour déterminer l’enthalpie de formation de C2 H4 , on peut utiliser soit la première
réaction, soit la dernière.
Dans le premier cas, on a : ∆H1 = 2∆ f HCO + 2∆ f HH2 O − ∆ f HC2 H
2 4
Dans les deux cas, il nous manque des données pour déterminer ∆ f HC .
2 H4
47 a. b. c.
d. e.
• On suppose que le symbole prime s’adresse aux expressions qui ne prennent pas en
compte ni pH, ni [H3 O+ ]. Ici, sauf indication contraire, le pH est égal à 7. On rappelle que les
conditions standard biologiques sont des conditions pour lesquelles la pression est de 1 bar et
le pH est égal à 7.
• a. vrai. L’enthalpie libre standard de la réaction étant reliée à la constante d’équilibre (stan-
dard) K ◦ par la relation ∆r G◦ = −RT ln K ◦ , on en déduit que pour une même température,
l’enthalpie libre de réaction augmente lorsque la constante d’équilibre diminue.
Ici, d’après l’équation (1), la constante d’équilibre a pour expression :
[ADP3− ][HPO2− 4 ][H3 O ]
+
K1◦ = 2
avec C ◦ = 1 mol.L−1 la concentration standard.
4−
[ATP ] C ◦
[ADP3− ][HPO2− 4 ]
La constante d’équilibre (standard) modifiée K1◦ s’écrit : K1◦ = 2
[ATP4− ] C ◦
Les valeurs de K ◦ dépendent du pH (puisque le pH varie et que la constante d’équilibre K ne
dépend que de la température donc pas du pH). On a alors, lorsque le pH augmente, [H3 O+ ]
diminue donc K augmente, soit ∆r G◦ diminue.
• b. faux et c. faux. Les enthalpies libres standard de réaction modifiée étant négatives pour
les réactions (1) et (2) (le pH ne pouvant modifier le signe), on en déduit qu’elles sont
UE 1 • Corrigés 191
Corrigés
considérés).
• d. vrai. ∆r G◦2 < ∆r G◦1 donc la réaction (2) (hydrolyse de P-CREA2− ) est encore plus
favorisée que la réaction (1) (hydrolyse de ATP4− ) à pH 7.
48 a. b. c. d. e.
Pour déterminer k510◦ C il faut utiliser l’équation d’Arrhénius :
k = Ae−Ea /RT ou ln k = ln A − Ea /RT
avec : Ea énergie d’activation de la réaction en kJ/mol, énergie nécessaire pour que la réaction
puisse démarrer,
R : constante des gaz parfaits,
T température absolue (T ◦ K = ◦ C + 273◦ C)
A facteur de fréquence.
k constante de vitesse spécifique, k augmente avec la température.
Pour résoudre la question on utilise la relation suivante déduite de l’équation d’Arrhénius
avec k1 et k2 à T 1 et T 2 :
ln(k1 /k2 ) = (Ea /R).(1/T 1 − 1/T 2 )
À partir des données numériques du texte, T 1 = 583◦ K, T 2 = 783◦ K et Ea = 69 300 J on
obtient k2 = 81, 1 × 10−4 s− 1.
49 a. b.
c. d. e.
Lorsque le muscle est au repos, la réaction qui a lieu est la réaction (3). On a donc :
◦ ◦
K3◦
∆r G3 = ∆r G3 + RT ln Q3 = −RT ln K3 + RT ln Q3 = −RT ln −7 + RT ln Q3
10
◦ ◦
⇔ ∆r G3 = −RT ln K3 + RT ln 10 + RT ln Q3 = ∆r G3 + RT ln 10−7 Q3
−7
50 a. b. c. d.
e.
• D’après le signe de l’enthalpie de réaction, on en déduit que le sens 1 est le sens exother-
mique tandis que le sens 2 est le sens endothermique.
• D’après la loi de modération de Le Châtelier ou d’après la loi de Van’t Hoff, une élévation
de température entraı̂ne un déplacement de l’équilibre dans le sens endothermique. La bonne
réponse est donc l’affirmation e. (évolution dans le sens endothermique 2).
51 a. b. c. d. e.
L’équation de combustion de l’acétone est :
H3 C − CO − CH3 + 4O2 −→ 3CO2 + 3H2 O.
L’enthalpie de combustion est calculée par différence de la somme des énergies de dissocia-
192 Corrigés • UE 1
tion de toutes les liaisons rompues et de la somme des énergies de dissociation de toutes les
liaisons formées, soit :
∆comb H = 2 DC−C + DC=O + 6 DC−H + 4 DO=O − 6 DC=O − 6 DO−H
⇔ ∆comb H = 2 DC−C + 6 DC−H + 4 DO=O − 5 DC=O − 6 DO−H
soit ∆comb H = −1268 kJ.mol−1 (proposition c. )
52 a.
b. c. d. e.
La variation d’enthalpie libre standard à 298 K est : ∆r G◦ = ∆r H ◦ − T ∆r S ◦
avec ∆r H ◦ = 2 ∆ f HNH◦
− ∆ f HN◦ − 3 ∆ f HH◦ = −92, 2 kJ.mol−1
3 2 2
et ∆r S ◦ = 2 S NH
◦
− S N◦ − 3 S H◦ = −198, 7 J.K−1 .mol−1
3 2 2
53 a. b. c. d. e.
• D’après la loi de modération de Le Châtelier, lors d’une perturbation d’équilibre, le système
évolue de façon à réduire cette perturbation. Ainsi, si la pression diminue, l’équilibre va avoir
tendance à se déplacer dans le sens qui permettrait une augmentation de pression (donc de
molécules gazeuses).
Par conséquent, les réactions favorisant la formation des produits lors d’une diminution
de pression sont celles dont la somme des coefficients stœchiométriques des produits est
supérieure à celle des coefficients stœchiométriques des réactifs. Attention : on ne prend en
compte que les molécules gazeuses !
• Réaction 1. : 2 mol de produit formé pour 1 mol de réactif gazeux. Cette proposition
convient.
Réaction 2. : 2 mol de produit pour 4 mol de réactif. L’évolution spontanée a donc lieu en
sens inverse (proposition fausse).
Réaction 3. : 1 mol de produit pour 3 mol de réactif. L’évolution spontanée a lieu en sens
inverse (proposition fausse).
Réaction 4. : il y a autant de molécules gazeuses de réactifs que de produits. L’équilibre n’est
pas perturbé (proposition fausse).
Réaction 5. : 3 mol de produits pour 1 mol de réactif donc l’équilibre évolue dans le sens
direct. Cette proposition convient.
Par conséquent, seules les équations 1. et 5. conviennent (proposition a. ).
Solutions aqueuses
54 a.
b. c.
d. e.
• a. faux et b. vrai. On sait que pKa = − log Ka . Pour le couple HNO2 /NO−2 , on a :
Ka = 1/K ◦ = 10−3,3 soit pKa = 3, 3.
La réaction entre l’acide HNO2 et la base H2 O a pour équation de réaction :
HNO2 + H2 O = NO−2 + H3 O+ .
• c. faux. HNO2 est un monoacide faible en solution aqueuse, non totalement associé avec la
base H2 O et Ka 1.
55 a. b. c.
d. e.
• a. vrai. La demi-équation rédox du couple HNO2 /NO(g) s’écrit :
UE 1 • Corrigés 193
HNO2 + H+ + e− = NO(g) + H2 O.
Corrigés
• b. faux. Pour ce couple la demi-équation s’écrit :
NO−3 + 3H+ + 2e− = HNO2 + H2 O, il faut donc 3H+.
Pour un couple avec l’ion H+, de demi-équation aOx + mH+ + ne− = b Red la formule de Nernst
0, 06
s’écrit : E = E ◦ + log[Ox]a [H+ ]m /[Red]b .
n
56
a. b.
c. d. e.
• a. vrai. Comme E (HNO2 /NO(g) ) > E ◦ (NO−3 /HNO2 ) l’oxydant HNO2 peut réagir sur le
◦
57 a. b. c.
d.
e.
• a. vrai. Dans la cystéine on a l’enchaı̂nement suivant −CH2 − SH alors que pour la cystine
on a −CH2 − S − S − CH2 −, d’où la présence d’un pont disulfure.
La liaison covalente −S − S− (e-équitablement partagés) remplace la liaison −S − H où S
attire à lui les électrons de la liaison étant plus électronégatif que H.
• b. faux. Nous avons : pKa −1 < pH < pKa +1, et pour l’acide : 5, 8 < 7, 4 < 7, 8 ; donc
aucune des deux formes prédomine.
• c. faux. Pour le couple cystine/cystéine noté RSSR/ RSH, la demi-équation s’écrit :
R−S−S−R + 2 H+ + 2e− = 2 RSH
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
58
a.
b. c. d. e.
−
• a. vrai et b. vrai. Ox + ne = Red.
Un oxydant est une espèce chimique acceptant des électrons, un réducteur est une espèce
chimique cédant des e− .
• c. faux. Le pH n’intervient que si des couples rédox font intervenir des ions H+ dans leur
équation d’équilibre (notion de potentiel apparent).
• d. faux. L’oxygène a un nombre d’oxydation égal à (-II) sauf dans O2 = (0), les composés
194 Corrigés • UE 1
du Fluor ou n.o (O) > 0 et dans les peroxydes (R—O—O—R) ou n.o (O) = (-I).
• e. faux. La réaction est d’autant plus complète que l’écart entre les E ◦ est importante.
59 a. b.
c.
d.
e.
• a. faux. Si l’on considère les E des deux couples Ag+ /Ag(s) et Pb2+ / Pb(s) , on a E4◦ > E1◦
◦
60 a. b. c. d. e.
En chimie organique, pour calculer le n.o d’un atome de carbone, il existe une règle simple :
on examine l’impact sur le dit carbone (tétravalent) des quatre atomes qui lui sont attachés
en retenant que C rend C zéro, H rend C moins un et que O rend C plus un, en fonction des
électronégativités respectives : χ(H) = 2, 1, χ (C) = 2, 5, χ(O) = 3, 0.
Pour HCHO on a : H+1 C0 H+1 O−2 Pour CH3 OH on a : C−2 H+1 3 O−2 H+1 .
• a. faux. Le n.o(C) est égal à zéro.
• b. faux. Dans le méthanol le n.o(C) est égal à (-II). L’aldéhyde est la forme oxydée.
• c. faux. Il y a oxydation si n.o de C augmente.
• d. faux. On a : RT/F ln = 0, 06 log.
• e. vrai. n.o (C) dans une fonction carbonyle est de +II, dans la fonction carboxyle n.o(C)
est +III donc oxydation.
61 a. b. c. d. e.
• a. faux. Pour un ion la somme des n.o est égale à la charge de l’ion donc ici n.o(N) + 3
n.o(O) = -I.
Or n.o(O) = -II, ce qui nous donne n.o(N) = -I + VI= +V.
• b. faux. Dans HNO2 le n.o(N) = +III ; c’est la forme réduite.
• c. faux. Dans une équation de réaction rédox les électrons n’apparaissent pas.
• d. vrai. Écrivez les demi-équations et les formules de Nernst des trois couples qui parti-
cipent au système contenant les espèces NO−3 , HNO2 , NO.
L’unicité du potentiel des couples présents dans le système considéré à l’équilibre impose
UE 1 • Corrigés 195
Corrigés
et à la relation entre les potentiels rédox standards E3◦ = 3E2◦ − 2E1◦ soit la valeur
E3◦ = 3 × 0, 96 − 2 × 0, 94 = 1, 00 V.
• e. faux. La demi-équation s’écrit :
HNO2 + H+ + e− = NO + H2 O.
Or NO est le réducteur donc le potentiel d’électrode (relation de Nernst) s’écrit :
E = E3◦ + 0, 06 log([HNO2 ].[H+ ])/[NO].
62 a. b.
c. d.
e.
Si B désigne la cocaı̈ne, on a : B + H = HB+ ou B + H2 O = HB+ + HO− .
+
• a. faux. Une solution aqueuse acide à un pH 7, 0 à 25◦ C, pour une base faible
1
pH = 7 − pKa - pC ,
2
1
soit pour la solution : pH = 7 − 8, 7 − 3 = 9, 85.
2
• b. faux. Pour le chlorhydrate de cocaı̈ne HB+ + Cl− , c’est l’acide conjugué de la base B qui
va imposer le pH donc pH 7, 0 à 25◦ C.
• c. vrai. À 25◦ C, on a pKa + pKb = pKe = 14 donc
pKb = 14 − 8, 7 = 5, 3.
• d. faux. On a Kb = 10−pKb donc Kb = 10−5,3 .
1
• e. vrai. Pour un monoacide faible, la relation donnant le pH est pH = (pKa + pC).
2
63 a. b. c. d. e.
Les deux couples à considérer sont :
le couple H2 CO3 /CO2−
3 H2 CO3 + H2 O = HCO−3 + H3 O+
et le couple HCO−3 /CO2− 3 HCO−3 + H2 O = CO2− 3 + H3 O .
+
HA + HO− → A− + H2 O
état initial n n ε excès
état final ε 0 n excès
On se trouve à l’équivalence du titrage. Le pH est imposé par la forme A− .
• d. vrai.
AH + HO− → A− + H2 O
état initial n n/2 ε excès
état final n/2 ε n/2 excès
Le pH est donnée par la relation d’Henderson pH = pKa + log [A− ] / [HA] donc le pH est
égal au pKa (HA/A− ). La solution est une solution tampon.
• e. faux. Le pH de la solution est sensible à la dilution.
196 Corrigés • UE 1
AH + HO− → A− + H2 O
état initial n 2n ε excès
état final ε n n excès
64 a. b.
c. d. e.
Il faut avoir un mélange d’un acide HA et de sa base conjuguée notée B dont le pH sera donné
par la relation pH = pKa (B/HA) + log [B]/[HA] et qui sera dans le domaine de pH souhaité.
• a. vrai. On a le couple H2 PO−4 /HPO2− 4 donc avec les données du texte
0, 02
pH = 7, 2 + log ≈ 7, 0.
0, 03
• b. faux. On considère le même couple mais les quantités de matière sont inversées. Le pH
du mélange vaut donc pH = 7, 2 + 0, 176 ≈ 7, 38 donc hors du domaine souhaité.
• c. vrai. Il se produit la réaction chimique totale suivante :
HPO2−4 + H+ → H2 PO−4
état initial 0, 05 0, 03 ε
état final 0, 02 ε 0, 03
2
La valeur du pH est pH = pKa2 + log ≈ 7, 0, on retrouve le cas a.
3
• d. faux. La réaction chimique totale admet pour équation de réaction :
HPO2−4 + HO− → PO3− 4 + H2 O
état initial 0, 05 0, 03 ε excès
état final 0, 02 ε 0, 03 excès
Le pH est celui du couple HPO2− 3−
4 /PO4 ce qui donne :
pH = pKa HPO2− 3−
4 / PO4 + log[PO3− 2−
4 ][HPO4 ]
soit pH = 12, 4 + 0, 176 ≈ 12, 6 donc hors du domaine.
On peut remarquer que pKa > pH voulu.
• e. vrai. On a un mélange d’un acide faible CH3 COOH et d’une base faible NH3 de concen-
trations égales.
La réaction prépondérante sera CH3 COOH + NH3 = CH3 COO− + NH+4 .
1
Dans ces conditions le pH est donné par la relation pH = pKa1 + pKa2 soit
2
1
pH = (9, 2 + 4, 8) = 7, 0. C’est donc une bonne solution tampon.
2
65 a.
b. c.
d.
e.
L’équation de réaction support du titrage s’écrit :
NH3 + H3 O → NH+4 + H2 O
état du système 5 V.C1 5 − V.C1
où l’état du système est en mmol pour un volume V d’acide versé.
À l’état initial l’équation de la réaction est : NH3 + H2 O = NH+4 + HO− .
• a. faux. La solution est basique donc pH > 7.
• b. vrai. Si l’on suppose la réaction peu avancée, le pH se calcule par la relation
UE 1 • Corrigés 197
1 1
pH = 7 + pK − pC soit pH = 11, 1.
2 2
Corrigés
• c. faux. L’équation support du dosage est NH3 + H3 O+ = NH+4 + H2 O. Donc à l’équivalence
c’est la forme acide faible NH+4 qui impose le pH donc pH < 7.
Le calcul conduit à un pH = 5, 25.
• d. vrai., V = 25 mL on se trouve à la demi-équivalence du dosage. On a dosé la moitié de
la base initiale et donc [NH+4 ] = [NH3 ] et pH = pKa. L’expression du pH s’écrit alors :
pH = pKa = log(V0 − V)/V. pH = 9, 2 pour la solution tampon.
• e. vrai car c’est une solution tampon.
66 a.
b. c. d.
e.
n(X)
• a. faux. La concentration de l’amphétamine notée X est donnée par la relation [X] =
V
m(X)
avec n(X) =
M(X)
135×10−3
135
ce qui nous donne : [X] = = 10−2 mol.L−1 .
0, 1
• b. vrai. Pour une monobase faible le pH est donné par la relation
1 1
pH = 7 − (pKa − pC) soit en valeur pH = 7 − (10 − 2) = 11.
2 2
• e. vrai. Le pH de l’estomac est proche de 1 (présence de HCl) donc l’amphétamine est sous
forme de chlorhydrate.
67 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’ion ammonium a pour formule NH+4 donc la réaction de dissociation de l’ammo-
nium dans l’eau doit faire intervenir NH+4 et H2 O en tant que réactifs.
• b. vrai. Notons que le terme dissociation n’est pas vraiment adapté puisqu’il n’y a pas de
rupture de liaison au sein de la molécule d’ammoniac. On devrait plutôt parler de réaction de
protonation.
• c. vrai. L’ammoniac NH+3 joue le rôle de base dans le couple
ion ammonium/ammoniac NH+4 / NH+3 (pKa = 9, 2)
et le rôle d’acide dans le couple ammoniac/ion amidure NH+3 / NH+2 (pKa ≈ 35). NH+3 est
donc une espèce amphotère.
Il peut donc réaliser une réaction d’autoprotolyse en tant que solvant selon la réaction :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
68 a. b. c. d. e.
• a. vrai et b. faux. La solubilité molaire volumique s d’un solide est la quantité de ce solide
198 Corrigés • UE 1
69 a.
b. c.
d.
e.
• a. faux. Deux noyaux isotones ont le même nombre de neutrons. Ex : 12 13
6 C et 7 N.
• b. vrai. Si ∆X est inférieure à 2 unités, la liaison de covalence est polarisée (polaire), les
électrons qui forment la liaison sont attirés par l’atome le plus électronégatif.
ln 2 0, 693
• c. faux. Pour une réaction du 1er ordre t1/2 = = est indépendant de la concen-
k k
tration.
• d. vrai.
Fe(OH)3(s) = Fe3 + + 3 HO−
Ks = [Fe3 +].[HO− ]3 = s.(3s)3 = 27s4
s 3s
• e. vrai. Il se décompose autant de produits qu’il ne s’en forme donc v1 = v2 .
70 a. b. c.
d. e.
À pH 7, le groupe phosphorique est sous sa forme basique (deux charges négatives à droite
car le pH est supérieur aux deux pKa), la fonction carboxylique sous sa forme basique (une
charge négative à gauche) et le groupe guanidyle sous sa forme acide (forme protonée car le
pH est inférieur au pKa). La proposition correspondante à cette description est donc la pro-
position d.
C’est une espèce ampholyte puisque la même espèce non protonéee au niveau du groupe gua-
nidyle est la base conjuguée tandis que l’acide conjugué est la même espèce mais avec une
seule charge négative à droite). Le terme zwittérion était aussi correct puisque dans l’espèce
il y a des charges positives et négatives portées par des atomes non adjacents (s’ils sont adja-
cents, on parle d’ylures).
71 a. b. c. d. e.
• a. faux. Oxydation = perte d’électron(s). Le n.o. de l’élément oxydé augmente.
• b. faux. Ox + n e− = Red
Plus le potentiel rédox standard d’un couple est élevé plus l’oxydant du couple est oxydant.
• c. faux. Dans un ion composé, la somme
algébrique des n.o. est égale à la charge de l’ion
composé. Exemple : Pour MnO−4 on a n.o = −I.
• d. faux. Une réduction est un gain d’électron, n.o. décroı̂t.
• e. vrai.
UE 1 • Corrigés 199
Corrigés
72 a.
b.
c. d.
e.
• a. faux. Le diiode et l’ion iodate ne peuvent pas appartenir à un même couple acide-base
puisqu’aucun ne comporte d’élément hydrogène (donc de protons éventuellement échangeables).
• b. vrai. Par contre, les couples rédox IO3 / I2 et SO2− −
4 / HSO3 réagissent selon les demi-
équations électroniques :
I2 + 6 H2 O 2 IO−3 + 12 H+ + 10 e− ×(−1)
HSO−3 + H2 O SO2−
4 +3H +2e
+ −
×5
pour donner l’équation :
2 IO−3 + 5 HSO−3 I2 + H2 O + 5 SO2−
4 +3H
+
73
a. b.
c. d. e.
• HCl est un acide fort totalement dissocié dans l’eau en ions oxonium et chlorure tandis que
NaOH est une base forte totalement transformée dans l’eau en ions hydroxyde et sodium.
Br−CH2 COONa est une espèce ionique composée d’ions Br−CH2 COO− et d’ions sodium.
NaCl est un solide ionique totalement dissous dans l’eau en ions chlorure et sodium. Ces ions
étant des espèces indifférentes, on ne les étudiera pas par la suite.
• D’après l’échelle de pKa ci-dessous, on en déduit que la première réaction qui a lieu est :
1
HO− + H3 O+ −→ 2 H2 O K = = 1014 (réaction quantitative).
Ke
200 Corrigés • UE 1
74 a. b. c. d.
e.
• a. vrai et e. vrai. La somme algébrique des degrés d’oxydation des différents éléments
composant une espèce chimique est égale à la charge de l’espèce étudiée. Ainsi, le nombre
d’oxydation d’un corps simple (molécule constituée d’un unique élément chimique) est nul.
• d. faux. Lors d’une oxydation, le réducteur cède des électrons et est oxydé. Son degré
d’oxydation augmente.
• c. faux. Dans la classification périodique, les éléments les plus réducteurs sont à gauche
(alcalins et alcalino-terreux) alors que les plus oxydants sont à droite (en particulier les ha-
logènes). Le fluor (ou plutôt le difluor) est donc un oxydant très puissant.
• b. faux. L’électrode standard à hydrogène est une électrode utilisée dans les conditions
standard donc pH = p◦ = 1 bar et [H3 O+ ] = C ◦ = 1 mol.L−1 .
2
75 a. b. c. d. e.
On rappelle que dans un édifice polyatomique, le degré d’oxydation d’un élément est compté
négativement lorsque l’atome considéré est plus électronégatif que l’atome auquel il est lié et
positivement s’il est moins électronégatif. En cas de liaison multiple, ce nombre est multiplié
par le nombre de liaisons constituant la liaison multiple. Si l’élément étudié possède une
charge positive, respectivement une charge négative, il faut ajouter 1, respectivement retiré 1,
au nombre d’oxydation.
Les formules de Lewis de N2 , NO, HNO2 et NO−3 sont respectivement :
UE 1 • Corrigés 201
Corrigés
donc les nombres d’oxydations de l’azote sont respectivement : 0, +II, +III et +V (proposi-
tion c.).
Autre méthode : additionner les degrés d’oxydation sachant que celui de O est -II, celui de H
est +I et celui de N est noté x. Par exemple, pour NO−3 , on a : 3 × (−2) + x = −1 donc x = 5
et pour HNO2 , on a : 2 × (−2) + 1 + x = 0 donc x = 3.
76 a. b. c. d.
e.
2+
• a. faux Dans l’ion Fe , le n.o(Fe) est égale à la charge algébrique de l’ion donc
n.o(Fe) = + II.
• b. faux Dans un ion composé, la somme algébrique des n.o est égale à la charge de l’ion.
Dans ce cas : n.o (Mn) + 4 n.o(O) = -I avec n.o (O) = -II, soit n(Mn) = -1 + 8 = = + VII.
• c. faux Un réducteur est un donneur d’électron(s).
• d. faux La réaction se produit en milieu H+ .
• e. vrai Par combinaison des demi-équations 5 (1) + (2) on obtient :
MnO−4(aq) + 5 Fe2+ 2+ 3+
(aq) + 8 H(aq) Mn(aq) + 5 Fe(aq) + 4 H2 O.
+
où l’on peut remplacer les ions H+ par les ions oxonium H3 O+ .
2. Chimie organique
77 a. b.
c. d. e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
78 a. b. c. d. e.
On considère la molécule de cicutoxine. Son nom IUPAC est :
( 8E, 10E, 12 E, 14R)- heptadéca- 8, 10, 12- triène-4, 6- diyne - 1, 14-diol.
• a. faux. Trois liaisons conjuguées π − σ − π.
• c. vrai. On a 8E, 10 E, 12 E.
• d. faux. Alcool I en C1 - Alcool 2 en C14.
79 a. b.
c. d.
e.
202 Corrigés • UE 1
80 a.
b.
c.
d.
e.
• b. vrai R—O—R’
• c. vrai
81 a. b. c.
d. e.
• Le composé 1 possède une fonction aldéhyde, et plus précisément une fonction énal (alcène
+ aldéhyde).
• 1 et 2 sont deux formes mésomères (pas des tautomères) : on passe de l’une à l’autre en
délocalisant les électrons (double liaison ou doublet non liant) d’une extrémité à l’autre. Lors
de cette mésomérie, l’atome de chlore peut donner un doublet non liant pour former une
double liaison avec l’atome de carbone voisin. Il possède donc un effet mésomère donneur
+M.
• Le composé 1 s’appelle le 3-chloro-2-méthylbut-2-énal (la fonction aldéhyde porte le numéro
1).
82
a. b. c.
d. e.
En numérotant les carbones :
UE 1 • Corrigés 203
Corrigés
• a. vrai. Fonction ester R − COOH.
• b. vrai. C2 et C3 portent 4 groupements substituants différents.
• c. vrai. C3 est en configuration R.
83 a. b. c. d. e.
Le conformère le plus stable correspond à b. Sa conformation décalée comporte le minimum
d’interactions CH3 -CH3 de type gauche.
84 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. −SO3 H a un effet mésomère attracteur (−M).
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• b. faux. −F| Le fluor a un effet mésomère donneur (+M) et un effet inductif attracteur (−I).
• c. vrai. F très électronégatif exerce sur le reste de la molécule un fort effet inductif qui
accroı̂t la polarisation de la liaison −OH dans la forme acide et stabilise l’anion dans la forme
basique.
• d. faux. Effet inducteur (+I).
• e. vrai. −CHO a un effet −M.
85 a.
b. c.
d. e.
Le D-ribose ne possède aucun plan de symétrie (la représentation de Fisher ne signifie pas
que tous les atomes sont dans un même plan). Son énantiomère, le L-ribose est son image par
un miroir plan. La proposition d. est donc correcte.
204 Corrigés • UE 1
86 a. b. c. d. e.
• Un seul atome de carbone asymétrique sur 3 a la même configuration dans le D-ribose et
dans l’isomère 7. Ce sont donc des diastéréoisomères. Nous obtenons la même chose avec
l’isomère 10. Les stéréoisomères regroupant les énantiomères, les diastéréoisomères et les
conformères, les propositions a. et d. sont correctes.
• Le D-ribose et le composé 8 (L-ribose) sont des énantiomères (voir question précédente).
• La configuration d’un seul atome de carbone asymétrique sur 3 est modifiée entre le D-
ribose et l’isomère 9. Ce sont donc des diastéréoisomères.
87 a.
b. c. d. e.
2
• a. faux Le carbone 2 est hybridé sp .
• b. vrai Le carbone 4 est de configuration S. a > b > c.
• c. faux Le carbone 4 porte 4 groupements substituants différents ; il est chiral.
• e. faux La molécule possède une fonction cétone.
88 a.
b. c. d.
e.
• a. ne possède aucun atome de carbone asymétrique. La molécule est donc achirale.
• b. possède 2 atomes de carbone asymétriques et la molécule ne possède pas de plan de
symétrie. Elle est donc chirale.
Corrigés
possède deux atomes de carbone asymétriques et aucun plan de
symétrie. La molécule est donc chirale.
89
a. b. c. d. e.
• Le plus rapide est de chercher la configuration de l’atome de carbone central dans chacune
des représentations, sachant que le composé étudié est de configuration S (ordre de priorité
selon les règles de Cahn, Ingold et Prelog ou règles CIP :
S > O > C > H).
Attention, il faut toujours avoir la liaison carbone - groupement minoritaire vers l’arrière (soit
sur le schéma en tournant par exemple 3 groupements autour d’une liaison, soit en imaginant
la molécule dans l’espace).
• Les molécules a., b. et e. sont de configuration R. Ces trois représentations correspondent
à l’énantiomère du composé étudié.
• Réécrivons les composés c. et d. en représentation de Cram en regardant de la droite :
90 a. b. c. d.
e.
• Atome de carbone C1 : règles CIP : O > N > C > H
C1 est de configuration R.
• Atome de carbone C2 : règles CIP :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
C4 est de configuration R.
91 a. b. c. d. e.
n.o(H) = +I n.o (F) = -I Pour chaque liaison on détermine l’atome le plus électronégatif.
On note -1 l’atome le plus électronégatif, +1 l’atome le moins électronégatif. Puis on fait la
somme des +1 et -1 autour de chaque atome.
a. faux, b. vrai On obtient n.o (A) = -1.
206 Corrigés • UE 1
92 a. b. c. d. e.
• Pour obtenir la projection de Fisher de 14, il suffit de regarder de la droite. On trouve :
(l’énantiomère de 15).
• Le composé 14 est de configuration S (règles CIP) :
93 a. b. c. d. e.
Chaque molécule possède deux atomes de carbone asymétriques. Dans ce cas-là, deux molécules
sont des diastéréoisomères si une seule configuration absolue est modifiée entre les deux
structures.
Commençons par écrire le composé 16 en représentation de Fisher après avoir modifié sa
conformation en représentation de Cram (on regarde de dessous, tête du côté de COOH) :
Ainsi, 16 et 17 sont identiques. Les diastéréoisomères sont 16/18, 17/18, 16/20, 17/20, 18/19
et 19/20. La seule proposition satisfaisante est donc la proposition e.
94 a. b. c. d. e.
Deux molécule isomères ayant deux atomes de carbone asymétriques sont des énantiomères
si les deux configurations absolues changent entre les deux structures. C’est le cas des couples
16/19, 17/19 et 18/20 (propositions b., c. et d.).
95 a. b. c.
d.
e.
• Pour savoir si les composés sont des isomères de conformation, des énantiomères ou des
diastéréoisomères, on regarde l’agencement de chaque groupement sur chacun des deux
UE 1 • Corrigés 207
Corrigés
Pour que cela soit plus simple, on redessine le composé 24 en représentation de Cram (en
regardant la projection de Newman de la droite) :
En mettant le groupement méthyle de droite vers le bas (par libre rotation) dans la structure
22, on se rend compte qu’on obtient la structure 23. Ce sont donc des conformères.
21 et 23 diffèrent d’une seule configuration. Ce sont donc des diastéréoisomères. On a donc
la même relation entre les composés 21 et 22.
Les deux configurations sont modifiées entre les molécules 21 et 24, ce sont donc des énantiomères.
• Cherchons les configurations absolues dans la molécule 21 :
Atome de carbone de gauche (C4) : règles CIP :
96 a. b. d. e.
• Le DiMéthylSulfOxyde (DMSO) a pour formule :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
C’est donc un solvant polaire aprotique dont la charge partielle δ− est localisée sur l’atome
d’oxygène tandis que la charge partielle δ+ sur l’autre groupement d’atomes (bien plus gros).
Cette différence de taille de chaque pôle du dipôle induit une forte attraction des cations. Il
a donc tendance à solvater préférentiellement les cations (ici les ions potassium) et donc à
rendre plus réactifs les anions (ici les ions cyanure).
• Les ions cyanure ainsi libérés vont pouvoir agir sur le composé 21 en tant que nucléophile.
Ce n’est pas une base forte (pKa (HCN/CN− ) = 9, 3) donc on n’observera qu’une réaction
de substitution nucléophile. On obtiendra alors un composé possédant une fonction nitrile (de
type R − C ≡ N).
208 Corrigés • UE 1
97 a.
b. c.
d.
e.
Le mécanisme de la réaction étudiée pour obtenir H est le suivant.
• Le réactif de départ est le propanedioate de diéthyle encore appelé malonate de diétyle. La
base la plus appropriée pour déprotoner le malonate de diéthyle est l’ion éthanolate. Bien que
cette réaction ne nécessite pas une base d’une telle force, l’avantage vient ici du fait que la
réaction concurrente de transestérification fournit le même produit que le réactif de départ.
• L’alkylation de l’anion du diester est une substitution nucléophile sur le dérivé halogéné ;
98 a. b. c. d. e.
L’action d’un organomagnésien sur l’acétonitrile suivie d’une hydrolyse en milieu H+ conduit
UE 1 • Corrigés 209
Corrigés
Seule la réponse e. correspond au produit I : propanone.
99 a. b. c. d. e.
La réaction peut se présenter sous la forme :
• d. vrai.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
100
a. b. c. d. e.
La réaction présentée ici est une hydrobromation. Il s’agit donc d’une réaction d’addition
électrophile.
L’énoncé sous-entend que l’on ne s’intéresse qu’au produit majoritaire. La molécule de départ
ne présente aucun groupement ayant un effet mésomère donc le produit majoritaire est celui
issu du carbocation le plus substitué. C’est donc l’halogénoalcane de classe le plus substitué,
soit le 3-bromo-3-méthylpentane :
210 Corrigés • UE 1
Cette molécule ne possède pas d’atome de carbone asymétrique (il y a deux groupements
éthyle).
101
a. b. c. d. e.
La réaction étudiée est une réaction de syn-dihydroxylation c’est-à-dire que l’on forme un
diol vicinal (les deux fonctions alcools s’additionnant du même côté de l’alcène).
Le Z but-2-ène a pour représentation :
soit
Le produit obtenu a donc pour représentation (proposition a.) :
102 a. b. c.
d. e.
• a. faux. La polarisabilité augmente avec la taille de l’atome, la longueur de la liaison, et
que la force de la liaison diminue. Donc le classement est : C—I > C—Br > C—Cl > C—F.
• b. faux. C’est la polarisabilité qui le permet.
• c. faux. L’effet inductif est la transmission de la polarisation tout au long des liaisons σ
d’une chaı̂ne d’atomes, il est dû à une différence d’électronégativité.
• d. vrai. L’effet mésomère +M concerne la conjugaison πσn, n doublet non liant donneur
d’électrons.
• e. faux. Le groupe formyle est -M/-I.
103 a. b. c.
d.
e.
Le réactif a pour formule :
L’alcool est obtenu par substitution nucléophile. L’halogénoalcane étant tertiaire, le mécanisme
favorisé est SN 1. L’alcool obtenu est donc un mélange racémique (le carbocation formé lors
de la première étape étant plan, l’attaque est équiprobable de chaque côté du plan).
Le carbocation susceptible d’être formé lors d’une mécanisme E1 étant tertiaire (donc stable),
le mécanisme d’élimination favorisé est donc E1.
104 a. b.
c. d. e.
Corrigés
Si la liaison O—H est fragilisée, l’acidité augmente : groupements accepteurs.
Les groupements donneurs favorisent la basicité (pKa plus élevé), les groupements attrac-
teurs favorisent l’acidité.
Exemple : F et I sont attracteurs mais F > I donc ClCH2 COOH est plus acide que ICH2 COOH.
De même (CH3 )2 CH et CH3 ont des effets + I mais l’effet de (CH3 )2 CH est plus fort. Donc
l’acide2-méthylpropanoı̈que est plus faible que l’acide éthanoı̈que.
105 a. b. c. d. e.
La réaction 1 est une réaction de substitution nucléophile (l’hydratation n’étant pas possible
sur un cycle benzénique).
L’halogénoalcane 31 étant tertiaire, le mécanisme SN 1 (substitution nucléophile monomo-
léculaire) est favorisé. La première étape du mécanisme permet de former un carbocation
(intermédiaire réactionnel).
Dans cette réaction, l’eau est à la fois un réactif nucléophile (car porteur de doublet non liant)
et un solvant protique (peut former des liaisons hydrogène) polaire.
Le réactif est le (2R)-2-chloro-3, 3-diméthyl-2-phénylbutane
ou le (3R)-3-chloro-2, 2-diméthyl-3-phylbutane (il semblerait que les 2 nomenclatures, com-
portant les mêmes nombres et groupements, soient acceptées). En effet, d’après les règles
CIP, le chlore est prépondérant devant le groupement phényle, lui-même prépondérant sur le
groupement tertiobutyle puis le méthyle. On rappelle qu’il faut prendre la chaı̂ne carbonée la
plus longue comme chaı̂ne principale.
Le produit majoritairement obtenu est un mélange racémique donc la formule non spatiale
est ci-dessous. C’est le 3, 3-diméthyl-2-phénylbutan-2-ol.
106
a. b. c. d. e.
La réaction 2 possède un mécanisme E2 donc un mécanisme concerté (en une seule étape) et
bimoléculaire. La loi de vitesse s’écrit alors : v = k[substrat].[réactif]. Une élimination se fait
en présence d’une base forte (plutôt concentrée dans le cas du mécanisme E2) donc la soude
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
107 a.
b. c.
d. e.
La réaction 3 est une réaction d’additon radicalaire (présence de peroxyde). Elle fait donc
intervenir des processus homolytiques dans le mécanisme et obéit à une règle que l’on peut
212 Corrigés • UE 1
108
a. b. c. d. e.
On fait réagir un acide carboxylique avec un alcool : c’est une réaction d’estérification. Or,
les réactifs sont :
109
a. b.
c. d.
e.
Le composé 35 est appelé le bromure d’allyle ou 3-bromopropène. Au niveau de la double
liaison, il y a deux atomes d’hydrogène sur l’atome de carbone de gauche donc pas de
stéréochimie ni Z, ni E.
La première étape permet de former l’organomagnésien :
Les étapes suivantes permettent de synthétiser un ion alcoolate puis un alcool par réaction
avec le benzaldéhyde :
110 a. b. c. d. e.
La formule brute du lycopène est : C40 H56 .
• a. faux. 11 doubles liaisons conjuguées, πσπ.
• c. vrai. 6E-8E-10E..................26E sont conjuguées, 2 et 38 sont aussi E.
UE 1 • Corrigés 213
Corrigés
111 a. b. c. d. e.
Les molécules de l’énoncé sont (dans l’ordre) : Propanone, 4-oxopentanal, 4-oxopentanoı̈que,
Ethanedial, 2-oxopropanal et 2-oxopropanoı̈que.
L’ozonolyse est une technique qui permet de faire une coupure oxydante de la double liaison
en cétone ou aldéhyde, mais l’aldéhyde étant en milieu oxydant (car il y a formation d’eau
oxygénée) il se transforme en acide carboxylique.
Pour éviter cette réaction, on rajoute dans le milieu un réducteur tel du Zinc en poudre ou du
diméthyle sulfure. Zn devient ZnO.
À noter que lors de la première étape, il se forme un composé que l’on nomme ozonide,
il faudra alors ouvrir cet ozonide pour avoir les dérivés carbonylés. En milieu réducteur on
n’obtient pas d’acide carboxylique.
112 a. b. c. d. e.
• a. vrai. Le cholestérol renferme 8 C* soit les carbones suivants C3 - C8 - C9 - C10 - C13 -
C14 - C17 - C20.
• b. faux : pas de noyau benzénique.
• c. faux : une fonction alcool secondaire R, R’CHOH, oxydable en fonction cétone.
• d. faux. Si une molécule comporte n C* on aura au maximum 2n stéréo-isomères.
• e. vrai. La fonction OH, alcool secondaire, est oxydable en cétone.
113
a. b. c. d. e.
• L’atome d’azote possédant un doublet non liant conjugué avec la double liaison de l’alcène,
l’autre forme mésomère de 40 est :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
(l’azote donne son doublet pour former une double liaison adjacente puis la double liaison
déjà présente se rabat sur l’atome de carbone de droite qui devient un carbanion).
• Dans la formule de 40, on remarque que, concernant la fonction alcène, l’atome de carbone
de droite est relié à deux groupements méthyle donc 40 ne possède ni stéréochimie Z, ni
stéréochimie E.
• La formule de 40 n’étant pas chargée, les propositions b. et e. sont impossibles. De plus,
40 ne possède pas de forme tautomère (par équilibre entre deux espèces chimiques : énamine
et imine) puisqu’il faudrait que l’atome d’azote soit relié à un atome d’hydrogène qui puisse
être échangé.
• Enfin, la réaction entre une amine primaire et la propanone en milieu acide permettrait de
former une imine (par addition nucléophile). Or la triméthylamine est une amine tertaire. La
réaction n’aura donc pas lieu.
214 Corrigés • UE 1
114 a. b. c. d. e.
Par action d’un anhydride d’acide sur une amine, on obtient un amide. Dans le cas étudié, le
produit 41 a pour formule :
L’amide 41 est ensuite réduit en amine par action du tétrahydruroaluminate de lithium (LiAlH4 )
suivie d’une hydrolyse acide. On obtient alors :
115
a. b.
c. d. e.
• La première étape est une réaction du type acétalisation (nommée thioacétalisation ici du
fait de la présence de soufre). C’est donc une réaction d’addition nucléophile.
• La deuxième étape est une réaction d’oxydation de l’hémithioacétal (en particulier la fonc-
tion alcool) par le NAD+ en thioester (la fonction −OH a été oxydée en ≡ O).
Vérifions à l’aide des demi-équations électroniques :
3. Biochimie
Glucides
116 a.
b. c. d.
e.
• a. et c. faux. Le glucose est un aldo-hexose qui, sous forme pyranique, possède un carbone
asymétrique de plus par rapport à la forme linéaire (le carbone anomérique).
• d. faux. Dans la cellulose, les molécules de glucose sont reliées par des liaisons β1-4.
117 a. b. c. d. e.
• a. vrai. Des épimères diffèrent par la configuration d’un seul carbone asymétrique (le car-
bone anomérique n’est pas considéré), la cyclisation du sucre (c) montre une épimérie sur le
carbone 2.
• b. faux. Au sein de l’acide gluconique, c’est la fonction aldéhyde (C1) qui est oxydée, et
non la fonction alcool primaire portée par le C6.
• c. faux. Les oses (a) et (b) sont des anomères α.
• d. faux. Tous les monosaccharides sont réducteurs.
• e. faux. L’unité de base de la cellulose est le D-glucose. (b) est le L-galactose. Tous les
monosaccharides sont réducteurs.
118 a. b.
c. d. e.
UE 1 • Corrigés 215
Corrigés
glucose et d’un fructose liés par une liaison α1 − β2.
• b. faux. Le maltose, le glycogène et la cellulose sont constitués exclusivement de glucose.
• d. faux. La cellulose n’est pas métabolisable par l’espèce humaine.
• e. faux. L’amidon n’a pas un goût sucré, ce goût apparaı̂t après mastication par l’action de
l’amylase qui va libérer les molécules de glucose.
119 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le glycogène est un polyholoside (constitué de la répétition du même ose, le D-
glucose).
• b. faux. Il possède une extrémité réductrice (à une des extrémités de la chaı̂ne principale)
et n + 1 extrémités non réductrices (à l’autre extrémité de la chaı̂ne et aux extrémités des n
branchements).
• c. vrai. Il a un rôle de réserve énergétique, principalement au niveau hépatique et muscu-
laire. Le glycogène est également stocké au niveau astrocytaire, bien que ces réserves soient
faibles et ne permettent pas le maintien prolongé de l’activité cérébrale.
• e. faux. Le glucagon et l’adrénaline stimulent la glycogénolyse.
120
a. b.
c.
d. e.
• a. vrai. Deux épimères diffèrent par la configuration d’un de leur carbone asymétrique. Le
D-glucose est l’épimère en C2 du D-mannose et en C4 du D-galactose.
• b. faux. La liaison O-glycosidique s’établit entre le –OH d’une sérine ou d’une thréonine
et la fonction réductrice du premier sucre.
• c. vrai. Dans la molécule de glucosamine, le carbone en position 2 ne porte pas de fonction
alcool (-OH) mais une fonction amine primaire (-NH2 ).
• d. vrai. Le maltose et l’isomaltose sont constitués de deux glucoses reliés ensemble par une
liaison α1-4 ou α1-6. Le lactose est constitué d’un galactose uni par une liaison α1-4 à un glu-
cose. Ces trois disaccharides possèdent un carbone anomérique libre, ils sont donc réducteurs.
121 a. b.
c. d. e.
• b. faux. L’amidon forme des micelles dans l’eau à température ambiante.
• d. faux. Par chauffage, les liaisons faibles comme les liaisons hydrogènes sont rompues.
122 a. b. c. d. e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
123
a.
b. c. d.
e.
• c. faux. Le D-ribulose est un cétopentose.
• d. faux. Le D-psicose est un cétohexose.
124 a.
b. c. d.
e.
216 Corrigés • UE 1
• a. faux. b. vrai. Le saccharose correspond à un glucose lié à un fructose par une liaison
α1 − β2.
• c. faux. Le lactose correspond à un galactose lié à un glucose par une liaison β1-4.
• d. faux. Le galactose est un épimère du glucose.
• e. vrai. Le glycogène est un polyholoside de glucose.
125 a.
b.
c. d.
e.
• a. faux. Une glycoprotéine est une protéine dont le premier motif glucidique est fixé de
manière covalente à la chaı̂ne polypeptidique.
• b., c., e. vrai. Les motifs glucidiques de la glycoprotéine peuvent être reconnus par des
lectines, ainsi ces motifs peuvent être utilisés comme signaux de reconnaissance in vivo. On
peut d’ailleurs retrouver des glycoprotéines au sein des membranes, en surface de la cellule.
• d. faux. Dans une structure bi-antennée, le glycane est généralement lié par son extrémité
réductrice.
126 a. b. c. d.
e.
• b. faux. La cellulose est un polymère non ramifié de molécules de D-glucose unies par des
liaisons β1 − 4.
• c. faux. L’acide hyaluronique est un glycosaminoglycane acide portant de nombreuses
charges négatives ; il est fortement hydrophile et gorgé d’eau.
• a. vrai. d. faux. Lors de la digestion de l’amidon, différentes activités enzymatiques in-
terviennent : α-amylase, α-dextrinase et maltase. Ces osidases, comme toutes les osidases,
sont spécifiques d’un type de liaison osidique (α1 − 4 pour l’α-amylase et α1 − 6 pour l’α-
dextrinase).
127
a. b.
c. d.
e.
• b. et d. faux. Au sein de l’amidon, les molécules de glucose sont reliées entre elles par
des liaisons α1-4 (chaı̂ne principale). C’est cet amidon qui est source principale de glucides
alimentaires.
128 a. b.
c.
d.
e.
• a. faux. La chaı̂ne carbonée des monosaccharides est linéaire.
• b. faux. c. vrai. d. vrai. Le glycéraldéhyde et la dihydroxyacétone sont 2 trioses. À l’in-
verse du glycéraldéhyde, la dihydroxyacétone ne possède aucun carbone asymétrique.
• e. vrai. Le carbone asymétrique le plus distant du groupe carbonyle permet de définir la
série D ou L du monosacharide.
129 a. b. c. d. e.
• a. et d. faux. Le saccharose représenté ici est un disaccharide non réducteur qui peut être
hydrolysé au niveau de l’intestin par une α1 glucosidase ou une β2 fructosidase.
• c. faux. La chitine est constituée de résidus de N-acétylglucosamines liés par des liaisons β
1-4.
130
a. b. c.
d. e.
• a. vrai. b. faux. Le sucre représenté est le β-D-galactopyranose. C’est un épimère du glu-
cose en C4.
UE 1 • Corrigés 217
• c. faux. La substitution d’une fonction hydroxyle par une amine permet donc d’obtenir une
Corrigés
galactosamine.
• e. faux. Le glycogène est un polymère de glucose.
131 a. b. c. d. e.
• a. et c. faux. L’amidon est une forme de réserve de glucose des tissus végétaux, son
équivalent animal est le glycogène dont les unités de glucose sont reliées par des liaisons
α1 − 4.
• e. faux. Le glycogène possède une extrémité réductrice (à une des extrémités de la chaı̂ne
principale) et n+1 extrémités non réductrices (à l’autre extrémité de la chaı̂ne et aux extrémités
des n branchements).
132 a. b. c. d. e.
• a. vrai. b. faux. Le rhamnose est un 6-desoxyaldohexose.
• c. et d. vrai. La molécule 2 est l’acide L-ascorbique, une lactone au pouvoir antioxydant
dérivée de l’acide 2-céto L-gulanique.
• e. faux. La liaison α1-6 entre deux glucoses est bien présente au sein du glycogène. Tou-
tefois, lors de la glycogénolyse, l’activité glucosidase de l’enzyme débranchante libérera une
molécule de glucose.
133
a. b. c. d. e.
• a. vrai. b. faux. L’oligosaccharide représenté est un polymère de glucose unis par des liai-
sons α1-4. Il possède une extrémité anomérique libre, il est donc réducteur.
• c. faux. La configuration des glucoses est une configuration 4 C1 chaise.
• d. et e. faux. Ce pourrait être un produit de dégradation de l’amidon mais non de la cellu-
lose qui contient des glucoses unis par des liaisons β1-4.
134 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le raffinose est un oside non réducteur ( -oside = non réducteur), toutes les
fonctions réductrices étant engagées dans des liaisons osidiques.
• b. faux. Après hydrolyse par une β-fructosidase, on obtient du α-D-galactopyranosyl-(1-
6)-α-D- glucopyranose (le lactose est le β D-galactopyranosyl (1-4) D-glucopyranose).
• c. vrai. Après hydrolyse par une α-galactosidase, on obtient du α-D-glucopyranosyl-(1-2)-
β-D- fructofuranoside (donc du saccharose).
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• d. vrai. e. faux. Après perméthylation (méthylation de tous les carbones d’un ose) puis hy-
drolyse acide (les carbones anomériques ne sont pas méthylés), on obtiendra entre autres du
2, 3, 4, 6 tétra-O-méthyl-D-galactopyranose et du 1, 3, 4, 6 tétra-O-méthyl D- fructofuranose.
135
a. b.
c. d. e.
• a. vrai. Dans l’eau, la forme prédominante du D-fructose est la forme bêta-D-fructopyranose
(73 % à 20 ◦ C).
• b. et e. faux. Il s’agit d’un isomère de constitution du glucose et du mannose, et non d’un
épimère de ces sucres.
• c. vrai. Les formes intermédiaires du fructose dans la glycolyse sont phosphorylées : il
s’agit du fructose-6-phosphate et du fructose 1, 6-biphosphophate.
• d. faux. Le fructose-6-phosphate peut d’ailleurs être isomérisé en glucose-6-phosphate
218 Corrigés • UE 1
Acides aminés
136 a. b.
c. d. e.
• c. vrai. L’isoleucine et la thréonine possèdent deux carbones asymétriques et présentent
donc quatre stéréoisomères de configuration.
137
a. b. c. d. e.
• c. faux. La phénylalanine est hydrophobe.
• d. faux. La sérine est hydrophile.
• e. vrai. La lysine est un acide aminé dibasique puisqu’elle contient deux groupements NH2 .
138 a. b. c. d. e.
• a. faux. La phénylalanine possède un noyau benzénique.
• c. vrai. L’histidine possède un noyau imidazole.
• d. faux. La tyrosine possède un noyau phénol.
139
a.
b.
c.
d.
e.
• a. vrai. Les acides aminés en solution sont incolores.
• b. vrai. La leucine est un acide aminé essentiel.
• c. vrai. La glycine est un acide aminé dépourvu de carbone asymétrique car sa chaı̂ne
latérale est un atome d’hydrogène.
• d. vrai. Ces deux acides aminés sont des acides aminés aliphatiques, comme le sont également
la valine, l’alanine et l’isoleucine.
• e. vrai. La lysine possède bien deux groupement NH2 : le premier porté par le carbone
alpha et le second par la chaı̂ne latérale.
140 a. b. c. d. e.
• a. vrai. La L-DOPA est synthétisée par hydroxylation de la L-tyrosine ; sa décarboxylation
conduit à la dopamine, précurseur de la noradrénaline puis de l’adrénaline.
• b. et c. faux. Les 3 acides aminés aromatiques absorbant la lumière UV à 280 nm sont la
phénylalanine, la tyrosine et le tryptophane. La proline possède un anneau pyrrolidone dans
sa structure et appartient à la catégorie des acides aminés aliphatiques.
• d. faux. Le point isoélectrique de la tyrosine comme celui de la glycine se calcule en faisant
la moyenne du pKa de la fonction α-NH+3 et et du pKa de la fonction α-COOH. Ils sont donc
équivalents.
• e. faux. Parmi les acides aminés soufrés, seule la cystéine a la capacité de former des ponts
disulfures.
141 a. b. c. d. e.
• a., b. et c. faux. La glycine est le seul acide aminé de possédant pas de carbone asymétrique
par la présence d’un simple hydrogène en chaı̂ne latérale. Cela en fait également le plus petit
acide aminé protéinogène, ou acide alpha aminé.
• d. vrai. En tant qu’acide aminé aromatique, le tryptophane absorbe la lumière à 280 nm.
UE 1 • Corrigés 219
Corrigés
142 a.
b.
c. d. e.
• a. faux. b. vrai. La sérine est un acide aminé polaire non ionisable, comme la glutamine,
l’asparagine, la thréonine, la tyrosine et la cystéine.
• c. vrai. La glutaminase catalyse la réaction de formation du glutamate à partir de la gluta-
mine.
• d. faux. Seuls les acides aminés aromatiques tryptophane (surtout), tyrosine et phénylalanine
absorbent les rayonnements ultraviolets entre 260 et 280 nm.
143 a. b.
c. d.
e.
• a. et d. faux, e. vrai. Malgré la présence de soufre, de par sa position dans la chaı̂ne latérale,
la méthionine est un acide aminé apolaire et cet acide aminé ne peut pas établir de pont di-
sulfure.
• b. faux. Comme tous les acides aminés (sauf glycine), le carbone α de la méthionine est
asymétrique.
144 a. b. c. d. e.
• b. vrai. Le carbone alpha est asymétrique, on pourra donc bien distinguer deux isomères L
et D.
• c. faux. e. vrai. Les acides aminés sont des molécules amphotères, capables de se compor-
ter comme un acide ou comme une base faible en fonction du pH.
• d. faux. Ils comportent tous au moins deux groupements ionisables : carboxylique et aminé.
145 a. b. c. d. e.
• a. faux. Chez les mammifères, c’est la glutamine qui est l’acide aminé le plus concentré
dans le sang (450 à 600 µM) ; il est le principal transporteur d’ion ammonium dans le système
circulatoire.
• b. faux. Le glutamate possède un carbone alpha asymétrique comme tous les acides aminés
protéinogènes (sauf glycine).
• d. faux. Le glutamate est un neurotransmetteur excitateur associé à l’apprentissage et la
mémoire.
• e. faux. Il ne fait pas partie des acides aminés essentiels.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
146 a. b. c. d. e.
Les plateaux sur ce type de courbe de titration correspondent aux pKa de la molécule.
Dans cet exemple, le pK1 (point 1, autour de 2) est celui du groupement alpha carboxylique,
le pK2 (point 3, autour de 4) est celui la chaine latérale (groupement carboxylique) et le pK3
(point 5, autour de 9) est celui de la fonction amine.
Le pI se lit au niveau du point 2. Ainsi, on peut en déduire que l’acide glutamique est une
acide aminé chargé négativement à pH physiologique (pH7>pI).
Au niveau du point 5, les deux fonctions carboxyliques sont ionisées négativement (soit deux
charges négatives).
Attention, il s’agit ici de charges brutes et non de charges nettes car nous sommes ici au pKa
de la fonction amine. Elle se trouve donc à moitié sous forme NH+3 , à moitié sous forme NH2 .
220 Corrigés • UE 1
147 a. b. c. d. e.
• a. faux. La glycine est la seule à être dépourvue de carbone asymétrique.
• b. faux. À partir de deux acides aminés, on peut synthétiser 22 peptides différents (GA, AG,
GG et AA).
• c. vrai. À pH = 6, 1, l’alanine est à son point isoélectrique donc sous forme zwiterrion.
• d. faux. Le pKa2 = 9, 7 est celui de la fonction amine.
• e. vrai. À pH = 11, nous sommes supérieurs au point isoélectrique de la glycine (pI
= (9, 7 + 2, 4)/2 = 6). La glycine est donc majoritairement anionique.
148
a. b.
c. d.
e.
• a. vrai. L’arginine est hydrolysée en ornithine et urée par l’arginase.
• b. faux. c. vraie. Un déficit en phénylalanine hydroxylase provoque la phénylcétonurie ;
la maladie peut être mise en évidence dans les jours qui suivent la naissance par le test de
Guthrie.
• d. faux. La dopamine provient de la décarboxylation de la L-DOPA, elle-même dérivée de
la tyrosine.
• e. vrai. Les hormones thyroı̈diennes, c’est-à-dire la thyroxine (T4) et la triiodothyronine
(T3), sont des hormones produites dans la thyroı̈de à partir d’iode et de tyrosine.
149
a. b.
c.
d. e.
• a. vrai. À part la thréonine et l’isoleucine qui présentent 2 carbones asymétriques ou la gly-
cine qui n’en possède aucun, tous les autres acides aminés protéinogènes ont un seul carbone
asymétrique, le carbone alpha.
• b. faux. À pH11, le groupement carboxylique de l’alanine est sous forme anionique COO−
et le groupement aminé est sous forme NH2 . La forme majoritaire est donc anionique, la
chaı̂ne latérale étant non ionisable.
• c. et d. vrai. Le pI de la méthionine se calcule en faisant la moyenne de pKa1 et pKa2, soit
(2, 30 + 9, 20)/2 = 5, 75.
À une valeur de pH comprise entre ces deux valeurs de pKa (2, 30 et 9, 20), la forme majori-
taire de la méthionine est la forme zwitterionique.
À un pH inférieur à 2, 30, la méthionine est chargée positivement (cation).
À un pH supérieur à 9, 20, la forme majoritaire est anionique.
• e. faux. Par convention, la lecture d’une séquence peptidique se fait du N-terminal vers le
C-terminal, le composé X correspond donc au dipeptide Met-Val.
150 a.
b. c. d. e.
• a. faux. La proline est synthétisée à partir du glutamate.
• b. vrai. Par hydrolyse de la tyrosine, on obtient la dihydroxyphénylalanine.
• c. faux. Le PAPS (Phosphoadénosine phosphosulfate) donne du sulfate à différents com-
posés. La métionine donne des chaı̂nes carbonées (acétylation).
• d. faux. La thréonine n’est pas ramifiée. C’est pourtant un acide aminé cétogène et gluco-
formateur.
La valine est ramifiée, mais n’est pas glucoformateur.
• e. faux. La mélatonine est synthétisée à partir du tryptophane.
UE 1 • Corrigés 221
151 a. b. c. d. e.
Corrigés
Le tryptophane, acide aminé aromatique, ne représente que 1 % des acides aminés au sein des
protéines. La chaı̂ne latérale de l’alanine correspond à un CH3 , ce sont la valine, la leucine
ou l’isoleucine qui sont ramifiées.
152 a. b. c. d. e.
• 2 faux. La biosynthèse de la mélanine se fait à partir de la tyrosine.
• 3 faux. La tyrosine est un précurseur d’hormones thyroı̈diennes.
153
a. b. c. d. e.
• b. vrai. Son pKr étant égal à 12, 5, l’arginine est le plus basique des α-acides aminés.
• d. vrai. La formule brute commune de la leucine et de l’isoleucine est : C6 H13 O2 .
154 a. b. c. d.
e.
• a. vrai. L’acide aminé ici représenté est le L-tryptophane (NH+3 à gauche). Tous les L-acides
aminés (sauf la cystéine) ont une configuration 2S.
• b. faux. Seules la thréonine et l’isoleucine ont deux carbones asymétriques.
• c. faux. Le tryptophane présente un maximum d’absorption à 280 nm conféré par son noyau
aromatique.
• d.faux. L’histamine est obtenue par décarboxylation de l’histidine.
• e. vrai. Les acides aminés favorables à une structure secondaire en hélice α sont les acides
aminés volumineux, non ou peu polaires : L, F, W.
155 a. b. c. d. e.
• a. vrai. Pour répondre à cette question il faut calculer les points isoélectriques de chacun
de ces acides aminés et en déduire la charge :
Acide aminé pI Charge à pH6 Position
C (pK1+pK3)/2 = 5, 5 Légèrement négative 2
D (pK1+pK3)/2 = 2, 75 Fortement négative 1
A (pK1+pK2)/2 = 6, 00 Nulle 3
R (pK2+pK3)/2 = 10, 75 Fortement positif 4
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
Lipides
156 a.
b.
c.
d.
e.
• a. faux. Les HDL transportent le cholestérol des tissus vers le foie (transport rétrograde).
• b. vrai. La densité des chylomicrons est inférieure à 0, 99 ; celle des LDL est comprise entre
1, 019 et 1, 063.
• d. vrai. Dans le sang humain, le cholestérol se répartit : 1/3 sous forme libre, 2/3 sous forme
estérifiée.
• e. vrai. Le bon cholestérol est celui qui est oxydé (estérifié).
157 a. b.
c.
d.
e.
222 Corrigés • UE 1
• a. vrai. L’accumulation de sphingolipides dans le système nerveux est lié à un déficit enzy-
matique.
• d. vrai. Le diagnostic peut être confirmé par une analyse de la β-glucosidase dans les leu-
cocytes, ou en cultures fibroblastes.
• e. vrai. La maladie de Gaucher (1854-1918) est une maladie de surcharge lysosomale. Elle
est caractérisée par une accumulation excessive des cérébrosides, qui sont des glycosphingo-
lipides.
158
a.
b.
c. d. e.
• a. vrai. La phospholipase A2 peut libérer l’acide arachidonique, précurseur des eico-
sanoı̈des. La phospholipase C catalyse l’hydrolyse du PIP2 en diacylglycérol et IP3 .
• b. vrai. On peut utiliser en biochimie la nomenclature ω3 /ω6 /ω9 grâce à cette propriété.
• c. vrai. Les acides biliaires sont produits dans le foie par l’oxydation du cholestérol. Ils
permettent l’élimination du cholestérol et des catabolites du foie et assurent la fragmentation
des lipides alimentaires en vue de leur digestion.
• d. faux. L’acide arachidonique est fabriqué dans notre organisme à partir de l’acide li-
noléique.
159 a. b. c. d. e.
Les leucotriènes appartiennent à la famille des eicosanoı̈des.
• a. faux. La chaı̂ne carbonée est linéaire.
• b. vrai. Il existe trois doubles liaisons conjuguées C6,8,10 .
• c. vrai. Ils sont formés sous l’action de la 5-lipoxygénase sur l’acide arachidonique.
• d. vrai. Ils recrutent d’autres cellules pro-inflammatoires.
• e. vrai. Ils sont biosynthétisés à partir de l’acide arachidonique dans les mastocytes.
160 a. b. c. d. e.
• a. et b. faux. e. vrai. La tristéarine est un triglycéride dans lequel les 3 groupes –OH du
glycérol sont reliés à trois molécules d’acide stéarique, un acide gras saturé. C’est donc un
triglycéride homogène.
• c. faux. Les triglycérides sont apolaires (hydrophobes).
• d. faux. L’huile d’olive est principalement constituée d’acides gras mon-insaturés comme
l’acide oléique (72%). On trouve dans l’huile d’olive 2% d’acide stéarique (non estérifié).
161 a. b. c. d.
e.
• a. faux. Le cholestérol est un stérol à 27 C.
• b. et c. faux. Il est présent dans la membrane cellulaire eucaryote sous forme non estérifié
où il diminue la fluidité des membranes. Il possède en C3 une fonction alcool pouvant être
estérifiée.
162 a. b. c. d.
e.
• e vrai. L’oxydation de l’acide arachidonique C20 : 4∆5,8,11,14 conduit à la synthèse des
eicosanoı̈des (leucotriènes et prostaglandines).
163 a.
b.
c. d. e.
UE 1 • Corrigés 223
Corrigés
• b. vrai. Il a une double liaison sur le C6 à partir du CH3 terminal.
• c. vrai. Ces doubles liaisons sont séparées par deux simples liaisons.
• d. faux. Son rôle n’est pas essentiel chez l’adulte. Mais il devient indispensable chez les
personnes âgées.
• e. faux. C’est le précurseur du groupe des ω6.
164 a. b. c.
d. e.
• a. vrai. Les chylomicrons contiennent de 85 à 95 % de triglycérides.
• b. faux. Ils acquièrent l’apo C provenant des HDL circulants.
• c. faux. Ils contiennent 1 % de cholestérol estérifié.
• d. considéré comme vrai. Ils contiennent 8 % de phospholipides.
• e. vrai. L’apolipoprotéine B48 est située à la surface des chylomicrons.
165
a.
b.
c.
d. e.
• a. vrai. Ce sont des glycosphingolipides contenant au moins deux résidus osidiques.
• e. faux. Ils sont synthétisés à partir des céramides :
céramide + glucose + galactose −→ globoside.
166
a.
b. c.
d. e.
• a. vrai. Ce sont des domaines particuliers de la membrane plasmique correspondant à l’as-
semblage de glycosphingolipides et de cholestérol.
• b. vrai. Ces microdomaines jouent un rôle important dans le fonctionnement des cellules,
surtout au niveau de la transduction des signaux par récepteur interposé.
167 a. b. c. d. e.
Le cholestérol fait partie de la famille des stérols.
• a. faux. Le cholestérol est un composant majeur des membranes cellulaires animales.
• b. vrai. Le cholestérol a quatre cycles carbonés (noyau cyclo-pentano-phénanthrénique).
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
168 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’acide linolénique est également appelé acide octadécatriénoı̈que (3 doubles liai-
sons).
• b. vrai. L’acide linolénique est le chef de file des acides gras de la série ω3.
• c. et e. faux. Cet acide gras essentiel est le précurseur de l’EPA (acide eicosapentaénoı̈que).
• d. faux. Les glycoaminoglycanes sont des molécules glucidiques.
224 Corrigés • UE 1
169 a. b.
c.
d.
e.
• b. faux. c. et d. vrai. La molécule est une sphingomyéline, constituée d’une sphingosine,
d’un acide gras (en C24 au niveau de la substance blanche) relié à la sphingosine par une liai-
son amide (parties hydrophobes) et d’une phosphocholine (partie hydrophile). La molécule
est donc amphiphile et peut être considérée comme amphotère (acide phosphorique chargé
négativement et choline chargée positivement).
• a. faux. Elle est insensible à l’action de la phospholipase C qui hydrolyse les glycéro-
phospholipides.
• e. vrai. Les sphingomyélines se forment par transfert de la phosphocholine d’une phospha-
tidylcholine à un céramide.
170
a.
b. c. d.
e.
• a. et b. vrai. Comme tout acide gras, l’acide arachidonique, C20 : 4∆5,8,11,14 est une
molécule amphiphile.
• c. et d faux. Il appartient à la famille des ω-6 et peut être produit par action de la phospho-
lipase A2.
• e. vrai. Les prostaglandines sont synthétisées suite à l’action de la cyclooxygénase sur
l’acide arachidonique.
171 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’acide palmitique est un acide gras en C16, celui qui se trouve sur la ligne 1 en
possède 18 (acide stéarique).
• b. faux. d. vrai. L’acide linoléique possède deux insaturations, il s’agit sur la ligne 2 de
l’acide oléique (ω-9).
• c. vrai. Le résidu polaire lié au glycérol par un acide phosphorique en 3 est la choline.
172 a. b. c. d. e.
• a. vrai. La phospholipase C intervient sur la fonction ester liant le glycérol et le phosphate.
• b. vrai. C’est la structure de base des glycérophospholipides.
• c. faux. Les cérébrosides sont constitués d’un céramide et d’un ose (galactose ou glucose).
Ils sont amphipathiques mais pas amphotères.
• d. faux. Les céramides sont composés d’une base à longue chaı̂ne (sphingosine . . . ) et d’un
acide gras lié par une liaison amide à l’azote de base.
173 a. b. c. d. e.
• b. faux. L’éthanolamine se retrouve préférentiellement au sein des phospholipides présents
sur le feuillet interne des membranes cellulaires au même titre que l’inositol ou la sérine.
• c. faux. C’est sous l’action de la phospholipase D que les phosphatidyl-cholines libèrent de
la choline au niveau cérébral.
• d. faux. Un céramide correspond à l’association entre une sphingosine et un acide gras lié
par une liaison amide.
• e. faux. L’inositol 1, 4, 5-triphosphate est un médiateur d’activation cellulaire.
174 a. b. c. d. e.
• a. vrai. La liaison éther en position 1 du glycérol procure au PAF une résistance à la phos-
UE 1 • Corrigés 225
pholipase A1.
Corrigés
• b. faux. Les sphingomyélines sont constituées d’une amine à longue chaı̂ne, d’un acide
gras, d’un phosphate et d’une choline.
• c. faux. Les HDL permettent le transport du cholestérol vers le foie pour son élimination.
• d. faux. La demi-vie plasmatique des chylomicrons est très courte, de l’ordre de 6 minutes.
• e. faux. Les VLDL contiennent 5 fois plus de triglycérides que les LDL.
Peptides et protéines
175
a. b.
c.
d.
e.
• a. vrai. Quatre grands types d’interaction interviennent dans le repliement de la chaı̂ne
d’acides aminés : effet hydrophobe, liaisons ioniques, liaisons hydrogène, ponts disulfure.
• b. faux. On a bien une structure figée pour les protéines globulaires. Une protéine fibreuse
s’étire en longueur.
• d. vrai. Dans le cas des protéines globulaires, les résidus polaires sont en contact du sol-
vant, les résidus hydrophobes sont tournés vers l’intérieur.
Pour les protéines solubles, le cœur hydrophobe est au centre de la structure tertiaire, les
groupes polaires restent en surface.
• e. vrai. Elle est hydrophobe et insoluble. Cette protéine fibreuse est insérée dans les lipides.
Des résidus polaires peuvent se trouver à la surface en contact avec les milieux hydrophobes.
176 a. b. c.
d.
e.
• a. faux. Certains acides aminés sont favorables, d’autres défavorables à la formation de
l’hélice α mais il n’y a pas d’obligation d’alternance entre un acide aminé polaire et apolaire
dans la structure primaire.
• b. faux. L’hélice α est une structure périodique et compacte au sein de laquelle les chaı̂nes
latérales des acides aminés sont rejetées vers l’extérieur.
• c. faux. L’hydroxylation des lysines et prolines du collagène est un mécanisme enzyma-
tique co- ou post-traductionnel.
177 a. b. c.
d. e.
• b. faux. La formation de l’hélice alpha est assurée grâce à l’établissement de liaisons hy-
drogènes.
• c. faux. Les acides aminés stabilisant l’hélice α sont : la leucine, la phénylalanine et le
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
178
a.
b.
c.
d. e.
• a. vrai. Les différentes sous-unités d’une protéine multimérique sont liées entre elles par
des liaisons faibles (ex : liaisons salines) ou par des ponts disulfures.
• b. vrai. Les coudes β sont des éléments de structure secondaire.
• c. vrai. La modification des conditions physico-chimiques (pH, température. . .) peut en-
traı̂ner la dénaturation des protéines.
• d. vrai. Le nombre et l’emplacement des ponts disulfure entre kératines donnent aux che-
veux leur forme.
226 Corrigés • UE 1
179
a.
b. c.
d. e.
• a. vrai. Il existe des ponts disulfures entre les résidus de cystéine de deux sous-unités.
• b. vrai. Le pont disulfure est une liaison covalente, donc la plus forte des liaisons stabilisant
la structure quaternaire.
• c. faux. Les résidus cystéine peuvent se trouver en surface des protéines, les résidus méthionine,
plutôt hydrophobes, seront préférentiellement retrouvés au niveau du cœur hydrophobe
• d. vrai. Les ponts disulfures sont oxydés par l’acide performique.
• e. faux. In vivo, les protéases hydrolysent la liaison peptidique.
180 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le glutathion est un tripeptide, formé par la condensation d’acide glutamique, de
cystéine et de glycine.
• b. faux. La liaison entre l’acide glutamique et la cystéine est pseudo-peptidique.
• c. faux. La liaison entre les deux derniers acides aminés est peptidique.
181 a. b. c. d. e.
• a. faux. La ghréline est un peptide orexigène. Elle stimule l’appétit.
• b. vrai. Elle joue un rôle majeur dans le contrôle tensionnel.
• c. faux. Le glucagon a un très faible effet sur le tissu adipeux.
• e. faux. L’insuline est secrétée par le pancréas endocrine.
182
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Les IgM sont des glycoprotéines à majorité membranaire.
• b. vrai. Les IgM possèdent deux chaı̂nes lourdes H et deux chaı̂nes légères L (ponts disul-
fures).
• c. faux. La présence de ponts disulfures témoigne de la présence de cystéine au sein de ces
chaı̂nes peptidiques.
• e. faux. Il faudrait enlever H de la liste.
183
a. b. c. d. e.
• b. vrai. Au niveau des adipocytes, l’insuline stimule la lipoprotéine lipase.
• e. vrai. L’insuline est nécessaire pour la lipogénèse.
184 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le récepteur de l’insuline ne comporte que des sous-unités α et β.
• d. vrai. Il y a autophosphorylation.
185 a.
b. c. d. e.
• b. faux. (réponse à choisir) Dans l’hémoglobine et la myoglobine, seul le fer à l’état ferreux
(Fe2+ ) peut fixer l’oxygène. Il a 6 liaisons de coordination : 4 avec l’hème, 1 avec l’histidine
F8 et 1 libre pour fixer l’oxygène.
186
a. b. c. d. e.
UE 1 • Corrigés 227
• 1. faux. Le 2, 3-BPG est un effecteur allostérique, sa fixation se fait sur l’hémoglobine qui
Corrigés
possède plusieurs sous-unités.
• 2. faux. L’affinité de la myoglobine pour le monoxyde de carbone (CO) est 250 fois
supérieure à son affinité pour l’oxygène.
187 a. b. c.
d. e.
• a. faux. Une chaı̂ne polypeptidique alpha (ou bêta) présente sept (ou huit) secteurs en forme
d’hélice droite reliés par des segments comportant parfois des coudes mais pas de brin β.
• b. faux. C’est l’histidine proximale qui établit cette liaison de coordination.
• c. faux. L’affinité de l’hémoglobine pour le monoxyde de carbone est 200 à 250 fois
supérieure à celle de l’hémoglobine pour l’oxygène.
• d. vraie. La fixation d’effecteurs (H+ , CO2 , 2, 3 BPG) sur les sous-unités de l’hémoglobine
diminue leur affinité pour l’O2 .
188 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les protéines prion ne sont pas allostériques, ce terme se référant aux propriétés
cinétiques de certaines enzymes.
• b., c. et d. faux. Les protéines prion normale et infectieuse diffèrent par leur structure ter-
tiaire, la forme infectieuse contenant beaucoup plus de feuillets bêta. Les structures primaires
sont quant à elles identiques.
• e. vrai. Le changement de conformation de la forme normale vers l’infectieuse est fa-
vorisée par cette dernière, on désigne ce phénomène sous le terme de conversion auto-
propageable .
189
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Le SDS est un détergent ionique qui va rompre les liaisons non covalentes au sein
de la protéine et entre ses sous-unités éventuelles.
• b. vrai. Le SDS se fixe à raison d’environ une molécule de SDS pour deux acides aminés,
les complexes protéine-SDS sont chargés négativement.
• c. faux. d. vrai. La séparation se fera en fonction du poids moléculaire (rigoureusement,
les paramètres de l’énoncé correspondent à une masse moléculaire) de la protéine, selon une
relation logarithmique inverse ; les plus petites protéines migrent le plus loin.
• e. faux. Les protéines étant dénaturées par le détergent, elles perdent leur activité biolo-
gique.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
190 a.
b. c. d.
e.
• a. faux. L’électrophorèse sur gel de polyacrylamide fait intervenir la charge et le poids
moléculaire.
• b. vrai. Il existe une spécificité de liaison entre un ligand et une protéine.
• c. faux. Dans la chromatographie sur résine échangeuse d’ions, la force de rétention est de
nature ionique.
• d. faux Les protéines sont séparées selon leur taille et leur forme.
• e. vrai. Le SDS (Sodium dodecyl sulfate) est un détergent. Dans la partie séparative du gel,
les grosses molécules sont plus freinées et plus arrêtées que les petites.
191 a.
b. c. d. e.
228 Corrigés • UE 1
192 a. b. c. d. e.
• a. faux. Aucun des deux peptides ne possède d’acides aminés aromatiques, les seuls à ab-
sorber la lumière UV à 280 nm.
• b. faux. L’action de la carboxypeptidase A libérera l’acide aminé M de P1 mais sera sans
action sur P2 (présence d’une proline). La carboxypeptidase B sera sans effet sur P1 et sur
P2 (libère le dernier acide aminé seulement s’il correspond à R ou K). Un seul acide aminé
sera donc libéré (M), ne permettant pas de démontrer que la solution contient deux peptides
(il faudrait libérer 2 acides aminés différents).
• c. faux. Le bromure de cyanogène coupe après une méthionine ; elle est présente en C-
terminale du peptide P1 (pas de coupure) et absente de P2.
• d. vrai. P1 est globalement acide (présence de D et E) tandis que P2 est globalement ba-
sique (présence de K et R).
• e. vrai. La structure primaire de P1 montre davantage d’acides aminés que P2.
Enzymologie
193 a. b. c.
d. e.
• a. vrai. Le catalyseur apparaı̂t dans les produits de réaction. Il n’est pas consommé.
• b. faux. L’intervention des enzymes conduit à diminuer l’énergie d’activation et à augmen-
ter la vitesse de réaction.
• c. faux. La réaction doit être possible sur le plan thermodynamique soit ∆G < 0.
194 a. b. c. d. e.
• b. faux. L’activation des proenzymes est irréversible.
• c. vrai. La chymotrypsine peut accomplir la protéolyse.
195 a. b. c. d. e.
• 1. faux. Jusqu’à la température d’inactivation spécifique, mais avant la température opti-
male, elle suit la loi d’Arrhénius.
• 5. faux. Par contre, un inhibiteur réversible non compétitif entraı̂ne une diminution de Vmax ;
l’affinité et K M ne sont pas modifiés.
196 a. b.
c.
d.
e.
• a. faux. Le mot ribozyme est formé à partir de acide ribonucléique et enzyme . Les
ribozymes sont des ARN (et non des protéines) qui ont une activité catalytique.
• b. faux. Une enzyme ne change pas avec la réaction.
• e. vrai. Le site actif d’une enzyme est la partie de la protéine qui va être impliqué intime-
UE 1 • Corrigés 229
ment dans la réaction catalysée. Il peut être formé de deux sites : le site de fixation du substrat
Corrigés
et le site catalytique qui va agir sur le substrat et lui faire subir la réaction chimique.
197 a. b. c. d. e.
• a. faux. Une enzyme abaisse l’énergie d’activation d’une réaction chimique.
• b. faux. Une enzyme n’affecte pas l’équilibre d’une réaction réversible.
• c. vrai Il y a spécificité de la catalyse enzymatique.
• d. vrai. Le FAD est très utilisé pour les déshydrogénases.
• e. vrai. Elle forme une nouvelle double liaison par soustraction de groupe.
198 a. b. c.
d. e.
• a. et b. faux. d.vrai. Les hydrolases, qui appartiennent à la classe 3 des enzymes, re-
groupent des peptidases, des glycosidases et des protéases à sérine ; les phosphotransférases
appartiennent à la classe 2 des transférases.
• e. faux. Elles catalysent des réactions de lyse en présence de molécules d’eau.
• c. faux. Le mécanisme ne fait pas intervenir de coenzymes mais souvent des cofacteurs.
199 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. b. faux. Les deux constantes cinétiques de dissociation du complexe ES sont k+2
(dissociation en P+E) et k−1 (dissociation en E+S).
• c. vrai. k+2 est aussi dénommé constante catalytique kcat ou turn over number.
• d. vrai. Comme k+2 (k−1 ; k+1 ), Km est souvent approximé par la relation k−1 /k+1 .
• e. vrai. Dans les conditions initiales, ES est constant et k−2 est négligeable.
200 a. b.
c. d.
e.
• a. faux. Chaque enzyme a un pH de fonction optimale.
• b. faux. La température influence les équilibres par ∆G.
Vmax .[S ]
• c. vrai. L’expression de la vitesse v0 = entraı̂ne que v0 ≈ Vmax si [S ] Km .
[S ] + Km
• d. faux. Un inhibiteur compétitif ne modifie pas Vmax .
• e. vrai. v0 = f ([S ]) est une sigmoı̈de, c’est-à-dire une courbe en forme de S.
201 a. b.
c. d. e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• a. faux. Vmax dépend de T. Les effets de la température sur une enzyme sont complexes. Il
existe une température optimale apparente. Si T < T opt , alors Vmax augmente et si T > T opt
la protéine est dénaturée .
• b. faux, c. vrai. La courbe v0 = f ([S ]) est une courbe hyperbolique.
• d. faux. Les protéines sont sensibles au pH. Quand le pH change l’état d’ionisation des
groupes chargés (substrat et site actif de l’enzyme) varie.
• e. faux. Il faut considérer le réactif et non le produit pour une disparition.
202 a. b.
c. d.
e.
• a. faux. Les isoenzymes, qui proviennent d’une duplication de gènes (structure primaire
différente), catalysent le même type de réaction mais présentent de subtiles différences de
propriétés de sensibilité à des facteurs régulateurs ou d’affinité pour un substrat. Cela fait
230 Corrigés • UE 1
qu’elles s’adaptent à un tissu donné (ex : LDH) ou à des conditions particulières (ex : hexo-
kinase et glucokinase) qu’à des substrats différents.
• b. faux. Km correspond à la concentration en substrat lorsque la vitesse initiale est égale à
la moitié de la Vmax .
• d. faux. En utilisant l’équation de Michaelis vo = Vmax .S /(Km + S ) et les données de
l’énoncé, on trouve Km = 95 mmol.L−1 .
• e. vrai. Par exemple, les transaminases hépatiques sont larguées dans le sang lors d’une
inflammation hépatique provenant d’une infection virale (hépatite), de l’alcoolisme, d’une
intoxication, etc. . .
203
a.
b.
c. d. e.
• b. vrai. Une enzyme est une protéine spécifique d’un type de substrat, dans une réaction
bien précise.
• c. vrai. Un catalyseur est un facteur cinétique. Il augmente la vitesse d’une réaction.
• d. faux. Elle diminue l’énergie d’activation d’une réaction chimique. Il faut passer une
barrière énergétique pour transformer le substrat en produit. Les enzymes diminuent cette
barrière en créant des intermédiaires.
• e. faux. L’enzyme n’est pas altérée par la réaction chimique.
204
a. b. c. d. e.
• a. vrai, d. vrai. Elle est structurée de façon à ne reconnaı̂tre qu’un seul substrat, par
exemple un seul diastéréoisomère.
• b. vrai. Dans le modèle de Koshland, hypothèse de l’ajustement induit, la liaison du substrat
avec l’enzyme provoque un changement conformationnelle. Les changements de conforma-
tion s’effectuent en cascade de manière séquentielle.
• c. vrai. Elles le sont généralement dans l’organisme.
• e. vrai. Le site actif de la cholinestérase possède un site anionique de liaison du substrat
(résidu Asp) ainsi qu’un site catalytique ( site estérasique, résidus de l’histidine et de la sérine)
constitué de deux groupements fonctionnels.
205
a. b. c. d. e.
• a. vrai. La vitesse initiale v0 définit la vitesse de la réaction enzymatique. Elle correspond
à la vitesse de l’ordre 0. La phase stationnaire apparaı̂t lorsque toutes les molécules de sub-
strat S se sont associées avec les molécules d’enzymes. La réaction est d’ordre zéro, [ES] est
maximale et constante. C’est pendant cette phase stationnaire que l’on mesure v0 .
• b. faux. La vitesse est représentée par la pente de la tangente à la courbe de la quantité
de produit formé au cours du temps. À l’équilibre la courbe est horizontale, la pente de la
tangente est nulle, donc la vitesse n’augmente plus.
• c. faux. La constante de Michaelis Km est assimilée à une constante de dissociation KD qui
est l’inverse de la constante d’association ou constante d’affinité.
• d. faux. L’équation de Michaelis-Menten correspond à la réaction :
E + S k−1 k+1 ES →k+2 P + E
[S ]
Elle entraı̂ne v0 = Vm ; donc pour des [S] élevées v0 ≈ Vmax .
[S ] + Km
• e. faux. Le Katal est la quantité d’enzyme qui transforme une mole de substrat en une mi-
nute.
UE 1 • Corrigés 231
Corrigés
206 a. b. c.
d. e.
• d. vrai. On observe que même si la concentration en substrat augmente (de 10 à 20[S ]o ), la
vitesse n’évolue plus et stagne à la valeur de 0, 22 µkat soit 0, 22 µmol.s−1 .
207 a.
b.
c. d.
e.
On sait que 1 UI = 1 µmol.min et 1 cat = 1 mol.s−1 , d’où 1 ncat = 0, 06 UI.
−1
208 a. b. c. d. e.
• b. vrai. L’équation de Michaélis est : Vo = Vm .S /(Km + S ), soit Vm = Vo (Km + S )/S .
En remplaçant chaque terme de l’équation par les valeurs données dans l’énoncé, on trouve
Vm = 50 µmol.min−1 .L−1 = 50 000 nmol. min−1 .L−1 .
• c. vrai. Dans un second temps, on applique la relation Vm = Kcat × Eo pour trouver
Kcat = 2000 min−1 .
209
a. b.
c. d. e.
L’affinité enzymatique pour son substrat est inversement proportionnelle à Km . Plus cette va-
leur est grande plus l’enzyme est efficace.
La constante catalytique Kcat , ou turnover number est le nombre de molécules de substrat
converties en produit par unité de temps pour chaque site actif, quand l’enzyme est saturée.
15 × 106
• a. vrai. Les efficacités sont : E1 : = 15 × 1011 et E3 : 2 × 108 .
10−5
• b. faux. On a Kcat1 < Kcat2 .
• c. vrai. L’efficacité de E2 est de 3 × 1013 .
• d. faux, car K M2 < K M3 .
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
210 a. b. c.
d. e.
• a. vrai. La courbe A hyperbolique est caractéristique d’une cinétique michaélienne.
• d. vrai. e. faux. Après ajout de l’effecteur, la courbe B montre que la Vm apparente ne varie
pas tandis que le Km apparent augmente. Ces propriétés sont celles d’un inhibiteur compétitif.
211 a. b.
c. d. e.
• a. faux. La protéolyse ménagée correspond à une hydrolyse partielle. Toutes les liaisons
peptidiques ne sont donc pas coupées mais celles qui le sont le sont de manière irréversible.
• b. faux. Un inhibiteur incompétitif se fixe au complexe ES.
• c. vrai. Un inhibiteur non compétitif diminue la Vm apparente mais Km apparent ne varie
232 Corrigés • UE 1
pas.
• d. faux. Un inhibiteur compétitif ne modifie pas la Vm de la réaction enzymatique mais
augmente le Km apparent.
212
a. b. c. d. e.
• a. vrai. b. vrai. D’après la courbe, l’effecteur A ne modifie pas Vm (même point d’intersec-
tion sur l’axe des ordonnées) mais augmente le Km apparent (point d’intersection sur l’axe
des abscisses). Il s’agit donc un inhibiteur compétitif.
• c. faux. d. vrai. À l’inverse, l’effecteur B diminue Vm apparent. Le Km apparent ne varie
pas. C’est un effecteur non compétitif.
• e. vrai. L’inhibiteur compétitif se fixant sur le site actif, à la différence de l’inhibiteur non
compétitif, son action peut être levée par un excès de substrat.
213 a. b. c. d. e.
Un inhibiteur est une molécule qui se fixe à l’enzyme et interfère avec son activité en empê-
chant soit la formation du complexe ES, soit la décomposition du complexe ES en E + P.
• a. faux. L’aspirine est un inhibiteur irréversible.
• b. vrai. L’éthanol est un inhibiteur compétitif (il se fixe sur le centre actif de l’enzyme uni-
quement) utilisé pour des patients ayant avalé du méthanol qui est transformé dans le foie en
formaldéhyde par l’alcool déshydrogénase. L’éthanol entre en compétition avec le méthanol
pour les sites actifs de l’enzyme.
• c. faux. Vm est constante et Km augmente.
• d. vrai. Dans l’inhibition incompétitive (inhibition par blocage du complexe intermédiaire)
on a : E + S = ES +I = ESI. L’inhibiteur I rend le complexe inactif.
• e. faux. Dans ce cas il y a compétition entre I et S pour la fixation au site actif, une aug-
mentation de la quantité de substrat peut lever l’inhibition.
214 a. b.
c. d. e.
• b. faux. La carence en vitamine B6 conduit à une anémie hypochrome.
• c. vrai. La vitamine B2(riboflavine) est un précurseur du FAD+ , enzyme de la classe des
oxydo-réducteur.
• d. vrai. La vitamine B12 est apportée par la viande, le poisson, le lait, les œufs.
215
a.
b.
c.
d. e.
• a. vrai. Par exemple, le couple redox FMN/ FMNH2 échange 2 H+ et 2 électrons.
• b. vrai. Le couple FMN/FMNH2 ne se rencontre que dans le transport des électrons de la
chaı̂ne respiratoire.
• d. vrai. FMN est le coenzyme de la L-aminoacide déshydrogénase qui catalyse la désami-
nation des L-acides mono-carboxyliques.
• e. faux. Les électrons du NADHH+ cytoplasmique sont transférés par une navette sur le
FADH2 mitochondrial.
216 a. b.
c.
d. e.
• a. faux. Les coenzymes covalents appelés aussi coenzymes catalytiques sont liés par des
liaisons covalentes (fortes) à l’apoenzyme.
UE 1 • Corrigés 233
Corrigés
• c. vrai. La thiamine pyrophosphate (TPP) participe aux réactions de décarboxylation de la
pyruvate déshydrogénase, de la pyruvate décarboxylase ou du complexe de l’alpha-cétoglu-
tarate déshydrogénase.
• d. vrai. L’acide lipoı̈que est lié à la dihydrolipoamide S-acétyltransférase, enzyme E2 du
complexe pyruvate déshydrogénase.
217
a. b.
c.
d. e.
• b. faux. Le modèle de cinétique allostérique a été proposé par Monod, Wyman, Changeux
(en 1965).
• e. faux. La proposition correspond à la cinétique enzymatique de Michaelis.
218
a.
b. c.
d.
e.
• a. vrai. v = f ([S ]) est une sigmoı̈de, c’est-à-dire une courbe en forme de S.
• b. vrai. Un activeur allostérique déplace l’enzyme vers la forme R (relâchée).
• c. faux. En présence d’effecteurs pour des enzymes allostériques du système K, on a : Vmax
qui est constante et K1/2 qui varie.
• d. vrai. L’activeur favorise sa propre fixation sur la forme R de l’enzyme.
• e. vrai. L’inhibiteur favorise sa propre fixation sur la forme T de l’enzyme.
219 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux. b. vrai. Un inhibiteur compétitif augmente Km en se fixant au site actif de l’en-
zyme michaelienne. Cet inhibiteur est donc soit un inhibiteur allostérique soit un inhibiteur
non compétitif mixte (hors programme PACES).
• c. vrai. Les modulateurs allostériques se fixent sur un site régulateur distinct du site cataly-
tique.
• d. vrai. Dans le modèle concerté, toutes les sous-unités d’une enzyme sont toutes en même
temps au même état T ou R, à un moment précis. Un inhibiteur allostérique déplace l’équilibre
T/R vers T.
• e. faux. La Vmax n’est pas modifiée si on considère que cet inhibiteur est un inhibiteur al-
lostérique. Elle le serait si l’inhibiteur est un inhibiteur compétitif mixte (hors programme).
Métabolisme
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
220 a. b. c. d. e.
• a. faux. c. vrai. La glycolyse mitochondriale ne peut pas s’effectuer au niveau des globules
rouges, dépourvus de ces organites. Elle est donc anaérobie avec production de lactate dans
ces cellules et dans le muscle squelettique.
• b. faux. Le transport hépatique du glucose est assuré par GLUT2. GLUT4 est le seul trans-
porteur régulé par l’insuline, présent en particulier au niveau du muscle strié squelettique, du
coeur et du tissu adipeux.
• d. et e. faux. La glycolyse est inhibée par un niveau énergétique élevé, le fructose 2, 6-
biphosphate est activateur de la phosphofructokinase 1.
221 a. b. c. d. e.
• a. vrai. La glucokinase est exprimée dans les hépatocytes et au niveau des cellules pancréa-
234 Corrigés • UE 1
222
a. b. c. d. e.
• a. b. et d. vrai. Les principaux substrats de la néoglycogénèse sont le lactate, le glycérol,
le propionate, tous les intermédiaires du cycle de Krebs, tous les acides aminés (sauf leucine
et lysine). Attention, l’acétylcoA n’est pas un substrat de la néoglucogénèse.
223
a.
b.
c. d.
e.
• a. et c. vrai. La voie des pentoses phosphate produit du NADPHH+ nécessaire à la synthèse
des hormones stéroı̈des et au maintien du gluthation à l’état réduit (lutte contre le stress oxy-
datif).
• b. vrai. Le ribose-5-phosphate produit est quant à lui utilisé pour la biosynthèse de nucléotides
entre autres (dont l’ATP).
• d. faux. Cette voie est essentielle dans les globules rouges, le foie, les adipocytes, la glande
mammaire et la corticosurrénale. Elle est mineure dans le muscle.
• e. vrai. La transcétolase utilise la thiamine pyrophosphate.
224 a.
b. c.
d.
e.
• a. et c. faux. e. vrai. La réaction 1 est catalysée par la galactose 1-phosphate uridyl
transférase.
• b. vrai. Le déficit en galactose 1-phosphate uridyl transférase cause la galactosémie congé-
nitale, qui se manifeste par la production de métabolites toxiques (galactitol).
• d. vrai. Chez l’enfant et l’adulte, il existe une autre voie de synthèse de l’UDP-glucose à
partir du galactose 1-P catalysée par l’UDP-galactose pyrophosphorylase (réaction 2, ques-
tion suivante).
225 a. b.
c. d. e.
• b. faux. Le phosphate de pyridoxal intervient dans des réactions de transamination ou de
décarboxylation des acides aminés.
• c. et d. vrai. L’UDP galactose pyrophosphorylase catalyse la formation de l’UDP galactose
(molécule X) à partir du galactose 1-phosphate et d’UTP, un nucléotide triphosphate.
• e. faux. Comme indiqué à la question précédente, cette voie n’existe que chez l’enfant et
l’adulte.
226 a. b. c. d. e.
• a. faux. c. et e. vrai. Les réactions 3 et 4 sont catalysées par des isomérases, respectivement
UE 1 • Corrigés 235
Corrigés
• b. faux. Si l’UDP-galactose contient bien une liaison riche en énergie, la liaison phosphate
du glucose-1-P ne l’est pas.
• d. vrai. UDP-glucose et glucose-6-P sont tous deux substrats de la glycogénogénèse.
227 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’acide palmitique est composé de 16 carbones.
• b. et d. faux. La dégradation d’un acide gras à 2n carbones produit (n-1) NADHH+ , (n-1)
FADH2 et n acétylcoA soit 7 NADHH+ , FADH2 et 8 acétylcoA dans le cas de l’acide palmi-
tique.
• c. vrai. L’activation de l’acide gras en acylcoA consomme 1 ATP. Les 7 FADH2 permettent
la formation de 14 ATP, les 7 NADHH+ de 21 ATP. Enfin, chaque acétylcoA permet la forma-
tion de 12 ATP. Alternativement, on peut utiliser la formule 17n-6 pour un acide gras saturé
à 2n carbones.
228 a. b. c. d. e.
• a. faux. La cétogenèse a lieu uniquement dans le foie.
• b. vrai. Les cellules hépatiques produisent et libèrent dans le plasma le glucose synthétisé
de la nucléogenèse.
229 a.
b. c. d. e.
• a. faux. Elle intervient dans la synthèse des leucotriènes à partir de l’acide arachidonique.
• b. vrai. Elle remplace un atome H par OOH.
• c. faux. Elle est inhibée par le zileuton, les cannabinoı̈des.
230 a. b. c. d. e.
• a. faux. La biosynthèse des acides gras est cytosolique.
• b. et d. faux. L’enzyme concernée est l’acide gras synthase qui utilise le NADPHH+ comme
donneur d’hydrogène.
231 a.
b. c.
d.
e.
• a. et c. faux. Les corps cétoniques sont formés à partir du catabolisme des acides gras et
des acides aminés cétogènes au niveau hépatique dans le compartiment mitochondrial.
• d. et e. vrai. Les corps cétoniques sont l’acétoacétate, le β-hydroxybutyrate, l’acétone. Ils
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
sont un carburant énergétique important pour les tissus périphériques (muscle squelettique,
cardiaque, cortex rénal) et pour le cerveau en cas de jeûne.
232 a. b. c. d. e.
• a. faux. La chaı̂ne respiratoire désigne un ensemble de complexes protéiques situés dans la
membrane interne des mitochondries.
• b. vrai. Le NADHH+ donne deux électrons au complexe I de la chaı̂ne respiratoire.
• c. faux. L’ubiquinol (ou coenzyme Q) permet le transport des électrons du complexe I (ou
II) vers le complexe III.
• d. faux. Au niveau du complexe IV, il y a transfert de 2 protons dans l’espace intermem-
branaire. Le gradient de protons permettra la synthèse d’ATP au niveau de l’ATP synthase
aussi appelée complexe V.
236 Corrigés • UE 1
233 a. b. c. d.
e.
• a. faux. Le cheminement d’électrons à partir du complexe Succinate-CoQ réductase (com-
plexe II), permet la formation de 2 ATP.
• b. faux. Le complexe IV, cytochrome c oxydase traverse la membrane mitochondriale in-
terne.
• c. faux. e. vrai. Les inhibiteurs du complexe IV sont le CO et l’hydrogène sulfuré qui se
fixent sur le fer réduit Fe2+ et le cyanure qui se fixe sur le fer oxydé Fe3+ .
• d. faux. Le 2, 4 dinitrophénol et les hormones thyroı̈diennes sont des inhibiteurs de phos-
phorylation court-circuitant l’ATP synthase.
234 a.
b.
c. d. e.
• a. faux. Des protéines Fe/S sont présentes au niveau des complexes I, II et III.
• b. vrai. L’antimycine A est un inhibiteur du complexe III. Le complexe I est inhibé par la
roténone. Pour le complexe IV, se reporter à la question précédente.
• c. vrai. La sous-unité F1 de l’ATP synthase possède une activité ATPasique lorsqu’elle est
dissociée de Fo donc soluble au niveau matriciel.
• d. faux. L’ATP est transporté par une ATP translocase. La phosphate translocase transporte
le pyrophosphate.
235 a. b. c. d. e.
• a. et b. faux. Le pyruvate est un α-cétoacide de formule CH3 -CO-COOH.
236
a.
b. c. d. e.
• a. vrai. On utilise l’acide glutamique provenant des transaminations.
• b. vrai. C’est le principal précurseur du GABA (acide gamma-aminobutyrique, principal
neurotransmetteur).
• d. faux. La synthèse se fait par :
acide glutamique + NH3 + ATP −→ glutamine + . . .
237 a.
b. c.
d. e.
• b. et d. vrai. Chez l’homme, il n’existe que cinq acides aminés à la fois glucoformateurs et
cétoformateurs : l’isoleucine, la phénylalanine, la thréonine, le tryptophane, la tyrosine.
238
a. b. c. d. e.
• a. vrai. la première étape est :
NH3 + CO2 +2 ATP + H2 O −→ H2 N-COOPO−3 .
• c. faux. C’est une enzyme des mitochondries.
239 a. b. c.
d. e.
• a. faux. d. vrai. Le foie, le muscle squelettique et le cœur utilisent en routine des acides gras
comme substrat énergétique tandis qu’en période post-prandiale, l’organisme utilise préféren-
tiellement le glucose d’origine alimentaire.
UE 1 • Corrigés 237
• b. faux. Le cerveau continue à utiliser le glucose ensuite, les acides gras ne franchissant pas
Corrigés
la barrière hémato-encéphalique. En cas de jeûne prolongé, il dégrade les corps cétoniques
synthétisés par le foie. Outre le cerveau, la cétolyse peut également se faire dans le cœur, les
reins et les muscles, mais pas dans le foie.
• e. faux. Les globules rouges quant à eux ne peuvent utiliser que du glucose car ils sont
dépourvus de mitochondries. La glycolyse est par conséquent qualifiée d’anaérobie.
• c. faux. Si les réserves énergétiques glucidiques sont bien limitées, il n’existe aucune
réserve énergétique protéique, les protéines étant des macromolécules fonctionnelles (les
protéines peuvent cependant, dans des cas particuliers, être utilisées comme substrat éner-
gétique mais il ne s’agit en aucun cas d’une réserve ).
240 a. b.
c. d. e.
• 1., 3., 5. vrai. L’insuline est une hormone hypoglycémiante. À ce titre, elle active toutes les
voies entraı̂nant une diminution des concentrations de glucose circulant : activation de Glut4
pour le transport du glucose, glycolyse, glycogénogénèse.
• 2. et 4. faux. La glycogénolyse ou la néoglucogénèse sont stimulées par le glucagon.
241 a.
b. c. d. e.
• a. et d. faux. En période post-prandiale, le substrat préférentiel est le glucose d’origine
alimentaire. Parallèlement, le glucose est mis en réserve sous forme de glycogène via la gly-
cogénogénèse.
• c. et e. faux. Si les acides aminés peuvent être utilisés à des fins énergétiques par protéolyse
musculaire (jeûne inférieur à une semaine), il n’existe pas de stock de protéines jouant le rôle
de réserve.
4. Biologie moléculaire
ADN, génome et chromosomes
242 a. b. c.
d. e.
• a. faux. Les mitochondries ont leur propre génome sous forme d’ADN circulaire.
• b. et c. faux. Chaque chromosome humain est linéaire et constitué d’une molécule d’ADN
double brin associée à diverses protéines (dont les histones).
• e. faux. On peut les visualiser au microscope optique après coloration.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
243 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le pas de l’hélice d’ADN B est de 10 pb par tour pour 3, 4 nm.
• b. faux. La somme des nucléotides A+G est égale à la somme des nucléotides C+T.
• d. faux. La répétition de nucléosomes régulièrement espacés correspond à la fibre de 10 nm
ou beads on a string . L’état compact de la chromatine stabilisé par l’histone H1 correspond
à une fibre de 30 nm.
• e. faux. Pendant l’interphase, chaque chromosome occupe un territoire bien délimité, sans
mélange ni recouvrement avec les territoires voisins. Ces résultats ont été retrouvés pour
toutes les paires chromosomiques.
244 a.
b.
c. d.
e.
238 Corrigés • UE 1
246 a. b. c. d. e.
• a. vrai. b. faux. La molécule 1 est l’adénine. La molécule 2 est la thymine tandis que la
molécule 5 est la guanine. Dans l’ADN, l’adénine est appariée à la thymine.
• c. faux. La molécule 6 est le ribose, constituant majeur de l’ARN.
• d. vrai. La molécule 7 est l’uracile.
247 a. b. c. d. e.
• a. faux. La dénaturation de la double hélice d’ADN est la conséquence de la rupture des
liaisons hydrogènes.
• b. faux. c. vrai. Ce phénomène réversible peut être suivi par l’augmentation d’absorbance
à 260 nm (effet hyperchrome).
• d. faux. e. vrai. Il est facilité par la richesse en paires A-T et par de faibles concentrations
en cations.
248 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. b. faux. L’ADN mitochondrial est un ADN double brin circulaire chez l’Homme
(comme chez la majorité des eucaryotes), présent en général en trois à cinq exemplaires par
mitochondrie (mais le nombre de copies peut aller jusqu’à environ quinze).
• c. vrai. Certains gènes mitochondriaux peuvent présenter des introns, dont l’épissage fait
intervenir pour l’essentiel des mécanismes d’auto-épissage.
• d. vrai. Le génome ne comporte que 13 gènes codants des sous-unités de 4 protéines de
la membrane interne mitochondriale (NADH déshydrogénase, cytochrome c réductase, cyto-
chrome c oxydase et ATP synthase) ainsi que 22 séquences transcrites non codantes, permet-
tant la synthèse des deux ARNr et des 22 ARNt nécessaires à l’expression des gènes codants.
• e. faux. Deux régions hypervariables sont présentes, permettant un usage à fin d’études sur
l’évolution de l’espèce humaine. Ces régions hypervariables justifient donc d’un taux de mu-
tation non négligeable de manière globale, même si les mutations sont rares sur les séquences
génétiques car fortement défavorables (plusieurs maladies génétiques sont liées à des muta-
tions mitochondriales).
249 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’ADN génomique est diploı̈de car le noyau présente deux jeux de chromosomes.
UE 1 • Corrigés 239
Corrigés
• c. vrai. La forme prépondérante de l’ADN, l’ADN B, a un pas de 10 pb/tour.
• d. faux. Dans l’ADN humain, il y a autant de thymine que d’adénine.
• e. faux. Dans l’ADN, chaque nucléotide porte 1 charge négative (apportée par le phosphate
engagé dans la liaison phosphodiester).
250
a. b.
c.
d. e.
• a. et d. vrai. L’ATP, ou adénosine tri-phosphate, est un ribonucléotide (le désoxyribo-
nucléotide serait noté dATP) composé d’adénine (base azotée), d’un ribose et de trois acides
phosphoriques.
• b. faux. Le premier acide phosphorique est lié au ribose par une liaison phosphoester, les
deux suivants sont liés par des liaisons phosphoanhydres (ou phosphoanhydride).
• e. faux. Les liaisons phosphodiester permettent de lier deux nucléotides entre eux, l’ATP
n’en possède pas sous cette forme.
251 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. L’ADN est le support de l’hérédité chez les Eucaryotes, chez les Procaryotes et les
Archées. Seuls certains virus ont un génome sous forme ARN.
• b. faux. Le ribose composant l’ADN est un 2’-désoxyribose, formant un 2’-désoxyribo-
nucléotide (un ribonucléoside est dépourvu de phosphate).
• c. et e. vrai. d.faux. Il existe plusieurs formes hélicoı̈dales pour l’ADN. La forme naturelle
correspond à l’ADN B, d’enroulement droit, présentant un pas de 10 pb (l’ADN Z possède
12 pb/ tour) et un diamètre de 2 nm.
252 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. Lorsqu’une molécule d’ARN monocaténaire contient des séquences répétées in-
versées, ces dernières peuvent se replier sur elles-mêmes pour former localement des petits
segments en double hélice ou tiges séparées par des régions simples brin ou en boucles. On
retrouve cet arrangement dans les ARNt par exemple.
• b. faux. Certains ARN possèdent une activité catalytique, on les qualifie de ribozymes. Le
clivage a pour cible la liaison phosphodiester et non la liaison N-osidique.
• c. vrai. Certains virus ont un génome de type ARN.
• d. vrai. Les ARNr jouent un rôle essentiel dans la stabilisation au sein du ribosome des
ARNm en vue de leur traduction.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
253 a. b.
c. d. e.
• a. faux. L’uridine est un constituant des ARN.
• b. faux. La désamination de la méthylcytosine conduit à la thymine, qui est une base stan-
dard dans les ADN.
• d. faux. La température de fusion est la température à laquelle la moitié des molécules
d’ADN sont désappariées. La notion ne s’applique donc pas à un ADN simple brin.
254 a. b. c.
d. e.
• d. faux. Les appariements de bases sont stabilisés par les liaisons hydrogènes entre bases
azotées. Il y en a deux entre l’adénine et la thymine et trois entre la guanine et la cytosine. Il
faut donc plus d’énergie pour casser les liaisons guanine-cytosine, ce sont les appariements
240 Corrigés • UE 1
255 a. b. c. d.
e.
• a. faux. Le génome mitochondrial est un ADN circulaire.
• b. faux. La proportion de chacune des bases azotées dépendra de la séquence. Chaque
génome est d’ailleurs caractérisé par un % GC qui lui est propre. Chez l’homme, il y a envi-
ron 31% de A et de T, 19% de G et de C.
• c. faux. Les didésoxynucléotides sont utilisés dans la technique de séquençage de Sanger.
Dans l’ADN, il s’agit de désoxynucléotides.
• d. faux. L’ADN et l’ARN des procaryotes diffèrent également par la nature des bases pyri-
midiques (T ou U) et par leur structure (simple ou double brin).
256 a. b. c. d. e.
• a. faux. c. vrai. d. faux. Le pas de l’hélice d’ADN est de 3, 4 nm, avec environ 10 paires
de bases par tour. Son diamètre est de 2 nm. L’épaisseur d’un nucléosome est de 11 nm, sa
hauteur est de 5, 5 nm.
• b. faux. La liaison entre le sucre et la base azotée se nomme liaison osidique. La liaison
phosphodiester correspond au sein de l’ADN et de l’ARN au lien entre deux nucléotides par
leurs carbones 3’ et 5’ du (désoxy)ribose.
257 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le codon AUG d’initiation de la traduction est rarement le premier codon à être
transcrit. En amont de ce codon, se trouve une zone qualifiée de 5’UTR (untranslated re-
gion, région non traduite). De même, au-delà du codon stop (fin de la traduction) se trouve le
3’UTR.
• b. vrai. Il y a en moyenne 479 gènes pour 106 pb chez la levure contre 11 gènes pour 106
pb chez l’homme.
• c. vrai. Le génome humain compte environ 20 000 gènes et autant de pseudogènes.
• d. vrai. Environ 50% du génome humain est constitué de séquences répétées, au sein des-
quelles on distingue les séquences répétées en tandem et les séquences répétées dispersées.
• e. faux. La taille d’une protéine peut être réduite par création d’un codon stop avant le co-
don stop original (à noter : ce type de mutation est généralement détecté par les systèmes de
réparation, l’ARNm est alors dégradé pour éviter la production de protéines tronquées non
fonctionnelles). Le mécanisme peut être un décalage du cadre de lecture (délétion ou inser-
tion), ou encore une substitution (UGG/ trp en UAG ou UGA par exemple).
258 a. b. c. d. e.
• a. faux. La forme prépondérante dans les cellules est l’ADN B.
• b. faux. Le plan des bases est légèrement incliné par rapport à l’axe.
• c. faux. Ces caractéristiques sont celles de l’ADN Z.
• d. et e. vrai. Elle présente 11 pb/tour contre 10pb/tour pour l’ADN B.
259 a. b. c. d. e.
• a. faux. b. vrai. Le fait que l’ADN double brin contienne 50 adénines ne signifie pas
nécessairement que ces adénines soient distribuées sur les 2 brins. Elles peuvent se trouver
sur un seul et même brin. En revanche, cela signifie qu’il y a exactement 50 molécules de
thymine par double brin.
UE 1 • Corrigés 241
• c. faux. Il reste donc 200 × 2 − 50 × 2 = 300 nucléotides GC. Cet ADN contient donc
Corrigés
également 150 molécules de guanine et 150 molécules de cytosine par double brin.
• e. vrai. Le rapport AT/GC est donc de 100/300 soit 1/3.
• d. vrai. Le % GC est de 300/400 = 75 %. La température de fusion de cet ADN sera donc
supérieure à celle d’un ADN double brin contenant 100 molécules d’adénine (% GC= 50 %).
260
a.
b. c. d.
e.
• a. vrai. La séquence d’un gène sur l’ADN comporte de très nombreuses portions non-
codantes. Il s’agit en particulier des séquences régulatrices non-transcrites, des séquences 5’
non-traduites, des séquences 3’ non-traduites, ainsi que des introns dans le cas de gènes mor-
celés (cas de la majorité des gènes dans l’espèce humaine).
• b. vrai. Les pseudogènes sont des copies de gènes rendues non fonctionnelles par une ou
plusieurs mutations.
• c. faux.Les gènes des ARNr sont répétés en tandem ce qui permet une expression très im-
portante de ces gènes de structures fondamentaux pour le fonctionnement cellulaire.
• d. faux. Les microsatellites sont des séquences non codantes, dispersées dans le génome,
caractérisées par la répétition un très grand nombre de fois de très courtes séquences de un à
quatre nucléotides. Il ne s’agit donc pas de séquences répétées en tandem, ce terme corres-
pondant à la répétition de gènes entiers (cas par exemple des ARNr cités ci-dessus).
• e. vrai. Les transposons sont présents en très grande quantité dans le génome humain. Les
transposons de classe I de type rétrotransposons sont caractérisés par la présence de longues
séquences répétées (LTR, Long Terminal Repeats ) qui les délimitent.
261 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le nucléoı̈de bactérien correspond à une zone du cytoplasme bactérien conte-
nant le chromosome bactérien. Toutefois l’ADN double brin circulaire de ce chromosome ne
représente qu’environ 40 % du contenu du nucléoı̈de, dans lequel on trouve aussi des ARN
et un grand nombre de protéines (en particulier celles permettant le surenroulement du chro-
mosome bactérien et ainsi une certaine forme de compaction, différente de la chromatine des
eucaryotes).
• b. vrai. Bien que non séparé du reste du cytosol par une membrane, on peut y distinguer une
organisation en macrodomaines, qui regroupent des séquences génétiques partageant certains
éléments de contrôle.
• c. vrai. La réplication du chromosome bactérien est bidirectionnelle et semi-conservative.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
262
a. b. c. d. e.
• a. vrai. e. faux. La fibre de 11 nm forme l’euchromatine, ou forme décondensée de la chro-
matine. La fibre de 30 nm forme l’hétérochromatine, ou forme condensée de la chromatine.
Cet état de condensation intervient dans le contrôle de l’expression génétique. L’hétérochro-
matine ne permet pas d’expression génétique, et les gènes actifs sont donc situés dans l’eu-
chromatine.
242 Corrigés • UE 1
263 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les SNPs (Single Nucleotide Polymorphisms ) correspondent au remplacement au
sein de la séquence nucléotidique d’un nucléotide par l’un des trois autres nucléotides. Les
transitions sont en moyenne deux fois plus fréquentes que les transversions.
• b. faux. La variabilité du nombre de copies d’un gène (en anglais copy number variation,
CNV) désigne une forme particulière de polymorphisme dans lequel le nombre de copies
d’un même gène ou d’un segment chromosomique dans le génome est variable entre les in-
dividus de la même espèce.
• c. vrai. Près de 1000 allèles définissant 300 spécificités antigéniques érythrocytaires ont été
caractérisés à ce jour. La majorité des antigènes de groupes sanguins résultent du changement
d’un seul nucléotide, ce qui correspond bien à un SNP.
• d. faux. En étudiant le génome de 270 personnes aux ancêtres européens, asiatiques et
africains, une équipe internationale a comptabilisé très exactement 1447 régions CNV, repré-
sentant pas moins de 12 % du génome humain. La fréquence des SNP est estimée à environ
1 tous les 300 pb. Le nombre de SNPs du génome humain serait de l’ordre de 10 millions.
• e. faux. Un haplotype est une combinaison d’allèles tendant à être transmis ensemble
(quelques dizaines de kb de longueur). Les SNP sont parfaitement adaptés pour identifier
les haplotypes, mais un SNP ne correspond pas à un haplotype.
264
a.
b. c.
d. e.
• a. vrai. L’acide urique est le produit du catabolisme des purines.
• b. vrai. Il s’agit d’un acide faible, présentant un pKa de 5, 4.
• c. faux. Une augmentation (et non une diminution) de sa teneur plasmatique (on parle d’hy-
peruricémie) conduit à la formation de cristaux extracellulaires, en particulier au niveau des
articulations et des reins.
• d. vrai. Sa formation est réalisée par des enzymes hépatiques. L’adénine est ainsi désaminée
et oxydée, ce qui conduit à la formation d’une nouvelle base azotée purique, l’hypoxanthine.
Celle-ci est ensuite oxydée en deux temps par la xanthine oxydase en acide urique.
• e. faux. Il ne s’agit pas d’un nucléoside, puisque l’acide urique est un dérivé de base azotée
purique (et non une base azotée) et qui plus est ne possède pas le sucre qui associé à une base
azotée conduit à la structure d’un nucléoside.
265 a. b.
c. d. e.
• a. c. et d. vrai. Les séquences hautement répétées sont les séquences CEN (ou ADN satel-
lite), TEL (au niveau des télomères), VNTR (ou ADN minisatellite), STR (ou ADN microsa-
tellite).
• b. et e. faux. Les séquences moyennement répétées sont les gènes des ARNr, ARNt et
UE 1 • Corrigés 243
histones, transposons et retrotransposons (auxquels appartiennent les LINE et les SINE ; les
Corrigés
séquences Alu sont des SINE).
Réplication
266
a.
b.
c.
d.
e.
• a. vrai. La télomérase est une ADN polymérase ARN dépendante utilisée pour la réplication
des télomères des chromosomes eucaryotes.
• b. vrai. Les deux brins de l’ADN parental servent chacun de modèle pour la synthèse d’un
nouveau brin.
• c. vrai. L’enzyme principale de la réplication est l’ADN polymérase δ, une ADN po-
lymérase ADN dépendante.
• d. vrai. Sur le brin tardif, après élimination des amorces et comblement par la polymérase
δ, l’ADN ligase ligue les morceaux entre eux.
• e. vrai. L’énergie est fournie par la liaison phosphoester selon la réaction
dNTP → dNMP + PPi + énergie, cette énergie correspondant à des équivalents ATP. De
l’ATP est consommé par directement par les hélicases et les topoisomérases.
267
a. b. c.
d. e.
• a. vrai. Sur chaque fourche de réplication, la synthèse est continue sur le brin avancé
(ou brin maitre) et discontinue sur le brin retardé (ou fragments d’Okazaki). Chaque œil
de réplication étant formé de 2 fourches, la néosynthèse est bien à la fois continue d’un côté
de l’œil et discontinue de l’autre côté.
• b. faux. La séquence néosynthétisée est complémentaire et anti-parallèle au brin matrice lu
dans le sens 3’-5’.
• c. faux. La télomérase est nécessaire pour le maintien des télomères (extrémité des chro-
mosomes linéaires).. . qui n’existent pas chez les bactéries (chromosome circulaire).
• d. vrai. Au cours de la reproduction d’un rétrovirus, l’étape de reverse transcription permet
le passage du génome ARN sous forme ADN.
268 a. b. c. d. e.
• a. et c. faux. La primase permet la synthèse d’une amorce ARN (indispensable car les
ADN polymérases nécessitent une extrémité 3’-OH comme substrat), qui sera retirée ensuite
par l’ADN polymérase I et remplacée dans le même temps par de l’ADN.
• b. faux. La séparation des brins d’ADN est assurée par une hélicase, les protéines SSB
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
269
a. b.
c.
d. e.
244 Corrigés • UE 1
• a. vrai. Les multiples amorces ARN sont traitées par l’ADN polymérase I qui les dégrade
(activité exonucléasique 5’-3’) et les remplace par de l’ADN (activité polymérasique 5’-3’).
• b. faux. La réplication est initiée chez les procaryotes au niveau de la séquence OriC. Des
séquences spécifiques permettent la fixation de protéines dnaA à ce niveau, ce qui induit
un phénomène d’enroulement de l’ADN, permettant de recruter l’hélicase dnaB qui sépare
les deux brins d’ADN, initiant ainsi la réplication et permettant la fixation ultérieure des
différents acteurs protéiques des fourches de réplication.
• d. vrai. L’ADN ligase intervient pour former la liaison covalente permettant de relier deux
fragments d’Okazaki entre eux.
• e. faux. L’ADN polymérase III est la principale enzyme intervenant dans la synthèse du
brin complémentaire d’ADN, mais pas la seule. La réponse e. suggère dans sa formulation
que seule cette enzyme intervient, ce qui est faux, et suggère de plus que cela est due à son
activité exonucléasique (or cette activité explique les propriétés d’autocorrection et pas de
polymérisation). Ces deux points amènent à penser que dans la vision des concepteurs du
QCM cette réponse est visiblement fausse.
270 a. b. c.
d. e.
• a. faux. En phase S, le doublement de la quantité d’ADN correspond au doublement du
nombre des nucléofilaments qui constituent le chromosome (chromatides).
• b. faux. Les séquences sont complémentaires, pas identiques.
• c. faux. La réplication du brin direct et du brin tardif se fait toujours dans le sens 5’-3’.
271
a.
b. c. d. e.
• a. faux. Le taux d’erreurs lors de la réplication est de 10−9 , 100 fois plus faible que le taux
d’erreurs lors de la transcription.
• b. faux. La réplication de l’ADN, quelque soit le type cellulaire, est un processus semi-
conservatif.
• c. vrai. Les polymérase TLS (translesion synthesis, TLS) sont des ADN polymérases sans
activité de relecture capables de copier l’ADN en passant à travers des lésions ou des adduits
bloquant les polymérases δ/ε.
• d. vrai. La télomérase possède une sous-unité TERT à activité transcriptase inverse.
272 a.
b.
c. d.
e.
• a. faux. Le primosome correspond à l’association de l’hélicase et de la primase chez les
procaryotes.
• b. vrai Les protéines RPA chez les eucaryotes sont l’équivalent des protéines SSB chez les
procaryotes.
• c. vrai. La réplication est bidirectionnelle.
• d. faux. La méthylation des brins fils néo-synthétisés par une ADN méthylase sur les A des
séquences GATC concerne les procaryotes.
• e. vrai. Chez les eucaryotes, la méthylation concerne les C au sein du dinucléotide CG
(ilots CpG). Cette méthylation de maintenance correspond à la copie d’un patron préexistant
porté par un ADN hémiméthylé.
273 a. b. c. d. e.
• a. faux. Chez les eucaryotes, il existe des origines de réplication multiples dispersées tout
UE 1 • Corrigés 245
Corrigés
• b. faux. La réplication se produit uniquement au cours de la phase S du cycle cellulaire.
• d. faux. La primase est portée par la polymérase α, la polymérase δ synthétise le brin
continu et tous les fragments d’Okazaki à la suite des amorces.
• e. faux. La télomérase allonge l’extrémité 3’ du brin matrice.
274 a. b. c. d.
e.
• a. vrai. Le chromosome d’Escherichia coli est formé d’un unique ADN double brin circu-
laire.
• b. faux. Il présente une unique séquence initiatrice de la réplication OriC. Le locus OriT
est un locus présent au niveau des plasmides conjugatifs et initiant le transfert d’ADN entre
deux bactéries de souches compatibles lors du processus de conjugaison bactérienne.
• c. et d. faux. Les deux ADN polymérases I et III ont toutes les deux actions une action
de polymérisation uniquement dans le sens 5’-3’. Ceci induit une réplication discontinue au
niveau du brin retardé, qui présente ainsi un grand nombre de fragments d’Okazaki (alors que
le brin précoce ne présente lui qu’un unique fragment d’ADN néosynthétisé).
• e. vrai. L’ADN gyrase est une topoismérase II qui est capable de réaliser des coupures
double-brin au niveau de l’ADN puis de refermer ces coupures. Ceci permet d’enlever les
super-tours induits sur l’ADN bactérien circulaire par l’ouverture de la double hélice réalisée
par l’hélicase.
275 a. b. c. d. e.
• a. vrai. La synthèse d’un brin d’ADN nécessite la synthèse préalable d’une amorce ayant
une extrémité 3’OH libre à partir de laquelle s’effectue l’élongation de la chaı̂ne.
• c. faux. La polymérisation d’un brin d’ADN en cours de synthèse se fait dans le sens 5’-3’
et le brin matrice est lu dans le sens 3’-5’.
• d. faux. La réparation des erreurs en cours de réplication se fait par l’intermédiaire d’une
activité de relecture (proofreading) qui est une activité exonucléase 3’-5’.
276 a. b. c. d.
e.
• 1. et 2. faux. 3. vrai. Une fois que l’ARN polymérase a transcrit la séquence du signal
de clivage AAUAAA, deux complexes protéiques portés par la queue de l’ARN polymérase
coupent 10 à 30 nucléotides en aval, au niveau du dimère CA constituant le site de coupure.
• 4. faux. 5. vrai. Une fois l’ARN coupé, la PolyA polymérase (PAP) va ajouter la queue
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
polyA à cette extrémité 3’ coupée et d’autres protéines vont venir s’y fixer jusqu’au transport
de l’ARNm vers le cytoplasme.
277 a. b. c.
d. e.
• a. vrai. Après séparation des deux brins de l’hélice, des protéines SSB (Single Strand Bin-
ding Proteins) vont stabiliser chaque brin sous forme monocaténaire.
• b. faux. La primase synthétise une amorce d’ARN nécessaire au démarrage de l’activité de
l’ADN polymérase III.
• c. faux. Les fragments d’Okazaki sont synthétisés par l’ADN polymérase III.
• d. vrai. L’activité proofreading de l’ADN polymérase III correspond à une activité 3’-5’
exonucléase.
246 Corrigés • UE 1
278 a. b. c. d. e.
• b. faux. Les hélicases séparent l’ADN double brin en simple brin en présence d’ATP.
• c. faux. La gyrase appartient aux topoisomérases de classe II ; elle provoque le clivage tran-
sitoire des deux brins d’ADN afin d’introduire un surenroulement négatif.
• d. vrai. Plusieurs antibiotiques ont pour cible la gyrase : les aminocoumarines, les quino-
lones et les fluoroquinolones.
• e. faux. L’élimination des amorces est assurée par l’activité nucléase 5’-3’ de l’ADN po-
lymérase I.
Réparation - Mutations
279
a. b. c.
d.
e.
• a. vrai. Le codon UAA (TAA sur le brin codant de l’ADN conduit à la séquence UAA sur
l’ARNm) est un codon STOP. Sa présence au sein d’une séquence codante conduit à l’arrêt
prématuré de la synthèse protéique à son niveau.
• b. faux. Une mutation ponctuelle est une mutation ne touchant qu’un seul nucléotide. Elle
peut conduire à un décalage du cadre de lecture s’il s’agit d’une insertion d’un nucléotide ou
d’une délétion d’un nucléotide. Dans l’exemple donné ici, aucune précision n’est donnée et
il est donc impossible de savoir si c’est le cas ou bien s’il s’agit d’une substitution (remplace-
ment d’un nucléotide par un autre, sans décalage du cadre de lecture). Sans plus de précision,
on ne peut donc absolument pas affirmer qu’un quelconque décalage soit ici à l’œuvre.
• c. faux. Une mutation faux-sens correspond au remplacement d’un acide aminé par un
autre.
• d. et e. vrai. Il s’agit d’un mutation non-sens. Comme toute mutation il s’agit d’un évène-
ment rare (mais pas plus qu’une autre mutation ponctuelle).
280 a. b. c. d. e.
• a. et d. faux. c. vrai. La variation de séquence entraı̂ne une substitution d’une alanine vers
une valine. La charge n’est donc pas modifiée puisque ces deux acides aminés possèdent une
chaı̂ne latérale aliphatique.
• b. faux. La masse est modifiée puisque ces deux acides aminés ne sont pas identiques
• e. faux. Dans le cas de la mutation silencieuse, le nucléotide substitué est généralement le
3e du codon ce qui n’entraı̂ne pas de modification de la séquence protéique.
281 a. b. c. d. e.
• a. vrai. La fidélité des polymérases et l’existence de systèmes de réparation engendre un
taux de mutation d’environ 10−9 . Sachant qu’à chaque mitose, 3, 4 × 109 nucléotides sont
répliqués, on peut envisager environ 3, 4 mutations/mitose. Le chiffre de 5 proposé reste ac-
ceptable puisqu’il s’agit là d’un taux moyen (même ordre de grandeur).
• b. faux. La désamination de la cytosine donne de l’uracile, erreur facilement corrigée par
les systèmes de réparation. La désamination de la 5-méthylcytosine en thymine est une mu-
tation plus fréquente.
• c. vrai. Les agents intercalants (exemples : acridine, bromure d’ethidium) provoquent un
étirement de l’ADN ; s’ensuit l’incorporation d’une base surnuméraire dans la molécule fille
par la polymérase.
• d. faux. Les UV entraı̂nent l’établissement d’une liaison covalente entre pyrimidines adja-
centes sur un brin (dimères TT ou TC).
UE 1 • Corrigés 247
• e. faux. La maladie des enfants de la lune, appelée Xeroderma pigmentosum est une mala-
Corrigés
die génétique en rapport avec les gènes du système de réparation par excision de nucléotides.
282 a. b. c. d. e.
• a. faux. Une mutation spontanée résulte d’un processus naturel, c’est le cas des erreurs
de réplication. Les autres processus de mutagénèse spontanée sont la désamination (C en U,
méthyl-cytosine en T) ou l’action des radicaux libres de l’oxygène provenant du métabolisme
oxydatif (production de 8-hydroxyguanine s’appariant avec l’adénine, d’où une transversion
G-C en T-A).
• b. vrai. La réplication est semi-conservative.
• c. vrai. d. faux. Lors d’une transition, une purine est remplacée par une purine (A/ G) ou
une pyrimidine par une pyrimidine (T/ C).
• e. vrai. Le polymorphisme des microsatellites peut être utilisé comme marqueur génétique
(ex : identifications en médecine légale, typage moléculaire de certains cancers. . .).
283 a. b.
c. d. e.
• a. et d. faux. c. vrai Les agents mutagènes sont souvent de nature physique (ex : UV)
ou chimiques (ex : agents alkylants). Il existe toutefois une troisième classe d’agents mu-
tagènes de nature biologique. C’est le cas par exemple de certains virus ou de transposons.
Ces derniers sont présents chez les eucaryotes et les procaryotes. De même, la recombinaison
génétique peut être mise en évidence chez les eucaryotes et les procaryotes.
• b. faux. Les enzymes de réparation sont très diverses : polymérases, ligases mais aussi
transférases, photolyases, glycosylases, insertases. . .
284 a.
b.
c. d.
e.
• a. faux. Les mutations faux-sens entraı̂nent un changement dans la séquence primaire de
la protéine. Ce sont les mutations non-sens, introduisant un codon stop, qui aboutissent à une
protéine tronquée.
• d. faux. Certaines mutations sont silencieuses, elles n’entraı̂nent aucun changement phéno-
typique.
• e. vrai. On distinguera les transitions au cours desquelles une pyrimidine est remplacée
par une autre pyrimidine (ou une purine par une autre purine) et les transversions au cours
desquelles une pyrimidine est remplacée par une purine ou inversement.
285
a. b. c. d.
e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• a. vrai. La réparation est un mécanisme qui peut se faire pendant la réplication (réparation
des mésappariements) ou en dehors de cette phase.
• b. faux. Des mutations de protéines de la réparation peuvent induire des pathologies car
l’ADN ne peut plus être réparé correctement.
• c. faux. L’exposition aux UV est souvent à l’origine de la formation de dimère de pyrimi-
dines. Les adduits correspondent à l’addition d’une molécule sur une base azotée.
• d. faux. e. vrai. Parmi les systèmes de réparation qui interviennent en dehors de la phase
réplicative, on distinguera le BER (réparation par excision de base) et le NER (réparation par
excision de nucléotide).
286 a. b. c. d. e.
• b. faux. Le système NER répare les dommages qui sont causés lorsqu’il y a modification de
248 Corrigés • UE 1
287 a. b. c. d. e.
• c. faux. L’hydrolyse de la liaison N-glycosidique résulte en la création d’un nucléotide sans
base ; c’est un site apyrimidique ou apurinique (site AP). Ce mécanisme intervient dans le
système BER.
288 a. b. c. d. e.
• a. faux. En absence de réparation, la réplication peut se poursuivre grâce à une catégorie
d’ADN polymérases, qualifiées de translésionnelles.
• b. faux. La désamination oxydative de la cytosine donne l’uracile et nous aurons la muta-
tion C-G en U-A. C’est une transition.
• c. faux. Le 5-bromo-uracil (5-BU) est un analogue de la thymine et s’insère dans l’ADN à
des sites occupés normalement par la thymine. Son groupement 5-Br ressemble de point de
vue stérique au groupement 5-CH3 de la thymine. Cependant, le 5-BU est en général sous la
forme énol et donc il va se lier à la guanine au lieu de l’adénine.
• d. faux. L’acide nitreux produit la désamination de l’adénine et de la cytosine. La désami-
nation de l’adénine donne l’hypoxanthine, qui se lie à la cytosine induisant une transition A-T
vers GC (et non A-G vers G-C).
• e. vrai. L’exposition des cellules aux rayons UV entraı̂ne l’établissement de liaisons cova-
lentes entre bases pyrimidiques contigües (T ou C) d’un même brin de l’ADN.
289 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’échange d’une base purique par une base pyrimidique est une transversion.
• b. faux. La désamination de la cytosine est à l’origine de l’incorporation d’une uracile dans
l’ADN.
• c. faux. Les rayonnements UV peuvent induire la formation de dimères de thymines au ni-
veau d’un même brin d’ADN, ce qui entraı̂ne la déformation de la double hélice et le blocage
de la réplication de l’ADN.
• e. vrai. L’alkylation de la guanine sous l’effet de l’éthylméthane sulfonate (EMS) par
exemple a pour résultat la 6-éthylguanine agissant comme analogue de l’adénine et s’ap-
pariant avec la thymine. On a donc une transition.
290
a.
b.
c.
d. e.
• a. vrai. Les désaminations et dépurinations sont des phénomènes spontanés et fréquents.
• b. vrai. La réparation des dépurinations fait intervenir une endonucléase entre autres (sys-
tème BER).
• c. vrai. e. faux. Contrairement au système de réparation par jointures des extrémités très
mutagène (donc pouvant être à l’origine de cancers), la réparation par recombinaison homo-
logue est peu mutagène.
• d. vrai. Des mutations dans les systèmes de réparation entraı̂ne une fréquence accrue des
cancers (exemple de la mutation de MGMT ou des protéines du système MMR).
291
a. b.
c. d.
e.
• a. vrai. La dyskératose congénitale est causée par des mutations dans des gènes codant
pour des protéines impliquées dans le maintien du télomère et affectant sa longueur.
UE 1 • Corrigés 249
• b. faux. Le syndrome du cancer colique familial ou syndrome de Lynch est associé à des
Corrigés
mutations de gènes codant pour des protéines de la réparation MMR (DNA mismatch repair).
• c. vrai. La pathologie Xeroderma pigmentosum est due à des mutations de 8 gènes im-
pliqués dans la réparation de l’ADN par excision de nucléotides (ou NER, pour nucleotide
excision repair).
• d. faux. Elle entraı̂ne une sensibilité extrême aux ultraviolets (UV) induisant des lésions
cutanées et oculaires et des cancers cutanés multiples.
• e. vrai. Des mutations du gène BRCA1 peuvent accroı̂tre le risque de cancer du sein, de
l’ovaire et de la prostate.
292
a.
b. c.
d.
e.
• a. faux. Les agents mutagènes physiques correspondent aux rayonnements X ou aux rayon-
nements UV et à la chaleur.
• b. vrai. La formation de dimères de thymine sous l’action du rayonnement UV crée des
distorsions de l’hélice d’ADN qui interfèrent avec la transcription et la réplication de l’ADN.
• c. faux. La photo-réactivation désigne un mode de réparation procaryote au cours duquel les
photolyases (enzymes activées par l’énergie lumineuse) participent à la réparation de l’ADN
par coupure des liaisons covalentes au niveau des dimères de thymine.
• d. vrai. La réparation par excision de nucléotides (NER) est présente chez les procaryotes
et les eucaryotes et correspond au mécanisme de réparation par les UV (UVr).
• e. vrai. Le complexe UVr A, B, C, D reconnaı̂t les distorsions de l’ADN.
293 a. b.
c.
d.
e.
• a. faux. La photolyase, enzyme capable de rompre les liaisons covalentes entre les deux
thymines liées sans nécessiter d’excision de nucléotides, est absente chez l’homme et les pri-
mates de manière générale.
• b. faux. L’essentiel de ces mutations sont réparées par un mécanisme faisant intervenir
l’excision des nucléotides reliés (et de quelques nucléotides de part et d’autre de la muta-
tion), puis la re-synthèse du fragment de brin d’ADN correspondant (en utilisant pour cela
l’autre brin comme matrice).
• c. vrai. La désamination spontanée d’une base azotée cytidine dans l’ADN correspond à la
formation d’une base azotée uracile. La réparation de cette mutation fait intervenir une ADN
uracile glycosylase.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• d. vrai. Chez les individus atteints de Xeroderma pigmentosum, une mutation est à l’ori-
gine de la non fonctionnalité du mécanisme de réparation par excision de nucléotide. Ceci
conduit à une absence de réparation des dimères de thymines et à l’apparition de nombreuses
mutations à l’origine de cancers.
• e. vrai. Les radiations ionisantes sont aussi à l’origine de mutations en quantités très im-
portantes.
Transcription
294 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. La coiffe est reconnue par le complexe de liaison de la coiffe (Cap Binding Com-
plex, CBC) qui stabilise l’ARNm et le protège des attaques exonucléasiques.
• b. faux. L’initiation de la transcritpion se fait suite à la fixation du facteur d’initiation TFIID
250 Corrigés • UE 1
qui permet le recrutement au niveau de la boite TATA de nombreux autres facteurs protéiques
et de l’ARN polymérase II.
• c. vrai. L’épissage nécessite la présence de séquences consensus ; c’est le cas du site don-
neur d’épissage dont les deux premières bases de l’intron sont toujours GU.
• d. faux. ATG est le codon d’initiation de la traduction.
295 a. b. c.
d. e.
• a. vrai. Chez les eucaryotes, la transcription est assurée par 3 ARN polymérases (ARN-
pol) : l’ARN polymérase I (dans le nucléole) transcrit les ARN ribosomaux (sauf le 5S),
l’ARN polymérase II (dans le nucléoplasme transcrit les ARNm et ’ARN polymérase III
(dans le nucléoplasme) transcrit les ARNt et l’ARNr 5S.
• b. faux. La queue poly-A est ajoutée par intervention de la polyA polymérase, les résidus
adényliques sont intégrés en présence d’ATP sans avoir besoin d’une matrice.
• c. faux. La coiffe correspond à un nucléotide 7-méthyl GTP mais elle résulte de l’incorpo-
ration d’un GMP à l’extrémité diphosphate du transcrit primaire suivie de sa méthylation.
• d. vrai. La reconnaissance du promoteur procaryote implique le facteur sigma. Chez les
eucaryotes, il existe de nombreux facteurs de transcription spécifiques des différentes ARN
polymérases (exemples : TFIIA à H de l’ARN pol II).
• e. faux. Contrairement à la réplication, l’initiation de la transcription ne nécessite pas
d’amorce.
296 a. b. c. d. e.
• a. b. c. d. vrai. Chez les eucaryotes, les exons sont les fragments d’un ARNm primaire
qui se retrouvent dans l’ARNm cytoplasmique après épissage, par opposition aux introns. La
séquence des exons est identique sur l’ARNm et sur le brin sens des gènes (aux thymines et
uraciles près), on trouve sur le brin antisens la séquence complémentaire.
• e. faux. Les exons ne sont pas tous codants : l’ARNm comporte des séquences non traduites
au sein des exons (5’UTR et 3’UTR).
297 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. Les facteurs de transcription sont des protéines intervenant dans la mise en place
du complexe de transcription comportant l’ARN polymérase.
• b. faux. Les introns sont éliminés au cours de la maturation de l’ARN : l’ARN polymérase,
qui synthétise un ARN pré-messager, conduit donc à la formation d’un ARN comprenant
aussi bien les introns que les exons.
• c. vrai. d. et e. faux. La maturation de l’ARN pré-messager en ARNm comporte une phase
d’excision-épissage, mais aussi des modifications chimiques aux extrémités 3’ et 5’ de l’ARN
pré-messager. En 5’, une coiffe de 7-méthylguanosine est ajoutée, et en 3’, une queue poly A
est ajoutée par polyadénylation.
298 a. b. c. d.
e.
• a. vrai. L’élongation se fait dans le sens 5’ vers 3’ donc en ajoutant des nucléotides à
l’extrémité 3’.
• b. faux. Contrairement aux ADN polymérases, les ARN polymérases sont dépourvues de
fonction d’édition.
• c. faux. L’ARN polymérase II nécessite un promoteur pour démarrer la transcription. No-
tons que 20 % de ces promoteurs ne possèdent pas de boite TATA. Dans ce cas, la séquence
UE 1 • Corrigés 251
Corrigés
• d. faux. Dicer n’est pas une polymérase mais une endonucléase impliquée dans la matura-
tion des micro-ARN et des ARN interférents.
• e. vrai. Au niveau du site de polyadénylation AAUAAA de nombreux complexes vont in-
teragir : CPSF, CstF, l’ARN polymérase II et la poly(A) polymérase (PAP). Cela facilitera la
terminaison de la transcription.
299
a.
b. c. d.
e.
La réponse à cette question implique de déterminer la séquence complémentaire et antipa-
rallèle à celle proposée dans l’énoncé :
5’- AAACCGGUAACUUCGAAGCUCGAAUGACGGGGCAU-3’
À partir de cette séquence, on cherchera les séquences consensus.
• a. vrai. Le site donneur d’épissage est GU.
• b. vrai. Le site accepteur d’épissage est AG.
• c. faux. Le signal de polyadénylation est AAUAAA.
• d. faux. Le codon d’initiation de la transcription n’existe pas ; un codon se réfère à la tra-
duction.
• e. vrai. Les codons STOP sont UAA UAG UGA.
300 a.
b.
c. d.
e.
• a. faux. b. vrai. d. faux e. vrai. Le rôle des microARN est de réguler l’expression des
gènes en s’appariant avec des ARNm cibles dont ils sont partiellement ou complètement
complémentaires. Les microARN, une fois appariés (souvent dans les régions 3’ non tra-
duites des ARNm), répriment la traduction des ARNm cibles.
• c. vrai. Si l’homologie entre le miARN et l’ARNm est parfaite, l’ARNm est dégradé. Si
l’homologie entre le miARN et l’ARNm est partielle, l’inhibition est par blocage de la tra-
duction.
301
a. b.
c.
d. e.
• a. vrai. La maturation des ARN prémessagers implique la formation d’une coiffe, l’addi-
tion d’une queue adénylate et l’épissage des introns.
• b. faux. La maturation des ARN prémessagers se fait dans le nucléoplasme.
• c. vrai. La coiffe en 5’ apparaı̂t dès que 20 à 30 résidus ont été incorporés sur le brin d’ARN
en formation. Après que la guanylyltransférase ait ajouté un GMP via une liaison 5’-5’, celui-
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
302
a. b.
c.
d. e.
• a. vrai. Le génome humain comporte environ 23 000 gènes, d’une taille moyenne de 30 kb.
• b. faux. La majorité de ces gènes sont dits morcelés, car présentant des séquence trans-
crites et conservées au cours de la maturation (les exons) et des séquences transcrites mais
éliminées lors de la maturation de l’ARN (les introns). Ces derniers sont en général d’assez
grande taille. En moyenne 5, 5 kb, contre une taille moyenne de seulement 171 pb (paires de
252 Corrigés • UE 1
303 a. b. c. d. e.
• 1. vrai. L’ARN polymérase II possède dans son domaine C-terminal un heptapetide répété
un grand nombre de fois.
• 2. et 4. faux. A l’intérieur de cet heptapeptide, il y a deux résidus sérine qui vont être
phosphorylés par la sous-unité kinase du facteur TFIIH, permettant la dissociation de la po-
lymérase et des facteurs d’initiation.
• 3. et 5. vrai. Les enzymes de maturation des ARNm sont associées à ce domaine.
304
a.
b.
c.
d. e.
• a. vrai. L’adénine est associée par 2 liaisons H à la thymine et la guanine l’est via 3
liaisons H à la cytosine. La séquence proposée GTTACCACC s’appariera donc avec son
complémentaire en contractant 3+ 2+ 2+ 2+ 3+ 3+ 2+ 2+ 3 = 22 liaisons H.
• b. vrai. Le premier intron du gène est situé entre l’exon 1 et l’exon 2. Cette séquence est
située en amont (ou en 5’) du 2e exon, elle est donc située en aval (ou en 3’) du premier intron.
• c. et d. vrai. La séquence sera transcrite et donc présente non seulement dans le transcrit
primaire mais aussi dans l’ARNm car conservée après épissage.
• e. faux. Elle ne sera pas traduite car présente en amont du codon initiateur de la traduction.
Elle appartient au 5’UTR (untranslated region).
305 a. b. c. d. e.
• a. vrai. Cette séquence correspond aux premiers nucléotides transcrits, elle appartient donc
au 5’UTR qui s’étend du premier nucléotide transcrit au codon d’initiation AUG (ATG pour
le brin sens).
• b. faux. La boite TATA chez les eucaryotes est située 20 à 30 nucléotides en amont du 1er
nucléotide transcrit.
• c. faux. La séquence est celle du brin sens identique (aux T et U près) à celle de l’ARNm,
c’est donc son complémentaire (ou brin antisens) qui sert de matrice à l’ARNpol II.
• d. faux. L’adénine est associée par 2 liaisons H à la thymine et la guanine l’est via 3
liaisons H à la cytosine. La séquence proposée AGGCACAGAC s’appariera donc avec son
complémentaire en contractant 2+ 3+ 3+ 3+ 2+ 3+ 2+ 3+ 2+ 3 = 26 liaisons H.
• e. vrai. C’est au niveau du premier nucléotide, autrement dit A (ou adénylate), que se liera
la 7-méthylguanosine constituant la coiffe.
306 a. b. c.
d. e.
• a. vrai. Les ARNmi ou micro-ARN sont des petits ARN non codants de 21 à 25 nucléotides.
UE 1 • Corrigés 253
Corrigés
ARNm cibles.
• c. faux. Ils répriment la traduction de leurs ARNm cibles.
• d. vrai. Comme ils sont partiellement complémentaires et très courts, ils peuvent réguler
l’expression d’un très grand nombre d’ARNm différents.
• e. faux. Leur répression par des antagomirs représente un espoir thérapeutique contre le
cancer.
307 a. b. c. d. e.
• a. faux. La maturation en 5’ de l’ARNm consiste en l’ajout de la coiffe et fait intervenir
trois activités enzymatiques : une phosphatase (sur le pré-ARNm), une guanylyl transférase
et une méthyle transférase.
• b. faux. La méthyltransférase forme un pont 5’-5’ triphosphate entre duGMP et l’extrémité
5’ du transcrit primaire.
• c. vrai. La méthyltransférase agit sur la guanosine en position N7 de la base et sur le ribose
en 2’ du premier nucléotide de l’ARN.
• d. faux. Le splicéosome intervient au moment de l’épissage.
• e. faux. Cette maturation protège l’ARNm des nucléases (les enzymes de restriction sont
des nucléases utilisées en génie génétique).
308 a. b. c. d. e.
• a. vrai. La reconnaissance du promoteur (en particulier par le facteur TFIID) permet l’ini-
tiation de la transcription qui est un phénomène progressif (les différents facteurs de trans-
cription généraux de l’ARN polymérase et l’ARN polymérase elle-même se fixant de manière
séquentielle).
• b. faux. c. vrai. Le promoteur indique où débute la transcription, mais aussi dans quel sens
elle se déroule. En effet, l’ARN polymérase réalise la synthèse d’un brin d’ARN complé-
mentaire d’un seul brin de l’ADN : le brin matrice.
• d. vrai. L’information présente dans l’ARN néo-formé est complémentaire de celle présente
dans le brin matrice. Elle est toutefois identique (au remplacement des thymines par des ura-
ciles près) à celle présente dans le brin non-transcrit, qui est aussi nommé brin codant (juste-
ment du fait que la séquence est la même que celle de l’ARNm, utilisée lors de la traduction
pour la synthèse protéique).
• e. faux. L’ARN synthétisé est simple brin.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
309 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux. b. vrai. L’état de phosphorylation du CTD module l’activité de l’ARN polymérase
II, à la fois in vitro et in vivo. Elle permet la dissociation des facteurs généraux de transcrip-
tion nécessaire à l’initiation et favorise la liaison des facteurs d’élongation.
• c. et d. vrai. L’ARN polymérase II porte également sur sa queue Cter phosphorylée toutes
les protéines nécessaires à la maturation de l’ARN : les facteurs d’épissage qui composent le
splicéosome, les facteurs d’adjonction de la coiffe et mes facteurs de polyadénylation (d’ad-
jonction de la queue polyA).
• e. faux. La traduction de l’ARNm s’effectue dans un autre compartiment cellulaire, le cy-
toplasme, et ne fait pas intervenir l’ARN polymérase II.
310 a. b.
c. d. e.
254 Corrigés • UE 1
311
a. b. c.
d. e.
• a. vrai. L’excision des introns et l’épissage des exons fait intervenir une structure complexe,
le spliceosome. Cette structure est constituée de plusieurs snRNP (small nuclear RiboNucleo-
Particules, petites ribonucléoparticules nucléaires).
• b. faux. Chaque snRNP est constitué de protéines et d’un ARNsn (ou snRNA, small nu-
clear RNA, petit ARN nucléaire). Les ARNsno (petits ARN nucléolaires) interviennent dans
la maturation des ARNr, d’ARNt et d’ARNsn au sein du nucléole, mais pas dans la matura-
tion des ARNm envisagée ici.
• c. faux. Dans de nombreux cas il existe un possibilité d’épissage alternatif. Selon le type
cellulaire ou les conditions un même ARN pré-messager peut être épissé de différentes manières,
conduisant à la formation d’ARNm matures légèrement différents et donc de protéines diffé-
rentes.
• d. vrai. Au sein du spliceosome, le snRNP U2 reconnaı̂t le site A de branchement (cette
boı̂te de branchement comporte une adénine dont le rôle est fondamental au cours du proces-
sus d’excision).
• e. faux. L’action des snRNP nécessite une consommation d’ATP, mais que l’on ne peut pas
qualifier d’importante. La réponse e. est donc exagérée, et ainsi fausse.
312
a. b. c.
d.
e.
• a. vrai. L’épissage alternatif est un processus particulier de maturation des transcrits pri-
maires pouvant mener à l’excision d’un exon.
• b. faux. L’épissage qui désigne la liaison de deux exons entre eux ne concerne, par définition,
que les exons.
• c. faux. Comme un épissage classique, cette maturation du transcrit primaire a lieu dans le
noyau.
• d. et e. vrai. La conséquence est la synthèse possible d’ARNm différents à partir d’un même
gène, menant ainsi à la synthèse de protéines différentes à partir d’un même gène. C’est ce
qui explique que malgré le nombre relativement faible de gènes dans le génome humain, la
diversité protéique est beaucoup plus importante.
313 a. b.
c. d. e.
• a. faux. RNPsn U1 s’associe au site d’épissage en 5’ de l’intron.
• b. faux. RNPsn U2 se fixe au niveau du site de branchement.
• d. et e. faux. Le site catalytique de la RNPsn U6 est démasqué par le départ de la RNPsn
U4 du spliceosome, qui fait suite à l’arrivée du complexe U4/U5/U6.
Traduction
UE 1 • Corrigés 255
Corrigés
314
a. b. c.
d. e.
• a.vrai. c. faux. Un gène codant est transcrit en ARNm qui sera traduit en protéine.
• b.faux. Les introns ont une taille généralement 10 fois supérieure à celle des exons.
• d. vrai. Si la majorité des gènes codants sont en copie unique, certains peuvent faire l’objet
de duplication.
• e. faux. Le processus d’épissage élimine les introns. Dans les séquences restantes, l’extrémité
5’ de l’exon 1 (5’UTR) ou l’extrémité 3’ du dernier exon (3’UTR) ne sont pas traduites.
315 a. b. c. d. e.
• a. faux. d. vrai. Il existe 64 codons pour 20 acides aminés, le code est qualifié de dégénéré :
un acide aminé est spécifié par plusieurs codons. C’est vrai pour 18 acides aminés, au trypto-
phane et à la méthionine ne correspondent qu’un seul codon, respectivement UGG et AUG.
• b. vrai. c.faux. L’initiation de la traduction fait intervenir la coiffe en 5’, les ARNm sont
lus de 5’P vers 3’OH.
• e. faux. Le code génétique est non ambigu : à partir d’une séquence nucléotidique donnée,
on ne peut synthétiser qu’une séquence peptidique.
316 a. b.
c. d. e.
En reprenant la séquence des 186 nucléotides en 5’ du brin sens, le codon d’initiation identifié
grâce à la séquence consensus de Kozak est représenté en gras :
5’ AAGACGCCGCCACCATGGGTCACGTCAAA. . ..3’
Sur ces 186 nucléotides, les 14 premiers ne seront donc pas traduits. Dans le fragment suivant,
les 11 premiers nucléotides appartiennent à l’exon 1 (jusqu’au GT souligné, non compris).
Le compte reprend à la suite du AG en gras pour 4 nucléotides (GAGC), puis 215, puis 3
jusqu’au TAA. Le total est donc : 186-14+11+4+215-3 = 405 nucléotides.
317 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le motif de Kozak est situé en amont (en 5’) du codon d’initiation de la traduction.
• d. faux. Une insertion ou une délétion d’un nombre de nucléotide multiple de 3 au sein
d’un exon ne décale pas le cadre de lecture.
• e. faux. Une mutation faux-sens entraine le changement d’un acide aminé de la protéine.
C’est la mutation non-sens qui fait apparaı̂tre un codon stop.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
318
a.
b. c.
d. e.
• a. faux. La séquence codante d’un gène comprend le codon d’initiation.
• b. faux. La délétion d’une seule base peut entraı̂ner un décalage du cadre de lecture, l’ap-
parition d’un codon stop prématuré ou l’incorporation d’un acide aminé incorrect.
• c. faux. Certains antibiotiques sont des inhibiteurs de la machinerie de traduction proca-
ryote.
• d. vrai. C’est grâce à ce principe que les bactéries peuvent synthétiser des protéines eu-
caryotes après transformation. Les modifications post-traductionnelles ne sont toutefois pas
assurées.
319 a. b.
c. d. e.
256 Corrigés • UE 1
• a. faux. Trois codons stop UAA, UAG et UGA ne désignent aucun acide aminé : ils si-
gnalent la fin de la traduction et sont appelés codons stop. Seuls 61 codons codent donc des
acides aminés.
• b. faux. Une substitution ponctuelle peut avoir différentes conséquences, dont l’introduc-
tion d’un codon stop.
• d. faux. Une mutation dans la région non codante peut aussi avoir des conséquences,
par exemple au niveau des sites donneurs ou accepteurs d’épissage ou encore au sein des
séquences régulatrices.
320 a. b.
c.
d.
e.
• a. faux. Au cours de la traduction, le premier ARNt qui se fixera sur le site A du ribosome
sera complémentaire de la séquence 5’-AAG-3’ (l’ARNti-Met se fixant au niveau du site P).
Le complémentaire est donc 3’-UUC-5’ donc 5’-CUU-3’ d’après la nomenclature en vigueur.
• b. faux. D’après la table du code génétique, la séquence peptidique correspondante à ATG
AAG CTG CTC sera Met-Lys-Leu-Leu.
• c. vrai. d. vrai. Différents facteurs seront nécessaires à différentes étapes de la traduction,
eIF2 (à l’initiation) et eEF2 (au cours de l’élongation) en font partie.
• e. vrai. Positionnée en N-terminal, cette séquence pourrait coder pour un peptide signal.
321 a. b. c.
d. e.
La méthionine est codée par le codon AUG (à connaitre, ainsi que les 3 codons stop UAA,
UAG, UGA).
La séquence de l’ARNm est donc 5’P-AUGAUGAUGAUG-3’OH.
Le brin codant de l’ADN a la même séquence que l’ARNm (avec des introns, hors cadre de
l’exercice) mais T remplace U : 5’P- ATGATGATGATG -3’OH.
La séquence complémentaire de ce brin est donc : 3’OH- TACTACTACTAC -5’P.
La convention veut que les séquences soient données dans le sens 5’-3’ (sens de lecture).
La séquence attendue est donc 5’P- CATCATCATCAT -3’OH.
322 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le codon d’initiation de la traduction, chez les procaryotes et les eucaryotes, est le
codon AUG (méthionine). UAG est un codon stop, au même titre que UAA et UGA.
• c. faux. Les aminoacyl-ARNt synthétases sont les enzymes qui fixent les acides aminés sur
les ARNt et à ce titre sont responsables de l’expression correcte du code génétique. C’est le
grand ARNr (23S chez les procaryotes, 28S chez les animaux) de la grande sous-unité du ri-
bosome qui est impliqué dans la formation des liaisons peptidiques. C’est un ribozyme (ARN
à activité catalytique, ici peptidyltransférase).
• d. faux. Le code génétique est bien dégénéré : un acide aminé donné peut être codé par plu-
sieurs codons. L’inverse est faux : un codon donné ne peut spécifier qu’un seul acide aminé.
• e. faux. Tous les ARNm sont traduits dans le cytoplasme. Après traduction, les protéines
ribosomales migrent dans le noyau, l’assemblage avec les ARNr se fait au niveau du nucléole.
323 a. b. c. d. e.
• a. faux. b. faux. La structure d’un ARNt (t pour transfert) est une structure en feuille de
trèfle présentant 4 tiges qui sont de courtes hélices bicaténaires. Trois de ces tiges stabilisées
par des bases appariées se terminent par des boucles.
• c. faux. L’inosine ou la dihydrouridine participent à la structure de l’ARNt mais ce ne sont
UE 1 • Corrigés 257
pas des bases. Il s’agit de nucléosides. Ainsi, l’inosine est formée de la base hypoxanthine.
Corrigés
• d. vrai. L’ARNt possède en moyenne 20% de nucléotides invariants ou peu variants, ceux
constitués de bases atypiques en font partie.
324 a. b. c.
d. e.
L’appariement entre ARNm et anticodon de l’ARNt est flottant en 3’ du codon et en 5’ de
l’anticodon (=pour le 1er nucléotide de l’anticodon).
L’inosine (base hypoxanthine) est fréquemment en première position de l’anticodon des
ARNt, elle permet des appariements avec les U, A et C.
325 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’aminoacylation désigne l’estérification de l’acide aminé (aa) spécifique à l’extrémité
3’-OH de l’ARNt.
• b. faux. L’acide aminé est tout d’abord activé en présence d’ATP pour permettre la forma-
tion d’aa-AMP (liaison anhydride mixte). La liaison ensuite formée entre l’ARNt et l’acide
aminé est une liaison covalente de type carboxy-ester.
• c. vrai. Si l’anticodon est 5’-CGA-3’, alors le codon reconnu est 3’-GCU-5’ ou 5’-UCG-3’
(sérine).
• d. faux. La base flottante est la cytosine.
• e. vrai. L’ARNt-Ser peut occuper le site P du ribosome en vue de l’incorporation de l’acide
aminé dans la séquence protéique.
326
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Si la substitution a lieu au sein de la séquence codante, le nombre de nucléotides
étant inchangé, le cadre de lecture ne sera pas modifié. En revanche, si cette substitution in-
tervient au niveau d’une séquence consensus d’épissage, elle peut entraı̂ner l’abolition du site
concerné et donc une modification du cadre de lecture.
• b. vrai. Chez les mammifères, le codon stop UGA peut être traduit en sélénocystéine grâce
à la présence d’une structure secondaire tige-boucle de l’ARNm, nommée SECIS (Selenocy-
steine insertion sequence).
• c. faux. C’est le complexe de pré-initiation qui se fixe à la coiffe de l’ARNm et se déplace
jusqu’au codon d’initiation où la grande sous-unité du ribosome rejoindra ce complexe.
• d. vrai. Il s’agit de la séquence de Shine-Dalgarno.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
327
a.
b. c.
d.
e.
• a. vrai. L’ARN (1) n’est constitué que de U et le codon UUU correspond à la phénylalanine.
• b. vrai. c.faux. Concernant l’ARN (2), deux codons sont identifiables : AUA (isoleucine)
et UAU (tyrosine). Comme aucun codon d’initiation n’est là pour définir le cadre de lecture,
les trois possibilités sont à envisager :
premier cadre de lecture : AUA UAU AUA UAU . . . = Isoleucine-Tyrosine-Isoleucine-
Tyrosine . . .
second cadre de lecture : A UAU AUA UAU AU . . . = Tyrosine-Isoleucine-Tyrosine . . .
troisième cadre de lecture : AU AUA UAU AUA U . . . = Isoleucine-Tyrosine-Isoleucine . . .
Si chaque possibilité montre une alternance tyrosine/isoleucine, tous les peptides synthétisables
ne commenceront pas par une isoleucine (second cadre de lecture).
• d. vrai. e. vrai.L’ARN (3) présente également trois cadres de lecture :
258 Corrigés • UE 1
328 a.
b. c.
d. e.
• a. faux. b. vrai. Le gène lacZ code la β-galactosidase, une enzyme capable d’hydrolyser le
lactose en glucose et galactose.
• c. faux. d. vrai. Le gène lacZ est souvent utilisé comme rapporteur, couplé à un substrat
chromogène, le X-gal.
329 a. b. c. d. e.
• 1., 2., 4. vrai. Les répresseurs transcriptionnels peuvent fonctionner selon différentes mo-
dalités : compétition de la liaison à l’ADN, masquage de la surface d’activation, interaction
directe avec les facteurs de transcription.
• 3. faux. Les répresseurs peuvent recruter des histones désacétylases qui condensent la chro-
matine.
• 5. faux. Les coactivateurs, comme leur nom l’indique, sont activateurs.
330
a. b. c.
d. e.
• a. vrai. Les histones acétyl-transférases acétylent les résidus lysine présents sur les queues
N-terminales des histones, permettant à la chromatine de se décompacter.
• b. faux. Contrairement à l’acétylation, la méthylation des histones n’altère pas la charge de
la protéine histone et n’a donc pas d’effet direct sur la structure de la chromatine.
• c. faux. Les glucocorticoı̈des agissent par le biais d’un récepteur nucléaire spécifique ;
le complexe hormone-récepteur interagit avec l’ADN au niveau de sites accepteurs appelés
Glucocorticoids-Responsive-Elements (GRE) ou par association avec divers facteurs de
331 a. b. c. d. e.
• a., b. et c. vrai. La régulation de l’expression procaryote passe par des opérons. Un opéron
est une unité régulée d’expression des gènes dans laquelle on trouve un ensemble de gènes
structuraux sous le contrôle d’un système régulateur unique.
• d. faux. Les gènes structuraux sont transcrits à partir d’une région opérateur-promoteur
commune sous la forme d’un ARNm polycistronique (1 cistron ne permettrait de coder
qu’une seule chaine peptidique).
• e. faux. L’atténuation est une terminaison prématurée de la transcription. On trouve un
atténuateur à l’extrémité 5’ de l’ARNm polycistronique généré à partir de l’opéron trypto-
phane, qui est répressible (voir question suivante).
332
a.
b.
c. d. e.
UE 1 • Corrigés 259
• a., b. et c. vrai. Comme pour les systèmes inductibles, les systèmes basés sur la répression
Corrigés
fonctionnent aussi via des opérons.
• d. faux. L’exemple d’opéron répressible souvent cité est celui de l’opéron tryptophane. En
milieu riche en tryptophane, celui-ci est fixé sur le répresseur, lui-même fixé sur l’opérateur,
la transcription est bloquée. En milieu pauvre en tryptophane, le répresseur ne se fixe pas sur
l’opérateur, la transcription se fait.
• e. faux. Une séquence ne peut être traduite sans avoir été préalablement transcrite.
333 a.
b. c.
d. e.
• b. et d. vrais. En absence de lactose le répresseur LacI se fixe sur l’opérateur de l’opéron
lactose, inhibant sa transcription par l’ARN polymérase. Le lactose, quand il est présent, se
fixe sur ce répresseur tétramérique et l’inhibe en induisant un changement de conformation.
• a., c. et e. faux. L’expression de l’opéron est faible si du glucose est présent ( préférence de
la bactérie pour le glucose, par rapport au lactose). Le glucose diminue donc l’activité de
l’ARN polymérase au niveau de l’opéron lactose, mais cette action est indirecte. L’absence
de glucose induit la présence d’AMP cyclique dans le cytosol bactérien ( signal de faim ).
L’AMPc peut s’associer à la protéine CAP, et c’est le complexe AMPc-CAP qui active l’ARN
polymérase, augmentant de manière très importante le taux de transcription de l’opéron lac-
tose.
334 a. b. c. d.
e.
• a. faux. L’expression d’un gène conduit toujours à la formation d’un ARN mais cet ARN
ne code pas nécessairement une protéine (exemples : ARNr, ARNt. . .).
• b. faux. Le signal ATG correspond au codon d’initiation de la traduction et non de la trans-
cription qui se fait en amont de ce signal
• c. faux. Un même gène peut coder des protéines distinctes par le jeu de l’épissage alternatif.
• d. faux. La régulation de l’expression des gènes par les miRNA se fait à un niveau post-
transcriptionnel. Ils inhibent la traduction ou entraı̂nent la dégradation de leur ARNm cible.
335 a. b. c. d. e.
• a. faux. La plupart des facteurs de régulation transcriptionnelle sont recrutés par le facteur
TFIID constitué de TBP se liant au promoteur.
• b. faux. Les ı̂lots CpG entourent le promoteur des gènes toujours exprimés (gènes domes-
tiques).
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• c. vrai. Les éléments activateurs se fixent sur des séquences se trouvant dans la région pro-
motrice (boite CAT, boites CG, . . .), sur des éléments de réponse (récepteurs à la vitamine D
et aux hormones thyroı̈diennes) ou sur des séquences amplificatrices (enhancers).
• d. faux. Les récepteurs à l’insuline et aux facteurs de croissance sont des récepteurs trans-
membranaires n’interagissant pas avec l’ADN.
• e. vrai. Les protéines à homéodomaines sont des protéines contenant des motifs hélice-
tour-hélice de liaison à l’ADN. Elles sont retrouvées chez tous les Eucaryotes et impliquées
dans le contrôle du développement.
336 a.
b. c. d. e.
• b. faux. Les histone acétyl-transférases acétylent les lysines des queues Nter des histones ce
qui diminue les interactions entre histones et ADN (neutralisation des charges) et déstabilise
la fibre de 30 nm. Les protéines régulatrices peuvent alors se fixer sur l’ADN ; la transcription
260 Corrigés • UE 1
est activée.
337 a.
b.
c. d. e.
• a. faux. b. vrai. Un promoteur est constitué d’éléments cis et de protéines régulatrices
(trans). La boite TATA est un élément cis fixant des TFII (facteurs de transcription pour po-
lymérase II) dont TFIID.
• d. et e. faux. La boite CAAT et la boite GC sont situées en amont du promoteur (en 5’ de
TATA sur le brin sens) et contrôlent la fréquence de la transcription. Le promoteur (compre-
nant la boite TATA) est lui-même placé en 5’ du site d’initiation de la transcription sur le brin
sens.
338 a. b. c. d. e.
• b. vrai. Le seul motif reposant sur des interactions hydrophobes est le motif à répétition
de leucine. Ces résidus hydrophobes sont répétés tous les 7 acides aminés. Notons que le
domaine de fixation à l’ADN de ce motif correspond à une région basique.
339 a. b. c. d. e.
• c. et e. vrai. L’opéron tryptophane est un exemple de répression transcriptionnelle. Le
répresseur est une protéine régulatrice qui doit être liée à 2 molécules de tryptophane pour
se fixer sur son opérateur bloquant ainsi la transcription. En l’absence de tryptophane, le
répresseur ne peut pas se lier à l’opérateur et la transcription a lieu. Dans cet exercice, le
répresseur se fixe constitutionnellement à l’opérateur, l’ensemble de l’opéron est donc inhibé
transcriptionnellement, quelque soient les conditions. L’introduction d’un répresseur sauvage
ne peut pas corriger cette anomalie car le muté restera fixé, maintenant la répression.
340 a. b. c. d. e.
• a. faux. La différenciation cellulaire dépend de la régulation de l’expression des gènes, dont
le profil d’expression est propre à une cellule (un type cellulaire) donné.
• b. vrai. L’acétylation des lysines des histones a pour effet de décondenser la chromatine,
leur désacétylation condense la chromatine.
• c. faux. Si des travaux récents ont montré que certains états de méthylation de l’ADN
pouvaient être transmis de manière héréditaire, cela reste une situation exceptionnelle plutôt
qu’une règle. En effet, la machinerie cellulaire est équipée d’un système d’effacement/ repro-
grammation des marques épigénétiques de méthylation qui intervient à chaque génération,
très tôt dans le développement.
• d. faux. Les complexes de remodelage de la chromatine changent temporairement la struc-
ture des nucléosomes : l’ADN est lié moins étroitement aux nucléosomes, ce qui permet la
fixation des protéines régulatrices et des facteurs de transcription généraux.
• e. vrai. La durée de vie d’un ARNm est un élément essentiel de la régulation de l’expression
des protéines, elle est donc régulée, que ce soit par des éléments de sa séquence (séquences
riches en AU en 3’UTR qui diminue la durée de vie) ou par des signaux extracellulaires (l’IL-
4 peut augmenter la durée de vie de l’ARNm de VCAM-1, molécule d’adhérence).
341 a. b.
c. d. e.
• c. vrai. La lecture de la séquence du brin néosynthétisé se fait de haut en bas de 3’ vers 5’.
De cette manière la séquence de la matrice est le complémentaire antiparallèle, de 5’ vers 3’.
UE 1 • Corrigés 261
Ainsi la séquence du brin néosynthétisé débute par 3’-TACAAA. . .-5’. La matrice sera donc
Corrigés
5’-ATGTT. . .-3’ soit la réponse c.
342 a. b. c. d. e.
Chaque enfant doit présenter au moins 1 microsatellite de chaque parent à chaque position.
• a. faux. Sur la position n◦ 2, aucun microsatellite n’est partagé entre Toutankhamon et
Amenhotep III.
• b. faux. Sur la position n◦ 1, aucun microsatellite n’est partagé entre Toutankhamon et Tiye.
• c. vrai. Les microsatellites correspondent : KV35YL a cédé 16 (microsatellite 1) et 11
(microsatellite 2) tandis que
• d. et e. faux. Les résultats ne correspondent pas sur le microsatellite 1.
343 a. b. c. d. e.
• 1. vrai. 2. faux. Sur la partie gauche du gel (ARN adénovirus), aucune différence n’est
observée suite à l’introduction de la protéine SP1. Elle ne semble donc avoir le moindre effet
sur la transcription de ces gènes. Connaissant sa fonction activatrice, il est donc peu probable
que la protéine SP1 puisse se fixer sur ces gènes.
• 3. et 5. vrai. 4 faux. On observe une bande plus épaisse en présence de SP1 pour les gènes
de SV40. Cela est cohérent avec un rôle d’activateur transcriptionnel pour SP1. On peut donc
supposer l’existence de site(s) de fixation pour cette protéine au niveau de l’ADN de SV40.
344 a. b.
c.
d.
e.
• a. faux. Ce sont les didésoxyribonucléotides, en très faible proportion, qui sont marqués
par des fluorochromes.
• b. faux. C’est la PCR qui utilise deux amorces situées de part et d’autre du fragment à
amplifier ; dans la technique de Sanger, une seule amorce est nécessaire.
• c. et d. vrai. C’est cette incorporation qui arrête l’élongation du fragment.
• e. vrai. L’électrophorèse sépare les fragments en fonction de leur taille.
345 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les enzymes de restriction sont des endonucléases habituellement d’origine bacté-
rienne.
• b. vrai. Les sites de restriction correspondent le plus souvent à des séquences palindro-
miques.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
346
a.
b. c.
d.
e.
• c. faux. Un seul vecteur est utilisé au cours du clonage. Il doit subir une ligation avec le
fragment d’intérêt, après que ces deux éléments aient subi une digestion par des enzymes
de restriction compatibles. Le vecteur recombinant ainsi formé est introduit dans une cellule
hôte. Dans le cas des bactéries (transformation bactérienne), la sélection des colonies peut se
faire grâce à un antibiotique.
262 Corrigés • UE 1
347 a. b. c. d. e.
• d. faux. Le séquençage est un outil important pour le typage de tous les virus répertoriés. Il
est aussi utilisé dans l’analyse des génotypes de résistance.ment une molécule d’ADN double
brin.
348 a. b. c. d. e.
• a. vrai. La méthode de Southern permet l’analyse d’un fragment d’ADN particulier au sein
de l’ensemble du génome.
• b. faux. c. vrai. d. faux. e. faux. Après avoir digéré l’ADN par une enzyme de restriction,
on obtient un mélange de très nombreux fragments de restriction. Une électrophorèse permet
leur séparation puis les fragments sont transférés, après dénaturation par la soude, sur une
membrane de nylon ou de nitrocellulose en vue de leur analyse (hybridation avec une sonde).
349 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’hybridation moléculaire désigne l’association qui peut avoir lieu entre deux
acides nucléiques simples brins de séquences complémentaires et antiparallèles conduisant
à la formation d’un double brin ou duplex.
• a. b. et c. faux. Cette association s’effectue par l’établissement de liaisons hydrogènes entre
l’adénine (A) et la thymine (T) (ou l’uracile U) et entre la cytosine (C) et la guanine (G).
• d. vrai. La formation et la stabilité des duplex (donc la température d’hybridation) dépendent
de nombreux facteurs en plus de la composition en bases : longueur des duplex, complexité
de la séquence, force ionique du milieu d’hybridation.
350 a. b. c. d.
e.
• a. faux. Les 3 étapes de chaque cycle de PCR sont dans l’ordre : dénaturation de l’ADN,
hybridation des amorces, extension des amorces.
• b. faux. Pour s’hybrider à la séquence cible, les amorces doivent être simple brin.
• c. faux. Leur extension entraı̂ne une amplification exponentielle de l’ADN.
• d. faux. Lors du séquençage, lorsqu’un ddNTP est incorporé au hasard dans la chaı̂ne
d’ADN en croissance, la synthèse s’arrête.
351 a. b. c. d. e.
• a. faux. Aucun vecteur n’intervient au cours de la PCR.
• b. vrai. C’est le cas de la Taq polymérase.
• c. faux. Elle utilise deux amorces situées de part et d’autre du fragment à amplifier, ces
amorces sont complémentaires de leur matrice orientée de 3’ vers 5’ (puisque l’élongation de
chaı̂ne se fera dans le sens 5’ vers 3’).
• d. faux.L’amplification est exponentielle : 2N copies sont obtenues.
• e. faux. Dans les conditions classiques, les séquences amplifiées sont limitées à quelques
kilobases.
352 a. b. c.
d.
Il s’agit de trouver la séquence complémentaire et antiparallèle à la séquence intronique
5’gtactagctgacgtaggcga-3’. Soit
3’-CATGATCGACTGCATCCGCT-5’ donc 5’-TCGCCTACGTCAGCTAGTAC-3’
UE 1 • Corrigés 263
353 a. b. c. d. e.
Corrigés
• a. vrai. Le cadre de lecture de l’ARNm AGTR1A est défini par le codon d’initiation AUG
et le codon de terminaison UGA 1080 pb en aval. L’ensemble de la séquence est contenu au
sein de l’exon 4.
• b. vrai. L’exon 3, absent du transcrit A, contient un autre site d’initiation. La phase ouverte
de lecture s’étend alors sur 1122 pb soit (1122 − 1080)/3 = 14 acides aminés de plus.
• c. vrai. La phase ouverte de lecture du variant A et du variant C d’une part, du variant B et
du variant D d’autre part, semblent identiques. On peut donc supposer que les affinités de A
et C soient comparables et supérieures à celles de B et D.
• d. faux. La différence entre les variants repose sur la variabilité de leur extrémité 5’.
• e. vrai. Le signal de polyadénylation est situé une centaine de bases en aval (en 3’) du
codon stop du dernier exon. Dans l’exemple de cet exercice, il se trouve donc bien dans la
partie 3’UTR (en blanc) de l’exon 4.
354 a.
b. c. d.
e.
• a. et c. faux. Quelque soit le variant considéré, la position 1166 est située au sein de l’exon
4, dans la partie codante. Il est donc peu probable que le site modifie un site d’épissage.
• b. et e. vrais. Concernant la mise en évidence moléculaire du polymorphisme, le séquençage
ou la technique de RFLP (technique de choix pour la mise en évidence de SNP, basée sur
l’utilisation d’enzymes de restriction) sont adaptées.
• d. faux. L’énoncé du texte ne précise pas les conséquences sur le produit du gène de cette
substitution, la proposition n’est donc pas à retenir.
355 a. b. c. d. e.
• c. et e. vrai. La séquence donnée est celle du brin sens. La substitution entraı̂ne le rempla-
cement au niveau de la protéine d’une leucine (CTC) par une phénylalanine (TTC). Il s’agit
donc d’une mutation faux-sens.
356 a. b. c. d. e.
• a. vrai. b. faux. Dans le cadre de la technique RFLP (restriction fragments lenght poly-
morphism), une mutation pourra, en modifiant la séquence primaire de l’ADN, entraı̂ner une
modification d’un site de restriction (qui disparaı̂t ou au contraire qui apparaı̂t).
• c. et d. faux. e. vrai. Le site variable est représenté par une étoile sur la figure de
l’énoncé. Les homozygotes sauvages ne possèdent pas le site variable mais le 2e site est bien
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
présent. Ainsi, les fragments obtenus seront légèrement plus courts que les produits d’ampli-
fication (comparer la position du site HinfI avec la position des amorces). De même, chez les
individus porteurs de la mutation, 3 fragments seront générés (2 coupures sur un fragment
linéaire d’ADN), le profil est donc différent également de celui du produit d’amplification
brut.
357
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Avant leur prise en charge par RISC, les siRNA sont clivés par la nucléase Dicer en
fragments double brin de 21-22 nucléotides aux extrémités cohésives.
• b. vrai. Le brin d’ARNm ciblé par le siRNA lui est complémentaire et antiparallèle donc
3’- UGG ACG AUU GCU-5’ (ou 5’-UCG UUA GCA GGU-3’).
• c. vrai. Le brin transcrit produisant le segment d’ARN ciblé par le siRNA sera complémentaire
de la séquence citée précédemment. Autrement dit, ce sera la même que celle du siRNA, aux
264 Corrigés • UE 1
358 a. b. c. d. e.
Il s’agit ici de comparer les 2 gels. Le gel correspondant au gène X délété présente moins de
bandes que le gène normal. La question est de savoir quelles bandes (et correspondant à quels
nucléotides) ont disparu. La méthodologie de résolution consiste à lire la séquence du gène X
normal par rapport à celle du gène X délété. Gène X normal (séquence lue de bas en haut) :
5’-GAGCAGGT-3’. Pour ces premiers nucléotides, la séquence est la même pour le gène
délété. Mais alors que le prochain nucléotide lu pour le gène normal est un G, nous lisons A
pour le gène délété. C’est donc au niveau de ce nucléotide que la délétion commence. Pour
déterminer où cette délétion s’arrête, nous devons lire cette fois le gel muté, de haut en bas,
jusqu’au nucléotide identifié précédemment : 3’CCGACCAAGGA-5’. Nous avons encadré
la séquence délétée, il suffit à présent de lire sa nature sur le gel normal :
5’-GAAGGGGATGGCGGCCACCATGTCGAT-3’
359 a. b. c. d. e.
• a. faux. Une banque d’expression est une banque d’ADNc. Pour la construire, les popula-
tions d’ARNm représentatives d’un tissu donné sont extraites des cellules puis retrotranscrites
in vitro en ADN bicaténaires (ADN complémentaires ou ADNc).
• b. faux. Ces ADNc sont ensuite clonés dans un vecteur sous contrôle d’un promoteur
bactérien, les bactéries étant utilisées ici comme cellules hôtes.
• c. vrai. On peut donc, par exemple, utiliser le promoteur inductible de l’opéron lactose.
• d. vrai. Les protéines ainsi exprimées sont souvent des protéines de fusion, formant une
chimère avec la bêta galactosidase par exemple.
• e. faux. Pour que la protéine soit exprimée, il faut que son ADNc soit inséré en phase avec
le promoteur, ce qui n’est pas systématique.
360
a. b.
c.
d.
Les populations d’ARNm accumulées dans un tissu donné sont représentatives de ce tissu, au
stade de développement auquel il est étudié.
• a., c. et d. vrai. L’hypothèse d’une transcription spécifique de tissu est donc l’hypothèse la
plus vraisemblable pour expliquer le profil obtenu. Les autres hypothèses compatibles sont
l’usage de promoteurs alternatifs ou un épissage alternatif (proposition d.).
• b. faux. La réplication n’influence pas la taille des ARNm et est identique dans chaque
tissu.
• e. faux. L’absence de signal est du à une absence d’expression, il s’agit ici en outre de
l’analyse des ARNm par hybridation.
361 a. b. c. d. e.
• a. faux. Des sites d’initiation différents conduiraient à des protéines différentes mais n’au-
rait pas d’influence sur la taille de l’ARNm.
• b. et c. vrai. On observe ici des formes d’ARNm différentes avec la sonde provenant du
clone Y. Cette observation est compatible avec l’utilisation de promoteurs alternatifs ou un
265
épissage alternatif.
Corrigés
• d. vrai. L’utilisation de sites de polyadénylation différents aboutirait également à une
hétérogénéité dans la taille des ARNm.
362 a. b. c. d.
e.
A part l’hypothèse c, peu probable du fait que les Northern blot sont réalisés à un mo-
ment déterminé du développement, les autres hypothèses sont compatibles avec les résultats
expérimentaux. Toutefois, aucune donnée ne permet de conclure de manière affirmative à ce
stade de l’analyse.
363 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le pyroséquençage est une technique de séquençage basée sur la détection du py-
rophosphate relâché lors de la réaction de polymérisation de l’ADN. Elle ne dépend pas de la
taille des fragments en cours d’élongation.
• b. vrai. Il s’agit d’un séquençage par synthèse, par opposition au séquençage par terminai-
son de Sanger. Les nucléotides sont ajoutés les uns après les autres dans un ordre défini.
• c. vrai. d. faux. Lorsqu’un nouveau nucléotide est ajouté, l’ATP sulfurylase (et non phos-
phorylase) va utiliser le pyrophosphate relâché lors de la polymérisation pour générer de
l’ATP.
• e. vrai. Cet ATP sera utilisé par la luciférase pour oxyder la luciférine en oxyluciférine et
émettre de la lumière. C’est ce signal lumineux qui est détecté par une caméra puis traduit en
chromatogramme. L’intensité du signal correspond à la quantité de photons. Cette intensité
est proportionnelle au nombre de nucléotides incorporés.
364
a. b. c. d. e.
• a. vrai. d. faux. Le pyroséquençage est une méthode plus récente et plus efficace que la
méthode de Sanger, mais l’objectif est le même, contrairement à la PCR qui sert à amplifier
l’ADN.
• b. faux. Les mutations faux-sens peuvent être délétères (modification de structure d’une
enzyme, de résidus catalytiques, etc. . .).
• c. faux. On peut lire les séquences suivantes sur les pyrogrammes. On peut lire les séquences
suivantes sur les pyrogrammes.
Tissu sain Brin 1 CCA GCA GTA Brin 2 CCA GCA GTA
Une intensité de 1 correspond à un état homozygote ; le nucléotide est le même sur les deux
brins. Si l’intensité est de 2, cela signifie que le nucléotide est répété dans la séquence.
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Concours n◦ 1
1 a. b. c. d. e.
• Le nombre 27 représente le nombre de charge (noté Z), soit le nombre de protons de
l’élément chimique. Si celui-ci n’est pas chargé, il possède également 27 électrons.
• Le nombre 63 est le nombre de masse ou nombre de nucléons (noté A), c’est-à-dire le
nombre total de protons et de neutrons contenus dans le noyau. Par conséquent, l’atome
contient 63 − 27 = 36 neutrons.
2 a. b.
c. d. e.
On considère la liaison ionique entre les atomes de 55 Cs ( 5s1 ) et de 17 Cl (3s2 3p5 ). L’atome
de Cs électropositif cède son électron à l’atome de chlore pour donner Cs+ et Cl− .
La proposition c est la seule vraie.
3 a.
b. c. d. e.
• La configuration électronique de l’atome est : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d6 , soit [Ar]4s2 3d6 (car
Z(Ar) = 18).
• Lors de l’ionisation, les électrons arrachés sont ceux appartenant aux couches et sous-
couches les plus éloignées du noyau (ici les électrons de la sous-couche 4s puis ceux de la
sous-couche 3d, même si on remplit d’abord la sous-couche 4s lors de l’établissement de
la structure électronique de l’atome). Ainsi, la configuration électronique de l’ion Fe2+ est
[Ar]3d6 4s0 tandis que celle de l’ion Fe3+ est [Ar]3d5 4s0 .
4
a. b.
c.
d.
e.
• a. vrai. L’atome 7 N a pour structure électronique 1s2 2s2 2p3 . On a n = 2, donc 2e période-
colonne V ou 15.
• b. faux. Les électrons célibataires sont sur la sous-couche p donc l = 1.
• c. vrai. Le nombre quantique principal n définit la période. On a n = 2 donc 2e période du
tableau périodique.
• d. vrai. 51 Sb a pour structure électronique : [36 Kr] 4d10 5s2 5p3 . Il a même structure du ni-
veau de valence que 7 N, donc même colonne (15 ou VA ) et 5e période.
• e. vrai. Le rayon atomique croı̂t quand on descend dans une colonne et décroı̂t de gauche à
droite dans une période.
5 a. b. c. d.
e.
• a. faux. Les OM sont des combinaisons linéaires des OA. Elles contiennent forcément des
électrons.
• b. faux. La réduction de densité électronique accentue la répulsion des noyaux. L’état anti-
liant est un état plus instable ( d’énergie >) que l’état initial où les atomes étaient isolés ; elle
s’oppose à la cohésion de la molécule.
UE 1 • Concours blancs 267
• c. faux. D’après la règle de Pauli les deux électrons sont de spins opposés.
Corrigés
• d. faux. L’état liant correspond à l’atténuation de la répulsion entre noyaux et à l’augmen-
tation des interactions électrostatiques noyaux-électrons. Il est un état plus stable( énergie <)
que l’état initial où les noyaux sont isolés.
6
a. b.
c. d.
e.
• a. vrai. Un carbone trigonal ou hybridé sp2 implique trois orbitales atomiques. Il y a pos-
sibilité de trois liaisons identiques σ et d’une liaison latérale de type π.
• b. faux. Une triple liaison correspond à l’hybridation sp.
• c. vrai, voir Pauli.
• d. faux. Un carbone hybridé sp peut donner 2 liaisons identiques de type σ et deux liaisons
latérales de type π.
• e. vrai. Pour un carbone tétragonal ou hybridé sp3, il y a possibilité de 4 liaisons identiques
de type σ avec des atomes étrangers.
7
a. b. c.
d.
e.
• a. vrai. Dans cette molécule CH3 Cl, 6 C est hybridé sp3 , de géométrie moléculaire en AX4 .
• b. faux : 4 liaisons σ
• d. vrai. 7 N a une géométrie moléculaire en AX3 E1 dans la molécule CH3 NH2 , pyramide à
base triangle, l’atome N possède un doublet non liant. La géométrie tient compte des doublets
non liants éventuels.
• e. vrai. Il y a une double liaison avec O, 1 liaison σ avec −OH et 1 liaison σ avec −CH3 ,
hybridation sp2 , géométrie en AX3 .
8 a.
b. c. d. e.
• a. faux. Le carbone digonal est hybridé sp.
• b. vrai : hybridation sp2 , possibilité de 3 liaisons identiques de type σ et une liaison latérale
de type π.
• c. faux. Un carbone asymétrique est un carbone tétravalent sp3 .
• d. faux. Un racémique n’a pas de propriété optique. Il est inactif par compensation.
9 a. b. c. d. e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
10 a.
b. c. d.
e.
• a. faux. C’est l’énergie de la réaction H(g) → H+(g) + e− .
• b. vrai. Pour arracher l’électron de l’atome H il faut lui faire subir la transition
n = 1 → n = ∞, donc lui fournir une énergie ∆E = E∞ − E1 = 2, 17 × 10−18 J.
268 Concours blancs • UE 1
h.c
La longueur d’onde du photon est λ = 85 × 10−9 m et son énergie est donnée par E =
λ
6, 62 × 10−34 × 3 × 108
soit E = = 2, 34 × 10−18 J. L’électron peut être arraché.
85 × 10−9
• c. faux. L’expression est juste, mais En est en eV (électronvolt).
• d. faux. Il y a deux éventualités : soit il regagne directement le niveau n = 1, soit il se
désexcite par étape 4 → 3 → 2 → 1.
• e. vrai. Un ion hydrogénoı̈de est un ion possédant 1 électron et Z protons. Il possède la
même structure électronique que l’atome d’hydrogène Li2+ : 1s1 est un ion hydrogénoı̈de.
11 a. b. c. d. e.
• a. vrai. L’équation de réaction est ajustée.
• b. vrai. La variation d’enthalpie est donnée par :
1
∆c H ◦ = (2n + 2)EC−H + (n − 1)EC−C + (3n + 1)EO−O − 2nEC−O − (2n + 1)EO−H
2
Les calculs conduisent à : ∆c H ◦ = −615, 6n − 196, 8 kJ.mol−1 .
• d. faux. Pour le 2-methylbutane CH3 −CH(CH3 )−CH2 −CH3 , on a n = 5 et le calcul donne
∆c H ◦ = 3274, 8 kJ.mol−1 .
12 a. b.
c. d. e.
∆r S renseigne sur l’organisation/désorganisation associée à une réaction :
Si ∆r S < 0, la réaction conduit à une organisation du système ;
Si ∆r S > 0, il y a évolution vers la désorganisation du système.
• a. vrai. Dans la fusion, il y a évolution de l’ordre vers le semi-désordre.
• b. faux. Dans la vaporisation, il y a évolution du semi-désordre vers le désordre.
• c. vrai. On a S(corps pur cristallisé à 0K) = 0.
• d. faux. H est une fonction d’état ; elle ne dépend que des seules variables d’état du
système ; sa variation ne dépend pas du chemin suivi.
• e. faux. On a ∆r S < 0 pour une réaction exothermique ; elle dégage de la chaleur.
13 a.
b. c.
d. e.
Dans une réaction acide/base, il y a échange de proton. Exemple : HA + B = A− + BH+ .
Dans une réaction rédox, il y a échange d’électrons. Exemple : Ox + ne− = Red.
• a. faux. L’équation de réaction est :
MoO2 + 2 H2 O → HMoO−4 + 3H+ + 2e− .
Ce couple est un couple rédox.
• d. vrai. MoO2 cède des électrons ; c’est un réducteur.
14 a. b.
c. d. e.
• a. faux.
Dans MoO2− 4 , la somme des n.o est −2 et on en déduit : n.o(Mo) = +VI.
Mais dans MoO2 on obtient n.o(Mo) = +IV.
• b. faux. La demi-équation est :
MoO2− −
4 + 4 H + 2e → MoO2 + 2 H2 O.
+
UE 1 • Concours blancs 269
Corrigés
• d. faux. Il faudrait le signe − à la place du + et absence de la puissance 4 sur [H3 O+ ].
15 a. b. c. d. e.
• a. faux. Une réduction est un gain d’électron(s).
• b. vrai. Un oxydant est un accepteur d’électron(s).
• c. faux. C’est l’inverse.
• d. faux. Le pouvoir oxydant augmente avec E ◦ .
• e. faux. C’est le réducteur le plus fort associé à l’oxydant le moins fort.
16 a. b. c. d. e.
Regardons les électronégativités des atomes engagés dans les liaisons concernées.
χ(N) = 3, 0 > χ(C)= 2, 5 > χ(H) = 2, 1. L’atome d’azote attirera les doublets de liaison.
Il portera une charge fictive égale à −3 donc son n.o est de -3.
Pour l’atome B on a trois liaisons N—C donc le n.o est aussi de −3.
17
a.
b. c. d. e.
1
• a. vrai. La relation donnant le pH est pH = (pKa + pC)
2
1
soit ici pH = (3, 00 + 0, 52) = 1, 76.
2
• b. vrai. Pour utiliser la relation pH = pC il faut que l’acide soit fortement associé avec la
base H2 O ce qui impose que pH > pKa +1 soit [acide] > 10 [base conjuguée].
Ici pH = pC = 5, 00 donc pKa +2 : on peut utiliser directement la relation.
• c. faux.. Pour de faibles concentrations il faut prendre en compte l’autoprotolyse de l’eau :
H2 O + H2 O = H3 O+ + HO−
• d. faux. La base conjuguée d’un acide faible est une base faible, ici pKb = 11.
• e. faux. Le pH d’une solution acide est toujours < 7, 00 à 298K. Il faut tenir compte de
l’autoprotolyse de l’eau.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
18
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Le composé K est un tétrose, le 2, 3, 4-trihydroxybutanal
HO4 H2 − C3 HOH−C2 HOH−C1 HO. Ce composé ne présente pas de plan de symétrie donc
il y a 4 stéréoisomères de configuration chiraux.
• b. vrai. Il existe des couples (3R, 2R) avec 2S, 3S) et des couples
(3R, 2S) avec (2R, 3S).
• c. faux. Des diastéréoisomères sont des stéréoisomères de configuration non superposables,
mais dont les structures ne sont pas images l’une de l’autre dans un miroir plan.
• d. faux. C’est l’acide 2, 3-dihydroxybutane-1, 4-dioique.
HO2 C−C HOH−C HOH−COOH, La molécule possède 2 C identiquement subsitués. Ce
composé est achiral du fait de l’existence d’un plan de symétrie. Il y a 3 stéréoisomères de
configuration dont un couple d’énantiomères et un composé méso achiral.
270 Concours blancs • UE 1
19 a.
b. c.
d. e.
• a. faux. K1 est le 2, 3, 4-trihydroxybutanal.
• b. vrai. En utilisant les règles de priorité K1 est bien de configuration 2S, 3R.
• c. faux : mauvaise position du −OH du C3 .
• d. vrai. Dans cette projection de Fischer le groupe −OH sur le premier C en partant du
bas est à droite.
• e. faux. Ils sont diastéréoisomères.
20 a.
b. c.
d. e.
• a. faux. L1 est de configuration 2S, 3S.
• b. vrai. L2 est de configuration 2R, 3S.
• c. faux. Le composé L2 est un composé méso achiral.
• d. vrai. L3 se déduit de L1 par simple rotation autour de la liaison C2 −C3 .
21
a. b.
c.
d.
e.
• a. vrai. A et B sont des molécules d’ibuprofène, qui possède un C*. A est l’énantiomère R,
B l’énantiomère S un mélange équimolaire de A et B est donc un mélange racémique.
• b. faux, pas de structure en C6 H12 dans l’ibuprofène.
• c. vrai. F et G ont la même formule brute mais des fonctions différentes : F possède une
fonction carboxylique, G une fonction ester.
• d. vrai. F possède une fonction acide carboxylique et pour obtenir la fonction éther-oxyde
de H il faut réaliser la réaction RO− + R’X → R−O−R’ + X− (synthèse de Williamson).
22
a. b.
c. d.
e.
• a. vrai. Le composé F est le Z-pent-3-ènal (cis) Le composé G est l’isomère trans ou E-
pent-3-ènal.
• c. vrai. Le composé H est le 3-méthylbut-3-ènal.
F et H ont la même formule statistique C5 H8 O.
• d. faux. Ils ont des groupements fonctionnels différents.
• e. vrai. Entre I et J il y a une tautomérie cétoénolique.
23 a. b.
c. d.
e.
• a. faux. Le composé I est la cis-pent-3-ène-2-one.
• b. faux. dans la forme de conjugaison πσπ.
• c. vrai : effet −M de −COCH3 .
24 a. b. c. d. e.
b. vrai. Le C du groupe carboylique est numéroté 1.
c. faux, pas de diastéréoisomérie possible, trois substituants H.
d. vrai : NH2 > C=C > C—C.
e. faux. Le C* est hybridé sp3 .
25 a.
b.
c. d. e.
UE 1 • Concours blancs 271
• a. faux. Les isomères de constitution ont même formule brute mais des formules semi-
Corrigés
développées planes différentes : isomères de chaı̂ne, isomères de position, isomères de fonc-
tion.
• c. vrai. Les conformères appartiennent tous à la même configuration.
• e. faux. Il s’agit de configurations R et S.
26 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’halogénation d’un alcane Cn H2n+2 est une réaction de substitution nucléophile
radicalaire.
hν
R−H + X2 → R−X + HX
Trois étapes pour une SN radicalaire : initiation, propagation, terminaison.
• b. faux. Les alcanes sont des hydrocarbures saturés, pas de réaction d’addition possible.
• c. faux. L’ion ponté ne peut se former avec Cl qui a un volume trop petit.
• d. vrai. L’alcool ROH peut jouer le rôle d’un réactif nucléophile par l’intermédiaire de
l’atome O possédant deux doublets non liants et se fixer sur le carbone de l’ion ponté à la
place de l’halogène. Il y a alors création d’une liaison C−O−C conduisant à un éther-oxyde.
• e. faux. La bromation du benzène est une substitution électrophile, dans le mécanisme il y
a formation de E+ qui va remplacer un H.
27 a. b.
c. d. e.
• b. faux. Le composé F possède 2 C* soit C1* et C2*.
• c. faux. Le composé G est le plus substitué, donc le plus stable, majoritaire, conformément
à la règle de Zaı̈tsev.
• d. faux. Le 3-méthylcyclohex-1-ène peut être obtenu mais ce n’est pas le plus stable.
28
a. b. c. d. e.
• a. vrai. L’effet d’un médicament est lié à l’interaction médicament-site d’action qui est
généralement un récepteur.
• b. vrai. Une base de Lewis est une espèce donneur de doublet électronique (composé
nucléophile).
272 Concours blancs • UE 1
29 a. b.
c.
d.
e.
• a. faux.
W = X + 2Z
état initial n0 0 0
état équilibre n0 − x x 2x ni = n0 + 2x
i
À l’état d’équilibre nw = n0 − x.
• b. faux. On a : ∆r G = −RT LnKéq .
(p x .pz )2
• c. vrai. k p = ·
pw
nz 2x
• d. vrai. La fraction molaire de z est donnée par fz = donc fz = ·
i ni n0 + 2x
• e. vrai. La pression partielle est donnée par pz = fz .P0 .
30 a. b. c. d. e.
• a. faux. Il y a formation de H2 O2 : 2H2 O(l) + O2(g) → 2H2 O2(l) .
∆r H ◦ = ∆ f H2 O2(l) − ∆ f (H2 O(l)
• b. vrai. La température est dans la plupart des cas un facteur cinétique.
• c. vrai. Si l’on suppose que la réaction est élémentaire alors l’ordre est égal à la molécularité
donc ordre 1.
Cette réaction traduit un bilan global, avec existence d’un processus en plusieurs étapes où
l’étape lente est moléculaire.
1
• d. faux. H2 O2(l) = H2 O(l) + O2
2
M (H2 O2 ) = 34g.mol−1 , donc 34 g de H2 O2 représente 1 mol. Si le rendement était de 100 %
on devrait obtenir 16 g de O2 soit 8 g pour un rendement de 50 %.
• e. faux. La catalase est un catalyseur, facteur cinétique, elle ne peut modifier le rendement.
Biochimie
31 a. b. c. d. e.
• a., b. et e. faux. La structure représente un acide aminé, la valine (Val ou V).
• c. et d. vrai. La valine est un acide aminé aliphatique protéinogène.
32
a.
b. c. d. e.
• b. vrai. c. et d. faux. L’isoleucine I possède une chaı̂ne latérale apolaire aliphatique.
La synthèse de la dopamine et de l’adrénaline se fait à partir de la tyrosine (Y) ou de la
UE 1 • Concours blancs 273
phénylalanine (F).
Corrigés
• e. faux. La valine a une chaı̂ne latérale isopropyle, la leucine a une chaı̂ne latérale isobutyle.
33 a. b. c. d. e.
• e. vrai. Le noyau imidazole de l’histidine est très réactif. Il peut subir à pH physiologique
et selon son environnement une protonation pour devenir un noyau imidazolium (NH+ ).
34 a. b. c. d. e.
• a. et e. faux. L’hélice alpha est stabilisée par des liaisons H intrachaı̂nes entre l’α-CO d’un
acide aminé n (accepteur) et l’α-NH (donneur) de l’acide aminé n + 4. Ces liaisons (et donc
l’hélice) sont brisées par l’urée 8 M.
• b. faux. Les valeurs des angles dièdres sont spécifiques à chaque motif secondaire, on re-
trouve ces structures sur le diagramme de Ramachandran.
• d. faux. L’hélice alpha n’entre pas en jeu dans les motifs immunoglobuliniques, il s’agit
des feuillets bêta.
35
a.
b.
c. d.
e.
• c. vrai. Le pas est de 5, 4 Å et 3, 6 acides aminés par tour.
• d. faux. Dans l’hélice α, la liaison hydrogène s’établit entre le groupe N-H de la chaı̂ne
principale d’un acide aminé et le groupe C=O de la chaı̂ne principale du quatrième acide
aminé le précédant.
36 a. b. c. d. e.
• a. vrai. La méthode d’Edman ( méthode des phénylthiohydantoines) est une addition de
l’isocyanate de phényle avec l’extrémité N-terminal du peptide donc D sera à gauche.
La carboxylatepeptidase A clive l’acide aminé C-terminal (sauf lysine, arginine et proline).
Le seul A.A non chiral est la glycine. D – – – – – – G P + chymotrypsine entraı̂ne une coupure
au niveau des acides aromatiques, après le résidu aromatique. Le seul A.A aromatique est la
Tyrosine Y. Comme on obtient deux tétrapeptides avec chacunune Thr T on peut prévoir la
séquence D – T – Y –T –G.
Le bromure de cyanogène BrCN clive la méthionite M du coté C-terminal pour donner ici
un tripeptide dont le résidu N-terminal est une valine V soit D –T –Y –V –T –G. La trypsine
coupe au niveau de la lysine, on obtient deux dipeptides ; donc K est entre D et T.
La séquence du peptide est donc DKTYMVTG.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
37
a. b. c. d. e.
9
L’acide oléique, ou C18 : 1∆ ou acide octadécénoı̈que possède une chaı̂ne hydrocarbonée à
18 atomes de carbone.
38
a. b.
c. d. e.
• a. vrai. On distingue usuellement les ω-3, ω-6, ω-7 et ω-9.
• b. faux. Les séries ω-3 et ω-6 correspondent à des acides gras essentiels, c’est-à-dire non
synthétisés par l’homme. Un apport alimentaire est obligatoire.
• c. vrai. L’acide docosahexaénoı̈que (DHA) est un long acide gras à 22 carbones, constituant
courant de la phosphatidyléthanolamine ou de la phosphatidylsérine dans le cerveau. L’acide
lignocérique, à 24 atomes de carbone, est un constituant des sphingolipides.
• d. et e. faux. L’acide arachidonique appartient à la famille des ω-6 tandis que l’acide oléique
274 Concours blancs • UE 1
39 a. b.
c.
d.
e.
• a. faux. Les cérébrosides sont des glycolipides formés d’une sphingosine, d’un acide gras
à très longue chaı̂ne (22 à 24 atomes de carbone) et d’un ose (galactose ou glucose) lié par
une liaison O-osidique avec la fonction alcool primaire de la sphingosine.
• b. faux. Ce sont les sphingomyélines qui renferment de la phosphorylcholine.
40 a.
b. c.
d. e.
• a. faux. L’anomérie concerne l’isomérie du carbone anomérique, elle doit donc concerner
le même sucre. On ne peut donc pas écrire que (a) et (b) sont anomères l’un par rapport à
l’autre. Il serait en revanche exact d’écrire que (a) et (b) sont des anomères α.
• b. vrai. c.faux. Des énantiomères sont images l’un de l’autre dans un miroir, la configura-
tion de tous les carbones asymétriques est inversée, c’est le cas de (a) et (c).
• d. vrai. Des épimères diffèrent par la configuration d’un seul carbone asymétrique (le car-
bone anomérique n’est pas considéré), c’est bien le cas de (c) et (d).
• e. faux. Enfin, le ribose est un pentose, les quatre sucres représentés sont des hexoses.
41 a. b. c.
d. e.
• a., b., c., e. faux. Le ribose est un aldopentose, constituant de l’ARN. C’est sous forme
désoxy- qu’on le rencontre dans l’ADN et phosphorylé sur le carbone 5 qu’il intervient
comme intermédiaire de la voie des pentoses phosphates.
42 a. b.
c.
d.
e.
• a. faux. d. vrai. Le lactose correspond au β-D-galactopyranosyl-(1-4)-D-glucopyranose,
la fonction hémi-acétalique du glucopyranose est donc libre conférant au lactose un pouvoir
réducteur.
• b. faux. L’amidon est un polyholoside, constitué de glucose.
• c. et e. vrai. SGLT1 situé au pôle apical de l’entérocyte transporte le glucose et le galactose.
GLUT2 situé au niveau basal transporte le glucose, le galactose et le fructose.
43 a. b.
c. d. e.
• a. faux. Un inhibiteur compétitif se fixe réversiblement au niveau de site actif de l’enzyme,
ce qui a pour conséquence une augmentation du Km apparent.
• b. faux. La vitesse maximale n’est pas modifiée. Ainsi, l’ordonnée à l’origine dans la
représentation de Lineweaver (1/Vm ) sera identique. La pente de la droite dans la représen-
tation d’Eadie-Hofstee (−1/Km ) sera quant à elle modifiée ainsi que l’ordonnée à l’origine
(Vm /Km ).
• c. vrai. Parmi les inhibiteurs compétitifs pris en exemple, on peut citer le méthotrexate,
l’AZT ou le sulfanilamide.
44 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. L’efficacité catalytique est évaluée par le rapport kcat /Km . Plus cette valeur est
grande, plus l’enzyme est efficace. Pour l’enzyme E1, ce rapport est de 6 × 1010 L.mol−1 .s−1 ,
il est de 4 × 108 L.mol−1 .s−1 pour l’enzyme E2 et de 8 × 105 L.mol−1 .s−1 pour l’enzyme E3.
• b. faux. Km représente l’inverse de l’affinité : plus Km est petit, meilleure est l’affinité. E1 a
UE 1 • Concours blancs 275
Corrigés
• c. vrai. d. faux. e. vrai. kcat reflète le nombre de molécules de substrats transformées par
seconde et par molécule d’enzymes à concentration saturante en substrat. Ce paramètre est
directement relié à Vmax par la relation Vmax = kcat .Et (Et étant la concentration en enzyme
totale). C’est donc E2 qui présentera la Vmax la plus élevée, en catalysant la transformation
de 106 molécules par seconde soit 1 molécule toutes les microsecondes.
45 a. b. c. d. e.
• a. et c. faux. La liaison phosphate dans la molécule de glucose-6-phosphate est une liaison
pauvre en énergie tandis que la liaison thioester est une liaison riche en énergie.
• d. faux. L’hydrolyse d’une telle liaison libère de l’énergie, elle est donc qualifiée d’exergo-
nique.
46
a. b.
c.
d. e.
• b. faux. Le cycle de Krebs permet la formation de coenzymes réduits : 3 NADHH+ et 1
FADH2 par molécule d’acétylcoA.
• e. faux. Inhiber la chaine respiratoire où se produit la réoxydation de ces coenzymes
n’accélère pas le cycle de Krebs.
47 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les érythrocytes sont dépourvus de mitochondries. La glycolyse est en outre cyto-
solique.
• b. faux. La néoglucogenèse est un métabolisme hépatique et rénal.
• c. vrai. Dans le foie, la cétogénèse est mitochondriale.
• d. faux. Les acides aminés ne sont jamais stockés, ils servent à la synthèse protéique.
• e. faux. La β-oxydation des acides gras saturés à chaı̂ne longue (> 12 C) est précédée d’une
étape d’activation cytosolique afin de pouvoir entrer dans la mitochondrie.
48 a. b. c. d. e.
• a. et b. faux. L’accumulation de lactate est due à un métabolisme anaérobie.
• c. faux. La fermentation lactique se fait dans le cytosol.
49 a. b. c. d. e.
• a. faux. La présence de Glut4 à la membrane est régulée par l’insuline, dont la production
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Biologie moléculaire
50 a. b. c.
d. e.
• a. vrai. C’est le principe de complémentarité entre les bases. Le % GC est quant à lui va-
riable.
• b. faux. Ce sont les bases qui sont à l’intérieur de la double hélice, le squelette désoxyribose-
phosphate est à l’extérieur de l’hélice.
• c. faux. Ces liaisons hydrophobes se situent entre les bases contiguës ; de part et d’autre de
276 Concours blancs • UE 1
51
a. b. c. d. e.
• e. faux. En cas d’épissage alternatif, certains exons peuvent être absent de la séquence co-
dante.
52 a. b. c. d. e.
• a. vrai. Cette proposition est inexacte, puisque la PCR repose sur une amplification in vitro
des acides nucléiques et non sur un quelconque mécanisme immunitaire.
53 a. b. c. d.
e.
La modulation par coupure de l’ADN n’est pas un mécanisme connu de régulation de la
transcription.
54 a. b. c. d. e.
• a. faux. Un codon code un seul acide aminé mais un acide aminé donné peut être codé par
différents codons.
• b., c. et d. faux. L’ARNm est traduit dans le cytoplasme dans le sens 5’ vers 3’ avec un
cadre de lecture commençant au site d’initiation de la traduction (codon AUG) et s’arrêtant à
un des 3 codons stop, reconnus par les facteurs eRF chez les eucaryotes.
55 a. b. c. d. e.
• a. faux. La reverse transcriptase est une ADN-polymérase ARN-dépendante qui synthétise
le nouveau brin d’ADN de 5’ vers 3’ comme toutes les ADN polymérases.
• b. faux. Lors de la maturation des ARN, la liaison covalente qui lie deux exons successifs
après l’excision de la séquence intronique est assurée par les complexes snRNP.
• c. faux. Les enzymes de restriction, isolées des bactéries, peuvent couper des ADN bactériens
ou eucaryotes, elles sont utilisées lors du clonage.
• d. vrai. Certaines d’entre elles coupent au niveau du site de restriction précisément (ce sont
celles utilisées lors du clonage), d’autres coupent au voisinage du site.
56 a. b. c.
d. e.
• a. vrai. Le mécanisme de reconnaissance de l’ARN cible nécessite un appariement parfait
avec le siRNA.
• b. faux. RISC (RNA-induced silencing complex) est un complexe multiprotéique possédant
une activité endoribonucléasique et une activité hélicase.
• c. faux. DICER est une ribonucléase coupant l’ARN double brin en siARN.
• d. vrai. Les siARN sont classiquement décrits comme mécanisme de défense contre les
infections par les virus à ARN double brin ou les invasions par les éléments mobiles type
transposons. Ce dernier point pourrait être considéré comme élément structurant du génome.
Récemment ont émergé de nouveaux rôles des ARN interférents dans la formation de l’hétéro-
chromatine, de la méthylation de l’ADN, de la condensation des chromosomes, de la pré-
vention des recombinaisons chromosomiques ou encore dans la réparation de l’ADN. Ces
recherches étant très récentes et sur des modèles végétaux ou des levures, la réponse pourrait
donc être considérée comme fausse dans certaines universités.
UE 1 • Concours blancs 277
• e. faux. Chez la femme, l’inactivation du chromosome X est due au transcrit Xist qui s’ac-
Corrigés
cumule le long du chromosome X à partir duquel il est transcrit, puis l’inactive en cis. Une
fois établie, l’inactivation est stable et le chromosome inactivé est alors transmis au fil des
divisions cellulaires. Notons que les siARN sont impliqués dans la compensation du dosage
du chromosome X chez les drosophiles mâles en augmentant l’expression de certains gènes
de ce chromosome (travaux publiés en 2018).
57 a. b.
c. d. e.
Chez les eucaryotes, la méthylation des cytosines au sein des séquences CG constitue un ver-
rouillage de l’expression du gène.
58 a. b. c. d. e.
• a. faux. La modification de l’adénosine en inosine sur la base flottante de l’anticodon per-
met la reconnaissance de trois nucléotides dans les règles du wobble : U, C et A.
• b. faux. L’aminoacyl-ARNt est synthétisé par l’aminoacyl-ARNt synthétase avec consom-
mation de deux liaisons riches en énergie.
• d. faux. Chez les procaryotes, l’activité peptidyl-transférase se trouve sur l’ARNr 23S de la
grande sous-unité 50S du ribosome 70S des procaryotes. Chez les eucaryotes, elle se trouve
sur l’ARNr 28S de la grande sous-unité 60S du ribosome 80S des eucaryotes.
• e. faux. Les ribosomes sont constitués de 82 protéines et 4 molécules d’ARNr. Les protéines
sont donc majoritaires en nombre mais les ARNr sont majoritaires en masse.
59 a. b. c. d. e.
L’ADN Z, qui forme une double hélice gauche, est formée dans certaines régions caractérisées
par une alternance entre base purique et pyrimidique.
Souvent, ces régions sont formées de répétitions GC, comme c’est le cas de la proposition e.
La proposition a est riche en GC mais ces bases ne sont pas en alternance.
60 a. b. c.
d.
e.
• a. et c. faux. Cet ARNt reconnait donc le codon 5’-AUG-3’, c’est celui de la méthionine,
dont le codon est unique.
• b. faux. Deux liaisons riches en énergie sont consommées au cours de l’activation de
l’ARNt (ATP en AMP).
• d. vrai. Durant l’initiation de la traduction, cet ARNt se lie au facteur eIF2-GTP (complexe
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de pré initiation).
• e. vrai. Lors de l’élongation, il peut se lier au site A du ribosome (il se lie au site P lors de
l’initiation).
Concours n◦ 2
61 a.
b. c. d.
e.
• La formule électronique 1s 2s 2p 3s 3p6 4s2 3d8 nous permet simplement de dire qu’elle
2 2 6 2
62 a. b. c. d.
e.
• a. faux. 17 Cl a une structure du niveau de valence en 3s2 3p5 . L’élément correspondant est
l’iode donc la molécule serait I2 .
• b. faux. L’ordre de liaison est donné par la relation :
1
Ordre de liaison = (nombre d’e− des O.M liantes) - ( nombre d’e− des O.M∗ ) ; donc ici
2
l’ordre de liaison est 1.
• c. faux. Si on enlève un électron sur π∗ x et π∗ y on obtient un ordre de liaison égal à 2, donc
un état doublet.
• d. faux. La cohésion du cristal est assurée par des liaisons de Van Der Waals types dipôle
instantané-dipôle instantané.
63 a.
b. c.
d.
e.
N
H H
• a. faux. e. vrai La molécule d’ammoniac a pour représentation de Lewis :
H
Selon la théorie de Gillespie ou VSEPR, elle a pour géométrie AX3 E1 , c’est-à-dire une
géométrie pyramidale (géométrie globale tétraédrique due à la répulsion électrostatique entre
les doublets, liants et non liants).
• c. faux. d. vrai L’azote étant plus électronégatif que l’hydrogène (χN = 3, 0 et χH = 2, 2),
la liaison N−H est polarisée donc possède un moment dipolaire de liaison. La somme vec-
torielle des moments dipolaires de liaison d’un édifice permet de connaı̂tre le sens de son
moment dipolaire (si cette somme est nulle, la molécule est apolaire).
La structure spatiale de la molécule d’ammoniac permet d’obtenir un moment dipolaire non
nul, ce qui ne serait pas le cas avec une géométrie trigonale plane.
• b. vrai Étant donné que l’ammoniac contient un atome d’azote (élément très électronégatif
et petit) lié à des atomes d’hydrogène et possédant un doublet non liant, la molécule d’am-
moniac peut établir des liaisons hydrogène.
64 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’indice de liaison est défini par : [ nombre d’électrons des O.M liantes - nombre
d’électrons des O.M antiliantes] / 2.
• b. vrai. Indice de liaison 0 il y a autant d’électrons dans les O.M liantes qu’antiliantes. La
UE 1 • Concours blancs 279
Corrigés
• d. faux. Un acide de Lewis possède une lacune électronique, c’est un accepteur de doublet.
• e. faux. La solubilité est la quantité maximale ( g ou mol) de soluté dissous dans un litre de
solution saturée.
65 a. b.
c.
d. e.
2
• a. faux : hybridation sp , carbone trigonal.
• b. faux. Un carbone asymétrique est un carbone hybridé sp3 portant 4 substituants différents.
• e. faux. La double liaison a pour conséquence possible la diastéréoisomérie géométrique Z
et E.
66 a. b. c. d. e.
• a. faux. 11 Na (groupe IA, 3e période) a un potentiel d’ionisation < à celui de 12Mg ( co-
lonne IIA, 3e période).
• b. faux. Le caractère électropositif diminue de gauche à droite dans une période.
• c. vrai : 9 F ( période 2, colonne 17) capte plus facilement un électron que 8 O ( période 2,
colonne 16).
• e. vrai : 35 Br ( période 4, colonne 17) donc moins électronégatif que 9 F. L’électronégativité
décroı̂t dans une colonne.
67 a. b. c.
d. e.
2
Configuration électronique : [Xe] 6s ou [Kr] 4d10 5s2 5p6 6s2 .
68 a. b. c. d. e.
• a. faux. 85 et 87 sont les nombres de nucléons A.
• b. vrai. Des noyaux isotopes ont même Z (même élément chimique) mais des A différents.
Or A = Z + N donc les nombres N de neutrons sont différents.
1
• c. faux. Si les proportions isotopiques étaient identiques, on aurait : M = (85 + 87) = 86
2
g.mol-1
• d. vrai. Le calcul donne avec ces abondances isotopiques M = (85 × 0, 745 + 87 × 0, 25) =
85, 5 g.mol−1 .
69 a. b.
c.
d. e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
70
a.
b. c. d. e.
• a. vrai : colonne 1, colonne des alcalins caractérisés par la structure en ns1 du niveau de
valence.
• b. vrai. Ils cèdent facilement un électron, ce sont les plus électropositifs.
• c. faux. 11 Na est le chef de file de ces éléments. Son énergie d’ionisation est > aux autres.
• d. faux. Na appartient à la 3e période, de façon générale le rayon atomique augmente lors-
qu’on descend une colonne.
280 Concours blancs • UE 1
71 a.
b. c.
d. e.
[HI(g) ]2
• a. faux. L’expression de Kc = peut s’écrire :
[H2(g) ][I2(g) ])
n2 (HI(g) )
Kc = . Le calcul conduit à Kc = 54, 76.
nI2(g) .nH2(g)
1
Le texte donne Kd = constante de réaction dans le sens 2.
Kc
• b. vrai. La somme algébrique des coefficients stoéchimétriques est nulle, donc Kc = K p .
• La proposition c est fausse. L’ajout n’a aucun effet : pas de variation du nombre de moles
gazeuses.
• d. vrai. D’après le principe de moindre action, le système réagit à la perturbation en
consommant le réactif en excès.
On a Kc = const. Si nH2 augmente, alors nHI doit croı̂tre. Il y a donc déplacement dans le
sens 1.
• e. faux. Dans le sens 2, il y a consommation de HI(g) .
72 a. b. c. d. e.
Rappel du principe de Le Châtelier (loi de modération) :
Si une modification d’un facteur extérieur (T, P, V, C) intervient sur un système en état
d’équilibre, le système se déplace dans le sens inverse à celui que l’on exerce .
a. faux. En diminuant le pH la salive devient plus acide, la [H+ ] augmente et [HO− ] diminue
donc l’équilibre est déplacé dans le sens 1.
b. vrai. Si le pH augmente, [HO− ] augmente donc l’équilibre est déplacé dans le sens 2 pour
que les ions HO− soient consommés.
c. vrai. Si [F− ] augmente l’équilibre évolue dans le sens de sa disparition, donc sens 1.
d. vrai. La réaction étant légèrement exothermique elle est favorisée par une diminution de
température, donc déplacement de l’équilibre dans le sens 1.
e. faux. Autoprotolyse de l’eau : H2 O + H2 O = H3 O+ + HO−
Le produit ionique est Ke = [H3 O+ ]. [HO− ] .
1
Pour un milieu neutre acide-base [H3 O+ ] = [HO− ], donc pH = pKe.
2
À 99 ◦ C le pH de l’eau, milieu neutre, est pH = 6, 85.
73 a.
b. c. d.
e.
• a. faux. Le diagramme de prédominance montre que c’est la forme HCO−3 qui prédomine.
H2 CO3 prédomine pour pH < pK1 − 1 soit pH = 5, 4
et CO2−3 prédomine pour pH > pK2 + 1 soit 11, 4.
• d. faux.
1 1
On peut appliquer la relation pH = (pK1 + pC) = (6, 4 + 2) = 4, 2.
2 2
UE 1 • Concours blancs 281
[base]
• e. vrai : d’après la relation pH = pK1 + log et log 1 = 0.
Corrigés
[acide conjugué]
74
a. b.
c. d.
e.
Pour obtenir la solution tampon demandée, il faut avoir un mélange d’un acide HA et de sa
[B]
base conjuguée notée B dont le pH sera donné par la relation pH = pKa (B/HA) + log
[HA]
et qui sera dans le domaine de pH souhaité.
• a. vrai. On a le couple H2 PO−4 /HPO2− 4 ; donc avec les données du texte :
0, 02
pH = 7, 2 + log ≈ 7, 0.
0, 03
• b. faux. On considère le même couple, mais les quantités de matière sont inversées. Le pH
du mélange vaut donc pH = 7, 2 + 0, 176 ≈ 7, 38, donc hors du domaine souhaité.
• c. vrai. Il se produit la réaction chimique totale suivante :
HPO2−4 + H+ → H2 PO−4
État initial 0, 05 0, 03 ε
État final 0, 02 ε 0, 03
2
La valeur du pH est pH = pKa2 + log ≈ 7, 0 et on retrouve le a.
3
• d. faux. La réaction chimique totale admet pour équation de réaction :
HPO2−4 + HO− → PO3− 4 + H2 O
État initial 0, 05 0, 03 ε excès
État final 0, 02 ε 0, 03 excès
Le pH est celui du couple HPO2−
4 /PO43- ce qui donne :
pH = pKa (HPO2− 3− 3− 2−
4 /PO4 ) + log [PO4 ][HPO4 ] soit pH = 12, 4 + 0, 176 ≈ 12, 6 donc hors du
domaine.
On peut remarquer que pKa > pH voulu.
• e. vrai. On a un mélange acide faible CH3 COOH et base faible NH3 de concentrations
égales.
La réaction prépondérante sera CH3 COOH + NH3 = CH3 COO− + NH+4 .
1
Dans ces conditions le pH est donné par la relation pH = ( pKa1 + pKa2 )
2
1
soit pH = (9, 2 + 4, 8) = 7, 0. C’est donc une bonne solution tampon.
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2
75 a. b. c.
d. e.
Le pH de l’eau pure dépend de la température.
76
a. b. c. d.
e.
d. faux. On a H = − log C = pC.
77 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’eau n’est pas un tampon.
• b. vrai. On considère un tampon lorsque l’écart entre pKa et pH est < 1 ce qui correspond
1
à un rapport de 10 entre l’acide et sa base conjuguée. Ici le rapport acide/base vaut ; c’est
2
282 Concours blancs • UE 1
78
a. b. c.
d. e.
• b. faux : il augmente.
• c. faux. Une hypoventilation conduit à une augmentation de PCO2 , l’équilibre est déplacé
vers la droite donc augmentation de HCO−3 .
• e. faux. Il s’agit de 40 nmol.L−1 .
79 a. b. c. d. e.
1
• a. vrai. On a : pH = pKa +pC) = 5, 51.
2
• b. faux. Il se produit la réaction suivante :
NH+4 + HO− → H2 O + NH3
−3 −3
avant mol 5, 52 × 10 2, 76 × 10
après mmol/L 5, 52 5, 52
Les deux concentrations sont identiques, ce qui est le cas d’une solution tampon.
On a donc : pH = pKa + log [base]/ [acide] pH = 9, 8 + log 1 = 9, 8.
• d. faux. Le pH des solutions tampons ne varient pas avec la dilution.
80
a. b. c.
d.
e.
• b. faux. La fraction diffusible est égale à 1, 6 fois la fraction non diffusible.
• c. vrai. La diminution du pH augmente la fraction diffusible et amplifie l’intoxication.
• d. vrai. On a : pH = pKa .
• e. vrai. On a : pH = pKa + log([1 − (0, 1/0, 3)]/[(1 + 0, 1/0, 3)] = 7, 3.
81 a. b. c. d.
e.
• a. vrai. C’est un trouble métabolique, la PCO2 reste à 40 mm de Hg.
• b. faux. On est en alcalose métabolique, le pH augmente.
• c. faux. [H+ ] diminue.
• d. faux. Ce trouble métabolique sera compensé par les poumons par le biais d’une hypo-
ventilation qui augmente [HCO−3 ] et en H+ ce qui ramène le pH sanguin à 7, 4.
82
a. b. c. d.
e.
• b. faux. Il joue un rôle de réducteur :
CH3 CH2 OH + H2 O = CH3 COOH + 4 H+ + 4e−
• c. faux. no(Cr) = +VI.
83
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Le composé le plus oxydant appartient au couple rédox de plus fort pouvoir oxy-
dant. Ici E ◦ 1 > E ◦ 2, l’ion iodate est le plus fort oxydant.
UE 1 • Concours blancs 283
• b. faux. n.o(S) dans SO2 = +IV n.o (S) dans SO2− 4 = +VI donc SO2 est la forme réduite du
Corrigés
couple.
• c. faux. La demi-équation du couple IO−3 / I− s’écrit :
IO−3 + 6 H+ +6e− = I− + 3 H2
n.o(I) + V -I
• d. faux. n.o (S) + IV dans SO2 et +VI dans SO24 - La variation de n.o est −2 donc deux
électrons sont mis en jeu.
La demi-équation s’écrit :
SO2− −
4 + 4 H + 2e = SO2 + 2 H2 O
+
(×3).
• e. faux. Dans une réaction rédox l’oxydant le plus fort oxyde le réducteur le plus fort.
L’équation de la réaction est la suivante :
IO−3 + 3 SO2 + 3 H2 O → I− + 3 SO2−
4 +6H .
+
84
a.
b.
c. d.
e.
Acide lactique : C3 H6 O3 ; Acide pyruvique : C3 H4 O3 .
• a. vrai. Dans l’équation :
C3 H6 O3 = C3 H4 O3 + 2H+ + 2e−
l’acide lactique est le réducteur du couple.
• b. vrai. Le nombre d’oxydation de Cb dans l’acide lactique est 0, dans l’acide pyruvique
+II ; il y a donc oxydation.
• c. vrai : deux doubles liaisons séparées par une simple liaison.
• La proposition d. est fausse. cf. b pour le Cb, mais le Ca ne change pas de n.o.
• e. vrai. Si l’on compare les E ◦ on constate que E1◦ > E2◦ ; donc l’acide pyruvique est l’oxy-
dant le plus fort qui réagit avec le réducteur le plus fort NADH.
85
a.
b. c.
d.
e.
• Testez les formules des réactions du 1e puis du 2e ordre.
1e ordre : k.t = ln([A0 ]/[A]) on obtient une valeur de k constante k = 0, 46 h−1 .
2e ordre : k.t = 1/[A] − 1/[A0 ] ; k0,5 = 0, 52 ; k1 = 0, 59 L.mol−1 .h−1 .
ln 2
• La réaction est donc d’ordre 1 et on a : T 1/2 = = 1, 5 h = 90 min.
k
• e. vrai : k.t = ln(1, 000/[A]) = 0, 46 × 1, 5. on obtient [A] = 0, 5 mol/L.
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86 a. b. c.
d. e.
• a. vrai : R−CH2 OH.
• b. faux. H2 SO4 n’est pas un réactif nucléophile.
• c. faux. F est un alcool primaire donc mécanisme E2.
• d. vrai : F est chiral.
87 a. b. c. d. e.
• e. vrai : N-méthyléthanamine amine monosubstituée.
• b. faux. Aucun carbone ne porte 4 groupements substituants différents.
• c. faux. H est une ènamine.
284 Concours blancs • UE 1
88 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les isomères de constitution diffèrent par l’enchaı̂nement des atomes.
• b. vrai. L’enthalpie libre standard est : ∆r G◦ = ∆r H ◦ − T.∆r S ◦
soit ∆r G◦ = −810 − 300 × 160 × 10−3 = −858 kJ.mol−1 .
• c. faux. Le calcul conduit à −844 kJ.mol−1 .
• d. faux. L’acide fumarique est plus stable que l’acide maléique car ∆r G◦ (fum) < ∆r G◦ (mal).
Biochimie
89
a. b. c. d. e.
• a. et b. vrai. La méthionine est un acide aminé essentiel dont l’atome de soufre participe à
une fonction thioéther (S-CH3 ).
• d. et e. vrai. L’activation du soufre de ce groupement dans la S-adénosylméthionine rend
le transférable sur divers substrats par des méthyltransférases. Ce type de réaction intervient
par exemple dans la synthèse de l’adrénaline.
• c. faux. Les acides aminés aromatiques absorbent dans l’UV, ce n’est pas la cas de la
méthionine.
90
a. b. c. d. e.
• a. vrai. L’hydroxylation de la tyrosine permet la formation de DOPA, précurseur de la do-
pamine qui sera obtenu par décarboxylation.
• b. faux. La proline est un acide aminé à chaı̂ne latérale apolaire cyclique.
• c. faux. Seuls les acides aminés aromatiques absorbent la lumière UV à 280 nm.
• d. faux. Les points isoélectriques de la tyrosine et de la glycine sont proches (rigoureuse-
ment, celui de la tyrosine est légèrement inférieur).
• e. faux. Seule la cystéine a la capacité de former des ponts disulfures.
91 a. b. c. d. e.
• a. faux. La séquence de l’octapeptide proposé est : NH3+ -Glu-Val-Asn-Leu-Ala-Ala-Glu-
Phe-COO− .
• b. faux. Il contient 7 liaisons peptidiques.
• d. vrai. La phénylalanine possède un noyau benzyle apolaire.
92 a. b. c. d.
e.
On a l’hexapeptide de séquence LAWQPM, soit LeuAlaTrpGlnProMet.
• a. vrai. Les radicaux aromatiques de certains A.A ont la propriété d’absorber la lumière
U.V c’est le cas du tryptophane W qui absorbe à 280 nm. La concentration en (a) pourra
être obtenue si l’on suppose qu’il n’existe pas d’autres molécules absorbant à cette longueur
d’onde.
• b. faux. La phosphorylation est une réaction d’estérification de la chaı̂ne latérale de la sérine
S, de la tyrosine Y ou de la thréonine T. (a) n’a pas ces A.A dans sa séquence.
UE 1 • Concours blancs 285
Corrigés
pI = (pKb(L) + pKa(M)) = (9, 6 + 2, 3) = 6 ± 1.
2 2
• e. vrai. ( voir début correction). Cette hydrolyse est non spécifique, le tryptophane W est
totalement détruit lors de cette hydrolyse.
93
a. b.
c. d. e.
• a. vrai. L’oxyhémoglobine ou ferrohémoglobine est sous forme R relachée.
• b. faux. Le 2, 3-BPG est un régulateur allostérique de l’hémoglobine.
• c. faux. En cas d’acidose, l’hémoglobine a tendance à libérer son O2 pour tamponner le
milieu.
• d. faux. Elle contient 2 chaı̂nes de globine α et 2 chaı̂nes de globine β (chez l’adulte) et est
constituée à 70 % d’hélices α.
• e. faux. L’hème est le groupement prosthétique de l’hémoglobine.
94 a.
b. c.
d. e.
• a. faux. La trypsine clive après la lysine et l’arginine libérant un tripeptide, un heptapeptide
et 2 acides aminés.
• b. vrai. Il contient une tyrosine.
• c. faux. En C-terminal, les acides aminés sont neutres à pH physiologique. Le groupement
C-terminal est lui-même négatif.
• d. vrai. Il y a deux cystéines permettant l’établissement d’un pont disulfure intracaténaire.
• e. faux. Il y a 3 acides aminés basiques (Lys, Arg), le peptide sera globalement chargé po-
sitivement à pH 7.
95
a. b. c. d. e.
• c. faux. Le noyau de base des androgènes est le noyau androstane qui comporte 19 atomes
C.
• d. faux. Il y a une seule fonction alcool en 17.
• e. faux. Il n’y a pas de cycle aromatique dans la testostérone.
96 a. b. c. d. e.
• a. vrai. R−COOH R est hydrophobe ; COOH est hydrophile.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
97 a. b. c. d.
e.
• a. vrai. La première insaturation en partant de l’extrémité CH3 est à la position 6.
• b. faux. L’acide arachidonique est l’acide 5, 8, 11, 14 éicosatétraénoı̈que.
• c. faux. Le précurseur des PG3 est l’acide eicosapentaénoı̈que EPA.
• d. faux. Un céramide correspond à l’association d’une sphingosine et d’un acide gras. Une
choline et un phosphate.
286 Concours blancs • UE 1
• e. vrai. Au sein des monoglycérides, deux fonctions alcool sont encore libres.
98
a. b. c.
d.
e.
• a. vrai. Ce sont des hétérodimères (alternance de 2 oses différents).
• b. faux. Le hyaluronate est chargé négativement par son groupement carboxylate.
• c. faux. Les GAG retiennent l’eau.
• d. vrai. Le hyaluronate est présent dans les cartilages.
99
a. b. c.
d. e.
• a. et d. vrai. Il s’agit du α-D-glucopyranose, un aldohexose.
100 a. b. c. d. e.
• a. et b. faux. d. vrai. Le D-gulose diffère du D-galactose par la configuration du carbone
asymétrique 3. C’est donc, comme le galactose, un aldohexose réducteur.
• c. faux. Le D-gulose diffère du glucose par la configuration des carbones 3 et 4, ces deux
sucres sont donc diastéréoisomères.
• e. faux. Le ribose est un pentose.
101 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. La relation de Nernst établit que la variation d’énergie libre au cours d’une réaction
d’oxydoréduction dépend du nombre d’électrons transférés, de la constante de Faraday et de
la différence de potentiel rédox entre les couples.
• b. faux. c. vrai. Rigoureusement parlant, le NAD est un transporteur d’ions hydrure tandis
que le FAD (ou le FMN) et l’ubiquinone sont des transporteurs d’hydrogène. Notons toute-
fois que la réponse b pourrait être considérée comme vraie dans certaines universités.
• d. faux. Le transfert d’électrons de l’ubiquinone au cytochrome C est assuré par l’ubiqui-
none cytochrome C réductase (complexe III).
• e. faux. L’ubiquinone cytochrome C réductase contient les cytochromes b et c1, les cyto-
chromes a et a3 se trouvent au niveau du complexe de la cytochrome oxydase (complexe IV).
102
a.
b.
c. d.
e.
• d. faux. Dans le cas des enzymes allostériques, la forme T tendue est la forme inactive
tandis que la forme R relâchée est la forme active.
• b. vrai. L’aspect caractéristique de la courbe v = f(S) est sigmoı̈de, elle peut devenir hy-
perbolique (pseudo-hyperbolique rigoureusement parlant) en présence d’une grande quantité
d’activateur : toute l’enzyme est alors sous forme R.
103 a. b.
c. d. e.
• c. vrai. Au sein du métabolisme énergétique, on distingue les voies anaboliques (de synthèse,
de genèse ) qui consomment de l’énergie et les voies cataboliques (de dégradation, de lyse)
qui produisent de l’énergie. La réalité est évidemment plus subtile, mais dans cette proposi-
tion, cela nous permet d’identifier la bonne réponse : la lipolyse (dégradation des triglyé¸rides
en acide gras) précède la bêta-oxydation productrice d’énergie.
104 a. b. c. d. e.
• e. vrai. Après un repas, le glucose alimentaire est le substrat énergétique privilégié par la
UE 1 • Concours blancs 287
Corrigés
• a., b., c. et d. faux. Le rapport insuline/ glucagon est élevé en réponse à l’augmentation de
glycémie post-prandiale. Le glucose excédentaire et les autres composés d’origine alimen-
taire entrent alors dans les voies anaboliques : glycogénogénèse (foie et muscles), lipogénèse
(foie et tissus adipeux), biosynthèse protéique (muscles). La lipolyse ou la glycogénolyse
(sous influence de la glycogène phosphorylase) sont activées en période de jeûne.
105 a. b. c. d. e.
• b. faux. La synthèse des acides gras jusqu’à 16 carbones est entièrement cytosolique, elle
devient mitochondriale au-delà.
• c. faux. Le pouvoir réducteur nécessaire à cette synthèse est fourni sous forme de NADPH,
H+ .
• d. faux. La bêta-oxydation des acides gras à longue chaı̂ne (> 12C) est précédée d’une
étape d’activation cytosolique.
• e. faux. À nombre de carbone équivalent, un acide gras produira plus d’énergie qu’un glu-
cide, car plus réduit.
106 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. L’équation de réaction est :
ADP3− + H+ + Pi2− → ATP4− + H2 O.
• b. faux. La réaction est endergonique car : ∆r G = 51, 8 kJ.mol−1 .
• c. vrai. F1 et Fo participent à la régulation, mais Fo en temps que lieu de passage est
régulateur intrinsèque du système.
• e. vrai. L’exportation de l’ATP produit par la mitochondrie a un coût énergétique.
107
a. b. c. d. e.
Les principaux substrats de la néoglycogénèse sont le lactate, le glycérol, le propionate, tous
les intermédiaires du cycle de Krebs, tous les acides aminés (sauf leucine et lysine).
Attention, l’acétylcoA n’est pas un substrat de la néoglucogénèse.
Biologie moléculaire
108 a. b. c. d. e.
• a. vrai. Le nombre d’exons dans un gêne tend à augmenter avec la longueur de la protéine,
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
en cohérence avec l’idée que la protéine acquiert des fonctions multiples par addition succes-
sives de modules appropriés.
• a. faux. C’est > 5%.
• c. vrai. Pour l’ADN, les zones fortement répétitives représentent 10 à 15% du génome, les
moyennement répétitives de 20 à 40%, les séquences uniques ≈ 50%.
• d. vrai. Les minisatellites ou VNTR sont surtout localisés dans les zones télomériques (ou
centrométriques).
109 a. b. c. d. e.
• a. vrai. La méthode de Sanger est une méthode permettant de séquencer tout ADN, y com-
pris les ADNc.
• b. vrai. Les fragments obtenus sont séparés sur gel de polyacrylamide en fonction de leur
288 Concours blancs • UE 1
taille.
• c. faux, d. vrai. Une molécule d’ADN est synthétisée en présence des 4 désoxynucléotides
normaux dans chaque puits et de didésoxynucléotides (un différent dans chaque puits).
• e. faux. Sur cet exemple, la séquence obtenue est (lecture de haut en bas de 3’ vers 5’) :
3’- GTGCTAGACTTGAGTACATGAT-5’. La matrice séquencée (ou séquence analysée) est
donc : 5’-CACGATCTGAACTCATGTACTA-3’.
110
a.
b. c. d. e.
• a. vrai. e. faux. La transcription est le recopiage du brin d’ADN matrice en ARN simple
brin, faisant donc intervenir des ribonucléotides.
• b. vrai. Il s’agit de la coiffe en 5’.
• c. faux. La coiffe est la première étape de maturation : elle apparaı̂t dès que 20 à 30 résidus
aient été fabriqués sur l’ARN en formation.
• d. faux. Les splicéosomes interviennent au cours de l’épissage ; la formation de la coiffe
est assurée par la polyA polymérase.
111 a. b.
c. d. e.
• a. et c. vrai. d. faux. L’ADN de type B est la forme prépondérante de l’ADN dans les
cellules vivantes. b. faux. C’est une double hélice droite formée de deux brins antiparallèles.
• e. faux. Chargaff a montré que le rapport C/ G ou A/ T est égal à 1 chez toutes les espèces
étudiées. Cette observation sera déterminante pour l’élaboration du modèle de la structure de
l’ADN par Watson et Crick quelques années plus tard.
112 a. b.
c. d. e.
• b. faux. Créer les liaisons covalentes pour construire un ADN recombinant se fait en utili-
sant la ligase si les extrémités sont compatibles.
• c. vrai. Un ADN-vecteur comporte au moins une origine de réplication et un marqueur
de sélection permettant d’identifier les cellules hôtes transformées. Un deuxième marqueur
est souvent nécessaire pour distinguer les cellules ayant reçu un vecteur recombinant (avec
l’insert).
• d. faux. Un plasmide bactérien peut servir d’ADN vecteur pour cloner des fragments
d’ADN eucaryotes dans des cellules eucaryotes seulement s’il a été modifié pour recevoir
une deuxième origine de réplication d’origine eucaryote permettant le maintien du plasmide
dans les cellules. On parle alors de vecteur navette.
113 a.
b.
c. d.
e.
Une désamination oxydative de la cytosine mène à l’uracile. Ce dommage est pris en charge
par le système de réparation par excision de base (BER) qui fait intervenir une uracile ADN
glycosylase, une endonucléase AP, une phosphodiestérase, une ADN polymérase réparatrice
et une ADN ligase. phosphodiestérase, une ADN polymérase réparatrice et une ADN ligase.
114
a. b. c. d.
e.
• a. vrai. Les récepteurs nucléaires sont des récepteurs à localisation cytoplasmique activés
par la fixation d’une hormone lipophile.
• b., d. faux. e. vrai. Après liaison de leur ligand, ils transloquent dans le noyau pour acti-
ver la transcription de leurs gènes cibles associés à des coactivateurs après fixation sur des
éléments de réponse (RE).
UE 1 • Concours blancs 289
• c. faux. Le domaine de liaison à l’ADN, très conservé, présente un motif en doigt de zinc
Corrigés
(4 cys reliés à 2 atomes de zinc).
115 a. b.
c.
d. e.
• a. faux. La dénaturation thermique de l’ADN est suivie par absorbance à 260 nm.
• b. faux. Les premières molécules à se réapparier sont celles qui sont hautement répétitives.
• c. vrai. e. faux. La dénaturation thermique de l’ADN rompt les liaisons hydrogène entre
les bases, entraı̂nant la séparation des deux brins de la double hélice.
116 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. b. faux. Contrairement à l’ARN, du fait de l’absence de l’hydroxyle en 2’ du ri-
bose, l’ADN n’est pas sensible à l’hydrolyse alcaline. En revanche, sa dénaturation peut se
produire aux pH extrêmes (pH < 3 ou pH > 10) et en particulier par l’action de la soude.
• c. vrai. La stabilité de l’ADN est directement en relation avec l’empilement (ou tassement)
des bases et l’établissement de liaisons hydrophobes.
• d. faux. La stabilité de la double hélice n’est que très peu dépendante des liaisons hy-
drogènes. Cette proposition est un piège car il y a bien 3 liaisons H entre C et G appariés.
117
a. b. c. d. e.
Pour répondre à cette question, il faut écrire la séquence complémentaire et antiparallèle cor-
respondant à l’ARNm transcrit :
5’-AAACCCUAACAUUCGAAUAAACGGGG-3’.
On cherche ensuite si ce fragment présente un site donneur d’épissage (5-GU-3’, réponse =
non), un site accepteur d’épissage (5’-AG-3’, réponse = non), un signal de polyadénylation
(5’- AAUAAA-3’, souligné), un codon d’initiation de la transcription (cela n’existe pas, at-
tention à ne pas confondre avec un codon d’initiation de la traduction AUG) et un codon stop
de terminaison de la traduction (UAG, UGA, UAA, souligné). Les réponses inexactes sont
donc a, b, d.
118
a.
b.
c. d. e.
• a. vrai. La répétition TTAGGG est caractéristique des télomères, situés aux extrémités des
chromosomes eucaryotes.
• b. et c. vrai. Ces séquences sont non codantes et non transcrites.
• d. faux. L’extrémité saillante ( qui dépasse ) est l’extrémité 3’ du brin supérieur.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
119 a. b. c. d. e.
• b. faux. La chaı̂ne d’acide nucléique synthétisée comporte des groupements OH sur les
carbones 2’ des pentoses composant les nucléotides dans le cas de la transcription (synthèse
d’ARN) mais pas dans le cas de la réplication (synthèse d’ADN à partir de désoxyribonucléotides).
• d. faux. La réaction de synthèse démarre à partir d’une chaı̂ne d’acide nucléique (amorce)
préexistante pour les ADN polymérases tandis que les ARN polymérases peuvent démarrer
leur synthèse de novo.
290 Concours blancs • UE 1
120 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. Tm augmente avec le nombre de G+C.
• b. faux. En élevant la température jusqu’à son Tm, on disjoint 50% des liaisons hydrogène
qui unissent les brins ADN, ce qui dénature partiellement la double hélice.
• c. vrai.
bases puriques : A(adénine) et G(guanine) ; bases pyrimidiques : C (cytosine) et T (thymine).
• d. faux : présence d’une base inconnue R.
121 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. Lors de la transcription on remplace T par U.
• d. vrai. présence de groupement −OH en position 2’ et 3’ sur le ribose.
• e. faux. La présence d’un groupe hydroxyle en position 2’ sur le ribose a des incidences
multiples sur la structure de l’ARN (sensibilité à l’hydrolyse alcaline, cyclisation du phos-
phate...)
Concours n◦ 3
122 a. b. c. d. e.
• a. vrai. et d. faux. On détermine la formule de Lewis des atomes puis des édifices polyato-
miques à partir de la configuration électronique des atomes et de la représentation des cases
quantiques de la couche de valence.
L’azote, de configuration 1s2 2s2 2p3 , possède, au niveau de sa couche de valence (couche
n = 2), deux électrons appariés dans la sous-couche 2s et trois électrons célibataires dans la
sous-couche 2p donc la formule de Lewis suivante :
De même, l’oxygène, de configuration 1s2 2s2 2p4 , possède, au niveau de sa couche de valence
(couche n = 2), deux électrons appariés dans la sous-couche 2s, deux électrons appariés dans
la sous-couche 2p et deux électrons célibataires dans la sous-couche 2p donc la formule de
Lewis suivante :
Ainsi, la formule de Lewis du monoxyde d’azote est : et les électrons ne sont pas
tous appariés.
• c. faux. Par association de deux atomes d’oxygène, on obtient la formule de Lewis du di-
oxygène : Celui-ci ne possède pas d’électrons célibataires donc n’est pas une espèce
radicalaire, contrairement au monoxyde d’azote NO.
• b. faux. Dans un édifice polyatomique, le degré d’oxydation d’un élément est compté néga-
tivement lorsque l’atome considéré est plus électronégatif que l’atome auquel il est lié et
positivement s’il est moins électronégatif. En cas de liaison multiple, ce nombre est multiplié
par le nombre de liaisons constituant la liaison multiple. Ainsi, l’atome d’azote possède un
degré d’oxydation +II dans le radical NO (tandis que l’atome d’oxygène possède un nombre
d’oxydation -II).
123 a. b. c. d. e.
• b. faux et d. faux. La formule de Lewis de l’ion nitrite est :
UE 1 • Concours blancs 291
Corrigés
Par conséquent, la charge négative est délocalisée sur les atomes d’oxygène. On rappelle
également que l’atome d’azote ne peut pas effectuer d’hypervalence.
• c. faux. La géométrie de l’ion est de type AX2 E1 (théorie VSEPR) donc l’ion nitrite a une
géométrie coudée.
• Pour connaı̂tre le type d’hybridation d’un atome dans un édifice polyatomique, il suffit d’ad-
ditionner les deux nombres donnés dans la formule VSEPR de la structure étudiée. Ici, on a :
N = 2 + 1 = 3. Attention, on ne regarde pas que les électrons célibataires dans la formule de
Lewis de l’élément chargé ou non ! Si N = 2, l’atome est hybridé sp. Si N = 3, il est hybridé
sp2 . Si N = 4, il est hybridé sp3 . Pour les atomes pouvant réaliser des hypervalences, on aura
une hybridation sp3 d si N = 5 et une hybridation sp3 d2 si N = 6. L’atome d’azote est donc
hybridé sp2 .
124 a.
b. c. d. e.
• a. faux. La géométrie globale du méthane CH4 , de l’ammoniac NH3 et de l’eau H2 O est
tétraédrique. Cependant, la présence d’un doublet non liant sur l’atome d’azote et de deux
doublets non liants sur l’atome d’oxygène, ainsi que l’électronégativité importante de ces
deux éléments, font que les angles de valence ne sont pas tous égaux à109◦ 28 . L’angle vau-
dra cette valeur pour le méthane (tétraèdre régulier) mais sera plus faible dans le cas de
l’ammoniac (107◦ ) et de l’eau (104, 5◦ ), les doublets non liants occupant un espace plus im-
portant que les doublets liants.
• b. vrai, c. faux et e. faux. Les liaisons σ sont des orbitales moléculaires obtenues par re-
couvrement axial (donc suivant l’axe internucléaire) d’orbitales atomiques. Elles permettent
de former le squelette de la molécule. Les liaisons multiples sont constituées d’une liaison σ
et d’une ou deux liaisons π, suivant que la liaison soit double ou triple. Les liaisons π sont
obtenues par recouvrement latéral (donc perpendiculairement à l’axe internucléaire) d’orbi-
tales atomiques. Ce recouvrement étant moins efficace que le recouvrement axial, la liaison π
sera plus faible que la liaison σ, donc plus facile à rompre. Pour que le recouvrement latéral
soit possible, il faut que les atomes soient plus proches que dans le cas de la formation d’une
liaison simple. Par conséquent, une liaison double est plus courte qu’une liaison simple.
• Enfin, une liaison π peut être constituée de deux orbitales atomiques p mais ce n’est pas
la seule possibilité (elle peut par exemple être formée par recouvrement d’une orbitale p et
d’une orbitale d) donc la proposition d. est incomplète.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
125 a. b. c. d. e.
• a. faux, b. faux et c. vrai. Les forces de Keesom s’établissent entre deux molécules po-
laires, les forces de Debye entre une molécule polaire et une molécule apolaire et celles de
London entre deux molécules apolaires. Plus les interactions de Van der Waals sont fortes,
plus elles sont stabilisantes. Ainsi, les forces les plus stabilisantes sont les forces de Keesom.
Le néon étant un gaz noble, il possède une configuration électronique se terminant en p6 et est
relativement stable sous forme monoatomique. La cohésion des atomes entre eux est assurée
par des interactions de Van der Waals de type London puisqu’une espèce monoatomique ne
peut être polaire.
• d. vrai. La liaison hydrogène est une interaction moins faibles que les liaisons de Van der
Waals mais plus faibles que les liaisons covalentes. Elle peut être présente non seulement
dans les molécules polaires (mais pas forcément toujours présente, comme dans le cas de
292 Concours blancs • UE 1
H2 S) mais aussi dans les molécules apolaires (comme dans la molécule de CF4 ).
Si la molécule étudiée peut établir des liaisons hydrogène avec un solvant polaire, la solubilité
sera plus importante que dans le cas d’une molécule ne pouvant pas réaliser ces interactions.
La proposition e. est donc vraie.
• e. vrai. Les acides carboxyliques possédant des atomes très électronégatifs, petits, porteurs
de doublets non liants et/ou d’atomes d’hydrogène (les atomes d’oxygène), ils peuvent se lier
entre eux par groupes de deux (dimères) grâce à deux liaisons hydrogène.
126
a. b. c. d. e.
On a : 3p < 4s < 3d.
127 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. Considérons la demi-équation :
Pyruvate / Lactate Pyruvate + 2 H+ + 2e− = Lactate.
0, 06 [H+ ]2 [Pyruvate]
L’équation de Nernst s’écrit : E(pyruvate/lactate) = E1◦ + log
2 [Lactate]
Le potentiel apparent est E1◦ = E1◦ − 0, 06 pH ; et donc à pH = 7, le potentiel standard dans
les conditions biologiques est E1◦ = −0, 19 V. et de même E2◦ = −0, 32 V.
• c. vrai. Utilisez la relation∆G◦ = −nF∆E ◦ avec n = 2 F (Faraday) = 96 500 C.mol−1
∆E ◦ = ∆E1◦ − ∆2 E ◦ = 0, 13V et
on obtient ∆G◦2 = −25 090 J.
• d. faux. On a ∆S ◦ = 0. D’autre part, la température est un facteur cinétique et non thermo-
dynamique.
• e. faux. L’expression de la constante de l’équilibre (2) dans le sens direct 1 s’écrit :
[NAD+ ][Lactate]
Ke = Comme Ke (pH10) → [H+ ] = 10−10 mol.L−1
[Pyruvate] [ADH] [H+ ]
et Ke (pH = 7) → [H+ ] = 10−7 mol.L−1 on a donc : Ke (pH10)> Ke (pH7).
128
a. b. c.
d. e.
• a. vrai. Un système fermé peut échanger de l’énergie mais pas de matière avec le milieu
extérieur.
• b. faux. On a ∆r H < 0 ; une combustion dégage de la chaleur.
• c. faux. Elle peut être nulle.
• d. vrai. Les variations de H et S sont indépendantes du chemin suivi.
• e. faux. Comme ∆r S < 0 la réaction conduit à une organisation du système.
129
a. b. c.
d. e.
• b. faux. structure du niveau de valence en 4s2 4p3 , donc 5 électrons de valence.
• c. faux. As appartient à la colonne 15, groupe VA.
• d. vrai : niveau de valence n = 4.
130 a. b.
c. d. e.
• a. faux. L’arsenic fait partie du bloc p et X existe.
• b. faux. 5 B : colonne 13 2e période.
UE 1 • Concours blancs 293
Corrigés
• d. faux : 9 F : 1s2 2s2 2p5 colonne 17.
131 a. b. c.
d.
e.
• a. faux. L’isotope le plus abondant naturellement est 32 S (≈ 95%).
• b. faux : 16 protons et 16 neutrons et 16 protons.
• c. faux. Le fluor 9 F est l’élément le plus électronégatif (colonne 17- 2e période).
• d. vrai. 16 S : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p4 , 2 électrons célibataires.
• e. vrai. 16 S2− possède la même structure électronique que 18 Ar (isoélectronique).
132 a.
b. c.
d.
e.
1
• a. faux. 55 Cs a une structure en 6s . Il peut donc donner Cs+ .
• b. vrai. 56 Ba a une structure en 6s2 . Il peut donc donner Ba2+ .
• c. faux. 53 I a une structure en 5s2 5p5 . Il peut donc donner I− .
• d. vrai. 29Cu a une structure en 3d10 4s1 . Il peut donc donner deux cations : Cu2+ et Cu+ .
• e. vrai. 58 Ce a une structure en 4 f 2 6s2 , donc il peut donner l’ion Ce2+ mais aussi Ce3+ et
Ce4+ .
133 a. b. c. d. e.
• a. faux. Un élément de transition est un élément chimique dont la sous-couche d est in-
complète à l’état élémentaire ou dans un état d’oxydation stable.
• b. vrai. Y est l’élément 35 Br, colonne 17 des halogènes.
• c. faux : aucun !
• d. vrai. X est 20 Ca, colonne 2, donc moins électronégatif que Y.
• e. faux. Y donnera facilement l’anion Y− .
134
a. b.
c. d.
e.
2+ −
• a. vrai, avec Ca(OH)2 → Ca + 2 HO en présence d’ H2 O(l) .
Ke
• b. faux. Si l’on compare Ka de NH+4 = 10−pKa = 6, 3×10−10 et Kb de NO−2 = = 2×10−11
Ka
on remarque que NH+4 est un acide moins faible alors que NO−2 est une base plus faible, donc
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
135 a.
b. c.
d.
e.
n(X)
• a. faux. La concentration de l’amphétamine notée X est donnée par la relation [X] =
V
135×10−3
m(X) 135
avec n(X) = ce qui nous donne [X] = = 10−2 mol.L−1 .
M(X) 0, 1
294 Concours blancs • UE 1
136 a.
b. c. d. e.
• Pour la réaction d’ordre 1, on a : ln[C] = ln[C]0 − kt.
3 C0 4
Pour t1/4 , il reste : [C]0 , donc kt1/4 = ln 3C = ln
4 0 3
4
1 1
• Pour la réaction d’ordre 2, on a : = + kt.
[A] [A]0
3 1
Pour t1/4 , il reste : [A] = [A]0 , donc t1/4 =
4 3kC0
137 a. b.
c.
d.
e.
La vitesse de la réaction s’exprime par : v = k.[Fe3+ ] p .[Sn2+ ]q .
• a. faux. On a : Fe3+ + e− → Fe2+ .
• b. faux. Il y a dégénérescence en Fe3+ car [Fe3+ ] [Sn2+ ].
• c. vrai. On a bien v = kapp [Sn2+ ]q avec q = 1 car t1/2 est indépendant de [Sn2+ ]0 .
• d. vrai. Il y a dégénérescence de l’ordre en Sn2+
donc v = Kapp
.[Fe3+ ] p et p = 2.
• e. vrai car p + q = 3.
138 a. b. c. d.
e.
Les groupements donneurs renforcent la liaison O—H, l’acidité diminue.
Liaison O—H fragilisée, l’acidité augmente, groupements accepteurs. Donc les groupements
donneurs favorisent la basicité et les groupements attracteurs favorisent l’acidité.
Pour la molécule F la possibilité de délocalisation des électrons donnent des formes mésomères.
Plus les phénols possèdent de formes mésomères plus ils sont acides. Le phénol en possède
4. Pour le phénol le groupe —OH a un effet mésomère donneur(+M) tandis que le phényle a
un effet attracteur(-M).
Pour la molécule G —NO2 a un effet mésomère -M, (attracteur), il favorise l’acidité. D’autre
part le 4-nitrophénol possède 5 formes mésomères.
Pour la molécule H aucun effet électronique.
Pour la molécule I, CH3 — a un effet +I, défavorise l’acidité par rapport à la molécule F.
pKa : F (9, 95) G (7, 15) H (16, 0) I (10, 26).
139
a. b. c.
d.
e.
• b. faux. c’est une réaction suivant Karasch, présence de peroxyde, le Br se fixe sur le car-
bone le moins substitué.
On obtient le 1-bromo-3-méthylbutane CH3 -CH(CH3 )-CH2 -CH2 Br.
• c. faux. La réaction est impossible à cause de la présence d’un Cl dans la chaı̂ne carbonée.
140
a. b. c.
d.
e.
UE 1 • Concours blancs 295
• b. faux. Un couple d’énantiomères (1) et (2), images l’un de l’autre dans un miroir plan. et
Corrigés
un diastéréoisomère soit 3 stéréoisomères.
• c. faux. Pour les atomes C2* et C3* l’ordre de priorité est Cl > C—Cl > CH2 OH > CH3
donc le composé (1) est (2R, 3R).
• d. vrai. (1) et (2) sont images l’un de l’autre dans un miroir plan.
• e. vrai. La molécule présente un élément de symétrie.
141 a.
b.
c. d.
e.
• a. faux. A est un alcool tertiaire.
• b. vrai. C3 est chiral.
• c. vrai. La vitesse est indépendante de [HI].
• d. faux. Il faudrait H9 C4 − au lieu de H8 C4 −.
• e. vrai. La réaction est non stéréospoécifique.
142
a. b. c. d. e.
−1
• b. faux. On a ∆S 0 (en J.K ).
• c. faux. Plus un système est désordonné plus son entropie est grande.
• d. faux. C’est au zéro absolu T = 0 K.
• e. faux. C’est ∆r G.
143 a. b. c. d. e.
• a. faux. La réaction a deux étapes, non stéréospécifique et monomoléculaire.
• b. vrai. Elle facilite la rupture hétérolytique de la liaison R−X.
• c. faux. La réaction est ordre 1. Le carbocation est stabilisé par effet mésomère de la double
liaison.
• d. faux. Pour avoir inversion de Walden il faut que les ordres de préséance soient les mêmes.
• e. vrai. La réaction produit halogénure d’alkyl primaire.
144 a. b.
c. d. e.
• a. faux. L’ion acylium est un électrophile.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
145 a. b.
c. d.
e.
• b. faux. C’est 2 atomes C1 et C2 .
296 Concours blancs • UE 1
• d. vrai. Il s’agit de 8 O et 6 C.
146 a. b. c. d. e.
• a. faux. En solution aqueuse, le pH d’une base faible est inférieur à 7, 0. Il tend vers 7, 0
pour une dilution infinie.
• b. faux.
Le chlorhydrate de cocaı̈ne est le sel ammonium ionique de la cocaı̈ne (HB+ + Cl− ).
L’anion HB+ est l’acide conjugué de la base B.
Cl− est une base indifférente dans l’eau.
C’est donc HB+ qui impose le pH. un rapide calcul montre que
1 1
pH = (pKa + pC) = (8, 7 + 3) = 5, 85. Le milieu est donc acide.
2 2
• c. vrai. À 25◦ C on a la relation pKa + pKb = pKe = 14
soit pKb = 14 − 8, 7 = 5, 3.
• d. faux. On a Kb = 10−pKb = 10−5,3 . La constante proposée était Ka .
• e. vrai. Le pH d’une solution aqueuse de cocaı̈ne est donné par la relation
1
pH = (pKe + pKa - pC) ce qui conduit à pH = 9, 785 > 7.
2
147
a. b. c. d. e.
On utilise les lois de Le Chatelier (lois de modération).
• a. vrai. Si la pression augmente, la réaction est déplacée dans le sens ou il y a diminu-
tion des nombres de moles gazeuses donc ici de C3 H6(g) ; donc l’équilibre est déplacé vers la
droite, sens direct.
• b. faux. La réaction est endothermique car ∆Hr = +250 > 0 kJ. Elle sera favorisée par
une élévation de T . L’accroissement de température provoque l’augmentation de la constante
d’équilibre. Le système est déplacé vers la droite, sens de consommation des réactifs.
• c. faux. Le système évolue dans le sens de la consommation du constituant introduit en
excès, sens inverse.
• d. faux. L’introduction d’un constituant inerte peut engendrer une évolution vers un autre
état d’équilibre. L’enceinte est indilatable, on opère à volume constant (isochore) et à tempé-
rature constante (isotherme) pas de modification de l’état d’équilibre du système.
• e. faux. il y a ajout d’un réactif, donc évolution du système dans le sens de sa consomma-
tion.
148 a. b. c. d. e.
On utilise la loi de Hess pour déterminer le ∆Hr de la réaction précédente :
∆Hr = ni ∆H f (produits) − Σn j ∆H f (réactifs)
soit : ∆Hr = 2∆H f (D) + ∆H f (E) − 2∆H f (A) − ∆H f (B) − 3∆H f (C).
Le calcul nous donne ∆Hr = 10 × 2 − 20 − 2 × 200 − 50 + 600 = +350 kJ.mol−1 .
149 a. b. c. d. e.
• b. vrai. Le composé formé lors de cette réaction est le composé Y :
R−CH2 CHO + HO− → R−CH− CHO + H2 O
suivie de :
UE 1 • Concours blancs 297
Corrigés
• d. faux : réaction de substitution nucléophile.
• e. vrai. une liaison π, trois liaisons σ.
Biochimie
150 a. b. c. d. e.
• d. faux. La charge globale d’un acide aminé dépend des pKa de ses différents groupements
ionisables. À pH acide, les groupements sont sous forme protonée, aussi l’acide aminé sera
sous forme cationique.
151
a.
b. c. d. e.
• a. et b. vrai. Le pK1 = 1, 82 correspond au pKa de la fonction alpha-carboxylique. Sous
cette valeur, tous les groupements ionisables de l’histidine se trouvent sous forme protonée.
• c. faux. À un pH compris entre 6 et 9, 17, le groupement alpha-carboxylique est sous forme
COO− , la fonction alpha-aminé est sous forme NH+3 et le noyau imidazole (NH+ /N) est sous
forme N. La charge nette est nulle dans cette zone de pH.
Attention, dans certaines facultés la réponse c. pourrait être considérée comme vraie car le groupe-
ment alpha-aminé est chargé et l’histine présente donc une charge brute positive et une charge brute
négative. . .
• d. faux. On calcule le point isoélectrique d’un acide aminé en prenant la moyenne des deux
pKa entourant la zone de charge nette nulle, soit pour l’histidine (6, 0 + 9, 17)/2 = 7, 6.
• e. faux. À un pH inférieur au pHi, la molécule présente une charge globale positive.
152
a. b. c.
d. e.
• b. faux. Le scorbut est une maladie due à une carence en vitamine C altérant l’activité de la
proline hydroxylase.
• c. faux. Les acides aminés à fonction alcool ou phénol (dont la sérine) peuvent être phos-
phorylés par des kinases. Cette modification post-traductionnelle est réversible par une phos-
phatase.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
153 a. b. c. d. e.
L’hydrolyse complète donne 2A Q F Y. Si le PTH-Tyr est mis en évidence c’est suite à une
addition avec le groupe amino-terminal de la tyrosine Y donc à gauche dans la séquence.
La chymotrypsine clive coté carboxylique des acides aminés aromatiques (Thr(T), Tyr(Y),
Phe(F)), après le résidu aromatique. L’hydrolyse partielle donne Y et Q puis un dipeptide.
L’hydrolyse ultérieure de ce dipeptide met en évidence 2A et F . La séquence du protide est
YQAAF.
154 a. b. c. d. e.
Toutes les propositions sont exactes. Concernant les motifs de liaison à l’ADN, on trouve
298 Concours blancs • UE 1
aussi les doigts de zinc, la glissière à leucine (ou Leucine Zipper) et le motif hélice-coude-
hélice.
155 a. b. c. d. e.
Les peptides considérés sont : L-W-K-P-E Leu-Trp-Lys-Pro-Glu
et A-P-R-K-R-K-T-A Ala-Pro-Lys-Arg-Lys-Thr-Ala.
• a. faux. La charge de la résine est > 0, le peptide (1) a une charge nette = 0 (K chargé + et
E chargé - à pH = 7) et le peptide (2) +4 (2R + 2K).
• b. faux. Lors de la filtration sur gel les petites molécules sont retenues dans les interstices
du gel, elles éluent après les grosses. Donc (2) est élué avant (1).
• c. faux. La trypsine clive après les acides aminés basiques, impliquant le groupement car-
boxylique (K, R, H). La séquence de (1) n’en contient pas.
• d. vrai. (1) contient du tryptophane, A.A aromatique hydrophobe qui absorbe dans l’U.V à
la longueur d’onde de 280 nm. On applique la loi de Beer-Lambert : A = ε.l.[T rp].
• e. faux. La présence de proline (P) déstabilise une hélice α car elle ne peut établir de liaison
hydrogène. Les A.A dibasiques K et R sont déstabilisants par répulsion entre chaı̂ne latérale,
la thréonine substituée sur le carbone β présente un encombrement spatial qui déstabilise
l’hélice α.
156
a.
b. c. d. e.
• a. vrai. Le point de fusion d’un acide gras dépend de sa longueur et de son degré d’insatu-
ration.
• b. vrai. Un savon est le résultat de la saponification entre un corps gras et une base. car-
boxylate associé à un cation.
• c. faux. La partie apolaire des A.G est la partie hydrophobe, elle ne contient pas d’oxygène,
c’est la queue .
• d. faux. Le pôle acide d’un acide gras peut réagir avec l’eau (réaction acide/base) mais il
n’y a pas d’association au sens étymologique du verbe associer.
• e. vrai. Les acides gras à courte chaı̂ne ne représente qu’un faible % des A.G cellulaires.
157 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’acide arachidonique est représenté par 20 ;4 (n-6, n-9, n-12, n-15) donc acide
possédant 20 carbones et 4 liaisons éthyléniques, il est polyinsaturé.
• b. faux. Certaines phospholipases A1 reconnaissent des A.G saturés en position R1.
• c. vrai. Sous l’action de la cyclo-oxygénase l’acide arachidonique donne de prostaglan-
dines.
• d. vrai.
acide arachidonique + lipo-oxygénase → leucotriène.
• e. faux. Ils sont impliqués dans l’inflammation, leur demi vie est longue.
158
a. b. c. d. e.
• b. vrai. On les trouve dans le tissus nerveux (gaines de myéline) et dans les membranes.
• d. faux : un seul acide gras, le plus souvent l’acide lignocérique.
159 a. b. c. d. e.
Le saccharose, ou α-D-glucopyranosyl-(1→2)-β-D-fructofuranoside, est un disaccharide non
UE 1 • Concours blancs 299
réducteur.
Corrigés
160 a.
b. c.
d.
e.
• a. faux. La cellulose est hydrolysée par une cellulase (β1-4 glucosidase), une enzyme que
l’homme ne peut pas synthétiser.
• c. faux. Le lactose est formé d’une molécule de glucose et d’une molécule de galactose.
161 a. b. c.
d. e.
L’isomérisation du glucose en fructose est une des réactions de la glycolyse.
162 a. b. c. d. e.
• a. et d. faux. En présence de concentrations croissantes d’ADP, les courbes d’activité
sigmoı̈des sont déplacées vers la gauche ce qui montre une diminution du K0,5 soit une
augmentation de l’affinité de l’enzyme pour son substrat. L’ADP est donc un activateur al-
lostérique.
• b. et e. faux. La Vm n’est pas modifiée (système K).
• c. vrai. En présence de 3 mM d’ADP, la courbe sigmoı̈dale devient hyperbolique ce qui
correspond à une cinétique de type michaélien.
163
a.
b. c. d.
e.
• a. et e. vrai. Lorsque les concentrations en ADP augmentent, le Km de l’enzyme pour le
PEP reste inchangé : la valeur de −1/Km (intersection avec l’axe des abscisses) est d’environ
−5 µM−1 soit Km = 0, 2 × 10−6 M = 2 × 10−7 M reflétant l’affinité de PKM2 pour le PEP. La
Vmax augmente quant à elle car 1/Vm (intersection avec l’axe des ordonnées) diminue. L’ADP
est donc un activateur de l’enzyme.
• b. vrai, c. et d. faux. Concernant l’ATP, on observe que Km augmente alors que Vm reste
inchangée à une valeur de 1/0, 5 = 2 µmol/min. L’ATP se comporte donc comme un inhibi-
teur compétitif ; son site de fixation correspond au site actif de l’enzyme.
164 a. b. c. d.
e.
• 1. faux. La translocation de protons de la matrice mitochondriale vers l’espace intermem-
branaire au niveau des complexes I, III et IV permet la synthèse d’ATP.
• 3. faux., 4. vrai. Le cyanure se fixe sur le Fe3+ du complexe IV (cytochrome oxydase)
bloquant le transfert d’électrons.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
165 a. b. c. d. e.
• e. vrai. La biotine est le coenzyme lié des carboxylases : pyruvate carboxylase (réaction E),
acétyl-CoA carboxylase, propionyl-CoA carboxylase...
166
a. b. c.
d. e.
• a. vrai. La réaction A est catalysée par l’alanine aminotransférase (ALAT), appartenant à
la classe des transférases. La molécule I est l’alanine.
• b. et c. faux. Les réactions B et C sont catalysées par des oxydoréductases.
• d. vrai. La réaction D est catalysée par la pyruvate kinase à partir du phosphoénolpyruvate
(composé III).
• e. faux. La réaction E est catalysée par une ligase.
300 Concours blancs • UE 1
167 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. L’alanine, acide aminé glucoformateur, est transformée en pyruvate par l’ALAT
hépatique.
• b. faux. La réaction est catalysée par la pyruvate déshydrogénase, en préalable au cycle de
Krebs.
• c. vrai. Dans le foie, le lactate est transformé en pyruvate par la lactate déshydrognéase
hépatique qui fonctionne dans le sens inverse des LDH musculaire et érythrocytaire.
• d. faux. Il s’agit de la dernière réaction de la glycolyse.
• e. vrai. Il s’agit d’une étape intermédiaire mitochondriale de transformation du pyruvate en
phosphoénolpyruvate. La réaction permet ici la formation d’oxaloacétate à partir du pyruvate.
168 a.
b. c. d. e.
• a. faux. Il s’agit du composé IV.
• b. vrai. Il s’agit du composé III.
• c. faux. Ce composé n’intervient sur ces réactions.
• d. faux. Il s’agit du composé II.
• e. faux. Il s’agit du composé I.
169 a. b. c. d. e.
Le composé IV est l’oxaloacétate (voir question 168).
• a. vrai. L’oxaloacétate est le substrat de la malate déshydrogénase permettant la forma-
tion de malate dans une étape intermédiaire mitochondriale de transformation du pyruvate en
phosphoénolpyruvate.
• b. faux. L’oxaloacétate est le produit de la pyruvate carboxylase (réaction E irréversible)
ou de la phosphoénol carboxylase (chez les plantes).
• c. vrai. L’oxaloacétate est le substrat de la PEP carboxykinase permettant la formation de
phosphoénolpyruvate dans la dernière étape hyaloplasmique des réactions de transformation
du pyruvate en phosphoénolpyruvate au cours de la néoglucogénèse.
• d. vrai. L’aspartate aminotransférase (ASAT) appartient à la sous-classe des transaminases
et permet la formation d’aspartate et ?-cétoglutarate à partir d’oxaloacétate et glutamate.
• e. faux. L’oxaloacétate tautomérase est bien une isomérase mais cette enzyme est hors pro-
gramme PACES.
Biologie moléculaire
170 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le promoteur est la séquence localisée en amont du site d’initiation de la transcrip-
tion, il signale où doit commencer la synthèse d’ARN.
• b. faux. Contrairement aux ADN polymérases, l’ARN polymérase II ne nécessite aucune
amorce.
• c. vrai. L’épissage est une étape de la maturation des ARN prémessagers permettant l’éli-
mination des introns.
• d. faux. La coiffe est localisée en 5’ tandis que l’extrémité polyA est localisée en 3’.
• e. faux. Le site d’initiation de la traduction (ATG) est séparé du site d’initiation de la trans-
UE 1 • Concours blancs 301
Corrigés
171 a. b. c.
d.
e.
• La réaction d’amplification par PCR est constituée d’une succession de cycles constitués
de trois étapes :
dénaturation,
hybridation des amorces simple brin (a. faux.),
élongation dans le sens 5’ vers 3’ au cours de laquelle les brins matrices sont recopiés
à partir de chacune des 2 amorces simple brin (b. faux) en présence de la Taq polymérase,
enzyme thermostable.
• c. faux. Dans les conditions classiques, les séquences amplifiées sont limitées à quelques
kilobases.
172 a. b. c.
d. e.
• d. faux. Un codon étant constitué de 3 nucléotides, toute délétion d’un nombre non multiple
de 3 entraı̂ne un décalage du cadre de lecture avec apparition d’un codon stop en aval de la
délétion. La protéine, si elle est traduite, n’aura pas la partie C-terminale. Elle sera donc de
taille anormale.
173
a. b. c. d. e.
• a. faux. Le système NER répare les dommages qui sont causés lorsqu’il y a modification
de la structure de la double hélice. En général, ce sont des lésions volumineuses déformant
la double hélice telles que les dimères pyrimidiques T-T, T-C et C-C dus aux rayons UV
ou les liaisons entre les bases et des hydrocarbures aromatiques polycycliques qui sont des
cancérigènes.
174 a.
b. c. d. e.
Une base purique étant appariée à une base pyrimidique, si le rapport sur un des brins de
l’ADN est de 1 purine pour 4 pyrimidines, le rapport du brin complémentaire sera donc de 4
purines pour 1 pyrimidine.
175 a.
b.
c.
d. e.
La taille des fragments d’amplification est directement reliée au nombre de répétitions. Plus
la taille est importante, moins la migration est lointaine, plus le nombre de répétitions est
grand.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• a. faux. b. vrai. Le sujet S1 possède l’exon avec le moins de répétitions. L’exon du sujet
S2 est plus long de 120 pb soit 120/3 = 40 répétitions par rapport à S1.
• c. et d. vrai. e. faux. Quant à M, il possède 300 pb supplémentaires soit 100 répétitions
CAG supplémentaires. Il est donc fort probable que cela soit en relation avec la maladie.
176 a. b. c. d. e.
• a. et d. faux. La synthèse de chacun de ces brins nécessite une amorce, synthétisée par la
primase (qui n’a elle-même pas besoin d’amorce) et l’ADN polymérase alpha.
• b. faux. La réplication, quelque soit le brin considéré, se fait toujours dans le sens 5’ vers
3’.
• c. faux. À partir d’un brin matrice, on synthétise d’un côté de l’origine de réplication un
brin direct et de l’autre un brin retardé.
302
• e. vrai. L’ADN ligase intervient tant sur le brin direct que sur le brin retardé.
177 a. b. c. d. e.
• c. faux. Chez les procaryotes, le codon d’initiation est défini par la reconnaissance de la
séquence Shine Dalgarno (en 5’ de l’ARNm) par la petite sous-unité. Les ARNm ne portent
ni coiffe ni queue polyA.
• b. vrai. S’il existe une vingtaine d’aminoacyl ARNt synthétase (une par acide aminé), elles
sont classées en deux classes. Les aminoacyl-ARNt synthétases de classe I estérifient l’acide
aminé sur le 2’-OH de l’adénosine terminale de l’ARNt et se lient par le petit sillon du bras
accepteur. Celles de classe II estérifient l’acide aminé sur le 3’-OH de l’adénosine terminale
de l’ARNt et se lient par le grand sillon du bras accepteur.
178 a. b. c. d.
e.
• a., b. et c. faux. Le complexe de pré-initiation 43S est formé de la petite sous-unité riboso-
male, d’eIF2-GTP, d’eIF3, d’eIF5 et de l’ARNti-Met.
• d. faux. Il précède l’arrivée de la grande sous-unité sur l’ARNm simple brin.
• e. vrai. Cette arrivée fait suite au départ des facteurs eIF.
179 a.
b. c.
d.
e.
• a. faux. Parmi les séquences hautement répétées, on distinguera les séquences localisées
(satellites dans les centromères et séquences télomériques) des séquences dispersées (mini-
satellites ou VNTR et microsatellites ou STR).
Cette solution correspond à notre point de vue. Mais la proposition a. a été considérée comme vraie
dans la correction de la fac. Pour votre concours, retenez toujours le point de vue local.
• c. faux. Les séquences LINE sont des éléments dispersés longs moyennement répétés repré-
sentant
20 % du génome humain. Leur longueur est de 6000 à 7000 pb. Ce sont les séquences SINE
qui comportent typiquement environ 300 paires de bases, avec un site de restriction reconnu
par les enzymes Alu.
180 a. b. c. d. e.
• c. faux. Les séquences répétées peuvent être hautement répétitives (environ 15 % du génome),
moyennement répétitives (environ 60 % du génome) ou être sous forme de séquences uniques
(environ 25 % du génome).
UE 2
La cellule et les tissus
Table de l’UE 2
Énoncés
2. Histologie 357
Méthodes d’étude des cellules et des tissus 357
préparation des échantillons, microscopies photonique et électronique, techniques spéciales.
Tissu épithélial 360
épithélium de revêtement, épithélium glandulaire.
Tissu conjonctif 367
tissus conjonctifs gélifiés, tissus conjonctifs solides, tissus conjonctifs liquides.
Tissu nerveux 376
neurones, cellules gliales, cerveau.
Tissu musculaire 381
muscle strié cardiaque, muscle strié squelettique, muscle lisse.
305
3. Embryologie 386
Première semaine de développement. 386
Deuxième semaine de développement. 388
Annexes embryonnaires. 390
Troisième et quatrième semaines de développement. 392
UE2
Diverses questions transversales. 396
4. Reproduction 397
Généralités sur la reproduction. 397
Méiose, gamètes et reproduction. 398
Les hormones chez la femme et l’homme. 402
Endomètre, fécondation et premières étapes du développement. 404
document établi par Alexandre Fradagrada, Gilles Furelaud et Fabienne Labilloy Castéras,
agrégé(e)s
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
UE 2 QCM classés (énoncés)
Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
1. Biologie cellulaire
La cellule
1 Concernant les bactéries :
a. La synthèse protéique se produit dans un compartiment spécialisé appelé
réticulum endoplasmique.
b. La fermentation peut être à la base de la machinerie énergétique.
c. Elles sont issues de l’évolution des cellules eucaryotes.
d. Le support de l’hérédité est toujours une molécule d’ARN.
e. Les chromosomes sont composés de deux télomères et d’un centromère.
D’après concours Paris 7
UE2
b. Dans les cellules eucaryotes, la plus grande partie de l’ADN est contenue dans
le noyau.
c. Les mitochondries des cellules eucaryotes sont des organites.
d. Le cytoplasme, moins le noyau, définit le cytosol.
e. Cellules procaryotes et eucaryotes dérivent d’une même cellule primitive.
D’après concours Paris 12
9 Le poliovirus est un virus à ARN simple brin à polarité positive. C’est un virus nu dont la
capside a une structure icosaédrique. Le virus a une grande affinité pour les cellules nerveuses
motrices de la moelle épinière.
Il existe un vaccin constitué d’une suspension virale obtenue par culture sur cellule Vero,
purification et inactivation par le formol.
308 Énoncés • UE 2
Concernant le poliovirus :
a. C’est un virus résistant dans le milieu extérieur.
b. La fixation du virus sur les récepteurs cellulaires se fait par l’intermédiaire des
protéines de la capside.
c. Les unités de structure formant l’icosaèdre sont des capsomères.
d. La synthèse des protéines virales peut commencer dès la décapsidation.
e. L’immunisation obtenue par vaccination perturbe la phase de réplication.
D’après concours Lyon
b. Leur croissance est augmentée par l’ajout de VEGF dans le milieu de culture.
c. La culture peut être améliorée par recouvrement du fond de la boite de col-
lagène.
d. La culture doit être maintenue dans une atmosphère contenant 60 % d’O2 et
40 % de CO2 .
UE2
e. À confluence, ces cellules forment une monocouche d’aspect pavimenteux.
D’après concours Paris 11
Les membranes
Structure
20 Un radeau lipidique :
a. est plus mince que la membrane environnante.
b. réside exclusivement dans le Golgi.
c. est appauvri en glycolipides.
d. peut échanger des lipides avec la membrane externe des mitochondries.
e. est enrichi en cholestérol.
D’après concours Paris 11
UE2
D’après concours Lille
27 Le glucocérébroside :
a. Est une glycloprotéine.
b. Porte un acide sialique.
c. S’accumule de façon pathologique dans le lysosome au cours de la maladie de
Gaucher.
d. Est le récepteur du virus SV40.
e. Est capable ce se lier au cytosquelette sous-membranaire.
D’après concours Tours
Transports
UE2
b. Certaines protéines transmembranaires permettent aux ions de franchir la mem-
brane plasmatique sans consommation d’énergie.
c. Des co-transporteurs actifs secondaires sont impliqués dans l’absorption du glu-
cose au niveau de l’épithélium intestinal.
d. Des transporteurs passifs spécifiques du glucose (GLUT) sont impliqués dans
la régulation de la glycémie.
e. Le gradient électrochimique du Na+ , indispensable au fonctionnement de co-
transporteurs actifs secondaires, est mis en place par les ATPases Na+ /K+ , co-
transporteurs actifs primaires antiports .
D’après concours Toulouse
d. La perméabilité des membranes des hématies aux molécules d’eau est inférieure
est inférieure à celle des liposomes.
e. Les canaux sont constitués de plusieurs sous-unités protéiques.
D’après concours Lille
d. Les différentes régions hydrophiles d’une même protéine ont les mêmes pro-
priétés fonctionnelles.
e. Les chaı̂nes oligosaccharidiques des protéines transmembranaires sont situées
sur la face intracellulaire de la membrane plasmique.
D’après concours Paris 12
Le sytème endomembranaire
Endocytose
36 Concernant l’endocytose :
a. L’endocytose nécessite la polymérisation de filaments d’actine.
UE2
b. L’endocytose peut servir à la clairance des protéines membranaires et donc di-
minuer leur demi-vie membranaire.
c. Les protéines transmembranaires endocytées peuvent être recyclées.
d. Une molécule dans une vésicule d’endocytose ne subit aucune modification
biochimique.
e. Les vésicules d’endocytose sont transportées sur des filaments d’actine et des
microtubules.
D’après concours Nantes
compartiment receveur.
e. L’amarrage de la vésicule à son compartiment receveur est indispensable à la
fusion de la vésicule avec ce compartiment.
D’après concours Limoges
39 Concernant l’endocytose :
a. Les vésicules recouvertes de clathrine formées au niveau de la membrane plas-
mique participent à l’endocytose.
b. L’endosome précoce est un compartiment acide.
c. L’endosome précoce est le siège de la dégradation de la transferrine après son
internalisation par endocytose.
d. Les corps multivésiculaires sont caractéristiques des endosomes tardifs.
316 Énoncés • UE 2
40 Concernant l’endocytose :
a. Les vésicules d’endocytose sont recouvertes de clathrine.
b. Les vésicules d’endocytose sont recouvertes de COP-II.
c. Au cours de l’endocytose, l’interaction entre le récepteur endocyté et les
protéines de manteau se fait par l’intermédiaire d’une adaptine.
d. La membrane des vésicules d’endocytose contient des pompes à protons.
e. Les vésicules permettant le recyclage du récepteur vers la membrane plasmique
sont recouvertes de clathrine.
D’après concours Paris 11
Réticulum endoplasmique
41 Une protéine destinée à être sécrétée/libérée hors de la cellule par exocytose consti-
tutive doit :
a. Comporter à son extrémité NH2, au moment de la synthèse, un peptide signal
d’adressage vers le RE.
b. Être synthétisée entièrement dans les ribosomes libres dans le cytosol.
c. Comporter dans sa séquence un peptide de terminaison de transfert (PTT).
d. Subir dans le réseau trans-golgien un clivage de son peptide-signal.
e. Être transportée dans une vésicule de sécrétion recouverte de clathrine à sa
sortie de l’AG.
D’après concours Limoges
42 La SRP :
a. est une ribonucléoprotéine.
b. se lie à la partie C-terminale d’une protéine en cours de synthèse.
c. fait partie des ribosomes.
d. stimule la traduction d’un ARN messager .
e. fait partie intégrante de la membrane du RER.
D’après concours Paris 11
43 Le RE lisse :
a. forme des citernes aplaties.
b. est le siège d’une grande partie de la synthèse des protéines.
c. s’organise en réseau tubulaire.
d. est le siège du métabolisme des xénobiotiques.
e. échange des vésicules avec le Golgi.
D’après concours Paris 11
UE 2 • Énoncés 317
UE2
d. Le mécanisme de la translocation fait intervenir les petites et grandes sous-
unités des ribosomes.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
50 Parmi les protéines suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) n’exerçant pas sa(leur)
fonction dans l’appareil de Golgi ?
a. Mannosidases.
b. Glycosyltransférases.
c. Nucléoside diphosphatases.
d. O-galactosyl transférases.
e. Phosphatases acides.
D’après concours Rennes
Lysosome
c. Seules les cellules qui sécrètent des protéines ont un appareil de Golgi.
d. Le protéasome a pour fonction la dégradation de protéines à pH 7, après iden-
tification par des molécules d’ubiquitine.
e. L’endocytose des LDL constitue un des modes de fourniture de cholestérol à la
cellule. Elle conduit à la dégradation de ces particules à l’intérieur du système
lysosomal.
UE2
D’après concours Bordeaux
53 La marque mannose-6-phosphate :
a. Est acquise dans le RER.
b. Est reconnue par un récepteur qui cycle entre le TGN et l’endosome
tardif/lysosome.
c. Nécessite un pH acide pour être biosynthétisée.
d. Est hydrolysée dans les lysosomes.
e. Caractérise les O-glycoprotéines adressées aux lysosomes.
D’après concours Paris 11
58 L’ubiquitinylation :
a. se fait par transfert direct de l’ubiquitine libre sur les protéines à dégrader.
b. repose sur l’action successive de plusieurs enzymes.
c. E3 est une ligase.
d. l’ubiquitine peut être recyclée.
e. aucune de ces réponses n’est juste.
D’après concours Paris 5
61 Parmi les propositions qui suivent, quelle(s) est(sont) celle(ceux) qui désigne(nt)
une(des) fonction(s) peroxysomale(s) ?
a. Production d’ATP.
b. Participation à la synthèse des hormones stéroı̈des.
c. Participation à la synthèse de constituants importants de la myéline appelés
UE2
plasmalogènes.
d. Détoxification des molécules toxiques.
e. Stockage d’ions Ca++ .
D’après concours Limoges
63 Concernant le peroxysome :
a. Le peroxysome est un organite intracellulaire à simple membrane.
b. Du peroxyde d’hydrogène est produit au niveau des peroxysomes.
c. Des réactions d’oxydo-réduction ont lieu au niveau des peroxysomes.
d. Les peroxines participent à l’importation des protéines peroxysomales.
e. Les peroxysomes proviennent du bourgeonnement de l’appareil de Golgi.
D’après concours Lille
65 Concernant le peroxysome :
a. Il coopère avec le réticulum endoplasmique lisse pour la dégradation des acides
gras.
b. Il coopère avec la mitochondrie pour la biosynthèse des hormones stéroı̈des.
322 Énoncés • UE 2
Mitochondries
69 Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(ceux) qui désigne(nt) des
protéines ou des complexes protéiques de la membrane interne mitochondriale ?
a. Complexes de la chaı̂ne respiratoire.
b. Complexes ATP synthétase.
c. Enzymes du cycle de Krebs (ou cycle de l’acide citrique).
UE2
d. Complexes TOM.
e. Cardiolipine.
D’après concours Limoges
70 Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(ceux) qui désigne(nt) des
protéines ou des complexes protéiques de la membrane externe (ME) mitochondriale ?
a. Complexes OXA. b. Complexes TOM. c. Porine.
d. Ubiquinone. e. Cardiolipine.
D’après concours Limoges
71 Concernant les cytochromes :
a. Ils sont présents dans tous les complexes de la chaı̂ne respiratoire.
b. Leur potentiel redox varie entre −0, 1 et +0, 5 V.
c. Leur atome de fer passe de l’état ferreux à l’état ferrique après fixation d’un
électron.
d. Leur groupement hème est toujours lié de manière covalente à la protéine.
e. Le cytochrome c a le potentiel redox le plus élevé de tous les cytochromes de
la chaı̂ne respiratoire.
D’après concours Lille
Le cytosquelette
Généralités
76 Concernant le cytosquelette :
a. Une vésicule peut être prise en charge par des protéines motrices appartenant à
des familles différentes.
b. Les canaux ioniques peuvent être transportés sur les filaments du cytosquelette
en dehors de toute vésicule.
c. Sur les microtubules des structures organisées telles que les cils, il n’y a pas de
transport de vésicule.
d. Les filaments d’actine sont plus stables que les filaments intermédiaires.
e. Les filaments d’actine sont reliés entre eux par des protéines motrices qui leur
permettent de glisser les uns sur les autres.
D’après concours Nantes
UE 2 • Énoncés 325
UE2
d. L’ATP joue un rôle dans le battement cilaire.
e. L’ATP permet la polymérisation des filaments d’actine.
D’après concours Limoges
78 Concernant le cytosquelette :
a. La nucléation des microtubules fait intervenir soit Arp2/3, soit les formines.
b. CapZ, tropomoduline et tropomyosine sont des protéines stabilisantes des
misrofilaments.
c. La microscopie à force atomique peut permettre de visualiser des fibres de ten-
sion dans un fibroblaste en culture.
d. Cytokératines, vimentine et lamines sont des protéines constitutives des fila-
ments intermédiaires.
e. Le centrosome est un organite membranaire situé près du noyau.
D’après concours Toulouse
Microtubules
82 Concernant le cytosquelette :
a. Les microtubules sont formés par la polymérisation de sous-unités fibreuses.
b. La tubuline bêta possède une activité GTPase.
c. La plupart des kinésines se déplacent vers l’extrémité moins des microtubules.
d. Dans une cellule en interphase, des microtubules se renouvellent en
permanence.
e. La phalloı̈dine est une molécule stabilisatrice des microtubules.
D’après concours Montpellier 1
Microfilaments
UE2
b. Elle se lie au monomère d’actine libre.
c. Elle est spécifique des cellules musculaires.
d. Elle favorise la liaison actine-myosine.
e. Elle est liée au filament d’actine.
D’après concours Rouen
Filaments intermédiaires
Le noyau
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
91 Concernant le noyau :
a. 10 molécules d’histone participent à l’organisation du nucléosome.
b. Les chromosomes pauvres en gènes sont localisés à la périphérie du noyau.
c. L’acétylation des histones provoque la fermeture de la chromatine.
d. Les télomères sont situés à l’extrémité de la molécule d’ADN d’un
chromosome.
e. L’ARNr 28S est incorporé dans la grande sous-unité ribosomale.
D’après concours Paris 12
92 L’hyperchromatisme :
a. est dû à l’augmentation de taille des noyaux.
b. sert de critère pour le diagnostic d’un cancer.
c. Cette propriété peut être révélée par le colorant de May Grunwald et Giemsa.
d. correspond à un aspect anormal de la chromatine qui apparaı̂t en mottes irrégu-
lières et fortement colorée.
e. est caractéristique des cellules plurinuclées.
D’après concours Dijon
UE2
d. La phosphorylation des protéines de la lamina provoque la dislocation de l’en-
veloppe nucléaire à la transition prophase-prométaphase.
e. L’enveloppe nucléaire interagit avec la chromatine.
D’après concours Montpellier 1
Transport
96 Parmi les propriétés suivantes, quelles sont celles qui caractérisent les récepteurs
nucléaires ?
a. Ils sont en général activables par des ligands lipophiles.
b. Ils possèdent un signal de localisation nucléaire.
c. Ils possèdent des éléments de réponses aux hormones (HRE) dans leur structure
monomérique.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
97 Concernant le noyau :
a. Une séquence riche en acides aminés basiques de type NLS permet l’adressage
de protéines au noyau.
b. L’exportine peut se complexer à l’importine alpha.
c. La synthèse de l’ARNr 5.8S a lieu dans le noyau, mais en dehors du nucléole.
d. Les régions NOR sont situées dans la région fibrillaire du nucléole.
e. Il y a 5 paires de chromosomes acrocentriques chez l’Homme.
D’après concours Montpellier 1
330 Énoncés • UE 2
Caryotype
99 Concernant le caryotype :
a. Le corpuscule de Barr présent dans toutes les cellules somatiques correspond
au chromosome X paternel inactif.
b. Le noyau d’un globule rouge dans l’espèce humaine contient 2n chromosomes.
c. Le caryotypage à partir de prélèvements sanguins nécessite généralement la
mise en culture des lymphocytes.
d. L’indice centromérique est calculé en divisant la longueur du bras court par la
longueur du bras long.
e. Une trisomie 21 chez un individu mâle s’écrira par convention 46, XY, +21.
D’après concours Montpellier 1
UE2
e. Sont présentes au niveau des cellules musculaires lisses de l’utérus.
D’après concours Limoges
Le cycle cellulaire
Phases
UE2
b. Elle possède un seul point de contrôle : le point de restriction ou point R.
c. Sa durée conditionne la durée de la phase G0.
d. Les complexes de pré-réplication sont inactivés.
e. Les facteurs de croissance peuvent faire passer les cellules de G0 en G1.
D’après concours Limoges
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
Vieillissement
UE2
e. Les niches de cellules souches hématopoı̈ètiques contiennent des ostéoblastes.
D’après concours Dijon
122 Concernant les propriétés des cellules normales et des cellules cancéreuses :
a. Les facteurs de croissance sont sécrétés par les cellules normales mais pas par
les cellules cancéreuses.
b. L’arrêt de la prolifération lorsque les cellules sont confluentes caractérise les
cellules cancéreuses.
c. Une seule mutation ne peut pas induire la transformation d’une cellule en cel-
lule cancéreuse.
d. L’absence de la matrice extracellulaire dans la boı̂te de culture peut entraı̂ner
l’augmentation de la prolifération des cellules cancéreuses et des cellules nor-
males.
e. Après un marquage au BrdU, on trouvera souvent autant de cellules marquées
dans une boı̂te de Pétri contenant des cellules cancéreuses que dans une boı̂te
de cellules non cancéreuses.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
UE2
c. Le volume cellulaire est un critère qui permet de différencier une cellule apop-
totique d’une cellule nécrotique.
d. La nécrose s’accompagne d’une dilatation des mitochondries.
e. La nécrose est classiquement considérée comme une mort cellulaire acciden-
telle.
D’après concours Lille
Voies de transduction
UE2
protéines cibles cytoplasmiques.
c. Les récepteurs intracellulaires dit nucléaires sont toujours localisés dans le cy-
toplasme en l’absence de ligand.
d. Les kinases JAK sont capables de s’autophosphoryler après avoir phosphorylé
les récepteurs auxquels elles sont associées.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
extracellulaire.
c. Concerne des médiateurs qui diffusent de façon passive jusqu’à la cellule
voisine.
d. Agit sur la cellule de signalisation.
e. Implique la libération des médiateurs dans la fente synaptique.
D’après concours Paris 7
139 Le calcium :
a. Est un second messager qui active entre autre la phospholipase C.
b. Sa concentration cytosolique est supérieure à celle du milieu extracellulaire.
340 Énoncés • UE 2
140 L’AMPc :
a. Est dégradé par l’AMPc phosphodiesterase.
b. Sa production dans la cellule active entre autre les CAM kinases.
c. Se fixe sur les sous-unités catalytiques de la PKA.
d. L’augmentation des taux intracellulaires de l’AMPc nécessite l’activation
préalable d’une protéine G hétérotrimétique.
e. Est un second messager dont la production nécessite l’activation d’une enzyme
cytosolique.
D’après concours Paris 7
Inhibiteurs
144 Les méthylxanthines comme la caféine sont des inhibiteurs de l’AMPc phos-
phodiéstérase qui entraı̂nent au niveau intracellulaire :
a. Une augmentation de la production de l’AMPc.
b.
UE2
Une augmentation du taux d’AMPc.
c. Une inhibition de la PKA.
d. Une augmentation de la concentration de glucose.
e. L’arrêt du signal induit par l’AMPc.
D’après concours Limoges
145 La toxine pertussique, produite par la bactérie Bordetella pertussis, empêche l’échange
du GDP par le GTP au niveau de la sous-unité αi de l’hétérotrimère des protéines G.
Dans les cellules cibles, cette toxine va engendrer :
a. La dissociation de la protéine G trimérique en monomère αi -GDP et dimère βγ.
b. La levée d’inhibition de l’adénylate cyclase.
c. L’augmentation du taux d’AMPc.
d. L’activation de la PKA.
e. L’activation de l’AMPc phosphodiéstérase.
D’après concours Limoges
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
De plus en plus d’universités proposent au concours des ensembles de QCM cohérents s’ap-
puyant sur des résultats expérimentaux. Nous vous proposons ici quatre exercices de ce type,
de trois à douze QCM, dont les questions peuvent couvrir des thématiques variées de biologie
cellulaire.
QCM n◦ 146 à 148 : Afin d’étudier le transport nucléocytoplasmique dans une lignée de cel-
lules humaines en culture in vitro, plusieurs constructions génétiques permettant d’exprimer
des protéines fluorescentes de 80 kDa (P-YFP) sont introduites dans les cellules.
Un lot de cellules est traité avec une construction génétique qui n’exprime pas de protéine
(témoin négatif : - dans le schéma ci-dessous) ;
un lot exprime la protéine P-YFP sauvage (P-YFPwt) qui ne contient aucune séquence
hydrophobe ni signal d’adressage particulier ;
un lot exprime la protéine P-YFP à laquelle a été ajouté un signal de localisation nucléaire
classique (P-YFP-NLS),
un lot exprime la protéine P-YFP à laquelle a été ajouté un signal d’exportation nucléaire
(P-YFP-NES)
et un lot exprime la protéine P-YFP à laquelle a été ajouté un signal de localisation
nucléaire et un signal d’exportation nucléaire (P-YFP-NES-NLS).
Les cellules vivantes sont observées en microscopie à fluorescence, les observations sont
répétées à plusieurs heures d’intervalle et les résultats représentatifs d’un état stable au
cours du temps sont résumés par la figure ci-dessous.
La membrane plasmique des cellules est représentée par un simple trait noir délimitant le
cytosol, l’enveloppe nucléaire est représentée par un double trait délimitant le nucléoplasme.
La fluorescence observée au microscope est représentée en gris.
Des lots de cellules identiques à ceux de l’énoncé précédent sont incubés en présence d’une
molécule inhibant la fixation des exportines sur le signal NES (antiEXP) ou d’une molécule
inhibant la fixation des importines sur le signal NLS (antiIMP). Ces deux molécules n’ont
pas d’autres effets sur les cellules pendant toute la durée de l’expérience.
UE 2 • Énoncés 343
Les observations sont répétées à plusieurs heures d’intervalle, les différents transports sont
considérés comme étant à l’équilibre (localisation stable de la fluorescence), et l’action des
inhibiteurs est totale.
UE2
a. Dans les cellules exprimant P-YFP-NLS, en présence d’antiIMP, la fluores-
cence est localisée dans le cytosol.
b. Dans les cellules exprimant P-YFP-NES, en présence d’antiIMP, la fluores-
cence est localisée dans le cytosol.
c. Dans les cellules exprimant P-YFP-NES-NLS, en présence d’antiIMP, la fluo-
rescence est localisée dans le cytosol.
d. Dans les cellules exprimant P-YFP-NES-NLS, en présence d’antiEXP, la fluo-
rescence est localisée dans le cytosol.
e. Dans les cellules exprimant P-YFP-NES, en présence d’antiEXP, la fluores-
cence est localisée dans le cytosol.
En utilisant le système P-YFP et cellules en culture, on vous charge d’identifier les signaux
intervenant dans le transport nucléocytoplasmique éventuellement présents sur une protéine
inconnue (notée XX).
La protéine XX ne contient aucun segment hydrophobe, et on ne considérera que les signaux
NLS, NES et NRS pour expliquer les résultats obtenus.
Vous réalisez une construction génétique permettant d’exprimer la protéine XX fusionnée à
la protéine P-YFP (notée P-YFP-XX).
La construction génétique est introduite dans les cellules, les cellules sont incubées en présence
ou non des molécules inhibitrices précédemment utilisées (antiEXP et antiIMP) puis les cel-
lules sont observées en microscopie à fluorescence.
Les résultats représentatifs d’un état stable (équilibre) sont résumés dans la figure ci-dessous.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
QCM n◦ 149 à 153 : Dans une famille de trois enfants (G., V. et B.), l’un d’entre eux (B.)
présente une encéphalopathie sévère. On soupçonne l’existence d’une anomalie de produc-
tion d’ATP cellulaire chez ce patient.
L’analyse de l’ADN nucléaire et mitochondrial de ces trois enfants montre qu’ils présentent
tous la même mutation de l’ADN mitochondrial sur un gène codant une protéine de la chaı̂ne
respiratoire.
D’après concours Paris 6
On prélève des lymphocytes des trois enfants et de leur père. On réalise l’analyse de l’ADN
mitochondrial (ADNm) qui permet de mesurer la proportion d’ADN muté exprimé en % de
l’ADN mitochondrial total.
On mesure en parallèle la synthèse d’ATP par les mitochondries isolées à partir des lympho-
cytes du père et des trois enfants (tableau 1 ci-dessous).
UE2
d. est réalisée par un complexe protéique, l’ATP synthase, constitué de deux sous
unité Fo et F1.
e. utilise le gradient de protons entre la matrice et l’espace intermembranaire.
IV.
153 Cette expérience permet de conclure que la mutation de l’ADNm observé chez
B:
a. affecte la synthèse d’ATP sans modifier la chaine d’oxydoréduction.
b. affecte la chaine d’oxydoréduction mitochondriale sans modifier la synthèse
d’ATP.
c. n’affecte que le complexe I.
d. affecte l’inhibition de la production d’ATP par l’oligomycine.
e. n’affecte ni le complexe I ni le complexe III ni le complexe IV.
346 Énoncés • UE 2
154 D’après vos connaissances et les éléments apportés par cette expérience pour
dépister l’anomalie des mitochondries de B, laquelle (lesquelles), parmi les propositions
suivantes, est (sont) exacte(s) :
a. La sous unité F1 n’est pas transmembranaire mais s’associe à la membrane par
l’intermédiaire de la sous unité Fo.
b. La mutation diminue la formation du complexe Fo-F1 dans la membrane
interne.
c. La sous unité F1 est responsable de la synthèse d’ATP, ceci explique le résultat
obtenu pour B dans la première expérience.
d. Ce résultat permet de conclure que la mutation révèle une anomalie de locali-
sation de la sous unité F1 de l’ATP synthase.
e. La mutation diminue le passage des protons à travers la sous unité F1.
d. Rha est exprimée uniquement dans les cellules cérébrales des souris mutantes.
e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
La même expérience est réalisée sur des cerveaux qui ont été traités au préalable par le no-
codazole. Dans ce cas, que ce soit chez les souris contrôles et mutantes, le marquage disparaı̂t.
156 Quelle(s) hypothèse(s) peut-on raisonnablement formuler pour expliquer ces ré-
UE2
sultats ?
a. Rha est associée aux microtubules.
b. Rha est associée aux microfilaments d’actine.
c. Rha est associée aux filaments intermédiaires.
d. Rha est liée à la face externe de la membrane du réticulum endoplasmique.
e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
Une analyse de la structure de Rha indique que cette protéine ne possède pas de site de fixa-
tion au GTP mais peut fixer l’ATP. De plus, la présence de Rha induit un allongement des
structures auxquelles elle est associée.
157 Que pouvez-vous conclure de l’ensemble des résultats présentés jusqu’à présent,
quant à la fonction de Rha ?
a. Rha est une MAP de stabilisation.
b. Rha est une catastrophine.
c. Rha est une tubuline.
d. Rha est une myosine.
e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
Des analyses en Westem blot, réalisées à l’aide d’un anticorps anti-Rha total (ART), sont
alors réalisées sur des extraits hyaloplasmiques de cerveaux de souris contrôles et de souris
mutantes. Les résultats sont présentés ci-dessous
a. Une partie des protéines Rha subit une coupure protéolytique dans les cerveaux
des souris mutantes.
b. Rha peut adopter une structure quatemaire dans les cerveaux des souris
mutantes.
c. Une partie des protéines Rha perd un groupement phosphate lié par liaison co-
valente, dans les cerveaux des souris mutantes.
d. Rha est en partie déglycosylée dans les cerveaux des souris mutantes.
e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
Si on fait la même expérience à partir de cerveaux de souris mutantes avant que ne se
déclenche la maladie, les résultats du western blot sont identiques à ceux des cerveaux des
souris contrôles.
348 Énoncés • UE 2
La même expérience est réalisée sur les extraits de cerveaux de souris contrôles et mutantes
qui ont été traitées (P) ou non (T) en phase pré-symptomatique, par un inhibiteur de la phos-
phorylation. Les résultats sont présentés dans la figure ci-dessous.
Sur les mêmes extraits tissulaires, des westerns blots sont menés afin d’analyser la structure
et l’expression de plusieurs autres protéines.
UE 2 • Énoncés 349
MUT : souris mutantes ; CTRL : souris contrôles. L’expérimentateur a déposé la même quan-
tité de protéines dans chacun des puits.
162 Dans quel(s) mécanisme(s) cellulaire(s) est (sont) impliquée(s) les caspases ?
a. Les caspases sont des kinases qui participent à la transduction du signal suite à
l’activation d’une voie de signalisation.
UE2
b. Les caspases sont des protéases qui sont activées lors de l’apoptose.
c. Les caspases sont des constituants du protéasome et participent à la dégradation
des protéines.
d. Les caspases sont les effecteurs principaux de la mort cellulaire programmée.
e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
163 Qu’est-ce qui peut expliquer les profils d’expression observés pour les caspases
8 et 9 ?
a. La caspase 9 est un substrat de la caspase 8.
b. La caspase 8 est un substrat de la caspase 9.
c. La caspase 9 est activée.
d. La caspase 8 est activée.
e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
164 Qu’indiquent ces résultats quant à la voie intracellulaire activée ?
a. La voie de signalisation des MAP kinases est activée dans les cerveaux des
souris mutantes.
b. La voie d’apoptose extrinsèque est initiée dans les cerveaux des souris
mutantes.
c. La voie d’apoptose intrinsèque est initiée dans les cerveaux des souris mutantes.
d. La voie du protéasome est activée dans les cerveaux des souris mutantes.
e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
165 Les résultats peuvent-ils expliquer le profil d’expression de Rha, tel qu’observé
dans les extraits de cerveaux des souris mutantes ?
a. Oui, car Rha peut être glycosylée.
b. Oui, Rha peut être un substrat de la voie des caspases.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
c. Oui, la voie de signalisation activée induit une phosphorylation d’une partie des
protéines Rha, les rendant sensibles à l’action des phosphatases.
d. Oui, la maladie induit la sécrétion de Rha sous sa forme glycosylée.
e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
figure 1
D’après concours Lyon
167 En fonction de vos connaissances générales de biologie cellulaire et des résultats
présentés, vous pouvez à ce stade affirmer que :
a. La vinculine est une protéine glycosylée.
b. La β-tubuline est une GTPase.
c. Le nocodazole inhibe la polymérisation des filaments d’actine.
d. Le traitement prolongé au nocodazole aurait bloqué les fibroblastes à la transi-
tion G1/S du cycle cellulaire.
e. Les microtubules sont impliquées dans la motricité de certaines cellules.
UE 2 • Énoncés 351
UE2
d. Les points blancs visibles dans les fibroblastes marqués avec l’anticorps anti-
vinculine correspondent à des PAF.
e. Après élimination du nocodazole, les PAF se reforment à la même vitesse que
les microtubules se repolymérisent.
Les lysats des fibroblastes traités pendant 3 h avec du nocodazole puis lavés pour éliminer
le nocodazole et remis en culture pendant les temps indiqués sur la figure 2 ont été chauffés
à 95◦ C et réduits au dithioréitol (DTT). Ils ont été analysés par SDS-PAGE suivi de Western
Blot, en utilisant les anticorps dirigés contre la Focal Adhesion Kinase (FAK) contre sa forme
phosphorylée en tyrosine 397 FAK-pY397, ou contre la tubuline comme indiqué.
figure 2
169 En fonction de vos connaissances générales de biologie cellulaire et des résultats
présentés sur la figure 2, vous pouvez à ce stade affirmer que :
a. L’anticorps anti-tubuline reconnaı̂t préférentiellement la tubuline polymérisée.
b. La bande marquée par l’anticorps anti-tubuline correspond à des dimères d’αβ-
tubuline.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
Les chercheurs ont voulu savoir si la reformation des PAF après la repolymérisation des mi-
crotubules nécessitait l’endocytose des intégrines.
Ils sont mesuré au cours du temps qui a suivi l’élimination de nocodazole, le niveau d’ex-
pression de l’intégrine α5 (qui fait partie des PAF) :
(1) à la surface des fibroblastes par cytométrie de flux. Les chiffres renseignent sur la valeur
de p dans la comparaison statistique des colonnes indiquées (figure 3A) :
(2) dans les lysats cellulaires par SDS-PAGE suivie de Western Blot révélé avec les anticorps
indiqués (figure 3B).
figure 3
170 En fonction de vos connaissances générales de biologie cellulaire et des résultats
présentés sur la figure 3, vous pouvez à ce stade affirmer que :
a. L’intégrine α5 est détruite dans les fibroblastes 60 minutes après l’arrêt de trai-
tement au nocodazole.
b. L’intégrine α5 est resynthétisée dans les fibroblastes 90 minutes après l’arrêt de
traitement au nocodazole.
c. L’intégrine α5 s’accumule à l’intérieur des fibroblastes après l’arrêt de traite-
ment au nocodazole.
d. L’augmentation de l’expression en surface de l’intégrine α5 correspond à son
recyclage en surface des fibroblastes après 90 min d’élimination du nocodazole.
e. 1 mole de vinculine pèse 150 kg.
UE 2 • Énoncés 353
Pour expliquer les résultats de la figure 3, les chercheurs ont analysé par microscopie à fluo-
rescence 60 min et 120 min après élimination du nocodazole les mêmes fibroblastes expri-
mant une forme de l’intégrine α5 couplée à la GFP et marqués avec un anticorps anti-Rab11
couplé à la phycoérythrine comme renseigné sur la figure 4.
Rab11 est recrutée au niveau des endosomes de recyclage.
UE2
figure 4
171 En fonction de vos connaissances générales de biologie cellulaire et des résultats
présentés sur la figure 4, vous pouvez à ce stade affirmer que :
a. La protéine Rab11 est une GTPase monomérique impliquée dans le trafic des
vésicules intracellulaires.
b. La protéine Rab11 est une protéine effectrice.
c. Les protéines Rab inactives sont associées au GTP.
d. Les protéines Rab sont essentielles pour la signalisation des récepteurs à 7
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régions transmembranaires.
e. Les protéines Rab sont des kinases.
Pour démontrer l’importance de Rab11 dans le réassemblage des PAF et le trafic des
intégrines α5, les chercheurs ont analysé l’effet de la transfection d’un siRNA contrôle (NC)
ou spécifique de Rab11a/b sur :
(1) le nombre de PAF par cellule 60 min et 120 min après l’élimination du nocodazole (figure
5A) ;
(2) le niveau d’expression de l’α5-intégrine en surface des fibroblastes à 60 min (figure 5B).
figure 5
173 En fonction de vos connaissances générales de biologie cellulaire et d
a. Les siRNA sont des petits ARN simple brin introduits dans les cellules pour
inhiber la traduction des ARN messagers qu’ils ciblent.
b. Les protéines Rab11 sont impliquées dans la formation et le trafic des endo-
somes de recyclage.
c. Les endosomes de recyclage sont indispensables pour le désassemblage des
PAF.
d. Rab11a/b sont impliquées dans le recyclage de l’α5-intégrine à la membrane
plasmique.
e. Il existe une corrélation entre l’expression en surface de l’α5-intégrine et la
formation de PAF.
UE 2 • Énoncés 355
Les chercheurs ont observé que les kinases Src et FAK s’accumulaient dans les endosomes
de recyclage après 60 min et étaient co-localisées avec les PAF après 120 min d’élimination
du nocodazole (résultats non présentés).
Ils ont traité des fibroblastes après l’élimination du nocodazole pendant 60 min ou 120 min
avec un contrôle (DMSO), avec un inhibiteur sélectif de Src (PP2) ou de FAK (PF228).
Ils ont analysé les cellules par microscopie en fluorescence après les avoir marquées avec
UE2
un anticorps anti-vinculine couplé à un fluorochrome (figure 6A) et ils ont quantifié les PAF
(figure 6B).
figure 6
174 En fonction de vos connaissances générales de biologie cellulaire et des résultats
présentés sur la figure 6, vous pouvez à ce stade affirmer que :
a. La protéine Src est une kinase membranaire.
b. L’action d’une kinase modifie le point isoélectrique d’une protéine.
c. Les kinases n’agissent que sur les protéines.
d. Src est indispensable pour le désassemblage des PAF.
e. FAK est indispensable pour la reformation des PAF.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
356 Énoncés • UE 2
Les chercheurs ont ensuite établi que Src et FAK étaient toutes les deux indispensables pour
le recyclage de l’intégrine α5 à la membrane plasmique, mais que seule FAK était requise
pour le réassemblage des PAF.
Ils ont analysé 90 min après élimination du nocodazole l’adhérence sur une boı̂te de culture
couverte de fibronectine (FN), à deux concentrations différentes, des fibroblastes traités avec
le solvant (DMSO) ou avec l’inhibiteur de FAK, PF228 seul ou en présence de Mn2+ qui
active artificiellement les intégrines (figure 7).
figure 7
175 En fonction de vos connaissances générales de biologie cellulaire et des résultats
présentés sur la figure 7, vous pouvez à ce stade affirmer que :
a. La structure secondaire des intégrines comporte au moins une hélice α com-
posée d’au moins 20 acides aminés à chaı̂ne latérale hydrophobe.
b. Les intégrines forment des dimères à la surface des cellules.
c. Les intégrines se fixent aux protéines fibreuse de la matrice extracellulaire.
d. Les intégrines interagissent avec le cytosquelette.
e. Le Mn2+ modifie la conformation des intégrines.
176 En fonction de vos connaissances générales de biologie cellulaire et des résultats
présentés sur la figure 7, vous pouvez à ce stade affirmer que :
a. Les intégrines fonctionnent comme des récepteurs.
b. Les signaux de survie cellulaire bloquent les voies de l’apoptose.
c. Bcl2 est un inhibiteur de la voie intrinsèque de l’apoptose.
d. La kinase FAK est nécessaire pour l’activation des intégrines recyclées à la
membrane.
e. p53 est un facteur qui augmente la transcription de Cycline Kinase Inhibitors
(comme p16, p21) et favorise ainsi la prolifération cellulaire.
UE 2 • Énoncés 357
2. Histologie
Méthodes d’étude des cellules et des tissus
Préparation des échantillons
UE2
177 Parmi les techniques suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) nécessaire(s) pour
l’ obtention de populations cellulaires à partir d’un prélèvement tissulaire ?
a. Dissociation à l’aide d’enzymes protéolytiques.
b. Adhérence à un support.
c. Centrifugation à très grande vitesse.
d. Utilisation nécessaire d’un cytomètre-trieur.
e. Patch-clamp.
D’après concours Lille
181 On met en culture quelques fibroblastes dans une boite de Pétri. Quelles sont les
deux propositions exactes ?
a. Grâce au microscope à contraste de phase, on peut suivre leur multiplication.
b. Si on les fixe et les marque par des anticorps anti-tubuline, on peut mettre en
évidence les fibres de stress.
c. Si on les fixe et les marque par des anticorps anti-cadhérines, on peut mettre en
évidence les points focaux.
d. Si on les fixe et les marque par des anticorps anti-actine, on verra que l’actine
est en concentration importante dans le lamellipode des cellules qui étaient en
déplacement.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
UE2
dans une cellule, en microscopie électronique à transmission, mais pas en mi-
croscopie électronique à balayage.
c. Pour localiser une hydrolase lysosomale en microscopie électronique, on peut
utiliser un anticorps spécifique marqué par une enzyme.
d. En microscopie confocale comme en microscopie biphonique, on peut montrer
que deux protéines sont co-localisées dans une même cellule.
e. La microscopie à force atomique permet d’observer des molécules en solution
sous leur forme active.
D’après concours Toulouse
Techniques spéciales
Tissu épithélial
Épithélium de revêtement
UE2
193 Concernant les cils vibratiles des cellules épithéliales :
a. Ils provoquent un déplacement du mucus qui recouvre le pôle apical des cellules
épithéliales ciliées.
b. Leur longueur est inférieure à celle des microtubules.
c. L’axonème comporte neuf doublets périphériques de microtubules.
d. Les fibres rayonnantes sont composées de protéines de la famille RSP.
e. Le corpuscule basal comporte une paire centrale de microtubules.
D’après concours Lille
196 Quelles sont les 2 propositions exactes ? Au niveau d’un épithélium simple cylin-
drique, on peut mettre en évidence par immunocytochimie :
a. Les occludines des jonctions serrées.
b. Les cytokératines spécifiques du phénomène de kératinisation.
c. Le collagène II de la lame basale.
d. Les cadhérines des jonctions adhérentes.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
362 Énoncés • UE 2
UE2
a. Ce sont des expansions cytoplasmiques digitiformes.
b. Elles sont animées de mouvements pendulaires.
c. Elles contiennent des filaments d’actine parallèles entre eux.
d. Elles prennent l’aspect de bordure en brosse dans les cellules du tube contourné
proximal du rein.
e. Dans le plateau strié de l’entérocyte, elles sont très nombreuses et de longueur
régulière.
D’après concours Paris Diderot
207 Quelle est la proposition exacte ? Les hémidesmosomes présents au pôle basal
des cellules basales de l’épiderme :
a. Ont pour rôle de fixer l’épithélium sur la lame basale.
b. Sont un lieu de fixation de filaments de desmine.
c. Comportent des cadhérines.
d. Adhèrent directement au collagène IV.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
Épithélium glandulaire
UE2
Les spongiocytes sécrètent des hormones stéroı̈des.
c. Les hormones stéroı̈des ne sont pas stockées sous forme active.
d. Les catécholamines sont stockées sous forme active.
e. Les glandes sébacées sont holocrines.
D’après concours Paris 12
216 La médullosurrénale :
a. Représente la partie périphérique de la glande surrénale.
b. Fait partie du système nerveux sympathique.
c. Synthétise et libère uniquement l’adrénaline.
d. Permet à l’adrénaline d’agir sur des tissus et organes non nécessairement in-
nervés par les terminaisons nerveuses adrénergiques.
e. Est stimulée par des terminaisons nerveuses libérant de la noradrénaline.
D’après concours Paris 5
UE2
figure 2
Tissu conjonctif
Tissus conjonctifs gélifiés
c. L’endomètre.
d. Le mésothélium.
e. L’endoste.
D’après concours Dijon
UE2
a. Sont spécialisés dans la thermogénèse.
b. Ont dans leur cytoplasme des multiples gouttelettes lipidiques.
c. Sont présents dans le tissu conjonctif, uniquement sous forme de lobules
adipeux.
d. Stockent des triglycérides provenant de la circulation sanguine.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
figure 3
231 Parmi les types cellulaires suivants, indiquer celui(ceux) qui est (sont) préent(s)
dans le tissu cartilagineux :
a. adipocyte b. chondrocyte c. fibroblaste
d. ostéoblaste e. synoviocyte
D’après concours Paris 12
UE2
b. Sont bien vascularisés.
c. Renferment des tendinocytes avec des expansions aliformes.
d. Sont limités extérieurement par le péritendinum formé de tissu conjonctif lâche.
e. Font partie des tissus conjonctifs pluritendus.
D’après concours Brest
237 Quelles sont les deux propositions exactes ? Dans un tissu conjonctif dense unitendu
à prédominance collagénique, tel le tendon :
a. Les molécules de procollagène I sont synthétisées par les ténocytes.
b. L’assemblage des molécules de collagène en fibrilles se fait dans l’espace
extracellulaire.
c. L’enzyme lysyl-oxydase intervient dans l’appareil de Golgi du ténocyte pour
auto-assembler les molécules de procollagène.
d. On observe de nombreuses cellules provenant de la circulation sanguine.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
238 Quels sont, parmi les éléments suivants, celui ou ceux qui sont impliqués dans les
fonctions de résorption de la fraction minérale de la matrice extracellulaire de l’os ?
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1 : Phosphatase alcaline
2 : Cathepsine
3 : Anhydrase carbonique
4 : Hydrolase
5 : Catalase
6 : Enzymes lysosomiaux
Indiquez la bonne association de propositions exactes :
a. 3, 4 b. 1 c. 3, 4, 6 d. 3 e. 2, 4, 5, 6
D’après concours Nice
372 Énoncés • UE 2
UE2
conjugaison.
e. Les cartilages de conjugaison permettent la croissance en épaisseur des os
longs.
D’après concours Université catholique de Lille
246 Parmi les propositions suivantes relatives aux populations cellulaires libres, les-
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UE2
d. Les deux types cellulaires possèdent des récepteurs aux fragment Fc des IgE.
e. Les granulations des mastocytes contiennent de l’héparine
D’après concours Paris 12
Tissu nerveux
Neurones
UE2
261 Concernant les neurones :
a. Certains neurones n’ont aucun neurite.
b. Les épines dendritiques ont une fonction de protection des neurones.
c. Le transport axonal antérograde rapide est assuré par les kinésines.
d. Le transport axonal lent est assuré par les dynéines.
e. Les grandes vésicules à cœur dense contiennent des neurotransmetteurs inhibi-
teurs.
D’après concours Paris 12
Cellules gliales
UE2
a. Est constituée de cellules jointives.
b. Repose sur une membrane basale.
c. Est accompagnée d’un tissu conjonctif.
d. Comporte des cellules à plateau strié.
e. Comporte des cellules calciformes.
D’après concours Paris 11
Cerveau
277 Quelle est la proposition fausse ? Dans la substance blanche du cervelet, on trouve :
a. Des astrocytes.
b. Des capillaires comportant uniquement des fascias et des maculas.
c. Les fibres moussues.
d. Les axones des cellules de Purkinje.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
UE 2 • Énoncés 381
Tissu musculaire
Muscle strié cardiaque
278 Parmi les molécules suivantes, laquelle est absente au sein des sarcomères du
muscle strié cardiaque :
UE2
a. Actine. b. Troponine. c. Titine.
d. Desmine. e. Nébuline.
D’après concours Paris 12
282 Les dispositifs de jonction entre les cardiomyocytes auriculaires comportent des :
a. Jonctions occludens.
b. Jonctions faisant intervenir des cadhérines.
382 Énoncés • UE 2
c. Jonctions communicantes.
d. Desmosomes reliés à des filaments intermédiaires de cytokératine.
e. Complexe dystoglycane/sarcoglycane.
D’après concours Paris 6
287 Laquelle des protéines musculaires suivantes est mutée dans la plus fréquente
des myopathies ?
a. La titine.
b. La dystrophine.
c. La nébuline.
UE2
d. La desmine.
e. La myomésine.
D’après concours Université catholique de Lille
figure 4
Muscle lisse
292 Parmi les cellules suivantes, indiquer celui/ceux qui correspond(ent) à un type
de cellule musculaire lisse :
a. Cellule myoendocrine. b. Cellule myoépithéliale.
c. Cellule myoépithéloı̈de. d. Myofibroblaste.
e. Cellule nodale.
D’après concours Paris 12
293 Indiquez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
a. Les myofilaments fins d’actine sont présents uniquement dans les bandes I
claires du sarcomère.
b. La bande A noire contient une zone centrale H, centrée par la ligne M, où sont
uniquement présents les filaments épais de myosine.
c. La tropomyosine contient une sous-unité capable de fixer le calcium.
d. Les têtes de myosine possèdent une activité ATPasique.
e. Les myofilaments d’actine sont composés de chaı̂nes lourdes et de chaı̂nes
légères d’actine G.
D’après concours Paris 5
UE 2 • Énoncés 385
UE2
entre filaments fins et filaments épais.
d. Des cavéoles sont visibles en microscopie électronique au niveau de la mem-
brane cytoplasmique.
e. Les plaques denses sont associées à des intégrines trans-membranaires.
D’après concours Lille
3. Embryologie
Première semaine de développement
299 Concernant la cavitation et l’éclosion :
a. Au stade morula, les cellules sont pluripotentes, puis deviennent progressive-
ment totipotentes lors de la cavitation.
b. La formation de la cavité blastocœlique dépend uniquement de la mise en route
des pompes Na+ /K+ ATPases.
c. Le premier axe de polarité embryonnaire se met en place dès le troisième jour
(stade 8 cellules) de développement embryonnaire.
d. Le trophectoderme (ou trophoblaste) représente environ 1/3 des cellules du
blastocyte.
e. La fragilisation progressive de la zone pellucide par des phénomènes
mécaniques et enzymatiques permet l’éclosion du blastocyte.
D’après concours Nantes
UE2
D’après concours Dijon
306 Parmi les événements suivants, lequel(lesquels) a(ont) lieu au cours de la 1ère
semaine du développement embryonnaire ?
a. La mise en place de l’empreinte parentale.
b. La segmentation.
c. L’implantation.
d. La cavitation (formation du blastocèle) suite à un afflux sodique mettant en jeu
des pompes Na+ /K+ ATPase et des échangeurs Na+ /H+ .
e. La perte de la totipotence.
D’après concours Lyon
UE2
310 Concernant les mécanismes de la nidation au cours de la deuxième semaine du
développement (quatrième semaine d’aménorrhée) :
a. La caduque utérine n’est pas vascularisée.
b. Les cellules du syncytiotrophoblaste sont multinucléées et ont une activité
invasive.
c. Le syncytiotrophoblaste devient lacunaire vers le 12e jour du développement.
d. Les premières villosités choriales primaires commencent à apparaı̂tre vers le
13e jour du développement.
e. À la fin de la nidation, l’œuf est entièrement recouvert par de la caduque.
D’après concours Paris 5
Annexes embryonnaires
315 Concernant les caduques : (deux propositions exactes)
a. Leur développement est rendu possible grâce à la sécrétion embryonnaire
d’hCG (hormone Chorionique Gonadotrope humaine).
b. Elles sont éliminées à la délivrance, soit 24 heures après l’accouchement.
c. Les caduques pariétale et ovulaire fusionnent entre elles durant la quatrième
semaine.
d. La caduque basale participe à la formation du placenta.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
UE2
e. Les caduques placentaires se forment à partir de l’endomètre, et elles consti-
tuent une couche compacte
D’après concours Lyon, Dr J. Lornage et Dr S. Giscard d’Estaing
321 Dans quel ordre apparaissent les structures suivantes dans l’œuf humain :
1. Allantoı̈de. 2. Amnios. 3. Lécithocèle secondaire. 4. Trophoblaste.
a. 1-2-4-3. b. 2-4-1-3. c. 4-2-3-1.
d. 3-4-2-1. e. 4-3-2-1.
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UE2
328 Parmi les événements suivants, lesquels ont lieu à la 3e semaine du développement :
331 Quelles propositions parmi les suivantes concernent les conséquences de la pli-
cature transversale observées au cours de la quatrième semaine du développement de
l’œuf humain ?
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UE2
338 Concernant l’embryologie :
a. L’organisateur nodal apparaı̂t durant la 3e semaine de développement
embryonnaire.
b. Le gène nodal initie le développement symétrique de l’embryon.
c. Le nœud de Hensen est une zone d’accolement entre l’épiblaste et l’entoblaste
sans interposition du mésoblaste.
d. Le flux nodal est commandé par la voie de Notch .
e. La ligne primitive est un épaississement de l’entoblaste.
D’après concours Dijon
339 Sur la figure ci-dessous, parmi les structures suivantes, la(les)quelle(s) fait(font)
partie du tube neural ?
a. 7 b. 2 c. 6 d. 5 e. 3
D’après concours Paris 6
340 Chez l’embryon de Poulet, si l’on marque les cellules du croissant de Koller avec
un marqueur fluorescent, on peut suivre leur lignage. On observe :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
UE2
d. Les gènes HOX sont impliqués dans la mise en place du situs viscéral
(asymétrie droite-gauche).
e. L’acide rétinoı̈que entre dans la composition de médicaments tératogènes.
D’après concours Paris 7
345 Concernant Shh (Sonic Hedgehog) et son rôle dans le bourgeon de membre d’un
tétrapode :
a. Shh est le principal responsable de la multiplication très active des cellules dans
le mésoderme du bourgeon de membre.
b. Shh peut être activé dans le bourgeon de membre par l’application d’acide
rétinoı̈que en quantité suffisante.
c. Shh s’exprime naturellement (en dehors de toute expérience) du côté des futurs
doigts antérieurs.
d. Dans des expériences de greffe de zone d’activité polarisante qui conduisent
à ne duplication en miroir de l’autopode, c’est l’activité de la protéine Shh qui
permet d’expliquer ce résultat.
e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble
346 En vous basant sur vos connaissances, vous pouvez affirmer que :
a. Tous les TGFβ sont des inducteurs du mésoderme dorsal.
b. Le facteur BMP4 agit comme un morphogène, capable d’induire du mésoderme
ventral ou du mésoderme dorsal.
c. Au cours de la segmentation, le FGF joue un rôle secondaire dans l’induction
du feuillet mésodermique.
d. Le facteur de transcription siamois est capable d’induire la mise en place d’un
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
4. Reproduction
Généralités sur la reproduction
347 Concernant la reproduction :
a. La scissiparité produit des êtres génétiquement identiques.
b. La scissiparité est un mode de reproduction agame.
398 Énoncés • UE 2
UE2
b. Elle nécessite plusieurs jours.
c. Elle est dépendante des œstrogènes.
d. Elle se traduit par une réorganisation de la chromatine.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
360 Quelles sont les deux propositions exactes ? L’empreinte génomique parentale :
a. Désigne un phénomène de répression génique dépendant de l’origine parentale.
b. Apparaı̂t pour la première fois lors de la compaction de la morula.
c. Est transmissible de façon stable dans les fibroblastes.
UE 2 • Énoncés 401
d. Est initiée par la synthèse d’un ARN non codant qui, selon la cellule, recouvre
un chromosome d’origine maternelle ou son homologue d’origine paternelle.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
UE2
a. La division 1 de méiose aboutit à la formation des spermatocytes 2.
b. Les spermatogonies entrent en spermatogenèse tous les 74 jours chez l’homme
et tous les 48 jours chez le rat.
c. Les cellules péritubulaires et les cellules de Sertoli sont les cellules somatiques
du testicule.
d. La spermiogenèse permet la formation des cellules sexuelles mâles capables de
féconder la cellule sexuelle femelle dans les voies génitales féminines.
e. Les cellules péritubulaires et les cellules de Sertoli sont les seules cellules so-
matiques du tube séminifère.
D’après concours Paris 7
UE2
e. Les androgènes stimulent la croissance des vésicules séminales.
D’après concours Brest
372 Parmi les propositions suivantes concernant les œstrogènes, une seule est in-
exacte, laquelle ?
a. Le taux d’œstrogènes circulants augmente régulièrement chez la femme
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
enceinte.
b. Ils sont synthétisés par l’unité fœtoplacentaire.
c. Le taux d’oe striol dans le sang maternel reflète le métabolisme fœtal.
d. L’œtriol permet la préparation de la glande mammaire à l’allaitement.
e. L’œstradiol favorise la croissance utérine.
D’après concours Paris 7
UE2
d. La réaction acrosomique correspond à la fusion de la membrane plasmique avec
la membrane acrosomique interne.
e. Au moment de la fusion des membranes de l’ovocyte et du spermatozoı̈de,
l’ovocyte contient 23 chromosomes à 2 chromatides.
D’après concours Lille
379 Parmi les propositions suivantes concernant l’ordre des événements survenant
lors de la fécondation, indiquez celle(s) qui est (sont) exacte(s) :
a. Interaction ZP3/α-D-mannosidase, capacitation, activation de la phospholipase
A2.
b. Première fixation, activation de la phospholipase A2, réaction acrosomique.
c. Deuxième fixation, interaction ZP3/SP95, réaction acrosomique.
d. Interaction ZP3/SP95, interaction α6β1/fertiline, réaction corticale.
e. Interaction ZP2/SP17, fusion des membranes gamétiques, expulsion du premier
globule polaire.
D’après concours Paris 12
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
UE2
D’après concours Paris 7
388 Parmi les propositions suivantes relatives à l’endomètre, laquelle (lesquelles) est
(sont) exacte(s) ?
a. Son épithélium est composé d’une seule couche de cellules.
b. Sa zone fonctionnelle est variable en fonction de la date du cycle.
c. Son cycle comprend 3 périodes.
d. Sa phase de prolifération coı̈ncide avec le développement folliculaire.
e. Sa phase sécrétoire se déroule à partir du premier jour de cycle.
D’après concours Paris 6
Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
UE2
Concours n◦ 1 (durée 1 h 30)
Biologie cellulaire
figure 1
D’après concours Marseille
2 Parmi les propositions suivantes concernant la figure 1, indiquez celle(s) qui est(sont)
exacte(s) :
a. Le phénomène en 1 est une endocytose.
b. Le phénomène en 2 est une exocytose.
c. La flèche en 3 peut indiquer le sens de déplacement de la cellule.
d. 4 a pu comporter un revêtement de clathrine et de protéines d’adaptation.
e. 5 comporte des molécules de tubuline.
3 Parmi les propositions suivantes concernant la figure 1, indiquez celle(s) qui est(sont)
exacte(s) :
a. 6 est un polymère de tubuline.
410 Concours blancs • UE 2
4 Le polymère 11 :
a. Est composé de molécules ayant fixé le GTP.
b. Présente une orientation dans la cellule.
c. Interagit avec des protéines de la membrane plasmique.
d. Fait partie du cortex cellulaire.
e. Assure un transport rapide.
5 Parmi ces molécules, une seule est responsable d’une adhésion cellule-cellule de type
hétérotypique. Laquelle ?
a. La molécule N-CAM (Neural Adhesion Molecule).
b. La sélectine E.
c. La desmoplakine.
d. La cadhérine N.
e. L’intégrine α5β1.
D’après concours Tours
UE2
c. Dans un système de traduction in vitro, en présence de microsomes, si l’on
ajoute un ARNm codant pour une protéine possédant un peptide signal N-
terminal d’adressage au RE, celle-ci sera transloquée dans la lumière des
microsomes.
d. Une protéine peut subir une O-glycosylation dans la lumière d’un microsome.
e. Une protéase ajoutée à un système de traduction in vitro peut dégrader une
protéine dans la lumière d’un microsome.
D’après concours Montpellier 1
10 Concernant le noyau :
a. Les chromosomes pauvres en gène sont préférentiellement localisés à la
périphérie du noyau.
b. Un génome humain haploı̈de contient 6 milliards de paires de base.
c. Le génome humain ne contient que 2 % des séquences répétitives.
d. L’ARNr5S est synthétisé par l’ARN polymérase III.
e. L’enzyme histone acétyl transférase (HAT) désacétyle les histones.
D’après concours Paris 12
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
11 Concernant l’apoptose :
a. Les canaux de Müller régressent chez les femmes au cours du développement
embryonnaire.
b. La caspase 7 est une caspase initiatrice.
c. Les protéines de la famille Bcl-2 sont toutes apoptotiques.
d. Une caspase activée est composée de deux hétérodimères.
e. Le complexe DISC (death induced signaling complex) inhibe la formation de
FLIP.
D’après concours Paris 11
412 Concours blancs • UE 2
UE2
cytokines.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
Cette approche technique permet d’exprimer soit de manière isolée, soit conjointement sy-
nucléine et parkine humaines dans des neurones hétérologues.
D’après concours Paris 5
Figure 2. Western blot des lignées neuronales exprimant ou non l’α ou la β-nucléine dans
différentes conditions expérimentales. À droite : Ac de révélation. En dessous : plasmides
transfectés dans les cellules (Vector, α-syn et β-syn) et nature des lentivirus ayant infecté les
cellules (Lenti-GFP et Lenti-Parkin). MG132 inhibiteur du protéasome.
Figure 3. Western blot des fractions cellulaires solubles et insolubles des lignées neuronales
exprimant ou non l’α ou la β-synucléine dans différentes conditions expérimentales. À droite,
Ac de révélation. En dessous : plasmides transfectés dans les cellules (Vector, α-syn et β-syn)
et nature des lentivirus ayant infectés les cellules (Lenti-GFP et Lenti-Parkin). MG132 : in-
hibiteur du protéasome.
UE 2 • Concours blancs 415
19 Dans le WB de la Figure 3 :
a. L’actine constitue un témoin du dépôt des échantillons.
b. Lenti-GFP est un contrôle permettant de s’assurer de la spécificité des effets
observés pour la parkine.
c. Les fractions solubles et insolubles après centrifugation donnent les mêmes
UE2
résultats.
d. Vector est un contrôle permettant de s’assurer de la spécificité des effets ob-
servés dans les cellules exprimant α-syn et β-syn.
e. Aucune de ces réponses n’est juste. ...
Des études récentes ont montré que la parkine participait à l’ubiquitinylation de la tubuline,
induisant ainsi la désorganisation du cytosquelette.
Les auteurs se sont donc posé la question du rôle éventuel de l’α-synucléine dans ce proces-
sus, puisque des dépôts anormaux d’α-synucléine sont observés dans le cerveau de patients
présentant une MP.
21 La tubuline :
a. peut exister sous forme de monomère ou de polymère.
b. est un constituant des filaments intermédiaires.
c. existe sous forme de monomères α ou β.
d. forme les microtubules polarisés.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
Figure 4. Western blot des fractions cellulaires solubles et insolubles de lignées neuronales
exprimant ou non l’α ou la β-synucléine dans différentes conditions expérimentales. À droite :
Ac de révélation. En dessous : plasmides transfectés dans les cellules (Vector, α-syn et β-syn)
et nature des lentivirus ayant infectés les cellules (Lenti-GFP et Lenti-Parkin). MG132 : in-
hibiteur du protéasome.
UE2
Figure 5. Analyse de la densité des neurites après infection des cellules par un lentivirus
et/ou transfection par différents plasmides en absence ou présence d’inhibiteur du protéasome
(MG132)
* : différence statistiquement significative par rapport au contrôle correspondant ;
** : différence statistiquement significative entre les deux conditions expérimentales
α-syn/MG132 et α-syn/Lenti-Parkin/MG132.
La barre T représente l’écart-type des valeurs obtenues.
24 D’après la Figure 5 :
a. L’état du cytosquelette neuronal, évalué sur la densité relative des neurites, est
modifié significativement dans certaines conditions expérimentales.
b. La densité des neurites est diminuée significativement en présence d’α-
synucléine et de MG132.
c. En présence de β-synucléine, de parkine et de MG132, la densité des neurites
est significativement augmentée par rapport au témoin sans parkine.
d. Il existe des altérations du cytosquelette dans les cellules accumulant la parkine
et l’α-synucléine non dégradées par le protéasome.
e. Aucune de ces réponses n’est juste.
Histologie
28 Les entérocytes :
a. possèdent de nombreuses microvillosités.
b. sont responsables de la synthèse de mucines.
c. sont unis par des complexes de jonction.
d. sont associés à la membrane basale par des intégrines.
e. constituent un épithélium pseudostratifié.
D’après concours Paris 6
figure 6
UE2
31 Les glandes endocrines :
a. Sont peu fréquentes.
b. Sont des glandes exocrines.
c. L’ensemble de la cellule est éliminé avec le produit de sécrétion.
d. La sécrétion s’effectue par exocytose.
e. Sont des glandes apocrines.
D’après concours Tours
32 Les plasmocytes :
a. sécrètent des immunoglobulines.
b. ont un cytoplasme basophile car riche en réticulum endoplasmique granuleux.
c. sont présents dans les chorions.
d. correspondent à la différenciation terminale des lymphocytes T.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
35 Concernant la phagocytose :
a. Les cellules phagocytaires peuvent changer de structure pour adhérer à un corps
étranger.
b. Les cellules phagocytaires peuvent se déplacer au sein des tissus.
c. Les pseudopodes des phagocytes sont dépourvus de granulations.
d. Le contenu du phagosome est de même composition que le milieu
extracellulaire.
e. Le nombre de granulations contenues dans le cytoplasme des phagocytes aug-
mente après la phagocytose.
D’après concours Paris 5
UE2
39 Les cardiomyocytes :
a. sont fusiformes.
b. présentent des jonctions nexus.
c. sont dépourvus de réticulum sarcoplasmique.
d. se renouvellent.
e. comportent un noyau sphérique.
D’après concours Paris 11
40 Concernant le rhabdomyocyte :
a. La majeure partie du cytoplasme est occupée par des myofibrilles.
b. Les myofibrilles sont des cylindres d’un diamètre voisin du nanomètre.
c. Sa longueur peut atteindre plusieurs centimètres.
d. L’alternance de disques clairs et sombres observables au microsope optique est
bien visible sur une coupe transversale.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
Embryologie
QCM n◦ 44 et 45 :
figure 7
D’après concours Paris 5
44 À propos de la figure 7 :
a. Le chiffre 1 est situé dans la cavité amniotique.
b. Les cellules situées dans l’ellipse 2 sont issues de l’ingression mésoblastique.
c. Les cellules situées dans l’ellipse 2 sont destinées à migrer.
d. L’ellipse 3 contient des cellules hypoblastiques.
e. Les cellules contenues dans l’ellipse 3 appartiennent à un groupe de cellules
formant un inducteur primaire.
45 À propos de la figure 7 :
a. La flèche 4 désigne une cellule entoblastique.
b. La flèche 5 désigne une cellule du canal chordal.
c. La flèche 5 désigne une cellule associée à ses voisines par des cadhérines.
d. La flèche 6 désigne une cellule neurectoblastique.
e. À ce stade, l’ingression entoblastique est achevée.
UE 2 • Concours blancs 423
UE2
c. Une échographie effectuée à la 11e − 12e semaine d’aménorrhée peut dater la
grossesse à 2-3 jours près.
d. Une échographie à la 11e − 12e semaine d’aménorrhée peut visualiser l’activité
cardiaque du fœtus.
e. Une échographie à la 22e semaine d’aménorrhée peut visualiser le sexe de l’en-
fant.
D’après concours Caen
48 En embryologie humaine :
a. La gestation dure 39 semaines et l’accouchement intervient à la 41e semaine
d’aménorrhée.
b. Seul l’épiblaste primitif est à l’origine de tissus embryonnaires.
c. Seuls le trophoblaste et l’hypoblaste sont à l’origine de tissus extra-
embryonnaires.
d. L’embryogenèse s’achève avec la mise en place des 3 feuillets primitifs (donc
en fin de gastrulation).
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
49 Spemann et Mangold ont greffé la lèvre dorsale d’une blastula issue d’une espèce non
pigmentée dans la région ventrale d’une blastula d’une espèce pigmentée.
Parmi les tissus suivants, le(s)quel(s) dérive(nt) de l’hôte ?
a. plancher du tube neural.
b. toit du tube neural.
c. notochorde.
d. partie médiane des somites.
e. endoderme.
D’après concours Paris 6
424 Concours blancs • UE 2
Reproduction
52 Le spermatozoı̈de :
a. Le centriole distal du spermatozoı̈de participe à la formation du spermaster.
b. L’acrosome contient des enzymes qui seront utilisées lors de l’acquisition du
pouvoir fécondant.
c. Les mitochondries de la pièce intermédiaire seront utilisées pour la synthèse
d’ATP nécessaire à la première division mitotique de l’œuf fécondé.
d. Au cours de la capacitation qui se fait au contact de l’ovocyte, on assiste à des
modifications biochimiques de la membrane plasmique du spermatozoı̈de.
e. Aucune réponse ne convient.
D’après concours Paris 7
53 La folliculogenèse :
a. Se déroule dans la zone médullaire de l’ovaire.
b. Est l’évolution du stade de follicule primaire au follicule antral.
c. Est régulée par les gonadotrophines hypophysaires
d. Met en œuvre des mécanismes d’apoptose dans la dégénérescence des follicules
immatures
e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
UE2
contenant 24 chromosomes dont un X et un Y (24, XY).
c. Quand le gamète mâle à l’origine de la fécondation contient 24 chromosomes
dont un X et un Y (24, XY), l’anomalie du gamète est due à une non disjonction
en première division de méiose.
d. Quand le gamète mâle à l’origine de la fécondation contient 24 chromosomes
dont un X et un Y (24, XY), l’anomalie du gamète est due à une non disjonction
en deuxième division de méiose.
e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
55 Chez l’Homme :
a. Les spermatocytes I subissent une division équationnelle.
b. De la division d’un spermatocyte II, résultent deux spermatocytes II.
c. Un spermatocyte II ne repose pas directement sur la membrane basale de
l’épithélium.
d. Les spermatocytes I sont des cellules haploı̈des.
e. Les spermatozoı̈des sont des cellules haploı̈des.
D’après concours Caen
60 La capacitation :
a. Correspond à des modifications structurales et fonctionnelles rendant le sper-
matozoı̈de apte à subir la réaction acrosomique.
b. Se traduit, entre autres, par une augmentation de la fluidité membranaire du
spermatozoı̈de.
c. Suppose une entrée massive de Na+ à l’origine des modifications
membranaires.
d. Conduit à une inactivation des canaux potassiques.
e. Conduit à une activation de la voie adénylcyclase/AMPc/PKa.
D’après concours Bordeaux
UE2
e. Des vésicules recouvertes d’un manteau de COP II bourgeonnent à partir du RE
et sont à destination de l’appareil de Golgi, par l’intermédiaire du compartiment
ERGIC.
D’après concours Montpellier 1
64 Concernant la mitochondrie :
a. La cardiolipine est un lipide de la membrane mitochondriale interne.
b. Elle coopère avec le réticulum endoplasmique lisse pour la biosynthèse des
hormones stéroı̈des.
c. Comme le réticulum endoplasmique lisse et le peroxysome, elle est le siège de
réactions de détoxification.
d. L’ADN mitochondrial code 13 protéines mitochondriales.
e. Elle est détruite par autophagie au niveau des peroxysomes.
D’après concours Paris 11
66 Vous voulez observer la mobilité des cils des cellules de l’épithélium respiratoire
d’un enfant atteint d’infections pulmonaires à répétition ; vous utilisez :
a. un étalement de cellules fixées et colorées par la méthode de Papanicolaou.
b. le microscope électronique à transmission.
c. une coupe tissulaire réalisée après biopsie bronchique.
d. le microscope à contraste de phase.
e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
70 Dans différents processus cellulaires, des protéines peuvent être clivées par des
enzymes. Une protéine est susceptible d’être clivée en peptides par :
UE 2 • Concours blancs 429
a. Une protéase.
b. Une ligase.
c. Une caspase.
d. Une ribonucléase.
e. Le protéasome.
UE2
D’après concours Paris 6
74 Pour chacun de ces doubles événements, le second est-il une conséquence du pre-
mier ?
a. Condensation de la chromatine et disparition du nucléole.
b. Localisation exclusive de Ran GEF dans le noyau et concentration élevée de
Ran GTP.
430 Concours blancs • UE 2
UE2
c. L’activation d’un effecteur primaire a pour conséquence une activation des se-
conds messagers permettant une amplification du signal.
d. Seules les voies de transduction des RCPG dépendantes des protéines G
hétérotrimériques ont des interactions avec les voies de signalisation des
récepteurs enzymes.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
81 Parmi les propriétés suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) commune(s) aux ca-
naux ioniques ligand-dépendants et aux transporteurs GLUT ?
a. Ils transportent les molécules dans le sens de leur gradient de concentration.
b. Ce sont des transporteurs secondairement actifs.
c. Ils comportent un site de liaison spécifique à la molécule à transporter.
d. Ce sont des cotransporteurs.
e. Ce sont des transporteurs passifs
D’après concours Paris 6
UE2
b. Comportent des gliofilaments.
c. Présentent des pieds somatiques.
d. Sont incapables de se diviser.
e. Sécrètent le liquide céphalo-rachidien.
D’après concours Paris 11
figure 8
95 Concernant le pancréas :
a. C’est une glande mixte.
b. C’est une glande lobulée.
c. Les acini pancréatiques sont des unités sécrétrices de type exocrine, à sécrétion
séreuse.
UE2
d. Le parenchyme pancréatique contient des canaux excréteurs.
e. Les ı̂lots de Langerhans correspondent à des formations endocrines d’architec-
ture trabéculaire, dont certaines cellules élaborent de l’insuline.
D’après concours Paris 5
98 Quelle est la proposition exacte ? Le glycocalyx d’une cellule épithéliale d’un épithélium
simple :
a. est renouvelé lors de l’exocytose.
b. S’est formé sur la face cytosolique des membranes golgiennes.
c. Est mis en évidence par le PAS en microscopie électronique.
d. S’échange entre le pôle apical et le pôle basal.
e. Autre réponse.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
100 Quelle est la proposition exacte ? On étudie la surface d’un épithélium compor-
tant des cellules ciliées grâce au microscope électronique à balayage :
436 Concours blancs • UE 2
Embryologie
103 Parmi les gènes de Drosophile suivants, lesquels ont (lequel a) un gène homo-
logue qui s’exprime dans l’ectoderme du bourgeon de membre des embryons de vertébrés ?
a. Hunchback. b. Wingless. c. Dorsal. d. Engrailed.
e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
104 Concernant la délimitation de l’embryon :
a. La croissance de la plaque neurale participe à la délimitation longitudinale.
b. Le diverticule allantoı̈dien est relié à l’intestin postérieur.
c. Le cœlome embryonnaire dérive de la cavité amniotique.
d. Le cœlome embryonnaire dérive de la vésicule vitelline.
e. La délimitation entraı̂ne l’internalisation de l’endoderme.
D’après concours Paris 12
b. Les cellules d’embryon de caille ont été utilisées pour remplacer des cellules
embryonnaires de poulet et suivre ainsi leur devenir.
c. La greffe de tissus de caille est toujours tolérée chez le poulet même adulte.
d. les cellules de caille et de poulet sont morphologiquement différentes.
e. Après une greffe de tissu embryonnaire de caille sur un embryon de poulet,
UE2
l’animal résultant sera une chimère.
D’après concours Nantes
109 Quel est le bon déroulement chronologique (du plus précoce au plus tardif) ?
a. Compaction – Dégénérescence de la vésicule ombilicale primaire - Nidation –
Formation de la ligne primitive - Soulèvement embryonnaire.
b. Compaction – Nidation – Dégénérescence de la vésicule ombilicale primaire –
Formation de la ligne primitive - Soulèvement embryonnaire.
c. Compaction – Nidation – Soulèvement embryonnaire - Dégénérescence de la
vésicule ombilicale primaire – Formation de la ligne primitive.
438 Concours blancs • UE 2
110 Vous injectez un colorant dans une cellule du nœud de Hensen, parmi les cellules
suivantes, laquelle (lesquelles) peut (peuvent) provenir de cette cellule initiale ?
a. Mélanocyte.
b. Cellule de la notochorde.
c. Cellule des ilots bêta du pancréas.
d. Motoneurones.
e. Cellule de Merkel.
D’après concours Paris 6
Reproduction
111 La méiose :
a. La méiose consiste dans l’ordre en une division réductionnelle et une division
équationnelle, sans duplication du centrosome entre les deux divisions.
b. La méiose consiste dans l’ordre en une division équationnelle et une division
réductionnelle, avec duplication du centrosome entre les deux divisions.
c. La méiose consiste dans l’ordre en une division équationnelle et une division
réductionnelle, sans duplication du centrosome entre les deux divisions.
d. La méiose consiste dans l’ordre en une division réductionnelle et une division
équationnelle, avec duplication du centrosome entre les deux divisions.
e. Aucune réponse ne convient.
D’après concours Paris 7
UE2
b. La capacitation intervient progressivement dans les sécrétions cervicales, utéro-
tubulaires et au contact du complexe cumulo-ovocytaire.
c. Durant la vie reproductive d’une femme, le rendement folliculaire moyen est
d’environ 1 follicule aboutissant à l’ovulation sur 10 entrant en croissance.
d. L’ovocyte finit sa méiose lors du pic de LH (Luteinizing Hormone) correspon-
dant à l’ovulation.
e. La rencontre des gamètes intervient théoriquement dans le tiers externe de la
trompe.
D’après concours Nantes
figure 9
D’après concours Caen
120 Selon les normes définies par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS, 2010),
l’éjaculat contient :
a. Au minimum 15 millions/mL de spermatozoı̈des.
b. Au minimum 1 million de leucocytes/mL.
c. Au minimum 28% de spermatozoı̈des vivants.
UE2
d. Au maximum 10% de spermatozoı̈des mobiles progressifs.
e. Au minimum 40% de spermatozoı̈des mobiles.
D’après concours Clermont-Ferrand
QCM n◦ 121 à 137 : Cette partie, sur la biologie cellulaire, est entièrement d’après concours
Paris 5, afin de montrer comment peut être organisé un sujet axé autour d’études de docu-
ments formant un tout cohérent.
Ce type de QCM (d’après documents) est de plus en plus courant dans certaines facultés
pour la partie biologie cellulaire de l’UE2.
D’après concours Paris 5
On se propose dans cette partie d’étudier l’effet d’une nouvelle molécule extraite d’une plante
amazonienne, appelée provisoirement TF, sur les cellules HeLa.
121 Les cellules HeLa sont :
a. Des cellules sanguines.
b. Des cellules non adhérentes.
c. Des cellules cancéreuses.
d. Des cellules d’origine épithéliale.
e. Des cellules procaryotes.
Figure 10. Viabilité des cellules HeLa exprimée en pourcentage ( cell viability ) par rapport
aux cellules non traitées (100%) aux trois temps de contact avec la TF selon les concentra-
tions indiquées en abscisse.
124 Concernant ce diagramme de viabilité (figure 10) :
a. La viabilité des cellules HeLa varie selon les concentrations de TF.
b. La concentration de TF correspondant à une mortalité cellulaire de 30 % exac-
tement à 48 h est de 80 µg/mL.
c. La viabilité cellulaire reste identique quelque soit le temps d’incubation avec la
TF.
d. Après incubation avec un colorant vital, les cellules colorées sont les cellules
mortes.
e. Une concentration de TF de 60 µg/mL réduit d’environ 50 % la viabilité cellu-
laire à 24 h.
Afin de déterminer si TF est capable d’exercer une activité anti-proliférative sur les cellules
HeLa, les cellules sont exposées pendant 24 heures à des concentrations de TF de 40, 60 ou
80 µg/mL puis sont perméabilisées à l’aide d’un détergent doux et enfin, après marquage,
analysées par cytométrie de flux en même temps que des cellules non traitées ( untreated ).
UE 2 • Concours blancs 443
UE2
Figure 11. Courbes de cytométrie représentant les distributions d’intensité de fluorescence
( FL2-A , abscisse) des cellules HeLa comptées ( counts , ordonnée). Les proportions
déduites de ces courbes des cellules en G0/G1, S ou G2/M sont indiquées pour chaque condi-
tion.
125 La cytométrie de flux mise en œuvre pour obtenir la figure 11 :
a. Utilise comme marqueur de l’uracile radiomarqué au tritium.
b. Permet ici une quantification relative de l’ADN cellulaire.
c. permet aussi le tri cellulaire.
d. utilise une technique de chimioluminescence.
e. Ne fournit sur ces graphes aucune information sur la taille des celules.
126 Quelle(s) technique(s) pourrai(en)t être mise(s) en œuvre pour étudier les varia-
tions quantitatives de l’ADN au cours du cycle cellulaire ?
a. Microscopie à contraste de phase.
b. Autoradiographie après incorporation de thymidine tritiée.
c. Méthode TUNEL.
d. Ultracentrifugation différentielle.
e. Microscopie électronique après cryofracture.
Afin d’examiner certains acteurs du cycle cellulaire, les cellules exposées à 40, 60 et 80
µg/mL de TF pendant 24 heures sont lysées et les extraits protéiques ainsi obtenus sont ana-
lysés par Western blot en comparaison avec des extraits cellulaires non traités (-).
Sont examinées plus spécifiquement les protéines Cdc25C, cycline B, p21 et l’actine. Les
intensités relatives des bandes par rapport aux cellules non traitées sont représentées sous
forme d’histogramme.
Figures 12A et 12B. (A) : Western-blots. (B) : Histogrammes représentant les mesures
relatives des intensités des bandes du Western blot situées immédiatement au-dessus pour
Cdc25C, cycline B et p21.
L’intensité des bandes observées dans les cellules non traitées est considérée égale à 1, soit
100%.
L’astérisque (*) signifie que la moyenne considérée est statistiquement différente de celle du
témoin non traité (-).
130 Parmi ces propositions indiquez la ou les réponse(s) exacte(s) :
a. Lors du Western blot, les protéines migrent sous l’effet d’un champ électrique
à travers le gel de polyacrylamide puis sont transférées sur une membrane.
b. Le Western blot est également une technique de séparation des acides
nucléiques.
UE 2 • Concours blancs 445
UE2
vérifier que la réalisation technique du Western blot s’est bien déroulée.
132 Concernant les résultats présentés dans les figures 12A et 12B :
a. La quantité de cycline B est plus faible dans les cellules exposées à 80 µg/mL
de TF qu’à 40 µg/mL.
b. La quantité de p21 augmente dans les cellules en présence de TF.
c. Ces résultats favorisent l’hypothèse d’une activation du premier point de
contrôle du cycle cellulaire.
d. Ces résultats contredisent l’analyse en cytométrie de flux de la figure 2.
e. Ces résultats ne contredisent pas l’hypothèse d’un blocage du cycle cellulaire à
la transition G2/M.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
Des cellules HeLa sont incubées pendant 48 heures avec de la TF à des concentrations de 40,
60 ou 80 µg/mL, puis, pendant la dernière heure, avec du Mito Tracker. Le Mito Tracker dif-
fuse passivement à travers la membrane plasmique de la cellule et s’accumule spécifiquement
dans les mitochondries dont la chaı̂ne respiratoire est fonctionnelle. Les cellules sont ensuite
analysées par cytométrie de flux afin de mesurer leur intensité de fluorescence.
446 Concours blancs • UE 2
Figures 13A et 13B. (A) : courbes de cytométrie représentant les distributions d’intensité
de fluorescence ( FL1-H , abscisse) des cellules HeLa analysées ( counts , ordonnée),
non traitées (untreated) ou traitées avec la TF à 40, 60 ou 80 µg/mL. (B) : représentation
des intensités moyennes de fluorescence (MFI) sous forme d’histogramme (moyenne de cinq
expériences indépendantes). L’astérisque (*) signifie : moyenne statistiquement différente de
cellule du témoin non traité (-).
133 Concernant les résultats présentés figures 13A et 13B :
a. D’après la figure 4A, une proportion de cellules exposées à 40 µg/mL de TF a
la même intensité de fluorescence que les cellules non traitées.
b. D’après la figure 4B, la moitié environ des mitochondries n’est plus fonction-
nelle à la concentration de TF de 80 µg/mL.
c. L’ensemble de ces résultats est en faveur d’une altération du fonctionnement
mitochondrial uniquement avec la concentration de TF la plus élevée.
d. L’ensemble de ces résultats permet de rejeter l’hypothèse d’une altération du
fonctionnement mitochondrial causée par TF.
e. L’ensemble de ces résultats est en faveur de l’hypothèse d’une altération du
fonctionnement mitochondrial causée par TF.
134 Parmi ces propositions indiquez la ou les réponse(s) exacte(s) :
a. La réplication de l’ADN mitochondriale est synchronisée à celle de l’ADN
nucléaire.
b. La chaı̂ne respiratoire mitochondriale permet l’établissement d’un gradient de
protons de l’espace intermembranaire vers la matrice.
c. Le cytochrome C est situé dans l’espace intermembranaire.
d. Le cytochrome C est un transporteur d’électrons.
e. Le cytochrome C est requis pour l’activation de l’apoptosome.
Une analyse par Western-blot des extraits protéiques des cellules traitées par le TF aux trois
concentrations pendant 24 heures est entreprise pour la mise en évidence des protéines Bax,
Bcl-2 et des caspase-3 et caspase-9 activées.
UE 2 • Concours blancs 447
UE2
Figure 14. Les histogrammes représentent les mesures relatives des intensités des bandes du
Western-blot situées immédiatement au-dessus pour les quatre protéines étudiées. De gauche
à droite : cellules non traitées (-) puis TF = 40, 60 ou 80 µg/mL. L’intensité des bandes en
ordonnée ( pixel density ) observées dans les cellules non traitées est considérée égale à 1,
soit 100%.
L’astérisque (*) signifie que la moyenne considérée est statistiquement différente de celle du
témoin non traité (-).
135 Parmi ces propositions indiquez la ou les réponse(s) exacte(s) :
a. Bax est une protéine proapoptotique.
b. Les caspases sont des cystéine protéases dégradant directement l’ADN.
c. La voie Bax/Bad conduit à l’activation de l’apoptosome.
d. La protéine P53 peut activer la transcription du gène Bax.
e. L’apoptose ne provoque pas la libération des enzymes lysosomales dans le mi-
lieu extracellulaire
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
perméabilisées à l’aide d’un détergent doux puis mises en contact avec une solution d’iodure
de propidium, une molécule fluorescente s’intercalant entre les bases de l’ADN.
137 Concernant l’observation des cellules ayant subi le traitement décrit ci-dessus :
a. L’observation des cellules doit être réalisée avec un microscope à fond clair.
b. Le nucléole apparait seul fluorescent.
c. La chromatine des cellules en interphase et en mitose est fluorescente.
d. Des cellules présentent un noyau fragmenté.
e. Il est possible de distinguer par l’observation microscopique les cellules en G1
des cellules en cours de phase S.
Histologie
139 Parmi les épithéliums de revêtement suivants, quel(s) est (sont) celui (ceux) qui
contien(nen)t des cellules muqueuses à pôle muqueux fermé ?
a. L’épithelium de l’œsophage. b. L’épithelium de la trachée.
c. L’épithelium gastrique. d. L’épithelium de l’intestin grêle.
e. L’épithelium de la vessie.
D’après concours Paris 5
140 L’épiderme :
a. Est pseudostratifié.
b. Est pavimenteux.
c. Comporte des mélanocytes.
d. Comporte des granulocytes.
e. Se renouvelle à partir de la membrane basale.
D’après concours Paris 11
UE2
c. Les acini séreux se caractérisent par une lumière large.
d. Le sein est une glande unilobée.
e. Les glandes endocrines ne possèdent pas de canal excréteur.
D’après concours Université catholique de Lille
145 L’ostéoı̈de :
a. Est synthétisé par les ostéoclastes.
b. Est synthétisé par les ostéoblastes.
c. Comporte des fibres de collagène de type I.
d. Comporte des cristaux d’hydroxyapatite.
e. Correspond à la matrice osseuse organique.
D’après concours Paris 11
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
146 Quelles sont les deux propositions fausses ? Dans un ostéoclaste actif, on peut
mettre en évidence :
a. Les pompes à proton dans la membrane cytoplasmique de la bordure en brosse.
b. Les noyaux par observation au microscope optique, après coloration à
l’hématoxyline-éosine.
c. Des vésicules matricielles libérées dans l’espace extracellulaire par observation
au microscope électronique à transmission.
d. Le réticulum endoplasmique granuleux synthétisant le collagène I.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
450 Concours blancs • UE 2
figure 15
b. La présence de triades.
c. La présence d’une activité ATPase-actine dépendante au niveau des têtes de
myosine.
d. La présence de synapses neuro-musculaires.
e. La présence de jonctions communicantes.
UE2
D’après concours Bordeaux
Embryologie
155 Tous les éléments suivants entrent dans la constitution du cordon ombilical pri-
mitif (à la fin de la 4e semaine du développement) sauf un, lequel ?
a. amnios. b. mésoblaste extra-embryonnaire.
c. coelome interne. d. canal vitellin. e. allantoı̈de.
D’après concours Paris 7
156 L’arbre villositaire :
a. est situé entre la plaque choriale et la plaque basale.
b. baigne dans la chambre villeuse.
c. comporte des villosités troncs.
d. comporte des villosités crampons.
e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
160 Parmi les structures suivantes, laquelle (lesquelles) peut (peuvent) induire un
deuxième axe nerveux ?
a. La lèvre dorsale du blastopore chez les amphibiens.
b. La zone marginale postérieure des oiseaux.
c. Le centre de Spemann des amphibiens.
UE2
d. Le nœud de Hensen des amniotes.
e. La notochorde.
D’après concours Paris 6
161 Parmi les évènements suivants, lequel (lesquels) se déroule(nt) pendant la qua-
trième semaine du développement ?
a. Fusion des plis neuraux.
b. Mise en place du processus notochordal.
c. Somitogenèse.
d. Formation de l’allantoı̈de.
e. Formation de la paroi ventrale du corps.
162 Le blastocyste :
a. Correspond au stade 4 cellules.
b. Comprend un seul type cellulaire
c. Se présente comme une sphère creuse avec une cavité centrale remplie de
liquide.
d. Assimile le glucose.
e. Synthétise de nombreuses protéines
D’après concours Paris 6
Reproduction
UE2
d. Au cours de la spermiogenèse, le volume de la tête du futur spermatozoı̈de
augmente.
e. Les divisions qui ont lieu pendant la spermiogenèse permettent d’obtenir 16
spermatozoı̈des à partir d’une spermatogonie Ap.
D’après concours Clermont-Ferrand
171 Parmi les molécules suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) sécrété(s) par l’em-
bryon au cours de l’implantation ?
a. Le LIF. b. L’IL1a. c. Le CSF1. d. L’histamine.
e. La progestérone.
D’après concours Paris 6
172 Parmi les propositions suivantes concernant la période de fécondabilité, laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
a. Elle dépend de la date d’ovulation.
b. Elle dépend de la durée de la survie des spermatozoı̈des.
c. Elle dépend de la durée de la survie de l’ovocyte.
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1. Biologie cellulaire
1 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les bactéries sont dépourvues de système endomembranaire.
• b. vrai. Selon le type bactérien et les conditions environnementales, la production énergétique
peut se faire par respiration et/ou fermentation.
• c. faux. La cellule primitive est un procaryote ancestral.
• d. faux. Comme chez les eucaryotes, le support de l’hérédité chez les bactéries est l’ADN.
• e. faux. Chez les bactéries, l’unique chromosome est circulaire.
2
a. b. c.
d. e.
• a. et d. vrai. Toute cellule est délimitée par sa membrane plasmique et comporte de l’ADN
comme support de l’information héréditaire.
• b. faux. Les sources d’énergie peuvent être variables : molécules chimiques minérales ou
organiques, lumière..
• c. faux. Le trafic membranaire des protéines revêt différentes modalités chez les eucaryotes
et les procaryotes.
• e. faux. Certaines cellules ne consomment pas d’oxygène (métabolisme anaérobie).
3
a. b.
c.
d.
e.
• b. faux. Les virus sont des organismes acellulaires et n’ont pas de noyau mais ces deux
notions ne sont pas en rapport : les procaryotes sont des cellules sans noyau.
• d. vrai. La flore commensale de l’homme (bactéries) constitue un ensemble cellulaire 10
fois plus nombreux que les 7 × 1013 cellules constituant l’organisme.
4
a. b. c.
d. e.
• a. vrai. Les bactéries ne possèdent aucun organite.
• b. faux. Les procaryotes possèdent un ribosome 70S (composé de sous-unités 50S et 30S)
tandis que le ribosome eucaryote est appelé 80S (composé de sous-unités 60S et 40S).
• c. faux. Les nucléoles sont des régions spécialisées du noyau, dont sont dépourvues les
bactéries.
• d. vrai. L’ADN eucaryote est linéaire et associé à des protéines histones.
5
a.
b.
c. d.
e.
• b. vrai. Certains organites (mitochondries, chloroplastes) contiennent aussi de l’ADN.
• d. faux. Le cytosol correspond au cytoplasme moins le noyau et les différents organites.
• e. vrai. Toutes les cellules dérivent d’une même cellule primitive (procaryote ancestral).
6
a.
b. c. d.
e.
• b. vrai. Contrairement à l’ADN des eubactéries, celui des archaebactéries peut être associé
à des histones et contient des introns.
UE 2 • Corrigés 457
Corrigés
philes (pH 1). Cependant, tous les extrêmophiles ne sont pas des archaebactéries et toutes les
archaebactéries ne sont pas des extrêmophiles.
• e. vrai. Les méthanogènes se nourrissent de matières organiques produites par les plantes
et les animaux dans des milieux anaérobiques. Ils vivent dans les eaux stagnantes des ma-
rais, où ils produisent des bulles de méthane appelées gaz des marais Les méthanogènes
vivent aussi dans les appareils digestifs des animaux, où ils participent à la transformation de
matières organiques en nutriments.
7
a. b. c. d. e.
• b. faux. L’ADN bactérien est un ADN circulaire.
• c. faux. Il n’y a pas d’histones chez les bactéries.
• d. faux. La pénicilline empêche la formation de la paroi bactérienne.
• e. faux. Les bactéries sont dépourvues de système endomembranaire.
8 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les virus sont des parasites obligatoires, incapables de reproduction autonome ou
de transcrire leur ADN.
• b. faux. Les eucaryotes sont porteurs d’ADN ET d’ARN tandis que les virus sont porteurs
d’ADN OU d’ARN. Cela peut constituer un piège au concours, ou être une approximation
dans l’énoncé de la proposition b. (il y a chez les procaryotes et les virus au moins une
molécule d’acide nucléique, ARN ou ADN). Nous avons choisi la solution la plus rigoureuse
dans cette correction.
• c. vrai. Certains eucaryotes sont pathogènes pour l’homme (ex : plasmodium).
• d. faux. Seules cellules eucaryotes possèdent un noyau.
• e. faux. Les virus ne peuvent assurer leur métabolisme, par respiration ou fermentation.
9
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Les virus nus sont constitués uniquement de protéines et d’un acide nucléique
(ARN pour le poliovirus). Ces structures sont souvent résistantes aux conditions physico-
chimiques : chaleur, pH . . . Le virus libre peut donc persister longtemps dans le milieu
extérieur.
• b. vrai. Ne possédant pas d’enveloppe, la liaison du virus à son récepteur (PVR, Polio virus
receptor) se fait par l’intermédiaire des protéines de la capside.
• c. vrai. Le capsomère est l’unité morphologique de la capside, composée d’un ou plusieurs
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
protomères (protéines).
• d. vrai. L’ARN viral est un ARN simple brin (+), ce qui signifie qu’il a la structure d’un
ARNm. Dès son entrée dans le cytoplasme, il est traduit en protéines virales nécessaires à la
réplication et à la formation de nouvelles particules virales.
• e. faux. Le vaccin est fait à partir de virus inactivés, il constitue donc un antigène inerte
qui suscite des anticorps circulants. Ces anticorps empêchent la virémie (présence des virus
dans le sang), étape préalable à l’infection des cellules nerveuses (et donc de la réplication du
virus).
10 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux. Les protistes correspondent aux organismes unicellulaires eucaryotes.
• c. vrai. Le cytoplasme est constitué du cytosol (gel aqueux) et des organites.
458 Corrigés • UE 2
11
a. b. c. d. e.
• b. vrai. c. faux. Les molécules endocytées sont dégradées au niveau des lysosomes, à la
suite des compartiments endosomaux.
• d. vrai. Les péroxysomes catalysent entre autres des réactions de détoxification. Dans le
foie, ces réactions consomment 20 % de l’oxygène capté par la cellule.
• e. faux. Le système endomembranaire désigne l’ensemble des organites intracellulaires en-
tourés par une membrane sauf les mitochondries et les péroxysomes.
12 a. b. c. d. e.
• b. et c. faux. Le transport de protéines du cytosol vers le noyau ne nécessite pas de vésicule
mais un signal d’adressage, la séquence de localisation nucléaire.
• d. et e. faux. Le transport vers le péroxysome nécessite une séquence d’adressage PTS
(peroxisome targeting sequence) et aucune vésicule.
13
a. b. c. d. e.
• a. et b. vrai. La croissance est augmentée par ajout de sérum de veau fœtal ou par ajout de
VEGF (pour les cellules endothéliales vasculaires) dans le milieu de culture.
• c. vrai, d. faux. Les cellules animales sont cultivées en milieu liquide accrochées sur un
support recouvert de collagène, sous atmosphère humide et thermostatée à 37 ◦ C, en pression
partielle en CO2 définie (généralement 5 %).
14 a. b. c. d.
e.
• a. et e. vrai. c. faux. Les milieux de culture doivent répondre aux exigences des cellules
animales : ions minéraux pour maintenir l’osmolarité (ex : NaCl) et le pH (ex : NaHCO3 ),
source de carbone et d’énergie en quantité adéquate (ex : glucose), source d’azote (ex : acides
aminés), facteurs de croissance (ex : acides aminés, vitamines, acides gras). Ces facteurs de
croissance peuvent être apportés sous forme de sérum (ex : sérum de veau fœtal, sérum de
veau nouveau né, sérum de cheval).
• b. faux. Le pH des cultures doit être maintenu constant entre 7.2 et 7.4.
• d. faux. L’addition d’anticorps fluorescents correspond à la technique d’immunofluores-
cence.
15 a. b.
c. d. e.
• a. et c. vrai, b. faux. Une lignée cellulaire est une population de cellules provenant de
la même souche et génétiquement identiques ayant une capacité de division illimitée. Les
cellules utilisées pour établir une lignée peuvent être prélevées sur un tissu sain adulte, une
tumeur maligne adulte ou des cellules souches.
• d. faux. En culture in vitro, des antibiotiques sont souvent utilisés, pas les antiviraux.
16 a. b. c.
d. e.
• a. et b. faux. Les cellules utilisées en culture peuvent être prélevées sur un tissu sain adulte,
une tumeur maligne adulte ou des cellules souches provenant alors d’un blastocyste et non
d’un tissu.
• c. faux. d. vrai. Les cellules d’une culture primaire ont généralement une durée de vie
(nombre de divisions) limitée avant d’entrer en sénescence, contrairement aux lignées cellu-
laires aux capacités de division illimitées.
• e. faux. La confluence correspond à l’état où les cellules recouvrent toute la surface du
support de culture, il s’agit donc de la phase finale.
UE 2 • Corrigés 459
17 a. b. c. d. e.
Corrigés
• a. faux. La proportion de lipides dans la membrane varie selon la cellule et l’organite
considéré : de 40 % (érythrocyte) à 80 % (oligodendrocyte) pour la membrane plasmique, de
20 % (membrane interne mitochondriale) à 35 % (membrane nucléaire).
• b. vrai. Les membranes cellulaires contiennent trois types de lipides membranaires : les
phospholipides, le cholestérol et les glycolipides. Tous ces lipides sont amphiphiles, les phos-
pholipides représentent environ 50-55 % de leur masse.
• e. faux. Le cholestérol n’est pas un phospholipide, c’est un stérol.
18 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux. Le cell coat assure différentes fonctions dont celle de protection. Il recouvre la
membrane plasmique du côté extracellulaire.
• d. vrai. La fluidité de la membrane plasmique dépend de la quantité de cholestérol et de la
nature des phospholipides qu’elle contient, mais aussi de la température. Plus la membrane
est fluide, plus la mobilité latérale des phospholipides est importante.
19 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux. La cavéoline est un marqueur d’une voie d’endocytose particulière : l’endocytose
cavéoline dépendante, faisant intervenir des vésicules de 50 à 80 nm de diamètre formées
au niveau de microdomaines membranaires riches en cholestérol et en glycosphingolipides
(rafts).
• e. faux. La lumière des organites et des vésicules intracellulaires est topologiquement
équivalente au milieu extracellulaire.
20 a. b. c. d. e.
• a. faux. Des microdomaines de type raft (radeau) réalisent une différenciation locale de la
membrane (taille 70–350 nm, épaisseur accrue).
• c. faux.. Les lipides et les protéines des rafts sont particuliers (sphingomyéline, glycosphin-
golipides, cholestérol, protéines de signalisation de type kinase).
• d. faux. Les membranes mitochondriales ne possèdent pas de rafts et aucune protéine mi-
tochondriale n’est retrouvée au sein des rafts.
21 a. b. c.
d.
e.
• a. faux. La membrane plasmique est environ 6 fois plus riche en cholestérol que la mem-
brane mitochondriale.
• b. faux. Les lipides de la membrane plasmique sont associés par liaisons faibles.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• c. faux. La bascule d’un feuillet à l’autre de la bicouche ou flip-flop est un évènement très
rare, qui peut être (relativement) accéléré par des protéines. Les cellules eucaryotes vivantes
sont plus susceptibles de posséder ces protéines qu’un liposome artificiel.
22 a.
b. c. d. e.
• a. faux. Les sphingolipides sont constitués à partir de la sphingosine, associée à un acide
gras, et un groupement polaire comprenant un phosphate.
• c. faux. Dans le cas de la sphingomyéline, le groupement polaire comporte en outre de la
choline ou de l’éthanolamine.
• d. faux. La sphingomyéline est plus présente dans le feuillet externe de la membrane : elle
est répartie de manière asymétrique, comme de nombreux lipides membranaires. C’est par
exemple le cas de la phosphatidylsérine, qui est un glycérophospholipide.
460 Corrigés • UE 2
23 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. Le FRAP est une méthode utilisée en microscopie à fluorescence afin de mesurer la
vitesse de diffusion moléculaire, qui peut être influencée par les interactions établies entre la
protéine suivie et les lipides ou autres molécules environnantes. On peut donc étudier indirec-
tement la configuration de la protéine (association avec les radeaux lipidiques par exemple).
• e. faux. Les protéines suivies sont généralement des chimères avec la GFP ou autre fluoro-
phore, mais sans être séparées des lipides.
24 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les domaines transmembranaires des protéines membranaires intrinsèques sont
constitués d’une répétition d’acides aminés hydrophobes (au moins 20 résidus pour un pas-
sage transmembranaire).
• d. faux. Le cholestérol n’est pas un phospholipide, mais un stéroı̈de.
25 a. b. c. d. e.
• a. faux. Plus les chaı̂nes d’acides gras des phospholipides qui les constituent sont longues
et plus la concentration en cholestérol est importante, moins les membranes sont fluides.
• e. faux. Le FRAP est une méthode utilisée en microscopie à fluorescence afin de mesurer
la vitesse de diffusion moléculaire.
26 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux. Les protéines membranaires extrinsèques sont facilement extractibles en modifiant
la force ionique, il faudra utiliser des détergents pour les protéines intrinsèques.
• e. faux. Il existe différentes topologies de protéines transmembranaires, l’extrémité N-
terminale peut être cytosolique ou extracellulaire.
27 a. b.
c. d. e.
• a. faux. Un glucocérébroside est un sphingolipide, constitué d’un céramide (sphingosine
associé à un acide gras).
• b. faux. Les acides sialiques sont des dérivés osidiques à onze carbone, dont le représentant
type est l’acide N-acétylneuraminique.
• c. vrai. Lors d’un défaut de fonctionnement de glucocérébrosidase lysosomiale, il s’accu-
mule dans les lysosomes, ce qui conduit à la maladie de Gaucher.
• d. faux. Le récepteur du virus SV 40 correspond aux CMH de classe I.
28
a. b.
c. d.
e.
• b. et d. faux. Les propositions b et d se rapportent à la membrane plasmique (pour laquelle
elles sont justes).
29 a. b. c. d. e.
• a. faux. La membrane plasmique est imperméable aux molécules polaires chargées et
aux ions (le transport fait forcément intervenir des protéines). Les molécules polaires non
chargées peuvent di user inversement proportionnellement à leur taille.
• d. faux. La régulation de la glycémie fait bien intervenir des transporteurs passifs, les
GLUT, en particulier GLUT2 et GLUT4. Cependant, ces transporteurs ne sont pas spécifiques
du glucose et peuvent aussi transporter d’autres hexoses. GLUT2 peut ainsi transporter du
fructose ou du galactose.
UE 2 • Corrigés 461
30 a. b. c. d. e.
Corrigés
• a. faux. L’échangeur HCO−3 /C− est un antiport passif aussi appelé échangeur anionique
(AE) ou bande 3 dans les globules rouges.
• c. faux. Il participe à la régulation du pH intracellulaire. Dans les capillaires tissulaires, le
CO2 expire, est converti en HCO−3 dans l’érythrocyte puis regagne le plasma en échange avec
des ions chlore (un ion bicarbonate contre un ion chlore). Le mécanisme s’inverse quand le
sang veineux traverse les capillaires pulmonaires.
31
a. b. c. d.
e.
• b. faux. La taille des protons est inférieure à celle de la molécule d’eau, donc ils pourraient
passer. Mais ils ne peuvent établir les liaisons faibles nécessaires à leur stabilisation dans le
canal.
• c. faux. C’est l’ion sodium hydraté qui est trop volumineux, mais pas l’ion sodium en tant
que tel.
• d. faux. Cette perméabilité est supérieure.
32 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les protéines intrinsèques peuvent être transmembranaires, ou juste insérées au
niveau d’une face de la membrane.
• c. faux. Les insertions ou traversées membranaires sont dues à la présence de domaines
hydrophobes, les domaines hydrophiles étant cytosoliques ou extracellulaires.
• d. faux. Ces domaines hydrophiles n’étant pas obligatoirement localisés au même endroit
(cela dépend de la structure des protéines), ils n’ont aucune raison particulière de participer à
une même propriété de la protéine.
• e. faux. Les glycosylations sont toujours extracellulaires.
33 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les concentrations de sodium et de chlore sont plus élevées dans le milieu extracel-
lulaire (de 110 à 145 mM) que dans le milieu intracellulaire (de 5 à 15 mM).
• b. faux. Les protéines membranaires extrinsèques peuvent se trouver côté cytosolique ou
extracellulaire, tandis que les protéines à ancre GPI sont exclusivement localisées sur la face
extracellulaire de la membrane.
• c. faux. Les protéines transmembranaires peuvent avoir un nombre pair de domaines trans-
membranaires. Par exemple, la glycoprotéine P, une glycoprotéine impliquée dans la mul-
tirésistance aux médicaments, possède ainsi 12 domaines.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
34 a.
b.
c.
d.
e.
• a. faux. Les aquaporines ont été découvertes par Peter Agre (prix Nobel de Chimie 2003)
en injectant l’ARNm de la protéine dans un œuf de Xénope.
• b. vrai.. Les motifs NPA établissent un goulot de 2, 8 Angströms ne laissant passer que les
molécules plus petites. Le motif NPA fixe de manière spécifique la molécule d’eau par liaison
H et entraı̂ne sa réorientation transitoire. Un second motif (acide aminé aromatique-arginine)
casse la liaison H pour laisser passer l’eau tout en fournissant une charge positive qui crée
une répulsion électrostatique pour les protons.
• d. vrai. La cataracte est une conséquence directe d’aquaporines défectueuses dans le cris-
tallin.
• e. vrai. Le site d’inhibition par les sels de mercure est connu pour l’aquaporine 1, il s’agit
de la cystéine 189 en position extracellulaire. Cette inhibition est réversible.
462 Corrigés • UE 2
35 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les transports actifs permettent de réaliser un flux endergonique, grâce au couplage
avec une réaction exergonique. L’ensemble du processus est exergonique, et non endergo-
nique.
• b. faux. La proposition est trop raccourcie . Le flux électronique de la chaı̂ne respiratoire
(par exemple) permet la formation du gradient de protons impliqué dans le fonctionnement
de l’ATPsynthase mitochondrie (pompe ATPasique de classe F) : il y a une relation, mais
indirecte puisque passant par le gradient de protons.
• c. faux. Le ou les sites de liaison à l’ATP sont sur la face cytosolique des protéines trans-
membranaires.
• d. vrai. Les pompes de la membrane plasmique intervenant en particulier dans le main-
tien de la différence de polarité membranaire sont des ATPases de classe P. C’est le cas
de la pompe à proton/potassium des cellules de l’estomac, tout comme des pompes so-
dium/potassium de la membrane plasmique des cellules humaines.
.
Le sytème endomembranaire
36
a.
b.
c. d.
e.
• a. vrai. Le transport des vésicules d’endocytose se fait le long des microtubules en direction
du centre organisateur des microtubules (MTOC) périnucléaire, où la fusion avec les endo-
somes de recyclage se fait. Toutefois, avant d’atteindre les microtubules, les vésicules doivent
traverser l’actine corticale autour de la membrane. La polymérisation de l’actine est bien do-
cumentée dans le cadre du remodelage membranaire se produisant lors de l’endocytose (et de
l’exocytose), mais son rôle dans les événements post-endocytiques est moins clair.
• d. faux. Au sein d’une vésicule d’endocytose, des modifications biochimiques peuvent
avoir lieu, en particulier sous l’effet du pH plus acide que dans le milieu extracellulaire
(exemple : fusion de l’enveloppe virale).
• e. vrai. Des travaux récents suggèrent que les vésicules pourraient être transportées sur les
microfilaments subcorticaux grâce à la myosine pour être ensuite transloquées sur les micro-
tubules. Nous considérons donc la proposition e. comme vraie, même si le lecteur est invité
à se reporter aux informations exposées dans son cours.
37 a. b. c.
d. e.
• b. faux. L’élimination des cellules sénescentes ou apoptotiques est réalisée par phagocy-
tose.
• c. faux. Les récepteurs membranaires permettent la réalisation d’une endocytose très spé-
cifique.
• d. vrai. La fixation du composé intracellulaire sur son récepteur induit le recrutement des
clathrines à la membrane, qui s’organisent en triskélions. C’est l’association de ces triske-
lions qui permet la déformation de la membrane, et la formation d’un puits recouvert.
38
a. b. c.
d.
e.
• b. faux. Toutes les protéines effectrices du transport vésiculaire, à l’exception des protéines
de fusion de type SNAREs, sont solubles et spécifiquement recrutées à partir du cytosol.
• c. faux. Le recrutement spécifique de ces protéines au niveau de chaque membrane im-
plique des marqueurs moléculaires propres à chaque membrane, tels que les protéines Rab.
39 a. b. c. d. e.
• c. faux. La transferrine est une protéine soluble transportant le fer dans le sang. Elle délivre
le fer à la cellule après endocytose mais n’est pas dégradée. Elle est recyclée à la membrane
plasmique avec son récepteur.
UE 2 • Corrigés 463
Corrigés
vellement synthétisées ou au niveau de la membrane plasmique par une voie de récupération.
40 a. b.
c. d. e.
• b. faux. Les vésicules d’endocytose sont recouvertes de clathrine.
• e. faux. Elles perdent leur manteau de clathrine avant la fusion avec les endosomes précoces.
Ce sont donc des vésicules nues qui recyclent vers la membrane plasmique.
41 a. b. c. d. e.
• a. vrai. Les protéines sécrétées sont traduites au niveau du réticulum. Ceci met en jeu une
reconnaissance de ces protéines grâce à un peptide signal N-terminal, la traduction débutant
au niveau d’un ribosome libre cytosolique.
• b. faux. Le peptide signal induit un arrêt temporaire de la traduction, et l’adressage du
ribosome à la membrane du réticulum grâce à la particule SRP. L’essentiel de la synthèse
protéique se déroule donc dans un deuxième temps, une fois le ribosome lié au réticulum.
• c. faux. Une séquence PTT permet l’arrêt de la translocation : elle permet la mise en place
d’un segment transmembranaire, et ne concerne donc pas les protéines sécrétées, qui sont
solubles.
• d. faux. Le clivage du peptide signal se déroule dans la lumière du réticulum.
• e. faux. C’est l’exocytose contrôlée qui utilise des vésicules recouvertes de clathrine.
42
a. b. c. d. e.
• b. faux. La particule de reconnaissance du signal (SRP) est une ribonucléoprotéine qui joue
un rôle essentiel dans la synthèse protéique. Cette particule se fixe à la fois au peptide signal
présent du côté N-terminal de la protéine et au ribosome duquel le peptide signal émerge.
• c. faux. L’ensemble SRP/ribosome est ensuite recruté sur la surface du réticulum endo-
plasmique par un récepteur membranaire, le récepteur du SRP, lui-même lié au canal de
translocation (qui possède un site de fixation pour le ribosome). Au cours de cet évènement
la synthèse de la protéine est suspendue car le SRP bloque l’accès des facteurs d’élongation
de la traduction. L’association de SRP au complexe de traduction est temporaire : elle ne fait
pas partie du ribosome.
• e. faux. SRP intervient dans la fixation à un récepteur de la membrane du réticulum.
43 a. b. c.
d.
e.
• a. faux. C’est le RE granuleux qui forme des citernes aplaties formant un réseau tubulaire
dans le cytosol et est le siège d’une grande partie de la synthèse des protéines.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• e. vrai. Les protéines synthétisées au niveau du RE granuleux quittent le réticulum dans des
zones dépourvues de ribosomes, qui peuvent donc être considérées histologiquement parlant
comme du REL.
44 a.
b. c. d. e.
• a. faux. La lumière du RE est plus oxydante que le cytosol, ce qui favorise la création de
ponts disulfure par exemple.
• b. vrai. La majeure partie des phospholipides est synthétisée sur la face cytoplasmique de
la membrane du RE.
• c. faux. L’ARNm reste dans le cytosol.
• d. faux. Au cours de la translocation, c’est la grande sous-unité du ribosome qui interagit
avec le canal de translocation, afin de permettre le passage de la protéine en cours de synthèse
au travers de la membrane du RE. .
464 Corrigés • UE 2
45
a. b. c. d. e.
• c. faux. La liaison du complexe SRP / ribosome à la surface du réticulum endoplasmique
est suivie par une hydrolyse du GTP, en GDP et Pi, qui libère la particule SRP.
• d. faux. Les protéines transmembranaires possédant une séquence signal interne sont des
protéines de type II (N- terminal cytoplasmique) ou III (C-terminal cytoplasmique). Lorsque
les acides aminés chargés positivement sont situés après le peptide signal interne (donc du
côté C-terminal), il s’agit alors d’une protéine de type III. La règle du positive inside stipule
que les acides aminés positifs ont 4 fois plus de chance de se retrouver à l’intérieur de la
cellule.
• e. faux. La N–glycosylation, se fait sur un résidu asparagine par transfert de 14 résidus
glucidiques comprenant 2 acétylglucosamines, 3 glucoses et 9 mannoses et non uniquement
des glucoses. Nous écartons donc la proposition e. par manque de précision dans son énoncé.
46 a. b. c. d.
e.
• b. faux. La synthèse des lipides (dont les stéroı̈des) fait intervenir le réticulum endoplas-
mique lisse (REL), mais par le RER.
• c. faux. Le métabolisme lipidique fait intervenir le REL (anabolisme), le peroxysome (ca-
tabolisme) et la mitochondrie (anabolisme et catabolisme).
• e. vrai.. Toutes les propositions sont fausses !
47 a. b.
c.
d. e.
• a. faux. L’ancre GPI est insérée dans le feuillet externe : les protéines en question sont donc
forcément attachés face extracellulaire.
• b. faux. Ces protéines interviennent dans l’ancrage de protéines dans le feuillet interne des
membranes, elles sont donc localisées face cytoplasmique et donc du côté externe des endo-
somes.
• c. vrai. Les protéines à ancre GPI, étant extracellulaires, passent par la voie réticulum –
Golgi. Leur traduction se réalise donc bien (pour l’essentiel) au niveau du réticulum. Elle se
déroule toutefois à l’extérieur du réticulum, ce qui n’est pas contradictoire avec la formula-
tion de cette proposition.
48 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les dictyosomes sont formés d’empilements de membranes de l’appareil de Golgi.
• b. faux. Le réticulum endoplasmique est en relation avec la face cis de l’appareil de Golgi.
• d. faux. La O-glycosylation est une modification qui se produit au sein de l’appareil de
Golgi.
• c. vrai. Le pH de la lumière du cis-Golgi est neutre tandis que celui de la lumière du trans-
golgi est acide.
49 a.
b. c.
d.
e.
• a. faux. L’appareil de Golgi est un organite des cellules eucaryotes.
• b. vrai. Un dictyosome est constitué de plusieurs saccules, et l’appareil de Golgi peut com-
porter plusieurs dictyosomes.
• c. faux. Les vésicules Golgiennes et vésicules de sécrétion ne font pas partie au sens strict
du terme de l’appareil de Golgi.
50 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’appareil de Golgi comporte de nombreuses glycosidases (dont les mannosi-
UE 2 • Corrigés 465
dases), capables d’hydrolyser des liaisons osidiques. Avec les diverses transférases (glyco-
syltransférases, galactosyltransférases...), qui permettent l’ajout de nouveaux oses, elles per-
Corrigés
mettent l’édification des glycosylations définitives des protéines.
• c. faux. Les nucléosides diphosphatases sont des enzymes permettant la déphosphorylation
des nucléotides diphosphates utilises dans l’activation d’oses utilisés pour les glycosylations
dans l’appareil de Golgi.
• e. vrai. Les phosphatases acides sont des enzymes des lysosomes.
51 a. b. c. d. e.
• a. vrai. Les lysosomes peuvent fusionner avec des organites (autophagie) ou avec des pha-
gosomes (phagocytose), ce qui permet la digestion de contenus intracellulaires ou d’éléments
extracellulaires respectivement.
• b. vrai. Les lysosomes présentent un pH acide : leurs enzymes sont donc, normalement,
actives à pH acide, et de ce fait inactives à pH neutre dans le cytosol.
• c. faux. Les maladies de surcharge lysosomales correspondent à l’accumulation d’un com-
posé dans le lysosome. Ceci peut être dû soit à un déficit enzymatique (et donc à une anoma-
lie métabolique), soit à un transporteur membranaire non fonctionnel. Toutes ces maladies ne
sont donc pas strictement d’origine métabolique.
• d. faux. Le pH est maintenu par un transport actif primaire de protons.
52 a. b. c. d. e.
• a. faux. La face de formation de l’appareil de Golgi est la face cis ; or le TGN est situé au
niveau de la face trans.
• c. faux. La voie réticulum-Golgi concerne la synthèse des protéines sécrétées, mais aussi
des protéines membranaires. Les cellules non sécrétoires possèdent donc bien un appareil de
Golgi.
• d. vrai. Le protéasome permet l’hydrolyse des protéines ubiquitinilées dans le cytosol, donc
à un pH d’environ 7.
• e. vrai. L’endocytose des LDL constitue le mode principal d’approvisionnement des cel-
lules en cholestérol. Les autres lipoprotéines concernent le transport de formes oxydées vers
le foie (HDL), le transport initial à partir de l’intestin (chylomicrons), ou sont des formes
transitoires (VLDL issus du foie, devenant des LDL...).
53 a.
b. c. d.
e.
• a. faux. La marque mannose-6-phosphate est initiée au niveau du cis-Golgi par la N-
acétylgluco-samine-1 phosphotransférase qui ajoute un N-acétylglucosamin-phosphate sur le
carbone 6 d’un ou plusieurs mannoses de la protéine. Par la suite, dans le compartiment gol-
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
gien médian, les groupements N-acetylglucosaminé sont éliminés par une phosphodiestérase
laissant le seul groupement phosphate sur le(s) mannose(s).
• b. vrai. Les protéines sont triées au niveau du trans-Golgi (TGN) et adressées à l’endosome
tardif.
• d. faux. La protéine se détache de son récepteur (qui est recyclé vers le TGN) et perd son
phosphate avant d’atteindre le lysosome.
54 a. b. c.
d.
e.
• a. faux. Les lysosomes sont des organites présentant un pH acide, qui réalisent des hydro-
lyses diverses, dont la dégradation des macromolécules, au sein de leur lumière.
• c. faux. Une glycogénose est une maladie du métabolisme du glycogène, qui se traduit par
une accumulation de ce dernier dans les lysosomes.
• d. vrai. Les glycosidases sont des enzymes hydrolysant des liaisons osidiques. Elles peuvent
466 Corrigés • UE 2
par exemple intervenir dans l’hydrolyse du glycogène (dans les lysosomes) ou la modifica-
tion des glycosylations protéiques dans l’appareil de Golgi.
• e. vrai. La majorité des protéines transmembranaires sont N-acétylées au niveau de leur
face cytosolique. Cette modification post-traductionnelle est réalisée lors de leur passage par
l’appareil de Golgi : bien qu’elle se déroule dans le cytosol, cette réaction a lieu au niveau
de la membrane de l’appareil de Golgi (et met en jeu au moins une protéine associée à la
membrane de cet organite).
Les organites intracellulaires
55 a. b. c.
d. e.
• a. faux. La synthèse des protéines cytosoliques s’effectue intégralement dans le cytosol.
• b. faux. L’incorporation de thymidine tritiée permet d’étudier la synthèse de l’ADN.
• c. faux. Les ribosomes sont des ribonucléoprotéines. La synthèse des protéines fait donc
obligatoirement intervenir des ribonucléoprotéines, ce n’est pas une simple possibilité ...
• d. vrai. C’est majoritairement le GTP qui est impliqué, mais l’ATP intervient aussi, comme
par exemple pour le chargement des acides aminés sur les ARNt.
56 a. b. c. d. e.
• a. faux. La synthèse des protéines dans le cytosol est la voie par défaut et ne nécessite pas
de peptide signal.
• b. vrai. Les protéines transmembranaires ne sont pas synthétisées dans le cytosol. En re-
vanche certaines protéines synthétisées dans le cytosol peuvent être intégrées dans la mem-
brane plasmique par ajout post-traductionnel d’un groupement hydrophobe ramifié (prényl)
qui peut compter 15 C (farnésyl) ou 20 C (géranylgéranyl). C’est le cas pour Ras par exemple.
• c. faux. La glycosylation s’effectuant dans la lumière du RE et du Golgi, les protéines cy-
tosoliques ne sont jamais glycosylées.
• d. faux. De même, le cytosol est un environnement réducteur, les cystéines sont donc main-
tenues sous forme SH (pas de ponts disulfure).
• e. vrai. Les ribosomes sont les mêmes que ceux accrochés sur les membranes du RE.
57 a.
b.
c. d.
e.
• a. faux. Il n’existe que deux formes d’E1 (enzyme d’activation de l’ubiquitine) mais des
centaines d’E3 (ubiquitine ligase) chez les mammifères, cette dernière expliquant la spécificité
du système ubiquitine-protéasome. APC/C, une ubiquitine ligase, peut être activé par Cdc20
au cours du cycle cellulaire. Ses cibles sont la sécurine et la cycline B.
• d. faux. Différentes sous-unités du complexe régulateur du protéasome sont capables d’in-
teragir avec les chaı̂nes d’ubiquitine. C’est le cas de Rpt5, une ATPase. La quantité précise
d’ATP consommée par protéine digérée est difficile à évaluer, mais différentes études in-
diquent un chiffre autour de 350 molécules d’ATP/protéine dégradée.
• e. vrai. Responsable de la maladie de Creutzfeld-Jacob, la protéine prion existe sous deux
conformations, normale Prpc ou pathologique infectieuse Prp sc .
58
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Les protéines à dégrader sont attachées covalemment à plusieurs molécules d’ubi-
quitine par un système multi-enzymatique qui contient : l’enzyme d’activation E1, l’enzyme
de conjugaison E2 et la ligase E3.
• d. vrai. L’ubiquitine est relarguée avant l’hydrolyse et est recyclée.
59 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. Les protéases dégradent par définition les protéines en peptides par clivage de liai-
UE 2 • Corrigés 467
sons peptidiques.
Corrigés
• b. faux. Une ligase catalyse la création de liaisons covalentes avec consommation d’ATP.
• c. vrai. Les caspases sont des protéases à cystéine.
• d. faux. . La ribonucléase dégrade les ARN.
• e. vrai. Le protéasome est un système de protéolyse.
60 a. b. c. d. e.
• b. vrai. Ce réseau est indépendant du RE, du Golgi (système endomembranaire) et des mi-
tochondries.
• c. faux. Les peroxysomes sont constitués d’une membrane simple de type bicouche lipi-
dique, permettant de former une matrice.
• d. vrai. Ils forment un réseau canaliculaire où chaque vésicule va être reliée à une autre par
des petits canaux, permettant ainsi la communication entre les différents peroxysomes.
• e. faux. La glycosylation se déroule dans la voie réticulum-Golgi, or les protéines peroxy-
somiales sont traduites dans le réticulum.
61 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les peroxysomes contribuent de façon capitale au métabolisme cellulaire : β-
oxydation d’acides gras à très longue chaı̂ne, dégradation du péroxyde d’hydrogène, dégrada-
tion de purines, métabolisme des acides aminés, détoxification de molécules toxiques pour les
activités cataboliques principales. La β-oxydation peut se faire dans la mitochondrie ou dans
le péroxysome. Dans les mitochondries, les électrons provenant du FADH2 ou de NADHH+
s’engagent dans la chaı̂ne respiratoire et permettent la production d’ATP. Les péroxysomes
étant dépourvus de complexes de transport d’électrons, la βta-oxydation au niveau de ce com-
partiment ne produit aucun ATP.
• b. faux. D’un point de vue anabolique, le peroxysome participe à la synthèse des plas-
malogènes, du cholestérol (précurseur des hormones stéroı̈des) et des acides biliaires. Nous
considérons néanmoins la proposition b. comme fausse, la synthèse des hormones stéroı̈des
impliquant la mitochondrie et le réticulum endoplasmique et pouvant se faire à partir de cho-
lestérol d’origine exogène (LDL) ou endogène (synthèse au niveau du RE aussi).
62 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le peroxysome coopère avec la mitochondrie pour la dégradation des acides gras.
• b. faux. La mitochondrie coopère avec le réticulum endoplasmique lisse pour la biosynthèse
des hormones stéroı̈des.
• e. faux. Les enzymes du péroxysome sont synthétisées dans le cytosol (le peroxysome n’ap-
partient pas au système endomembranaire). Elles ne sont pas glycosylées (pas de mannose).
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
63
a.
b.
c.
d. e.
• a. vrai. Les peroxysomes sont des organites à simple membrane, dans lesquelles se déroulent
des réactions d’oxydoréduction, conduisant en particulier à la production de peroxyde d’hy-
drogène. Leur présence évite donc la libération de cette molécule toxique dans le cytosol.
• e. faux. Les peroxysomes proviennent d’un bourgeonnement du réticulum endoplasmique.
64 a. b. c.
d.
e.
• a. faux. Le peroxysome est un organite à simple membrane.
• b. faux. Seuls les organites semi-autonomes possèdent un génome propre : mitochondries
et chloroplastes.
468 Corrigés • UE 2
• c. faux. L’urate oxydase est bien un enzyme du peroxysome, mais absente chez l’Homme !
• e. vrai. Les peroxines sont des protéines membranaires responsable de l’import des protéines
de la lumière du peroxysome.
65 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le réticulum endoplasmique lisse participe à la synthèse des acides gras et non
à leur dégradation (les péroxysomes jouent un rôle dans la béta-oxydation des acides gras à
très longues chaı̂nes).
• b. faux. La biosynthèse des hormones stéroı̈des fait intervenir une coopération mitochon-
drie/REL.
• e. faux. La phosphorylation des mannoses est un marquage utilisé pour les hydrolases ly-
sosomales.
66
a.
b. c.
d.
e.
• c. faux. Les péroxysomes sont des organites ne possédant pas leur propre génome contrai-
rement aux mitochondries.
67 a.
b. c. d. e.
• a. faux. La membrane mitochondriale interne ne possède pas de cholestérol.
• c. faux. Le flux de protons induit une rotation des sous-unités c intramembranaires et de la
tige gamma. Cette dernière rotation induit un changement de conformation des sous-unités
béta, catalytiques ; mais sans rotation de celles-ci.
• d. faux. Proposition piégeuse... Les ARNr ne sont pas traduits. Les protéines ribosomales
sont issues de la traduction d’ARNm.
• e. faux. Les protéines découplantes permettent un flux de protons exergonique, dans le sens
de leur gradient. Ce flux permet une production de chaleur. C’est le flux à travers l’ATPsyn-
thase qui permet la production d’ATP.
68 a.
b.
c.
d.
e.
• a. faux. Nombre de cellules différenciées présentent une localisation spécifique de leurs
mitochondries. Par exemple, dans les myocytes striés squelettiques les mitochondries sont
localisées en périphérie des cellules.
• b. vrai. Les ATPsynthases de la membrane interne des mitochondries permet l’essentiel de
la production d’ATP dans les cellules humaines. L’ATP jouant un rôle fondamental dans les
couplages énergétiques nécessaires à la réalisation du métabolisme et étant donné qu’il ne
peut pas être stocké, il est produit en continue dans la cellule.
69
a. b. c. d. e.
• a. vrai. La membrane interne (MI) mitochondriale est formée de crêtes, dirigés vers l’in-
térieur de la mitochondrie et dont le nombre varie selon l’activité mitochondriale (respira-
tion cellulaire, oxydation des acides gras...). Un soixante de protéines constituent la MI :
cytochromes P450, enzymes de la synthèse des hormones stéroı̈des, protéines de transport
(symports, antiports, navettes, canaux ioniques, mégapores apoptotiques), transporteurs de la
chaı̂ne respiratoire et ATP synthase.
• c. faux. Les enzymes du cycle de Krebs sont dans la matrice (sauf la succinate déshydro-
génase, qui appartient aussi à la chaı̂ne respiratoire).
• d. faux. Les complexes TOM appartiennent à la membrane externe.
• e. faux. La cardiolipine est un lipide.
UE 2 • Corrigés 469
70 a. b. c. d. e.
Corrigés
• a. faux. OXA est une protéine transmembranaire de la membrane interne.
• b. vrai.. Les protéines appartenant à la membrane externe mitochondriale sont des porines,
des récepteurs d’importation TOM, des complexes d’importation du cholestérol, et la protéine
Bcl-2.
• d. faux. L’ubiquinone est une protéine périphérique de la membrane interne.
• e. faux. La cardiolipine est un lipide de la MI. Il y représente environ 20 % des lipides
totaux.
71 a.
b. c. d. e.
• a. faux. Dans les mitochondries de mammifères, la chaı̂ne respiratoire comprend les cyto-
chromes : a et a3 (dans le complexe IV, potentiel redox le plus élevé : de −0, 3 à 0, 5 V) ; b
(dans les complexes II et III, potentiel redox entre −0, 1 V et 0, 1 V) ; c (dans le complexe III
et libre, potentiel redox de 0, 2 V environ). Le complexe I n’a pas de cytochrome.
• c. faux. Les cytochromes sont des hémoprotéines transportant les électrons, passant ainsi
de l’état ferrique oxydé Fe3+ à l’état ferreux réduit Fe2+ après fixation d’un électron.
• d. faux. Il existe trois types d’hèmes : a, b et c. L’hème de la cytochrome C-oxydase (hème
a) ou celui que l’on trouve dans la myoglobine et l’hémoglobine (hème b) ne sont pas liés par
covalence à la protéine. Celui du cytochrome C (hème c) établit des liaisons covalentes avec
la protéine.
72 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux. c. vrai. En cas d’inhibition du fonctionnement des mitochondries, ces dernières
vont d’abord se fragmenter (première heure) avant d’être éliminées par autophagie. L’auto-
phagie se manifeste par l’apparition dans le cytoplasme d’autophagosomes formés à partir
des membranes du réticulum endoplasmique (c’est donc la réponse c qui est vrai, et non la
réponse a.)
• d. vrai. Ces vésicules fusionnent ensuite avec les lysosomes, ce qui entraı̂ne la destruction
de leur contenu.
73 a.
b.
c. d.
e.
• a. faux. Les protéines de la matrice mitochondriale codées par un gène nucléaire, adressées
à la matrice mitochondriale, sont transloquées post-traductionnellement sous forme dépliées
à travers les deux membranes de la mitochondrie.
• d. faux. Dans la chaı̂ne respiratoire, l’accepteur final d’électron est une molécule d’oxygène.
Les mitochondries assurent la respiration aérobie.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
74 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les porines permettent la réalisation de transports passifs et non actifs.
• c. vrai. Les symports phosphate/H+ permettent l’entrée de phosphates dans la matrice mi-
tochondriale. Ils sont nécessaires à la phosphorylation des ADP en ATP (les ADP rentrant
par antiport avec l’ATP exporté).
• d. faux. La matrice mitochondriale possède de nombreux ARN du fait de l’expression du
génome de cet organite semi-autonome : ARNm, ARNt, ARNr.
75 a. b. c.
d. e.
• a. faux. Il y a deux origines de réplication dans l’ADNmt.
• b. faux. Par exemple, la cytochrome oxydase de la membrane interne est codée par le
génome mitochondrial.
470 Corrigés • UE 2
Le cytosquelette
76
a. b.
c. d.
e.
• a. vrai. Une vésicule peut être prise en charge par différentes protéines motrices : kinésines,
dynéines, myosines selon le sens de transport et le support (filament) utilisé.
• b. faux. Les canaux ioniques, à destination de la membrane plasmique ou du sarcolemme
(cardio-myocyte) peuvent être transportés sur les microtubules, par un transport vésiculaire
exclusivement.
• c. vrai. La dynéine des cils n’intervient pas dans le cadre d’un transport vésiculaire mais
pour le mouvement de cette structure.
• d. faux. Les filaments intermédiaires sont de manière générale plus stables que les microfi-
laments d’actine ou les microtubules, plus dynamiques.
77 a. b. c. d. e.
• a. faux. La phalloı̈dine est une drogue stabilisant l’actine sous forme filamenteuse (F) en
inhibant l’activité ATPasique de l’actine.
• b. et e. vrai. In vivo, l’actine se polymérise par ajout de monomère d’actine G-ATP ; après
incorporation dans le filament, l’ATP est hydrolysé ce qui favorise la dépolymérisation.
• d. vrai. Le battement ciliaire nécessite l’activité de la dynéine, une protéine utilisant l’ATP.
78 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux. Le complexe Arp2/3 est un nucléateur des microfilaments d’actine.
• b. vrai. CapZ et tropomoduline stabilisent les polymères d’actine dans les muscles striés
(en créant un polymère peu dynamique). La tropomyosine est également un stabilisateur qui
augmente la force de tension des micro-filaments.
• c. vrai. La microscopie à force atomique est une des techniques de référence pour évaluer
les propriétés mécaniques des cellules et des composants cellulaires, comme les fibres de
stress.
• e. faux. Le centrosome est proche du noyau mais n’est pas entouré d’une membrane.
79 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. Les tubulines alpha comme bêta sont capables de lier le GTP.
• b. faux. Les MAP stabilisent bien les microtubules, mais elles sont inactivées par phospho-
rylation.
• d. faux. La nucléation des microtubules se réalise au niveau des centrosomes et non des
centromères.
• e. faux. C’est la gaine protéique centrale qui réunit les microtubules de la paire centrale. La
dynéine intervient pour réunir les doublets de microtubules externes entre eux.
80 a. b.
c. d. e.
• a. faux.. Les microtubules cytoplasmiques sont formés à partir de dimères de tubuline alpha
et tubuline bêta.
• b. faux. Ce sont des structures dynamiques, les microtubules se dépolymérisant et se
répolymérisant continuellement, à vitesse variable (de l’ordre de quelques secondes ou quel-
ques minutes).
UE 2 • Corrigés 471
• d. faux. C’est l’extrémité (+) qui est dirigée vers la membrane cytoplasmique : la kinésine
assure ainsi un transport antérograde (vers la membrane plasmique ou l’arborisation termi-
Corrigés
nale du neurone). Au contraire, la dynéine va assurer un transport vers l’extrémité moins,
c’est-à-dire le transport rétrograde.
81 a. b. c. d. e.
• a. faux. b. vrai. Les microtubules labiles rayonnent dans toute la cellule à partir du centro-
some.
• c. faux. In vitro, la polymérisation/dépolymérisation se fait depuis chacune des deux extré-
mités, l’extrémité (+) étant plus dynamique que l’extrémité (−). In vivo, la polymérisation/dé-
polymérisation rapide se fait uniquement au niveau de l’extrémité +, l’extrémité− est stable.
• d. vrai. Il existe in vivo deux types de microtubules : labiles (90 % des microtubules inter-
phasiques) ou stables (10 % des microtubules interphasiques).
82 a. b. c. d. e.
• a. faux. Comme les microfilaments d’actine, les microtubules sont formés par la polyméri-
sation de sous-unités globulaires.
• c. faux. Les moteurs moléculaires de type kinésine se déplacent vers l’extrémité plus des
microtubules.
• e. faux. La phalloı̈dine se lie à l’actine, empêchant sa dépolymérisation.
83 a.
b. c.
d. e.
• a. faux. La très grande majorité des kinésines se déplace vers l’extrémité (+) (des micro-
tubules. Mais il faut toujours se méfier des formulations avec toutes dans un QCM, qui
supposent l’absence totale d’exception connue . . . Or une kinésine particulière (Cin8) peut
sous certaines conditions se déplacer dans l’autre sens ! La réponse correspondante est donc
fausse . . .
• b. vrai. Certaines kinésines peuvent interagir directement avec une membrane phospholi-
pidique, même si le cas général est une association grâce à des protéines intermédiaires.
• c. faux. Les vésicules allant du réticulum à l’appareil de Golgi sont recouvertes d’un man-
teau de COPII.
• e. faux. La dynactine intervient essentiellement lors du transport médié par la dynéine donc
vers l’extrémité (-) des microtubules.
84 a. b. c.
d. e.
• a. faux. L’actine se polymérise en une hélice de 7 nm de diamètre environ.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
85 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. La profiline se lie aux monomères d’actine G et favorise l’échange de l’ADP pour
de l’ATP.
• b. faux. La tropomoduline se fixe à l’extrémité (–) des microtubules.
• c. vrai. La fimbrine relie les filaments d’actine entre eux et facilite la formation de faisceaux
472 Corrigés • UE 2
serrés.
• d. faux. Les microvillosités ne peuvent pas se contracter.
• e. vrai. L’augmentation de la concentration en calcium active la kinase MLCK qui va phos-
phoryler les chaines légères de myosine II et l’activer.
86 a. b. c. d. e.
• a. et b. faux, e. vrai. La tropomyosine est liée au filament d’actine. Dans les microfila-
ments, il y a un dimère de tropomyosine tous les sept monomères d’actine.
• c. faux. La tropomyosine est un composant des cellules musculaires et non musculaires.
• d. faux. Les tropomyosines empêchent l’interaction de l’actine avec d’autres protéines.
87
a. b.
c. d. e.
• a. vrai. Les microtubules et microfilaments sont constitués quant à eux de protéines globu-
laires.
• b. faux.. La desmogléine et la desmocolline, constituants majeurs des desmosomes, sont
des protéines associées aux filaments intermédiaires.
• c. vrai. Ils fournissent ainsi un support mécanique au noyau.
• d. faux. Les lamines entrent dans la constitution du nucléocytosquelette et sont fixées à la
face interne de l’enveloppe nucléaire.
• e. faux. Les desmosomes sont reliés aux cytokératines.
88 a. b. c. d. e.
• b. faux. Les protéines des neurofilaments sont localisées au niveau des neurones, ce sont
les protéines fibrillaires gliales que l’on trouve au niveau astrocytaire.
• d. faux. La desmine est retrouvée au niveau du muscle, l’enveloppe nucléaire est tapissée
de lamines.
Le noyau
89 a. b. c. d. e.
• a. vrai. L’enveloppe nucléaire est constituée de de 2 membranes concentriques en conti-
nuité mais de composition différente.
• b. faux. Les hématies (et les plaquettes) sont dépourvues de noyau.
• c. vrai. Le noyau contient des régions spécialisées appelées nucléoles.
• d. faux. C’est l’ADN chromosomique, contenu dans le noyau, qui est le support de l’infor-
mation génétique.
• e. faux. L’espace périnucléaire et la membrane nucléaire externe sont en continuité respec-
tivement avec la lumière et la membrane du réticulum endoplasmique. La biosynthèse des
ARN ribosomiques débute dans le nucléole.
90 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. Dans les cellules procaryotes, le nucléoı̈de désigne le chromosome bactérien.
• b. faux. d. vrai. La microscopie électronique qui nécessite la fixation des échantillons n’est
pas la technique la plus adaptée à l’analyse du fonctionnement des organites. Elle permet en
revanche d’observer la structure octogonale du pore nucléaire.
• e. faux. La pycnose est le phénomène de rétraction du noyau (devient minuscule et hyper-
colorable), observable en microscopie optique.
91 a.
b. c.
d.
e.
UE 2 • Corrigés 473
Corrigés
• b. vrai. Les chromosomes pauvres en gènes sont plutôt situés à la périphérie nucléaire au
contact de la lamina.
• c. faux. L’acétylation provoque un relâchement de la liaison histone-ADN et l’ouverture de
la chromatine.
• d. vrai. Les télomères sont situés à chaque extrémité de la molécule d’ADN.
• e. vrai. La grande sous-unité ribosomale 60S comprend les ARNr 5S, 5, 8S, 28S ainsi que
49 protéines.
92 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux. Elle n’est pas la conséquence de l’augmentation de taille ou de nombre des noyaux
mais peut être due à l’aneuploı̈die qui concerne souvent les cellules cancéreuses.
• b. vrai. La présence d’anomalie morphologiques du noyau est un critère important pour le
diagnostic de cancer : augmentation de taille, taille irrégulière, aspect de la chromatine.
• c. et d. vrai. Dans l’hyperchromatisme, la chromatine peut apparaı̂tre grossière répartie en
mottes irrégulières, dense et fortement colorée (coloration de May Grunwald et Giemsa).
93 a. b. c. d. e.
• a. faux. La lysine est un acide aminé. La méthylation des lysines ou des arginines concerne
les histones et non l’ADN.
• b. vrai. L’ADN méthylé peut fixer des protéines (Methyl-CpG-binding domain proteins)
qui peuvent recruter d’autres protéines telles que les histones déacétylases, provoquant ainsi
une compaction de la chromatine.
• c. vrai. Selon les résidus méthylés et le nombre de groupements ajoutés, la méthylation des
histones est associée à une activation ou à une répression de la transcription.
• d. faux. La lysine 9 de l’histone H3 est connue pour être associée à une répression de la
chromatine environnante lorsqu’elle est méthylée. Cette méthylation permet le recrutement
de la protéine HP1 qui favorise la méthylation de la lysine 9 de l’histone H3 du nucléosome
voisin, et ainsi de suite.
• e. vrai. La méthylation de l’ADN se produit principalement dans des régions appelées ı̂lots
CpG. Environ 80 de ces régions sont méthylées dans le génome humain.
94 a. b. c.
d.
e.
• a. faux. Le volume occupé par le noyau varie en fonction du type et de l’activité cellulaire.
Il est généralement inférieur à 10 %.
• b. faux. Les laminines sont des protéines extracellulaires de la lame basale, ce sont les la-
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
95 a. b. c. d. e.
• a. vrai. b. et d. faux. Ran-GTP permet l’export du noyau vers le cytoplasme de l’importine.
Elle s’associe ainsi à l’importine après que cette dernière ait rempli son rôle en permettant
l’entrée d’une protéine porteuse d’une séquence NLS dans le noyau.
• c. vrai. La protéine Ran-GEF permet de favoriser l’échange d’un GDP pour un GTP, ce
qui permet la formation de Ran-GTP. Elle est nucléaire. Ran-GAP est une protéine cytoplas-
mique, qui permet la dissociation du complexe entre Ran-GTP et l’importine.
96
a.
b. c.
d.
e.
474 Corrigés • UE 2
• a. vrai. Les ligands des récepteurs nucléaires sont généralement lipophiles : hormones
stéroı̈diennes et thyroı̈diennes, vitamine D3, acide rétinoı̈que.
• b., d. et e. vrai. c. faux. Les récepteurs nucléaires possèdent plusieurs domaines structu-
raux : ainsi le domaine D comprend la NLS et le domaine C comprend le domaine de liaison
à l’ADN (qui reconnaı̂t le HRE présent sur l’ADN des gènes cibles). Les domaines A/B et
E renferment les sites de transactivation, leur permettant de recruter d’autres cofacteurs pour
activer la transcription.
97
a. b. c. d. e.
• c. faux. Le rôle du nucléole est de transcrire les ARNr 28S, 18S et 5.8S ainsi que de per-
mettre leur association aux protéines qui proviennent du cytoplasme. L’ARN 5S est synthétisé
à partir d’un ADN extérieur au nucléole.
• e. vrai. Les chromosomes acrocentriques sont les chromosomes 13, 14, 15, 21 et 22.
98 a. b. c.
d. e.
• a. faux. La technique du caryotype permet de compter et de classer les chromosomes en
fonction de leur taille et de leur indice centromérique. La résolution n’est toutefois pas suffi-
sante pour la détection de mutations ponctuelles.
• b. faux. Les chromosomes ayant deux bras de même longueur sont qualifiés de métacen-
riques, les chromosomes acrocentriques ont des bras courts très petits.
• c. faux. d. vrai. On peut repérer près de 400 bandes sur un caryotype standard en bandes G
ou R ; lorsque les chromosomes sont étalés en prométaphase, la résolution de la cytogénétique
classique atteint son maximum avec une visualisation d’environ 850 bandes sur le caryotype.
Les bandes R (inversées par rapport aux bandes G) marquent mieux la plupart des télomères.
99 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le corpuscule de Barr, présent chez toutes les cellules somatiques des femelles
mammifères, correspond à l’inactivation au hasard de l’X paternel ou maternel.
• b. faux. Le globule rouge est une cellule sans noyau dans l’espèce humaine.
• d. faux. L’indice centromérique permet de définir la position du centromère par rapport
aux extrémités, il est égal au rapport entre la longueur du bras court sur la longueur totale du
chromosome.
• e. faux. Une trisomie 21 chez un individu de sexe masculin s’écrit 47 XY +21.
100 a.
b.
c. d. e.
• a. faux. Une cellule haploı̈de humaine comporte 23 chromosomes.
• d. faux. La polyploı̈die est le fait de posséder un patrimoine chromosomique au moins égal
à 3 lots complets de chromosomes (3 n).
102 a.
b. c.
d.
e.
UE 2 • Corrigés 475
Corrigés
• b., d. et e. vrai. c. faux. Elles sont perméables aux petites molécules (donc aux ions mais
pas aux macromolécules) et permettent ainsi la réalisation de synapses électriques au niveau
de certains neurones. L’utérus possède une musculature lisse : en temps normal ces cellules
ne possèdent pas de jonctions communicantes, mais elles acquièrent ces jonctions environ
24 heures avant l’accouchement, à la fin d’une grossesse. Cela permet alors une contraction
simultanée de l’ensemble de la musculature utérine lors du travail.
103 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux. Dans les hémidesmosomes, les intégrines assurent une cohésion cellulaire via les
filaments intermédiaires. Associées aux filaments d’actine par l’intermédiaire de différentes
protéines les intégrines font partie d’un contact focal.
• e. faux. Des mutations dans les gènes des protéines constituant les jonctions ont des con-
séquences phénotypiques lourdes. Par exemple, pour les cadhérines la mutation de la E-
Cadhérine ou de la VE-cadhérine est létale ou entraı̂ne de sérieux problèmes de développement
celle de la P-cadhérine bloque la différenciation des glandes mammaires, etc . . .
104
a.
b. c.
d. e.
• c. faux. Les jonctions serrées participent à l’étanchéité de l’espace intercellulaire.
• e. faux. Les desmosomes et hémidesmosomes sont attachés aux filaments de cytokératine.
105 a.
b. c.
d.
e.
• a. faux. Les intégrines sont exprimées à la surface des cellules et jouent un rôle de récepteurs
pour la matrice extracellulaire.
• c. faux. Les cadhérines sont également des protéines membranaires mais elles sont im-
pliquées dans des contacts intercellulaires et non des contacts cellules-matrice.
106 a. b. c. d. e.
Les protéoglycanes sont des molécules à localisation extracellulaire, membranaire ou intra-
cellulaire.
• a. faux. Le hyaluronane est un glycosaminoglycane.
• b. et e. faux. La décorine et l’agrécane sont des protéoglycanes extracellulaires.
• c. et d. vrai. Le bêta-glycane et le syndécane sont des protéoglycanes membranaires à an-
crage hydrophobe.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
107 a. b. c.
d. e.
• a. vrai. L’élastine est synthétisée et secrétée dans l’espace extracellulaire par les fibro-
blastes. Elle est la composante majeure des fibres élastiques auxquelles s’ajoute la fibrilline.
• b. et c. faux. L’élastine est, avec le collagène (riche en hydroxylysine et hydroxyproline),
un des constituants principaux de la matrice extracellulaire. L’élastine est constituée majori-
tairement de prolines et de glycines (elle contient aussi une petite quantité d’hydroxyproline).
• d. vrai. La forte teneur en acides aminés hydrophobes est responsable de l’élasticité.
• e. faux. À la différence du collagène l’élastine n’est pas glycosylée.
108 a. b. c. d. e.
Comme son nom l’indique, permet aux tissus de s’étirer et de retrouver leur état initial après
l’étirement, ce qui leur donne de la souplesse. Elle présente une forte teneur en acides aminés
hydrophobes et est principalement distribuée au niveau des tissus élastiques : derme, artères
476 Corrigés • UE 2
109 a. b. c. d. e.
a. et b. faux. Le collagène est une famille de protéines, le plus souvent (pas toujours) présente
sous forme fibrillaire présente dans la matrice extracellulaire des organismes animaux.
110 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les intégrines se lient à leurs ligands en reconnaissance des séquences d’acides
aminés spécifiques, le plus souvent la séquence RGD.
• c. faux. Le collagène est une protéine fibreuse insoluble ; sa structure comporte trois sous-
unités en hélices gauches (l’hélice α est une hélice droite).
111 a. b. c. d. e.
• a. vrai. Les fibroblastes (ou fibrocytes) sont des cellules provenant d’une cellule-souche
mesenchymateuse multipotente qui est également à l’origine des adipoblastes, des chondro-
blastes, des ostéoblastes et des myoblastes. Les fibroblastes synthétisent les macromolécules
protéiques et polysaccharidiques de la MEC du tissu conjonctif ainsi que de nombreuses
autres molécules (cytokines, facteurs de croissance, enzymes).
Le cycle cellulaire
112
a.
b. c. d.
e.
• a. vrai. Dans un cycle, les quatre phases se succèdent dans un ordre immuable : G1, S, G2
et M. G1 peut donc être considérée comme la première phase.
• b. vrai. Quatre points contrôlent le cycle cellulaire eucaryote. Le point de restriction désigne
un moment spécifique de G1, avant lequel les cellules en culture ont besoin de facteurs de
croissance pour avancer dans le cycle (G1 précoce), et après lequel elles peuvent proliférer
indépendamment des stimuli mitogéniques (G1 tardif).
• d. faux. En G1, les complexes de pré-réplication sont dephosphorylés et s’assemblent sur
les chromosomes en vue de leur réplication.
• c. faux. e. vrai. Le stade G0 est un stade quiescent, que la cellule doit quitter (sous l’in-
fluence de facteurs de croissance) pour initier un cycle cellulaire.
113
a. b. c. d. e.
• a. et b. vrai. c. faux. Le MPF correspond au complexe Cdk1-cycline B.
• d. faux. Dans ces complexes, la cycline est dégradée au cours du cycle. La Cdk perd alors
son activité (jusqu’à se réassocier à nouveau à une cycline).
114
a. b. c. d. e.
• c. faux. Cdk1 n’est pas dégradée c’est la cycline B du MPF qui l’est.
• d. faux. Lors de l’anaphase, la ségrégation et l’alignement des microtubules kinétochoriens
résultent du raccourcissement des microtubules kinétochoriens et de l’allongement des mi-
crotubules polaires.
115 a.
b.
c.
d.
e.
• a. faux. Les cyclines sont des protéines régulant l’activité de sérine-thréonine kinases (les
Cdk) mais n’ont pas d’activité kinase elles-mêmes.
• c. vrai. Le complexe Cdk1-cycline B, ou MPF (mitosis promoting factor), est un régulateur
de l’entrée en mitose. Son activation nécessite sa déphosphosphorylation par la phosphatase
Cdc25.
UE 2 • Corrigés 477
• d. vrai. Le complexe APC a une activité ubiquitine ligase et possède plusieurs cibles per-
mettant de réguler le cycle cellulaire. Cependant, dans le complexe cycline/Cdk, c’est la cy-
Corrigés
cline qui est dégradée et non la Cdk. Ainsi, une des cibles d’APC est la cycline B du couple
Cdk1 – cycline B.
116 a. b. c. d. e.
• a., b. et c. faux. Le point R est franchi lorsque le complexe CdK4 -cycline D devient actif et
entraine la mise en fonction des complexes Cdk2- cycline A et Cdk2-cycline E, qui autorisent
l’entrée en phase S.
• d. et e. vrai. En réponse à des dommages au niveau de l’ADN, p53 stimule la synthèse de
la protéine p21, une CKI, dont le complexe Cdk2-cycline E est une des cibles.
117 a. b. c.
d. e.
• a. vrai. Les associations cycline-Cdk activent les Cdk qui peuvent ainsi phosphoryler leur
substrat. Quand ces phosphorylations sont à un niveau suffisant, la cellule peut passer au stade
suivant.
• b. faux. La transition G1/S est régulée par le facteur de transcription E2F, maintenu sous
forme inactif par liaison à des membres de la famille des protéines du rétinoblastome pRb.
• c. faux. Les origines de réplication changent au cours du développement.
• d. vrai. En présence de facteur mitogénique, la phosphorylation des protéines Rb par les
complexes cycline G1-Cdk formés libère les facteurs E2F jusqu’alors séquestrés qui vont ac-
tiver leurs gènes cibles.
118
a. b. c.
d. e.
• b. faux. La protéine p53 est dégradée lorsqu’il n’y a pas d’anomalies de l’ADN : son accu-
mulation est la conséquence de la détection d’anomalies.
• c. faux. p53 agit en particulier en activant la transcription du gène p21.
• d. vrai. Mdm2 est une ubiquitine ligase, capable d’ubiquitinyler la protéine p53 au niveau
de sérines : cette ubiquitinylation induit la dégradation de p53 par le protéasome.
• e. faux. La phosphorylation de p53 induit la séparation entre p53 et Mdm2.
119 a. b. c. d. e.
• b. faux. Le centromère correspond à la zone de contact entre chromatides. Les télomères
désignent les extrémités des chromosomes.
• d. faux. La réduction telomérique agit comme une horloge mitotique, lorsque cette réduction
est trop importante, la cellule rentre en senescence et arrête de se répliquer.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
120 a.
b.
c.
d.
e.
• a. faux. Seules les cellules souches totipotentes peuvent, théoriquement, donner naissance
à un organisme entier.
• b. vrai. Le BrdU s’intercale dans l’ADN des cellules en division.
121 a. b. c. d. e.
• a. faux. Une activité télomérase est nécessaire pour maintenir la longueur des télomères. A
défaut les cellules entrent en sénescence.
• e. faux. Bcl-2 est un inhibiteur d’apoptose et immortalise les cellules tumorales.
122 a. b.
c. d. e.
478 Corrigés • UE 2
• a. faux. Les facteurs de croissance sont secrétés par les cellules normales et les cellules
cancéreuses souvent en plus grande quantité par ces dernières.
• b. et d. faux. Les cellules cancéreuses en culture présentent d’importantes modifications de
leur comportement par rapport à celui de la cellule normale telles que la perte de l’inhibition
de contact ou la perte de l’adhésivité.
• c. vrai. L’acquisition du phénotype cancéreux est la conséquence de nombreuses mutations.
• e. faux. Les mitoses des cellules cancéreuses sont plus nombreuses que dans un tissu nor-
mal. Le marquage au BrdU peut mettre ce caractère en évidence.
123 a.
b. c. d. e.
• a. faux. Les tyrosines kinases favorisent plutôt la prolifération et beaucoup sont des proto-
oncogènes.
• b. vrai. c. faux. Les gènes suppresseurs de tumeurs sont des gènes codant des inhibiteurs
de la prolifération cellulaire. Ils sont capables de diriger la cellule vers la voie apoptotique, si
elle présente des dommages importants au niveau de son ADN par exemple.
• d. faux. Sous forme mutée, les oncogènes ont pour fonction d’accélérer la prolifération
cellulaire. Il suffit qu’un des deux allèles de ces gènes soit modifié pour que le gène devienne
hyperactif et augmente la division cellulaire.
124 a. b.
c. d. e.
• b. faux. Le gène ras est un oncogène (son expression favorise la croissance cellulaire), alors
que le gène p53 est un gène suppresseur de tumeur (son expression inhibe la multiplication
cellulaire).
• d. faux. Les caspases sont des protéases à cystéine : elles hydrolysent la liaison peptidique
au niveau d’un résidu aspartate des protéines cibles. Leur action est indispensable à l’apop-
tose.
125
a.
b. c.
d. e.
• a. et b. vrai. e. faux. La cellule cancéreuse est définie selon différents critères dont le poten-
tiel de réplication illimitée (phase M bien présente), l’induction de l’angiogenèse ou encore
l’indépendance vis-à-vis des signaux de croissance qu’elle peut néanmoins utiliser par voies
autocrine, paracrine ou endocrine.
• c. faux. Les cancers du sein ou de la prostate sont des cancers hormono-dependants, les
récepteurs sont donc conservés sur les cellules concernées.
• d. vrai. Elle conserve une certaine différenciation (elle peut aussi acquérir de nouveaux
caractères).
126 a. b.
c. d.
e.
• a., b. et d. faux. Contrairement à la nécrose, il n’y a pas d’inflammation, d’éclatement
d’organites cellulaires ou d’atteinte de l’intégrité de la membrane plasmique au cours de
l’apoptose.
127 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’apoptose est également appelée mort cellulaire programmée .
• b. faux. L’apoptose s’accompagne d’un détachement et de la rétractation des cellules.
• c. vrai. La phosphatidylsérine est transférée de la monocouche interne vers la monocouche
externe de la membrane plasmique grâce à l’activation de la scramblase.
• d. vrai. Après activation du domaine de mort cellulaire, les procaspases initiatrices 8 et 10
sont recrutées et activées pour former le DISC (death inducing signaling complex).
UE 2 • Corrigés 479
128
a. b. c. d. e.
Corrigés
La nécrose cellulaire est un processus pathologique caractérisé par un gonflement cellulaire,
une dilatation des organites, une rupture de la membrane plasmique, une lyse cellulaire et
nucléaire et un recrutement des macrophages (avec réponse inflammatoire).
129 a. b. c. d. e.
• a. faux. b. vrai. L’apoptose (donc la mort) des cellules pancréatiques après un stress est un
phénomène qui conduit à de profonds remaniements tissulaires et cellulaires.
• c. vrai. L’apoptose ne provoque pas d’inflammation au niveau des tissus.
• d. vrai. e faux. Dans des situations pathologiques, l’apoptose des cellules bêta est aussi
impliquée dans le diabète de type 1. Dans ce cas, l’atteinte des cellules est due à différents
facteurs alimentaires (alimentation protidique) ou non (cytokines, acide nitrique, oxydants...)
130 a. b. c. d.
e.
Caenorhabditis elegans est un nématode modèle de l’étude de l’apoptose. Les gènes iden-
tifiés (Ced) ont leur homologue chez les mammifères.
• a. vrai. Ced-9 correspond à Bcl-2.
• b. faux. Ced-3 chez le nématode correspond aux caspases chez les mammifères.
• c. faux. e. vrai. Ced-4 correspond à Apaf-1 et régule l’activation des caspases.
• d. faux. Les protéines des familles BH3-only appartiennent à la famille des protéines Bcl-2
pro-apoptotiques.
Signalisation cellulaire
131 a. b. c.
d.
e.
Les récepteurs-enzymes associent sur une même protéine membranaire les fonctions réceptrice
(liaison du médiateur) et effectrice (activité enzymatique à l’origine de la transduction intra-
cellulaire du message). On distingue :
• a. faux. Les récepteurs à activité tyrosine phosphatase (déphosphorylation des résidus ty-
rosine),
• b. faux. Les récepteurs à activité tyrosine kinase : les résidus phosphorylés ne sont pas
choisis au hasard,
• d. vrai. l’activité guanylate-cyclase (ex : récepteur du facteur natriurétique atrial (ANF)),
e. vrai. L’activité sérine/thréonine kinase.
132
a. b.
c.
d.
e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
133 a. b.
c.
d.
e.
• a. faux. Les récepteurs ne sont pas toujours doués d’une activité enzymatique intrinsèque,
ils peuvent être associés à des protéines portant cette activité enzymatique.
• b. faux. Les protéines G ne portent pas d’activité kinase.
480 Corrigés • UE 2
• d. et e. vrai. La régulation des protéines kinase est variée : elles peuvent être activées
par phosphorylation (on parle de cascade de phosphorylation) ou par un second messager
(exemple : la PKA est activée par l’AMPc).
134
a. b. c.
d.
e.
• b. faux. Les protéines G interviennent dans le cas des récepteurs à sept domaines trans-
membranaires : ce sont des protéines formées de trois sous-unités, à activité GTPasique, et
qui peuvent être soit activatrices soit inhibitrices.
• c. faux. Le récepteur nicotinique est un canal à cations, et pas à anions.
135 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. Il s’agit d’une communication endocrine.
• b. faux. Dans la communication paracrine, le signal agit sur une cellule proche, la diffusion
est restreinte et de courte durée.
• c. vrai. Le neurotransmetteur est libéré par l’élément présynaptique et n’agit que sur l’élé-
ment post-synaptique d’une jonction spécialisée voisine.
• d. faux. Les molécules hydrosolubles ne peuvent pas traverser la bicouche lipidique de la
membrane plasmique et agissent grâce à des récepteurs spécifiques situés dans cette mem-
brane.
• e. vrai. Elles sont ensuite libérées au contact de la membrane plasmique de la cellule cible.
136 a. b. c. d. e.
• a. faux. Il y a interaction entre différentes voies de signalisation. En outre, un même ligand
peut se lier à plusieurs récepteurs et un récepteur peut avoir plusieurs ligands.
• c. faux. Les récepteurs intracellulaires sont généralement localisés dans le cytosol au repos
mais pas toujours (cas du récepteur des œstrogènes par exemple). De manière générale, il faut
se méfier dans les QCM des formulations utilisant les mots toujours , exclusivement ,
etc. . .
• d. faux. La liaison du ligand au récepteur entraı̂ne une auto-phosphorylation de JAK qui se
dimérise et vient ensuite phosphoryler des résidus tyrosines sur son récepteur.
137 a.
b. c. d. e.
Les interactions récepteur-ligand reposent sur des liaisons faibles.
138 a. b. c. d. e.
• a. et e. faux. La communication synaptique nécessite un contact cellulaire et implique la
libération des médiateurs dans la fente synaptique.
• b. faux. La communication paracrine concerne des médiateurs présents à faible concentra-
tion dans le milieu extracellulaire.
• c. vrai. La diffusion est passive, le médiateur est local.
• d. faux. La signalisation autocrine agit sur la cellule de signalisation.
139 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le calcium est un second messager généré, entre autre, par activation de la phos-
pholipase C et peut concourir à l’activation de la protéine kinase C.
• b. et d. faux. c. vrai. Sa concentration cytosolique est maintenue faible et augmente après
ouverture de canaux calciques membranaires ou de ceux dépendant de l’IP3 au niveau du
réticulum endoplasmique (l’entrée dans le RE à partir du cytosol nécessite des pompes cal-
ciques).
UE 2 • Corrigés 481
Corrigés
140
a. b. c.
d. e.
• b. faux. Les CAM kinases sont activées par le complexe calmoduline-calcium.
• c. faux. L’AMPc active la PKA par fixation sur les sous-unités régulatrices de la PKA.
• d. vrai. La production d’AMPc fait suite à l’activation d’une protéine G hetérotrimérique,
associée à un récepteur à 7 domaines transmembranaires.
• e. faux. Parmi les effecteurs de la protéine G activée se trouve l’adenylate cyclase, enzyme
membranaire responsable de la production d’AMPc.
141 a. b.
c. d. e.
• a., b. et d. faux. Les protéines G tirent leur nom de leur capacité de liaison du GDP/GTP,
elles sont actives lorsqu’elles sont associées au GTP.
• c. vrai. Les protéines G monomériques ont besoin d’un facteur d’échange GEF pour se
charger de GTP.
• d. faux. Les protéines G hétérotrimériques sont primordiales pour la transduction des si-
gnaux, en particulier au niveau du système nerveux.
142
a. b.
c. d.
e.
• a. vrai. b. et d. faux. Les RCPG appartiennent à la superfamille des protéines à 7 domaines
transmembranaires. Les récepteurs couplés aux enzymes ne possèdent d’un domaine trans-
membranaire et deviennent actifs après homo- ou hétérodimérisation.
• c. vrai. La protéine G hétérotrimérique joue le rôle de transducteur.
• e. vrai. Comme les molécules hydrosolubles ne traversent pas la membrane, elles agissent
par le biais de récepteurs membranaires.
143
a. b. c.
d.
e.
• b. faux. La phosphorylation des protéines se fait sur une fonction hydroxyle, absente des
résidus cystéine.
• c. faux. Certaines phosphorylations sont activatrices, d’autre peuvent être inhibitrices.
144 a.
b. c.
d. e.
• a. et c. faux. b. vrai. Les methylxanthines, comme la caféine, sont des inhibiteurs de
l’AMPc phosphodiesterase. Cette inhibition empêche le catabolisme du second messager en-
traı̂nant une prolongation du signal et de l’activation des effecteurs.
• d. vrai. e. faux. Un taux élevé d’AMPc entraı̂ne une mobilisation du glucose (effet hyper-
glycémiant).
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
145 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux. La toxine pertussique bloque la protéine Gαi sous forme inactive et empêche donc
sa dissociation des sous-unités βγ, mais la découple du récepteur.
• b., c. et d. vrai. e. faux. Par conséquent l’inhibition exercée sur l’adenylate cyclase est
levée le taux d’AMPc augmente et la PKA est activée.
fait pour des protéines synthétisées sur des ribosomes libres du cytosol.
Concernant le flux des différentes protéines chimériques :
• c. faux. La protéine P-YFP-NLS est synthétisée dans le cytosol puis importée dans le noyau
grâce à sa NLS.
• d. faux. La protéine P-YFP-NES est synthétisée dans le cytosol et y reste. Sans NLS, elle
ne pourra pas entrer dans le noyau. . .
• e. vrai. La protéine P-YFP-NES-NLS est synthétisée dans le cytosol puis importée dans le
noyau grâce à sa NLS. Elle est ensuite exportée grâce à la NES. Elle cycle donc entre ces
deux compartiments. Au moment de la visualisation, elle est cytosolique.
147
a. b. c. d. e.
• a. vrai. b. vrai. Dans les cellules exprimant P-YFP-NLS ou P-YFP-NES-NLS, en présence
d’antiIMP, la fluorescence est localisée dans le cytosol car la protéine ne pourra pas être im-
portée dans le noyau à cause de la présence de l’antiMP.
• c. vrai. e. vrai. L’antiMP comme l’antiEXP n’ont aucune influence sur la protéine P-YFP-
NES, déjà localisée dans le cytosol d’après la figure précédente.
• d. faux. En présence d’antiEXP, les protéines importées se retrouvent séquestrées dans le
noyau. C’est le cas de la protéine P-YFP NES-NLS.
148 a. b. c. d. e.
• a. faux. La diffusion d’une protéine de 80 kDa n’est pas possible.
• b. faux. D’après la figure de l’énoncé, en présence de l’inhibiteur antiEXP ou de l’inhibi-
teur antiMP, la protéine P-YFP-XX est respectivement localisée dans le noyau ou le cytosol.
On peut en déduire qu’elle possède à la fois un NLS et un NES.
• d. vrai. Sans inhibiteur, P-YFP-XX est localisée dans le cytosol, ce qui signifie qu’elle ne
possède aucun signal OU qu’elle possède un signal NLS et un signal NES OU qu’elle ne
possède qu’un signal NES.
• e. vrai. Du fait des réponses précédentes, sa localisation préférentielle dans le cytosol en
absence d’inhibiteur s’explique par une vitesse d’exportation supérieure à celle d’importa-
tion.
149 a. b. c. d. e.
• a. faux. c. vrai. L’ADNm est localisé et transcrit dans la matrice mitochondriale.
• b. faux. Il contient 37 gènes dont 13 codant pour des protéines. Les autres protéines mito-
chondriales sont codées par le génome nucléaire.
150 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’ADNm provient toujours de la mère. En outre, le tableau 1 nous indique que
l’ADNm du père n’est pas muté.
• c. faux. . Cet ADNm n’a pas beaucoup d’effet sur la synthèse d’ATP lorsqu’il est très mi-
noritaire (enfant G. et V.) mais en diminue la synthèse lorsqu’il est majoritaire (enfant B.).
151 a. b. c. d. e.
• a. faux. La synthèse d’ATP dans la mitochondrie est réalisée par la sous unité catalytique
de l’ATP synthase qui est tournée vers la matrice mitochondriale. Elle se produit donc dans
cette matrice.
152
a. b. c.
d. e.
• b. faux. Pour que la synthèse d’ATP se fasse, l’ADP ne suffit pas, il faut aussi du Pi et du
NADH, H+ .
• c. faux. Ce n’est pas un découplant (la consommation d’oxygène est nulle, elle augmente-
UE 2 • Corrigés 483
Corrigés
• e. faux. L’ATP produit dépend du fonctionnement des complexes I, III et IV mais aussi de
l’ATP synthase.
153
a. b. c. d.
e.
• b. faux. La consommation d’O2 , qui est proportionnelle au fonctionnement des complexes
I, III et IV, n’est pas affectée. La mutation affecte donc la synthèse d’ATP sans modifier la
chaı̂ne d’oxydoréduction ou les capacités inhibitrices de l’oligomycine.
154
a. b. c. d. e.
• e. faux. Les protons ne traversent pas la sous-unité F1.
155 a. b. c. d. e.
• a. faux. On observe dans les cellules mutantes que le signal est plus intense et localisé, ce
qui laisse supposer que la protéine Rha s’agrège dans les cellules mutantes ; elle est intracel-
lulaire.
• d. faux. L’expérience nous montre un signal dans les cellules cérébrales mutantes et con-
trôles.
156
a. b. c. d. e.
• b. faux. Le nocodazole empêche la polymérisation des microtubules. L’absence de mar-
quage laisse donc entendre que la protéine Rha est associée à ces microtubules.
• d. faux. Rien ne suggère une association au réticulum.
157
a. b. c. d. e.
• a. vrai. D’après la réponse précédente, Rha est associée aux microtubules et induit leur
allongement, c’est donc une MAP de stabilisation.
• b. faux. une catastrophine induirait un raccourcissement du microtubule : Rha n’est donc
pas une catastrophine.
• c. faux. Sans site de fixation à la GTP, on peut exclure qu’elle soit une tubuline.
• d. faux. Elle n’est donc pas une myosine, protéine motrice des microfilaments d’actine.
158
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Ce gel nous indique qu’une bande apparait dans les cellules mutées. Cette bande
étant de poids moléculaire inférieur à celui observé dans les cellules contrôles, l’hypothèse
la plus probable est qu’une partie des protéines Rha subit une coupure protéolytique. L’autre
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
partie conserve sa taille originale. On peut également noter que la quantité de protéine Rha
semble supérieure chez les mutants.
• b. faux. . Les deux bandes sont dues à la coupure protéolytique, et non à l’existence de
sous-unités.
159
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Si aucune nouvelle bande n’est observée, alors la coupure protéolytique n’a pas eu
lieu.
160 a. b.
c. d. e.
• c. vrai. En présence de phosphatase la bande de 50 kDa disparait chez les mutants.On peut
donc supposer que la phosphorylation est nécessaire pour que la coupure s’effectue et que,
par conséquent, une partie des protéines Rha est phosphorylée dans les cerveaux des souris
mutantes.
484 Corrigés • UE 2
161 a. b.
c. d. e.
• c. vrai. Voir réponse à la question précédente.
162 a. b. c. d. e.
• b. vrai. Les caspases sont des protéases qui interviennent, entre autres, en tant qu’effecteurs
de l’apoptose.
163 a. b. c. d. e.
• c. vrai. Les caspases sont activées par coupure protéolytique : la présence de deux bandes
pour la caspase 9 montre donc son activation.
• e. faux. Remarque : la caspase 8 a comme substrats les caspases 3 et 6, tandis que la caspase
9 a comme substrats les caspases 3 et 7.
164 a. b.
c. d. e.
• c. vrai. La caspase 9 intervient au cours de la voie d’apoptose intrinsèque.
165 a.
b. c. d. e.
• b. vrai. Rha est une protéine et les caspases sont des protéases. Rha peut donc être un sub-
strat des caspases car nous avons montré précédemment qu’elle était clivée dans les cellules
mutantes.
166 a. b. c. d. e.
• b. vrai. La phosphorylation d’une partie des protéines Rha induit un changement de confor-
mation de la protéine qui est alors reconnue par une caspase active et dégradée.
167 a. b. c. d. e.
• a. faux. La vinculine est une protéine cytosolique et n’est donc pas glycosylée.
• b. vrai. Les microtubules permettent les flux vésiculaires, ce qui intervient dans certains
mouvements cellulaires. Ils sont constitués en particulier de tubuline bêta, qui peuvent hy-
drolyser le GTP : ce sont donc bien des GTPases, qui oscillent entre un état lié au GDP et un
état lié au GTP.
• c. faux. Le nocodazole induit une depolymérisation des microtubules, ce qui provoque un
arrêt de la mitose en métaphase (transition métaphase / anaphase).
• e. vrai. C’est le cas des cellules mésodermiques migrant sur le toit du blastocèle pendant la
gastrulation chez les Amphibiens, par exemple.
168 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux. Aucune indication n’est donnée sur le document concernant la taille de la barre.
Toutefois, elle est visiblement plus petite que les fibroblastes qui sont discernables sur les
photographies : il est donc impossible qu’elle fasse 150 micromètres ! (en réalité, cette barre
fait ici 15 micromètres).
• d. vrai. Les points blancs observés avec l’anticorps anti-vinculine se répartissent en bordure
des cellules, où ils se concentrent progressivement en points plus marqués et moins nombreux
au fur et à mesure que les PAF (points d’adhésion focale) se mettent en place. On peut se rap-
peler que la vinculine fait partie du complexe protéique reliant les intégrines membranaires
au cytosquelette sous-membranaire d’actine.
• e. faux. Les PAF commencent à être visibles à 90 minutes, alors que les microtubules sont
clairement présents dès 60 minutes après le retrait du nocodazole.
UE 2 • Corrigés 485
169 a. b. c. d. e.
Corrigés
• a. faux. L’anticorps anti-tubuline reconnaı̂t une protéine présentant une masse moléculaire
légèrement supérieure à 55 kDa : ceci est en accord avec la reconnaissance d’une protéine de
bêta-tubuline seule, et donc ni un dimère ni une forme polymérisée (il n’y a d’ailleurs aucune
raison objective pour que cette forme polymérisée soit plus reconnue).
• d. vrai. La deuxième ligne montre une présence constante de la protéine FAK tout au long
du lavage. Dans le même temps, la forme phosphorylée (première ligne) diminue de manière
très importante à 60 minute par rapport à la situation initiale, puis réapparaı̂t progressivement
(bande plus épaisse à 120 minutes qu’à 60 minutes) : il y a donc bien une déphosphorylation
transitoire de FAK, suivie par une re-phosphorylation. Ce phénomène a lieu en même temps
que la reformation des PAF (figure 1).
170 a. b.
c.
d. e.
• a. faux. L’électrophorèse B montre une teneur stable d’intégrine alpha-5 tout au long du
lavage : il n’y a donc ni destruction ni resynthèse particulière de cette protéine.
• d. vrai. Par contre, le graphe A montre qu’à 60 minutes de lavage, il n’y a plus que 50 % de
cette intégrine en surface de la cellule : elle est donc endocytée. Cette situation n’est toutefois
que transitoire : après 90 minutes, on retrouve un taux élevé d’intégrine alpha-5 en surface
des cellules étudiées : il y a donc un recyclage vers la surface des intégrines endocytées dans
un premier temps.
• e faux. La deuxième ligne de l’électrophorèse B montre que la vinculine a une masse
moléculaire inférieure à 155 kDa (elle est en réalité de 117 kDa). Une molécule de vinculine
ayant une masse de 117 000 Daltons, une mole de vinculine a une masse d’environ 117 000
grammes, soit 117 kg.
171
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Les protéines Rab sont des petites protéines G monomériques : ces catégories de
protéines interviennent dans la réalisation du trafic vésiculaire intracellulaire. Elles sont ac-
tives lorsque liées au GTP : Rab11-GTP va ainsi active des protéines effectrices, au niveau
des endosomes de recyclage (cette dernière donnée était donnée dans le texte, de manière
logique car Rab11 ne fait pas partie des protéines Rab les plus usuelles).
• c. faux. Les petites protéines G monomériques sont des GTPases, oscillant entre une forme
inactive (Rab11-GDP) et une forme active (Rab11-GTP).
• d. faux. Ce sont les protéines G trimériques qui interviennent au niveau des récepteurs à 7
traversées membranaires.
172
a. b.
c.
d. e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• a. vrai. Les protéines GEF sont des protéines activatrices des protéines G monomériques,
en favorisant la fixation de GTP en lieu et place du GDP. Les GEF spécifiques de Rab11
permettent ainsi son activation et donc son recrutement vésiculaire.
• c. vrai. Rab11 est présente au niveau des endosomes de recyclage : c’est cette structure qui
est marquée préférentiellement dans la figure 4 et indiquée par la flèche. Il n’y a aucune rai-
son de trouver Rab11 dans le noyau ! On observe à 60 minutes de lavage une co-localisation
de l’intégrine alpha-5 avec Rab11, au niveau des endosomes et donc dans le cytoplasme.
• e. faux. À 120 minutes, cette co-localisation n’est plus présente : cela correspond au recy-
clage de l’intégrine vers la membrane plasmique (voir figure 4).
173 a.
b. c.
d.
e.
• a. faux. Les siRNA sont des petits ARN interférents double brins, de 21 à 24 paires de
bases. La présence de cet ARN permet d’inhiber la traduction de Rab11 : on se place donc
486 Corrigés • UE 2
174
a.
b. c. d.
e.
• a. vrai. Les protéines SRC sont des tyrosine kinase localisées au niveau de la membrane
plasmique par une ancre myristoyle. Elles interviennent dans des processus de transduc-
tion du signal en relation avec les protéines FAK et des protéines membranaires, dont les
intégrines.
• b. vrai. Les kinases peuvent agir sur des protéines, des lipides ou des glucides. En phos-
phorylant une protéine, elles modifient son point isoélectrique, puisque le groupement phos-
phoryle comporte deux charges négatives au pH cellulaire (-O-PO2− 3 ).
• d. faux. L’inhibition des protéines SRC (figure 6) montre que le désassemblage des PAF
n’est pas affecté, mais que leur réassemblage ne se déroule plus.
175
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Les intégrines sont des protéines à une traversée membranaire, formée d’une hélice
alpha à résidus hydrophobes.
• b. vrai. Elles s’associent sous forme de dimères alpha-bêta.
• c. faux. Elles permettent une interaction physique avec les fibronectine ou les laminines
de la matrice extracellulaire (et donc pas avec les protéines fibreuses de la matrice). Via des
adaptateurs (dont la vinculine) elles interagissent avec le cytosquelette.
• e. vrai. Les ions Mg2+ ou Mn2+ permettent aux intégrines d’acquérir une conformation à
forte affinité.
176
a.
b.
c.
d. e.
• d. vrai. . Les résultats de la figure 7 montrent que la reformation des PAF nécessite la
présence de la protéine FAK. Or cette reformation met en jeu le recyclage des intégrines (voir
documents précédents).
• e. faux. La protéine p53 est un facteur qui induit un arrêt du cycle cellulaire.
2. Histologie
Méthodes d’étude des cellules et des tissus
177
a. b.
c. d. e.
• a. vrai. Le fragment tissulaire prélevé est dans un premier temps dissocié mécaniquement
(scalpel) afin de réduire la taille des fragments. Les fragments sont ensuite soumis à l’action
d’enzymes protéolytiques (trypsine, collagénase. . .)
• c. vrai. Après digestion, la suspension est centrifugée pour éliminer les enzymes. Le culot
de centrifugation contient les cellules qui sont mises en culture.
• d. faux. Un cytomètre-trieur pourra éventuellement être utilisé par la suite pour caractériser
les populations cellulaires. Il n’est pas indispensable pour l’obtention de populations cellu-
laires.
178 a.
b.
c. d. e.
UE 2 • Corrigés 487
• a. faux. La fixation des pièces pour la microscopie électronique se fait dans le gluta-
raldéhyde tamponné puis le tétroxyde d’osmium.
Corrigés
• d. faux. Après inclusion, des coupes ultrafines de 80 nm sont réalisées à l’ultramicrotome
puis recueillies sur des grilles de cuivre. L’acétate d’uranyle contraste les nucléoprotéines.
• e. faux. Le microscope à UV est un microscope optique.
179
a. b. c.
d.
e.
• a. vrai. L’éosine est un colorant acide qui colore les structures histologiques basiques
(comme par exemple les protéines du cytoplasme).
• b. faux. La coloration APS colore les polysaccharides.
• c. faux. La coloration est rouge en présence d’un réducteur. Met en évidence des aldéhydes
(ex le désoxyribose de l’ADN, après hydrolyse ménagée). Il s’agit d’une réaction d’oxydo-
réduction.
• d. vrai. Colorant basique qui colore en bleu ou bleu-noir les molécules acides (ADN, ARN).
• e. vrai. Collagène en vert ou bleu. Noyau en bleu. Cytoplasme, kératine en rouge vif.
180 a.
b. c. d.
e.
• a. faux. La mise en évidence d’une expression spécifique de protéine se fait par Western
Blot.
• b. vrai. c. faux. Sur une électrophorèse, on observera les échantillons bruts (l’ensemble des
protéines). En électrophorèse non dénaturantes, la séparation se fait selon la charge, la forme
et la masse moléculaire (dépendant du nombre d’acides aminés, donc de sa taille, et évaluée
en dalton).
• d. faux. Une sonde d’hybridation révèle des acides nucléiques. Des anticorps pourraient
permettre de révéler des protéines particulières (Western Blot). Si ces protéines sont de petite
taille, il faudra optimiser le type de gel d’électrophorèse utilisé (pourcentage d’acrylamide
par exemple).
181 a. b. c.
d. e.
• a. vrai. Le microscope à contraste de phase permet l’observation de cellules vivantes en
culture.
• b. faux. Les fibres de stress sont constituées d’actine.
• c. faux. Les contacts focaux (ou adhérences focales ou plaques d’adhérence) font le lien
entre les molécules de la matrice extracellulaire et les microfilaments d’actine du cytosque-
lette par le biais d’intégrines.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
182
a. b.
c. d.
e.
• b. faux. Cela fonctionne aussi avec les alcools.
• d. faux. Il faut une fixation préalable.
183
a.
b. c. d. e.
• c. faux. C’est inverse. L’anticorps secondaire est spécifiquement dirigé contre les immuno-
globulines de l’animal chez lequel a été produit l’anticorps primaire.
• d. faux. C’est l’anticorps primaire, pas le secondaire.
• e. faux. Elles sont aussi sensibles l’une que l’autre.
184 a. b. c. d. e.
• d. faux. C’est une technique qualitative.
488 Corrigés • UE 2
185 a. b.
c.
d.
e.
• a. faux. En microscopie électronique, les cellules sont fixées et l’échantillon est sous vide.
Il n’est donc pas possible de travailler avec du matériel vivant.
• b. faux. De même, la révélation d’une fluorescence nécessite un faisceau photonique et le
microscope électronique utilise un faisceau d’électrons.
• c. vrai. L’utilisation d’anticorps couplés à des enzymes se fait couramment en micro-
scopie optique (substrat chromogène) mais reste possible en microscopie électronique (ex :
péroxydase) même si le marquage particulaire (or colloı̈dal) est souvent préféré.
• d. vrai. Le microscope biphotonique est un type de microscope confocal.
• e. vrai. Les applications de la microscopie à force atomique sont nombreuses : caractérisa-
tion d’objets biologiques à l’échelle nanométrique, observation à l’air ou en milieu liquide de
molécules uniques (ADN ou protéines) ou étude de la formation de complexes ADN-ligands,
protéine-protéine . . .
186
a. b. c.
d. e.
• a. vrai. d. vrai. La microscopie en contraste de phase permet d’observer des cellules vi-
vantes sans coloration grâce à l’accentuation du contraste réalisée par l’appareil.
• b. faux. Les marquages fluorescents sont observés grâce aux microscopes à épifluorescence
ou aux microscopes confocaux.
• c. faux. L’observation de structure nanométrique peut être réalisée grâce au microscope à
force atomique.
• e. faux. Les microscopes électroniques utilisent un faisceau d’électrons.
187 a.
b. c. d.
e.
• a. faux. On peut utiliser un mélange paraformaldéhyde 4 %- glutaraldéhyde 2, 5 % pour la
fixation des échantillons en microscopie électronique (le Karnovsky).
• c. faux. L’hématéine est un colorant nucléaire utilisé en microscopie optique.
• d. faux. Le cryo-ultramicrotome ne nécessite pas d’inclusion car les pièces sont fixées et
rigidifiées par l’azote liquide à −185◦ C.
• e. faux. Les coupes de 0, 5 à 1 micromètre sont en outre des coupes semi-fines. Les coupes
fines ont une épaisseur supérieure à 5 µm. Les coupes ultrafines (< 200 nm) peuvent être
contrastées par l’acide phosphotungstique 2 % (coloration négative).
188
a. b.
c.
d. e.
• a. vrai. c. vrai. La cytométrie en flux est une technique permettant la mesure simultanée
de plusieurs caractéristiques physiques d’une suspension cellulaire monodispersée entraı̂née
par un flux liquide sous pression.
• d. vrai. Au cours de l’analyse, la lumière diffusée renseigne sur la morphologie et la struc-
ture de la cellule. L’utilisation simultanée de ces deux paramètres permet de distinguer, dans
un sang périphérique par exemple, les plaquettes, les lymphocytes, les monocytes et les po-
lynucléaires.
189
a. b.
c.
d. e.
• a. vrai. Le FRET est défini comme un transfert d’énergie non radiatif (sans émission de
lumière).
UE 2 • Corrigés 489
• b. faux. Cette technique nécessite que le spectre d’émission du donneur recouvre le spectre
d’absorption de l’accepteur.
Corrigés
• c. vrai. Elle permet d’étudier les interactions entre différentes protéines (FRET intermolé-
culaire) ou les changements de conformations d’une protéine donnée (FRET intramoléculaire).
• d. vrai. Le FLIP (fluorescence loss induced by photobleaching) est un photoblanchiment
continu d’un compartiment cellulaire visant à éteindre toutes les particules fluorescentes qui
entrent dans ce champ de rayonnement jusqu’à extinction complète de la fluorescence. Cela
permet de mesurer le volume d’un compartiment par exemple et/ou de mettre en évidence les
communications entre compartiments.
Le FRAP fluorescence recovery after photobleaching) est une autre technique de photoblan-
chiment consistant à suivre la réapparition de la fluorescence dans une zone photoblanchie
grâce à la communication cellulaire ou à la diffusion.
• e. faux. Le pouvoir de résolution du microscope optique est de 200 nm.
190 a.
b.
c. d.
e.
• a. faux.. Dans la technique du patch clamp, on utilise des électrodes micrométriques en
verre.
• d. faux. La préparation n’est jamais placée dans l’eau pure qui aurait pour effet d’éclater
les cellules.
191
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Les colorants vitaux (exemple : rouge neutre) ne colorent que les cellules vivantes.
• b. vrai. L’annexine V couplée au FITC (un fluorochrome) se lie à la phosphatidylsérine.
Au cours de la nécrose, l’externalisation de la PS ne s’observe pas. Cependant, il y a perte de
l’intégrité membranaire et l’annexine est libre de diffuser à l’intérieur de la cellule nécrotique
et la marquer !
Dans la correction polyfac, la réponse b. était notée fausse. S’il y a une correction officielle locale,
c’est toujours elle que vous devez suivre.
Tissu épithélial
192 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les épithéliums de revêtement reposent toujours sur une membrane basale.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• b. faux. Ils peuvent être simples (une seule assise cellulaire, exemple : épithélium intesti-
nal) ou stratifiés (plusieurs couches cellulaires empilées, exemple : épiderme).
• d. faux. Il s’agit d’un épithélium prismatique simple. Les cellules d’un épithélium pavi-
menteux sont plus larges que hautes, étalées.
• e. faux. L’urothélium est un épithélium pseudostratifié : toutes les cellules sont en contact
avec la membrane basale, certaines peuvent ne pas avoir de contact avec la lumière.
193
a. b.
c.
d. e.
• b. faux. Leur longueur est inférieure à celle des flagelles.
• c. vrai. L’axonème d’un cil vibratile est formé d’une paire centrale de microtubule et de
neuf doublet autour de cette paire (structure en 9 + 2).
• e. faux. Le corpuscule basal est un centriole (9 triplets de microtubule arrangés en anneau)
490 Corrigés • UE 2
194 a. b. c. d. e.
• a. vrai. Le plateau strié situé au pôle apical des entérocytes de l’épithélium intestinal aug-
mente considérablement la surface membranaire du pôle apical de la cellule et est impliqué
dans les phénomènes d’absorption.
• b. faux. Les cils sont des structures à rôle moteur (exemple : épithélium respiratoire) ou
sensitif (exemple : cellules sensorielles).
• c. faux. Les cellules ciliées sont généralement plus hautes que larges. A l’état indifférencié
(exemple : régénération de tissu), elles sont aplaties et ne possèdent pas encore de cils.
• e. faux. A la différence des cils vibratiles, les stéréocils sont immobiles. Ce sont de longues
expansions cytoplasmiques s’agglutinant en touffe.
195
a. b. c. d. e.
• a. vrai. La colchicine se fixe à la tubuline et empêche sa polymérisation en microtubules.
• b. vrai. e. faux. Au début de la mitose, les complexes Cycline B/Cdk1 actives agissent en
phosphorylant diverses protéines cibles dont les lamines (soutien de l’enveloppe nucléaire),
ce qui permet la désorganisation de l’enveloppe nucléaire.
• c. vrai. La vimentine est caractéristique des cellules d’origine mésoblastique épithéliales et
non épithéliales (mésothélium et fibroblaste).
• d. faux. C’est la desmine, une protéine apparentée, qui est caractéristique des cellules mus-
culaires.
196 a. b. c.
d. e.
• a. vrai. Les domaines apical et basolatéral de la cellule épithéliale sont séparés par des
jonctions serrées, constituées essentiellement d’occludines et de membres de la famille des
claudines.
• b. faux. Tous les épithéliums contiennent des cytokératines mais seul l’épiderme (épithé-
lium pavimenteux stratifié) est kératinisé.
• c. faux. La lame basale est composée de collagène de type IV.
• d. vrai. Les cadhérines sont bien des éléments des jonctions adhérentes.
197 a. b. c. d. e.
• a. vrai. Les jonctions adhérentes permettent d’assurer la cohérence architecturale de l’épi-
thélium, la liaison des cellules entre-elles ainsi que l’attachement à la lame basale.
• b. faux. d. faux. L’imperméabilité et la stabilisation du pôle apical de l’épithélium sont
assurées par les jonctions serrées.
• c. faux. Le passage des petits peptides et des ions d’une cellule à l’autre se fait via les
jonctions communicantes.
198
a.
b.
c. d. e.
• c. vrai. . Le complexe protéique de la plaque d’attachement interagit avec les microfila-
ments d’actine dans le cadre des jonctions adhérentes cellules-cellules.
• d. faux. Les hémidesmosomes servent de point d’ancrage sur la lame basale du tissu
conjonctif grâce aux intégrines qui activent les faisceaux de kératine.
199 a. b.
c.
d. e.
• a. faux. Les protéines ZO1 et ZO2 sont bien intracytoplasmiques, mais font partie des jonc-
tions étanches et non des jonctions communicantes.
UE 2 • Corrigés 491
Corrigés
boucles.
• c. vrai. L’extrémité C-terminale possède de nombreux domaines de phosphorylation. La
phosphorylation provoque un changement de conformation de la protéine, ce qui peut ame-
ner à la fermeture du canal ou bien à sa perméabilité spécifique.
• d. vrai. Entre deux membranes il y a un écart d’environ 20 nm qui se réduit à 3 nm au
niveau des jonctions communicantes.
• e. faux. La fodrine est une protéine que l’on peut trouver au niveau des jonctions serrées,
elle participe au maintien de la polarité cellulaire.
200 a. b. c. d. e.
• a. vrai. Les intégrines sont des hétérodimères (α, β) interagissant avec les composants de la
matrice extracellulaire et de la lame basale tels que la fibronectine, la laminine et le collagène.
• b. vrai. L’intégrine exprimée de manière prédominante au niveau épithéliale est l’intégrine
α6 β4 (au sein d’hémi-desmosomes).
• c. faux. On trouve l’intégrine α4 β6 sur certaines cellules immunitaires circulantes.
• d. faux. La spécificité de liaison dépend de la nature des intégrines. Ce ne sont donc pas les
mêmes sur les lymphocytes ou le tissu épithélial.
• e. vrai. Les leucocytes sont porteurs d’une intégrine possédant une sous-unité α2 leur per-
mettant d’adhérer aux cellules endothéliales et de traverser la paroi des vaisseaux.
201 a. b. c. d. e.
• a. faux. e. faux. Les villosités intestinales sont tapissées d’un épithélium prismatique simple
qui repose sur un chorion.
• c. vrai. Il comporte des cellules calciformes insérées entre les entérocytes dont la fonction
est la sécrétion de mucine.
202
a. b.
c.
d.
e.
• b. faux. Les cils vibratiles peuvent être animés de mouvements pendulaires.
• c. vrai. Les filaments d’actine sont allongés sur le grand axe des microvillosités.
203 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux. La zone germinative est située en profondeur, au niveau de la glande de Lieber-
khun.
• b. vrai. Le cadre épicellulaire constitue à une barrière. Il s’agit de l’association de zonula
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
204 a. b.
c.
d. e.
• a. faux. L’épithélium urinaire ou urothélium présente des variations de géométrie (épithé-
lium transitionnel), les cellules qui le constituent sont en raquette avec une base effilée et un
apex arrondi.
• c. vrai. On distinguera les cellules urothéliales basales de remplacement et les cellules
urothéliales superficielles grandes et binucléées.
205 a. b.
c. d. e.
• b. faux. Les cellules urothéliales superficielles possèdent des jonctions.
• c. vrai. . Les cellules en raquette qui le constituent sont capables de se déformer.
492 Corrigés • UE 2
206 a. b. c. d. e.
• b. vrai. Il s’agit ici d’un épithélium vaginal, constitué d’une couche basale (ou couche
germinative composée de cellules cubiques) reposant sur du tissu conjonctif. Sur la couche
basale se trouve la couche intermédiaire (cellules polyédriques) puis la couche superficielle
(cellules pavimenteuses).
207 a. b. c. d. e.
• a. vrai. La couche basale est la couche la plus profonde de l’épiderme. Les hémidesmosomes
permettent l’ancrage des cellules a‘ la matrice extracellulaire, ils sont donc présents au pôle
basal.
208
a.
b.
c. d. e.
• c. vrai. Les kératinocytes constituent 90 % de l’épiderme. Ils synthétisent la kératine.
• d. faux. Une muqueuse est en continuité avec la peau.
• e. faux. Les cellules souches (formant le stratum germinativum) sont séparées de la couche
cornée (stratum corneum) par 2 couches (stratum spinosum et stratum granulosum).
209 a. b.
c.
d.
e.
• a. faux. Les cellules reliées à la membrane basale par des hémidesmosomes sont les cel-
lules basales de l’épithélium respiratoire.
• b. faux. Les mucines sont secrétées par les cellules muqueuses calciformes.
210
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Le pancréas est une glande mixte qui possède une portion exocrine composée
d’acini séreux et une portion endocrine, les ı̂lots de Langerhans.
• b. vrai. . Les cellules endocrines sécrétrices d’hormones stéroı̈des se caractérisent entre
autres par la présence de vacuoles lipidiques qui confère aux cellules un aspect spongieux en
microscopie optique, d’où le nom de spongiocytes.
• c. vrai. Holocrine se dit qui sécrète par rupture de la membrane plasmique. La cellule meurt
et les produits de sécrétion déversés dans la lumière de la glande.
211 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux. Une mucine est une grande protéine fortement glycosylée.
• c. vrai. La sécrétion se fait par rupture de la membrane plasmique ce qui entraı̂ne la mort
de la cellule.
• d. vrai. Les cellules myoépiythéliale sont des cellules musculaires lisses.
• e. faux. Les mitochondries sont au pôle basal de la cellule.
212 a. b.
c.
d. e.
• c. vrai. Comme toute cellule épithéliale, elles sont unies par des complexes de jonction.
• d. vrai. Les cellules séreuses sont des cellules exocrines secrétant des protéines (surtout
enzymatiques). Elles se caractérisent par le développement des organites impliqués dans la
synthèse et la sécrétion des protéines (nucléole volumineux, réticulum endoplasmique granu-
laire et Golgi très développés, présence de vésicules de sécrétion).
UE 2 • Corrigés 493
Corrigés
213
a.
b. c.
d. e.
• c. faux. Les glandes exocrines peuvent être classées en fonction de la nature du produit de
sécrétion (muqueuses = mucus, séreuses = protéines, mais aussi glandes secrétant des com-
posés glucidiques, électrolytiques ou lipidiques).
• e. faux. Les glandes mérocrines libèrent leur produit par exocytose. Il existe aussi des
glandes apocrines et holocrines.
214 a. b. c.
d.
e.
• a. faux. b. faux. Les glandes endocrines sont constituées de cellules épithéliales jointives
et juxtaposées et d’un tissu conjonctif de support, riche en capillaires sanguins et en lympha-
tiques.
• c. faux. d. vrai. La glande thyroı̈de est bien une glande endocrine, elle est donc dépourvue
de canaux sécréteurs. Le précurseur hormonal synthétisé par les thyréocytes est stocké dans
la substance colloı̈de, en extracellulaire.
• e. vrai. Certaines glandes peuvent être mixtes, un exemple souvent cité en cours est le
pancréas.
215
a. b. c. d. e.
• c. faux. La cellule tubulo-alvéolaire libère ses produits de synthèse par deux mécanismes
de sécrétion différents : 1) Les lipides du lait se déplacent sous forme d’une gouttelette vo-
lumineuse dans la région apicale de la cellule qui se détache enveloppée d’une partie de la
membrane cellulaire (sécrétion apocrine).
• d. vrai. 2) Les protéines du lait sont empaquetées dans l’appareil de Golgi sous forme de
grains de sécrétion et libérées par exocytose (sécrétion mérocrine).
216 a.
b. c.
d. e.
• a. faux. La médullosurrénale est la partie interne de la glande surrénale.
• c. faux. Elle est constituée de cellules chromaffines, qui synthétisent et secrètent les caté-
cholamines adrénaline et noradrénaline, des neuropeptides et des granines, dans des condi-
tions de stress physique ou psychologique.
• e. faux. La médullosurrénale est l’équivalent d’un ganglion sympathique modifié. Elle est
stimulée par des neurones pré-ganglionnaires sympathiques à acétylcholine.
217
a.
b. c. d. e.
• a. vrai. . La sécrétion holocrine se fait par destruction de la cellule.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• c. faux. Une glande amhphicrine possède à la fois des fonctions endocrine et exocrine.
• d. faux. Une glande séro-muqueuse désigne une glande sécrétant des protéines (séreuses)
et des mucines (muqueuse). Le sébum est lipidique.
• e. faux. C’est une glande de type alvéolaire.
218 a. b.
c.
d. e.
• a. faux. Les produits de sécrétions sont aussi de types enzymatiques et mucus.
• b. faux. Il y a une lame basale entre deux.
• e. faux. C’est au sein d’un épithélium de revêtement.
219 a. b. c. d. e.
• a. faux. e. faux. On observe un épithélium simple, avec des cellules bordantes déversant
494 Corrigés • UE 2
220
a.
b.
c. d.
e.
• d. faux. L’insuline et le glucagon sont excrétés par les cellules endocrines du pancréas des
ilots de Langerhans. Les cellules acineuses exocrines excrètent des enzymes hydrolytiques :
protéases (trypsinogène, chymotrypsinogène, carbosylpolypeptidase), lipase et amylase.
Tissu conjonctif
221 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le collagène de type IV des lames basales est organisé en réseau de mailles fines.
• d. faux. c. vrai. Les intégrines sont observées au sein des points focaux et des hémidesmo-
somes, permettant d’accrocher les cellules à la lame basale sous-jacente.
• e. vrai. b. vrai. Les laminines possèdent des sites de fixation pour le perlecan et le collagène
de type IV. Elles sont aussi associées à l’entactine qui établit des liaisons supplémentaires
entre laminines et collagène de type IV.
222
a.
b. c. d.
e.
• a. vrai. Les fibres d’élaunine sont plus courtes et moins larges que les fibres élastiques
matures ave des plages amorphes moins développées que les zones fibrillaires.
• b. vrai. Permet de distinguer les fibres de collagène et le tissu musculaire. La coloration
associe 3 colorants. Le collagène est coloré par exemple par le vert lumière.
• c. faux. La réticuline est une variante des fibres de collagène de type III.
• d. faux. Il s’agit d’une combinaison de chaı̂nes, la combinaison diffère selon le collagène.
Il existe au moins 20 gènes codant pour les différentes espèces de collagènes.
223 a. b.
c.
d.
e.
• a. faux. Les fibroblastes par exemple fabriquent le collagène de la MEC.
• b. faux. Les adipocytes de la graisses brunes sont abondants chez les bébés mais rares chez
l’adulte.
224
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Les fibres d’élaunine sont plus courtes et moins larges que les fibres élastiques
matures ave des plages amorphes moins développées que les zones fibrillaires.
• b. vrai. L’alpha 1 antitrypsine (A1AT) est une enzyme qui inhibe l’élastase (qui cata-
lyse l’hydrolyse de l’élastine). Une carence en A1AT conduit à une destruction des fibres
élastiques avec comme résultat un emphysème pulmonaire.
• c. faux. Les composants fibrillaires de la matrice extra cellulaire de moelle osseuse sont des
fibres de collagène de type I et IV et un réseau de réticuline (variante de collagène de type
III).
• d. faux. Au cours du vieillissement, l’acide hyaluronique disparaı̂t progressivement de
l’épiderme. Il reste présent dans le derme mais sa qualité change.
• e. faux. La gelée de Wharton est un tissu conjonctif embryonnaire. Son rôle est d’emballer
le cordon ombilical.
UE 2 • Corrigés 495
225 a. b.
c. d. e.
Corrigés
• a. vrai. Le tissu conjonctif dense est un tissu dans lequel le collagène est abondant. Les
tissus conjonctifs denses interviennent principalement dans les fonctions mécaniques.
• c. vrai. On distingue les tissus conjonctifs fibreux denses orientés (unitendus ou bitendus :
aponévroses et stroma de la cornée) ou non orientés (derme, périoste, capsules articulaires,
dure-mère . . .).
226 a.
b. c.
d. e.
• a. faux. L’endonèvre est un tissu conjonctif entourant chaque complexe axo-schwannien. Il
contient du collagène, des fibroblastes et des capillaires.
• b. vrai. L’endothélium est la couche la plus interne des vaisseaux sanguins, en contact avec
le sang.
• c. faux. L’endomètre est la muqueuse de l’utérus. Ce tissu est richement vascularisé.
• d. vrai. Le mésothélium est formé d’une seule couche de cellules épithéliales pavimen-
teuses.
• e. faux. L’endoste est le tissu qui tapisse la cavité interne des os longs.
227 a. b. c.
d. e.
• a. faux. La lipolyse du tissu adipeux brun est impliquée permet la thermogenèse.
• b. faux. Il s’agit d’une énorme goutte lipidique.
• c. faux. Dans le tissu conjonctif, les adipocytes sont isolés ou non.
228 a.
b.
c. d. e.
• a. faux. Les adipocytes sont groupés en petits lobules séparés par de fines cloisons conjonc-
tives contenant des fibroblastes, des macrophages, des mastocytes et des fibrilles de collagène.
• b. vrai L’adipocyte blanc assure la synthèse, le stockage et la libération des lipides. Cette
synthèse s’effectue à partir de différents substrats (triglycérides d’origine alimentaire et glu-
cose).
• c. vrai Ils ont aussi une fonction endocrine : la leptine se comporte comme une hormone
de la satiété, agissant par le biais d’un rétrocontrôle hypothalamique.
• d. faux. Ce sont les adipocytes bruns qui sont responsables de la production de chaleur.
229
a. b. c.
d. e.
• a. vrai La figure représente du tissu conjonctif lâche. Le lymphocyte (en bas à droite) et le
plasmocyte (en haut à droite) sont des cellules libres.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
230
a. b. c.
d.
e.
• a. vrai La matrice des cartilages est riche en glycosaminoglycanes tel que l’acide hyalu-
ronique qui permet l’amortissement des contraintes mécaniques au cours des mouvements
articulaires.
• b. faux. Le périoste est la membrane de tissu conjonctif qui entoure les os. Le périchondre
est le tissu conjonctif dense qui recouvre la surface des cartilages hyalin et élastique.
• c. faux. Les surfaces articulaires des os sont couvertes de cartilage articulaire hyalin et une
capsule fibreuse de ligaments et de tendons entoure l’articulation. Elle s’attache aux os au-
delà des cartilages articulaires.
• d. vrai Les mutations du gène du collagène II sont très variées et touchent tous les exons
sans qu’il soit possible d’établir des corrélations génotype-phénotype.
496 Corrigés • UE 2
231 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les adipocytes sont les cellules du tissu adipeux.
• b. vrai Le cartilage est formé de cellules, les chondrocytes, incluses dans les chondroplastes
au sein d’une matrice extracellulaire constituée de glycosaminoglycanes et de collagène.
• c. faux. Les fibroblastes sont présents dans le tissu conjonctif.
• d. faux. Les ostéoblastes se trouvent au sein du tissu osseux.
• e. faux. Les synoviocytes forment la couche interne de la capsule articulaire, appelée mem-
brane synoviale.
232 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le cartilage de l’épiglotte est de type élastique. Il se distingue par une densité
cellulaire plus importante que dans les autres types de cartilages et par la présence de fibres
élastiques.
• d. faux. Le tissu cartilagineux s’accompagne de périchondre qui est traversé par des capil-
laires. Depuis la couche superficielle du périchondre bien vascularisé à la couche profonde
non vascularisée (couche chondrogène), une seule lame basale est traversée.
• e. vrai. Le chondrone, constitué par un chondrocyte et son microenvironnement, représente
l’unité structurale, fonctionnelle et métabolique des cartilages hyalins.
233 a. b. c. d. e.
• a. vrai. c. vrai. L’ultrastructure des chondrocytes est observable par cet outil.
• b. vrai. Le cartilage hyalin présente des microfibrilles de collagène peu abondantes invi-
sible au microscope photonique mais visibles en microscopie électronique.
• d. faux. La matrice extracellulaire se trouve au niveau de la couche profonde du périchondre
et est non vascularisée.
234 a. b. c. d. e.
• a. faux. Ce tissu est non vascularisé.
• b. faux. Les cartilages articulaires, de type hyalin, sont dépourvus de périchondre. Leur re-
nouvellement par apposition est donc impossible (la croissance appositionnelle a lieu à partir
des chondroblastes du périchondre).
• c. faux. Le cartilage de conjugaison se trouve au niveau de la métaphyse de l’os.
235 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. La fonction du tendon est d’attacher le muscle à l’os et de transmettre les forces
musculaires aux pièces osseuses.
• b. vrai. Le tendon est un tissu très peu vascularisé, ce qui va avoir des implications sur les
possibilités de cicatrisation lors de blessures.
• c. vrai. Les ténocytes (tendinocytes pour certains auteurs) sont aussi appelées cellules ali-
formes.
• d. vrai. L’épitendon et le paratendon forment le péritendon, une gaine de tissu conjonctif
lâche.
• e. faux. Les tendons et les ligaments appartiennent aux tissus conjonctifs fibreux unitendus,
composés de fibres parallèles en faisceaux parallèles.
236 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux. Dans les tendons, les vaisseaux ne dépassent pas les cloisons conjonctives interfas-
ciculaires.
UE 2 • Corrigés 497
• b. vrai. c. vrai. Le tendon comprend quelques cellules (des fibroblastes appelés ténoblastes,
les ténocytes étant des ténoblastes métaboliquement moins actifs) et une abondante matrice
Corrigés
extracellulaire (80 % du volume total).
• d. vrai. La matrice contient environ 70 % d’eau et 30 % de constituants solides dont du
collagène de type I principalement (95-99 %).
237
a. b. c. d. e.
• c. faux. La lysyl-oxydase est une enzyme extracellulaire qui participe à la réticulation des
fibrilles de collagène des matrices extracellulaires.
• d. faux. Le tendon est un tissu conjonctif dense, très peu vascularisé. 20 % du volume est
occupé par des fibroblastes tendineux ou ténocytes.
238 a. b. c. d. e.
• d. vrai La résorption du tissu osseux s’effectue en deux étapes successives : dissolution de
la phase minérale par acidification du compartiment de résorption puis dégradation de la ma-
trice organique sous l’action d’enzymes protéolytiques lysosomales. Au niveau du domaine
apical de la membrane plasmique de l’ostéoclaste se trouve une pompe a‘ protons qui, grâce
à l’activité de l’anhydrase carbonique, secrète des protons qui dissolvent la phase minérale
de la MEC du plancher de la chambre. Les lysosomes de la cellule déversent leur contenu
enzymatique (hydrolases acides et notamment phosphatase acide, cathepsine . . .) destiné à
digérer les constituants organiques de la MEC osseuse.
239 a. b. c.
d. e.
• a. vrai. L’ostéoblaste va participer à la minéralisation de la substance fondamentale en plu-
sieurs étapes : stockage des ions calcium et phosphates dans la mitochondrie (intracellulaire) ;
précipitation sous forme de phosphate tricalcique (intracellulaire) ; excrétion du phosphate
tricalcique sous forme de micelles ; migration des micelles entre les molécules de tropocol-
lagène ; phénomène de nucléation et grossissement du cristal de phosphate tricalcique par
apposition.
• b. faux. Le stockage est intracellulaire.
• e. faux. La précipitation est intracellulaire.
240 a.
b. c.
d. e.
• a. faux. Les cellules bordantes sont des ostéoblastes au repos.
• b. vrai. Le remodelage osseux peut être déclenché par des contraintes mécaniques perçues
par les ostéocytes (présence de cils primaires).
• c. faux. Le développement de l’appareil de Golgi ou le nombre de mitochondries des
ostéocytes dépend de leur état fonctionnel.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
241
a.
b. c.
d. e.
• a. vrai. Le tissu osseux compact est principalement constitué d’ostéones ou systèmes de
Havers.
• b. vrai. Ces derniers sont faits de 4 à 20 lamelles osseuses cylindriques disposées concen-
triquement autour du canal de Havers.
• d. vrai. Chez le fœtus et les jeunes enfants, le tissu osseux est non-lamellaire.
• e. faux. Le tissu osseux adulte, qu’il soit spongieux ou compact, comporte des lamelles
498 Corrigés • UE 2
entre lesquelles se situent les ostéoplastes contenant les corps cellulaires des ostéocytes.
242
a.
b.
c. d. e.
• a. vrai. La classification des os peut se faire selon la forme (long, court, plat . . .) ou la
maturité. La presque totalité des os chez l’adulte est lamellaire.
• b. vrai. Les causes sous-jacentes à l’ostéoporose sont nombreuses mais chez les femmes
des taux faibles d’œstrogènes après la ménopause ont été considérés comme étant un facteur
de risque important.
• c. vrai. La vitamine D joue un rôle important en favorisant l’absorption intestinale du cal-
cium et sa fixation sur l’os. Elle augmente la quantité de calcium excrétée dans le sang et agit
sur les ostéoblastes (cellules qui élaborent la substance osseuse).
• d. faux. La PTH stimule l’activation des ostéoclastes entraı̂ne donc une augmentation
de la résorption osseuse, mais elle se fixe sur des récepteurs membranaires situés sur des
précurseurs d’ostéoclastes.
• e. faux. La PTH est hypercalcémiante à l’inverse de la calcitonine secrétée par la thyroı̈de
qui est hypocalcémiante.
243 a. b.
c.
d. e.
• a. faux. La virole périchondrale désigne le périoste lors du développement des os. Le
périoste participe à la croissance en épaisseur en dehors des surfaces articulaires.
• b. faux. Il est situé entre l’épiphyse et la métaphyse.
• e. faux. Ils permettent la croissance en longueur.
244 a.
b.
c. d. e.
• a. vrai. Les ostéoclastes proviennent de la fusion de pré-ostéoclastes issus de précurseurs
mononucléés, eux-mêmes issus des monocytes.
• c. faux. Cette maturation est sous le contrôle de l’activation du récepteur RANK par le
facteur ODF (Osteoclast Differentiating Factor). L’ostéoprotégérine est une protéine soluble
secrétée par les ostéoblastes qui entre en compétition avec RANK en piégeant ODF, elle in-
hibe alors la différenciation ostéoclastique.
• d. vrai. La résorption ostéoclastique comporte un temps d’acidification (dissolution minérale
de la matrice osseuse) et un temps enzymatique (dégradation de la matrice organique de l’os).
245
a. b. c. d. e.
• a. vrai Les macrophages se distinguent des monocytes dont ils sont originaires par une
plus grande taille, le développement considérable de l’appareil vacuolaire et des expansions
cytoplasmiques formant des microvillosités.
• b. vrai Les propriétés fondamentales des macrophages sont leur mobilité, leur pouvoir de
phagocytose et leur capacité sécrétrice.
• d. faux. Le noyau du macrophage est irrégulier réniforme (forme de haricot) avec une
hétérochromatine disposée en paquets le long de l’enveloppe nucléaire.
246
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Les molécules de CMH de classe I associées à un peptide endogène sont reconnus
par les lymphocytes T cytotoxiques, tandis que les molécules de classe II associées à un pep-
tide exogène reconnus par les lymphocytes T auxiliaires.
• b. vrai. Les lymphocytes B effecteurs se transforment en plasmocytes qui vont produire les
anticorps.
UE 2 • Corrigés 499
247
a. b. c. d. e.
Corrigés
• d. faux. Les lymphocytes T peuvent être regroupés en follicules, en nappe ou être dispersés.
248 a. b. c. d.
e.
• b. faux. Les adipocytes blancs ou uniloculaires peuvent être isoles au sein du tissu conjonc-
tif lâche et dans la moelle osseuse ou être groupés pour constituer le tissu adipeux blanc.
• c. faux. Les canaux de Volkmann permettent la communication entre les canaux de Havers
au sein de l’ostéone. Ils ne contiennent pas de moelle osseuse.
• d. faux. La diaphyse des os longs est bordée extérieurement et intérieurement par des la-
melles osseuses circonférentielles.
249 a. b. c.
d. e.
• a. faux. Le plasmocyte provient de la différenciation des lymphocytes B.
• d. vrai. Il synthétise et secrète une seule classe d’immunoglobuline au niveau du réticulum
endoplasmique granuleux.
250 a. b.
c. d. e.
• a. faux. Contrairement à ce que leur nom peut laisser croire, les polynucléaires n’ont qu’un
seul noyau. Celui-ci est polylobé d’où la confusion (historique) en microscopie optique.
• b. faux. Les éosinophiles se colorent en rouge (leurs inclusions cytoplasmiques fixent
l’éosine, ils sont acidophiles).
• d. faux. Les basophiles ont un rôle actif dans l’inflammation (sécrétion d’histamine, d’hépa-
rine). Ils attirent également les polynucléaires éosinophiles.
251
a. b. c.
d. e.
• a. vrai. Les protéines secrétées par les polynucléaires neutrophiles (PNN) entraı̂nent une
vasodilatation et une augmentation de la perméabilité capillaire.
• b. faux. Les PNN présentent : des granulations neutrophiles (60-90 % des granulations)
spécifiques contenant entre autres du lysozyme et des collagénases ; des granulations azuro-
philes (5-15 %) contenant entre autres du lysozyme et des hydrolases acides ; des granulations
nucléées contenant de la gélatinase.
252 a. b.
c. d. e.
• b. faux. Les mastocytes migrent vers les tissus où ils résident à proximité des vaisseaux
sanguins et des nerfs. Normalement, on ne trouve pas de mastocytes dans le sang.
• c. vrai. Les mastocytes et les granulocytes basophiles possèdent une origine commune à
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
partir des cellules souches hématopoı̈étiques, mais ont subi une différenciation différente.
Malgré leurs différences morphologiques, les deux types cellulaires possèdent bien des gra-
nulations métachromatiques dans leur cytoplasme.
253 a. b.
c. d.
e.
• a. faux. Le plasma représente la phase totale liquidienne du sang. Le sérum est la fraction
liquidienne qui se sépare du caillot après coagulation (= plasma dépourvu de fibrine et des
facteurs de coagulation).
• b. faux. L’hématocrite est le pourcentage du volume sanguin occupé par les éléments fi-
gurés (leucocytes, hématies et plaquettes).
• c. vrai. Le sang représente 7 à 8 % du poids d’un homme.
• d. faux. La myélopoı̈èse permet la formation des érythrocytes, des polynucléaires, des mo-
nocytes, et des plaquettes. La lymphopoı̈èse assure la production des lymphocytes.
500 Corrigés • UE 2
• e. vrai. La vitesse de sédimentation est le temps nécessaire aux éléments cellulaires san-
guins (globules blancs, globules rouges et plaquettes) pour sédimenter (grâce à l’anticoagu-
lant utilisé pour le prélèvement, la sédimentation est possible)
254 a. b. c. d. e.
• a. faux. Voir 253 c.
• b. vrai. L’étude morphologique des cellules sanguines est le plus souvent réalisée sur sang
veineux (chez l’adulte). Chez le jeune enfant, c’est le sang capillaire qui sera utilisé.
• c. faux. La mesure de l’hématocrite est le plus souvent réalisée par centrifugation.
• d. vrai. Le frottis doit être correctement étalé, afin de bien séparer les cellules. Il sera en-
suite séché mais non fixé puis coloré. La proposition d. ne précise pas qu’il est nécessaire
de colorer le frottis avant observation, nous la considérons néanmoins vraie par comparaison
avec la proposition c.
• e. faux. La coloration la plus utilisée en France est celle de May-Grünwald-Giemsa.
255 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les hématies sont des cellules anucléées, en forme de disque biconcave.
• c. faux. La durée de vie des globules rouges est de 120 jours.
• d. faux. Les réticulocytes sont des hématies immatures issus de la moelle osseuse, qui per-
sistent dans le sang pendant 24 h à 72 h avant de devenir des hématies.
• e. vrai. L’hémoglobine est à quasi-saturation (Concentration Corpusculaire en Hémoglobine
= 34 %), avec risque de précipitation en cas d’anomalies (hémoglobines S ou C, hémoglobines
instables), mais ceci permet le transport du dioxygène dans les meilleures conditions.
256 a.
b. c.
d.
e.
• a faux. Leur nombre est compris entre 1, 5 × 1011 et 4, 5 × 1011 par litre.
• b. vrai. Les microtubules constituent le faisceau marginal sous la membrane, participant au
maintien de la forme de la plaquette.
• c. faux. Les plaquettes sanguines sont des fragments cellulaires anucléés contenant de rares
organites (mitochondries), des vésicules à cœur dense et un cytosquelette riche en protéines
contractiles.
• d. vrai. La sérotonine est contenue dans les granules denses (contenant aussi du calcium,
de l’ADP et de l’ATP. Les granules alpha contiennent des hydrolases acides et des glyco-
protéines).
• e. vrai. On retrouve dans les plaquettes de petites quantités d’ADN et de rares ribosomes.
257 a. b. c.
d.
e.
• a. faux. Elle ont une forme lenticulaire en disque biconvexe.
• b. faux. Le granulomère correspond à la zone centrale. La plaquette est anucléée.
• c. faux. Elles contiennent PDGF, VWF, PF4 et thrombospondine mais pas de tubuline.
• d. vrai. Les granules delta (granulations denses) contiennent également du calcium et de
l’ADP.
UE 2 • Corrigés 501
Tissu nerveux
Corrigés
258 a. b. c.
d. e.
• a. vrai. La basophilie est due à la richesse en acides nucléiques.
• b. faux. La substance tigroı̈de correspond à des amas de réticulum endoplasmique granu-
leux.
• c. faux. La substance tigroı̈de se trouve au niveau du péricaryon (corps cellulaire) et dans
les dendrites, mais est totalement absente de l’axone et de son cône d’implantation.
• e. vrai. Les microtubules sont indispensables à la réalisation du transport axonal qui permet
les transports bidirectionnels d’organites (exemple : mitochondries) et de molécules diverses
entre le corps cellulaire et les extrémités axonales.
259 a. b. c. d. e.
• a. faux. Ce sont les oligodendrocytes qui sont les cellules myélinisantes du SNC.
• b. faux. Les cellules de Schwann sont des cellules gliales du système nerveux périphérique.
• c. vrai. La plupart des neurones possèdent un noyau central sphérique avec un gros nucléole
bien visible en microscopie optique.
• d. faux. La basophilie étant due aux corps de Nissl, la perte de basophilie sera un reflet
d’une diminution de synthèse donc une diminution d’activité métabolique.
• e. faux. L’arbre somato-dendritique représente le pôle récepteur du neurone.
260
a. b. c. d. e.
• a. vrai. b. vrai. Les dendrites sont en général courts, multiples et très ramifiés alors que
l’axone est unique, avec des terminaisons souvent multiples.
• c. vrai. Sur les tiges des dendrites, des structures en forme de bourgeon, nommées épines
dendritiques, permettent la connexion sous la forme de synapses au neurone présynaptique.
• d. faux. L’axone peut être entouré d’une gaine de myéline.
• e. vrai. Le cytoplasme des dendrites contient des corps de Nissl, des mitochondries et
d’autres organites.
261 a. b. c. d. e.
• a. faux. Tous les neurones possèdent au moins un axone.
• b. faux. Les épines dendritiques ont la fonction d’augmenter la surface de réception syna-
tique.
• c. vrai. Le transport axonal antérograde rapide est assuré par les kinésines (vers le pôle +
des microtubules).
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• d. faux. Les dynéines assurent le transport rétrograde rapide (vers le pôle – des microtu-
bules).
• e. faux. Les neurotransmetteurs inhibiteurs sont contenus dans des petites vésicules à
contenu clair.
262 a.
b.
c. d.
e.
• a. faux. C’est le contraire.
• b. vrai. Grâce à l’activité de la pompe Na/K ATPase qui fait sortir le Na+ et entrer le K+
contre leur gradient par consommation d’ATP.
• c. vrai. Voir 261 d.
• a. faux. Ils sont situés dans le corps cellulaire et à la base des dendrites des neurones.
• e. vrai.. Voir 260 c.
502 Corrigés • UE 2
263 a.
b. c.
d. e.
• a. faux. La névroglie est formée de cellules qui forment l’environnement des neurones.
• b. vrai. La chromatolyse est la dissolution des corps de Nissl dans le corps cellulaire des
neurones. Elle fait partie du processus de dégénérescence des neurones.
• c. faux. Le terme de fibre nerveuse désigne l’axone.
• e. faux. Les astrocytes font bien partie de la macroglie mais ne sont pas les seules cellules
la constituant. Il y a aussi les oligodentrocytes, les épendymocytes . . .
264 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les kinésines sont impliquées dans le transport axonal antérograde, les dynéines
assurent le transport axonal rétrograde rapide.
• b. vrai. Les potentiels d’action se propage de manière saltatoire.
• d. faux. Les cellules microgliales remplissent un rôle de phagocytose de débris neuronaux,
de synthèse de différentes molécules (cytokines, protéases . . .) et de libération d’espèces
réactives de l’oxygène (défense cellulaire). Elles ne participent pas à la myélinisation. La
myélinisation des axones (plusieurs en même temps) est assurée par les cellules gliales ou
oligodendrocytes.
265 a. b. c. d.
e.
• a. faux. Le péricaryon est le lieu de synthèse des constituants neuronaux et des neu-
romédiateurs.
• b. faux. Les neurotubules des dendrites sont responsables du transport d’éléments de la
périphérie vers le péricaryon tandis que le transport axonal se fait dans les deux directions.
• c. faux. Elle est hétérogène. Par exemple les canaux VD sont localisés au niveau des nœuds
de Ranvier.
• d. faux. Les gaz diffusent à travers les membranes, il n’est donc ni nécessaire ni utile de le
stocker dans des vésicules synaptiques.
266 a. b.
c.
d. e.
• a. faux. Ils siègent dans la substance blanche et son responsable de la myélinisation des
axones.
• b. faux. Elles sont dépourvues de lame basale.
• c. vrai. Les pieds vasculaires recouvrent la surface des capillaires et participent à la barrière
hémato-encéphalique.
• d. vrai. Les dynéines assurent le transport axonal rétrograde rapide.
• e. faux. Les épines sont situées au niveau des dendrites.
267
a. b.
c.
d.
e.
• a. vrai. On distingue les astrocytes fibreux dans la substance blanche et les astrocytes pro-
toplasmique dans la substance grise.
• b. faux. Elles assurent de nombreux rôles dans la protection et le support des neurones.
Mais pas un rôle immunitaire.
• d. vrai. Avec les oligodendrocytes et la microglie, les astrocytes appartiennent à la névroglie
interstitielle du SNC.
268
a. b. c.
d. e.
• a. vrai. Il existe 4 variétés de cellules gliales : les astrocytes, les oligodendrocytes, les cel-
lules épendymaires et les cellules microgliales.
UE 2 • Corrigés 503
• b. faux. Cette cellule s’observe au niveau des substances grise et blanche du cerveau et de
la moelle épinière.
Corrigés
• c. faux. Les oligodendrocytes possèdent un corps cellulaire de petit volume d’où partent
quelques prolongements cytoplasmiques, plus fins et moins nombreux que ceux des astro-
cytes (mais pas rares).
• e. faux. Les oligodendrocytes de la substance blanche élaborent la myéline. Chaque oli-
godendrocyte envoie des prolongements de sa membrane plasmique s’enroulant autour de
plusieurs axones adjacents.
269 a. b. c. d. e.
• a. vrai. Les cellules la constituant sont jointives avec des complexes de jonctions qui ta-
pissent le canal de l’épendyme.
• b. faux. Elle est dépourvue de lame basale. Ce sont des cellules pseudo-épithéliales.
• c. faux. Elle est dépourvue de tissu conjonctif.
• d. faux. Le plateau strié est constitué d’un grand nombre de microvillosités de même ca-
libre. Les cellules de la névroglie épithéliale sont ciliées.
• e. faux. Les cellules caliciformes se trouvent dans la plupart des muqueuses.
270 a. b. c. d. e.
• a. faux. Ils sont localisés dans la substance grise.
• b. vrai. Leur cytoplasme présente de nombreux prolongements de type pieds vasculaires et
somatiques.
• c. faux. La formation de la gaine de myéline est assurée par les oligodendrocytes.
• d. faux. Le liquide céphalo-rachidien est sécrété par la névroglie épithéliale.
• e. faux. Parmi leurs différents rôles, ils peuvent former du tissu cicatriciel par prolifération.
271 a. b. c. d. e.
• a. vrai. Un oligodendrocyte myélinise en moyenne une quarantaine d’internodes situés sur
des fibres nerveuses différentes dans le système nerveux central.
• b. faux. Ils en possèdent un grand nombre.
• c. faux. Les noeuds de Ranvier sont dépourvus de myéline, l’axone à ce niveau est entouré
par des prolongements astrocytaires.
• d. faux. Dans la matière grise les oligodendrocytes périneuraux entourent et soutiennent les
corps cellulaires des neurones.
• e. vrai. Les oligodendrocytes enroulent leur propre membrane plasmique en couches su-
perposées qui forment une spirale serrée autour de l’axone sur un segment de fibre nerveuse
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
appelée internode (ou segment interannulaire), séparé des internodes adjacents par les nœuds
de Ranvier.
272
a.
b.
c.
d.
e.
• a. vrai. c. vrai. Les corps cellulaires des neurones, leurs dendrites, les parties initiales et
terminales des axones se trouvent au niveau de la substance grise.
• b. vrai. On trouve aussi des cellules microgliales, minoritaires au sein du système nerveux
central, assurant une fonction d’épuration des déchets.
• d. vrai. Les tiges des dendrites possèdent des structures en forme de bourgeon, nommées
épines dendritiques.
• e. vrai. La grande richesse en capillaires sanguins reflète l’intensité du métabolisme oxy-
datif ce niveau.
504 Corrigés • UE 2
273 a.
b. c.
d.
e.
• a. faux. C’est le contraire.
• b. vrai. Il n’y a pas de lame basale associée à la gaine de myéline dans le SNC.
• c. faux. La substance blanche correspond à un ensemble de fibres nerveuses myélinisées,
d’où la couleur. C’est dans la substance grise que se trouvent toutes les synapses du système
nerveux central.
• e. vrai. La composition protéique de la myéline diffère entre SNC et SNP. Dans le SNC
sont majoritaires les protéolipides PLP et DM20. La protéine P0 est spécifique de la myéline
périphérique.
274
a.
b. c. d. e.
• c. faux. Ce sont par des Zonula adhérens (ou GAP Junctions).
• d. faux. Le glucose traverse grâce à GLUT 1.
• e. faux. Elle n’est pas aux lieux de sécrétion endocrine.
275 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les plexus choroı̈des sont des structures d’aspect villositaire appendues à la paroi
des ventricules cérébraux.
• c. vrai. Les plexus choroı̈des sont constitués d’un stroma et d’un épithélium d’épendymocytes.
• d. vrai. Leur rôle est de maintenir la composition protéique et cellulaire du liquide céphalo-
rachidien.
276 a. b. c. d. e.
• a. faux. b. vrai. La couche moléculaire est la couche la plus superficielle du cervelet. Elle
contient principalement les axones des cellules granulaires et les dendrites des cellules de
Purkinje.
• c. faux. Voir a et d.
• d. vrai. On y note aussi la présence de quelques interneurones : cellules en corbeille et
cellules étoilées.
277 a.
b. c. d. e.
• a. vrai. c. vrai. d. vrai. Sous les trois couches du cortex cérébelleux se trouve la substance
blanche cérébelleuse. Elle forme le centre médullaire du cervelet. On y trouve les noyaux
profonds, les fibres afférentes, moussues et grimpantes, et les fibres efférentes, c’est-à-dire
les axones des cellules de Purkinje.
• b. faux. Les capillaires ne comportent que des fascias.
Tissu musculaire
278 a. b. c. d.
e.
• a. faux. L’actine est un constituant des myofilaments fins du sarcomère.
• b. faux. La troponine est associée à l’actine.
• c. faux. La titine (ou connectine) est liée à la myosine (filament épais) et participe à
l’élasticité du sarcomère.
• d. faux. La desmine (filament intermédiaire) stabilise le sarcomère au moment de la contrac-
tion musculaire.
• e. vrai. La nébuline est une protéine (775 kDa) du muscle squelettique étroitement associée
UE 2 • Corrigés 505
avec le filament fin d’actine. Au niveau du muscle strié cardiaque, on trouve une version rac-
courcie de la nébuline, baptisée nébulette. Cette dernière est codée au niveau d’un autre locus
Corrigés
et correspond à une protéine de 116 kDa.
279
a. b.
c. d. e.
• a. vrai. L’unité motrice correspond à l’ensemble constitué par un motoneurone alpha et
toutes les fibres musculaires innervées par les ramifications de son axone.
• b. faux. La plaque motrice (jonction neuromusculaire) désigne la zone de contact (synapse)
entre les terminaisons nerveuses et les cellules musculaires. Les myofilaments sont intracel-
lulaires.
• d. faux. Leur comportement dynamique est caractérisé par une contraction rapide suivie du
retour à l’état de repos.
• e. faux. Les myocytes cardiaques sont excitables mais pas automatiques. Elles ne sont pas
capables de se dépolariser toutes seules.
280
a.
b. c.
d.
e.
• a. vrai. Il s’agit de la jonction entre deux cellules musculaires cardiaques.
• c. faux. Le muscle strié cardiaque présente une structure comparable au muscle strié sque-
lettique mais on y observe des diades formées d’un tubule T et d’une citerne terminale.
281
a. b.
c.
d.
e.
• b. faux. Léiomyocytes = cellules constituant le tissu musculaire lisse. Les cellules myocar-
diques possèdent un seul noyau central.
• d. vrai. Les jonctions gap constituent des synapses électriques et sont situées sur les por-
tions longitudinales et non sur les portions transversales des disques intercalaires. (NB : vrai
si on entend par latérale = longitudinale).
282 a.
b.
c. d. e.
• a. faux. Les jonctions occludens (jonctions serrées) sont caractéristiques des tissus épithéliaux.
• b. vrai. Il s’agit des desmosomes (segments transversaux des stries scalariformes).
• c. vrai. Dans les segments longitudinaux des stries scalariformes. Constituent des synapses
électriques.
• d. faux. Les desmosomes sont reliés à des filaments intermédiaires de desmine.
• e. faux. Permet l’interaction avec la matrice extracellulaire.
283 a.
b.
c.
d.
e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
284
a.
b.
c.
d.
e.
• d. vrai. Il est en particulier à la calséquestrine (protéine soluble localisée dans les citernes
terminales du RS).
• e. vrai. Un même motoneurone peut quant à lui innerver plusieurs fibres musculaires.
285 a.
b.
c.
d.
e.
• a. faux. Pas pour les cardiomyocytes.
• d. vrai. Il y a environ 1 cellule satellite uninucléée pour 100 noyaux d’une fibre musculaire.
• e. vrai. Durant l’hypertrophie musculaire, ou la régénération suite à une blessure, les cel-
lules satellites prolifèrent, se différencient et fusionnent pour redonner de nouvelles fibres
musculaires.
286 a. b.
c. d. e.
• a. faux. Dans un muscle squelettique normal, chaque cellule musculaire (rhadbomyocyte)
possède une innervation unique (une seule plaque motrice).
• b. faux.. À ce niveau, les ramifications terminales de l’axone ne sont plus entourées que par
des cellules de Schwann.
• d. faux. Au repos, la fixation d’un quantum d’acétylcholine provoque un potentiel de plaque
miniature (amplitude de moins d’un millivolt et durant quelques millisecondes). La fixation
d’un grand nombre de molécules d’acétylcholine provoque une dépolarisation de la mem-
brane postsynaptique à l’origine de la contraction musculaire.
• e. faux. Les récepteurs de l’acétylcholine sont localisés sur la membrane plasmique des
fibres musculaires.
287 a.
b. c. d. e.
• b. vrai.. La myopathie la plus fréquente est la myopathie de Duchenne (1 garçon sur 3500 à
la naissance). La dystrophine est absente à cause d’une mutation (insertion, délétion) décalant
le cadre de lecture aboutissant à l’apparition d’un codon stop.
• a. c. d. e. faux. Une mutation de ces autres protéines est aussi responsable de myopathies,
mais pas la plus fréquente.
288
a.
b. c.
d. e.
• a. vrai. Les cellules satellites sont des cellules indifférenciées localisées dans un repli de la
lame basale de la fibre musculaire.
• b. vrai. Les rhabdomyocytes sont en contact avec les cellules satellites mais pas les cardio-
myocytes.
• c. faux. Le tubule T est une invagination de la membrane plasmique qui forme un tube. Ces
tubules T sont présents à l’extrémité des bandes A au sein du muscle strié squelettique. Dans
le muscle strié cardiaque, les tubules T sont situés au niveau des stries Z.
• d. vrai. Elle fixe l’actine sur son domaine N-terminal.
• e. faux. Le sarcomère correspond à l’unité de contraction, il est défini entre deux stries Z.
289 a. b. c.
e.
• a. faux. La paroi des vaisseaux contient des cellules musculaires lisses.
• b. faux. Les noyaux des cellules musculaires cardiaques sont centraux.
• c. faux. La contraction est déclenchée par des motoneurones. Par contre c’est le cas des
cellules musculaires cardiaques.
UE 2 • Corrigés 507
Corrigés
290 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux. Les cellules des fibres musculaires squelettiques sont plurinucléées (plusieurs cen-
taines de noyaux).
• b. vrai. Elles sont hautement différenciées donc incapables de se diviser.
• d. vrai. L’énergie nécessaire à la contraction est procurée, entre autres, par les mitochon-
dries et les réserves énergétiques glucidiques et lipidiques.
• e. faux. Leur contraction est volontaire.
291
a. b. c. d. e.
L’image représente du muscle strié squelettique.
• b. faux. La flèche B désigne du réticulum sarcoplasmique, une citerne terminale.
• c. faux. La flèche C désigne le tubule T d’une triade (les diades sont observées dans le
muscle cardiaque).
• d. faux. La flèche D désigne la membrane plasmique de la cellule musculaire.
• e. faux. La flèche E désigne l’endomysium.
292 a. b. c. d. e.
Les cellules musculaires lisses (CML) sont aussi appelées léiomyocytes.
• a. faux. Les cellules myoendocrines appartiennent au tissu musculaire strié cardiaque. Il
existe de multiples variétés différentes de CML : CML vasculaires et viscérales.
• b. vrai. Cellules myoépithéliales (sur les acini de certaines glandes exocrines).
• c. vrai. Cellules myoépithélioı̈des (contiennent à la fois du matériel contractile myofila-
mentaire et des vésicules de sécrétion).
• d. vrai. Myofibroblastes (rôle important dans les processus de cicatrisation et de réparation
tissulaires).
• e. faux. Les cellules nodales (ou cardionectrices) appartiennent au tissu musculaire strié
cardiaque.
293 a.
b. c.
d. e.
• a. faux.. Au niveau du disque I ou disque clair, les filaments fins sont seuls présents mais
on les retrouve aussi au niveau des disques A et Z.
• c. faux. La troponine C est la protéine capable de détecter les variations du calcium cyto-
solique et de lever l’inhibition causée par la troponine I.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
294
a. b. c.
d.
e.
• a. vrai.. La calponine est une molécule apparentée à la troponine T. Elle stoppe la possibi-
lité de glissement du filament fin d’actine sur la myosine phosphorylée.
• b. faux. La tropomoduline permet la protection de l’actine contre la dépolymérisation. La
calponine a est impliquée dans la régulation de la contraction du muscle lisse en raison de sa
capacité d’inhiber la Mg ATPase, activée par l’actine, de la myosine du muscle lisse.
• c. faux. Les corps denses intracytoplasmiques correspondent à des sites d’interaction entre
filaments fins d’actine et filaments intermédiaires. On y trouve également de la desmine ou
508 Corrigés • UE 2
de la vimentine.
• d. vrai. Les cavéoles sont des invaginations de la membrane plasmiques. La membrane
plasmique des CML présente des jonctions communicantes qui permettent la diffusion rapide
de messages. Entre deux jonctions communicantes, le sarcolemme comprend des plaques
d’adhérence dense en alternance avec des zones riches en cavéoles.
• e. vrai. Les intégrines présentes in vivo dans les CML adultes sont par exemple les intégrines
α1β1, α3β1, α5β1 ou α8β1.
295 a. b. c. d. e.
• a. faux. Elles ne comportent qu’un seul noyau central.
• c. faux. L’épimysium, tissu conjonctif rigide qui entoure l’ensemble des faisceaux muscu-
laires, est par définition présent à l’extérieur du muscle.
• d. vrai. Quelques myoblastes de réserve sont bien présents au niveau des muscles lisses
pour son renouvellement.
• e. vrai. Elles synthétisent fibres élastiques, collagène et prostaglandines.
296 a. b. c. d. e.
• b. faux. Les myofilaments épais sont constitués de myosine. Ils sont plus longs que dans
les muscles striés et présentent des têtes de myosine tout le long.
• c. faux. Les cellules musculaires sont toutes entourées d’une lame basale.
• d. faux. La cellule musculaire lisse possède un ensemble de faisceaux irréguliers de protéi-
nes contractiles qui s’entrecroisent dans le sarcoplasme et s’insèrent sur des points d’ancrage
(corps denses) qui s’observent en microscopie électronique.
297 a.
b. c.
d.
e.
• a. faux. Le muscle lisse est un muscle à contraction involontaire.
• b. vrai. C’est le cas pour certaines cellules musculaires lisses particulières des viscères par
exemple.
• c. faux. La cholinestérase hydrolyse l’acétylcholine.
298 a. b. c. d. e.
• a. faux. Elles ne comportent qu’un seul noyau central.
• b. faux. Elles possèdent à la fois des filaments d’actine et de myosine. Leur organisation
est toutefois différente que dans les muscles striés.
• e. faux. Les motoneurones alpha n’innervent pas les fibres musculaires lisse.
3. Embryologie
Première semaine de développement
299 a. b. c. d. e.
• a. faux. Seules les cellules de la masse cellulaire interne sont totipotentes.
• b. faux. La cavitation est permise par l’entrée de sodium dans l’embryon. Ce sodium passe
au travers des cellules embryonnaires externes de la morula, ce qui met en jeu l’activité
de pompes Na+ /K+ au pôle basal de ces cellules, mais aussi des canaux sodiques et des
échangeurs Na+ /H+ à leur pôle apical.
• c. faux. Le premier axe de polarité apparait au stade didermique, donc après l’implantation.
• d. faux. Le trophectoderme comporte 10 fois plus de cellules que le bouton embryonnaire.
UE 2 • Corrigés 509
• e. vrai. L’éclosion est rendue possible par l’action d’enzymes hydrolytiques ainsi que par
des contractions et expansions de l’embryon (donc action mécanique).
Corrigés
300
a.
b.
c. d.
e.
• b. vrai. La compaction, correspondant à la mise en place de jonctions cellulaires débute
après le stade 8-cellules.
• c. vrai. Même si un prélèvement à un stade plus tardif est possible, le cas général est un
prélèvement au stade 8-cellules.
• d. faux. Les cellules de la masse cellulaire interne sont pluripotentes (peuvent former des
cellules des trois feuillets) mais pas totipotentes (formation d’un nouvel organisme entier).
• e. vrai. Les cellules périphériques forment le trophoblaste, qui se différenciera ensuite en
cytotrophoblaste et syncytiotrophoblaste.
301
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Le terme de blastocyte est un terme ancien, synonyme de blastomère. Il correspond
bien aux cellules obtenues lors de la segmentation de l’embryon.
• b. faux. Cette membrane délimite la vésicule vitelline primitive.
• c. faux. Les sécrétions dans la trompe ont pour objet la nutrition de l’œuf fécondé. Ce
sont les mouvements de cils et des mouvements péristaltiques de la trompe qui facilitent son
déplacement.
• d. faux. L’implantation a lieu dans l’utérus (l’œuf ne va donc pas jusqu’au vagin . . .).
• e. faux. L’imperméabilité de la membrane pellucide concerne les spermatozoı̈des.
302 a.
b. c. d. e.
• a. faux. La première division se déroule environ 24 heures après la fécondation.
• c. faux. La réplication de l’ADN nécessaire à cette première division se déroule au sein
des pronuclei mâle et femelle : on peut donc considérer qu’elle n’est pas réalisée par le zy-
gote au sens propre du terme. Par contre, c’est bien au sein de noyaux zygotiques que la
réplication nécessaire à la réalisation de la deuxième division cellulaire se réalise, donc au
stade 2-cellules.
• d. faux. Un œuf androgénote est produit expérimentalement par énucléation d’un ovocyte,
puis injection de deux pronuclei mâles. L’embryon se développe de manière anormale et n’est
pas viable. Il présente un placenta hyperplasique (plus développé que pour un embryon nor-
mal). Ce sont les œufs gynogénotes qui présentent des annexes réduites.
303
a. b. c. d. e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• a. vrai. La protéine ZP3 de la zone pellucide est reconnue par des protéines membranaires
du spermatozoı̈de, qui pourraient être des sélectines.
• c. vrai. La fusion des membranes du spermatozoı̈de et de l’ovocyte permet l’entrée de l’os-
cilline du spermatozoı̈de dans le cytosol ovocytaire, qui déclenche la réaction corticale.
• d. faux. Un centriole du spermatozoı̈de pénètre aussi l’ovocyte, mais il s’agit du centriole
proximal.
• e. vrai. Les deux pronuclei (mâle issu du spermatozoı̈de et femelle issu de l’ovocyte) su-
bissent une réplication synchrone avant leur fusion effective (amphimixie).
304 a. b.
c. d. e.
• b. faux. La morula se forme au quatrième jour de développement suite à une succession de
divisions, synchrones dans un premier temps. C’est à ce stade que la compaction se déroule
(et non l’inverse comme le sous-entends la proposition b.)
510 Corrigés • UE 2
• d. vrai. Le placenta se forme à partir des trophoblastes, mais les annexes embryonnaires
(allantoı̈de, amnios, vésicule vitelline) mettent en jeu des tissus issus de l’évolution de la
masse cellulaire interne.
• e. faux. L’éclosion a lieu au stade blastocyste.
305 a.
b. c.
d. e.
• a. faux. L’embryon comporte à ce stade de développement la masse cellulaire interne (dont
les cellules sont totipotentes ; l’axe antéro-postérieur se met en place de manière plus tardive)
et le trophoblaste. Cette différentiation est une conséquence de la compaction, et se traduit
par l’expression de facteurs de transcriptions différents entre ces deux ensembles cellulaires :
seule la masse cellulaire interne reste totipotente.
• b. vrai. La compaction implique le regroupement de molécules d’adhérence au niveau de
points de contact.
• c. faux. La connexine 43 permet de maintenir la compaction, qui est initiée par les protéines
d’adhérence : son invalidation conduit à l’absence de compaction, toutefois ce n’est pas elle
qui permet initialement la compaction, mais les molécules d’adhérence, dont en particulier la
E-Cadhérine (uvomoruline).
• d. vrai. La fin de la première semaine voit le début de l’implantation, qui sera achevée en
deuxième semaine : à ce stade, l’embryon est sur l’endomètre, mais il reste encore au sein de
la cavité utérine.
306 a.
b. c.
d.
e.
• a. faux. L’empreinte parentale correspond à des phénomènes de méthylation de l’ADN
conduisant à l’expression soit de l’allèle paternel soit de l’allèle maternel. Cette empreinte se
met en place au cours de la gamétogenèse.
• b. vrai. La première semaine du développement voit : la cellule œuf se diviser (c’est la
segmentation), l’embryon se scinder en deux groupes de cellules (le trophoblaste et la masse
cellulaire interne : cette dernière reste totipotente), le blastocèle se développer (entrée de so-
dium grâce au jeu des pompes ATPasiques du pôle basal des cellules externes de la morula
et des échangeurs sodiques du pôle apical de ces mêmes cellules), et l’implantation débuter
(mais elle ne sera achevée qu’au cours de la deuxième semaine du développement).
307 a. b. c. d. e.
• a. faux. La fécondation marque le début du développement de l’œuf humain : c’est à la
suite de phénomène que début la première semaine du développement.
• b. vrai. Elle est suivi par une phase de multiplication cellulaire (la segmentation) qui conduit
au stade morula.
• d. faux. C’est suite à la segmentation qu’a lieu la compaction, conduisant à la différenciation
du trophoblaste. Ce dernier se divise en syncytiotrophoblaste et cytotrophoblaste à la fin de
la première semaine du développement, mais la différenciation réelle de ces structures se
déroule pendant la deuxième semaine du développement embryonnaire, alors que l’implan-
tation se poursuit.
308
a.
b. c. d. e.
• a. vrai. Une grossesse monochoriale correspond à la situation où deux jumeaux mono-
zygotes se développent en partageant un même placenta. Il s’agit donc d’une scission em-
bryonnaire plutôt tardive, postérieure à l’implantation, ce qui correspond bien à un embryon
didermique.
• b. vrai. Ce syndrome correspond à des échanges inégaux entre les sangs des deux jumeaux,
suite à la présence d’anastomoses sanguines entre les deux cordons ombilicaux reliés au
même placenta.
UE 2 • Corrigés 511
Corrigés
• d. faux. Il s’agit usuellement de jumeaux monozygotes, donc issus d’une unique fécondation.
310 a.
b. c.
d.
e.
• a. faux. La caduque utérine comporte de nombreux vaisseaux sanguins, dont en particulier
des artères spiralées.
• c. faux. Le développement du syncytiotrophoblaste conduit à la formation de lacunes à
partir du 9 − 10e jour de développement.
311
a. b. c. d. e.
• a. vrai. L’hypoblaste ne donne aucune structure purement embryonnaire, et donc aucun
dérivé définitif.
• b. faux. Il participe à la formation de structures extra-embryonnaires, dont la vésicule vitel-
line (mais pas l’allantoı̈de, issu de l’endoderme embryonnaire, ni l’amnios, issu de l’épiblaste).
• d. faux. Le trophoblaste est une structure existant avant la différenciation de l’embryon di-
dermique en épiblaste et hypoblaste.
312
a.
b. c.
d. e.
• a. vrai. La cavité amniotique se forme au niveau de l’épiblaste au 8e jour.
• b. vrai. La vésicule ombilicale primaire se forme au 9e − 10e jour du côté de l’hypoblaste
et grâce au développement de la membrane de Heuser.
• c. faux. L’endoderme définitif se forme à partir de l’épiblaste : son invagination lui permet
de remplacer l’hypoblaste.
• e. faux. C’est le canal neurentérique qui permet cette communication.
313 a.
b. c. d.
e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
314 a. b. c.
d.
e.
• a. faux. Le mésoderme extra-embryonnaire dérive de l’hypoblaste.
• b. faux. Le cytotrophoblaste dérive du trophoblaste, alors que l’épiblaste dérive de la masse
cellulaire interne.
512 Corrigés • UE 2
Annexes embryonnaires
315 a. b. c.
d. e.
• a. vrai. L’hCG est une hormone produite par le trophoblaste, dont la présence permet
le maintien du corps jaune et ainsi la présence de progestérone, qui est nécessaire au bon
développement des caduques (le placenta prendra ensuite progressivement le relais de cette
synthèse à partir du troisième mois).
• b. faux. . La délivrance se déroule dans les trente minutes suivant l’accouchement.
• c. faux. La fusion des caduques ovulaire (entourant le zygote en développement) et pariétale
(au niveau de la cavité utérine hors de la zone d’implantation) se déroule vers le quatrième
mois.
• d. vrai. La caduque basale (ou basilaire) correspond, elle, à la zone d’implantation : c’est à
ce niveau que le placenta se met en place.
316 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’hypoblaste est l’endoderme primitif. Il est remplacé par l’entoblaste suite à la gas-
trulation. Ainsi, s’il est vrai que l’hypoblaste tapisse la vésicule vitelline avant la gastrulation
(il participe à la membrane de Heuser, par exemple), ce n’est plus vrai après la gastrulation.
• c. faux. La vésicule vitelline est le lieu de la première formation de cellules sanguines
(l’hématopoı̈èse migrera ensuite vers le foie embryonnaire), mais ne participe pas à la forma-
tion des reins.
317
a. b.
c. d. e.
• b. faux. Si la séparation de jumeaux monozygotes est antérieure à l’implantation, ils possè-
dent alors chacun leur propre placenta (annexes bichoriales).
• d faux. La présence d’une seule cavité amniotique (annexes monoamniotiques) correspond
à des jumeaux monozygotes séparés postérieurement à l’implantation. Il n’y a donc dans ce
cas de figure qu’un splacenta.
• e. faux. La séparation la plus précoce entre les jumeaux (au stade morula ; entre 1 et 3 jours
de développement embryonnaire) conduit à des annexes bichoriales biamniotiques (comme
pour les jumeaux dizygotes).
318
a. b. c.
d.
e.
• b. faux. C’est la vésicule ombilicale qui est le siège des premières hématopoı̈èses.
• c. faux. Ce sont les vaisseaux ombilicaux qui véhiculent le sang fœtal au niveau des villo-
sités.
• e. vrai. Les caduques sont nommées en fonction de leur position par rapport à l’embryon :
caduque basale (en regard de la zone d’implantation), caduque ovulaire (entourant l’œuf) et
caduque pariétale sur le reste de la cavité. Vers le quatrième mois les caduques ovulaire et
pariétale fusionnent du fait de la croissance du fœtus, oblitérant ainsi la cavité utérine.
319 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. Le trophoblaste polaire correspond au trophoblaste situé du côté de la masse cellu-
laire interne. C’est à ce niveau que se réalise l’interaction avec l’endomètre utérin, qui conduit
à la formation du syncytiotrophoblaste.
• b. faux.. Le sang reste endigué dans les capillaires fœtaux : c’est uniquement le sang ma-
UE 2 • Corrigés 513
Corrigés
• d. faux. L’axe des villosités placentaires définitives est constitué de mésoblaste extra-
embryonnaire.
320
a.
b. c.
d. e.
• a. vrai. L’allantoı̈de est une annexe embryonnaire se développant à partir de l’endoderme
postérieur de l’embryon, et s’étendant dans le pédicule de fixation.
• b. vrai. La partie extra-embryonnaire se retrouve ainsi incluse dans le cordon ombilical,
alors que l’essentiel de la partie intra-embryonnaire dégénère et ne subsiste plus chez l’adulte
que sous la forme du ligament ombilical médian. La partie la plus proche de l’endoderme
participe à la formation de la vessie
• c. faux. L’allantoı̈de du pédoncule sert de guide lors de la différentiation des vaisseaux san-
guins du futur cordon ombilical. Chez les sauropsidés ( reptiles ) et les oiseaux, l’allantoı̈de
permet le stockage des déchets pendant le développement de l’organisme dans l’œuf. Du fait
de l’élimination des déchets par la mère cette fonction n’a pas lieu d’être chez les mam-
mifères, et l’allantoı̈de ne remplit donc pas ce rôle chez l’homme.
321 a. b.
c. d. e.
• c. vrai. Le trophoblaste correspond à un ensemble de cellules recouvrant l’embryon au stade
blasto cyste (6 jour de développement). Il se différencie secondaire en syncytiotrophoblaste
(plus externe) et en cytotrophoblaste (plus interne) et permet la mise en place des relations
hématochoriales avec la mère lors de l’implantation. La cavité amniotique, ou amnios, se
forme alors même que l’embryon est en train de s’implanter dans l’endomètre utérin, au 8e
jour du développement. Dans le même temps le blastocèle se différencie en vésicule vitel-
line primaire. Le lécithocèle secondaire est la vésicule vitelline secondaire. Il se développe
de manière progressive vers le 12e -13e jour de développement, en repoussant progressive-
ment la vésicule vitelline primaire (qui finit par se réduire à quelques vestiges, les kystes
exocœlomiques, au fond du cœlome extra- embryonnaire). L’allantoı̈de se forme à partir de
l’endoderme embryonnaire vers le 16e jour de développement.
322 a. b. c.
d. e.
• a. faux. Les vaisseaux ombilicaux sont bien au nombre de trois, mais il s’agit de deux
artères et d’une veine (et non l’inverse).
• b. faux. Il n’y aucune continuité directe avec les vaisseaux de la plaque basale du placenta :
cette structure est maternelle, or il n’y pas de mélange des sangs. De ce fait, ces vaisseaux ne
contiennent que du sang embryonnaire.
• d. vrai. Ces vaisseaux se forment à partir de processus allantoı̈diens : ce sont les vais-
seaux présents dans le pédicule embryonnaire (qui contient l’allantoı̈de), dont la fusion avec
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
323
a. b.
c. d. e.
• c. vrai. L’allantoı̈de est une annexe embryonnaire qui se développe à partir d’un diverticule
de l’endoderme. Toutefois, du mésoderme extra-embryonnaire est présent dans l’allantoı̈de
humain, ce qui fait que le mésoderme peut aussi être considéré comme constitutif de l’al-
lantoı̈de
nœud de Hensen, grâce à la migration de cellules de l’épiblaste. Ces cellules convergent puis
s’invaginent pour former l’endoderme ou entoblaste.
• d. faux. L’ingression entoblastique est présente des‘ le début de la gastrulation, donc au
14e jour. Elle concerne environ les 2/3 antérieurs de la ligne primitive, puis le mésoderme (à
partir du 16e jour). Ce n’est qu’à partir de ce moment là que l’embryon devient tridermique.
325
a. b. c. d. e.
• b. vrai. L’asymétrie (latéralisation droite/gauche) est initiée par le nœud de Hensen, qui
induit l’expression du gène Nodal sur flanc gauche de l’embryon et du gène Snail sur son
flanc droit.
• c. vrai. C’est l’expression de Sonic Hedgehog (Shh) sur le côté gauche de la plaque em-
bryonnaire qui est à l’origine de cette latéralisation (Shh induit l’expression de Lefty-1, lui-
même à l’origine de l’expression de Nodal). Nodal participe à l’inhibition de Snail, mais
active le gène Pitx-2 (et donc ne l’inhibe pas).
• e. faux. Un situs inversus est une inversion de la symétrie bilatérale droite – gauche (il y a
donc bien toujours latéralisation, mais inversée), due à une expression initiale de Shh sur le
côté droit de la plaque embryonnaire.
326 a.
b. c.
d. e.
• a. faux. La troisième semaine marque la mise en place initiale des axes et des trois feuillets
embryonnaires, mais le développement a commencé bien avant...
• b. vrai. Si on se place à l’échelle macroscopique, le phénotype correspond aux caracté-
ristiques observables de l’individu, et ces caractéristiques sont la conséquence de la mor-
phogenèse embryonnaire. Toutefois, on peut signaler que le phénotype dépend d’abords du
génotype, et donc que certains aspects du phénotype (capacité à synthétiser une hormone
donnée, par exemple) ne dépendent qu’indirectement de la morphogenèse...
• b. faux. Le terme de spécificité humaine de veut pas dire grand-chose, mais les caracté-
ristiques morphologiques humaines sont acquises au stade fœtal essentiellement. Tous les
embryons de Mammifère au stade blastula sont identiques.
• e. faux. L’apoptose correspond à une mort cellulaire programmée.
327 a. b. c. d. e.
• b. vrai. L’aire cardiaque correspond à une zone de mésoderme en forme de fer à cheval,
entourant le pli neural par le côté antérieur.
• c. vrai. C’est à ce niveau que se développent, au cours de la 3e semaine de développement,
les tubes aortes dorsales et les tubes endocardiques (la fusion de ces derniers conduira à la
formation du tube cardiaque, élément précurseur du cœur).
328 a.
b.
c.
d.
e.
• a. faux. L’hypoblaste se forme lorsque l’embryon devient didermique, à la toute fin de la
première semaine de développement.
• b. vrai. Les réponses b à e sont correctes, et correspondent à la gastrulation (ligne primitive,
puis régression du nœud de Hensen et formation de la plaque neurale) et au développement
des villosités tertiaires (comportant les vaisseaux villositaires).
329 a. b. c. d. e.
• d. vrai. L’ectoblaste, tissu externe de l’embryon, est à l’origine des tissus de recouvrement
de l’organisme (épiderme et dérivés, ce qui inclue les poils et cheveux, les follicules pileux,
les ongles, et toutes les glandes épidermiques : sébacées, sudoripares et donc aussi les glandes
mammaires), d’épithéliums (nez, bouche, anus en particulier), de tous les tissus nerveux ainsi
que des dérivés des crêtes neurales (ganglions rachidiens, mélanocytes, certains os faciaux,
UE 2 • Corrigés 515
etc.).
Corrigés
330 a. b. c. d. e.
• b. vrai. L’épithélium du conduit auditif (ouı̈e) a bien une origine entoblastique, mais ceux
d’autres organes des sens (cavité orale – gout et cavité nasale – odorat) dérivent eux de l’ec-
toblaste.
• c. faux. L’entoblaste donne pour l’essentiel l’appareil digestif (épithéliums des différents
segments du tube digestif) ainsi que les organes associés, dont le foie et le pancréas formés
à partir d’excroissances entobastiques. L’épithélium des voies respiratoires est aussi issu de
l’entoblaste. Les poumons sont ainsi le fruit d’interactions entre un épithélium endodermique
et un mésenchyme mésodermique.
331
a.
b. c.
d.
e.
• a. vrai. La délimitation de l’embryon se réalise dans le sens longitudinal et le sens trans-
versal. Dans ce dernier cas, le rapprochement des bords du disque embryonnaire permet de
délimiter les cœlomes, de former le canal vitellin (à partir de la vésicule ombilicale) qui
appartient au futur cordon ombilical, et de refermer l’endoderme afin de former l’intestin pri-
mitif.
• c. faux. La membrane pharyngée (ou oropharyngée) correspond à un disque en posi-
tion antérieure au niveau duquel l’ectoblaste adhère à l’endoblaste (il y a donc absence de
mésoblaste). Cette membrane se met bien en place pendant la quatrième semaine, mais sans
que cela soit en relation avec la délimitation de l’embryon !
332 a. b. d. e.
c.
• a. faux. Les bourgeons de membre se forment au cours de la quatrième semaine de dévelop-
pement.
• b. faux. Le bourgeon de membre supérieur est le premier à apparaı̂tre.
333
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Le tube digestif primitif se forme grâce à la fusion de l’endoderme sur la ligne
médiane. A ce stade du développement le mésoderme des lames latérales est creusé d’un
cœlome et la lame interne (la splanchnopleure) est associée à l’endoderme. En ce sens, il est
donc juste de dire que les parois du tube digestif sont formées d’endoderme et de dérivés de
la splanchnopleure.
• b. vrai. Ce tube correspond à une structure allongée dans le plan sagittal médian, commu-
niquant avec la vésicule vitelline par un pédoncule qui s’affine progressivement, et fermé à
ses deux extrémités antérieure et postérieure.
• d. vrai. L’extrémité antérieure est fermée par la membrane bucco-pharyngienne, et l’extrémité
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
334
a. b.
c. d.
e.
• a. vrai. Une coupe transversale en avant du nœud de Hensen permet d’observer les struc-
tures antérieures en place à la fin de la 3e semaine. Ceci inclue la chorde, mise en place au
niveau du nœud.
• b. faux. L’allantoı̈de se met en place postérieurement et plus tardivement.
• d. faux. La membrane cloacale est une structure postérieure.
• e. vrai. Le mésoderme paraxial et les somites qui en dérivent se différencient en fin de 3e
semaine, de part et d’autre de la chorde.
516 Corrigés • UE 2
335
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Les somites se différencient à partir du 25e jour, à raison de trois à quatre par jour,
depuis l’extrémité antérieure (à l’exception des sept premiers somitomères, qui participent à
la formation des arcs branchiaux) jusqu’à l’extrémité postérieur. Le rythme de formation est
suffisamment régulier pour que le nombre de somites soit utilisable pour déterminer l’âge de
l’embryon.
• b. vrai. Les somites (mésoderme para-axial) se différencient en dermatome (à l’origine du
derme), en sclérotome (à l’origine des vertèbres) et en myotome (à l’origine de la muscula-
ture striée du cou, du tronc, et des membres).
• c. vrai. Au niveau des bourgeons de membre, on observe une migration d’une masse mus-
culaire qui se sépare en une masse dorsale et une masse ventrale.
• d. faux. Le muscle cardiaque est issu de la différentiation du mésoderme ventral.
336
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Le tube neural se forme au cours de la troisième semaine, par creusement de la
plaque neurale, qui conduit à la formation d’une gouttière neurale, dont la fermeture permet
l’internalisation du neuroderme. Il n’est ainsi plus en continuité avec l’ectoblaste une fois
formé. Ce sont des signaux inducteurs issus de la plaque préchordale (Emx, Lim et Otx) et
de la notochorde (chordin, noggin, follistatin, qui inhibent la sécrétion de BMP-4 au niveau
des futures cellules du neuroderme) qui induisent le neuroderme et donc le tube neural.
• c. faux. L’extrémité antérieure (crâniale) du tube neural est à l’origine positionnée juste
après la membrane pharyngienne. Lors de la délimitation, la plicature du tube neural antérieur
(futur encéphale) l’amène en position antérieure par rapport à la membrane pharyngienne.
• d. faux. Le tube neural se ferme à partir de sa région médiane. Cette fermeture pro-
gresse alors vers l’avant et vers l’arrière, aboutissant à la formation de deux neuropores
communiquant avec la cavité amniotique. Le neuropore antérieur se ferme au 29e jour de
développement, et le neuropore postérieur au 30e jour de développement. La communication
avec la cavité amniotique se poursuit donc au-delà du 26e jour de développement embryon-
naire.
• e. faux. Ce sont cinq vésicules qui se forment au final dans la partie crâniale du tube neural,
et non quatre. A partir de l’extrémité antérieure : télencéphale, diélencéphale, mésencéphale,
métencéphale et myélencéphale..
337 a. b.
c. d. e.
• c. vrai. L’embryon débute la troisième semaine de développement à une taille d’environ
0, 3 mm et arrive à une taille de 1, 5 à 2, 5 mm au 20e jour, à l’aube de la quatrième semaine
de développement. Cette semaine de développement est essentiellement occupée par les pro-
cessus de la gastrulation.
338
a. b. c.
d. e.
• b. faux. Nodal s’exprime en effet de manière symétrique dans un premier temps, mais cette
expression est vite limitée au côté gauche de l’embryon. Il joue donc un rôle dans l’asymétrie
droite-gauche des Mammifères.
• c. faux. Le nœud primitif marque la fin des invaginations au niveau de la ligne primitive.
A son niveau, le mésoblaste a donc commencé à s’invaginer : épiblaste et entoblaste ne sont
plus accolés.
• d. vrai. Le flux nodal est un courant mis en place par les cils des cellules du nœud, orienté
de la droite vers la gauche. Ce flux est la conséquence de la différentiation du nœud, en par-
ticulier sous l’action de Notch.
• e. faux. La ligne primitive se forme au niveau de l’épiblaste.
UE 2 • Corrigés 517
339 a. b. c. d. e.
Corrigés
• c. vrai. Le tube neural est formé de l’ensemble des structures 1 (toit), 3 (plaque alaire),
4 (plaque basale) et 6 (plancher). Les autres structures sont ectodermiques 2 (ectoderme),
mésodermique 5 (notochorde) ou endodermiques 7 (endoderme).
340
a.
b. c. d. e.
• a. vrai. . Le croissant de Koller est un épaississement d’un des pôles de l’aire pellucide,
qui représente l’équivalent du blastopore des Amphibiens. Il marque la région postérieur de
l’embryon.
• b. vrai. C’est à partir de ce croissant de Koller que se mettent en place des migrations de
cellules (qui vont former l’hypoblaste secondaire) et que se différencie la ligne primitive, qui
se développe de l’arrière vers l’avant et s’achève par la mise en place du nœud de Hensen en
position antérieur. Cette différenciation de ligne primitive est induite par l’hypoblaste secon-
daire sous-jacent (donc les cellules issues en particulier du croissant de Koller).
• c. faux. e. faux. Le croissant de Koller fait déjà partie de l’épiblaste et se différencie à partir
de l’aire pellucide.
• e. faux. L’aire opaque est plus périphérique que l’aire pellucide.
341 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. Le schéma présenté correspond à une coupe transversale d’un embryon de 22 à
23 jours, donc on peut la considérer comme représentant l’embryon obtenu à la fin des trois
premières semaines du développement.
• d. faux. Le coelome intra-embryonnaire (1) se prolonge en un coelome extra-embryonnaire,
mais l’élément 2 correspond à la cavité amniotique, hors de l’embryon.
• e. faux. L’élément 3 correspond aux somites ; ce sont les feuillets interne et externe du coe-
lome intra- embryonnaire qui formeront la cavité pleurale, au niveau thoracique.
342 a. b. c. d. e.
• a. faux.. Le tube neural (élément 4) est formé par induction de l’ectoderme (ectoblaste)
sus-jacent à la notochorde (mésoblaste).
• b. faux. La fermeture du tube neural coı̈ncide avec le détachement des cellules de crête
neurale (les deux masses de part et d’autre de l’élément 4 sur le schéma) : ce sont elles qui
donneront les ganglions nerveux (et d’autres structures).
• d. vrai. Les pièces intermédiaires (élément 5) donneront les organes du système urogénital,
dont les trois appareils rénaux successifs : pronéphros (premier forme, ? plus antérieur),
mésonéphros et métanéphros (les reins définitifs, dans la portion la plus postérieure, cau-
dale, de l’embryon).
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
343
a.
b.
c. d. e.
• b. vrai. L’âge gestationnel se compte en semaines d’aménorrhée (SA), à partir du premier
jour des dernières règles. L’âge gestationnel correspond à deux semaines de plus que la durée
de développement, qui débute à la fécondation, à 2 SA.
• c. vrai. Les tests de grossesse utilisent la détection d’une élévation du taux de béta-hCG
suite à la réalisation de l’implantation. Cette élévation est donc détectable à 3 SA, soit une
semaine après la fécondation.
• e. faux. Un enfant est considéré comme prématuré dans le cas d’une naissance à 36 SA ou
518 Corrigés • UE 2
avant. Compte tenu du décalage de deux semaines, cela correspond à 34 SD. Une naissance
à 36 SD n’est donc pas prématurée.
344
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Les gènes HOX sont impliqués dans l’identité des cellules par rapport à l’axe
antéro-postérieur, ainsi que dans l’identité des cellules selon l’axe proximo-distal dans les
membres.
• b. vrai. Ils codent pour des facteurs de transcription agissant en se fixant sur l’ADN par un
motif de type homéodomaine, constitué de deux hélices alpha.
• c. vrai. Leur expression différentielle selon ces axes est liée à la mise en place préalable
d’un gradient d’acide rétinoı̈que. Un apport externe en acide rétinoı̈que (par exemple par des
médicaments pris par la mère l’acide rétinoı̈que traversant la barrière hémato-placentaire)
peut donc avoir des effets délétères sur le développement embryonnaire.
• d. faux. L’asymétrie droite-gauche fait intervenir d’autres gènes que les gènes HOX (Shh,
Nodal, Snail en particulier).
345 a.
b. c.
d. e.
• b. vrai. L’expression de Shh peut être activée expérimentalement par l’acide rétinoı̈que,
même si ce processus ne semble pas avoir lieu in vivo.
• c. faux. Shh est un gène du développement intervenant dans plusieurs processus importants
du développement embryonnaire. Il s’exprime en particulier au niveau de la zone d’acti-
vité polarisante (ZPA), située au niveau postérieur du bourgeon de membre. Il permet ainsi
de définir le côté postérieur du futur membre et ainsi de mettre en place la polarité antéro-
postérieure du membre, et en particulier de l’autopode (partie terminale du membre chiridien
des Tétrapodes).
346 a. b. c. d. e.
• b. faux. Certains TGF ne sont pas inducteurs du mésoderme dorsal : c’est le cas de BMP4,
qui présente une action ventralisante, postérieure à l’induction du mésoderme (ce qui nous
indique d’ailleurs que la réponse b est erronée).
4. Reproduction
Généralités sur la reproduction
347
a. b. c. d. e.
• c. vrai. La scissiparité est une division binaire concernant les bactéries mais aussi divers eu-
caryotes unicellulaires. Il s’agit d’un mode de reproduction asexuée (parfois nommée repro-
duction agame) conduisant donc à la formation d’individus identiques entre eux génétiquement.
Chez les eucaryotes unicellulaires, on peut observer des phases d’alternance entre reproduc-
tion sexuée et reproduction asexuée.
• d. faux. L’hermaphrodisme est le fait, pour une espèce, d’avoir des individus à la fois de
sexe mâle et de sexe femelle. Cet hermaphrodisme peut être simultané (exemple : l’escargot,
etc.) ce qui implique alors en général un échange de gamètes, mais il peut aussi être successif
(ex : la crépidule, le mérou, etc.) auquel cas l’individu d’abord mâle (protandrie) ou d’abord
femelle (protogynie).
• e. faux. La reproduction sexuée implique l’union de deux gamètes. Il s’agit en général d’un
gamète mâle et d’un gamète femelle, mais certains champignons (par exemple) présentent
plusieurs sexes équivalents entre eux.
UE 2 • Corrigés 519
Corrigés
348 a.
b. c. d. e.
• b. vrai. L’empreinte parentale repose en particulier sur la méthylation de l’ADN (par
exemple méthylation des cytosine au sein de répétitions de séquences cytosine-guanosine : les
ı̂lots CpG). Celle-ci a pour conséquence la formation d’hétérochromatine, inhibant la trans-
cription et donc l’expression des gènes concernés. Ceci conduit à l’expression d’un seul allèle
(soit le paternel, soit le maternel).
• c. faux. Les femmes possèdent deux chromosomes X (caryotype XX), alors que les hommes
n’en n’ont qu’un seul (caryotype XY). L’expression des deux allèles (sauf pour les régions
pseudo-autosomiques, en double chez la femme comme chez l’homme) conduit à des dé-
séquilibres cellulaires, pathologiques. Ainsi, un chromosome X est inactivé dans chaque
noyau de cellule féminine, de manière aléatoire (il ne s’agit donc pas ici d’empreinte pa-
rentale).
349 a. b.
c. d.
e.
• a. faux. La fertilité est la capacité à pouvoir se reproduire. Un couple ayant réussi à débuter
une grossesse après moins d’une année de rapports sexuels non protégés est considéré comme
fertile : il a la capacité à procréer. S’il lui faut plus d’une année, il est considéré comme infer-
tile (et stérile en cas d’échec). Un individu infertile est donc capable de procréer. La stérilité
correspond à l’impossibilité totale de procréer.
• c. vrai. L’infécondité est le fait de ne pas procréer, qu’elles qu’en soient les raisons. Un
individu fécond est ainsi un individu qui a procréé.
350
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Les individus XXX sont de phénotype féminin, fertiles et en général sans aucun
signe clinique de cette aneuploı̈die (anomalie du nombre de chromosomes). Ceci peut s’ex-
pliquer par l’inactivation des chromosomes X chez la femme, qui ne garde qu’un seul X actif
génétiquement par cellule.
• c. faux. Les individus XXY (syndrome de Klinefelter) présentent un phénotype masculin,
avec en général une grande taille, une faible pilosité, parfois une gynécomastie (développe-
ment des seins).
• e. faux. Les individus XYY (tout comme les XXX) ne sont en général pas au courant de leur
aneuploı̈disme, du fait de l’absence de phénotype marquant. De sexe masculin, ils sont fer-
tiles, mais sembleraient présenter, statistiquement, des troubles de l’apprentissage plus élevés
que la moyenne (ainsi qu’une taille moyenne légèrement supérieure à la taille moyenne des
individus de sexe masculin).
351 a.
b.
c. d.
e.
• a. faux. La méiose spermatocytaire débute à la puberté.
• d. faux. • d. faux. Les chromosomes X et Y sont condensés et inactifs pendant la méiose.
• e. vrai. Des recombinaisons plus rares peuvent aussi avoir lieu à l’autre extrémité du chro-
mosome Y, au niveau de la région PAR2.
352 a. b. c. d.
e.
• b. faux. La capacitation, qui dure environ 2 heures dans l’espèce humaine, correspond à un
ensemble de réactions affectant les spermatozoı̈des dans l’utérus féminin, qui le rend apte à
la fécondation.
• d. faux. Un certain nombre de protéines recouvrant la membrane de la tête du sperma-
tozoı̈de sont éliminées, ainsi que du cholestérol. Ce dernier point a pour effet d’augmenter
520 Corrigés • UE 2
353 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les cellules de Sertoli représentent 17 % du volume testiculaire et forment la paroi
des tubes séminifères.
• b. vrai. Ces cellules somatiques ne se multiplient qu’au cours de la première année de vie.
• c. faux. Elles jouent en particulier un rôle de soutien entre les cellules germinales : sperma-
togonie puis cellules en cours de spermatogenèse. Elles assurent aussi la nutrition des futurs
spermatozoı̈des, et forment la barrière hémato-testiculaire.
• d. faux. Elles sécrètent aussi diverses hormones, dont l’hormone anti-Müllerienne (AMH)
responsable de la régression des canaux de Muller chez l’homme.
354
a. b. c. d.
e.
• b. faux. Les cellules de Leydig sont situées entre les tubes séminifères, donc hors du com-
partiment intra-tubulaire.
• c. faux. Ce sont les cellules de Sertoli qui sont dans le compartiment intra-tubulaires et
jouent un rôle dans la spermiation, en particulier nutritif vis-à-vis des spermatozoı̈des en
cours de différenciation.
• e. vrai. Les cellules de Leydig secrètent la testostérone en particulier.
355 a. b. c. d. e.
• a. vrai. L’azoospermie, ou absence totale de spermatozoı̈des dans le sperme éjaculé peut
être due à une obstruction des voies génitales mâles (azoospermie excrétoire, ou obstructive)
ou bien à un défaut de production des spermatozoı̈des (azoospermie sécrétoire, ou non obs-
tructive). Ces azoospermies peuvent avoir diverses origines : maladies infectieuses (comme
les oreillons), maladies congénitales (comme le syndrome de Klinefelter).
• c. faux. Dans le cas des azoospermies excrétoires une fécondation in vitro avec ICSI peut
être envisagée comme remède à la stérilité.
356 a.
b. c. d.
e.
e
• c. faux. La 8 semaine de développement correspond au développement de l’ovaire. Mais
les cellules germinales (ovogonies) ne débutent leur méiose qu’à la fin du premier trimestre
de la grossesse : c’est à ce moment là que l’on peut considérer que l’ovogenèse débute. Si l’on
définit le début de l’ovogenèse comme le début de la multiplication par mitose des ovogonies
par mitose, celle-ci débute vers la 4e semaine de développement, et la proposition reste donc
de toute façon fausse.
• b. vrai. Il s’agit d’un noyau de grande taille, bloqué au stade diplotène de la méiose I.
• c. faux. Le deuxième globule polaire est émis lors de la cytodiérèse de méiose II, hors c’est
la piqûre spermatique qui induit la reprise de la méiose : lorsqu’un spermatozoı̈de est obser-
vable dans l’espace périvitellin, c’est avant ou au moment de la fusion des gamètes, et donc
au moment où l’ovocyte est en métaphase II.
• d. faux. C’est le follicule qui croı̂t en taille.
357 a. b. c.
d. e.
• a. faux. La folliculogenèse est un phénomène qui dure plus de trois mois chez la femme
avant d’atteindre le stade de follicule cavitaire (follicule tertiaire, ou follicule antral). A un
UE 2 • Corrigés 521
moment donné, il y a donc dans l’ovaire des follicules à différents stades de développement.
Chaque mois, un seul atteint le stade ultime de follicule de De Graaf conduisant à l’ovulation.
Corrigés
• b. faux. L’expulsion du premier globule polaire correspond à l’achèvement de la première
division de méiose. Le pic de LH présent à la transition entre phase folliculaire et phase
lutéale induit la reprise de la méiose I, ainsi que l’ovulation (éjection de l’ovocyte II issu de
l’achèvement de la méiose I). L’ovulation se déroule environ 36 heures après le pic de LH. La
durée entre la fin de la méiose I et cette ovulation est donc largement inférieure à 36 heures.
• c. faux. Les crossing-overs (échanges équilibrés de chromatides entre chromosomes homo-
logues) ont lieu pendant la prophase de la première division de méiose.
• e. faux. La taille maximale atteinte par un ovocyte II est de 120 micromètres de diamètre.
358 a. b. c. d. e.
• b. vrai. Lors de l’ovulation, ce n’est pas uniquement l’ovocyte qui est expulsé hors de
l’ovaire, mais il est accompagné d’un ensemble de cellules et structures. On trouve en effet
contre l’ovocyte la zone pellucide (correspondant à un ensemble de glycoprotéines), puis les
cellules de la coronna radiata (= cellules périovocytaires).
• c. faux. Le follicule mûr comporte une lame basale au-delà de la coronna radiata : la mem-
brane de Slavjanski. Celle-ci sépare l’ensemble ovocyte – coronna radiata des autres cellules
folliculaires, à commencer par les cellules de la granulosa.
• d. faux. Lors de l’ovulation, l’ovocyte II est bien bloqué en métaphase, mais il s’agit de la
métaphase de deuxième division de méiose, et non de première division de méiose (achevée
lors de l’ovulation).
359 a. b. c. d.
e.
• b. faux. Les chromosomes s’attachent à la lamina par leurs télomères au cours du leptotène,
donc au début de la méiose. Mais ils s’en détachent au cours du diplotène : ils ne sont donc
plus attachés à la fin de la méiose. En aucun cas il n’y a d’attachement à la membrane plas-
mique.
• c. faux. La ségrégation aléatoire des chromosomes a lieu en métaphase – anaphase I de
méiose. La métaphase II concerne la ségrégation aléatoire des chromatides recombinées.
• d. faux. La condensation de la chromatine commence dès le début de la prophase I. Après
une très légère décondensation en fin de méiose I, elle reprend en prophase II.
360 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. L’empreinte génomique parentale correspond à un ensemble de modifications chi-
miques de l’ADN, en particulier des méthylations. Certains gènes sont ainsi éteints, soit au
niveau de l’allèle paternel soit au niveau de l’allèle maternel.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• b. faux. Cette empreinte est mise en place au cours de la gamétogenèse, puis est maintenue
au travers de la fécondation et chez toutes les cellules du nouvel individu formé suite à la
fécondation.
• d. faux. Cette proposition correspond à l’inactivation du chromosome X chez la femme.
361 a. b. c. d.
e.
• b. faux. Les spermatogonies sont les cellules germinales primordiales chez l’homme. Par
vagues successives, ces cellules entrent en méiose. Les spermatocytes I sont en cours de
première division de méiose, les spermatocytes II en cours de deuxième division de méiose, et
les spermatides l’ont achevée. S’ensuit la différentiation des spermatides en spermatozoı̈des.
L’ensemble du processus dure 74 jours chez l’homme et 48 jours chez le rat, mais à un instant
donné plusieurs vagues sont en cours de méiose et/ou différentiation.
• c. faux. Les tubes séminifères comportent les cellules de la lignée germinale, mais aussi
des cellules somatiques : les cellules de Sertoli, à rôle de soutien et de nutrition, et les cel-
522 Corrigés • UE 2
lules péritubulaires, situées au-delà de la lame basale entourant le tube séminifère. D’autres
cellules somatiques sont présentes dans le testicule (cellules de Leydig en particulier).
• d. faux. Les spermatozoı̈des produits dans les tubes séminifères (la spermiogenèse est
l’étape finale de différentiation des spermatides) ne sont pas fécondants. Ce sont les événe-
ments subis lors de leur trajet dans les voies génitales féminines qui permettront l’acquisition
du pouvoir fécondant.
362 a.
b. c.
d. e.
• a. faux. Ce sont les ovogonies qui se multiplient pendant la vie embryonnaire.
• b. vrai. Les ovocytes I sont les cellules bloquées en prophase de méiose I (donc à un stade
où la cellule est encore diploı̈de) : ils sont donc engagés dans la méiose, et non dans une pro-
lifération cellulaire. Dans la mesure où ces ovocytes I reprennent leur développement lors de
l’ovulation, certains subsistent jusqu’à la ménopause : une durée de 50 ans environ est donc
possible.
• e. faux. Juste avant l’expulsion hors de l’ovaire, il y a reprise de la méiose et c’est un ovo-
cyte II (bloqué en métaphase) qui est ovulé.
363
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Seules les cellules de la lignée germinale peuvent subir une gamétogenèse.
• b. faux. La méiose débute pendant la vie embryonnaire chez la femme.
• c. faux. Chez la femme, les variations hormonales conduisent à un contrôle cyclique de la
gamétogenèse, mais celle-ci est aussi sous le contrôle des hormones sexuelles (libérées de
manière plus stable) chez l’homme.
• d. faux. La femme produit un ovocyte II par cycle, alors que l’homme produit un nombre
très important de spermatozoı̈des.
364 a. b.
c. d. e.
• c. vrai. La spermiogenèse est l’étape finale de la spermatogenèse : elle correspond à la
différenciation des spermatides formées suite à la méiose en spermatozoı̈des.
• d. faux. Chaque spermatide se différencie en un seul spermatozoı̈de en passant par une
succession d’étapes, dont la dernière est la spermiation.
365 a.
b.
c. d.
e.
• a. faux. Le canal déférent est bordé (comme le canal épididymaire) par des stéréocils (de
longues microvillosités immobiles).
• b. vrai. Il prend la suite du canal épididymaire, s’achève par l’ampoule et se poursuit par le
canal éjaculateur.
• d. faux. L’urètre prostatique n’est située qu’après le canal déférent.
366 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les cellules de Sertoli sont reliées par des jonctions serrées avec cinq autres cel-
lules, ce qui permet la mise en place de la barrière hémato-testiculaire. Au-delà de ce rôle
physique, elles jouent un rôle physiologique en libérant des facteurs de croissances et des
nutriments (comme le lactate) indispensables à la croissance et au métabolisme des cellules
germinales, et ainsi permettre la spermatogenèse.
367 a. b.
c. d.
e.
• a. faux. L’ovogenèse conduit à la libération d’un ovocyte II lors de l’ovulation. On peut
considérer cette cellule comme étant mature, puisque fécondable, même si la méiose n’est
UE 2 • Corrigés 523
pas achevée (remarque importante : cette notion, piégeuse, est à rechercher dans votre cours ;
le discours tenu par les professeurs peut en effet être différent sur ce point, mais en l’absence
Corrigés
d’une vision des choses contraire, explicitement dite en cours, l’ovocyte II peut être considéré
comme étant mature).
• b. faux. On considère qu’un seul ovocyte I sur mille donne un ovocyte II, du fait de la
très forte atrésie pendant la croissance folliculaire en particulier : le rendement est donc très
faible.
• c. vrai. Les ovogonies se multiplient pendant la vie fœtale, puis les follicules débutent leur
croissance, par lots, à partir de la puberté : on a donc bien une phase de multiplication pendant
la vie fœtale, puis de croissance folliculaire et maturation pendant la vie adulte.
369
a. b. c.
d. e.
Attention : l’énoncé demande de cocher les réponses fausses.
• a. faux. Ce sont les vésicules séminales qui produisent l’essentiel (60 %) du liquide séminal.
• b. vrai. Les sympexions de Robin sont des lamelles de glycoprotéines présentes dans la
prostate, qui tendent à se calcifier passée la quarantaine.
• d. faux. L’épithélium prostatique est hautement réactif aux androgènes. Ces derniers sti-
mulent aussi le développement de l’épididyme, du canal déférent et des vésicules séminales.
Les œstrogènes stimulent la prolifération de l’endomètre chez la femme.
370 a. b. c.
d. e.
• a. vrai. Les gonades sont des glandes exocrines car libérant des produits à l’extérieur de
l’organisme : les gamètes. Il s’agit aussi de glandes endocrines, car les cellules somatiques
de ces glandes réalisent souvent d’importantes sécrétions hormonales.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• b. faux. La méiose des gonocytes se déroule au niveau des tubes séminifères (pour les sper-
matocytes), de l’ovaire (pour les ovocytes I) et des trompes utérines (fin de la méiose des
ovocytes II). Le développement des cellules germinales féminines se déroule au sein de folli-
cules. Ce développement débute lors de la vie fœtale, jusqu’à la mise en place des follicules
primordiaux (ovocyte bloqué en prophase I de méiose).
• c. faux. Parmi les sécrétions hormonales, on peut noter une importante sécrétion de tes-
tostérone par les cellules de Leydig.
• d. vrai. Les cellules de la thèque interne des follicules ovariens sécrètent des androgènes
(comme de la testostérone), qui sont ensuite transformés en œstrogènes grâce à l’action d’une
aromatase sécrétée par les cellules folliculaires.
371 a. b. c. d. e.
• a. faux. La méiose est une division cellulaire particulière permettant dans l’espèce humaine
524 Corrigés • UE 2
la formation des gamètes. A partir d’une cellule mère initiale (spermatogonie ou ovogonie),
on obtient quatre cellules (quatre spermatides chez l’homme, un ovotide et deux ou trois glo-
bules polaires chez la femme). Il s’agit donc en réalité de l’enchaı̂nement de deux divisions
successives. La première division de méiose est caractérisée par une prophase très longue,
découpée en cinq stades successifs (leptotène, zygotène, pachytène, diplotène, diacinèse).
Les chromosomes homologues sont associés au cours de cette phase (plus précisément au
pachytène) par un complexe protéique, le complexe synaptonémal, présent entre deux chro-
matides de deux chromosomes homologues (et pas entre les chromatides sœurs d’un même
chromosome). Cette première division se déroule au sein du spermatocyte I ou de l’ovocyte I
et permet la séparation des chromosomes homologues (au cours de l’anaphase I). Elle aboutit
à la formation de cellules haploı̈des (23 chromosomes à deux chromatides) : le spermatocyte
II chez l’homme, l’ovocyte II et le premier globule polaire (GP1) chez la femme.
• e. faux.. La deuxième division de méiose se réalise au sein des spermatocytes II et ovocytes
II. Elle permet la disjonction des chromatides de chaque chromosome, et ainsi la formation de
cellules haploı̈des (23 chromosomes) à chromosomes monochromatidiens (au cours de l’ana-
phase II) : les spermatides chez l’homme, l’ovotide et le deuxième globule polaire (GP2) chez
la femme.
372 a. b. c. d. e.
Attention : l’énoncé demande de cocher la réponse fausse.
• a. vrai. Les œstrogènes sont sécrétés pendant la grossesse par le placenta. Le développement
de ce dernier est concomitant d’une hausse du taux d’œstrogènes pendant toute la grossesse.
Avec la progestérone, ils prennent le relais hormonal de la HCG après le premier trimestre de
développement embryonnaire. On distingue trois œstrogènes naturels : l’œstradiol, l’œstriol
et l’œstrone. L’œstradiol présente de nombreux rôles chez la femme, dont celui de stimuler
la croissance de l’utérus pendant la grossesse.
• b. vrai. L’œstriol n’est produit en quantités significatives que pendant la grossesse, le pla-
centa étant sa seule source de production.
• d. faux. Le développement de la glande mammaire est stimulé pendant la grossesse par
la progestérone, autre hormone produite par le placenta. Après la grossesse, les tétées du
nouveau-né induisent des décharges d’ocytocine et de prolactine qui permettent le maintient
et la poursuite de l’évolution de la glande mammaire.
373 a. b. c. d. e.
• a. vrai. L’ovocyte a une durée de vie limitée suite à l’ovulation, ce qui explique que le
maximum de fertilité correspond à une période de quelques jours majoritairement située avant
l’ovulation.
374 a.
b. c. d. e.
• b. vrai. L’AMH est une hormone sécrétée par les cellules de Sertoli du testicule embryon-
naire de l’embryon mâle (les réponses b et c s’excluaient donc mutuellement). Elle est res-
ponsable de la régression des canaux de Müller et donc du maintient des canaux de Wolff.
• c. faux. La migration des testicules ainsi que l’acquisition des caractères sexuels secon-
daires sont sous le contrôle de diverses hormones, mais pas directement de l’AMH.
Endomètre, fécondation et premières étapes du développement
375 a. b. c.
d. e.
• d. vrai. La piqûre spermatique induit un influx de calcium qui provoque l’exocytose des gra-
nules corticaux. Cette exocytose permet d’empêcher l’arrivée d’un deuxième spermatozoı̈de :
hydrolyse de protéines de la zone pellucide indispensables à la réaction acrosomique, renfor-
cement de liaisons entre d’autres protéines ZP, modifications de la membrane ovocytaire.
UE 2 • Corrigés 525
376 a. b. c. d. e.
Corrigés
• a. faux. L’endomètre se développe à partir du 4e jour du cycle, donc bien avant tout
évènement de fécondation.
• c. faux. La présence de progestérone à partir du 14e jour induit un fort développement de
l’endomètre, dont les cellules synthétisent des quantités importantes de collagène. C’est la
phase sécrétoire, qui permet à l’endomètre d’atteindre son épaisseur maximale.
• d. faux. En absence de fécondation, les menstruations (règles) éliminent la partie fonction-
nelle de l’endomètre.
377 a.
b. c. d.
e.
• a. faux. Le complexe cumulo-ovocytaire est formé de l’ovocyte II et des cellules de la co-
rona radiata, ainsi que de cellules du cumulus oophorus.
• b. vrai. Les fimbriae de l’ampoule tubaire (au niveau du pavillon) se disposent contre
l’ovaire au moment de l’ovulation.
• c. faux. Le complexe est en effet transporté, mais lentement. . .
• d. faux. L’ovocyte dégénère en 24 à 48 heures s’il n’est pas fécondé.
• e. vrai. Les cellules de la corona radiata secrètent de la progestérone, qui a un effet attractif
sur les spermatozoı̈des.
378 a. b. c. d. e.
• b. vrai. Le noyau du spermatozoı̈de pénètre le cytoplasme ovocytaire accompagné du cen-
triole proximal, qui permettra la mise en place du fuseau de division de la première mitose de
l’œuf. Toutes les autres structures du spermatozoı̈de sont dégradées et éliminées.
• c. vrai. Après réplication de l’ADN des deux pronucléi, ces derniers perdent leur enveloppe
et la première division de mitose prend place.
• d. faux. La réaction acrosomique correspond à la fusion de la membrane plasmique du
spermatozoı̈de avec la membrane acrosomique externe.
379 a.
b. c. d. e.
• a. faux. La capacitation précède l’interaction du spermatozoı̈de avec la zone pellucide.
• c. faux. La fixation secondaire succède à la réaction acrosomique.
• d. faux. La fertiline intervient lors de la fixation spermatozoı̈de - ovocyte II, donc après la
réaction corticale.
• e. faux. La fixation primaire correspond à une reconnaissance de ZP3 par la protéine SP95
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
du spermatozoı̈de. Elle active diverses voies de signalisation intracellulaire, ce qui inclut des
phospholipases, dont la PL A2. Ces voies aboutissent à la réaction acrosomiale. La fixation
secondaire permet ensuite de maintenir l’accrochage du spermatozoı̈de à la zone pellucide
(interaction de ZP2 avec SP17 du spermatozoı̈de), ce qui permet la progression du gamète
mâle vers l’ovocyte et ainsi la fusion des membranes. Cette fusion déclenche la reprise de la
méiose de l’ovocyte et donc l’expulsion du deuxième globule polaire (et non du premier).
380 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les spermatozoı̈des sont libérés par l’éjaculation au niveau du vagin. Tous ceux ne
pénétrant pas la glaire cervicale sont détruits. Les autres progressent dans les voies génitales
féminines, pouvant être stockés au cours de ce processus à deux niveaux : au niveau des
glandes cervicales et au niveau de l’isthme de la trompe (il s’agit donc de deux localisations
différentes).
• b. faux. Plusieurs spermatozoı̈des arrivent au contact de la zone pellucide, qu’ils pénètrent
526 Corrigés • UE 2
suite à la réaction acrosomiale. Un seul fusionnera avec l’ovocyte, mais leur pénétration de
la zone pellucide est d’autant plus facilitée que de nombreux gamètes mâles s’y sont fixés.
• d. vrai. La fusion d’un premier spermatozoı̈de avec la membrane ovocytaire induit la
réaction corticale, dont un des effets est la modification de la zone pellucide, qui devient
ainsi imperméable aux spermatozoı̈des.
381 a.
b.
c. d. e.
• a. faux. La capacitation se déroule dans les voies génitales de la femme.
• b. vrai. La capacitation est indispensable pour la fixation du spermatozoı̈de à la zone pel-
lucide et la réaction acrosomiale.
• c. vrai. Les oestradiols présents en période d’ovulation permettent la modification de la
glaire cervicale, ainsi que la capacitation des spermatozoı̈des.
• d. faux. La chromatine est déjà fortement compactée dès la spermiogenèse.
382 a. b.
c. d. e.
Attention : l’énoncé demande de cocher la réponse fausse.
• a. vrai. Le sperme est constitué des spermatozoı̈des et du liquide séminal. Ce dernier est
formé par des sécrétions de la prostate, de l’épididyme et des vésicules séminales. La pros-
tate sécrète ainsi de nombreuses enzymes, du cholestérol, la spermine de l’acide citrique et
du zinc.
• b. vrai. La carnitine et le L-glycosidase sont sécrétées dans l’épididyme.
• c. faux. Les vésicules séminales sécrètent des protéines diverses, des prostaglandines, des
carbonates et du fructose.
383 a. b. c. d.
e.
• a. vrai. La triploı̈die correspond à la présence de trois ensembles complets de chromosomes
homologues (on parle d’une cellule à 3n chromosomes). Dans l’espèce humaine (n = 23), les
gamètes (haploı̈des) présentent 23 chromosomes, les cellules diploı̈des ont 46 chromosomes
dans leur noyau cellulaire, et une cellule triploı̈de présente donc 69 chromosomes.
• b. faux. Si un seul chromosome est présent en trois exemplaires, on parle alors de trisomie
(exemple : la trisomie 21, de caryotype (47, +21)). Il peut s’agir, au niveau d’une cellule
œuf : soit de la fusion d’un spermatozoı̈de diploı̈de avec un ovocyte sain ; soit de la fu-
sion d’un spermatozoı̈de sain avec un ovocyte diploı̈de ; soit d’une double fécondation (deux
spermatozoı̈des fécondant un seul ovocyte) ; soit encore d’une anomalie lors de la première
division de mitose, conduisant à la formation d’une cellule triploı̈de et d’une cellule haploı̈de.
La majorité des embryons ou fœtus résultants d’une triploı̈die ne mènent pas à une grossesse
à terme, les rares cas de naissance n’étant pas viable au-delà de quelques heures à quelques
semaines (de manière exceptionnelle).
• c. faux. La parthénogenèse consiste en la formation d’un embryon à partir d’un ovocyte
non fécondé. Elle n’a été observée dans l’espèce humaine que lors de manipulations in vitro.
• d. faux. Les jumeaux dizygotes sont dus à la fécondation de deux ovocytes au cours d’un
même cycle. Il y a donc eu de manière fortuite une double ovulation. Du fait des recombi-
naisons génétiques réalisées pendant la méiose, les deux ovocytes fécondes ont des génomes
différents. D’un point de vue génétique deux jumeaux dizygotes sont donc comme deux frères
ou sœurs habituels.
384 a. b. c.
d. e.
Attention : l’énoncé demande de cocher la réponse fausse.
• a. vrai. Le transfert d’immunoglobulines maternelles au niveau du placenta permet à la
mère d’assurer une protection immunitaire de l’embryon puis du fœtus. Cette protection
UE 2 • Corrigés 527
Corrigés
de son propre système immunitaire.
• d. faux. Cette protection est réalisée par une libération d’IgG en particulier. Les IgM sont,
au contraire, les seules immunoglobulines à ne pas passer la barrière hémato-placentaire.
385
a. b. c. d. e.
• c. faux. La capacitation correspond à l’acquisition du pouvoir fécondant par le sperma-
tozoı̈de. Elle se déroule dans les voies génitales féminines, et comporte une augmentation de
la fluidité membranaire (par diminution du cholestérol membranaire) et une libération des
sites de reconnaissances des récepteurs de ZP3. Toutefois, ces récepteurs sont déjà présents
au niveau de la membrane plasmique avant la capacitation.
• d. faux. Les spermatozoı̈des subissent au préalable une décapacitation dans les voies géni-
tales masculines.
386
a. b.
c. d.
e.
• a. vrai. Lors de la capacitation, les remaniements de la composition de la membrane plas-
mique du spermatozoı̈de permettent de laisser le passage aux ions calcium, qui peuvent ainsi
pénétrer dans le cytoplasme du gamète mâle. Il participe alors à rendre la membrane du sper-
matozoı̈de encore plus fluide.
• c. vrai. La fusion des membranes ovocytaires et spermatiques lors de la fécondation induit
une libération de calcium dans le cytoplasme de l’ovocyte. Ce calcium a pour effet d’induire
l’exocytose des granules corticaux et en inactivant le MPF permet d’induire la reprise de la
méiose.
• e. vrai. Si ce flux de calcium vers le cytoplasme ovocytaire ne peut se réaliser, alors les
étapes de la fécondation ultérieures à la fusion membranaire ne peuvent pas se dérouler.
387
a. b. c. d. e.
• a. vrai. De nombreux phénomènes impliquant chacun des deux gamètes interviennent au
cours des étapes de l’interaction gamétique. Du côté du spermatozoı̈de, la réaction acroso-
mique permet la libération du contenu de l’acrosome suite à la fixation du gamète mâle sur la
zone pellucide. La progression du spermatozoı̈de qui suit met en jeu une interaction avec la
protéine ZP2 de la zone pellucide.
• e. faux. Après la fusion des gamètes, le noyau du spermatozoı̈de pénètre dans l’ovocyte et
devient le pronucléus mâle : ceci implique une décondensation de l’ADN, en remplaçant les
protamines (associées à l’ADN dans le noyau spermatique) par des histones.
388
a.
b.
c.
d. e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• a. vrai. L’endomètre est une tunique muqueuse, constituée d’un épithélium cylindrique
simple (donc une seule couche de cellules) uni à un épais chorion de tissu conjonctif riche en
cellules.
• c. vrai. Il suit un développement cyclique selon trois phases : phase menstruelle pendant les
cinq premiers jours du cycle, puis phase proliférative et enfin phase sécrétoire à partir du 14e
jour. On observe donc d’importantes variations au niveau de sa zone fonctionnelle pendant
l’ensemble du cycle utérin.
• d. vrai. Le développement folliculaire se déroule au début du cycle ovarien, et coı̈ncide
donc bien en partie avec la phase proliférative.
389
a. b.
c.
d.
e.
• a. vrai. La fécondation induit la reprise de la méiose de l’ovocyte : ainsi, le pronucleus
femelle n’est présent qu’à la suite de la fécondation.
528 Corrigés • UE 2
390
a. b. c. d.
e.
• a. vrai. L’exocytose des granules corticaux est la conséquence de la fusion des gamètes.
Elle permet la libération d’enzymes dans l’espace périvitellin, ce qui induit la transformation
de la zone pellucide, qui devient en particulier imperméable aux spermatozoı̈des.
• c. faux. La réaction acrosomique concerne le spermatozoı̈de, lors de son contact avec la
zone pellucide.
• d. faux. La thèque interne correspond à des cellules folliculaires qui ne sont pas expulsées
lors de l’ovulation.
391 a. b.
c. d. e.
• b. faux. Suite à la fécondation, les deux noyaux (contenant chacun un jeu haploı̈de de
chromosomes monochromatidiens) effectuent la réplication de leur ADN, et une seule plaque
métaphasique se met en place, contenant les 46 chromosomes (maternels et paternels) : c’est
l’amphimixie, qui restaure la diploı̈die. Cette mitose est rendue possible par le fuseau, qui se
met en place à partir d’un centrosome maternel et du centriole proximal paternel.
• e. vrai. Les deux globules polaires sont issus des première (lors de l’ovulation) et deuxième
(suite à la fécondation) divisions de méiose de l’ovocyte. Ils restent au contact de la cellule
œuf, et sont dégradés lors du développement précoce (avant le stade morula).
392 a.
b. c. d. e.
• a. faux. Suite à la fécondation, l’embryon met environ cinq jours à traverser la trompe de
Fallope pour aboutir dans l’utérus.
• b. vrai. Cette migration est en particulier permise par le mouvement des cellules ciliées des
trompes.
• c. faux. L’arrivée dans l’utérus coı̈ncide avec l’éclosion de l’embryon, qui rompt la zone
pellucide grâce à la trypsine que secrète son trophoblaste.
• d. faux. De même, ce sont les cellules du trophoblase (et non de la masse cellulaire interne)
qui secrètent l’hCG suite à l’implantation.
UE 2 Concours blancs (corrigés)
Corrigés
Concours n◦ 1
Biologie cellulaire
1 a. b.
c.
d. e.
• a. faux. Les levures sont des eucaryotes.
• b. faux. Les archaebactéries sont des procaryotes.
• e. faux. Les virus sont acellulaires.
2
a. b. c. d. e.
• a. b. et d. vrai. Le schéma illustre le phénomène d’endocytose/exocytose. Une des voies
d’endocytose est la voie dépendante de la clathrine.
• c. vrai. Elle peut également indiquer le sens du flux vésiculaire.
• e. faux. L’invagination membranaire lors de l’endocytose est sous l’influence du recrute-
ment des NPF (Nucleation Promoting Factor), du complexe Arp2/3 et de la polymérisation
de l’actine (5).
3 a. b. c. d. e.
• b. et c. faux. d. vrai. 7 est une dynéine, une ATPase. Elle assure le transport des vésicules
de l’extrémité (+) (périphérie cellulaire) à l’extrémité (-) (centre cellulaire ou centrosome en
8). Notons que 10 est une kinésine qui assure le transport en sens inverse.
• e. faux. Le compartiment 9 est un endosome.
4 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux. 11 représente des microfilaments d’actine, ces molécules fixent l’ATP.
• b., c. et d. vrai. Dans les cellules animales non musculaires, les filaments d’actine sont
organisés en un réseau dense situé sous la membrane plasmique, le cortex cellulaire. Les fi-
laments qui forment le cortex sont liés par leur extrémité (+) à des protéines de la membrane
plasmique telles que la spectrine.
• e. faux. Le transport à proximité de la membrane plasmique est plus lent.
5 a.
b. c. d. e.
• b. vrai. Une adhésion hétérotypique est une adhésion entre deux cellules de type différent.
La sélectine E est une protéine transmembranaire proche des lectines. Elle est exprimée par
des cellules endothéliales et permet la reconnaissance de résidus osidiques portés par certains
leucocytes : elle permet ainsi une adhérence entre cellules endothéliales et leucocytes, dans
le cadre de la réponse inflammatoire.
• a. et d. faux. Les cadhérines interviennent dans des liaisons homophiliques, donc avec des
cellules exprimant les mêmes cadhérines : Il s’agit alors de cellules du même type. C’est aussi
le cas de la N-CAM.
• c. faux. La desmoplakine est une protéine intracellulaire présente au niveau des desmo-
somes.
• e. faux. Les intégrines interviennent dans la liaison des cellules à la matrice extracellulaire.
530 Concours blancs • UE 2
6
a. b. c. d. e.
• a. vrai. 13 protofilaments disposés côté à côte forment un tube creux, le microtubule.
• b. vrai. Les sous-unités de tubuline α et β présentent chacune un site de fixation pour le
GTP, la tubuline β se comporte comme une GTPase.
• c. faux. Le taxol stabilise les microtubules.
• d. vrai. Pendant la mitose, les microtubules forment le fuseau mitotique.
• e. faux. Ce sont les extrémités + qui sont tournées vers la périphérie cellulaire.
7 a. b.
c. d. e.
• a. faux. La communication synaptique nécessite un contact cellulaire, il n’y a pas disper-
sion, le signal est d’intensité élevée et de courte durée.
• b. faux. Les radicaux libres gazeux agissent directement sur les enzymes cytosoliques sans
intervention d’un récepteur membranaire ou intracellulaire.
• d. faux. Les récepteurs couplés aux enzymes ne possèdent d’un domaine transmembranaire
et deviennent actifs après homo- ou hétérodimérisation.
8 a. b. c. d. e.
• b. faux. La translocation dans le RE se fait de façon co-traductionnelle. Pour observer la
translocation dans la lumière des microsomes, il faudra ajouter l’ARNm au système de tra-
duction in vitro et non la protéine (proposition c).
• d. faux. Les modifications subies dans la lumière du microsome sont une N-glycosylation,
la O-glycosylation se fait dans la lumière de l’appareil de Golgi.
• e. faux. Les protéines transloquées sont protégées de l’action des protéases incapables de
traverser les membranes.
9
a.
b. c. d. e.
• a. vrai. La cycline D régule l’expression des gènes codant pour les cyclines G1/S (cycline
E) et S (cycline A).
• b. vrai. La phosphorylation de la cycline B contrôle sa localisation : cytoplasmique en in-
terphase, nucléaire durant la mitose.
• c. faux. L’enveloppe nucléaire disparaı̂t en prométaphase.
• d. faux. Les sérine-thréonine kinases dépendantes des cyclines (Cdk) sont de niveau constant
dans la cellule.
• e. faux. Cdc25 est une phosphatase activatrice.
10 a. b. c.
d. e.
• a. vrai. Les chromosomes pauvres en gènes sont plutôt situés à la périphérie nucléaire au
contact de la lamina.
• b. faux. Un génome humain haploı̈de contient 3 milliards de paires de base.
• c. faux. Le génome humain ne contient que 2 % de séquences transcrites en ARN ; il com-
prend 50 % d’ADN répétitif.
• d. vrai. L’ARN polymérase III transcrit l’ARNr 5S hors du nucléole.
e. faux. L’HAT acétyle les histones.
11 a. b. c.
d. e.
• a. faux. Les canaux de Müller régressent chez les hommes mais pas chez les femmes au
cours du développement embryonnaire.
• b. faux. La caspase 7 est une caspase effectrice.
UE 2 • Concours blancs 531
• c. faux. Les protéines de la famille Bcl-2 incluent des protéines pro- et anti-apoptotiques.
Corrigés
• e. faux. FLIP inhibe la formation du complexe DISC, pas l’inverse.
12
a. b. c.
d. e.
• b. et e. faux. Le complexe OXA est un complexe de la membrane mitochondriale interne
au niveau de laquelle se trouve la cardiolipine.
• c. faux. L’énergie nécessaire à l’entrée des protéines dans la mitochondrie est apportée par
l’hydrolyse de l’ATP.
13
a. b. c. d. e.
• c. faux. Les jonctions serrées permettent de fermer totalement l’espace intercellulaire, ce
qui permet d’assurer une étanchéité au niveau des épithéliums ou endothéliums les compor-
tant, ce qui inclue les deux tissus cités ici (mais aussi d’autres tissus dans l’organisme).
• e. faux. Les desmogléines et les desmocollines sont des cadhérines donc intervenant dans
la formation des desmosomes
14 a.
b. c.
d. e.
• a. faux. L’activité tyrosine-kinase est intrinsèque dans le domaine cytosolique du récepteur.
• b. vrai. c. faux. Ras est une petite GTPase, le GTP contrôlant son état.
• d. vrai. L’activation de la voie des MAPkinases par les facteurs de croissance conduit à
la phosphorylation de pRb (protéine du rétinoblastome) permettant à la cellule de progresser
vers la mitose.
15 a. b.
c. d. e.
• a. faux.. Les protéines G hétérotrimériques activées sont constituées de trois sous-unités
alpha-GTP, beta et gamma.
• b. faux. Certains récepteurs à 7 domaines transmembranaires contrôlent l’activité de la
protéine kinase A en modulant la concentration intracellulaire de seconds messagers produits
à partir de l’adénylcyclase (ou adenylate cyclase).
• d. faux. La protéine kinase A est une kinase cytosolique.
16
a.
b.
c.
d. e.
• e. faux. Le collagène de type I et le collagène de type III sont fibrillaires. Le collagène de
type IV s’organise en réseau.
17 a. b.
c.
d. e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• a. et b. faux. Le Western Blot permet la mise en évidence de protéines par utilisation d’an-
ticorps spécifique(s).
• c. et d. vrai. Après électrophorèse le plus souvent dénaturante, les protéines sont transférées
sur une membrane en vue de la reconnaissance par l’anticorps spécifique.
18 a. b.
c.
d. e.
• a. faux. La GFP est un contrôle, le Western Blot ne permet pas d’analyser la fluorescence
mais l’effet spécifique de la parkine sur la quantité de synucléine.
• b. faux. Les anticorps révélant justement les isoformes de synucléine, l’expérience ne per-
met pas de conclure quant aux effets du MG132 sur la traduction de la parkine.
• c. et d. vrai. Si l’inhibition du protéasome par le MG132 augmente le signal detecté sur le
WB pour les synucléines α et β comparativement aux contrôles, cela signifie que ces dernières
sont dégradées via le protéasome.
532 Concours blancs • UE 2
19
a. b. c. d. e.
• a. et b. vrai. L’actine est un témoin de dépôt et Lenti-GFP un contrôle permettant de s’as-
surer de la spécificité des effets observés pour la parkine.
• d. vrai. Vector est un contrôle permettant de s’assurer de la spécificité des effets observés
dans les cellules exprimant α-syn et β-syn.
• c. faux. Le profil obtenu pour les fractions solubles et insolubles est clairement différent.
20
a. b. c. d. e.
• a. vrai. La α-synucléine provoque l’accumulation anormale de parkine dans la fraction cel-
lulaire insoluble de la lignée neuronale en présence de MG132.
• b. et c. faux. La condition Vector est le contrôle (la référence). Or les bandes observées en
présence de MG132 en condition Vector et celle observée en présence de MG132 en condi-
tion β-syn sont identiques. La fraction insoluble de parkine détectée par WB n’a donc pas
augmentée dans ce cas.
• d. faux. L’inhibition du protéasome ne diminue pas la transcription de parkine dans les
cellules. Le Western Blot ne permet pas l’analyse de la transcription (qui se fait par Northern
Blot).
21 a. b.
c. d. e.
• b. faux. La tubuline est un constituant des microtubules.
22
a.
b. c.
d. e.
• a. et d. vrai. Dans les cellules exprimant l’ α-synucléine et la parkine, l’α -tubuline s’accu-
mule dans la fraction insoluble en présence de MG132 (colonne αsyn et MG132, l’α-tubuline
s’accumule).
• b. vrai. Le signal d’α-tubuline insoluble détecté augmente en présence de MG132 dans les
différentes conditions expérimentales.
• c. faux. L’actine continue à être détectée dans les différentes conditions expérimentales.
23 a.
b.
c. d. e.
• d. faux. Le neurone est une cellule bloquée en phase Go du cycle cellulaire.
24
a.
b. c.
d. e.
• a. vrai. L’état du cytosquelette neuronal, évalué sur la densité relative des neurites, est
modifié significativement dans certaines conditions expérimentales : on peut par exemple
comparer les conditions α-syn+MG132 et α -syn+MG132+lenti-parkin.
• b. vrai. La densité des neurites est diminuée significativement en présence d’ α-synucléine
et de MG132.
• c. faux. En présence de β-synucléine, de parkine et de MG132, la densité des neurites n’est
pas significativement modifiée par rapport au témoin sans parkine.
• d. vrai. Il existe des altérations du cytosquelette dans les cellules accumulant la parkine
et l’ α-synucléine non dégradées par le protéasome, c’est ce que cherchent à démontrer les
scientifiques par cette expérience.
25
a.
b. c.
d. e.
• c. faux. L’accumulation de β-synucléine et de parkine non dégradées n’entraı̂ne pas d’alté-
ration des microtubules par modification de la solubilité de la tubuline. La figure 5 ne permet
pas de mettre en évidence de différences significatives de la densité du cytosquelette avec ou
sans parkine en présence ou non de MG132 pour la β-syn, contrairement à l’α-syn.
UE 2 • Concours blancs 533
Histologie
Corrigés
26
a.
b. c. d. e.
• a. vrai. La paraffine est un milieu d’inclusion hydrophobe permettant de durcir suffisam-
ment la pièce afin de pouvoir la découper au microtome.
• b. vrai. . Les colorants classiques sont en solution aqueuse, il est donc nécessaire de
déparaffiner pour pouvoir procéder à la coloration.
• d. faux. L’éosine colore le cytoplasme.
• e. faux. La phosphatase alcaline, il s’agit d’une enzyme. L’utilisation d’un substrat chro-
mogène comme le fast red permet la formation d’un produit rouge.
27 a. b. c. d. e.
a. c. et d. vrai. La classification des épithéliums repose sur 3 critères principaux qui se com-
binent entre eux : forme des cellules (par convention de la couche superficielle), nombre de
couches de cellules et différenciations apicales.
b. et e. faux. Toutes les cellules épithéliales possèdent des complexes de jonction combinant
les mêmes types de jonction et reposent sur une membrane basale.
28 a. b.
c. d. e.
b. et e. faux. Les mucines sont secrétées par les cellules muqueuses caliciformes. Les entérocytes
constituent un épithélium prismatique simple.
29
a. b. c. d. e.
• e. faux. Les cellules germinatives sont toutes en contact avec la lame basale.
30 a.
b. c. d. e.
• a. faux. L’image montre un épithélium pavimenteux simple (l’œsophage est un épithélium
stratifié).
31 a. b. c. d. e.
• b. faux. Une glandes endocrines est une glandes qui sécrète dans la circulation sanguine.
Une glande exocrine sécrète via un canal. Une glande amphicrine est une glande qui possède
à la fois une fonction endocrine et exocrine.
• c. faux. Cela correspond à une sécrétion holocrine.
• e. faux. Dans les glandes apocrines, la sécrétion se fait par fragmentation du pôle apical de
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
la cellule.
32
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Après stimulation antigénique, les lymphocytes B se transforment en plasmocytes
capables de secréter les immunoglobulines.
• b. vrai. Le réticulum endoplasmique granuleux est abondant dans les cellules qui produisent
des protéines.
33 a. b.
c. d. e.
• c. vrai. Les ostéoblastes reliés entre eux par des nexus et responsables de la synthèse de
l’ostéoı̈de se différencient en ostéocytes avec conservation des nexus.
34 a.
b.
c.
d.
e.
534 Concours blancs • UE 2
35
a.
b.
c.
d. e.
a. b. c. et d. vrai. La phagocytose est l’ensemble des étapes par lesquelles une cellule
phagocytaire englobe dans une vacuole lysosomale une structure figurée telle qu’un micro-
organisme, un corps étranger ou une autre cellule.
• e. faux. Après la phagocytose, le nombre de granulations contenues dans le cytoplasme
des phagocytes diminue car ces granulations correspondent aux hydrolases responsables de
la dégradation des particules internalisées.
36
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Il existe deux variétés d’adipocytes : les adipocytes blancs et les adipocytes bruns
(rares chez l’adulte). La question porte donc sur les adipocytes blancs.
• c. faux. Le noyau, aplati, est refoulé en périphérie, contre la membrane plasmique. Une fine
membrane basale entoure la membrane plasmique.
• d. faux. Il n’y a pas de péricytes dans le tissu adipeux.
• e. vrai. Ce sont des cellules sphériques, dont le cytoplasme renferme une volumineuse
inclusion lipidique unique (triglycérides), entourée par une mince couronne cytoplasmique
contenant un appareil de Golgi, du réticulum endoplasmique granulaire, du réticulum endo-
plasmique lisse et des mitochondries.
37 a.
b.
c. d. e.
b. et c. vrai. La névroglie épithéliale est constituée de cellules ciliées et jointives.
a. d. et e. faux. Elle est dépourvue de tissu conjonctif et de membrane basale. Les cellules
sont pseudo-épithéliales.
38 a. b. c. d. e.
• a. faux. Ce sont des prolongements multiples et ramifiés. L’axone est un prolongement
unique peu ramifié.
• b. faux. Ils ne sont jamais myélinisés contrairement à l’axone qui peut l’être.
• c. faux. La conduction est centripète. Elle est centrifuge pour l’axone.
• d. faux. C’est le contraire, les dendrites contiennent plus d’organites dans la partie proxi-
male que distale.
• e. vrai. Et participe à la plasticité neuronale.
39 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les cardiomyocytes ont une forme de cylindre bifurqué.
• b. vrai. Les nexus permettent aux cellules de se synchroniser.
• c. faux. Ils présentent un réticulum sarcoplasmique plus fin et moins développé que celui
des cellules striées squelettiques.
• e. faux. Le noyau des cardiomyocytes est central, unique et aplati.
40
a. b.
c. d. e.
• a. vrai. Son cytoplasme contient de très nombreuses myofibrilles (diamètre de 1 à 2 m)
organisées en sarcomères.
• b. faux. Le diamètre est d’environ 10 à 100 micromètres.
• c. vrai. L’alternance de disques clairs et sombres observables au microscope optique est
bien visible sur une coupe longitudinale.
UE 2 • Concours blancs 535
Corrigés
Embryologie
41 a. b. c. d. e.
• b. faux. Le centre de Nieuwkoop correspond aux cellules dorso-végétatives de l’embryon
d’Amphibien au stade blastula. Les molécules émises par ces cellules induisent les cellules
de la zone marginale dorsale en centre organisateur de Spemann (qui permet d’affiner la
régionalisation dorso-ventrale de l’embryon). Ainsi, le centre de Spemann ne peut être présent
que suite à l’activité des cellules du centre de Nieuwkoop.
42 a. b.
c. d.
e.
• c. vrai. Suite à la fécondation, les pronuclei mâle et femelle réalisent la réplication, se
rapprochent, puis les enveloppes nucléaires disparaissent, ce qui permet de mettre en place
l’ensemble des chromosomes au niveau du plan équatorial de la première mitose. L’amphi-
mixie, qui correspond à la mise en commun des deux génomes gamétiques, correspond donc
au tout début de la première division de l’œuf.
• e. vrai. Cette première division nécessite pour se réaliser un fuseau complet, organisé entre
deux centrosomes, dont un est formé à partir du centriole proximal du spermatozoı̈de.
43 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le contact avec l’endomètre se réalise au niveau du trophectoderme polaire (du
côté de la masse cellulaire interne) et non du trophectoderme polaire (situé à l’opposé du
blastocyste).
• b. vrai. Pendant l’implantation, le développement du syncytiotrophoblaste entoure tout
l’embryon, ce qui inclue le cytotrophoblaste, qui est ainsi séparé de l’endomètre.
• c. vrai. L’hypoblaste est le feuillet situé du côté du blastocœle. Cette position correspondra
par la suite à la face ventrale de l’embryon.
• e. faux. Le cœlome externe est interrompu au niveau de l’ébauche du cordon ombilical, et
ne fait donc pas le tour de tout de l’embryon.
44 a. b.
c. d. e.
La figure 7 est une coupe transversale au cours de la neurulation. La face dorsale, au contact
de la cavité amniotique, est vers le haut.
• b. faux. L’ellipse 2 correspond aux cellules de crête neurale, formées lors de l’invagination
du neuroderme. Certaines vont former les ganglions rachidiens, d’autres vont migrer sur une
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
45 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. La flèche 4 désigne une cellule de l’entoblaste (ou endoderme).
• b. faux. La flèche 5 désigne une cellule du tube neural. Ces cellules neuroectodermiques
sont reliées entre elles par des N-CAM, mais aussi des N-Cadhérines.
• d. faux. La flèche 6 désigne les cellules de l’épiblaste, qui sont reliées entre elles par des
E-Cadhérines.
• e. vrai. La présence de la plaque notochordale permet de dater cet embryon au 20e jour de
développement. A ce stade l’ingression entoblastique est achevée.
536 Concours blancs • UE 2
46
a. b. c.
d.
e.
• b. faux. Les axes embryonnaires se mettent en place lors de la gastrulation, au cours de la
2e semaine du développement.
• c. faux. Les examens échographiques permettent de fournir de nombreuses informations
sur le développement de l’embryon puis du fœtus. En particulier, il est possible lors de
l’échographie dite du 1er trimestre de visualiser l’activité cardiaque du cœur (par e et Dop-
pler), et de dater la grossesse. Cette datation se réalise en particulier avec la mesure de la
longueur de l’embryon, avec une précision de 3 à 8 jours (la réponse 2-3 jours semble donc
trop optimiste. . .).
• e. vrai. L’échographie dite du 2e semestre permet de déterminer le sexe de l’enfant.
47
a.
b. c. d.
e.
• a. vrai. La fécondation s’achève au moment où les deux génomes (maternel et paternel)
fusionnent : ceci est réalisé au moment de la rupture des enveloppes des pronucléi, lors de la
première division cellulaire.
• b. vrai. C’est aussi à ce moment que débute la segmentation de l’œuf, qui permet la forma-
tion de la morula.
Après compaction et cavitation, on obtient un blastocyste : les cellules de la masse cellu-
laire interne (qui sont au contact du trophoblaste) peuvent être prélevées. Ce sont les cellules
souches embryonnaires (totipotentes et non seulement pluripotentes).
48
a.
b. c. d.
e.
• b. vrai. L’épiblaste donne, suite à la gastrulation, les tissus embryonnaires, mais il donne
aussi certains tissus extra-embryonnaires (comme par exemple la cavité amniotique).
• e. vrai. Le développement embryonnaire correspond à l’ensemble du premier trimestre,
conduisant de l’œuf fécondé au plan d’organisation humain). La morphogenèse peut corres-
pondre à différentes définitions, mais dans son sens le plus classique elle correspond à la
période conduisant à l’acquisition d’une forme comprenant l’ensemble des principaux or-
ganes. Elle est alors achevée en fin de période embryonnaire (Après avoir débuté lors de la
gastrulation ou à la suite de la gastrulation selon la définition choisie). La période fœtale sera
ensuite une période de croissance et de développement.
49 a.
b. c. d.
e.
L’expérience de Spemann et Mangold, menée en 1924, a mis en évidence l’induction neural
(et la régionalisation dorso-ventrale) au cours de la gastrulation chez les Amphibiens.
• c. vrai. d. vrai. Le tissu greffé, inducteur, donne la notochorde, le plancher du tube neural,
le toit de l’endoderme, ainsi que la partie médiane des somites (proche du tube neural).
50 a. b. c. d. e.
• a. faux. La notochorde joue un rôle inducteur sur le tube neural (différentiation de la plaque
du plancher du tube neural) et les somites (induction du sclérotome, et directement ou indi-
rectement du myotome). Ce rôle est rempli par la sécrétion de SHH (Sonic HedgeHog) par la
notochorde. Son ablation n’entrave pas le développement du tube neural, mais il ne présente
pas alors de plaque du plancher.
• e. faux. Le sclérotome ainsi que le myotome ne se développent pas, il n’y a donc ni vertèbres
ni motoneurones.
Reproduction
51 a. b. c.
d. e.
UE 2 • Concours blancs 537
• d. vrai. La méiose est constituée de deux divisions successives, sans réplication entre elles.
Ceci permet la séparation des chromosomes homologues (méiose I) puis des chromatides-
Corrigés
sœurs de chaque chromosome (méiose II). Les deux divisions s’enchaı̂nent de manière presque
immédiate : une très courte interphase, sans décondensation complète des chromosomes, est
présente, en général, entre la télophase I et la prophase II.
52 a. b. c. d. e.
• e. vrai. Aucune réponse proposée ne convient. En effet, c’est le centriole proximal qui
intervient, les enzymes de l’acrosome permettent la traversée de la zone pellucide, les mito-
chondries du spermatozoı̈de sont éliminées lors de la fécondation, et la capacitation se déroule
lors du trajet dans le tractus génital féminin.
53 a. b. c. d. e.
• a. faux. La folliculogenèse correspond au développement des follicules primaires aux fol-
licules de De Graaf. Elle se déroule dans le cortex de l’ovaire.
• b. vrai. Elle est stimulée en particulier par l’hormone FSH libérée par l’adénohypophyse.
54 a. b. c. d. e.
• b. faux. L’ovocyte étant formé par l’organisme féminin (XX), il ne peut pas comporter de
chromosome Y.
• c. vrai. Par contre, le spermatozoı̈de peut comporter un chromosome X et un chromosome
Y, dans le cas où les deux chromosomes X et Y du père n’ont pas été séparés au cours de
la méiose : il s’agit donc d’un non disjonction en première division de méiose, puisque c’est
pendant celle-ci que se réalise la disjonction des chromosomes homologues (la deuxième di-
vision de méiose permet, elle, la séparation des chromatides).
55 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les spermatocytes I subissent la première division de méiose. Il s’agit de la division
réductionnelle, permettant de passer de la diploı̈die (spermatocyte I) à l’haploı̈die (spermato-
cyte II puis cellules ultérieures, dont au final les spermatozoı̈des).
• b. faux. Les spermatocytes II subissent la deuxième division de méiose, et donnent ainsi,
chacun, deux spermatides.
• c. vrai. La spermatogenèse s’effectue de manière centripète dans le tube séminifère. Les
spermatocytes II sont ainsi situés dans le compartiment central du tube, et ne sont donc plus
au contact de la membrane basale (cette situation ne concernant que les spermatogonies).
56 a. b. c. d. e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• c. vrai. Les ovogonies se multiplient pendant la vie embryonnaire, puis rentrent en méiose :
le premier blocage arrive en prophase I ; elle concerne donc l’ovocyte I. La méiose I s’achève
à l’ovulation, puis l’ovocyte II est bloqué en métaphase II. La formulation de ce QCM est
très piégeuse (limite malhonnête...), car elle suggère qu’il y a plusieurs bonnes réponses,
alors que la deuxième bonne réponse (ovocyte II bloqué en métaphase) n’est pas proposée !
Il n’y a donc bien qu’une seule bonne réponse à ce QCM !
57 a. b. c. d. e.
• a. faux. La réaction acrosomiale implique une augmentation de la concentration intracel-
lulaire en calcium. Elle consiste en particulier en une fusion entre la membrane plasmique
apicale et la membrane externe de l’acrosome : la membrane plasmique apicale est rem-
placée par la membrane interne de l’acrosome, et les enzymes acrosomiales sont libérées.
58
a. b. c.
d. e.
538 Concours blancs • UE 2
59 a. b. c. d.
e.
• a. faux. La longueur des spermatozoı̈des est de 55 micromètres (et pas nanomètres).
• b. faux. Ils présentent un cytoplasme réduit avec peu d’organites, qui se limitent essentiel-
lement à l’acrosome et au manchon mitochondrial de la pièce intermédiaire.
• c. faux. Le métabolisme des spermatozoı̈des est en réalité à la fois aérobie (respiration
cellulaire) et anaérobie (glycolyse). Il est faux de croire que seules les mitochondries sont
importantes dans ce métabolisme, et donc de le qualifier de purement aérobie ! Toutefois,
chez l’Homme, la respiration mitochondriale semble particulièrement importante pour la
réalisation de la motilité des spermatozoı̈des. Bien qu’il soit difficile de quantifier précisément
l’apport relatif des deux types de métabolisme énergétique, on peut considérer comme faux
de dire que ce métabolisme est essentiellement aérobie.
• d. faux. L’axonème est la partie axiale du flagelle, constituée de doublets de microtubules.
La réponse d correspondrait à l’acrosome.
60
a.
b. c. d.
e.
• a. vrai. La capacitation des spermatozoı̈des dans les voies génitales féminines est un
préalable indispensable à la fécondation.
• d. faux. Elle comprend de nombreux phénomènes, dont l’augmentation de la fluidité mem-
branaire de la membrane apicale du spermatozoı̈de, et une perte progressive du potassium
intracellulaire (les canaux ne sont pas inactivés).
• e. vrai. L’activation de la voie adénylcyclase/AMPc/PKA est déclenchée par une entrée de
calcium.
Concours n◦ 2
Biologie cellulaire
61
a. b.
c. d. e.
• a. et c. vrai. La protéine pRb est une protéine qui séquestre le facteur E2F. Une fois libéré
ce facteur de transcription permet l’expression des gènes nécessaires à la réalisation de la
phase S. Cette libération de E2F est induite par la phosphorylation de pRb par un complexe
cycline-kinase, qui peut en particulier comporter une kinase Cdk2.
• b. faux. p21 inhibe l’action des complexes cycline-kinase phosphorylant pRb, en cas de
dommage à l’ADN.
• d. faux. Neuro-D est un facteur de transcription intervenant dans la différentiation de cer-
taines cellules des tissus nerveux et pancréatique.
• e. faux. PCNA intervient dans des processus de réparation de l’ADN, en liaison avec p21
et non pRb.
62 a.
b. c.
d.
e.
UE 2 • Concours blancs 539
Corrigés
naissance du Signal (PRS ou SRP).
• c. faux. La séquence signal d’adressage au RE est constituée d’une vingtaine d’acides
aminés hydrophobes en N-terminal.
63 a. b. c. d. e.
• a. faux. La partie catalytique (enzymatique) des complexes cycline-Cdk est la Cdk.
• b. faux.. L’entrée en mitose est contrôlée par le MPF de localisation cytoplasmique.
• d. faux. E2F est un facteur de transcription activateur séquestré (inhibé) par la protéine Rb.
• e. faux.. Cdk4 intervient dans la régulation du cycle cellulaire, ce sont les Cdk 7, 8 et 9 qui
interviennent dans la régulation de la transcription.
64
a.
b.
c.
d. e.
• e. faux. La mitochondrie est détruite par autophagie par les lysosomes.
65 a. b. c. d. e.
• b. faux. Le domaine transmembranaire d’un récepteur, responsable de l’ancrage dans la
membrane plasmique, traverse par définition la membrane. Il est donc composé d’acides
aminés hydrophobes.
66 a. b. c.
d. e.
• d. vrai. On souhaite observer la mobilité des cils, il faut donc obligatoirement des cellules
vivantes. Pour cela, seul le microscope à contraste de phase convient car toutes les autres
techniques nécessitent une fixation des tissus.
67 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les pompes, comme toutes les protéines permettant d’assurer un flux transmem-
branaire, sont des protéines transmembranaires. Leur activité ATPasique est localisée du côté
cytosolique.
• b. faux. Un transport actif correspond à un transport d’un soluté contre son gradient élec-
trochimique : il nécessite un couplage avec un flux ou une réaction exergonique. Cela peut
donc être l’hydrolyse de l’ATP (cas des pompes), mais aussi un flux exergonique : c’est ainsi
que le flux de glucose contre son gradient est réalisé grâce au symport du sodium, au niveau
de la membrane apicale des entérocytes.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
68 a. b. c.
d.
e.
• a., b. et c. faux. L’histone H1 s’associe à la fibre de 11 nm (ADN + nucléosomes ; fibre
dite en collier de perle) pour constituer la fibre de 30 nm au sein de la chromatine. On ne peut
donc pas le trouver dans la mitochondrie, qui possède un génome de type procaryote.
• d. et e. vrai. On la trouve dans les états condensés de la chromatine, qui sont constitués d’un
repliement de la fibre de 30 nm, donc dans l’hétérochromatine et le chromosome métaphasique.
69
a. b. c.
d. e.
• a. vrai. Le SNURPS U3 intervient dans la maturation des ARN45S.
• b. faux. Le mécanisme d’export des ARNm est spécifique (formation d’un complexe hnRNP
se liant avec des protéines du pore nucléaire) et différent des autres mécanismes de transport
nucléo-cytoplasmique qui utilisent des importines ou des exportines.
• c. faux. d. vrai. Le spliceosome est un ensemble de complexes ribonucléoprotéiques SNURPS
540 Concours blancs • UE 2
70 a. b.
c. d. e.
• b. faux. Une ligase est une enzyme capable de lier deux polymères séquencés (deux brins
d’ADN successifs pour une ADN ligase ou deux polypeptides pour une peptide ligase).
• d. faux. Les caspases sont des protéases spécifiques qui jouent en particulier un rôle dans
l’apoptose. Le protéasome est une structure multiprotéique qui dégrade les protéines (activité
protéase) dans le cytoplasme.
71 a. b. c. d. e.
• a. faux. La phosphorylation de Ran-GDP en Ran-GTP a lieu dans le nucléoplasme.
• b. faux. C’est l’importine seule qui fait rentrer la protéine avec séquence NLS. La fixation
de Ran-GTP dans le nucléoplasme permet alors la libération de la protéine importée.
• c. faux. Dans le noyau, Ran-GTP (et non Ran-GDP) se lie à l’importine bêta, ce qui permet
sa sortie vers le cytoplasme. À ce niveau le GTP est hydrolysé et Ran-GDP est relâchée.
• e. faux. La protéine Ran suit un cycle qui permet l’import nucléaire des protéines portant
un signal peptidique NLS.
72 a. b. c.
d. e.
• a. vrai. Les cellules animales prolifèrent en réponse à une stimulation par un mitogène.
L’un des premiers à avoir été identifié est le PDGF (platelet-derived growth factor).
• b. faux. La liaison d’un mitogène sur son récepteur de surface active des voies de signalisa-
tion intracellulaires qui stimulent l’expression des gènes des cyclines G1 et donc la formation
de complexes G1-Cdk actifs.
• c. faux. Les mitogènes sont des protéines solubles extracellulaires.
• d. vrai. En présence de facteur mitogénique, la phosphorylation des protéines Rb par les
complexes cycline G1-Cdk formés libère les facteurs E2F jusqu’alors séquestrés qui vont ac-
tiver leurs gènes cibles.
• e. faux. Le taux des cyclines est variable au cours du cycle.
73
a. b.
c. d. e.
• b. faux. Les cellules ont toutes un génome ADN mais certains virus possèdent un génome
ARN.
• d. faux. L’apparition des premières cellules eucaryotes est très largement antérieur à l’ère
primaire (ou Paleozoı̈que). Elle est estimée à 1, 5 à 1, 8 milliards d’années, soit pendant le
Proterozoı̈que.
• e. faux. La division cellulaire permet la transmission du génome mais aussi du contenu cy-
tosolique ainsi que des organites (chez les eucaryotes possédant des organites semi-autonome,
ceci inclut la transmission de ces génomes accessoires).
74
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Lors de la condensation de la chromatine, les chromosomes deviennent visibles, et
le nucléole disparaı̂t.
• b. vrai. Ran GEF permet la formation de Ran GTP dans le noyau.
• c. faux. Les récepteurs Fas se trimérisent, et cet évènement est indépendant de la libération
du cytochrome C des mitochondries.
• d. vrai. L’ubiquitination de la sécurine dirige celle-ci vers le protéasome, ce qui libère la
séparasse qui peut alors hydrolyser la cohésine et permettre la séparation des chromatides.
• e. vrai. p53 a comme action de provoquer la surexpression de p21, une CDK qui induit
UE 2 • Concours blancs 541
Corrigés
75
a.
b.
c.
d. e.
• a., b., c. et d. vraies. La ceinture d’adhérence est présente au niveau des cellules épithéliales.
Elle permet l’ancrage cellule-cellule, est localisée sous les jonctions serrées donc juste sous
le pôle apical, tout en haut des faces latérales. L’adhérence est assurée par des E-Cadhérines.
Ces protéines nécessitent la présence de calcium.
76 a. b. c. d. e.
• a. faux. La cytochalasine se lie à l’extrémité + des filaments d’actine, empêchant l’addition
d’actine G à cette extrémité.
• b. faux. La phalloı̈dine se fixe sur les molécules d’actine polymérisées et stabilise les fila-
ments d’actine en bloquant leur dépolymérisation.
• c. faux. La gelsoline déstabilise les microfilaments d’actine en se fragmentant l’actine F.
• d. et e. vrai. La colchicine, la vinblastine ou le nocodazole neutralisent la tubuline libre et
provoquent la dépolymérisation des microtubules.
77 a.
b.
c.
d.
e.
• a. faux. La membrane plasmique des eubactéries ne comportent pas certains lipides eu-
caryotes , et peut posséder des lipides spécifiques (au-delà des différences au niveau des
protéines. . .).
• b. faux. La traduction peut démarrer avant même la fin de la transcription.
• c. vrai. L’ADN eubactérien présente une compaction, dans laquelle les protéines h-ns
(proches des histones) interviennent.
• d. vrai. L’information contenue dans les plasmides peut être transférée d’une cellule à une
autre lors du processus de conjugaison.
78 a. b. c. d. e.
• a. vrai. Il y a trois points de contrôle majeurs dans le cycle cellulaire :
• b. faux. L’entrée en phase S (point start en G1) ;
• c. vrai. L’entrée en phase M (en mitose-méiose), à la fin de la phase G2 ;
• d. faux. La transition métaphase-anaphase.
79 a.
b. c. d. e.
• a. faux. La dimérisation après fixation du ligand concerne les récepteurs couplés aux en-
zymes.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
80 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. La bicouche lipidique est hydrophobe et donc imperméable aux molécules hydro-
philes : c’est le cas en particulier des ions, qui sont entourés d’une couronne d’hydratation et
ne peuvent donc pas passer la bicouche.
• b. faux. c. vrai. Les transports actifs nécessitent une source d’énergie, qui peut être un
co-transporteur avec un flux ionique exergonique, ou une hydrolyse de l’ATP (exemple des
transporteurs ABC ATP Binding Cassette).
542 Concours blancs • UE 2
• d. et e. vrai. Les pompes ATPases transportent des ions grâce à un changement de confor-
mation induit par leur auto-phosphorylation.
81 a. b. c. d. e.
• a. vrai. b. faux. Un exemple de canal ionique ligand-dépendant est le récepteur canal (ou
nicotinique) à l’acétylcholine. Dans les deux cas, le transport est passif.
• c. faux. Le GLUT lie spécifiquement la molécule transportée (le glucose) alors que les ions
(surtout Na+ ) transportés par le récepteur canal passent par un filtre de sélectivité sans liai-
son.
• d. et e. faux. En toute rigueur, le terme de transporteur est employé dans le cas d’une
protéine subissant un changement de conformation lors du passage de la molécule trans-
portée. C’est le cas d’une perméase (comme GLUT) ou d’un cotransporteur, mais ce n’est
pas le cas d’un canal.
82 a. b. c. d. e.
Toutes les propositions sont fausses !
a. et b. faux. La fibronectine est un homodimère (donc les deux sous-unités sont par définition
codées par le même gène).
• c. faux. La tenascine est une protéine de la matrice qui présente des propriétés anti-adhérentes
en se liant à la fibronectine (et donc en prévenant sa liaison aux intégrines membranaires).
• d. faux. Les glycoprotéines sont des protéines avec des sucres, ces derniers étant minori-
taires
• e. faux. Les GAG ne comportent pas d’acides aminés : liés de façon covalente avec des
protéines, ils formeront les protéoglycanes.
83 a. b. c. d. e.
• a. faux. Tau stabilise les microtubules.
• d. vrai. Lors de la migration de certaines cellules, des flux de membrane sont réalisés grâce
au réseau de microtubules.
• e. vrai. La répartition des chromatides au cours de la mitose met en jeu le fuseau mitotique,
constitué de microtubules.
84 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les glycosylations de la membrane plasmique peuvent être portées par des lipides
ou des protéines et sont présentes du côté extracellulaire.
• d. faux. Dans le cas des protéines, les N-glycosylations sont initiées dans le réticulum,
l’appareil de Golgi permettant ensuite une modification progressive du motif initial.
85
a. b.
c. d. e.
• b. faux. La membrane externe du noyau est en continuité avec le réticulum endoplasmique.
• d. faux. Les transports nucléocytoplasmiques ne concernent pas uniquement les protéines.
Les ARN par exemple sont sujets à ces échanges noyau/cytoplasme. De manière générale, il
faut se méfier dans les QCM des formulations utilisant les mots toujours , uniquement ,
etc. . .
Histologie
86 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le tubule T n’est pas dans le tissu musculaire lisse.
UE 2 • Concours blancs 543
Corrigés
• d. faux. Ils sont entre les bandes A et I.
87 a. b.
c. d.
e.
• a. faux. La dépolarisation des cardiomyocytes est indépendante du système nerveux. La
contraction du cœur est automatique grâce au tissu nodal.
• b. faux. Le système parasympathique ralentit le cœur grâce à l’acétylcholine.
• c. vrai. Le système sympathique accélère le cœur grâce à la noradrénaline.
• d. faux. . Le nœud sino-auriculaire est le pacemaker de l’excitation cardiaque.
88 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les astrocytes protoplasmiques sont localisés dans la substance grise du système
nerveux central.
• b. vrai. Ils présentent de nombreux prolongements de type pieds vasculaires et somatiques
ainsi que des filaments intermédiaires appelés gliofilaments.
• d. faux. Parmi leurs différents rôles, ils peuvent former du tissu cicatriciel par prolifération.
• e. faux. La névroglie épithéliale sécrète le liquide céphalo-rachidien.
89 a. b.
c. d. e.
• c. faux. Le monoxyde d’azote est un gaz, il n’est donc pas stocké à l’intérieur de vésicules
mais peut diffuser simplement à travers les membranes cellulaires.
90 a. b. c.
d. e.
• a. faux. L’ostéopontine et l’ostéocalcine sont des protéines non collagéniques de la matrice
osseuse.
• b. faux. Il s’agit de collagène de type I.
• d. faux. L’ostéoı̈de constitue la partie non minérale de l’os. C’est la matrice qui est miné-
ralisée. Le réticulum endoplasmique granuleux a pour fonction la synthèse des protéines. La
minéralisation est extra-cellulaire à partir de site de nucléation localisés au niveau de zones
particulières des fibres de collagène I.
91 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les monocytes et les macrophages constituent le système des phagocytes mo-
nonucléés. Les macrophages se distinguent des monocytes par une plus grande taille, le
développement considérable de l’appareil vésiculaire (dont les lysosomes) et des expansions
cytoplasmiques qui forment des pseudopodes.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• c. vrai. Les propriétés fondamentales des macrophages sont leur mobilité, leur pouvoir de
phagocytose et leur capacité sécrétrice.
• e. vrai. Les ostéoclastes plurinucléés (issus de la fusion entre précurseur ostéoclastique et
un monocyte) font aussi partie du système des phagocytes mononudéés.
92
a.
b.
c.
d.
e.
Toutes les propositions sont exactes.
93 a. b.
c. d.
e.
Il s’agit ici d’une coupe de vaisseau sanguin.
• a. faux. (1) correspond au noyau de la cellule endothéliale.
• b. faux. (2) hématie.
544 Concours blancs • UE 2
94
a.
b. c. d. e.
• c. faux. La lame réticulaire est élaborée par le tissu conjonctif.
• d. faux. Les épithéliums ne sont pas vascularisés, l’oxygénation est assurée par le tissu
conjonctif sous-jacent.
• e. faux. Au niveau des épithéliums, le renouvellement cellulaire est permanent. Au niveau
de l’épiderme par exemple, les kératinocytes des couches basale et épineuse se multiplient.
95
a. b. c. d.
e.
Toutes les propositions sont exactes.
96 a. b. c.
d. e.
• d. vrai. Les glandes sébacées sont des glandes alvéolaires exocrines holocrines associées
au poil. Le produit de sécrétion est le sébum lipidique, ces glandes ne sont donc ni muqueuses
(sécrétion de mucus) ni séreuses (secrétions protidiques).
97
a. b. c. d. e.
• d. faux. Le derme est vascularisé. La nutrition du derme se fait par diffusion à partir des
capillaires.
• e. faux. Le péritoine est une membrane séreuse continue. Elle tapisse l’abdomen, le pelvis
et les viscères.
98
a. b. c. d. e.
• b. faux. Le glycocalyx est un élément présent chez tous les types cellulaires eucaryotes
composé d’une couche de polysaccharides liée de manière covalente aux lipides et aux pro-
téines de la membrane. Il est formé sur la face luminale des membranes du réticulum puis du
golgi.
• c. faux. Cette couche est visible au microscope électronique après coloration au rouge de
ruthénium et en microscopie optique par la coloration PAS.
• d. faux. Les complexes de jonction empêchent l’échange de matériel entre les pôles apical
et basolatéral.
99 a.
b. c. d. e.
• a. faux. Le Perls permet la détection du Fe3+ (coloration au bleu de Prusse). Les lipides
neutres sont mis en évidence par l’Oil red O.
• c. et e. faux. Les réactions histoenzymologiques utilisent, comme leur nom l’indique, une
réaction enzymatique contrairement aux réactions immunohistochimiques qui font intervenir
des anticorps ou aux réactions histochimiques (coloration avec le PAS par exemple).
• d. faux. Les méthodes en sandwich ne nécessitent pas l’utilisation de tissu congelé, elles
peuvent aussi se faire sur du tissu fixé chimiquement (par le formol par exemple).
100 a. b. c. d. e.
• a. b. d. et e. faux. La première étape de préparation d’un objet biologique en vue d’une ob-
servation en microscopie électronique à balayage est une étape de fixation qui tue les cellules
tout en conservant les structures dans un état aussi proche que possible de l’état vivant. On
pourra observer les éléments de surface, sans qu’il soit nécessaire de réaliser un immunomar-
quage.
• c. vrai. On ne pourra donc pas observer de mouvements dynamiques.
UE 2 • Concours blancs 545
Corrigés
Embryologie
101 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les implantations extopiques peuvent être utérines (placenta previa), tubaires (cas
majoritaire) ou abdominales.
• c. vrai. Une implantation abdominale conduit à une grossesse péritonéale, qui en général ne
permet pas de développement viable. Cependant (et il s’agit là d’un piège assez vicieux) des
cas de grossesse péritonéale menées à terme ont été reportés (avec césarienne pour extraire le
nouveau-né).
102
a.
b.
c.
d. e.
Toutes les propositions sont justes.
103 a. b. c. d. e.
• b. vrai. Wnt-7a (homologue de Wingless ; expression ventrale) et En-1 (homologue d’En-
grailed ; expression dorsale) permettent de définir la polarité dorso-ventrale du bourgeon de
membre.
104
a.
b. c. d.
e.
• c. faux. Le cœlome intra-embryonnaire se forme par la fusion de cavités du mésoblaste
latéral, initialement en continuité avec le cœlome extra-embryonnaire.
• e. vrai. La délimitation se réalise dans le sens longitudinal par une croissance du neurec-
toderme et une poussée de la cavité amniotique, et dans le sens transversal par un rappro-
chement des deux bords du disque embryonnaire. Ainsi, l’endoderme passe d’une position
ventrale dans le disque embryonnaire à une position centrale, internalisée.
105
a. b. c. d. e.
• a. vrai. L’utilisation de colorants vitaux permet le suivi de cellules embryonnaires sans
réaliser de greffe. Ceci a en particulier été réalisé chez les Amphibiens.
• b. vrai. Les greffes de cellules de caille dans des embryons de poulet sont une technique
ayant permis de réaliser un grand nombre de découvertes, en particulier sur les migrations cel-
lulaires dans l’embryon d’oiseau. Les cellules de caille présentent une morphologie différente
de celles du poulet au niveau de leur noyau, ce qui permet leur reconnaissance dans l’embryon
et le poussin.
• c. faux. Elles peuvent subsister jusque chez le poussin (on obtient une chimère caille-
poulet), mais sont en général éliminées par le système immunitaire de l’adulte.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
106 a.
b.
c. d.
e.
• b. vrai. Les cellules de crête neurale migrent pour former une grande diversité de tissus
dans l’embryon. Elle forment en particulier le système nerveux autonome (ganglions sym-
pathiques, système nerveux entérique...), la médullosurrénale (mais pas la corticosurrénale),
les os dermiques du crâne (mais pas les vertèbres, formées à partir du sclérotome des somites).
107
a. b.
c. d.
e.
• a. vrai. La troisième semaine est marquée par la gastrulation, qui permet la mise en place
de l’axe dorso-ventral.
Les ı̂lots vasculo-sanguins primitifs se forment pendant la troisième et la quatrième semaine,
au niveau du mésenchyme extra-embryonnaire de la splanchnopleure (autour de la vésicule
ombilicale ou vitelline), du pédicule embryonnaire et de la lame choriale.
546 Concours blancs • UE 2
108
a. b.
c.
d. e.
• a. vrai. La plaque basale correspond au plafond de la chambre intervilleuse : c’est à ce
niveau qu’arrivent les vaisseaux maternels, et c’est d’elle que se développent les cloisons in-
complètes, qui délimitent les cotylédons.
• e. faux. Les villosités crampons se développent au niveau de la plaque choriale (plancher
de la chambre intervilleuse).
109 a.
b. c. d. e.
e
Compaction : 4 jour
Nidation : 6e jour
Dégénérescence de la vésicule ombilicale primaire : 12 − 13e jours
Formation de la ligne primitive : 15e jour
Soulèvement embryonnaire : 22 − 28e jours.
110 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les mélanocytes dérivent des cellules de crête neurale.
• d. faux. Les motoneurones dérivent de la plaque basale du tube neural : seul le plancher
(du tube neural) dérive du nœud lui-même.
• e. faux. Les cellules de Merkel sont des cellules dermiques, qui proviennent probablement
soit des crêtes neurales, soit directement de l’épiderme. Dans les deux cas, il ne s’agit pas du
nœud de Hensen.
La notochorde, ainsi que l’endoderme, sont des structures dérivants du nœud de Hensen, donc
leurs dérivés seront marqués dans l’expérience proposée.
Reproduction
111 a. b. c.
d. e.
• d. vrai. La première division permet la séparation des chromosomes homologues : elle est
réductionnelle (on passe d’une cellule diploı̈de à une cellule haploı̈de). La deuxième division
permet la séparation des chromatides de chaque chromosome : elle est équationnelle (pas de
changement dans le nombre de chromosomes présents).
112 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le brassage intrachromosomique correspond au processus de crossing-over : ces
échanges équilibrés de fragments de chromatides homologues se déroulent pendant le stade
pachytène de la prophase I. La réponse la plus proche, parmi celles proposées, était la réponse
a., mais au stade diplotène les crossing-over ont déjà eu lieu (ils deviennent visibles en micro-
scopie, par l’observation de chiasmata, qui sont les conséquences des crossing-over, et non
les crossing-over eux-mêmes).
113
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Le corps jaune est l’évolution du follicule ovarien Après l’ovulation. Il secrète de la
progestérone, et est la cible de l’hCG (secrétée par l’embryon puis le placenta) qui le maintien
pendant le premier trimestre de la grossesse.
114 a. b.
c. d.
e.
• a. faux. Les spermatozoı̈des ne sont pas fécondants à la sortie de l’épididyme. Ils doivent
pour devenir fécondants passer la glaire cervicale, où se déroulent les processus de capacita-
UE 2 • Concours blancs 547
tion. Ils peuvent alors progresser jusqu’à l’ovocyte, qu’ils rencontrent en général au niveau
du tiers terminal de la trompe.
Corrigés
• c. vrai. Plus de 99 % des follicules n’achèvent pas leur développement, mais seuls 5 à 12
follicules reprennent leur développement. Un seul (en général) parvient à maturité, donc le
taux de 1 pour 10 est dans l’ordre de grandeur correct de ce phénomène.
• d. faux. Le pic de LH induit la fin de la méiose puis l’ovulation. La réponse e. n’est donc
pas exacte dans sa formulation : ce n’est pas LORS du pic de LH, mais bien SUITE au pic de
LH que l’ovulation est achevée.
115 a. b. c.
d. e.
• c. faux. C’est probablement un signal issu des cellules stromales du cortex ovarien qui
déclenche la croissance folliculaire, à partir du stock de follicules primordiaux. Cette entrée
en croissance se fait de manière continue, pour aboutir au stade antral vers 60 jours avant
l’ovulation.
• d. vrai. À ce stade, les cellules de la granulosa ne présentent que des récepteurs à FSH. Les
récepteurs à LH apparaı̂tront de manière bien plus tardive. Ils permettront la réponse au pic
de LH induit par le passage de la concentration en oestradiol au-dessus de la valeur seuil de
200 microgrammes par litre.
116
a. b.
c.
d.
e.
• b. faux. L’acrosome est une vésicule d’origine Golgienne, qui se met en place au cours de
la spermiogenèse contre le pôle antérieur du noyau.
• d. vrai. Il contient des hydrolases, dont en particulier de la hyaluronidase, qui seront
libérées au cours de la réaction acrosomiale, au contact du spermatozoı̈de avec la zone pellu-
cide entourant l’ovocyte.
117 a.
b. c. d. e.
• b. vrai. On observe ici des organites (mitochondries etc.) observables en microscopie
électronique à transmission.
• d. faux. Les éléments fléchés en II sont les mitochondries de la pièce intermédiaire. On
distingue aussi les microtubules de l’axonème ainsi que le centriole proximal.
118 a. b. c.
d.
e.
• b. faux. Le centriole proximal est dans le col, qui fait la jonction avec la pièce intermédiaire
(qui contient aussi les mitochondries).
• d. vrai. La légende I correspond à la tête du spermatozoı̈de (ou pièce principale), qui
contient le noyau et l’acrosome.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
119 a. b.
c.
d.
e.
• a. faux. La méiose ovocytaire débute chez la femme pendant la vie fœtale, et s’achève suite
à la fécondation par le spermatozoı̈de.
• b. faux. La cellule obtenue à la fin de cette méiose est un ovotide (à part le nom de la cellule
obtenue, le reste de la proposition b. était correct).
120 a. b. c. d.
e.
L’OMS a fixé en 2010 un certain nombre de normes concernant l’éjaculat. Pour ce qui est ici
faux, les normes correctes sont :
Au maximum 1 millions de leucocytes/mL.
Au minimum 58% de spermatozoı̈des vivants.
Au minimum 32% de spermatozoı̈des mobiles progressifs.
548 Concours blancs • UE 2
Concours n◦ 3
Biologie cellulaire
121 a. b. c. d. e.
• c. vrai. Les cellules HeLa sont une lignée cellulaire correspondant à des cellules immor-
telles, car prélevées à l’origine sur une tumeur cancéreuse (plus précisément des métastases
issues d’un cancer de l’utérus d’une patiente américaine, Henrietta Lacks en 1951).
122 a. b. c. d. e.
• a. faux. Il s’agit de la première lignée de cellules humaines immortelles obtenue, ce qui
explique son utilisation très commune.
• b. faux. Une culture primaire correspond à la mise en culture après le prélèvement.Dans le
cas des cellules HeLa, de multiples repiquages sur des milieux neufs ont été réalisés : il s’agit
donc de cultures secondaires.
• d. faux. Une culture organotypique est une culture d’un ensemble tissulaire de manière à
conserver sa cohésion. Ce n’est bien entendu pas le cas pour une culture de cellules cancéreuses.
• e. vrai. Elles peuvent être repiquées un nombre infini de fois et sont donc immortelles.
123 a. b. c. d.
e.
• a. et e. vrai. La culture en présence d’un sérum animal embryonnaire (sérum de veau fœtal
par exemple) permet de fournir aux cellules les facteurs de croissance nécessaires. Le pH doit
être maintenu entre 7, 2 et 7, 4.
124 a. b. c. d.
e.
• a. vrai. c. faux. Pour une durée donnée, plus la quantité de TF est importante plus la survie
cellulaire est faible (de manière significative, du fait du non-chevauchement des barres d’er-
reurs).
• b. faux. Une mortalité de 30 % correspond à une survie cellulaire de 70 %. Ceci est obtenu
pour un traitement de 72 heures par 20 g/mL de TF.
• d. faux. Un colorant vital permet de colorer les cellules vivantes ou des éléments cellu-
laires, sans provoquer la mort de ces cellules (au moins à court terme).
• e. vrai. Une concentration de TF de 60 g/mL réduit bien d’environ 50 % la viabilité cellu-
laire à 24h, puisque l’on arrive à une viabilité de 50 % (100 % initial 50 % de mortalité).
125 a.
b.
c.
d.
e.
• a. faux. d. vrai. La cytométrie de flux permet d’évaluer la fluorescence (il s’agit donc bien
de chimioluminescence) individuelle de cellules par circulation de ces cellules dans une gaine
ne les laissant passer que l’une après l’autre.
• b. vrai. On détermine ici la place dans le cycle en fonction de la quantité d’ADN mesurée
par l’intensité de la fluorescence suite à l’intégration d’un nucléotide fluorescent dans l’ADN
(probablement une Thymidine, la Thymine étant spécifique de l’ADN, alors que l’Uracile
n’est présente que dans les ARN) : un taux initial correspond à la quantité d’ADN de l’ADN
non répliqué (chromosomes monochromatidiens, en phase G0/G1), un taux double à de
l’ADN répliqué (chromosomes bichromatidiens, en phase G2/M) et un taux intermédiaire
à l’ADN en cours de réplication (phase M).
• c. vrai. Le cytomètre de flux peut trier les cellules, en chargeant positivement ou négati-
vement des gouttelettes formées à la sortie de la gaine de mesure chimioluminescente et en
UE 2 • Concours blancs 549
Corrigés
• e. vrai. Un laser permet de scanner ces cellules et ainsi de déterminer le nombre de cellules
scannées leur fluorescence, et d’autres données comme leur taille (mais cette information
n’est pas donnée dans la figure 2).
126 a.
b. c. d. e.
• a. et e. faux. Les deux microscopies citées permettent d’étudier les structures cellulaires,
mais sans visualisation de leur ADN.
• b. vrai. L’autoradiographie montrera un marquage plus important après incorporation de
thymidine et donc synthèse d’ADN.
• c. faux. La méthode TUNEL permet la mesure du taux de cellules en apoptose.
• e. faux. L’ultracentrifugation différentielle permet la séparation des constituants cellulaires.
127 a. b. c.
d.
e.
Pour les cellules HeLa, la phase G1 dure classiquement huit heures, la phase S six heures, la
phase G2 cinq heures et la phase M une heure. Au-delà des variations, la durée de la phase S
est constante, moins longue que la phase G1 mais plus longue que la phase G2.
Remarque : cette question est très très spécifique, correspondant visiblement à des informa-
tions précises données par l’enseignant de l’université Paris 5 lors du cours correspondant.
La connaissance des durées des différentes phases du cycle pour une cellule HeLa ne peut
pas être considérée comme étant à savoir, pour l’immense majorité des universités.
Cette question est toutefois l’occasion de signaler l’importance de se méfier des parties de
cours comportant des données chiffrées très spécifiques : elles peuvent être l’occasion pour un
professeur de vérifier le bon apprentissage de son cours, et il ne faut donc pas les négliger. . .
128 a. b. c. d. e.
• d. vrai. Plus la concentration de TF est importante, plus la proportion de cellules de G2/M
augmente.
• a. et b. faux. c. vrai. Ceci montre une accumulation des cellules à ce stade, et donc un
blocage : les cellules ne passent plus (avec un effet dépendant de la concentration de TF) vers
la phase G0/G1. Le moment précis du blocage n’est pas déterminable ici, le plus probable
étant soit à l’entrée en phase M, soit au point de contrôle à la transition métaphase/anaphase.
• e. faux. L’effet est assez net pour que le test d’une nouvelle concentration de TF ne soit pas
indispensable.
129 a.
b. c. d.
e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
130 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le Western-blot permet la séparation et la détection spécifique de protéines, le
Southern-blot permet la même chose pour de l’ADN, et le Northern-blot pour de l’ARN.
• c. vrai. Les protéines recouvertes de SDS sont chargées (-) et donc attirées par l’anode.
• d. faux. L’anticorps marqué n’est pas forcement visualisable directement. C’est en particu-
550 Concours blancs • UE 2
131 a.
b. c.
d. e.
• a. faux. p21 intervient lors des 1 et 2 points de contrôle du cycle, mais pas lors du 3e point
e e
132
a. b. c. d. e.
• b. vrai. Les histogrammes de la figure B permettent de vérifier que la TF induit une dimi-
nution de la cycline B et une augmentation de la p21.
• c. faux. L’augmentation de la p21 correspond à la réponse classique de la p21, dont la
synthèse est stimulée par p53 lors de l’activation du 1er point de contrôle (G1/S). En première
approche, l’hypothèse de la réponse c est donc envisageable. Mais la proposition c emploi le
verbe favoriser. Est-ce vraiment le cas ? N’y-a-t-il pas une autre hypothèse possible ? En effet,
p21 intervient aussi lors du 2e point de contrôle (G2/M), en synergie avec le complexe cycline
B-Cdk2. Or on observe ici une diminution de la cycline B ! De même on observe une dimi-
nution de Cdc25C, qui intervient aussi dans le 2eme point de contrôle (G2/M). En définitive
l’hypothèse à favoriser ici est celle d’un blocage du cycle à la transition G2/M.
• d. faux. e. vrai. Ces résultats précisent l’analyse en cytométrie de flux, qui gardait au final
deux possibilités : un blocage en G2/M ou un blocage à la transition metaphase/anaphase.
L’hypothèse d’un blocage en G1/S ne peut pas être totalement éliminée du fait d’un manque
d’informations (taux de cycline E ?), mais selon ces résultats elle n’est pas à favoriser.
133
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Pour une intensité de fluorescence de 100 FL1-H, correspondant au pic des cellules
non traitées (comptage de 120), on trouve un comptage de cellules traitées par 40 µg/mL de
TF non nul (autour de 20 à 30). Ceci montre que certaines des cellules traitées ne présentent
pas de réponse (mitochondriale) à TF, même si elles sont minoritaires.
• b. vrai. Plus la concentration de TF est élevée moins il y a de cellules non altérées, ce
qui conduit (visible en particulier sur les histogrammes) à une diminution de la fluorescence
et donc à une diminution du nombre de mitochondries fonctionnelles. Sans traitement la
moyenne est d’environ 170 (MFI), contre une valeur d’environ 75 lors d’un traitement par 80
µg/mL de TF : on observe bien une diminution d’environ 50 %.
• c. et d. faux. e. vrai. On observe bien une altération du fonctionnement mitochondrial
causée par TF, quelle que soit la concentration testée ici.
134 a.
b. c.
d.
e.
UE 2 • Concours blancs 551
• a. faux. La réplication de l’ADN mitochondrial n’est pas synchronisée avec celle de l’ADN
nucléaire.
Corrigés
• b. vrai. La membrane interne de la mitochondrie possède une chaı̂ne de transporteurs
d’électrons la chaı̂ne respiratoire. Le flux d’électrons (exergonique) est couplé avec le pom-
page (endergonique) de protons de la matrice vers l’espace intermembranaire. Ce gradient est
utilisé au niveau de l’ATP synthase pour réaliser la phosphorylation de l’ADP en ATP.
• c. faux. d. vrai. Le cytochrome C est un transporteur d’électrons mobile de la chaı̂ne respi-
ratoire, situé entre le complexe III et le complexe IV. Il s’agit d’une protéine insérée dans la
membrane interne, du côté de l’espace intermembranaire. La réponse c semble erronée, dans
la mesure où le cytochrome C n’est pas intégralement dans l’espace intermembranaire : c’est
une protéine insérée et non une protéine associée à la membrane. Toutefois, selon la manière
dont l’enseignant a présenté le cytochrome C, et surtout en fonction du fait qu’il ait précisé
ou pas sa nature insérée, la proposition c. peut être considérée comme bonne.
• e. vrai. L’apoptosome est constitué d’une molécule d’ATP, du cytochrome c, de Apaf 1 et
de la pro-caspase 9.
135
a. b.
c.
d.
e.
• a. et c. vrai. Bax et Bad sont des protéines proapoptotiques : leur stimulation (par stress
cellulaire, par stimulation par p53, par la voie des granzymes) conduit à l’activation de l’apop-
tosome (ATP+cytochrome C+Apaf 1+pro-caspase 9). On a alors activation de la caspase 9,
qui active à son tout par clivage protéolytique les caspases effectrices (dont la caspase 3).
• a. faux. Ces dernières activent en particulier la CAD (Caspase activated DNAse) qui réalise
la dégradation de l’ADN. L’action des caspases sur l’ADN est donc indirecte.
136 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’exposition à la TF conduit à une augmentation de Bax et des caspases 3 et 9 :
il s’agit de protéines impliquées dans la réalisation de l’apoptose. Au contraire, la teneur en
Bcl-2 diminue. Or cette protéine a une action anti-apoptotique.
• b. et c. vrai. La voie intrinsèque de l’apoptose est donc activée par la TF. Or cette voie
intrinsèque correspond à une altération de la chaine respiratoire mitochondriale : c’est ce qui
était observé avec le Mito Tracker (altération du fonctionnement mitochondrial).
• d. faux. e. vrai. L’augmentation de Bax est un préalable à l’augmentation de la caspase 3 :
ax → apoptosome → caspase 9 → caspase 3.
137 a. b.
c.
d.
e.
• a. faux. Le microscope à fond clair ne permet pas d’observation de la fluorescence : il n’est
donc pas adapté ici.
• b. faux. c. vrai. Le marquage fluorescent concerne ici toutes les molécules d’ADN : la
chromatine en interphase comme en mitose, ce qui inclut le nucléole.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• d. vrai. Le traitement induit une entrée en apoptose d’après les questions précédentes, donc
des noyaux fragmentés sont observés.
• e. vrai. L’intensité de fluorescence étant proportionnelle à la quantité d’ADN présent dans
la cellule, il est possible de distinguer les cellules en G1 de celles en G2 (deux fois plus de
fluorescence) et de celles en phase S (fluorescence intermédiaire).
Histologie
138 a. b. c. d. e.
• d. vrai. Le FITC est un fluorochrome, il est observé en microscopie optique à fluorescence.
139 a. b. c. d. e.
• c. vrai. Les cellules muqueuses à pôle muqueux fermé se trouvent exclusivement au niveau
552 Concours blancs • UE 2
de l’épithélium gastrique, où elles assurent la protection de l’estomac contre les enzymes hy-
drolytiques.
140 a. b. c. d. e.
• b. vrai. L’épiderme est un épithélium pavimenteux stratifié kératinisé composé de plusieurs
couches de cellules.
• c. vrai. Il comporte des mélanocytes (couche basale).
• d. faux. Les granulocytes, cellules immunitaires, ne constituent pas la couche granuleuse.
Ce nom provient des grains de kératohyaline et des kératinosomes.
• e. faux. Il se renouvelle à partir de la couche basale (ou couche germinative).
141 a.
b.
c. d. e.
• a. faux. Les cellules reliées à la membrane basale par des hémidesmosomes sont les cel-
lules basales de l’épithélium respiratoire.
• d. faux. Les cellules ciliées s’observent dans les voies aériennes de conduction : trachée
mais aussi cavité nasopharyngée et bronches.
• e. faux. Chaque cellule possède environ 200 cils à leur pôle apical.
142
a. b. c. d.
e.
• c. faux. Les acini séreux ont une lumière étroite. Les acini muqueux ont une lumière large.
• d. faux. Chez l’humain, chaque glande comprend 15 à 20 lobes séparés par du tissu adi-
peux.
• e. vrai. C’est un des caractères qui les distinguent des glandes exocrines qui possèdent un
canal excréteur.
143 a. b.
c. d. e.
• a. et c. vrai. La glande sous-maxillaire est une glande exocrine pure. Mérocrine se dit d’une
glande dont le produit de sécrétion est expulsé sans altérer la cellule.
144 a. b. c. d. e.
• d. vrai. Les réactions d’hypersensibilité immédiate (réactions allergiques) sont médiées par
des mastocytes et des granulocytes basophiles.
145 a.
b.
c.
d.
e.
• a. faux.. L’ostéoı̈de est une matrice extracellulaire organique non minéralisée dont la syn-
thèse est assurée par les ostéoblastes.
146 a. b.
c.
d. e.
• a. vrai. Chaque ostéoclaste actif se fixe à la matrice sur le lieu de résorption. Le domaine
apical de la membrane plasmique de l’ostéoclaste se différencie en une bordure en brosse
au niveau de laquelle se trouve une pompe à protons qui secrète des ions H+ dissolvant la
phase minérale de la matrice extracellulaire. C’est à ce niveau également que les nombreux
lysosomes de la cellule déversent leur contenu enzymatique (hydrolases acides et notamment
phosphatase acide, cathepsine, collagénases, métalloprotéinases) destiné à digérer les consti-
tuants organiques de la matrice osseuse.
• c. faux. C’est lors de la minéralisation que les ostéoblastes produisent des vésicules matri-
cielles, réservoirs de phosphatases alcalines et d’ions déversés dans le milieu extracellulaire,
et les protéines de la matrice comme le collagène I.
147
a. b. c.
d. e.
UE 2 • Concours blancs 553
• b. faux. La fente synaptique est isolée par des pieds astrocytaires de type 2. La gaine de
myéline isole les axones.
Corrigés
• c. faux. Il existe d’autres types de contact synaptique, par exemple, la jonction neuro-
musculaire.
• e. faux. Elles peuvent être inhibitrices.
148 a.
b.
c. d. e.
• b. et c. vrai. La figure représente le système nerveux périphérique en microscopie électro-
nique.
On peut voir les membranes basales, des cellules de Schwann ainsi que les noyaux de ces
cellules.
149 a.
b. c.
d. e.
• a. faux. Les plexus choroı̈des sont localisés uniquement au niveau des ventricules cérébraux.
• c. faux. Leur rôle est de maintenir la composition protéique et cellulaire du liquide céphalo-
rachidien.
• e. faux. Avec les épendymocytes, ils constituent la névroglie épithéliale.
150
a. b.
c. d. e.
• b. faux. Dans les cardiomyocytes par exemple ce sont des diades.
• c. vrai. C’est ce qui permet le mouvement de la myosine sur l’actine et donc la contraction.
• d. faux. Elle n’existe que pour les rhabdomyocytes. Pour les cardiomyocytes et les léio-
myocytes, il n’y a pas de synapses chimiques ni de plaques motrices, l’action des neurotrans-
metteurs est paracrine.
• e. faux. Elles existent entre les cardiomyocytes et les entre les cellules musculaires lisses
mais pas entre les cellules musculaires striées squelettiques.
151 a. b.
c.
d.
e.
• a. faux. Ils sont entourés d’une membrane de hyaluronan pour empêcher leur fusion.
• b. faux. Les cardiomyocytes présentent une diade par sarcomère.
152 a.
b.
c. d.
e.
• a. faux. La laminine est une protéine de la lame basale des cellules.
• d. faux. L’alphadystroglycane est une protéine extracellulaire.
Embryologie
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
153 a.
b.
c. d. e.
• a. faux. Les somites correspondent à des masses de mésoderme dorsal, se formant selon
l’axe antéro-postérieur.
• b. vrai. Chaque somite se différencie en un sclérotome (qui donnera les vertèbres), un der-
matome (qui donnera les cellules du derme) et un myotome (qui donnera en particulier des
cellules musculaires) en fonction des signaux reçus de la chorde, du tube neural et de l’ecto-
derme sus-jacent.
154 a.
b. c. d.
e.
• a. faux. Le disque embryonnaire est constitué de deux feuillets primitifs : l’ectoblaste et
l’entoblaste.
• b. vrai.. L’ectoblaste est situé du côté dorsal du disque embryonnaire, de même que la ca-
554 Concours blancs • UE 2
vité amniotique.
• e. vrai.. Le feuillet cellulaire délimitant la cavité amniotique est constitué de l’ectoblaste
et de cellules extra-embryonnaires, en continuité. En nommant amniocytes ces cellules, la
réponse e est alors correcte. On peut noter que le terme d’amniocytes est plutôt utilisé pour
se référer aux cellules présentes au sein même du liquide amniotique, mais cela correspond à
un stade bien plus tardif du développement embryonnaire que celui concerné par ce QCM.
155 a. b.
c. d. e.
• c. vrai.. Le cordon ombilical primitif est formé à partir de la vésicule ombilicale (et en
particulier du canal vitellin), et de structures venant la recouvrir (amnios, mésoblaste extra-
embryonnaire) ou situées le long du canal vitellin (allantoı̈de). Le coelome interne ne fait pas
partie de ces structures.
156
a. b. c. d. e.
• a. vrai. L’arbre villositaire correspond à l’ensemble des ramifications du placenta au sein
de la chambre villeuse (ou intervilleuse), qui correspond à l’espace entre a plaque choriale et
la plaque basale.
• c. faux. Il comporte des villosités crampons et des villosités flottant
157
a. b. c.
d.
e.
• a. vrai. La première semaine correspond à la période pré-morphogénique : l’embryon se
segmente, se creuse d’une cavité et débute son implantation. A ce stade il devient didermique.
• c. faux. La cavité amniotique se forme au 8e jour, alors que l’implantation a déjà débuté.
• d. vrai. La 3e semaine est marquée par les mouvements morphogénétiques de la gastrula-
tion : l’embryon devient tridermique, suite à des mouvements se déroulant en particulier au
niveau de la ligne primitive, qui est organisé selon l’axe antéro-postérieur de l’embryon, sur
sa face dorsale ; la symétrie bilatérale est bien présente et définie génétiquement.
158 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. Les gènes HOX interviennent dans le contrôle de l’identité cellulaire le long de l’axe
antéro-postérieur de l’embryon. Ils sont organisés en quatre complexes chez les Vertébrés,
avec une colinéarité entre leur position sur l’ADN dans chaque complexe et leur patron spa-
tiotemporel d’expression.
• c. vrai. Ainsi la partie antérieure de l’embryon exprime les gènes exprimés en premier. Ce
sont eux les plus sensibles à l’acide rétinoı̈que. Toutefois, les gènes HOX ne s’expriment pas
dans la région crâniale.
159 a. b. c.
d. e.
• a. vrai. La première semaine du développement est marquée par la phase de segmenta-
tion : les cellules se divisent, tout d’abords de manière symétrique (il s’agit donc bien d’un
évènement de la première semaine, même si des divisions asymétriques sont aussi présentes
à partir de l’étape de compaction).
• b. faux. Les axes se mettent en place lors de la gastrulation (troisième semaine).
• d. vrai. On obtient, le cinquième jour, un blastocyste qui éclot dans la cavité de l’utérus.
• e. vrai. La cavitation débute au quatrième jour de développement.
160
a.
b.
c.
d. e.
• a. vrai. La lèvre dorsale des amphibiens correspond au centre de Spemann : il s’agit du
centre organisateur, dont la greffe induit un deuxième axe.
• b. vrai. Les structures homologues chez les amniotes en général (le nœud de Hensen) ou les
UE 2 • Concours blancs 555
oiseaux (la zone marginale postérieure, qui induit le nœud) présentent les mêmes propriétés.
• e. faux. Une greffe de notochorde induit une deuxième plaque du plancher du tube neural,
Corrigés
mais pas un axe nerveux complet.
161 a. b. c.
d. e.
• b. faux. Le processus notochordal se met en place pendant la troisième semaine du déve-
loppement, tout comme la somitogenèse.
162 a. b.
c.
d.
e.
• a. faux. Le blastocyste se forme au stade 32 cellules.
• b. faux. Il comprend deux types cellulaires : les cellules du trophoblaste et les cellules de
la masse cellulaire interne.
Reproduction
163 a.
b. c. d. e.
• a. faux. La méiose ne concerne que les cellules de la lignée germinale.
• c. faux. Elle comporte deux divisions successives, sans réplication après la méiose I.
• d. faux. La première division de méiose permet la séparation des chromosomes homo-
logues, ce qui s’accompagne d’un brassage interchromosomique qui fait suite au brassage
intrachromosomique de la prophase de méiose I, et qui permet le passage de la diploı̈die à
l’haploı̈die.
164 a. b.
c.
d.
e.
• a. faux. La réaction acrosomique se déroule lors du contact entre le spermatozoı̈de et la
zone pellucide.
• b. faux. C’est le deuxième globule polaire qui est expulsé suite à la fusion des gamètes et à
la reprise de la deuxième division de méiose.
165 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’acrosine est une protéine de l’acrosome, dont la fonction est de lyser la zone
pellucide, ce qui permet la progression du spermatozoı̈de vers la membrane de l’ovocyte.
• d. faux. L’entrée du spermatozoı̈de dans l’ovocyte induit l’exocytose des granules corticaux
de l’ovocyte (et non l’inverse. . .).
166 a. b.
c.
d.
e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
167 a. b. c. d. e.
• e. vrai. Le spermatocyte I est une cellule en train de réaliser la première division de méiose :
il donnera deux spermatocytes II à la fin de celle-ci. A ce stade, on est donc en présence d’une
cellule qui est encore diploı̈de. Elle possède 46 chromosomes (qui sont divisés en deux lots
de 23 chromosomes à l’Anaphase I), bichromatidiens.
556 Concours blancs • UE 2
168 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’hormone folliculo-stimulante, ou FSH, est une hormone peptidique formée de
deux chaı̂nes. Elle est synthétisée par l’hypophyse.
• c. faux. Elle agit sur les cellules de la granulosa uniquement.
• e. vrai. Chez la femme : elle y stimule la synthèse d’inhibine, celle de son propre récepteur,
celle du récepteur à LH et celle d’aromatase (qui intervient pour la synthèse des oestrogènes
en coopération avec les cellules de la thèque. Elle stimule aussi la croissance folliculaire.
Chez l’homme, elle stimule en particulier la synthèse d’inhibine par les cellules de Sertoli.
169 a.
b. c. d. e.
• a. faux. Le tube séminifère contient les cellules de Sertoli et les cellules de la lignée germi-
nale (mais pas les cellules de Leydig).
• c. faux. La spermiogenèse correspond à la différentiation des spermatides en sperma-
tozoı̈des. Elle se déroule intégralement dans la lumière du tube séminifère, même les sperma-
tozoı̈des obtenus ne sont pas matures et devront continuer leur différentiation dans l’épididyme.
• e. faux. Les cellules de la lignée germinale sont initialement des spermatogonies Ad, qui
donnent les spermatogonies Ap. Ces dernières donnent 2 spermatogonies B qui rentrent en
méiose. Une spermatogonie Ap forme ainsi 8 spermatozoı̈des.
170 a. b.
c.
d. e.
• a. faux. C’est en fait la dihydrotestostérone (formée à partir de la testostérone) qui est
responsable de la masculinisation. C’est l’emploi du terme directement qui fait que cette
proposition est fausse.
• b. faux. Le canal de Mullër disparaı̂t pendant le développement embryonnaire masculin,
alors que le canal de Wolff subsiste.
• e. faux. Les cellules germinales primordiales n’entrent pas en méiose. Cet évènement aura
lieu à partir de la puberté seulement.
171 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le LIF (facteur d’inhibition de la leucémie) est sécrété par l’endomètre utérin, de
même que le CSF1 (facteur de stimulation des colonies).
• e. faux. La progestérone est exprimée par la mère.
172 a. b. c. d. e.
• a. vrai. La période de fécondabilité s’étend, pour un cycle idéal, du 11e au 15e jour. Elle
dépend de la date d’ovulation, ainsi que des durées de survie des deux gamètes : pour qu’il y
ait fécondation il faut bien entendu que les deux gamètes soient présents et vivants en même
temps dans les voies génitales féminines.
UE 3
Organisation des appareils
et des systèmes :
bases physiques des
méthodes d’exploration
9. Électrophysiologie 599
Potentiel des membranes. 599
ECG/Électrophorèse. 603
document établi par Michel Métro agrégé de sciences physiques et Arnaud Géa Forma-
teur PACES
UE 3 • Énoncés 559
Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
1. Généralités
1 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
a. Le Pascal est une unité de pression.
b. Le décibel est une unité de pression.
UE3
c. Le Pascal.seconde est une unité de pression.
d. L’équation aux dimensions de la pression est [P] = M L−1 T −1 .
e. L’équation aux dimensions de la pression est [P] = M L−1 T −2 .
D’après concours Nantes
3 Parmi les propositions suivantes, indiquez laquelle (ou lesquelles) est (sont) une
fonction du temps :
a. accélération. b. moment d’inertie. c. puissance.
d. masse volumique. e. pression.
D’après concours Rouen
7 À 4000 m d’altitude, la pression atmosphérique est de 462 mmHg. Quelle est la pression
partielle en O2 ?
D’après concours Dijon
UE3
D’après concours Nantes
électrolyte fort en solution aqueuse, que l’on place dans un ballon jaugé et on complète à
250 mL avec de l’eau distillée.
D’après concours Clermont-Ferrand 1
20 Sachant que la masse volumique de la solution est égale à 1, 048 g.cm−3 , déterminez la
fraction molaire du CaCl2 .
21 Une solution aqueuse de NaCl ( M = 58, 5 g.mol−1 ) de masse volumique égale à 1, 033
g.cm−3 , a un abaissement cryoscopique égal à |∆θ| = 3◦ C.
Sachant que la constante cryoscopique de l’eau : K = 1, 86◦ C.kg de solvant.osmol−1 , déterminez
la molarité de la solution.
D’après concours Clermont-Ferrand 1
24 Soit le diagramme de phases d’un corps pur P = f (T ) indiquant les coordonnées du
point triple Ptriple , T triple :
UE3
26 Concernant l’eau à l’état liquide :
a. La constante diélectrique de l’eau est élevée.
b. L’eau liquide est dans un état condensé.
c. L’eau liquide est dans un état non ordonné.
d. L’eau liquide est très peu compressible.
e. Les molécules n’ont pas d’interaction les unes avec les autres.
D’après concours Paris 11
menter la pression par rapport à la pression qui serait observée si le gaz était
parfait.
d. Selon la théorie cinétique, les molécules d’un gaz à une température donnée ont
toutes la même quantité de mouvement.
e. Selon la théorie cinétique, les molécules d’un gaz à une température donnée ont
toutes la même énergie cinétique.
D’après concours Paris 11
32 Une solution d’un volume de 0, 5 litre contient 2 moles d’un sel AB2 dont seulement
60 % sont totalement dissociées sous la forme A++ + 2 B− .
Déterminez l’osmolarité de cette solution.
D’après concours Nancy
33 Concernant la mobilité ionique, elle augmente avec :
a. L’intensité du champ électrique appliqué.
b. La taille de la particule.
c. La viscosité du milieu.
d. La température du milieu.
e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13
34 Concernant l’osmolarité :
a. L’osmolarité interstitielle est très proche de l’osmolarité intra-cellulaire.
UE 3 • Énoncés 565
35 On dispose d’un certain volume d’eau froide. Parmi les actions proposées, laquelle
doit entraı̂ner une augmentation de la tension superficielle du liquide ?
a. Chauffage de l’eau.
UE3
b. Ajout de NaCl.
c. Ajout d’éthanol.
d. Ajout d’un agent tensio-actif.
e. Une autre action que celles proposées, aucune d’entre elles n’entraı̂nant une
augmentation de la tension superficielle de l’eau.
D’après concours Lille
a. Après la fusion, l’eau se dilate lorsque la température augmente pour avoir une
densité minimale à 4◦ C.
b. Un litre d’eau correspond à 1 kilogramme à 4◦ C sous une pression de 1 at-
mosphère.
c. Les molécules d’eau se lient entre elles par des liaisons covalentes de très faible
durée de vie.
d. Le vecteur moment dipolaire d’une molécule d’eau est dirigé vers l’atome
d’oxygène.
e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Angers
566 Énoncés • UE 3
UE3
44 Les vagues à la surface de la mer se propagent avec une célérité égale à 1, 56 fois
leur période. Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
a. Une vague de période 10 secondes se propagera à environ 56 km/h.
b. Une vague de période 10 secondes aura une longueur d’onde de 156 m.
c. S’il y a 6 vagues par minute, la fréquence vaut 0, 1 Hz.
d. Une vague de fréquence 0, 5 Hz se déplacera avec une célérité d’environ 3 m/s.
e. Une vague de fréquence 0, 333 Hz aura une longueur d’onde d’environ 7 m.
D’après concours Angers
46 On enregistre la voix d’une personne par un microphone dont la bande passante est
comprise entre 100 et 5000 Hz. La fréquence fondamentale de la voix du sujet est égale à 500
Hz. Le signal électrique produit par le microphone est amplifié par un amplificateur de gain
en tension de 43 dB, puis numérisé par un convertisseur analogique-numérique.
On rappelle que la vitesse de propagation des vibrations acoustiques dans l’air est de l’ordre
de 330 m.s−1 et que l’impédance acoustique de l’air est de 430 kg.m−2 s−1 .
Parmi les propositions suivantes, laquelle est fausse ?
a. Le microphone utilisé permet d’enregistrer la fréquence fondamentale et jus-
qu’à 9 ou 10 harmoniques.
b. À la fréquence égale à 10 fois la fondamentale, l’utilisation de ce microphone
entraı̂nera une perte de la puissance acoustique d’un facteur deux.
568 Énoncés • UE 3
47 Acoustique
On considère les caractéristiques énergétiques des ondes acoustiques pour un ensemble d’au-
diteurs de référence et pour un son pur de 1000 Hz.
a. L’intensité acoustique de référence pour le calcul des niveaux d’intensité acous-
tiques (B ou dB) est égale à 10−12 W.m−2 .
b. Le niveau d’intensité acoustique égal à 0 dB correspond à une intensité acous-
tique nulle.
c. Un niveau d’intensité acoustique de 20 dB correspond à une intensité acous-
tique égale à 100 fois l’intensité acoustique de référence.
d. L’intensité acoustique correspondant au seuil douloureux est égale à 12 fois
l’intensité de référence.
e. Deux sources sonores identiques et juxtaposées émettant chacune un niveau
sonore de 50 dB produisent ensemble un niveau sonore de 100 dB.
D’après concours Paris 12
48 Acoustique
a. Dans un son complexe périodique, les fréquences des harmoniques sont des
multiples entiers de la fréquence fondamentale.
b. Un son grave correspond à une haute fréquence.
c. Le domaine audible correspond à une gamme de fréquences inférieures à 20
Hz.
d. Un son pur de 40 Hz est un ultrason.
e. Un son pur de fréquence f se propage avec la même célérité dans l’air et dans
l’eau.
D’après concours Paris 12
4. Le domaine de l’optique
49 L’indice de réfraction de l’eau étant n = 1, 33, des ondes de longueur d’onde λ = 150
nm se propagent dans ce milieu.
a. La vitesse de propagation de l’onde est v = 3, 99 m.s−1 .
b. La vitesse de propagation de l’onde est v = 2, 26 m.s−1 .
c. Sa fréquence est f = 2 × 1015 Hz.
d. Sa fréquence est f = 2 × 109 Hz.
e. Sa fréquence est f = 1, 4 × 1016 Hz.
D’après concours Nice
UE 3 • Énoncés 569
50 On considère un rayon lumineux dans l’air (indice optique nair = 1) arrivant sur une
surface séparant l’air d’un milieu en verre d’indice optique nverre = 1, 5).
À partir de quel angle incident a-t-on le phénomène de réflexion totale ?
a. 30◦ . b. 33, 7◦ . c. 41, 8◦ . d. 48◦ .
e. Il n’y aura jamais réflexion totale.
D’après concours Paris 13
51 L’intervalle de longueurs d’onde du domaine visible va de 400 nm à 800 nm. Quel est
l’intervalle en fréquences du domaine visible sachant que la vitesse de la lumière c vaut
c = 3 × 108 m.s−1 ?
a. Entre 0, 375 × 106 GHz et 0, 75 × 106 GHz.
b. Entre 0, 12 Hz et 0, 24 Hz.
UE3
c. Entre 0, 133 × 10−15 Hz et 0, 267 × 10−15 Hz.
d. Entre 4 × 105 MHz et 8 × 105 MHz.
e. Impossible de calculer avec les renseignements donnés.
D’après concours Paris 13
e. La vergence vaut 50 δ.
54 Un objet est disposé afin que son image à travers le dioptre soit située 1 cm après le
sommet.
a. L’objet est situé 2 cm avant le sommet.
b. L’objet est placé 2 cm après le sommet.
c. l’objet est placé 2, 66 cm après le sommet.
d. L’objet est virtuel.
e. L’image est virtuelle.
570 Énoncés • UE 3
57 On cherche à agrandir d’un facteur 20 les lettres d’un texte grâce à une loupe. À quelle
distance doit-on tenir une loupe de puissance 30 dioptries pour obtenir ce résultat ?
D’après concours Dijon
58 Un objet est placé en avant du plan focal objet d’une lentille mince :
a. L’objet est réel.
b. L’objet est virtuel.
c. L’image est réelle et droite.
d. L’image est réelle et inversée.
e. L’image est virtuelle et droite.
D’après concours Nantes
UE3
e. L’œil emmétrope a une limite de séparation moyenne de l’ordre de 3 × 10−4 rad.
D’après concours Nice
65 Un sujet âgé de 60 ans est atteint d’une hypermétropie de 5 dioptries (les 2 yeux sont
identiques). Son amplitude maximale d’accommodation est de 3 dioptries. En l’absence de
toute correction :
a. Son Punctum Remotum est virtuel.
b. Son Punctum Remotum est situé à 80 cm devant les yeux.
c. Son Punctum Proximum est virtuel.
d. Il a une vision nette de loin (à 20 mètres).
e. Il peut lire sans difficulté à 30 cm.
D’après concours Paris 12
UE3
5. Rayonnements
Ondes électromagnétiques
71 Les rayons X :
a. Excitent la luminescence de certains corps.
b. Ne sont pas absorbés par la matière.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
a. 0, 2 b. 0, 5 c. 1 d. 1, 5 e. 2, 1
D’après concours Lille
UE3
→
− → −
b. E et B sont en opposition de phase.
→
− → −
c. E et B sont en phase.
→
− →−
d. E est parallèle à B.
→
− →
−
e. E est perpendiculaire à B.
D’après concours Lyon, Dr. Bonmartin
Radioactivité
Questions n◦ 80 et 81 : Soit une source radioactive d’activité 400 Bq ayant une constante de
décroissance radioactive λ = 1, 260 47 × 10−4 ans−1 .
D’après concours Strasbourg
80 Quel est le temps nécessaire (arrondi à l’année) au bout duquel l’activité sera
réduite à 100 Bq ?
81 Quel est le temps nécessaire pour avoir une activité réduite à 300 Bq ?
et T B = 16 jours.
Comparez les activités AA et AB des sources au 16e jour sachant qu’à l’instant initial elles
avaient la même activité.
A A 1 A 1 A
a. A = 8 b. A = c. A = d. A = 4
AB AB 2 AB 8 AB
e. Autre réponse.
D’après concours Nantes
85 Après administration chez l’homme de 400 MBq d’un agent marqué à l’iode 131, la
répartition de cet agent se fait de la façon suivante : 85 % au niveau du foie et 15 % au niveau
des poumons. La période biologique est respectivement de 13 j et 8 j.
Quelle est la période effective de cet agent au niveau du foie ? (période physique de l’iode
131 : 8 j)
D’après concours Lille
86 La capture électronique :
a. Peut entrer en compétition avec la radioactivité β+ .
b. Entraı̂ne l’expulsion d’un neutrino.
c. N’est jamais associée à une émission γ.
d. Est associée à des émissions provenant du réarrangement du cortège
électronique.
e. N’est pas une réaction isobarique.
D’après concours Nantes
87 La réaction d’annihilation :
a. Se produit lors d’une interaction entre un électron positif et le noyau d’un
atome.
b. Aboutit à la production de deux électrons émis à 90 ◦ l’un de l’autre.
c. Aboutit à la production de deux photons d’énergie > 511 keV.
d. Aboutit à la production de deux photons d’énergie dépendant de l’énergie de
l’électron incident.
e. Constitue la base physique de la Tomographie par Emission de Positons.
D’après concours Lille
UE 3 • Énoncés 577
88 Les particules α :
a. Sont des particules chargées légères.
b. Ont des trajectoires rectilignes.
c. Ont des trajectoires rectilignes car elle n’interagissent qu’avec les électrons.
d. Ont un TEL élevé.
e. Sont difficiles à manipuler en raison d’un parcours long.
D’après concours Lille
UE3
a. Avec une telle période, l’activité d’une faible quantité de radium est obligatoi-
rement forte.
b. Les crèmes de beauté utilisée irradiaient préférentiellement les tissus situés en
profondeur, sous les zones d’application.
c. À activité égale, les crèmes de beauté utilisées étaient beaucoup moins dan-
gereuses que les deux autres gammes de produits radioactifs (médicament par
voie orale et eaux minérales).
d. Les arguments publicitaires des mêmes eaux minérales ne font plus état, au-
jourd’hui, de leur teneur en radium, car ce dernier radioélément a disparu par
décroissance radioactive.
e. En médecine, aujourd’hui, l’utilisation de tout produit radioactif est strictement
interdite.
D’après concours Toulouse
92 Un patient reçoit une dose d’iode 131 (émetteur β− et γ) pour traiter une maladie de la
thyroı̈de.
a. L’irradiation du patient dépend de la période physique du radioélément et non
de la période biologique.
b. L’irradiation du patient dépend de la période biologique du radioélément et non
de la période physique.
c. L’irradiation du patient dépend de la période effective du radioélément.
d. Plus la période effective est longue, plus l’irradiation du patient est prolongée.
e. L’émission γ est à l’origine d’une irradiation de l’entourage du patient.
D’après concours Nantes
93 La masse du noyau 60 27 Co est égale à 59, 918 961 uma. Calculez son énergie de liaison
totale. On donne : masse du proton = 1, 007 276 uma ; masse du neutron = 1, 008 664 uma ;
1 uma = 931 MeV.
a. 527, 53 MeV. b. 8, 74 MeV. c. 7, 80 MeV. d. 0, 56 MeV.
e. Autre réponse.
D’après concours Limoges
94 Un noyau X se désintègre par émission alpha vers un état excité à 220 keV d’un noyau
Y. Quelle est l’énergie de la particule alpha émise ?
On donne : masse du noyau X = 209, 982 uma ; masse du noyau Y = 205, 974 uma ; masse de
la particule alpha = 4, 0002 uma ; 1 uma = 931 MeV.
a. 5, 400 MeV. b. 5, 586 MeV. c. 5, 366 MeV. d. 4, 002 MeV.
e. Autre réponse.
D’après concours Nantes
96 Le radium 226 (22688 Ra) se désintègre en radon (Rn) par radioactivité α, avec une
période de 1600 ans.
a. Lors de cette désintégration, une particule α est émise, c’est un noyau d’hélium
(42 He).
b. Lors de cette désintégration, un neutrino est émis.
UE 3 • Énoncés 579
Interaction matière-rayonnements
UE3
b. Probabilité d’interaction par unité de longueur.
c. Probabilité d’interaction par unité de masse.
d. Probabilité d’interaction pour une masse élémentaire de forme cylindrique dont
la section droite est égale à 1 cm2 .
e. Probabilité d’interaction par unité radioactive.
D’après concours Lille
nements ionisants.
b. Les modifications de l’ADN peuvent entraı̂ner à la fois mort cellulaire, mutation
et cancérisation.
c. Les lésions apparaissent tardivement quelques jours après l’irradiation.
d. Les mécanismes de réparation après une irradiation sont le plus souvent
inefficaces.
e. Pour une dose de 1 Gy, on peut compter environ 10 lésions de l’ADN par cel-
lule.
D’après concours Lille
580 Énoncés • UE 3
100 Lors d’une contamination externe par un élément radioactif chez un patient :
a. La source a pénétré dans l’organisme.
b. La source a atteint l’organisme sans contact direct mais par rayonnement direct.
c. La porte d’entrée de la contamination peut être respiratoire.
d. La source est au contact direct de la peau.
e. Le rayonnement alpha est le rayonnement le plus pénétrant.
D’après concours Lille
101 L’interaction d’un rayon γ de 140 keV avec la matière peut se faire :
a. Par conversion interne.
b. Par création de paire.
c. Par effet Compton.
d. Par effet photoélectrique.
e. Par capture électronique.
D’après concours Nantes
104 En arrivant sur le plomb, les photons de 511 keV du fluor interagissent avec les
électrons de la couche K du plomb (couche de demi-atténuation = 3, 5 mm).
Les valeurs absolues des énergies de liaison des couches K, L et M du plomb sont respecti-
vement : E K = 88 keV, E L = 15, 8 keV E M = 3, 8 keV.
Déterminez une valeur approchée de l’énergie du photon-électron expulsé de la couche K du
plomb par les photons du fluor.
D’après concours Nantes
UE3
noyaux des atomes cibles.
c. Les particules alpha de basse énergie sont arrêtées par la couche cornée de la
peau.
d. Des particules alpha de 2 MeV parcourent une distance plus grande dans la
matière que des particules béta de même énergie.
e. Les particules alpha sont très radiotoxiques car elles sont très ionisantes.
D’après concours Nantes
107 On irradie une tumeur par un rayonnement photonique provenant d’une source sup-
posée ponctuelle.
Le débit de dose reçu par un tissu tumoral qui serait placé à 100 cm de la source est de 5, 0
Gy par minute.
La tumeur à irradier est placée à 200 cm de la source.
Un écran d’une épaisseur de 7, 0 mm (couche de demi-atténuation CDA pour ce rayonnement
de 3, 5 mm) est interposé entre la source et la tumeur. Cet écran est situé à 50 cm de la source.
Après 15 minutes d’irradiation de la tumeur, la dose reçue par la tumeur est proche de :
a. 4, 7 J.kg−1 . b. 18, 75 J.kg−1 . c. 1, 25 Gy. d. 4, 7 Gy.
e. 18, 75 Gy.
D’après concours Paris 11
582 Énoncés • UE 3
201
108 La seringue du patient d’une activité de 140 MBq de Tl est considérée comme
une source ponctuelle. Le débit de dose dans les tissus, si on ne prend en compte que les
rayonnements γ de 135 keV ( Iγ = 2, 56 %) et 167 keV ( Iγ = 10 %) est de :
a. 0, 37 µGy.h−1 à 1 m de la seringue sans protège-seringue.
b. 0, 37 mGy.h−1 à 1 m de la seringue sans protège-seringue.
c. 0, 023 µ Gy.h−1 à 4 m de la seringue sans protège-seringue.
d. 0, 09 mGy.h−1 à 2 m de la seringue sans protège-seringue.
e. 1, 29 × 10−10 Gy.h−1 à 1 m de la seringue placée dans son protège-seringue.
D’après concours Limoges
109 On veut se protéger des photons de 511 keV émis par le fluor-18. Pour cela, on se
place derrière des écrans de plomb dont la couche de demi-atténuation vaut 3, 5 mm.
Déterminez une valeur approchée de l’épaisseur de plomb qu’il faut pour diminuer d’un fac-
teur 5000 le flux de photons émis par une source de fluor-18 ?
D’après concours Nantes
QCM n◦ 110 à 112 : Un patient se présente dans le service de Médecine Nucléaire pour une
exploration thyroı̈dienne à l’iode 123 (123 I).
1 À t = 0, on lui injecte 0, 3 mCi d’iode 123 I. On suppose qu’au bout de 4 heures, 45 % de
l’isotope est fixé de façon stable au niveau de la thyroı̈de du patient. La thyroı̈de peut être
considérée comme une source ponctuelle. La période de l’iode 123 I est de 13 h.
L’examen est réalisé 4 h après l’injection, à l’aide d’une sonde de détection dont l’efficacité
intrinsèque est de 20 %. Le patient est placé à 50 cm du détecteur et la fenêtre de détection a
un rayon de 1 cm.
D’après concours Limoges
UE3
e. Réduire la distance entre le patient et le travailleur.
114 En dosimétrie :
a. La dose équivalente H tient compte de la différence de nocivité des
rayonnements.
b. La dose équivalente H tient compte de la différence de sensibilité des tissus.
c. La dose efficace E tient compte de la différence de sensibilité des tissus.
d. Le facteur de pondération des émssions α est de 20, reflétant la très grande
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
6. Imagerie médicale
Imagerie dite ionisante
117 La tomographie par émission de positons est une technique d’imagerie médi-
cale :
a. Les images sont obtenues par détection directe des positons.
b. La technique est basée sur la détection de photons de 1, 022 MeV.
c. La technique est basée sur la détection de photons émis à 180◦ .
d. Des molécules marquées à l’iode 131 peuvent être utilisées.
e. Des molécules marquées à l’iode 124 peuvent être utilisées.
D’après concours Nantes
UE3
120 Concernant la tomographie par émission de positons dans un centre hospitalier :
a. Elle est basée sur l’utilisation des propriétés de désintégration bêta plus de di-
vers éléments.
b. L’émetteur de positons le plus utilisé en médecine a une demi-vie radioactive
inférieure à deux heures.
c. Elle permet d’obtenir des images grâce à un système de détection de rayonne-
ments gamma.
d. Elle utilise des radio-isotopes marqués par le technétium 99m.
e. Elle est la seule origine des rejets radioactifs dans l’environnement.
D’après concours Lille
121 Soit une onde ultrasonore qui se propage dans un tissu à la vitesse de 1 580 m.s−1 . La
fréquence nominale des ultrasons est de 5 MHz et l’intensité sonore de 1 W.m−2 . La masse
volumique du tissu est de 1, 04 kg.dm−3 .
a. La longueur d’onde des ultrasons dans ce milieu est de 3, 16 × 10−4 m.
b. La longueur d’onde des ultrasons dans ce milieu est de 3, 16 mm.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
122 Une sonde d’échographie envoie, perpendiculairement au milieu, une salve d’élec-
trons de fréquence nominale 1 MHz et d’intensité acoustique I0 dans un milieu constitué de
2 cm de muscle puis de 3 cm d’os. On donne :
IRM
UE3
γ
pour un proton = 42, 6 MHz.T−1 et que le champ magnétique tournant est B1 = 0, 3 T :
2π
126 Soit une population de protons soumis à un champ magnétique statique de 3 T. Une
impulsion de radiofréquence de champ magnétique égal à 3, 14×10−3 T provoque une bascule
de 180 ◦ de l’aimantation résultante.
Dans ce cas de figure :
127 Sur des images IRM, on distingue deux tissus A et B dont les temps de relaxation
sont donnés sur le tableau ci-dessous.
Tissu T 1 (ms) T 2 (ms)
A 900 100
B 500 83
588 Énoncés • UE 3
7. Biophysique cardiaque
129 L’hématocrite sanguin chez le sujet normal :
a. Est de l’ordre de 45 %.
b. Est égal au nombre de globules rouges par mm3 .
c. Diminue en cas de polyglobulie.
d. S’exprime en Pa dans le système international.
e. Est représentatif de la proportion volumique des globules dans le sang.
D’après concours Nancy
UE3
b. La fermeture de la valve d’admission et la fermeture le valve d’éjection.
c. L’ouverture et la fermeture de la valve d’éjection.
d. L’ouverture de la valve d’éjection et l’ouverture de la valve d’admission.
e. La fermeture de la valve d’éjection et la fermeture de la valve d’admission.
D’après concours Nice Sophia Antipolis
134 Lors de la mesure de la tension artérielle à l’aide d’un brassard et d’un stéthoscope :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
UE3
c. Elles participent à la pré-charge du ventricule gauche.
d. Elles sont égales à la pression artérielle moyenne multipliée par le débit
cardiaque.
e. Elles participent à la post-charge du ventricule gauche.
D’après concours Paris 7
141 Parmi les propositions suivantes, indiquez le(s) paramètre(s) dont dépend la
pression artérielle.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
a. La fréquence cardiaque.
b. Le volume d’éjection systolique.
c. Le débit cardiaque.
d. L’état de vasoconstriction ou de vasodilatation des artérioles.
e. Le volume sanguin.
D’après concours Angers
592 Énoncés • UE 3
UE3
d. Le débit dans l’artère ne dépend pas de la viscosité du sang.
e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 5 Descartes
149 Sonde de Pitot. Dans le cadre des conditions du théorème de Bernoulli, on considère
un tube manométrique face au flux, et un autre tube manométrique perpendiculaire au flux.
On donne : g = 10 m.s−1 , ρ = 1 g.cm−3 .
Sachant que la différence de hauteur des liquides dans les tubes est de 10 cm, quelle est la
vitesse du fluide ?
a. 1, 2 m.s−1 b. 1, 4 m.s−1 c. 1, 7 m.s−1
d. 2 m.s−1 e. 4 m.s−1
D’après concours Bordeaux, Pr JL. Barat
594 Énoncés • UE 3
150 Dans les conditions d’application de la loi de Poiseuille, calculez la résistance équivalente
entre les points A et B, à l’ensemble des trois résistances R1 , R2 , R3 .
R3 (R1 + R2 ) R1 (R2 + R3 )
a. R = b. R=
R1 + R2 + R3 R1 + R2 + R3
R1 + R2 + R3 R1 R2 R3
c. R= d. R =
R1 + R2 + R3 R1 + R2 + R3
R2 (R1 + R3 )
e. R=
R1 + R2 + R3 D’après concours Bordeaux, Pr JL. Barat
151 On considère un écoulement sanguin en régime permanent dans une artère indéfor-
mable. Le sang est considéré comme un fluide newtonien. Soit Q = 1 L.min−1 le débit limite
en dessous duquel le régime d’écoulement est toujours laminaire.
a. Si le débit devient égal à 3 L.min−1 , le régime d’écoulement peut être laminaire.
b. Si le débit devient égal à 4 L.min−1 , le régime est toujours turbulent.
c. Si le débit devient égal à 5 L.min−1 , le régime d’écoulement est instable.
d. Pour un débit de 1 L.min−1 , la vitesse d’écoulement est deux fois plus faible
que la vitesse critique.
e. On ne peut pas répondre car il manque des données.
D’après concours Bordeaux, Pr JL. Barat
152 Parmi les propriétés des vaisseaux qui suivent, laquelle est fausse ?
a. L’élasticité des artères permet d’emmagasiner de l’énergie.
b. La tension qui s’exerce sur la paroi d’une artère est proportionnelle à la
différence de pression entre l’intérieur et l’extérieur du vaisseau.
c. La tension qui s’exerce sur la paroi d’une artère est proportionnelle au carré du
rayon du vaisseau.
d. La distensibilité des vaisseaux diminue avec l’âge.
e. L’artère pulmonaire est plus distensible que l’aorte.
D’après concours Dijon
153 Soit un réseau de 107 capillaires de 10 µm de diamètre, disposés en parallèle sur une
longueur de 2 mm. Le débit sanguin dans ce réseau est de 5 mL/min.
La chute de pression entre l’entrée et la sortie du réseau exprimée en mmHg est :
a. 0, 125 b. 2 c. 20 d. 271 e. 332
D’après concours Nice Sophia Antipolis
UE 3 • Énoncés 595
155 En (2) est représenté un rétrécissement d’une artère coronaire. Le sang est considéré
UE3
comme un liquide visqueux qui s’écoule de (1) vers (3) et sa pression statique est symbolisée
par la lettre P.
156 L’empilement des globules rouges dans les vaisseaux est un phénomène :
a. Physiologique dans l ‘ensemble du réseau vasculaire.
b. Irréversible.
c. Survenant lorsque la vitesse d’écoulement est faible.
d. Qui influence la viscosité sanguine.
e. Survenant lorsque le taux de cisaillement est faible.
D’après concours Bordeaux, L. Bordenave
596 Énoncés • UE 3
157
Dans le rein, on constate une chute de pression
entre l’entrée et la sortie du glomérule (boule de
capillaires sanguins).
On peut modéliser le glomérule en considérant
l’artériole afférente qui alimente un réseau de
capillaires de même longueur en parallèle qui
se réunissent à nouveau pour former l’artériole
efférente.
On mesure ∆P = 664 Pa entre l’entrée et la sortie
du glomérule.
Sachant que le débit est de 1, 2 L.min−1 , calculez
la résistance hydraulique du glomérule.
160 Soit un réseau de 16 × 106 vaisseaux capillaires en parallèle. Les dimensions indivi-
duelles des capillaires sont un diamètre de 20 µm et une longueur de 5 mm ; le débit sanguin
global est de 2, 4 L/min et le sang est considéré comme newtonien dans ces conditions de
circulation, avec une viscosité de 3, 14 × 10−3 Pa.s.
Quelle est, en Pascal, la chute de pression induite par ce réseau capillaire ?
a. 10 000 b. 7400 c. 6250 d. 600 e. 1
D’après concours Nice Sophia Antipolis
161 À propos de la viscosité :
UE3
a. Elle est responsable de la circulation en régime laminaire.
b. Ses propriétés permettent de distinguer les liquides newtoniens et les liquides
non-newtoniens.
c. Celle du sang diminue lorsque le taux de cisaillement augmente.
d. Celle du sang augmente avec l’hématocrite.
e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis
162 Un jeune enfant est porteur d’une coarctation de l’aorte. Il s’agit d’un rétrécissement
congénital de l’aorte thoracique.
En amont du rétrécissement, le diamètre de l’aorte est de 8 mm, et la vitesse circulatoire de
0, 5 m.s−1 . La vitesse circulatoire est de 2 m.s−1 en aval du rétrécissement.
La viscosité apparente du sang est de 4 × 10−3 kg.m−1 .s−1 et sa masse volumique 103 kg.m−3 .
À l’auscultation de cet enfant, on entendra au niveau de la coarctation :
a. pas de souffle.
b. un souffle à l’effort si le débit cardiaque augmente suffisamment.
c. un souffle au repos et à l’effort.
d. un souffle et une augmentation du deuxième bruit cardiaque.
e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
163 Une sténose sur une artère superficielle se traduit habituellement par :
a. Une augmentation de la résistance artérielle.
b. Un souffle diastolique.
c. Un souffle systolique.
d. Un écoulement turbulent en systole.
e. Une vitesse d’écoulement sanguin diminuée au niveau de la sténose par rapport
aux segments artériels voisins.
D’après concours Nancy
598 Énoncés • UE 3
164 La maladie de Kawasaki est une affection qui se manifeste chez les les jeunes adultes
par des dilatations localisées sur les artères coronaires (anévrysmes).
Au niveau de ces dilatations, par rapport aux segments coronaires adjacents normaux (on
considère que les forces de frottement sont négligeables),
a. La pression latérale augmente.
b. La pression terminale est inchangée.
c. La vitesse circulatoire diminue.
d. La résistance à l’écoulement diminue.
e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis
165 Soit une pression artérielle de 120/60 mmHg mesurée au bras gauche en position
couchée.
En considérant qu’il n’y a pas de perte de charge significative entre les points de mesure, que
la masse volumique du sang est de 103 kg.m−3 et que l’accélération de la pesanteur est de
10 m.s−2 , la pression artérielle moyenne (PAM) est égale à :
a. 90 mmHg au bras gauche en position couchée.
b. 90 mmHg au niveau de la cheville gauche en position couchée.
c. 80 mmHg au bras gauche en position debout.
d. 37, 5 mmHg en position assise au niveau du cerveau situé 56 cm au dessus du
bras.
e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis
167 Un liquide réel s’écoule avec un débit Q dans un tube de diamètre d. On appelle R le
nombre de Reynolds :
a. Pour d donné R augmente quand Q augmente.
UE 3 • Énoncés 599
UE3
b. Le liquide 1 est un fluide rhéoépaississant et le liquide 2 est un fluide
rhéoepaississant.
c. Le liquide 1 est un fluide newtonien et le liquide 2 est un fluide rhéoépaississant.
d. La contrainte mesurée pour une vitesse de cisaillement de 20 s−1 est plus élevée
pour le liquide 1 que pour le liquide 2.
e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Angers
9. Électrophysiologie
Potentiel des membranes
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
170 Dans l’oreille, les cellules ciliées permettent l’audition grâce à des canaux potassiques
qui s’ouvrent en fonction des vibrations sonores.
La partie de ces cellules où se trouve ces canaux potassiques baigne dans un milieu extracel-
lulaire spécifique dont la composition simplifiée est :
KCl = 150 mM, NaCl = 1 mM.
Le milieu intracellulaire simplifié est : KCl = 150 mM, NaCl = 20 mM.
Le potentiel d’équilibre pour le potassium à 37◦ C est alors :
a. De −91 mV.
b. Proche de 0 mV.
c. Ne peut pas être calculé avec ces valeurs.
600 Énoncés • UE 3
173 Le potentiel de repos d’une cellule vivante est maintenu par un certain nombre
de phénomènes. Lesquels parmi les suivants ?
a. Une plus grande perméabilité de la membrane plasmique au potassium qu’au
sodium.
b. Une plus grande concentration de sodium dans le cytoplasme que dans le li-
quide interstitiel.
c. Une plus grande concentration de potassium dans le cytoplasme que dans le
liquide interstitiel.
d. Une asymétrie de concentration en Na+ et K+ de part et d’autre de la membrane
plasmique.
e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis
UE 3 • Énoncés 601
UE3
a. Les potentiels transmembranaires peuvent être assimilés à une pile ayant une
résistance.
b. La bicouche phospholipidique peut être assimilée à un condensateur doté d’une
capacité membranaire.
c. La résistance transmembranaire va être modulée par l’arrivée d’un potentiel
d’action.
d. La pompe Na+ /K+ ATP-dépendante maintient constante la concentration intra-
cellulaire et extracellulaire en K+ et Na+ .
e. La conductance transmembranaire dépend du nombre de canaux ioniques ou-
verts.
D’après concours Lille
176 La vitesse de propagation du potentiel d’action dans le tissu nodal est variable.
À quel endroit est-elle la plus lente ?
a. Dans le réseau de Purkinje.
b. Dans le noeud sino-auriculaire.
c. Dans le faisceau de His.
d. Dans le noeud auriculo-ventriculaire.
e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
UE3
c. Le gradient électrochimique des ions K+ est positif donc il y a un flux sortant
d’ions K+ .
d. (Vi − Ve ) est positif donc il y a un flux sortant d’ions Na+ .
e. Les concentration interne et externe des ions Na+ se sont égalisées.
D’après concours
ECG/Électrophorèse
184 La propagation du potentiel d’action dans le cœur :
a. Est initiée au niveau des cellules spécialisées du nœud sinusal.
b. Se fait de myocyte à myocyte dans les oreillettes.
c. Passe directement des myocytes de l’oreillette vers les myocytes des
ventricules.
d. Se fait de l’épicarde vers l’endocarde des ventricules.
e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble
189 Un tube comportant en son milieu une membrane fixe, de nature semi-perméable (qui
ne laisse passer que le solvant), délimite 2 compartiments (1) et (2) dont les parois latérales
sont constituées de deux pistons coulissant sans frottement.
Ces pistons permettent ainsi une variation continue des volumes des compartiments qui, à
l’équilibre, sont notés V1 et V2 .
Initialement, les compartiments (1) et (2) de volumes initiaux V1 = V2 = 10 litres, contiennent
respectivement n1 = 1 mole et n2 = 4 moles d’un soluté non dissociable.
À l’équilibre, la (ou les) valeur(s) des volumes V1 et V2 sont :
a. V1 = 16 L b. V2 = 16 L c. V1 = 4 × 10−3 m3
d. V2 = 16 × 10−3 m3 e. V1 = 4 L
Homéostasie
UE3
190 Le diagramme de Davenport est un modèle dont les trois variables sont conte-
nues dans l’équation de Henderson et Hasselbach. On peut dire que :
a. Le pH du sang artériel est dans l’organisme une variable contrôlée.
b. Chez les sujets sains, les compensations ventilatoires sont plus lentes que les
compensations métaboliques.
c. L’exercice musculaire très intense entraı̂ne une acidose métabolique com-
pensée, puis décompensée malgré l’effet tampon du sang.
d. Le retour au point normal est instantané à l’arrêt de l’exercice.
e. La droite d’équilibration traduit le pouvoir tampon du sang.
D’après concours Bordeaux, Dr G. Manier
192 Chez un sujet qui développe un bilan sodé positif avec une osmolarité qui se
maintient à la consigne normale, on peut observer :
a. Une augmentation de la quantité de sodium extra cellulaire.
b. Une augmentation de la quantité d’osmoles intra cellulaires.
c. Une hyperhydratation globale.
d. Une augmentation de la natrémie.
e. Une augmentation du poids corporel total.
D’après concours Bordeaux, Dr G. Manier
606 Énoncés • UE 3
193 Des globules rouges sont immergés dans une solution de NaCl à 11, 7 g/L contenant
une substance neutre à la concentration pondérale de 6 g/L qui peut diffuser dans les hématies.
On donne la masse atomique du Na = 23 et du Cl = 35, 5.
a. La pompe sodium-potassium maintient une concentration de sodium plus faible
dans la cellule que dans le liquide interstitiel.
b. Les globules rouges deviennent turgescents (sphérocytose).
c. Les globules rouges se ratatinent (plasmolyse).
d. Si l’abaissement cryoscopique de la solution est de 0, 93 ◦ C, la masse
moléculaire de la substance neutre est de 30 g.
e. Si l’abaissement cryoscopique de la solution est de 0, 93 ◦ C, la masse
moléculaire de la substance neutre est de 60 g.
D’après concours Limoges
194 On prélève quelques cm3 de sang à un patient dans le but de marquer ses hématies
avec du chrome radioactif (51 Cr).
On réinjecte ensuite une quantité de globules rouges marqués correspondant à une activité de
1, 5 × 106 Bq. Àprès un certain temps, on prélève 1 cm3 de sang dont l’activité est de 300 Bq.
L’hématocrite est de 46 %.
On peut dire :
a. Le volume globulaire du patient est de 2700 mL.
b. Le volume globulaire du patient est de 2300 mL.
c. Le volume plasmatique du patient est de 2300 mL.
d. Le volume plasmatique du patient est de 2700 mL.
e. Le volume de sang total du patient est de 5400 mL.
D’après concours Limoges
196 On prendra, pour tenir compte de l’effet Donnan, la natrémie à 141 mmol/L et la
concentration en Na+ du liquide interstitiel à 143 mmol/L.
a. Le sodium contenu dans l’eau cellulaire ne fait pas partie du sodium
échangeable.
b. Le sodium contenu dans l’eau cellulaire fait partie du sodium échangeable.
c. La concentration moyenne du sodium dans l’eau cellulaire est : 16, 92 mmol/L.
d. La concentration moyenne du sodium dans l’eau cellulaire est : 15, 8 mmol/L.
e. La concentration moyenne du sodium dans l’eau cellulaire est : 55 mmol/L.
UE3
197 Soit une cellule qui baigne dans un milieu extracellulaire dont la concentration en
glucose est égale à 2 fois celle du milieu intracellulaire. Les concentrations sodiques sont
celles classiquement décrites en cours.
a. L’uniport glucose permet le passage du glucose du milieu intra vers le milieu
extra cellulaire.
b. Le symport glucose / sodium permet le passage du glucose du milieu le moins
concentré.
c. Les symports permettent toujours un transport passif.
d. Pour bien fonctionner le symport glucose / sodium a besoin de la présence de
la pompe Na+ /K+ ATPase.
e. Chez l’homme, il n’existe qu’un seul type d’uniport glucose ayant une affinité
spécifique pour le glucose.
D’après concours Bordeaux, J.F. Quignard
d. Plus une personne est maigre, plus la proportion d’eau de son organisme est
importante.
e. La gaine d’hydratation des ions augmente avec la taille de l’ion.
D’après concours Nantes
204 Pour mesurer l’osmolalité du plasma, vous pouvez utiliser différentes approches.
Quelle est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
a. Mesure de l’abaissement cryoscopique.
b. Mesure de la pression osmotique à travers une membrane perméable seulement
à l’eau.
UE3
c. Mesure de la pression osmotique à travers une membrane imperméable seule-
ment à l’eau.
d. Mesure de la pression osmotique à travers une membrane perméable seulement
aux osmoles.
e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis
partiment extracellulaire.
e. L’injection d’une solution hyperosmotique dans le compartiment extracellulaire
entraı̂ne un mouvement liquidien du compartiment intracellulaire vers le com-
partiment extracellulaire.
D’après concours Nancy
206 La consommation maximale d’oxygène d’un sujet lors d’un effort physique in-
tense peut être mesurée. Quelles sont les informations recueillies par cette mesure ?
a. La mesure de la capacité aérobie.
b. L’évaluation de la capacité à soutenir un effort prolongé.
c. La mesure du métabolisme de base.
610 Énoncés • UE 3
207 Un sujet présente une diarrhée depuis plusieurs semaines et il a perdu une grande
quantité de bicarbonates par voie digestive. Quel est le déséquilibre acido-basique le
plus probable ?
a. Une acidose respiratoire.
b. Une acidose métabolique.
c. Une alcalose respiratoire.
d. Une alcalose métabolique.
e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis
209 Lors de la réalisation d’une restriction hydrique chez un sujet sain pendant 8
heures :
a. La sécrétion d’hormone anti-diurétique (ADH) est stimulée.
b. La pression artérielle diminue.
c. L’osmolarité urinaire augmente.
d. La réabsorption d’eau par les reins diminue.
e. Les osmorécepteurs centraux sont stimulés.
D’après concours Lyon, Pr. Giammarile
210 Parmi les cinq situations suivantes, indiquez celle(s) dans laquelle(lesquelles) le
débit cardiaque augmente.
a. Administration de catécholamines.
b. Stimulation du nerf vague.
c. Exercice physique.
d. Exposition à l’altitude.
e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Angers
UE 3 • Énoncés 611
211 Parmi les substances suivantes, indiquez celle(s) qui favorise(nt) la vasodilata-
tion.
a. Le monoxyde d’azote.
b. La noradrénaline.
c. L’ANP (hormone atriale natriurétique).
d. L’ADH (hormone anti-diurétique).
e. L’endothéline 1.
D’après concours Angers
UE3
b. Le volume de distribution du sulfate radioactif est identique au volume
plasmatique.
c. La métabolisation d’un traceur est sans influence sur la détermination du vo-
lume d’un compartiment liquidien de l’organisme.
d. Le volume de distribution du sodium radioactif est identique au volume intra-
cellulaire.
e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Angers
213 Après un premier prélèvement sanguin, on marque les hématies d’un patient in vitro
avec du Chrome-51, un radio-isotope dont la période radioactive est longue (27 jours).
Une activité de 50 MBq (mégabecquerels) d’hématies marquées est ensuite injectée par voie
intraveineuse à ce même patient.
Une heure plus tard, un nouveau prélèvement sanguin est réalisé, permettant de mesurer
l’activité du Chrome-51, qui est de 10 MBq par litre de sang, ainsi que l’hématocrite, qui
est de 40%.
a. Le volume plasmatique total est de 5 litres.
b. Le volume total des hématies est de 5 litres.
c. Le volume total des hématies est de 2 litres.
d. Le volume total des hématies est de 3 litres.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
Thermorégulation
216 Concernant la thermorégulation :
a. La vasomotricité cutanée n’intervient dans la thermorégulation que pour une
température ambiante basse.
b. Le frisson est produit par le système nerveux sympathique.
c. La température du sang artériel peut être bien évaluée par la mesure de la
température cutanée.
d. La température du sang veineux est une grandeur réglée.
e. Les contractions cardiaques contribuent à la dépense de fond.
D’après concours Bordeaux, P. Vaı̈da
Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
UE3
En supposant que l’air sec possède les propriétés d’un gaz parfait, à partir de quelle tempéra-
ture de l’air chauffé de façon homogène, en ◦ C, la mongolfière quittera-t-elle le sol, celle-ci
étant plus légère que le volume correspondant d’air ambiant ?
4 Gaz parfait
Pour un gaz parfait, d’énergie interne U et d’enthalpie H, qui occupe le volume V à la pression
P et qui échange le travail W et la chaleur Q avec le milieu extérieur, on a les relations :
a. dU = −P dV + δQ.
b. W = Q pour une transformation isotherme.
c. dH = dU + P dV + V dP.
d. dH = V dP pour une transformation adiabatique.
e. ∆H = Q pour une transformation isobare.
D’après concours Lyon, Pr. Giammarile
8 Un sujet âgé de 40 ans ne peut pas voir distinctement à une distance supérieure à 3, 45 m.
Son amplitude maximale d’accommodation est de 4 dioptries. Quelle est la position de son
punctum proximum ?
a. Entre −0, 15 m et −0, 30 m.
b. Entre −0, 20 m et −0, 35 m.
c. Entre −0, 25 m et −0, 40 m.
d. Entre −0, 30 m et −0, 45 m.
e. Aucune de ces propositions n’est exacte.
D’après concours Angers
UE3
a. Dans un milieu transparent et homogène, la lumière provenant d’un point lu-
mineux se propage selon des lignes droites issues de ce point, appelées rayons
lumineux. Par convention, les rayons sont orientés de gauche à droite.
b. La vergence d’une lentille s’exprime en dioptries, de dimension L−1 .
c. Concernant les lentilles, un rayon passant par le centre n’est pas dévié, un rayon
passant par le foyer-objet sort parallèle à l’axe et un rayon arrivant parallèle à
l’axe sort par le foyer-image.
d. L’indice de réfraction d’un milieu correspond au rapport de la vitesse de la
lumière dans le milieu considéré sur la vitesse de la lumière dans le vide.
e. Les lentilles convexes sont dites convergentes alors que les lentilles concaves
sont dites divergentes.
D’après concours Dijon
11 Concernant la radioactivité :
a. 1 Bq = 3, 7 × 1010 Ci.
N(t) 1
b. Au bout d’un temps t = n périodes T , on a : = n
N0 2
avec N0 = nombre de noyaux radioactifs à t = 0.
616 Concours blancs • UE 3
12
minerai λ (en heure−1 )
neptunium-40 0, 7
plomb-209 0, 2
actinium-228 0, 1
thorium-231 0, 05
protactinium-233 0, 025
14 La période 238 9
92 U est de 4, 5 × 10 années.
1
Quel temps, en années, faut-il pour que d’un échantillon se désintègre ?
8
15 En imagerie tomographique :
a. La superposition de coupes transversales jointives permet d’obtenir une recons-
truction sagittale.
b. La superposition de coupes transversales jointives permet d’obtenir une recons-
UE3
truction frontale.
c. La superposition de 50 coupes transversales jointives de 3 mm permet d’obtenir
une reconstruction orthogonale de 15 cm en crânio-caudal.
d. Les reconstructions itératives nécessitent des puissances de calcul et des temps
de calcul importants.
e. Le sinogramme est la représentation bidimensionnelle des projections acquises
dont le nombre de lignes correspond aux nombres de projections.
D’après concours Limoges
19 L’effet Compton :
a. produit un électron.
b. ne produit qu’un γ diffusé.
c. absorbe complètement le photon incident.
d. est un mécanisme d’interaction entre un photon et la matière.
e. ne concerne que les photons d’énergie supérieure à 1, 022 MeV.
D’après concours Nantes
Une charge Q, placée sur la droite AB, s’immobilise au milieu du segment OB. Quelle est la
valeur de q2 ?
a. q2 = −q1 . b. q2 = q1 /2. c. q2 = q1 /3. d. q2 = q1 /9.
e. q2 = 2q1 .
D’après concours Lyon, Pr. Giammarile
d. Les photons diffusé après ce type d’interaction ont une énergie proche de zéro.
e. Lorsque le photon ne parvient pas à arracher l’électron, ce dernier peut voir sa
charge s’inverser et se transformer en positon.
D’après concours Paris 12
22 Lors d’une radiothérapie métabolique par l’iode-131 (131 I) pour traiter un cancer thy-
roı̈dien, on administre une activité de 4000 MBq d’131 I. On désire connaı̂tre la masse d’iode
administrée (en µg), en supposant que la préparation ne contient que de l’iode -131 et aucun
autre isotrope de l’iode.
Données : période de l’iode-131 = 8 jours = 7 × 105 s.
a. 910 µg. b. 0, 9 µg. c. 0, 66 µg. d. 0, 6 µg. e. 0, 007 µg.
D’après concours Paris 12
UE3
23 Datation par le carbone 14 (radiocarbone) :
Un fragment osseux provenant d’une momie est analysé avec un compteur de radioactivité.
L’appareil, qui a un rendement de 28 %, indique 1012 coups par minute.
Le carbone total présent dans le fragment pèse 100 g.
La demi-vie du radiocarbone est d’environ 5700 ans et l’âge de l’échantillon est donné par la
formule :
1 C0
tv − t0 = ln
λ C1
14
C
avec Ct : concentration de radiocarbone (c’est-à-dire rapport ) de l’échantillon à l’ins-
Ctotal
tant t de mesure ;
14
C
C0 : concentration de radiocarbone (c’est-à-dire rapport ) de l’échantillon à l’instant t0
Ctotal
de la fabrication de la momie, estimée à 10−12 ;
λ : constante radioactive du carbone.
a. La momie a moins de 40 siècles.
b. La momie a 50-60 siècles.
c. La momie a 80-90 siècles.
d. La momie a plus de 100 siècles.
e. Tous les items précédents sont faux.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
25 Concernant les généralités sur l’électricité, parmi les propositions qui suivent, co-
chez la réponse fausse.
a. Un champ magnétique de direction perpendiculaire à la trajectoire d’un électron
ou d’un neutron incurve sa trajectoire pour former une parabole.
b. Les cyclotrons combinent les effets des champs électrique et magnétique sur
les particules chargées et sont utilisés en médecine nucléaire pour produire des
isotopes radioactifs.
c. Les accélérateurs utilisent les champs magnétiques pour incurver les trajec-
toires et les champs électriques pour accélérer les électrons. Ces accélérateurs
d’électrons sont utilisés en radiothérapie pour irradier les tumeurs cancéreuses.
d. L’intensité du champ magnétique appliqué est proportionnelle à la fréquence à
laquelle on souhaite accémérer les protons.
e. À vitesse constante, si l’on multiplie le rayon de rotation, alors la fréquence est
multipliée par 0, 2.
D’après concours Dijon
27 À l’arrivée à New York, quels sont les volumes de gaz dissous (à pression at-
mosphérique normale) ?
a. 9, 9 mL/L d’azote. b. 6, 84 mL/L d’oxygène.
c. 12, 6 mL/L d’azote. d. 7, 2 mL/L d’oxygène.
e. Autre réponse.
UE 3 • Concours blancs 621
28 Il décide de réaliser une excursion en mer pour pour admirer les poissons. Il des-
cend en apnée à la profondeur de 10 m. La quantité d’azote de son sang est donc de :
UE3
b. 4 × 10−3 mol.L−1 .
c. 4 × 10−4 mol.L−1 .
d. 2, 5 × 10−2 mol.L−1 .
e. 2, 5 × 10−3 mol.L−1 .
D’après concours Tours
30 Quelle est l’intensité acoustique produite par les 2 réacteurs d’un avion en un
point situé à 10 m de chacun d’eux ?
a. 2 W.m−2 . b. 4 W.m−2 . c. 10 W.m−2 . d. 16 W.m−2 .
e. 20 W.m−2 .
31 Quand le groupe de 4 avions passe à une distance de 1000 m d’un spectateur, en vue
directe, quel est le niveau d’intensité acoustique reçu par les oreilles de ce spectateur ?
a. 80 dB. b. 89 dB. c. 90 dB. d. 100 dB. e. 120 dB.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
37 Concernant le laser :
a. L’émission de lumière laser est monochrome, unidirectionnelle, avec une
cohérence temporelle et spatiale.
b. Une source de rayonnement laser est caractérisée par un nombre d’atomes dans
un état excité supérieur au nombre d’atomes dans un état fondamental.
c. Le mode d’émission continu permet de délivrer plus de puissance que le mode
impulsionnel ou déclenché.
d. Les effets biologiques photomécaniques sont obtenus avec une faible densité de
puissance de la source laser et une longue durée d’exposition.
e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Brest
UE 3 • Concours blancs 623
UE3
permettent la réalisation de l’examen scintigraphique, les plus importantes étant des émissions
γ de 135 keV et 167 keV. Des émissions X sont également détectées.
Si on considère une capture électronique sur la couche K, parmi les émissions, on peut
détecter :
a. Des rayonnements X de 72, 8 keV.
b. Des rayonnements X de 68, 9 keV.
c. Des électrons de conversion interne de 56, 6 keV.
d. Des électrons Auger de 68, 8 keV.
e. Des électrons dont le spectre en énergie est continu, l’énergie maximale étant
de 54, 1 keV.
D’après concours Limoges
42 En imagerie tomodensitométrique :
a. La cathode émet les rayons X.
b. L’anode émet les électrons qui vont être accélérés pour bombarder la cible.
c. L’anode doit avoir une taille la plus grande possible pour améliorer la résolution
de l’image.
d. Malgré la perte d’énergie sous forme de chaleur, le rendement d’un tube à
rayons X est élevé, de l’ordre de 30 %.
e. L’atténuation des rayons X par l’eau correspond à 0 Unité Hounsfield (UH).
D’après concours Limoges
44 Sur des images IRM, on distingue deux tissus A et B dont les temps de relaxation sont
donnés sur le tableau ci-dessous.
Tissu T 1 (ms) T 2 (ms)
A 900 100
B 500 83
UE3
45 À titre expérimental, on interpose dans l’air ambiant, devant la source de référence, une
épaisseur de 0, 481 mm de plomb. Le coefficient de transmission est égal à 0, 92. Quelle est
la valeur de la CDA du plomb ?
a. 0, 173 mm. b. 0, 4 mm. c. 4 mm. d. 1, 73 mm.
e. 1 mm.
46 Quelle est la valeur du coefficient d’atténuation linéique du béton (en cm−1 ) ?
a. 6. b. 0, 115. c. 0, 6. d. 8, 7. e. 0, 167.
47 La masse volumique du plomb est égale à 11, 3 g/cm3 . Quelle est la valeur du coefficient
d’atténuation massique ?
a. 0, 153 g/cm2 . b. 0, 153 g/cm3 .
c. 0, 153 cm3 /g. d. 0, 153 cm2 /g.
e. 0, 153 cm−1 .
1, 0 µGy.
e. 2, 72 µGy.
50 L’énergie du photon :
a. fait intervenir la constante de Planck.
b. est proportionnelle à sa fréquence.
c. dépend de sa masse et de sa vitesse.
d. est proportionnelle à la vitesse de la lumière.
e. est inversement proportionnelle à la longueur d’onde du photon.
D’après concours Nantes
UE3
a. Le potentiel de surface d’une fibre ventriculaire au repos est d’environ −90 mV.
b. Sur l’électrocardiogramme, la repolarisation ventriculaire se traduit par l’onde
R qui est généralement négative.
c. Les potentiels d’action lents se définissent par leur durée comprise entre 10 et
20 millisecondes.
d. La tétrodotoxine inhibe le potentiel d’action myocardique en bloquant les ca-
naux sodium rapides
e. La propagation rapide de la dépolarisation ventriculaire permet d’assurer
la contraction synchrone des fibres ventriculaires dont dépend le volume
d’éjection.
58 Un patient est admis en réanimation pour une pathologie associée à une acidose métabolique
évoluant depuis quelques jours. Il est indemne de toute pathologie respiratoire ou rénale.
a. L’examen clinique du patient révèle une hyperventilation.
UE 3 • Concours blancs 629
UE3
en Da du soluté en % pondérale (g/L) molaire (mol/L)
glucose 180 2
urée 60 3
lactate 27 48, 6
62 La mobilité ionique :
a. est augmentée lorsque la température augmente.
b. est identique pour les ions H+ et OH− .
c. est sa vitesse dans un champ électrique unité.
d. est proportionnelle à sa charge.
e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis
63 Le nombre de Reynolds :
a. Augmente si la vitesse du fluide augmente.
b. Quantifie le régime d’écoulement.
c. Diminue en cas d’augmentation de calibre du vaisseau à à débit constant.
d. Permet d’expliquer le souffle vasculaire auscultatoire entendu en cas d’anémie.
e. Est inversement proportionnel à la puissance quatrième du rayon de la tubulure.
D’après concours Tours
UE3
Schéma de la circulation sanguine
68 La puissance PG est de :
a. PG = 2, 15 W b. PG = 0, 56 W c. PG = 1, 56 W
d. PG = 3, 67 W e. PG = 1, 15 W
69 La puissance PD est de :
a. PD = 2, 51 W b. PD = 4, 66 W c. PD = 1, 56 W
d. PD = 0, 75 W e. PD = 0, 19 W
70 Parmi les ions qui jouent un rôle prépondérant dans le potentiel d’action de la
cellule cardiaque, cochez la (ou les) bonne(s) réponse(s) :
a. L’ion potassium.
b. L’ion magnésium.
c. L’ion chlore.
d. L’ion calcium.
e. Les ions phosphates.
D’après concours Rouen
71 Le potentiel d’action d’une cellule cardiaque est constitué de plusieurs phases. Parmi
les propositions suivantes, cochez la (ou les) bonne(s) réponse(s) :
a. La phase 0 est due à une augmentation de la conductance sodique.
b. Pendant la phase 0 , un courant sodique entrant INa est généré.
c. La phase 1 est due à un courant transitoire potassique It0 qui est subdivisé
en deux composantes It0 1 et It0 2 .
d. Le courant It0 1 est responsable de la plus grande partie de la phase 1 .
e. Le courant It0 1 dépend de la concentration intracellulaire en calcium.
D’après concours Rouen
73 Dans la famille des transporteurs du glucose GLUT , cochez la (ou les) bonne(s)
réponse(s) :
a. Le transporteur GLUT1 kansporte le glucose et les autres hexoses dans la plu-
part des tissus de l’organisme.
b. Le transporteur GLUT2 est régulé par l’insuline.
c. Le transporteur GLUT3 transporte le fructose au niveau de l’épithélium
intestinal.
d. Le transporteur GLUT4 transporte 1e glucose, le fructose et les autres hexoses
dans le tissu adipeux et le muscle squelettique.
e. Le transporteur GLUT5 transporte le glucose et les autres hexoses dans les
neurones.
D’après concours Rouen
UE3
74 La myokinase permet :
a. La synthèse d’ATP à partir de l’AMP et de phosphate inorganique.
b. La synthèse d’ATP à partir de l’ADP.
c. La synthèse d’ATP à partir de phosphocréatine et d’ATP.
d. La synthèse de phosphocréatine à partir de créatine et d’ATP.
e. La synthèse de glucose-6-phosphate à partir de glucose et d’ATP.
D’après concours Tours
78 Concernant la viscosité :
a. Dans un écoulement, on peut dire que la viscosité permet de transférer trans-
versalement de la quantité de mouvement longitudinale.
b. La viscosité est homogène à une pression multipliée par un temps.
c. Un fluide newtonien a une viscosité nulle.
d. Si la viscosité est nulle, l’écoulement s’effectue sans perte de charge.
e. Pour les gaz comme pour les liquides, la viscosité diminue quand la température
augmente.
D’après concours Toulouse
UE 3 • Concours blancs 635
79 On considère que l’eau (ρ = 103 kg.m−3 ) a, à l’air libre, une pression de P0 = 105 Pa
(On donne le champ de pesanteur à 9, 81 m.s−2 ). Un plongeur doit respirer un gaz dans une
bouteille sous une pression égale à celle subit par le corps.
À quelle profondeur h doit-il descendre quand la pression du gaz est égale à 3, 75 bars ?
a. 28 m. b. 17 m. c. 29 m. d. 19 m.
e. Autre réponse.
D’après concours Nantes
80 À T = 27◦ C, la membrane des globules rouges, plongés dans une solution hy-
potonique d’osmolarité efficace 250 mosmol/L, est soumise à une pression osmotique
(exprimée en atm) de :
Donnés : R = 0, 082 atm.L.mol−1 .K−1 ; Cosm(globules rouges) = 300 mosmol.L−1 .
UE3
a. 1, 25.
b. 1, 25 × 10−1 .
c. 1, 25 × 10−2 .
d. 1, 25 × 10−3 .
e. Aucune de ces valeurs.
D’après concours Paris 13
82 Soit un modèle à deux compartiments intra et extra-cellulaires séparés par une mem-
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
brane contenant une Na+ /K+ ATPase, des canaux K+ et des canaux Na+ dont on peut augmen-
ter ou diminuer le degré d’ouverture.
La concentration de Na+ est de 150 mM en extracellulaire et de 15 mM en intracellulaire,
tandis que la concentration de K+ est de 5 mM en extracellulaire et de 150 mM en intracellu-
laire.
Dans ces conditions, le potentiel de membrane est stable à −70 mV.
Toutes choses égales par ailleurs, est-il exact que la différence de potentiel transmembranaire
(en valeur absolue) diminue si :
a. Le nombre de canaux Na+ ouverts augmente.
b. Le nombre de canaux K+ ouverts augmente.
c. Le gradient de concentration du K+ augmente.
636 Concours blancs • UE 3
84 Concernant l’électrocardiogramme :
a. L’onde P correspond à la dépolarisation des oreillettes.
b. L’espace PR correspond à la conduction intra-ventriculaire.
c. La durée normale du complexe QRS est supérieure à 0, 20 seconde.
d. L’onde T correspond à la repolarisation des ventricules.
e. L’onde U correspond à la repolarisation des oreillettes.
D’après concours Angers
87 La loi de Fick permet de décrire les déplacements de molécules. Elle indique que :
UE3
a. Le bilan des ions H+ de l’organisme se négative.
b. Le bilan de l’eau se positive.
c. Les poumons rejettent des acides volatils.
d. L’alcalose métabolique s’installe malgré l’hyperpnée.
e. Les bicarbonates diminuent dans le sang.
D’après concours Bordeaux, Dr G. Manier
89 La potomanie est une maladie qui se caractérise par un besoin irrépressible de boire
constamment de l’eau (osmolarité = 20 mosmol.L−1 ).
a. Le sujet présente une hyperhydration extracellulaire.
b. Le poids du sujet risque d’augmenter.
c. L’osmolarité plasmatique va augmenter.
d. L’eau transite de l’intestin vers le plasma car l’osmolarité plasmatique est plus
faible que celle de l’eau bue.
e. Le volume de ses urines va augmenter.
D’après concours Bordeaux, J.F. Quignard
extérieures.
b. Parmi les mécanismes mis en œuvre chez l’humain pour lutter contre le froid et
le chaud, figurent toujours des phénomènes vasculaires cutanés.
c. La dépense d’énergie peut varier de plus de 5 fois pour lutter contre le froid.
d. La sudation est la seule source de perte de chaleur quand la température am-
biante est supérieure à la température cutanée, mais elle est insuffisante à elle
seule.
e. Chez l’humain au repos, la totalité de l’énergie dissipée à l’extérieur apparaı̂t
sous forme de chaleur.
D’après concours Bordeaux, Dr P. Vaı̈da
638 Concours blancs • UE 3
95 Le tissu cardiaque est caractérisé par la présence des canaux calciques. Parmi les pro-
positions suivantes, cochez la (ou les) bonne(s) réponse(s) :
a. Les cellules ventriculaires possèdent des canaux calciques de type L.
b. Les cellules auriculaires possèdent des canaux calciques de type T.
c. Les cellules nodales possèdent des canaux calciques de type L.
UE 3 • Concours blancs 639
UE3
97 Le transport actif utilise plusieurs types d’ATPases. Parmi les propositions sui-
vantes, cochez la (ou les) bonne(s) réponse(s) :
a. Les ATPases de type P qui englobent la H+ -K+ ATPase responsable de l’acidi-
fication des vésicules intra-cyoplasmiques tels que les lysosomes.
b. Les pompes Na+ -K+ ATPases qui possèdent un site de liaison pour 1es stéroı̈des
cardiotoniques.
c. Les ATPases de type V qui sont responsables de l’acidification du contenu de
l’estomac.
d. Les ATPases de type F qui sont responsables de la conservation d’énergie dans
les mitochondries.
e. Les ATPases de type F qui peuvent être inhibées par l’oligomycine et 1’azide.
D’après concours Rouen
Corrigés
1. Généralités
1 a. b. c. d.
e.
• b. faux. Le décibel est un quotient d’intensités (acoustiques ...). C’est une grandeur sans
dimension.
• c. faux. Le Pascal.seconde est une unité de viscosité dynamique. Le symbole est h. Sa di-
mension est ML−1 T −1 .
2
a.
b.
c.
d.
e.
C’est du cours !
3 a. b. c. d. e.
Faites une analyse dimensionnelle des différents paramètres.
4 a. b. c. d. e.
Faites une analyse dimensionnelle.
6 a. b.
c. d. e.
• Pour l’item a. la réponse peut varier. Suivez toujours les choix faits dans votre faculté.
• b. faux. Imaginez un récipient hermétique placé sous une cloche à vide.
nRT
• c. vrai. Comme P = si la température diminue de 50 % alors P diminue aussi de
V
moitié.
• d. vrai, à condition que les autres paramètres ne varient pas.
• e. faux. Ce n’est pas forcément le cas. La température n’est pas la seule variable à considérer.
642 Corrigés • UE 3
10 a. b.
c. d. e.
• b. faux. Dans un liquide, l’énergie de liaison entre les molécules est voisine de l’énergie
cinétique moyenne des molécules.
• d. faux. L’énergie cinétique d’agitation moléculaire d’un solide ne se traduit que par des
rotations et des vibrations autour d’une position moyenne.
11
a.
b.
c. d. e.
• a. vrai. Tous les gaz sont compressibles et expansibles. Ils n’ont pas de volume propre.
Prenons une seringue remplie d’air que l’on bouche avec le bout du doigt. On peut enfoncer
le piston ; on a réalisé une compression. On peut tirer le piston ; on a réalisé une expansion.
• b. vrai. Dans un fluide réel, il existe des frottements entre les molécules. L’écoulement d’un
fluide réel se fait donc avec une perte d’énergie et un dégagement de chaleur.
• c. vrai. On appelle fluide parfait, un fluide pour lequel il n’existe aucune force s’opposant
au glissement des différentes parties du fluide. C’est pourquoi dans la statique des fluides, on
supposera que le fluide est parfait ; la viscosité n’intervient pas.
• d. faux. La dimension d’un débit est L3 T −1 (volume par unité de temps).
5
Tp = = 0, 05.
Corrigés
100
5
n(HCl) 74,5
14 Par définition de la fraction molaire on a : = ≈ 1, 25.
n(HCl) + n(H2 O) 5 100−5
74,5 + 16+2
15 a. b.
c. d. e.
C’est la définition de la variation du potentiel chimique.
18 Comme la dissociation dans l’eau est forte le coefficient de dissociation est 1. Donc
l’ionarité totale de la solution est le nombre d’ions en solution : C = (1 + 2) × 2 = 6 ion-g.L−1 .
55
n(CaCl2 ) 110
20 Par définition de la fraction molaire on a : = ≈ 0, 008.
n(CaCl2 ) + n(H2 O) 55 1000
110 + 16+2
21 On utilise la loi de Raoult, |∆θ| = K.m.i avec i = p = 2 car il y a une forte dissociation
de NaCl dans l’eau.
La molalité m est confondue avec la molarité car 1 L d’eau a une masse de 1 kg ;
|∆θ| 3
d’où : m = = ≈ 0, 8 mol.L−1 .
K.i 1, 86 × 2
24 a.
b.
c.
d. e.
Le graphique ci-dessous reprend le graphique de l’énoncé et le complète, notamment avec
tout le vocabulaire des changements d’états qui est à connaı̂tre.
644 Corrigés • UE 3
26
a.
b.
c.
d. e.
L’eau liquide évolue dans un état condensé, donc très peu compressible mais non ordonné.
Son pouvoir de solvant lui confère une constante diélectrique élevée dans la mesure où les
charges électriques ne sont pas susceptibles de se déplacer à l’échelle macroscopique.
27 On utilise l’équation des gaz parfaits PV = nRT (cf. thermodynamique) et les données
de l’énoncé (n en mol, P en Pa, V en m3 et 1 atm ≈ 1, 013 × 105 Pa).
nRT 61 × 8, 31 × (20 + 273)
On obtient : P = = ≈ 1, 86 × 107 Pa
V 8 × 10−3
1
puis × ≈ 183, 27 atm.
1, 013 × 105
28 a.
b.
c. d. e.
29 a. b.
c. d.
e.
En utilisant les données de l’énoncé, on a :
Volume sanguin total (hématies et plasma)
Quantité (en g) du marqueur utilisé (albumine) 6 × 10−3
= = = 4 L.
Concentration massique du marqueur utilisé 1, 5 × 10−3
De plus, l’énoncé dit que : hématocrite du patient
UE 3 • Corrigés 645
Corrigés
Volume sanguin total Volume d’hématies + Volume de plasma
30 a. b. c. d. e.
On utilise la loi de Nernst (cf. potentiel thermodynamique et correspondance entre activité de
la solution et concentration car le cadre étudié est la solution aqueuse) :
α
RT C(oxydant)
E − E0 = + log β ·
n(e − F) C(réducteur)
31 a. b. c. d. e.
• a. faux. Cela dépend de la masse molaire du soluté.
33
a. b. c.
d. e.
La mobilité mécanique molaire est :
1 1
b= = ·
Nf N 6π η r
• b. faux. Lorsque la taille de la particule augmente, la mobilité diminue.
• c. faux. Lorsque la viscosité augmente, la mobilité diminue.
• d. vrai. La viscosité diminue lorsque la température augmente. Or, si la viscosité diminue,
la mobilité augmente.
34
a. b.
c.
d. e.
• a. vrai. Les deux milieux sont en équilibre, avec des osmolarités proches.
• b. faux. Cet équilibre s’établit par transfert d’eau à travers la membrane.
• c. vrai. Écart osmotique = osmolalité mesurée – osmolalité calculée (il doit être autour de
10-20 mosmol / kg d’eau)
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• d. vrai car cette intoxication va augmenter l’osmolalité mesurée, mais ne sera pas intégrée
dans le calcul de l’osmolalité.
• e. faux. L’urée n’est pas osmotiquement active, par opposition au glucose qui est osmoti-
quement actif.
35 a.
b. c. d. e.
Le coefficient de tension superficielle est donnée par la relation : σ = F/L avec σ en N.m−1 .
• a. faux. Comme σ = σ0 (1 − β.T ), σ décroı̂t lorsque T augmente.
• b. vrai. σ augmente avec la création d’ions Na+ et Cl− .
• c. faux. σéthanol < σeau .
• d. faux. σ décroı̂t. Les molécules de tensioactif ont une attirance très faible pour les
molécules d’eau. Elles ont tendance à rester en surface.
646 Corrigés • UE 3
36 a. b. c. d. e.
Si on considère qu’une mole de soluté génère une pression osmotique génère une pression
osmotique de 22, 5 atm, on en déduit que 5 osmoles génèrent 5 × 22, 5 = 112, 5 atm.
En effet, il faut tenir compte de la dissociation des espèces chimiques en solution (Na2 CO3
donne 3 osmoles et NaCl donne 2 osmoles).
37 a. b. c. d. e.
• a. faux. La masse volumique est maximale à 4◦ C, donc après la fusion, l’eau a tendance à
se rétracter. De plus, la densité de l’eau diminue lorsque la température augmente.
• c. faux. Elles se lient entre elles par des liaison hydrogènes.
• d. faux. Il est dirigé vers les atomes d’hydrogène.
38
a. b. c. d. e.
murée 30
• a. vrai car : nurée = = = 0, 5 mol.L−1 .
Murée 60
5, 85
• b. faux. On a MNaCl = MNa + MCl = 23 + 35, 5 = 58, 5 g.mol−1 , donc nNa = = 0, 1
58, 5
M
mol et CNa = 0, 1 mol.L−1 . Comme Z = 1 pour le Na+ , la concentration équivalente est 0, 1
−1
Eq.L .
• c. faux. cf b.
• d. faux. Pour calculer une concentration osmolaire, il faut additionner les concentrations
molaires de chaque espèce présente en solution (sous forme dissociée) :
C 0 = Curée
M M
+ CNa M
+ CCl M
+ CCa = 0, 5 + 0, 1 + 0, 7 + 0, 3 = 1, 6 osmol.L−1 .
Lorsque vous calculez le nombre de moles de Cl− , pensez à intégrer les ions issus de la dissociation
du NaCl et du CaCl2 .
40
a.
b.
c.
d.
e.
La pression partielle est le produit de la fraction molaire par la pression totale. On a donc
pour H2 : 0, 25 × 1 = 0, 25 atm.
De plus, il y a autant de CO2 que de H2 . La fraction molaire de CO2 est donc la même, ainsi
que la pression partielle.
On sait que la pression partielle de N2 est 0, 25 atm. On en déduit que sa fraction molaire et
de 0, 25.
En conclusion, le mélange gazeux contient la même quantité de chaque entité gazeuse.
50 6
41 On a nglucose = = 0, 278 mol et nurée = = 0, 1 mol.
180 60
On en déduit : Masse solvant = 1000 − 50 − 6 = 944 g = 0, 944 kg
UE 3 • Corrigés 647
0, 1 + 0, 278
puis : molarité = = 0, 398 osm/kg d’eau.
0, 944
Corrigés
42
a. b. c.
d. e.
43 a. b. c. d. e.
• b. vrai. Le vecteur d’onde indique la direction de propagation.
• c. vrai Une étoile est une source considérée comme ponctuelle, donc elle émet des ondes
sphériques. Mais, compte tenu de la très grande distance, on obtient une sphère de rayon in-
fini, donc les ondes peuvent être considérées comme planes.
44
a.
b. c.
d. e.
• a. vrai car la vitesse de la vague est :
V = 1, 56 × 10 = 15, 6 m.s−1 = 15, 6 × 10−3 × 3600 km.h−1 ≈ 56 km.h−1 .
• b. vrai. On sait que V = 1, 56T ; la longueur d’onde est donc égale à :
λ = VT = 1, 56T 2 = 1, 56 × 102 = 156 m.
• c. faux. La période est de 6 vagues par minute donc 0, 1 par seconde ; et la fréquence vaut :
1
f = = 10 Hz.
T
1
• d. vrai. Si f = 0, 5 alors T = = 2 s
f
puis V = 1, 56T = 3, 12 ≈ 3 m.s−1 .
1
• e. faux. Si f = 0, 333 alors T = = 3 s
f
puis V = 1, 56T = 3, 12 = 4, 68 m.s−1 .
45
a.
b. c.
d. e.
e. faux. La gamme de fréquences audibles se situe entre 20 Hz et 20 kHz, et non pas 20 kHz.
46
a. b. c. d. e.
• a. vrai car la fréquence fondamentale est de 500 Hz et 10 × 500 = 5000 Hz reste dans la
bande passante.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• b. vrai. D’une façon générale, en limite de bande passante la puissance est divisée par 2.
• c. vrai puisque le théorème de Shannon est vérifié : la fréquence d’échantillonnage fe = 12
kHz est bien supérieure à deux fois la valeur maximum de la bande passante, soit 2 × 5 = 10
kHz.
V2
• d. vrai. Le gain en tension (en dB) est 43 = 10 log ·
V1
Sachant que V1 = 0, 5 × 10−3 V, on en déduit V2 = 9, 98 ≈ 10 V.
47
a. b.
c. d. e.
• b. faux. Le niveau d’intensité acoustique s’exprime par la relation : L(dB) = 10 log(I/I0 )
donc L(dB) = 0 si I = I0 .
• c. vrai. D’après la relation précédente L(dB) = 20 = 2 × 10 donc I = 100I0 car log 100 = 2.
648 Corrigés • UE 3
• d. faux. L’intensité du seuil douloureux est L(dB) = 120 = 10 log I/I0 avec log I/I0 = 12
ce qui donne I = 1012 I0 .
• e. faux. L = 10 log 10Li/10 soit L = 10 log(2 × 105 ) = 50 + 3 = 53 dB.
48 a. b. c.
d. e.
• b. faux. La hauteur d’un son est caractérisée par sa fréquence. Si elle est basse le son est
grave.
• c. faux. Si f < 20 Hz on a les infra-sons. La plage de fréquences audibles par l’oreille
humaine normale est : 16 Hz < f < 20 000 Hz.
• e. faux. Pour une même fréquence la vitesse d’un son dépend du milieu de propagation. On
a : Vgaz < Vliquide < Vsolide .
4. Le domaine de l’optique
49 a. b. c. d. e.
• a. faux et b. faux. La vitesse v est donnée par v = c/n où c est la célérité de l’onde donc
v = 3 × 108 /1, 33 = 2, 26 × 108 m.s−1 .
c c
• c. vrai, d. faux et e. faux. La fréquence ν est donnée par ν = . Comme n = on a
λ v
nv
ν= = ce qui donne ν ≈ 2 × 1015 Hz. (ne pas oublier que λ est donnée en nm).
λ
50 a. b. c. d. e.
On considère le passage d’un rayon lumineux de l’air (nair = 1) dans le verre nverre = 1, 5.
Rappel : le verre est un milieu plus réfringent que l’air ; le rayon réfracté va se rapprocher
de la normale. Plus l’angle d’incidence i est grand, plus la déviation du rayon lumineux r est
importante.
Pour un angle d’incidence de 90◦ , c’est-à-dire lorsque le rayon incident rase la surface de
l’eau, l’angle de réfraction atteint sa valeur maximum : c’est l’angle limite de réfraction.
Sachant que sin(90◦ ) = 1, en remplaçant dans la formule 1. sin i = 1, 5 sin r, on peut
déterminer la valeur de l’angle limite :
sin rmax = 1/1, 5 =⇒ rmax = 41, 8◦ < 90◦ . Il n’y aura pas de réflexion totale.
51
a. b. c. d. e.
c
Utiliser λ = avec λ en m, c en m.s−1 , ν en Hz soit avec les valeurs numériques du texte :
ν
3 × 108
λ = 400 nm = 4 × 10−7 m, c = 3 × 108 m.s−1 donc ν = = 0, 75 × 1015 Hz soit
4 × 10−7
0, 75 × 106 GHz.
Le même calcul pour le rouge donne ν = 0, 375 × 106 GHz.
52 a.
b. c.
d. e.
L’énoncé indique : n1 = 1, 33, n2 = 1 et S F = +2 cm.
n2 n1 n2 − n1
La vergence du dioptre est donnée par V = =− = .
SF SF SC
−n1 1, 33
On peut écrire : S F = S F soit S F = − × 2 = −2, 7 cm.
n2 1
UE 3 • Corrigés 649
n 2 − n1
Pour déterminer S C, à partir de la vergence on écrit : S C = × S F ce qui donne
n2
Corrigés
calcul fait S C = −6, 67 mm.
53 a. b.
c. d. e.
Comme S C < 0 et S F > 0, le dioptre est concave et convergent.
n2 1
La vergence est : V = = = +50 δ.
S F 0, 02
54 a. b.
c.
d. e.
L’image est réelle S A = +1 cm.
Pour déterminer la position de l’objet on utilise la relation de conjugaison :
n2 n1 n2 n1 n2 n2 1, 33 1 1 1
− = ce qui donne = − soit = − =
SA SA SF SA SA SF SA 1 2 2
donc S A = +2, 66 cm.
L’objet est après le sommet. Il est virtuel.
55 a. b.
c. d. e.
• b. faux. L’image est virtuelle.
• c. vrai. Un système catadioptrique contient au moins un miroir, donc il y réflexion plus
réfraction à travers le système.
• e. faux. Un dioptre convexe peut être convergent ou divergent.
56 Le nénuphar est représenté en coupe par le segment [AB] de centre N. Son rayon R est
donc NB.
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On cherche à déterminer OA (distance entre le centre de la loupe et le point objet projeté A).
En effet la loupe fonctionne comme une lentille convexe mince convergente et à ce titre les
rayons de courbure sont négligés et on peut écrire que les distances focales image et objet
sont égales : OF = OF’.
De plus, comme l’image à travers la loupe ne doit pas être floutée, elle est virtuelle et droite.
Cela signifie que l’image ne peut être projetée sur un écran.
Le théorème de Thalès appliqué aux triangles OAB et OA’B’ permet d’écrire en valeur
algébrique :
A B OA
(i) = = 20 (cf. énoncé)
AB OA
Il s’agit du grandissement ou plus exactement du coefficient de proportionnalité liant les côtés
du triangle OAB à ceux de OA’B’.
Comme la relation de Descartes pour les lentilles minces donne en valeur algébrique :
1 1 1
(ii) − = 30 (cf. énoncé)
OA OA OF
On obtient en associant (i) et (ii) :
1 1 1 1 1 1 −19
− = = 30 ou encore ( − 1) = ( ) = 30
20 OA OA OF OA 20 OA 20
19
donc OA = − ≈ −0, 032 m en valeur algébrique soit OA ≈ 0, 032 m = 3, 2 cm.
20 × 30
D’où la réponse e.
58
a. b. c.
d. e.
UE 3 • Corrigés 651
Corrigés
59
a.
b. c. d.
e.
• b. vrai. Pour un myope, l’image se forme en avant de la rétine. On la ramène sur la rétine à
l’aide d’une lentille divergente.
• c. faux. Pour un presbyte, l’image se forme en arrière de la rétine.
• d. vrai. C’est la définition de la vergence.
60
a.
b. c. d. e.
1
c. faux. La vergence est égale à · Dans le cas de l’hypermétropie, la distance focale aug-
F
mente ; donc la vergence est plus faible.
61
a. b. c.
d.
e.
• a. vrai. L’œil emmétrope ou normal est formé d’un système optique centré dont l’axe passe
par un point de la rétine un peu au dessous de la tache jaune. Il est à symétrie sphérique.
• b. faux. Le P.P est à environ 25 cm.
• c. faux. L’œil peut être remplacé par une lentille convergente dont la distance focale est de
l’ordre de 15 à 20 cm.
• d. vrai. C’est une lentille convergente.
• e. vrai. On appelle limite de séparation de l’œil la plus petite distance angulaire de deux
points objets séparés par l’œil.
62 a. b. c.
d. e.
• a. vrai. Elle apparaı̂t avec l’âge.
• b. faux. C’est une diminution de la faculté d’accommodation.
• c. faux. On corrige par une lentille convergente.
• d. vrai. Le P.P s’éloigne progressivement de l’œil, le P.R restant à peu près fixe, le champ
de vision diminue.
63
a. b.
c.
d. e.
• a. vrai. L’image d’un point objet situé à l’infini se forme en avant de la rétine, le globe est
trop long. L’œil est trop convergent.
• b. faux. Il faut diminuer la vergence de l’œil.
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• c. vrai. La correction d’un œil affecté de myopie se fait au moyen d’un verre sphérique
divergent dont F’ coı̈ncide avec le P.R.
• d. vrai. Pour un œil myope dm (distance minimale de vision distincte) est < 0 donc
dm = −0, 10 m.
Comme A = 1/D − 1/dm avec D distance maximale de vision distincte et A amplitude d’ac-
commodation on obtient 1/D = A + 1/dm ce qui conduit après calculs à D ≈ 28, 6 cm. Le
verre correcteur doit avoir son foyer au P.R. La vergence de la lentille correctrice est donc
Vc = −3, 5 δ.
64
a. b.
c.
d. e.
b. faux. L’image d’un point est une droite focale et jamais un point.
65
a. b.
c. d. e.
652 Corrigés • UE 3
• a. vrai. Pour les yeux hypermétropes, le globe oculaire est trop court. Le P.R est situé
derrière l’œil, il est virtuel. Dans le cas d’une hypermétropie de 5 δ, la grandeur du défaut est
donnée par 1/P.R = 5 δ donc P.R = 1/5 = 0, 20 m soit 20 cm, positif donc virtuel.
• c. vrai. L’ amplitude d’accommodation est donnée par Amax = 1/PR − 1/PP
soit 1/PP = 1/PR − Amax ce qui conduit à 1/PP = 5 − 3 = 2 δ soit PP = 50 cm > 0.
Le PP est donc virtuel. Le parcours d’accommodation de cet œil est entièrement virtuel, il ne
pourra voir aucun objet placé devant lui.
66 a. b. c.
d. e.
• a. faux. La diffusion de Rayleigh se fait sans variation d’énergie, autrement dit l’onde
conserve la même longueur d’onde. On parle de diffusion élastique.
• b. faux. Il n’y a pas de lien entre polarisation et longueur d’onde. La polarisation modifie
→
−
le plan de vibration du champ E .
• c. faux. Une substance est optiquement active (ou possède un pouvoir rotatoire) si elle fait
dévier le plan de polarisation de la lumière polarisée.
• d. vrai. Le dépôt d’une très mince couche d’un produit transparent d’indice < à celui du
verre. provoque la séparation du reflet parasite en deux reflets décalés qui vont se retrouver
en opposition de phase donc interférence destructive.
• e. faux. Comme son nom l’indique, un monochromateur permet d’obtenir une lumière mo-
nochromatique à partir d’une lumière polychromatique.
67 a. b. c. d. e.
• a. faux. Dans le cas de deux lentilles minces accolées les vergences s’additionnent, soit
1 1
V= + = 0, 05 > 0 : le système est convergent.
10 −20
• b. vrai. Il est toujours avant la lentille.
• c. faux. Il peut arriver que la réflexion soit totale. Il n’y a pas alors de rayon réfracté.
• e. faux. Pour qu’une personne puisse se voir entièrement dans un miroir plan, il faut que la
taille du miroir soit au moins la moitié de la taille de la personne.
68 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. L’oculaire est une loupe perfectionnée qui fournit une image à l’infini.
• b. faux. On a G1 = γ.G2 où γ grandissement de l’objectif et G2 grossissement de l’oculaire
sont des nombres sans dimensions.
• d. faux. Ce sont des lentilles électrostatiques et électromagnétiques.
• e. faux. L’objet doit se trouver entre le plan focal objet et la lentille.
69
a. b.
c. d. e.
• a. vrai. Si nous analysons l’amplitude de l’éclairement en un point de l’écran avec l’outil
mathématique, nous obtenons la relation suivante :
π a
sin sin θ
A = A0 π aλ
sin θ
λ
avec : A0 = amplitude lumineuse sur l’axe,
A = amplitude lumineuse à la distance angulaire θ de l’axe,
a = largeur de la fente,
λ = longueur d’onde de la lumière.
UE 3 • Corrigés 653
Cette formule permet de montrer que si l’angle θ augmente A diminue, la tache est moins
brillante.
Corrigés
• c. vrai. Soit δ = d2 − −d1 la différence de marche entre les 2 rayons, a la distance séparant
S 1 et S 2 et D la distance séparant le plan S 1 S 2 du plan P (écran) sur lequel on observe les
franges.
S 2H δ
Dans le triangle S 1 S 2 H on a : sin θ = =
S 1S 2 a
OP y
Dans le triangle MOP, on a : tan θ = =
OM D
L’angle θ est très faible car D a. Dans ce cas, sin θ ≈ tan θ et on en déduit : δ = ay/D.
Pour que deux ondes interfèrent positivement en un point de l’écran (frange brillante) leur
différence de marche d2 − d1 doit être égale à un nombre entier de lambda
ay λD
soit d2 − d1 = λ = d’où y =
D a
5. Rayonnements
Ondes électromagnétiques
70 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les rayons γ ne sont qu’indirectement ionisants.
• c. faux. L’atténuation par la matière dépend de l’épaisseur d selon l’expression :
I(d) = I0 e−µd
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71 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. C’est pour cela que les rayons X sont utilisés dans l’imagerie numérique.
• La proposition b. sera considérée comme fausse car les rayons x ont une très grande
pénétration.
• d. vrai car les rayons X ne sont qu’indirectement ionisants.
• e. vrai. Ce sont des ondes électromagnétiques.
72 a.
b. c. d. e.
L’énergie globale des photons émis W est égale à :
W = hν = 6, 626 × 10−34 × 2, 42 × 1020 = 1, 6035 × 10−13 J
654 Corrigés • UE 3
73 a. b. c. d.
e.
• a. faux et b. faux. La fréquence ν (en Hz) se calcule en fonction de la vitesse C (en m.s−1 )
et de la longueur d’onde λ (en m) par :
c 3 × 108
ν= = = 100 × 106 Hz.
λ 3
• c. faux. L’énergie est égale à E = hν où h est la constante de Planck. On obtient ainsi :
E = 6, 6 × 10−34 × 108 = 6, 6 × 10−26 .
• d. faux. La température équivalente T (en ◦ K) se calcule avec l’énergie E et la constante de
Boltzman k par :
E 6, 6 × 10−26
T= = ≈ 4, 8 × 10−3 ◦ K.
k 1, 38 × 10−23
hc c 3 × 108
74 On sait que E = hν = ce qui entraı̂ne : ν = = = 3 × 1010 Hz = 30 GHz.
λ λ 0, 01
λ λ
75 On sait que c = soit T = où T est la période.
T c
c c 3 × 108
D’autre part, de ν = on tire λ = = = 3, 26 m.
λ ν 92 × 106
λ 3, 26
On en déduit : T = = = 1, 0869 × 10−8 s.
c 3 × 108
76 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’émission stimulée concerne des atomes excités. Un photon d’énergie hν = E2 −E1
(avec E2 > E1 ) venant frapper un atome excité peut le forcer à passer de l’état (2) vers l’état
(1) avec émission d’un photon de même énergie que le photon stimulateur. Le phénomène
d’émission n’est plus aléatoire mais contrôlé. L’émission stimulée est cohérente.
• b. vrai. Pour obtenir un rayonnement intense il faut augmenter le nombre d’atomes dans
l’état excité E 2 , ceci se fait par un procédé appelé pompage optique.
• c. faux. Un faisceau laser est considéré comme cylindrique car la divergence est très faible.
(≈ mrad).
• d. vrai. La dispersion d’une lumière laser par un réseau donne un spectre formé d’une seule
raie fine.
77 a. b. c. d. e.
• a. faux. Par émission stimulée de photons.
• b. vrai. Le photon émis a une direction quelconque.
• c. vrai. La longueur d’onde dépend de L longueur de la cavité résonnante et du milieu am-
plificateur.
• d. vrai.
UE 3 • Corrigés 655
Corrigés
78
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Un rayonnement ionisant permet d’arracher des électrons à la matière. E = 13, 6
eV correspond à l’énergie de première ionisation de l’atome H.
• b. vrai. E = h.ν.
• c. faux. Suivant l’origine de l’onde on peut avoir des spectres d’émission continus ou de
raies.
• d. faux. Les rayons X sont produits par des transitions électroniques dans les atomes, les
rayons γ sont issus d’un phénomène de radioactivité.
79 a. b.
c. d.
e.
• a. faux. Pour une onde électromagnétique le rapport des champs vaut : E(M, t)/B(M, t) = c
de telle sorte que le champ électrique et le champ magnétique dans le vide sont en phase.
→− → −
• e. vrai. E · B = 0.
Radioactivité
80 L’activité radioactive est donnée en fonction du temps t par :
A(t) ln(0, 25)
A(t) = A0 e−λt ⇐⇒ ln = −λt ⇐⇒ t = = 10 998 ans.
A0 −λ
ln(0, 75)
81 Comme dans la question qui précède, on a t = = 2 282 ans.
−λ
82 a. b.
c. d. e.
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84 a. b.
c. d. e.
Les réactions nucléaires sont écrites R(a; b) où a est l’espèce qui et ajoutée et b l’espèce re-
jetée.
On applique la loi de Soddy, soit : lors d’une transformation nucléaire, il y a conservation de
la charge électrique et du nombre de masse A.
87 a. b. c. d.
e.
• a. faux. La réaction d’annihilation se produit lors de la rencontre d’un positon (e+ ) avec un
électron (e− ).
• b. faux. La réaction aboutit à la formation de 2 photons d’énergie égale à 511 keV, diamétralement
opposé (à 180◦ ).
• Cette radiation est caractéristique dans les réactions d’annihilation et constitue la base de
l’imagerie par Tomographie d’Émission de Positons (TEP).
88 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux. Les particules α sont chargées, mais très lourdes (7300 fois plus lourdes qu’un
électron).
• c. vrai. Étant donné leurs poids, leur trajectoire n’est pas déviée.
• d. vrai. De par leur charge (He2+ ), la quantité d’énergie déposée par unité de longueur dans
UE 3 • Corrigés 657
Corrigés
• e. faux. Elles ont un parcourt extrêmement court. Une simple feuille de papier suffit à les
stopper.
89 a. b.
c. d. e.
• a. faux. Plus la période est longue, plus l’activité est faible (décroissance radioactive).
• b. faux. Elles irradiaient en superficie car les particules α ont un TEL très élevé et pénètrent
très peu.
• c. vrai. Les particules α ne peuvent pas traverser la couche cornée. Elles sont moins dan-
gereuses sur une application externe qu’en cas de contact avec les muqueuses.
• d. faux. La demi-vie du radium est de 1600 ans. Il faut 7 demi-vies pour que l’activité
décroisse d’un facteur 0, 99.
• e. faux. Une partie de la médecine moderne est basée sur la radioactivité : la médecine
nucléaire, l’imagerie . . .
90 a.
b. c.
d. e.
201
• a. faux. Le Tl se transforme en Hg par capture électronique.
• b. faux. L’électron capturé appartient au cortège électronique du Tl :
201 0 201
81 T l + −1 e −→ 80 Hg
• d. vrai. L’énergie libérée dans la transformation est :
El = ∆m × C 2 = (mHg−mTl) × C 2 = 0, 48 MeV.
• e. faux, car cela formerait du 201
82 Pb plus lourd. La réaction est énergiquement impossible.
91 a. b. c.
d. e.
On a :
1 1 1
= +
TE TB TP
où T E désigne la période effective, T B la période biologique et T P la période physique.
1 1 1 1
On obtient donc : = + = 0, 3 puis T E = ≈ 3, 33.
T E 4 20 0, 3
92
a. b. c. d.
e.
Les propositions a et e sont exactes. C’est pour cela que le patient doit être confiné dans un
endroit protégé.
Les propositions b, c et d n’interviennent pas directement dans l’irradiation mais plutôt dans
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
93
a. b. c. d. e.
Le défaut de masse du 27 Co est Nmn + Zm p 8 − M( Co 60 27 Co), soit ici :
60
(60 − 27) × 1.008 664 + 27 × 1.007 276 − 59, 918 961 = 0, 563 403 uma.
Comme 1 uma = 931 MeV, on obtient El = 524 MeV (avec les erreurs de précision dues aux
deux calculs.
94 a. b.
c. d. e.
L’énergie de la particule α est égale à :
M(X) − M(Y) − M(α) × 931 − 0, 22 = 5, 366 meV.
658 Corrigés • UE 3
95 a. b. c. d. e.
• a. faux. Il s’agit d’une énergie de fission.
• La réponse à la proposition b. peut varier entre les facultés. En effet, il y a bien production
de deux neutrons, mais un neutron est consommé au départ, donc finalement le bilan n’est
que d’un neutron formé.
96
a. b.
c. d. e.
• b. faux. C’est dans le cas de radioactivité β+ et de capture électronique qu’il y émission de
neutrinos.
• d. faux. La réaction est :
226 222 4
88 Ra → 86 Rn + 2 He
où 222 correspond à A (nombre de nucléons et non de neutrons).
On obtient le nombre de neutrons avec : A−Z = 222 − 86 = 136.
• e. faux. Le spectre des particules est un spectre de raies.
97 a. b.
c. d. e.
C’est du cours.
Interaction matière-rayonnements
98
a. b.
c. d. e.
• b. faux. La date d’apparition est variable.
• c. vrai. Les mutations peuvent affecter la descendance si les gonades sont touchées.
• d. faux. Les cancers sont peu fréquents la première année d’exposition.
• e. faux. la mort cellulaire peut survenir plusieurs mois ou années après l’exposition.
99 a.
b. c. d. e.
• b. faux. Ces cellules sont plus vulnérables.
• d. faux. Les mécanismes de réparation après une irradiation sont le plus souvent efficaces.
• a. faux. Pour une dose de 1 Gy, on compte environ 2000 lésions de l’ADN par cellule.
100 a. b. c. d. e.
• a. faux. C’est la définition d’une contamination interne.
• e. faux. Le rayonnement α est le moins pénétrant, mais le plus irradiant. En exposition
externe, il est peu dangereux car il est stoppé par la couche cornée de la peau.
101 a. b. c. d. e.
Les propositions a. et e. correspondent à la notion de réarrangement électronique et de stabi-
lité du cortège, phase ultérieure à l’interaction rayon-matière.
102
a. b. c. d. e.
• c. faux. La création de paire n’est possible que si l’énergie du photon est supérieure à :
2 × me × c2 = 1, 022 MeV.
• d. faux. L’électron est toujours dirigé vers l’avant.
• e. faux. Dans la diffusion Thompson-Rayleigh, l’atome absorbe toute l’énergie du photon
incident (généralement faible) et le remet dans une autre direction, sans changement de lon-
gueur d’onde.
UE 3 • Corrigés 659
Corrigés
103 a. b.
c. d. e.
• b. faux. Les particules neutres interagissent avec le noyau.
• e. faux. On obtient 2 photons d’annihilation de 511 keV chacun, émis à 180 ◦ .
106 a.
b. c. d.
e.
• L’évolution de l’activité en fonction de l’épaisseur x est décrite par la fonction :
N(x) = N0 e−µx ce qui entraı̂ne :
N(x) ln 2 ln 2
= e−µx = e− CDA ×x = e− 0,28 ×6 = 3, 54 × 10−7 .
N0
Le protège-seringue permet d’atténuer l’exposition d’un facteur :
N0 1
= = 2, 82 × 106 > 106 .
N(6) 3, 54 × 10−7
ln 2 ln 2
• Le coefficient d’atténuation linéaire est : µ = = = 2, 48 mm−1 .
CDA 0, 28
µ 24, 8
• Le coefficient d’atténuation massique est : = = 2, 28 cm2 .g−1 .
ρ 10, 89
Détection des rayonnements ionisants et radioprotection
107
a. b. c.
d. e.
Sans écran le débit de dose au niveau de la tumeur à irradier est donné par la relation :
D1 r22 5, 0
= avec r1 = 100 cm et r2 = 2r1 soit D1 = 4D2 et D2 = = 1, 25 Gy. min−1 .
D2 r12 4
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
108 a. b.
c. d. e.
Il s’agit d’une exposition externe avec une source γ.
• À 1 m sans le protège-seringue, le débit de dose pour les deux rayonnements considérés
est :
d = 1, 3 × 10−10 × 140 × 106 × 0, 135 × 0, 0256
+ 1, 3 × 10−10 × 140 × 106 × 0, 167 × 0, 1
= 3, 67 mGy.h−1 = 0, 37 µGy.h−1 .
• À 4 m sans le protège-seringue, le débit de dose est :
3, 67 × 10−4
d= = 2, 29 × 10−5 mGy.h−1 = 0, 023 µGy.h−1 .
42
• À 2 m sans le protège-seringue, le débit de dose est :
3, 67 × 10−4
d= = 9, 175 × 10−5 mGy.h−1 = 0, 032 µGy.h−1 .
22
• Avec le protège-seringue, on a vu dans le QCM précédent que l’activité était atténuée d’un
140 × 106
facteur 2, 82 × 106 . L’activité est donc : A = = 49, 65 MBq.
2, 82 × 106
Le débit de dose pour les deux rayonnements considérés est donc :
d = 1, 3 × 10−10 × 49, 65 × 106 × 0, 135 × 0, 0256
+ 1, 3 × 10−10 × 49, 65 × 106 × 0, 167 × 0, 1
= 1, 3 × 10 mGy.h−1 = 0, 37 µGy.h−1 .
110
a. b. c. d.
e.
• L’activité A(t) est le nombre moyen de désintégrations par seconde. Elle s’exprime en Bq
et a pour expression :
ln 2 ln 2
A(t) = A0 e−λt avec λ = = si t en h.
T 0,5 13
L’examen est réalisé au bout de 4 h. On calcule donc :
UE 3 • Corrigés 661
ln 2
A(4) = 0, 3 × 107 × exp − × 4 = 8, 97 MBq.
Corrigés
13
Le détecteur est placé à R = 50 cm de la source. Il se trouve donc sur la sphère de rayon R
dont l’aire est 4πR2 .
La surface de détection est une calotte sphérique dont l’aire est égale à l’aide d’un disque de
rayon r = 1 cm (car dimension très petite), donc πr2 .
L’activité x reçue par le détecteur s’obtient avec un produit en croix dans le tableau de pro-
portionnalité :
4πR2 8, 97 MBq
2
πr x
π × 8, 97
On obtient : x = = 1, 794 × 10−3 Mbq = 897 Bq.
4π × 502
Mais l’activité détectée est de 20 % de l’activité reçue, soit 180 coups par seconde.
• L’efficacité absolue de détection est le rapport entre le nombre de désintégrations détectées
359
et le nombre émis par la source, soit ≈ 4 × 10−5 .
8, 97 × 106
111 a. b. c. d. e.
Le scintillateur est un adaptateur d’énergie (NaI) dopé au thallium pour permettre un meilleur
rendement.
112
a. b. c. d. e.
e. faux. Il faut augmenter la distance entre le patient et le travailleur. Lorsque la distance
1
double, l’exposition est divisée par 4 car elle varie en 2 ·
d
113
a. b.
c. d. e.
• a. vrai. On a H = Wr × Dr où Wr est un facteur de pondération des rayonnements.
• b. faux. Elle correspond à la dose efficace.
• d. faux et e. faux. Elles sont valables pour l’exposition efficace.
114
a. b.
c.
d.
e.
• a. vrai. On a H = Wr × D en Sievert (Sv).
• d. vrai. On a E = Wt × H en Sievert (Sv).
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
115
a. b. c. d. e.
• b. faux. Les scintillateurs peuvent aussi être gazeux ou liquides.
• c. faux. Les détecteurs à scintillation solide permettent la spectroscopie γ.
• d. faux. L’efficacité absolue d’un détecteur est le rapport du nombre de particules comptées
sur le nombre de particules émises par la source.
• e. faux. Il existe toujours un bruit de fond.
116 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. Le cristal de NaI assure la transformation de toute l’énergie recueillie du photon
incident en un flash lumineux proportionnel. Pour assurer un bon rendement énergétique, le
NaI est dopé au thallium.
662 Corrigés • UE 3
• b. faux. Les chambres sont remplies de gaz rares (Ar, Kr, Xe, ...)
• c. vrai. L’enceinte conductrice externe joue le rôle de cathode et l’anode est centrale.
• d. faux. Chaque électron est accéléré par les dynodes.
6. Imagerie médicale
Imagerie dite ionisante
117 a. b.
c. d. e.
• a. faux. Ce sont les photons d’annihilation qui sont détectés.
• b. faux. Ce sont des photons de 511 keV.
• d. faux et e. faux. On utilise 11 C, 13 N, 15 O, 18 F.
118
a. b. c. d. e.
c. vrai. On a bien : 50 × 3 = 150 mm = 15 cm.
119 a. b. c. d. e.
• a. faux. La cathode émet des électrons.
• b. faux. L’anode (ou anti-cathode) émet des rayons X, suite à son bombardement par des
électrons accélérés.
• c. faux. L’anode doit avoir une taille la plus faible possible. En revanche, le rendement est
moins grand car on aboutit à une perte d’énergie thermique par échauffement de la cible.
• d. faux. Le rendement est extrêmement faible, de l’ordre de 1
120
a. b. c. d. e.
• a. vrai et c. vrai. En TEP, on utilise comme marqueur radioactif des radioéléments bêta-
plus, émetteurs d’électrons positifs ou positons. Après un court parcours, les positrons dispa-
raissent en émettant deux rayons gamma émis dos à dos. La détection simultanée des deux
gamma permet de localiser la zone d’émission qui est proche de celle où l’atome s’est fixé.
On dresse ainsi une carte de la fixation de ces atomes radioactifs dans les cellules afin de
détecter des points chauds.
• b. vrai. L’émetteur de positons le plus utilisé en médecine est le 18 F dont la période radio-
active est de 110 min.
• d. faux. La TEP utilise des éléments émetteurs β+ légers (118 C, 13 N, 15 O, 18 F). Le Tc m
est utilisé en scintigraphie. Il subit une conversion interne avec émission d’un rayonnement γ
pour acquérir la stabilité.
• e. faux. Radioactivités naturelle et artificielle, activités humaines (nucléaire)...
Corrigés
p2
• d. faux. L’intensité acoustique I est reliée à la pression acoustique p par : I = d’où :
Z
√
p = I Z = 1 × 1643, 2 × 103 ≈ 1282 Pa = 1, 28 kPa.
122 a.
b.
c. d.
e.
2 cm 3 cm
−→ −→
muscle os
distance
• On a toujours : temps = ·
vitesse
Pour recevoir l’écho dû à l’interface muscle-os, le temps nécessaire est :
0, 02 × 2
t= ≈ 2, 5 × 10−5 s = 25 µs.
1580
La proposition b. est donc vraie.
IRM
123
a. b. c. d.
e.
−
→
• b. faux. Ces vecteurs forment un angle constant avec B0 .
γ
• c. faux. La fréquence de précession ν0 = × B0 dépend de B0 .
2π
• d. faux. La fréquence de précession de l’aimantation est appelée ν0 .
124 a. b.
c. d. e.
• b. faux. T 2 est le temps de relaxation transversal. Il dépend de l’environnement moléculaire
et de la mobilité des protons.
• d. vrai. Les inhomogénéités du champ B0 correspondent aux imperfections de construction
des appareils.
125 a. b. c. d.
e.
γ B0 ω0
Tout d’abord, on sait que ν0 = = ·
2π 2π
γ B1
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
126
a. b.
c. d.
e.
664 Corrigés • UE 3
γ
• a. vrai. On sait déjà que = 42, 6 MHz.
2π
La fréquence de Larmor est :
γ
ν0 = × B0 = 42, 6 × 3 = 127, 8 MHz.
2π
• b. faux et c. vrai. Pour provoquer une bascule à 180◦ de l’aimantation résultante, il faut que
la fréquence de l’onde de radiofréquence soit égale à ν0 , soit 127, 8 MHz.
• d. faux et e. vrai. On a θ = γ × B1 × t où t est le temps de l’impulsion. On en déduit :
θ π
t= = = 3, 74 × 10−6 ≈ 3, 7 µs.
γ B1 42, 6 × 10 × 2π × 3, 14 × 10−3
6
127 a. b. c. d. e.
• a. faux. En imagerie pondérée en T 1 , le tissu A apparaı̂t plus foncé que le tissu B. Le T 1 le
plus court donne le signal le plus élevé.
• c. faux et d. vrai. T 2 est le temps de relaxation transversal. C’est le temps au bout duquel
−−→
MT est réduite d’un facteur 0, 37.
Or ici T 2 = 0, 1 s.
128 a.
b. c. d. e.
Certains petits noyaux se comportent comme des aimants ou spins (1 H, 13 C, 19 F, 31 P...). En
l’absence de toute excitation extérieure chaque spin possède une orientation différente donc à
notre échelle le magnétisme est nul. En présence d’un champ extérieur B0 les spins s’alignent
dans la direction du champ.
7. Biophysique cardiaque
129
a. b. c. d.
e.
• b. faux. l’hématocrite est égale au volume de globules rouges par unité de volume de sang.
• c. faux. Elle augmente en cas de polyglobulie.
• d. faux. C’est une grandeur sans dimension (%).
130 a. b. c. d.
e.
• a. faux. Dans ce cas, le VES augmente alors que le travail diminue.
• b. faux. Dans ce cas, le VES et le travail diminuent.
• c. faux. Dans ce cas, le VES et le travail augmentent.
• d. faux. Dans ce cas, le VES et le travail diminuent.
131 a. b.
c. d. e.
Si Q est le débit, FC la fréquence cardiaque et V ES le volume d’éjection systolique, on peut
dire que Q = FC × V ES .
Or, V ES = VT D × FEV. Donc Q = FC.VT D.FEV = 60 × 0, 12 × 0, 6 = 4, 32 L.min−1 .
132 a.
b. c. d. e.
133 a. b. c. d. e.
• a. faux. Hors pathologie, le VTS est plus petit que le VES.
UE 3 • Corrigés 665
Corrigés
• d. vrai. L’augmentation de la post-charge traduit une augmentation des résistances vascu-
laires, et diminue donc le volume de sang éjecté.
• e. faux. La stimulation sympathique augmente la force de contraction du myocarde, ce qui
augmente le VES.
134 a. b.
c.
d.
e.
• a. faux. Le brassard doit être placé au niveau du bras.
• b. faux. Le stéthoscope est placé au niveau de l’artère humérale.
135
a. b. c. d.
e.
• b. faux. La fraction d’éjection diminue.
• c. faux. Le volume télédiastolique diminue.
• d. faux. Le volume télésystolique diminue.
136
a. b. c. d. e.
• c. faux. La compliance reste constante (la partie basse de la courbe ne montre aucune va-
riation).
• d. vrai car l’aire sous la courbe augmente.
137 a. b. c. d.
e.
• b. faux. Elle est inférieure à 10 mm Hg.
• c. faux. L’artère pulmonaire véhicule du sang désoxygéné.
• d. faux. Les veines pulmonaires véhiculent du sang pauvre en CO2 .
138 a. b. c. d. e.
• Le ventricule met en mouvement 120 mL de sang (on aurait pu aussi retrouver le VES en
utilisant la fraction d’éjection). Sur ces 120 mL, une partie est éjectée dans l’aorte, une autre
reflue vers l’OG (pathologique).
• Calculons la part de sang qui est éjectée dans l’aorte.
Le débit Q vaut : Q = S ν = πr2 ν = 3 × (10 × 10−3 )2 × 0, 3 = 9 × 10−5 m3 .s−1 .
On convertit ce résultat : Q = 9 × 10−5 × 60 = 5400 mL/min.
• On sait que FC = 60 min−1 ; par battement, le VG éjecte donc : 5400/60 = 90 mL/battement.
• Donc, la quantité de sang qui reflue dans l’OG est 120 − 90 = 30 mL.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
139 a.
b. c. d.
e.
• a. faux. Les résistances dans la circulation générale sont élevées.
• c. faux. Elles participent à la post-charge. La précharge est conditionnée par le retour vei-
neux.
• d. faux. Elles sont égales à la pression artérielle moyenne divisée par le débit cardiaque.
140
a. b. c. d. e.
• d. faux. Le ventricule se remplit d’abord passivement, puis par la contraction de l’oreillette.
• e. faux. Elle débute avec la fermeture des valves artérielles.
141
a.
b.
c.
d.
e.
666 Corrigés • UE 3
142 a. b. c. d. e.
La dimension d’une force est le produit de la dimension d’une masse (M) par la dimension
d2 x
d’une accélération = M.L−2 , ce qui donne la proposition b.. Une force s’exprime en
dt2
Newton (N).
143
a.
b.
c.
d. e.
∆P 105
• a. vrai. Il faut appliquer la loi de Pascal. ∆H = = 3 = 10 m.
ρg 10 × 101
• c. vrai. Un aéromètre de Baumé permet de mesurer la concentration de n’importe quelle
solution.
• e. faux. Cela crée une dépression, qui attire le liquide pour être pulvérisé.
144 a. b. c. d. e.
• b. vrai. car il y a toujours des frottements.
• d. faux. Le débit d’un liquide dans une canalisation a pour dimension : L3 T −1 .
145
a. b. c. d. e.
• b. vrai. En statique des fluides, on utilise la loi de Pascal. ∆P = ρ.g.∆H. Si ∆H = 0, alors
la pression est identique.
• c. vrai. Un fluide parfait en écoulement nécessite l’application du théorème de Bernoulli.
Selon lui, si la vitesse d’écoulement est constante et que ∆H = 0 alors la pression variation
de pression latérale est nulle. Étant donné qu’aucune indication n’est ici donnée quant à un
éventuel rétrécissement de la conduite et donc une variation de vitesse d’écoulement, on la
considère constante.
• d. faux. Dans un liquide réel, le frottements ne sont pas nuls ce qui occasionne une perte
de pression entre deux points éloignés, même s’ils sont situés à la même altitude.
146
a.
b. c. d. e.
• a. vrai : il faut appliquer la loi de Poiseuille.
∆p.π.r4
• c. faux. D’après la loi de Poiseuille, on établit que Q =
8.π.l.n
donc si le rayon est diminué d’un facteur 2, toutes choses étant égales par ailleurs, le débit est
divisé par un facteur 24 , c’est-à-dire 16.
• d. faux. D’après la loi de Poiseuille, le débit dépend de la viscosité du sang.
147 a. b.
c. d. e.
• b. faux. C’est le nombre de Reynolds qui permet de prédire un régime d’écoulement.
• d. faux. La résistance est inversement proportionnelle à la vitesse d’écoulement.
148
a.
b. c. d.
e.
• a. faux. Le théorème de Bernoulli s’applique pour un écoulement permanent d’un fluide
parfait incompressible.
UE 3 • Corrigés 667
• b. vrai. On suppose que la masse volumique du fluide reste constante entre les deux points.
Corrigés
• c. faux. La vitesse moyenne est d’autant plus grande que la section est plus faible. Si V1 et
V2 désignent les vitesses moyennes, S 1 et S 2 les sections, l’équation de continuité s’écrit :
Qv = S 1 V1 = S 2 V2 .
• d. vrai. L’accélération de la pesanteur est supposée constante.
• e. vrai. La charge du fluide est composée de 3 termes : une composante de pression, une
composante exprimant l’énergie cinétique et une composante exprimant l’énergie potentielle.
149 a. b. c. d. e.
On applique
la formule suivante (qu’on
√ peut retrouver à √
partir de l’équation de Bernoulli) :
ν = 2 g ∆h, ce qui donne : ν = 2 × 10 × 10 × 10−2 = 2 ≈ 1, 4.
150
a. b. c. d. e.
a. vrai. Il y a une analogie avec les résistances électriques associées en série ou en parallèle.
Pour le montage en série, on a une résistance équivalente Req1 = R1 + R2 .
Pour le montage en parallèle, on a :
1 1 1 1 1 R1 + R2 + R3
= + = + =
R Req1 R3 R1 + R2 R3 R3 (R1 + R2 )
d’où on déduit R.
151 a. b.
c. d. e.
Si Q est le débit limite, cela signifie que pour Q, le nombre de Reynolds vaut la valeur maxi-
ρ4Q
male pour laquelle l’écoulement est forcément laminaire, c’est-à-dire 2000. Or R = ·
π dη
• a. vrai. Si le débit triple, le nombre de Reynolds triple (Re) aussi. Or, si Re = 6000,
l’écoulement peut être turbulent ou laminaire.
• b. faux. Dans ce cas, Re = 8000, l’écoulement peut être turbulent ou laminaire.
• c. faux. Dans ce cas, Re = 10 000, l’écoulement peut être turbulent ou laminaire.
• d. faux. Si Q est le débit limite en dessous duquel l’écoulement est forcément laminaire, il
correspond à une vitesse critique.
152 a. b. c. d. e.
c. faux. La tension qui s’exerce sur la paroi d’une artère est proportionnelle au rayon du vais-
seau et pas à son carré.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
153 a.
b. c. d. e.
−1
On a Q = 5 mL.min et
ri .Q 8ηl.Q 5
∆P = = 4
= = 8, 33 × 10−5 L.s−1 = 8, 33 × 10−8 m3 .s−1
n πr n 60
271
On en déduit que ∆P = 271 Pa = ≈ 2 mmHg.
133
154 a. b. c. d. e.
• a. faux. La tension est en ordonnée.
• c. faux. Les propriétés de déformabilité des parois sont données par la loi de Hooke, qui
n’est pas représentée par une courbe.
• e. faux. Si T est constant, l’augmentation de ∆P correspond à une diminution du rayon.
668 Corrigés • UE 3
155
a. b. c. d. e.
• a. vrai ; b. vrai. C’est l’effet Venturi. • c. faux. P(1) − P(3) tient aussi compte des frotte-
ments car le liquide est visqueux, et non idéal.
• d. vrai. Le rétrécissement induit une perte de charge du sang.
156 a. b. c. d. e.
• c. faux. L’empilement des GR ne s’effectue que lorsque le taux de cisaillement est faible.
• d. vrai. Le sang est un liquide rhéofluidifiant (sa viscosité diminue lorsque le taux de ci-
saillement augmente).
157 a. b. c.
d. e.
3
Attention à bien convertir le débit en m /s.
∆P 664
RT = = = 332 × 105 SI.
Q 2 × 10−5
158 a. b. c. d. e.
Calculons d’abord la résistance individuelle :
8ηl 8 × 4 × 10−3 × 10−3
Ri = 4 = ≈ 4 × 1016 SI.
πr π 4 × 10−6 4
Déterminons ensuite le nombre de capillaires :
Ri 4 × 1016
n= = = 12 × 108 capillaires.
RT 332 × 105
159 a. b. c. d.
e.
• a. vrai. Cette définition correspond à l’écoulement laminaire. Or, un régime stationnaire
n’est pas forcément laminaire.
• b. faux. Le débit volumique est le rapport du volume par unité de temps.
• c. faux. La pression statique se déduit des autres grandeurs dans l’équation de Bernoulli.
• d. faux. Lorsque le diamètre diminue, la vitesse d’écoulement augmente. On ne peut donc
pas négliger la pression cinétique.
160
a. b. c. d. e.
ri .Q 8ηl.Q
On a : ∆P = =
n πr4
avec l = 5 × 10 m ; Q = 2, 4 L.min−1 = 4 × 10−5 m3 .s−1 ; d = 20 µm soit r = 10−5 .
−3
161
a.
b.
c.
d. e.
162
a.
b. c. d. e.
Première étape : calculer le rayon au niveau du rétrécissement. La vitesse est multipliée
par 4, donc le rayon est diminué d’un facteur 2. Au niveau du rétrécissement, le rayon est
donc : 2 mm (soit un diamètre de 4 mm).
ρ dv
Deuxième étape : calculer Reynolds. Re = = 2 × 103 = 2000.
η
UE 3 • Corrigés 669
Corrigés
• b. vrai. Si le débit augmente, la vitesse augmente aussi. Re augmentera alors, provoquant
un écoulement turbulent à l’effort.
• c. faux : pas de souffle au repos.
• d. faux. Dans ce contexte, les bruits au niveau des valves cardiaques sont uniquement là
pour vous embrouiller !
163
a. b. c. d. e.
• d. faux. Un écoulement turbulent en diastole.
• e. faux. La vitesse d’écoulement augmente au niveau d’une sténose.
164
a.
b.
c.
d. e.
• b. vrai. La charge d’un liquide est constante, donc la pression terminale est constante.
• d. vrai. Plus le diamètre augmente, plus les résistances sont faibles.
165 a. b. c. d. e.
La pression artérielle moyenne est : PAM = 80 mm Hg.
• a. faux. En position couchée, la PAM est la même partout (ici,
80 mmHg).
• c. vrai. Le bras gauche est à peu près situé à la même hauteur par rapport au coeur. Donc la
PAM est la même, qu’on la mesure couché ou debout.
• d. vrai. On calcule le ∆P lié à la différence de hauteur :
∆P = ρgh = 103 × 10 × 0, 56 = 5600 Pa ≈ 42 mmHg.
Le cerveau étant situé au dessus du coeur, cette ∆P se retranche à celle mesurée au niveau du
coeur = 80 − 42 = 38 mmHg.
Les approximations liées aux conversions permettent de considérer cet item comme vrai.
166 a.
b. c.
d. e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• a. faux. La différence de niveau n’est pas identique dans la partie supérieure et inférieure.
670 Corrigés • UE 3
• a. vrai. On a :
P1 = ρalcool g h1alcool + Patm et P2 = ρalcool g h2alcool + Patm .
Puisque les deux points sont à la même altitude, on a P1 = P2 ; donc, en simplifiant par g et
en éliminant la Patm , l’équation devient :
ρ h − ρalcool h2alcool 800 × (0, 2 − 0, 1)
∆heau = alcool 1alcool = = 0, 08 m = 8 cm.
ρeau 1000
• d. vrai. Puisque ∆heau = 8 cm, il y a une différence de 2 cm au niveau supérieur.
167
a. b. c. d. e.
ρ.d.v 2.ρ.Q
Notons que R = =
η π.r.η
• b. faux. L’écoulement est turbulent si R est supérieur à 10000.
• e. faux. R est un nombre sans dimension.
168 a. b. c.
d. e.
Rappel :
Un fluide newtonien présente une viscosité constante.
Un fluide rhéofluidifiant présente une viscosité décroissante pour des vitesses de cisaillement crois-
santes.
Un fluide rhéoépaississant présente une viscosité croissante pour des vitesses de cisaillement crois-
santes.
• a. vrai. La viscosité apparente est plus élevée pour le liquide 1 que pour le liquide 2 à la
vitesse de cisaillement de 20 s−1 . Donc, la contrainte est supérieure pour le liquide 1.
169 a. b.
c.
d. e.
• a. faux. La dimension d’une pression est ML−1 T−2 .
• b. faux. La dimension d’une force est MLT−2 .
• e. faux. C’est la pression qui est homogène à une énergie par unité de volume.
9. Électrophysiologie
Potentiel des membranes
170 a.
b. c.
d. e.
Le potentiel d’équilibre du K est proche de 0 car il se trouve de part et d’autre de la mem-
+
Corrigés
172 a.
b. c.
d. e.
• a. faux. Une cellule excitable peut être stimulée mécaniquement.
• b. vrai. La constante de temps est comprise entre 1 et 20 ms.
• c. faux. La période réfractaire est de l’ordre de 1, 5 ms.
• d. vrai. Deux stimulations sous-liminaires peuvent déclencher un potentiel d’action à condi-
tion qu’elles surviennent en même temps. On parle de sommation temporelle.
• e. faux. Le décalage de l’intensité du potentiel d’action se fait en fréquence et non pas en
amplitude.
173
a. b.
c.
d. e.
• b. faux. C’est l’inverse.
• c. vrai. Cela assure la sortie de cations, ce qui permet l’installation d’une ddp.
174 a. b. c. d. e.
L’intégration neuronale est une caractéristique portée par le cone axonique du neurone, loca-
lisé à la naissance de l’axone.
• a. faux. Cette propriété déclenche le PA qui n’est pas une réponse graduelle.
• b. vrai, c. vrai. et d. vrai. Toutes ces caractéristiques s’appliquent aux potentiels d’action.
175 a. b. c.
d. e.
• a. faux. Les potentiels transmembranaires ne produisent pas d’électricité, on ne peut donc
pas les assimiler à une pile.
• c. vrai, L’arrivée d’un PA modifie la perméabilité membranaire à certains ions.
176 a. b. c.
d. e.
177 a.
b. c.
d. e.
• a. faux. C’est le secteur intracellulaire qui représente 2/3 de l’eau totale.
• c faux. Si le sérum est physiologique (isotonique), son injection ne modifiera pas le volume
intracellulaire.
• d. vrai. L’ADH s’oppose à la diurèse, et aboutit à diluer le secteur extracellulaire par aug-
mentation de son volume. Sa tonicité va donc diminuer, ce qui va contribuer à faire entre de
l’eau dans les cellules.
• e. faux. Il appartient au secteur transcellulaire.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
À noter que dans certaines universités qui ne présentent pas ce secteur, le liquide céphalo-rachidien
peut être considéré comme appartenant au secteur interstitiel.
178 a. b.
c. d. e.
• b. faux. Il se trouve du côté interstitiel.
• e. faux. Ce sont les protéines. Le Na+ peut traverser la paroi capillaire sans problèmes.
179 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux. Il y a plus de K dedans, et plus de Na+ dehors.
+
180 a.
b. c.
d. e.
• a. faux. Ils désignent des potentiels membranaires différents.
• c. faux. Il vaut +70 mV.
181 a. b. c. d.
e.
• a. faux. il est généré sur les dendrites et corps cellulaires.
• b. faux. il intervient après la synapse.
• c. faux. il est de l’ordre de quelques dizaines de mV.
• d. faux. Son évolution est décrémentielle (l’amplitude diminue lorsque la distance aug-
mente par rapport à son lieu de déclenchement).
• e. vrai. il n’existe que PPSE (dépolarisation) au niveau d’une jonction neuromusculaire,
pas de PSSI (hyperpolarisation).
182 a.
b. c.
d.
e.
d. faux. La période réfractaire absolue dure tant que les canaux Na+ voltage-dépendants ne
sont pas revenus à leur état initial.
183 a. b.
c. d. e.
• a. faux. Le potentiel d’équilibre des ions Na+ est de 70 mV, or la pointe d’un PA monte
jusqu’à environ +30 mV.
• b. faux. Leur potentiel d’équilibre vaut −90 mV.
• d. faux. Au potentiel de pointe, le Na entre dans la cellule.
• e. faux. Les concentrations ne sont quasiment pas modifiées au cours du PA.
ECG/Électrophorèse
184
a. b. c. d. e.
• c. faux. Elle doit passer par le nœud auriculoventriculaire en raison de la bande de tissu
conjonctif isolant les oreillettes des ventricules.
• d. faux. La contraction s’effectue de l’endocarde vers l’épicarde.
185 a. b. c. d. e.
• a. faux. Il est présent pour des valeurs de ddp positives.
• b. faux. Il est lié à une entrée massive de Ca2+ .
• c. vrai. Le plateau met en jeu l’ouverture de canaux Ca2+ long lasting.
Corrigés
• d. vrai. C’est aussi une conséquence de l’effet Donnan.
• e. faux. Il s’agit d’un excès de protéines chargées négativement.
187
a.
b. c.
d.
e.
• a. vrai. Le point de coupure correspond au cut-off de la membrane.
2mm] • b. vrai. C’est la proportion des pores empruntables par le soluté.
• c. faux. Le coefficient de réflexion σ du soluté sur la membrane est le rapport de l’aire
totale des pores imperméables au soluté sur l’aire totale de la membrane.
• e. vrai. Les protéines ne pourront pas traverser cette membrane. Seuls les solutés d’un poids
moléculaire inférieur à 40 000 Da passent.
188
a.
b.
c.
d. e.
• e. faux. Il est obtenu à partir de certains poissons (comme le fugu, très prisé au Japon).
189 a.
b.
c.
d.
e.
À l’équilibre, les concentrations doivent être égales dans les deux compartiments, sans modi-
fication du nombre de moles de solutés (puisque la membrane n’est perméable qu’au solvant).
Le plus rapide est de tester les réponses proposées, sans chercher à étudier la réponse de façon
théorique.
• a. faux. Si V1 = 16 L, cela signifie que les concentrations
C1 = 1/16 et C2 = 4/4 ne sont pas égales.
• b. vrai. Si V2 = 16 L, cela signifie que les concentrations
C1 = 4/16 = 0, 25 mol.L−1 et C2 = 1/4 = 0, 25 mol.L−1 sont égales.
Homéostasie
190 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. Le pH est étroitement régulé avec des valeurs comprises entre 7, 35 et 7, 45.
• b. faux. Les compensations métaboliques mettent en jeu les reins. En ce sens, elles sont
plus lentes à se mettre en place que les ventilatoires, qui mettent en jeu les poumons.
• c. vrai. À l’exercice, l’acidose due à l’acide lactique est d’abord compensée par les systèmes
tampon, puis décompensée lorsque les systèmes tampons sont saturés ; ce qui contribue à l’ap-
parition de crampes.
• d. faux. Il nécessite l’intervention de plusieurs organes.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
191 a. b. c.
d. e.
• b. faux. L’augmentation de pCO2 favorise la dissociation de l’oxygène de l’hémoglobine
mais pas l’augmentation du pH. En revanche, une baisse de pH produit bien cet effet.
• c. faux pour le CO2 et la concentration en ions H+ .
192 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. Si le bilan est positif, c’est que le sodium s’accumule dans le secteur extracellulaire.
• b. faux. Le sodium ne diffuse pas à travers la membrane plasmique.
• c. vrai. Si le bilan sodique est positif et que l’osmolarité est normale, c’est que le sodium
accumulé a été dilué, d’où une hyperhydratation globale.
674 Corrigés • UE 3
193
a. b.
c. d.
e.
La substance neutre pouvant diffuser dans les hématies, elle est considérée comme étant une
osmole non-efficace, et n’influence donc pas les mouvements d’eau à travers la paroi.
• a. vrai. Cette pompe fait sortir de la cellule 3 ions Na+ , et rentrer dans la cellule 2 K+ .
• b. faux. et c. faux. Il faut calculer l’osmolarité efficace : 2.[Na+ ] = 400 mosm/L.
Ce milieu étant hypertonique, il occasionne une sortie d’eau du globule rouge. Celui-ci se
ratatine, et ne devient pas turgescent.
• e. vrai. D’après la loi de Raoult, on sait ∆θ = −KCosm , soit ici :
0, 93
0, 93 = −1, 86 × Cosm ⇐⇒ Cosm = = 0, 5 osmol.L−1 .
1, 86
Sur l’osmolarité finale de la solution égale à 0, 5 osmol.L−1 , 0, 4 sont le fait du NaCl. L’os-
molarité due à la substance neutre est donc égale à 0, 1 osmol.L−1 .
CM 6
De Cm = = = 0, 1 mol.L−1 ( 1 osmol.L−1 = 1 mol.L−1 pour les solutés neutres) on tire
M x
x = 60 g.mol−1 .
194 a. b. c. d. e.
On complète le tableau de proportionnalité :
1 cm3 300 Bq
x 1, 5 × 106 Bq
en égalant les produits en croix. On obtient x = 5000 cm3 ; c’est-à-dire que le volume de sang
est d’environ 5 L.
Vol éléments figurés (GR)
De plus, h = donc le volume plasmatique est :
Vol sang
V p = (1 − h) × V sang = (1 − 0, 46) × 5 = 2, 7 L.
195
a. b.
c.
d. e.
Dans un premier temps, calculons le volume de distribution du sodium.
ANa+ = ANa+ injectée − ANa+ éliminée dans urines = 2, 7 − 0, 5 × 1, 4 = 2, 0 MBq.
On peut en quelque sorte apparenter l’activité à une concentration ramenée à nNa+ . On peut
écrire :
nNa+ 2, 0 × 106
C Na+ = ⇐⇒ V D = = 20 000 mL = 20 L.
VD 100
Le stock de Na+ échangeable est :
Nas = natrémie ×V D = 141 × 20 = 2820 mmol.
Nas 2820
Le stock échangeable par unité de masse est donc : = ≈ 40 mmol.kg−1 .
poids 70
Le volume de distribution du Na+ (20 L) est supérieur au volume extracellulaire (17 L), car
une partie du Na+ diffuse en intracellulaire.
196 a. b. c. d. e.
Le sodium en intracellulaire fait, partiellement, partie du stock échangeable. La proposition
a. est donc fausse.
Le volume d’eau cellulaire Vc est égal à :
Vc = Vtotal − Vextra = 42 − 17 = 25 L.
UE 3 • Corrigés 675
Corrigés
2820 = Cc × Vc + C p × V p + Ci × vi
d’où l’on déduit la concentration moyenne du sodium dans l’eau cellulaire :
2820 − 141 × 3 − 143 × 14
Cc = = 15, 8 mmol/L.
25
197 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’uniport glucose met en jeu un transport passif : le glucose va donc diffuser du
milieu où il est plus concentré vers celui où il est le moins concentré.
• b. faux. un symport véhicule les deux espèces chimiques dans le même sens. Or, le sodium
tend à rentrer dans la cellule, donc le glucose aussi.
198 a. b. c. d. e.
• a. faux. La proportion d’eau totale est supérieure chez un nourrisson à celle d’un adulte.
• b. faux. Ce pourcentage peut varier selon les enseignements, mais il est souvent compris
entre 50% (pour les femmes) et 60% (pour les hommes) ; le pourcentage moyen ne peut donc
pas être égal à 65%.
• c. vrai. Et elle entraı̂ne que la masse grasse augmente.
• d. vrai car la masse maigre est plus hydratée.
• e. faux. La gaine d’hydratation augmente avec la charge de l’ion et diminue avec la taille
des ions.
199
a.
b.
c.
d. e.
• a. vrai. C’est la relation de Nernst.
• b. vrai C’est le cas uniquement parce que les perméabilités sont identiques pour les deux
ions.
200 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux. Cette pression favorise la filtration, c’est-à-dire la sortie de liquide hors du capil-
laire. Il faut donc qu’elle augmente pour favoriser les œdèmes.
• b. vrai. Les protéines sont responsables de la pression oncotique, qui favorise la réabsorption
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
de liquide vers les capillaires. Si la protéinémie diminue, la pression oncotique baisse aussi,
ce qui favorise les œdèmes.
• c. vrai. La circulation lymphatique intervient pour drainer le secteur interstitiel (SI) vers le
sang. Si ce système est entravé, les liquides s’accumulent dans le SI, provoquant des œdèmes.
C’est le cas dans l’éléphantiasis.
• d. vrai. Cela se traduit par une baisse de la différence de pression oncotique entre le plasma
et le SI.
201 a.
b. c. d. e.
202 a. b.
c. d. e.
4
On a V P = 0, 05 × 80 = 4 L et V sang = = 10 L et donc : Vglobulaire = 6 L.
0, 4
676 Corrigés • UE 3
203 a. b. c.
d. e.
On calcule son Veau totale : 0, 6 × 80 = 48 L donc V EC = 48/3 = 16 L.
Il perd un liquide isotonique, donc le volume cellulaire ne varie pas. Le VEC passe donc de
16 à 14 L.
204
a.
b. c. d. e.
205 a.
b.
c. d.
e.
• a. faux. Ces mouvements sont dus à des différences de pression osmotique.
• c. vrai. l’eau se déplace du milieu le moins concentré vers le plus concentré.
206 a. b. c. d. e.
Les propositions c. d. et e. n’ont rien à voir avec la consommation maximale d’O2 .
207 a.
b. c. d. e.
208 a.
b. c.
d. e.
• a. faux. C’est le secteur intracellulaire qui représente 2/3 de l’eau totale.
• c. faux. Si le sérum est physiologique (isotonique), son injection ne modifiera pas le volume
intracellulaire.
• d. vrai. L’ADH s’oppose à la diurèse, et aboutit à diluer le secteur extracellulaire par aug-
mentation de son volume. Sa tonicité va donc diminuer, ce qui va contribuer à faire entre de
l’eau dans les cellules.
• e. faux. Il appartient au secteur transcellulaire.
À noter que dans certaines universités qui ne présentent pas ce secteur, le liquide céphalo-rachidien
peut être considéré comme appartenant au secteur interstitiel.
209
a. b.
c. d.
e.
• a. vrai. Elle favorise une production d’urine concentrée, et participe donc à l’économie
d’eau.
• b. faux. La restriction hydrique stimule la production d’ADH, qui a des effets hyperten-
seurs.
• d. faux. Elle augmente, sous l’effet de l’ADH.
210 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. L’adrénaline est une catécholamine, qui augmente la fréquence cardiaque (FC), ce
qui tend à augmenter le débit.
• b. faux. Le nerf vague est un nerf parasympathique, qui tend à ralentir la FC.
• c. vrai : par augmentation de la FC et du volume d’éjection systolique liée à la stimulation
du système nerveux sympathique.
• d. vrai : par une augmentation de la FC.
211
a. b.
c. d. e.
212 a. b. c. d.
e.
UE 3 • Corrigés 677
Corrigés
• b. faux. Il détermine le compartiment extracellulaire.
• c. faux. Son élimination biaise la mesure.
• d. faux. Il n’existe pas de marqueur spécifique au volume intracellulaire, qui se calcule par
différence entre l’eau totale et le volume extracellulaire.
213 a. b. c. d. e.
On mesure ici la concentration en hématies dans le sang. Donc, on obtient une mesure du
ninjectée 50
compartiment sanguin. V = = = 5 L.
Cmesurée 10
Avec un taux d’hématocrite de 40%, on en déduit que : Vglobulaire = 5 × 0, 40 = 2 L.
214
a.
b. c. d.
e.
• c. faux. : Si la concentration en sodium diminue, l’eau tend elle aussi à sortir de la cellule.
• d. faux. Ce sont les principaux tampons du secteur extracellulaire.
215 a. b. c. d.
e.
• a. faux. Il représente 2/3 de l’eau totale, qui représente 60 % du poids corporel.
• b. faux. L’eau interstitielle n’appartient pas à l’eau intracellulaire.
• c. faux. Son volume s’obtient par calcul.
• d. faux. Par ce calcul, on obtient le volume du secteur intracellulaire.
Thermorégulation
216 a. b. c. d.
e.
• a. faux. On observe une vasodilatation pour température ambiante haute, et une vasocons-
triction pour une température ambiante basse.
• c. faux. en raison de la vasomotricité cutanée en lien avec la thermorégulation, la température
cutanée est un mauvais indicateur de la température du sang artériel.
217 a. b. c. d. e.
La conductance désigne la facilité avec laquelle des calories sont échangées avec l’extérieur.
Une vasoconstriction périphérique la diminue, alors qu’une vasodilatation périphérique l’aug-
mente.
Au chaud, l’organisme réalise une vasodilatation cutanée, et une vasoconstriction au froid.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
678 Concours blancs • UE 3
Concours n◦ 1
1 a. b. c. d.
e.
Notons ρ la masse volumique de l’air au moment où la mongolfière quitte le sol. On a alors
l’équilibre des masses :
500 × (1, 2 − ρ) = 100
−3
soit ρ = 1 kg.m . À quelle température va-t-on obtenir cette valeur ?
L’équation des gaz parfaits peut s’écrire :
P
T=
rρ
où T est la température absolue (en ◦ K), p la pression (en Pa), ρ la masse volumique (en
kg.m−3 ) et r une constante égale à 287, 05 J.kg−1 .K−1 pour l’air.
On suppose que P = 1 atm = 101 300 Pa, ce qui permet le calcul :
101 300
T= = 352, 9◦ K ≈ 80◦ C.
287, 05 × 1
2 a. b. c. d. e.
e. faux. En règle générale, lors du passage de l’état solide à l’état liquide, il y a augmentation
du volume.
L’eau est dérogataire. Lors de son passage de l’état solide à l’état liquide, il y a diminution
du volume. Pensez au passage de l’état liquide à l’état solide : une bouteille pleine d’eau qui
gèle explose.
3 a.
b. c. d. e.
A1
• a. faux. Les nucléides isotopes et ZA2 X ont le même Z donc les mêmes propriétés chi-
Z X
miques (nombres d’électrons).
• b. vrai. Des noyaux isotones ont le même nombre de neutrons. A = Z + N donc ici N = 8
pour les trois noyaux.
• c. faux. Les isobares ont le même nombre de nucléons donc même A.
• d. faux. Le défaut de masse ∆m = Zm p + (A − Z)mn − mnoyau est > 0.
4
a. b.
c.
d.
e.
• a. vrai. Dans le premier principe, ∆U = W + Q, U est une fonction d’état ; d’où :
dU = δW + δQ = −PdV + δQ.
• b. faux. On a W = Q pour une transformation isochore.
• c. vrai. De H = U + PV on déduit dH = dU + PdV + VdP ou dH = δQ + VdP.
• d. vrai. Pour une transformation adiabatique on a δQ = 0.
• e. vrai. Pour une transformation isobare on a dP = 0.
5
a. b. c. d. e.
• a. vrai. On a εr = 78, 5. La constante diélectrique de l’eau est anormalement élevée. Elle
UE 3 • Concours blancs 679
Corrigés
• b. vrai. L’autoprotolyse de l’eau s’écrit :
H2 O + H2 O = H3 O+ + HO−
6
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Il s’agit d’une dispersion, sous forme de gouttelettes de deux liquides non miscibles
entre eux. Deux phases ; une phase aqueuse ou hydrophile et une phase grasse ou lipophile.
• b. faux. Une mousse est un gaz dispersé dans un liquide ou un solide.
• c. faux. Ce sont de bulles de gaz dispersées dans un solide.
• d. faux. Il se fait à partir d’un sol (solution colloı̈dale).
• e. faux. Ce sont des particules solides ou liquides dispersées dans un gaz.
7
a. b. c. d. e.
• L’indice de réfraction du cristallin est égal à 1, 437.
L’humeur aqueuse est un fluide transparent d’indice n = 1, 336, proche de celui de l’eau
(1, 33). L’indice de réfraction du cristallin est donc supérieur à celui de l’humeur aqueuse. La
proposition 1 est vraie.
• L’œil réduit de Listing permet de simuler le fonctionnement de l’œil par un schéma sim-
plifié, équivalent optiquement à un dioptre sphérique unique.
C’est dans le modèle de l’œil simplifié que l’œil est représenté par une lentille convergente.
La proposition 2 est fausse.
• La presbytie se caractérise par une perte progressive de l’accommodation, notamment parce
que le cristallin se rigidifie avec l’âge. On corrige la presbytie en accolant une lentille conver-
gente. Puisqu’il faut aider l’œil à accommoder, on permet à l’œil de raccourcir se distance
focale d’accommodation. La proposition 3 est vraie.
• La myopie est caractérisée par le fait que l’œil forme l’image d’un objet placé à l’infini
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
en avant de la rétine, c’est-à-dire que la focale est trop courte. L’œil myope ne peut obtenir
une vision distincte d’un objet à l’infini car l’accommodation raccourcit la distance focale.
La proposition 4 est fausse.
• L’immersion est une technique de microscopie optique qui permet d’augmenter le pouvoir
résolvant des objectifs. On place, entre la lentille frontale de l’objectif à immersion et la la-
melle couvre-objet, une goutte d’huile dont l’indice de réfraction (n = 1, 518) est proche de
celui du verre (n = 1, 515). La proposition 5 est fausse.
8
a. b. c. d. e.
Le punctum proximum est le point le plus proche que l’on peut voir distinctement (distance d
à l’œil). Il s’éloigne avec l’âge.
Le punctum remotum est le point le plus éloigné que l’on peut voir distinctement sans accom-
modation (distance D à l’œil).
680 Concours blancs • UE 3
L’amplitude d’accomodation A (en dioptries) est la variation de vergence lorsque l’œil ac-
1 1
commode au maximum. On a donc : A = − ·
d D
Ici on connaı̂t A = 4 et D = 3, 45. On en déduit d ≈ 0, 23 m.
9 a. b. c. d. e.
d. faux. L’indice de réfraction d’un milieu est le quotient de la vitesse de la lumière dans le
vide par la vitesse de la lumière dans le milieu considéré.
10 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’échantillon a observer est balayé par un flux d’électrons, les lentilles sont électro-
magnétiques.
• b. faux. Les e− ne se propagent que dans un vide très poussé ce qui empêche toute obser-
vation sur le vivant.
• c. faux. En microscopie électronique, on appelle coloration négative le dépôt d’acide pho-
totungstique opaque aux électrons. À l’observation les objets apparaissent clair sur un fond
sombre.
11 a.
b. c.
d. e.
• a. faux. 1 Bq = 1 dps ; 1 Ci représente l’activité de 1 g de 228 Ra. Un Bq est égal à 27 × 10−12
Ci.
• b. vrai. La loi de décroissance s’écrit N(t) = N0 e−λt avec λ = ln 2/T donc si t = nT la
relation devient N(t) = N0 e−n ln 2 soit N(t)/N0 = (1/2)n .
• c. faux. Si t = 5T la radioactivité aura diminué d’un facteur 25 = 32.
12 a. b.
c. d. e.
Comme on cherche le coefficient de radioactivité λ en heure−1 , tous les calculs seront ef-
fectués en exprimant le temps en heures. Il est alors logique d’exprimer la grandeur mesurée
en coups par heure, mais cela ne modifie pas le résultat.
Le modèle de la décroissance radioactive conduit à N(t) = N0 e−λt , soit ln N = −λt + ln N0 .
L’alignement des points tracés sur un papier semi-logarithmique confirme ce modèle. On lit
sur le graphique : N(0) = 60 000 et N(13) = 18 000. En reportant dans l’équation, on obtient :
ln(60 000) = ln(N0 ) 1 60 000
=⇒ λ = ln ≈ 0, 092
ln(18 000) = −13λ + ln(N0 ) 13 18 000
UE 3 • Concours blancs 681
Corrigés
13 a.
b. c. d. e.
La radiorésistance est la propriété des organismes à survivre à des radiations ionisantes im-
portantes.
Le cerveau est l’organe le plus radio-résistant du corps humain. Sa dose létale est d’environ
50 Gray.
Pour les êtres vivants, Le record est détenu par la bactérie Deinococcus radiodurans qui a
une dose létale de 15 000 Gray.
14 a. b. c. d. e.
Dans la désintégration atomique, le nombre d’atomes évolue en fonction du temps selon l’ex-
pression : N(t) = N0 e−λt .
N0 ln 2
La demi-vie est le temps t1/2 nécessaire pour que N(t1/2 ) = soit t1/2 = ·
2 λ
Retenez par cœur cette expression de la demi-vie.
ln 2
Connaissant la demi-vie (ou période), on en déduit λ = ≈ 0, 154 × 10−9 .
4, 5 × 109
On demande t tel que :
7 7
N(t) = N0 ⇐⇒ e−λt =
8 8
ln 78
⇐⇒ t = − = 0, 867 × 109 = 8, 7 × 108 ans.
λ
15
a.
b.
c.
d.
e.
c. vrai. On a bien : 050 × 3 = 150 mm = 15 cm.
16 a. b. c. d. e.
• a. faux. Ce sont les fréquences basses qui pénètrent le plus dans les tissus.
• b. faux. Il faudrait que les impédances soient éloignées.
• c. vrai. C’est un phénomène analogue à la diffusion de Rayleigh des ondes électromagnétiques.
• d. vrai. La relation de Snell permet de le prouver par analogie avec les relations de Des-
cartes en optique :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
sin i sin t
i=r =
C1 C2
• e. vrai. Ceci est l’une des causes de diminution de la qualité de l’imagerie aux ultrasons.
17
a. b.
c. d. e.
γ
• a. vrai. On sait déjà que = 42, 6 MHz.
2π
La fréquence de Larmor est :
γ
ν0 = × B0 = 42, 6 × 3 = 127, 8 MHz.
2π
• b. faux et c. vrai. Pour provoquer une bascule à 180◦ de l’aimantation résultante, il faut que
la fréquence de l’onde de radiofréquence soit égale à ν0 , soit 127, 8 MHz.
• d. faux et e. vrai. On a θ = γ × B1 × t où t est le temps de l’impulsion. On en déduit :
682 Concours blancs • UE 3
θ π
t= = = 3, 74 × 10−6 ≈ 3, 7 µs.
γ B1 42, 6 × 10 × 2π × 3, 14 × 10−3
6
18 a. b. c.
d. e.
• a. faux. En IRM, on observe l’hydrogène de l’eau.
• b. faux. L’IRM est basée sur le phénomène de résonance.
• c. faux. Les fréquences utilisées sont de l’ordre du MHz.
• e. faux. Seuls les noyaux ayant un spin non nul sont observables en RMN.
19 a. b. c. d. e.
• L’effet Compton est la collision d’un photon incident d’énergie élevée et d’un électron au
repos d’énergie de liaison faible.
Il produit un photon diffusé et un électron diffusé. Comme c’est l’électron au repos qui est
expulsé, le phénomène ne produit globalement pas d’électron.
• L’énergie nécessaire pour le photon incident varie suivant l’énergie de liaison de l’électron
au repos.
La borne de l’énoncé 1, 022 MeV est un seuil qui correspond à la formation de paires.
20 a. b.
c. d. e.
22 a.
b. c. d. e.
ln 2 0, 693
L’activité est donnée par A = λ.N ; d’autre part λ = = .
T T
M
La masse d’un noyau est mnoyau = avec NA = 6, 02 × 1023 mol−1 .
NA
0, 693
Les calculs donnent : λ = = 9, 9 × 10−7 s−1
7 × 105
UE 3 • Concours blancs 683
A
N= soit N = 4, 04 × 1015
Corrigés
λ
et enfin pour avoir la masse m de 131 I : m = (M/NA ).N ; on obtient m ≈ 0, 9 µg.
23 a. b. c.
d. e.
14
Il faut calculer la population de C dans l’échantillon :
A A.T 12 × 5700 × 365, 25 × 24 × 60
N14 = = = = 4, 32 × 109 .
λ ln 2 0, 693
Calcul de la population de 12 C : elle est égale au nombre d’atomes de carbone N (tous isotopes
confondus) contenus dans l’échantillon car N14 est négligeable devant N.
m
NA 100 × 6, 20 × 1023
N12 = n.NA = soit N12 = = 0, 52 × 1025 .
M(C) 12, 0
N14 4, 32 × 109
La concentration C1 de radiocarbone est donc = = 0, 83 × 10−13
N12 5, 2 × 1024
On donne C0 = 10−12 On obtient tν en utilisant la relation :
1 C0 10−12
tν − t0 = ln = 4, 32 × 109 × ln
λ C1 0, 83 × 1013
soit tν − t0 = 4, 32 × 109 × 2, 48 = 10, 74 × 109 min.
10, 74 × 109
Transformé en siècles, on obtient = 204 siècles.
5, 25 × 107
24 a. b. c.
d. e.
• a. vrai et b. faux. D0 est la dose létale moyenne, elle correspond à la dose réduisant le
taux de survie à 37 %. Ne pas confondre avec la dose létale médiane DL50 qui tue 50 % des
cellules.
• c. faux. Elle est augmentée par la baisse des pressions partielles en oxygène. Les cellules
hypoxiques sont jusqu’à trois fois plus résistantes.
• d. vrai. Le débit de dose a le même effet que le fractionnement de la dose.
• e. vrai. La radiosensibilité est maximale au cours de la phase M et G2 de la mitose, mini-
male en phase S.
25
a. b. c. d. e.
Inutile de tout lire. On vous dit qu’il y a une unique réponse fausse et qui doit être cochée.
Un champ magnétique ne peut dévier que des particules chargées. Les neutrons ne peuvent
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
donc pas être déviés puisqu’ils sont neutres (comme leur nom l’indique).
C’est la réponse a. qui est fausse. Inutile de lire la suite !
Concours n◦ 2
26 a.
b. c. d. e.
On sait que : VS T PD = s × Pi × V
où VS T PD (volume standard température et pression) est le volume dissous,
s est le coefficient de solubilité,
Pi = %gaz × Ptot est la pression partielle, avec Ptot pression totale
V est le volume de base (volume du sang ou du plasma).
684 Concours blancs • UE 3
27
a.
b. c. d. e.
Le volume d’azote dissous est :
VS T PD = s × Pi × V = 0, 018 × 1 × 0, 55 × 1 = 9, 9 × 10−3 L/L.
Le volume d’oxygène dissous est :
VS T PD = 0, 036 × 1 × 0, 19 × 1 = 6, 84 × 10−3 L/L.
28 a. b. c. d.
e.
En apnée, on garde Pi = 1 atm et on a VS T PD = 9, 9 × 10−3 L/L.
29 a. b.
c. d. e.
La loi de Beer-Lambert s’écrit Aλ = ελ .C.l avec
A : absorbance
ε coefficient d’absorption molaire (en L.mol−1 .cm−1 )
C concentration (en mol.L−1 )
l épaisseur de la cuve (en cm).
A
On a donc C = soit numériquement C = 1/(2500.1) = 4 × 10−4 mol.L−1 .
ε.l
30
a. b. c. d. e.
I
On utilise la relation LI = 10 log avec I0 = 1 × 10−12 W.m−2 . Les intensités acoustiques
I0
s’ajoutent.
I
Pour un moteur, à 10 m, le niveau d’intensité est de 120 dB soit 120 = 10 log .
I0
I
On obtient log = 12 donc I = 1012 .10−12 = 1 W. Pour les deux moteurs on aura donc 2 W.
I0
31 a. b. c. d. e.
Quand le groupe des 4 avions passe à une distance de 1000 m en vue directe des spectateurs,
il faut considérer 8 réacteurs. Il faut d’abord déterminer l’abaissement sonore dû à la variation
de distance.
Une source ponctuelle en champ libre décroı̂t de −6 dB par doublement de distance. L’affai-
d1
blissement est ∆L = L(10) − L(1000) = 20 log avec d2 = 1000 m et d1 = 10 m ce qui
d2
donne ∆N = −40 dB donc pour chaque réacteur L(1000) = 80 dB.
Le niveau d’intensité acoustique reçu par les oreilles des spectateurs se détermine à partir de
la relation :
L = 10 log 10Li /10 soit L = 10 log 8 × 1080/10 = 80 + 10 log 8 = 89 dB.
UE 3 • Concours blancs 685
32
a. b. c. d. e.
Corrigés
10
L’affaiblissement est ∆L = L(10) − L(d) = 20 log
d
soit avec les valeurs numériques : ∆L = 89 − 123 = −34 = 20(log d − 3)
26
ce qui entraı̂ne = log d puis d = 101,3 ≈ 20 m.
20
33 a. b.
c. d. e.
D’après l’équation d’état de Van der Waals, on peut écrire en utilisant les données de l’énoncé :
an2
P + 2 V − n.b = nRT .
V
1 nRT an2 1
puis : P × = − 2
×
1, 013 × 10 5 V − nb V 1, 013 × 105
61 × 8, 31 × (20 + 273) 3, 46 × 10−3 × (61)2 1
= − 2
× ≈ 222 atm
8 × 10 − 61 × 23, 8 × 10
−3 −6 (8 × 10 )
−3 1, 013 × 105
Dans le cas d’un gaz parfait, le covolume b tend vers 0 (un gaz parfait n’a pas à proprement parler de
volume propre minimal atomique) et la pression interne est négligeable devant P (la pression interne
est très faible).
34 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. L’émission β+ et la capture électronique sont souvent en compétition. La capture
électronique est favorisée pour les noyaux lourds et avec des électrons qui sont en moyenne
plus près des noyaux.
• b. faux. C’est une transformation au cours de laquelle le noyau (A, Z) capture un électron
du cortège électronique de l’atome pour donner un noyau (A, Z-1) avec émission d’un neu-
trino ν. Un proton est transformé en neutron.
• c. vrai. Il peut y avoir l’émission d’un rayonnement X de fluorescence.
• e. faux. Les positons utilisés proviennent de la radioactivité β+ de 18 F.
35 a. b. c. d. e.
Le neutron est indirectement ionisant. Il est susceptible de transférer son énergie à des parti-
cules chargées qui vont ensuite ioniser le milieu.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• a. faux. Les neutrons ont très peu d’interactions avec les électrons périphériques.
• b. vrai. Les neutrons lents (Ec < 1 keV) subissent une absorption ou capture radiative.
• c. faux. Une diffusion élastique pour les neutrons rapides (Ec > 1 keV).
• d. vrai. Les neutrons de fission sont ralentis par des éléments légers.
36 a. b. c. d. e.
L’activité A(t) d’un matériau radioactif est sa vitesse de dégradation. Si l’on considère un
volume V(t) de gallium en fonction du temps t en jours, on a :
ln 2
d’une part V(t) = V0 e−λt avec λ = puisque la période est de 3 jours,
3
d’autre part A(t) = −V (t) = V0 λe−λt = A0 e−λt .
686 Concours blancs • UE 3
Pour avoir une activité de 120 MBq au bout d’une période, il faut donc 240 MBq à l’instant
240
0, soit mL.
60
37
a. b. c. d. e.
• b. vrai. Les électrons de l’impureté dopante ont plusieurs états d’énergie : état fondamental,
état excité. Par pompage optique on fait passer des électrons vers l’état excité.
• c. faux. En continu la puissance est de l’ordre du kW alors qu’en pulsé on parle de GW.
• d. faux. Les effets photomécaniques sont dus à des pulses de l’ordre de la nano ou pico-
seconde associés à des irradiances (intensité de l’énergie qui atteint la cible) très fortes. La
cible reçoit une énorme quantité d’énergie qui n’a pas le temps de diffuser.
38
a.
b.
c. d. e.
n2 − n1
• a. vrai. Pour un dioptre on a V = soit V = (1, 5 − 1)/10−2 = 50 δ.
R
• b. vrai. Comme V positif le dioptre est convergent.
• c. vrai. Comme le dioptre est convergent, objet et image sont réels.
• d. faux. Comme R < 0, le dioptre sera concave ; la vergence V < 0 donc le dioptre sera
divergent.
39 a. b. c. d. e.
Le schéma de la réaction est :
201 −1
81 Tl+0 e→ 201
80 Hg
Les réarrangements ont lieu sur l’atome de Hg formé.
• b. vrai car : 83, 1 − 14, 2 = 68, 9 keV.
• e. faux car l’énergie maximale est de 58, 5 keV.
40 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les rayons X ont une origine thermoélectrique.
• b. faux. Elle concerne les rayons γ.
• c. faux. Elle concerne les rayons β− .
• e. faux. Les rayons X peuvent traverser le corps d’un bout à l’autre.
41
a. b.
c. d.
e.
La réaction s’écrit :
201
81 Tl + 11 p −→ 201 1
82 Pb + 0 n.
On a une réaction de type Rn(p; n). Cette convention se note la manière suivante :
Rn (= réaction nucléaire) (particule incidente ; particule éjectée).
Le thalium se transforme après bombardement d’un proton (= particule incidente notée p) en
Pb et neutron.
Cette réaction est réalisée dans un accélérateur de particule (cyclotron le plus souvent) car le
proton est une particule chargée.
42 a. b. c. d.
e.
• a. faux. La cathode émet des électrons.
• b. faux. L’anode (ou anti-cathode) émet des rayons X, suite à son bombardement par des
électrons accélérés.
UE 3 • Concours blancs 687
• c. faux. L’anode doit avoir une taille la plus faible possible. En revanche, le rendement est
moins grand car on aboutit à une perte d’énergie thermique par échauffement de la cible.
Corrigés
• d. faux. Le rendement est extrêmement faible, de l’ordre de 1 %.
43 a. b.
c. d. e.
• b. faux. T 2 est le temps de relaxation transversal. Il dépend de l’environnement moléculaire
et de la mobilité des protons.
• d. vrai. Les inhomogénéités du champ B0 correspondent aux imperfections de construction
des appareils.
44 a.
b. c.
d. e.
• a. faux. En imagerie pondérée en T 1 , le tissu A apparaı̂t plus foncé que le tissu B. Le T 1 le
plus court donne le signal le plus élevé.
• c. faux et d. vrai. T 2 est le temps de relaxation transversal. C’est le temps au bout duquel
−−→
MT est réduite d’un facteur 0, 37.
Or ici T 2 = 0, 1 s.
45 a. b.
c. d. e.
−µx
On sait que I(x) = I0 e .
I(0, 481) I(0, 481)
On donne = 0, 92 ce qui entraı̂ne ln = ln(0, 92) = −µ × 0, 481 puis
I0 I0
ln(0, 92)
µ= ≈ 0, 173.
−0, 481
ln 2
On demande : CDA = ≈ 4 mm.
µ
46 a.
b. c. d. e.
On complète le tableau de proportionnalité entre les épaisseurs de béton et de plomb :
1 cm 15 cm
0, 4 cm x
47 a. b. c.
d. e.
Le coefficient d’atténuation massique (CAM) s’exprime en cm2 .g−1 . Seule la proposition d.
est exprimée dans cette unité. Vous pouvez donc la cocher et continuer.
48
a. b. c. d. e.
La dose en zone publique ne doit pas dépasser 1 mS par an. soit pour une durée de
365 × 24 = 8760 heures.
688 Concours blancs • UE 3
1
La dose par heure est donc = 1, 14 × 10−4 mGy.h1 = 0, 114 × 10−4 µGy.h1 .
8760
49 a. b. c. d. e.
• b. vrai. Le vecteur d’onde indique la direction de propagation.
• c. vrai. Une étoile est une source considérée comme ponctuelle, donc elle émet des ondes
sphériques. Mais, compte tenu de la très grande distance, on obtient une sphère de rayon in-
fini, donc les ondes peuvent être considérées comme planes.
50
a.
b. c.
d.
e.
• On a la relation :
hc
E =hν=
λ
où E est l’énergie du photon, h la constante de Planck, ν la fréquence du photon, c la vitesse
de la lumière dans le vide et λ la longueur d’onde du photon. Les propositions a., b., d. et e.
sont donc vraies.
• c. faux. Un photon n’a pas de masse.
Concours n◦ 3
51 a. b. c.
d. e.
• a. vrai, même s’il est possible de mesurer la pression artérielle dans des conditions différentes.
• b. vrai. Cela a peu d’importance, car le bras prend naissance à peu près au niveau du cœur.
• c. faux. Elle correspond à la pression diastolique.
52
a.
b. c. d.
e.
À partir des schémas et des connaisances du cours, on obtient ces réponses.
53 a.
b.
c.
d.
e.
a. faux. Les dérivations unipolaires sont des dérivations appartenant au plan frontal.
54 a. b. c.
d.
e.
• b. faux. Le complexe QRS traduit la dépolarisation ventriculaire.
• c. faux. Il durent plus de 200 ms.
55 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux. La matière diffuse du milieu le plus concentré vers le moins concentré ; or le vec-
teur gradient de concentration est dirigé du milieu le moins concentré vers le plus concentré.
Les deux ne sont donc pas dans le même sens.
• b. vrai. La migration conduit à minimiser l’enthalpie libre du système.
• c. vrai. En général, on le donne en m2 .s−1 .
• e. faux. La diffusion est un transport passif, qui ne nécessite pas d’énergie.
UE 3 • Concours blancs 689
56 a. b. c. d. e.
Corrigés
• a. faux. Selon les enseignements, les outils utilisés pour les calculs des différents volumes
peuvent varier. En pratique, on considère que chez un patient normal, le volume plasmatique
(VP) représente 50 mL/kg de poids corporel. Ici, VP = 80 × 50 = 4000 mL = 4 L.
• b. faux. Le volume intracellulaire représente 40% du poids corporel. Or 80 x 40% = 3, 2 L.
• c. vrai. Le secteur interstitiel (SI) représente environ 15 % du poids du corps. Donc, avant
la prise de poids, VS I = 80 × 15 % = 12 L. Le patient a gagné 4 L, qu’on considère ajoutés
à ce secteur exclusivement. En conséquence, après prise de poids, VS I = 12 + 6 = 18 L. On
considère donc l’item comme vrai.
• d. faux. Le volume du SI se mesure par différence, et ne s’obtient pas par mesure directe.
• e. vrai. Une insuffisance cardiaque droite provoque un encombrement du sang dans la
circulation générale, ce qui augmente la pression hydrostatique au pôle veineux du capillaire.
En conséquence, la réabsorption de liquide à ce niveau diminue, favorisant ainsi la survenue
des œdèmes.
57 a. b. c.
d.
e.
• a. faux. À ce niveau de dilution, les deux calculs présenteraient à peu près les mêmes
résultats. C’est le cas pour tous les liquides biologiques qui sont très dilués.
• b. faux. On demande ici, une pression. Or les unités données ne sont pas des unités de
pression. En revanche, si on avait demandé l’osmolarité efficace de ce patient, la réponse au-
rait été vraies car la seule osmole efficace étant le sodium, on obtient :
osmolarité efficace = 2.[Na+ ] = 2 × 125 = 250 mosm/L = 250 mosm/Kg d’eau.
• c. faux. (cf. b.) Mais si on avait demandé l’osmolarité totale du sujet, on obtiendrait 260
mosm/L.
• d. vrai et e. vrai. La kaliémie normale est entre 3, 5 et 4, 5 mmol/L.
Une hyperkaliémie entraı̂ne une onde T positive et symétrique, un agrandissement de l’es-
pace PR et un élargissement du QRS. On obtient donc un trouble du rythme cardiaque.
On a : T A = [Na+ ] + [K+ ] − [Cl− ].[HCO−3 ] = 19
et le trou anionique (TA) normal est compris entre 10 et 20.
Il présente une acidose, car le pH normal du sang artériel est compris entre 7, 38 et 7, 42.
58
a. b. c.
d. e.
• a. vrai. L’acidose métabolique est compensée par une hyperventilation.
• b. faux. L’acidose métabolique est associée à une baisse de pression partielle en CO2 (hy-
pocapnie).
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• c. faux. Une acidose génère une augmentation de l’excrétion urinaire d’ions H+ , ce qui
abaisse le pH urinaire.
• e. faux. les cellules intercalaires rénales B sont capables d’excréter du bicarbonate, mais
elles ne le font pas en cas d’acidose.
59
a. b.
c. d. e.
Pour la solution d’urée, on a :
nslt
0, 03 = où nslt désigne le nombre de moles du soluté.
1000 − nslt × 60
nslt +
18
Cette égalité est équivalente à :
30 − 1, 8 nslt
0, 03 nslt + = nslt ⇐⇒ 0, 03 nslt + 1, 67 − 0, 1 nslt = nslt
18
690 Concours blancs • UE 3
60 a.
b.
c. d. e.
Pour la solution de glucose, on a :
C p = C M × M = 2 × 180 = 360 g/L
où C p est la concentration pondérale, C M la concentration molaire et M la masse molaire.
1000 − 360
Le nombre de moles du solvant est alors : = 35, 56 mol.
18
2
On en déduit la fraction molaire du soluté : ≈ 0, 0532 soit 5, 32 %.
2 + 35, 56
61 a. b.
c. d. e.
C p 48, 6
Pour la solution de lactate, on a : C M = = = 1, 8 mol/L.
M 27
la masse de solvant dans la solution est : 1000 − 48, 6 = 951, 4 g.
1, 8
La fraction molaire est : ≈ 0, 033 soit 3, 3 %.
1, 8 + 951,4
18
62
a. b.
c.
d. e.
• b. faux. Elle est supérieure pour les ions H+ .
63
a. b.
c.
d. e.
ρ.d.v
• a. vrai. c. vrai. e. faux. Comme R = R augmente si v augmente. R augmente si d
η
augmente.
• b. faux. Le terme quantifie est impropre ; le nombre de Reynolds permet de prédire le
mode d’écoulement, laminaire ou turbulent.
• d. vrai. L’anémie se caractérise par une diminution de la viscosité, ce qui augmente le
nombre de Reynolds et donc favorise un écoulement turbulent.
64 a.
b. c. d. e.
Soit Q le débit : on convertit le débit en m3 /s : Q = 6 L.min−1 = 10−4 m3 .s−1 .
Q 10−4 1
Or Q = S .Va = πra2 Va donc Va = 2 = = = 0, 318 ≈ 0, 32 m.s−1 .
πra 3, 14(10−2 )2 3, 14
65 a.
b. c. d. e.
−4
4ρQ 4 × 1060 × 10
Re = = ≈ 1348.
πda η 3, 14 × 2 × 10−2 × 5 × 10−3
66
a. b. c. d. e.
∆P
On sait que R = · On convertit les pressions en Pascal : Paorte = 120 × 133, 3 = 15 998
Q
Pa et Pveine cave = 133 Pa.
∆P 15 998 − 133
R= = = 1, 59 × 108 Pa.m−3 .s.
Q 10−4
UE 3 • Concours blancs 691
67 a. b. c. d. e.
Corrigés
∆P
On sait que R = · On convertit les pressions en Pascal :
Q
Partère pulmonaire = 15 × 133, 3 = 1995 Pa et Pveine pulmonaire = 3 × 133, 3 = 399 Pa.
∆P 1995 − 399
R= = = 1, 60 × 107 Pa.m−3 .s.
Q 10−4
68 a. b. c. d. e.
On sait que PG = ∆P.Q. On convertit les pressions en Pascal pour les zones situées avant et
après le ventricule gauche :
Paorte = 120 × 133, 3 = 15 998 Pa et Pveine pulmonaire = 399 Pa.
R = ∆P = (15 998 − 399) × 10−4 = 1, 56 W.
69 a. b. c. d. e.
On sait que PD = ∆P.Q. On convertit les pressions en Pascal pour les zones situées avant et
après le ventricule droit : Pap = 15 × 133, 3 = 1995 Pa et Pvc = 133 Pa.
R = ∆P = (1995 − 133) × 10−4 = 0, 19 W.
70
a. b. c.
d. e.
• a. vrai : pendant la phase de repolarisation.
• d. vrai : pendant la phase de plateau.
71
a. b. c. d. e.
• e. faux. C’est It02 qui est particulièrement sensible à la concentration en Ca.
72
a. b. c. d. e.
• c. faux. Il est spécifique de la substance à transporter.
73
a. b. c.
d. e.
• b. faux. C’est GLUT-4 qui est induit par l’insuline.
• c. faux. C’est GLUT-5 qui transporte le fructose. GLUT-3 se retrouve surtout dans les neu-
rones.
• e. faux. GLUT-5 est spécifique du fructose.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
74 a.
b. c. d. e.
75
a.
b.
c.
d. e.
• b. vrai. La graisse est un tissu hydrophobe, donc avec une proportion d’eau faible. Si la
teneur en eau augmente, l’individu présentera proportionnellement une teneur en eau plus
faible.
• c. vrai. La teneur en eau diminue lorsque l’âge augmente.
• d. vrai. La teneur en eau est plus faible chez la femme (car sa proportion de tissu adipeux
est plus élevée).
• e. faux. Le secteur interstitiel ne représente qu’environ 15 % de l’eau totale. L’eau est sur-
tout stockée dans le compartiment intracellulaire (40 %).
692 Concours blancs • UE 3
Concours n◦ 4
76
a.
b. c.
d. e.
• a. vrai. Pour calculer, il faut lire le graphique de la pression artérielle diastolique (PAD )
et la pression artérielle systolique (PAS ), puis en déduire la pression artérielle moyenne :
2PAM + PAS 2 × 11 + 17
PAM = = = 13 kPa.
3 2
• c. faux puisque PAD = 11 kPa.
• d. vrai. La fraction d’éjection se calcule de la façon suivante :
V ES 60
FE = = ·
VT D 100
77
a. b. c. d. e.
La stimulation sympathique augmente la force et la fréquence de contraction du cœur. Si la
durée de repolarisation des cellules pacemaker augmente, la fréquence cardiaque diminue.
La bonne réponse est donc la réponse a..
78
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Les forces de viscosité sont à l’origine d’un transfert de quantité de mouvement des
couches rapides vers les couches lentes.
• b. vrai. L’unité de viscosité est le Poiseuille (Pl).
On a 1 Pl = 1 Pa.s. Le Poiseuille est donc le produit d’une pression et d’un temps.
• c. faux. Un fluide newtonien n’a pas une viscosité nulle, mais une viscosité constante quelle
que soit la contrainte tangentielle appliquée.
• d. vrai. C’est la viscosité qui est à l’origine de la perte de charge observée lors de l’écoulement
régulier d’un fluide.
• e. faux. La viscosité augmente quand la température augmente.
79
a. b. c. d. e.
3
Comme pour l’eau ρ = 10 , on a les égalités des pressions :
10 m d’eau = 1 bar = 105 Pa.
Comme à 0 m d’eau on une pression de 1 bar = 105 Pa, il faudra descendre à 27, 5 m (≈ 28
m) d’eau pour atteindre une pression de 3, 75 bar.
80 a. b. c. d. e.
Dans ce QCM, il faut faire très attention aux unités. Celles-ci sont imposées par celles de la
constante R des gaz parfaits : ∆C doit être en osm/L, et T en Kelvin.
∆C = ∆C0 .R.T = |300 − 250| × 10−3 × 0, 082 × 27 + 273 ≈ 1, 25.
81
a. b.
c.
d.
e.
• b. faux. Ils se font selon un gradient.
82
a. b. c.
d.
e.
• a. vrai. Si plus de Na entre dans la cellule, la ddp va se rapprocher de 0, c’est à dire dimi-
+
Corrigés
• d. vrai. Si la production d’ATP diminue, il se peut que l’énergie disponible soit insuffisante
pour approvisionner la Na/K ATPase, et que la ddp diminue.
83 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. Lors d’un potentiel d’action (PA), on assiste à une entrée d’ions Na+ (influx so-
dique).
• b. faux. Lors du PA (phase de repolarisation, le K+ sort de la cellule.
• c. vrai. Pendant la repolarisation, le K+ sort davantage que le Na+ ne rentre dans la cellule.
84 a. b. c.
d. e.
• b. faux. L’espace PR correspond à la conduction auriculo-ventriculaire.
• c. faux. La durée moyenne du cycle QRS est de 80 ms.
• e. faux. La repolarisation des oreillettes se produit durant la dépolarisation ventriculaire et
ne correspond pas à une onde visible.
85
a. b. c. d. e.
C’est du cours !
86 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux. Un compartiment contient un microsoluté, l’autre pas. Le gradient n’est donc pas
nul.
• c. vrai, car le microsoluté est neutre.
• d. vrai. À l’équilibre, le système n’évolue plus.
87 a. b. c. d. e.
→
−
Le flux diffusif Jd est donné par la loi de Fick :
→
− −−−→
Jd = −D S grad(C)
avec D = RT b (relation d’Einstein) où la mobilité mécanique molaire b est donnée par :
1 1
b= = · (N = nombre d’Avogadro, η = viscosité, r = rayon)
Nf N 6π η r
Plus la température est haute, plus les flux augmentent.
Le signe − dans la formule indique le sens vectoriel du transfert.
Les flux varient en sens inverse de la taille des molécules car le rayon r des molécules est au
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
dénominateur.
88 a.
b.
c. d.
e.
• a. faux. En anurie, le sujet bloque la production d’urine. Il cesse donc d’éliminer les ions
H+ . En conséquence, ceux-ci s’accumulent (puisqu’il continue de s’alimenter normalement)
et le bilan se positive.
• c. vrai. En compensation de l’augmentation de la charge acide (H+ ), les poumons aug-
mentent leur élimination de CO2 pour maintenir un pH acceptable (entre 7, 35 et 7, 54).
• d. faux. On aura une acidose métabolique.
• e. vrai. Les bicarbonates vont se lier avec les ions H+ qui s’accumulent pour former de
l’acide carbonique. Leur concentration diminue donc.
H2 CO3 H+ + HCO−3
acide carbonique ion hydrogène ion bicarbonate
694 Concours blancs • UE 3
89 a.
b. c. d. e.
• c. faux. L’osmolarité plasmatique diminue.
• d. faux. L’osmolarité plasmatique est plus élevée que l’eau bue.
90
a.
b.
c. d.
e.
• a. vrai. Un homéotherme présente une température interne constante. En conséquence il
s’est affranchi des variations de température environnantes, et son métabolisme ne dépend
pas des conditions extérieures.
• b. vrai. Vasoconstriction et Vasodilatation cutanée pour adapter la perte de calories au ni-
veau du tégument (peau).
• c. vrai. La fusion peut augmenter la production de chaleur de 500%, mais cela uniquement
pendant quelques heures car les réserves en glycogène ne sont pas inépuisables.
• d. faux. Il est possible de perdre de la chaleur par évaporation au niveau respiratoire.
• e. vrai. On considère qu’au repos, la dépense énergétique due à l’activité musculaire obli-
gatoire (le cœur, le diaphragme par exemple) est négligeable.
91 a. b. c.
d.
e.
• a. faux.
En altitude, la pression diminue. Or, on voit sur le graphique que lorsque la pression diminue
(si elle est inférieure à 1 atm), la température de fusion augmente légèrement.
• b. faux. L’addition d’un soluté à de l’eau va abaisser son point de congélation car
∆θ = −KCosm . Ainsi, on met du sel sur les routes l’hiver pour éviter la formation de plaques
de verglas.
• c. faux. Entre 37 et 41◦ C, la conductivité thermique de l’eau décroı̂t. En effet, pour les
conductivités thermiques on a : λ = λ0 (1 + aθ) où θ est la température en ◦ K et a < 0.
• d. vrai. Un proton H+ ne peut pas demeurer en solution sous cette forme. Il s’associe
forcément avec une molécule d’eau pour former un ion oxonium H3 O+ .
92 a. b. c. d. e.
• a faux. Le filtrat glomérulaire est dépourvu de protéines.
• e. faux. Au niveau du glomérule, la pression oncotique (liée à la présence de protéines dans
le plasma, mais pas dans le filtrat) s’oppose à la filtration.
93 a. b. c. d.
e.
• Pour le glucosé 25% (c = 250 g/L), dans 60 cm3 (= 0, 06 L) on a :
UE 3 • Concours blancs 695
mglucose = 250 × 0, 06 = 15 g.
Corrigés
• Pour le glucosé 10% (c = 100 g/L), dans 10 cm3 (= 0, 01 L) on a :
mglucose = 100 × 0, 01 = 1 g.
16
• En tout, on a : mtotal = 16 g dans 70 cm3 . Donc cglucose = 1 = 228, 6 g/L.
0, 07
94 a. b. c.
d.
e.
• a. faux. Une solution à 0, 9% (m/V) de NaCl a une concentration de 9 g.L−1 .
9
Or, la molarité de cette solution sera : M = = 0, 15 mol.L−1 0, 9 M.
58, 5
• b. faux. MNaCl = 58, 5 g.mol−1 donc mNaCl = 0, 9 × 58, 5 = 52, 65 g dans un litre, c’est-à-
dire 1 kg de solution.
Donc, il reste meau = 1000 − 52, 65 = 947, 35 g d’eau.
947, 35
Or, comme MH2 O = 18 g.mol−1 , on a nH2 O = = 52, 63 mol.L−1 .
18
• c. faux. Un calcul de molarité intègre la notion de masse volumique de l’eau, qui dépend
de la température.
• e. vrai. Le calcul de pression partielle est :
PO2 = fO2 × Ptotale du mélange = 22 × 1 = 22 atm.
95
a.
b. c. d.
e.
• b. vrai. Les canaux calciques de type T sont généralement absents du myocarde ventricule,
mais on les retrouve dans le myocarde auriculaire.
• c. faux. Ce sont des canaux de type T (pas de phase de plateau dans le potentiel d’action
des cellules nodales).
• d. faux. La tétrodotoxine bloque les canaux Na+ .
96 a. b. c. d. e.
a. faux. Ils comportent aussi bien les hyperpolarisations que les dépolarisations.
97 a.
b. c.
d. e.
• a. faux. Ce sont les ATPases de type V. Celles de type P ne véhiculent qu’un seul ion à
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
travers la membrane.
• b. vrai. La Na/K-ATPase peut par exemple fixer l’ouabaı̈ne, molécule dont la structure de
base est le cholestérol (c’est donc un stéroı̈de).
• c. faux. Ce sont les ATPases de type P. Les ATPases de type V se retrouvent à la surface de
certains organites.
• e. faux. Cet item serait vrai pour l’oligomycine, mais l’azide bloque le complexe IV de la
chaı̂ne respiratoire mitochondriale, et non spécifiquement l’ATPase de type F.
98
a.
b. c. d. e.
• c. faux. Il s’agit d’une ATPase qui consomme de l’énergie.
• d. faux. C’est l’inverse.
• e. faux. La pompe à sodium le fait sortir (une pompe est inutile pour le faire rentrer, puisque
696 Concours blancs • UE 3
99 a. b. c. d. e.
b. faux. La perméabilité du sodium est faible, et non nulle.
100 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’ADH augmente la réabsorption intestinale de l’eau.
• b. vrai. Si la volémie diminue, la baisse de la diurèse conduit à conserver plus de liquide
dans le corps, et donc à compenser la baisse de volume plasmatique.
• d. faux. C’est une baisse de l’osmolalité plasmatique qui stimule la synthèse d’ADH.
UE 4
Évaluation des méthodes
d’analyse appliqués aux
sciences de la vie
et de la santé
3. Probabilités 707
Probabilités ; probabilités conditionnelles 707
Variables aléatoires discrètes 709
Variables aléatoires continues 711
Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
1. Outils mathématiques
Grandeurs physiques et mesures
1 Parmi les molarités suivantes, quelle est la plus faible ?
a. 10 amol.L−1 b. 10−1 fmol.dm−3 c. 10−5 pmol.mm−3
d. 10−2 nmol.m−3 e. 10−18 Emol.cm−3
D’après concours Dijon
UE4
respectivement. Quel est l’item correct ?
a. RC est de la dimension d’un temps.
b. RC est de la dimension d’une intensité électrique.
c. RC est de la dimension d’une masse.
d. RC est sans dimension.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
e. a = +1 ; b = −3 ; c = +2
D’après concours Caen
Fonctions usuelles
5 Soit a et b deux nombres réels strictement positifs. Quelle égalité est correcte ?
a. ln(ab2 ) = ln a + 2 ln b.
b. ln (exp b)3 = b ln 3.
c. exp ln(2a + 3) = 2a + exp 3.
d. ln (a + b)2 = 2 ln a + ln b + ln(2ab) .
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
√
4 2 x
6 Quelle est la dérivée de la fonction y = 12x − 7x + + 7 − ln x
3
1 1
a. y = 48x3 − 14x2 + √ −
6 x x
1 1
b. y = 36x3 − 7x + √ −
6 x x
1 7
c. y = 48x3 − 14x + √ −
6 x x
3 1 1
d. y = 48x − 14x + √ −
6 x x
1
e. y = 48x3 − 14x2 − √
6 x D’après concours Tours
a. = 10 d1
.
d1
d2
Si le rapport de distance est égal à 2, le signal mesuré par le sonomètre diminuera d’envi-
d1
ron :
b. 3 dB.
c. 6 dB.
Pour que le sonomètre indique 20 dB (S 2 ), l’appareil doit être placé à une distance d2 égale
à :
d. 1, 5 m.
e. 15 m.
D’après concours Limoges
UE 4 • Énoncés 701
8 On considère que la vitesse d’un fluide dans un tube circulaire de rayon r est de la forme :
A
V(r) = (Br2 − r3 ) où A et B sont des constantes
π
La vitesse maximale sera atteinte lorsque :
a. La dérivée de la fonction V(r) atteint sa valeur maximale.
b. La dérivée de la fonction V(r) est égale à 0.
c. L’aire sous la courbe représentant la fonction V(r) est minimale.
Pour les valeurs des constantes A = 4 et B = 3, la vitesse maximale (en Unité Arbitraire)
serait de :
16 32
d. e.
π π
D’après concours Limoges
UE4
à 1 % de I0 (c’est-à-dire que l’intensité transmise serait = I0 e−µkL ) ?
100
D’après concours Strasbourg
10 Dans une certaine maladie grave, la fonction de survie à compter du diagnostic est
divisée par deux entre deux dates quelconques différant d’un an.
a. La probabilité de survivre au moins un an après la diagnostic est 0, 5.
b. Les patients décèdent sûrement dans les deux ans qui suivent le diagnostic.
c. La probabilité de décéder dans les deux ans suivant le diagnostic est de 0, 875.
d. Si l’on a survécu un an, la probabilité de survivre une année supplémentaire est
0, 5.
e. Chaque jour, la probabilité de survivre une année supplémentaire est 0, 5.
D’après concours Rennes
11 Les primitives de x 1 + e2x peuvent s’écrire :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
1 2 1 2
a. x + e2x + Cte. b. x − e2x + Cte.
2 2
1 2x
1 2 1
c. 1 + e (x − 1) d. x + e2x x −
2 2 2
e. Aucune des affirmations a, b, c ou d n’est exacte.
D’après concours Limoges
12 Pour trouver une des solutions de (3t + 2)2 dt, nous pouvons :
a. Développer (3t + 2)2 et déterminer une des solutions à partir du résultat obtenu.
702 Énoncés • UE 4
Soit la fonction f (x) = 2x − 5x4 . Sa valeur moyenne sur l’intervalle [−2; 0] est :
d. 30 e. -36
D’après concours Limoges
Équations différentielles
14 On peut représenter le phénomène de destruction au cours du temps de cellules cancéreuses,
en nombre N(t) à l’instant t, par une molécule active avec l’équation différentielle :
dN
− aN(t) = −M e−Kt
dt
où a, M et K sont des constantes positives.
Si la solution sans second membre de l’équation est : N ssm (t) = C eat (où C est une constante),
parmi les solutions proposées pour le calcul de la solution générale Ng (t), quelle est l’affir-
mation exacte ?
M M
a. e−Kt + eat b. e−Kt − eat
a+K a+K
M M
c. e−Kt + C te eat d. − e−Kt + C te eat
a+K a+K
e. Aucune des affirmations a, b, c ou d n’est exacte.
D’après concours Limoges
UE4
b. La solution générale yg (t) de l’équation (E) est la somme de la solution générale
de l’équation sans second membre associée à (E) et d’une solution particulière
de l’équation (E).
20 La capacité d’un certain type de condensateur, dont la géométrie est définie par deux
variables h 0 et b > 0 est donnée par :
h
C(h, b) = 2πε0 2 avec π et ε0 constantes positives fixées.
b
a. La différentielle de C en (h, b) est donnée par :
4πε0
dC = 2πε0 dh − 3 db
b
b. La variable b étant fixée, une petite augmentation de h provoque une petite
augmentation de C.
c. Pour h = 0 fixée, une petite variation de b provoque une variation de C appro-
ximativement égale à 0.
d. Une petite augmentation de h associée à une petite augmentation de b ont tou-
jours pour effet une petite augmentation de C.
e. Si b est fixée, une petite variation h autour d’une valeur h très élevée provoque
∆C
une variation relative approximativement nulle.
C
D’après concours Toulouse
2. Statistique descriptive
Statistique à une variable
21 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
a. La couleur des cheveux peut être définie par une variable qualitative ordinale.
b. Le taux de cholestérol sanguin est une variable quantitative continue.
c. Le nombre de pièces par logement est une variable quantitative discrète.
d. Discrétiser une variable consiste à transformer une variable qualitative en va-
riable quantitative.
e. La couleur des cheveux peut être définie par une variable qualitative nominale.
D’après concours Toulouse
c. Le nombre de poils sur le corps d’un homme est une variable quantitative
discrète.
d. Le sexe est une variable binaire.
e. L’état civil est une variable quantitative à k modalités.
D’après concours Dijon
24 On mesure le taux de globules rouges sanguin chez 50 sujets, chaque sujet étant prélevés
3 fois. On obtient 150 valeurs de taux de globules rouges. Quelles composantes de la varia-
bilité participent à expliquer la dispersion ?
UE4
a. La variabilité intra-individuelle et la variabilité inter-individuelle, mais pas l’er-
reur de mesure puisque le taux de globules rouges sanguin a été mesuré 3 fois.
b. La variabilité inter-individuelle, la variabilité intra-individuelle et la variabilité
analytique (l’erreur de mesure).
c. La variabilité analytique (l’erreur de mesure) seule.
d. La variabilité intra-individuelle seule.
e. La variabilité inter-individuelle seule.
D’après concours Toulouse
28 On recense le nombre de lits d’hospitalisation par service. L’enquête porte sur 30 ser-
vices du CHU de Toulouse. Voici le tableau des nombres observés.
lits 5 8 10 12 15 16 18 20 22 24 28 30
services 2 3 2 2 3 2 1 6 1 3 2 3
À propos de la distribution du nombre de lits, quelles sont les propositions suivantes qui sont
vraies ?
a. L’étendue est de 30. b. Le mode est égal à 30.
c. La médiane est égale à 19. d. La médiane est égale à 18.
e. On ne peut pas calculer la moyenne car il s’agit d’une variable quantitative
discrète.
D’après concours Toulouse
taille X 82 83 82 85 84 89 85 88
poids Y 8, 5 9, 2 10, 1 8, 8 10, 8 11, 0 11, 6 12, 4
On calcule le coefficient de corrélation linéaire ρ(X, Y) (arrondi au centième) et la covariance
Cov(X, Y) (arrondie au dixième). On obtient :
a. r(X, Y) = 0, 73 b. r(X, Y) = 0, 66
c. Cov(X, Y) = 2, 1 d. Cov(X, Y) = 2, 4
e. Cov(X, Y) = 30, 2
D’après concours Strasbourg
UE4
être calculée.
D’après concours Tours
3. Probabilités
Probabilités ; probabilités conditionnelles
31 On s’intéresse aux familles de deux enfants susceptibles d’être atteints par une maladie
génétique qui touche 1 garçon sur 2 et non les filles.
Si f = fille ; g = garçon sain ; m = garçon malade, quel est l’ensemble fondamental qui tient
compte de l’ordre dans la fratrie,
a. {gg, g f, f g, f f }
b. {gg, gm, mg, g f, f g, f f }
c. {mm, m f, f m, f f, gm, mg}
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
32 Dans une certaine population, 7, 5% des personnes présentent une anomalie veineuse
(notée A). Après un traumatisme musculaire mineur notéT , le risque de présenter une ano-
malie A est de 15% (pendant les 4 premières semaines après le traumatisme), risque 3 fois
plus élevé que dans le reste de la population.
a. Dans cette population, la probabilité d’un traumatisme mineur est 10%.
b. Dans cette population, la probabilité d’un traumatisme mineur est 17, 5%.
c. Dans cette population, la probabilité d’un traumatisme mineur est 25%.
708 Énoncés • UE 4
33 Dans un jeu il y a un sac contenant 5 boules blanches et 5 boules noires. Chaque can-
didat doit venir tirer 2 boules sans remise ; s’il y a au moins une boule noire, le candidat est
éliminé.
Quelle est la probabilité que le deuxième candidat soit éliminé ? (à 1 % près)
a. 11 %. b. 20 %. c. 35 %. d. 54 %. e. 88 %.
D’après concours Rennes
34 Lors d’une étude de pharmacovigilance, on a mesuré la probabilité d’observer certains
effets indésirables d’un médicament :
rash cutané : 0, 01 ; nausées : 0, 2 ; myalgies : 0, 1
Les patients présentent à la fois des nausées et des myalgies dans 2 % des cas.
L’effet indésirable est considéré comme grave dans 50 % des cas de rash cutané et dans 1 %
des cas de myalgie ou de nausées.
a. Les survenues de myalgies et de nausées sont indépendantes.
b. On manque d’éléments pour calculer la probabilité d’un effet indésirable grave.
c. La gravité d’un effet indésirable est indépendante de sa nature.
d. La probabilité d’observer des nausées ou des myalgies est de 0, 28.
e. La probabilité d’un effet indésirable grave est de
0, 01 × 0, 5 + 0, 2 × 0, 01 + 0, 1 × 0, 01.
D’après concours Nancy
35 Des patients hospitalisés contractant une infection au cours de leur séjour sont pris en
charge par une équipe mobile spécialisée ne prenant en charge que des patients avec infection
nosocomiale.
Ils peuvent souffrir d’une ou de plusieurs infections : une bactériémie (BAC), une pneumonie
(PNE) ou une infection du tractus urinaire (ITU).
Dans la population P des patients pris en charge par cette équipe, 2 patients sur 5 sont atteints
d’infection du tractus urinaire et 35 % ne présentent pas de pneumonie. Par ailleurs, 9 patients
sur 10 sont atteints de pneumonie ou d’infection du tractus urinaire.
Cochez la(les) proposition(s) exacte(s) :
a. La probabilité pour un patient pris en charge par cette équipe d’être atteint de
pneumonie et d’infection du tractus urinaire est de 0, 10.
b. La probabilité pour un patient pris en charge par cette équipe d’être atteint de
pneumonie et d’infection du tractus urinaire est de 0, 15.
c. La probabilité pour un patient pris en charge par cette équipe de n’avoir aucune
infection est de 0, 10.
d. La probabilité pour un patient pris en charge par cette équipe de n’avoir qu’une
bactériémie est de 0, 10.
e. Le fait de contracter une pneumonie est indépendante du fait de contracter une
infection du tractus urinaire.
D’après concours Lyon
UE 4 • Énoncés 709
37 L’échographie est utilisée pour détecter in utero les malformations fœtales. Elle permet
également de prédire avant la naissance le sexe de l’enfant. Cependant, les erreurs commises
par les échographistes ne sont pas symétriques. En effet, les filles sont toujours correctement
identifiées, alors que les garçons sont identifiés comme des filles une fois sur quatre.
On considérera que 50 % des naissances sont de sexe féminin.
Quelle est la probabilité qu’un échographiste commette une erreur ?
D’après concours Paris 7
1
UE4
38 On sait que la proportion d’admis dans une faculté est de ·
6
Cependant, l’admission dépend du travail fourni. Parmi les assidus (qui représentent 1 étudiant
1
sur 4) la probabilité d’admission est de ·
3
Quelle est la probabilité d’admission des non assidus ?
D’après concours Paris 7
où pile apparaı̂t sur ces trois lancers. Quelle est la loi de probabilité de X ?
1 1 1
a. P(X = 1) = ; P(X = 2) = ; P(X = 3) =
4 2 4
1 1 1 1
b. P(X = 0) = ; P(X = 1) = ; P(X = 2) = ; P(X = 3) =
4 4 4 4
1 3 3 1
c. P(X = 0) = ; P(X = 1) = ; P(X = 2) = ; P(X = 3) =
8 8 8 8
1 1
d. P(X = 0) = 0 ; P(X = 1) = ; P(X = 2) = ; P(X = 3) = 0
2 2
1 1 1 1
e. P(X = 0) = ; P(X = 1) = ; P(X = 2) = ; P(X = 3) =
8 4 4 8
D’après concours Tours
710 Énoncés • UE 4
46 Dans une population, une maladie M présente une prévalence de 1 %. On choisit au ha-
sard un échantillon de 100 personnes dans cette population. On appelle X la variable aléatoire
définie par le nombre de personnes malades dans cet échantillon.
a. X suit une loi de Bernoulli.
b. X suit une loi binomiale.
c. L’espérance de X est 0, 01.
UE4
d. La variance de X dépend de la taille de l’échantillon.
e. La fréquence observée de la maladie a une espérance de 0, 1.
D’après concours Toulouse
47 On estime que le nombre de complications suite à une intervention I suit une loi de
Poisson. L’an dernier, un dentiste a effectué cette intervention I sur 590 patients. 102 de ses
patients ont présenté au moins une complication pour un nombre total de complications de
118.
a. Le paramètre A de cette loi peut être estimé à partir de cet échantillon comme
λ = 0, 20 (à 0, 01 près).
b. Pour calculer le nombre moyen de patients qui présenteraient 2 complications,
on peut utiliser une approximation de cette distribution selon une loi normale.
c. Si λ est inférieur à 1, cela implique que la probabilité d’observer aucune com-
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
plication est plus grande que celle d’en observer une seule.
d. Les 590 patients de ce dentiste ont présenté en moyenne 0, 86 (à 0, 01 près)
complications.
e. Comme le nombre d’événements observés est grand (n = 118), on peut faire
l’approximation que cette loi suit une loi normale de moyenne 118.
D’après concours Strasbourg
Déterminer la valeur de k pour que f puisse être considérée comme une densité de probabilité
d’une variable aléatoire continue X.
1 1 1
a. k = 0 b. k = −2 c. k = d. k = − e. k =
4 3 2
D’après concours Nantes
49 On considère une variable aléatoire Z qui suit la loi normale centrée réduite.
Déterminez le réel a tel que : P(−a < Z < a) = 0, 5
a. a = 0 b. a = 1, 04 c. a = 0, 95 d. a = 0, 25 e. a = 0, 67
D’après concours Nantes
50 On a testé les durées de vie de 400 tubes électroniques de même origine. La moyenne
de cette distribution est de 650 heures et l’écart type de 175 heures.
En faisant l’hypothèse de normalité de la durée de vie, quelle est la probabilité pour qu’un
tube extrait de cette distribution ait une durée de vie supérieure à 1000 heures (on approche
1, 69 par 2 ?
D’après concours Nancy
51 On suppose que X est une variable aléatoire qui suit une loi de Gauss de moyenne µ et
d’écart type σ. On sait que P(X < 69) = 1/1000 et P(X > 107) = 0, 242.
a. Il n’est pas possible de calculer µ et σ à l’aide de ces seules informations.
b. Puisque P(X < 69) < 0, 5 et P(X > 107) < 0, 5, alors on peut dire que 69 < µ <
107.
c. |69 − µ| > |107 − µ|.
d. µ ≈ 100 (à 100 près).
µ − 107
e. = −0, 7.
σ
D’après concours Strasbourg
53 La distribution des durées de survie chez les patients ayant une maladie M donnée est
supposée suivre une loi exponentielle de paramètre λ. La médiane de survie est de 3, 2 ans.
Quels sont les items exacts ?
a. λ = 3, 20 ans−1 (à 0, 01 près).
b. λ = 0, 217 ans−1 (à 0, 001 près).
c. La probabilité de survie à 60 mois est de 0, 339 (à 0, 001 près).
d. La probabilité de survie à 60 mois sachant qu’on a survécu jusqu’à 36 mois est
de 0, 649 (à 0, 001 près).
e. La probabilité de survie à deux fois la survie médiane est de 0, 25 exactement
(sans aucun arrondi).
D’après concours Strasbourg
54 Un échographiste recontacte 100 femmes pour lesquelles il a commis une erreur sur le
sexe de l’enfant. On suppose que le délai de réponse à son courrier (qui est en moyenne de
30 jours) suit une loi exponentielle.
a. 40 % (à 1 % près) des femmes auront répondu dans les 15 jours après l’envoi.
b. 40 % (à 5 % près) des femmes n’auront pas répondu dans les 30 jours après
l’envoi.
UE4
c. 40 % (à 1 % près) des femmes qui n’auront pas répondu dans les 15 jours
répondront entre 15 et 30 jours après l’envoi.
d. 40 % (à 5 % près) des femmes auront répondu entre 15 et 30 jours après l’envoi.
e. Il manque le paramètre de la loi exponentielle pour répondre.
D’après concours Paris 7
4. Statistique inférentielle
Estimation ; intervalles de confiance
55 Une maladie M affecte les sujets d’une population mais le pourcentage de personnes
infectés est inconnu. En sélectionnant des malades et des sujets non malades dans la popula-
tion, on constitue 2 groupes indépendants, l’un de 112 personnes atteintes (groupe M), l’autre
de 268 non atteintes (groupe N).
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
Parmi les malades on observe 97 personnes qui possèdent une mutation d’un gène (mG), mais
seulement 72 présentent cette mutation chez les non malades.
On veut évaluer l’intérêt de la détection de cette mutation dans le diagnostic de la ma-
ladie.
a. On ne peut pas tester l’existence d’un lien entre mG et M car les groupes n’ont
pas été formés par tirage au sort.
b. La probabilité de mG sachant M vaut 97/169.
c. On peut calculer la probabilité d’observer M dans la population.
d. L’intervalle de confiance à 95 % de la proportion de patients présentant mG chez
les malades est plus large que l’intervalle de confiance à 95 % de la proportion
de patients présentant mG dans le groupe N.
714 Énoncés • UE 4
56 Une étude sur un paramètre quantitatif (n > 30) donne une estimation avec un intervalle
de confiance à 95 %. On veut réduire l’étendue d’un facteur k, pour cela il faudra :
a. Multiplier l’effectif d’un facteur kk .
b. Multiplier l’effectif d’un facteur k2 .
c. Diviser l’effectif d’un facteur kk .
d. Multiplier l’effectif d’un facteur 2k .
e. Diviser l’effectif d’un facteur 2k .
D’après concours Tours
n◦ 57 à 59 : Chez des sujets atteints d’une maladie (individus M), les dosages D M d’une
protéine sont distribués suivant une loi normale de moyenne
µ M = 20 ng/mL et d’écart type σ M = 4 ng/mL.
Chez les sujets sains (individus S ), les dosages DS sont distribués suivant une loi normale de
moyenne µS = 8 ng/mL et d’écart type σS = 2 ng/mL.
D’après concours Brest, V. Morin
Le dosage étant utilisé comme test, la concentration seuil de 12 ng/mL est utilisée pour dis-
criminer entre individus négatifs et positifs. Par conséquent, un individu dont la concentra-
tion est inférieure au seuil est déclaré négatif (−) et un individu dont la concentration est
supérieure au seuil est déclaré positif (+).
61 Pour connaı̂tre l’état de stress d’une population, il est possible de soumettre les per-
sonnes à un questionnaire dont les résultats sont fournis par une échelle numérique.
Pour étudier l’état de stress de femmes militaires aux USA, une telle échelle d’anxiété a été
utilisée chez 256 femmes.
UE 4 • Énoncés 715
Les résultats obtenus suivent une loi normale de moyenne 77, 5 avec un écart type de 28.
Quelle est la valeur de l’écart type de la moyenne ?
D’après concours Lille
62 On s’intéresse à l’intervalle de confiance de la moyenne du caractère biologique X, es-
timée sur une population de très grande taille.
Un premier intervalle de confiance à 95 % a été obtenu sur cette population en 1970 sur un
échantillon de 1000 sujets.
Aujourd’hui, on souhaite recalculer cet intervalle de confiance car la variabilité de X a aug-
menté considérablement.
En utilisant le même niveau de confiance et la même taille d’échantillon, le nouvel intervalle
de confiance est :
UE4
Généralités sur les tests statistiques
63 Un médecin souhaite évaluer la toxicité d’un nouveau traitement. Il souhaite écarter
un traitement trop toxique qui donnerait 30 % de toxicité (Hypothèse nulle) et espère un
traitement peu toxique dont la toxicité serait de 10 % (Hypothèse alternative).
Il se propose de traiter 10 volontaires sains et d’adopter la règle de décision suivante :
− si aucune toxicité n’est observée chez les 10 volontaires traités, il conclura que le traitement
est peu toxique ;
− si au moins 1 toxicité est observée il conclura que le traitement est trop toxique .
On veut calculer les risques d’erreur associé à cette démarche. Attention, ici le risque d’erreur
de première espèce n’est pas fixé à 0, 05 comme habituellement mais se calcule à partir de la
règle de décision.
Cochez la bonne réponse.
a. 0, 02 < α < 0, 05 et 0, 20 < β < 0, 40.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
64 Un même test statistique est utilisé dans deux populations indépendantes P1 et P2 pour
évaluer l’efficacité d’un médicament.
Dans la population P1 , on on utilise un risque de première espèce égal à α1 , alors que dans la
population P2 ce risque vaut α2 .
Quelle est la probabilité que l’hypothèse nulle soit rejetée à tort dans les deux populations ?
716 Énoncés • UE 4
65 De quels items dépend la probabilité pour que l’hypothèse alternative H1 soit acceptée
si elle est vraie ?
a. Du risque de première espèce.
b. Du risque de seconde espèce.
c. Du nombre de sujets.
d. De la valeur de la statistique de test obtenue.
e. Du degré de significativité du test.
D’après concours Strasbourg
Laboratoire M Laboratoire L
TS H 4 TS H > 4
TS H 4 70 8
TS H > 4 2 20
70 Pour tester cette concordance, on effectue un test du kappa. Quelle est la valeur du
kappa ?
UE 4 • Énoncés 717
UE4
mB = 0, 71 U/mL et les variances estimées s2A = 0, 033 (U/mL)2 et s2B = 0, 044 (U/mL)2 .
On choisit un risque α = 0, 05.
a. Le nombre de degrés de liberté du test est de 18.
b. Pour pouvoir faire le test approprié, il faut admettre que la distribution de
la concentration sérique de la protéine suit une loi de Gauss dans les deux
populations.
c. La valeur observée de la statistique du test est comprise entre 2, 51 et 2, 52.
d. On ne rejette l’hypothèse nulle ni en unilatéral ni en bilatéral.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
QCM n◦ 76 et 77 : On souhaite comparer les variances d’une variable aléatoire dans deux
groupes A et B. Les valeurs observées sont les suivantes :
nA = 10 s2A = 10, 2 ; nB = 13 s2B = 13, 2.
Le risque α est fixé à 5 %.
D’après concours Strasbourg
76 Pour faire cette comparaison de variances :
a. Il faut calculer la différence des variances estimées.
b. Il faut calculer le rapport des variances estimées.
c. Il faut utiliser un test de Student avant de faire la comparaison.
d. La valeur seuil est définie à partir d’une loi du χ2 .
e. Aucune de ces réponses n’est exacte.
a. on rejette H0 au risque α.
b. le nombre de degrés de liberté est égal à 4.
c. les nombres de degrés de liberté sont de 10 et 13.
10, 2
d. pour le test, il faut calculer .
13, 2
e. il faut supposer que la variable aléatoire suit une loi normale.
78 On veut étudier la relation entre l’épaisseur d’un mélanome et la survie des patients 5
ans après le diagnostic initial de la tumeur. L’étude porte sur 30 patients. Aucun patient n’est
perdu de vue.
Parmi les 15 patients ayant un mélanome d’épaisseur > 1, 5 mm, 10 sont décédés.
Parmi les 15 patients ayant un mélanome d’épaisseur < 1, 5 mm, 3 sont décédés.
Pour étudier cette relation, on peut utiliser :
a. Un test de corrélation de Spearmann.
b. Un test de corrélation de Pearson.
c. Un test du χ2 .
d. Un test exact de Fisher.
e. Aucun de ces tests.
UE4
D’après concours Nantes
80 On suppose remplies les conditions d’utilisation d’un test paramétrique. Parmi les pro-
positions suivantes relatives à la conclusion du test et au degré de signification p du test
(p-value) la proposition exacte est :
a. Au seuil de 5 %, on ne peut pas dire que le QI moyen de la population traitée
soit inférieur à celui de la population témoin.
b. Au seuil de 5 %, on peut dire que le QI moyen de la population traitée est
inférieur à celui de la population témoin et 2, 5 % p < 5 %.
c. Au seuil de 5 %, on peut dire que le QI moyen de la population traitée est
inférieur à celui de la population témoin et 1 % p < 2, 5 %.
d. Au seuil de 5 %, on peut dire que le QI moyen de la population traitée est
inférieur à celui de la population témoin et 0, 5 % p < 1 %.
720 Énoncés • UE 4
QCM n◦ 81 à 84 : Une étude récente a été conduite pour évaluer l’impact du tabagisme
parental sur la pression artérielle systolique d’enfants en bas âge. La pression artérielle sys-
tolique moyenne était de :
100 mmHg (écart type : 7, 7 mmHg) chez 2274 enfants non exposés au tabagisme paren-
tal ;
101 mmHg (écart type : 8, 0 mmHg) chez 1411 enfants exposés au tabagisme parental.
On pose l’hypothèse nulle H0 comme étant l’absence d’association entre le tabagisme paren-
tal et la pression artérielle systolique moyenne. On suppose les conditions de validité du test
vérifiées.
D’après concours Grenoble
a. 0, 05 b. 1, 96 c. 3, 84 d. 2274 + 1411 − 2
e. Tous les items précédents sont faux.
84 On peut conclure :
a. à l’existence d’une différence statistiquement significative de la pression
artérielle systolique moyenne entre les enfants exposés (101 mmHg) et les en-
fants non exposés (100 mmHg) au tabagisme parental.
b. qu’on ne met pas en évidence de différence statistiquement significative de la
pression artérielle systolique moyenne entre les enfants exposés (101 mmHg)
et les enfants non exposés (100 mmHg) au tabagisme parental.
c. à l’existence d’une relation causale entre l’exposition au tabagisme parental et
l’augmentation de la pression artérielle systolique moyenne.
UE 4 • Énoncés 721
d. que l’âge moyen diffère significativement entre les enfants exposés et les en-
fants non exposés au tabagisme parental.
e. Tous les items précédents sont faux.
UE4
c. Les précisions des deux appareils sont significativement différentes car
F(8, 10) ≈ 3, 85 est inférieur à Fcalc .
d. Les précisions des deux appareils ne sont pas significativement différentes car
F(7, 9) ≈ 3, 29 est supérieur à Fcalc .
e. Les précisions des deux appareils ne sont pas significativement différentes car
F(9, 7) ≈ 4, 82 est supérieur à Fcalc .
D’après concours Tours
Test du χ2
86 Le cours de statistique commence normalement à 8 h 00. On note X la variable aléatoire
représentant le retard (en secondes) avec lequel le professeur commence le cours. On fait
l’hypothèse H0 selon laquelle X suit une loi normale de moyenne 180s et d’écart type 45 s.
Durant 10 ans, 300 observations de la variable X ont permis d’établir le tableau :
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traitement A B C
guéris 30 25 35
non guéris 70 75 65
88 Dans une usine de 1000 personnes, 100 sont exposées à un produit chimique. Au cours
des visites médicales, on a recensé 15 % de personnes atteintes d’asthme. Parmi elles, 25
étaient exposées à ce produit chimique. Pour savoir si l’exposition au produit chimique est un
facteur de risque d’asthme, on réalise un test statistique du χ2 avec un seuil de 5%.
a. Le résultat du test permet de conclure : on rejette l’hypothèse nulle avec un
risque de se tromper inférieur à 5 %.
b. Le résultat du test permet de conclure : on ne rejette pas l’hypothèse nulle avec
un risque β de deuxième espèce de se tromper.
c. Parmi les asthmatiques de cette usine, un sur six est exposé au produit chimique.
d. La fréquence d’asthme est significativement supérieure, au risque α inférieur à
5 %, chez les personnes exposées au produit que chez les non exposés.
e. Le produit chimique est responsable de l’asthme de travailleurs exposés.
D’après concours Bordeaux, Dr R.Salamon
QCM n◦ 90 et 91 : Une étude a été menée après une opération cardiaque. On aimerait savoir
si la présence ou non de complications est liée à l’âge. Les données ont été recueillies sur un
échantillon de 82 patients. L’âge a été réparti en 4 classes.
D’après concours Lille
90 Donnez le test à effectuer et son hypothèse nulle H0 :
a. Test de corrélation et H0 s’écrit : les variables sont indépendantes. .
b. Test de corrélation et H0 s’écrit : les variables sont dépendantes. .
c. Test du χ2 d’indépendance et H0 s’écrit : les variables sont indépendantes. .
d. Test du χ2 d’indépendance et H0 s’écrit : les variables sont dépendantes. .
e. Test de comparaison moyenne - moyenne théorique et H0 s’écrit : µ = µ0 . .
UE4
degré de signification (p-value) p du test.
a. [0; 12, 84] et p > 5 %.
b. [0; 7, 82] et 1% < p 5%.
c. [−7, 82; 7, 82] et 0, 5% < p 1%.
d. [0; 7, 82] et 0, 5% < p 1%.
e. [−1, 99; 1, 99] et p < 0, 5%.
Patients 1 2 3 4 5 6 7 8
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
Salive 1, 9 1, 7 2, 3 0, 9 2, 3 1, 2 1, 4 1, 2
Sang 12, 9 21, 5 19, 4 11, 4 15, 6 14, 0 13, 9 14, 4
a. La variance de la concentration sanguine en marqueur est significativement plus
grande que celle de la concentration salivaire au risque 5 %.
b. Les concentrations du marqueur dans le sang et la salive sont corrélées
linéairement au seuil de 1 %.
c. Le coefficient de corrélation de Pearson vaut r = 0, 45 (à 0, 01 près).
d. La pente de la droite de régression de la concentration sanguine en fonction de
la concentration salivaire est négative.
724 Énoncés • UE 4
QCM n◦ 94 et 95 : On recherche s’il existe une éventuelle corrélation linéaire entre le poids
et la tension artérielle systolique chez les hommes de plus de 50 ans.
Pour ce faire, on a mesuré le poids (X exprimé en kg) et la tension artérielle (Y exprimée en
mmHg) chez 50 hommes de cette tranche d’âge. On obtient les résultats suivants :
les poids sont compris entre 75 et 115 kg ;
le coefficient de corrélation entre X et Y est r = 0, 5 ;
les moyennes observées sont : x = 95 kg et y = 130 mmHg ;
les écarts type observés sont : sX = 10 kg et sY = 20 mmHg ;
D’après concours Bordeaux, Pr R.Salamon
QCM n◦ 96 à 106 : Des chercheurs ont fourni des appareils de mesure de la tension artérielle
à domicile et envoyé des messages sur les téléphones portables pour rappeler les heures
de prise des médicaments (intervention) à des patients souffrant d’hypertension artérielle
sévère.
103 patients ont été inclus aléatoirement et suivis pendant une période de 12 mois.
Au moment de l’entrée dans l’étude, 51 avaient une tension artérielle contrôlée contre 52 qui
avaient une tension artérielle au-dessus des limites acceptées sous traitement.
À la fin des 12 mois d’étude, 63 avaient une tension artérielle contrôlée. Parmi ceux-ci, 17
avaient une tension artérielle non contrôlée à l’inclusion dans l’étude.
D’après concours Caen
UE4
96 Il s’agit d’un problème (plusieurs réponses possibles) :
a. de liaison entre deux variables quantitatives.
b. de liaison entre une variable qualitative et une variable quantitative.
c. de comparaison de deux pourcentages observés sur échantillons appariés.
d. de liaison entre deux variables qualitatives.
e. de comparaison de deux pourcentages observés sur échantillons indépendants.
97 Les conditions de validité de ce test sont vérifiées parce que (plusieurs réponses pos-
sibles) :
a. n > 30
b. La différence entre les groupes est grande.
c. Les effectifs calculés sous H0 sont supérieurs à 3.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
105 Pour une tension artérielle de 182 en mm de mercure, quel pourcentage de prise d’an-
tihypertenseur peut-on prédire ?
106 Quel est le nombre de sujets nécessaires pour obtenir une estimation de la moyenne
de la tension artérielle dans cette population, avec une précision de ±10 mm de mercure et un
risque d’erreur de 5% :
Tests non paramétriques
107 On a étudié l’activité métabolique cérébrale chez 6 sujets victimes d’un accident vas-
culaire cérébral (AVC) par imagerie TEP (Tomographie par Émission de Positons) en calcu-
lant, pour chaque hémisphère cérébral, celui touché par l’AVC et l’hémisphère controlatéral
UE4
indemne de toute lésion, un index de quantification : le SUV (Standard Uptake Value) dont
on ne connaı̂t pas la loi de distribution dans la population.
Les valeurs obtenues sont présentées dans le tableau ci-dessous :
Sujet 1 2 3 4 5 6
SUV - hémisphère lésé 2, 4 3, 3 3, 1 1, 9 2, 1 2, 5
SUV - hémisphère controlatéral 3, 2 3, 1 3, 3 2, 9 3, 5 4, 3
On a voulu savoir si la lésion due à l’AVC était associée à une modification du métabolisme
cérébral.
a. Pour répondre à la question, on utilise un test de Wilcoxon pour séries
indépendantes.
9
b. Le résultat obtenu pour la statistique de test est
546
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
24
13
c. Le résultat obtenu pour la statistique de test est √
39
12
d. Le résultat obtenu pour la statistique de test est
546
24
24
e. Le résultat obtenu pour la statistique de test est
546
4
D’après concours Tours
108 On décide de voir s’il existe un lien entre les valeurs de glycémie (en mmol/L) et
les valeurs d’un autre marqueur connu du diabète, marqueur qui s’exprime également en
728 Énoncés • UE 4
109 On compare la présence ou non d’une mutation sur un gène d’intérêt entre deux
groupes de patients A et B atteints de l’une des deux formes A ou B d’une maladie rare.
On observe les données suivantes :
111 Une étude anglaise a évalué les performances d’un test de dépistage rapide du VIH
réalisé sur un échantillon de salive.
Dans cette étude, les résultats du test de dépistage rapide pratiqué sur 800 patients à risque
élevé d’infection à VIH/sida ont été comparés aux résultats d’un test immunoenzymatique de
3e génération (considéré comme test de référence).
La prévalence de l’infection à VIH dans l’échantillon d’étude était de 6 %. La sensibilité était
de 93, 8 % et la valeur prédictive négative était de 99, 6 %. Le test rapide était positif pour 51
patients et 3 patients étaient des faux négatifs.
746
a. La spécificité du test rapide était de ·
752
b. Sur les 800 patients de l’étude, 45 étaient porteurs du VIH.
c. Il nous manque des éléments pour estimer la spécificité du test rapide.
d. Sur les 800 patients de l’étude, 45 étaient des faux positifs.
746
e. La valeur prédictive positive était de ·
752
D’après concours Tours
112 Une étude épidémiologique est conduite pour déterminer s’il y a une association
entre Atteinte Démyélinisante du Système Nerveux central (ADSN) et une vaccination contre
l’hépatite B. À cette fin, on recrute 236 personnes avec ADSN et 355 personnes sans ADSN.
L’interrogatoire montre que chez les 236 ADSN, 13 avaient été vaccinés contre l’hépatite B
UE4
dans les 2 mois précédant le diagnostic et chez les 355 autres, 12 avaient été vaccinés dans
les 2 mois précédant l’interrogatoire. Cochez la bonne réponse.
a. Le risque relatif d’ADSN associé à la vaccination vaut 1, 32.
b. Le risque relatif d’ADSN associé à la vaccination ne peut être calculé dans ce
type d’étude.
c. Il existe une association significative entre ADSN et vaccination hépatite B.
d. La vaccination hépatite B cause l’ADSN.
e. Le rapport de cotes (ou odds ratio) d’ADSN pour la vaccination hépatite B vaut
1, 32.
D’après concours Paris 6
113 À l’issue d’une étude de cohorte mesurant l’association entre l’incidence du cancer du
sein et l’exposition aux contraceptifs oraux, le risque relatif calculé est de 1, 4 et l’intervalle de
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
confiance à 95% du risque relatif est [0, 8 − 2]. Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
a. L’exposition aux contraceptifs oraux est un facteur protecteur dans le cancer du
sein.
b. L’association entre l’exposition aux contraceptifs oraux et la survenue du cancer
du sein est significative.
c. Il y a 5% de chance que la vraie valeur du risque relatif soit comprise entre 0, 8
et 2.
d. Il aurait fallu calculer l’odd ratio pour quantifier l’association entre l’exposition
aux contraceptifs oraux et la survenue du cancer du sein.
e. Aucune de ces propositions n’est exacte.
D’après concours Paris 13
730 Énoncés • UE 4
114 On dispose d’un test pour le diagnostic d’une maladie M dont la sensibilité est
0, 90. Dans une population où la prévalence de la maladie est 0, 60 :
a. La valeur prédictive positive de ce test est supérieure à 0, 80.
b. La valeur prédictive positive de ce test est 0, 60.
c. La valeur prédictive négative de ce test est 0, 90.
d. La valeur prédictive négative de ce test est 0, 50.
e. La probabilité que le résultat du test soit négatif est 0, 10.
D’après concours Limoges
115 Une étude a évalué sur 620 personnes un test proposé pour repérer une dépression en
comparant ses résultats aux diagnostics d’experts. On observe les résultats suivants :
parmi les 120 dépressifs diagnostiqués, tous ont été repérés par le test ;
le test a aussi repéré 25 personnes supplémentaires, à tort, comme potentiellement dépressives.
Quelle est la proposition qui est correcte pour cette étude :
a. La sensibilité et la valeur prédictive positive sont égales à 100 %.
b. La sensibilité et la valeur prédictive négative sont égales à 100 %.
c. La spécificité et la valeur prédictive positive sont égales à 100 %.
d. La spécificité et la valeur prédictive négative sont égales à 100 %.
e. Aucune des propositions précédentes n’est juste.
D’après concours Bordeaux, Dr R.Salamon
116 On propose de définir un seuil S d’un biomarqueur quantitatif tel qu’on déclare ma-
lade un individu dont la concentration de ce marqueur est supérieure ou égale au seuil, et non
malade un individu dont la concentration de ce marqueur est inférieure au seuil.
Le seuil S = 7 (en unités internationales) est choisi sur la base d’une courbe ROC. On note
S e la sensibilité et S p la spécificité.
a. S e = P concentration-marqueur 7|non malade .
b. S e = P concentration-marqueur 7|malade .
c. Si on choisit un seuil égal à 4 au lieu de 7, on peut affirmer sans calcul que la
sensibilité augmente.
d. Si on choisit un seuil égal à 4 au lieu de 7, on peut affirmer sans calcul que la
spécificité diminue.
e. Si on choisit un seuil égal à 4 au lieu de 7, on peut affirmer sans calcul que la
spécificité augmente.
D’après concours Limoges
UE 4 • Énoncés 731
UE4
a. C’est une étude prospective.
b. C’est une étude rétrospective.
c. C’est une étude historico-prospective.
d. C’est une enquête cas-témoins.
e. C’est une enquête exposés-non exposés.
d. Coûts.
Indications de ce type d’enquête ?
e. Maladies à long délai d’installation.
8−5
e. Le risque attribuable au facteur vaut : ≈ 3%.
70
QCM n◦ 121 à 124 : Une étude clinique est menée dans un service de cardiologie chez 200 pa-
tients souffrant de douleurs thoraciques, pour déterminer les caractéristiques diagnostiques
de l’électrocardiogramme (ECG) d’effort utilisé pour classer les patients comme atteints ou
non atteints de sténose coronarienne.
Le tableau ci-dessous présente les effectifs de patients classés selon le résultat de l’ECG
d’effort et la présence ou l’absence de sténose coronarienne diagnostiquée par l’examen de
référence.
Sténose présente Sténose absente
ECG d’effort positif 56 8
ECG d’effort négatif 50 86
UE4
résultat de l’ECG d’effort est indépendant de la présence de sténose corona-
rienne .
125 Lorsqu’un patient est porteur d’un calcul (lithiase) de l’uretère, il présente le plus
souvent des coliques néphrétiques , douleurs violentes du flanc et dans le bas de l’abdomen,
des troubles urinaires et du sang dans les urines, mis en évidence par une bandelette urinaire.
Le tableau ci-dessous présente la valeur diagnostique de trois examens d’imagerie fréquem-
ment utilisés pour ces patients :
Éléments d’épidémiologie
126 Dans une étude cas-témoins pour analyser la relation entre contraception orale et
cancer du sein :
a. Les témoins recevront une contraception orale.
b. Les cas recevront une contraception orale.
c. Les cas seront les femmes avec un cancer du sein.
d. Les femmes avec un cancer du sein seront réparties par tirage au sort entre le
groupe cas et le groupe témoins .
e. Les témoins seront suivis pendant plusieurs années pour savoir combien
développeront un cancer du sein.
D’après concours Tours
127 Sur une période d’un an, dans une population bien définie, 300 femmes ont donné
naissance à des enfants présentant des malformations congénitales. Elles ont été comparées à
900 femmes qui ont donné naissance à des enfants normaux pendant la même période.
Sur la base d’un questionnaire, on a tenté d’établir si ces femmes avaient été exposées à un
facteur infectieux pouvant être associé à la malformation de l’enfant.
a. Il s’agit d’une étude de cohorte.
b. Il s’agit d’une étude exposés-non exposés.
c. Il s’agit d’une étude rétrospective.
d. Il s’agit d’une étude analytique.
e. Il s’agit d’une étude cas-témoins.
D’après concours Limoges
QCM n◦ 128 à 132 : Pendant 20 ans, on a suivi 150 enfants ayant fait un paludisme cérébral
pendant les premières années de leur vie (groupe 1). Parmi ce groupe, 40 ont présentés des
troubles neurologiques.
Un autre groupe de 20 enfants (groupe 2), n’ayant pas fait de paludisme cérébral a aussi été
suivi pendant 20 ans. Dans ce second groupe, 8 enfants ont présenté des troubles neurolo-
giques.
D’après concours Limoges
128 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :
a. Il s’agit d’une étude de cohorte.
b. Il s’agit d’une étude exposés-non exposés.
c. Il s’agit d’une étude rétrospective.
d. Il s’agit d’une étude analytique.
e. Il s’agit d’une étude cas-témoins.
129 Concernant l’incidence des troubles neurologiques chez les enfants ayant fait un
paludisme cérébral :
a. L’incidence cumulée est de 4, 0 %.
UE 4 • Énoncés 735
130 Dans le groupe 1, la moyenne d’âge des enfants au moment de l’apparition des
troubles neurologiques était de 15 ± 5 ans alors qu’elle était de 25 ± 8 ans dans le groupe
2. On considère que l’âge d’apparition des troubles suit une loi normale.
a. Il existe une plus grande dispersion des âges dans le groupe 2 que dans le groupe
1.
b. Les âges d’apparition ne veulent rien dire, il n’y a aucun intérêt à les comparer.
c. Il existe une différence significative au risque α = 0, 05.
d. Le test de l’écart réduit ne peut pas être appliqué.
e. Il n’existe pas de différence significative au risque α = 0, 05.
131 On souhaite évaluer s’il existe un lien entre la valeur d’un nouveau dosage (jamais
étudié) et l’apparition ou non des troubles neurologiques dans le groupe 1.
a. On choisira de préférence un test non paramétrique.
UE4
b. Deux variables seront comparées, l’une est qualitative binaire, l’autre est
quantitative.
c. On peut utiliser le test de Mann et Whitney.
d. On peut utiliser le test de Spearman.
e. Aucune des affirmations précédentes n’est exacte.
132 On souhaite évaluer s’il existe un lien entre la valeur d’un nouveau dosage (jamais
étudié) et l’âge d’apparition des troubles neurologiques dans le groupe 1.
a. On choisira de préférence un test non paramétrique.
b. Deux variables seront comparées, l’une est qualitative binaire, l’autre est
quantitative.
c. On peut utiliser le test de Mann et Whitney.
d. On peut utiliser le test de Spearman.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
Essais thérapeutiques
134 On souhaite planifier un essai thérapeutique randomisé, en double-aveugle et portant
sur deux groupes parallèles, dont l’objectif est de comparer l’efficacité de deux antibiotiques
A et B sur la distance parcourue pendant 6 minutes (considérée comme une variable continue)
par des patients ayant des problèmes respiratoires importants.
On suppose que la différence entre les distances moyennes parcourues sera de 50 mètres entre
les deux groupes de traitement et que l’écart type des distances est de 80 mètres.
On souhaite évaluer si les distances moyennes parcourues diffèrent entre les deux groupes A
et B à l’issue de la période de traitement. On arrondira à l’entier supérieur.
2σ2
Formule fournie avec le sujet : n = 2 (zα + z2β )2 .
δ
a. Il faut inclure 67 patients dans chaque groupe si l’on fixe α = β = 5 %.
b. Il faut inclure 45 patients dans chaque groupe si l’on fixe α = 5 % et β = 10 %.
c. L’hypothèse alternative est unilatérale.
d. L’hypothèse nulle est unilatérale.
e. Si l’on inclut 40 patients par groupe la puissance attendue est égale à 80 % pour
α fixé à 5 %.
D’après concours Nantes
135 Des chercheurs veulent comparer deux traitements d’un certain cancer. Le premier,
noté C, consiste en une chimiothérapie et le second, noté R, consiste en une radiothérapie.
Ils décident d’attribuer le traitement par tirage au sort chez 200 patients volontaires et de
mener une étude expérimentale de bonne qualité.
Tous les sujets sont suivis jusqu’au décès, le critère principal de jugement est le temps de
survie en mois avant décès. On sait que l’écart type de la survie est de 4 mois. L’effectif de
200 sujets (100 par groupe) a été calculé après avoir fixé α = β = 0, 05.
a. Il s’agit d’un essai de phase I.
b. La puissance du test de l’étude est de 95 %.
c. Il n’y a pas lieu de faire signer un consentement car l’étude porte sur la survie
et tous les patients décèdent.
d. Il y a 95 chances sur 100 de rejeter l’hypothèse d’égalité si les traitements à
l’étude sont équivalents.
e. Si on rejette H0 , on ne pourra pas attribuer la différence observée au traitement.
D’après concours Tours
UE 4 • Énoncés 737
QCM n◦ 136 à 142 : On réfléchit à une mesure de prévention innovante qui pourrait réduire
le risque de complications après une intervention chirurgicale.
On sait que le taux de complications de cette intervention est de 8 %. On espère, grâce à cette
mesure, le ramener à 4 %.
Pour faire la preuve de l’intérêt de cette mesure, on s’apprête à réaliser un essai clinique
auquel participeront des patients dont une moitié bénéficiera de la mesure, l’autre moitié
n’en bénéficiant pas.
On veut assurer à cette étude une puissance de 0, 8.
Tous les documents sont autorisés, donc la formule :
√ √ 2
zα 2π(1 − π) + z2β π1 (1 − π1 ) + π2 (1 − π2 )
n=
δ
D’après concours Rennes
UE4
d. La probabilité de conclure à juste raison au rejet de l’hypothèse nulle.
e. La probabilité de rejeter l’hypothèse nulle.
138 Si l’on choisit d’inclure un total de 600 patients, la puissance de l’étude sera :
a. 0, 18 (à 0, 01 près). b. 0, 32 (à 0, 01 près). c. 0, 46 (à 0, 01 près).
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
139 Il a été finalement décidé de réaliser une étude randomisée en incluant 412 patients.
Les résultats obtenus sont les suivants.
Sur les 206 patients ayant bénéficié de la mesure, 14 ont présenté une complication ; cela a
été le cas chez 16 patients n’ayant pas bénéficié de la mesure.
a. Les proportions observées de complications diffèrent.
b. On peut conclure que les risques de complications sont différents.
c. On ne peut pas conclure que les risques de complications sont différents.
d. On peut conclure que la mesure prévient les risques de complications.
e. On peut conclure que la mesure ne prévient pas les risques de complications.
738 Énoncés • UE 4
140 En réalité, on a noté au cours de l’étude le degré de sévérité (grave ou peu grave) des
complications présentées par les patients. Les résultats plus détaillés sont présentés dans le
tableau de contingence ci-dessous :
Ils permettent de répondre à une nouvelle question : la mesure de prévention a-t-elle une
action sur les complications ? Pour répondre à cette question :
a. On doit réaliser un test d’ajustement.
b. On doit réaliser un test d’homogénéité.
c. On doit réaliser un test d’indépendance.
d. L’hypothèse nulle sera la mesure n’a pas d’action .
e. L’hypothèse nulle sera la mesure a une action .
143 Une étude est en cours sur la survie de patients atteints de cancer ORL. La date d’in-
clusion des patients dans l’étude correspond au début du traitement, considérée ici comme
date d’origine de la survie.
UE 4 • Énoncés 739
QCM n◦ 144 à 146 : À la suite d’un premier infarctus du myocarde, environ 10% des patients
font une rechute. La prise d’un anticoagulant pourrait permettre de réduire ce risque.
On met en place un essai clinique randomisé, en double aveugle, contre placebo, pour tester
l’addition d’un anticoagulant oral au traitement standard dans la prévention des rechutes.
Les patients seront inclus et suivis pendant un an, au bout duquel on comparera la proportion
de rechute (critère principal) entre les deux groupes (anticoagulant ou non).
UE4
Le test sera réalisé en utilisant le risque de première espèce habituel de 5%. Avec le traitement
standard, environ 10% des patients rechutent dans l’année qui suit un premier infarctus du
myocarde. Avec le nouvel anticoagulant, on espère un taux de 8% de rechute.
Pour le calcul du nombre de sujets nécessaire, on choisit de fixer la puissance de l’essai à
95%, et d’inclure le même nombre de patients dans chaque bras de l’essai.
Formule de calcul du nombre de sujets fournie
D’après concours Paris 6
144 À partir des seules données qui précèdent, cochez la ou les bonne(s) réponse(s).
a. Si l’anticoagulant n’est pas efficace, il y a 95 chances sur 100 que l’on ne rejette
pas l’hypothèse nulle.
b. Si l’anticoagulant est efficace, il y a 5 chances sur 100 que l’on rejette l’hy-
pothèse nulle.
c. Si l’anticoagulant est efficace, il y a 95 chances sur 100 que l’on rejette l’hy-
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
pothèse nulle.
d. Si l’on ne rejette pas l’hypothèse nulle, il y a 95% de chances que l’anticoagu-
lant soit inefficace.
e. Si l’on rejette l’hypothèse nulle, il y a 95% des chances que l’anticoagulant
réduise effectivement les rechutes.
145 À partir des données précédentes, calculer le nombre de sujets nécessaires pour la
réalisation de l’essai. Au total, il faudra inclure :
a. moins de 100 patients.
b. entre 100 et 1 000 patients.
c. entre 1 00 et 10 000 patients.
740 Énoncés • UE 4
Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
Concours n◦ 1 (durée 1 h)
1 Le pH d’une solution d’acide faible est calculé selon la formule suivante :
1 1
pH = pKa − log[A].
2 2
Sachant que la solution a un pH égal à 4 et un pKa égal à 4, 7, parmi les solutions proposées
pour le calcul de la concentration (en mole.L−1 ) de l’acide [A], quelle est l’affirmation exacte ?
a. 0, 2. b. 5 × 10−4 . c. 5, 0. d. 0, 15.
e. Aucune des affirmations précédentes n’est exacte.
D’après concours Limoges
2 La période T d’un pendule pesant simple peut
s’exprimer sous la forme :
L
T = 2π ·
g
UE4
Dans le cas d’un pendule où L = 0, 20 m, une mesure sommaire de la période permet d’obte-
nir T = 0, 90 s. L’incertitude sur L est de 0, 005 m et l’incertitude relative sur g est de 0, 021.
T 1 L 1 g
a. L’incertitude relative est : = − ·
T 2 L 2 g
T 1 L 1 g
b. L’incertitude relative est : = 2π + ·
T 2 L 2 g
c. L’incertitude relative sur L est égale à 0, 025.
d. L’incertitude relative sur T est égale à 0, 023.
e. L’incertitude relative sur T est égale à 0, 14.
D’après concours Limoges
QCM n◦ 5 à 10 : Dans une population où il y a autant de femmes que d’hommes, la fréquence
de la polyarthrite rhumatoı̈de (PR), maladie rhumatismale, est de 0, 5%. Chez les femmes,
cette fréquence est de 0, 8%.
D’après concours Rouen
6 Parmi les femmes de cette population, deux femmes sont tirées au hasard. Quelle est la
probabilité qu’elles soient toutes les deux atteintes de PR ?
a. 32, 000 pour mille. b. 16, 000 pour mille. c. 15, 936 pour mille.
d. 0, 128 pour mille. e. 0, 064 pour mille.
7 Parmi les femmes de cette population, deux femmes sont tirées au hasard. Quelle est la
probabilité que l’une soit atteinte de PR et l’autre non atteinte de PR ?
a. 7, 872 pour mille. b. 7, 936 pour mille. c. 15, 808 pour mille.
d. 15, 872 pour mille. e. 15, 936 pour mille.
8 Parmi les femmes de cette population, cent femmes ont été tirées au hasard. Concernant
l’effectif observé N0 de femmes atteintes de PR dans cet échantillon :
a. La distribution de N0 suit approximativement une loi normale.
UE 4 • Concours blancs 743
UE4
confiance de p se rapproche de 0.
test + 90 20 110
test − 10 80 90
totaux 100 100 200
La prévalence de la maladie dans la population X où doit être utilisé ce test diagnostique A
est de 10 %.
Si ce test est positif, on réalise un autre test de confirmation diagnostique B qui a des compli-
cations graves entraı̂nant une hospitalisation dans 1 cas sur 1000.
On utilise ce test pour un dépistage dans une ville de 100 000 habitants.
90
a. Dans la population X, la Valeur Prédictive Positive du test A est de ·
110
744 Concours blancs • UE 4
13 Une étude clinique vise à étudier l’effet d’un médicament M sur la proportion de ma-
lade encore douloureux. 2 h après la prise de ce médicament, 72 patients sont soulagés dans
le groupe traité par M (n = 92) contre 56 dans le groupe placebo (n = 72).
On teste l’efficacité de ce médicament à l’aide d’un test Z de comparaison de propor-
tions.
a. Sous l’hypothèse nulle, on considère que le pourcentage de patients soulagés
72 + 56
dans la population vaut ·
72 + 92
b. Si plus de la moité des patients sont soulagés par le médicament M, on peut
conclure que le traitement est efficace.
c. L’intervalle de confiance à 95 % de la proportion de patients soulagés par M
vaut [0, 69; 0, 87] (à 0, 01 près).
d. Le traitement M fait mieux que le placebo.
e. L’utilisation d’un test du χ2 d’indépendance donnerait les mêmes conclusions
que le test Z.
D’après concours Strasbourg
QCM n◦ 15 et 16 : Dans une étude, on a analysé l’effet d’un exercice quotidien pendant la
grossesse sur le poids de l’enfant à la naissance. L’échantillon est divisé en deux groupes :
groupe A : pas d’exercice, groupe B : 60 min d’exercice deux fois par semaine.
Les résultats sont les suivants :
groupe A : moyenne 3000 g, somme des carrés des écarts à la moyenne (SCE) 1000 g2
groupe B : effectif 11, moyenne 3200 g.
Pour comparer les variances dans les deux populations, on a calculé la statistique F à 10 et
20 degrés de liberté et obtenu F = 2, 5.
On a également réalisé un test de Mann-Whitney-Wilcoxon qui se révèle significatif.
D’après concours Nancy
UE4
e. La variance estimée dans le groupe B est supérieure à 150 g2 .
16 On pose l’hypothèse d’absence de lien entre exercice et poids de naissance. Cochez la
(ou les) affirmation(s) vraie(s) :
a. On peut la rejeter au risque de première espèce 5%.
b. Aux erreurs de mesures près, on peut affirmer avec certitude que le poids à la
naissance est supérieur dans l’échantillon B.
c. Avec les informations de l’énoncé, il est obligatoire de recourir à une approxi-
mation normale pour tester cette hypothèse.
d. Dans ce cas précis, on ne peut pas utiliser de test paramétrique pour vérifier
cette hypothèse.
e. En admettant ses conditions d’application réunies, un test paramétrique
nécessiterait un calcul de variance commune.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
17 On veut mesurer le volume V d’un morceau de fer parallélépipédique par deux méthodes :
à l’aide d’une règle dont la précision maximale est de 0, 5 mm.
On trouve L = 2, 8 cm ; l = 1, 45 cm et h = 5, 75 cm. Le volume obtenu, produit de ces trois
valeurs, est donc 23, 3 cm3 . L’incertitude sur le volume sera évaluée par la méthode de la
différentielle totale exacte.
19 La quantité de poussière dans l’atmosphère peut être estimée à l’aide d’un ultramicroscope.
Un très petit volume d’air est éclairé par un rayon lumineux et l’observateur compte le nombre
de particules vues. En répétant un grand nombre de fois l’expérience, on détermine la quan-
tité de poussière par centimètre cube.
Les résultats suivants ont été obtenus :
Nombre de particules 0 1 2 3 4 5 6
Effectifs observés 38 76 89 54 20 19 4
Sur les 300 mesures effectuées, on peut affirmer que :
a. L’hypothèse du test choisi pourrait être une adéquation à une loi de Poisson.
b. Après regroupement, le nombre de classes est 6. En testant l’adéquation à une
loi de Poisson, le nombre de degrés de liberté est 4.
c. Le test choisi est un test du χ2 .
d. Au seuil de risque de 1% la valeur lue dans la table est 7, 78.
UE 4 • Concours blancs 747
UE4
21 Il s’agit d’un problème
a. de comparaison de deux répartitions observées ;
b. de comparaison de deux variances ;
c. de corrélation linéaire
d. de comparaison de deux moyennes observées sur échantillons appariés.
e. de comparaison de deux moyennes observées sur échantillons indépendants.
22 L’indice statistique permettant de mesurer l’écart sur ce test suit :
a. une loi de Fisher b. une loi normale
c. une loi de Student à 24 ddl d. une loi de Student à 23 ddl
2
e. une loi du χ à 24 ddl
23 La valeur de cet indice sur l’échantillon est égale à :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
a. 1, 0 b. 4, 1 c. 2, 6 d. 1, 5 e. 13, 2
Concours n◦ 2 (durée 1 h)
26 On sait que l’évolution du nombre de bactéries au cours du temps est proportionnelle au
nombre de bactéries présentes dans le milieu de culture. L’équation qui régit ce phénomène
est de la forme :
B(t) = B0 eKt
où B0 est le nombre de bactéries présentes au temps initial et B(t) le nombre de bactéries
présentes à l’instant t (en h). Sur une représentation graphique fournie, on lit :
B(4) = 3218 et B(12) = 30 228.
a. La constante K (en h−1 ) a pour valeur : 0, 280.
b. Le nombre initial bactéries B0 a pour valeur : 2000
c. La fonction B est croissante.
d. Au bout de 10 h, le nombre de bactéries est d’environ : 17 000.
e. Pour que le modèle s’applique pour t grand, il faut des conditions sur le milieu
nutritif.
D’après concours Limoges
On définit une demi-vie comme le temps nécessaire pour que la moitié de la quantité de
médicament initialement administrée soit éliminée. Des études ont démontré que la demi-vie
de l’acide valproı̈que dans le corps humain est de 15 heures.
UE4
8
d. La probabilité d’avoir au plus 2 garçons est de
32
e. Aucune des propositions précédentes n’est vraie.
D’après concours Clermont Ferrand
32 À la suite d’une offre d’emploi, 500 candidats se sont présentés, mais 379 n’ont pas été
acceptés parce que leur taille n’atteignait pas le minimum imposé h.
Sachant que les tailles se répartissent normalement autour de la valeur moyenne 171, 5 avec
un écart type égal à 5 cm, quelle est la valeur de h ?
a. 167, 5 cm b. 175, 0 cm c. 173, 5 cm d. 176, 5 cm
e. 172, 5 cm
D’après concours Nancy
histologiste 2
histologiste 1 sans anomalie avec anomalie total
sans anomalie 63 7 70
avec anomalie 10 20 30
total 73 27 100
a. 70 est le nombre de frottis sans anomalie pour l’histologiste 1.
b. 86% (63/73) est le pourcentage de frottis sans anomalie de l’histologiste 2 parmi
les frottis sans anomalie de l’histologiste 1.
c. La concordance observée est de 83 %.
750 Concours blancs • UE 4
d. Sous l’hypothèse d’indépendance des résultats (avec ou sans anomalie) des his-
tologistes 1 et 2, on aurait dû observer un effectif théorique de 51, 1 frottis sans
anomalie pour les deux histologistes.
e. 63% est le pourcentage de frottis sans anomalie pour les deux histologistes.
D’après concours Nancy
34 Pour étudier l’action d’un produit sur un paramètre biologique, on a mesuré sur un
échantillon de 10 individus la valeur du paramètre avant et après le traitement. Les résultats
sont les suivants :
Individu 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Valeur 5, 33 6, 13 5, 66 4, 50 5, 35 6, 32 4, 24 5, 83 6, 27 4, 86
avant traitement
Valeur 5, 32 6, 00 5, 64 4, 59 5, 49 6, 17 4, 11 5, 86 6, 13 4, 68
après traitement
35 On compare une moyenne à une moyenne de référence. L’écart entre ces deux moyennes
est de 4, 5. La variance de la mesure est de 92, 452.
Parmi les valeurs suivantes, quelle est la plus petite valeur que peut prendre l’effectif n pour
que l’on puisse rejeter H0 au risque α = 0, 05, dans une formulation bilatérale ?
a. n = 10. b. n = 15. c. n = 21. d. n = 27.
e. n = 30. D’après concours Strasbourg
36 Dans une étude cas-témoins pour analyser la relation entre contraception orale et cancer
du sein :
a. Les témoins recevront une contraception orale.
b. Les cas recevront une contraception orale.
c. Les cas seront les femmes avec un cancer du sein.
d. Les femmes avec un cancer du sein seront réparties par tirage au sort entre le
groupe cas et le groupe témoins .
e. Les témoins seront suivis pendant plusieurs années pour savoir combien
développeront un cancer du sein.
D’après concours Tours
38 Dans un essai thérapeutique, on compare les taux de succès de deux traitements. Chaque
groupe contient 100 sujets. On trouve 40 et 60 succès respectivement. On fixe α = 0, 05.
UE4
a. La valeur du z est comprise entre 2, 8 et 2, 9 ; on ne rejette pas H0 .
b. La valeur du z est comprise entre 2, 8 et 2, 9 ; on rejette H0 .
c. La valeur du χ2 est égale à 8 ; on rejette H0 .
d. La valeur du χ2 est comprise entre 7, 9 et 8, 1 ; on ne rejette pas H0 .
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
39 Le graphique ci-dessous représente la distribution des résultats possibles d’un test diag-
nostique chez les personnes Non-malades (courbes de gauche) et les personnes Ma-
lades (courbes de droite).
Les personnes présentant un test supérieur à une valeur seuil sont considérées comme posi-
tives au test, tandis que celles présentant un résultat inférieur au seuil sont considérées comme
négatives au test.
Le déplacement du seuil vers la droite conduit à sélectionner un seuil plus élevé, tandis que
le déplacement du seuil vers la gauche conduit à sélectionner un seuil plus bas.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
752 Concours blancs • UE 4
QCM n◦ 40 à 46 : En greffe rénale, un essai clinique va être mis en place au CHU de Nantes
pour comparer la supériorité de l’ATG (Anti-Thymocyte-Globulins) par rapport à un trai-
tement de référence (anti-IL-2R, anti-interleukin-2 receptor)) pour prévenir un retard au
démarrage du greffon.
Il s’agira d’une étude en deux groupes parallèles (ATG versus anti-IL-2R) avec attribution
des traitements par tirage au sort. Le retard au démarrage du greffon est une variable binaire,
un retard étant défini, comme le besoin d’au moins une séance de dialyse après la greffe. Ce
retard est une complication post-opératoire. Ce projet de nouvelle étude nantaise est basé sur
des résultats issus d’une ancienne étude utilisant une cohorte observationnelle prospective.
Ces anciens résultats sont présentés dans le tableau suivant :
anti-IL-2R ATG totaux
pas de retard 63 77 140
retard 51 36 87
totaux 114 113 227
40 À partir de ces résultats, quelle est la valeur du rapport de cotes (ou OR pour Odd Ra-
tio) associé à l’effet du traitement ? (une seule réponse)
a. OR = 0, 58 b. OR = 0, 47 c. OR = 1, 52 d. OR = 2, 52
e. Aucune réponse n’est correcte
41 Que peut-on dire à partir de l’OR calculé dans cette étude ? (une seule réponse)
a. L’OR est inférieur à 1, on observe une diminution du risque de retard au
démarrage du greffon pour les patients de cette étude qui reçoivent de l’ATG
par rapport à ceux qui reçoivent de l’anti-IL-2R.
b. L’OR est inférieur à 1, on observe une augmentation du risque de retard au
démarrage du greffon pour les patients de cette étude qui reçoivent de l’ATG
par rapport à ceux qui reçoivent de l’anti-IL-2R.
c. L’OR est supérieur à 1, on observe une augmentation du risque de retard au
démarrage du greffon pour les patients de cette étude qui reçoivent de l’ATG
par rapport à ceux qui reçoivent de l’anti-IL-2R.
d. L’interprétation d’un OR n’a aucun intérêt dans ce type d’étude.
e. L’OR est égal à 1, il n’y a pas d’association.
UE 4 • Concours blancs 753
42 Pourquoi avoir besoin de réaliser un test statistique pour compléter la conclusion pré-
cédente ? (une seule réponse)
a. Cette étude n’est pas un essai clinique avec tirage au sort.
b. Le risque de deuxième espèce est inconnu.
c. Le risque de deuxième espèce est connu.
d. La différence observée entre les deux groupes peut être due au hasard, c’est-à-
dire une simple conséquence de la fluctuation d’échantillonnage.
e. Aucune réponse n’est correcte.
UE4
44 En choisissant un risque de première espèce maximal de 5%, quelle est la conclusion
appropriée ? (une seule réponse)
a. Les proportions observées de retard au démarrage du greffon semblent
différentes.
b. La proportion observée de retard au démarrage du greffon semble plus impor-
tante chez des patients sous anti-IL-2R que chez ceux sous ATG.
c. L’étude ne permet pas de conclure à une proportion de retard au démarrage plus
importante des patients sous anti-IL-2R par rapport à ceux sous ATG.
d. L’étude ne permet pas de conclure.
e. Aucune conclusion n’est correcte.
45 Quel(s) argument(s) justifie(nt) la nouvelle étude proposée à Nantes par rapport à l’an-
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46 À partir des résultats de l’étude observationnelle, sachant que les cliniciens en charge de
la nouvelle étude espèrent trouver des résultats identiques en terme de proportions de retard
au démarrage dans chacun des groupes et qu’ils souhaitent deux échantillons de tailles égales,
combien de patients au minimum faudra inclure par groupe pour assurer une puissance de 80
% en choisissant un risque de première espèce maximal de 5 % ? (une seule réponse)
a. 215
b. 356
c. 30 ou que les effectifs théoriques soient supérieurs à 5
d. 74
e. Aucune réponse n’est correcte.
QCM n◦ 47 à 50 : On dispose de 5 pièces de monnaie. On lance 1000 fois de suite les 5 pièces
et on s’intéresse pour chaque lancer au nombre de faces obtenu. Les résultats sont consignés
dans le tableau ci-dessous et constituent notre échantillon d’étude.
Nombre de faces 0 1 2 3 4 5
ni 38 144 342 287 164 25
D’après concours Paris 11
47 Dans l’hypothèse où, pour chaque pièce, les probabilités d’obtenir le côté pile et le côté
face à la suite d’un lancer sont identiques, quelle est la loi de probabilité associée à la variable
nombre de faces dans cet échantillon ? (réponse la plus précise)
48 On souhaite savoir si les résultats observés sont compatibles avec l’hypothèse d’équi-
probabilité des faces. Quel test va-t-on choisir ?
a. Un test du χ2 d’ajustement à une loi de probabilité à 6 ddl.
b. Un test du χ2 d’ajustement à une loi de probabilité à 5 ddl.
c. Un test du χ2 d’ajustement à une loi de probabilité à 4 ddl.
d. Un test du χ2 de comparaison de deux distributions à 5 ddl.
e. Un test du χ2 de comparaison de deux distributions à 3 ddl.
UE4
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UE 4 QCM classés (corrigés)
1. Outils mathématiques
Grandeurs physiques et mesures
1 a.
b. c. d. e.
Exprimons toutes les mesures dans la même unité : mol.L−1 .
Le préfixe a se lit atto et signifie 10−18 . La mesure de a. s’écrit donc : 10−17 mol.L−1 .
Le préfixe f se lit femto et signifie 10−15 . Comme 1 dm3 = 1 L, la mesure de b. s’écrit : 10−16
mol.L−1 .
Le préfixe p se lit pico et signifie 10−12 . Comme 1 mm−3 = 106 L, la mesure de c. s’écrit :
10−11 mol.L−1 .
Le préfixe n se lit nano et signifie 10−9 . Comme 1 m−3 = 10−3 L, la mesure de d. s’écrit :
10−14 mol.L−1 .
Le préfixe E se lit exa et signifie 1018 . Comme 1 cm−3 = 103 L, la mesure de e s’écrit : 103
mol.L−1 .
2
a. b. c. d. e.
La résistance R s’exprime en Ohm, soit en unités de base du SI : (m2 .kg)/(s3 .A2 ) . Sa dimen-
sion est donc : ML2 T−3 I−2 .
La capacité C s’exprime en Farad, soit (As)(m2 .kg)−1 (As3 ) = A.s4 .kg−1 .m−2 soit en unités de
base du SI : M−1 L−2 T4 I2 .
La dimension de RC est donc ML2 T−3 I−2 . M−1 L−2 T4 I2 = T
3
a.
b.
c.
d.
e.
Les unités fondamentales du système international sont : le kilogramme (masse), le mètre
(longueur), la seconde (temps), l’ampère (intensité de courant électrique), le kelvin (température),
la mole (quantité de matière) et le candela (intensité lumineuse).
1 kg−1 .m3 = 10−3 g−1 .106 cm3 = 103 g−1 . cm3
1 eV ≈ 1, 6 × 10−19 J ; 1 J = 1 kg.m2 .s−2 ; 1 Pa = 1 kg.m−1 .s−2
4 a. b. c.
d. e.
−2
Vous devez savoir que [F] = M.L.T car une force est le produit d’une masse et d’une
accélération.
Fd2
De G = on déduit l’équation aux dimensions :
mm
[G] = M.L.T−2 .L2 .M−2 = M−1 .L3 .T−2 .
Fonctions usuelles
5
a. b. c. d. e.
UE 4 • Corrigés 757
• b. faux. ln (exp b)3 = 3 ln(exp b) = 3b.
Corrigés
• c. faux. exp ln(2a + 3) = 2a + 3.
• d. faux. ln (a + b)2 = 2 ln(a + b).
6 a. b. c.
d. e.
La partie polynomiale 12x − 7x + 7 a pour dérivée 48x3 − 14x ce qui élimine a. b. et e.
4 2
√
x 1
La racine carrée a pour dérivée √ ce qui élimine e.
3 6 x
1
− ln x a pour dérivée − : il ne reste que d.
x
7
a. b.
c. d.
e.
x
• a. vrai. La fonction x → 10 et le logarithme décimal sont des fonctions réciproques.
d2
• b. faux. c. vrai. Si = 2, le signal mesuré diminue de 20 log 2 ≈ 6 dB.
d1
d2 d2
• d. faux. e. vrai. Si S 2 = 20, on a : 20 log = S 1 − S 2 = 40 ⇐⇒ log =2
d1 d1
2
⇐⇒ d2 = 10 d1 = 1500 cm = 15 m.
8 a. b. c. d. e.
• a. faux. b. vrai. La vitesse sera maximale pour r tel que V (r) = 0 avec V (r) > 0. On a :
A A
V (r) = (2Br − 3r2 ) et V (r) = (2B − 6r).
π π
2 2B
V (r) = 0 ⇐⇒ 2Br − 3r = 0 ⇐⇒ r = 0 ou r = ·
3
r = 0 ne convient pas car V (0) = 0.
2B 2B 4B
r= convient car V =− < 0.
3 3 3
• d. vrai. e. faux. Pour A = 4 et B = 3, la vitesse maximale est atteinte pour r = 2 et sa valeur
16
est alors V(2) = ·
π
1 1
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
10 a. b. c. d. e.
• a. vrai. d. vrai. e. vrai. Si S (t) est la fonction de survie à la date t (exprimée en années),
l’énoncé dit que
1
S (t + 1) = S (t) pour tout t.
2
1 1
• b. faux. c. faux. On a S (t + 2) = S (t + 1) = S (t). La probabilité de décéder dans les
2 4
758 Corrigés • UE 4
1
deux ans est donc de 1 − = 0, 75.
4
11 a. b. c.
d. e.
Vous
pouvez dériver les fonctions proposées pour savoir si l’une d’entre elles a pour dérivée
x 1 + e2x .
Mais le calcul direct est plus rapide.
2x
2x x2
x 1 + e dx = x dx + x e dx = + x e2x dx.
2
En intégrant par parties :
u(x) = x ; v (x) = e2x
1
u (x) = 1 ; v(x) = e2x
2
2x x 2x 1 2x x 1
on obtient : x e dx = e − e dx = e2x − e2x + Cte.
2 2 2 4
C’est donc l’affirmation d. qui est exacte.
12
a.
b. c. d.
e.
• Avec la méthode de la proposition a. :
(3t + 2)2 dt = 9t2 + 12t + 4 dt = 3t3 + 6t2 + 4t
• Avec la méthode de la proposition b. : u = 3t + 2 du = 3dt
2 1 1 1
(3t + 2) dt = u2 du = u3 = (3t + 2)3 .
3 9 9
13 a. b. c. d. e.
• La proposition b. est la définition de la valeur moyenne de f sur [a; b].
• On passe à la proposition c. avec deux changements de signe, ce qui donne la même valeur.
0
1 1 0
• d. faux. e. faux. (2x − 5x4 ) dx = x2 − x5 = −18.
0 − (−2) −2 2 −2
En dehors du temps du concours, le tableau de variation de f montre que la fonction est négative sur
[−2; 0]. Sa valeur moyenne est donc négative.
Équations différentielles
14 a.
b. c. d. e.
La solution générale de l’équation complète est égale à la somme de la solution générale
de l’équation sans second membre (ou équation homogène associée) et d’une solution parti-
culière de l’équation complète.
La solution générale de l’équation sans second membre n’apparaı̂t pas dans les propositions
a. et b. Il faut donc les éliminer.
Pour savoir si une des propositions c. ou d. convient, vous pouvez :
M M
soit essayer les fonctions e−Kt et − e−Kt ,
a+K a+K
soit rechercher une solution particulière de l’équation complète avec une éventuelle for-
mule de cours,
UE 4 • Corrigés 759
soit rechercher une solution particulière de l’équation complète avec la méthode générale
de variation de la constante : on introduit une fonction auxiliaire C(t) telle que N(t) =
Corrigés
C(t) eat soit solution.
On calcule : N (t) = C (t) eat + aC(t) eat . On reporte dans l’équation complète.
Comme on sait que les termes en C(t) vont disparaı̂tre, le jour du concours on écrit : C (t) =
−M e−(a+M)t .
M
En intégrant, on a : C(t) = e−(a+M)t , et enfin en revenant à N(t) = C(t) eat :
a+K
M
N(t) = e−Kt .
a+K
dI
15 dI = −µIdx ⇐⇒ = − µdx ⇐⇒ ln I = −µx + cte ⇐⇒ I = K e−µx
I
En faisant x = 0 on obtient K = I0
Après franchissement d’un milieu d’épaisseur L, l’intensité transmise est IT = I0 e−µL .
La densité optique est donc DO = log(eµL ). AN : DO = log(e0,23×2 ) ≈ 0, 20
16 a. b. c.
d. e.
Prenez le temps de préciser toutes les unités de mesure. Cela vous permettre de vérifier la cohérence
de vos écritures : pour additionner, ou pour égaler, deux expressions il faut la même unité.
Le temps t est en h ; la concentration C(t) en g.L−1 ; sa vitesse de variation C (t) en g.L−1 .h−1 ;
les quantités en g.
On s’intéresse à l’évolution de la concentration dans le compartiment sanguin. La vitesse
d’évolution C (t) est égale à la vitesse d’entrée moins la vitesse de sortie.
Le diffuseur délivre la solution à la vitesse de 2 × 10−3 L.h−1 . Comme la solution est à 3 g/L,
la vitesse d’entrée du médicament (en quantité) est de 6×10−3 g.h−1 . Cette quantité augmente
la concentration dans le compartiment sanguin de 4 L de 1, 5 × 10−3 g.L−1 .h−1 .
L’élimination du médicament est proportionnelle à la concentration, soit une vitesse de sortie
de −keC(t) = −0, 1 C(t) g.L−1 .h−1 .
On obtient l’équation différentielle :
C (t) = −0, 1 C(t) + 1, 5 × 10−3 .
avec la condition initiale C(0) = 0.
Même si vous savez le retrouver, le jour du concours il vaut mieux savoir que l’équation différentielle
x (t) = ax(t) + b (où a et b sont des constantes), avec la condition initiale x(0) = 0 a pour solution :
b
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
x(t) = − eat − 1 .
a
La concentration sanguine fournie par le modèle est donc C(t) = −0, 015 e−0,1t − 1 .
Pour t = 96, on obtient environ 0, 015 g.L−1 , soit 15 mg/L.
17 a.
b. c.
d.
e.
• La proposition a. est fausse. Elle serait vraie (en encombrant votre mémoire pour peu
4e5t
d’intérêt) avec u (t) = ·
2y1 (t)
• L’équation étant linéaire, la proposition b. est vraie.
3
• La solution générale de l’équation sans second membre associée est K e− 2 t où K est une
constante réelle quelconque.
760 Corrigés • UE 4
Pour déterminer une solution particulière de (E), on peut introduire une fonction K(t) telle
3
que y(t) = K(t) e− 2 t soit solution de (E). Après calculs et simplifications, il reste :
3 13 4 13 t
2K (t) e− 2 t = 4e5t ⇐⇒ K (t) = 2 e 2 t ⇐⇒ K(t) = e2
13
La solution générale de (E) est alors :
4 5t 3
yg (t) = e + K e− 2 t
13
8
Avec la condition initiale y(0) = 0, on obtient K = − soit :
13
4 5t 3
y(t) = e − e− 2 t .
13
Fonctions de plusieurs variables
18
a. b. c.
d. e.
• a. vrai. On dit souvent que la tangente est verticale.
• b. faux. Sans état d’âme sur le domaine de définition, écrivez ln f = ln a + r ln x puis
df dx
=r ·
f x
• c. faux. Le second membre est égal à d f .
ln a 1 da
• e. faux. Comme log a = , on a : d log a = × ·
ln 10 ln 10 a
19 a. b.
c. d.
e.
∂f ∂f
Pour de petites variations on a toujours ∆ f ≈ ∆x + ∆y soit ici :
∂x ∂y
∆f 2
∆ f ≈ e x y2 ∆x + 2e x y ∆y puis ≈ ∆x + ∆y.
f y
En fait, il est préférable d’écrire ln( f ) = x + 2 ln y et d’en déduire immédiatement le même résultat.
Cherchez toujours à gagner du temps.
∆f
Autour du point (x = 0, y = 2) on a la variation relative ≈ ∆x + ∆y.
f
Comme f (0, 2) = 4, on a aussi la variation absolue ∆ f ≈ 4 ∆x + 4 ∆y.
20 a. b.
c. d.
e.
• a. faux. La différentielle de C s’écrit :
∂C ∂C 1 h
dC = dh + db = 2πε0 2 dh − 4πε0 3 db.
∂h ∂b b b
1
• b. faux. Si b est fixée, on a db = 0 et ∆C ≈ 2πε0 2 ∆h ce qui n’est pas nécessairement
b
petit.
• c. vrai. Si h = 0, on a dh = 0 et ∆C ≈ 0.
1 h
• d. faux. La variation ∆C ≈ 2πε0 2 ∆h − 4πε0 3 ∆b n’est pas nécessairement petite.
b b
1 ∆C ∆h
• e. vrai. Si b est fixée, on a db = 0 et ∆C ≈ 2πε0 2 ∆h, puis ≈ ce qui est voisin de
b C h
UE 4 • Corrigés 761
Corrigés
2. Statistique descriptive
Statistique à une variable
21 a.
b.
c. d.
e.
• a. faux. e. vrai. La couleur des cheveux est une variable qualitative. Elle n’est pas ordinale
car il n’y a de hiérarchie entre les couleurs.
• b. vrai. Le taux de cholestérol sanguin est une variable quantitative puisque les observa-
tions sont des nombres. On préfère la penser comme continue, bien que les mesures avec un
appareil ne peuvent pas être infiniment précises.
• d. faux. Comme l’indique le mot, discrétiser c’est rendre discrète (valeurs isolées) une
variable quantitative continue. C’est ce qu’on pourrait faire pour le cholestérol sanguin en
choisissant, par exemple d’arrondir toutes les mesures à 10−1 près.
22 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. La glycémie peut prendre n’importe quelle valeur dans un certain intervalle de va-
leurs positives. Elle est donc continue.
En dehors du temps du concours, si les mesures sont toutes arrondies à 10−1 comme 0, 8, 0, 9 . . . on
peut rendre la variable discrète.
• b. faux. Une variable ne peut pas être en même temps discrète et continue.
• c. vrai. Le nombre de poils ne peut prendre que des valeurs entières, c’est donc une variable
discrète.
En dehors du temps du concours, comme les valeurs possibles pour cette variable sont très nom-
breuses, il arrive souvent que l’on effectue des regroupements en utilisant des intervalles : on trans-
forme alors la variable en variable continue.
• d. vrai. Il n’y a que 2 modalités (masculin, féminin).
• e. faux. Il y a k modalités (célibataire, marié, divorcé, veuf), mais la variable est qualitative.
23 a. b. c. d. e.
• a. faux. b. faux. c. vrai. Les 4 modalités ne sont pas des nombres : la variable statistique
est donc qualitative.
d. vrai. Les modalités peuvent être classées de façon naturelle selon l’intensité de la douleur.
Il s’agit donc d’une variable ordinale.
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24 a.
b. c. d. e.
Les fluctuations entre les 3 mesures associées à un même individu constituent la variabilité
intra-individuelle.
Les fluctuations entre les 50 sujets constituent la variabilité inter-individuelle.
La variabilité analytique (l’erreur de mesure) provient de l’instrument de mesure et de l’opérateur.
Ces trois variabilités sont présentes (réponse b.). Mais dans quelles proportions ?
25 a. b.
c. d. e.
• a. faux. L’unité de la variance est le carré de l’unité de la variable.
C’est pour ceci qu’on donne un nom à la racine carrée de la variance (écart type) car on retrouve alors
l’unité de la variable étudiée.
762 Corrigés • UE 4
26 a.
b. c. d. e.
15 15
1 15 1 1 15 1
• a. faux. m16 = xi + x = xi + x= × 12 + x
16 i=1 16 15 i=1 16 16 16
Avec x = 6, on obtient m16 = 11, 625.
15
1 2
• b. vrai. Tout d’abord, de s2e,15 = 32 = x − 122
15 i=1 i
15
on déduit xi2 = 2295.
i=1
15
1 2
On a s2e,16 = xi + x2 − m216 Avec x = 6, on obtient : s2e,16 ≈ 10, 55.
16 i=1
puis se,16 ≈ 3, 25
L’énoncé dit qu’il y a une seule proposition exacte. Vous venez d’en trouver une. Il est donc
inutile de continuer.
27 a. b. c. d. e.
Il existe plusieurs variantes pour représenter un caractère quantitatif par un box-plot (ou boı̂te
de dispersion, ou boı̂te à moustaches, ou diagramme de Tucker). La variante présentée dans
l’énoncé et la plus classique. Elle comporte les valeurs extrêmes et les quartiles. mais la
moyenne n’y est pas.
28 a. b.
c. d. e.
• a. faux. L’étendue (différence des valeurs extrêmes) est égale à 30 − 5 = 25.
• b. faux. Le mode (effectif maximal) est égal à 20.
• c. vrai. d. faux. La médiane (borne de séparation en deux effectifs égaux) est entre 18 et
20. Par convention, on choisit le milieu 19 de l’intervalle.
• e. faux. On pourrait calculer la moyenne puisque le caractère étudié est quantitatif.
Cov (X, Y) = 2, 1.
Corrigés
Cov (X, Y)
Vous pouvez aussi utiliser a = mais il serait maladroit de revenir à la définition.
Var (X)
30 a. b. c.
d. e.
La droite de régression de H2 par rapport à H1 a pour équation y = ax + b. On sait que :
• Elle passe par le point moyen, soit y = ax + b, ce qui donne ici 62 = 10a + b.
Cov(x, y) Cov(x, y) σ(y) 3
• De a = et r = 2
on déduit : a = r soit a = 0, 8 × = 0, 2
σ(x)σ(y) σ (x) σ(x) 12
puis en reportant dans la première équation écrite : b = 60.
3. Probabilités
Probabilités ; probabilités conditionnelles
31 a. b. c.
d. e.
Dans la situation étudiée, il y a 3 possibilités lors de la première naissance, puis 3 possibilités
lors de la seconde naissance. Il y a donc 3 × 3 = 9 possibilités, ce qui vous conduit à cocher
d., seule proposition à 9 éléments.
32 a. b.
c. d.
e.
Notons A (resp. T ) l’événement : une personne prise au hasard dans la population présente
une anomalie veineuse (resp. a eu un traumatisme musculaire mineur).
On connaı̂t P(A) = 0, 075, P(A|T ) = 0, 15 et P(A|T ) = 0, 05.
On cherche la valeur de P(T ), puis on veut comparer P(T |A) et P(T |A).
• Vous pouvez effectuer des calculs de probabilités.
• Vous pouvez aussi considérer un échantillon représentatif de grande taille (1000 par exemple)
et assimiler fréquences et probabilités. En notant a le nombre de personnes de cet échantillon
qui ont eu un traumatisme mineur, les données conduisent au tableau d’effectifs :
A A Total
T 0, 15 a a
T 0, 05 (1000 − a) 1000 − a
Total 75 925 1000
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En égalant la somme des termes de la première colonne au totaal déjà connu, on obtient :
0, 15 a + 0, 05 (1000 − a) = 75 ⇐⇒ a = 250.
Pour répondre aux questions, il suffit de reporter cette valeur dans le tableau :
A A Total
T 37, 5 250
T 37, 5 750
Total 75 925 1000
33 a. b. c. d. e.
Comme les tirages sont sans remise, la composition de l’urne à la disposition du deuxième
764 Corrigés • UE 4
candidat dépend du tirage du premier candidat. On distingue donc les événements incom-
patibles A0 , A1 et A2 correspondant respectivement au tirage par le premier candidat de 0,
1 ou 2 boules noires. Si on désigne par E l’événement étudié (le deuxième candidat est
éliminé), il est plus facile de considérer l’événement contraire E (tirer deux boules blanches).
Le théorème des probabilités totales donne :
P(E) = P(A0 ) × P(E|A0 ) + P(A1 ) × P(E|A1 ) + P(A2 ) × P(E|A2 ).
En examinant
le contenu de l’urne on
obtient : 4
5 3 5 5
2 2 2 3 1 1 5 2 3
P(A0 ) = 10 = ; P(E|A0 ) = 8 = ; P(A1 ) = 10 = ; P(E|A1 ) = 8 =
9 28 18 14
2 2 2 2
5 5
2 2 2 5
P(A2 ) = 10 = ; P(E|A2 ) = 8 =
9 14
2 2
2 3 5 3 2 5 31 230
soit P(E) = × + × + × = puis P(E) = 1 − P(E) = ≈ 0, 88.
9 28 18 14 9 14 261 261
34
a. b. c.
d.
e.
Notons R, N et M les événements respectifs un patient pris au hasard présente présente un
rash cutané , des nausées , des myalgies .
• a. vrai. On donne P(R) = 0, 01, P(N) = 0, 2, P(M) = 0, 1, P(N ∩ M) = 0, 02. Comme
P(N ∩ M) = P(N) × P(M), les événements M et N sont indépendants.
• b. faux. e. vrai. On peut calculer la probabilité d’un effet indésirable grave avec la formule
des probabilités totales :
P(I) = P(R) × P(I|R) + P(N) × P(I|N) + P(M) × P(I|M)
= 0, 01 × 0, 02 + 0, 2 × 0, 02 + 0, 1 × 0, 5.
• c. faux. On a, par exemple, P(I|R) P(I|N).
• d. vrai. P(N ∪ M = P(N) + P(M) − P(N ∩ M) = 0, 2 + 0, 1 − 0, 02 = 0, 28.
35 a.
b. c.
d. e.
On donne : P(IT U) = 0, 4 ; P(PNE) = 0, 35 soit P(PNE) = 0, 65
et P(PNE ∪ IT U) = 0, 9.
• a. faux, b. vrai.
P(PNE ∩ IT U) = P(PNE) + P(IT U) − P(PNE ∪ IT U) = 0, 15.
• e. faux. P(PNE ∩ IT U) P(PNE) × P(IT U).
• c. faux. Comme l’équipe ne prend en charge que ds patients avec infection, la probabilité
demandée est nulle, soit P(BAC ∩ PNE ∩ IT U) = 0.
• d. vrai. Comme
P(BAC ∩ PNE ∩ IT U) + P(BAC ∩ PNE ∩ IT U) = P(PNE ∩ IT U)
on obtient :
P(BAC ∩ PNE ∩ IT U = P(PNE ∩ IT U) = 1 − P(PNE ∪ IT U) = 0, 1.
36 a. b.
c.
d. e.
Il y 52 éventualités équiprobables.
4 1 13 1 1 1 1
P(A) = = ; P(B) = = ; P(A ∩ B) = = ×
52 13 52 4 52 13 4
Comme P(A ∩ B) 0, les événements A et B ne sont pas incompatibles.
Comme P(A ∩ B) = P(A) × P(B), les événements A et B sont indépendants.
UE 4 • Corrigés 765
Corrigés
37
Choisissez parmi les solutions qui suivent celle qui vous inspire le plus et qui vous permet d’aller le
plus vite. Tout le monde ne fait pas le même choix.
Tout d’abord, notons F le nouveau né est un fille et G c’est un garçon. Notons aussi E
l’échographiste fait une erreur.
• Avec une écriture mathématique
1
On connaı̂t P(F) = P(G) = 0, 5, P(E|F) = 0, P(E|G) = et on cherche P(E). D’après la
4
formule des probabilités totales, on a :
1 1 1 1
P(E) = P(F) × P(E|F) + P(G) × P(E|G) = × 0 + × = = 0, 125.
2 2 4 8
• Avec un arbre
Sur un chemin, les probabilités se multiplient et on additionne les probabilités des chemins
qui finissent par E.
• Avec un tableau d’effectifs
On considère un échantillon de référence de grande taille (par exemple 1000 naissances) et
on assimile les probabilités avec des proportions. On obtient ainsi le tableau :
F G totaux
E 0 125 125
E 500 375 875
totaux 500 500 1000
125
La proportion d’erreurs est donc de = 0, 125.
1000
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38
La probabilité d’admission des non assidus n’est pas nulle, mais elle est inférieure à celle des assidus.
Vous pouvez donc éliminer immédiatement les réponses a., b. et e.
Pour arbitrer entre c. et d., choisissez parmi les solutions qui suivent celle qui vous inspire le plus.
Tout d’abord, notons A assidu et S succès .
• Avec une écriture mathématique
1 1 1
On connaı̂t P(A) = , P(S ) = , P(S |A) = et on demande P(S |A).
4 6 3
Attention à ne pas écrire P(S |A) = 1−P(S |A). C’est une erreur courante, mais ce n’est pas une raison !
Ce qui est exact est P(S |A) = 1 − P(S |A) : même conditionnement.
766 Corrigés • UE 4
40 a. b. c. d.
1 3 1
P(X = 0) = P(FFF) = =
2 8
3
P(X = 1) = P(PFF) + P(FPF) + P(FFP) =
8
Il ne reste plus que c. Inutile de continuer.
41 a. b.
c. d. e.
X et Y sont discrètes et à univers fini. Comme les variables sont indépendantes, on a :
3
P(X = 2|Y = 2) = P(X = 2) = ·
4
UE 4 • Corrigés 767
1 1 3
E(Y) = 1 × +2× = ·
2 2 2
Corrigés
1 1 5 2 1
E(Y ) = 1 × + 2 × = puis Var (Y) = E(Y 2 ) − E(Y) = ·
2 2 2
2 2 2 4
42 a.
b. c. d.
e.
Les résultats possibles sont les entiers de 1 à 10. L’expérience aléatoire est donc quantitative
discrète. La réponse b. est exacte.
Pour être sélectionné, l’étudiant doit :
2
ou bien être sélectionné au premier tirage (probabilité ),
10
8
ou bien échouer au premier tirage (probabilité ), et être sélectionné au deuxième tirage
10
2
(probabilité ).
10
2 8 2
La probabilité d’être sélectionné est donc : + × = 0, 36. C’est donc la réponse e.
10 10 10
qui est exacte.
43 a. b. c. d. e.
La loi uniforme sur [1; 10] est une loi continue. Dans ce cas, la probabilité d’un point est
toujours nulle. Les réponses a. et b. sont donc fausses.
Si X désigne le résultat du tirage, la densité de X est définie par :
1
f (t) = si t ∈ [1; 10]
9
f (t) = 0 sinon
1
La probabilité d’être reçu au premier tirage est : P(9 X 10) = ·
9
8 1 8
La probabilité d’être reçu au premier tirage est : × = ·
9 9 81
1 8 17
La probabilité d’être reçu est donc : + = ≈ 0, 21.
9 81 81
La probabilité d’être sélectionné est donc diminuée.
44 a. b. c. d. e.
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45
a.
b.
c. d. e.
Le sujet concerne la variable aléatoire X nombre de complications SGB parmi 6000 épisodes
4
grippaux . X suit la loi binomiale B(6000; )
100 000
4
Le risque de SGB est très faible et l’on peut approximer la loi de X par la loi de
100 000
768 Corrigés • UE 4
4
Poisson de paramètre λ = 6000 × = 0, 24.
100 000
On a alors : P(X = 0) = e−0,24 ≈ 0, 787.
46 a. b. c. d. e.
Les conditions sont réunies pour dire que X suit la loi binomiale de paramètres n = 100 et
π = 0, 01.
Son espérance est égale à nπ = 100 × 0, 01 = 1.
De façon générale, sur un échantillon de taille n, la variance de X est nπ(1−π), et donc dépend
de n. 1 1
X
La proportion observée P = a pour espérance E(P) = E X = E(X) = π soit ici 0, 01.
n n n
47
a. b.
c. d. e.
• Soit N la variable aléatoire égale au nombre de complications pour une patient pris au ha-
102
sard. On sait que N suit une loi de Poisson P(λ). On connaı̂t P(X 1) = et la moyenne
590
118
E(N) = = λ = 0, 2.
590
0, 22
• On peut calculer directement P(N = 2) = e−0,2 ≈ 0, 0163 soit environ 10 patients mais
2!
ce n’est pas demandé.
• c.vrai. La probabilité de 0 complication est e−λ et la probabilité de 1 complication e−λ λ.
• d.faux. La moyenne est λ = 0, 20.
• e.faux. Quand on approxime une loi par une autre loi on conserve la moyenne.
48 a. b. c. d. e.
Pour que f soit une densité de probabilité, il faut qu’elle soit positive et que la surface com-
prise entre sa courbe représentative et l’axe des abscisses soit égale à 1. On doit donc avoir
k > 0, ce qui élimine les réponses a., b. et d..
À ce stade, répondez au hasard entre c. et e. si vous ne savez pas faire mieux.
+∞
Il faut aussi que f (x) dx = 1. On a :
−∞
0 0
f (x) dx = lim ke x dx = lim k(1 − ea ) = k.
−∞ a→−∞ a a→−∞
+∞ b
f (x) dx = lim ke−x dx = lim k(1 − e−b ) = k.
0 b→+∞ 0 b→+∞
1
On doit donc avoir 2k = 1 soit k = ·
2
49 a. b. c. d. e.
Si Z suit N(0; 1), avec P(−a < Z < a) = 0, 5, on lit dans la table de l’écart réduit z0,50 = a =
0, 674.
Ce QCM très facile portait le numéro 12 sur 30 : allez chercher les points partout !
UE 4 • Corrigés 769
Corrigés
50 Soit X la variable aléatoire égale à la durée de vie en heures d’un tube pris au hasard
dans la production. X suit N(650; 175). On demande :
1000 − 650
P(X 1000) = P Z =PZ2 où Z suit N(0; 1).
175
Avec la table de l’écart réduit, en approchant 1, 96 par 2, on obtient P Z 2 = 0, 025
51 a. b. c. d. e.
• a. faux. On dispose de deux informations qui vont permettre d’estimer les deux inconnues.
• b. vrai. L’affirmation est vraie car on sait que P(X < µ) = 0, 5 = P(X > mu).
• c. vrai. Les valeurs des probabilités de l’énoncé montrent que µ est plus près de 107 que de
69.
X−µ
• d. vrai et e. vrai. Pour les calculs, on se ramène à la loi normale centré réduite Z = ·
σ
69 − µ 69 − µ
0, 001 = P(X < 69) = P Z < =Φ
σ σ
où Φ est la fonction de répartition de N(0; 1)
µ − 69 µ − 69
soit Φ = 0, 999 d’où ≈ 3, 09.
σ σ
107 − µ 107 − µ
0, 242 = P(X > 107) = 1 − P Z < =1−Φ
σ σ
107 − µ 107 − µ
soit Φ = 0, 758 d’où = 0, 7.
σ σ
µ − 69
= 3, 1
µ − 69 = 3, 1 σ
µ = 100
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σ
⇐⇒
⇐⇒
µ − 107
µ − 107 = −0, 7 σ
σ = 10
= −0, 7
σ
52 a. b. c. d. e.
La variable aléatoire X, mesure de l’hémoglobine glyquée d’un sujet atteint de diabète de
type 1, suit la loi normale N(6, 1; 0, 65).
Vous pourrez gagner beaucoup de temps en connaissant quelques propriétés d’une loi nor-
male :
Comme la densité de la loi centrée réduite est une fonction paire, la médiane est toujours
égale à la moyenne. Les propositions d. et e. sont donc exactes.
L’intervalle [µ − 2σ; µ + 2σ] contient environ 95 % de la population.
Ici il s’agit de l’intervalle [6, 1 − 2 × 0, 65; 6, 1 + 2 × 0, 65] = [4, 8; 7, 4]. La proposition b. est
770 Corrigés • UE 4
53 a.
b.
c.
d.
e.
La durée de vie D (en années) est une variable aléatoire continue de densité :
f (t) = λe−λt sur [0; +∞[
+∞ u=+∞
La survie est : S (t) = P(D t) = f (u) du = e−λu = e−λt .
t u=t
• a. faux et b. vrai. La médiane est le nombre m tel que S (m) = 0, 5 soit
1 ln 2 ln 2
e−λm = 0, 5 ⇐⇒ −λm = ln( ) ⇐⇒ λ = = ≈ 0, 217 ans−1 .
2 m 3, 2
• c. vrai. La probabilité de survie à 60 mois, soit 5 ans, est P(D 5) = S (5) = e−5λ ≈ 0, 339.
• d. vrai. Comme une loi exponentielle modélise un processus sans mémoire, on a :
P(D 5|D 3) = P(D 2) = e−2λ ≈ 0, 648.
2
• e. vrai. P(D 2m) = S (2 × m) = e−λ×2×m = e−λ×m = (0, 5)2 = 0, 25.
54
a.
b.
c. d. e.
Si le délai de réponse D (en jours) suit la loi exponentielle de paramètre λ > 0, alors D admet
pour densité de probabilité la fonction f définie par :
−λt
f (t) = λ e
si t 0
f (t) = 0 si t < 0
1 1
• L’espérance est toujours · L’énoncé indique que la moyenne est égale à 30, soit λ = ·
λ 30
L’affirmation e. est donc fausse.
15 15
1 −1t 1
• a. vrai. On a : P(D 15) = e 30 dt = − e− 30 t = 1 − e−0,5 ≈ 0, 393.
0 30 0
30
1 −1t
• • b. vrai. On a : P(D 30) = 1 − P(D < 30) = 1 − e 30 dt = e−1 ≈ 0, 368.
0 30
• c. vrai. Comme la loi exponentielle caractérise un processus sans mémoire la probabilité
de l’affirmation c. est la même que celle de l’affirmation a.
30
1 −1t
• d. faux. On a P(15 < D 30) = e 30 dt = e−0,5 − e−1 ≈ 0, 239.
15 30
4. Statistique inférentielle
Estimation ; intervalle de confiance
55 a. b. c.
d.
e.
97
• b. faux. En assimilant fréquences et probabilités, l’énoncé donne : P(mG|M) = ≈
112
UE 4 • Corrigés 771
72
0, 866 et P(mG|M) = ≈ 0, 269.
268
Corrigés
• c. faux car on manque d’information.
• d. vrai La demi-longueur de l’intervalle de confiance d’une proportion dans le cas d’un
p(1 − p)
grand échantillon est zα
n
On calcule :
97 15 1
pour les malades : × × ≈ 1, 04 × 10−3
112 112 112
72 196 1
pour les non malades : × × ≈ 7, 3 × 10−4
268 268 268
56 a.
b. c. d. e.
s s
Pour une moyenne l’étendue est 2zα √ ou 2tα √ · Pour qu’elle soit divisée par un
n n
1 1 1
facteur k (avec k > 1) il faut que √ devienne √ = √ c’est-à-dire que l’effectif soit
n k n k2 n
multiplié par k2 .
Le résultat est le même pour une proportion.
S p = P(−|S ) = P(DS < 12) où DS suit la loi normale N(8; 2).
DS − 8
= P(Z < 2) où Z = suit la loi normale centrée réduite.
2
Avec la table de la fonction de répartition, on obtient :
S p = Φ(2) = 0, 9772.
Avec la table de l’écart réduit, on obtient : S p ≈ 0, 9775.
60
Si les conditions d’approximation d’une loi binomiale par une loi normale sont vérifiées, l’in-
tervalle de confiance au risque α du taux π de survenue de TCG peut s’écrire :
p(1 − p)
p ± zα ·
n
772 Corrigés • UE 4
9
Ici, on prend p = en utilisant l’étude préliminaire, α = 0, 05 et on veut que :
30
9 9 2
(1 − 30 ) 1, 96 9 9
1, 96 30 0, 02 ⇐⇒ (1 − ) n ⇐⇒ 2017 n.
n 0, 02 30 30
61 Si X suit la loi normale N(µ, σ), alors la moyenne X observé sur un échantillon de taille
σ
n suit la loi normale N µ, √ .
n
σ 28
L’écart type de la moyenne est donc ici : √ = √ = 1, 75.
n 256
62 a. b. c. d. e.
Quand on connaı̂t σ, l’intervalle de confiance de µ à 95 % est :
σ σ
x − 1, 96 √ ;x − 1, 96 √ .
n n
La variabilité d’un caractère quantitatif est mesurée par la variance σ2 . Dire que la variabilité
a augmenté signifie donc que σ a augmenté. Si n est le même, la longueur de l’intervalle de
confiance a donc augmenté. On dit aussi que la précision a diminué.
64 a. b. c. d.
e.
Pour que H0 soit rejetée à tort dans les deux populations, il faut qu’elle soit rejetée à tort dans
P1 (probabilité α1 ) et qu’elle soit rejetée à tort dans P2 (probabilité α2 ).
Comme les populations sont indépendantes, la probabilité demandée est le produit α1 α2 .
65 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le risque α est la probabilité de rejeter H0 alors que H0 est vraie.
• b. vrai. Le risque β est la probabilité de rejeter H1 alors que H1 est vraie. La probabilité
d’accepter H1 alors que H1 est vraie est donc 1 − β.
• c. faux ? question ambiguë : dans certains cas, la conclusion du test ne dépend pas du
nombre de sujets ; mais il arrive aussi que le nombre de sujets change le degré de liberté et le
seuil de décision. Demandez à votre professeur la réponse qu’il attend.
• d. vrai. C’est de la valeur de la statistique de test que dépend le rejet de H0 et donc l’ac-
ceptation de H1 .
• e. vrai. Plus le degré de significativité (ou degré de signification, ou p-value) est faible, plus
on rejette H0 et donc on accepte H1 .
Corrigés
67 On connaı̂t x = P(M) = 0, 01 la prévalence de M. On demande P(M|+), ce qui est la
définition de la valeur Prédictive Positive. On sait que :
xS e 0, 01 × 0, 92
V PP = = ≈ 0, 19.
xS e + (1 − x)(1 − S p ) 0, 01 × 0, 92 + 0, 99 × 0, 04
68 On demande P(M|+) = 1 − P(M|+).
Avec x = 0, 001, on obtient V PP ≈ 0, 02 puis P(M|+) ≈ 0, 98.
56 + 6
Sur ce tableau, la concordance calculée est pc = = 100.
100
po − pc
La valeur du kappa est alors : k = ≈ 0, 74.
1 − pc
Tests sur les moyennes et variances
71
a. b.
c. d.
e.
• a. vrai. b. faux. On s’intéresse à des proportions et les séries sont appariées puisque ce sont
les mêmes individus à J1 et à J7.
• c. vrai. d. faux. e. vrai. Les séries étant appariées, on utilise le test de Mac Nemar.
La valeur obtenue se compare avec une valeur lue dans la table du χ2 à 1 degré de liberté.
72 a.
b. c. d. e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
Il s’agit d’une comparaison de deux moyennes observées dans le cas de deux échantillons
indépendants de petites tailles.
• La variable de décision suit une loi de Student à nA + nB − 2 = 17 ddl.
• Pour faire un test paramétrique, il faut supposer les deux populations gaussiennes et de
même variance.
(nA − 1)S 2A + (nB − 1)s2B
• On calcule σ2 = ≈ 0, 038
nA + n B − 2
mA − m B
puis t = ≈ −3, 787.
σ2 ( n1A + n1B )
On peut donc rejeter H0 avec α = 0, 001 en bilatéral, ce qui correspond à une différence dite
hautement significative .
774 Corrigés • UE 4
73
a. b. c. d. e.
Les mesures avant et après traitement sont réalisées sur les mêmes souris. Il s’agit donc de
séries appariées et on compare les moyennes.
d
Comme il s’agit de grands échantillons, on a calculé z = s où d = 40 − 35 est la moyenne
√d
n
de la variation de volume (différences des mesures) et sd l’écart type estimé de cette variation
de volume.
sd
On a donc 5 = 4, 5 × √ d’où sd = 10.
81
74
a. b. c. d. e.
Il s’agit d’une comparaison d’une moyenne observée à une norme dans le cas d’un grand
échantillon. En exprimant les durées en minutes, on a :
n = 50 ; x = 500 ; s = 50 ; µ = 450
x−µ √
On calcule z = s = 50 ≈ 7, 07 On lit z0,01 = 2, 576. Comme |z| > z0,01 , H0 est rejetée à
√
n
α < 0, 01.
Une étude cas-témoin est rétrospective. Ici, il s’agit d’une étude un jour donné, c’est-à-dire
transversale.
75 a.
b. c.
d.
e.
Quand on aura les mesures, il faudra faire une comparaison de deux moyennes observées
dans le cas d’échantillons appariés.
On utilisera un test de t, ou de l’écart réduit (car grands échantillons), pour comparer la
moyenne des différences à 0, avec une situation unilatérale.
76 a.
b. c. d. e.
C’est du cours.
77 a. b. c. d.
e.
Il faut supposer que la variable aléatoire suit une loi normale.
On calcule alors le rapport dans le sens où il est plus grand que 1, soit :
s2 13, 2
f = 2B = ≈ 1, 29.
sA 10, 2
Le seuil à 0, 05 se lit dans la table de Snedecor à 0, 025, soit f0,05 ≈ 3, 6.
Comme f < f0,05 , l’hypothèse nulle n’est pas rejetée au seuil 5 %.
78 a. b.
c.
d. e.
Les deux caractères statistiques étudiés sont :
la survie (qualitatif binaire) ;
l’épaisseur du mélanome (quantitatif, rendu qualitatif binaire par le choix d’une borne).
Un test de corrélation (de Pearson dans le cas paramétrique, de Spearman dans le cas non
paramétrique) s’utilise quand les deux caractères sont quantitatifs. Comme ce n’est pas le
cas, les propositions a. et b. sont à rejeter.
UE 4 • Corrigés 775
Corrigés
soit comme une comparaison de deux distributions binaires, donc utiliser un test du χ2 ,
soit comme une comparaison de deux proportions dans le cas de petits échantillons, donc
utiliser un test exact de Fisher.
79 a. b.
c. d. e.
Attention, il faut cocher LA proposition INEXACTE. Il s’agit de c. car la situation est uni-
latérale. H1 s’écrit µ1 < µ2 .
80 a. b. c.
d. e.
On donne :
groupe traité : n1 = 20, x1 = 94, s1 = 12
groupe témoin : n1 = 20, x2 = 104, s2 = 12
Il s’agit de comparer deux moyennes dans le cas d’échantillons indépendants de petites tailles
et on suppose que les conditions de fonctionnement d’un test paramétrique sont réunies.
(n1 − 1)s21 + (n2 − 1)s22
On calcule successivement : σ2 = = 144
n1 + n2 − 2
x1 − x2
puis t = ≈ −2, 63.
σ2 n11 + n12
La valeur seuil est à lire dans la table de Student à n1 + n2 − 2 = 38 degrés de liberté. On lit
p
la ligne ddl=40 : t0,02 = 2, 423 et t0,01 = 2, 704. On a donc 0, 01 < < 0, 02 car le test est
2
unilatéral. On aboutit ainsi à la réponse d.
81
a. b. c. d. e.
Les échantillons ne sont pas appariés car il ne s’agit pas des mêmes enfants. Par ailleurs, si
les échantillons étaient appariés, ils seraient nécessairement de même taille, ce qui n’est pas
le cas.
82 a.
b. c. d. e.
On va comparer deux moyennes. Si on disposait des mesures, on pourrait aussi faire un test
du coefficient de corrélation ; mais ce n’est pas le cas ici.
83 a. b. c. d.
e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
Le degré de signification p est la plus petite valeur de α pour laquelle H0 est rejetée. C’est
donc une probabilité et les propositions b, c et d sont fausses puiqu’une probabilité est tou-
jours inférieure à 1.
Comme z0,01 = 2, 576 et |z| > z0,01 , le degré de signification est inférieur à 0, 01.
84 a. b. c. d. e.
Quand on parle de différence significative en sciences du vivant, cela signifie α = 0, 05.
776 Corrigés • UE 4
85
a. b. c. d. e.
La précision d’un appareil ou d’une méthode de mesure correspond à sa capacité de repro-
duire des valeurs très proches. La précision est donc d’autant meilleure que la variances des
masures est faible. Il s’agit donc d’un test de comparaison de deux variances observées. Le
test de Snedecor est applicable car les données sont normalement distribuées.
On fait le quotient des deux variances s21 = 14 et s22 = 12 dans le sens où il est supérieur à 1 :
s2 14
F = 12 = ≈ 1, 17. Avec le choix de α = 0, 05 il faut lire le seuil dans la table titrée 2, 5 %
s2 12
avec le ddl = (n1 − 1, n2 − 1) = (7, 9). On lit f0,05 ≈ 4, 2.
• a. vrai. La valeur calculée est inférieure au seuil.
• b. faux : ddl permutés et erreur de table.
• c. faux. Les ddl sont faux (n au lieu de n − 1).
• d. faux : erreur de table.
• e. faux. Les ddl ont été permutés.
Tests du χ2
86 a. b. c. d. e.
Les classes sont symétriques par rapport à la moyenne 180 : il va suffire de calculer un seul
effectif théorique.
90 − 180
P(X 90) = P Z = P(Z −2) = 0, 0228 avec la table de la fonction de
45
répartition
En multipliant par 300, on obtient un effectif théorique de 6, 8, puis le tableau suivant (en
remarquant que l’effectif théorique 180 est la moitié de l’effectif total) :
X X 90 90 < X 180 180 < X 270 270 < X
effectif observé 7 140 144 9
effectif théorique 6, 8 143, 2 143, 2 6, 8
Tous les effectifs théoriques sont supérieurs à 5. La loi du χ2 utilisée a 3 ddl. Elle prend pour
(7 − 6, 8)2
valeur : χ2obs = + · · · ≈ 0, 79.
6, 8
On lit χ20,05 = 7, 81. Comme χ2obs < χ20,05 , l’hypothèse nulle n’est pas rejetée au seuil 5 %.
87 a. b. c. d. e.
On teste l’hypothèse nulle H0 les trois traitements ont la même efficacité avec un test du
χ2 d’homogénéité, ou d’indépendance, dont le degré de liberté est :
(3 − 1)(2 − 1) = 2.
Pour réaliser le test, on calcule d’abord les effectifs théoriques qu’on aurait si H0 était vraie.
Ils sont mis en gras dans le tableau ci-dessous.
UE 4 • Corrigés 777
traitement A B C totaux
Corrigés
guéris 30 (30) 25 (30) 35 (30) 90
non guéris 70 (70) 75 (70) 65 (70) 210
totaux 100 100 100 300
88
a. b.
c.
d. e.
Commencez par rejeter la proposition e. : la statistique peut permettre de montrer qu’il existe
un lien entre l’asthme et l’exposition au produit chimique ; mais pas de conclure à une rela-
tion causale.
Pour une personne prise au hasard, notons les événements E : elle est exposée au produit et
A : elle est atteinte d’asthme . Les informations de l’énoncé conduisent au tableau des ef-
fectifs :
A A totaux
E 25 75 100
E 125 775 900
totaux 150 850 1000
Parmi les asthmatiques de l’usine, il y en a donc 25 sur 150 qui sont exposés au produit chi-
mique, soit 1 sur 6 : la proposition c. est exacte.
Vous pouvez aussi rejeter la proposition b. puisque le risque β correspond à la décision H0
est déclarée vraie, et non à la phrase prudente H0 n’est pas rejetée.
On formule l’hypothèse nulle H0 : l’asthme n’est pas liée à l’exposition. On calcule alors les
effectifs attendus (en gras dans le tableau ci-dessous) :
A A totaux
E 25 (15) 75 (85) 100
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Les effectifs attendus sont tous 5. On peut donc calculer la valeur observée :
(25 − 15)2
χ2obs = + · · · ≈ 8, 71. Avec α = 0, 05 et un ddl égal à 1, on lit dans la table
15
2
χ0,05 = 3, 84.
Comme χ2obs > χ20,05 , on rejette l’hypothèse nulle selon la formulation de la proposition a..
La proposition d. peut rendre perplexe. Elle est vraisemblable avec les calculs qui précèdent.
Mais il s’agit d’une conclusion correspondant à une version unilatérale du test, ce que ne
permet pas le test du χ2 .
778 Corrigés • UE 4
En dehors du temps du concours, vous pouvez reprendre le problème en faisant une comparaison,
25
avec un test unilatéral, entre les proportions d’individus asthmatique p1 = chez les n1 = 100
100
125
exposés et p2 = chez les n2 = 900 non exposés.
900
150 p1 − p 2
On obtient π= puis z = ≈ 3, 98. Avec un seuil unilatéral à
1000
π(1 −
π) n11 + n12
5 %, on lit z0,10 = 1, 645, la proposition d. est bien confirmée.
89 a.
b. c. d. e.
• a. faux. b. vrai. Il faut faire un test du χ2 d’ajustement (ou de conformité) entre la distribu-
tion dans la population et dans l’échantillon.
• c. faux. La conclusion se fait avec un risque α et non β.
• d. faux. La conclusion porte sur la distribution entière et non sur une modalité particulière.
90 a. b. c. d. e.
Il s’agit de tester l’indépendance entre la présence ou non de complications (variable di-
chotomique) et l’âge (variable quantitative répartie en 4 classes). Il s’agit donc d’un test
d’indépendance du χ2 à 3 ddl (si les effectifs sont suffisants).
91 a. b. c.
d. e.
Comme la loi suivie par la variable de décision est une loi du χ2 à 3 ddl, le seuil à 5 % est
χ20,05 = 7, 815. La zone de non-rejet est donc [0; 7, 82] (attention à ne pas confondre rejet et
non-rejet).
On lit χ20,01 = 11, 34. Le degré de signification p est donc légèrement inférieur à 1 %.
93 a. b. c. d. e.
• a. faux. C’est le coefficient de corrélation linéaire qui est compris entre −1 et +1.
UE 4 • Corrigés 779
Corrigés
94 a.
b. c. d. e.
• a. faux. Dans un test de corrélation, l’hypothèse nulle est l’indépendance.
• b. vrai. On peut comparer directement r et la valeur théorique ρ = 0 à l’aide d’une table du
coefficient linéaire. En l’absence de cette table (ce qui est le cas pour la plupart d’entre vous),
on calcule :
√ √
r n−2 0, 5 48
t= √ = =4
1 − r2 1 − 0, 52
qui est la valeur prise par une variable de Student à n − 2 = 48 ddl.
• d. faux. Avec α = 0, 05, on lit t0,05 ≈ 2, 01. Comme t > t0,05 , il y a un lien significatif entre
le poids et la tension artérielle systolique chez les hommes de plus de 50 21mm] • c. faux.
Le fonctionnement d’un test statistique suppose H0 vraie alors que β suppose H1 vraie. La
conclusion d’un test n’est dons pas concernée par β.
95 a. b. c. d. e.
• a. faux. r est toujours compris entre −1 et 1.
• b. vrai. Avec le QCM précédent, on peut modéliser la situation par Y = aX + b avec
Cov(X, Y)
a= et y = ax + b.
V(X)
Cov(X, Y) Cov(X, Y)
De r = soit 0, 5 = on déduit Cov(X, Y) = 100
σ(X)σ(Y) 10 × 20
100
puis a = 2 = 1 On a de plus 130 = a × 95 + b qui donne b = 35.
10
On obtient donc la droite de régression de Y en X : Y = X + 35.
• c. faux. Cette droite coupe l’axe des ordonnées en y = 35.
• d. faux. On peut utiliser ce modèle pour prédire une tension artérielle systolique, mais uni-
quement dans la zone de validation, soit pour x compris entre 75 et 115 ; ce qui n’est pas le
cas pour x = 130.
96 a. b.
c.
d. e.
On peut comparer la proportion observée de patients à tension artérielle contrôlée à l’entrée
dans l’étude et à la fin des 12 mois d’étude. Comme il s’agit des mêmes patients, les échantillons
sont appariés.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
On peut aussi considérer (même si c’est compliqué !) qu’il s’agit d’étudier la liaison entre la
variable qualitative tension artérielle (deux modalités) et la variable qualitative à deux moda-
lités : entrée et sortie de l’étude.
97 a. b. c.
d. e.
Notons : CC : tension artérielle contrôlée au début et tension contrôlée à la fin ;
CC : tension artérielle contrôlée au début et tension non contrôlée à la fin ;
et de même CC et CC.
L’énoncé donne :
51 paires pour {CC, CC}, 52 paires pour {CC, CC},
63 paires pour {CC, CC}, 17 paires pour {CC}.
On en déduit :
780 Corrigés • UE 4
98 a. b. c. d. e.
En retenant la version écart réduit, on calcule :
5
0, 5 −
z= 22 = 22 − 5 ≈ 3, 27.
√
0, 5 × 0, 5 5 + 17
5 + 17
On lit z0,01 = 2, 576 et z0,001 = 3, 291.
La seuil de signification est donc légèrement supérieur à 0, 001.
Si vous choisissez la version χ2 , vous obtiendrez χ2c = 10, 70 et vous observez que z2 = χ2c , ce qui est
un résultat général.
99
a. b.
c.
d.
e.
• a. vrai. b. faux. Une étude statistique peut mettre en évidence des corrélations, jamais des
causalités.
Le pourcentage P de patients non-contrôlés dans la population dont est issu l’échantillon
avant l’intervention suit une loi qui peut être
approximée par une loi normale N(µ, σ) avec µ
52 52 51 1
estimé par ≈ 0, 505 et σ estimé par × × ≈ 0, 049.
103 103 103 103
• c. vrai. d. vrai P(P > 0, 408) = P(Z > −2, 00) = 0, 977.
Le risque de l’affirmation est donc d’environ 2, 3 %.
• e. vrai. P(P < 0, 601) = P(Z < 1, 95) = 0, 974.
Le risque de l’affirmation est donc d’environ 2, 6 %.
100 a. b. c. d. e.
A priori, il s’agit d’un problème de corrélation.
Pour avoir un problème de régression, par exemple Y = aX + b, il faudrait que X et Y aient
des statuts différents : X variable explicative, Y variable à expliquer. Est-ce le cas ?
La réponse attendue est oui : informations sur les plages des valeurs de x et de y (qui seraient
inutiles autrement), et dans l’enchaı̂nement des QCM, une question de régression apparaı̂t
(QCM 101).
101 a. b. c. d.
e.
Quand le pourcentage de comprimés avalés augmente, on attend une diminution de la tension
artérielle. Cela signifie que X et Y varient en sens inverse, c’est-à-dire que la covariance est
négative. La réponse est donc e.
Faisons quand même les calculs.
covariance des valeurs :
UE 4 • Corrigés 781
Corrigés
377 221, 5 2379, 5 4833, 3
= − = −204, 7
30 30 30
n
covariance estimée : = Cov(X, Y) = −211, 7.
n−1
102 a.
b. c. d. e.
Comme ci-dessus, on sait que r < 0 : vous pouvez éliminer les affirmations a. c. et d.
variance = moyenne des carrés − carré de la moyenne
2
192 895, 9 2379
V(X) = − = 138, 7
30 30
2
794 887, 2 4833, 3
V(Y) = − = 539, 8
30 30
Cov(X, Y)
r= √ √ = −0, 75.
V(X) V(Y)
n
Pour obtenir des valeurs estimées, le facteur rectificatif est le même pour le numérateur et le
n−1
dénominateur de r et se simplifie.
103 a. b. c. d. e.
La valeur peut se lire dans la table du coefficient de corrélation. En l’absence de cette table,
on utilise la table de Student (ou table de T) à n − 2 ddl.
104 a.
b. c. d. e.
√
r n−2
On calcule t = √ = −6.
1 − r2
Comme t0,001 = 3, 674, on a |t| > t0,001 .
La liaison est significative à toutes les valeurs de p indiquée.
V(X) 138, 7
De y = ax + b, on tire : b = 278, 47.
En remplaçant y par 182 dans le modèle y = −1, 48x + 278, 47 on obtient l’estimation
x = 62, 2.
106 En supposant qu’on puisse utiliser une approximation par une loi normale, l’intervalle
de confiance de la moyenne de la tension artérielle à la fin de l’étude s’écrit :
s n
y ± 1.96 √ où y ≈ 161 et s = 539, 8
n n−1
La précision souhaitée conduit à :
2
539, 8 1, 96
1, 96 < 10 ⇐⇒ 539, 8 < n − 1 ⇐⇒ n 22.
n−1 10
782 Corrigés • UE 4
Les calculs ont été faits en supposant n 30, ce qui n’est pas vérifié par le résultat. La réponse doit
être de l’ordre de 24 ou 25. Mais la réponse attendue est vraisemblablement 22.
108
a. b. c. d. e.
• a. vrai. e. vrai. Il s’agit d’un test de corrélation entre deux grandeurs quantitatives. On ne
sait rien des lois suivies par ces grandeurs. On utilise alors le test de Spearman.
• c. faux. Pour n assez grand on conclut avec le loi de Student à n − 2 = 118 ddl.
• b. vrai. d. vrai. La conclusion se fait avec un risque α qui n’est pas précisé ici.
Avec α = 0, 05 le seuil sur r est r0,05 = 0, 1946 et l’hypothèse nulle pas de lien est rejetée,
même avec r = 0, 20.
Pour r = 0, 20 la conclusion n’est pas conforme à l’intuition et il est probable que le prof attendait b.
faux. Renseignez-vous.
109 a. b. c. d. e.
• e. faux. Il s’agit d’une comparaison de deux proportions dans le cas d’échantillons indépendants
de petites tailles. On utilise le test exact de Fisher.
• e. vrai. b. faux. a. faux. c. vrai.
On additionne toutes les probabilités associées au tableau de départ et aux tableaux plus
défavorables (avec les mêmes marges), soit
4!4!4!4! 1
en unilatéral : p = =
0!4!0!4!8! 70
4!4!4!4! 4!4!4!4! 2 1
en bilatéral : p = + = ==
0!4!0!4!8! 4!0!4!0!8! 70 35
Corrigés
0, 95 (1000 − x)
• S p = P(N|C) = = 0, 95.
1000 − x
0, 9 x
• S e = P(P|C) = = 0, 9.
x
S p et S e s’obtiennent aussi directement avec les informations de l’énoncé.
• V PP = P(C|P) est bien l’énoncé e.
111
a. b. c. d. e.
Les informations de l’énoncé conduisent au tableau d’effectifs :
M M Totaux
+ 45 6 51
− 3 746 749
Totaux 48 750 800
746
• a. vrai : S p = P(−|M) =
752
• b. faux : 48 patients malades (45 correspond au nombre de vrais positifs).
• d. faux : 6 faux positifs.
45
• e. faux : V PP = P(M|+) =
51
112 a. b. c. d. e.
• a. faux et b. vrai Il s’agit d’une enquête rétrospective (ou cas-témoins) puisque l’informa-
tion sur la vaccination est obtenue par enquête sur le passé. Dans ce cas, on peut calculer le
rapport de cotes, mais pas le risque relatif.
• e. faux Reportons en tableau les effectifs de l’énoncé où V désigne les vaccinés et M les
individus avec ADSN.
M M Totaux
V 13 12 25
V 223 343 566
Totaux 236 355 591
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
n1 n4 13 × 343
Avec ce tableau, le rapport de cotes est égal à : = ≈ 1, 67.
n2 n3 12 × 223
• c. faux Il faudrait un intervalle de confiance.
• d. faux Même la corrélation n’entraı̂nerait pas la causalité.
113 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le facteur est un facteur de risque si RR > 1 et un facteur protecteur si RR < 1.
Mais pour conclure, il faut que l’intervalle de confiance soit d’un seul côté par rapport à 1.
• b faux et d. faux. C’est le coefficient de corrélation qui quantifie la force de l’association.
RR et OR quantifie le risque de présenter la maladie en présence du facteur.
• c. faux. C’est 95 %.
784 Corrigés • UE 4
114 a. b. c. d. e.
Désignons par M l’événement un individu pris au hasard a la maladie M et par + (resp. −)
l’événement un individu pris au hasard a un diagnostic positif (resp. négatif) .
Considérons un échantillon de grande taille (1000 par exemple) pour pouvoir assimiler fréquences
et probabilités. En partant de l’information sur la prévalence on peut dresser le tableau d’ef-
fectifs :
M M Totaux
+ 540 40 580
− 60 360 420
Totaux 600 400 1000
540
• a. vrai. b. faux. V PP = P(M|+) = ≈ 0, 93.
580
360
• c. faux. d. faux. V PN = P(M|−) = ≈ 0, 86.
420
420
• d. faux. P(−) = = 0; 42.
1000
115 a. b. c. d.
e.
Comme les dépressifs sont tous repérés, la sensibilité du test est de 100 %.
Comme les non dépressifs n’entraı̂nent pas tous un résultat négatif, la spécificité n’est pas
égale à 100 %.
Comme les repérés ne sont pas tous dépressifs, la Valeur Prédictive Positive n’est pas égale à
100 %.
Comme les non repérés sont tous non dépressifs, la Valeur Prédictive Négative est égale à
100 %.
En dehors du temps du concours, vous pouvez dresser le tableau des effectifs ce qui confirme les
affirmations qui précèdent et permet d’obtenir en plus :
475 120
Sp = = 0, 95 et V PP = ≈ 0, 83.
500 145
116 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux. b. vrai, C’est la définition de la sensibilité.
• c. vrai, Si on diminue le seuil, le test va déclarer positifs plus d’individus. La sensibilité
augmente.
• d. vrai, e. faux. La spécificité est la probabilité
S p = P concentration-marqueur < 7|non malade .
Si on diminue le seuil, le nombre des non-malades déclarés négatifs va diminuer. La spécificité
diminue.
servirait donc à rien.
117 a. b.
c. d.
e.
L’enquête se fait en suivant le temps et non en s’intéressant au passé. Elle n’est donc pas
rétrospective.
On pourrait dire qu’elle est prospective. Mais comme l’exposition a débuté avant l’observa-
UE 4 • Corrigés 785
Corrigés
Sur ce sujet, comme sur bien d’autres, adaptez votre réponse à votre cours local.
Dans une enquête cas-témoins, on prendrait un échantillon d’enfants atteints de chute d’au-
dition, et un échantillon d’enfants non atteints, et on enquêterait sur leur exposition passée.
Ce n’est pas le cas ici.
Les échantillons, contrôlés par l’expérimentateur, sont constitués d’enfants exposés et non-
exposés.
118
a. b.
c.
d. e.
L’enquête va durer 10 ans. Elle n’est donc pas rapide !
D’une façon générale, dans le cas de maladies à long délai d’installation, on préfère utiliser
une enquête cas-témoins.
119 a. b. c. d. e.
• On complète d’abord le tableau d’effectifs par soustractions.
risque relatif de 1, 56 signifie que les enfants exposés ont 1, 56 fois plus de risque d’avoir une
chute d’acuité auditive que les non exposés.
• Le risque attribuable au facteur est :
8
P(M|E)
1− = 1 − 50 ≈ 0, 14.
P(M) 13
70
120 a. b.
c. d. e.
La prévalence d’une maladie est la proportion de malades dans la population à un instant
donné. La proposition d. est donc fausse.
Le taux d’incidence d’une maladie est la vitesse d’apparition de nouveaux cas.
Sur une courte période où l’on peut considérer le taux d’incidence comme constant, on a :
786 Corrigés • UE 4
121 a. b. c. d. e.
La sensibilité, proportion de tests positifs parmi les malades, est estimée par
56
Se = ≈ 0, 528 soit environ 53 %.
106
122 a. b. c.
d.
e.
La spécificité, proportion de tests négatifs parmi les non-malades, est estimée par
86
Sp = ≈ 0, 915 soit environ 91, 5 %.
94
nb vrais positifs + nb vrais négatifs 56 + 86
L’exactitude est : = = 0, 71.
nb patients 200
123
a. b. c.
d. e.
Les valeurs prédictives concernent la population. Pour les calculer, il faudrait connaı̂tre la prévalence
de la sténose coronarienne. À défaut, on suppose que les patients étudiés sont représentatifs de la
population.
56
V PP = P(M|+) = = 0, 875 soit 87, 5 %.
64
La proposition d. correspond à la V PP.
La sensibilité concerne les tests positifs et non les tests négatifs.
124
a. b. c. d. e.
L’hypothèse nulle est l’indépendance : la proposition d est fausse, et e est vraie.
A priori, on peut faire une comparaison de proportions observées ou un test du χ2 . Mais la
proposition c correspond à un test unilatéral, ce qui n’est pas possible avec le test du χ2 .
Comparons la proportion d’ECGs d’effort positifs chez les patients atteints de sténose coro-
56
narienne p1 = ≈ 0, 528 et chez les patients ne présentant pas de sténose coronarienne
106
8
p2 = ≈ 0, 085.
94
Avec un tel écart entre p1 et p2 , cochez a, b et c ; et passez à la suite.
56 + 8 64 p1 − p2
On calcule
π= = = 0, 32 puis z= ≈ 6, 7.
106 + 94 200
π) n11 +
π(1 −
1
n2
Comme z0,001 = 3, 291, les propositions a, b et c sont exactes.
UE 4 • Corrigés 787
125 a. b. c. d. e.
Corrigés
• a. faux. Le rapport de vraisemblance négatif quantifie l’apport d’un test positif. C’est la
sensibilité du test diagnostique qui est assimilable à la puissance statistique de l’essai.
• b. faux. Les valeurs prédictives dépendent de la prévalence de la maladie, qu’on ne connaı̂t
pas dans cette question.
• c. vrai. Si on veut affirmer le diagnostic de lithiase, c’est le rapport de vraisemblance positif
Se
qu’il faut considérer, soit · On obtient successivement : 4 puis 9, 8 puis ≈ 32, 7. C’est
1−Sp
donc le scanner qu’on choisit pour affirmer le diagnostic de lithiase.
• d. faux. Si on veut éliminer le diagnostic de lithiase, c’est le rapport de vraisemblance
1 − Se
négatif qu’il faut considérer, soit · On obtient successivement : ≈ 0, 67, puis ≈ 0, 02,
Sp
puis ≈ 0, 02. C’est donc l’abdomen qu’on choisit pour éliminer le diagnostic de lithiase.
• e. faux. Connaissant la prévalence on peut dresser le tableau d’effectifs correspondant à un
échantillon représentatif de grande taille (3000 par exemple) :
M M Total
+ 980 60 1040
− 20 1940 1960
1000 2000 3000
Le nombre de faux négatifs (20) est plus petit que le nombre de faux positifs (60).
Éléments d’épidémiologie
126 a. b.
c. d. e.
Le facteur de risque est la contraception orale et la maladie d’intérêt le cancer du sein. Les
cas sont constitués par un groupe de femmes ayant la maladie et les témoins par un groupe de
femmes n’ayant pas la maladie. Pour tous les sujets (cas et témoins) on recherche de façon
rétrospective le niveau d’exposition au risque, c’est-à-dire si la femme a reçu une contracep-
tion orale.
127 a. b. c. d. e.
On a un échantillon de femmes présentant le cas malformation congénitale et un échantillon
de témoins.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
128
a.
b. c.
d. e.
Le groupe 1 a été exposé (paludisme cérébral pendant les premières années) et le groupe 2
est non-exposé. Il s’agit d’une étude exposés-non exposés, ou cohorte.
L’étude a lieu après l’exposition. Elle est donc prospective.
Comme on veut étudier une relation entre une exposition et une maladie, l’étude est analy-
tique.
129 a.
b.
c. d. e.
788 Corrigés • UE 4
Parmi les enfants ayant fait un paludisme cérébral, la proportion de ceux qui ont eu des
40
troubles neurologiques est ≈ 0, 267, soit 26, 7 %. Cette incidence est observée sur 20
150
ans, soit en moyenne environ 1, 3 % par an.
130 a. b. c. d. e.
Dans les normes internationales ISO, on note µ ± 2σ. Mais Il fallait vraisemblablement lire
µ ± σ. Comme toujours, alignez vous sur votre cours.
• On peut évaluer la dispersion d’une série statistique par son écart type. Dans ce cas, la dis-
persion est plus grande dans le groupe 2.
5
Mais il est plus pertinent de retenir le coefficient de variation : CV1 = ≈ 0, 33 et
15
8
CV2 = = 0, 32 et c’est alors le groupe 1 où la dispersion est la plus grande.
25
• On peut comparer les deux moyennes d’âge observées.
Comme on s’intéresse à l’âge lors de l’apparition des troubles, les échantillons concernés
sont de tailles n1 = 40 et n2 = 8.
Comme un échantillon est de petite taille, on ne peut pas utiliser le test de l’écart réduit.
Comme on a supposé que l’âge d’apparition des troubles suit une loi normale, on utilise un
test de Student (en ajoutant l’hypothèse d’égalité des variances dans les populations) :
(n1 − 1)σ21 + (n2 − 1)σ22 39 × 55 + 7 × 82
σ2 =
= ≈ 30, 93.
n1 + n2 − 2 39 + 7
x1 − x2
t= ≈ −4, 64.
σ2 n11 + n12
Comme le degré de liberté est de 46, on lit t0,05 = 2, 02.
Comme |t| > 2, 02, H0 est rejetée : il existe une différence significative au risque α = 0, 05.
131 a.
b.
c. d. e.
On va comparer une variable qualitative binaire (les symptômes apparaissent ou non) et une
variable quantitative (dosage).
On peut comparer les dosages moyens du sous-groupes avec symptômes et du sous-groupe
sans symptôme.
132 a. b. c. d. e.
Comme le nouveau dosage n’a jamais été étudié, on peut préférer un test non paramétrique.
Mais l’effectif étant de grande taille, ce sera inutile.
On compare deux variables quantitatives : valeur du dosage et âge d’apparition des troubles.
133 a. b. c. d. e.
Dans les affirmations a., b. et c., l’intervalle de confiance de RR est tel que 1, 7 > 1. Le risque
relatif est donc significativement supérieur à 1, ce qui valide les affirmations b. et c..
Dans les affirmations d. et e., l’intervalle de confiance de RR contient 1, ce qui ne permet
aucune conclusion. On peut dire que le facteur E n’est pas significativement associé à M.
Essais thérapeutiques
Corrigés
134
a. b. c. d.
e.
Les réponses c. et d. sont à rejeter car, d’une part une hypothèse nulle n’est jamais unilatérale,
et d’autre part on ne sait pas [a priori si un antibiotique est plus efficace qu’un autre.
Dans la formule fournie, on sait que σ = 80 et δ = 50 ; puis :
pour la réponse a, on connaı̂t zα = 1, 96, z2β = 1, 645 et on calcule n = 67 ;
pour la réponse b, on connaı̂t zα = 1, 96, z2β = 1, 282 et on calcule n = 54 ;
pour la réponse e, on connaı̂t n = 40, zα = 1, 96 et on calcule z2β = 0, 835, ce qui donne
2β ≈ 0, 40, puis la puissance 1 − β ≈ 0, 80.
135 a.
b. c. d. e.
• a. faux. Un essai de phase I évalue la tolérance d’un nouveau médicament. Il se pratique
avec des sujets sains.
• b. vrai. La puissance du test est 1 − β = 1 − 0, 05 = 0, 95.
• c. faux. Les patients qui participent à l’étude doivent signer un consentement libre et éclairé.
• d. faux. Le choix de a = 0, 05 signifie qu’il y a 5 chances sur 100 de rejeter l’hypothèse
d’égalité alors qu’elle est vraie.
• e. faux. Si on rejette H0 , on affirme (avec un risque α de se tromper) qu’il existe une
différence entre les deux traitements.
136 a.
b. c.
d. e.
L’hypothèse nulle est la mesure n’a pas d’effet
137 a. b. c. d. e.
La randomisation (tirage des patients au hasard) est une nécessité, mais n’apporte rien sur la
puissance.
Le nombre minimum n de patients à inclure dans chacun des deux groupes est donné par la
formule : √ √ 2
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
138 a. b. c.
d. e.
790 Corrigés • UE 4
Dans cette question, on a n = 300. Avec la formule qui précède, on cherche z2β . On obtient
z2β = 0, 1032.
On en déduit 2β ≈ 0, 92, puis 1 − β ≈ 0, 54.
139
a. b.
c. d. e.
14 16
Il s’agit de comparer les proportions p1 = et p2 =
206 206
avec comme hypothèse nulle qu’elles ne sont pas significativement différentes.
Les conditions d’approximation des lois binomiales par des lois normales sont bien vérifiées.
On calcule donc :
14 + 16 p 1 − p2
π=
puis z= ≈ −0, 379.
206 + 206
π(1 −
π) n11 + 1
n2
Au risque habituel α = 0, 05 on sait que z0,05 = 1, 96.
Comme |z| < z0,05 , on ne rejette pas H0 au seuil de 5 %. On ne peut donc pas conclure que les
risques de complication sont différents.
Parmi les propositions b. c. d. et e. qui correspondent à une conclusion à l’issue d’un test, la
seule qui est exacte est c..
Mais il y a un piège : la proposition a. est seulement une observation (pas une conclusion), et
elle est vraie.
140 a.
b.
c.
d. e.
Avec l’hypothèse la mesure n’a pas d’action on va réaliser un test d’homogénéité du χ2 .
Mais on peut aussi tester l’indépendance entre les deux caractères qualitatifs : présence ou
absence de la mesure de protection (2 modalités) et gravité de la complication (3 moda-
lités).
Heureusement, ce sera le même test du χ2 .
141
a. b. c.
d. e.
Si H0 est vraie, les effectifs attendus sont en gras dans le tableau ci-dessous.
142 a. b. c. d. e.
Corrigés
Un essai de phase III évalue l’efficacité en condition expérimentale par comparaison avec les
traitements de réféerence.
143
a. b. c.
d. e.
Le temps de participation est la durée de la surveillance, c’est-à-dire la survie s’il y a eu
décès.
Le recul est le délai entre la date d’origine et la date de point.
Un exclu vivant est vivant à la fin de l’étude.
Un perdu de vue est vivant au dernier contact qui a eu lieu avant la fin de l’étude.
144
a. b.
c. d. e.
On étudie des proportions de rechute, on connaı̂t :
α = 0, 05 ; π = 0, 10 ; pattendu = 0, 08 ; 1 − β = 0, 05 et l’hypothèse nulle est que le
traitement ne modifie pas la proportion de rechute.
Si l’anticoagulant n’est pas efficace, on ne rejette pas H0 avec la probabilité 1 − α = 0, 95.
Si le traitement est efficace (cette formulation est en principe unilatérale, mais vu l’énoncé on
va l’oublier), on rejette l’hypothèse nulle avec la probabilité 1 − β = 0, 95.
145 a. b. c. d. e.
Dans la formule disponible :
√ 2
zα 2π(1 − π) + z2β pattendu (1 − pattendu )
n =
δ
on connaı̂t : zα = 1, 96 ; π = 0, 10 ; z2β = 1, 645 ; pattendu = 0, 08 ; δ = 0, 02,
ce qui donne n = 2675 puis 2n = 5350.
146
a. b. c. d. e.
On compare deux proportions observées p1 = 0, 091 et p2 = 0, 107 avec
n1 = n2 = 5000, ce qui permet d’utiliser l’approximation normale des lois binomiales. On
p 1 − p2 n1 p1 + n2 p2
calcule : z = avec
p= = 0, 099.
n1 + n2
p(1 −
p) n11 + n12
On obtient |z| = 2, 68. Comme z0,01 = 2, 576, soit |z| > z0,01 , le degré de signification est
inférieur à 1%.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
On peut donc rejeter l’hypothèse nulle en acceptant un risque de 1%, a fortiori avec un risque
de 10% et conclure à la réduction des fréquence des rechutes (situation unilatérale) avec un
risque de 5 %.
UE 4 Concours blancs (corrigés)
Concours n◦ 1
1 a.
b. c. e.
En reportant dans la formule les valeurs connues, on obtient :
1 1
4 = × 4, 7 − log[A] ⇐⇒ log[A] = −3, 3 ⇐⇒ [A] = 10−3,3 = 5 × 10−4
2 2
2 a. b.
c.
d. e.
dT 1 dL
• a. faux. b. faux En considérant ln(T ), on obtient avec des différentielles : = −
T 2 L
1 dg
·
2 g
Mais une incertitude est un majorant de l’erreur, et l’incertitude est donc :
T 1 L 1 g
= + ·
T 2 L 2 g
L 0, 005
• c. vrai. L’incertitude relative sur L est : = = 0, 025.
L 0, 2
T 1
• d. vrai. e. faux. L’incertitude relative sur T est : = (0, 025 + 0, 021) = 0, 023.
T 2
3
a. b. c.
d. e.
• a. vrai. b. faux. Il y a 50 comprimés jusqu’à 100 (médiane = 100 mg), 16 comprimés jus-
qu’à 99, d’où environ 25 comprimés jusqu’à 99, 3 (premier quartile = 99, 3 mg).
• c. faux. d. vrai. Avec une calculatrice on obtient x = 100, 2 mg et s2 = 1, 85 mg2 .
25
• e. faux. La densité de fréquence de la classe ]100 − 101) est = 25 mg−1 .
1
4
a. b. c. d. e.
x−µ 100, 2 − 100
t= = ≈ 1, 41.
√s 1,85
n
100
Pour ν = 99 et α = 0, 05 on lit t0,05 ≈ 1, 98. Comme |t| < t0,05 H0 non rejetée à 5 %.
5 a.
b. c. d.
e.
Vous pouvez assimiler fréquences et probabilités et utiliser le langage probabiliste. Mais il est
plus rapide d’imaginer un échantillon représentatif de 1000 personnes et remplir le tableau :
UE 4 • Corrigés concours blancs 793
Corrigés
Malades 4 1 5
Non malades 496 499 995
Totaux 500 500 1000
Le tableau permet de répondre à toutes les questions ; par exemple, la fréquence de la PR chez
1
l’homme est de soit 0, 2%.
500
6 a. b. c. d.
e.
7 a. b. c.
d. e.
Dans les QCM 6 et 7, pour obtenir les résultats attendus dans l’énoncé, il faut assimiler le
tirage à un tirage avec remise, ce qui suppose la population de grande taille.
On a alors :
pour le 5 : 0, 008 × 0, 008 = 0, 064 × 10−3
pour le 6 : 0, 008 × 0, 992 + 0, 992 × 0, 008 = 15, 872 × 10−3 .
8 a.
b.
c.
d.
e.
Chacune des n = 100 femmes a la probabilité p = 0, 008 d’être atteinte de PR. En suppo-
sant que la maladie n’est pas contagieuse (indépendance des tirages), N0 suit la loi binomiale
B(100; 0, 008) que l’on ne peut pas approximer par une loi normale.
On a alors :
E(N0 ) = 100 × 0, 008 = 0, 8 ; σ(N0 ) = 100 × 0, 008 × 0, 992 ≈ 0, 89
P(N0 = 0) = (0, 992)100 ≈ 0, 448 ; P(N0 0, 8) = 1 − P(N0 = 0) ≈ 0, 552.
9 a. b.
c. d. e.
Le nombre X de cas de PR parmi les n femmes suit alors B(n; 0, 008).
P(X = 0) = (0, 992)n 0, 05 ⇐⇒ n ln(0, 992) ln(0, 05)
ln(0, 05)
⇐⇒ n ⇐⇒ n 373
ln(0, 992)
10 a. b. c. d.
e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
11 a. b. c.
d. e.
Comme on donne une information sur la droite de régression du poids en fonction du terme,
on choisi de noter X le terme (en semaines) et Y le poids (en g). Les données s’écrivent alors :
n = 127 (qui ne servira pas), x = 35, s x = 2, y = 3010 et sy = 200.
La droite de régression étudiée a pour équation Y = aX + b avec b = 10.
D’autre part cette droite passe par le point moyen, soit : y = ax+b, c’est-à-dire 3010 = 35a+b.
600
On en déduit : a = ·
7
Cov(X, Y) Cov(X, Y) s x 600 2 6
Sachant que a = et r = on a r = a = × = ·
s2x s x sy sy 7 200 7
12 a.
b.
c.
d.
e.
Le tableau de l’énoncé donne :
90 80
S e = P(+|M) = = 0, 9 et S p = P(−|M) = = 0, 8,
100 100
mais il ne donne pas les valeurs prédictives qui dépendent de la prévalence.
Pour répondre aux autres questions, on peut, soit utiliser la formule de Bayes, soit construire
un tableau représentatif de la population qui tienne compte de la prévalence :
malades non malades totaux
test + 90 180 270
test − 10 720 730
totaux 100 900 1000
90 1 720 72
On lit alors : V PP = P(M|+) = = et V PN = P(M|−) = = ·
270 3 730 73
Sur 1000 habitants, on aurait donc 180 non malades soumis au test B, soit 18 000 pour la
ville, ce qui entraı̂nerait 18 hospitalisations.
13
a. b.
c. d.
e.
72 56
On compare les proportions de patients soulagés p1 = (groupe traité) et p2 = (groupe
92 72
placebo) dans le cas d’échantillons indépendants de grandes tailles.
H0 : pas de différence significative entre p1 et p2
π1 = π2 = π.
72 + 56
• a. vrai Sous H0 , π est estimé par
π=
92 + 72
p 1 − p2
• b. faux d. faux Pour effectuer le test on calcule z = ≈ 0, 07
π(1 −
π)( n11 + n12 )
H0 est donc non rejetée pour tous les risques raisonnables.
• c. vrai L’intervalle de confiance de π1 à 95% est :
UE 4 • Corrigés concours blancs 795
p1 (1 − p1 ) p1 (1 − p1 )
p1 − 1, 96 ; p1 + 1, 96 .
Corrigés
n1 n1
Le calcul donne ]0, 6986; 0, 8666[ et on arrondit en élargissant l’intervalle : ]0, 69; 0, 87[.
14 a. b. c. d. e.
• b. vrai Il s’agit d’une comparaison de deux moyennes observées dans le cas d’échantillons
de petites tailles.
• a. faux car les échantillons ne sont pas appariés.
• c. faux car il ne s’agit ni d’indépendance ni d’homogénéité.
• d. faux car les hypothèses de fonctionnement ne sont pas satisfaites.
• e. faux car l’étude ne porte pas sur une corrélation.
15
a. b.
c.
d. e.
Notons nA , nB , xA , s2A , xB , s2B
les effectifs, moyennes et variances estimées des échantillons A
et B.
Le degré de liberté de F étant (nA − 1, nB − 1) ou (nB − 1, nA − 1) on obtient nA = 21 et
s2
F = 2B = 2, 5.
sA
D’autre part, on donne xA = 3000, xB = 3200, et on peut calculer
1
s2A = × S CE = 50.
nA − 1
On en déduit s2B = 2, 5 × s2A = 125.
Dans la table de Snedecor à α = 0, 025 on lit le seuil f0,05 = 2, 77. Comme f < f0,05 , la
différence des variances n’est pas significative à 5 %.
Dans la table de Snedecor à α = 0, 05 on lit le seuil f0,10 = 2, 35. Comme f > f0,05 , la
différence des variances est significative à 10 %.
16
a.
b. c.
d.
e.
Il s’agit de tester l’égalité des moyennes des deux populations. Le test non paramétrique de
Mann et Whitney a eu lieu et l’hypothèse nulle a été rejetée au risque α = 0, 05.
L’affirmation b. est exacte telle qu’elle est rédigée (dans l’échantillon). Il n’y aurait pas de
certitude si la phrase parlait des populations.
Pour utiliser un test paramétrique il faudrait savoir (par des études antérieures) que les popu-
lations sont gaussiennes. Il faudrait alors calculer une variance commune.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
17 a. b.
c. d.
e.
• V = Llh est un produit. En considérant ln V on a :
∆V ∆L ∆l ∆h
= + +
V L l h
0, 05 0, 05 0, 05
soit : ∆V = 23, 3 + + = 1, 4 cm3 .
2, 8 1, 45 5, 75
• La seconde méthode est plus précise que la première puisqu’on obtient une incertitude de
0, 5 cm3 , donc inférieure à l’incertitude précédente.
18
a. b. c. d.
e.
2
• a. vrai. Il s’agit d’un test du χ d’homogénéité.
796 Concours blancs • UE 4
69 × 54
• b. faux. L’effectif théorique correspond au nombre de femmes du groupe 1 présentant
165
des troubles du cycle menstruel.
• c. faux. La correction de Yates (qui fait l’objet de controverses, donc votre référence c’est
votre cours) est inutile car les effectifs attendus sont supérieurs à 5.
• d. faux. Le ddl étant égal à 2, on lit χ20,05 = 5, 99. La valeur proposée correspond à ν = 3.
• e. vrai. Comme 9, 62 > 5, 99, l’hypothèse nulle (pas de différence) est rejetée. Mais l’hy-
pothèse émise par l’énoncé est le contraire de l’hypothèse nulle du test statistique. Elle est
donc acceptée.
Belle vacherie sur le mot hypothèse.
19
a.
b.
c. d.
e.
Soit X le nombre de particules. On va choisir un test du χ2 de conformité.
On peut penser que X suit une loi de Poisson comme nombre d’apparition d’un événement
rare.
En dehors du temps du concours, pour une loi de Poisson on a µ = E(X) = V(X).
E(X) est estimée par x = 2, 05. V(X) est estimée par s2 ≈ 1, 994.
Comme x et s2 sont proches, l’idée d’une loi de Poisson est confirmée et on ferait le test du χ2 en
estimant µ par 2.
20
a. b. c. d. e.
On peut mémoriser une formule pour r, ou une variante pour mémoire fatiguée : quotient
avec
au numérateur
646, 7 126, 6 113, 6
moyenne des produits − produit des moyennes, soit −
25 25 25
au dénominateur
722, 7 126, 6 2 593, 0 113, 6 2
racine carrée du produit des variances, soit − −
25 25 25 25
Dans tous les cas on obtient r ≈ 0, 94.
21 a. b.
c. d. e.
Il s’agit de tester l’hypothèse nulle d’indépendance (donc la liaison en cas de rejet) entre deux
variables quantitatives. C’est un test de corrélation linéaire.
22 a. b. c. d. e.
Dans vos cours, on ramène le problème à une loi de Student à n − 2 ddl, soit ici 23.
23 a. b. c. d.
e.
√
r n−2
On calcule t = √ ≈ 13, 2
1 − r2
UE 4 • Corrigés concours blancs 797
24 a. b.
c. d. e.
Corrigés
Le mot différence est curieux puisqu’on a choisi de tester la liaison, soit l’hypothèse nulle
les valeurs des taux mesurées par les deux techniques sont indépendantes
On lit dans la table de Student t0,001 = 3, 767 et parfois (ça dépend des tables) t0,0001 = 4, 693.
La liaison est donc significative pour toutes les valeurs de α citées.
25 a. b. c. d. e.
D’après l’item précédent, on peut dire qu’il existe une liaison entre les taux. Elle est positive
puisque r > 0, ce qui signifie que les deux taux varient dans le même sens.
En dehors du temps du concours, la proposition e. correspond à un autre problème (intéressant, mais
pas choisi ici) : comparaison des moyennes des taux dans le cas de séries appariées.
En supposant remplies les conditions de validité, on calcule
d 13, 0 25 16, 3
t= s où d = et s2d = − (d)2 soit t = 4, 12
√
d 25 24 25
n
Avec ν = 25 − 1 on lit t0,001 = 3, 745 ce qui montre que la différence des taux moyens est significative,
même avec α = 0, 0001.
Concours n◦ 2
26 a. b.
c. d. e.
En utilisant la formule donnée pour les deux points connus, on obtient :
B0 e4K = 3218 ; B0 e12K = 30 228
On en déduit, en faisant le quotient membre à membre :
30 228 1 30 228
e8K = ⇐⇒ K = ln ≈ 0, 280
3218 8 3218
En reportant dans l’une des deux première égalités, on obtient : B0 ≈ 1050 qui est le nombre
initial de bactéries.
Au bout de 10 heures, le nombre de bactéries peut être estimé par
B0 e10K ≈ 17 267 ≈ 17 000.
Pour que le modèle continue à s’appliquer pour t grand, il faut que le milieu nutritif soit im-
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
27 a. b.
c. d. e.
Le mot unique n’est possible qu’avec une condition initiale, ce qui élimine les réponses
a. b. et e. Entre b. et c. revoyez votre cours.
28 a.
b. c. d. e.
1
La demi-vie est le temps T tel que f (T ) =
f (0) soit :
2
1 1 ln 2
λ e−kT = λ ⇐⇒ e−kT = ⇐⇒ kT = ln 2 ⇐⇒ T =
2 2 k
Il est recommandé de connaı̂tre cette dernière formule par cœur.
798 Concours blancs • UE 4
ln 2 ln(0, 5)
Comme T = 15 (en h), on a k = =− (en h−1 ).
15 15
29 a. b. c. d. e.
On cherche t tel que f (t) = 0, 10 × f (0) soit :
1 ln(10)
e−kt = 0, 10 ⇐⇒ −kt = ln = − ln(10) ⇐⇒ t = ≈ 49, 8 ≈ 50 h
10 k
30 a. b. c.
d. e.
Sachant que X suit P(2), on demande : P( 1) = 1 − P(X = 0) = 1 − e−2 ≈ 0, 86.
31
a. b.
c. d. e.
1
Le nombre X de garçons dans une fratrie de 5 enfants suit B 5; .
2
1 16
P(X 3) = P(X = 3) + P(X = 4) + P(X = 5) = (10 + 5 + 1) 5 =
2 32
10
P(X = 2) =
32
6 26
P(X 2) = 1 − P(X = 0) + P(X = 1) = 1 − =
32 32
1 + 5 + 10 16
P(X 2) = P(X = 0) + P(X = 1) + P(X = 2) = =
32 32
32 a.
b. c. d. e.
Soit X la variable aléatoire égale à la taille en cm d’un individu pris au hasard dans la popu-
lation. X suit N(171, 5; 5).
En assimilant fréquences et probabilités, on cherche la taille h telle que :
379 h − 171, 5
= P(X h) = P Z = 0, 758 où Z suit N(0; 1).
500 5
α h − 171, 5
Avec la table de l’écart réduit, à partir de = 0, 242 soit α = 0, 484, on lit = 0, 70
2 5
d’où h = 175, 0.
33
a. b.
c.
d.
e.
Le taux de concordance observé est la proportion de résultats concordants dans l’ensemble
63 + 20
des résultats soit = 0, 83.
100
UE 4 • Corrigés concours blancs 799
70 × 73
L’effectif théorique cité est = 51, 1.
100
Corrigés
34 a. b.
c. d.
e.
Il s’agit d’une comparaison de moyennes dans le cas d’échantillons appariés de petites tailles.
On calcule les différences :
{0, 01 ; 0, 13 ; 0, 02 ; − 0, 09 ; − 0, 14 ; 0, 15 ; 0, 13 ; − 0, 03 ; 0, 14 ; 0, 18}
Avec une calculatrice on obtient n = 10, x = 0, 05, s ≈ 0, 11
x−0 x √
puis t = s = n ≈ 1, 415.
√
n
s
Avec ν = 9 et α = 0, 05 on lit t0,05 = 2, 262.
Comme |t| < t0,05 , H0 n’est pas rejetée : cette étude ne montre pas de différence significative
avant et après traitement.
35 a. b. c. d. e.
On compare une moyenne observée x et une moyenne de référence µ. On donne |µ − x| = 4, 5
et s2 = 92, 452. Avec les valeurs proposées pour n la comparaison utilise un test de Student
|µ − x|
et la valeur : |t| = s mais le seuil de rejet de H0 dépend de n.
√
n
4, 5
• Pour n = 15 on a t = ≈ 1, 81 avec t0,05 = 2, 145 : H0 non rejetée à 5%.
92,452
15
4, 5
• Pour n = 21 on a t = ≈ 2, 144 avec t0,05 = 2, 086 : H0 rejetée à 5 %.
92,452
21
36 a. b.
c. d. e.
Le facteur de risque est la contraception orale et la maladie d’intérêt le cancer du sein. Les
cas sont constitués par un groupe de femmes ayant la maladie et les témoins par un groupe de
femmes n’ayant pas la maladie. Pour tous les sujets (cas et témoins) on recherche de façon
rétrospective le niveau d’exposition au risque, c’est-à-dire si la femme a reçu une contracep-
tion orale.
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37 a. b. c. d. e.
Utilisé en dépistage, un test doit avoir une grande sensibilité (détecter presque tous les ma-
lades). En test de confirmation, on préfère une grande spécificité (ne pas déclarer comme
malade un individu sain). La bonne pratique est donc bien l’ordre : A puis B, et la proposition
e est fausse.
La proposition c est la définition de la VPP.
Pour les propositions b et d, vous pouvez au choix :
connaı̂tre par cœur la formule qui donne la VPP en fonction de la sensibilité, de la
spécificité et de la prévalence ;
utiliser la formule de Bayes ;
construire des tableaux d’effectifs :
− population initiale
800 Concours blancs • UE 4
M M Totaux
A+ 784 920 1704 784
VPP de A = ≈ 0, 46
A− 16 8280 8296 1704
Totaux 800 9200 10 000
− population sélectionnée par A positif
M M Totaux
B+ 4370 108 4478 5292
≈ 0, 96
B− 230 5292 5522 5522
Totaux 4600 5400 10 000
38 a.
b. c.
d.
e.
Quand on aura les mesures, il faudra faire une comparaison de deux moyennes observées
dans le cas d’échantillons appariés.
On utilisera un test de t, ou de l’écart réduit (car grands échantillons), pour comparer la
moyenne des différences à 0, avec une situation unilatérale.
39
a.
b. c. d.
e.
• a. vrai. Sur le graphique, les faux positifs correspondent à l’aire à droite du seuil (déclarés
positifs) et dans la surface des non-malades.
• b. vrai. S’il y a moins de faux positifs, la spécificité augmente. Sur le graphique, la
−M∩
spécificité S p = P(−|M) = est représentée par le rapport de la surface des non-malades
P(M)
à gauche du seuil et de la surface des non-malades. Quand le seuil augmente, la spécificité
augmente.
• c. faux. On peut observer de la même manière que, quand le seuil augmente, la sensibilité
diminue : on détecte moins de malades.
• d. faux. e. vrai. Vous devez savoir que les valeurs prédictives dépendent de la prévalence,
mais pas la sensibilité et la spécificité qui sont des propriétés intrinsèques du test.
40 a. b. c. d. e.
Le caractère binaire malade-non malade devient ici retard-non retard. La référence est anti-
IL-2R ; c’est ATG qui joue le rôle du facteur de risque F.
Vous devez savoir calculer l’OR à partir du tableau des effectifs :
M M
n1 n4
F n1 n2 OR = ≈ 0, 58
n2 n3
F n3 n4
41
a. b. c. d. e.
L’OR quantifie le risque d’avoir un retard avec le nouveau traitement par rapport au traite-
ment de référence.
42 a. b. c. d. e.
Ce sont les fluctuations d’échantillonnage (la variabilité du vivant) qui conduisent à utiliser
UE 4 • Corrigés concours blancs 801
Corrigés
43 a. b. c. d. e.
Les échantillons sont indépendants et le caractère binaire de la variable nous conduit à com-
parer deux proportions.
Comme on veut, a priori, tester la supériorité du nouveau traitement par rapport au traitement
de référence, le test est unilatéral.
La proposition c. pourrait convenir. Mais elle comporte une information vide de sens : on ne
peut pas avoir une loi normale pour une variable binaire.
44 a. b. c. d. e.
Notons π1 et π2 les proportions théoriques de retard respectivement pour le nouveau traite-
ment et le traitement de référence. On teste :
H0 : π1 = π2 contre H1 : π1 < π2
36 51 36 + 51
On a : n1 = 113 ; n2 = 114 ; p1 = ; p2 = ;
π=
113 114 113 + 114
p 1 − p2
S’agissant de grands échantillons, on calcule : z = ≈ −2, 00
π(1 − π) n11 + n12
Pour α = 0, 05, le seuil unilatéral est z0,10 = 1, 645. Comme |z| > 1, 645, l’hypothèse nulle est
rejetée au risque 5% et on retient l’hypothèse alternative H1 .
45 a. b. c.
d. e.
Il est possible que le nouveau traitement soit proposé à des patients ayant un profil particulier.
La seule observation comporte alors un biais et le tirage au sort permet de mieux comparer
les deux échantillons.
46 a. b. c. d. e.
Attention à la lecture. Si résultats identiques voulait dire identiques entre les deux
groupes la recherche de n n’aurait pas de sens car elle a pour but de mettre en évidence
une différence. Il faut donc lire identiques aux résultats déjà obtenus .
La formule : √ √
[zα 2π(1 − π) + z2β π1 (1 − π1 ) + π2 (1 − π2 )]2
n=
δ2
est fournie. On a :
36 51
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π1 = ≈ 0, 32 ; π2 = ≈ 0, 45 ; δ = π2 − π1 = 0, 13 ;
113 114
π1 + π2
π= = 0, 385 ; z0,05 = 1, 96 ; z0,40 = 0, 842
2
ce qui donne n ≈ 219, c’est-à-dire a. aux arrondis près.
47 a. b. c. d. e.
On répète 5 fois, de façon indépendante, la même expérience de Bernoulli où l’événement
étudié obtenir face a la probabilité π = 0, 5.
Le nombre X de faces suit donc B(5; 0, 5).
48 a. b. c. d. e.
Il s’agit de comparer une distribution observée et une distribution de référence. Il y a 6 mo-
802 Concours blancs • UE 4
49 a. b.
c. d. e.
5 1 5
Les probabilités de la distribution théorique sont pi = P(X = i) =
i 2
1 5 10 10 5 1
soit ; ; ; ; ;
32 32 32 32 32 32
Nombre de faces 0 1 2 3 4 5
Oi 38 144 342 287 164 25
1 5 10 10 5 1
pi
32 32 32 32 32 32
Ci 31, 25 156, 25 312, 5 312, 5 156, 25 31, 25
1. Généralités 805
1. Généralités
1 Concernant les généralités :
a. Le plan axial transverse situé à hauteur de l’abdomen passe par la colonne
vertébrale.
b. Le plan sagittal médian au niveau du thorax passe par la colonne vertébrale.
c. Le coude est en position distale par rapport à l’épaule.
d. La région inguinale est en situation latérale par rapport à la région hypogas-
trique.
e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13
UE5
b. La corticale d’un os long est constituée d’os spongieux.
c. Il existe chez l’enfant des anastomoses vasculaires entre les artères épiphysaires
et métaphysaires.
d. L’os cortical (haversien) est constitué de lamelles osseuses concentriques.
e. Une nécrose épiphysaire correspond à une atteinte du cartilage articulaire.
D’après concours Lyon
12 Concernant l’arthrologie :
a. L’articulation tibio-fibulaire distale est une syndesmose.
b. Les symphyses sont des articulations fibreuses.
c. L’articulation zygapophysaire est une articulation synoviale plane.
d. L’articulation trochoı̈de est une articulation à deux degrés de liberté articulaire.
e. L’articulation huméro-ulnaire est une articulation de type ginglyme.
D’après concours Montpellier
UE5
15 Introduction à l’appareil locomoteur :
a. L’ossification membraneuse concerne le fémur et le tibia.
b. L’unité fonctionnelle de base de l’os compact est le canal de Havers.
c. Le périoste est un tissu avasculaire, peu innervé.
d. Le corps d’un os long comporte la moelle osseuse jaune.
e. L’articulation synoviale sphéroı̈de est la plus mobile des articulations.
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18 Introduction
a. Dans la position anatomique de référence, le sujet a les paumes de la main
dirigées vers le haut.
b. L’adjectif médial désigne ce qui est au milieu du corps.
c. Dans la position anatomique de référence, le sujet a le regard porté vers le bas.
d. Le plan frontal sépare le corps en 2 parties : antérieure et postérieure.
e. L’abduction est le fait d’éloigner un membre de l’axe médian du corps.
D’après concours Lyon
2. Tête et cou
21 Concernant le squelette crânien :
a. Les condyles occipitaux reposent sur les masses latérales de l’atlas.
b. L’os frontal délimite tout le cadre orbitaire.
c. L’os ethmoı̈de participe à la constitution des fosses nasales.
d. L’étage antérieur de la base du crâne est constitué par 4 os.
e. Les sinus sphénoı̈daux s’ouvrent vers les fosses nasales.
D’après concours Rouen
UE 5 • Énoncés 809
23 Concernant le crâne :
a. Le crâne est une cavité close.
b. L’os occipital est un os de la base du crâne.
c. L’os frontal est articulé avec l’os sphénoı̈de.
d. Le processus mastoı̈de appartient à l’os temporal.
e. Le sphénoı̈de est le seul os pneumatisé du crâne.
D’après concours Nancy
24 Concernant l’ostéologie :
a. Les os frontal, pariétal et temporal sont des os pairs du crâne.
b. Tous les os de la face sont soudés entre eux.
c. Le frontal et l’occipital sont des os plats.
d. Le vomer, l’os palatin et l’os nasal sont des os de la face.
e. Les os de la ceinture du membre supérieur sont formés par la clavicule et la
scapula.
D’après concours Montpellier
25 Concernant le crâne :
a. Le troisième nerf crânien traverse la fissure orbitaire supérieure.
UE5
b. Le sixième nerf crânien traverse la fissure orbitaire supérieure.
c. Les ramifications des nerfs olfactifs traversent les lames criblées de l’ethmoı̈de.
d. Le foramen rond se trouve sur la petite aile du sphénoı̈de.
e. Les crêtes exocrâniennes de l’os temporal correspondent à des structures vei-
neuses.
D’après concours Rouen
26 Concernant le crâne :
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27 Concernant le crâne :
a. La fontanelle antérieure est en rapport avec l’os frontal.
b. Le processus styloı̈de appartient à l’os occipital.
c. L’os temporal participe à l’étage moyen de la base du crâne.
d. L’os temporal participe à la fosse postérieure de la base du crâne.
810 Énoncés • UE 5
e. Les grandes ailes de l’os sphénoı̈de participent à la limitation des cavités orbi-
taires.
D’après concours Rouen
33 Concernant la base du crâne, quelle (s) est (sont) la (les) légendes (s) exacte (s) ?
UE5
D’après concours Lille
35 Concernant le crâne :
a. Le bord postérieur de la partie pétreuse de l’os temporal limite la fosse
crânienne moyenne.
b. La moelle spinale traverse le foramen magnum.
c. La fissure orbitaire inférieure est située entre l’os sphénoı̈de et l’os maxillaire.
d. Le nerf facial sort du crâne par le méat acoustique interne.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
UE5
41 Concernant le schéma de la Tête osseuse du nouveau-né :
a. 1 correspond à l’os pariétal (bosse pariétale).
b. 2 correspond à la fontanelle antérieure.
c. 3 correspond à l’os frontal (bosse frontale).
d. 4 correspond à la fontanelle sphénoı̈dale.
e. 5 correspond à la mandibule.
D’après concours Limoges
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UE5
50 Cochez la (ou les) structure(s) appartenant à l’os temporal :
a. Processus zygomatique.
b. Processus mastoı̈dien.
c. Os tympanal.
d. Portion squameuse.
e. Processus styloı̈de.
D’après concours Paris 5
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a. Cartilage thyroı̈de.
b. Artère carotide externe.
c. Muscle scalène ventral (antérieur).
d. Veine subclavière gauche.
e. Aucune des réponses précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 7
UE5
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63 Concernant le larynx :
a. La proéminence laryngée correspond au cartilage thyroı̈de.
b. Le cartilage épiglottique contribue à éviter les fausses routes alimentaires vers
la trachée.
c. Les cartilages aryténoı̈des ont la forme d’une bague chevalière.
d. Le pli vocal est sous-tendu par le ligament vocal et le muscle vocal.
e. Les plis vestibulaires circonscrivent la glotte.
D’après concours Lille
UE5
b. Le muscle trapèze est innervé par le nerf glosso-pharyngien IX.
c. Le muscle omo-hyoı̈dien fait partie des muscles infra-hyoı̈diens.
d. Le muscle élévateur de la scapula fait de la rotation contro-latérale de la tête et
du cou.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
a. Trachée.
b. Muscle sterno-hyoı̈dien.
c. Veine jugulaire interne.
d. Nerf laryngé supérieur droit.
e. Aucune de ces propositions n’est exacte.
D’après concours Paris 7
UE5
a. Les téguments de la région frontale sont innervés par des filets sensitifs du nerf
ophtalmique (V1 ).
b. Les téguments de la région de l’angle de la mandibule reçoivent une innervation
sensitive des 2e et 3e nerfs cervicaux (C2, C3).
c. Chez l’adulte, le larynx est situé en regard des 5e et 6e vertèbres cervicales (C5
et C6).
d. L’isthme de la glande thyroı̈de est situé en regard des 5e et 6e anneaux
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trachéaux.
e. Le conduit thoracique s’abouche à proximité ou dans le confluent jugulosub-
clavier droit.
D’après concours Lille
83 Concernant le cou :
a. La lame pré-trachéale du fascia cervical recouvre les muscles scalènes.
b. Le défilé costo-claviculaire (défilé des scalènes) est situé entre les muscles
scalène moyen et scalène postérieur.
c. Le nerf phrénique descend dans la gaine du muscle scalène ventral.
d. La veine subclavière traverse le défilé des scalènes.
e. Aucune de ces propositions n’est exacte.
D’après concours Paris 7
a. Corps vertébral.
b. Pédicule.
c. Fovea costale craniale.
d. Fovea costale caudale.
e. Lame.
D’après concours Bordeaux
87 Concernant le rachis :
a. L’arc neural (ou postérieur) limite le foramen vertébral en arrière.
b. La hauteur du noyau pulpeux augmente en position debout.
c. Les pédicules s’insèrent à la partie basse et postérieure (ou dorsale) du corps
vertébral.
UE5
d. Les processus transverses s’insèrent sur l’isthme.
e. Les processus articulaires s’insèrent sur l’isthme.
D’après concours Tours
90 Concernant le rachis :
a. La lordose est une concavité postérieure déterminée dans le plan sagittal.
b. Le segment fonctionnel thoracique supérieur s’étend de la 1e à la 6e vertèbre
thoracique.
c. Les lames vertébrales entrent dans la constitution du foramen vertébral.
d. Le sacrum comporte 4 vertèbres fusionnées
e. Le rachis est capable de mouvements de rotation.
D’après concours Rouen
e. Les processus transverses sont développés à partir des faces latérales des corps
vertébraux.
D’après concours Rouen
95 Concernant le rachis :
a. Sur une vue supérieure d’une vertèbre cervicale de C3 à C6, le foramen trans-
versaire est situé latéralement par rapport à la colonne zygapophysaire.
b. Sur une vue de face d’une vertèbre cervicale inférieure de C3 à C6, on peut
seulement voir la surface articulaire du processus zygapophysaire inférieur.
c. Au niveau des vertèbres cervicales inférieures de C3 à C6, les racines cervicales
sortent du canal vertébral et passent en arrière du foramen transversaire et de
l’artère vertébrale.
d. Sur une vue antérieure de la vertèbre C2, on peut voir les surfaces cartilagi-
neuses articulées avec la vertèbre C3.
e. Le processus épineux de la 4e vertèbre cervicale est bifide.
D’après concours Paris 6
96 Concernant le rachis :
a. La seconde côte s’articule avec les vertèbres thoraciques T1 et T2.
b. Les lames appartiennent à l’arc neural.
c. Les lames limitent en arrière le foramen vertébral.
d. Les pédicules des vertèbres thoraciques naissent de la paroi postérieure du
corps.
e. Les côtes répondent aux processus transverses par leur tête.
D’après concours Rouen
UE5
b. Le sommet de la lordose lombaire est centré sur L1.
c. L’arc ventral des côtes se développe dans un plan oblique en haut et en avant.
d. Les têtes costales répondent aux processus transverses (costiformes) des
vertèbres thoraciques.
e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13
98 Concernant le rachis :
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103 Le sacrum :
a. Présente 5 paires de foramens sacraux.
b. Comporte une base inférieure et un sommet supérieur.
c. A une surface auriculaire articulaire avec l’os coxal sur sa face latérale.
d. Est un os irrégulier.
e. Est constitué de 5 vertèbres sacrées fusionnées.
D’après concours Lyon
4. Neuroanatomie et peau
105 Concernant la description du cerveau :
a. Le lobe occipital est visible sur la face latérale du cerveau.
b. Le sillon central sépare le lobe frontal du lobe pariétal.
c. La scissure latérale sépare le lobe frontal du lobe temporal.
UE5
d. Le corps calleux est visible sur la face latérale de l’hémisphère cérébral.
e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13
UE5
116 Concernant le système nerveux :
a. La faux du cerveau s’insère sur la tente du cervelet.
b. L’espace sous-arachnoı̈dien est entre l’arachnoı̈de et la pie-mère.
c. L’espace extra-dural est au contact de l’os de la boite crânienne.
d. Les sinus veineux de la dure-mère contribuent à la réabsorption du liquide
céphalo-spinal.
e. La dure-mère se prolonge dans le canal vertébral, autour de la moelle spinale.
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UE5
d. Ganglion spinal.
e. Aucune des réponses précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 7
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832 Énoncés • UE 5
129 Sur cette vue latérale droite du tronc cérébral, l’élément indiqué par la flèche :
(schéma ci-après)
a. n◦ 1 est le pédoncule cérébral.
b. n◦ 2 est le pont (protubérance annulaire).
c. n◦ 3 est un nerf à la fois moteur et sensitif.
d. n◦ 4 est le nerf facial.
e. n◦ 5 appartient au système nerveux parasympathique.
D’après concours Marseille
UE 5 • Énoncés 833
130 Sur cette vue inférieure de l’encéphale, l’élément indiqué par la flèche :
a.
b.
n◦ 1 est le chiasma optique.
n◦ 2 est le bulbe olfactif.
UE5
c. n◦ 3 est le lobe frontal.
n◦ 4 est le lobe pariétal.
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d.
e. n◦ 5 est la fissure longitudinale (scissure interhémisphérique).
D’après concours Marseille
UE5
corne intermédiaire de la moelle épinière.
b. Les cornes dorsales sont en rapport entre autres avec la sensibilité extéroceptive
et la sensibilité proprioceptive inconsciente.
c. La corne ventrale de la motricité somatique (volontaire) reçoit les fibres ner-
veuses du faisceau cortico-spinal.
d. Le faisceau cortico-spinal est localisé dans le cordon ventro-latéral (antéro-
latéral) de la moelle épinière.
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UE5
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a. Humeur aqueuse.
b. Cornée.
c. Pupille.
d. Sclère.
e. Aucune des réponses précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 7
UE5
e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice
e. Le muscle dilatateur de la pupille de l’iris est innervé par des nerfs ciliaires qui
véhiculent des fibres nerveuses végétatives orthosympathiques.
D’après concours Paris 6
UE5
b. L’utricule code les accélérations linéaires horizontales
c. Le nerf olfactif traverse la lame criblée de l’os ethmoı̈de.
d. Les voies cochléaires se terminent dans le cortex temporal.
e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 7
5. Système appendiculaire
168 Concernant l’ostéologie du carpe :
a. Le trapèze présente une surface articulaire pour la base du premier métacarpien.
842 Énoncés • UE 5
UE5
e. L’extrémité distale de la clavicule porte le tubercule costal.
D’après concours Rouen
UE5
métacarpiens.
d. Le muscle rond pronateur prend une insertion sur l’épicondyle latéral de
l’humérus.
e. Le muscle brachial prend une insertion sur le radius.
D’après concours Lille
192 Le radius :
a. Comprend 3 faces : médiale, latérale et dorsale.
b. Est un os rectiligne.
c. Est relié à l’ulna par le fascia anté-brachial.
d. Comporte une tubérosité proximale pour l’insertion du tendon du muscle bra-
chial.
e. Comprend un processus styloı̈de qui descend plus bas que le processus styloı̈de
ulnaire.
D’après concours Lyon
UE5
193 Membre supérieur : vue postérieure de la paroi postérieure du creux axillaire
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199 Parmi les os suivants, lequel (lesquels) est (sont) en contact avec le capitatum ?
a. Hamatum. b. Pisiforme. c. Scaphoı̈de. d. Trapèze.
e. Troisième métacarpien.
D’après concours Rouen
200 À propos du squelette de l’avant-bras :
a. Le bord latéral de l’ulna porte l’insertion du ligament interosseux.
b. Le bord médial du radius porte l’insertion du ligament interosseux.
c. La tête du radius constitue l’extrémité proximale du radius.
d. La tête de l’ulna constitue l’extrémité distale de l’os.
e. La crête de l’ulna constitue le bord postérieur de l’os.
D’après concours Rouen
201 Concernant la prono-supination :
a. Le cylindre plein de l’articulation radio-ulnaire proximale est ovale.
b. La courbure pronatrice est proximale par rapport à la courbure supinatrice.
c. L’incisure ulnaire du radius se situe dans la bifurcation du bord interosseux.
d. L’axe de la prono-supination passe par le scaphoı̈de.
e. L’amplitude totale de la prono-supination est de 150◦ maximum.
D’après concours Bordeaux
UE5
202 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
a. La position anatomique de référence place le coude en extension.
b. L’extension complète du coude est cotée à 0◦ .
c. La pronation complète représente une amplitude de 180◦ .
d. Le ligament annulaire s’insère de part et d’autre de l’incisure radiale de l’ulna.
e. Le ligament collatéral radial du coude unit l’humérus et le radius.
D’après concours Rouen
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205 Le carpe :
a. Est composé de 8 os courts.
b. S’articule avec la tête de l’ulna (articulation synoviale ellipsoı̈de).
c. Comprend une rangée proximale composée du naviculaire, lunatum, triquetrum
et pisiforme.
d. Comprend une rangée distale composée du trapèze, conoı̈de, capitatum et ha-
matum.
e. Forme, avec le rétinaculum des fléchisseurs, le canal carpien.
D’après concours Lyon
UE5
carpe.
c. La face dorsale du radius présente l’insertion du muscle rond pronateur.
d. La face dorsale du radius présente l’insertion du muscle carré pronateur.
e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13
213 Parmi les propositions suivantes concernant les territoires sensitifs de la main,
cochez la ou les bonne(s) réponse(s) :
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215 Parmi les saillies osseuses, cochez celle(s) qui est(sont) articulaire(s) :
a. Le processus coracoı̈de de la scapula.
b. Les condyles fémoraux.
c. La tubérosité ischiatique de l’os coxal.
d. Le tubercule du grand adducteur.
e. La tête humérale.
D’après concours Bordeaux, B Lavignolle
217 Quelle(s) articulation(s) parmi les suivantes est (sont) de type sphéroı̈de (énarthrose) ?
a. Articulations métacarpo-phalangiennes.
b. Articulations interphalangiennes des orteils.
c. Articulation scapulo-humérale.
d. Articulation coxo-fémorale.
e. Articulation huméro -ulnaire.
D’après concours Rouen
221 Sur cette vue latérale du membre pelvien, l’élément indiqué par la flèche :
UE5
a. n◦ 1 est la crête iliaque de l’os coxal.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
a. Le n◦ 4 est le cuboı̈de.
b. Le n◦ 5 est le 1er cunéiforme.
c. Le n◦ 2 est le scaphoı̈de (naviculaire).
d. Le n◦ 3 est l’astragale (talus).
e. Le n◦ 1 est le calcanéum.
D’après concours Lyon
UE5
a. L’éminence iliopectinée limite en avant le cotyle (acetabulum).
b. Le trou obturateur limite en bas le cotyle (acetabulum).
c. Le ligament rond est tendu entre les deux cornes du cotyle.
d. L’abord antérieur de la hanche lèse plus la vascularisation de la tête fémorale
que l’abord postérieur.
e. Le muscle rectus femoris (droit antérieur) est fléchisseur de hanche.
D’après concours Lyon
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
UE5
fibulaire.
e. Aucune des propositions précédente n’est exacte
D’après concours Paris 13
supérieur.
d. Il existe un triangle de faiblesse des travées spongieuses au niveau du col du
fémur.
e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice
UE5
249 Le nerf fémoral :
a. Est issu des racines L2 à L4.
b. Est, avec le nerf obturateur, une branche terminale du plexus sacral.
c. Innerve les muscles sartorius, quadriceps fémoral et pectiné.
d. Est situé dans la lacune musculaire (avec le muscle psoas) sous le ligament
inguinal.
e. Est un nerf mixte.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
UE5
b. L’artère poplitée se divise en artère tibiale postérieure et en artère fibulaire.
c. L’artère tibiale postérieure se divise en artère plantaire médiale et en artère plan-
taire latérale.
d. Le nerf ischiatique (grand ischiatique) emprunte le canal suprapiriforme.
e. Le nerf fémoral traverse la lacune vasculaire.
D’après concours Lille
6. Appareil respiratoire
260 Concernant l’appareil respiratoire :
a. La trachée est un conduit aérifère et digestif.
b. Les cartilages trachéaux sont ouverts en avant.
c. Chaque bronche principale est destinée à son poumon.
d. La scissure horizontale (petite scissure) sépare la lingula du culmen.
e. La plèvre pulmonaire (viscérale) adhère intimement au poumon.
D’après concours Bordeaux, M Montaudon
a. 1 correspond à la trachée.
b. 2 correspond à la bifurcation trachéale située en Th5.
UE 5 • Énoncés 863
UE5
D’après concours Paris 7
269 Sur cette coupe frontale du thorax, l’élément indiqué par la flèche :
7. Appareil cardio-vasculaire
272 Concernant le cœur :
a. Le cœur est situé dans le médiastin antérieur.
b. La branche droite du faisceau atrioventriculaire (de His) chemine dans la
trabécule septo-marginale.
c. La valve atrioventriculaire droite est munie de trois cuspides.
d. Les cordages luttent contre le prolapsus des cuspides dans l’atrium.
e. Les artères coronaires sont perfusées pendant la diastole ventriculaire.
D’après concours Lille
UE5
a. La face inférieure du cœur repose sur le diaphragme.
b. Le ventricule droit présente une face pulmonaire.
c. La base du cœur (face dorsale) appartient au ventricule droit.
d. L’apex du cœur répond au ventricule droit.
e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13
UE5
282 Concernant le cœur :
a. Le cœur droit et la grande circulation sont destinés au sang hyper-oxygéné et le
cœur gauche et la petite circulation au sang hypo-oxygéné.
b. Le cœur possède deux valves atrio-ventriculaires : tricuspide à 3 valvules au
niveau de l’ostium droit et mitrale à 2 valvules au niveau de l’ostium gauche.
c. Les valves artérielles aortique et pulmonaire ont 3 valvules semi-lunaires qui
empêchent le reflux sanguin vers les ventricules lors de la diastole sans gêner
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
l’éjection systolique.
d. Le nœud sinu-atrial du tissu nodal est à l’origine des contractions du cœur avec
120 battements par minute chez l’adulte.
e. La régulation du rythme cardiaque dépend des nerfs extrinsèques cardiaques
formés à partir du système nerveux autonome sympathique freinateur et para-
sympathique accélérateur.
D’après concours Bordeaux, B Lavignolle
283 Concernant la systématisation veineuse :
a. Du côté droit et du côté gauche, les veines jugulaires internes rejoignent les
veines sub-clavières correspondantes.
b. Les veines pulmonaires rejoignent la veine cave supérieure.
c. Les veines d’origine digestive s’abouchent dans la veine cave inférieure.
868 Énoncés • UE 5
UE5
290 Sur cette vue antérieure du cœur, l’élément indiqué par la flèche :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
UE5
D’après concours Rouen
8. Parois du tronc
300 Concernant le thorax :
a. Les fausses côtes sont les côtes 7, 8, 9 et 10.
b. La partie supérieure du manubrium sternal se projette en T4.
c. Le muscle diaphragme est un muscle digastrique.
d. La partie musculaire costale du muscle diaphragme s’insère sur la face interne
des cartilages costaux et sur le ligament arqué médial.
872 Énoncés • UE 5
UE5
a. Sa partie centrale tendineuse comporte une foliole droite, une foliole gauche et
une foliole dorsale (postérieure).
b. Sa partie sternale s’insère sur la face dorsale (postérieure) du manubrium ster-
nal.
c. Sa partie costale s’insère sur la face interne des cartilages costaux et sur le
ligament arqué latéral.
d. Le pilier gauche de la partie vertébrale s’insère sur les corps vertébraux de L3
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
à L1.
e. Le hiatus aortique est en regard de T11.
D’après concours Paris 6
UE5
a. L’hypochondre correspond à la région sous costale.
b. La paroi antérieure de l’abdomen est formée par les muscles larges.
c. Un méso correspond à un feuillet péritonéal qui relie un organe à la paroi.
d. Un fascia péritonéal correspond à un feuillet péritonéal qui accole un organe à
la paroi.
e. L’aorte abdominale est rétropéritonéale.
D’après concours Lyon
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
326 Sur cette vue antérieure de l’intestin, l’élément indiqué par la flèche :
UE5
supérieure et de l’artère mésentérique inférieure.
D’après concours Rouen
334 Sur cette coupe frontale de l’abdomen et du petit bassin, l’élément indiqué par
la flèche :
UE5
séminifères.
e. Chez la femme, la sécrétion de progestérone par le follicule ovarien déclenche
l’ovulation.
D’après concours Paris 5
339 Sur cette coupe longitudinale du rein, l’élément indiqué par la flèche :
a. n◦ 1 est la papille.
b. n◦ 2 est la pyramide rénale.
c. n◦ 3 est la médulla rénale (substance médullaire).
d. n◦ 4 est le calice mineur (petit calice).
e. n◦ 5 est un conduit qui présente une partie rétro-péritonéale et une partie sous-
péritonéale.
D’après concours Marseille
UE5
c. La vésicule séminale chez l’homme correspond à la partie terminale du conduit
déférent.
d. Le col de l’utérus chez la femme est situé sous le ligament large.
e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13
UE5
D’après concours Tours
6 Concernant le rachis :
a. Le rachis cervical présente une lordose.
b. Le sommet de la cyphose thoracique est normalement au niveau de T3-T4.
c. Le rachis lombaire comprend le plus souvent 6 vertèbres lombaires.
d. La crête iliaque se projette horizontalement au niveau de L4.
e. Le disque L5-S1 est oblique en bas et en arrière.
D’après concours Nancy
8 L’une de ces structures forme l’enveloppe contenant les espaces péri cérébraux où
circule le liquide cérébro-spinal :
a. Arachnoı̈de. b. Dure-mère. c. Ependyme. d. Pie-mère.
e. Plexus choroı̈des. D’après concours Tours
9 Concernant la moelle spinale (moelle épinière) :
a. Elle fait suite au tronc cérébral.
b. Les nerfs rachidiens naissent de la moelle spinale (épinière).
c. Elle se termine habituellement au niveau de la 4e vertèbre lombale.
d. Le liquide cérébrospinal (céphalo-rachidien) l’entoure dans un espace méningé.
e. Elle est contenue dans le canal rachidien.
D’après concours Rouen
UE 5 • Concours blancs 885
UE5
a. Le message sonore est transmis à travers les osselets de l’ouı̈e dans l’oreille
moyenne.
b. La vibration est transmise de l’oreille moyenne à l’oreille interne via la fenêtre
ronde ou tympan secondaire.
c. Dans le conduit cochléaire membraneux, l’onde liquidienne fait vibrer la lame
basilaire.
d. Les cellules sensorielles sont des cellules nerveuses ciliées qui peuvent être
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
16 Parmi les muscles suivants du membre supérieur, lequel (lesquels) est (sont) in-
nervé(s) par le nerf radial ?
a. Le muscle triceps brachial.
b. Le muscle anconé.
c. Le muscle brachioradial.
d. Le muscle extenseur ulnaire du carpe.
e. Le muscle long extenseur du pouce.
D’après concours Lille
18 Parmi les propositions suivantes concernant les os du pied, lequel (ou lesquels)
s’articule(nt) avec le cuboı̈de ?
a. L’os cunéiforme latéral. b. L’os calcanéus. c. L’os talus.
d. Le quatrième métatarsien. e. Le cinquième métatarsien.
D’après concours Rouen
UE 5 • Concours blancs 887
UE5
D’après concours Paris 6
22 Concernant le cœur :
a. Le cœur est constitué de 3 couches, de dedans en dehors : l’endocarde, le myo-
carde et l’épicarde.
b. Le cœur gauche contient la valve atrio-ventriculaire tricuspide et reçoit du sang
hyperoxygéné venant des poumons par les veines pulmonaires.
c. L’artère coronaire gauche naı̂t de l’aorte ascendante au dessus de la valvule
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
23 Concernant l’aorte :
a. L’aorte thoracique ascendante donne des branches viscérales et pariétales à des-
tinée du thorax.
b. L’aorte traverse le diaphragme au niveau d’un orifice musculaire en Th2.
888 Concours blancs • UE 5
26 Concernant le péritoine :
a. Le péritoine comporte un feuillet pariétal et un feuillet viscéral.
b. Le foie est relié à l’estomac par le petit omentum.
c. La bourse omentale est située en avant du bloc duodéno-pancréatique.
d. Le mésocolon transverse sépare les étages sus-mésocolique et sous-
mésocolique.
e. Le mésentère contient l’artère mésentérique supérieure.
D’après concours Rouen
UE 5 • Concours blancs 889
27 Concernant l’abdomen :
a. Le sphincter d’Oddi fixe la limite entre estomac et duodénum.
b. Un sphincter sépare antre et canal pylorique.
c. Le jejunum fait suite au duodénum.
d. L’iléon rejoint le colon droit.
e. L’appendice est développé à partir de l’iléon.
D’après concours Rouen
UE5
c. Les vésicules séminales situées à la face postérieure de la prostate sont loca-
lisées dans la région rétro-péritonéale.
d. Il est situé entre le sphincter lisse et le sphincter strié de la vessie.
e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
36 Concernant le rachis :
a. Sur une vue latérale d’une vertèbre thoracique en T6, on observe 3 facettes
articulaires costales : 1 sur le processus transverse et 2 sur la face latérale du
corps vertébral.
b. La surface articulaire du processus zygapophyzaire crânial (proximal ou
supérieur) de la vertèbre C2 est orientée en haut et en arrière.
c. Au niveau du sacrum, l’ouverture caudale (distale ou inférieure) du canal
vertébral constitue le hiatus sacral.
d. Le pédicule vertébral de la vertèbre L4 limite en haut le foramen intervertébral
L4-L5.
e. Sur une vertèbre lombale en L3, la surface articulaire de la zygapophyse
crâniale (proximale ou supérieure) est orientée en dedans.
D’après concours Paris 6
UE 5 • Concours blancs 891
37 Concernant l’encéphale :
a. Le corps calleux unit les deux hémisphères cérébraux.
b. Le tronc cérébral se prolonge en bas par la moelle épinière.
c. La circonvolution frontale ascendante est limitée en arrière par la scissure
centrale.
d. Le lobe de l’insula est visible dans la profondeur de la scissure de Sylvius.
e. Les pédoncules cérébelleux relient le cervelet au tronc cérébral.
D’après concours Rouen
UE5
e. Le corps calleux est bien visible sur une coupe sagittale médiane.
D’après concours Paris 6
la moelle spinale.
d. L’information douloureuse ne transite pas par le thalamus.
e. La théorie du gate control concerne le contrôle de la douleur au niveau de la
moelle spinale.
D’après concours Lille
47 Concernant la hanche :
a. Le ligament rond est recouvert par la membrane synoviale.
b. Le labrum acétabulaire est recouvert de cartilage sur sa face articulaire.
c. Le ligament ischio-fémoral est étendu à la face postérieure de l’articulation
coxofémorale.
d. La tête du fémur est entièrement recouverte de cartilage sur toute sa surface.
e. L’arrière-fond de I’acétabulum est recouvert de cartilage.
D’après concours Rouen
UE5
e. La plèvre s’insinue dans les scissures.
D’après concours Rouen
51 Concernant la vascularisation :
a. Le système veineux profond des membres suit l’organisation des artères pro-
fondes (deux veines pour une artère).
b. Toutes les veines du membre supérieur se réunissent dans le canal brachial.
c. Les veines brachiales fusionnent pour donner la veine axillaire.
d. Les veines sub-clavières droite et gauche participent à la constitution de la veine
cave inférieure.
e. La réunion des veines médiane basilique et médiane céphalique forme le M
veineux.
D’après concours Montpellier
894 Concours blancs • UE 5
54 Concernant l’intestin :
a. Le colon sigmoı̈de est mobile autour de son méso.
b. Le caecum fait suite au colon sigmoı̈de.
c. L’angle colique droit donne une empreinte hépatique.
d. L’angle colique gauche est situé plus bas que l’angle colique droit.
e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13
58 Concernant la rate :
a. La base (face inférieure) est en rapport avec le rein gauche.
b. Le hile est situé sur la face gastrique (face antéro-médiale).
c. Le bord médial est crénelé.
d. La face pariétale est en rapport avec le diaphragme.
e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13
59 Sur cette coupe sagittale du petit bassin chez l’homme, l’élément indiqué par la
flèche
UE5
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
60 Concernant le pelvis :
a. L’ampoule rectale est située dans l’étage inférieur de la fosse ischio-rectale.
b. Le péritoine descend sur la face ventrale de l’ampoule rectale.
896 Concours blancs • UE 5
65 Concernant l’ethmoı̈de :
a. C’est un os de la base du crâne.
UE 5 • Concours blancs 897
UE5
a. n◦ 1 est le muscle grand droit de l’abdomen.
b. n◦ 2 est le muscle grand psoas (psoas).
c. n◦ 3 contient les reins.
d. n◦ 4 est le péritoine viscéral.
e. n◦ 5 est le muscle transverse de l’abdomen.
D’après concours Marseille
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
68 Le tube neural
a. Dérive de l’endoblaste.
b. Deviendra exclusivement la moelle spinale.
c. Reste toujours ouvert à son extrémité crâniale.
d. Présente un canal central virtuel.
e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice
d. Les nerfs : oculomoteur (III), trochléaire (IV), abducens (VI) sont tous des nerfs
qui s’occupent de l’oculomotricité.
e. Le nerf vague (X) apporte l’innervation parasympathique des viscères thoraco-
abdominaux.
D’après concours Paris 6
75 Concernant l’épaule :
a. L’articulation de l’épaule est une ellipsoı̈de.
b. L’abduction de l’articulation gléno-humérale atteint 90◦ environ.
c. L’axe de la tête humérale forme avec celui de la diaphyse humérale un angle
d’environ 80◦ .
d. Le bourrelet glénoı̈dal agrandit la cavité glénoı̈de de la scapula.
e. La circumduction est possible au niveau de l’articulation de l’épaule.
D’après concours Nancy
76 Concernant la clavicule :
a. L’extrémité latérale reçoit l’insertion du muscle deltoı̈de.
b. L’extrémité médiale reçoit l’insertion du muscle trapèze.
c. La face inférieure porte une gouttière pour le muscle subscapulaire.
d. Le bord ventral reçoit l’insertion du muscle grand pectoral.
e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13
UE5
b. La veine céphalique se termine au pli du coude.
c. Le plexus brachial assure l’innervation sensitivo-motrice de la totalité du
membre supérieur.
d. Le nerf musculo-cutané assure l’extension du coude.
e. Le nerf radial est le nerf de l’extension du poignet et des doigts.
D’après concours Nancy
82 Concernant le cœur :
a. Le tissu nodal constitue l’innervation extrinsèque du cœur.
b. Les 4 veines pulmonaires rejoignent le cœur droit.
c. Le sinus coronaire se place dans le sillon atrio-ventriculaire.
UE 5 • Concours blancs 901
UE5
e. Le canal allantoı̈de communique avec l’intestin moyen.
D’après concours Montpellier
UE5
d. Le sacrum possède habituellement cinq paires de foramens sacrés postérieurs.
e. Le coccyx est concave vers l’arrière.
D’après concours Lille
98 Concernant l’hypothalamus :
a. L’hypothalamus est situé au-dessus du thalamus.
b. L’hypothalamus contrôle la température corporelle.
c. L’hypothalamus contient des amas de noyaux sécrétant des hormones
contrôlant la sécrétion de l’hypophyse.
d. La fonction ergotrope de l’hypothalamus fait qu’il appartient au système
sympathique.
e. Le thalamus appartient au télencéphale.
D’après concours Nancy
UE5
inguinal, l’orifice superficiel est situé plus médialement que l’orifice profond.
c. Le muscle carré des lombes est fléchisseur du tronc.
d. Le muscle oblique externe est un rotateur du tronc.
e. Le muscle transverse a une action dans l’inspiration.
D’après concours Paris 6
c. La face palmaire du 2e doigt (index) est innervée par des rameaux sensitifs du
nerf médian.
d. La face palmaire du 5e doigt (petit doigt) est innervée par des rameaux sensitifs
du nerf ulnaire.
e. L’arcade palmaire profonde est située en arrière des métacarpiens.
D’après concours Lille
105 Concernant le schéma de l’innervation sensitive (vue antérieure, côté droit) ci-
dessous :
108 Le talus :
a. Est un des 3 os du tarse postérieur.
b. Est un os plat.
c. Est le site d’insertion du muscle tibial postérieur.
d. S’articule avec les malléoles.
e. S’articule avec le calcanéus par l’articulation sub-talaire.
D’après concours Lyon
UE5
d. La plèvre pariétale est adhérente au parenchyme pulmonaire.
e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13
114 Sur cette vue inférieure du foie, l’élément indiqué par la flèche :
UE5
116 Concernant le schéma (vue antérieure) ci-dessous :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
UE5
d. La base du crâne est plane.
e. La suture coronale est située entre les os frontal et pariétal.
D’après concours Tours
UE5
b. L’insertion latérale du muscle sub-scapulaire se fait sur le processus coracoı̈de.
c. La tête humérale répond à l’incisure scapulaire.
d. L’extrémité latérale de la clavicule s’articule avec le processus acromial.
e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
UE5
b. Les veines se regroupent en deux voies principales avec 4 veines pulmonaires
pour la petite circulation et deux veines caves supérieure et inférieure pour la
grande circulation.
c. La tunique moyenne des vaisseaux lymphatiques est dépourvue de fibres mus-
culaires et sont munis de valvules plus nombreuses que dans les veines.
d. La pompe musculaire du mollet (triceps) représente le facteur hémodynamique
le plus important du retour veineux pendant la marche.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
UE5
b. Du sommet de la vessie se détache le ligament ombilical ou ouraque.
c. Au niveau de la face antéro-inférieure de la vessie se situe l’orifice urétral.
d. Au niveau de la face postéro-inférieure de la vessie se situent les deux orifices
urétraux.
e. La vessie est recouverte par du péritoine uniquement sur sa face antérieure.
D’après concours Limoges
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
UE 5 QCM classés (corrigés)
1. Généralités
1
a.
b.
c. d. e.
La région hypogastrique se situe immédiatement au dessus du pubis, elle est médiane.
2 a.
b. c. d. e.
• a. faux En position anatomique le sujet est debout.
• c. faux Caudal signifie inférieur (par opposition à crânial).
• d. faux Au niveau de la main, antérieur se dit palmaire
3
a. b.
c.
d. e.
• b. faux. La corticale d’un os long est constituée d’os compact.
• c. vrai : avant 18 mois.
• e. faux La nécrose épiphysaire concerne l’os et non le cartilage épiphysaire.
4 a. b. c. d. e.
L’articulation sphéroı̈de a 3 axes de travail (3 degrés de liberté) L’articulation ellipsoı̈de et
l’articulation en selle en ont 2, la ginglyme 1 seul et la gomphose est une articulation fibreuse
immobile.
5
a.
b. c.
d. e.
• c. faux. Toutes les articulations ne contiennent pas du fibrocartilage : par exemple la che-
ville n’en possède pas. On peut en trouver au niveau du genou (ménisques) de la hanche
(labrum)...
• e. faux. Il n’y a pas de ligament intra articulaire dans toutes les articulations, par exemple
la cheville n’en possède pas.
6
a. b.
c. d. e.
• b. faux. La moelle osseuse se trouve dans les alvéoles de l’os spongieux.
• d. faux. En général, les muscles d’une même loge musculaire sont agonistes.
7 a. b. c. d. e.
• a. faux. Un labrum est un fibrocartilage d’interposition, qui comme les disques articulaires
ou les ménisques améliore la congruence des surfaces articulaires.
• b. faux. Les articulations multi-axiales possèdent 3 axes de mouvement (articulations sphéroı̈des) ;
l’articulation en selle est seulement bi-axiale
8 a.
b. c.
d.
e.
• a. faux. Plus les surfaces articulaires sont grandes, moins les contraintes sont importantes.
• c. faux. Une énarthrose a 3 degrés de liberté.
9 a. b. c. d. e.
Le liquide synovial est sécrété par la membrane synoviale.
Le cartilage articulaire n’est pas vascularisé.
UE 5 • Corrigés 919
Corrigés
10 a. b. c.
d. e.
L’articulation sphéroı̈de a 3 axes de mobilité, l’articulation ellipsoı̈de en a 2, l’articulation en
selle en a 2.
11
a.
b. c. d.
e.
• c. faux. L’articulation entre une dent et l’alvéole osseuse est une gomphose.
• d. faux. Le labrum ne renforce pas l’articulation, il améliore la congruence des pièces os-
seuses en présence.
12
a. b.
c. d.
e.
• b. faux. Les symphyses sont des articulations cartilagineuses.
• d. faux. L’articulation trochoı̈de n’a qu’un degré de liberté articulaire.
13 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le plan coronal est un plan frontal.
• d. faux. Un appareil est un ensemble d’organes pouvant être différents, réunis autour d’une
fonction (exemple organes de l’appareil digestif)
14 a. b. c.
d. e.
• c. faux. Le muscle biceps tire son nom de ses 2 chefs.
• e. faux. Un muscle polygastrique a plusieurs ventres.
15 a. b. c.
d.
e.
• a. faux. L’ossification membraneuse concerne les os du crâne ; le fémur et le tibia sont
formés par ossification endochondrale.
• b. faux. L’unité fonctionnelle de base de l’os compact est l’ostéon.
• c. faux. Le périoste est vascularisé et innervé
16 a. b.
c. d. e.
• b. faux. Les artères périostées vascularisent le 1/3 externe de la diaphyse des os longs.
• d. faux. L’os compact a une structure fibrillaire, il est formé d’ostéons (qui ne sont pas des
fibres mais l’unité élémentaire du tissu osseux).
• e. faux. La croissance en épaisseur des os longs dépend de l’activité du périoste, la crois-
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
17 a. b. c. d.
e.
• a. faux. Le cartilage épiphysaire est le cartilage de croissance ; c’est le cartilage articulaire
qui recouvre les surfaces articulaires généralement situées au niveau des épiphyses.
• b. faux. Les points d’ossification primaire sont au centre du futur os long, ce sont les points
d’ossification secondaire qui sont situés au niveau des épiphyses.
• c. faux. Les épiphyses fertiles (responsables de la croissance en longueur la plus impor-
tante) sont près du genou, loin du coude.
• d. faux. La zone hypertrophique du cartilage de croissance est la plus fragile
18 a. b. c. d. e.
• a. faux. c. faux. En position anatomique de référence, le sujet a les paumes de la main vers
920 Corrigés • UE 5
19 a. b.
c.
d. e.
• a. faux. Le réseau capillaire artériel pulmonaire est vascularisé par la petite circulation (cir-
culation pulmonaire).
• b. faux. La circulation veineuse pulmonaire se jette dans l’atrium gauche du cœur.
20
a. b. c. d. e.
Les articulation ellipsoı̈des et par emboı̂tement réciproque ont 2 degrés de liberté, les arthro-
dies ou articulations planes ont une infinité de degrés de liberté
2. Tête et cou
21
a. b.
c. d.
e.
• b. faux. L’os frontal ne délimite que la partie supérieure du cadre orbitaire.
• d. faux. L’étage antérieur de la base du crâne est constitué par le frontal, l’ethmoı̈de et le
sphénoı̈de.
22 a. b.
c. d. e.
• a. faux. L’ethmoı̈de fait partie de la fosse crânienne antérieure.
• b. faux. Les grandes ailes du sphénoı̈de délimitent entre leurs racines les foramens rond et
ovale ; le canal optique est délimité par les racines des petites ailes.
• d. faux. La fosse crânienne antérieure communique avec le rhinopharynx.
23 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux. Le crâne est une cavité ouverte (nombreux orifices).
• e. faux. D’autres os du crâne sont aussi pneumatisés (frontal, ethmoı̈de).
24 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’os frontal est impair.
• b. faux. La mandibule n’est pas soudée mais mobile car articulée au temporal.
25
a.
b.
c. d. e.
• d. faux. Le foramen rond se trouve sur la grande aile du sphénoı̈de.
• e. faux. On voit des sillons artériels sur la face endocrânienne de l’écaille du temporal.
26 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’ethmoı̈de appartient à l’étage antérieur.
• b. faux. L’épine nasale est un prolongement de l’os frontal.
27
a. b.
c.
d.
e.
Le processus styloı̈de appartient à l’os temporal.
28 a. b.
c. d.
e.
• a. faux. Le neurocrâne se forme par ossification membraneuse, la base du crâne par ossifi-
cation endochondrale.
UE 5 • Corrigés 921
Corrigés
• d. faux. La mandibule est articulée par sa tête (processus condylaire) avec l’os temporal.
29
a. b. c. d. e.
L’os frontal est séparé du temporal par la grande aile du sphénoı̈de, et de l’os occipital par le
sphénoı̈de et le temporal.
30
a. b. c. d. e.
• a. faux. Le septum nasal est constitué par la lame perpendiculaire de l’ethmoı̈de, le vomer
et le cartilage de la cloison.
• b. faux. La paroi inférieure de la cavité nasale est constituée par le maxillaire et le palatin.
• c. faux. Le sinus maxillaire s’ouvre dans le méat nasal moyen.
• d. faux. Le sinus sphénoı̈dal s’ouvre dans le méat nasal supérieur.
31 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le IIIe nerf crânien traverse la fente sphénoı̈dale ; le nerf V2 traverse le foramen
rond.
• b. faux. Le foramen magnum est limité par l’os occipital.
• d. faux. Le processus mastoı̈de de l’os temporal appartient à l’écaille et au rocher, pas au
tympanal
32 a. b.
c. d. e.
• b. faux. Le muscle ptérygoı̈dien médial se termine à la face médiale de l’angle mandibu-
laire.
• d. faux. L’os lacrymal est au niveau de la paroi médiale de l’orbite.
33 a. b. c. d. e.
A représente la lame criblée de l’ethmoı̈de, C la grande aile du sphénoı̈de. D montre le fora-
men jugulaire.
34
a. b. c. d. e.
• d. faux. Le foramen épineux laisse passage à l’artère méningée moyenne.
• e. faux. Le foramen jugulaire livre passage aux nerfs crâniens IX, X et XI ; le nerf vestibulo-
cochléaire passe dans le conduit auditif interne.
35 a. b.
c. d. e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• a. faux. Le bord supérieur de la partie pétreuse de l’os temporal limite la fosse crânienne
moyenne.
• b. faux. Au niveau du foramen magnum se trouve la jonction entre moelle allongée (bulbe)
et la moelle spinale.
• d. faux. Le nerf facial sort du crâne par le foramen stylo-mastoı̈dien.
36
a. b. c. d. e.
• d. faux. L’artère carotide interne passe au-dessus du foramen lacerum.
37
a.
b.
c.
d. e.
• e. faux. La mandibule s’articule avec l’os temporal seulement (articulation temporo-mandibulaire).
38
a.
b. c. d.
e.
922 Corrigés • UE 5
39 a. b. c. d.
e.
• b. faux. En arrière les fosses nasales communiquent directement avec le rhino-pharynx.
• c. faux. Il existe 3 cornets de chaque côté.
• d. faux. Le septum nasal est cartilagineux et osseux (vomer, lame perpendiculaire de
l’ethmoı̈de).
40
a. b. c. d. e.
• c. faux. C montre la face antéro-supérieure de la partie pétreuse de l’os temporal.
• d. faux. D montre la partie squameuse (écaille) de l’os occipital.
41
a. b. c. d. e.
La fontanelle sphénoı̈dale s’appelle aussi fontanelle ptérique.
42
a. b. c. d. e.
9 correspond à la suture coronale et 10 à la suture sagittale.
43
a. b. c. d. e.
La suture lambdoı̈de est la suture pariéto-occipitale.
44 a. b. c. d. e.
• a. faux. A montre le corps vertébral.
• d. faux. D montre la fovéa articulaire supérieure.
45 a. b. c. d. e.
La rotation se fait lorsque la dent de l’axis pivote avec l’arc antérieur de C1
46 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le 1 montre l’os frontal (processus zygomatique).
• b. faux. Le 2 montre l’os zygomatique.
47 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’œsophage fait suite au pharynx (pas au larynx) au niveau du bord inférieur de
C6.
• b. faux. Il est situé en avant des anneaux trachéaux.
• c. faux. La veine subclavière passe en avant du muscle scalène antérieur, donc pas dans le
défilé des scalènes.
• d. faux. Le muscle trapèze s’insère sur la ligne nucale supérieure.
48 a. b. c. d. e.
L’os maxillaire s’articule avec les os zygomatique, frontal, sphénoı̈de, ethmoı̈de et son ho-
mologue controlatéral, mais pas avec la mandibule.
49 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les muscles oculomoteurs sont innervés par les nerfs oculomoteurs (III, IV, VI).
• e. faux. Le muscle ptérygoı̈dien latéral s’insère sur le col de la mandibule.
UE 5 • Corrigés 923
Corrigés
50
a.
b.
c.
d.
e.
Le temporal est un os complexe formé d’une partie squameuse (écaille), d’une partie pétreuse
(rocher) et du tympanal.
51 a. b.
c. d. e.
• a. faux. L’os ethmoı̈de participe à la formation de la fosse crânienne antérieure.
• b. faux. Le foramen ovale est creusé dans la grande aile du sphénoı̈de.
• d. faux. Le rocher est médial par rapport à l’écaille du temporal.
52
a. b. c. d. e.
L’os zygomatique est pair et latéral (comme les pommettes), le foramen mentonnier est pair
et paramédian.
Le foramen infra-orbitaire est situé au-dessous de l’orbite.
53 a. b. c. d. e.
• a. faux : cartilage cricoı̈de.
• b. faux : artère carotide commune droite.
• d. faux : tronc brachiocéphalique veineux gauche.
54
a. b. c.
d.
e.
• b. faux. L’axe viscéral du cou occupe la partie médiane et ventrale du cou.
• c. faux. Le muscle sterno-cléido-mastoı̈dien divise la région infra-hyoı̈dienne latérale en 2
parties.
55
a. b. c. d. e.
• b. faux. La face médiale des lobes thyroı̈diens est en rapport avec la trachée.
• c. faux. La thyroı̈de est enveloppée dans la gaine viscérale du cou (fascia moyen).
• d. faux. La gaine vasculaire du cou contient l’artère carotide commune ; l’artère vertébrale
chemine dans le conduit transversaire, au contact du rachis.
56
a.
b. c.
d.
e.
Le muscle sterno-cléido-mastoı̈dien ne s’insère pas sur le processus styloı̈de.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
57
a.
b.
c.
d. e.
La glande thyroı̈de synthétise les hormones thyroı̈diennes T3, T4 et la calcitonine ; elle est
adhérente à la trachée et de ce fait remonte à la déglutition.
58
a. b. c.
d. e.
• b. faux. C’est l’artère carotide interne qui traverse la pyramide du rocher.
• c. faux. L’artère carotide interne droite (comme la gauche) provient de la division de l’artère
carotide commune (qui elle-même à droite provient de la division du tronc brachio-céphalique
artériel).
59
a. b. c. d. e.
• d. faux. La trachée (en avant).
• e. faux. L’œsophage (en arrière).
924 Corrigés • UE 5
60 a. b.
c.
d.
e.
Le muscle sterno-thyroı̈dien s’insère sur le sternum et le cartilage thyroı̈de.
Ne pas confondre le corps thyroı̈de (= glande) et le cartilage thyroı̈de qui appartient au larynx.
61 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le corps de la mandibule est situé au niveau de la vertèbre cervicale C2.
• b. faux. L’os hyoı̈de est situé au niveau de C4.
• c. faux. Le cartilage thyroı̈de se projette au niveau C4-C5.
• d. faux. L’isthme de la glande thyroı̈de est situé en avant des 2e , 3e , et 4e anneaux trachéaux.
62 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le muscle masséter se termine sur la face latérale du ramus de la mandibule.
• c. faux. Le cornet nasal inférieur est fixé (comme les autres cornets) à la face latérale des
fosses nasales.
• d. faux. L’os lacrymal est en arrière du processus frontal de l’os maxillaire.
63
a.
b. c.
d. e.
• c. faux. Les cartilages aryténoı̈des ont la forme d’une pyramide triangulaire, c’est le carti-
lage cricoı̈de qui a la forme d’une bague chevalière.
• e. faux. La glotte est circonscrite par les plis vocaux (cordes vocales).
64 a. b.
c. d. e.
• a. faux. Sur une coupe axiale du cou passant par C6, on est au niveau du cartilage cricoı̈de,
on ne voit donc pas le muscle thyro-hyoı̈dien qui s’étend de l’os hyoı̈de au cartilage thyroı̈de.
• b. faux. C’est l’artère subclavière qui passe par le défilé des scalènes.
• d. faux. Le muscle trapèze s’insère en crânial sur la ligne nucale supérieure (tiers médial).
• e. faux. Le muscle petit oblique (oblique supérieur) unit l’os occipital à C1.
65
a.
b. c. d.
e.
• c. faux. La région massétérine (ou parotido-massétérine) fait partie des régions superfi-
cielles de la face.
• d. faux. La fosse temporale est également superficielle (à ne pas confondre avec la fosse
infra-temporale).
66 a. b. c. d. e.
1mm] • a. faux. La région bicarotidienne (région de la bifurcation carotidienne) est située à
la partie haute du cou.
• b. faux. Le larynx est médian, et les muscles sterno-cleido-mastoı̈diens sont latéraux.
• c. faux. La région latéro-pharyngée communique en bas avec la région carotidienne, qui elle
même communique avec la région sous-hyoı̈dienne (donc pas de communication directe).
• d. faux. C’est l’os hyoı̈de qui se projette au niveau de C4.
67 a. b.
c.
d.
e.
• a. faux. Le canal parotidien s’ouvre dans la joue, en regard du collet de la 2e molaire
supérieure.
• b. faux. La langue occupe la cavité orale proprement dite, et non le vestibule oral (à
UE 5 • Corrigés 925
Corrigés
68 a. b. c. d. e.
• a. faux. b. faux. Les muscles sterno-cléı̈do-mastoı̈dien et trapèze sont innervés par le nerf
accessoire (XI).
• d. faux. Le muscle élévateur de la scapula a une action d’inclinaison homolatérale de la
tête et du cou.
69 a.
b.
c. d. e.
• a. faux. La cavité buccale est limitée en avant par la muqueuse labiale, elle est séparée de
l’hypo-pharynx par l’oro-pharynx.
• e. faux. Les tonsilles palatines sont situées dans l’oro-pharynx.
70 a. b.
c.
d. e.
• a. faux. Le nerf optique traverse le canal optique.
• b. faux. Le nerf hypoglosse (XII) est le nerf moteur principal de la langue, pas le IX (glosso-
pharyngien).
• e. faux. Le nerf facial est moteur pour les muscles de la face.
71
a. b. c. d. e.
• c. faux. Le nerf accessoire est le XIe nerf crânien (classiquement on a 12 paires de nerfs
crâniens).
• d. faux. e. faux. Les glandes submandibulaires et sublinguales sont innervées par le VII
(corde du tympan), et la parotide par le nerf glossopharyngien.
72
a. b. c. d. e.
• b. faux. B montre le muscle omo-hyoı̈dien.
• c. faux. C montre l’artère carotide commune droite (la veine jugulaire interne est latérale).
• d. faux. D montre le nerf vague droit.
73
a.
b. c. d. e.
• c. faux. Le muscle scalène antérieur s’insère sur la 1e côte et pas sur la clavicule.
• d. faux. La glande thyroı̈de est située en arrière des muscles infra-thyroı̈diens.
• e. faux. Le nerf facial est moteur pour les muscles de la face.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
74 a. b. c.
d. e.
• b. faux. L’oro-pharynx se prolonge par le laryngo-pharynx, puis le larynx.
• c. faux. Le cartilage épiglottique permet la fermeture du larynx (voie aérienne).
75
a.
b.
c.
d.
e.
Le nerf laryngé inférieur gauche (nerf récurrent gauche) dessine une anse sous la crosse aor-
tique ; à droite il est cervical seulement (anse sous l’artère subclavière).
76 a.
b. c. d. e.
• a. faux. Le plan musculaire le plus superficiel de la nuque est représenté par le muscle
trapèze.
• c. faux. Le muscle trapèze est extenseur, rotateur de la tête, il incline latéralement la tête.
926 Corrigés • UE 5
77 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le muscle masséter est innervé, comme tous les muscles masticateurs, par le V3
(nerf mandibulaire).
• b. faux. Les muscles masticateurs pour la plupart permettent la fermeture de la bouche.
• b. faux. Le muscle orbiculaire de la bouche permet la fermeture de la bouche et la projec-
tion des lèvres vers l’avant.
78
a.
b. c. d. e.
• c. faux. Le larynx est situé sous l’os hyoı̈de (niveau C4) et se termine au niveau de C6.
• d. faux. L’isthme de la glande thyroı̈de est situé en regard des 2e et 3e anneaux trachéaux.
• e. faux. Le conduit thoracique s’abouche au niveau du confluent jugulo-sous-clavier gauche.
79 a. b.
c. d. e.
• a. faux. Le cartilage thyroı̈de est situé dans le cou.
• b. faux. Les cordes vocales s’insèrent sur les cartilages aryténoı̈des et le cartilage thyroı̈de.
• d. faux. Les cartilages aryténoı̈des sont disposés au-dessus de la partie postérieure du car-
tilage cricoı̈de (l’arc cricoı̈dien est antérieur).
80 a. b. c.
d. e.
• a. faux. L’artère vertébrale droite naı̂t directement de l’artère subclavière droite.
• b. faux. L’artère faciale vascularise la face.
• c. faux. L’artère maxillaire vascularise certains téguments de la face (joue, menton).
• e. faux. Seule la lymphe de la moitié gauche de la tête et du cou se draine dans le conduit
thoracique ; la lymphe de la moitié droite de la tête et du cou se draine dans le conduit lym-
phatique droit.
81 a. b.
c.
d.
e.
• a. faux. Le fascia superficiel enveloppe le muscle sterno-cléido-mastoı̈dien.
• b. faux. Le muscle omo-hyoı̈dien est situé en avant de l’artère carotide commune.
82 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les artères de la face proviennent de l’artère carotide externe
• b. faux. L’artère vertébrale est une collatérale de l’artère subclavière.
• c. faux. L’artère carotide interne traverse le foramen carotidien ; c’est l’artère vertébrale qui
traverse le foramen magnum.
83 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les muscles scalènes sont recouvertes par le feuillet profond du fascia cervical
(fascia prévertébral), la lame pré-trachéale appartient au feuillet moyen du fascia cervical.
• b. faux. d. faux. Le défilé costo-claviculaire est situé entre les muscles scalènes antérieur
et moyen, il laisse passage à l’artère subclavière et au plexus brachial, en revanche la veine
subclavière passe en avant du muscle scalène antérieur.
84 a. b. c.
d. e.
• b. faux. L’oropharynx fait suite à la cavité buccale, le laryngo-pharynx est l’étage inférieur
UE 5 • Corrigés 927
du pharynx.
Corrigés
• c. faux. Le cartilage épiglottique ferme l’ouverture supérieure du larynx.
85 a. b.
c.
d. e.
e
• a. faux. La dent 36 est la 1 molaire inférieure gauche.
• b. faux. En denture lactéale le quadrant inférieur gauche est noté 7 (70).
86
a. b. c. d. e.
• b. faux : Fovea costale craniale (tête costale)
• c. faux : Processus articulaire crânial.
• d. faux : Fovea costale transversaire (tubercule costal).
• e. faux : Processus épineux.
87 a. b. c. d. e.
• b. faux. Le noyau pulpeux est incompressible mais déformable, sa hauteur diminue en po-
sition debout.
• c. faux. Les pédicules s’insèrent en postérieur et supérieur (vertèbre thoraciques et lom-
baires) ou moyen (vertèbres cervicales) du corps vertébral.
• d. faux. Les processus transverses s’insèrent à la jonction pédicule -lame de la vertèbre.
• e. faux. L’isthme est situé entre les 2 processus articulaires homolatéraux, mais on ne peut
pas dire que les processus articulaires s’insèrent sur l’isthme.
88
a.
b.
c. d.
e.
d. faux. Le processus xiphoı̈de se projette normalement au niveau de T10.
89 a. b.
c.
e.
La vertèbre thoracique est la vertèbre type : processus épineux simple, implantation des
pédicules sur l’arête postéro-latérale du corps vertébral, processus articulaires supérieurs
orientés vers le haut, l’arrière et latéralement.
90
a. b. c. d. e.
Le sacrum comporte 5 vertèbres fusionnées.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
91 a. b.
c. d. e.
Au niveau cervical on a une lordose (courbure à concavité tournée vers l’arrière).
92
a.
b.
c.
d. e.
Les limites supérieure et inférieure du foramen intervertébral sont les pédicules vertébraux.
93 a.
b. c.
d.
e.
• a. faux. La lordose cervicale ne concerne que les vertèbres cervicales, de C1 à C7 ; les
vertèbres thoraciques sont en cyphose.
• c. faux. L’incidence pelvienne est un angle fixe non lié à la position du bassin.
94 a. b. c.
d. e.
928 Corrigés • UE 5
95 a. b. c. d. e.
Le foramen transversaire est situé en avant de la colonne zygapophysaire.
96
a.
b.
c.
d. e.
Les processus transverses sont articulés avec la tubérosité costale, pas avec la tête costale.
97 a. b.
c. d. e.
• b. faux. Le sommet de la lordose lombaire est centré sur L3.
• d. faux. Les têtes costales répondent aux fossettes costales des corps vertébraux.
98 a. b. c. d. e.
Le sacrum résulte de la fusion de 5 vertèbres sacrées.
99 a.
b. c. d.
e.
• a. faux. 1 est le processus articulaire supérieur gauche.
• c. faux. La vertèbre Th11 ne possède sur son corps vertébral qu’une facette articulaire cos-
tale et pas de facette articulaire sur le processus transverse.
• d. faux. 5 montre les facettes articulaires pour les têtes costales (articulation costo-vertébrales).
100 a. b. c. d. e.
• a. faux. Sur une vue supérieure d’une vertèbre cervicale de C3 à C6, le foramen transver-
saire est situé en avant et légèrement en médial par rapport à la colonne zygapophysaire.
• d. faux. Le ligament transverse de l’atlas s’insère sur l’atlas (un tubercule de chaque côté
du foramen vertébral), et pas sur le processus odontoı̈de qui appartient à l’axis.
• e. faux. Au niveau du sacrum, la crête médiane correspond aux processus épineux.
101 a. b. c. d. e.
L’articulation de C7 avec la 1e côte n’est pas constante, suivez toujours les indications de
votre professeur.
• c. faux. Le nerf phrénique descend dans le cou sans passer par les foramens transversaires,
il est issu du plexus cervical et sa racine principale est issue de C4 (4e paire de nerfs spinaux
cervicaux).
• d. faux. L’atlas ne possède pas de plateau inférieur (ni supérieur) et l’axis pas de plateau
supérieur
102 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les côtes flottantes ne sont pas attachées en avant mais ont bien une articulation
costo-transversaire en arrière.
• c. faux. Le processus mamillaire des vertèbres lombaires est situé sur le processus articu-
laire supérieur.
UE 5 • Corrigés 929
Corrigés
103 a. b. c. d. e.
Il présente sur chaque face 4 paire de foramen sacraux, une base supérieure et un sommet
inférieur.
104 a. b. c. d. e.
• a. faux. La crosse aortique est au niveau de T4, donc T2 et T3 ne sont pas concernées ; la
proposition est vraie de T4 à T12.
• c. faux. Sacrum et coccyx sont reliés par une articulation sacro-coccygienne qui peut s’os-
sifier avec le vieillissement.
4. Neuroanatomie et peau
105
a. b. c. d. e.
d. faux. Le corps calleux est visible sur une vue médiale de l’hémisphère cérébral.
106 a. b. c. d. e.
b. faux. Les ventricules latéraux s’ouvrent dans le troisième ventricule.
107 a. b. c. d.
e.
Il donnera le télencéphale et le diencéphale.
108 a.
b.
c. d.
e.
• a. faux. La décussation du faisceau spino-thalamique se fait au niveau médullaire.
• d. faux. Le tact fin est acheminé par le système cordonal postérieur, la nociception par le
faisceau spino-thalamique.
109 a. b.
c.
d.
e.
• a. faux. Le cervelet est relié au mésencéphale par 2 pédoncules cérébelleux supérieurs.
• b. faux. L’origine apparente du nerf facial est au niveau du sillon bulbo-protubérantiel.
110 a. b.
c. d. e.
La tente du cervelet sépare le cervelet du lobe occipital ; c’est la faux du cervelet qui sépare
les deux hémisphères cérébelleux.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
111 a. b. c. d. e.
• a. faux. Elle se termine au niveau de L1-L2.
• c. faux. Le canal de l’épendyme descend au sein de la substance grise de la moelle (sub-
stance grise centrale, blanche périphérique).
112
a.
b.
c.
d. e.
113 a.
b.
c. d.
e.
La faux du cerveau sépare les deux hémisphères cérébraux.
Il y a 7 vertèbres cervicales et 8 paires de nerfs rachidiens cervicaux.
930 Corrigés • UE 5
114
a.
b.
c.
d. e.
115
a. b. c. d. e.
L’espace extra-dural est virtuel au niveau crânien.
116
a.
b. c.
d.
e.
La dure-mère adhère à l’os au niveau de la boite crânienne, il n’y a donc pas d’espace extra-
dural ; en pathologie (fracture du crâne), on peut avoir un hématome extra-dural.
117 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le noyau lenticulaire joue un rôle dans le contrôle de la motricité.
• b. faux. Les voies de la sensibilité se projettent sur le cortex pariétal.
• c. faux. Le thalamus est surtout un relais sensitif.
118 a.
b. c.
d.
e.
• a. faux. Le noyau denté est situé dans le cervelet.
• c. faux. La substance noire est située dans le mésencéphale.
119 a. b. c. d. e.
Noyau caudé, noyau lenticulaire (putamen et pallidum) et claustrum appartiennent au télencéphale.
L’amygdale temporale appartient au système limbique.
120 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le voile médullaire supérieur est situé entre les 2 pédoncules cérébraux supérieurs.
• b. faux. Le noyau du nerf trochléaire est situé dans le mésencéphale.
• c. faux. L’aile blanche interne contient le noyau moteur du XII.
121 a. b. c.
d. e.
• a. faux. Les nerfs vagues sont parasympathiques et ralentissent la fréquence cardiaque.
• b. faux. Les nerfs sympathiques innervant le cœur sont issus des chaı̂nes sympathiques cer-
vicales ou cervico-thoraciques.
• c. faux. La moelle épinière fait partie du système nerveux central.
• e. faux. Un nerf crânien peut être seulement moteur (par exemple le XII, le IV. . .)
122 a. b. c. d.
e.
• b. faux. Le corps cellulaire des neurones moteurs est situé dans la corne antérieure de la
moelle épinière (substance grise).
• c. faux. Les nerfs du système nerveux autonome contiennent aussi des fibres sensitives
pour la sensibilité des viscères, des fibres motrices pour la motricité viscérale, des fibres
sécrétoires. . .
• d. faux. Les rameaux ventraux forment les plexus, les rameaux dorsaux innervent la peau
et les muscles du cou et du dos. Ils ne pénètrent pas dans la moelle.
123 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux. Le plexus cervical est destiné à l’innervation du cou.
• b. vrai. Il y a bien 5 plexus de chaque côté : plexus cervical, brachial, lombaire, sacré,
coccygien.
UE 5 • Corrigés 931
• c. vrai. Les racines nerveuses d’origine du nerf médian sont C6, C7, C8, T1.
Corrigés
• e. faux. L’extrémité caudale de la moelle épinière se projette le plus souvent en regard des
vertèbres L1-L2.
124 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le corps cellulaire du protoneurone orthosympathique est au niveau de la colonne
intermédio-médiale ou de la colone intermédio-latérale de la moelle.
• b. faux. Le corps cellulaire du neurone préganglionnaire parasympathique est au niveau du
tronc cérébral ou de la moelle sacrale.
• c. faux. Les ganglions du tronc sympathique ne contiennent pas de neurones parasympa-
thiques.
• d. faux. Les rameaux communicants blancs sont entre les nerfs spinaux et le tronc sympa-
thique.
125 a. b.
c.
d. e.
• b. faux : Cordon postérieur.
126
a.
b.
c. d. e.
• d. faux. L’encéphale est dans la boite crânienne mais la moelle spinale dans le canal spinal.
• e. faux. Le système nerveux central est vascularisé par les artères carotides internes, vertébrales
et basilaire, et par les artères spinales.
127
a.
b.
c.
d. e.
• d. vrai. Le corps calleux unit tous les lobes avec leur homologue controlatéral.
• e. faux. La scissure centrale sépare le lobe frontal et le lobe pariétal.
128
a. b. c. d. e.
• c. faux. Les centres orthosympathiques sont situés au niveau de la moelle.
• d. faux. Les centres parasympathiques sont soit au niveau du tronc cérébral, soit au niveau
de la moelle sacrée.
129
a.
b.
c. d.
e.
• d. faux. La flèche montre le nerf abducens(VI).
130
a. b. c. d.
e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
131 a.
b. c. d. e.
• a. faux. L’artère carotide interne ne traverse pas le foramen dans le sens vertical, in vivo il
est fermé par un cartilage et l’artère carotide interne passe au-dessus. On dit qu’elle l’em-
prunte .
Pour certains professeurs, c’est un piège classique, cependant la formulation est souvent
considérée comme vraie (par abus de langage). Suivez toujours les indications de votre pro-
fesseur.
• c. faux. L’artère basilaire donne les artères cérébrales postérieures.
• d. faux. L’artère communicante antérieure réunit les 2 artères cérébrales antérieures (branches
de l’artère carotide interne), elle n’est pas une branche de l’artère carotide interne.
932 Corrigés • UE 5
132
a. b. c. d. e.
Cette question fait référence à la coupe frontale du cerveau (coupe de Charcot), sur laquelle
on peut voir tous ces éléments anatomiques et leurs rapports mutuels.
133 a. b. c. d.
e.
• a. faux. Le thalamus est situé latéralement au 3e ventricule.
• b. faux. Le cercle artériel de la base est formé par les artères carotides internes et basilaire
et leurs anastomoses.
• c. faux. L’artère cérébrale moyenne se termine au voisinage de la scissure latérale (de Syl-
vius) en se divisant.
• d. faux. Le gyrus post-central correspond à une aire sensitive.
134 a. b. c. d. e.
• b. faux. La fissure calcarine est située au niveau du cortex occipital.
• c. vrai. La fissure latérale sépare le lobe frontal et le lobe temporal.
• d. faux. La fissure centrale sépare le lobe frontal et le lobe pariétal.
135
a. b.
c.
d. e.
• b. faux. La substance blanche correspond aux fibres nerveuses (prolongements cellulaires).
• e. faux. Le liquide céphalo-rachidien circule entre l’arachnoı̈de et la pie-mère (espace sous-
arachnoı̈dien).
136
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Aire motrice du langage = aire de Broca.
• e. faux. La pie-mère est la couche la plus profonde des méninges.
137 a.
b. c. d. e.
• a. faux. Les noyaux des nerfs crâniens se trouvent au niveau du plancher du 4e ventricule.
• c. faux. Le 3e ventricule est le ventricule du diencéphale.
• d. faux. Le liquide cérébro-spinal sort par l’orifice dorsal du 4e ventricule pour passer vers
la citerne cérébello-médullaire.
138 a. b. c.
d. e.
• b. faux. Au niveau du cortex moteur le pied est représenté sur la face médiale.
• c. faux. Le corps calleux est une commissure qui relie les deux hémisphères cérébraux.
• e. faux. La capsule interne est limitée par le thalamus médialement et le noyau lenticulaire
latéralement.
139 a. b. c. d. e.
• a. faux. La protubérance se poursuit latéralement par le pédoncule cérébelleux moyen.
• c. faux. Le vermis cérébelleux et le cervelet sont dorsaux par rapport au 4e ventricule.
• e . faux. Le sillon bulbo-protubérantiel sépare le bulbe et la protubérance.
140
a.
b.
c.
d.
e.
141
a.
b.
c. d.
e.
UE 5 • Corrigés 933
Corrigés
142 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le thalamus est un relais sur les voies sensitives.
• b. faux. Le noyau lenticulaire a un rôle dans la programmation et le contrôle des mouve-
ments (motricité).
• d. faux. Les voies motrices croisent majoritairement dans le bulbe.
143 a. b. c. d.
e.
• a. faux. Ses actions sont homolatérales et inconscientes.
• b. faux. Le cortico-cérébellum est le cerveau de la coordination.
• c. faux. Le spino-cérébellum est le cervelet du tonus musculaire.
• d. faux. Le vestibulo-cérébellum est le cervelet de l’équilibration.
144 a.
b. c.
d. e.
• a. faux. Un hémisphère cérébral présente 5 lobes.
• c. faux. Le sillon latéral (Sylvius) sépare les lobes frontal et temporal.
• e. faux. La vision est une fonction principale du lobe occipital, l’audition pour le lobe tem-
poral.
145 a. b.
c. d.
e.
• a. faux. La moelle épinière fait suite au myélencéphale (bulbe).
• b. faux. Elle est constituée de l’empilement des myélomères correspondant aux somites.
• d. faux. Les cordons de la moelle sont constitués de substance blanche.
146
a.
b. c.
d.
e.
La racine postérieure, sensitive, est munie d’un ganglion sensitif (lieu du premier relais de la
voie afférente). Il n’y a pas de rapport avec les ganglions de la chaı̂ne sympathique.
Pour en savoir plus :
Ne pas confondre racine et rameau.
Issues de la moelle, les deux racines fusionnent pour former le nerf spinal, qui se divise à nouveau
en deux : rameau postérieur pour les muscles du dos (moteur et sensitif) et rameau antérieur pour le
reste du corps (moteur et sensitif).
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
147
a. b. c. d. e.
Les nerfs crâniens sont à connaı̂tre parfaitement pour le concours, quelle que soit la faculté
concernée.
148 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le nerf IX est le nerf du IIIe arc branchial.
• b. faux. Le V2 est la branche maxillaire du nerf trijumeau.
• e. faux. Le XI est un nerf moteur.
149 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le nerf optique est un nerf sensoriel (vision).
• c. faux. Le nerf crânien VI émerge au niveau du sillon ponto-bulbaire comme le VII et le
934 Corrigés • UE 5
VIII.
• d. faux. Le V émerge au niveau du pont.
• e. faux. Le III émerge de la partie ventrale du mésencéphale ; seul le IV a une émergence
dorsale.
150 a. b. c. d. e.
• a. faux. Vitré.
• b. faux. Chambre antérieure (humeur aqueuse).
151
a.
b. c.
d. e.
• c. faux. La chambre antérieure de l’œil est située en arrière de la cornée et en avant de l’iris.
152
a.
b. c. d. e.
• d. faux. La section complète des radiations optiques droites entraı̂ne une hémianopsie
latérale homonyme.
153 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les muscles oculomoteurs sont innervés par les nerfs oculomoteur (III), trochléaire
(IV), abducens (VI).
• b. faux. Le système de drainage lacrymal est situé médialement dans l’orbite ; la glande
lacrymale est située sous la paroi supérieure de l’orbite, latéralement.
• e. faux. La cataracte est liée au vieillissement du cristallin, pas de la rétine.
154
a.
b.
c.
d. e.
• e. faux. L’oculocéphalogyrie est la coordination des mouvements de la tête en fonction des
mouvements des yeux.
155 a. b. c.
d. e.
• a. faux. La chaı̂ne neuronale ne comprend que 2 neurones.
• b. faux. Le deutoneurone ne croise pas la ligne médiane.
• c. faux. Le deutoneurone se termine sur le cortex olfactif, il n’y a pas de relais dans le
thalamus.
156
a.
b. c. d. e.
• c. faux. Les corps mamillaires appartiennent à l’hypothalamus, donc au diencéphale.
• d. faux. Le cervelet dispose aussi d’un cortex.
• e. faux. Le quatrième ventricule est métencéphalique et myélencéphalique.
157 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux. Le prosencéphale est la vésicule antérieure au stade 3 vésicules, il donnera le
télencéphale (flèche A) et le diencéphale.
• e. faux. Le rhombencéphale est la vésicule postérieure au stade 3 vésicules, il donnera le
métencéphale et le myélencéphale (flèche E).
158 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les organites sensoriels de l’audition sont au niveau de la cochlée.
• b. faux. Le corps cellulaire du protoneurone se trouve dans le ganglion spiral.
UE 5 • Corrigés 935
Corrigés
• d. faux. Le corps du 2e neurone de la voie auditive se trouve dans le bulbe (noyaux co-
chléaires).
159
a.
b.
c.
d. e.
160 a.
b. c. d.
e.
• a. faux. L’uvée ne recouvre pas la cornée, c’est la tunique vasculaire de l’œil.
• c. faux. L’hémianopsie latérale homonyme est due à une interruption des voies optiques en
arrière du chiasma optique.
• d. faux. Le muscle droit interne est innervé par le nerf III (nerf oculomoteur).
161
a. b.
c.
d.
e.
2
La surface de la tâche jaune est < 10 cm .
162
a. b. c.
d. e.
• b. faux. C’est la macula qui est sur l’axe optique de l’œil et peut être l’objet d’une dégéné-
rescence liée à l’âge ; la papille du nerf optique est en médial de la macula et forme la tache
aveugle.
• c. faux. L’hémianopsie latérale homonyme est due à une lésion sur les voies optiques
rétrochiasmatiques.
• e. faux. Le muscle sphincter de l’iris est innervé par des nerfs ciliaires courts qui véhiculent
des fibres végétatives parasympathiques (myosis parasympathique, mydriase sympathique).
163 a. b. c. d. e.
Une lésion du nerf optique droit va donner une perte de vision de l’œil droit.
164
a. b. c.
d.
e.
• b. faux. Le deutoneurone se termine dans le colliculus inférieur.
• c. faux. Les aires corticales auditives sont temporales.
165
a. b. c. d. e.
• d. faux. Les filets du nerf olfactif traversent la lame criblée de l’ethmoı̈de et pas le sinus
frontal.
• e. faux. Le cortex olfactif est situé dans la partie basse du gyrus post-central.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
166 a. b. c. d. e.
Le goût des 2/3 antérieurs de la langue est véhiculé par le VII bis.
167 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le toucher n’est pas sous dépendance exclusive des nerfs crâniens
• b. faux. d. faux. Les nerfs olfactifs représentent la 1e paire de nerfs crâniens ; les voies
olfactives sont composées de seulement 2 neurones.
5. Système appendiculaire
168
a.
b. c. d. e.
936 Corrigés • UE 5
• c. faux. Le capitatum fait partie de la rangée distale des os du carpe, il n’est donc pas arti-
culé avec le radius.
• d. faux. Le triquetrum est séparé de l’ulna par le ligament triangulaire.
169 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le pilier de l’omoplate correspond au bord latéral de l’os.
• d. faux. Le nerf cubital (ou nerf ulnaire) passe en arrière de l’épitrochlée (épicondyle
médial).
• e. faux. Le col chirurgical de l’humérus n’est pas intra articulaire.
170 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’incisure trochléaire de l’ulna s’articule avec la trochlée de l’humérus.
• d. faux. L’ulna ne s’articule directement avec aucun os du carpe, elle en est séparée par le
ligament triangulaire.
171
a. b. c. d. e.
• d. faux. La flèche 3 montre le col anatomique.
172
a. b.
c.
d. e.
• b. faux. Il s’agit du capitulum.
173
a.
b. c. d. e.
• c. faux. Le lunatum.
• d. faux. Le pisiforme.
• e. faux. L’hamatum.
174
a.
b.
c.
d. e.
175 a. b. c. d.
e.
Le corps de la scapula est triangulaire.
176 a. b. c. d. e.
• a. faux. La scapula est concave en avant.
• d. faux. La portion la plus épaisse de la scapula se situe au niveau de son bord latéral.
177
a. b. c. d. e.
De nombreuses questions portent sur la scapula, c’est un os qu’il faut bien connaı̂tre !
178 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le n◦ 1 est le nerf musculo-cutané.
• c. faux. Le n◦ 2 est le nerf circonflexe (nerf axillaire).
• d. faux. Le n◦ 3 est le nerf radial.
• e. faux. Le n◦ 4 est le nerf cubital (nerf ulnaire).
179 a. b.
c. d. e.
L’olécrâne porte l’insertion du tendon terminal du muscle triceps brachial.
UE 5 • Corrigés 937
Corrigés
180 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’échancrure coracoı̈dienne est située en dedans de la base du processus coracoı̈de.
• d. faux. C’est le nerf radial qui peut être lésé lors d’une fracture de la diaphyse humérale.
181
a.
b.
c. d.
e.
Le sillon intertuberculaire sépare les tubercules majeur et mineur, il laisse passage au tendon
de la longue portion du biceps.
182
a. b.
c.
d.
e.
Le mouvement de pronation a une amplitude de 80-90◦ , c’est la prono-supination qui a une
amplitude globale de 180◦ .
183 a. b.
c. d.
e.
• a. faux. b. faux. L’os hamatum est le plus médial de la rangée distale des os du carpe, il
s’articule avec les 4e et 5e métacarpiens.
• d. faux. Les 5 métacarpiens ont une direction divergente de proximal en distal.
184 a.
b. c. d. e.
• a. faux. Le sillon du nerf radial est situé à la face postérieure de la diaphyse humérale.
• c. faux. L’espace entre 2 os métacarpiens est l’espace interossseux, il contient les muscles
interosseux mais pas de membrane interosseuse.
• d. faux. Le muscle rond pronateur s’insère notamment sur l’épicondyle médial de l’humérus.
• e. faux. Le muscle brachial s’insère sur l’ulna.
185 a. b. c. d. e.
L’articulation huméro-radiale est considérée soit comme une sphéroı̈de ou comme une el-
lipsoı̈de ; suivez toujours les indications de votre professeur.
• b. faux. L’articulation du coude présente 2 degrés de liberté (permet la flexion-extension et
la pronation - supination).
186 a.
b. c. d. e.
• a. faux. Le muscle supra-épineux s’insère dans la fosse supra-épineuse, au-dessus de l’épine
de la scapula.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• c. faux. Le chef long du muscle triceps brachial s’insère sur le tubercule sous-glénoı̈dien
de la scapula.
• d. faux. Le nerf radial passe en arrière de la diaphyse humérale, c’est le nerf ulnaire qui
passe en arrière de l’épicondyle médial de l’humérus.
187 a. b. c. d. e.
• b. faux. La tête du radius est de forme cylindrique.
• c. faux. La tête de l’ulna est un fragment de sphère pleine.
• d. faux. Le processus styloı̈de du radius est en latéral de l’épiphyse distale.
188
a.
b. c.
d.
e.
Le centre instantané de rotation se projette à l’aplomb du ligament costo-claviculaire.
938 Corrigés • UE 5
189 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le muscle brachial est fléchisseur de l’avant-bras sur le bras.
• b. faux. Le muscle biceps brachial est innervé par le nerf musculo-cutané.
• e. faux. Le muscle deltoı̈de est innervé par le nerf axillaire (branche du plexus brachial).
190 a. b.
c.
d. e.
• a. faux. A est une articulation synoviale plane (articulation acromio-claviculaire).
• b. faux. B montre les ligaments coraco-claviculaires (ligament trapézoı̈de et conoı̈de).
• e. faux. E est le site d’insertion du muscle subscapulaire.
191
a. b.
c. d. e.
• b. faux. La cavité glénoı̈de est située à l’angle supéro-latéral de la scapula.
• d. faux. Les ligaments gléno-huméraux (supérieurs, moyens, inférieurs) sont à la face
antérieure de l’articulation gléno-humérale.
• e. faux. Le muscle grand rond s’insère au niveau de la lèvre médiale du sillon inter-
tuberculaire de l’humérus.
192 a. b. c. d. e.
Les 3 faces du radius sont latérale, antérieure et postérieure ; il présente 2 courbures, supina-
trice et pronatrice ; il est relié à l’ulna par la membrane interosseuse ; sa tubérosité proximale
donne insertion au muscle biceps brachial.
193 a. b. c.
d.
e.
◦
• a. faux. Le n 1 est le muscle grand rond.
• b. faux. Le n◦ 2 est le long triceps.
• c. faux. Le n◦ 3 est le muscle petit rond.
194
a. b. c. d. e.
e
• b. faux. La base du 1 métacarpien s’articule avec le trapèze (le scaphoı̈de est un os de la
rangée proximale du carpe).
• c. faux. La base du 5e métacarpien s’articule avec l’hamatum (le triquetrum est un os de la
rangée proximale du carpe).
• d. faux. Le lunatum s’articule avec le radius et le ligament triangulaire, l’extrémité distale
de l’ulna se s’articule pas avec les os du carpe.
195
a. b.
c. d. e.
• b. faux. 2 est le tubercule majeur de l’humérus ; le chef long du muscle biceps brachial
s’insère sur le tubercule sus-glénoı̈dien.
• d. faux. 5 est le sillon intertuberculaire, il laisse passage au tendon du muscle long biceps.
• e. faux. En cas de fracture du col chirurgical on redoutera plutôt une lésion du nerf axillaire.
196 a. b. c. d.
e.
• a. faux. b. faux. La tête du radius a la forme d’un fragment de cylindre ; elle est encroûtée
de cartilage au niveau de sa face supérieure et sur la circonférence articulaire.
• c. faux. La tête de l’ulna a aussi la forme d’un fragment de cylindre.
• d. faux. La courbure supinatrice du radius est proximale, la courbure pronatrice est distale.
UE 5 • Corrigés 939
197
a. b. c. d. e.
Corrigés
L’articulation huméro-radiale comprend le capitulum huméral.
198 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les os du carpe sont au nombre de 8.
• b. faux. L’os trapèze s’articule avec la base du 1e métacarpien par une articulation en selle.
• d. faux. La face inférieure du capitatum s’articule avec la base du 3e métacarpien.
199 a. b.
c. d. e.
Le capitatum est articulé avec le scaphoı̈de, le lunatum, l’hamatum, le trapézoı̈de et les 2e , 3e
et 4e métacarpiens.
200
a.
b.
c.
d.
e.
201 a. b.
c. d. e.
• b. faux. La courbure supinatrice est proximale par rapport à la courbure pronatrice.
• d. faux. L’axe de la prono-supination passe par la tête de l’ulna.
• e. faux. L’amplitude totale de la prono-supination est de 170◦ -180◦ .
202
a. b. c. d. e.
• e. faux. Le ligament collatéral radial du coude unit l’humérus et l’ulna (pas d’insertion sur
le radius).
203 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux. Le nerf radial est une branche terminale du faisceau postérieur du plexus brachial.
• e. faux. Les muscles de la paume de la main sont innervés par le nerf médian ou par le nerf
ulnaire, pas par le nerf radial.
204 a. b. c. d.
e.
• a. faux. Le muscle long fléchisseur du pouce s’insère sur la diaphyse du radius et la mem-
brane interosseuse.
• b. faux. C’est le muscle fléchisseur superficiel des doigts qui s’insère sur le bord ventral du
radius.
• c. faux. Le muscle biceps brachial s’insère sur la tubérosité radiale (le brachial sur la
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
tubérosité ulnaire).
• d. faux. Le muscle brachio-radial s’insère en proximal sur l’humérus et en distal sur le
processus styloı̈de radial.
205
a. b.
c. d.
e.
• b. faux. La tête de l’ulna est séparée du massif carpien par le ligament triangulaire.
NB l’os naviculaire du carpe est le plus souvent appelé scaphoı̈de.
• d. faux. La rangée distale est composée du trapèze, trapézoı̈de, capitatum et hamatum.
206
a.
b.
c. d. e.
• d. faux. Le tendon du muscle subscapulaire s’insère sur le tubercule mineur de l’humérus.
• e. faux. Le processus coracoı̈de est implanté sur le bord supérieur de la scapula (le pilier
représente le bord latéral de la scapula).
940 Corrigés • UE 5
207
a.
b. c.
d. e.
Il est innervé par le nerf axillaire, et ne fait pas partie de la coiffe des rotateurs (muscles supra
et infra-épineux, petit rond et subscapulaire).
208 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les articulations radio-ulnaires proximale et distale sont des articulations cylin-
droı̈des (trochoı̈des).
• b. faux. La diaphyse ulnaire est rectiligne, la courbure pronatrice est décrite sur le radius.
209 a. b. c. d. e.
La courbure pronatrice du radius porte l’insertion du muscle long fléchisseur du pouce.
210 a.
b.
c. d. e.
Sur le processus coracoı̈de s’insère également le muscle coraco-brachial.
211 a. b. c. d.
e.
Les os de la rangée proximale du carpe sont de dehors en dedans : scaphoı̈de, lunatum, tri-
quetrum, pisiforme.
212 a. b. c. d. e.
• b. faux. Le muscle fléchisseur ulnaire du carpe s’insère sur la face médiale de l’ulna.
• c. faux. Le muscle rond pronateur s’insère sur la face latérale du radius.
• d. faux. Le muscle carré pronateur s’insère sur la face antérieure du radius.
213
a. b. c. d. e.
C représente le territoire dorsal du nerf ulnaire.
214 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le muscle trapèze s’insère sur la partie latérale du bord postérieur de la clavicule.
• c. faux. Les ligaments trapézoı̈de et conoı̈de unissent la face inférieure de la clavicule au
processus coracoı̈de (ligaments coraco-claviculaires).
• e. faux. La facette sternale de la clavicule est recouverte de cartilage articulaire.
215 a. b. c. d. e.
Le processus coracoı̈de de la scapula, la tubérosité ischiatique de l’os coxal, et le tubercule
du grand adducteur sont le siège d’insertions musculaires et ligamentaires.
216 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le nerf musculo-cutané innerve les muscles de la loge antérieure du bras.
• b. faux. Le nerf médian passe sous l’arcade du muscle fléchisseur superficiel des doigts.
217 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les articulations métacarpo-phalangiennes sont ellipsoı̈des.
• b. faux. Les interphalangiennes (orteils ou doigts) sont des ginglymes.
• e. faux. L’articulation huméro-ulnaire est une ginglyme.
UE 5 • Corrigés 941
218 a. b. c. d. e.
Corrigés
Le col du fémur est orienté en haut, en avant et en dedans.
219 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le muscle droit fémoral s’insère sur l’épine iliaque antéro-inférieure, pas sur le
pubis.
• b. faux. Le foramen obturé est traversé par le nerf obturateur.
• c. faux. Le muscle petit fessier s’insère en exopelvien.
220
a.
b.
c.
d. e.
Le tractus ilio-tibial est latéral, la patte d’oie est médiale.
221
a.
b.
c. d.
e.
• d. faux. La flèche montre le condyle tibial latéral ; la surface glénoı̈dale latérale est située
sur le plateau tibial.
222
a.
b. c.
d. e.
• c. faux. Les muscles glutéaux (fessiers) sont insérés sur la face latérale de l’aile iliaque, et
non sur sa face médiale (= fosse iliaque).
223
a. b. c.
d. e.
• b. faux. L’appui au sol se fait en arrière par le calcanéus, pas par le talus.
• c. faux. La tête du talus s’articule avec l’os naviculaire, pas avec le cuboı̈de.
224 a. b. c. d. e.
• a. faux. La flèche montre le naviculaire (scaphoı̈de).
• c. faux. La flèche montre le cuboı̈de.
225
a. b.
c.
d. e.
• b faux. La cavité glénoı̈de externe du tibia est légèrement convexe vers le haut.
• e. faux. Le talus est mal vascularisé.
226 a. b. c. d. e.
• a faux. Les deux condyles fémoraux sont séparés par l’échancrure intercondylaire.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• b faux. La tête de la fibula s’articule avec le condyle tibial latéral ; le tibia n’a pas d’épicondyle.
• c faux. La malléole interne est quasiment verticale.
• d faux. L’articulation tibio-fibulaire distale est une syndesmose, l’incisure fibulaire inférieure
du tibia n’est donc pas encroûtée de cartilage articulaire.
227
a. b. c.
d.
e.
• b faux. Seule la partie supérieure de la face postérieure de la patella est articulaire.
• c faux. Le bord supérieur de la patella reçoit l’insertion du quadriceps de la cuisse.
228 a. b.
c. d. e.
Le cuboı̈de s’articule avec le 4e et le 5e métatarsien.
La trochlée du talus est plus large en avant qu’en arrière.
942 Corrigés • UE 5
229 a.
b.
c. d.
e.
L’articulation médio-tarsienne unit le tarse postérieur (talus, calcanéus) au tarse antérieur (na-
viculaire, cuboı̈de).
230
a.
b. c. d.
e.
• c faux. Le ligament rond relie la tête fémorale à la fosse acétabulaire.
• d faux. La vascularisation principale de la tête fémorale est postérieure, donc l’abord
postérieur peut léser davantage la vascularisation de la tête fémorale.
231 a. b.
c.
d.
e.
• a faux. L’hallux désigne le gros orteil dans sa globalité, le 1e métatarsien s’articule avec la
1e phalange de l’hallux.
• b faux. Le 5e orteil est constitué de 3 phalanges, comme tous les orteils sauf l’hallux.
232
a.
b.
c.
d. e.
233 a.
b.
c.
d.
e.
e
Le 1 métatarsien participe à l’arche interne du pied.
234
a. b. c. d. e.
Le ligament poplité arqué entoure le corps musculaire du muscle poplité.
235 a.
b. c. d. e.
• a faux. L’insertion du muscle gracile se fait au niveau de la diaphyse tibiale, en médial
(muscles de la patte d’oie) et ventralement par rapport à l’insertion du ligament collatéral
tibial.
• c faux. Le ligament poplité oblique constitue le tendon récurrent du muscle semi-membraneux.
• d faux. C’est le muscle semi-tendineux qui se termine au niveau de la patte d’oie, pas le
semi-membraneux.
• e faux. Le tractus ilio-tibial se termine en latéral de la tubérosité tibiale (tubercule de
Gerdy), il ne peut donc pas avoir d’insertion commune avec le ligament collatéral médial.
236 a. b. c. d. e.
La face articulaire du labrum acétabulaire est une surface articulaire et donc non recouverte
par la membrane synoviale.
237 a. b. c. d. e.
• a faux. Le col du talus sépare le corps du talus en arrière et la tête du talus en avant.
• c faux. La zone extra-capsulaire du col fémoral est plus étendue en arrière qu’en avant.
• d faux. Le sustentaculum tali est situé à la face médiale du calcanéum.
238 a. b. c.
d. e.
• b faux. La tête et le col fémoraux regardent en médial en haut et en avant.
• c faux. Le condyle fémoral latéral est plus long que le condyle médial.
• e faux. La trochlée du talus est plus large en avant qu’en arrière.
UE 5 • Corrigés 943
239 a. b.
c. d. e.
Corrigés
• b faux. La surface poplitée est postérieure sur le fémur, la patella répond à la trochlée
fémorale.
240
a. b. c.
d. e.
• b faux. La face médiale de la diaphyse tibiale ne porte aucune insertion musculaire, elle est
sous cutanée.
• c faux. Le ligament patellaire s’insère sur la patella et sur la tubérosité tibiale.
241
a.
b. c. d.
e.
Anatomie de la tête et du col fémoraux à bien connaı̂tre, en raison de pathologies fréquentes,
notamment la fracture du col fémoral chez la personne âgée
242 a.
b. c. d. e.
Le cuboı̈de est situé au niveau du pied, en avant du calcanéus, il n’a donc pas de rapport avec
la mortaise tibio-fibulaire, qui s’articule avec le talus.
243 a. b. c. d. e.
• a faux. Le muscle vaste intermédiaire s’insère sur la face postéro-latérale de la diaphyse
fémorale.
• b faux. La patella répond à la trochlée fémorale, pas aux condyles.
• c faux. La ligne âpre prolonge pour sa lèvre latérale le grand trochanter et pour sa lèvre
médiale le petit trochanter.
244 a. b. c. d. e.
• a faux. Le ménisque latéral est plus mobile que le ménisque médial.
• c faux. Le condyle latéral du fémur est plus large et plus court que le condyle médial.
• d faux. Le ligament croisé antérieur est tendu en extension mais le croisé postérieur est
tendu en flexion.
245 a. b. c. d. e.
La légende 3 correspond au ligament de la tête fémorale (ligament rond).
246 a.
b.
c.
d.
e.
6 correspond au labrum (fibrocartilage d’interposition).
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
247 a. b.
c. d. e.
• a faux. Les muscles pelvi-prochantériens sont situés dans le plan profond de la fesse, donc
en arrière de la hanche.
• b faux. Les muscles adducteurs de la cuisse sont innervés par le nerf obturateur.
• d faux. Le muscle triceps sural est fléchisseur plantaire (extension) du pied
248 a. b. c. d. e.
• a faux. L’artère du quadriceps est une branche de l’artère fémorale profonde.
249 a. b.
c. d. e.
• b faux. Le nerf fémoral est avec le nerf obturateur, une branche terminale du plexus lom-
944 Corrigés • UE 5
baire.
250
a.
b.
c.
d.
e.
251 a. b.
c. d. e.
• b faux. d faux. Le nerf ischiatique (sciatique) est la branche terminale du plexus sacral ; il
se divise en nerf tibial et nerf fibulaire commun (qui à son tour se divisera en nerfs fibulaires
superficiel et profond).
252 a. b. c. d. e.
• a faux. Le ménisque latéral (fléché en 5) améliore la congruence entre le condyle fémoral
latéral et la surface articulaire tibiale.
253
a. b. c. d. e.
• c faux. Le repère 3 désigne l’insertion du muscle court fibulaire. Le tibial postérieur s’insère
en plantaire.
254 a. b.
c. d. e.
• b faux. Il s’agit du cuboı̈de.
• e faux. Le sustentaculum tali du calcanéum est situé sous le talus, et non visible sur cette
vue dorsale.
255
a. b. c. d. e.
Le trigone fémoral contient le nerf fémoral, mais pas le nerf obturateur qui sort du bassin par
le foramen obturé et va innerver les muscles adducteurs de la cuisse.
256
a. b. c. d. e.
• c faux. C’est la crosse de la veine grande saphène qui perfore le fascia criblé au niveau du
trigone fémoral.
• e faux. Le nerf saphène est une branche collatérale du nerf fémoral, pas du nerf obturateur
257 a. b. c. d. e.
• a faux. L’artère fémorale fait suite à l’artère iliaque externe.
• b faux. L’artère poplitée se divise en artères tibiale postérieure et tibiale antérieure.
• d faux. Le nerf ischiatique emprunte le canal infrapiriforme.
• e faux. Le nerf fémoral traverse la lacune musculaire (au contact du muscle ilio-psoas).
258 a. b. c. d. e.
• a faux. Le nerf sciatique est un nerf du membre inférieur, le nerf axillaire un nerf du
membre supérieur.
• b faux. Le nerf radial s’enroule autour de l’humérus.
• c faux. Le nerf axillaire est un nerf du membre supérieur
• d faux. Le pouls fémoral est palpable au niveau du triangle fémoral.
259
a.
b. c. d. e.
L’articulation de la cheville est une ginglyme avec un seul axe de mouvement.
UE 5 • Corrigés 945
6. Appareil respiratoire
Corrigés
260 a. b. c. d. e.
• a faux. La trachée est un conduit seulement aérifère.
• b faux. Les cartilages trachéaux sont ouverts en arrière.
• d faux. La scissure horizontale n’est présente que sur le poumon droit, lingula et culmen
appartiennent au poumon gauche.
261
a.
b.
c.
d. e.
Il n’y a pas de lobe moyen gauche donc pas de bronche lobaire moyenne gauche ; la flèche
N◦ 9 correspond à la bronche apicale du lobe inférieur (bronche de Nelson).
262
a. b.
c.
d. e.
• b faux. Le 5 correspond à l’os hyoı̈de.
• e faux. 6 et 7 constituent le larynx (respiration et phonation).
263 a. b. c. d.
e.
• b faux. La bifurcation trachéale donne naissance à 2 bronches principales droite et gauche
qui à leur tour se subdivisent en bronches lobaires.
• c faux. d faux. La bronche principale droite est plus verticale que la gauche ; elle se divise
en bronches lobaires supérieure, moyenne, inférieure.
264 a.
b. c. d. e.
• a faux. Le muscle crico-aryténoı̈dien postérieur ouvre la glotte.
• c faux. Le muscle palato-glosse est situé dans le pilier antérieur de la loge tonsillaire.
• d faux. On parle en expiration.
265
a.
b.
c.
d. e.
Le lobule pulmonaire est l’unité anatomique du poumon.
Les artères bronchiques sont les artères nourricières des poumons
266 a.
b. c.
d. e.
• a faux. La bronche pulmonaire droite est plus verticale que la bronche pulmonaire gauche.
• c faux. À gauche il n’y a pas de lobe moyen.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
267
a. b. c.
d. e.
• b faux. La circulation veineuse se trouve en périphérie du lobule pulmonaire, c’est l’artère
qui est centrale.
• c faux. Les alvéoles sont ventilées par les bronchioles respiratoires, ramifications des bron-
chioles terminales.
268
a. b. c. d.
e.
• b faux. En vue supérieure, les anneaux trachéaux sont en forme de D.
• c faux. L’inhalation d’un corps étranger entraı̂ne préférentiellement une obstruction du
système bronchique droit (parce que la bronche principale droite est plus verticale que la
gauche).
946 Corrigés • UE 5
• d faux. Le larynx est appendu à l’os hyoı̈de mais l’os hyoı̈de n’appartient pas au larynx.
269 a. b.
c. d. e.
• b faux. La flèche montre la plèvre pariétale au contact de la paroi thoracique.
270
a. b.
c. d. e.
• b. faux. il est en contact avec la clavicule.
• d. faux. C’est l’adrénaline qui est le neuromédiateur de la bronchodilatation.
• e. faux. Les artères bronchiques naissent de l’aorte.
271
a. b. c. d. e.
• b. faux. Ce sont les nerfs vagues qui accompagnent l’œsophage.
• c. faux. L’incisure jugulaire este un repère anatomique palpable du sternum, sans rapport
avec l’abord chirurgical de la veine jugulaire (le terme jugulaire signifie gorge ).
• d. faux. Les artères pulmonaires sont issues du ventricule droit.
• e. faux. La crosse de l’aorte se situant au niveau T4, l’aorte thoracique n’est pas en rapport
avec les premières vertèbres thoraciques.
7. Appareil cardio-vasculaire
272
a. b. c. d. e.
La valve atrio-ventriculaire droite est aussi appelée valve tricuspide.
273 a. b. c. d. e.
—2mm] L’artère vertébrale est un rameau collatéral de l’artère sub-clavière (à droite et à
gauche).
274
a. b. c. d. e.
• b. faux. Le ventricule droit est contre la paroi thoracique (sternum).
• c. faux. La base du cœur appartient à l’atrium gauche.
• d. faux. L’apex du cœur appartient au ventricule gauche.
275 a. b. c. d. e.
• a. faux. b. faux. L’atrium gauche reçoit le sang par 4 veines pulmonaires, il éjecte le sang
dans le ventricule gauche mais pas dans la veine cave caudale (rappel : les veines ramènent
le sang vers les atriums).
• c. faux. L’atrium droit éjecte le sang dans le ventricule droit (les veines caves crâniale et
caudale ramènent le sang vers l’atrium droit).
• e. faux. Les artères coronaires se remplissent en diastole.
276 a.
b. c.
d. e.
• a. faux. La crosse de l’aorte (A) est située en regard de la vertèbre T4.
• c. faux. Le ventricule gauche (C) a une couche myocardique beaucoup plus épaisse que
celle du ventricule droit, en revanche le volume de la cavité ventriculaire est plus réduit.
• e. faux. L’atrium droit (E) reçoit le sang veineux des veines caves et du sinus coronaire.
277
a. b. c. d.
e.
UE 5 • Corrigés 947
Corrigés
• c. faux. Les piliers musculaires sont présents dans les ventricules, pas dans les atriums.
• d. faux. Les valves sont recouvertes d’endocarde, le péricarde est à l’extérieur du cœur.
278 a. b. c. d. e.
• b. faux. Les cloisons atrio-ventriculaires droite et gauche sont dans un même plan.
• c. faux. Les artères coronaires cheminent dans les 2 plans perpendiculaires (celui des cloi-
sons inter-atriales et inter-ventriculaires, et celui des sillons atrio-ventriculaires).
• d. faux. L’artère interventriculaire est une branche de l’artère coronaire gauche.
279 a. b. c. d. e.
• a. faux. Il y a une valvule au niveau de l’abouchement de la veine cave inférieure dans
l’atrium droit (anc valvule d’Eustachi).
• b. faux. Les muscles papillaires dirigent les cuspides mitrales vers le ventricule gauche.
• d. faux. Les lignes de réflexion du péricarde concernent le péricarde séreux (feuillet pariétal
/feuillet viscéral), pas le péricarde fibreux.
• e. faux. Le système azygos se draine dans la veine cave supérieure.
280
a. b. c. d. e.
L’aorte abdominale se termine en regard du disque L4-L5, donne le tronc cœliaque au niveau
de T12, l’artère mésentérique supérieure au niveau de L1 ; elle est située en avant et à gauche
de la colonne vertébrale lombaire.
281 a.
b. c.
d. e.
• a. faux. Le système azygos réalise une anastomose entre système cave supérieur et système
cave inférieur.
• c. faux. La veine azygos draine le sang veineux de tout ce qui est vascularisé par l’aorte
thoracique descendante (et non ascendante).
• e. faux. La veine hémiazygos accessoire rejoint le plus souvent la veine azygos.
282 a.
b.
c. d. e.
• a. faux. Le cœur gauche et la grande circulation prennent en charge du sang hyper-oxygéné ;
le cœur droit et la petite circulation du sang hypo-oxygéné.
• d. faux. Le nœud sinu-atrial ou nœud sinusal bat de 60 à 100 par minute chez l’adulte.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
283
a. b. c.
d. e.
• b. faux. Les veines pulmonaires rejoignent l’atrium gauche.
• c. faux. Les veines d’origine digestive se rejoignent pour former la veine porte.
284
a. b.
c. d. e.
• b faux. L’artère mésentérique supérieure est une branche de l’aorte abdominale, comme le
tronc cœliaque.
• d faux. Les veines iliaques externes se réunissent aux iliaques internes pour former les
veines iliaques primitives (ou communes). C’est la réunion des veines iliaques primitives
948 Corrigés • UE 5
285 a. b. c. d.
e.
• a faux. La trachée est oblique en bas et en arrière.
• b faux. La crosse de l’aorte passe contre le bord gauche de la trachée.
• c faux. L’artère pulmonaire gauche passe au-dessus de la bronche gauche.
• d faux. L’œsophage traverse le diaphragme à hauteur de la 10e vertèbre thoracique.
286
a. b. c. d. e.
• b faux. La valve sigmoı̈de aortique présente une cuspide latérale, une cuspide médiale et
une cuspide postérieure.
• c faux. La valve sigmoı̈de pulmonaire présente une cuspide antérieure, une cuspide latérale
et une cuspide médiale.
• d faux. La valve mitrale se trouve en arrière de la valve sigmoı̈de pulmonaire.
287
a.
b. c.
d. e.
• c faux. La paroi du ventricule gauche est plus épaisse (éjection de sang sous pression dans
l’aorte) que celle du ventricule droit (éjection du sang à faible pression dans l’artère pulmo-
naire).
• e faux. L’aorte, à son origine est en arrière de l’artère pulmonaire.
288 a. b.
c. d.
e.
• a faux. Veine pulmonaire supérieure droite.
• b faux. Artère circonflexe.
• d faux. Artère coronaire droite.
289
a. b.
c. d.
e.
• b faux. L’artère pulmonaire gauche passe au-dessus de la bronche principale gauche, à
droite elle passe devant.
• d faux. Le péricarde fibreux est constitué d’une seule enveloppe, c’est le péricarde séreux
qui est constitué de 2 feuillets.
290 a.
b.
c.
d.
e.
• a faux. Il s’agit du tronc artériel brachio-céphalique.
291
a.
b. c. d. e.
• c faux. L’existence d’une communication interventriculaire est pathologique.
• d faux. Les valves atrio-ventriculaires sont formées d’un repli fibreux recouvert d’endo-
carde.
• e faux. Les artères coronaires naissent de la portion initiale de l’aorte.
292 a. b. c.
d.
e.
• a faux. Les veines pulmonaires s’abouchent toutes dans l’atrium gauche.
Corrigés
293 a. b. c.
d. e.
• a faux. Le faisceau de His parcourt le septum interventriculaire.
• b faux. Le ligament artériel unit l’aorte et l’artère pulmonaire.
• c faux. La paroi antérieure de l’atrium droit présente les muscles pectinés.
• e faux. La valve tricuspide présente une cuspide antérieure, une postérieure et une septale.
294
a.
b. c.
d.
e.
• c faux. L’artère inter-ventriculaire antérieure provient de la coronaire gauche.
295
a.
b.
c. d.
e.
• d faux. Les artères des membres sont disposées sur la face de flexion des articulations.
296
a.
b. c. d.
e.
• c faux. C’est l’artère axillaire qui donne l’artère brachiale au niveau du bord inférieur du
muscle grand pectoral.
• d faux. L’artère sub-clavière se termine au niveau de la face inférieure de la clavicule.
297 a. b. c. d.
e.
• a faux. Le sillon atrio-ventriculaire est parcouru à la face inférieure de l’atrium gauche par
le sinus coronaire.
• b faux. L’artère interventriculaire antérieure est une branche de l’artère coronaire gauche.
• c faux. Le nerf phrénique gauche n’est pas en rapport avec le ligament artériel (contraire-
ment au nerf laryngé inférieur ou récurrent gauche).
• d faux. Le faisceau de His dans le septum interventriculaire fait suite au nœud atrio-
ventriculaire
298 a. b. c.
d.
e.
• a faux. L’aorte abdominale se termine en regard de L4-L5.
• b faux. Le tronc cœliaque vascularise les viscères de l’étage sus-mésocolique.
• c faux. L’artère splénique longe le bord supérieur du corps du pancréas puis passe en avant
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
299 a.
b.
c. d.
e.
• a faux. La veine mésentérique supérieure contribue à la formation de la veine porte.
• d faux. La veine gonadique gauche s’unit à la veine rénale gauche.
8. Parois du tronc
300 a. b.
c. d.
e.
• a faux. Les fausses côtes sont les côtes 8, 9 et 10.
• b faux. La partie supérieure du manubrium sternal se projette en T2.
• d faux. Le ligament arqué médial représente la portion lombale des insertions du dia-
950 Corrigés • UE 5
phragme (piliers).
301
a.
b.
c.
d.
e.
Le ligament arqué latéral est aussi appelé arcade du carré des lombes ; le ligament arqué
médial arcade du muscle psoas.
302
a. b.
c.
d. e.
• b faux. Le muscle intercostal intime s’étend en arrière jusqu’à l’angle postérieur de la côte.
• e faux. Le nerf intercostal chemine au-dessous de l’artère intercostale.
303 a.
b.
c.
d.
e.
• a faux. L’innervation motrice du diaphragme provient du nerf phrénique issu du plexus
cervical.
304 a. b.
c. d. e.
• a faux. La tête costale est postérieure, elle s’articule en arrière avec le corps vertébral.
• b faux. Le tubercule costal s’articule avec les processus transverses des vertèbres thora-
ciques.
• d faux. L’arc costal est oblique en bas et en avant.
305 a. b.
c.
d. e.
• a faux. Il faut piquer au bord supérieur de la côte inférieure pour ne pas léser les vaisseaux
et nerfs intercostaux.
• b faux. C’est l’aorte qui traverse le diaphragme entre les 2 piliers principaux. L’œsophage
traverse entre les piliers musculaires.
• e faux. En arrière du sein il y a l’espace graisseux rétro-mammaire, et le fascia rétro-
mammaire qui représentent un plan de clivage entre sein et paroi thoracique.
306 a. b.
c. d. e.
• a faux, b faux. Dans l’espace intercostal, la veine est en haut et le nerf en bas, l’artère au
milieu.
• d faux. La ponction pleurale doit longer le bord supérieur de la côte sous-jacente.
307
a. b.
c.
d.
e.
Le muscle iliaque s’insère dans la fosse iliaque (la face glutéale est exopelvienne, elle corres-
pond à l’insertion des muscles glutéaux ou fessiers).
308 a.
b. c.
d. e.
• a faux. Le fascia transversalis tapisse la face profonde du muscle transverse (le plus pro-
fond)
• c faux. La ligne blanche abdominale est formée par la réunion des fibres des gaines mus-
culaires.
• e faux. Le muscle psoas est classiquement rotateur latéral (faible) de la hanche ; cependant
certains considèrent qu’il est rotateur médial ; suivez toujours les indications de votre profes-
seur.
UE 5 • Corrigés 951
309 a. b.
c. d. e.
Corrigés
• a faux. Le diaphragme a une foliole droite, une foliole gauche et une foliole antérieure.
• b faux. Sa partie sternale s’insère sur la face dorsale du processus xiphoı̈de.
• d faux. Le pilier gauche s’insère de L2 à L1.
• e faux. Le hiatus aortique est en regard de T12.
310
a. b.
c. d. e.
e
• b faux. La 9 côte est une fausse côte, pas articulée directement avec le sternum.
• d faux. La tête de la côte est postérieure et s’articule avec le corps vertébral, pas avec le
sternum.
• e faux. Le muscle inspirateur principal est le diaphragme.
311
a.
b. c.
d. e.
• c faux. Le tronc cœliaque se développe dans le mésogastre, pas dans le mésentère.
312 a. b. c.
d. e.
• a faux. La plus longue partie de l’œsophage est thoracique.
• b faux. Le pylore est l’orifice de sortie de l’estomac, les dispositifs anti-reflux gastro-
œsophagien sont situés au niveau du cardia.
• c faux. Les sécrétions biliaires hépatiques se déversent dans le duodénum (D2).
• e faux. L’estomac est dans l’épigastre.
313
a.
b.
c. d.
e.
Duodénum et pancréas sont recouverts de péritoine, fixés à la paroi postérieure par un fascia
d’accolement ; on ne peut pas dire qu’ils sont intra-péritonéaux (seuls les ovaires le sont).
314
a. b. c.
d. e.
• b faux. Le ligament gastro-colique est la partie supérieure du grand omentum, il n’appar-
tient pas à la racine du méso-colon transverse.
• c faux. L’antre pylorique est au niveau L1.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
315 a. b. c.
d.
e.
• a faux. Le colon sigmoı̈de fait suite au colon gauche.
• b faux. Le caecum est en amont de l’angle colique droit.
• c faux. Les teniae coli se rejoignent au niveau de l’appendice, donc en amont de l’angle
colique droit.
316 a. b. c. d.
e.
Le bol alimentaire passe successivement par la bouche, le pharynx (oro puis laryngo-pharynx),
l’œsophage, l’estomac, le duodénum, le jéjunum, l’iléon, le colon droit, le transverse, le co-
lon gauche le colon sigmoı̈de, le rectum et l’anus.
317 a. b.
c.
d. e.
952 Corrigés • UE 5
318
a.
b.
c.
d. e.
Ce sont les veines rectales supérieures qui se jettent dans la veine mésentérique inférieure.
319
a. b.
c.
d.
e.
• b faux. La paroi antérieure de l’abdomen est formée par les muscles droits ; les muscles
larges sont latéraux.
320 a.
b. c.
d.
e.
• a faux. L’estomac est vascularisé par le tronc cœliaque principalement.
• c faux. Le cholédoque se termine dans le 2e duodénum.
321 a. b.
c.
d. e.
Les anses jéjunales sont plutôt disposées de façon horizontale, les anses iléales plutôt verti-
cales.
322
a. b. c. d.
e.
• b faux. Le flanc gauche est au-dessus de la fosse iliaque gauche.
• c faux. Le flanc droit est limité en dedans par la ligne médio-claviculaire.
• d faux. Epigastre et hypogastre sont séparés par la région ombilicale.
323 a. b.
c. d. e.
• a faux. Il s’étend du pylore à la valvule iléo-coecale (le cardia est l’orifice d’entrée de l’es-
tomac).
• b faux. Le jéjunum est mobile, relié à la paroi par le mésentère.
• d faux. L’intestin grêle mobile est vascularisé par des branches provenant de l’artère mésentérique
supérieure.
• e faux. L’appendice vermiforme est appendu au caecum, qui fait partie du colon droit, pas
de l’intestin grêle.
324 a. b.
c. d. e.
Le canal anal est formé du plus profond vers le plus superficiel :
zone des colonnes (de Morgagni) ;
pecten ani (ou pecten anal) :
zone ano-cutanée, lisse (épithélium malpighien mince) ;
zone cutanée (ou marge anale), pigmentée, kératinisée, avec des annexes pilo-sébacées.
325 a. b. c.
d. e.
L’artère mésentérique supérieure est une branche collatérale de l’aorte abdominale, son ori-
gine est en regard de la vertèbre L1, elle vascularise l’intestin moyen embryonnaire ; elle
chemine en avant du processus uncinatus du pancréas.
326
a.
b.
c. d.
e.
UE 5 • Corrigés 953
• d faux. L’intestin grêle (ici l’iléon) est situé dans l’espace infra méso colique (sous méso
colique).
Corrigés
327 a. b.
c.
d.
e.
• a faux. Le muscle transverse est un muscle de la paroi abdominale.
• b faux. Le colon transverse est relié à la paroi postérieure de l’abdomen par le mésocolon
transverse.
328 a.
b. c. d. e.
• a faux. L’artère hépatique gauche, quand elle existe, vascularise le bord droit de l’estomac
(petite courbure)
• c faux. L’artère duodéno-pancréatique supérieure et antérieure provient de l’artère gastro-
duodénale branche de l’artère hépatique commune.
• d faux. Le pancréas sécrète de l’insuline.
• e faux. La queue du pancréas vient au contact du hile de la rate.
329
a.
b.
c. d. e.
• d faux. L’artère mésentérique inférieure ne participe pas à sa vascularisation.
• e faux. L’artère mésentérique supérieure passe en avant du processus unciné.
330 a. b. c. d. e.
• a faux. Le ligament falciforme du foie est situé à la face supérieure du foie, le pédicule
hépatique arrive sur sa face inférieure.
• b faux. La fossette cystique est située sur le lobe carré du foie.
• c faux. La veine porte reçoit les veines d’origine digestive.
• d faux. Les voies biliaires intra-hépatiques forment la voie biliaire principale, que rejoint
le conduit cystique.
331
a.
b.
c.
d. e.
La voie biliaire principale est formée par le conduit hépatique commun puis par le conduit
cholédoque ; le conduit cystique est la voie biliaire accessoire.
332
a.
b.
c.
d. e.
Le colon gauche est vascularisé par l’artère mésentérique inférieure.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
333 a.
b. c.
d.
e.
• a faux. Le pylore est juste avant le duodénum.
• c faux. Le muscle suspenseur du duodénum maintient l’angle duodéno-jéjunal, pas le
pancréas.
334
a.
b.
c. d. e.
• d faux. On ne trouve pas le colon transverse dans la fosse iliaque gauche, plutôt le colon
sigmoı̈de.
• e faux. Il s’agit du muscle élévateur de l’anus qui constitue le plancher pelvien.
335
a. b.
c. d. e.
954 Corrigés • UE 5
• b faux. La glande surrénale gauche est plutôt médiale par rapport au rein gauche (posée sur
le pédicule).
• d faux. Les cellules de Leydig sécrètent la testostérone.
• e faux. Chez la femme c’est le pic de LH qui déclenche l’ovulation.
337
a.
b.
c.
d.
e.
338 a. b. c. d. e.
• a faux. La veine rénale gauche chemine en avant de l’aorte abdominale.
• b et d faux. L’élément le plus postérieur au niveau du pédicule rénal est la voie urinaire
(pelvis rénal), à droite comme à gauche.
• c faux. L’artère gonadique gauche est collatérale (comme la droite) de l’aorte abdominale ;
c’est la veine gonadique gauche qui rejoint très souvent la veine rénale gauche.
339
a.
b. c. d.
e.
• c faux. La flèche montre le sinus rénal, la médulla se trouve au niveau des pyramides.
• d faux. La flèche montre un calice majeur (grand calice).
340 a. b. c. d. e.
• a faux. Le col de la vessie se prolonge par l’urètre.
• d faux. La face antéro-inférieure de la vessie n’est pas recouverte de péritoine.
341 a.
b. c. d.
e.
• a faux. La glande surrénale droite est posée sur le pôle supérieur du rein droit.
• d faux. La veine surrénalienne gauche peut se drainer dans la veine rénale gauche (ou dans
la veine cave inférieure) ; à droite elle se draine habituellement dans la veine cave inférieure.
342 a.
b. c. d. e.
• a faux. L’angle formé par l’axe du col et l’axe du corps utérin est l’angle d’antéflexion ;
l’angle d’antéversion est l’angle formé par l’axe utérin par rapport à l’axe ombilico-coccygien.
• c faux. Au terme de la grossesse le fond utérin se situe à 32-34 cm au-dessus de la sym-
physe pubienne.
• d faux. Gravide ou non gravide, l’utérus est sous-péritonéal.
• e faux. L’artère utérine naı̂t de l’artère iliaque interne (hypogastrique).
343
a.
b. c.
d. e.
• c faux. La vésicule séminale rejoint la partie terminale du conduit déférent.
344
a. b. c. d. e.
UE 5 • Corrigés 955
• b faux. Au niveau du hile rénal, les éléments les plus postérieurs sont les voies urinaires.
Corrigés
• c faux. Les uretères sont en regard des processus transverses des vertèbres lombaires.
• d faux. Les parties décrites sont les parties de l’urètre et pas de l’uretère.
345 a. b. c. d.
e.
• a faux. Les artères rénales naissent de l’aorte abdominale au niveau L1.
• b faux. C’est la veine rénale gauche qui passe dans la pince aorto-mésentérique.
• c faux. C’est la veine rénale gauche qui est plus longue que la droite.
• d faux. L’artère rénale droite passe en arrière de la veine cave inférieure.
346 a. b. c. d. e.
• a faux. L’uretère passe en avant des vaisseaux iliaques.
347
a. b. c. d. e.
• b faux. Les loges génitale et urinaire masculines sont communes.
• c faux. Le rectum est sous péritonéal.
• d faux. Le plexus pudendal n’est pas végétatif, il est responsable de l’innervation motrice
et sensitive du périnée.
• e faux. Les testicules (gonades masculines) sont situés dans le scrotum et non dans la cavité
pelvienne.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
UE 5 Concours blancs (corrigés)
Concours n◦ 1
1 a. b. c. d. e.
• a. faux En position anatomique de référence les pouces sont en latéral.
• b. faux Médial signifie en dedans, proche de l’axe du corps.
2 a. b. c. d.
e.
• a. faux La position pour l’immobilisation des fractures est la position de fonction de l’arti-
culation, qui ne correspond pas forcément à la position anatomique de référence.
• b. faux L’axe de référence de la main suit le 3e doigt.
• c. faux Le cervelet est en position caudale par rapport au cerveau.
• d. faux Un plan frontal est vertical.
3 a. b.
c. d. e.
• b. faux Les corticales de l’os diaphysaire sont constituées d’os compact.
• d. faux Le canal central d’un ostéon correspond au canal de Havers, le canal de Volkman
est le canal transversal qui relie les canaux de Havers.
4 a. b. c. d. e.
• a. faux, b. faux Les sutures et les syndesmoses appartiennent au groupe des articulations
immobiles (synarthroses), (ce sont des articulations fibreuses).
• d. faux Une ginglyme correspond à une articulation trochléenne, dont les surfaces articu-
laires forment un segment de poulie (ex articulation fémoro-patellaire, ou articulation talo-
crurale-cheville) avec un seul axe de mouvement ; l’articulation en selle ou par emboı̂tement
réciproque possède 2 axes de mouvement (exemple articulation trapézo-métacarpienne du
pouce).
5 a. b. c. d. e.
• b. faux L’artère mésentérique supérieure naı̂t au-dessous de l’origine du tronc cœliaque.
• c. faux L’artère mésentérique inférieure naı̂t au-dessous de la naissance des artères rénales.
• d. faux Les artères iliaques externes (et internes) sont les branches terminales de l’artère
iliaque commune.
6 a. b. c.
d. e.
• b. faux Le sommet de la cyphose thoracique est en T7.
• c. faux Le rachis lombaire est formé de 5 vertèbres lombaires.
• e. faux Le disque L5-S1 est oblique en bas et en avant.
7
a.
b.
c. d.
e.
◦
• d. faux n 4 est l’apophyse épineuse.
8 a. b. c. d. e.
Le liquide cérébro-spinal circule dans les espaces sous-arachnoı̈diens (péri cérébraux) et dans
UE 5 • Concours blancs 957
les ventricules.
Corrigés
9
a.
b. c.
d.
e.
• c. faux Elle se termine au niveau de la 1e − 2e vertèbre lombale.
10
a.
b. c.
d.
e.
• c. faux Dans le cervelet, la substance grise est sous forme de cortex et de noyaux gris.
11
a. b. c. d. e.
• a. faux L’épithalamus appartient au diencéphale.
• b. faux Le thalamus est un relais important des voies sensitives ; l’hypothalamus est un
centre végétatif.
12
a.
b.
c.
d. e.
13
a. b.
c.
d. e.
• b. faux La vibration est transmise de l’oreille moyenne à l’oreille interne via la fenêtre du
vestibule (fenêtre ovale).
• e. faux Les informations auditives sont transportées par le nerf cochléaire qui forme avec
le nerf vestibulaire la 8e paire de nerfs crâniens (nerf cochléo-vestibulaire).
14
a.
b. c. d.
e.
• c. faux L’humérus est un os long, pas un os allongé . Les os allongés sont de forme
longue, mais n’ont pas la structure caractéristique des os longs (une diaphyse, 2 épiphyses).
• d. faux Le radius croise l’ulna en X au cours du mouvement de pronation grâce notam-
ment à sa courbure pronatrice.
15 a. b. c. d. e.
• a. faux Les 2 premières vertèbres cervicales C1 et C2 ont une morphologie très différente
de la vertèbre cervicale type ; C7 est une vertèbre de transition, elle possède des caractères
propres aux vertèbres cervicales et des caractères propres aux vertèbres thoraciques.
• c. faux La moelle se termine au niveau des vertèbres L1 ou L2, donc le cône médullaire
terminal n’est pas présent au niveau de L5.
16
a. b. c. d.[1mm] Le nerf radial innerve tous les muscles de la loge
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
17 a. b. c.
d. e.
• a. faux La surface auriculaire répond au sacrum (articulation sacro-iliaque).
• b. faux La ligne arquée délimite le détroit supérieur.
• c. faux La symphyse pubienne réunit en avant les 2 pubis.
18
a.
b. c.
d.
e.
19 a. b. c. d. e.
• a. faux L’articulation de la hanche est une articulation sphéroı̈de.
• c. faux Le ligament transverse de l’acétabulum se situe à la partie inférieure de l’acétabulum.
958 Concours blancs • UE 5
• d. faux La fosse acétabulaire n’est pas articulaire, elle n’est donc pas recouverte de carti-
lage articulaire.
• e. faux L’acétabulum est antéversé de 15 à 20◦ .
20 a. b. c. d. e.
• a. faux Le tronc est divisé en 2 cavités : thorax et abdomen.
• b. faux La rate normale n’est en général pas palpable. Elle devient palpable en cas de
splénomégalie (grosse rate pathologique).
• c. faux Les mamelons sont en dehors des lignes médio-claviculaires.
• d. faux Le point de MacBurney se situe sur une ligne joignant l’ombilic et l’épine iliaque
antéro-supérieure. Le point ici décrit est le point de Murphy (vésicule biliaire).
21
a. b. c. d.[1mm] • c. faux Les veines bronchiques font partie du
pédicule nourricier, pas du pédicule fonctionnel.
• d. faux Il y a 10 segments à droite et à gauche ; 3 lobes à droite et 2 lobes à gauche.
• e. faux Le hile est entouré, pas recouvert par la ligne de réflexion de la plèvre.
22 a. b.
c. d. e.
• b. faux De dedans en dehors, endocarde, myocarde et péricarde (épicarde = feuillet viscéral
du péricarde). La valve atrio-ventriculaire tricuspide est située dans le cœur droit, à gauche
c’est la valve mitrale.
23 a. b.
c.
d. e.
• a. faux L’aorte thoracique ascendante n’a pour branches collatérales que les coronaires
(branches viscérales pour le myocarde).
• b. faux La traversée du diaphragme par l’aorte se fait en Th12.
• e. faux Le diamètre moyen de l’aorte abdominale est de 20 mm.
24
a. b.
c.
d.
e.
• b. faux La côte splénique correspond à la 10e côte. La flèche n◦ 2 montre la 12e côte.
25
a. b. c. d. e.
• d. faux Le fundus correspond à la grosse tubérosité (poche à air) gastrique.
26
a.
b.
c.
d.
e.
27 a. b. c. d. e.
• a. faux Entre estomac et duodénum on a le sphincter pylorique.
• e. faux L’appendice est développé à partir du caecum.
28
a. b. c. d. e.
• b. faux L’inflammation de l’appendice donne en général une douleur de la fosse iliaque
droite.
• c. faux Le colon sigmoı̈de est relié à la paroi postérieure par le méso-sigmoı̈de.
• d. faux Le colon gauche est le colon descendant.
• e. faux Le diverticule de Meckel est en amont de la valvule iléo-caecale.
UE 5 • Concours blancs 959
29 a. b. c. d. e.
Corrigés
• a. faux La veine rénale droite n’est pas en rapport avec l’artère mésentérique supérieure.
• b. faux La glande surrénale est dans la loge surrénale, séparée de la loge rénale.
• e. faux L’uretère fait suite au pyélon.
30
a.
b. c.
d. e.
Les vésicules séminales en arrière de la vessie et de la prostate sont sous-péritonéales.
Concours n◦ 2
31 a. b.
c.
d. e.
• a. faux Par rapport au plan coronal, les éléments anatomiques sont antérieurs ou postérieurs.
• b. faux Crânial signifie supérieur (vers le haut, vers le crâne) et s’oppose à caudal ; proximal
signifie proche de l’axe du corps et s’oppose à distal.
• e. faux Les coupes anatomiques horizontales peuvent être observées par-dessus, mais
également (et de plus en plus fréquemment) par-dessous, l’observateur se plaçant aux pieds
du patient, comme en imagerie médicale (scanner).
32
a.
b. c.
d.
e.
• c. faux Les vertèbres sont des os irréguliers.
33 a. b. c. d. e.
• a. faux L’acétabulum est la cavité articulaire de l’os coxal.
• c. faux, d. faux Une épine ou processus épineux est une saillie acérée non articulaire.
• e. faux Tubérosité est un terme général pour désigner une excroissance osseuse, où s’at-
tachent des muscles le plus souvent.
34
a. b. c. d. e.
• c. faux Le ganglion spinal contient les corps cellulaires des neurones sensitifs.
• d. faux Les rameaux ventraux s’organisent en plexus (cervical, brachial, lombaire et sacré).
35 a. b. c. d.
e.
• a. faux, c. faux Le système vertébro-basilaire est la partie postérieure du cercle artériel de
la base du cerveau, mais les artères vertébrales se réunissent pour former l’artère basilaire en
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
36
a. b. c. d. e.
La surface articulaire de la zygapophyse crâniale est orientée en haut en arrière et en dedans
au niveau de L3 (vertèbre lombaire typique).
37
a.
b.
c.
d.
e.
La scissure centrale est appelée aussi scissure de Rolando, la scissure de Sylvius est la scis-
sure latérale.
960 Concours blancs • UE 5
38
a. b.
c.
d. e.
• b. faux L’hypothalamus se trouve au niveau des parois du 3e ventricule.
• e. faux Les corps cellulaires des neurones préganglionnaires sympathiques sont dans la
corne latérale de la moelle, seulement au niveau thoracique.
39
a.
b.
c. d.
e.
• d. faux L’hippocampe appartient au lobe temporal.
40 a. b. c. d. e.
• a. faux Le corps cellulaire du premier neurone se trouve dans le ganglion spinal.
• d. faux L’information douloureuse transite par le thalamus.
41
a.
b.
c.
d. e.
42
a.
b. c.
d. e.
C montre le muscle tenseur du tympan.
43 a. b. c. d. e.
• a. faux La face inférieure du radius regarde en bas et en avant.
• e. faux L’articulation métacarpo-phalangienne du pouce est une articulation ellipsoı̈de, c’est
l’articulation trapézo-métacarpienne du pouce qui est une articulation en selle.
44 a. b.
c. d. e.
• b. faux Dans la fosse axillaire, l’artère axillaire est latérale par rapport à la veine axillaire.
• d. faux Le nerf axillaire passe par l’espace axillaire latéral (carré de Velpeau).
45 a.
b.
c. d. e.
• a. faux Le mouvement de flexion concerne les articulations huméro-ulnaire et huméro-
radiale.
• d. faux Le ligament annulaire entoure la tête radiale.
• e. faux La zone capitulo-trochléaire est en rapport avec le biseau de la tête radiale.
46
a. b. c. d. e.
• b. faux, c. faux Le nerf axillaire entoure le col chirurgical de l’humérus ; le nerf huméral
n’existe pas.
• d. faux Le nerf ulnaire passe dans une gouttière postérieure au niveau de l’épicondyle
médial.
47 a. b.
c. d. e.
• b. faux Le labrum acétabulaire est constitué de fibro-cartilage.
• d. faux La tête du fémur est recouverte de cartilage sauf au niveau de la fossette du ligament
rond.
• e. faux L’arrière-fond de l’acétabulum n’est pas recouvert de cartilage.
48
a. b. c. d. e.
L’interligne tarso-métatarsien unit le cuboı̈de et les 3 os cunéiformes pour le tarse avec les 5
UE 5 • Concours blancs 961
os métatarsiens.
Corrigés
49
a.
b. c.
d.
e.
• c. faux À gauche il n’y a pas de lobe moyen.
50 a. b. c. d. e.
• a. faux Le muscle pectiné se trouve dans l’atrium droit.
• b. faux La valve tricuspide se trouve dans les cavités droites.
• d. faux Le foramen ovale peut faire communiquer les deux atriums.
51 a. b.
c. d. e.
• b. faux La veine céphalique ne rejoint pas le canal brachial.
• d. faux Les veines sub-clavières droite et gauche participent à la constitution de la veine
cave supérieure.
• e. faux Les veines médianes céphalique et basilique divergent à partir de la veine médiane
de l’avant-bras.
52 a.
b.
c. d. e.
• a. faux Le hiatus œsophagien est musculaire, c’est le hiatus aortique qui est fibreux.
• d. faux Le hiatus aortique se projette en T12.
53 a. b. c. d. e.
• a. faux Le mésentère ventral ne persiste qu’au niveau du ligament falciforme et du ligament
gastro-hépatique.
• b. faux Le ligament gastro-splénique provient du mésentère dorsal.
• d. faux Le pancréas provient de 2 bourgeons ventral et caudal.
54
a. b.
c. d. e.
• b. faux Le caecum est un cul de sac du colon droit, il n’a pas de rapport avec le colon
sigmoı̈de.
• d. faux L’angle colique gauche est situé plus haut que l’angle colique droit.
55
a.
b.
c. d. e.
• d. faux La dernière portion de l’intestin grêle est l’iléon.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
56 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux Le tronc cœliaque vascularise la portion abdominale de l’intestin antérieur.
• e. faux L’artère gastro-duodénale chemine en arrière du bulbe duodénal.
57 a. b.
c. d. e.
• b. faux Le ligament falciforme est visible à la face supérieure du foie.
• e. faux L’artère mésentérique supérieure vascularise le grêle et le colon ascendant ; le colon
descendant est vascularisé par l’artère mésentérique inférieure.
58
a.
b. c.
d. e.
962 Concours blancs • UE 5
59
a. b. c. d. e.
• d. faux Le n◦ 4 est le conduit éjaculateur, formé lorsque le conduit déférent rejoint les
vésicules séminales.
60 a. b. c. d. e.
• a. faux L’ampoule rectale est située dans l’étage supérieur de la fosse ischio-rectale.
• d. faux Le muscle élévateur de l’anus forme le plancher pelvien, pas le plancher périnéal.
Concours n◦ 3
61 a. b. c. d. e.
• a. faux Les termes dorsal et ventral sont définis par le plan frontal.
62 a. b. c. d.
e.
• a. faux Au niveau des surfaces articulaires recouvertes de cartilage, les os longs ne sont pas
entourés de périoste.
• b. faux Le canal médullaire contient de la moelle jaune.
• c. faux Le cartilage articulaire est de couleur blanc-bleuté.
• d. faux Les travées d’os spongieux des extrémités sont organisées en travées le plus souvent
ogivales.
63 a. b. c. d.
e.
• b. faux Au niveau de la symphyse pubienne il n’y a pas de membrane synoviale car une
symphyse est une articulation cartilagineuse, pas une articulation synoviale.
• c. faux Les articulations de la voûte crânienne sont des sutures.
• d. faux Les os de la voûte crânienne ont une ossification de membrane.
64 a. b.
c.
d.
e.
• a. faux Le col anatomique du fémur est situé immédiatement au contact de la tête fémorale,
le col chirurgical est plus distal ; on peut donc dire que le col anatomique est situé entre tête
et col fémoraux.
• b. faux Le grand trochanter appartient au fémur, le tubercule majeur de l’humérus est le
trochiter.
65
a.
b.
c. d.
e.
• d. faux Il porte 2 cornets, supérieur et moyen ; le cornet inférieur est un os distinct.
66 a. b. c.
d. e.
Ce sont des articulations cartilagineuses avec interposition d’un disque fibrocartilagineux
(disque intervertébral) donc des symphyses.
67
a.
b.
c. d.
e.
◦
• d. faux La flèche n 4 montre le péritoine pariétal.
68 a. b. c.
d. e.
UE 5 • Concours blancs 963
Corrigés
• b. faux Il deviendra l’encéphale et la moelle spinale.
• c. faux Il doit se fermer à son extrémité crâniale.
69 a. b.
c.
d.
e.
• a. faux Le nerf optique a son origine au niveau de la rétine.
• b. faux Le nerf trijumeau est responsable de l’innervation sensitive de la face, pas de toute
la tête.
70 a. b.
c.
d.
e.
• a. faux Le nerf oculomoteur (III) a son origine apparente au pied du pédoncule cérébral
(fosse interpédonculaire du mésencéphale).
• b. faux Le nerf abducens (VI) est purement moteur, il ne contient pas de fibres végétatives.
71
a. b. c. d.
e.
• b. faux Les fibres nasales s’entrecroisent dans le chiasma optique.
• c. faux Les tractus optiques se terminent sur les corps géniculés latéraux.
• d. faux Une compression du chiasma optique ampute la vision des champs visuels tempo-
raux.
72 a. b. c. d.
e.
L’artère sylvienne (cérébrale moyenne) et l’artère choroı̈dienne antérieure sont des branches
terminales de l’artère carotide interne.
Les côtés du cercle artériel de la base du cerveau sont : l’artère communicante antérieure, les
deux artères cérébrales antérieures, les deux artères communicantes postérieures et les deux
artères cérébrales postérieures.
73 a. b. c. d.
e.
• a. faux La glande mammaire est d’origine épidermique.
• b. faux La surface de la peau du membre supérieur représente 9 % de la surface du corps.
• c. faux La surface de la peau du tronc représente 36 % de la surface du corps.
• d. faux La peau des sujets âgés est plus fine que celle des sujets jeunes.
74
a.
b. c.
d. e.
• c. faux Les loges musculaires ne sont pas extensibles.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
75 a.
b. c.
d.
e.
• a. faux C’est une articulation sphéroı̈de (articulation scapulo-humérale).
• c. faux L’axe de la tête humérale forme avec celui de la diaphyse un angle d’environ 135◦ .
76 a. b. c.
d. e.
• b. faux Le muscle trapèze s’insère sur la partie latérale du bord dorsal de la clavicule.
• c. faux La face inférieure de la clavicule porte une gouttière pour l’insertion du muscle
subclavier.
77 a. b. c. d. e.
• a. faux L’artère humérale fait suite à l’artère axillaire.
964 Concours blancs • UE 5
• b. faux La veine céphalique se termine dans la veine axillaire, au niveau du sillon delto-
pectoral.
• d. faux Le nerf musculo-cutané assure la flexion du coude (innervation du biceps brachial),
le nerf radial assure son extension (innervation du triceps).
78
a. b.
c.
d. e.
• b. faux La fibula ne transmet pas le poids du corps entre le fémur et le squelette du pied.
• e. faux L’insertion du muscle tibial antérieur est en latéral de la crête tibiale.
79 a. b.
c. d. e.
• b. faux Le ménisque latéral est le moins ouvert (forme de O).
80 a.
b. c.
d. e.
• a. faux La division trachéale forme un angle de 70◦ .
• c. faux Il n’y a pas de lobe moyen gauche, donc pas de bronche lobaire gauche.
81
a. b.
c. d. e.
◦
• a. vrai n 1 est l’œsophage.
• b. faux n◦ 2 l’aorte traverse le diaphragme à hauteur de Th12.
• d. faux n◦ 4 est la veine azygos.
• e. faux n◦ 5 est le nerf vague (X).
82 a. b.
c.
d. e.
• a. faux Le tissu nodal est intrinsèque au cœur.
• b. faux Les 4 veines pulmonaires rejoignent l’atrium gauche.
• e. faux Les piliers sont aussi appelés muscles papillaires.
83
a. b.
c. d.
e.
• b. faux La circulation pulmonaire va du ventricule droit à l’atrium gauche
• d. faux Les veines pulmonaires ont un trajet en général différent de celui des artères et des
bronches.
84 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux L’intestin primitif est constitué du proentéron, du mésentéron et du métentéron.
• e. faux Le canal allantoı̈de communique avec l’intestin postérieur.
85 a. b. c. d. e.
• b. faux L’artère sacrale antérieure (ou moyenne) est une collatérale pariétale de l’aorte.
• c. faux C’est la veine gonadique gauche qui se jette dans la veine rénale gauche.
• e. faux L’artère iliaque commune gauche est surcroisée par l’uretère (faux à droite : l’uretère
passe au dessus des vaisseaux iliaques en aval de la bifurcation iliaque).
86 a. b. c.
d. e.
• a. faux L’œsophage traverse le diaphragme en regard de T10.
• b. faux Le fundus est la grosse tubérosité de l’estomac (poche à air) ; la partie la plus déclive
est l’antre ; seul le sphincter pylorique est anatomiquement individualisé.
UE 5 • Concours blancs 965
Corrigés
87
a. b. c. d. e.
• d. faux La rate est située dans l’étage sus-méso-colique.
• e. faux La rate se développe dans le mésogastre postérieur.
88 a.
b. c.
d.
e.
• a. faux Le pylore fait suite à l’estomac.
• c. faux Le muscle de Treiz est le muscle suspenseur du duodénum, au niveau de l’angle
duodéno-jejunal.
89 a. b.
c.
d. e.
• a. faux L’urètre est sous-péritonéal, il ne traverse pas la cavité péritonéale.
• b. faux Le muscle détrusor est un muscle lisse.
• e. faux L’urètre est en avant du vagin.
90 a. b. c. d. e.
• c. faux L’ampoule du conduit déférent est situé à la partie terminale du conduit déférent, en
arrière de la vessie.
Concours n◦ 4
91 a. b. c. d. e.
• b. faux. Médial veut dire en dedans, médian veut dire au milieu.
• c. faux. Collatéral veut dire sur le côté.
• d. faux. Dorsal veut dire postérieur.
92
a. b.
c. d. e.
• b. faux. La circumduction correspond à une combinaison de mouvements de flexion /ex-
tension /abduction / adduction / rotation latérale /rotation médiale.
• d. faux. La réponse à l’item d dépend du sens que l’on donne aux disques articulaires :
au sens strict il n’y a pas de disque articulaire au niveau du membre inférieur, cependant les
ménisques du genou peuvent être considérés comme une variété de disques ; suivez toujours
les indications de votre professeur.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
93 a. b.
c. d. e.
• b. faux. Le coccyx est formé de 3 à 5 pièces vertébrales soudées.
• d. faux. Le sacrum possède 4 paires de foramen sacrés postérieurs.
• e. faux. Le coccyx est concave vers l’avant.
94
a. b. c.
d.
e.
• b. faux. La glande parotide est traversée par le nerf facial (VIIe paire de nerfs crâniens).
• c. faux. Le conduit excréteur parotidien est situé dans la joue.
95
a. b. c. d. e.
• c. faux. La corne latérale de la moelle n’existe qu’au niveau thoracique.
• d. faux. Les dermatomes sont décrits sur l’ensemble du corps.
966 Concours blancs • UE 5
• e. faux. Le plexus brachial est formé par des racines provenant du renflement cervical de la
moelle.
96
a.
b. c. d.
e.
• c. faux. Le nerf viscéral a son origine dans le ganglion pré-viscéral.
• d. faux. C’est le système parasympathique qui ralentit le rythme cardiaque.
97 a. b.
c.
d. e.
• a. faux. Le sillon latéral sépare le lobe frontal du lobe temporal.
• b. faux. Le sillon central sépare le lobe frontal et le lobe pariétal.
• e. faux. Le lobe occipital et le lobe pariétal sont séparés par le sillon pariéto-occipital.
98 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’hypothalamus est situé au-dessous du thalamus.
• e. faux. Le thalamus appartient au diencéphale.
99 a.
b. c. d. e.
• a. faux. Le nerf crânien VII, nerf facial est moteur pour les muscles de la face, c’est le V
(trijumeau) qui est le nerf de la sensibilité de la face.
• c. faux. Le nerf crânien moteur de la langue est le XII (nerf hypoglosse) ; le nerf crânien IX
(nerf glossopharyngien) n’est pas moteur pour la langue.
• d. faux. Le nerf crânien VI (nerf abducens) est un nerf moteur oculaire ; le nerf crânien VIII
est le nerf de l’équilibre (nerf cochléo-vestibulaire).
100 a. b.
c. d. e.
• b. faux. Les cônes sont destinés à la vision précise et colorée, les bâtonnets sont destinés à
la vision des formes.
101 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les crêtes ampullaires codent les accélérations angulaires.
• b. faux. Le VII bis véhicule le goût des 2/3 antérieurs de la langue.
• c. faux. Les voies visuelles se terminent dans les lobes occipitaux.
• d. faux. Le muscle droit latéral de l’œil est innervé par le nerf abducens (VIe paire de nerfs
crâniens).
102 a.
b. c.
d. e.
• a. faux. c. faux. Le muscle carré des lombes est latéral par rapport au muscle psoas, il
permet l’inclinaison du rachis mais pas la flexion.
• e. faux. Le muscle transverse a une action dans l’expiration forcée.
103
a. b.
c. d. e.
• b. faux. La trochlée humérale s’articule avec l’ulna.
• d. faux. La tête ulnaire est distale et s’articule avec l’incisure ulnaire du radius.
• e. faux. Le ligament annulaire entoure la tête radiale au niveau de l’articulation radio-
ulnaire proximale.
104 a. b.
c.
d. e.
UE 5 • Concours blancs 967
Corrigés
• b. faux. L’artère radiale chemine dans la gouttière du pouls (le sillon du nerf radial est situé
au bras, sur la face postérieure de l’humérus).
• e. faux. L’arcade palmaire profonde est située en avant des métacarpiens (l’arcade dorsale
est située en arrière des métacarpiens).
105
a. b.
c.
d.
e.
• b. faux. La zone 3 est innervée par le nerf médian.
106 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le muscle biceps fémoral (ainsi que les autres muscles ischio-jambiers) est innervé
par le nerf sciatique.
• e. faux. Le nerf fémoral se divise très rapidement au niveau du trigone fémoral en ses
branches terminales.
107
a. b.
c. d. e.
• b. faux. Le versant externe de la trochlée fémorale est plus large et plus saillant que le
versant interne.
• d. faux. La cavité glénoı̈de interne du tibia est concave vers le haut, la cavité glénoı̈de ex-
terne est convexe vers le haut.
• e. faux. Le talus s’articule avec le tibia, la fibula, le naviculaire et le calcanéum, pas avec le
cuboı̈de.
108 a. b. c. d. e.
• a. faux. b. faux. Le talus est un des 2 os du tarse postérieur, avec le calcanéus. C’est un os
irrégulier.
• c. faux. Il n’est le siège de l’insertion d’aucun muscle.
109
a. b. c. d. e.
• b. faux. L’empreinte aortique est visible sur la face médiastinale du poumon gauche.
• c. faux. Le hile du poumon n’est pas recouvert de plèvre (les lignes de réflexion entourent
les hiles).
• d. faux. La plèvre viscérale est adhérente au parenchyme pulmonaire.
110 a. b.
c. d. e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• b. faux. La paroi antérieure du ventricule droit est musculaire mais recouverte de péricarde
et tapissée d’endocarde.
• d. faux. La valve tricuspide possède une cuspide antérieure, une cuspide postérieure et une
cuspide septale.
• e. faux. Pour l’orifice pulmonaire il y a une cuspide antérieure et 2 postérieures droite et
gauche fixées sur l’anneau fibreux, mais donc pas de cuspide antérieure gauche.
111 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le réseau de Purkinje prolonge le faisceau de His.
• b. faux. L’électrocardiogramme enregistre l’activité électrique du cœur.
• c. faux. L’innervation intrinsèque du cœur dépend du tissu nodal.
• d. faux. C’est le vague gauche qui émet un rameau récurrent sous l’arc aortique.
968 Concours blancs • UE 5
112
a. b. c. d. e.
• c. faux. L’artère pulmonaire part du ventricule droit.
• d. faux. Les artères coronaires se remplissent en diastole ventriculaire gauche.
113 a. b.
c. d. e.
• a. faux. A est le site d’insertion des muscles obliques abdominaux.
• b. faux. B est le site d’insertion du muscle moyen glutéal.
• d. faux. L’épine sciatique (D) est le site d’insertion du ligament sacro-épineux.
• e. faux. La tubérosité ischiatique (E) est le site d’insertion du ligament sacro-tubéral.
114
a. b. c.
d.
e.
◦
• b. faux. n 2 est le ligament rond qui va à l’ombilic.
• c. faux. n◦ 3 est le lobe carré.
115 a. b. c. d. e.
• a. faux ; b. faux. La veine porte est formée par la réunion des veines mésentériques supérieure
et inférieure et de la veine splénique, en arrière du corps (et non de la queue) du pancréas.
• c. faux. Au niveau du hile hépatique elle se divise en général en 2 branches.
116
a. b. c. d. e.
• c. faux. Le diverticule de Meckel est un vestige du canal vitellin.
• d. faux. Les bandelettes coliques (tenias) ne sont présentes qu’en surface du colon.
• e. faux. L’appendice (E) est généralement situé dans la fosse iliaque droite.
117
a. b. c. d. e.
• c. faux. Le sigmoı̈de est relativement mobile, grâce au mésosigmoı̈de.
118 a.
b.
c.
d.
e.
• a. faux. Les reins sont rétro-péritonéaux.
119
a. b.
c.
d. e.
• b. faux. La loge vésicale est délimitée par l’aponévrose ombilico-prévésicale.
• e. faux. Elle se prolonge en haut et en avant par un vestige de l’allantoı̈de : l’ouraque ou
ligament ombilical médian.
120 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le rein gauche est situé plus haut que le rein droit (présence du foie à droite).
• b. faux. Chaque rein contient 10 à 18 pyramides de Malpighi.
• e. faux. La veine rénale droite est plus courte que la veine rénale gauche (elles se jettent
dans la veine cave inférieure située du côté droit).
Concours n◦ 5
121
a. b. c. d. e.
• d. faux. Le plan axial contient l’axe sagittal, il est parallèle au sol.
UE 5 • Concours blancs 969
Corrigés
122 a.
b.
c. d. e.
• a. faux. On trouve des synchondroses au niveau de la base du crâne (ex synchondrose
sphéno-occipitale), pas de la voûte.
• d. faux. Les sutures crâniennes sont des synfibroses.
123 a.
b.
c. d.
e.
• a. faux. L’os malaire ou zygomatique s’articule aussi avec le maxillaire.
• c. vrai. Le sphénoı̈de participe à la voûte crânienne par sa grande aile.
• d. faux. La base du crâne est répartie en 3 étages, antérieur, moyen et postérieur.
124 a. b.
c. d. e.
• b. faux. Les radicelles de la racine postérieure émergent par le sillon collatéral dorsal.
• d. faux. Au niveau cervical et coccygien, il n’y a pas le même nombre de vertèbres que de
nerfs rachidiens.
• e. faux. Les racines de la queue de cheval sont d’origine lombaire ou sacrée.
125
a. b. c.
d.
e.
• b. faux. Le bulbe fait partie du tronc cérébral, il se situe dans la continuité de la moelle
mais n’appartient pas à la moelle spinale.
• c. faux. La partie inférieure du bulbe se trouve dans la boite crânienne.
126
a.
b.
c. d. e.
• d. faux. Il y a dans la boite crânienne les 2 hémisphères cérébraux, le diencéphale, le tronc
cérébral, et le cervelet.
• e. faux. Le retour veineux se fait vers le système cave supérieur par la veine jugulaire in-
terne.
127 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le lobe de l’insula n’est pas visible sur la face latérale des hémisphères, il faut
écarter les lèvres du sillon latéral pour le voir.
• b. faux. Le gyrus précentral est formé de cortex moteur.
• c. faux. Le gyrus post central est formé de cortex sensitif.
• d. faux. Les plexus nerveux appartiennent au système nerveux périphérique.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
128 a. b. c. d. e.
Les racines ventrales sont motrices, les dorsales sensitives et possèdent un ganglion spinal.
129 a. b. c. d.
e.
Le II est le nerf optique ; le III est somitique ; le IV est moteur ; le V est branchial.
130 a.
b. c. d.
e.
• a. faux. C’est la macula qui se trouve au centre du pôle postérieur du bulbe oculaire, la
tache aveugle (papille du nerf optique) est situé en médial.
• c. faux. Dans le chiasma optique, seule la moitié des fibres décusse (fibres des rétines na-
sales).
• d. faux. Le tractus optique se termine dans le corps géniculé latéral.
970 Concours blancs • UE 5
131
a. b.
c. d. e.
• b. faux. Le malleus transmet les vibrations du tympan vers l’incus (enclume).
• d. faux. La trompe d’Eustache fait communiquer la caisse du tympan avec le nasopharynx.
• e. faux. Les corps cellulaires des 2e neurones sont situés dans les noyaux cochléaires
(bulbe).
132 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le muscle deltoı̈de s’insère en proximal sur la clavicule, l’acromion et l’épine de
la scapula, et en distal sur la diaphyse humérale (tubercule deltoı̈dien).
• b. faux. L’insertion latérale du muscle subscapulaire se fait sur le tubercule mineur de
l’humérus.
• c. faux. L’incisure scapulaire est une encoche sur le bord supérieur de la scapula, en médial
du processus coracoı̈de : la tête humérale s’articule avec la cavité glénoı̈de de la scapula.
133 a. b. c. d. e.
Le grand os et l’hamatum font partie de la deuxième rangée des os du carpe.
134
a. b. c. d.
e.
• b. faux. Le capitulum s’articule avec la face supérieure de la tête du radius.
• c. faux. Ce sont les faisceaux moyens et antérieurs du ligament collatéral latéral (radial) du
coude qui s’insèrent sur les bords antérieurs et postérieurs de l’incisure radiale de l’ulna.
• d. faux. Le ligament triangulaire se trouve au niveau de l’articulation radio-ulnaire distale
(il est recouvert de cartilage articulaire sur ses 2 faces, supérieure et inférieure).
135
a.
b. c. d. e.
• c. faux. Le nerf radial traverse l’espace axillaire inférieur avec l’artère profonde du bras
(brachiale profonde).
• d. faux. Le nerf ulnaire peut être lésé lors de fractures de l’épicondyle médial de l’humérus.
• e. faux. Le nerf médian passe au coude entre les 2 chefs du muscle rond pronateur.
136
a. b.
c. d.
e.
• b. faux. La veine basilique du bras (médiale) rejoint la veine brachiale, c’est la veine
céphalique qui remonte jusqu’à l’épaule, traverse le fascia superficiel et rejoint la veine axil-
laire.
• d. faux. L’arcade artérielle palmaire superficielle est formé par l’artère ulnaire et un rameau
palmaire superficiel de l’artère radiale.
137
a.
b. c. d. e.
• c. faux. Le naviculaire ne s’articule pas avec le 1e métatarsien, il en est séparé par l’os
cunéiforme médial.
• d. faux. Le cuboı̈de s’articule avec les 4e et 5e métatarsiens, pas avec le 1e .
138
a.
b.
c.
d.
e.
Le groupe des muscles de la patte d’oie comprend les muscles sartorius (loge antérieure de la
cuisse), gracile (loge postérieure, groupe médial) et semi-tendineux (loge postérieure, groupe
postérieur).
UE 5 • Concours blancs 971
139 a. b. c. d. e.
Corrigés
• a. faux. L’artère sous-clavière passe entre les muscles scalènes ventral et moyen.
• b. faux. Le nerf phrénique est satellite du muscle scalène antérieur.
• c. faux. Les muscles thyro-hyoı̈diens et la trachée ne sont pas sur un même plan, ni sur un
même niveau (début de la trachée en C6 sous le larynx).
140 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le sommet (apex) du cœur est antéro-latéral gauche.
• b. faux. La valve atrio-ventriculaire gauche (mitrale) possède 2 cuspides.
• c. faux. Le ventricule se remplit en diastole et se vide en systole.
141 a. b. c. d. e.
• a. faux. La structure des veines est différente de celle des artères : les artères ont une média
riche en fibres musculaires lisses, pas les veines.
• e. faux. Le conduit thoracique draine la lymphe des viscères thoraciques (moitié gauche)
vers le confluent jugulo-sous-clavier gauche.
142 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux. Le ligament inguinal s’insère sur l’épine iliaque antéro-supérieure.
• e. faux. Le canal obturateur se situe à la partie supérieure du foramen obturé.
143 a.
b.
c. d. e.
• a. faux. L’orifice de la veine cave inférieure se projette en regard de T9.
• d. faux. L’artère épigastrique supérieure traverse le triangle sterno-costal, entre chef sternal
et chefs costaux du diaphragme.
• e. faux. Le nerf petit splanchnique traverse le diaphragme entre le pilier accessoire et le
ligament arqué médial.
144
a. b. c. d. e.
• c. faux. L’hypogastre correspond en profondeur à la vessie, au rectum, à l’utérus chez la
femme.
• d. faux. Le point faible principal de la paroi abdominale antéro-latérale est l’orifice ingui-
nal.
• e. faux. L’orifice superficiel du canal inguinal est situé entre les piliers latéral et médial du
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
145 a. b.
c.
d.
e.
• a. faux. La face postérieure du pancréas n’est pas recouverte de péritoine viscéral (le
pancréas est rétro-péritonéal).
• b. faux. Le grand omentum est tendu entre la grande courbure de l’estomac et le colon
transverse.
146 a. b. c. d. e.
• b. faux. Le conduit cholédoque s’abouche dans le duodénum.
• c. faux. L’iléon s’abouche au colon droit.
• d. faux. Le colon sigmoı̈de fait suite au colon gauche.
972 Concours blancs • UE 5
147 a. b.
c. d. e.
• b. faux. Le canal pancréatique se termine avec la voie biliaire principale dans D2.
• e. faux. L’artère mésentérique supérieure passe en arrière du corps du pancréas puis en
avant du petit pancréas et de D3.
148 a. b. c. d.
e.
• a. faux. Au niveau du hile du foie on retrouve le pédicule hépatique, la veine cave inférieure
n’en fait pas partie, elle est située en arrière du foie.
• b. faux. L’empreinte colique est visible sur le lobe droit du foie, pas sur le lobe carré.
• c. faux. La vésicule biliaire est située entre le lobe droit et le lobe carré, pas dans le hile du
foie.
• d. faux. L’empreinte rénale est visible sur le lobe droit, juste en arrière de l’empreinte co-
lique.
149 a. b. c. d. e.
• b. faux. Le pelvis du rein s’intercale entre les calices et les uretères.
• c. faux. La contraction du détrusor est involontaire.
• d. faux. L’urètre féminin contient les glandes urétrales dans sa paroi.
150
a.
b.
c. d. e.
• d. faux. Au niveau de la face postéro-inférieure de la vessie se situent les deux orifices
uretéraux.
• e. faux. Seule la face supérieure de la vessie est recouverte de péritoine.
UE 6
Initiation à la connaissance
du médicament
Énoncés
1. Cadre juridique 975
Histoire du médicament 975
Définition, description et statut des médicaments
et autres produits de santé 978
Les structures de régulation du médicament 983
Aspects sociétaux et économiques du médicament 987
2. Cycle du médicament 988
Conception du médicament,
identification d’une molécule à visée thérapeutique 988
Développement et production du médicament 988
Mise en forme galénique. Études pharmaco-toxicologiques.
Études cliniques du médicament.
UE6
Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
1. Cadre juridique
Histoire du médicament
1 En quelle année, en retrouvant son laboratoire après des vacances, Alexander Fleming
a-t-il fait sa fameuse observation de l’effet inhibiteur d’une moisissure (penicillium notatum)
sur la croissance des bactéries ?
a. 1928. b. 1938. c. 1943. d. 1944. e. 1952.
D’après concours Bordeaux
2 Parmi les produits suivants, quels sont les deux qui n’ont pas été purifiés au cours
du XIXe siècle ?
a. La thyroxine.
b. La digitoxine.
c. L’atropine.
d. L’insuline.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
c. C’est initialement sur des staphylocoques que l’activité bactéricide des sulfa-
mides a été observée.
d. Certains sulfamides ont un effet hyperglycémiant, utilisé pour traiter les hypo-
glycémies sévères.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
6 Hippocrate :
a. Est un médecin grec du Moyen Age.
b. Est reconnu comme étant le père de la médecine.
c. Est l’auteur de l’ouvrage Materia Medica.
d. Est à l’origine de la théorie des contraires.
e. Est le fondateur des principes moraux énoncés dans le serment que prêtent les
médecins à la fin de leurs études.
D’après concours Nancy
UE6
a. La dernière épidémie de peste à Paris date de 1789.
b. L’Orvietan était un remède secret interdit.
c. Antoine Augustin Parmentier a écrit de nombreux ouvrages traitant de santé
publique.
d. L’eau de la reine de Hongrie a été utilisée dans la célèbre affaire des poisons .
e. Louis Nicolas Vauquelin est l’inventeur de la chimie pneumatique.
D’après concours Caen
10 L’écorce de quinquina :
a. A permis d’obtenir la quinine, un anti-arythmique majeur.
b. Est efficace dans la malaria.
c. Est à l’origine d’un antidépresseur encore utilisé aujourd’hui
d. A permis d’obtenir la quinine extraite par les Jésuites au 18e siècle.
e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
e. Quinine.
D’après concours Rouen
13 Concernant la pharmacodépendance :
a. La dépendance physique est le plus grand facteur de dépendance.
b. La dépendance physique est l’apanage de tous les médicaments psychotropes
et autres produits psychoactifs.
c. La tolérance nécessite de baisser les doses pour retrouver l’effet initial.
d. Une benzodiazépine prise chroniquement peut être arrêtée brutalement.
e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
978 Énoncés • UE 6
14 Indiquez parmi les caractéristiques suivantes, les deux qui sont communes à toutes
les drogues :
a. Dépendance psychique.
b. Dépendance physique.
c. Développement d’une tolérance.
d. Neurotoxicité.
e. Action primitivement cérébrale.
D’après concours Rouen, Pr Jean Costentin
19 On entend par dispositif médical tout instrument, appareil, équipement, matière, pro-
duit, destiné par le fabricant à être utilisé chez l’homme à des fins médicales.
Selon la classification des dispositifs médicaux, on peut dire :
a. Classe I : risque le plus fort.
UE6
b. Classe IIa : risque moyen.
c. Classe IIb : risque potentiellement élevé.
d. Classe III : risque faible.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
20 Parmi ces propositions qui doivent améliorer la santé des malades, laquelle (ou
lesquelles) est (sont) vraie(s) ?
a. Le patient phénylcétonurique doit consommer des protéines naturelles.
b. Le patient parkinsonien doit recevoir de la D-DOPA.
c. Le patient rachitique doit recevoir de la vitamine D.
d. Le patient porteur d’une hémochromatose doit recevoir du fer.
e. Le patient atteint de béri-béri doit recevoir de la vitamine B1.
D’après concours Paris 7
d. Ils sont prescrits sur une ordonnance sécurisée comportant deux secteurs, dite
ordonnance bizone.
e. La quantité délivrée par le pharmacien ne peut pas excéder la dose nécessaire
pour 28 jours.
D’après concours Paris 5 Descartes
27 Parmi les produits suivants, lequel (ou lesquels) peut (peuvent) être développée(s)
sous le statut de médicament biosimilaire ?
a. Anticorps monoclonal.
b. Isotope radioactif.
c. Hormone de croissance.
UE 6 • Énoncés 981
d. Concentrés plaquettaires.
e. Erythropoı̈étine.
D’après concours Paris 7
UE6
a. Les médicaments rétrocédables ne sont vendus au public que dans les officines
de ville.
b. Les médicaments rétrocédables ont un suivi particulier de prescription ou de
délivrance.
c. Les médicaments réservés à l’usage hospitalier peuvent être rétrocédés.
d. Les médicaments à prescription hospitalière ne sont dispensés que dans les
pharmacies à usage intérieur des établissements de santé (PUI).
e. La prescription initiale hospitalière d’un médicament a une validité maximale
limitée à 3 mois de traitement.
D’après concours Rouen
UE6
du médicament.
c. Un médicament soumis au régime de la liste II administré par voie sublinguale
comporte sur l’étiquetage un cadre vert sous la dénomination commerciale.
d. Un médicament soumis au régime de la liste II présente des risques moins
élevés pour la santé comparativement au médicament soumis au régime de la
liste I.
e. Les médicaments grand public sont toujours des médicaments non listés.
D’après concours Rouen
38 Parmi les médicaments suivants, quels sont ceux qui nécessitent une autorisation
de mise sur le marché (AMM) ?
a. La préparation magistrale. b. La préparation hospitalière.
c. La spécificité générique. d. La tisane.
e. Aucune des précédentes propositions n’est exacte.
D’après concours Brest
39 Concernant l’évaluation des médicaments :
a. Pour obtenir une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM), un médicament
ne doit présenter aucun risque.
b. Les médicaments vétérinaires sont soumis à la procédure d’AMM.
c. Une AMM s’étend à l’ensemble des la classe médicamenteuse d’un
médicament à partir de son obtention par un de ses représentants. l’ensemble
d. Seuls les médicaments testés dans le cadre d’un essai de phase III peuvent
espérer obtenir une AMM.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
e. Les médicaments mis sur le marché ne peuvent en être retirés qu’après un mi-
nimum de 5 ans.
D’après concours Paris 13
40 Dans quel ordre se déroulent les procédures d’enregistrement d’un nouveau mé-
dicament ?
a. Autorisation de mise sur le marché, puis fixation du prix, puis taux de
remboursement.
b. Taux de remboursement, puis autorisation de mise sur le marché, puis fixation
du prix.
984 Énoncés • UE 6
45 Parmi les produits suivants, lequel(lesquels) est(sont) réglementé(s) par l’Agence Na-
tionale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM) :
a. Les produits cosmétiques.
b. Les compléments alimentaires.
UE6
c. Les produits sanguins.
d. Les produits de tatouage.
e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
48 La commission de la transparence :
a. Est une des commissions de l’Agence Nationale de Sécurité des Médicaments
et des produits de santé (ANSM).
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
51 Parmi les membres suivants, indiquez les 2 qui font partie du collège B d’un Co-
mité de Protection des Personnes :
a. Médecin généraliste.
b. Pharmacien hospitalier.
c. Psychologue.
d. Juriste.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
53 La Pharmacopée Européenne :
a. Est un recueil des principales spécialités pharmaceutiques.
b. Décrit les essais à réaliser pour le contrôle des substances pour usage pharma-
ceutique qui y sont inscrites.
c. Est un document publié sous l’égide de l’Agence Européenne du Médicament.
d. Précise les indications thérapeutiques.
e. Possède une section classant les principes actifs selon leur famille pharmaco-
thérapeutique.
D’après concours Limoges
UE 6 • Énoncés 987
54 La pharmacovigilance :
a. Est un système de surveillance des effets indésirables des médicaments.
b. Permet de détecter des effets indésirables rares.
c. Repose sur des effets cliniques de phase III.
UE6
d. Est structurée en réseau de centres régionaux de pharmacovigilance.
e. Transmet les effets indésirables au Comité Économique des Produits de Santé
(CEPS).
D’après concours Tours
55 Concernant la pharmacovigilance :
a. Les effets indésirables mineurs et modérés ne nécessitent pas de traitement.
b. L’imputabilité apprécie le degré de causalité entre un effet indésirable et un
médicament.
c. Les études précliniques évaluent les risques d’un médicament chez des volon-
taires sains .
d. les essais cliniques de phase 4 affinent le rapport bénéfice-risque d’un
médicament.
e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
tation médicale.
D’après concours Bordeaux
57
Concernant les établissements pharmaceutiques :
a. Ils doivent avoir un pharmacien responsable.
b. Ils doivent avoir un médecin responsable.
c. Ils sont soumis à l’inspection de l’ANSM.
d. Ils respectent les règles de fabrication publiées par la Haute Autorité de Santé
(HAS).
e. Ils ne réalisent que des préparations expérimentales.
D’après concours Paris 5 Descartes
988 Énoncés • UE 6
58 Parmi ces situations, toutes sauf une, sont des risques entraı̂nés par l’automédication.
Cochez cette proposition.
a. Le retard au diagnostic.
b. Le surdosage par non-respect des posologies recommandées.
c. La survenue d’interactions médicamenteuses.
d. Le non-respect des consignes de l’ordonnance.
e. La banalisation de l’usage des médicaments.
D’après concours Nantes
59 Concernant l’automédication :
a. Elle concerne plus particulièrement les médicaments cardio-vasculaires.
b. Elle expose à des accidents médicamenteux.
c. Elle est plus importante en cas de douleurs et/ou de troubles du sommeil.
d. Elle peut témoigner d’un manque de confiance envers le médecin.
e. Elle peut faciliter le diagnostic d’une maladie.
D’après concours Rouen, Pr Jean Doucet
60 Concernant l’automédication :
a. Elle concerne plus particulièrement les médicaments achetés sans ordonnance.
b. Elle expose à un risque d’accident médicamenteux.
c. Elle peut interagir avec d’autres médicaments prescrits par le médecin.
d. Elle peut témoigner d’une altération de la relation médecin-malade.
e. Ses risques sont moindres si elle peut bénéficier d’un conseil pharmaceutique.
D’après concours Rouen, Pr Jean Doucet
2. Cycle du médicament
UE6
d. Il fait le plus fréquemment appel à des ligands radioactifs ou fluorescents.
e. Il permet d’établir le réceptogramme d’une molécule.
D’après concours Rouen, Pr Jean Costentin
UE6
c. Les patchs.
d. Les solutions administrées par voie intra-veineuse.
e. Les bâtons pour usage nasal.
D’après concours Caen
73 Concernant la lyophilisation :
a. La lyophilisation permet de préparer des formes très hydrophiles.
b. La lyophilisation impose un suivi de la teneur en humidité.
c. La lyophilisation utilise des adjuvants comme le mannitol.
d. La lyophilisation permet de préparer certaines formes pour usage parentéral.
e. La lyophilisation permet de préparer certaines formes pour usage oral.
D’après concours Paris 5 Descartes
76 Un implant :
a. Est une forme solide implantée dans une cavité osseuse.
b. N’a pas l’obligation d’être stérile.
c. Est maintenu sur la peau grâce à un système adhésif.
d. Peut être implanté sous la peau grâce à une seringue spécialement adaptée.
e. Délivre un principe actif au maximum pendant 24 heures.
D’après concours Nantes
77 Les comprimés :
a. Ne sont jamais destinés à se désagréger dans la bouche.
b. Sont une forme de préparation idéale pour assurer la conservation d’un principe
actif.
c. Peuvent être facilement administrés chez le nourrisson.
d. Doivent obligatoirement être enrobés.
e. Sont la seule forme pharmaceutique administrée par voie vaginale.
D’après concours Nantes
78 Les cachets :
a. Représentent actuellement la forme pharmaceutique la plus souvent prescrite
b. Sont composés de gélatine et d’eau.
c. Sont une dénomination impropre d’autres médicaments administrés par voie
orale.
d. Se désagrègent rapidement dans l’estomac.
e. Sont en vente libre dans toutes les pharmacies nantaises.
D’après concours Nantes
80 Les émulsions :
a. Sont des mélanges de deux liquides miscibles.
b. Se définissent comme étant des dispersions d’un liquide huileux dans une phase
grasse.
c. Peuvent être de type eau/huile ou huile/eau.
UE 6 • Énoncés 993
d. La couleur blanche est due à la présence d’un colorant blanc dans leur
composition.
e. Sont des préparations contenant une quantité importante de poudre.
D’après concours Nantes
UE6
81 Concernant le médicament :
a. Le médicament est composé de la forme galénique, du conditionnement pri-
maire et du conditionnement secondaire.
b. Un blister est un conditionnement secondaire.
c. La forme galénique est constituée par le principe actif et les excipients, parmi
lesquels se trouvent les adjuvants.
d. Les adjuvants sont utilisés en grande quantité.
e. Les véhicules sont utilisés en petite quantité.
D’après concours Nantes
83 Les collyres :
a. S’appliquent sur la muqueuse nasale.
b. Peuvent être présentés en formes unidoses, appelées ophtadoses .
c. Peuvent être des solutions, des émulsions ou des suspensions.
d. Sont conditionnés dans des flacons de 15 mL maximum.
e. Permettent une action locale.
D’après concours Nantes
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
85 Les suppositoires :
a. Peuvent être utilisés pour exercer une action locale.
994 Énoncés • UE 6
UE6
c. Le passage d’une eau salée (NaCl) sur une résine échangeuse d’ions de type
cationique produit une eau acide.
d. La Pharmacopée Européenne ne fixe pas de normes du taux maximal en endo-
toxines pour l’eau PPI.
e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
Études pharmaco-toxicologiques
96 Quel(s) type(s) d’effet est(sont) susceptible(s) d’être détecté(s) par les études de
génotoxicité ?
a. Effet cancérogène b. Effet mutagène c. Effet immunogène
d. Effet clastogène e. Effet tératogène
D’après concours Rouen
97 La dose létale 50 d’un principe actif :
a. Est déterminée chez l’animal lors des études pré-cliniques.
b. Correspond à la concentration de principe actif qui induit la mort de 50 % des
animaux.
c. Permet d’évaluer l’efficacité thérapeutique de ce principe actif.
d. Permet d’étudier les voies de métabolisation de ce principe actif.
e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
UE 6 • Énoncés 997
UE6
d. La toxicocinétique non clinique.
e. La toxicité pour la reproduction et la génotoxicité.
D’après concours Nancy
99 Le développement préclinique :
a. Consiste à faire des tests d’efficacité.
b. Consiste à faire des tests de sécurité.
c. Consiste à déterminer le mécanisme d’action d’un nouveau composé.
d. Consiste à déterminer le devenir d’une molécule dans l’organisme.
e. N’est plus obligatoire depuis 2008.
D’après concours Rennes
100 Parmi les définitions suivantes, indiquez laquelle correspond à un essai de phase
IIb de médicaments :
a. Détermination de la tolérance et pharmacocinétique chez le volontaire sain.
b. Analyse de pharmacocinétique chez le sujet malade.
c. Première administration chez l’Homme à très faibles doses.
d. Essais comparatifs avec recherche de positionnement de la molécule dans l’ar-
senal thérapeutique.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
préfecture.
c. Les protocoles expérimentaux doivent recevoir un agrément d’un comité
d’éthique.
d. Elle est encadrée suite à une directive européenne.
e. La directive européenne ne s’applique pas à l’utilisation d’animaux pour des
études sur les denrées alimentaires.
D’après concours Nancy
998 Énoncés • UE 6
104 Lors d’une étude phase III randomisée en double aveugle, évaluant l’efficacité
d’un nouveau médicament chez l’adulte :
a. Le nombre de sujets à inclure doit être calculé avant de commencer l’essai.
b. Une telle étude n’utilise jamais de placebo.
c. L’étude comprend une randomisation entre les deux groupes.
d. L’étude a une durée longue (1 an au moins).
e. Il s’agit d’une étude AMM (autorisation de mise sur le marché).
D’après concours Paris 5 Descartes
UE6
a. Les médicaments homoépathiques sont obtenus à partir de substances ou com-
positions exclusivement d’origine végétale.
b. Les Bonnes Pratiques de Fabrication sont un référentiel de l’industrie phar-
maceutique qui définit des exigences en termes de qualité du produit.
c. Le placebo est un médicament expérimental.
d. Les excipients ont toujours une action pharmacologique complémentaire de
celle de la substance active.
e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
108 L’attribution des traitements expérimentaux par tirage au sort (encore appelée
randomisation) dans le cadre d’un essai clinique :
a. Évite que la gravité de la maladie oriente le choix du traitement prescrit à tel ou
tel patient.
b. Est rarement appliquée.
c. Permet d’équilibrer la distribution des facteurs pronostiques entre les différents
groupes de patients recevant l’un ou l’autre des traitements à l’étude.
d. Doit être clairement mentionné aux patients qui sont appelés à donner leur
consentement pour participer à un essai clinique.
e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
109 Dans le cadre du développement d’un nouveau médicament, les études cliniques
de phase I :
a. Sont habituellement réalisées sur la base d’un plan expérimental en escalade de
doses.
b. Comportent des prélèvements biologiques destinés à déterminer les paramètres
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
pharmacocinétiques du médicament.
c. Sont systématiqement réalisés sur des sujets volontaires sains.
d. Ne prévoient en principe, jamais l’utilisation d’un placebo.
e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
3. Pharmacologie générale
UE6
Cibles, mécanisme d’action et devenir du médicament
Cibles et mécanisme d’action du médicament
116 La pharmacogénétique :
a. Permet de mieux personnaliser les traitements médicamenteux.
b. Concerne par exemple la codéine.
c. Consiste à étudier les mutations de gènes susceptibles de modifier le rapport
bénéfice/risque des médicaments.
d. Peut toucher les aspects pharmacocinétiques ou pharmacodynamiques des
médicaments.
e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
118 L’acétylcholine :
a. Est un neuro-médiateur.
b. Est un agoniste des récepteurs nicotiniques.
1002 Énoncés • UE 6
UE6
D’après concours Lyon Sud
UE6
c. La nicotine est un agoniste de ce tyoe de récepteur.
d. La nicotine est un antagoniste de ce type de récepteur.
e. Les sétrons sont des agonistes de synthèse de ce type de récepteurs, utilisés
comme médicaments dans la prise en charge des nausées et vomissements
chimio-induits.
D’après concours Caen
134 Concernant les récepteurs nucléaires des médiateurs, cibles des médicaments :
a. Leurs ligands doivent être capables de traverser la membrane cellulaire.
b. Ces récepteurs sont des facteurs de transcription.
c. L’aldostérone est un antagoniste de ce type de récepteur.
d. Le cortisol active ce type de récepteur.
e. Les contraceptifs oraux sont un exemple de médicament agissant au niveau de
ce type de récepteur.
D’après concours Caen
138 L’affinité :
a. Représente la capacité d’une molécule à activer un récepteur.
b. Concerne uniquement les agonistes.
c. Est égale au Kd.
d. Est déterminée par l’emploi de récepteurs ou de ligands marqués.
e. Permet de connaı̂tre la sélectivité d’une molécule par rapport à d’autres
récepteurs.
D’après concours Rouen, Dr Jérémy Bellien
141 Un neuromédiateur :
a. Est libéré par une cellule nerveuse.
b. A une action endocrine.
c. Peut être recapté par des transporteurs membranaires pré-synaptiques.
d. La noradrénaline est un exemple de neuromédiateur.
e. L’insuline est un exemple de neuromédiateur.
D’après concours Nancy
UE 6 • Énoncés 1007
UE6
c. Le diacylglycérol est un messager intracellulaire d’origine cytosolique.
d. Le salbutamol entraı̂ne une augmentation intracellulaire d’AMPc.
e. Les RCPG peuvent induire une augmentation intracellulaire d’ions calcium.
D’après concours Rennes
a. Les activateurs des récepteurs à activité tyrosine kinase sont utilisés comme
traitement anti-cancéreux.
b. Les canaux potassiques sensibles à l’ADP sont utilisés dans le traitement du
diabète de type 2.
c. L’inhibition de la pompe Na+ /K+ ATPase permet de traiter l’ulcère gastro-
duodénal.
d. L’activation de l’HMG-CoA réductase permet de diminuer la synthèse en-
dogène de cholestérol.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
1008 Énoncés • UE 6
Devenir du médicament
UE6
c. Doit être obligatoirement conditionnée dans des récipients de verre.
d. Utilise l’éthanol comme excipient principal.
e. Ne peut jamais être administrée par voie sous-cutanée.
D’après concours Nantes
157 Le choix d’une voie d’administration pour la formulation d’un médicament peut
être conditionné par :
a. La vitesse d’action désirée.
b. L’âge du malade.
UE6
c. La durée du traitement.
d. Le nombre de prises médicamenteuses journalières.
e. La biodisponibilité du principe actif.
D’après concours Rouen, Dr Malika Skiba
UE6
167 Concernant les voies d’administration des médicaments :
a. L’administration des médicaments à l’aide des dispositifs transdermiques (ou
patchs) n’empêche pas les effets de premier passage hépatique du principe actif.
b. Les implants sous-cutanés de médicaments sont des préparations destinées à
libérer le principe actif pendant 24 heures.
c. L’absorption perlinguale d’un principe actif à partir des formes galéniques de
type glossette permet de retarder l’action de ce principe actif.
d. L’administration rectale de certains médicaments permet d’avoir une action
systémique de leurs principes actifs.
e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
169 Parmi les substances suivantes, toutes sont des médicaments, sauf une :
a. Le salbutamol. b. Les benzodiazépines. c. L’insuline.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
173 Le zolpidem :
a. Est un médicament anxiolytique.
b. Ne devrait pas être prescrit pendant plus de 28 jours.
c. Est le médicament faisant l’objet du plus grand nombre de falsifications
d’ordonnances.
d. Peut induire un effet psychostimulant dans les minutes suivant la prise.
e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
d. Ont été découverts dans le cadre d’observations des effets des premières
molécules neuroleptiques.
e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
UE6
176 Concernant la simvastatine :
a. Elle permet la production anormale d’un métabolite.
b. Elle doit être transformée par des kinases pour être active.
c. Elle inhibe l’acétyl-CoA réductase.
d. Elle est utilisée comme hypercholestérolémiant.
e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
179 L’ibuprofène :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
UE6
cela peut vouloir dire :
a. Le produit est peu lié dans le sang.
b. Le médicament est très bien résorbé dans l’intestin.
c. Le produit a une affinité forte pour un tissu particulier.
d. Le produit diffuse mal dans les tissus de l’organisme.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
188 Lorsqu’un comprimé est administré par voie orale, le principe actif subit dans
l’ordre les étapes suivantes :
a. Absorption, dissolution, distribution, métabolisme.
b. Action pharmacologique, libération, métabolisme, élimination.
c. Libération, dissolution, absorption, distribution.
d. Libération, absorption au niveau de la muqueuse perlinguale, distribution.
e. Mastication, libération, absorption, distribution.
D’après concours Nantes
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
189 Quelle est la dose de médicament à administrer par voie orale lorsque ce médicament
a une biodisponibilité de 25% et que l’on veut obtenir la même concentration plasmatique
qu’avec une administration intra-veineuse de 200 mg ?
a. 225 mg. b. 250 mg. c. 300 mg. d. 350 mg.
e. 800 mg.
D’après concours Bordeaux
190 Parmi ces situations, toutes sauf une, favorisent le surdosage et la toxicité médicamenteuse.
Cochez cette proposition.
a. L’insuffisance rénale.
b. L’insuffisance hépatique.
c. L’administration de doses infra-thérapeutiques.
1018 Énoncés • UE 6
d. La polymédication.
e. La présence d’interactions médicamenteuses.
D’après concours Nantes
UE6
Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
195 Le domaine de concentration sanguine qui permet de maintenir une efficacité théra-
peutique sans entraı̂ner d’effets toxiques correspond à :
a. La mesure de la sécurité relative d’un médicament.
b. Au pourcentage de réponse cumulative.
c. La courbe dose – réponse.
d. La zone thérapeutique.
e. La mesure de la concentration létale
D’après concours Nancy
inactifs.
c. Le volume de distribution peut prendre des valeurs largement supérieures au
volume des compartiments physiologiques.
d. Au bout de 5 demi-vies, il ne reste dans l’organisme que moins de 5 % de la
dose administrée.
e. La biodisponibilité d’un médicament administrée par voie intraveineuse est par
définition égale à 100 %.
D’après concours Rouen, Dr Isabelle Dubuc
198 Chez un homme pesant 70 kg, le volume de distribution d’un médicament occupe 0, 8
L/kg et sa constante d’élimination (Ke ) est égale à 0, 05 h−1 .
1020 Énoncés • UE 6
199 Chez un homme pesant 70 kg, la clairance systémique (Ci) d’un médicament M est
égale à 2, 8 L.h−1 et sa constante d’élimination (Ke) est égale à 0, 08 h−1 .
Calculez le volume de distribution (Vd) du médicament M, exprimé en L.kg−1 :
a. 35. b. 0, 5. c. 15, 7. d. 0, 03. e. 2.
D’après concours Paris 13
201 La pharmacocinétique :
a. Évalue la relation dose - effet d’un principe actif.
b. Évalue la relation dose - concentration d’un principe actif.
c. Évalue la relation concentration - effet d’un principe actif.
d. Permet d’adapter les doses à administrer et le rythme d’administration d’un
médicament.
e. Étudie les effets de l’organisme sur le devenir du médicament.
D’après concours Nancy
UE6
actif présent dans la forme galénique administrée.
D’après concours Limoges
204 La bioéquivalence de deux formes galéniques d’un principe actif est évaluée au
moyen du(des) paramètre(s) pharmacocinétique(s) suivant(s) :
a. Sa clairance plasmatique totale (Cl).
b. Son aire sous la courbe (ASC).
c. Sa constante de vitesse d’absorption (Ka).
d. Sa constante de vitesse d’élimination (Ke ).
e. Sa concentration plasmatique maximale (Cmax ).
D’après concours Paris 6 P.M. Curie
M vis-à-vis du même récepteur, alors B est le ligand qui possède la plus forte
affinité.
c. La puissance d’un ligand antagoniste, représentée par la constante CE50 est
inversement proportionnelle à son activité intrinsèque.
d. Si un ligand déplace la courbe de fixation de l’agoniste de référence vers la
droite en conservant le même Bmax , alors ce ligand agit probablement selon un
mécanisme antagoniste surmontable.
e. Si le KD et le CE50 d’un ligand ont la même valeur numérique vis-à-vis d’un
récepteur membranaire, alors ce ligand manque de sélectivité pharmacologique.
D’après concours Paris 13
1022 Énoncés • UE 6
207 Une prescription est l’acte médical réalisé par un professionnel de santé, consis-
tant à prescrire sur ordonnance :
a. Des cures thermales.
b. Des substances illicites.
c. Des examens radiologiques.
d. Des règles hygiéno-diététiques.
e. Des médicaments.
D’après concours Nancy
b. C’est seulement le nombre de prises qui doit être écrit en toutes lettres.
c. L’ordonnance a une validité d’exécution de 12 mois.
d. Le patient dispose seulement de 2 jours pour obtenir la totalité de son
traitement.
e.
UE6
Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
214 Les infirmier(e)s peuvent délivrer un vaccin antigrippal sans prescription médicales :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
217 Laquelle (ou lesquelles) de ces situations correspond (correspondent) à des pres-
criptions restreintes ?
a. Prescription réservée à l’usage hospitalier.
b. Prescription initiale hospitalière.
c. Prescription réservée à l’usage en ville.
d. Prescription initiale réservée aux généralistes.
e. Prescription réservée à certains spécialistes.
D’après concours Paris 5 Descartes
UE6
générique.
c. Est un droit qui n’existe plus.
d. Se fait exclusivement avec l’accord du prescripteur.
e. Se fait à condition que la spécialité princeps coûte moins cher que la spécialité
générique.
D’après concours Nantes
220 Parmi les informations suivantes, indiquez les deux qui, réglementairement, doivent
figurer sur une boı̂te de médicaments :
a. La dénomination commune internationale du médicament.
b. La forme galénique.
c. La classe pharmacodynamique.
d. L’indication thérapeutique.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
221 Parmi les substances actives faisant l’objet d’une surveillance en addictovigi-
lance, on retrouve :
a. Le zolpidem. b. Le fentanyl. c. La buprénorphine.
d. Le paracétamol. e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
d. Les brevets protégeant les nouveaux médicaments ont une durée de 20 ans en
principe.
e. Environ 1/3 du chiffre d’affaires des industriels du médicament concerne les
grossistes répartiteurs.
D’après concours Rouen, Pr Pierre Czernichow
UE6
Bon usage du médicament, iatrogénèse
227 Concernant le mésusage des médicaments :
a. Utilisation intentionnelle et inappropriée du médicament.
b. Utilisation non conforme à l’AMM.
c. Utilisation d’une substance illicite.
d. Utilisation non conforme à l’enregistrement.
e. Utilisation non conforme aux recommandations de bonnes pratiques.
D’après concours Paris 7
228 Pour lutter contre la résistance bactérienne, la seule proposition fausse est :
a. Un traitement antibiotique doit être efficace contre toutes les bactéries de
l’organisme.
b. Il faut utiliser les antibiotiques seulement quand ils sont nécessaires.
c. Il faut éviter d’utiliser les antibiotiques dans les infections virales.
d. Il faut éviter les traitements antibiotiques inutilement prolongés.
e. Il faut réserver les nouveaux antibiotiques dans les indications où ils sont néces-
saires.
D’après concours Nantes
230 Parmi les classes médicamenteuses suivantes, indiquez celles qui peuvent en-
traı̂ner des accidents :
a. Les médicaments anticoagulants.
b. Les médicaments anti-inflammatoires.
c. Les médicaments antidiabétiques.
1028 Énoncés • UE 6
233 Parmi les facteurs favorisant les accidents médicamenteux, on peut retrouver :
a. Une dose excessive de médicament.
b. Un épisode de déshydratation.
c. Une erreur de prise de médicament par le patient.
d. Une insuffisance rénale.
e. Un terrain à risque comme les personnes âgées.
D’après concours Rouen, Pr Jean Doucet
d. l’insuffisance rénale.
e. un nombre important de médicaments prescrits.
D’après concours Rouen, Pr Jean Doucet
UE6
a. Liée à une action d’un médecin.
b. Liée à une action d’un pharmacien.
c. Liée à une action d’un infirmier.
d. Liée à une action d’un dentiste.
e. Responsable d’un décès.
D’après concours Paris 7
237 Concernant l’enquête nationale sur les événements indésirables liés aux soins
(ENEIS) :
a. Elle est limitée à des patients admis dans des établissements de santé.
b. Elle ne rend pas compte des risques liés aux soins de patients suivis en ville.
c. Elle estime qu’en 2009 il survient 0, 7 événement indésirable évitable lié aux
médicaments pour 100 jours d’hospitalisation.
d. Elle est restreinte à l’étude d’événements indésirables graves.
e. Elle estime qu’en 2009 1, 3% des séjours comportaient à l’admission un
événement indésirable évitable lié aux médicaments.
D’après concours Rouen, Pr Pierre Czernichow
UE6
d. Un certain nombre d’entre elles peut être prévenu en appliquant une
modélisation du risque sur la base des théories de Reason.
e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
a. RCP est un terme thérapeutique qui veut dire Réunion Clinique Pluridispli-
naire .
b. Les RCP ne présument pas du taux de remboursement.
c. Ils doivent être consultés périodiquement par les prescripteurs car ils évoluent
avec les connaissances médicales.
d. Ils sont établis par les firmes pharmaceutiques et approuvés par l’Afssaps.
e. Ce ne sera qu’à partir de l’année 2020 que les médicaments autorisés dans la
Communauté Européenne auront des RCP similaires.
D’après concours Caen
1032 Énoncés • UE 6
Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
2 Concernant le cannabis :
a. L’héroı̈ne fait partie des principes actifs qu’on peut en extraire.
b. Il altère la mémoire de travail et la mémoire à long terme.
c. Ses effets sont réduits par la consommation d’alcool.
d. Il exsite un lien entre sa consommation et la schizophrénie.
e. Il existe chez les jeunes une relation entre l’intensité de leur consommation de
canabis et un accroissement de la suicidalité.
D’après concours Rouen, Pr Jean Costentin
4 Un médicament générique :
a. Est synonyme de médicament biosimilaire.
b. A fait la démonstration de bioéquivalence lors de sa demande d’AMM.
c. Ne fait pas l’objet d’étude de pharmacinétique chez l’homme.
d. N’est pas soumis à la pharmacovigilance.
e. Doit avoir les mêmes excipients que le princeps.
D’après concours Paris 7 Diderot
b. Est organisée par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) avec accès direct
des prescripteurs aux fichiers centraux de déclaration.
c. Est organisée par un réseau de centres régionaux de pharmacovigilance.
d. Peut recevoir des déclarations de tout professionnel de santé.
e. Repose sur un recueil d’événements indésirables contrôlé par un médecin
spécialiste.
D’après concours Caen
15 Les suspensions :
a. Sont des formes galéniques liquides.
b. Sont des solutions aqueuses de sucre.
c. Sont constituées de particules solides dispersées dans un liquide.
d. Sont administrables par voie orale.
e. Sont le plus souvent des formes multidoses.
D’après concours Nancy
17 Les comprimés :
a. Sont fabriqués par coulées dans des moules appropriés.
b. Sont fabriqués par compression entre deux poinçons à l’aide de machines
automatiques.
c. Sont uniquement destinés à être avalés avec un verre d’eau.
d. Ne peuvent être présentés qu’en conditionnement unitaire.
e. Permettent d’obtenir une biodisponibilité supérieure à la voie intraveineuse.
D’après concours Nantes
19 Les émulsions :
UE 6 • Concours blancs 1037
22 Un antagoniste surmontable :
a. Est défini par une valeur faible de Ki.
UE6
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
25 L’effet placebo :
a. Est uniquement induit par une substance inactive.
b. Représente l’effet pharmacologique d’un médicament.
c. Est à l’origine d’une partie des effets indésirables des médicaments.
d. Existe aussi pour les médicaments antihypertenseurs.
e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
28 Les benzodiazépines :
a. Peuvent induire une crise d’épilepsie lors d’un sevrage brural.
b. Sont contre-indiquées en cas de syndrome d’apnée du sommeil.
UE 6 • Concours blancs 1039
34 Lors d’une étude cinétique, un patient recevant un médicament par voie intraveineuse
voit les concentrations circulantes de cette molécule passer de 12 ng/mL une heure après la
prise, à 3 ng/mL sept heures après la prise. Chez ce patient :
a. La demi-vie de la molécule est de 6 heures.
b. La demi-vie de la molécule est de 3 heures.
c. La demi-vie de la molécule est de 2 heures.
d. En doublant les doses, la demi-vie de la molécule sera doublée.
e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
40 Parmi ces propositions, toutes sauf une, constituent des critères de gravité des effets
indésirables d’un médicament. Cochez cette proposition.
a. Il entraı̂ne le décès.
b. Il met en jeu le pronostic vital.
c. Il retarde la disparition de la maladie initiale.
d. Il entraı̂ne une hospitalisation.
UE6
e. Il entraı̂ne une invalidité importante.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
44 Définition du médicament :
a. L’article R 6134-1 du Code de la santé publique définit le médicament comme
pouvant être une substance, ou composition, présentée comme possédant
des propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines ou
animales.
b. L’article RL 5111-1 du Code de la santé publique définit le médicament comme
pouvant être une substance, ou composition, présentée comme possédant
des propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines ou
animales.
c. Les produits cosmétiques sont considérés comme des médicaments.
d. Les produits utilisés pour la désinfection des locaux sont considérés comme des
médicaments.
e. Les produits utilisés pour la prothèse dentaire sont considérés comme des médi-
caments.
D’après concours Nantes
45 Un médicament générique :
a. Est une copie d’un médicament princeps.
b. A la même composition qualitative en principes actifs que le princeps.
c. A la même composition quantitative en principes actifs que le princeps.
d. Est bioéquivalent au princeps
e. A la même forme pharmaceutique que le princeps.
D’après concours Nancy
UE 6 • Concours blancs 1043
e. Les comprimés pelliculés sont des comprimés dont l’enrobage est composé de
plusieurs couches de saccharose.
D’après concours Nantes
51 Les gélules :
a. Sont composées d’une enveloppe unique et continue de gélatine.
b. La fermeture des gélules se fait par emboı̂tement de la coiffe sur le corps préa-
lablement rempli.
c. Ne peuvent contenir que des principes actifs liquides.
d. Ne peuvent être remplies que par des entreprises spécialisées.
e. Le contenu doit être préalablement vidé dans un verre d’eau avant administra-
tion.
D’après concours Nantes
52 Les émulsions :
a. Sont de type L/H si les gouttelettes d’huile sont dispersées dans de l’eau.
b. Sont obtenues par la dispersion de fines particules solides dans un liquide non
solvant.
c. Sont des solutions buvables.
d. Peuvent être des pâtes.
e. Peuvent être des crèmes.
D’après concours Caen
53 Concernant la génotoxicité :
a. Les études de génotoxicité ont pour but de mettre en évidence une modification
du patrimoine génétique.
b. Un effet mutagène est un effet qui induit une modification structurale des
chromosomes.
c. L’un des tests de génotoxicité les plus couramment pratiqués est le test de mu-
tation génique sur bactérie (test d’Ames).
d. Un effet clastogène est un effet qui induit une modification permanente de la
sructure d’un gène ou de ses séquences de régulation.
e. Un produit positif aux tests de génotoxicité est suspecté d’être reprotoxique.
D’après concours Rouen, Pr Michel Guerbet
55 L’alprazolam :
a. Peut induire un phénomène de tolérance.
b. Est un antagoniste des récepteurs GABA-B.
c. Est indiqué pour traiter les cas anxieux.
d. Était en 2012 l’antidépresseur le plus prescrit.
e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
74 Une prescription est l’acte médical réalisé par un professionnel de santé, consis-
tant à prescrire sur ordonnance :
a. Des médicaments.
b. Des examens biologiques.
c. Des examens radiologiques.
d. Des règles hygiéno-diététiques.
e. Des cures thermales.
D’après concours Nancy
phases.
e. Incluent des individus sains et des individus atteints de la maladie pour laquelle
le médicament est en développement.
D’après concours Nancy
78 La pharmacogénétique :
a. Permet de mieux personnaliser les traitements médicamenteux.
b. Concerne par exemple la codéine.
c. Consiste à étudier les mutations de gènes susceptibles de modifier le rapport
bénéfice/risque des médicaments.
1050 Concours blancs • UE 6
80 Concernant un brevet :
a. Un brevet est une exclusivité commerciale.
b. L’exclusivité d’un brevet n’a pas de contre partie.
c. La durée de protection ne peut pas être prolongée.
d. La durée de protection d’un brevet peut être prolongée par un certificat
complémentaire.
e. La durée de protection apportée par un brevet comprend la durée des phases
d’études préalables nécessaires à la mise sur le marché d’un médicament.
D’après concours Nancy
86 La HAS est une instance consultative et indépendante d’expertise scientifique. Elle est
chargée notamment d’éclairer les pouvoirs publics en matière de décision de remboursement
des médicaments en fonction du critère de service médical rendu (SMR).
Pour ceci, elle utilise comme critère(s) d’évaluation :
a. La commodité d’emploi.
b. Le prix.
c. L’intérêt au regard de la santé publique.
d. L’intérêt clinique.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
1052 Concours blancs • UE 6
88 Concernant l’ANSM :
a. L’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé
(Afssaps) est réorganisée en Agence Nationale de Sécurité du Médicament
(ANSM).
b. Elle ne peut réévaluer les bénéfices/risques d’un médicament dès l’instant où
celui-ci est commercialisé.
c. Elle délivre l’Autorisation de Mise sur le Marché (ANSM) d’un médicament.
d. Elle fixe le taux de remboursement des médicaments.
e. Elle fixe le prix des médicaments remboursables.
D’après concours Rouen, Dr Malika Skiba
a. Le taux d’incidence de l’événement chez les sujets exposés est défini comme
a
a+b
b. Les études de cohortes nécessitent une durée de suivi de la population.
a
c+d
c. Le risque relatif (RR) est = b
a+c
a+b
d. La prévalence de l’événement chez les non exposés est =
c+d
e. Un risque relatif < 1 signifie que la population exposée a une plus grande inci-
dence de l’événement.
D’après concours Caen
96 Les comprimés :
a. Sont fabriqués par coulée dans des moules appropriés.
b. Sont fabriqués par compression entre deux poinçons à l’aide de machines
automatiques.
c. Sont uniquement destinés à être avalés avec un verre d’eau.
d. Ne peuvent être présentés qu’en conditionnement unitaire.
e. Permettent d’obtenir une biodisponibilité supérieure à la voie intraveineuse.
D’après concours Nantes
97 Les gélules :
a. Sont des capsules molles.
b. Permettent aisément l’obtention d’une biodisponibilité absolue.
c. Ont toujours une enveloppe faite de gélatine.
d. Permettent souvent l’administration d’émulsions.
e. sont réalisées par arasage de la poudre.
D’après concours Caen
99 Concernant la mutagenèse :
a. Elle se définit comme toute modification brusque et permanente des caractères
héréditaires.
b. Elle correspond à un changement de la qualité des gènes.
c. Les études de mutagénèse ont pour objectif l’évaluation du risque potentiel pour
les populations futures.
d. Les études de mutagénèse ne permettent pas d’évaluer le risque potentiel de
cancer pour la génération actuelle.
e. Les tests de mutations géniques E. coli, d’aberrations chromosomiques in vitro
et in vivo sont obligatoires.
D’après concours Nancy
109 En thérapeutique :
a. Les curarisants (ex : vécuronium) sont des antagonistes des récepteurs musca-
riniques de l’acétylcholine.
b. Les sétrons (ex : granisétron) sont des antagonistes des récepteurs de
l’histamine.
c. Les spironolactones sont des antagonistes des récepteurs des glucocorticoı̈des.
d. Le tamoxifène est un antagoniste des récepteurs périphériques des estrogènes.
e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
112 Lorsqu’un comprimé est administré par voie orale, le principe actif subit dans
l’ordre les étapes suivantes :
a. Absorption, dissolution, distribution, métabolisme.
b. Action pharmacologique, libération, métabolisme, élimination.
c. Libération, dissolution, absorption, distribution.
d. Libération, absorption au niveau de la muqueuse perlinguale, distribution.
e. Mastication, libération, absorption, distribution.
D’après concours Nantes
113 Les produits suivants sont des antidotes utilisés en cas d’intoxication :
a. Naloxone.
b. Flumazénil.
c. Aspirine.
d. Méthyl-naltrexone
e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
a. Supérieure à 1%.
b. Inférieure à 0, 5%.
c. Comprise entre 1 et 50 %.
d. Supérieure à 50 %.
e. Supérieure à 80 %.
D’après concours Nancy
116 Les mentions qui doivent figurer en toutes lettres pour la prescription d’un
médicament stupéfiant sur une ordonnance sécurisée sont :
a. Le nombre d’unités thérapeutiques par prise.
b. Le dosage.
UE 6 • Concours blancs 1059
c. Le nombre de prises.
d. Le nombre de conditionnements
e. La durée du traitement.
D’après concours Rouen, Dr Malika Skiba
118 Parmi les situations suivantes, indiquez laquelle (ou lesquelles) peut (peuvent)
conduire à une majoration de l’effet thérapeutique d’un médicament :
a. Dénutrition.
b. Cirrhose du foie.
c. Enfant prématuré.
d. Inflammation des méninges.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
119 Concernant les effets indésirables (EI) des médicaments de type idiosyncratique.
120 Les facteurs de risque dans la survenue d’un effet indésirable médicamenteux
peuvent être :
a. L’insuffisance rénale.
b. La polymédicamentation.
c. Le coût du médicament.
d. Certains facteurs génétiques.
e. L’insuffisance hépatique.
D’après concours Nancy
UE 6 QCM classés (corrigés)
1. Cadre juridique
Histoire du médicament
1
a. b. c. d. e.
La découverte de Fleming a été faite le 3 septembre 1928.
2 a. b. c.
d. e.
• a. vrai. La thyroxine a été découverte en 1910 par Kendall.
• b. faux. La purification de la digitoxine de la digitale par Claude-Adolphe Nativelle a lieu
en 1867.
• c. faux. L’atropine a été purifié de la belladonne en 1833 par Mein.
• d. vrai. La purification de l’insuline a lieu en 1921.
3
a. b.
c. d. e.
• a. vrai. En 1934, l’utilisation des sulfamides en thérapeutique a commencé par l’exploita-
tion des propriétés antibactériennes, puis, en 1942, on remarqua que l’un de ces sulfamides
antibactériens entraı̂nait des hypoglycémies graves chez les patients.
• b. faux. Le sildénafil, inhibiteur de phosphodiestérase, est connu depuis longtemps comme
vasodilatateur. Il est donc utilisé pour son effet proérectile et son effet vasodilatateur des vais-
seaux pulmonaires.
• c. vrai. L’acétanilide est un analogue historique, découvert en 1886, du paracétamol.
• d. faux. Les études de James Black étaient faites pour trouver une solution à l’angine de
poitrine et non pas pour en faire des hypertenseurs.
4 a. b. c. d. e.
• a. vrai. En 1904, Ehrlich découvre le pouvoir anti-infectieux des colorants azoı̈ques.
• b. vrai. On a découvert en 1934 l’action du prontosil sur les streptocoques.
• d. faux. Les sulfamides ont une action hypoglycémiante.
5 a.
b. c.
d.
e.
• a. faux. La théophylline est un alcaloı̈de du type méthylxanthine. Elle a une action bron-
chodilatatoire par relaxation des muscles lisses bronchiques.
• b. vrai. La morphine est un alcaloı̈de de l’opium.
• c. faux. La digitaline est un glycoside cardiotonique extrait de la digitale.
• d. vrai. Le haschich est le nom courant de la résine de cannabis, également appelé chanvre.
• e. vrai. La ciclosporine est un peptide cyclique synthétisé initialement par un champignon
microscopique Tolypocladium inflatum.
6 a.
b. c.
d.
e.
UE 6 • Corrigés 1061
• a. faux. b. vrai. Hippocrate de Cos (vers 460 avant J.-C. - 377 av. J.-C.) est un médecin
grec de l’Antiquité, considéré traditionnellement comme le père de la médecine .
Corrigés
• c. faux. Materia Medica (document majeur sur la botanique et les remèdes) a été écrit par
Disocoride.
• e. vrai. À la fin de leurs études, les médecins prêtent le serment d’Hippocrate et les phar-
maciens le serment de Galien.
7 a. b. c. d. e.
Vous pouvez savoir que c et d sont exactes. Comme l’énoncé indique qu’il y a deux proposi-
tions exactes, vous avez alors fini.
• a. faux. Paracelse (1493-1541) est bien un grand médecin suisse du XVIe siècle. Mais la
phrase est de Paul Ehrlich (1854-1915, Prix Nobel en 1908).
La phrase la plus célèbre de Paracelse est Dosis sola facit venenum (Seule la dose fait le
poison),
• b. faux. John Newport Langley (1852-1925) est le père du concept de récepteur chimique.
atteinte de Cow-pox, il est à l’origine du vaccin antivariolique.
8 a. b. c. d. e.
• a. faux. Hippocrate est considéré comme le père de la médecine.
• b. faux. La première synthèse de morphine fut faite quand 1952. Sertürner est le premier à
avoir vu la morphine cristallisée isolée après extraction.
• c. faux. Avicenne a rédigé le canon de la médecine vers 1020.
• d. faux. Paracelse est né en 1493 près de Zurich et meurt 1541 à Salzbourg.
9 a. b. c. d. e.
• a. faux. Elle date de 1348.
• b. vrai. L’orviétan était un remède censé guérir tous les maux et vendu par des charlatans.
C’est Napoléon Bonaparte, avec la loi du 11 avril 1803, qui interdit totalement la vente des
remèdes secrets.
• c. vrai. Il est à l’origine de la médecine préventive.
• d. faux. Le poison utilisé par la marquise de Brinvilliers, dans l’affaire des poisons, était à
base d’arsenic et de divers produits tels que la bave de crapaud, préparation connue sous le
nom de poudre de succession.
• e. faux. Vauquelin a découvert les éléments Chrome et Béryllium.
10 a.
b. c. d. e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• a. faux. La quinine est bien obtenue à partir de l’écorce de quinquina jaune, mais il est uti-
lisé pour ses propriétés anti-malariques. C’est la quinidine qui a des activités anti-arythmiques
de classe I.
• d. faux. La quinine a été extraite de l’écorce de quinquina en 1820 par deux pharmaciens
français Pelletier et Caventou.
11 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’aspirine se trouve à l’état naturel dans un certain nombre de plantes comme le
saule (salix alba) ou le reine-des-près (filipendula ulmaria), anciennement appelée ulmaire.
• b. faux. L’opium est une drogue narcotique extraite du pavot. Le fruit de la plante est une
capsule ovoı̈de qui exsude, après incision, un latex blanc riche en alcaloı̈des. Ce latex est
séché et bruni au soleil.
• c. faux. La chlorpromazine est issue de recherches menées par le laboratoire Rhône-Poulenc
1062 Corrigés • UE 6
12 a. b. c. d. e.
• a. faux. La streptomycine est un antibiotique de la famille des aminoglycosides.
• b. faux. L’héparine est un polymère disaccharidiques trisulfatés, extraite du poumon et de
l’intestin de porc et de boeuf.
• c. faux. L’antimoine est un élément chimique métallique.
• d. vrai. La colchicine est un alcaloı̈de extrait de la colchique.
• e. vrai. La quinine est un alcaloı̈de naturel extrait du quinquina.
13 a. b. c. d.
e.
• a. faux. La pharmacodépendance se caractérise par le désir obsessionnel de se procurer et
de s’administrer une substance.
• b. faux. On retrouve une dépendance psychique chez tous les produits psychoactifs alors
que les symptômes de dépendance physique peuvent être de quasi inexistants à très forts.
• c. faux. La tolérance désigne l’atténuation progressive de l’effet d’une dose donnée de
médicament lorsqu’elle est répétée.
• d. faux. L’arrêt doit toujours être progressif, sur une durée d’une semaine à plusieurs mois
pour éviter tout syndrome de sevrage.
14
a. b. c. d.
e.
• e. vrai. Toutes les substances addictives agissent sur les mêmes réseaux de neurones du
système nerveux central et conduisent à une augmentation de la dopamine.
15
a. b. c. d. e.
16
a.
b.
c.
d.
e.
17 a. b. c.
d. e.
• a. vrai. Il est extrait de la feuille de l’Erythroxylon coca, arbrisseau qui pousse dans
différentes régions d’Amérique du sud, en Indonésie et dans l’Est africain.
• b. faux. Le chlorydrate de cocaı̈ne est une poudre blanche qui peut être ingérée, injectée ou
sniffée . Elle ne peut pas être fumée car la chaleur la détruit en grande partie.
Corrigés
• c. faux. Dans le cas d’apparition d’effets indésirables lors de l’administration d’un placebo,
on parle d’effet Nocebo.
• d. vrai. L’effet placebo permet dans certains cas de normaliser une hypertension légère.
19 a.
b.
c. d. e.
• a. faux. La classe I a un faible degré de risque.
• d. faux. La classe III a un potentiel très sérieux de risque.
20 a. b. c. d. e.
• a. faux. Un régime limitant les sources de protéines dans l’alimentation comme les viandes,
les poissons, les œufs. . .
• b. faux. C’est de la L-Dopa.
• d. faux. L’hémochromatose se caractérise par une surcharge de fer, la phlébotomie (ou
saignée) est un des traitements utilisés.
• e. vrai. Le béribéri est une maladie provoquée par une carence en vitamine B1.
21
a. b. c.
d. e.
• a. vrai. La découverte a été faite en Amérique du Nord dans les années 1930 lors d’hémorragies
dans des troupeaux de bétail ayant consommé du mélilot.
• b. faux. Il a été identifié par observation.
• c. faux. On utilisait la strychnine ou le chloral comme taupicide.
22 a.
b.
c. d.
e.
• a. faux. Un produit est considéré comme un médicament du moment qu’il est présenté
comme ayant des propriétés curatives.
• b. vrai. On parle de médicaments dérivés du sang.
• d. faux. Les excipients sont différents.
23 a. b. c. d. e.
• a. faux. b. faux. Les médicaments dits stupéfiants sont des médicaments listés. Il y a les
médicaments de liste I, de liste II et de la liste des stupéfiants.
• c. faux. La durée maximale de prescription est de 28 jours. Pour certaines substances stupé-
fiantes, cette durée peut être réduite à 7 ou 14 jours.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• d. faux. La prescription des stupéfiants se fait sur une ordonnance dite sécurisée. Elle
comporte en bas à droite un carré composé de micro-lettres formant les mots ordonnance
sécurisée . L’encre avec laquelle sont écrites les coordonnées du médecin est bleue et le du-
plicata possède un caducée en filigrane.
Les ordonnances sécurisées bizone sont réservées aux affections de longue durée (ALD).
24 a. b. c.
d. e.
• a. vrai. b. faux Elle est préparée à l’officine.
25 a. b. c. d. e.
• a. faux. c. faux. Les produits sanguins labiles ne sont pas considérés comme des médicaments.
C’est ce qui les différencient des produits sanguins stables qui sont considérés comme des
médicaments.
1064 Corrigés • UE 6
• b. vrai. Il s’agit du sang total, du plasma et des cellules sanguines d’origine humaine.
• e. faux. L’inscription d’un nouveau produit sanguin se fait à l’issue d’une évaluation menée
par l’AFSSAPS sur demande de l’EFS, du centre de transfusion sanguine des armées, de
tout établissement de transfusion sanguine des états membres de l’Union européenne, de tout
fabricant de dispositifs médicaux concerné. Le demandeur communique à l’AFSSAPS des
informations quant à l’efficacité et à la sécurité du produit afin de procéder à son enregistre-
ment.
26 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’utilisation de concentrations croissantes de ligand radioactif se retrouve dans les
expériences de binding de type saturation.
• b. faux. Il s’agit de la liaison spécifique.
• c. faux. On mesure la liaison spécifique à l’équilibre, d’une concentration donnée en ligand
radiomarqué en présence d’une concentration variable et croissante de ligand froid.
27
a. b.
c. d.
e.
• a. vrai. Le médicament biosimilaire est le générique du médicament biologique qui est
produit à partir d’une source biologique.
• b. faux. C’est un médicament radiopharmaceutique.
• c. vrai. Il fait partie des médiateurs et analogues avec l’érythropoı̈étine (EPO).
• d. faux. Les concentrés plaquettaires font partie des médicaments sanguins labiles.
28 a. b. c. d. e.
• a. faux. Il s’agit en fait des PUI hospitalière qui peuvent être autorisée par l’agence régionale
d’hospitalisation à rétrocéder des médicaments à des patients ambulatoires (non hospitalisés).
• b. vrai. Les médicaments inscrits sur la liste de rétrocession présentent des contraintes par-
ticulières de distribution, de dispensation, d’administration ou nécessitent un suivi de la pres-
cription ou de la délivrance.
• c. faux. La dispensation est réservée aux pharmacies à usage intérieur des établissements,
ils sont en général classés dans cette catégorie à cause de contraintes techniques d’utilisation
ou des raisons de sécurité d’utilisation nécessitant que le traitement s’effectue sous hospitali-
sation.
• d. faux. Les médicaments à prescription hospitalière ne peuvent pas être prescrits en ville,
ils peuvent être délivrés en officine de ville.
• e. faux. La durée de validité de la prescription initiale hospitalière est un an, sauf s’il y a
d’indiqué sur l’ordonnance un délai au terme duquel la prescription devient caduque.
29 a. b.
c. d. e.
30 a. b. c. d. e.
• b. faux. c. faux Ils sont classés dans les autres produits de santé.
• e. faux Les produits sanguins labiles (sang total, plasma) ne sont pas considérés comme des
médicaments. C’est ce qui les différencient des produits sanguins stables (albumine, les fac-
teurs de coagulation ou encore les immunoglobulines d’origine humaine) qui sont considérés
comme des médicaments.
31 a. b. c. d. e.
• a. faux. Sur l’étiquette, il est indiqué respecter les doses prescrites .
• b. faux. Les substances stupéfiantes, les substances psychotropes et les substances inscrites
UE 6 • Corrigés 1065
sur les listes I et II sont les substances dites vénéneuses . Il ne faut confondre en plus,
vénéneux (substance contenant un poison) et venimeux (pouvant injecter un venin).
Corrigés
• c. vrai. Ils sont disponibles uniquement sur ordonnance comme indiqué sur l’étiquetage.
Lorsqu’un médicament contient plusieurs substances ou préparations relevant d’un classe-
ment différent, il est soumis au régime le plus strict selon l’ordre décroissant : stupéfiant, liste
I, liste II.
• d. faux. Cela ne concerne pas uniquement les produits listés c’est à dire liste I et liste
II, mais cela concerne également les produits stupéfiants.
• e. faux. Ils sont identifiables grâce à un rectangle vert pour les produits de liste II et un
rectangle rouge pour les produits de la liste I et les stupéfiants.
32 a. b. c.
d. e.
d. vrai. Depuis 11 juillet 2013, les produits cosmétiques vendus sur le marché de l’Union Eu-
ropéenne doivent répondre à la réglementation cosmétique n0 1223/2009. Le texte du règlement
est directement applicable dans les états membres.
33 a.
b.
c. d. e.
• a. faux. Les médicaments à base de plantes sont définis par l’article L 5121-1 du code de
santé publique.
• b. vrai. Le Code de Santé Publique réserve aux pharmaciens la vente de certaines plantes
médicinales inscrites à la pharmacopée.
• c. vrai. Les plantes non inscrite à la pharmacopée ne rentre pas dans la catégorie des plantes
médicinales.
• d. faux. Ils sont des médicaments par fonction.
• e. faux. Il y a les médicaments à base de plantes dits traditionnels qui ne sont pas soumis
à l’autorisation de mise sur le marché sous réserve de remplir les critères édictés à l’article
L.5121-14-1 du CSP, comme par exemple un usage médical de trente ans doit en effet être
démontré à l’aide d’éléments bibliographiques ou de rapports d’experts.
34 a. b. c.
d. e.
• a. faux. Les PUI ne délivrent les médicaments qu’aux patients hospitalisés ou résidants
dans ces établissements, elles peuvent rétrocéder certaines spécialités au public.
• b. faux. Les spécialités les plus vendues en valeur à l’hôpital sont principalement les an-
tinéoplasiques, les immunosuppresseur dans les 10 premières. En officine, parmi les spécialités
les plus vendues en ville, les spécialités à base de paracétamol sont en tête.
• c. faux. Le marché des médicaments biosimilaires demeure modeste puisqu’il ne représente
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
35 a. b. c. d. e.
• a. vrai. Les médicaments stupéfiants sont pour la plupart des agonistes des récepteurs mor-
phiniques, utilisés pour leur propriétés antalgiques comme la morphine (Skénan R
) ou encore
R
le fentanyl (Abstral ).
• b. faux. Ils ne peuvent être prescrits que sur une ordonnance sécurisée.
1066 Corrigés • UE 6
• c. faux. La prescription de stupéfiant est limitée à 28 jours non renouvelables, sauf pour
certaines molécules qui ont une durée maximale de prescription de 14 jours ou 7 jours.
• d. faux. Le prescripteur doit indiquer en toutes lettres le nombre d’unités thérapeutiques
par prise, le nombre de prises et le dosage. L’ordonnance peut être rédiger manuellement ou
informatiquement.
• e. faux. L’ordonnance est exécutée dans sa totalité ou pour totalité de la fraction du traite-
ment si elle est présentée dans les trois jours suivant sa date d’établissement ou suivant la fin
de la fraction précédente. Sinon elle est exécutée uniquement pour la durée de la prescription
ou de la fraction de traitement restant à courir.
36 a. b. c.
d. e.
• a. faux. Ils sont disponibles uniquement sur ordonnance.
• b. faux. Ce sont les médicaments stupéfiants qui sont obligatoirement détenus dans des
armoires fermées à clef munies d’un système de sécurité. Les médicaments sur liste I et II
sont disposés en officine de façon à ne pas être directement accessibles au public.
• c. faux. L’ordonnance sécurisée est obligatoire pour les médicaments stupéfiants, une or-
donnance classique rédigée sur une feuille ou une ordonnance, contenant les mentions obli-
gatoires, suffit pour les médicaments de liste I.
• d. vrai. La délivrance peut être renouvelée uniquement sur indication écrite précisant le
nombre de renouvellement ou la durée du traitement, sans dépasser 12 mois.
37 a. b.
c.
d.
e.
• a. faux. Pour les patients atteints d’une affection longue durée (ALD), l’ordonnance est
rédigée sur une ordonnance bizone où la partie haute de l’ordonnance est réservée aux médicaments
en rapport avec l’affection de longue durée. L’ordonnance bizone doit être sécurisée unique-
ment dans le cas de prescription de stupéfiants.
• b. faux. Le Norvelo R
est dispensée aux mineurs (qui justifieront de cette qualité par simple
déclaration orale) à titre anonyme et gratuit. L’ordonnance est nécessaire pour les majeurs qui
veulent une prise charge par l’assurance maladie.
• d. vrai. Les spécialités de la liste I présentent les risques les plus élevés pour la santé.
• e. vrai. Les médicaments grand public sont également les médicaments conseils ou
encore OTC, ils sont délivrés par le pharmacien sans prescription.
38 a. b. c. d. e.
C’est pour les molécules chimiques commercialisées comme spécialités pharmaceutiques
qu’il faut obtenir une autorisation de mise sur le marché (AMM).
Les préparations doivent être préparées selon les indications de la pharmacopée. Les spécialités
génériques suivent une procédure d’AMM à dossier allégé .
39 a. b. c. d. e.
• a. faux. Il y a toujours des effets indésirables connus.
• c. faux. Chaque médicament doit faire l’objet d’une AMM.
• d. vrai. La phase III est obligatoire.
• e. faux. Ils peuvent être retirés à tout moment s’ils mettent en péril la santé publique.
40 a. b. c. d. e.
• Une fois l’AMM obtenue, si le laboratoire pharmaceutique souhaite que le médicament soit
UE 6 • Corrigés 1067
remboursable par la sécurité sociale, il dépose une demande auprès de la Haute autorité de
santé pour faire examiner son dossier par la commission de transparence. Cette commission
Corrigés
évalue le dossier du médicament et donne un avis sur le service médical rendu (SMR), ainsi
que l’amélioration du service médical rendu (ASMR).
• C’est l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (UNCAM) qui est chargée de fixer
le taux de prise en charge des soins. L’UNCAM est une instance créée par la loi de l’assu-
rance maladie d’août 2004. Elle regroupe les trois principaux régimes d’assurance maladie :
le régime général, le régime agricole et le régime social des indépendants.
• Ensuite, le prix du médicament est fixé par le Comité économique des produits de santé
(CEPS) en convention avec les entreprises pharmaceutiques. À ce stade, le niveau d’ASMR
est un élément très important des négociations.
41 a. b. c.
d.
e.
• a. faux. Il est déposé simultanément dans tous les états membres.
• b. faux. Il faut faire ensuite une demande de reconnaissance mutuelle.
• c. faux. Il est fait le choix d’un état membre de référence.
• d. vrai. En l’absence de consensus, une phase de pré-arbitrage et d’arbitrage peuvent avoir
lieu.
42 a.
b. c.
d. e.
Le service médical rendu distingue quatre niveaux (SMR important, SMR modéré, SMR
faible, SMR insuffisant) selon :
la nature de l’affection traitée et son degré de gravité ;
le niveau d’efficacité et du rapport bénéfice/risque du médicament ;
la place du médicament dans la stratégie thérapeutique ;
le caractère préventif, curatif ou symptomatique du traitement proposé par le médicament ;
l’intérêt pour la santé.
La commission de transparence donne un avis favorable ou non à l’inscription du médicament
sur la liste des médicaments remboursables. Le niveau SMR est une recommandation pour
fixer le niveau de remboursement.
43 a. b. c. d. e.
• a. faux. C’est bien le Comité Economique des Produits de Santé (CEPS) qui fixe le prix
des médicaments remboursable en général par négociation avec l’entreprise exploitant le
médicament. Mais c’est l’Union Nationale des Caisses d’Assurance Maladie (UNCAM) qui
définit le taux de remboursement sur la base du Service Médicale Rendu et de la gravité de
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
l’affection concernée.
• b. faux. Il s’agit du rôle du CEPS.
• c. vrai. Pour fixer un prix, le CEPS se base sur l’ASMR, le prix des médicaments à même
visée thérapeutique, des volumes de vente envisagés, de la population cible et des prix pra-
tiqués à l’étranger.
• d. vrai. Une des missions de la commission de transparence est de donner un avis au mi-
nistre des affaires sociales sur l’inscription d’une nouvelle spécialité sur la liste des médicaments
remboursables et le taux de remboursement.
44 a. b. c. d. e.
• b. vrai. C’est le rôle de la commission de transparence de l’HAS qui donne un avis au
ministre des affaires sociales sur l’inscription dans la liste des médicaments remboursables et
le taux de remboursement.
1068 Corrigés • UE 6
45 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. L’ANSM encadre l’évaluation de la qualité et de la sécurité d’emploi des pro-
duits cosmétiques. L’ANSM organise un système de vigilance afin de surveiller les effets
indésirables résultant de l’utilisation de produits cosmétiques.
• b. faux. Les compléments alimentaires ne sont pas des médicaments, ils sont évalués par
l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation de l’environnement et du travail
(Anses).
• c. vrai. L’ANSM intervient dès la phase des essais cliniques, elle autorise ensuite la mise
sur le marché. L’ANSM poursuit son action en assurant la surveillance de la sécurité d’em-
ploi.
• d. vrai. L’ANSM organise un système de vigilance afin de surveiller les risques d’effets
indésirables résultant de l’utilisation de produits de tatouages. L’ANSM peut prendre des
mesures de police sanitaire en cas de risque pour la santé publique.
46 a. b. c.
d. e.
• c. faux. C’est le rôle du CEPS (comité économique des produits de santé) rattaché au mi-
nistère en charge de la santé et de la sécurité.
47
a. b. c. d. e.
• c. vrai. C’est bien l’UNICAM qui fixe le taux de prise en charge du médicament sur avis
de la Commission de Transparence.
• d. faux. L’AMM est délivrée, au niveau national, par l’ANSM et par la Commission eu-
ropéen après évaluation de l’Agence européenne des médicaments (EMA).
48 a. b. c. d. e.
• a. faux. C’est une commission de la Haute Autorité de Santé (HAS).
• b. faux. Elle donne un avis sur l’ASMR et le SMR. C’est l’ANSM qui donne son avis sur
l’AMM.
49 a. b. c. d. e.
• a. faux. Il est vrai que les ATU nominatives sont demandées par le médecin prescripteur au
bénéfice d’un patient nommément désigné. Mais cette demande doit être accompagnée d’un
dossier comprenant la dénomination du médicament, ses indications thérapeutiques et toutes
les informations utiles pour son utilisation.
• b. faux. Il s’agit des ATU nominatives qui sont au bénéfice d’un patient nommément
désigné.
• c. vrai. Il s’agit des ATU de cohorte c’est-à-dire d’un groupe de patients.
• d. vrai. L’ATU de cohorte est sollicitée par le laboratoire exploitant le médicament.
• e. vrai. L’ATU nominative est autorisée par l’ANSM à la demande d’un médecin pres-
cripteur et est subordonnée par l’ANSM à la mise en place d’un protocole d’utilisation
thérapeutique et de recueil d’informations. L’ATU, à la différence d’un essai clinique, n’a
pas pour objectif d’apporter une réponse sur l’efficacité du médicament mais bien de traiter
des patients.
50 a.
b. c.
d. e.
• b. vrai. C’est l’ANSM (anciennement AFSSaPS) qui délivre l’AMM au niveau national.
• d. vrai. C’est l’Agence Européenne des Médicaments (EMA) qui délivre l’AMM au niveau
national.
UE 6 • Corrigés 1069
Corrigés
51 a. b.
c.
d. e.
Un Comité de Protection des Personnes comporte 14 membres :
un collège A de 7 membres appartenant au monde médical et un collège B de 7 membres
appartenant à la société civile .
52
a.
b.
c. d. e.
L’ASMR correspond au progrès thérapeutique apporté par un médicament.
En fonction de l’appréciation, plusieurs niveaux d’ASMR ont été définis :
ASMR I, amélioration majeure,
ASMR II, amélioration importante,
ASMR III, amélioration modérée,
ASMR IV, amélioration mineure,
ASMR V, amélioration inexistante, soit absence de progrès thérapeutique.
53 a.
b.
c. d. e.
• a. faux. d. faux. e. faux. Ces propositions sont dans le rôle du dictionnaire Vidal
R
.
54
a. b. c. d. e.
• c. faux. Il s’agit au contraire d’une étape de la phase IV ou vie post-AMM du médicament.
• e. faux. Elle transmet ces effets à l’ANSM.
55
a.
b. c. d. e.
• a. vrai. Ce sont les effets indésirables graves et inattendus sont de nature à être déclarer aux
centres de pharmacovigilance.
• c. faux. Pendant les études précliniques, on teste les médicaments brevetés sur des cultures
de cellules (in vitro) et sur les animaux (in vivo).
• d. faux. Les essais comparatifs visant à démontrer l’intérêt thérapeutique du médicament
et à en évaluer son rapport bénéfice/risque ont lieu durant les essais cliniques de phase III.
57 a. b.
c. d. e.
• d. faux. La HAS n’a pas pour rôle d’édicter des règles de fabrication.
• e. faux. Les établissements pharmaceutiques réalisent aussi des spécialités pharmaceu-
tiques.
58
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Il s’agit du premier risque, par exemple des symptômes peu spécifiques tels que
1070 Corrigés • UE 6
des brûlures d’estomac peuvent être l’expression d’un ulcère gastrique sous-jacent, ainsi une
prise en charge adéquate d’un ulcère peut être retardée par la prise d’un antiacide qui va avoir
un effet masquant.
• b. vrai. Il existe un risque accru de surdosage ou d’intoxication s’il y a non-respect des po-
sologies recommandées, c’est pourquoi le pharmacien est son équipe doivent impérativement
rappeler systématiquement les conditions de prise et la posologie.
• c. vrai. Un autre risque possible est l’interaction médicamenteuse avec un traitement chro-
nique.
• d. faux. L’automédication consiste pour les patients à soigner certaines maladies grâce à
des médicaments autorisés, accessibles sans ordonnance.
• e. vrai. L’arrivée de certains médicaments en libre accès peut entraı̂ner une banalisation de
la prise médicamenteuse.
59 a.
b. c. d. e.
• a. faux. Elle concerne les médicaments en libre accès (sans ordonnance), les médicaments
cardio-vasculaires sont disponibles uniquement sur ordonnance.
• b. vrai. L’augmentation et la généralisation de l’automédication s’accompagneront inexo-
rablement d’accidents iatrogènes médicamenteux (surdosage, interaction . . .)
• c. faux. En général, l’automédication a surtout recours pour des maux de têtes, des maux
d’estomac, des maux de gorges, de la toux, des rhumes. . .
• d. faux. Il s’agit plus d’un problème de disponibilité des médecins (prise de rendez vous
pendant les heures d’activité du patients), et pour des symptômes bénins.
• e. faux. L’automédication peut entraı̂ner un retard de diagnostic à cause de certains de
médicaments qui vont avoir un effet masquant.
60 a.
b. c. d. e.
• a. vrai. L’automédication consiste pour les patients à soigner certaines maladies grâce à des
médicaments autorisés, accessibles sans ordonnance.
• b. vrai. L’augmentation et la généralisation de l’automédication s’accompagneront inexo-
rablement d’accidents iatrogènes médicamenteux (surdosage, interaction . . .)
• c. vrai. Un risque important possible est l’interaction médicamenteuse avec un traitement
chronique.
• e. vrai. Le pharmacien et son équipe doivent impérativement rappeler systématiquement
les conditions de prise et la posologie.
2. Cycle du médicament
62
a. b.
c. d. e.
UE 6 • Corrigés 1071
• b. faux. Le criblage à haut débit (HTS) consiste à confronter des centaines de milliers
de molécules sur des cellules constituant un modèle pathologique pertinent d’une maladie
Corrigés
génétique et d’observer l’effet des molécules testées.
• d. faux. On utilise souvent des souvent des solutions fluorescentes (ex calcéine) qui ne
pénètre que dans les cellules vivantes. L’utilisation de la radioactivité est particulièrement
délicate et inadaptée aux stratégies à haut débit qui démultiplient le nombre d’essais et de
déchets contaminés.
• e. faux. Un réceptogramme nous renseigne sur la sélectivité d’une substance, c’est un clas-
sement des récepteurs en fonction de l’affinité du ligand pour chacun de ses récepteurs.
63
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Il y a tout d’abord l’identification, la sélection et optimisation d’une molécule sus-
ceptible d’avoir un intérêt thérapeutique (étape 1), les essais précliniques (étape 2), la phase
I du développement clinique (étape 3), la phase 2 (étape 4) et la phase 3 (étape 5).
• b. vrai. Après la phase de conception (phase d’essais préclinique : étape I et II), la phase
de développement cliniques prévoit des essais sur l’Homme.
• c. faux. Cela prend entre 12 et 15 ans.
• d. faux. La recherche précède le développement.
• e. vrai, mais également le contrôle et stockage par exemple.
64
a.
b. c. d. e.
• a. vrai. Il peut se faire que l’emploi du seul isomère actif soit plus sûr que le racémique.
• b. vrai. Par exemple le (S, S)-propoxyphene est un anitussif alors que le (R, R)-propoxyphene
est un analgésique.
• c. faux. On ne voit jamais un seul énantiomère avoir les effets indésirables et l’autre aucun.
• d. faux. L’emploi du seul isomère actif peut majorer l’efficacité du médicament par rapport
au racémique.
Par exemple, le Tavanic R
500mg (lévofloxacine) est l’énantiomère lévogyre le plus actif du
racémique ofloxacine (Oflocet R
200mg). De même pour l’oméprazole d’abord commercia-
lisé en mélange racémique Mopral R
10 ou 20mg, l’un de ses énantiomères, l’ésoméprazole, a
R
été mis sur le marché, Inexium 20 ou 40mg. Dans les deux cas, la posologie n’est pas réduite.
65
a.
113 b.
c.
d. e.
66
a. b.
c. d. e.
• a. vrai. La DCI est décernée par l’OMS et remplace la dénomination chimique qui est sou-
vent trop longue.
• b. faux. La forme galénique d’un médicament comprend les excipients et le principe actif.
Les excipients vont permettre la réalisation technique de la forme galénique en fonction de la
voie d’administration, de stabiliser le principe actif, de solubiliser le principe actif s’il est hy-
drophobe, d’assurer sa dissolution ou encore de masquer un goût, une odeur ou une couleur.
• c. vrai. L’activité biologique de la majorité des médicaments débute par leur liaison à des
macromolécules de l’organisme, qui sont des cibles moléculantes. Ce sont ces interactions
qui peuvent déclencher une cascade d’événements aboutissant à un effet pharmacologique.
• d. faux. L’évaluation du dossier d’AMM est fondée sur des critères de qualité, de sécurité
1072 Corrigés • UE 6
67 a. b. c. d.
e.
• a. faux. La sécurité, quelle que soit la forme, est la même.
• b. faux. Le médicament doit être stable, mais en respectant les conditions de conservation.
• c. faux. Les spécialités sont fabriquées en usine et ne posent pas de problèmes de sécurité.
• d. faux. Les excipients sont nécessaires à la forme galénique, mais ne possèdent pas d’ac-
tivité thérapeutique.
68 a.
b. c.
d. e.
• a. faux. Il ne faut surtout pas que les principes actifs soient dégradés par ces opérations.
• b. vrai. La dessication sert à diminuer l’humidité et ainsi améliorer la conservation.
• c. faux. Ces opérations n’interviennent pas dans l’établissement d’une posologie.
• d. vrai. La pulvérisation est complémentaire de la dessication. Elle est indispensable pour
réduire en poudre les principes actifs.
• e. faux. On n’administre aucune poudre par voie intraveineuse.
69 a. b. c.
d.
e.
La stérilisation à la chaleur humide au moyen de vapeur saturée et sous pression constitue le
procédé de stérilisation le plus fiable et le plus facile à contrôler.
Le temps nécessaire pour réaliser la stérilisation dépend de la température utilisée.
Les temps normaux de stérilisation sont de 20 min pour 121◦ C et de 10 min pour 134◦ C.
70 a. b. c. d. e.
• a. faux. Ils sont inertes sur le plan thérapeutique.
• b. vrai. Les substances auxiliaires interviennent dans la formulation pour trouver la forme
galénique la mieux adaptée pour la voie d’administration souhaitée. Ils interviennent également
dans l’observance en masquant par exemple une odeur ou une saveur désagréable.
• c. faux. Ils peuvent être à l’origine d’effets indésirables.
• d. faux. Ils peuvent intervenir dans la formation d’une forme solide (les comprimés), mais
la substance auxiliaire n’est pas solide.
• e. faux. Il y a juste l’amidon de blé, excipient à effet notoire, qui est contre-indiqué chez
les personnes atteintes de la maladie cæliaque (intolérance au gluten).
71
a.
b.
c.
d. e.
• a. vrai. C’est la voie orale.
• b. vrai. C’est la voie rectale.
• c. vrai. Certains patchs à base de trinitrine ou de nicotine ont une action systémique, c’est
la voie percutanée.
• e. faux. Il s’agit d’une action locale.
72 a. b. c. d. e.
• e. faux. Il s’agit d’une forme multi-dose car le malade doit mesurer lui-même la dose selon
la prescription du médecin.
UE 6 • Corrigés 1073
73
a. b. c. d. e.
Corrigés
• b. vrai. La teneur en humidité est importante pour ne pas induire de lyophilisation avant la
prise par le patient.
74 a. b. c. d. e.
• a. faux. Ils ne sont pas tous administrés par voie orale.
• b. faux. Les médicaments sont stables pour une durée limitée tant qu’ils sont conservés
dans de les bonnes conditions de conservation.
• c. faux. Ils sont principalement fabriqués par les industriels pharmaceutiques.
• d. faux. Ils contiennent des excipients.
75
a. b.
c. d.
e.
• a. vrai. La phocomelie est une malformation congénitale, on parlait des bébé du thalido-
mide.
• b. faux. Ce n’est pas un effet indésirable grave.
76 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’implant est placé sous la peau après une anesthésie locale.
• b. faux. Il est obligatoirement stérile.
• c. faux. Il est glissé sous la peau (sous-cutanée).
• d. vrai. En général, il est implanté après une petite incision mais il existe un implant en
seringue pré-remplie pour voie sous-cutanée (Zoladex R
indiqué dans le traitement du cancer
de la prostate).
• e. faux. La durée d’utilisation des implants contraceptifs peut aller jusqu’à 3 ans, voire 5
ans.
77 a.
b. c. d. e.
• a. faux. Il existe les comprimés oro-dispersibles ou encore les comprimés sublinguaux qui
se désagrège dans la bouche.
• c. faux. On ne donne jamais de comprimés au nourrisson.
• d. faux. Ils ne sont pas toujours enrobés.
• e. faux. Il existe aussi les ovules.
78 a. b. c. d. e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
79
a. b. c. d. e.
• a. vrai. b. faux. Les gélules, ou capsules dures, comportent une enveloppe constituée de 2
parties cylindriques (le corps et la coiffe), ouvertes à une extrémité, constituées de gélatine
mélangée à un peu de glycérine.
• c. faux. Les gélules peuvent contenir divers principes actifs solides,
• d. faux. Les cupules doivent s’ouvrir pour libérer le principe actif.
1074 Corrigés • UE 6
80 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les émulsions sont constituées par la dispersion d’un liquide sous forme de glo-
bules dans un autre liquide non miscible.
• b. faux. Un liquide est miscible dans une phase grasse.
• d. faux. Elles ont le plus souvent un aspect laiteux avec parfois un reflet bleuté (effet Tyn-
dall). Et elles sont translucides lorsque la taille des globules est très faible. Il n’y a pas d’ajout
de colorant.
• e. faux. Il n’y a pas de poudre dans les émulsions.
81
a. b. c. d.
e.
• a. vrai. Le conditionnement fait partie du dossier de demande d’AMM.
• b. faux. Le contenant immédiat du produit est le conditionnement primaire. Le condition-
nement secondaire concerne la boı̂te en carton.
• c. faux. La forme galénique est le principe actif et les excipients. Si on considère que l’ad-
juvant a une activité auxiliaire thérapeutique comme dans le cas des vaccins, on ne peut
pas dire que les adjuvants sont des excipients.
• d. faux. La quantité utilisé doit être la plus juste possible.
82
a.
b. c. d.
e.
83 a. b. c. d. e.
• a. faux. Ils sont utilisés par voie oculaire.
• c. vrai. Ikervis
R
est un collyre en émulsion en récioent unidose, Tobradex
R
est un collyre
en suspension.
84
a.
b. c. d.
e.
• c. faux. Elles ne contiennent jamais de liquides mais des poudres.
• d. faux. Les gélules ne sont jamais ouvertes pour une adaptation posologique, on peut
ouvrir certaines gélules (gélules à libération prolongé mais uniquement celles contenant les
micro-granules) pour les patients qui des troubles de la déglutition.
• e. vrai. Ce sont les comprimés vaginaux.
85
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Il peut avoir une action locale comme dans le cas des traitements anti-hémorroı̈des.
• b. vrai. Les suppositoires à la glycérine sont une action laxative mécanique.
• c. vrai. Le suppositoire a trois types d’actions et la dernière est l’action systémique comme
pour les laxatifs anti-émétiques.
• d. vrai. Les suppositoires doivent fondre à température du corps humain, soit 37◦ , pour
libérer le principe actif.
• e. vrai. Les suppositoires sont très utilisés chez l’enfant, ils sont très utiles chez les enfants
quand ils refusent d’avaler les médicaments.
86 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux. Il s’agit d’émulsion de type lipophile dans hydrophile, la phase aqueuse contient
toujours de l’eau.
• c. vrai. La déstabilisation de l’émulsion par coalescence consiste à la séparation des phases
UE 6 • Corrigés 1075
par fusion de gouttes. Pour éviter la coalescence, on utilise des molécules amphiphiles.
Corrigés
• d. vrai. On définit, pour un tensioactif, le HLB (balance hydrophile-lipophile) qui est l’ex-
pression directe de son équilibre hydrophile/lipophile, c’est-à-dire le rapport qui existe entre
la proportion des groupements hydrophile et la longueur de l’enchaı̂nement lipophile.
87 a. b. c. d.
e.
• a. faux. Les lubrifiants ont tendance à retarder le délitement, augmenter la friabilité et di-
minue la dureté.
• b. faux. Les comprimés effervescents est une forme à libération accélérée.
• c. faux. La réaction d’effervescence est assurée par un dégagement de dioxyde de carbone
résultant de la réaction entre un acide organique et un carbonate en présence d’eau.
• d. faux. Le macrogol est un lubrifiant hydrophile.
88 a. b. c. d. e.
• a. faux. La forme pharmaceutique gastro-résistante est une forme à libération différée (en
général, il s’agit de protéger le PA contre la dégradation à pH acide de l’estomac) et non à
libération prolongée.
• b. faux. Dans les comprimés osmotiques, la délivrance du PA se fait à vitesse constante, la
cinétique est donc d’ordre 0.
• c. faux. Il y a un seul micro-orifice (de 250 à 500 µm) qui libère le PA.
• d. faux. L’agent d’enrobage des comprimés osmotiques permettant de réaliser cette mem-
brane est l’acétate de cellulose, l’hydroxypropyl méthylcellulose est aussi appelé hypromel-
lose.
89 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’eau PPI ne peut être préparé uniquement par distillation. Par osmose inverse, on
obtient une eau purifiée. Par ultrafiltration, on a une purification partielle (présence d’ions).
• b. faux. L’eau distillée est exempte de certains sels minéraux et de certains organismes,
mais elle contient toujours des gaz dissous (oxygène et dioxyde de carbone).
• c. vrai. Quand on fait passer l’eau sur une résine échangeuse d’ions, la résine dite catio-
nique fixe les cations de l’eau et les remplace par des ion H+ .
• d. faux. Elle fixe la teneur en endotoxines bactériennes (< 0, 25 UE/ml).
90 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux. Il s’agit d’une émulsion Lipophile/Hydrophile.
• c. vrai. Cette séparation (coalescence) de phase est due à la fusion des gouttes dispersées.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
91 a. b. c. d. e.
• a. faux. Il y a seulement un peu plus d’une quarantaine d’excipients à effets notoires.
• b. vrai. Leur présence est indiquée sur l’étiquetage, dans la RCP et dans la notice.
• c. faux. Il s’agit de substances inertes.
• d. vrai. Le lactose est contre-indiqué chez les patients présentant une intolérance au ga-
lactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du
galactose.
Études pharmaco-toxicologiques
92
a. b. c. d.
e.
1076 Corrigés • UE 6
93 a. b. c. d. e.
• a. faux. Elles peuvent être silencieuses.
• b. vrai. La cellule a la capacité à corriger les dommages de son génome.
94
a.
b.
c. d.
e.
• b. vrai. En général on utilise la souris et le rat.
• c. vrai. On utilise la voie d’utilisation clinique et la voie offrant la meilleure disponibilité
connue comme la voie IV par exemple.
• d. faux. L’observation des animaux dure 14 jours.
• e. vrai. Les approches expérimentales des études de toxicité sont strictement définies.
95 a.
b.
c. d. e.
• a. faux. Les études de toxicologie chronique doivent être menées sur au moins deux espèces
animales mammifères.
• b. vrai. Ces études peuvent servir à mettre en évidence altération fonctionnelle ou anatomo-
pathologique.
• c. vrai. On détermine l’effet cumulatif, retardé et la nature de l’effet toxique.
• d. faux. La durée des essais peut aller de 3 mois à 12 mois.
• e. faux. Elles sont obligatoires avant tout essai chez l’Homme.
96 a.
b. c.
d. e.
• a. faux. C’est le rôle des études de carcinogénicité.
• c. faux. C’est le rôle des études d’immunogénicité.
• e. faux. La recherche d’effets tératogène est la recherche d’effets sur la fonction de repro-
duction.
97 a. b. c. d. e.
• b. faux. Ce n’est pas la concentration, mais la dose qui induit la mort de 50 % des animaux.
• c. faux. La DL 50 permet d’évaluer la toxicité immédiate.
• d. faux. Les études de toxicologie réitérée servent à préciser l’existence d’organes cibles.
98
a. b. c.
d.
e.
• a. vrai. Il s’agit des études des effets indésirables potentiels sur les fonctions physiolo-
giques susceptibles de survenir au niveau attendu d’exposition thérapeutique et au dessus.
Les données de sécurité non cliniques devraient être capables de prédire les effets indésirables
potentiels susceptibles de survenir chez l’homme.
• d. vrai. Il s’agit de la pharmacocinétique des doses toxiques de médicaments, limitée aux
études chez l’animal.
• La proposition e est vraie. Il s’agit de définir la toxicologie spécifique avec la génotoxicité,
la carcinogénocité et la toxicité pour la reproduction.
UE 6 • Corrigés 1077
99 a. b. c. d. e.
Corrigés
• a. faux. L’efficacité est évalué pendant la phase III.
• b. vrai. On obtient des données d’ordre pharmacologique, pharmacocinétique et toxicolo-
gique.
100 a. b. c. d. e.
• a. faux. La proposition correspond à la phase I.
• b. faux. La proposition correspond à la phase IIa.
• c. faux. La proposition correspond à la phase 0.
• d. faux. La proposition correspond à la phase III.
101 a. b. c. d. e.
• a. faux. Toutes les installations hébergeant des animaux destinés à être utilisés à des fins
scientifiques doivent avoir un agrément accordé par arrêté préfectoral, précisant les espèces
animales hébergées, le domaine d’activité et la nature des procédures expérimentales pouvant
être mis en œuvre.
• b. faux. Depuis 2013, il n’est plus délivré d’autorisation nominative d’expérimenter, mais
les personnels doivent avoir une qualification appropriée et l’obligation du maintien des
compétences par un formation continue tout au long de leur carrière.
• c. faux. Les comités régionaux interorganisme d’éthique en matière d’expérimentation ani-
mal ont un rôle consultatif mais non réglementaire, la consultation du comité d’éthique est
une démarche volontaire de l’expérimentateur et constitue une garantie complémentaire du
respect de la vie animal et du bien-fondé de la demande scientifique.
• d. vrai. Il s’agit de la directive européen 86/609/CEE.
• e. faux. L’expérimentation animale est obligatoire dans l’évaluation de la sécurité d’emploi
des médicaments, les produits de nettoyage ou encore les additifs alimentaires.
102 a. b. c. d. e.
• a. faux. Cela n’aurait aucun intérêt.
• b. vrai. Il y a un premier PA sous forme 1 avec un placebo dans la même forme, et un
deuxième PA sous une forme 2 avec un placebo dans la même forme. On a 3 groupes et cha-
cun d’eux reçoit un médicament sous forme 1 et un médicament sous forme 2.
103
a.
b.
c. d. e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• Les essais de phase I sont des essais cliniques de première administration à l’homme,
en dose unique d’un médicament. On obtient une évaluation à court terme de sa sécurité
d’emploi en fonction de sa dose. On établit un premier profil pharmacocinétique/pharmaco-
dynamique.
• Les études de phase I portent sur la tolérance et la pharmacocinétique d’un produit expé-
rimental à des doses proches de celles envisagées en thérapeutique. Elles sont généralement
menées chez le volontaire sain et portent sur de petits effectifs (inférieurs à 100 personnes).
• La dose administrée est bien unique. Elle est croissante pour déterminer la dose maximale
de la substance qui n’engendre pas d’effets secondaires. La première dose choisie est souvent
le dixième de la dose active chez l’animal.
104 a. b.
c. d. e.
Les essais de phase III sont une phase de comparaison à moyen terme.
1078 Corrigés • UE 6
L’essai avec le nouveau médicament versus un traitement validé. Le traitement validé sera
soit le traitement de référence (gold standard), soit le placebo.
On a un nombre plus grand de patients que dans les phases précédentes, et traités plus long-
temps.
Les études de phase I, II et III constituent les études AMM, alors que les études de phase IV
constituent la phase post-AMM.
105 a. b. c. d. e.
• a. faux. Une procédure centralisée est optionnelle pour les nouveaux médicaments et obli-
gatoire pour les médicaments issus de la biotechnologie.
• b. faux. Une AMM initiale a une durée de validité de 5 ans, à l’issue de ce renouvellement,
la durée de validité de l’AMM devient illimité.
• c. vrai. On parle de procédure centralisée.
• d. vrai. La mise sur le marché des dispositifs médicaux est subordonnée à un marquage CE
préalable.
106 a. b. c. d.
e.
• b. faux. Elle dépend du médicament ; plus il est cher plus il est efficace.
• c. faux. Elle dépend du patient, il y a les sujets placebo non répondeur , les sujets pla-
cebo répondeur et les patients pour qui il y a une aggravation sujet nocebo répondeur .
• d. faux. Tout acte thérapeutique et l’environnement médical induit un effet placebo ( effet
blouse blanche ).
107 a.
b.
c. d. e.
• a. faux. Ils peuvent être issus de matières vivantes animales.
• c. vrai. Un placebo expérimenté ou utilisé comme référence dans une recherche biomédicale
est considéré comme un médicament expérimental.
• d. faux. Ils sont dépourvus d’activité pharmacologique.
108 a. b.
c. d. e.
La proposition b est fausse, car l’essai randomisé est un test référence pour établir la validité
d’un fait, on parle de gold standard. Il est très souvent utilisé en médecine.
109
a.
b. c.
d. e.
• a. vrai. Une fois qu’on définit la première à administrer à l’homme, il y a progression crois-
sante (géométrique ou arithmétique) des doses délivrées. On parle d’escalade de dose.
• c. faux. La phase I est réalisée en générale chez le volontaire sains sauf en cancérologie où
les nouveaux médicaments sont testés chez les malades.
• d. vrai. On utilise le placebo en phase II et III des essais cliniques car ce sont des études
comparatives où on est à la recherche d’efficacité ou on fait un bilan d’efficacité.
110 a. b. c.
d. e.
e. vrai Le comité d’éthique vérifie l’existence d’une assurance couvrant la responsabilité ci-
vile de l’investigateur et du promoteur.
111
a.
b.
c. d. e.
112
a. b. c.
d.
e.
UE 6 • Corrigés 1079
Corrigés
• c. faux. C’est le rôle de l’investigateur.
• e. vrai. Mais l’investigateur, avec le promoteur, concourt à l’élaboration du protocole et de
ses annexes avant de les accepter par écrit.
• e. vrai, même si les essais ont eu lieu à l’étranger.
113
a. b. c.
d.
e.
• a. vrai : préalablement à la réalisation d’une recherche biomédicale sur une personne, le
114
a. b. c. d. e.
• b. vrai. L’effet placebo en expérimentation est un élément parasite dont on cherche à se
débarrasser, alors que l’effet placebo en thérapeutique est un élément positif et utile.
• d. vrai. On parle plutôt d’effet nocebo.
3. Pharmacologie générale
115 a. b. c. d. e.
• a. faux. Il dépend de deux facteurs : poids moléculaire et de la pression.
• b. faux. Cela dépend de sa concentration sous forme non ionisée et de sa liposolubilité.
• e. vrai. Une modification de la fraction libre influence la clairance rénale.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
116 a. b. c. d. e.
• d. vrai. On parle de pharmacocinétique quand il s’agit de gènes qui codent pour une en-
zyme et de pharmacodynamique quand les gènes codent des récepteurs.
117 a. b. c. d. e.
• a. vrai, ensuite viennent les enzymes pour 25 %, les pompes et les canaux ioniques pour
15 % puis les récepteurs nucléaires pour 10 %.
• b. faux. On estime qu’il y a un peu plus de 300 cibles.
• c. faux. Ils représentent à peu près 25 %.
• d. faux. L’aspirine agit sur COX-1 et COX-2, ce n’est pas le cas du paracetamol.
• e. faux, cela peut être une enzyme.
1080 Corrigés • UE 6
118
a.
b.
c. d. e.
• a. vrai. L’acéthylcholine est un neurotransmetteur qui joue un rôle important dans le
système nerveux central.
• b. vrai et c. vrai. Les récepteurs cholinergiques sont de deux types : nicotinique et musca-
rinique.
• d. faux. L’acéthylcholine a un effet excitateur au sein du système nerveux central.
119 a. b.
c.
d. e.
Les récepteurs du cœur sont des récepteurs adrénergiques (α1 et β1 ).
• c. vrai. L’isoprotérénol provoque une activation cardiaque.
• d. vrai. Le propanol est un bêta-bloquant et va entraı̂ner une diminution de l’excitabilité
des fibres cardiaques.
120
a. b.
c. d. e.
• c. vrai. Ils agissent à courte distance, par contiguı̈té sans connexion vraie, ou à une moyenne
distance véhiculées par le sang.
• c. vrai. Il s’agit par exemple de l’adrénaline.
121
a. b.
c.
d. e.
122 a. b. c.
d. e.
• a. faux. L’espace blanc est entouré d’un filet rouge pour les médicaments sur liste I.
• b. faux. On retrouve cette mention aussi sur les spécialités de liste I, II et stupéfiants.
• c. faux. Pour les voies injectable, nasale, orale, rectale, vaginale et urétrale, la mention ne
pas avaler n’est pas spécifiée.
123
a. b.
c. d. e.
• b. faux. En général il favorise l’effet du GABA et parfois il l’inhibe.
• d. faux. Ils modulent la sensibilité du récepteur GABA-A à l’effet du GABA.
124 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. l’augmentation de la concentration cellulaire de Na résulte du blocage de la pompe
sodium/potassium-ATPase dépendante.
• b. faux. On a une augmentation indirecte du calcium.
• c. vrai. Il s’agit d’une augmentation de la contractilité cardiaque.
125 a. b. c.
d. e.
• Un antagoniste est capable de reconnaı̂tre le même récepteur que l’agoniste, mais ne donne
pas de réponse cellulaire après liaison à ce site.
Les antagonistes α-adrénergiques provoquent un effet hypotenseur qui s’accompagne parfois
d’une hypotension orthostatique.
• C’est la stimulation (agoniste) des récepteurs α-centraux qui provoque une sédation.
La majorité des effets biologiques survenant au cours d’un processus allergique impliquent
les récepteurs H1 . Les produits ayant des effets atropiniques sont aussi appelés anticholiner-
giques.
Pour rappel, les effets atropiniques centraux sont : syndrome confusionnel, troubles mnésiques,
UE 6 • Corrigés 1081
Corrigés
muxarimiques et non α-adrénergique périphériques.
• Une sédation peut être provoquée par la stimulation des récepteurs α-2 centraux.
126
a. b. c.
d. e.
• La progestérone est une hormone progestative. Son récepteur est situé dans le cytoplasme
des cellules. Ce récepteur est lié à une protéine HSP. Une fois la liaison faite avec le pro-
gestérone, la protéine HSP se dissocie du récepteur. Ainsi la progestérone et son récepteur
rentrent dans le noyau. On parle quand même de récepteur nucléaire dans ce cas.
• La LH est une hormone peptique fabriquée par l’hypophyse et son récepteur est une protéine
enchassée dans la membrane de la cellule cible.
• L’hormone antidiurétique ADH est un petit peptide de 9 acides aminés. L’ADH a deux types
de récepteurs V1 et V2 . Les récepteurs V1 sont présents au niveau vasculaire et plaquettaire,
alors que les récepteurs V2 sont couplés à une protéine G située sur la membrane baso-latérale
des cellules du canal collecteur rénal.
• Les hormones thyroı̈diennes régulent la transcription des gênes en se fixant sur les récepteurs
nucléaires.
127
a. b.
c.
d. e.
• Un antagoniste inverse (ou antagoniste négatif) se lie au récepteur, s’oppose aux effets de
l’agoniste et provoque une réponse cellulaire au récepteur ; alors que l’antagoniste s’oppose
aux effets de l’agoniste sans provoquer d’effets propres.
• Un antagoniste non compétitif se lie au niveau du récepteur sur un site distinct du site de
liaison de l’agoniste et entraı̂ne des modifications conformationnelles du récepteur avec dimi-
nution de l’affinité du récepteur pour son agoniste. Dans ce cas, l’association de l’antagoniste
au récepteur est pratiquement irréversible. Il y a une diminution de l’efficacité de l’agoniste.
Cet antagonisme est insurmontable, même avec un excès d’agoniste.
• Un antagoniste compétitif est en compétition avec un agoniste. Il se lie au même récepteur.
Il déplace la courbe des réponses vers la droite sans abaisser la réonse maximale. Il se lie de
manière réversible au récepteur et la réponse tissulaire peut revenir à la normale en augmen-
tant la dose d’agoniste.
• Un antagoniste se lie à un récepteur, mais cette liaison ne déclenche pas de réponse bio-
logique. En présence de l’antagoniste, la courbe dose-réponse induite par l’agoniste est ; soit
décalée (antagoniste compétitif), soit diminuée antagoniste non compétitif).
• Un ligand orthostérique peut se comporter comme agoniste ou antagoniste en se fixant au
site de liaison du ligand (agoniste) naturel. Un ligand orthostérique se fixe à un site autre que
celui du ligand naturel entraı̂nant un changement de conformation ayant pour conséquence
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
128 a.
b.
c. d. e.
• a. faux. On trouve des canaux potassiques activés par l’ATP au niveau des cellules bêta du
pancréas, de neurones, du cœur ou encore au niveau de muscles lisses vasculaires.
• d. faux. En se liant au canal potassique pancréatique dépendant de l’ATP, les sulfamides
hypoglycémiants utilisée dans le traitement du diabète de type II ferment le canal K+ et sti-
mule la sécrétion d’insuline via l’entrée de calcium.
129 a. b.
c.
d. e.
• c. vrai, grâce à son action sur la guanylate cyclase.
• d. vrai, grâce à une vasodilatation pulmonaire induite par le NO.
1082 Corrigés • UE 6
130 a. b.
c. d. e.
• b. faux. La pompe à sodium maintient les gradients de sodium et de potassium en faisant
sortir 3 Na+ contre l’entrée de 2 K+ .
• d. faux. La pompe à sodium est présente, à des densités très variables en fonction du rôle
de la cellule, au sein de la membrane de toutes les cellules.
131 a. b.
c. d. e.
• b. faux. Un antagoniste est une substance qui bloque le récepteur en se fixant soit au niveau
du site d’action de la substance endogène (compétitif), soit au niveau d’un site différent (non
compétitif).
• e. vrai. Ce sont des antagonistes des récepteurs des bêta-adrénergiques.
132
a. b. c.
d.
e.
• a. vrai. Les stimuli sensoriels exogènes peuvent être des photons, des agents gustatifs ou
encore des agents olfactifs.
• b. faux. Ce sont des protéines monomériques comportant 7 hélices transmembranaires mais
pas hydrophile.
• c. faux. Les protéines G mise en jeu sont trimériques (sous-unité alpha, bêta, gamma).
• e. vrai. Le salbutamol est un agoniste sélectif des récepteurs bêta-2 adrénergiques localisés
principalement au niveau des bronches et de l’utérus.
133 a. b. c. d. e.
• c. vrai. La nicotine est un agoniste des récepteurs nicotiniques de l’acétylcholine.
• e. faux. Les sétrons sont des antagonistes sélectifs des récepteurs 5HT3. Ils sont indiqués
pour traiter les nausées et vomissements chimio-induites.
134
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Leurs ligands doivent être lipophiles pour pouvoir traverser la membrane plasma-
tique et la membrane nucléaire.
• c. faux. L’aldostérone est un agoniste des récepteurs minéralo-corticoı̈des.
• d. vrai. Le cortisol est un agoniste des récepteurs des glucocorticoı̈des.
• e. vrai. Les contraceptifs oraux agissent sur les récepteurs des estrogènes.
135 a.
b. c. d.
e.
• a. faux. La diffusion facilitée est saturable et sa vitesse est limitée par l’accessibilité au
transporteur. La diffusion passive n’est pas saturable.
• c. faux. Il se fait dans le sens du gradient de concentration. Le médicament passe du milieu
le plus concentré au milieu le moins concentré.
• d. faux. Il s’agit du passage d’une substance à travers une membrane contre un gradient de
concentration.
• e. vrai. L’énergie se trouve sous forme d’ATP.
136
a. b.
c.
d. e.
• a. vrai. La dose administrée est le produit de la concentration initiale (C0 ) et du volume de
distribution (Vd ).
• b. faux. Le volume du plasma représente 1/4 du liquide extracellulaire (14 litres). la somme
du liquide extracellulaire et du liquide intracellulaire (28 L) est de 42 litres.
• e. faux. Le volume de distribution de certains médicaments est plus élevé chez l’enfant que
UE 6 • Corrigés 1083
chez l’adulte. L’eau totale de l’organisme représente 75% du poids du corps du nouveau-né,
pour atteindre 60% chez l’adulte.
Corrigés
137 a. b. c. d. e.
• a. faux. Effet atténué mais effet quand même.
• b. faux. Stimulation, même si elle est moins importante que l’agoniste complet.
• c. faux. L’amplitude est modérée par rapport à l’agoniste naturel.
• e. faux. Ils ne sont pas naturels (différents du ligand endogène).
138 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’affinité renseigne uniquement sur la capacité de fixation du ligand à son récepteur,
l’affinité ne renseigne ni sur la réponse biologique ni sur la réponse pharmacologique.
• b. faux. L’affinité concerne tout ligand (agoniste ou antagoniste) capable de se fixer sur un
récepteur.
• c. vrai. Kd est la constante de dissociation qui traduit l’affinité du ligand.
• d. vrai. C’est le cas avec les 2 méthodes : de déplacement et de saturation.
• e. vrai. La sélectivité de liaison d’un ligand pour un récepteur R1 vis-à-vis d’un récepteur
R2 est le rapport de son affinité pour R2 sur son affinité pour R1 c’est-à-dire KD2 /KD1 .
139
a.
b. c. d.
e.
• a. vrai. Un diurétique est une substance qui entraı̂ne une augmentation de l’élimination
urinaire de sodium et par conséquent une augmentation de l’élimination de l’eau. Certains,
comme les diurétiques de l’anse, inhibe le co-transport de Na+ /Cl− .
• b. vrai. Les bêta-bloquants sont des antagonistes des récepteurs bêta-adrénergiques qui ont
une structure de récepteurs couplés aux protéines G.
• c. faux. La nicotine est un agoniste de divers récepteurs nicotiniques ; ce sont des récepteurs-
canaux présents membranaires.
• d. faux.. Ils se lient à des récepteurs nucléaires.
• e. vrai. Elles se lient sur les transpeptidases et les carboxypeptidases, rendant ainsi ces
enzymes inactives, ce qui aboutit à l’inhibition de la synthèse du peptidoglycane, polymère
majeur de la paroi des bactéries.
140 a. b. c. d. e.
• a. faux. Il y aurait environ 750 gènes codant pour les récepteurs couplés aux protéines G.
• b. faux. Ils comportent 7 hélices transmembranaires.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
141
a. b.
c.
d. e.
• a. vrai. Ces cellules nerveuses peuvent être périphériques ou centrales.
• b. faux. L’action endocrine se fait par libération des hormones dans la circulation sanguine,
et l’action à distance. Les neuromédiateurs agissent à des distances beaucoup plus faibles.
• c. vrai.. Pour diminuer la concentration de certains neuromédiateurs dans la fente synap-
tique, il y a une recapture par des transporteurs membranaires de l’élément pré-synaptique
1084 Corrigés • UE 6
142
a.
b.
c.
d.
e.
143 a.
b. c.
d.
e.
• a. faux. Son usage est répété car il procure un plaisir chimique ou pour éviter les effets
désagréables de sa suppression.
• b. vrai. Un syndrome de sevrage peut également apparaı̂tre après l’administration d’un an-
tagoniste.
• c. faux. La désensibilisation des récepteurs soit par une down regulation des récepteurs
soit par un découplage entre le récepteur et son système effecteur) est le mécanisme le plus
souvent impliqué dans la survenue du phénomène de tolérance.
• e. vrai. Les substances addictives agissent directement ou indirectement sur le réseaux de
neurones du système mésocorticolimbique et conduisent à une augmentation extracellulaire
de Dopamine.
144
a.
b.
c. d.
e.
• b. vrai. La vitesse d’association est le nombre de phénomènes de liaison par unité de temps,
V = L × R × K10.
• d. faux. Il faut retenir que plus Kd est faible, plus l’affinité est élevée.
145 a. b. c. d.
e.
• a. faux. Il s’agit de leur inhibition qui est susceptible d’effets anti-cancéreux.
• c. faux. Ce sont les inhibiteur de la pompe à protons.
• d. faux. C’est son inhibition qui diminue la synthèse de cholestérol.
146 a.
b.
c. d.
e.
147 a.
b. c.
d. e.
• a. faux. La morphine est extrait de l’opium issu du pavot, c’est un agoniste des récepteurs
opioı̈des mu localisés dans le système nerveux central.
• b. vrai. C’est un antalgique puissant.
• c. faux. Ils sont tous couplés à la protéine GI/0 .
• d. vrai. Ils assurent la transmission nerveuse dans la paroi intestinale, la moelle épinière et
le système limbique (SNC).
148
a. b.
c.
d. e.
• b. faux. Plus l’affinité d’un agoniste pour un récepteur est grande plus sa puissance est
élevée.
• d. vrai. Pour l’efficacité il s’agit de l’effet max c’est-à-dire la hauteur du plateau.
Devenir du médicament
149
a. b. c. d. e.
Rappelons d’abord que l’administration d’une substance au moyen d’une injection est ap-
pelée voie parentérale, en opposition à la voie entérale qui désigne l’administration faite par
UE 6 • Corrigés 1085
l’intermédiaire du tube digestif. Elle peut être intraveineuse directe (seringue) ou indirecte
(perfusion), sous-cutanée, intradermique ou intramusculaire.
Corrigés
• a. vrai. Par exemple, le VectarionR
est un lyophilisant qui est disponible en ampoules pour
mettre en soluté.
• b. faux. Il n’y a pas uniquement une administration par voie intraveineuse.
150 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’intraveineuse est la voie d’urgence pour les patients en danger.
• b. vrai. La voie intraveineuse a la biodisponibilité maximale.
• d. vrai. Elle doit être absolument stérile et à pyrogène.
• e. faux. On peut également avoir des flacons unidose.
151
a.
b.
c. d. e.
• a. vrai. La voie intramusculaire fait partie des voies parentérales. La voie transdermique est
aussi appelée voie percutanée.
• b. vrai. L’absorption se fait sous la langue. Le médicament atteint les veines linguales et
maxillaires internes, puis les veines jugulaires externes et caves supérieures.
• c. vrai. Avec la voie sublinguales, il n’y a pas de dégradation intestinale, ni d’effet de pre-
mier passage hépatique.
• d. faux. Dans l’administration par voie orale, lors de l’absorption digestive, il y a un captage
hépatique qui diminue la quantité de médicament atteignant la circulation générale. C’est ce
qu’on appelle l’effet de premier passage hépatique.
152
a. b. c. d. e.
• a. vrai Un médicament peut subir plusieurs biotransformations aboutissant à la formation
de plusieurs métabolites.
• b. vrai. Ce sont des enzymes de conjugaison du métabolisme de phase II. Les UDP-
glucuronosyl transférases favorisent la fixation de l’acide glucuronique. On obtient un métabolite
glucuroconjugué.
• c. vrai. CYP3A4 est une enzyme du métabolisme de phase I.
• d. faux. La glucoroconjugaison, catalysée par les UDP-glucuronosyl transférases, favorise
la fixation de l’acide glucuronique sur un atome d’oxygène soufre ou d’azote.
Les sulfotransférases interviennent dans la sulfoconjugaison d’un groupement sulfate.
153
a.
b. c. d.
e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
154
a.
b. c. d. e.
• b. vrai. La voie oculaire et auriculaire sont uniquement utilisées pour un traitement à visée
locale. C’est vrai qu’on peut avoir un diffusion dans l’organisme mais on ne l’utilise jamais
dans cette intention.
• c. faux. La voie nasale est utilisée, classiquement, pour un traitement local mais on peut
aussi l’utiliser pour un traitement général. Le Minirin
R
est une solution endonasale utilisé
dans le traitement du diabète insipide.
1086 Corrigés • UE 6
• d. faux. La voie pulmonaire est également utilisé pour un traitement général comme dans
l’administration d’anesthésiques généraux par inhalation.
155 a.
b.
c. d. e.
e. vrai. La modification (biotransformation) peut être chimique ou enzymatique.
156 a. b. c. d. e.
• a. faux. On les trouve également au niveau intestinal.
• b. faux. Le cytochrome P450 catalyse les réactions d’oxydation de phase I.
• d. vrai. L’inhibition du métabolisme des médicaments peut être à l’origine d’une aug-
mentation de la concentration de produit actif et d’une augmentation de la durée de l’effet
thérapeutique avec un risque de toxicité si la formation de métabolites inactifs est ralentie par
l’inhibition enzymatique.
• e. vrai. Les autres cytochromes importants sont les 1A2, 2C9, 2C19, 2D6.
157
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Si on cherche une action rapide voir d’urgence on va privilégier certaines formes.
• b. vrai. Cela dépend s’il s’agit d’enfants ou de personnes âgées. . .
• d. vrai. Il est préférable de diminuer le nombre de prises pour améliorer le confort du pa-
tient.
• e. vrai. Il s’agit d’améliorer la biodisponibilité.
158 a.
b. c.
d.
e.
• a. faux. C’est au contraire ce que l’on cherche à éviter, les médicaments sont rendus hy-
drosolubles.
• c. faux. C’est la phase I qui est la phase de fonctionnalisation.
159
a. b.
c.
d. e.
• e. faux. Quand la marge thérapeutique est étroite, le risque de surdosage est élevé avec
l’apparition d’effets indésirables ou toxiques.
160 a. b.
c.
d.
e.
• b. faux. La résorption se définit comme le processus par lequel le médicament passe dans
la circulation générale depuis son site d’administration.
• e. vrai. On peut avoir une dégradation dans la lumière intestinale ou encore l’effet de pre-
mier passage hépatique.
161
a.
b.
c. d. e.
• b. vrai. C’est important pour savoir si un médicament peut être donné en cas d’allaitement.
• c. vrai. C’est la somme des clairances des différents organes : clairance rénale, hépatique,
pulmonaire, . . .
• e. faux. C’est surtout les molécules de forte masse moléculaire qui sont concernées par ce
mode d’élimination.
162 a.
b.
c.
d. e.
• e. faux. Elle peut être conditionnée dans des ampoules injectables.
163 a. b. c. d.
e.
UE 6 • Corrigés 1087
• a. faux. Par exemple, le fait d’humecter le suppositoire avec de l’eau facilite son introduc-
tion et accélère son action mais ce n’est pas une obligation.
Corrigés
• d. faux. La capsule est introduite dans le rectum et commence à se dissoudre.
• e. vrai. On cherche des excipients avec un point de fusion proche de la température rectale.
164
a. b.
c.
d.
e.
165 a.
b.
c. d.
e.
• a. faux. C’est 15 mL.
• d. faux. Les ampoules à 2 pointes sont des ampoules buvables.
166 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les biotransformations de phase 1 mènent à des métabolites polaires.
• a. faux. Ce sont des réactions d’oxydation, de réduction ou d’hydrolyse.
• e. faux. On a une diminution de la concentration plasmatique.
167 a. b. c.
d. e.
• a. faux. La forme transdermique permet d’éviter les effets de premier passage hépatique.
• b. faux. L’implant sous-cutanée contraceptif par exemple délivre en continu une faible dose
de PA pendant trois ans.
• c. faux. L’administration perlinguale permet une absorption rapide et permet d’éviter le
premier passage hépatique.
168 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les réaction d’oxydation ont lieu dans le foie.
• b. vrai. Les molécules de PA liés au protéines plasmatiques ne passent pas le glomérule.
• c. faux. C’est basé sur une différence de pression.
• La phospholipase a2 est une enzyme qui hydrolyse les phospholipides. Ce n’est donc pas
un médicament.
• Les statines sont des inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase. Ils sont indiqués dans les hy-
percholestérolémies.
170
a. b. c. d. e.
L’aspirine fait partie des AINS. Il possède des propriétés anti-inflammatoires, antalgique et
antipyrétique pour des doses à partir de 100 mg.
Il possède une activité anti-agrégat plaquettaire pour une dose de 75 mg.
Il inhibe une enzyme cyclo-oxygénase qui intervient dans la synthèse des prostaglandines.
171 a. b. c. d. e.
• a. faux. Il s’agit d’une association déconseillée car on observe une augmentation de la
1088 Corrigés • UE 6
lithémie (diminution de l’excrétion rénale du lithium) pouvant atteindre des valeurs toxiques.
• b. vrai. Ils sont formellement contre-indiqués, même en prise ponctuelle, à partir du 6e
mois de grossesse à cause du risque d’insuffisance cardiaque droite fœtale, voire de mort fœ-
tale in utero.
• c. vrai. Les AINS bloquent la formation de prostaglandines (dont certaines ont un rôle dans
la protection de la muqueuse gastrique) en inhibant l’activité des enzymes Cyclo-oxygènases.
Ce qui explique que les troubles gastro-intestinaux (ulcération, hémorragie. . .) sont les prin-
cipaux effets indésirables.
• d. faux. Chez les personnes âgées, les effets indésirables sont plus fréquents et ont des
conséquences plus graves. On préférera un AINS a courte demi-vie.
172 a. b. c. d. e.
• b. faux. Il est indiqué dans le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge
(DMLA).
• d. faux. C’est un fragment (Fab) d’anticorps monoclonal humanisé recombinant dirigé
contre le facteur de croissance de l’endothélium vasculaire humain de type A (VEGF-A).
173 a.
b. c.
d. e.
• a. faux. C’est un médicament hypnotique indiqué dans les insomnies. Il a une faible activité
anxiolytique.
• b. vrai. La durée de prescription ne peut pas dépasser 4 semaines.
• d. vrai. D’une manière générale, les benzodiazépines sont les substances le plus fréquemment
détournées à des fins criminelles.
174
a. b. c. d. e.
• L’arrêt brutal du traitement de tramadol peut provoquer un syndrome de sevrage (anxiété,
confusion, agitation).
• Le tramadol est un antalgique de palier II et appartient à la classe des opiacés. Il n’est pas
inscrit sur la liste des stupéfiants, mais sur la liste I. Il est délivré uniquement sur ordonnance.
• Avec le retrait du dextropropoxyphène, l’ANSM a renforcé la surveillance du tramadol, seul
ou associé au paracétamol. Les résultats de ce suivi ont confirmé l’augmentation du nombre
d’abus et de dépendance, et une augmentation des ventes. Selon l’enquête d’addictovigilance
de 2009, les propositions de sevrage ont concerné dans 47 % des cas la codéine, dans 37 %
des cas le tramadol et dans 16 % des cas la poudre d’opium (Lamaline R
).
175 a. b. c.
d. e.
• b. faux. Les antidépresseurs tricycliques sont d’origine synthétique.
• c. faux. Ce sont des inhibiteurs non sélectifs de la recapture de la noradrénaline et de la
sérotonine.
• d. vrai. On observait les effets de la chlorpromazine qui est l’un des premiers médicaments
antipsychotiques.
176 a. b. c. d.
e.
• a. faux. La simvastatine est un lactone inactive qui une fois hydrolysé dans le foie se trans-
forme en métabolite actif.
• b. faux. Il est métabolisé par le cytochrome P450 3A4.
• c. faux. C’est un inhibiteur de l’HMG-CoA réductase.
• d. faux. C’est un médicament hypocholestérolémiant.
UE 6 • Corrigés 1089
177
a.
b. c.
d. e.
Corrigés
• a. vrai. L’imiprane Tofranil R
est indiqué chez l’adulte pour les douleurs neuropathiques.
R
• b. vrai. Le Marsilid est IMAO indiqué dans le traitement des épisodes dépressifs majeurs.
• c. faux. C’est agent adrénergique et dopaminergique utilisé, comme mesure d’urgence, pour
la restauration de la pression artérielle en cas d’hypotension aiguë.
• d. vrai. Le salbutamol est commercialisé sous le nom de Ventoline R
.
• e. faux. Les bêta-bloquants sont utilisés dans le traitement de l’insuffisance cardiaque. Le
Salbumol R
(salbutamol) est un bêta-2-mimétique aux propriétés utéro-relaxantes.
178 a. b.
c. d. e.
• c. faux. L’insuline est hypoglycémiant.
179 a. b.
c. d. e.
c. vrai. Il diminue la synthèse de prostaglandines en inhibant l’enzyme cyclo-oxygénase
(Cox).
180 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’insuline est principalement administrée par voie sous-cutanée. La voie orale n’est
pas encore disponible à cause de sa dégradation dans l’estomac.
• b. vrai. Il est utilisé dans les diabètes non-insulino-dépendant. C’est un sulfamide hypo-
glycémiant.
• c. faux. Le traitement du diabète a pour but de normaliser la glycémie. Par définition, le
diabète est défini par une glycémie supérieure à 1, 26 g/L après un jeûne de 8h et vérifiée à 2
reprises.
• d. faux. L’insuline est une hormone peptidique dont la fixation à son récepteur active l’ac-
tivité tyrosine kinase.
• e. faux. Les sulfamides hypoglycémiants stimulent la sécrétion d’insuline par les cellules
β du pancréas en les sensibilisant à l’action du glucose, ils se lient à un récepteur situé sur la
membrane plasmique appelé SUR.
181 a. b. c. d. e.
• d. vrai. e. vrai. Le sevrage aux opiacés (morphine, héroı̈ne, . . .) consiste à remplacer la
drogue par un produit de substitution. On utilise surtout la méthadone et la buprénorphine
(Subutex R
).
• c. faux. La naloxone est utilisée dans le cas d’intoxication aiguë (surdose). On l’utilise aussi
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
182 a. b. c. d. e.
• a. vrai. Ce sont tous des molécules chimiques fabriquées par l’industrie pharmaceutique.
• b. vrai. L’AdiazineR
est un sulfamide utilisé comme antibiotique.
• c. vrai. Le glibenclamide est un sulfamide hypoglycémiant.
• d. vrai. Certains comme l’hydrochlorothiazide qui sont des dérivés sulfamidés sont utilisés
comme diurétique.
183 a. b. c. d. e.
• a. faux. La durée de prescription pour les BZD anxiolytiques est limitée à 12 semaines (3
1090 Corrigés • UE 6
mois).
• b. faux. La durée maximale des BZD hypnotiques est de 4 semaines.
184 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux. La prednisolone est un corticoı̈de de synthèse qui active (agoniste) le récepteur des
glucocorticoı̈des.
• b. vrai.Il est commercialisé sous le nom d’Enbrel R
. C’est un immunosuppresseur, inhi-
biteur du facteur nécrosant des tumeurs alpha (TNFalpha). C’est un anti-TNF indiqué, par
exemple, dans la polyarthrite rhumatoı̈de.
• c. vrai. La mémantine est commercialisée sous le nom d’Ebixa R
. C’est un antagoniste
voltage-dépendant non compétitif des récepteurs NMDA d’affinité modérée. Il est indiqué
dans la maladie d’Alzheimer.
• d. vrai. La digoxine est un digitalique cardiotonique qui inhibe la pompe Na+ /H+ ATPase
et renforce ainsi la force de contraction.
186 a. b.
c. d. e.
187 a.
b.
c.
d. e.
Pour un organe, on a :
clairance = débit sanguin × coefficient d’extraction de l’organe.
• a. faux. Le coefficient hépatique reste égal à 0, 8 même si on a une modification du débit.
• b. vrai. Si le débit sanguin diminue, la clairance diminue. Si le débit sanguin augmente, la
clairance augmente.
• c. vrai. Pour les médicaments à fort coefficients d’extraction (> 0, 7), le débit sanguin
est le facteur déterminant de la clairance hépatique. Des troubles de perfusion modifient son
élimination.
• d. vrai. La biodisponibilité absolue est augmentée. C’est donc que l’aire sous la courbe du
médicament est augmentée.
188 a. b. c. d. e.
Dans l’ordre, les étapes de la biopharmacie sont :
la libération du principe actif de la forme pharmaceutique,
la dissolution du principe actif libéré,
l’absorption du principe actif,
la distribution du principe actif absorbé.
189 a. b. c. d. e.
La biodisponibilité est le pourcentage du médicament administré qui parvient dans le com-
partiment central. Il faut donc administrer 800 mg par voie orale.
UE 6 • Corrigés 1091
190 a. b. c. d. e.
Corrigés
• L’administration de doses infra-thérapeutiques ne permet pas d’obtenir des concentrations
toxiques.
• L’insuffisance rénale ou hépatique peut provoquer une diminution du métabolisme des
médicaments, et donc provoquer une intoxication.
• Une polymédicalisation et la présence d’interactions médicamenteuses sont des situations
favorisant un surdosage et une intoxication médicamenteuse.
191 a. b. c. d. e.
La biodisponibilité absolue d’un médicament est déterminée par référence à l’administration
intra-veineuse pour laquelle la biodisponibilité est totale. Le coefficient de biodisponibilité
est :
SSC forme étudiée
F= × 100
SSC forme IV
Cette formule est éventuellement corrigée du rapport des doses administrées si celles-ci sont
différentes :
dose IV × SSC forme étudiée
F= × 100
dose forme × SSC forme IV
192 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’atteinte de l’état d’équilibre se fait en 4 à 5 demi-vie (soit en 5 à 10 heures).
• b. faux. Il faut attendre la concentration au steady state, au bout 5 demi-vies.
• d. faux. La vitesse d’élimination du médicament est proportionnelle à sa concentration dans
le milieu intérieur. Juste après l’injection du médicament sa concentration est élevée, la vi-
tesse d’élimination est importante. Puis au fur et à mesure que sa concentration plasmatique
diminue, sa vitesse d’élimination diminue.
193 a. b. c. d. e.
• a. faux. Elle correspond à Bmax .
• b. faux.Elle correspond à Bmax /Kd .
• c. faux. Elle est égale à −1/Kd .
• d. vrai. Plus Kd est faible, plus l’affinité est élevée ; plus Kd est élevé, plus l’affinité est
faible.
194 a.
b. c.
d. e.
• Un volume de distribution important indique une capacité de stockage ou de fortes liaisons
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
195 a. b. c. d. e.
• e. faux. Il s’agit de la concentration efficace 50.
1092 Corrigés • UE 6
196 a. b. c.
d.
e.
• a. faux. Une insuffisance rénale diminue l’élimination urinaire des médicaments qui sont
éliminés sous leur forme active par le rein, et donc une augmentation de leurs demi-vies.
De même avec l’insuffisance hépatique, à laquelle s’ajoute la diminution de la synthèse de
protéines plasmatiques.
• b. faux. La demi-vie d’élimination correspond au temps nécessaire pour passer d’une
concentration plasmatique à sa moitié, quel que soit le niveau de cette concentration. En
1 3
3 t1/2 , on a 1 − , soit 87, 5% de la dose administrée qui a été éliminé.
2
• c. faux. Chez le nouveau-né, par exemple avec la morphine, la demi-vie d’élimination est
augmentée et la clairance diminuée et inversement chez les personnes âgées.
197
a. b.
c.
d.
e.
• a. vrai. La clairance est la capacité globale de l’organisme à éliminer une molécule, c’est
le volume de plasma totalement épuré par unité de temps.
• b. faux. Certaines molécules sont presque exclusivement éliminées sous leur forme active
par le rein comme, par exemple, la tétracycline ou la gentamicine.
1 5
• d. vrai. Au bout de 5 demi-vies, on a 1 − , soit 97 % de la dose administrée qui est
2
éliminée.
198 a. b. c. d.
e.
0, 693 0, 693
On a : t1/2 = = = 13, 86 h.
Ke 0, 05
La clairance systémique est alors :
0, 693 × Volume de distribution 0, 693 × 0, 8 × 70
Cl = = = 2, 8.
t1/2 13, 86
199 a.
b. c. d. e.
• b. vrai. Vd = Ci /Ke = 2, 8/0, 08 = 35 L donc en L.kg−1 , on a 35/70 = 0, 5 L.kg−1 .
200 a. b. c.
d.
e.
a. faux. C’est un volume virtuel.
201 a. b. c. d. e.
• a. faux. Il s’agit de la pharmacodynamie.
• c. faux. C’est la pharmacodynamie.
• e. vrai On dit que la pharmacocinétique est ce que le corps fait au médicament, à la
différence de la pharmacodynamie est ce que le médicament fait au corps.
202
a. b. c.
d. e.
• a. vrai, car AUC = Co/Ke .
• b. faux. Elle est égale ln 2/Ke .
203 a. b. c.
d. e.
• b. faux. C’est le temps au bout duquel on observe la concentration maximale en principe
UE 6 • Corrigés 1093
Corrigés
• c. faux. Une voie parentérale aura une meilleure biodisponibilité qu’une voie orale par
exemple.
• e. faux. C’est ce qui a été absorbé par l’organisme, ce qui est inférieur ou au plus égal à ce
qui présent dans la forme.
204 a.
b. c. d.
e.
• a. faux. c. faux. d. faux. Ce sont des paramètres de pharmacocinétique.
205 a. b.
c. d. e.
• b. faux. L’efficacité d’une substance est caractérisé par l’Emax (effet maximal) qu’elle in-
duit.
• c. vrai. CE50 permet de mesurer la puissance de l’agoniste. Plus CE50 est petit, plus il sera
puissant.
206
a.
b. c.
d.
e.
• c. faux. C’est la CI50 et non la CE50 .
208 a. b. c.
d. e.
• a. faux. Maximum 1 an.
• b. faux. C’est un cadre vert.
• c. faux. Prescription sur une ordonnance classique.
• e. faux. Une ordonnance est obligatoire.
209
a. b.
c. d. e.
• b. faux. Une sage-femme peut prescrire des antibiotiques par voie orale dans le traitement
curatif de cystites et bactériuries asymptomatique chez femme enceint, et dans les prévention
d’infections materno-fœtales chez la femme enceinte.
• d. faux. Une sage-femme peut prescrire du paracétamol mais uniquement par voie orale ou
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
rectale.
210 a. b.
c. d. e.
• a. faux. Pour les maladies de longue durée, il s’agit des ordonnances bizones.
• e. faux. Sur l’ordonnance figure un numéro d’identification du lot d’ordonnances.
211 a. b. c. d. e.
• a. faux, uniquement sur ordonnance sécurisée.
• b. faux. C’est la posologie entière qui est inscrite en toute lettres c’est-à-dire le nombre
d’unités thérapeutiques de prise, nombre de prise et le dosage.
• d. faux. L’ordonnance est exécutée dans sa totalité ou pour totalité de la fraction du traite-
ment si elle est présentée dans les trois jours suivant sa date d’établissement.
1094 Corrigés • UE 6
212 a. b. c. d. e.
213 a. b.
c. d.
e.
• a. faux. Dans la définition d’un médicament par fonction on retrouve : . . . en vue d’établir
un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions physiologiques
....
• a. faux. Les médicaments conseils aussi appelés OTC sont délivrés par le pharmacien
sans prescription.
• d. faux. Les médicaments à prescription hospitalière ont leurs prescriptions réservée à un
médecin exerçant dans un établissement de santé public ou privé. Ils ne peuvent pas être pres-
crits en ville, ils peuvent être délivrés en officines de ville.
214 a. b.
c.
d. e.
• a. faux, à l’exception des femmes enceintes dans tous les cas.
• b. faux. Une des exceptions est la première injection.
215 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les infirmières ont le droit de renouveler les contraceptifs, par exemple.
• b. faux ; également le nombre d’unités thérapeutiques de prise.
• c. faux. Certains ont une durée de prescription de 28 jours.
• d. vrai. Toute entrée et sortie de substances et de médicaments classés comme stupéfiants
sont inscrites par le pharmacien sur un registre papier classique ou enregistrées par un système
informatique.
• e. faux. Le code 01 indique un prix supérieur aux TFR et le code 00 indique un prix
inférieur aux TFR.
216
a.
b.
c.
d. e.
217 a. b. c. d. e.
• c. faux. d. faux. Ces prescriptions n’existent pas.
218 a. b. c. d.
e.
• a. vrai. Une ordonnance peut être rédigée sur papier libre. Elle doit être lisible et compor-
ter : l’identification du prescripteur, l’identification du malade, la liste des médicaments avec
le mode d’emploi, la signature et la date.
• b. faux. Les infirmières ne peuvent pas rédiger une ordonnance.
• c. faux. Une ordonnance peut être réalisée par informatique. C’est un très bon choix pour
ceux qui écrivent mal.
• d. faux. Les médicaments de la liste I ont un renouvellement possible de 12 mois maxi-
mum.
• e. vrai. La première présentation de l’ordonnance doit avoir lieu moins de 3 mois après sa
rédaction.
Corrigés
qu’il n’y ait pas la mention manuscrite non substituable sur l’ordonnance du prescrip-
teur,
que l’on substitue uniquement les spécialités inscrites au répertoire des groupes génériques,
que la substitution n’entraı̂ne pas, pour l’assurance maladie, une dépense supérieure à celle
qu’aurait entraı̂née la délivrance de la spécialité générique la plus chère du même groupe.
220
a. b. c. d. e.
• d. faux. L’indication thérapeutique n’est pas marquée pour les médicaments relevant des
listes I et II (et les stupéfiants) car la molécule peut être indiquée dans différentes indications.
L’indication figure en revanche sur les médicaments de prescription médicale facultative et
les médicaments conseils (dits OTC ).
Une boı̂te de médicaments comporte aussi : le nom du médicament en braille.
221
a.
b.
c. d. e.
• a. vrai. D’autres molécules comme clonazépam (Rivotril R
), tramadol (seul ou en associa-
R R
tion), flunitrazépam (Rohypnol ), tianeptine (Stablon .
font l’usage d’une surveillance à cause du risque d’usage détourné ou de dépendance.
222 a. b. c.
d. e.
• a. faux. En 2013, 2800 substances actives différentes ont été commercialisées. Elles cor-
respondent à plus de 11 000 spécialités.
• b. faux. Au 1e janvier 2014, on comptait 21 915 officines libérales en métropoles et 627 en
département d’Outre-mer.
• c. faux. La TVA des médicaments remboursables par la sécurité sociale est de 2, 1 %.
• d. vrai. En 2012, on dénombrait 254 entreprises industrielles contre 1000 dans les années
1950.
• e. faux. Le marché hospitalier représente 20 %, l’officine 17 %, le grossiste-répartiteur 63
% du marché total.
223
a.
b. c. d. e.
• a. vrai. Le droit de substitution a été accordé aux pharmaciens en 1999 par la loi de finan-
cement de la Sécurité Sociale.
• c. faux. La bioéquivalence du générique avec la spécialité de référence est démontrée par
des études de biodisponibilité appropriées.
• d. faux. Les excipients peuvent être différents.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
224 a.
b. c.
d. e.
• a. faux. Les médicaments dérivés du sang sont prescrits sur une ordonnance classique et
sont portés à l’ordonnancier comme tout médicament de liste I.
• c. faux. Même les préparations magistrales (leurs formules) sont transcrites sur un ordon-
nancier.
• e. faux. Les médicaments d’exception ne sont pris en charge que s’ils sont prescrits dans le
respect des indications thérapeutiques prévues par la fiche d’information thérapeutique (FIT)
et retenues lors de leur inscription sur la liste des médicaments remboursables, et si le traite-
ment est en rapport avec une affection de longue durée, il sera pris en charge à 100 %.
225 a. b. c.
d. e.
1096 Corrigés • UE 6
• a. faux. Les médicaments d’exception ne sont pas des médicaments soumis à prescription
restreinte.
• b. faux. L’utilisation d’une ordonnance habituelle n’autorise pas la prise en charge par l’As-
surance Maladie.
• c. faux. Ce sont bien des médicaments dérivés du sang mais les produits sanguins labiles
sont des produits issus du sang d’un donneur (sang totale, plasma, cellules sanguines d’ori-
gine humaine) destinés à être transfusés à un patient.
• d. vrai. Les médicaments à prescription hospitalière ne peuvent être prescrits en ville, ils
peuvent être délivrés en officines de ville.
• e. faux. Certains professionnels (médecins, chirurgiens-dentistes, sages-femmes, vétérinaires)
peuvent acquérir des médicaments stupéfiants pour un usage professionnel, la provision est
de 10 unités de prise.
226
a. b. c.
d. e.
• a. vrai. La fixation du prix du médicament remboursables tient compte de l’ASMR, des
prix des médicaments à même visée, des volumes de vente prévus et des conditions d’utilisa-
tion du médicament.
• b. faux. L’Union Nationale des Caisses d’Assurance-Maladie définit le taux de rembourse-
ment sur la base du service médical rendu (SMR) et de la gravité de l’affection concernée.
• c. faux. La marge du pharmacien officinal est de 26, 1 % pour les médicaments compris
entre 0 et 22, 90 euros, de 10 % pour les médicaments compris entre 22, 90 euros et 150 euros
et de 6 % pour les médicaments supérieur à 150 euros, on y ajoute un forfait hors taxe par
boı̂te de 0, 53 euros.
• d. vrai. Un brevet a une durée limitée à 20 ans, il faut compter 10 ans avant l’obtention de
l’AMM, ainsi le médicament est protégé environ pendant 10 ans lors de la commercialisation.
• e. faux. C’est de l’ordre de 60 %.
227
a.
b. c.
d.
e.
228
a. b. c. d. e.
Un traitement antibiotique ne doit pas être efficace contre toutes les bactéries de l’organisme,
mais contre les bactéries pathogènes principalement.
229
a.
b.
c. d. e.
230 a. b.
c. d. e.
Toutes les classes sont concernées par un risque d’accident mais certaines plus que d’autres :
surdosage avec les anti-coagulants, risques de chutes ou insuffisance rénale aiguë avec cer-
tains antidiabétiques et risques importants de chutes / somnolence avec les psychotropes.
231
a. b.
c.
d.
e.
• a. vrai. Ils sont mentionnés dans le RCP du produit, le mécanisme des effets indésirables
de type A est de type pharmacologique.
• b. faux. Les effets indésirables de type C sont, en général, de mécanisme inconnu. Ils sur-
viennent après une prise chronique d’un médicament.
• d. vrai. Certains effets indésirables ne sont qu’une exagération de l’effet recherché.
• e. vrai. Ils peuvent être plus important pour un sujet immunodéprimé que pour un sujet
UE 6 • Corrigés 1097
Corrigés
232
a.
b.
c.
d.
e.
• a. vrai. Ce sont les effets indésirables de type A (pharmacologique).
• b. vrai. Les patients sous anticoagulant oral (antivitamine K) ont une posologie adaptée en
fonction des résultats des analyses sanguines ( selon INR).
• d. vrai.. Certaines perturbations pharmacocinétiques aboutissent à un effet toxique du
médicament en rapport avec une exagération de l’effet thérapeutique (hypoglycémie sous
hypoglycémiants oraux) ou de toxicité des métabolites (ototoxicité aminosides, rétinopathie
induite par la chloroquine).
233
a.
b.
c.
d.
e.
Tout est vrai !
234
a.
b.
c.
d. e.
a. vrai. L’augmentation des dépenses de santé peut être à l’origine d’une mauvaise obser-
vance.
235
a.
b.
c.
d.
e.
Tout est vrai !
236
a.
b.
c.
d.
e.
Tout est vrai !
237 a. b. c. d. e.
• a. vrai. L’objectif principal de l’ENEIS était d’estimer la fréquence et la part d’évitabilité
des événements indésirables graves dans les établissements de santé.
• e. vrai. L’étude montre que 1, 6% des séjours sont causés par des EIG évitables associés à
des produits de santé et notamment aux médicaments (1, 3% des admissions).
238
a.
b. c.
d.
e.
239
a. b.
c.
d. e.
• a. vrai. Il s’agit de facteurs liés à la maladie comme la gravité, le pronostic, l’intensité des
symptômes et la durée de la maladie et qui impactent l’observance.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• b. faux. On doit, par contre, apprécier la capacité du patient à comprendre les objectifs et
les modalités du traitement, définir le contexte socio-économique et physique et savoir objec-
tiver la réelle motivation du patient.
• c. vrai. On va chercher à connaı̂tre la fonction rénale et hépatique car on a une modulation
de posologie.
• d. vrai. Il faut prévenir le risque d’interaction médicamenteuse.
• e. faux. La base de la décision thérapeutique est la personnalisation de toute décision
thérapeutique, c’est-à-dire l’adaptation de la thérapeutique prescrite à chaque patient en ce
que celui-ci a de particulier et d’individuel.
240
a. b. c.
d.
e.
c. faux. Il s’agit d’effet indésirable dont la survenue ne peut être expliquée par l’une des pro-
priétés pharmacologiques du médicament.
1098 Corrigés • UE 6
241
a. b. c. d.
e.
b. faux. Il s’agit de l’imputabilité extrinsèque.
242 a.
b. c.
d.
e.
243 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. On peut avoir des études de cohortes et des études cas-témoins.
• c. vrai. On peut avoir des études de sécurité d’emploi post-AMM et des études d’utilisation.
• d. vrai. On peut avoir un suivi renforcé de pharmacovigilance.
• e. vrai. Un plan de gestion des risques est l’ensemble des dispositions mises en œuvres
pour minimiser les risques potentiels dans l’usage des médicaments.
244 a.
b. c. d. e.
• a. faux. Ils sont également considérés comme grave dès qu’ils mettent le pronostic vital en
jeu ou entraı̂nant une invalidité. . .
• b. vrai. Tout effet indésirable est à déclarer du moment qu’on juge qu’il est pertinent de le
déclarer.
• d. faux. Selon l’article L.5121 du CSP, le médecin, le chirurgien-dentiste, la sage-femme
ou le pharmacien ont l’obligation de déclarer immédiatement tout effet indésirable suspecté
dû à un médicament dont ils ont connaissance au CRPV. Les autres professionnels n’ont pas
cette obligation.
245
a.
b.
c. d. e.
• a. vrai. Il s’agit par définition d’un écart évitable par rapport à ce qui aurait dû être fait.
• c. vrai. Chaque étape du circuit du médicament est source d’erreur potentielle qui peut
générer des risques pour le patient.
• d. faux. La théorie de Reason est illustrée par le schéma du fromage suisse , il décrit
l’erreur comme la conséquence de défaillances successives du système et de ses mécanismes
de protection, qui coı̈ncident à la fois dans le temps et dans l’espace.
246
a. b. c. d.
e.
• b. faux. C’est la cosmétovigilance dont le recueil se fait via internet :
signalement-sante.gouv.fr.
• c. faux. d. faux. C’est la matériovigilance qui s’occupe de ces champs, non la pharmacovi-
gilance.
247 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. Il faut mieux maı̂triser les processus et plus impliquer les professionnels.
• b. faux. On a une baisse de 50 % des EIM sérieux non interceptés.
• c. vrai. L’APS réduit le risque d’EIM et sécurise le circuit du médicament.
248 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux. Cela signifie : Résumé des Caractéristiques du Produit.
• b. vrai. L’UNICAM définit le taux de remboursement sur la base du SMR et de la gravité
de l’affection concernée.
• d vrai. Ils sont approuvés par l’ANSM, lors du dépôt d’AMM.
UE 6 • Corrigés 1099
249 a. b. c. d. e.
Corrigés
• a. faux. Tous les professionnels de santé y ont accès.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
UE 6 Concours blancs (corrigés)
Concours n◦ 1
1
a. b. c.
d.
e.
• b. faux. Le cervelet est un centre nerveux régulateur de la fonction motrice, c’est le noyau
accumbens qui joue un rôle de le circuit de la récompense.
• c. faux. Il s’agit de la dopamine.
• d. vrai. La MDMA, la cocaı̈ne ou encore les amphétamines ont un effet neurotoxique.
• e. vrai. La toxicité somatique d’une drogue est sa capacité à provoquer des atteintes cel-
lulaires, par exemple, les fumeurs réguliers de cannabis peuvent présenter toute une série de
lésions pulmonaires tardives.
2 a. b. c. d. e.
• a. faux. L’héroı̈ne est un opiacé synthétisé à partir de la morphine extraite du pavot.
• b. faux. Il y a bien une altération de la mémoire travail (opérations cognitives courantes
sur des informations stockées temporairement), mais il a peu d’effets sur la mémoire à long
terme.
• c. faux. On a une potentialisation de l’effet psycholeptique et l’incoordination motrice. On
a également un abaissement du seuil de gâchette de l’alcoolémie lors de la prise conco-
mitante de cannabis.
• d. vrai. Il y a un risque accru de schizophrénie chez les consommateurs de cannabis.
• e. vrai. On a une augmentation de la suicidalité simultanément à l’accroissement de la
consommation de cannabis.
3 a.
b.
c. d. e.
L’article L 5111-1 du code de la santé publique définit le médicament comme suit :
On entend par médicament toute substance ou composition présentée comme possédant des
propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines ou animales, ainsi que
toute substance ou composition pouvant être utilisée chez l’homme ou chez l’animal . . .
Contrairement à une idée trop souvent répandue, le statut de médicament attribué à un produit
n’est pas lié à la détention d’une AMM délivrée par l’AFSSAPS ou l’Agence européenne du
médicament.
Il y a deux notions importantes à distinguer : le médicament par fonction et le médicament
par présentation.
4 a.
b. c. d. e.
• a. faux. Un médicament biosimilaire n’est pas strictement identique au princeps.
• c. faux. C’est obligatoire.
• d. faux. Il est tout aussi soumis à la pharmacovigilance que le princeps.
• e. faux. Ce n’est pas obligatoire.
5 a. b. c.
d. e.
La définition légale nous dit que l’on entend par produit cosmétique toute substance, ou tout
mélange, destinée à être mis en contact avec les parties superficielles du corps humain ou
avec les dents et les muqueuses buccales, en vue, exclusivement ou principalement, de les
nettoyer, de les parfumer, d’en modifier l’aspect, de les protéger, de les maintenir en bon état
UE 6 • Concours blancs 1101
Corrigés
• a. faux. Il ne peut pas être destiné à l’animal.
• b. faux. Il peut également être appliqué sur les dents et les muqueuses buccales.
• c. faux. Il est destiné à être mis en contact avec les parties superficielles du corps humain.
• e. faux. Les cosmétiques ne sont pas indiqués en prévention de l’acné. Mais ils peuvent
servir à nettoyer et protéger la peau.
6
a. b. c. d. e.
• Pour les spécialités sur liste I et stupéfiants, il y a un espace blanc entouré d’un filet rouge
et les deux mentions suivantes : uniquement sur ordonnance ; respecter les doses prescrites.
• Pour les spécialités sur liste II, le filet n’est pas rouge, mais vert.
• Pour les spécialités qui ne sont pas administrées par voie nasale, orale, perlinguale, sublin-
guale, rectale, vaginale, urétrale, injectable, il y a en plus la mention ne pas avaler
7 a.
b.
c. d. e.
• a. faux. La morphine est un alcaloı̈de de l’opium, extrait du pavot.
• b. vrai. La cocaı̈ne a été la première substance connue pour avoir des propriétés anesthésiques
locales. Mais elle n’est plus utilisée en thérapeutique.
• c. vrai. L’héroı̈ne est produite à partir de la morphine. La codéı̈ne est extraite du pavot
comme la morphine.
• d. faux. La cocaı̈ne est extraite de la feuille de coca. De papaver somniferum, on extrait
l’opium.
8 a. b. c. d. e.
• La proposition a est fausse. Avicenne est né en 980 après J-C, Galien est né en 131 après
JC.
• b. vrai. Le canon de la médecine d’Avicenne a servi de manuel de médecine dans toutes
les facultés de médecine d’Europe jusqu’à la fin du XVIIe .
• c. faux. Théophraste est considéré comme le père de la théorie des signatures, que Paracelse
a repris à la Rennaissance.
• d. faux. Paracelse brûle publiquement les ouvrages de Galien et d’Avicenne pendant ses
cours à Bâle.
9
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Il y a bien 5 modules dans le CTD (Common Technical Document), c’est un format
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
10
a. b. c. d. e.
• b. vrai. Il peut recevoir une spécialité déjà commercialisée.
• c. faux. Un groupe reçoit le nouveau médicament, l’autre groupe reçoit soit un placebo,
soit une spécialité disponible.
• d. vrai. La formation des deux groupes de sujet se fait par tirage au sort ainsi l’attribution
1102 Concours blancs • UE 6
11 a.
b. c. d.
e.
• c. faux. Le risque de biais d’évaluation est supprimé quand l’essai est en double aveugle.
12 a. b. c. d. e.
• a. vrai. Lors de l’activation du récepteur, il y a phosphorylation du GDP fixé à la sous-unité
α-GDP qui devient α-GTP.
• b. faux. Il s’agit d’une activité GTPase intrinsèque qui lui permet d’hydrolyser le GTP en
GDP.
• c. faux. Lors de l’activation du récepteur, il y a phosphorylation du GDP fixé à la sous-unité
α-GDP qui devient α-GTP. Ainsi activée, elle se sépare des sous-unité β et γ.
• d. vrai. On a une activation de l’adénylcyclase ce qui provoque une augmentation de la
transformation de l’ATP en AMP cyclique.
13
a.
b.
c. d. e.
R
• a. vrai. Pegasys est un interféron (protéine recombinante) utilisé dans le traitement de
l’hépatite C.
• b. vrai. Dans le traitement des hémophilies, il y a des facteur d’origine plasmatique (pro-
venant de donneur) et des facteurs recombinants ( obtenu par génie génétique).
• c. vrai. Le fragment d’ADN qui contient l’information génétique est d’origine humaine.
• d. faux. Il n’y a pas, aujourd’hui, de vaccin contre l’hépatite C.
14
a. b.
c.
d. e.
• a. vrai. La pharmacovigilance constitue la phase post-AMM , on parle de la phase IV
des essais cliniques. C’est la surveillance du risque d’effets indésirables des médicaments
après leur commercialisation.
• b. faux. Les activités de vigilances sont assurées par l’ANSM.
• c. vrai. Le recueil des notifications spontanées des effets indésirables par les professionnels
de santé se fait grâce à un réseau de 31 centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV).
• d. vrai. Elle peut recevoir des notifications provenant de tout professionnel de santé mais
également des industriels, les patients ou encore les associations agréées de patients.
• e. faux. La notification se fait directement à un CRPV à l’aide d’une fiche de pharmacovi-
gilance par courrier postale ou électronique.
15
a. b.
c.
d.
e.
• b. faux. Les solutions aqueuses de sucres sont les sirops.
• e. vrai. Il s’agit d’une forme multi-dose.
16 a. b. c. d. e.
• a. faux. Cela n’entraı̂ne pas un risque de diabète (maladie évoluant sur le long terme).
17 a. b. c. d. e.
• b. vrai La compression est réalisée par deux types de machines : alternatives ou rotatives.
Il y a une phase d’alimentation en poudre de la machine, puis un arasage, ensuite une phase
de compression, et enfin une phase d’éjection.
• c. faux. Les comprimés de colposeptine R
sont des comprimés gynécologiques.
UE 6 • Concours blancs 1103
• d. faux. Les comprimés sont disponibles en conditionnement multidose dans les piluliers.
Corrigés
• e. faux. La biodisponibilité d’une forme galénique ne peut jamais être supérieure à celle de
la voie intraveineuse.
18 a. b. c. d. e.
• a. faux. On est limité par la taille de la cupule de la gélule.
• c. faux. Pas forcément, cela dépend de la taille, de la molécule, de la gastro-résistance ou
non. . .
• d. faux. si elle s’ouvre ! Toutes les gélules ne doivent pas être ouvertes (formes gastro-
résistantes).
• e. faux. identifiable plus facilement via l’ajout de couleurs sur la cupule.
19 a. b. c. d. e.
• a. faux. Ce sont des mélanges de deux liquides non miscibles.
• b. faux. C’est la dispersion d’une phase huileuse dans une phase aqueuse.
• d. faux. Les émulsions ne contiennent pas de colorant.
• e. faux. Elles ne contiennent pas de poudre.
20 a. b. c. d. e.
• Lors des études sur la toxicité d’un médicament en développement sur les fonctions de re-
production, on est à la recherche d’effets sur la fertilité, sur la tératogenèse (embryotoxicité et
fœtotoxicité) et d’effets péri- et post-nataux (de la fin de la gestation à la fin de la lactation).
• Parmi les effets génotoxiques, on distingue les effets aneugènes (anomalies dans le nombre
de chromosomes), clastogènes (qui provoquent des cassures de chromosomes) et mutagènes
(qui provoquent des mutations au niveau du matériel génétique).
21
a. b.
c.
d. e.
• b. faux. Ils sont activés par un ligand.
• e. faux. L’acide gamma-aminobutyrique (GABA) est un neuromédiateur inhibiteur des
récepteurs-canaux à perméabilité anionique.
22 a.
b. c.
d.
e.
• a. faux. Pour un ligand, on peut déterminer un Ki qui est la constante de dissociation obte-
nue par inhibition de la fixation d’un ligand.
• b. vrai. Il caractérise la puissance de l’antagoniste. Il s’agit d’un antagoniste compétitif
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
réversible.
• c. faux. Il s’agit, dans ce cas là, d’un antagoniste non compétitif.
• e. vrai. Il est nécessaire d’augmenter la dose d’agoniste pour obtenir la même réponse.
23 a.
b. c. d.
e.
• L’hémochromatose est une maladie génétique caractérisée par une hyperabsorption du fer
par l’intestin entraı̂nant son accumulation dans l’organisme.
• L’anémie féminine, également appelée anémie par carence martiale, est une anémie due à
un déficit de fer.
• La fluorose est une pathologie liée à un excès de fluor. Elle est responsable de taches
blanchâtres sur les dents.
• Une hypothyroı̈die est due à un déficit en hormones thyroı̈diennes causé en général par une
carence en iode.
1104 Concours blancs • UE 6
24
a. b. c.
d.
e.
• b. faux. Seule la fraction libre d’un médicament est susceptible de diffuser vers l’organe
cible et d’exercer un effet pharmacologique.
• c. faux. L’atteinte de l’organe cible dépendant du niveau de vascularisation des tissus et des
organes.
• e. vrai. L’effet barrière est dû à la présence de jonctions serrées, entre les cellules en-
dothéliales des capillaires cérébraux, la seule voie de passage diffusionnel possible est la voie
trans-cellulaire.
25 a. b. c.
d. e.
• a. faux. L’effet placebo correspond aux effets psycho-physiologiques induits chez un pa-
tients par la prescription d’un placebo, mais tout acte thérapeutique (consultation, ordon-
nance. . .) comporte toujours un effet placebo.
• b. faux. Un placebo est dénué d’action spécifique sur la pathologie pour laquelle il serait
prescrit.
26 a. b. c. d.
e.
• a. faux. L’action est uniquement locale.
• b. faux. L’action est soit locale ou générale.
• c. faux. L’action est soit locale ou générale.
• d. faux. L’action est soit locale ou générale.
27 a. b. c. d. e.
d. vrai. C’est une voie accessoire d’élimination pour la femme, mais peut être à l’origine
d’un danger pour le nouveau-né.
28
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Il peut apparaı̂tre des convulsions en cas d’arrêt brutal.
• c. vrai. Ils sont, par exemple, indiqués dans la prévention et le traitement de délirium tre-
mens observé dans le sevrage alcoolique.
• d. faux. Ils ont des propriétés anticonvulsivantes.
29 a. b. c. d. e.
D
On a Vd = · Le volume de distribution correspond au volume virtuel de l’organisme dans
C0
lequel le médicament devrait être dissous pour obtenir une concentration identique à celle du
plasma sanguin.
Par exemple, si on injecte par intra-veineuse 100 mg d’un médicament et que sa concentra-
tion plasmatique initiale est de 10 mg/L, alors le volume de distribution est de 10 L.
30 a.
b.
c. d. e.
La biodisponibilité est définie par la quantité de médicament qui atteint la circulation san-
guine après administration extravasculaire, et par la vitesse de ce phénomène.
31 a. b.
c. d. e.
UE 6 • Concours blancs 1105
Corrigés
• d. faux.. La clairance d’un médicament est la somme de la clairance non rénale et de la
clairance rénale.
32
a. b. c. d. e.
La naloxone est un antagoniste pur et spécifique des morphinomimétiques, sans effet ago-
niste. Il constitue l’antidote des morphinomimétiques. La naloxone se fixe sur les récepteurs
opioı̈des et empêche l’action des agonistes.
Lorsque la naloxone est injectée chez un sujet ayant reçu de la morphine, il en antagoniste
les effets. La naloxone est commercialisée sous le nom de Narcan R
et naloxone AgnettantR
.
R
Narcan est indiqué dans le traitement des dépressions respiratoires secondaires en fin d’in-
tervention chirurgicale à but thérapeutique ou diagnostic, dans le diagnostic différentiel des
comas toxiques et le traitement des intoxications secondaires à des morphinomimétiques.
Les différents morphinomimétiques sont : la morphine, le Fentanyl, la codéı̈ne, la méthadone,
l’héroı̈ne.
La naloxone a permis de renforcer la sécurité d’emploi des opioı̈des. La conduite d’urgence à
tenir est : arrêt de la morphine, stimulation-ventilation assistée avant réanimation cardiores-
piratoire en service spécialisé, puis traitement spécifique par la naloxone.
33 a. b.
c. d. e.
• b. faux. Les IRS bloquent la recapture de la sérotonine au niveau présynaptique, ce qui
conduit à augmenter les concentrations de sérotonine intrasynaptique.
• c. vrai. Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (IRS) sont les antidépresseurs les
plus prescrits dans la prise en charge des états dépressifs caractérisés.
• d. faux. Ils ont un effet sur la recapture de la noradrénaline mais beaucoup plus faible et ce
n’est pas sélectif.
• e. faux. Les effets indésirables les plus fréquents sont d’ordre sexuel ou digestif.
34 a. b. c. d. e.
• L’arrêt brutal du traitement de tramadol peut provoquer un syndrome de sevrage (anxiété,
confusion, agitation).
• Le tramadol est un antalgique de palier II et appartient à la classe des opiacés. Il n’est pas
inscrit sur la liste des stupéfiants, mais sur la liste I. Il est délivré uniquement sur ordonnance.
• Avec le retrait du dextropropoxyphène, l’ANSM a renforcé la surveillance du tramadol, seul
ou associé au paracétamol. Les résultats de ce suivi ont confirmé l’augmentation du nombre
d’abus et de dépendance, et une augmentation des ventes. Selon l’enquête d’addictovigilance
de 2009, les propositions de sevrage ont concerné dans 47 % des cas la codéine, dans 37 %
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
35
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Elle est représentée par une droite sur un papier semi-logarithmique :
log(C) = log(C0 ) − −k log(e) t
où les coordonnées sont (t, log(C).
• b. vrai. L’évolution des concentrations plasmatiques IV d’ordre 1 décrit une courbe de
forme exponentielle : C = C0 e−kt .
36 a.
b. c.
d.
e.
• c. faux. La partie haute de l’ordonnance est réservée aux médicaments en rapport avec l’af-
fection de longue durée avec une prise en charge à 100 %.
1106 Concours blancs • UE 6
37 a. b. c. d. e.
• b. faux. Un hypnotique ne peut pas avoir une durée de prescription supérieur à 4 semaines.
• d. faux. Le renouvellement des médicaments sur liste II est possible sauf mention de non
renouvellement par le prescripteur.
• e. faux. En général, la quantité délivrée de médicament correspond à un mois de traitement,
sauf lorsque le conditionnement trimestriel existe.
38
a.
b.
c. d. e.
39 a. b. c. d.
e.
• a. faux. Sont réservées aux pharmaciens la vente au détail et toute dispensation au public
des huiles essentielles dont la liste est fixée par décret.
• b. faux. Est réservée aux pharmaciens la vente des plantes médicinales inscrites à la phar-
macopée.
• c. faux. Fin 2013, les députés ont voté l’autorisation de la vente des tests de grossesse et
d’ovulation en grande surface.
• d. faux. Dans le monopole pharmaceutique, on retrouve les aliments lactés diététiques et
aliments de régime pour les nourrissons de moins de 4 mois atteints de troubles métaboliques
ou nutritionnels.
40 a. b.
c. d. e.
Le décès, le pronostic vital engagé, une hospitalisation ou une invalidité sont des critères de
gravité des effets indésirables d’un médicament.
Concours n◦ 2
41 a.
b. c.
d. e.
• a. faux. C’est l’héroı̈ne qui est un dérivé hémi-synthétique de la morphine.
• c. faux. Le crack est de la cocaı̈ne base, le crack fumé provoque à peu près les même effets
que la cocaı̈ne mais plus rapide, plus violent et plus rapide. Le crack provoque une plus forte
dépendance psychique.
• d. vrai. Le drogué augmente la dose pour maintenir l’effet recherché.
• e. faux. La production se fait principalement en Colombie.
42 a. b.
c.
d.
e.
• a. faux. On observe une dépendance psychique lors d’une consommation régulière et
fréquente.
• b. faux. La dépendance physique est très faible.
• c. vrai. Il est également appelé ∆-9-THC, c’est le principal constituant psychoactif du can-
nabis.
• d. vrai. Le cannabis induit des troubles psychiatriques et somatiques. Dans certains pays à
forte consommation, il s’agit de l’un des motifs d’hospitalisation psychiatrique les plus im-
portants. Le début est brutal et la résolution sous neuroleptique est bonne.
• e. vrai. Le cocktail cannabis et alcool augmente de quinze fois plus le risque d’accident
mortel.
UE 6 • Concours blancs 1107
43 a. b. c. d. e.
Corrigés
• a. vrai. Cette définition inclut la notion de médicament, des substances pouvant avoir des
conséquences sur la santé ou qui sont utilisées dans une finalité purement diagnostique et non
thérapeutique (ex : produits de contraste).
• d. vrai. Cette définition repose sur la revendication expresse de propriétés thérapeutiques,
mais aussi sur une présentation implicite résultant d’un faisceau d’indices concordants.
44 a. b. c. d. e.
Entre les propositions a. et b., c’est le numéro de l’article qu’il faut surveiller.
45
a.
b.
c.
d.
e.
• a. vrai. Les médicaments génériques sont des copies de médicaments originaux qui ne
bénéficient plus d’une exclusivité commerciale.
• Les items b, c, d et e sont vrais. Le Code de la Santé publique indique que le médicament
générique doit avoir la même composition qualitative et quantitative en PA, la même forme
pharmaceutique et dont la bioéquivalence avec la spécialité de référence est démontrée par
des études de biodisponibilité.
46 a. b. c. d. e.
Ce sont les spécialités pharmaceutiques contenant des substances de liste I qui comportent un
cadre blanc délimité par un filet rouge.
L’étiquette rouge comporte la mention Respecter les doses prescrites .
L’étiquette verte et la croix de saint André n’interviennent pas dans l’étiquetage des sub-
stances vénéneuses.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
47
a. b. c. d. e.
La HAS a été créée par la loi du 13 avril 2004. Une de ses missions est de promouvoir les
bonnes pratiques et le bon usage des soins auprès des professionnels de santé et des usagers
de santé.
La HAS a pour mission de veiller à la qualité de l’information médicale diffusée et d’infor-
mer les professionnels de santé et le grand public.
La HAS n’améliore pas la qualité des médicaments. Elle donne, pour chaque médicament,
des avis scientifiques sur le service médical rendu, la place dans la stratégie thérapeutique, la
population cible et l’intérêt pour la santé publique.
La HAS a pour rôle de développer la concertation et la collaboration avec les acteurs du
système de santé.
48
a. b. c. d.
e.
1108 Concours blancs • UE 6
49 a. b. c. d. e.
L’AFSSaPS est devenu l’ANSM.
• a. vrai. L’ANSM est une agence d’évaluation, d’expertise et de décision.
• b. faux. L’ANSM est une des nombreuses agences sanitaires qui joue le rôle de relais et
d’interlocuteurs privilégiés pour la direction générale du ministère de la santé.
• c. vrai. Il s’agit de la matériovigilance qui assure la surveillance et l’évaluation des inci-
dents et effets indésirables mettant en cause les dispositifs médicaux.
• d. vrai. Une des principales missions de l’ANSM est l’autorisation de mise sur le marché
(AMM) des médicaments.
• e. faux. Il s’agit de comité.
50 a.
b. c. d. e.
• a. faux. L’enrobage peut servir à modifier la libération de certains principes actifs. En
général, les comprimés se désagrègent dans l’estomac ou dans l’intestin. Un comprimé ne se
désagrégeant ni dans l’estomac, ni dans l’intestin, n’aurait pas grand intérêt.
• b. vrai. L’enrobage peut être utile lors de la prise du médicament. Une coloration différente
en fonction des dosages peut servir à faciliter l’utilisation du médicament en évitant les confu-
sions.
• c. faux. Les modifications lors de la libération de certains produits actifs par enrobage ne
sont jamais du type libération accélérée . L’enrobage permet d’obtenir un effet retard.
• d. faux. L’enrobage n’a pas uniquement un but esthétique. Il peut servir à masquer une
odeur ou une saveur désagréable. Il peut également à protéger les principes actifs des agents
extérieurs (humidité, oxygène, lumière . . .) ou encore éviter la destruction du principe actif
par les sucs gastriques.
• e. faux. Les comprimés pelliculés sont recouverts d’une fine pellicule pouvant être constituée
d’agents filmogènes, d’agents plastifiants et de poudre de charge.
Ce sont les comprimés enrobés par dragéification qui ont une couche de saccharose.
51 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les gélules sont composées de deux demi-enveloppes.
• c. faux. Les gélules contiennent généralement des poudres.
• d. faux. Il est possible de remplir des gélules à l’officine grâce à l’utilisation de piluliers.
• e. faux. Les gélules doivent être administrées entièrement, sans vider le contenu.
52 a. b. c. d. e.
• a. vrai. Il s’agit d’émulsions dans lesquelles la phase dispersée est lipophile et la phase
dispersante hydrophile.
• b. faux. Lorsqu’il s’agit de partie solide dispersée, on parle de suspension.
• e. vrai. Il est vrai qu’il existe des émulsions formées de globules dispersés dans un plus ou
moins consistant comme les pommades ou les crèmes.
UE 6 • Concours blancs 1109
53 a. b.
c. d. e.
Corrigés
• b. faux. C’est un effet clastogène qui induit une modification structurale.
• c. vrai. On utilise pour ce test différentes souches de Salmonella typhimurim portant des
mutations génétiques nécessaire pour la synthèse d’histidine.
• d. faux. C’est un effet mutagène qui induit une modification permanente de la structure
d’un gène ou de ses séquences de régulation.
• e. faux. Ce test permet d’estimer le potentiel cancérigène d’une substance.
54
a.
b.
c. d. e.
• a. vrai. L’existence de lésions de la peau comme les brûlures augmente l’absorption.
• b. vrai. L’urgence ou l’impossibilité de prise par voie buccale font utiliser la voie pa-
rentérale.
• c. vrai. Les vaisseaux de la muqueuse sublinguale se jettent dans la veine jugulaire et on
évite ainsi un premier passage hépatique.
• d. faux. C’est une voie entérale.
• e. faux. La fièvre et l’activité sportive peuvent augmenter l’irrigation sanguine de la peau
et accroı̂tre ainsi le taux de résorption du principe actif.
55
a. b.
c. d. e.
• b. faux. C’est un agoniste du récepteur GABA-A, augmente ainsi la fréquence d’ouverture
du canal chlore.
• d. vrai. C’est une benzodiazépine, elle n’est pas indiquée dans le traitement de la dépression.
Il s’agit d’un anxiolytique.
56 a. b.
c. d.
e.
• a. faux. C’est un antibiotique.
• b. vrai. C’est un AINS avec une activité antipyrétique.
• c. vrai. L’oméprazole inhibe l’enzyme H+ K+ ATPase, également appelée la pompe à pro-
tons.
• d. vraix. L’imipramine est également indiqué dans les douleurs neuropathiques, il a une
activité analgésique.
57 a. b. c. d. e.
Le volume de distribution est un paramètre caractérisant la distribution de la substance active.
Il traduit également l’intensité de sa diffusion dans l’organisme.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
58 a.
b. c. d. e.
La biodisponibilité d’un médicament est la fonction de la dose administrée, ou du principe
actif libéré par la forme pharmaceutique, qui parvient sous forme inchangée dans la circula-
tion systémique.
On la mesure en comparant les aires sous la courbe après administration du même médicament
par voie intraveineuse et par une autre voie.
Elle ne dépend pas de la dose car c’est la fraction de la dose administrée qui nous intéresse.
Elle dépend bien de la voie d’administration.
L’effet du premier passage diminue la force inchangée et donc diminue la biodisponibilité.
La biodisponibilité est maximale par voie intraveineuse, car c’est la voie pour laquelle 100 %
de la dose administrée se retrouve dans la circulation générale.
1110 Concours blancs • UE 6
59 a. b. c. d. e.
• La proposition a. peut être considérée comme vraie. On considère généralement qu’un
médicament n’a plus d’effet pharmacologique après cinq à sept demi-vies.
• b. faux. La demi-vie d’élimination correspond à la diminution de moitié de la concentra-
tion.
• d. faux. La demi-vie dépend aussi de la vitesse de distribution et de la clairance.
60
a.
b. c. d. e.
b. vrai. Il s’agit des crèmes ou patches contenant une association de lidocaı̈ne et de prilocaı̈ne.
61
a.
b.
c. d. e.
• a. vrai. Les alcaloı̈des sont des molécules organiques hétérocycliques azotées basiques pou-
vant avoir une activité pharmacologique.
• c. vrai.. On les trouve principalement chez les végétaux.
• d. faux. Certains sont des agents antipaludiens (quinine), ou anticancéreux (taxol).
62 a.
b. c. d. e.
• a. faux. Les premiers hôpitaux ont été à Antioche, capitale de la province de Syrie, par des
évêques de l’église byzantine.
• b. vrai. De brillants alchimistes sont issus de la civilisation arabo-musulmane. Rhazès au-
rait été alchimiste avant d’être un brillant médecin.
• c. faux. Il a été rédigé en 1513 par le médecin Rösslin.
• d. faux. Trotula est une femme médecin de la petite ville de Salerne, au sud de l’Italie.
• e. faux. La première université a été créée à Fès au Maroc, et la première université de
médecine a été créée à Salerne en Italie.
63 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le prix est indépendant du SMR.
• c. faux. Le comité de transparence donne un avis sur la prise en charge par la sécurité so-
ciale, en tenant compte du SMR et de l’AMSR.
64 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les différentes parties d’une même plante peuvent présenter des compositions chi-
miques très différentes et n’ont pas toutes la même action.
• b. faux. Elle est produite par génie génétique, on utilise en général une bactérie Escherichia
colicomme cellule hôte.
• c. vrai. Le point de départ d’une hémisynthèse est un produit d’origine naturelle acces-
sible, abondante et chimiquement apparenté à la substance désirée. Des transformations sont
nécessaires pour obtenir la molécule recherchée.
• d. vrai. Par exemple un mauvais séchage avant le stockage va endommager la récolte.
• e. vrai. C’est un antinéoplasique interagissant avec la tubuline, c’est un stabilisant du fu-
seau, isolée à l’origine, à partir d’extraits d’If.
65 a.
b.
c.
d.
e.
• La pharmacologie clinique est la science qui étudie les effets des médicaments (ou des
substances susceptibles de le devenir) sur les êtres humains. La pharmacologie clinique com-
prend notamment la pharmacocinétique humaine, la pharmacodynamie humaine, les essais
cliniques, la pharmaco-épidémiologie, la pharmacovigilance.
UE 6 • Concours blancs 1111
Corrigés
expérimentale.
• La pharmacodynamie clinique étudie les réponses aux médicaments chez l’homme par des
études cas-témoins (pharmaco-épidémiologie) : comparaison entre la fréquence d’une ca-
ractéristique, exposition (ici prise d’un médicament) ou facteur de risque, chez des sujets
présentant un événement donné (cas) ou ne le présentant pas (témoins).
66 a. b.
c. d. e.
• a. vrai.. Les 7 domaines transmembranaires sont organisés dans la membrane plasmique.
L’extrémité amino-terminale est extracellulaire. L’extrémité carboxyterminale est intracellu-
laire.
• b. faux. Dans la grande majorité des cas, l’interaction médicament-récepteur est une réaction
réversible gouvernée par la loi d’action de masse.
La liaison d’un médicament à sa cible est caractérisée par son affinité, son caractère réversible
ou non, et son caractère sélectif.
• c. vrai. Une même cible peut être visée par plusieurs médicaments. Il peut s’agir de
molécules ayant des effets identiques ou de molécules à effets opposés (agoniste/antagoniste).
En plus, aucun médicament n’est complètement spécifique d’une seule cible moléculaire.
• d. faux. Les récepteurs membranaires sont des glyco-protéines transmenbranaires de la
membrane plasmique.
Les récepteurs couplés aux protéines G sont des protéines monomériques comportant 7 hélices
transmembranaires.
Les récepteurs à activité de canal ionique sont des canaux ioniques activés par la liaison d’un
médiateur.
Les récepteurs guanylate cyclases de la membrane plasmique sont des protéines à une seule
hélice transmembranaire.
67 a. b. c.
d. e.
• a. faux. Il y a fermeture des canaux potassiques ATP dépendants s’il y a une augmentation
de l’ATP cytosolique, et ouverture de ces canaux quand on a une faible concentration d’ATP
cytosolique.
• b. faux. Cela entraı̂ne une augmentation de la concentration intracellulaire de K+ .
• c. faux. Cela entraı̂ne une dépolarisation.
68
a. b.
c. d. e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
69 a. b. c. d. e.
• a. faux. Ce sont des pentamères.
• b. vrai. Ils sont présents au niveau des muscles squelettiques où l’acétylcholine est sécrétée
par les nerfs moteurs.
• c. vrai. Ce sont des récepteurs-canaux perméables aux cations monovalents et divalents.
• d. vrai. On les retrouve également sur les glandes surrénales et sur les cellules productrices
d’hormones.
1112 Concours blancs • UE 6
70 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les enzymes de conjugaison, qui ont pour rôle de rendre les molécule hydroso-
lubles, interviennent dans les réactions de conjugaison de phase II. Les enzymes de conjugai-
son sont des enzymes cytosotiques (ex : UDP-glucurocyl-transférases . . .).
Les cytochromes P450 interviennent dans le métabolisme de phase I. Ce sont principalement
des réactions d’oxydation et d’hydrolyse, c’est-à-dire les réactions de fonctionnalisation.
• b. faux. Les réactions d’oxydation sont catalysées par le cytochrome P450, composant des
mono-oxygénases à fonction mixte, enzymes du réticulum endoplasmique.
Les enzymes responsables de la glucuronoconjugaison sont situées sur le réticulum. Mais les
autres enzymes de la réaction de phase II sont toutes dans le cytoplasme cellulaire.
• c. vrai. Le CYP2A4 intervient dans plus de 50 % du métabolisme des médicaments. Il est
principalement exprimé dans le foie.
• d. faux. Les réactions de fonctionnalisation permettent de transformer un médicament li-
pophile en un métabolite hydrophile. Ce sont les réactions de conjugaison (phase II) qui ont
pour rôle de les rendre hydrosolubles et donc éliminables par le rein.
71
a. b. c. d. e.
• a. vrai. La filtration glomérulaire ne concerne que la fraction libre des médicaments.
• b. vrai. Ne passe que les molécules d’un PM inférieur à 65 000 Da.
72 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. Cela concerne certaines enzymes du métabolisme (Cyp2D6. . .), certaines protéines
d’efflux (P-gp) ou encore des récepteurs nucléaires régulateurs transcriptionnels.
• c. vrai, comme par exemple avec le tacrine ou encore avec les anesthésiques halogénés.
73
a. b.
c.
d.
e.
b. faux. Il n’y a pas de déconditionnement des spécialités assimilés stupéfiants .
74
a. b. c. d. e.
c. vrai. Il peut également prescrire du matériel médical (cannes anglaises, fauteuils roulants,
appareil aérosol. . .)
• d. vrai. Il peut également prescrire des actes paramédicaux (séance de kinésithérapie, soins
infirmiers. . .)
• e. vrai. Une demande de prise en charge auprès de la caisse d’Assurance Maladie, avec une
prescription de médecin, peut être faite.
75 a. b. c. d.
e.
• c. faux. Ils sont pris en charge à 100 %.
• d. faux. Ils peuvent être délivrée en ville pour les spécialités disponibles.
76 a. b. c. d. e.
• a. faux. La première version du RCP est rédigée par la firme qui rédige l’AMM.
• b. vrai. L’allopurinol est indiqué dans le traitement des hyperuricémies, de la goutte ou en-
core les lithiases uriques. L’allopurinol peut provoquer des toxidermies bulleuses (syndrome
de Lyell ou encore de Stevens-Johnson) et des syndromes de DRESS.
• c. vrai. L’AMM est accompagnée du Résumé de Caractéristiques du Produit (RCP), de la
notice et de l’étiquetage. À la fin de l’évaluation de l’AMM, si l’AMM est recommandée par
une agence du médicament, une RCP est annexée.
UE 6 • Concours blancs 1113
Corrigés
77
a.
b.
c. d.
e.
• a. vrai. Le coût total de développement (clinique et préclinique) est estimé à environ 1
milliards.
• b. vrai. Certains essais vont durer quelques mois alors que d’autres peuvent aller jusqu’à
10 ans.
• d. faux. On obtient l’AMM au bout de la phase III.
78
a.
b.
c.
d. e.
• a. vrai. L’objectif de la pharmacogénétique est de pouvoir adapter la thérapeutique, c’est-
à-dire savoir quel médicament utilisé et à quelle posologie, en fonction du statut génétique de
l’individu.
• b. vrai. La codéine est métabolisé par CYP 2D6, il y a un polymorphisme connu du CYP
2D6 qui a pour conséquence l’existence de métaboliseurs lents, rapides ou intermédiaire. Par
exemple, chez les métaboliseurs lents, la codéine a peu d’effet analgésique, alors que chez les
métaboliseurs rapides ont l’apparition rapide d’effets indésirables.
• c. vrai.. La pharmacogénétique analyse le statut génétique et permet d’établir le lien entre
le polymorphisme génétique et la variabilité de la réponse à l’effet d’un médicament.
• d. vrai. Il y a comme polymorphisme d’ordre cinétique, le polymorphisme d’acétylation des
médicaments ou polymorphisme des CYP (variation d’expression des gènes codant pour des
enzymes impliquées dans le métabolisme des médicaments). Comme exemple de polymor-
phisme d’ordre pharmacodynamique, on peut citer le polymorphisme du gène du transporteur
de sérotonine, cible pharmacologique de la fluoxétine (variation d’expression de gènes codant
pour des récepteurs).
79 a. b. c. d. e.
• a. faux. Un produit cosmétique est une substance ou un mélange destiné à être mise en
contact avec les diverses parties superficielles du corps humain.
• b. faux. Le produit de tatouage se définit comme toute substance ou préparation colorante
destinée, par effraction cutanée, à créer une marque sur les parties superficielles du corps hu-
main. Il n’existe pas d’autorisation préalable de mise sur le marché pour ces produits.
• c. faux. La réglementation applicable aux produits de tatouage se rapproche de celle des
cosmétiques.
• d. vrai. Les produits réactifs appartiennent à la catégorie des dispositifs médicaux de diag-
nostic in vitro (DMDIV).
• e. vrai. Les produits thérapeutiques annexes (PTA) sont définis comme tout produit, à l’ex-
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
clusion de DM, entrant en contact avec des organes, tissus, cellules ou produits issus du
corps humain ou d’origine animale au cours de leur conservation , de leur préparation,
de leur transformation, de leur conditionnement ou de leur transport, avant leur utilisation
thérapeutique chez l’homme.
Dans les PTA, on retrouve les milieux de conservation de greffons, les milieux utilisés dans le
cadre de la fécondation in-vitro ou les milieux utilisés au cours de la préparation de produits
de thérapie cellulaire.
80 a. b. c.
d. e.
• a. vrai. Il s’agit d’une exclusivité commerciale temporaire.
• b. faux. La contrepartie d’une exclusivité est la publication de l’innovation.
• c. faux. Le médicament bénéficie d’un certificat complémentaire de protection CCP qui
prolonge la durée du brevet de 5 ans complémentaires au maximum. Il s’agit de compenser
1114 Concours blancs • UE 6
Concours n◦ 3
81 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les premiers pays producteurs mondiaux de cannabis sont le Maroc et l’Afghanis-
tan.
• b. faux. Le cannabis reste la substance illicite dont la consommation est la plus répandue
dans le monde.
• c. vrai. La prise de cannabis va provoquer un ralentissement du temps de réaction, une
altération de la mémoire de travail. Les troubles psychiatriques sont, par exemple, des an-
goisses aigües ou des dépressions.
• d. vrai. Il semble que la fumée de cannabis contient quatre fois plus de goudron que celle
du tabac. Cependant certains chercheurs croient que le THC de la fumée exercerait un effet
protecteur.
82 a. b. c. d. e.
• a. faux. La dépendance aux opiacés est tout d’abord psychologique puis une dépendance
physique apparaı̂t.
• b. faux. Les traitements de substitution ne doivent pas passer rapidement dans le cerveau.
Ils doivent avoir une cinétique plus lente pour éviter l’effet flash et l’effet de manque. C’est
pourquoi un traitement de substitution n’est jamais sous forme injectable.
• c. faux. La cocaı̈ne est un alcaloı̈de extrait de la feuille de coca.
• d. faux. La codéine est de la méthylmorphine, c’est un alcaloı̈de naturel constituant de
l’opium. La plus grande partie de la codéine utilisée dans l’industrie pharmaceutique est ob-
tenue à partir de la morphine.
83
a.
b. c.
d.
e.
• a. vrai. Selon le code de Santé publique (article L.5111-1),
. . . présentée comme possédant des propriétés . . . préventives à l’égard des maladies hu-
maines ou animales . . . .
• b. vrai : . . . en vue d’établir un diagnostic médical . . . .
• c. faux. Les compléments alimentaires sont définis comme des denrées alimentaires
dont le but est de compléter un régime alimentaire normal et qui constituent une source
concentrée de nutriments ou d’autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiolo-
gique . Ils peuvent être considérés comme des médicaments s’ils sont associés à des in-
dications thérapeutiques.
• d. vrai : . . . restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions physiologiques en exerçant une
action pharmacologique, immunologique . . . .
• e. vrai : . . . ou une action métabolique . . . .
84 a. b. c.
d. e.
• a. faux. Il est indiqué dans la définition . . . mise en contact avec les diverses parties su-
perficielles du corps humain . . . .
UE 6 • Concours blancs 1115
• b. faux. On peut lire dans la définition . . . la peau, les cheveux, les ongles, les lèvres ou
encore les dents . . . .
Corrigés
• c. faux. On parle de mise en contact . . . avec . . . parties superficielles et pas d’ingestion
sinon cela pour être considéré comme un complément alimentaire ou comme un médicament.
• d. vrai : . . . ou encore les dents . . . .
• e. faux. D’un point de vue légal, un produit cosmétique ne peut pas être présenté comme
ayant des propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines (l’acné est
considérée comme une maladie de peau), le produit relevant dans ce cas de la définition du
médicament par présentation.
85 a. b. c. d. e.
• a. faux. C’est la liste des stupéfiants.
• a. faux, sauf s’il existe un conditionnement de 3 mois et que la durée de l’ordonnance est
au moins égale à 3 mois.
• c. faux. : 3 mois ou 1 mois suivant le conditionnement et la durée de validité de l’ordon-
nance.
86 a. b.
c. d. e.
Le service médical rendu est un critère qui prend en compte plusieurs aspects : d’une part,
la gravité de la pathologie pour laquelle le médicament est indiqué, d’autre part, les données
propres au médicament lui-même dans une indication donnée.
Les principaux critères sont : l’efficacité et les effets indésirables, sa place dans la stratégie
thérapeutique, l’existence d’alternatives thérapeutiques, l’intérêt pour la santé publique.
87 a. b. c. d. e.
• a. faux. La publicité pour les médicaments fait l’objet d’un contrôle à priori. Il se traduit
par la délivrance d’un visa dénommé visa GP (pour le grand public) et visa PM (pour les
professionnels de santé), par l’ANSM.
• b. vrai. Elle a également la capacité de prendre toute mesure afin d’éviter qu’ils ne se re-
produisent.
• d. faux. On compare l’efficacité thérapeutique des médicaments lors d’essai clinique.
• e. faux. C’est le rôle des pharmaciens inspecteurs.
88
a. b.
c. d. e.
• a. vrai. Le remplacement de l’AFSSaPS par l’ANSM s’est fait en décembre 2011 suite à
l’affaire du Médiator R
.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• b. faux. Il existe une commission de suivi du rapport bénéfice risque des produits de santé
qui peut être consultée par le directeur général de l’ANSM.
La réévaluation du bénéfice et du risque après la commercialisation des produits de santé
faisant l’objet d’une AMM est un processus récurrent tout au long de leur cycle de vie.
• d. faux. C’est le rôle de l’Union National des Caisses d’Assurance Maladie (UNCAM).
• e. faux. C’est le rôle du Comité Economique des Produits de Santé (CEPS).
89 a.
b. c. d.
e.
• a. faux. Les suspensions sont des préparations généralement liquides constituées par un
ou plusieurs solides dispersés sous forme de fines particules dans un milieu de dispersion
liquide.
• b. vrai. Les agents épaississants vont limiter la sédimentation et avoir ainsi une répartition
uniforme de produit au moment de l’utilisation.
1116 Concours blancs • UE 6
• c. faux. On les retrouve plus souvent en flacon, qui est un conditionnement multi-dose.
• d. faux. Les caractères des suspensions varient en fonction de la proportion des deux phases,
des adjuvants et de la taille des particules dispersées. Pendant la conservation, on peut avoir
des cas de sédimentation, il suffit de les remettre en suspension au moment de l’emploi par
agitation manuelle.
• e. vrai. Une suspension uniforme est injectable après avoir agitation avec le volume prescrit
d’un liquide stérile spécifié avec la poudre.
90 a. b. c. d. e.
c. faux : la proportion de certains excipients comme les diluants peut atteindre 70 à 90 % de
la masse du comprimé.
91 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux. Le volume de distribution est bien plus important au volume au corps humain
quand il est stocké ou lié spécifiquement dans certains tissus.
• d. vrai. Elle peut être, dans certains cas, supérieur à 10 L/kg.
92 a. b. c. d. e.
La pharmacocinétique étudie de manière descriptive et quantitative ce que devient un médica-
ment dans l’organisme. Il y a quatre étapes principales du devenir du médicament, qui sont :
absorption ; distribution ; métabolisme ; élimination.
93 a. b. c. d. e.
La biodisponibilité n’est jamais totale pour la voie orale.
94
a.
b. c. d.
e.
• a. vrai. Une diminution de l’élimination conduit à un allongement de la demi-vie d’élimination
et à une augmentation de la concentration plasmatique.
• b. vrai. Par exemple, la vieillesse induit une diminution de la masse musculaire, de l’eau
totale, des protéines et de l’élimination hépatique et rénale.
95
a.
b. c. d. e.
• b. vrai. Elles sont plus longues et plus coûteuses.
a
a+b
• c. faux. RR est c ·
c+d
taux d’incidence exposés
• e. faux. On a : RR = · Si RR est inférieur 1, cela veut dire que
taux d’incidence non exposés
taux d’incidence exposé est inférieur au taux d’incidence non exposés. Le facteur de risque
est alors un facteur protecteur.
96 a.
b. c. d. e.
• a. faux. Ce sont les suppositoires ou les ovules qui sont fabriqués par coulée dans des
moules.
• c. faux. Il existe les comprimés vaginaux.
• d. vrai. Il existe en conditionnement multi-dose comme dans les piluliers.
• e. faux. La biodisponibilité IV est la biodisponibilité maximale.
UE 6 • Concours blancs 1117
97 a. b. c. d. e.
Corrigés
• a. faux. Ce sont des capsules à enveloppes dures.
• b. faux. Les gélules sont administrées par voie orale, on a un risque d’altération de la
molécule active liée aux sécrétions digestif, il y a modification de l’absorption à cause, par
exemple, de la présence ou non de substances dans le tractus digestif.
• d. faux. Elles contiennent en général une poudre, les capsules molles sont adaptées à l’ad-
ministration de liquides huileux.
• e. vrai. C’est une méthode qu’on retrouve en officine. On remplit les gélules par écoulement
et arasage.
98 a. b. c. d. e.
• a. faux. Il n’y a de particules solides dans les émulsions.
• b. vrai. Une émulsion L/H est une émulsion Lipophile dans Hydrophile.
• d. faux. Ils sont généralement laiteux.
• e. vrai. Il peut y avoir une sédimentation pendant la conservation, il suffit une agitation
manuelle pour les remettre en suspension.
99
a. b. c. d. e.
• b. faux. On a pas de modification structurale.
• c. faux. On est juste à la recherche d’une potentialité mutagène, le critère de sécurité d’uti-
lisation est l’objectif de la phase I des essais cliniques.
• d. faux. C’est le rôle des études de carcinogénicité.
• e . faux. En général, on utilise Salmonella Typhimurium.
100 a. b.
c. d. e.
Le transport passif correspond à la libre traversée des membranes biologiques par le médica-
ment.
C’est un phénomène non saturable, et non soumis à compétition, qui permet les échanges
bidirectionnels du médicament d’un milieu à l’autre.
La migration à travers la membrane dépend du gradient de concentration. Elle se fait du mi-
lieu le plus concentré vers le milieu le moins concentré.
Elle ne consomme pas d’énergie et n’est pas saturable.
Les molécules doivent être liposolubles, non ionisées et sous forme libre.
La diffusion passive dépend également du poids moléculaire de la substance médicamen-
teuse, les molécules de grande taille étant moins bien absorbées que les petites molécules.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
101 a. b. c. d. e.
• b. vrai. Les vaisseaux de la muqueuse sublinguale se jettent dans la veine jugulaire et on
évite ainsi un premier passage hépatique.
• c. faux. C’est une voie entérale.
• d. faux. L’existence de lésions de la peau augmente l’absorption.
• e. faux. La voie d’urgence est la voie intra-veineuse.
102
a. b. c.
d. e.
• a. vrai. C’est le cas des prodrogues.
• b. faux. Elle a lieu au niveau du foie, des poumons, du rein, des intestins. . .
• d. vrai. Ce sont les réactions de phase II.
1118 Concours blancs • UE 6
103
a. b.
c.
d. e.
−
b. faux. Il augmente l’entrée de Cl .
104 a. b. c. d. e.
• a. faux. La digitale n’est pas une plante marine.
• b. faux. La digitale est une plante dont on extrait des hétérosides cardiaques.
• c. faux. La digitale n’a pas d’effet émétisant.
• d. vrai. On l’utilise pour traiter certains troubles du rythme supraventriculaire.
105
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Cette théorie est fondée sur la croyance que l’aspect et la couleur des plantes sont
en rapport avec leurs propriétés médicinales.
• b. vrai. Dans la théorie des signatures, une similitude de forme, contour et couleur va servir
d’indicateur pour une vertu thérapeutique.
• c. faux. Galien est à l’origine de la théorie des contraires.
• d. vrai. Par exemple le suc de carotte lutte contre la jaunisse.
106
a. b. c.
d.
e.
107 a. b. c. d. e.
• a. faux. Il est post-AMM, il est déjà commercialisé.
• c. faux. Il s’agit de la pharmacovigilance et l’épidémio-pharmacologie.
• d. faux. Il ne doit pas s’agir de volontaires mais des patients traités.
• e. vrai. C’est le rôle de la pharmacovigilance.
108 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le plus souvent, il passe dans la circulation générale et il y a souvent une action
générale.
• b. faux. Le mécanisme d’action des médicaments homéopathiques n’est pas encore élucidé.
• c. faux. L’homéopathie est basée sur le principe de similitude des symptômes et non de
concentration plasmatique minimale active.
• d. vrai. Un médicament a très souvent une liste d’indications thérapeutiques.
109 a. b. c. d. e.
• Les curarisants bloquent la transmission entre l’extrémité du nerf moteur et le muscle strié
squelettique en entrant en compétition avec l’acétylcholine pour se fixer aux récepteurs nico-
tiniques de la plaque motrice.
• Les sétons sont des antagonistes des récepteurs serotoninénergiques SHT3 impliqués dans
les phénomènes de réflexe émétique consécutifs aux traitements cyclotoniques.
• Les spironolactones sont des antagonistes compétitifs de l’aldostérone, au niveau des récep-
teurs de l’hormone minéralo-corticoı̈de.
• Le tamoxifène est un anti-estrogène par inhibition compétitive de la liaison de l’estradiol
avec ses récepteurs.
110 a. b. c. d. e.
• a. faux. Il y a les neuromédiateurs purinergiques (adénosisne, AMP, ADP et ATP), les
UE 6 • Concours blancs 1119
Corrigés
• c. vrai, et leurs actions sont rapides.
• d. vrai. Le GABA est un neuromédiateur, métabolite décarboxylé du glutamate.
111
a. b.
c. d.
e.
• b. faux. Le syndrome de manque est lié à la pharmacodépendance.
• d. faux. L’organisme peut tolérer plus facilement une exposition plus importante, sans qu’il
y ait une dépendance pour autant.
• e. vrai. Par exemple, lors de l’administration chronique de morphine, une tolérance à ses
effets analgésiques se développe mais également pour l’effet dépresseur respiratoire.
112 a. b.
c. d. e.
• a. faux. La dissolution précède l’absorption.
• b. faux. L’action pharmacologique ne peut pas se faire avant la libération du principe actif.
• c. vrai. On a la dispersion solide du PA ensuite la dispersion moléculaire du PA et ensuite
le passage dans le sang.
113
a. b. c. d. e.
• a. vrai. C’est un antagoniste pur et spécifique des morphinomimétiques sans effet agoniste.
C’est un antidote aux morphiniques.
• b. vrai. C’est un antagoniste des benzodiazépines et des molécules apparentées.
• d. faux. Il s’agit de Relistor
R
qui est indiqué dans le traitement de la constipation liée aux
opioı̈des.
114 a. b. c. d. e.
• a. faux. La clairance représente la capacité d’un organe à épurer totalement un volume de
sang d’une substance par unité de temps.
• b. faux. La sécrétion tubulaire est un phénomène actif avec deux familles de transporteurs
différents s’il s’agit de molécules acides ou basiques.
• c. faux. La clairance rénale est égale à :
clairance rénale = clairance filtration + clairance sécrétion - clairance réabsorption.
• d. faux. La clairance hépatique se compose de la clairance métabolique et de la clairance
biliaire.
115 a. b.
c. d. e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
a. vrai. C’est une modification de séquence stable, observée chez plus de 1 % de la popula-
tion.
116
a.
b.
c. d. e.
117
a. b. c. d. e.
a. vrai. Elle est, en général, réservée à certains médecins spécialistes, ou à des médecins
exerçants dans des établissements de santé ou des centres de soins d’accompagnement et de
prévention en addictologie.
118
a. b. c. d. e.
• a. vrai. Une dénutrition modifie le volume de distribution avec un risque de surdosage,
1120
119 a. b. c. d. e.
d. vrai. Il s’agit très souvent d’une particularité génétique.
120
a.
b. c.
d.
e.
• a. vrai. On peut avoir une accumulation du produit et de ses métabolites.
• b. vrai. On augmente le risque d’interaction médicamenteuse.
• d. vrai. Il s’agit du polymorphisme génétique.
• e. vrai. On peut avoir une perturbation du métabolisme du médicament et, si on a une hypo-
albuminémie, on a un risque d’augmentation de la forme libre du médicament avec un risque
de surdosage.
UE 7
Santé, société, humanité
Table de l’UE 7
Énoncés des QCM classés 1123
5. Psychologie 1143
6. L’homme et son environnement 1144
7. Sémantique et terminologie médicale 1146
L’enseignement de l’UE 7 est celui qui est le plus variable entre les universités. Nous avons
choisi les thèmes dont l’enseignement est le plus répandu. Mais, comme dans toutes les UE,
c’est votre propre cours de l’année qui est votre référence.
5 Parmi les personnages suivants quel(s) est (sont) celui (ceux) qui est (sont) à l’ori-
UE7
2. Droit et éthique
12 Le secret professionnel :
a. Est une obligation uniquement morale pour le médecin.
b. Est dû à tout patient.
c. Est opposable à tout patient.
d. Ne concerne que certaines informations.
e. Est un des aspects du respect du patient.
D’après concours Dijon
15 Le code de Nuremberg :
a. Est écrit à la fin de la première guerre mondiale en réaction aux exactions en
matière de recherche, par exemple celle effectuées avec le gaz moutarde.
b. Parmi les chefs d’accusation, il y a eu la recherche des méthodes pour rendre
l’eau de mer potable.
c. A contribué à l’émergence de la bioéthique moderne.
d. Il n’y a plus eu à l’issue de ce code d’entrave à la protection de l’individu en
matière de recherche biomédicale.
e. Insiste sur le caractère indispensable du consentement éclairé.
D’après concours Rouen
16 La personne de confiance :
a. Est désignée par le médecin traitant.
b. A un accès direct au dossier du malade.
c. Peut refuser les soins au nom du malade.
d. Est désignée pour deux ans.
e. Toutes les propositions précédentes sont inexactes.
D’après concours Rennes
19 Concernant l’euthanasie :
a. Elle se définit par la non-instauration ou l’arrêt d’un traitement nécessaire au
maintien de la vie.
b. Le suicide assisté est une forme d’euthanasie.
c. Son but est d’éviter l’obstination déraisonnable.
d. Cette pratique est légalisée aux Pays-Bas depuis plus de 10 ans.
e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
20 Parmi les événements datés suivants, quel(s) est(sont) celui(ceux) qui a (ont) constitué
une étape dans la reconnaissance et la compensation du handicap ?
a. La loi de 1898 sur la reconnaissance des accidents du travail.
b. La loi de 1905 sur la séparation des églises et de l’état.
c. La création de la sécurité sociale en 1945.
d. La loi d’orientation de 1975 en faveur des personnes handicapées.
e. La loi du 11 février 2005 sur l’égalité des droits et des chances, la participation
et la citoyenneté des personnes en situation de handicap.
D’après concours Lille
santé.
c. Permet à tout patient, informé par un praticien des risques encourus, de refuser
un acte de soin.
d. Est satisfait par l’inscription des échanges écrits entre professionnels de santé
dans le dossier médical du patient.
e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
UE7
31 La sédentarité :
a. Est un facteur de risque pour la santé.
b. Est un comportement non modifiable.
c. Peut avoir des effets délétères sur la santé.
d. Est un comportement à favoriser.
e. Est associé à l’évolution de la mécanisation.
D’après concours Nancy
40 Parmi les maladies infectieuses suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui relève(nt)
d’une vaccination obligatoire ?
a. La fièvre jaune. b. La diphtérie.
c. La grippe. d. La tuberculose.
e. Le tétanos.
D’après concours Amiens
45 Dans une population de 100 000 personnes, il y eu en 2009, 1000 décès. Cette même
année, il a été dépisté 300 tuberculoses dont 200 chez les hommes. Il a été enregistré 60 décès
par tuberculose, dont 50 chez les femmes pour cette année.
a. Le taux brut de mortalité est de 60 sur 100 000.
b. La mortalité proportionnelle due à la tuberculose est de 6 %.
c. Le taux de létalité pour la tuberculose est de 20 %.
d. Le taux de mortalité spécifique pour la tuberculose chez les femmes est proche
de 85 %.
e. Le taux de mortalité spécifique chez les hommes est de 1 sur 10 000.
D’après concours Amiens
46 Concernant la variole :
a. Est la maladie la plus contagieuse connue.
b. Le dernier cas de variole est observé en Ouganda en 1976.
c. L’OMS déclare l’éradication de la variole en 1979 et l’inutilité de la
vaccination.
d. Le virus de la variole n’existe plus dans le monde.
e. L’immunité anti-infectieuse de la population reste excellente.
D’après concours Amiens
48 La prévention secondaire :
a. Vise à réduire la gravité d’une maladie.
b. Rassemble les actions de dépistage comme celui du cancer du col de l’utérus.
c. Vise à réduire l’incidence de la maladie.
d. Concerne les actions comme la vaccination.
e. Vise à amoindrir les incapacités d’une pathologie.
D’après concours Limoges
52 Concernant la prévention :
a. La prévention universelle s’adresse aux individus à risque élevé.
b. Le dépistage est l’une des stratégies de prévention primaire.
1134 Énoncés • UE 7
53 Concernant le vieillissement :
a. Le vieillissement d’une population survient lorsque le nombre de personnes
âgées de plus de 65 ans dans une population augmente.
b. L’augmentation de l’espérance de vie augmente le vieillissement de la
population.
c. La baisse de la natalité favorise le vieillissement de la population.
d. Les variations de natalité n’ont pas d’influence sur le vieillissement de la
population.
e. Une forte immigration peut aussi être responsable du vieillissement de la popu-
lation.
D’après concours Paris 7
54 Dans la liste suivante, quels sont les facteurs considérés comme des facteurs de
risque d’athérosclérose ?
a. L’alcool.
b. L’hypercholestérolémie.
c. L’hypertension artérielle.
d. L’absence d’activité physique.
e. Manger cinq fruits et légumes.
D’après concours Paris 7
56 Parmi les déterminants de la santé suivants, quels sont ceux qui sont liés au mode
de vie de l’individu ?
a. La pollution.
b. L’alimentation.
c. La pratique sportive.
d. L’existence de maladies familiales génétiques.
e. Des conduites à risque.
D’après concours Paris 7
UE 7 • Énoncés 1135
61 Dans les propositions suivantes, cochez celle(s) qui relève(nt) de la prévention se-
condaire :
a. Prendre la tension artérielle au moins un fois par an.
b. Prendre un traitement médicamenteux dans les suites d’un infarctus du
myocarde.
1136 Énoncés • UE 7
67 Concernant la vaccination :
a. Le vaccin contre le tétanos est un vaccin altruiste.
b. Seule les maladies à réservoir humain et à transmission interhumaine peuvent
être éradiquées par la vaccination.
c. Un individu immuno déficient ne doit pas être vacciné avec le BCG.
d. La vaccination contre l’hépatite B est obligatoire pour tous en France.
e. L’IDR est obligatoire pour les étudiants en santé.
D’après concours Lille
68 Concernant l’alcool :
a. Une pratique de bizutage ne peut pas faire l’objet de poursuites si elle a eu lieu
en dehors du cadre scolaire.
b. Dans les cas de bizutage, le consentement de la personne qui le subit écarte les
auteurs d’éventuelles poursuites.
c. L’alcool est un excitateur du système nerveux central
d. L’alcool peut entraı̂ner des crises convulsives.
e. L’éthanol est très diffusible dans l’organisme vu sa faible taille.
D’après concours Lille
76 Quelles sont les deux principaux motifs d’admission en affection de longue durée
par l’assurance maladie ?
a. Maladies mentales. b. Maladies respiratoires.
c. Diabète. d. Cancers.
e. Maladies cardio-vasculaires.
D’après concours Nantes
79 Concernant l’ONDAM :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
82 Parmi les propositions suivantes, indiquez celle(s) qui correspond(ent) aux mis-
sions de la Haute autorité de santé (HAS) :
a. Évaluer les prestations offertes dans les établissements sociaux et médico-
sociaux.
b. Promouvoir les bonnes pratiques et le bon usage des soins.
c. Mettre en œuvre la certification des établissements de santé.
d. Gérer l’information médicale hospitalière systématiquement collectée pour tous
les séjours hospitaliers.
e. Conclure, avec les entreprises pharmaceutiques, des conventions portant sur le
prix des médicaments.
D’après concours Paris 5
87 Parmi les propositions suivantes, indiquez celle(s) qui correspond(ent) aux mis-
sions des Agences régionales de santé (ARS) :
a. Assurer, à l’échelon régional, le pilotage d’ensemble du système de santé.
b. Organiser la collecte de sang et la transfusion sanguine.
c. Organiser la certification des établissements de santé.
UE7
d. Garantir une approche plus cohérente et plus efficace des politiques de santé
menées sur un territoire, avec une plus grande fluidité du parcours de soin, pour
répondre aux besoins des patients.
e. Contribuer à l’élaboration de la politique du médicament et fixer les prix des
médicaments et dispositifs médicaux.
D’après concours Paris 5
1142 Énoncés • UE 7
5. Psychologie
93 Concernant le transfert :
a. Il désigne les réactions du patient envers le soignant.
b. Il désigne les réactions du soignant envers le patient.
c. Il désigne uniquement les réactions inconscientes.
d. Il comprend la réactualisation de désirs inconscients ayant leur origine dans la
période infantile.
e. Il doit être évité car il fausse la relation thérapeutique.
D’après concours Paris 13
95 Concernant l’attachement :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
97 L’empathie :
a. C’est ressentir soi-même les émotions d’autrui.
b. Permet au médecin de faire alliance avec le patient.
c. C’est reconnaı̂tre la perspective émotionnelle immédiate d’autrui en abandon-
nant la sienne.
d. Est le modèle paternaliste de la relation médecin-patient.
e. A pour but de s’identifier au patient.
D’après concours Dijon
98 La reformulation est :
a. Une intervention qui consiste à redire d’une manière explicite ce que le sujet
vient d’exprimer.
b. Un moyen de rester en conscience interne.
c. La possibilité de développer des interprétations.
d. Un moyen de prouver l’écoute et la compréhension du message délivré par un
tiers.
e. Une technique à utiliser dans les situations d’agressivité.
D’après concours Dijon
8. Questions rédactionnelles
113 Le cancer
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
Parmi toutes les maladies, le cancer est sans doute celle qui véhicule le plus d’images pro-
fanes et de représentations, c’est à dire d’idées communément acceptées et s’inscrivant dans
la mémoire longue de la société.
Vous développerez les cinq grandes représentations profanes sur le cancer, en montrant éven-
tuellement le décalage entre ces représentations et la réalité des faits.
UE7
UE 7 Concours blanc (énoncé) (1h)
Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
2 La précarité :
a. La précarité est spécifique d’une classe sociale.
b. La précarité peut conduire à la grande pauvreté.
c. Une mesure de la précarité est définie par rapport au revenu médian de la
population.
d. La précarité concerne très peu de personnes en France.
e. La mesure de la précarité est une mesure absolue.
D’après concours Paris 7
10 La dépendance :
a. Est un phénomène exclusivement réservé au sujet âgé.
b. Est caractérisée par une perte d’activité pour les actes de la vie quotidienne.
c. Est surtout liée à la perte des télomères.
d. Concerne plus les hommes que les femmes.
e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble
13 Parmi les actions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui relève(nt) de la prévention
primaire ?
a. La chimioprophylaxie du paludisme.
b. L’interdiction de fumer dans les lieux publics.
c. Le dépistage individuel du cancer de la prostate.
d. La vaccination contre la polyomyélite.
e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble
UE 7 • Concours blanc 1151
c. Les obstétriciens sont les spécialistes avec le plus fort pourcentage de secteur
2.
d. Les pédiatres sont les médecins au revenu avant impôt le plus faible en 2013.
e. La moitié de la prime d’assurance est prise en charge pour les médecins en
secteur 1.
D’après concours Limoges
19 Quelles sont les deux maladies professionnelles les plus fréquentes en France ?
a. Syndrome du canal carpien.
b. Cancer broncho-pulmonaire lié à l’amiante.
c. Tuberculose pulmonaire.
d. Surdité.
e. Lupus érythémateux.
D’après concours Nantes
2
a. b. c. d. e.
En 1895, Wilheim Rontgen découvre des rayons électromagnétiques qu’il appelle rayons X
puisque leur nature est alors inconnue. Cette découverte lui valut le premier prix Nobel de
physique en 1901.
Hors du temps du concours :
Les rayons gamma ont été découverts par le chimiste français Paul Villard (1860-1934).
La radioactivité a été découverte en 1896 par Henri Becquerel.
Les streptrocoques constituent un ensemble de microorganismes.
3 a. b. c. d.
e.
• a. faux. Des méthodes rudimentaires sont très anciennes. Mais l’anesthésie telle qu’on la
conçoit aujourd’hui est née au XIXe siècle.
• b. faux. Claudius Amyand est l’auteur de la première appendicectomie de l’histoire en
1735.
• c. faux. La première greffe de cœur a été réalisée par le professeur Barnard au Cap en
Afrique du Sud le 3 décembre 1967.
• d. faux. C’est au XXe siècle. En 1995 un accident chirurgical avec cette nouvelle technique
a suscité une polémique.
• e. vrai. Le premier robot chirurgical au monde a été développé et utilisé pour la première
fois à Vancouver en 1983.
4
a.
b. c. d. e.
• a. vrai. Ambroise Paré (1510 - 1590) est souvent considéré comme le père de la chirurgie
moderne.
• b. vrai. Thomas Sydenham (1624 - 1689) est souvent considéré comme le père de la
médecine anglaise. Son nom reste attaché au laudanum de Sydenham, une potion analgésique
à base d’opium.
• c. vrai. William Thomas Green Morton (1819 - 1868) dentiste et chirurgien américain,
est responsable de la première démonstration publique réussie des qualités de l’éther en tant
qu’anesthésique par inhalation.
• d. vrai. Le gate control a été décrit en 1965 par Melzack et Wall.
• e. faux. Il s’agit du XXe siècle.
UE 7 • Corrigés 1155
5 a. b. c.
d. e.
Corrigés
• a. vrai. La première caractérisation du streptocoque du groupe A a été donnée par Louis
Pasteur en 1879.
• b. faux. Edward Jenner est connu pour avoir découvert le premier vaccin contre la variole.
• c. faux. Howard Florey est connu pour son rôle dans l’extraction de la pénicilline.
• d. vrai. Robert Koch a découvert la bactérie responsable de la tuberculose qui porte son
nom : bacille de Koch.
• e. faux. William Morton est lié à l’histoire de l’anesthésie.
6
a. b.
c.
d. e.
Claude Bernard (1813 - 1878) est considéré comme l’un des principaux initiateurs de la
médecine expérimentale. Sa découverte la plus remarquable est la fonction glycogénique du
foie.
• b. faux. Pendant ses études, Claude Bernard a rencontré Pierre Rayer et Casimir Daraine.
Vous pouvez ne pas le savoir ! Mais vous devez savoir que le chirurgien Christian Barnard a
réalisé la première transplantation cardiaque en 1967.
• d. vrai. Il décrit le concept de milieu intérieur (liquide qui entoure les cellules) dont la
stabilité est indispensable à la vie.
• e. faux. L’existence du glucagon est postulé pour la première fois en 1923. Mais il n’est
isolé qu’en 1953.
7
a. b. c.
d. e.
• a. vrai. L’unification des descriptions cliniques et l’apparition terme tuberculose datent des
années 1830.
• b. faux. Robert Koch met en évidence le bacille tuberculeux et publie ses résultats en 1882-
1884.
• c. faux. Le premier examen radiologique date de 1897.
• d. vrai. Les ravages de la tuberculose ont conduit à la création d’associations de prévention
et d’aide (Ligue contre la tuberculose 1891) et l’intervention de l’état (généralisation des dis-
pensaires en 1916).
• e. faux. La tuberculose est toujours répandue dans le monde, même si on observe un recul.
8 a. b. c. d. e.
• Molière (1622-1673) créé le médecin malgré lui en 1666.
• René Laennec (1781-1826) a créé le diagnostic par auscultation. Il présente ses travaux
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
Dans l’ordre du plus ancien vers le plus récent on peut donc classer : Harvey - Molière -
Jenner - Larrey - Laennec.
9
a. b.
c.
d.
e.
• a. vrai. Robert Koch (1843-1910) a découvert la bactérie responsable de la tuberculose, et
qui porte son nom : bacille de Koch.
• b. faux. Louis Pasteur est mort en 1895 et les premiers prix Nobel ont été attribués en 1901.
1156 Corrigés • UE 7
• c. vrai. Alexandre Yersin (1863-1943) découvre le 20 juin 1894 le bacille de la peste qui
porte son nom Yersinia pestis.
• d. vrai. Félix Archimède Pouchet (1800-1872) a été l’adversaire de Louis Pasteur en
défendant la théorie de la génération spontanée.
• e. vrai. C’est l’équipe de Charles Nicolle (1866-1936) qui a démontré en 1909 que le vec-
teur du typhus est le pou.
10
Charles Darwin (1809 - 1882) publie en 1859 son livre De l’origine des espèces.
René Laennec 1781 - 1826 créé le diagnostique médical par auscultation grâce à l’inven-
tion du stéthoscope (1816).
Le procès de Nuremberg (1945-1946) est la première mise en application de la condam-
nation pour crime contre l’humanité.
En 1846, Morton, un dentiste américain, utilise l’éther pour l’ablation d’une tumeur.
Watson et Crick proposent la structure en double hélice de la molécule d’ADN le 25 avril
1953.
Le 14 mai 1796, Édouard Jenner découvre la vaccination contre la variole.
Dominique Larrey (1766 - 1842) chirurgien en chef de l’armée de Napoléon développe les
soins sur le champ de bataille et utilise en particulier l’amputation.
La pénicilline fut découverte le 3 septembre 1928 par le Britannique Alexander Fleming.
Mais elle n’a été introduite pour des thérapies qu’à partir de 1941.
Le brevet et la marque de l’aspirine sont déposés par la société Bayer en 1899.
On obtient le classement chronologique du plus ancien au plus récent :
F ; G ; B ; D ; A ; J ; I ; H ; C ; E.
11
Ambroise Paré (1510 - 1590) était le médecin de Henri II (1519 - 1559 ) à la fin de son
règne. Il a mis au point la ligature des artères.
Hippocrate (vers 460 av. J.C. - 377 av. J.C.) est considéré comme le père de la médecine.
Guy de Chauliac (1298 -1368) est l’auteur d’un traité de chirurgie Chirurgia Magna publié
en 1363.
Abdulcasis alias Abu Al-Qasim (936 - 1013), chirurgien arabe d’Espagne à la même
époque qu’Avicenne.
André Vésale (1514 - 1564), premier véritable anatomiste, procède en 1543 à une dissec-
tion publique du corps d’un condamné.
William Harvey (1578 - 1657), médecin anglais. On lui attribue la découverte et la démonstration
de la circulation sanguine générale, dans son ouvrage majeur de Motu Cordis (1628).
Molière (1622 - 1673) comédien et dramaturge français. Dans Le Médecin malgré lui (paru
en 1667), il parodie les pratiques médicales de son époque.
Les premières trépanations remontent au Néolithique. Le Néolithique débute entre 8 500
et 6 000 ans av. J.-C. suivant les régions Le Néolithique prend fin avec l’apparition de la
métallurgie du bronze (alliage de cuivre et d’étain), à partir d’environ 3 000 ans av. J.-C.
La médecine sumérienne remonte à la fin du III e millénaire av. J.C.. Un plus grand corpus
date de la première moitié du IIe millénaire.
Claude Gallien (131 - 201), médecin grec, considéré comme l’un des pères de la pharma-
UE 7 • Corrigés 1157
cie.
Corrigés
On obtient le classement chronologique du plus ancien au plus récent :
H ; I ; B ; J ; D ; C ; E ; A ; F ; G.
2. Droit et éthique
12 a. b. c. d. e.
Le secret professionnel est un devoir professionnel et juridique pour le médecin et un droit
protecteur de la personne pour le patient.
Le secret couvre l’ensemble des informations concernant la personne.
13
a. b. c. d. e.
Il existe deux types de méthode pour interrompre une grossesse :
la méthode médicamenteuse (jusqu’à 5 semaines de grossesse, soit 7 semaines d’aménor-
rhée) dans un centre spécialisé ;
la méthode chirurgicale (jusqu’à 12 semaines de grossesse, soit 14 semaines d’aménor-
rhée) dans un établissement de santé.
Un délai de réflexion d’une semaine doit être respecté. Le délai de réflexion peut être rac-
courci à 2 jours si l’âge gestationnel est situé entre 12 et 14 semaines d’aménorrhée.
Par ailleurs, un avortement pour motif médical est possible à tout moment avant l’accouche-
ment s’il existe une forte probabilité que l’enfant à naı̂tre soit atteint d’une affection grave et
incurable.
14 a.
b.
c. d.
e.
• a. faux. b. vrai. La loi de 1994 sur le corps humain a pour principe l’indisponibilité du
corps humain.
• c. vrai. d. faux. La vente d’organes est interdite. Le corps humain n’est pas un patrimoine.
• e. faux. La bioéthique est fondée sur le respect de la personne, de la liberté du patient et le
secret médical.
15 a. b.
c. d.
e.
• a. faux. e. vrai. Le code de Nuremberg est une liste de dix critères contenue dans le juge-
ment du procès des médecins de Nuremberg (décembre 1946 - août 1947). Le consentement
volontaire du sujet humain est absolument essentiel.
• c. vrai. Mais la réflexion éthique et juridique sur l’expérimentation humaine était com-
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
16 a. b. c. d. e.
• a. faux. Toute personne majeure peut désigner une personne de confiance qui peut être un
parent, un proche ou son médecin traitant.
• b. faux. Si le patient est amené à consulter son dossier médical, il peut demander à la
personne de confiance de l’accompagner dans ses démarches. En revanche, sa personne de
confiance ne peut accéder directement à son dossier médical.
• c. faux. Si le patient est hors d’état d’exprimer sa volonté, la personne de confiance doit
1158 Corrigés • UE 7
17 a. b. c. d. e.
Une première déclaration des droits de l’enfant (dite déclaration de Genève) a été adoptée en
1924 par la Société des Nations. Mais c’est en 1959 que l’ONU a adopté la Déclaration des
droits des enfants.
18
a. b. c. d.
e.
article L 1110-1 créé par la loi du 4 mars 2002
Le droit fondamental à la protection de la santé doit être mis en oeuvre par tous moyens disponibles au
bénéfice de toute personne. Les professionnels, les établissements et réseaux de santé, les organismes
d’assurance maladie ou tous autres organismes participant à la prévention et aux soins, et les autorités
sanitaires contribuent, avec les usagers, à développer la prévention, garantir l’égal accès de chaque
personne aux soins nécessités par son état de santé et assurer la continuité des soins et la meilleure
sécurité sanitaire possible.
• b. faux. C’est l’article L.1111-7 qui permet à tous de consulter son dossier médical.
• c. faux. C’est une notion qui figure dans la loi Leonetti du 2 avril 2005.
• d. faux. Depuis le 1e janvier 2016, c’est la protection universelle maladie (PUMA), an-
ciennement couverture maladie universelle (CMU), qui permet l’accès aux soins de toute
personne résidant en France et qui n’est pas déjà couverte par un autre régime.
19
a.
b.
c. d. e.
Il existe trois formes d’euthanasie :
l’euthanasie passive (arrêt des soins) ;
l’euthanasie active (injection létale) ;
le suicide assisté (fournir des moyens pour se donner la mort).
Les propositions a et c correspondent à l’euthanasie passive, et on peut les accepter.
Aux Pays-Bas, depuis 2002, les médecins qui participent à un suicide assisté ne sont plus
poursuivis. Mais l’euthanasie active reste un délit. La proposition d n’est donc pas assez
précise.
20 a. b.
c. d. e.
On peut aussi rajouter la loi du 1e janvier 2016 relative à l’adaptation de la société au vieillis-
sement.
21
a. b. c. d. e.
La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances la participation et la ci-
toyenneté des personnes handicapées apporte des évolutions dans les domaines : définition
du handicap, droit à la compensation, scolarité, insertion professionnelle, inclusion sociale et
citoyenne, accessibilité, création des Maisons départementales des personnes handicapées.
22 a. b. c. d. e.
a. faux. L’article L 1110-3 ne traite pas du droit à l’information médicale, mais de la discri-
mination.
23 a.
b. c.
d. e.
UE 7 • Corrigés 1159
Le Droit disciplinaire médical est l’ensemble des sanctions disciplinaires prévues dans le cas
de violation des devoirs prescrits par le Code de déontologie médicale.
Corrigés
La procédure disciplinaire est précédée d’une procédure de conciliation.
24
a. b. c. d. e.
• a. vrai et b. vrai. Depuis la réforme de 2007, le Conseil régional abrite la structure discipli-
naire de première instance, maintenant présidée par un magistrat issu du tribunal administratif
ou de la cour administrative d’appel.
• c. faux et d. faux. Ce sont des missions du conseil départemental.
25 a. b. c. d. e.
Deux types de responsabilités sont à distinguer :
la responsabilité source de sanction (responsabilité pénale ou disciplinaire) ;
la responsabilité source d’indemnisation des victimes (responsabilité civile ou administra-
tive). Sur le plan indemnitaire, l’administration est responsable du fait de ses agents.
26
a. b. c.
d.
e.
Le secret médical ne fait pas obstacle à ce que les informations concernant une personne
décédée soient délivrées à ses ayants droit, dans la mesure où elles leur sont nécessaires pour
leur permettre de connaı̂tre les causes de la mort, de défendre la mémoire du défunt ou de
faire valoir leurs droits, sauf volonté contraire exprimée par la personne avant son décès.
L’établissement doit donc s’assurer avant toute communication :
de l’identité du demandeur et de sa qualité d’ayant droit ;
du motif de la demande afin de déterminer si elle correspond à l’un des cas prévus par le
législateur ;
de l’absence d’opposition du défunt.
27
a. b.
c.
d.
e.
• a. vrai. Si l’alcoolémie est comprise entre 0, 5 et 0, 8 g par litre de sang, cela entraı̂ne une
contravention. À partir de 0, 8 g il s’agit d’un délit.
• b. faux. Ce délit est passible du tribunal correctionnel.
• c. vrai en précisant les mesures : 0, 5 g d’alcool par litre de sang = 0, 25 mg par litre d’air
expiré.
• d. vrai. 0, 5 g par litre de sang correspond en moyenne à deux verres.
• e. vrai. Un individu en bonne santé élimine en moyenne 0, 10 g d’alcool par heure pour une
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
28 a. b. c.
d. e.
Le consentement suppose que le volontaire est éclairé. Il est obligatoirement écrit et signé par
les deux parties.
30 a. b. c. d. e.
• a. faux. Par convention, la mortalité prématurée en France est celle qui survient avant 65
ans.
• b. vrai. Elle est plus élevée chez les hommes (24, 2 % en 2017) que chez les femmes
(12, 4 % en 2017) en raison de comportements à risque. Mais le développement du tabagisme
féminin prépare un rattrapage !
• c. faux. Le niveau de mortalité prématurée en France est un des plus élevé de l’Union Eu-
ropéenne.
31
a. b.
c. d.
e.
• a. vrai Selon l’OMS, la sédentarité (manque d’activité physique) est le quatrième facteur
de risque de décès dans le monde.
• b. faux et d. faux La sédentarité est modifiable et doit être diminuée. L’OMS recommande
de pratiquer au mins 150 minutes d’activité physique d’intensité modérée par semaine.
• c. vrai On estime, par exemple que la sédentarité est la cause principale de 21 à 25 % des
cancers du sein ou du colon, de 27 % des cas de diabète et d’environ 30 % des cas de cardio-
pathie ischémique.
• e. vrai L’augmentation des comportements sédentaires concerne aussi bien les activités
professionnelles, domestiques et les modes de transport.
32
a. b. c. d. e.
• a. vrai En France, les enfants sont globalement en bonne santé.
• b. vrai Les accidents de la vie courante sont l’une des principales causes de décès.
• c. vrai Les maladies infectieuses bénignes constituent leur problème de santé le plus
fréquent.
• d. faux Au début des années 2000, entre 10% et 16 % (selon l’âge) étaient en surpoids et
3, 5 % à 4 % étaient obèses. Depuis, ces proportions se sont stabilisées, avec même un léger
recul pour les plus jeunes.
• e. faux L’état dentaire des enfants se mesure par l’indice CAO : nombre moyen de dents
cariées, absentes ou obturées par enfant. Pour les enfants de moins de 12 ans, cet indice
est passé de 4, 20 en 1987 à 1, 23 en 2006. Malgré cette forte amélioration d’ensemble, les
inégalités restent marquées. En 2006, l’indice CAO était de 1.55 pour les enfants d’ouvriers
et de 0, 90 pour les enfants de cadres supérieurs. Mais l’expression 5 fois plus n’a pas de
sens au regard de l’indice CAO.
33
a.
b.
c.
d. e.
Ne confondez pas :
Taux de mortalité = nombre de décès durant une période donnée sur la population en milieu de
période ;
taux de morbidité = taux de prévalence (nombre de malades rapporté à la population)
ou taux d’incidence (nombre de nouveaux malades rapporté à la population)
• b. vrai Les indicateurs d’espérance de vie en santé combinent les données de mortalité et
de santé. Ils sont cependant classés avec les indicateurs de mortalité.
• e. faux La mortalité infantile correspond au nombre d’enfants nés vivants et décédés avant
la première année, rapporté au nombre d’enfants nés vivants.
34 a. b.
c.
d. e.
UE 7 • Corrigés 1161
• a. faux. L’espérance de vie à la naissance des françaises est la plus élevée d’Europe, mais
pas du monde.
Corrigés
• b. faux. c. vrai. En 2017, cette espérance de vie était de 79, 5 ans pour les hommes et de
85, 4 ans pour les femmes.
• d. vrai. L’écart entre les ouvriers et les cadres est particulièrement élevé. Les hommes
cadres vivent en moyenne 6, 3 ans de plus que les hommes ouvriers, dans les conditions de
mortalité de 2000-2008. Chez les femmes, les inégalités sociales sont moins marquées, seuls
3, 0 ans séparent les cadres et les ouvrières.
• e. faux. Par convention, en France la mortalité prématurée est celle qui survient avant 65
ans.
35
a.
b.
c. d. e.
• a. vrai. Chaque année, plus de 10 000 personnes se suicident en France.
• b. vrai. Après une augmentation importante, le nombre de décès par suicide diminue depuis
25 ans (plus de 12 000 en 1993).
• c. vrai. Dans la tranche d’âge 25-34 ans, c’est la première cause de mortalité chez les
hommes et la deuxième chez les femmes (après les tumeurs).
• d. faux. Le nombre de suicides atteint un pic pour les 45-54 ans et diminue après 55 ans.
• e. faux. Il existe de fortes disparités régionales. Les régions de l’ouest, et dans une moindre
mesure du nord et du centre, sont au-dessus de la moyenne nationale.
36 a. b. c. d. e.
L’hypertension artérielle est le facteur principal pour le risque cardio-vasculaire.
Les autres facteurs évitables sont : le tabagisme, le diabète, les dyslipidémies (dont l’excès
de cholestérol), le surpoids.
Les facteurs psychologiques sont difficiles à évaluer. Et on ne peut pas agir sur les facteurs
de risque irréversibles comme l’âge, le sexe, l’hérédité.
Bien entendu, c’est le cumul des risques qui est le problème majeur.
37 a. b. c. d. e.
En France, les localisations du cancer chez l’homme sont, dans l’ordre, la prostate, le poumon
et le colon-rectum.
Attention à ne pas confondre avec la mortalité car on a alors l’ordre : poumon, prostate,
colon-rectum.
38 a.
b. c. d. e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
En France, les localisations du cancer chez la femme sont, dans l’ordre, le sein, le colon-
rectum et le poumon.
Pour la mortalité, l’ordre est le même.
39
a. b. c.
d. e.
• a. vrai. La mortalité prématurée concerne les décès avant 65 ans. Les causes sont dans
l’ordre : le cancer, les morts violentes, les maladies cardio-vasculaires.
• b. faux. c. faux. Les causes de mortalité en France sont dans l’ordre : le cancer, les maladies
cardio-vasculaires, les morts violentes.
• d. vrai. ce qui peut être rapproché de la carte du tabagisme (le tabac est responsable de 24
% des décès par cancers).
• e. faux. L’incidence augmente (280 000 en 2000, 400 000 en 2017) ce qui est surtout dû à
l’efficacité de la prévention secondaire, c’est-à-dire le dépistage qui détecte plus de cas.
1162 Corrigés • UE 7
40
a. b. c. d. e.
En France, les vaccinations obligatoires sont : la diphtérie, le tétanos, la polyomiélite et la
fièvre jaune pour les personnes résidant en Guyane.
Bien entendu, il y aussi de nombreuses vaccinations recommandées.
41 a. b.
c. d. e.
Le réseau sentinelle est un réseau de 1300 médecins généralistes, volontaires, répartis sur le
territoire métropolitain français.
Il recueille des informations, par régions, sur l’âge et le sexe des cas rapportés.
En 2010, les cas déclarés sur la grippe se partagent en deux parts égales relativement au sexe.
Pour l’âge, la valeur médiane est de 28 ans.
Actuellement, le recueil d’informations porte sur huit indicateurs de santé (sept maladies in-
fectieuses et un indicateur non infectieux) : syndromes grippaux, urétrite masculine, oreillons,
varicelle, gastroentérite, suicide et tentative de suicide, borréliose de Lyme.
42 a. b.
c. d. e.
Le cannabis est la drogue illicite la plus consommée en France. Parmi les 12-75 ans, on estime
qu’il y a 1, 2 million de consommateurs réguliers, dont 550 000 consommateurs quotidiens.
Les expérimentateurs, c’est-à-dire ceux qui essayé au moins une fois, sont de plus de
30 % de la tranche d’âge. L’estimation de 12, 4 millions est donc le bon ordre de grandeur.
43
a. b.
c. d.
e.
• a. vrai. C’est la définition du risque relatif.
• b. faux. e. vrai. Pour évaluer le risque relatif, il faut observer un groupe de sujets exposés
et un groupe de sujets non exposés. Il s’agit donc d’une enquête par cohortes exposés-non
exposés.
• c. vrai. Le risque relatif doit être accompagné d’un intervalle de confiance. Si cet intervalle
contient la valeur de référence 1, on ne peut rien dire.
Si l’intervalle de confiance ne contient pas 1, la maladie est significativement liée au facteur
étudié.
Si les valeurs sont > 1, c’est un facteur de risque. Si les valeurs sont < 1, c’est un facteur
protecteur.
• d. faux. C’est le risque attribuable au facteur, à condition de parler en pourcentages.
Attention, certaines facultés utilisent une autre définition du risque attribuable.
Conformez vous toujours à votre cours pour passer votre concours.
44
a. b. c. d. e.
Il faut d’abord constituer deux échantillons de façon aléatoire (on parle d’essai randomisé),
donc par tirage au sort, et surtout pas par volontariat ou par commodité.
Un groupe (tiré au sort) reçoit le traitement de référence et l’autre le placebo (on parle d’essai
contrôlé).
L’expérience se conduit en double aveugle (ou double insu). La nature du traitement (principe
actif ou placebo) est inconnue aussi bien des patients que du personnel médical en contact
avec eux.
45 a.
b.
c. d. e.
UE 7 • Corrigés 1163
• a. faux. Il y a eu 1000 décès pour 100 000 personnes. Le taux brut de mortalité est donc de
1 %.
Corrigés
• b. vrai. Parmi les décès, 60 étaient dus à la tuberculose. La mortalité due à la tuberculose
est donc de 6 %.
• c. vrai. Parmi les 300 personnes atteintes de tuberculose, il y a eu 60 décès. Le taux de
létalité de la tuberculose est donc de 20 %.
• d. faux. Parmi les 100 femmes ayant la tuberculose, il y a eu 50 décès. Le taux de mortalité
spécifique pour la tuberculose chez les femmes est donc de 50 %.
• e. faux. On ne connaı̂t pas la répartition des 100 000 personnes et des 1000 décès selon le
sexe. On ne peut donc pas calculer le taux de mortalité spécifique chez les hommes.
46 a. b.
c. d. e.
• a. faux. La variole a été une maladie très contagieuse. Mais aujourd’hui elle est éradiquée.
• b. faux. Le dernier cas de variole a été constaté le 26 octobre 1977 en Somalie.
• c. vrai, L’éradication globale de la variole fut certifiée par une commission d’experts le 9
décembre 1979 et déclarée officiellement par l’OMS le 8 mai 1980.
• d. faux. Le dernier cas de variole contracté de manière naturelle fut diagnostiqué en Soma-
lie en 1977. Il existe des stocks de virus dans deux laboratoires choisis par l’OMS.
• e. faux. Le virus reste très dangereux et des stocks de vaccins existent en cas d’action ter-
roriste.
47
a.
b.
c. d. e.
La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative incurable du tissu cérébral qui en-
traı̂ne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales et notamment de la mémoire.
Elle est déjà relativement fréquente et sa fréquence augmente à cause du vieillissement de la
population.
Dans les pays développés, c’est l’une des maladies les plus coûteuses.
48 a.
b. c.
d. e.
• a. faux. e. faux. Il s’agit de prévention tertiaire.
• c. faux. Il s’agit de prévention primaire.
• b. vrai. d. vrai. La prévention secondaire vise diminuer la prévalence d’une maladie dans
une population, comme le repérage et le dépistage précoce.
49 a. b. c. d. e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
La prévention universelle s’adresse à toute une population donnée. Elle cherche à modifier
l’environnement général pour améliorer la santé. Elle vise à diminuer l’incidence d’une ma-
ladie, c’est-à-dire l’apparition de nouveaux cas.
Il faut la distinguer de la prévention ciblée qui s’adresse à un groupe d’individus soumis à
des facteurs de risque. Cette prévention vise à réduire la prévalence d’une maladie.
50
a. b. c. d.
e.
• a. vrai et e. vrai. La prévention primaire vise à réduire les risques d’apparition de nouveaux
cas, comme l’information et l’éducation sanitaire d’une population.
• b. faux et c. faux Il s’agit de prévention ciblée.
• d. faux. Il s’agit de prévention tertiaire.
1164 Corrigés • UE 7
51 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. La prévalence est un indicateur statique instantané, contrairement au taux d’inci-
dence qui exprime la vitesse moyenne d’apparition des cas dans la population.
• b. faux. C’est un indicateur et non un déterminant.
• d. faux et c. vrai. Le taux de prévalence est la proportion de cas dans une population à un
instant donné. Le numérateur correspond donc à l’ensemble des cas dans la population, qu’ils
soient nouveaux ou anciens.
52 a. b. c. d. e.
• a. faux. La prévention universelle est destinée à l’ensemble de la population, quel que soit
son état de santé (exemple : les grandes règles d’hygiène).
• b. faux. Le dépistage relève de la prévention secondaire.
• c. faux et d. vrai. La prévention secondaire a pour but de diminuer la prévalence d’une
maladie dans une population.
• e. faux. La vaccination est un acte à la fois individuel (tétanos) et collectif (grippe).
53 a.
b.
c. d. e.
• a. faux. L’Organisation mondiale de la santé définit une personne âgée à partir de 60 ans.
Vérifiez quand même avec votre cours.
• b. vrai, c. vrai et d. faux. Le vieillissement résulte essentiellement de l’ allongement de
l’espérance de vie ou d’une diminution de la fécondité.
• e. faux. Au contraire, une forte immigration entraı̂ne un rajeunissement de la population.
54 a. b. c. d. e.
Les facteurs de risque d’athérosclérose :
− non modifiables : âge, sexe, antécédents familiaux,
− modifiables : dyslipidémies : hypercholestérolémie, tabagisme, hypertension artérielle,
diabète, obésité, autres (nouveaux) facteurs.
55
a. b. c. d. e.
La prévention primaire cherche à empêcher l’apparition d’une maladie. La prévention secon-
daire cherche à diminuer la prévalence d’une maladie dans une population. La prévention
tertiaire cherche à réduire les complications, invalidités ou rechutes consécutives à la mala-
die.
• a. faux. Le dépistage relève de la prévention secondaire.
Comme l’énoncé indique qu’il y a une seule proposition fausse, inutile de continuer.
56 a. b. c. d. e.
• a. faux, b. vrai, c. vrai et e. vrai. Les déterminants de la santé liés au mode de vie de l’in-
dividu sont, entre autres, l’alimentation, l’activité physique, la consommation de tabac/alcool
ou encore les prises de risques (conduites à risques). La pollution ne rentre pas dans cette
catégorie. Elle fait partie des déterminants de la santé liés à l’environnement.
• d. faux. L’existence de maladies familiales génétiques fait partie, au sein des déterminants
de la santé, des déterminants génétiques (et non pas des déterminants liés au mode de vie).
57
a. b. c. d. e.
La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seule-
ment en une absence de maladie ou d’infirmité. Cette définition est inscrite au préambule
UE 7 • Corrigés 1165
Corrigés
58
a.
b. c. d.
e.
• a. vrai, b. vrai et e. vrai. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la prévention
primaire désigne l’ensemble des actes destinés à diminuer l’incidence d’une maladie ou d’un
problème de santé, donc à réduire l’apparition des nouveaux cas dans une population saine
par la diminution des causes et des facteurs de risque.
• c. faux. exemple : sécurité routière).
• d. faux. Elle est pratiquée avant les soins puisqu’elle vise à les éviter.
59 a.
b.
c. d. e.
Pour apprécier l’obésité, le périmètre abdominal est un meilleur critère. que l’IMC.
60 a. b. c. d. e.
• a. faux. Cette bactérie provoque des ulcères de l’estomac qui peuvent dégénérer en cancer
de l’estomac.
• c. faux. Ce virus cause le cancer du col de l’utérus.
• e. faux. H1N1 est un virus grippal et une grippe ne dégénère pas en cancer.
61 a. b. c. d. e.
La prévention secondaire a pour but de déceler, à un stade précoce, des maladies qui n’ont
pas pu être évitées par la prévention primaire. La prévention secondaire est centrée sur le
dépistage.
La prévention tertiaire désigne l’ensemble des moyens mis en œuvre pour éviter la survenue
de complications et de rechutes des maladies.
• a. vrai et c. vrai. Tout dépistage relève de la prévention secondaire.
• b. faux. Il s’agit de prévention tertiaire.
• d. faux. Il s’agit de prévention primaire.
• e. faux. Il s’agit de prévention tertiaire.
62
a. b. c.
d.
e.
• a. vrai. Plus de 80 % du milliard de fumeurs dans le monde vivent dans des pays à revenu
faible ou intermédiaire.
• b. faux. Selon les dernières estimations de l’OMS, publiées en décembre 2016, on a compté
en 2015, 212 millions de cas de paludisme et 429 000 décès.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• c. faux. C’est la première. Le tabac est l’une des principales causes de décès, de maladie et
d’appauvrissement.
• d. vrai. L’épidémie de tabagisme tue près de 6 millions de personnes chaque année, soit
environ un décès toutes les 6 secondes.
• e. vrai. Le tabac, qui a fait 100 millions de morts au XXe siècle, pourrait en faire 1 milliard
au XXIe siècle. Les décès dus au tabac pourraient atteindre 8 millions par an en 2030.
63 a.
b.
c. d. e.
• a. faux. Le solde migratoire est la différence entre le nombre de personnes qui sont entrées
sur le territoire et le nombre de personnes qui en sont sorties au cours de l’année. L’aug-
mentation simultanée des entrées et des départs conduisent à un solde migratoire faible par
rapport au solde naturel.
• b. vrai. La progression de l’espérance de vie à la naissance est à la fois liée au vieillisse-
1166 Corrigés • UE 7
64 a. b.
c. d.
e.
Les facteurs de risque du cancer liés à notre comportement et à notre environnement sont dans
l’ordre d’importance décroissante : le tabac (18 % des cancers), l’alcool (8-9 % des cancers)
les mauvaises habitudes alimentaires (8-9 % des cancers), les expositions professionnelles à
des substances cancérigènes, l’exposition à certains agents infectieux, le manque d’activité
physique, l’obésité . . .
65 a. b. c. d. e.
• a. vrai. Le classement dépend des regroupements choisis pour les causes. Le suicide arrive
loin derrière après le tabac (60 000 décès) et l’alcool (50 000 décès).
• b. vrai. Le nombre de décès par suicide a connu, en France, une augmentation de 1980 à
1985, une stabilisation de 1985 à 1995 et une tendance à la baisse depuis 1995.
En 2012, 9 715 décès par suicide ont été enregistrés en France métropolitaine. C’est la
première fois, depuis 1990, que le nombre de suicides enregistrés passe sous la barre des
10 000.
• c. vrai. Les causes du suicide sont multiples et imbriquées. Pour le classement, faites
confiance à votre cours local.
• d. vrai. Une étude récente menée par le professeur Michel Debout à l’occasion de la journée
mondiale de prévention du suicide du 10 septembre 2016, montre que 39% des Français ont
déjà pensé, même vaguement, à mettre fin à leurs jours. On peut accepter l’item.
• e. vrai. Les femmes font deux fois plus de tentatives de suicide que les hommes, mais les
hommes se suicident deux fois plus que les femmes.
66 a. b.
c.
d. e.
• a. faux. c. vrai. La prévalence d’une maladie dans une population est le nombre d’individus
atteints par cette maladie.
• b. faux. d. vrai. L’incidence d’une maladie dans une population est le nombre de nouveaux
malades pendant une période donnée.
67 a. b. c. d. e.
• a. faux. Vaccin égoı̈ste.
• c. vrai. Il développera la maladie.
• d. faux. Seulement pour les personnels de santé.
68 a. b. c. d. e.
• c. faux. C’est un dépresseur, même si la première phase est une stimulation.
Corrigés
Les cotisations sont gérées par les partenaires sociaux. Mais le parlement exerce un droit de
contrôle.
70 a. b.
c. d. e.
• a. vrai. b. faux. c. vrai. d. vrai. L’unité hospitalière sécurisée interrégionale (UHSI) est,
au sein d’un établissement de santé, une unité prenant en charge les hospitalisations pro-
grammées de plus de 48 heures des personnes détenues.
• e. faux. Les unités hospitalières spécialement aménagées (UHSA) sont, en France, des
unités au sein d’un établissement de santé, prenant en charge des personnes placées sous
mains de justice nécessitant des soins psychiatriques en hospitalisation complète.
71 a.
b. c. d. e.
• a. faux. Il est apparu en Grande Bretagne en 1942. C’est le système bismarckien qui s’est
développé à partir de la fin du 19e siècle.
• b. vrai. d. faux. Le système Béveridgien vise la règle des 3 U : universalité (toute la po-
pulation doit être couverte), unité (une seule assurance nationale gérée par l’Etat), uniformité
(droits équivalents, de même montant pour tous).
• c. faux. Il est financé par l’impôt.
72
a.
b.
c.
d.
e.
L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) définit la santé dans le préambule de sa consti-
tution (1946). C’est un état de bien-être physique, mental et social, et pas seulement une
absence de maladie ou d’infirmité.
Il faut donc cumuler toutes les propositions pour aboutir à cette définition qui apparaı̂t comme
un objectif utopique.
73 a.
b. c. d. e.
• a. vrai, c. vrai, e. vrai. Les risques couverts par la protection sociale sont :
la santé (qui comporte l’invalidité) ;
la vieillesse (retraite . . .) ;
la famille (allocations familiales . . . )
l’emploi (allocations chômage . . .)
• d. vrai, Le décès est un risque qui peut être couvert par les assurances.
• b. faux, Le divorce est une décision individuelle.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
74 a. b. c. d. e.
Le PMSI est le Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information.
Il a pour but de réduire l’inégalité des ressources entre les établissements de santé.
Depuis 2005, il entre dans la mise en place de la tarification à l’activité (T2A).
Il est devenu un outil indispensable pour la gestion d’un établissement de soins.
Mais il est aussi un outil de planification grâce aux données recueillies.
75
a.
b. c.
d. e.
L’enquête Handicap Incapacité Dépendance a été réalisée d’octobre 1998 à fin 2001. Elle
donne des renseignements sur les 12 millions de personnes de plus de 60 ans.
Ses objectifs, surtout sociologiques, étaient de répondre aux questions :
1168 Corrigés • UE 7
76 a. b.
c. d.
e.
Il existe 30 affections de longue durée. Les plus fréquentes sont les maladies cardio-vasculaires,
puis les cancers. Mais le diabète n’est pas loin.
Le classement pour la deuxième place peut s’inverser selon l’année d’observation. Dans ce
cas, comme toujours pour votre concours, c’est votre cours qui a raison.
77 a. b. c. d. e.
La sécurité sanitaire s’occupe de la sécurité et de la gestion du risque concernant la santé.
En France, le dispositif de sécurité sanitaire (loi de 1998) est fondé sur les principes :
une expertise scientifique forte,
une capacité d’alerte rapide,
une transparence dans la décision,
une indépendance par rapport aux intérêts économiques sectoriels,
une autonomie juridique et financière des agences.
Sachant qu’il faut cocher l’unique proposition fausse, il s’agit de b.
78 a. b. c. d. e.
• a. vrai, b. vrai, d. vrai. Ces directions se trouvent bien dans l’organigramme du Ministère
des solidarités et de la santé.
79
a. b. c. 113 d. e.
L’Objectif National des Dépenses d’Assurance Maladie est le montant prévisionnel annuel
pour les dépenses de l’assurance-maladie. C’est un outil de cadrage et de régulation des
dépenses.
Ce montant est fixé chaque année dans le cadre de la loi de financement de la sécurité sociale.
Il est divisé en 6 sous-catégories, dont une contribution aux dépenses des établissements et
services pour personnes âgées, et une contribution aux dépenses des établissements et ser-
vices pour personnes handicapées.
Après réalisation, le parlement compare le montant de l’objectif et le montant de la dépense
réalisée.
80 a.
b. c. d. e.
• a. faux. Il y a aussi des cliniques privées.
• c. faux. Un Centre Hospitalier Spécialisé (CHS) est un établissement public de santé
spécialisé dans la lutte contre les maladies mentales.
• d. faux. Les GHT sont les Groupements Hospitaliers de Territoires, dispositif prévu par
la loi de santé 2016, constituent un nouveau mode de coopération entre les établissements
publics de santé à l’échelle d’un territoire.
• e. faux. Pour les soins ambulatoires, les patients ne sont pas hospitalisés.
acte professionnel.
81 a. b.
c. d. e.
• a. faux. Les professionnels ont un salaire et des indemnités de garde.
• b. faux. c. vrai. La NABM est un codage pour les actes biologiques. Les actes de radiologie
sont cotés à l’aide de la Classification commune des actes médicaux (CCAM).
UE 7 • Corrigés 1169
Corrigés
• e. faux. La LPP est la Liste des produits et Prestations remboursables par l’Assurance Ma-
ladie.
82
a. b. c. d. e.
• a. vrai. seulement depuis le 1er avril 2018.
• b. vrai. c. vrai. Les missions de la HAS peuvent être regroupées en deux activités princi-
pales : évaluation et recommandation, et accréditation et certification.
• d. faux. C’est le travail de la Direction de l’information médicale de chaque établissement.
• e. faux. Le prix des médicaments remboursables est fixé par le comité économique des
produits de santé (CEPS).
83 a. b. c. d. e.
• a faux. c faux. La Couverture Maladie Universelle (CMU) est entrée en vigueur le 1e jan-
vier 2000.
• b faux. d vrai. e vrai. Elle concerne les bénéficiaires du RSA et plus généralement toute
personne résidant en France et non couverte par un autre régime obligatoire d’assurance ma-
ladie.
Depuis le 1e janvier 2016, la CMU est remplacée par la protection universelle maladie (PUMA).
84
a.
b.
c.
d.
e.
Une participation forfaitaire de 1 e a été instituée à compter du 1e janvier 2005, avec un
plafond annuel de 50 e .
Elle reste à la charge des assurés sociaux à chaque consultation et acte médical. Les mutuelles,
assurances et complémentaire santé ne sont pas autorisés à prendre en charge la participation
forfaitaire.
Elle ne concerne pas les mineurs de moins de 18 ans.
Il existe aussi une franchise sur les médicaments de 0, 50 e , avec un plafond annuel de 50 e .
85
a. b. c. d. e.
• a vrai. La HAS (Haute Autorité de Santé) a pour missions :
− L’évaluation des produits, actes, prestations et technologies de santé, en vue de leur admis-
sion au remboursement.
− La recommandation de bonnes pratiques.
− La certification des établissements de santé.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
• b vrai. L’ANSM comporte neuf commissions par secteurs. Elle est dirigée par un directeur
général, un conseil d’administration et un conseil scientifique.
• c faux. Le prix des médicaments remboursables est fixé par le Comité Économique des
Produits de Santé (CEPS).
• d vrai. La mission générale de l’InVS (Institut de Veille Sanitaire) est de surveiller, en per-
manence, l’état de santé de la population et son évolution.
• L’EMA est une agence européenne (basée à Amsterdam depuis 2019) qui évalue, coordonne
et supervise le développement des nouveaux médicaments à usage humain et vétérinaire dans
l’Union européenne.
86 a.
b. c.
d. e.
Les deux agrégats des comptes nationaux de la santé sont la consommation de soins et de
biens médicaux (CSBM) et la dépense courante de santé (DCS).
1170 Corrigés • UE 7
87 a. b. c.
d. e.
Les agences régionales de santé ont été créées 1er avril 2010 en vertu de la loi du 21 juillet
2009 dite Hôpital, patients, santé et territoire .
Leur but est d’assurer un pilotage unifié de la santé en région, de mieux répondre aux besoins
de la population et d’accroı̂tre l’efficacité du système.
88
a.
b.
c.
d. e.
• a. vrai, d. vrai. L’Objectif national de dépenses d’assurance maladie (Ondam) est l’objec-
tif de dépenses à ne pas dépasser en matière de soins de ville et d’hospitalisation dispensés
dans les établissements privés ou publics, mais aussi dans les centres médico-sociaux. Il est
voté chaque année par le parlement.
• b. vrai. Le ticket modérateur est la partie des frais de soins de santé qui reste à la charge de
l’assuré après les remboursements de l’assurance maladie et de la mutuelle complémentaire.
• c. vrai. La régulation des dépenses de santé utilise simultanément plusieurs leviers :
− actions sur l’offre c’est-à-dire les producteurs de soins (nombre, prix des actes) ;
− actions sur la demande (ticket modérateur) ;
− actions pour changer les comportements et l’organisation globale du système de santé.
89 a.
b.
c. d. e.
• a. faux. Dans notre système, l’impôt finance très peu les dépenses de santé.
• b. vrai. C’est le principe fondateur de la sécurité sociale.
• c. vrai. Les mutuelles ont un rôle très modéré par rapport à la sécurité sociale.
• d. faux. Les vraies mutuelles ne sont pas des organismes à but lucratif.
• e. faux. Les ménages payent des cotisations sociales basées sur le travail, des cotisations
sur l’alcool et le tabac, les cotisations des mutuelles et il reste encore le ticket modérateur.
90 a. b. c.
d. e.
• a. vrai. Par comparaison, le financement public en France et en Allemagne est de l’ordre
de 75 %.
• b. faux. Medicare et Medicare sont deux exemples de programmes publics.
• c. faux. Les USA sont un état fédéral et il a de grandes différences entre les états.
• e. faux. L’activité professionnelle ne donne pas automatiquement accès à l’assurance ma-
ladie.
91 a. b. c. d. e.
• a. faux. Ce budget est depuis de nombreuses années en déficit. Ce déficit est comblé par
l’emprunt, contribuant à l’accroissement de la dette sociale , appelée communément trou
de la sécu .
• b. faux. Les dépenses de santé représentent environ 12 % de la richesse nationale (PIB).
92
a.
b.
c.
d.
e.
Un compte satellite est un cadre de présentation des données de l’économie d’un domaine
particulier en relation avec l’analyse économique globale du cadre central de la comptabilité
nationale. L’éducation, la santé, la protection sociale, l’environnement en sont des exemples.
La part de la consommation de soins et de biens médicaux (CSBM) dans le PIB est passé de
2, 6 % en 1950 à 9, 1 % du PIB en 2010. La dépense courante de santé (DCS) comporte la
UE 7 • Corrigés 1171
prévention institutionnelle.
Corrigés
5. Psychologie
93 a. b. c.
d. e.
• a. vrai et b. faux. Le transfert est l’ensemble des relations conscientes et inconscientes
qu’éprouve le patient envers le soignant.
• e. faux. Le transfert existe toujours dans la relation médecin-malade. Il ne peut pas être
évité et n’est pas forcément négatif.
94 a.
b.
c. d. e.
Les bébés nous comprennent bien plus tôt qu’on ne le pensait puisque dès 6 mois, ils sai-
sissent le sens de mots courants. Ils commencent à s’exprimer seulement vers 11 mois avec
des mots simples et construisent des phrases vers 2 ans.
95 a. b.
c. d. e.
• a. vrai, b. faux, c. vrai. L’attachement est un besoin primaire qui ne s’appuie pas sur la
satisfaction alimentaire.
• d. faux. La fonction principale de l’attachement est de maintenir la mère et l’enfant à proxi-
mité l’un de l’autre.
96 a.
b.
c.
d. e.
• a. faux. Les théories ontologiques (l’être) désignent les représentations que les parents ont
de l’enfant.
Les théories étiologiques (le sens) se construisent en parallèle avec les matrices ontologiques.
• b. vrai. Les logiques thérapeutiques (le faire) découlent des deux niveaux ontologique et
étiologique.
• c. vrai. Les théories étiologiques sont contenues dans un corpus constitué et structuré qui
permet de déterminer des causalités et des sens culturellement représentables.
• d. vrai. Les théories étiologiques désignent des récits qui permettent d’élaborer un sens à
ce qui arrive.
• e. faux. Les 3 niveaux de représentation s’appliquent à toutes les cultures et à tous les pays.
97 a.
b. c. d. e.
L’empathie c’est reconnaı̂tre et comprendre les sentiments et les émotions d’autrui, pas de les
ressentir ni de les partager.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
98
a. b. c.
d.
e.
• b. faux. La reformulation est un moyen de rester en conscience externe.
• e. vrai. c. faux. C’est une technique de base utilisée par les écoutants de SOS Amitié pour
aider l’appelant à dénouer ses angoisses en les exprimant. Mais l’écoutant ne fait aucune in-
terprétation.
• b. vrai. L’aspirine est la substance active de nombreux médicaments aux propriétés antal-
giques, antipyrétiques et anti-inflammatoires.
• c. faux. L’opium induit notamment une euphorie, une somnolence, et un état hypnotique et
onirique.
• d. vrai. La morphine est l’anti-douleur de référence, utilisé contre les douleurs intenses ou
rebelles, notamment d’origine cancéreuse.
• e. vrai. La codéine est l’un des alcaloı̈des contenus dans le pavot somnifère. Elle est utilisée
comme analgésique.
100
a.
b. c.
d. e.
• b. vrai. Une plante xérophyte est une plante qui s’est adaptée à la vie en milieu aride,
comme le cactus.
• c. faux. La taı̈ga, ou foret boréale, est l’un des principaux biomes terrestres. Sa végétation
est la plus vaste continuité boisée de la planète et occupe à elle seule 10 % des terres émergées.
• d. vrai. La savane est une formation végétale propre aux régions chaudes à longue saison
sèche et dominée par les plantes herbacée. Les forêts ombrophiles correspondent aux zones
tropicales humides et enforestées.
• e. faux. La toundra occupe 6 % des terres émergées. Sa formation végétale est constituée
de graminées, de lichens, de mousses... C’est la taı̈ga qui est une immense forêt de conifères.
101
a. b.
c. d. e.
• a. vrai. La plante entière produit un alcaloı̈de très toxique, la colchicine qu’on utilise
comme médicament dans les crises aiguës de goutte.
• b. faux. La bourdaine est un arbuste de la famille des Rhamnacées qui pousse en milieu
généralement très humide d’Europe et dont l’écorce est utilisée comme purgatif.
• c. vrai. L’huile essentielle de clou de girofle ou de giroflier est avant tout connue pour son
usage en dentisterie comme antiseptique et anti douleur. C’est aussi un excellent stimulant
général.
• d. faux. La pervenche de Madagascar est notamment connue pour contenir de la vincris-
tine et de la vinblastine, des molécules utilisées dans le traitement chimiothérapeutique de
nombreux cancers.
• e. faux. Les feuilles sèches d’eucalyptus ont de nombreuses vertus, notamment contre le
rhume, mais n’ont pas de propriétés laxatives.
102 a.
b. c. d.
e.
• a. faux. Les végétaux sont en cause dans 5 % des intoxications recensées par les centres an-
tipoison. Les intoxications végétales sont prépondérantes chez l’enfant mais souvent bénignes.
Chez l’adulte, elles sont plus rares mais plus graves.
• b. vrai. Conium maculatum (Grande Ciguë) est une souche utilisée en homéopathie. Chez
l’homme, l’ingestion de ciguë provoque dans l’heure qui suit des troubles digestifs, des ver-
tiges et céphalées, puis des paresthésies, une diminution de la force musculaire, et enfin une
paralysie ascendante.
• c. faux Les graines de ricin sont particulièrement dangereuses en raison de la présence
d’une toxine glycoprotéique, la ricine.
• d. faux. Toutes les parties de la plante sont toxiques en particulier les graines qui res-
semblent à des pois et sont logés dans les gousses.
L’intoxication est relativement fréquente chez les enfants. Les graines renferment plusieurs
alcaloı̈des, dont la cytisine. Son action est semblable à celle de la nicotine.
• e. vrai. Les symptômes de l’intoxication : des brûlures, des picotements pénibles des lèvres.
La paresthésie est un trouble du sens du toucher : fourmillements, picotements, engourdisse-
UE 7 • Corrigés 1173
ments.
Corrigés
103 a. b. c.
d. e.
• a. faux. Au niveau du sol et jusqu’à une dizaine de kilomètres (dans la troposphère), l’ozone
troposphérique est un polluant.
À haute altitude (dans la stratosphère), la couche d’ozone a des effets positifs. L’ozone stra-
tosphérique joue un rôle d’écran naturel et bénéfique vis-à-vis des ultraviolets solaires (UV)
dangereux pour la matière vivante. C’est le bon ozone.
• b. faux Les gaz à effet de serre sont des composants gazeux qui absorbent le rayonnement
infrarouge émis par la surface terrestre et contribuent ainsi à l’effet de serre. L’augmenta-
tion de leur concentration dans l’atmosphère terrestre est l’un des facteurs à l’origine du
réchauffement climatique.
Les principaux gaz à effet de serre sont la vapeur d’eau, le dioxyde de carbone (CO2 ), le
méthane (CH4 ), le protoxyde d’azote (N2 O ) et l’ozone (O3 ). C’est la vapeur d’eau qui est le
principal facteur (en volume). Mais elle reste très peu de temps dans l’atmosphère, à peine
quelques jours, tandis que le dioxyde de carbone y demeure un siècle environ.
• c. faux Pour mesurer la pollution urbaine de fond, on utilise des stations de fond éloignées
de toute source de pollution proche. Une station de proximité est proche de la source émettrice
qu’elle est censée mesurer.
104
a. b. c. d.
e.
• b. faux Le taxol a d’abord été extrait de l’écorce d’if du Pacifique.
• c. faux e. vrai. Le taxol est une molécule utilisée en chimiothérapie anticancéreuse.
• d. faux Le paclitaxel (connu sous le nom commercial de Taxol) et le docétaxel (connu sous
le nom commercial de Taxotère) sont des taxanes, donc des diterpènes.
106
a.
b. c.
d. e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
107 a. b.
c.
d.
e.
8. Questions rédactionnelles
Pour chaque sujet, attribuez les points si les mots ou idées clefs ci-dessous sont présents. Les
synonymes sont acceptés.
2 points sont attribués pour la logique des propos et l’orthographe.
Corrigés
Définition Réflexes primaires ou réflexes archaı̈ques. 1
Comportements moteurs automatiques, 1
involontaires, rapides, temporaires qui surviennent
en réponse à certaines stimulations.
Sept réflexes Le réflexe de succion 1
Stimulation de la commissure des lèvres. 1
Le réflexe de fouissement. 1
Bébé rampe sur le torse de la mère à la recherche 1
du mamelon
Le grasping reflex, ou d’agrippement 1
Agrippement du bébé lorsque l’on stimule la face interne 1
de ses mains.
Le réflexe tonique asymétrique du cou 1
Bébé est allongé sur le dos, on lui déplace légèrement la tête, 1
il se produit une extension et une abduction du bras, ainsi qu’une
flexion de l’avant-bras (position dite de l’escrimeur).
Le réflexe de la marche automatique 1
Bébé est en position verticale tenu par une main sur le torse, 1
pouce et majeur sous les aisselles, index sur le menton.
La stimulation de la plante des pieds lors du contact
avec la table d’examen entraı̂ne une poussé globale
antigravitaire, puis une marche automatique de quelques pas.
Le réflexe de Moro 1
Bébé est allongé sur le dos (position décubitus dorsale), 1
puis est soulevé lentement de quelques centimètres par les
mains, et est ensuite doucement relâché. Le bébé ouvre les
bras (abduction), puis effectue un embrassement (adduction).
Le réflexe d’allongement croisé 1
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
Corrigés
Secret médical Secret professionnel entre le soignant et le malade qui couvre 1
toutes les informations médicales.
Le secret médical est le plus fort des secrets professionnels 1
et le plus précis d’entre eux car il touche à l’intimité de la personne.
Art 226-13 du code pénal de 1994 2
La révélation d’une information à caractère secret par une personne
qui en est dépositaire, soit par état, soit par profession, soit
en raison d’une fonction ou d’une mission temporaire, est punie de . . .
Art 4 du code de déontologie médicale 2
Le secret couvre tout ce qui est venu à la connaissance du médecin
dans l’exercice de sa profession, non seulement ce qui lui a été confié,
y compris ce qu’il a vu, entendu ou compris.
Il se noue entre ce patient et le médecin libéral un contrat 1
synallagmatique, fait d’obligations réciproques mais inégales.
Ce que peut Art 226-14 du code pénal 2
et ne peut pas L’article 226-13 n’est pas applicable au médecin qui, avec l’accord
faire ce médecin de la victime, porte à la connaissance du procureur de la république
les sévices ou privations qu’il a constaté sur le plan physique
ou psychique dans l’exercice de sa profession, et qui lui permettent
de présumer que des violences physiques, sexuelles ou psychiques
de toute nature ont été commises.
Si le patient ne s’y oppose pas, il peut donc prévenir le parquet, 1
surtout si le patient est sidéré ou en état de choc.
Il ne peut prévenir personne d’autre, ni famille ni amis. Si le patient 1
si oppose, il ne peut prévenir personne
Appel du Il ne peut divulguer à ce médecin légiste aucune information 1
médecin légiste Le médecin autre que soignant est un tiers. 1
Cadre légal du Médecin légiste auxiliaire de justice. 1
médecin légiste Non soumis au secret médical car non soignant. 1
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
113 Le cancer
Corrigés
Maladie Cancer fortement associé à la mort, faisant même douter de la guérison. 1
incurable On parle souvent de maladies pré-cancéreuses, les médecins 1
eux-mêmes évitant ce terme de cancer effrayant et négatif.
Les médecins usent de stratégies d’évitement permettant le maintien 1
d’une nosographie profane.
Les chiffres montrent que la plupart des cancers sont curables 1
et non mortels.
Mauvaise Le terme de longue maladie montrant l’image de douleurs 1
mort et de souffrances.
Symbole de pourriture et de noirceur avec l’image du crabe 1
Le cancer Le cancer comme fléau universel, frappant tout le monde et partout, 1
fléau à travers les âges.
Il y a comme une existence sociale à l’existence de ce fléau 1
lié à la modernité, au travers des campagnes de lutte.
Maladie Maladie sournoise, rusée, hypocrite, diabolique, qui attend son heure. 1
sournoise Associé à un bestiaire particulier : crabe, serpent, crapaud, araignée. 1
Mal qui se développe silencieusement, invisiblement, et qui se réveillerait 1
si on y touche.
Accentué par le fait qu’il faut se faire dépister pour se savoir malade. 1
Symbole du Symbole du désordre qui détruit l’ordre naturel du corps. 1
désordre Ce mal se prête aux métaphores, qui ronge et qui envahit. 1
Le cancer illustre les désordres sociaux, l’anarchie, les dysfonctionnements. 1
de la société.
On parle du cancer du chômage, de la délinquance, de la drogue, 1
de l’immigration.
On véhicule ainsi l’image d’un corps qui se transforme, s’abı̂me, se délite 1
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
2 a. b. c. d. e.
• a. faux. La précarité peut concerner toutes les catégories sociales à la suite d’un licencie-
ment, d’un divorce . . .
• d. faux. Avec la définition statistique européenne du seuil de pauvreté égal à
60 % du salaire médian, environ 15 % de la population française sont considérés comme
pauvres.
• e. faux. Plusieurs indicateurs sont utilisés.
3
a. b. c. d. e.
Toute personne dans l’impossibilité de pourvoir seule à ses intérêts en raison d’une altération
de ses facultés de nature à empêcher l’expression de sa volonté peut bénéficier d’une mesure
de protection de la part du juge des tutelles : sauvegarde juridique, curatelle, tutelle ou habi-
litation familiale.
L’hospitalisation à la demande d’un tiers (demandée par la famille ou une tutelle) ou l’hos-
pitalisation d’office (demandé par un médecin ou le préfet) s’appliquent lorsque le malade
présente des troubles mentaux rendant impossible son consentement.
4 a. b. c.
d. e.
• b. faux. C’est au moins 3 mois.
• c. faux. puisqu’il s’agit d’étrangers en situation irrégulière.
5
a. b. c. d. e.
• d. faux. Le droit à la protection de la santé est inscrit dans le Code de la Santé Publique et
non dans le Code pénal.
• e. faux. Le droit à la protection de la santé comporte des lois et a même une source consti-
tutionnelle (préambule de la constitution de 1946). Selon la hiérarchie des textes, il est donc
au-dessus des décrets.
6 a. b. c.
d. e.
Il s’agit des dommages (avec un degré de gravité élevé) occasionnés par :
un accident médical ou des dommages imputables à une activité de recherche biomédicale,
une affection iatrogène (ou effet secondaire lié à un traitement médical),
une infection nosocomiale(ou infection contractée dans un établissement de santé.
7 a. b. c. d. e.
• a. faux. Le taux brut de mortalité est le quotient du nombre de décès et du nombre d’habi-
tants. Le nombre de décès dépend de la pyramide des âges.
• b. faux. La mortalité infantile est le rapport entre le nombre d’enfants morts avant l’âge
d’un an sur le nombre total d’enfants nés vivants.
• c. faux. La mortalité prématurée est définie par un décès avant 65 ans.
• d. faux. En France, en 2013, l’espérance de vie à la naissance était de 85, 0 ans pour les
femmes et de 78, 7 ans pour les hommes.
UE 7 • Corrigés concours blancs 1181
8 a. b. c. d. e.
Corrigés
• a. faux. La direction de la Sécurité Sociale est rattachée à plusieurs ministères.
• b. faux. Le Haut Conseil de Santé publique a des missions d’évaluation et de proposition.
• c. vrai. L’Union Nationale des Caisses d’Assurance Maladie regroupe les trois principaux
régimes d’assurance maladie. Elle est liée à l’État par un contrat d’objectifs et de moyens :
l’objectif national de dépenses d’assurance maladie (ONDAM) voté chaque année par le Par-
lement.
• d. faux. La HAS remplit trois grandes fonctions scientifique : évaluation, recommandation
et certification/accréditation.
• e. faux. La Conférence Nationale de Santé est un lieu de concertation sur les questions de
santé.
9 a. b.
c. d. e.
L’obligation concerne les moyens, pas les résultats.
10 a. b. c. d. e.
• a. faux. Un jeune peut être invalide suite à un accident.
• c. faux. Les télomères sont relatifs à la biologie cellulaire, pas à la dépendance !
• d. faux. La dépendance concerne plus les femmes.
11
a. b. c. d. e.
• c. faux. Aucun hôpital ne réunit tous les soins en un seul endroit
• d. faux. Un service de réanimation a un coût très élevé. Certains hôpitaux n’en ont pas.
12 a. b. c. d. e.
• a. faux. Les Agences Régionales de Santé ont été créées par la loi du 21 juillet 2009, por-
tant réforme de l’hôpital et relative au patient, à la santé et aux territoires.
• b. vrai. c. vrai. Elles assurent le pilotage de la santé en région. Elles sont responsables de
la sécurité sanitaire, des actions de prévention, de l’organisation de l’offre de soins.
• d. faux. Le conventionnement est un accord entre les professionnels d’une part, la Sécurité
Sociale et les mutuelles d’autre part.
• e. faux. La certification des établissements de santé est réalisée par la Haute Autorité de
Santé.
13
a. b. c. d. e.
La prévention primaire agit sur les facteurs de risque. La prévention secondaire contribue
au dépistage et la prévention tertiaire cherche à limiter les conséquences de la maladie. Le
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
14 a. b. c. d. e.
• b. faux. C’est l’inverse qui est vrai.
• c. faux. d. faux. Il peut y avoir usage nocif ou mésusage sans addiction.
• e. faux. Dans notre société, l’usage de l’alcool est souvent accepté, mais ce n’est pas sans
risque.
15 a. b. c. d. e.
Le consentement du malade aux soins est une obligation. Ce consentement doit être libre et
éclairé. Si le malade est hors d’état d’exprimer sa volonté, il est nécessaire de consulter les
proches. Si c’est impossible, le médecin peut intervenir s’il y a urgence.
16 a.
b. c. d. e.
1182 Concours blanc • UE 7
17 a. b. c. d. e.
La loi Léonetti sur la fin de vie proscrit l’obstination déraisonnable du corps médical et la
prolongation artificielle de la vie.
18
a.
b.
c.
d.
e.
• a. vrai. Mais les feuilles de soins sont le plus souvent transmises électroniquement.
• b. vrai. Le secteur 1 regroupe les médecins qui appliquent le tarif conventionnel, c’est-à-
dire le tarif fixé par la Sécurité sociale.
• c. vrai. En 2015, 63, 6 % de obstétriciens exerçaient en secteur 2.
• d. vrai. Les pédiatres et les psychiatres sont les médecins spécialistes au revenu avant impôt
le plus faible.
• e. vrai. La prime d’assurance en responsabilité civile professionnelle est prise en charge
pour les médecins de secteur 1, à 50 %, ou plus dans cette certaines spécialités.
19 a. b. c. d. e.
Il existe actuellement 112 maladies professionnelles reconnues par le régime général de la
sécurité sociale. Les plus fréquentes sont dans l’ordre décroissant :
Affections périarticulaires ;
Affections provoquées par les poussières d’amiante ;
Affections chroniques du rachis lombaire dues aux charges lourdes ;
Affections consécutives à l’inhalation des poussières d’amiante ;
Affections provoquées par les bruits...
20 a. b. c. d.
e.
• b. faux. L’ANSM est composée de neuf commissions, mais aucune ne concerne la radio-
activité. L’office de protection contre les rayonnements ionisants est placé sous l’autorité des
ministres de la Santé et du Travail.
• c. faux. Après obtention de l’Autorisation de Mise sur le Marché, une entreprise pharma-
ceutique, dépose une demande pour que le médicament soit remboursable à la Haute autorité
de santé (HAS). L’avis rendu par la Commission de la Transparence de la HAS est ensuite
transmis au Comité économique des produits de santé (CEPS) et à l’Union nationale des
caisses d’assurance maladie (UNCAM). La décision finale de remboursement relève de la
compétence des ministres chargés de la Santé et de la Sécurité sociale.
• d. faux. C’est le Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur
qui assure cette évaluation.
• e. vrai. Le comité national de sécurité sanitaire assure la coordination de tous les acteurs
intervenant en matière de sécurité sanitaire (InVS, ANSM, AFSSA et AFSSE).
21 a. b. c. d. e.
• a. faux. C’est la loi sur les droits des malades du 4 mars 2002 qui met en place la réparation
des risques sanitaires dans le Code de santé publique.
• b. vrai, bien que le plan de lutte contre le cancer ait été lancé en 2003.
• c. vrai. La loi HPST (21 juillet 2009) a créé l’ANAP par fusion de trois entités.
• d. vrai. Le développement professionnel continu (DPC) a pour objectifs le maintien et l’ac-
tualisation des connaissances et des compétences ainsi que l’amélioration des pratiques.
UE 7 • Corrigés concours blancs 1183
• e. vrai. L’ANSM a pour mission d’évaluer les risques sanitaires présentés par les médicaments,
et plus généralement tous les produits de santé destinés à l’homme. Elle est aussi l’autorité
Corrigés
unique en matière de régulation des recherches biomédicales.
22 a. b.
c.
d. e.
e. faux : c’est le tabac.
23 a. b. c. d. e.
• a. faux. b. vrai. Chez les hommes, le cancer est la première cause de décès depuis 1988 ;
chez les femmes, depuis 2002.
• c. faux. Le nombre de cas augmente mais la mortalité par cancer diminue. Remarquons
que l’amélioration du taux de survie à 5 ans entraı̂ne l’augmentation de la prévalence des
différents cancers.
• d. vrai. Par exemple, en 2000 le taux de mortalité chez les hommes était de 342 décès
pour 100 000 habitants en France métropolitaine, dont 294 en Midi-Pyrénées et 435 dans le
Nord-Pas de Calais.
• e. faux. En 2015, 385 000 nouveaux cas ont été enregistrés (et 149 600 décès).
24
a. b. c. d. e.
• a. vrai. b. vrai. Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité dans le
monde, la deuxième en France (première pour les femmes) juste après les cancers.
• c. faux. La mortalité par MCV a diminué en France.
• d. vrai. Il existe plusieurs scores de risque cardiovasculaire.
• e. faux. La prévention peut agir sur les causes modifiables soit : le cholestérol, l’hyperten-
sion artérielle, le tabac et la sédentarité. Cela correspond à une population très supérieure à
200 000 personnes.
25
a. b. c. d. e.
• a. vrai. L’opium est une préparation psychotrope obtenue à partir du latex du pavot som-
nifère.
• b. vrai. La pharmacopée gauloise comportait de nombreux médicaments, dont des collyres
secs.
• c. vrai. L’alchimie a produit beaucoup de connaissances empiriques, mais ce n’était pas
une science.
• d. vrai. La quinine est extraite de l’écorce du quinquina qui pousse à haute altitude dans la
cordillère des Andes.
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1184 Annexes
Constantes
Intervalles de confiance
p(1 − p) s
ICα (π) = p ± zα ; ICα (µ) = x ± tα √
n n
Statistiques de tests
P−π P 1 − P2 n1 p1 + n2 p2
Z= ; Z= avec
π=
π(1 − π) 1 1 n1 + n2
π(1 − π) +
n n1 n2
X−µ X1 − X2
T= s ; Z=
√ s21 s22
n +
n1 n2
Primitives usuelles
xn+1 1
xn (n −1) +C ln x + C
n+1 x
1 λx
eλx (λ ∈ C∗ ) + C e +C cos x sin x + C
λ
sin x − cos x + C tan x − ln | cos x| + C
1 x π 1 1 x + a
ln tan + + C ln +C
cos x 2 4 a2 − x2 2a x − a
1 √
√ ln x + x2 + k + C
x2 + k
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Annexes
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