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Tout

le PASS
en QCM
2020-2021

Coordonné par Daniel Fredon


Maître de conférence en mathématiques
appliquées
Direction artistique : Elisabeth Hébert
Conception de la couverture : Dominik Raboin

© Dunod, 2020
11 rue Paul Bert, 92240 Malakoff
www.dunod.com
ISBN 978-2-10-081622-4
Tout le PASS en QCM

coordination : Daniel FREDON


maı̂tre de conférences de mathématiques appliquées

avec les contributions de :

Simon BEAUMONT
Professeur agrégé de chimie, Classe préparatoire sainte marie Beaucamps, Professeur de SSH
au CAPPEC de Lille.

Magali DÉCOMBE VASSET


agrégée de chimie, professeur de physique-chimie dans l’académie de Lyon.
Édouard FOUGERE
docteur en pharmacie.

Alexandre FRADAGRADA
agrégé de biochimie, professeur de Biologie cellulaire en centre de préparation aux concours
PACES à Paris (Médisup).

Gilles FURELAUD
agrégé de Sciences de la Vie et de la Terre, professeur en classe préparatoire BCPST1 au
lycée Jacques-Prévert (Boulogne-Billancourt).

Arnaud GÉA
Formateur en préparations privées.
Fabienne LABILLOY CASTERAS
agrégée de Sciences de la Vie et de la Terre, professeure en classe préparatoire BCPST2 au
lycée Jacques Prévert (Boulogne-Billancourt).
Michel METROT
agrégé de sciences physiques, inspecteur pédagogique régional.
Nabil OTMANI
docteur en pharmacie.

Laurence SEBELLIN
docteur en médecine.

Collaboration technique : Françoise COUTY-FREDON et Thomas FREDON.


V

Avant-propos de l’édition 2020


À partir de la rentrée 2020, l’accès aux études de santé est modifié et se diversifie. Ce livre
est destiné aux étudiant(e)s de PASS (Parcours d’Accès Spécifique Santé).
Cette filière comporte un module d’autre discipline. Il faudra donc réduire certains enseigne-
ments traditionnels. Mais à l’heure de mettre sous presse, peu d’universités ont choisi. Donc,
pour cette année, nous conservons tout. Vous saurez bien faire les allégements nécessaires.
Par rapport à l’édition précédente, nous avons cependant introduit quelques contrôles rédac-
tionnels (pour ceux qui critiquent le  tout QCM ) dans l’UE3, l’UE4 et surtout dans l’UE7
qui a été renforcée.
Un autre grand changement que vous devez avoir constamment en tête : le redoublement est
supprimé en PASS. C’est donc une raison supplémentaire pour travailler encore plus avec
l’aide des deux nouvelles éditions :
 Tout le PASS en QCM
 Tout le PASS en fiches

Avant-propos de l’édition 2019


Voici la quatrième édition du premier livre global d’entraı̂nement pour la PACES (Première
Année Commune aux Études de Santé).
Par rapport à l’édition précédente, nous avons corrigé quelques rares coquilles et changé 15
à 20 % des sujets. Il s’agit toujours de sujets extraits d’annales récentes, ce qui vous permet
de mieux savoir ce qui vous attend le jour du concours.
L’origine des QCM est toujours citée, ainsi que l’auteur du sujet quand son nom est connu.
Le choix a été fait en privilégiant le caractère national du QCM.
Dans chaque partie correspondant à une Unité d’Enseignement, vous allez trouver :
 Une table détaillée qui vous permet d’adapter l’usage de ce livre à votre cas personnel :
retenez les QCM qui correspondent à votre enseignement.
 Des QCM organisés et choisis pour couvrir l’essentiel de votre programme. Sur certains
sujets (très rares heureusement) il peut exister plusieurs points de vue. Pour votre concours,
c’est l’opinion de vos professeurs que vous devez retenir. Nos corrigés n’ont rien d’officiel.
 Des Concours Blancs pour vous tester à l’approche de vos épreuves.
 Des corrigés détaillés, avec parfois des compléments indiqués  en dehors du temps du
concours  ou  pour en savoir plus . Il s’agit d’indications pour votre formation, mais le jour
du concours, vous devez être obsédé(e) par la vitesse !
Vous trouverez aussi des conseils méthodologiques tout aussi précieux pour passer une année
efficace.

Le coordinateur Daniel Fredon


fredon.daniel@gmail.com
VI

Table des matières

Techniques de résolution des QCM et d’entraı̂nement 1

UE 1 : Atomes ; biomolécules ; génome ; bioénergétique ;


métabolisme. 21
1. Chimie générale 21
2. Chimie organique 43
3. Biochimie 57
4. Biologie moléculaire 91

Énoncés des concours blancs 128


Corrigés des QCM classés 179
Corrigés des concours blancs 266

UE 2 : La cellule et les tissus. 303


1. Biologie cellulaire 306
2. Histologie 357
3. Reproduction 386
4. Embryologie 397

Énoncés des concours blancs 409


Corrigés des QCM classés 456
Corrigés des concours blancs 529

UE 3 : Organisation des appareils et systèmes :


aspects fonctionnels et méthodes d’étude. 557
1. Généralités 559
2. Liquide, gaz et solution 559
3. Les ondes et leur propagation 567
4. Le domaine de l’optique 568
5. Rayonnements 573
6. Imagerie médicale 584
7. Biophysique cardiaque 588
8. Mécanique des fluides 592
9. Électrophysiologie 599
10. Régulation du milieu intérieur 604
VII

Énoncés des concours blancs 613


Corrigés des QCM classés 641
Corrigés des concours blancs 678

UE 4 : Évaluation des méthodes d’analyse appliquées


aux sciences de la vie et de la santé. 697
1. Outils mathématiques 699
2. Statistique descriptive 704
3. Probabilités 707
4. Statistique inférentielle 713
5. Applications aux sciences de la vie 728
Énoncés des concours blancs 741
Corrigés des QCM classés 756
Corrigés des concours blancs 792

UE 5 : Organisation des appareils et systèmes :


aspects morphologiques et fonctionnels. 805
1. Généralités 805
2. Tête et cou 808
3. Rachis et cage thoracique 823
4. Neuroanatomie et peau 827
5. Système appendiculaire 841
6. Appareil respiratoire 862
7. Appareil cardio-vasculaire 865
8. Parois du tronc 871
9. Appareil digestif et endocrinien 874
10. Appareil uro-génital et sein 879

Énoncés des concours blancs 883


Corrigés des QCM classés 918
Corrigés des concours blancs 956

UE 6 : Initiation à la connaissance du médicament. 975


1. Cadre juridique 975
2. Cycle du médicament 988
3. Pharmacologie générale 1001

Énoncés des concours blancs 1033


VIII

Corrigés des QCM classés 1060


Corrigés des concours blancs 1100

UE 7 : Santé ; société ; humanité. 1123


1. Histoire de la médecine et de la pharmacie 1123
2. Droit et éthique 1125
3. Facteurs de risque et société 1129
4. Organisation des systèmes de soins 1137
5. Psychologie 1143
6. L’homme et son environnement 1144
7. Sémantique et terminologie médicale 1146
8. Questions rédactionnelles 1146
Énoncés des concours blancs 1148
Corrigés des QCM classés 1154
Corrigés des concours blancs 1180

Annexes 1184
1. Le code génétique 1184
2. Classification périodique des éléments 1185
3. Constantes physiques 1186
4. Formulaire de biostatistiques 1187
5. Formulaire de mathématiques 1188
6. Tables statistiques 1189
1

Techniques de résolution des QCM

Méthodologie
et d’entraı̂nement

Introduction
1. L’entraı̂nement en fonction des phases de l’année
1.1 Pendant la phase d’apprentissage des cours
(première moitié du semestre)
Apprendre puis s’entraı̂ner
Apprendre en s’entraı̂nant

1.2 Pendant la phase de révision (deuxième moitié du semestre)


Un entraı̂nement progressif
Une réflexion sur les erreurs
Pour finir
2. Le QCM
2.1 Les différentes formes de QCM
Le QCM de cause à effets
Le QCM classique
2.2 Techniques de réponses aux QCM
Lecture lente et attentive
Travail de la phrase de contexte
Détermination des items à sélectionner

2.3 Les écueils à éviter


Voir des pièges partout
Vous focaliser sur les mots que vous ne connaissez pas
Effectuer directement des QCM en temps limité.
Pour finir

document rédigé par : Arnaud Géa


2

Introduction
S’entraı̂ner en PACES est fondamental. Que vous vous serviez de l’entraı̂nement pour ap-
prendre votre cours, ou pour vérifier son apprentissage, il est toujours indispensable de s’exer-
cer à répondre aux types de questions que vous aurez au concours.

Celui-ci se compose de deux sortes d’épreuves :


 Des Questions à Choix Multiples (ou QCM), qui évaluent toutes les matières de cette
première année d’étude de santé.
 Une question ouverte ou un résumé, qui ne concerne que l’UE7 (Santé, Société, Huma-
nité), et qui fait l’objet d’une double correction. Notons que cette UE est donc évaluée à la
fois par cette épreuve rédactionnelle et par un QCM.

Ainsi, vous serez confronté aux QCM dans toutes les unités d’enseignement du PASS.

Si vous voulez être prêt pour votre concours, il faudra avoir été performant dans l’apprentis-
sage de vos cours, et réussir à réinvestir vos connaissances dans la réponse aux QCM.
Cette transition  apprentissage → réponse  n’est pas évidente : ce n’est pas parce que vous
connaissez votre cours que vous savez forcément répondre à un QCM. Cela nécessite un tra-
vail spécifique, que ce livre vous aidera à accomplir. En vous fournissant un grand nombre
de QCM issus de différentes universités, vous aurez un support suffisant vous permettant un
entraı̂nement régulier, et performant.

Voyons tout d’abord comment mener l’entraı̂nement tout au long de l’année, avant de vous
proposer une méthode de résolution du QCM qui maximise vos chances de bonne réponse.
3

1. L’entraı̂nement en fonction

Méthodologie
des phases de l’année
Selon le moment de l’année, vous n’utiliserez pas les supports d’entraı̂nement de la même
façon 1 . Nous séparerons l’année en deux phases, en fonction de votre degré de connaissance
du cours. L’entraı̂nement sur QCM permet de favoriser le stockage de l’information sur le
long terme d’une part, et de vous assurer de votre capacité à mobiliser vos connaissances de
façon rapide d’autre part.

1.1 Pendant la phase d’apprentissage des cours


(première moitié du semestre)
L’apprentissage des cours nécessite de prendre du recul pour être capable de répondre à toutes
formes de questions.
Ce travail concerne le début d’année, lorsque vous êtes en train d’apprendre les cours, c’est-
à-dire sur la période allant de fin juillet (pour ceux qui commencent à travailler pendant l’été)
à mi octobre. L’entraı̂nement joue naturellement un rôle central dans cette phase.
Il existe deux moyens différents de l’intégrer, qui dépendent à la fois de votre profil et des
matières.

 Apprendre puis s’entraı̂ner


Voici clairement la méthode que je conseille :
fig 1 : Chronologie pour apprendre puis s’entraı̂ner

Elle se déroule en 3 phases :


1. Vous apprenez vos cours (répétition, récitation, répétition, etc)
2. Vous introduisez une distraction, pour vider la mémoire à court terme. Cette distraction
peut être la lecture d’une page de magazine, d’un autre cours, ou toute autre activité sans
rapport avec le chapitre que vous venez de travailler.
3. Vous utilisez le présent ouvrage pour vérifier votre capacité à répondre aux QCM.
Les exercices viennent alors valider un apprentissage rigoureux et efficace. Si vous proposez
de nombreuses réponses fausses, il faudra identifier les raisons de ces erreurs (qui se trouvent
dans vos méthodes de travail), et recommencer l’apprentissage des parties concernées.

Apprendre puis s’entrainer permet de vérifier l’ap-


À retenir : prentissage correct par votre capacité à fournir les
bonnes réponses aux QCM.

1. Vous trouverez une méthode efficace de préparation à la PACES dans l’ouvrage :  Je réussis mon PASS  ,
aux éditions EDISCIENCE.
4

En ajustant ainsi régulièrement votre travail par rapport à ces séances d’entraı̂nement, vous
êtes sûrs de fournir un travail toujours pertinent.
• Pour qui ?
Cette méthode est particulièrement performante pour :
 Les étudiants qui n’ont pas de problème dans l’apprentissage par cœur.
 Les matières des UE2, 5, 6, 7 et certaines matières de l’UE1.
Les exercices viennent alors valider votre travail sur le cours.
• Comment s’y prendre ?
L’idéal est de consacrer quelques heures par semaine à ces séances de vérification de l’ap-
prentissage. Voici quelques propositions d’organisation :
 Vous apprenez un cours le jour J. Au matin du jour J+1, vous récitez par écrit ou oralement
ce que vous avez retenu de l’apprentissage de la veille, puis vous effectuez quelques QCM
pour vérifier votre capacité à utiliser vos connaissances.
 Vous intégrez dans votre planning général des séances de QCM séparées de la phase d’ap-
prentissage du cours, dans lesquelles vous pouvez regrouper plusieurs matières (de façon à
ne pas perdre de temps). En moyenne, dans cette période de l’année, si vous consacrez entre
3 et 5 heures par semaine toutes matières confondues, aux exercices, c’est déjà bien.
 Vous enchaı̂nez apprentissage du cours + Entraı̂nement sur QCM en ayant soin d’intro-
duire entre les deux une distraction, pour vider la mémoire à court terme.
L’important est d’éviter de consulter le cours dès que vous rencontrez une difficulté : vous
essayez de répondre à tout ce que vous pouvez sans regarder la réponse ou les éléments qui
vous manquent. C’est seulement une fois que vous avez répondu à tout et que vous avez mis
en place un raisonnement rigoureux sur chaque item, que vous pouvez alors globalement cor-
riger vos réponses, et consulter les cours pour ré-apprendre les parties concernées.

 Apprendre en s’entraı̂nant
Cette méthode peut s’avérer utile pour les étudiants qui sont dans l’incapacité d’apprendre
par cœur leurs cours.
fig 2 : Chronologie pour apprendre en s’entraı̂nant

Dans cette approche, vous intégrez sans les dissocier, l’apprentissage du cours et le travail
sur les QCM.

Apprendre en s’entraı̂nant permet de retenir des


À retenir : cours de façon plus ludique et variée, car vous al-
ternez le type de supports de travail.

• Pour qui ?
Cette méthode est adaptée :
 D’une part, pour les étudiants qui ont du mal à apprendre par cœur des notions rebutantes.
5

 D’autre part pour tous les étudiants, dans les matières à application numérique ou à exer-
cices concrets, comme dans l’UE3 (a et b), l’UE4, et dans une partie de l’UE1. Dans ces

Méthodologie
matières, les compétences demandées doivent être travaillées de manière spécifique, en même
temps que le cours, au travers d’exercices d’application.
• Comment s’y prendre ?
Vous alternez l’usage des deux types de supports :
 Vous lisez votre cours, et vous essayez de l’apprendre le mieux possible, sans trop vous y
attarder.
 Vous faites les QCM qui se rapportent à la portion de cours que vous venez de travailler.
 Vous revoyez le cours au fur et à mesure que les QCM mettent en lumière les points qui
nécessitent un apprentissage supplémentaire.
 Après plusieurs aller-retours entre le cours et les exercices, vous devriez maı̂triser votre
leçon. Vous introduisez alors une distraction (toujours dans le but de vider la mémoire à court
terme), puis vous vous entraı̂nez sur des supports différents pour vérifier ce qui a été retenu.
Ainsi, le cours aura été appris en variant les supports et en y intégrant les exercices. Dans
certaines matières, cette méthode procure de très bons résultats car elle facilite les liens
entre le contenu du cours et les exercices d’applications, c’est-à-dire entre connaissances
et compétences.

1.2 Pendant la phase de révision (deuxième moitié du


semestre)
Lorsque vos cours auront été vus une première fois, vous allez progressivement en avançant
dans l’année, intégrer des phases de révision. Ces phases doivent être placées de manière
stratégique de façon à vous permettre de revoir ensemble des cours appartenant à un même
thème. Ce livre, en vous proposant justement les QCM classés par thème, facilite ce travail.
En général, cette phase de l’année commence mi octobre, et s’étend jusqu’au concours.
Notons que la phase précédente et celle-ci peuvent se chevaucher : entre mi octobre et début
décembre, vous aurez des nouveaux cours que vous verrez pour la première ET des phases
de révision avec de l’entrainement portant sur des chapitres déjà vus.
 Un entraı̂nement progressif
À mesure que vous vous rapprochez du concours, la part de votre travail consacrée à l’en-
traı̂nement doit augmenter. Votre préparation sera progressive, découpée en 2 phases :
1. Entraı̂nement sans temps limité : tout d’abord, vous prendrez le temps dont vous avez
besoin pour répondre aux questions, sans vous soucier du temps officiellement alloué. Cela
permet de mettre en place les raisonnements justifiant vos réponses, et d’apprendre à réactiver
les connaissances emmagasinées.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

2. Entraı̂nement dans le temps imparti : petit à petit, vous devrez gagner en rapidité, et être
capable de répondre aux questions dans le temps fixé au concours. Ce  travail de la rapidité 
est indispensable pour mener une préparation efficace.
 Une réflexion sur les erreurs
Chaque créneau d’entraı̂nement doit intégrer un moment où vous analysez vos résultats. En
effet, toute réponse fausse à un QCM vient d’un apprentissage et/ou d’une méthode inappro-
prié.
À la fin de votre séance de QCM, vous prévoirez donc un moment pour :
 Corriger vos réponses fausses, et comprendre d’où viennent vos erreurs. Cela vous per-
mettra, le cas échéant, de proposer une méthode de travail plus adaptée.
 Remplir une  fiche d’erreurs fréquentes  . Ce document, complété au fur et à mesure de
vos entrainements, regroupe les notions que vous avez du mal à assimiler et qui nécessitent
6

un travail supplémentaire. Vous pourrez ainsi le relire fréquemment, et petit à petit retenir ce
qui vous posait problème.

Même si le temps consacré à l’étude de vos


réponses est conséquent, il n’est pas perdu : Lorsque
À retenir : vous aurez identifié les causes de vos erreurs, vous
pourrez les corriger et vous gagnerez en efficacité.

 Pour finir
L’entraı̂nement est fondamental à tous les stades de l’année, mais pas de la même façon.
Chaque étape doit être validée par une forme d’entraı̂nement adaptée. Ainsi vous mettez
toutes les chances de votre côté en limitant au maximum la possibilité d’accumuler des la-
cunes.

2. Le QCM
Le QCM, qui représente l’essentiel de l’évaluation en PASS, est une forme de question à la-
quelle les étudiants en première année ne sont que très peu habitués. En effet, il est utilisé de
façon très épisodique en lycée. Pour cette raison, le carabin devra s’entraı̂ner et rapidement
s’habituer à la gymnastique mentale nécessaire au traitement du QCM.
Au niveau du concours, les épreuves de QCM peuvent être notées de deux manières :
1. Selon un mode binaire : Soit l’étudiant propose toutes les réponses exactes et uniquement
celles-ci (ce que l’on nomme la  combinaison exacte  ) et il obtient un point, soit ce n’est
pas le cas et il obtient 0.
2. Par comparaison : Le nombre de points attribués s’échelonne entre 0 et 1 en fonction du
nombre d’erreurs par rapport à la combinaison attendue.
Avant de vous lancer dans la préparation de votre concours, renseignez vous auprès de votre
Université pour déterminer le mode de notation en vigueur. Celui-ci influence votre façon de
répondre : en effet, si votre notation intègre des points négatifs en cas d’erreur à un item, vous
aurez intérêt à n’y répondre qu’en cas de quasi-certitude. En revanche, en l’absence de points
négatifs, il faudra proposer une réponse, quitte à ce qu’elle soit dictée par le hasard.
7

2.1 Les différentes formes de QCM

Méthodologie
Malgré son apparence stable, le QCM peut prendre des formes très variées. En effet, les pro-
fesseurs d’Université ont une imagination débordante lorsqu’il s’agit d’évaluations ; ils sont
capables de proposer des formes de QCM originales, afin d’évaluer différentes compétences
chez les étudiants tout en respectant l’impératif de correction par lecture optique.
Quelle que soit sa forme, un QCM est toujours composé d’affirmations, appelées items, qui
sont justes au fausses.
Voyons les principales formes qu’il peut revêtir.
 Le QCM de cause à effets
C’est une forme de QCM plutôt ancienne, mais qu’on continue de retrouver aujourd’hui en-
core, de façon plus anecdotique.
Ce type de QCM présente une structure stable :
 Une première phrase, appelée :  le fait 
 Une seconde phrase, censée expliquer la première, appelée :  la raison 
 Entre les deux, la locution  parce que  matérialise un lien de cause à effet potentiel.
• Schéma de réponses

Fait Raison Lien de cause à effet Réponse


VRAI VRAIE VRAI A
VRAI VRAIE FAUX B
VRAI FAUX Sans objet C
FAUX VRAIE Sans objet D
FAUX FAUX Sans objet E

• Exemple 1 : Anatomie (UE 5)


Une lésion du genou de la capsule interne donne une hémiplégie contro-latérale avec
atteinte du membre supérieur et inférieur
parce que
les fibres de la voie motrice principale véhiculant la motricité des membres passent par
la capsule interne.
Ici, le fait et la raison sont vrais. Donc la réponse est A ou B. Dans la mesure où il n’y a pas
de lien de cause à effet, la réponse attendue est B.
Ce type de QCM est avantageux pour l’étudiant car il n’a qu’à considérer 2 items, par opposi-
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

tion aux autres formes qui en proposent souvent 4, parfois 5. Proportionnellement, il dispose
donc de davantage de temps.
De plus, le lien de cause à effet n’est à étudier que dans le cas où les 2 phrases sont justes.
Dans la plupart des cas, il n’est pas utile de se pencher sur cette question, puisque vous serez
souvent confrontés à un fait et/ou une raison faux.
• Techniques de résolution du QCM de cause à effet
Il est important de respecter une certaine chronologie pour ne pas perdre un temps précieux
lors de la réponse à ce type de QCM.
 Lecture indépendante de chaque item
La première étape est de lire chaque phrase de façon indépendante et de considérer si elle est
vraie ou fausse.
Je vous conseille de noter directement sur votre sujet un petit  V  ou  F  sous la phrase
8

concernée.
 Détermination du lien de cause à effet potentiel
Dans le cas où les deux phrases sont justes, alors il faut vous pencher sur l’existence d’un
lien de cause à effet. C’est clairement la partie la plus complexe. Posez vous la question  la
raison (phrase 2) apportée est-elle la cause du fait observé (phrase 1) ? 
Si c’est le cas, cela signifie que, dans un schéma logique, la raison est située avant le fait.
On pourrait résumer la démarche globale par la figure suivante.
fig 3 : Démarche de réponse pour le QCM de cause à effet

Pour conclure, le QCM de cause à effet est plutôt moins compliqué que les autres formes,
mais il nécessite un entrainement particulier car la démarche qui mène à la bonne réponse ne
s’acquière qu’au prix d’une certaine pratique.

 Le QCM classique
Ce type de QCM est le plus fréquent. Il est toujours composé d’une même structure générale.
• Exemple 2 : Biologie du développement et de la reproduction (UE 2)
Quelles cellules possèdent le complexe enzymatique aromatase permettant de transfor-
mer les androgènes en oestrogènes (testostérone en estradiol ou delta 4-androsténedione
en estrone) ?
 a. Cellules épididymaires.  b. Cellules adipeuses.
 c. Cellules gonadotropes.  d. Cellules musculaires.
 e. Tous les items précédents sont
faux.
9

• Exemple 3 : Anatomie (UE 5)

Méthodologie
Quelle est la proposition exacte qui se rapporte au cœur :

 a. La valve mitrale est entre le ventricule gauche et l’aorte.


 b. La valve tricuspide est entre le ventricule droit et l’artère pulmonaire.
 c. Les cordages empêchent l’inversion des valves aortiques et pulmonaires
après la contraction ventriculaire.
 d. Le faisceau atrio-ventriculaire de His passe par le septum interventriculaire.
 e. Le noeud sino-atrial est dans la paroi du sinus coronaire.

fig 4 : Structure des QCM

Ces QCM comportent deux parties :


 un contexte, qui donne des informations et aide l’étudiant à savoir à quelle partie de son
cours se rapportent les items ;
 des items, qui sont des affirmations vraies ou fausses.
• Le contexte
Posé en préambule aux affirmations, il est indiqué en gras dans les exemples ci-dessus.
 Ce contexte est fondamental car il va conditionner les affirmations que vous cocherez sur
votre feuille réponse. Par exemple, il pourra vous demander les affirmations exactes ou in-
exactes.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 Il pourra aussi vous donner des informations utiles. Par exemple :  Donnez l’affirmation
exacte qui se rapporte...  Vous savez alors qu’il n’y aura qu’une seule réponse à cocher.
 Il pourra être restrictif à une situation ou un organe bien précis. Par exemple :  Parmi les
voies métaboliques ci-dessous, quelles sont celles qui se rapportent au foie en phase post-
prandiale ? 
Une lecture correcte de ce contexte est donc une condition sine qua non à la bonne réponse au
QCM. Si on vous demande une voie se déroulant dans le foie alors que vous cochez un item
juste en théorie, mais qui concerne une voie ne se déroulant que dans le muscle, vous perdez
votre point. De même si on vous demande les items justes et que vous sélectionnez les faux.

• Plusieurs affirmations
Celles-ci sont au nombre de 4 ou 5, selon le type de QCM. Elles peuvent être exactes ou
inexactes et il vous appartient de cocher celles qui sont demandées par le contexte.
Parfois, le dernier item est  Toutes les réponses précédentes sont fausses  . Cela vous permet
10

quand même de cocher une case sur votre feuille réponse même si la totalité des items est
fausse.

2.2 Techniques de réponses aux QCM


Il est important de disposer d’une démarche que vous appliquerez de façon automatique pour
pouvoir répondre rapidement et juste, à vos QCM. En effet, ces deux éléments doivent être
réunis pour accéder à un bon résultat : la rapidité permet de traiter un maximum de QCM, la
justesse d’y apporter la réponse attendue. Cependant, ne perdez jamais de vue qu’aller dou-
cement permet, au final, de gagner du temps. Nous allons voir comment.
La méthode de résolution des QCM s’articule autour de 3 fondamentaux :
1. Une lecture performante, qui permet de repérer rapidement les éléments discriminants
pour fournir la bonne réponse.
2. Une étude attentive de la phrase de contexte pour en extraire les renseignements utiles
pour la résolution.
3. Un raisonnement rigoureux basé sur une connaissance du cours pour apporter la bonne
réponse aux items composant le QCM.

 Lecture lente et attentive


Beaucoup d’étudiants, pris par le stress de l’épreuve, se précipitent sur leur sujet et ne lisent
que très (trop ?) rapidement les énoncés. Or c’est une erreur majeure. Car, si vous êtes dans
ce cas de figure, vous vous apercevrez rapidement que vous devrez revenir plusieurs fois sur
ce qui a déjà été lu, ce qui constitue, au final, une perte de temps considérable.
Donc, prenez bien votre temps pour lire correctement vos QCM dès la première fois. Vous
formulez votre réponse, et vous n’avez plus besoin d’y revenir.
Une lecture attentive est basée sur un questionnement portant sur les mots clés, c’est-à-dire
qu’une fois identifiés, vous devrez vous rappeler leurs définitions. C’est fondamental pour
vérifier si celle-ci est cohérente avec le contexte énoncé dans l’item. Si ce n’est pas le cas,
c’est que l’item est faux !
Exemple : Biologie cellulaire (UE2)
On retrouve des réticulocytes dans le sang
Vous devez vous rappeler ce qu’est un réticulocyte avant de chercher s’il se retrouve dans le
sang ou pas. Cette étape peut aller très vite, mais elle est indispensable.
Si vous adoptez cette démarche dès la première lecture, vous gagnerez un temps précieux car
vous ne ferez pas  d’aller-retour  sur vos questions.
La vérification, en PASS, est une illusion (au moins sur les matières à QCM). Vous n’avez pas
le temps de relire votre sujet et de vérifier vos réponses à la fin de votre épreuve : l’objectif
est de donner directement la bonne réponse.
Voyons maintenant comment adapter cette lecture attentive aux deux parties du QCM : la
phrase de contexte, et les items.

 Travail de la phrase de contexte


La phrase de contexte est souvent négligée, alors qu’elle apporte des renseignements dont
il serait dommage de se passer. Le temps investi dans la lecture attentive de cette partie du
QCM permet de déterminer beaucoup plus rapidement sa bonne réponse.
fig 5 : Les étapes du travail de la phrase de contexte
11

Rappelons que cette phrase de contexte est située en préambule au QCM, et qu’elle précède
les items.

Méthodologie
• Mettre en évidence les mots clés
Le fait de surligner ou de faire ressortir par le moyen de votre choix les mots clés qui la com-
posent, vous aidera à sélectionner les items attendus. Il s’agit donc d’une phase de préparation
à la réponse. Voici quelques exemples de phrases de contexte dans la colonne de gauche, dont
on a fait ressortir les mots clés dans celle du milieu. Essayez de vous entraı̂ner à les repérer en
cachant cette colonne, et en vous demandant quels sont les mots que vous auriez sélectionnés.

Phrase de contexte avec


Phrase de contexte
mots clés mis en évidence Remarque
 brute 

En ayant identifié ces 2


Lors d’une transformation Lors d’une transformation
mots clés, vous réactiverez
spontanée, comment varie spontanée, comment varie
le cours concerné par ces
l’entropie de l’univers. l’entropie de l’univers.
notions.
Parmi les propositions sui- Parmi les propositions sui-
vantes concernant la mise vantes concernant la mise Il faudra garder en
en culture des fibroblastes en culture des fibroblastes mémoire ce qui touche
primaires, quel est le grou- primaires, quel est le grou- spécifiquement ce type de
pement de propositions pement de propositions cellules.
exactes ? exactes ?
Parmi les propositions sui- Parmi les propositions sui- On sait qu’il ne faudra co-
vantes, une seule concerne vantes, une seule concerne cher qu’une seule réponse.
le muscle. Laquelle ? le muscle. Laquelle ?
Classer par ordre d’ap- Classer par ordre d’ap-
parition les étapes de la parition les étapes de la Cela conditionne les
formation des cristaux formation des cristaux réponses formulées.
d’hydroxyapatite. d’hydroxyapatite.
Vous réactivez votre cours
La scissure calcarine du La scissure calcarine du
concernant cette zone du
cerveau est située : cerveau est située :
cerveau.
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Il faut tenir compte des 2


À propos des hormones po- À propos des hormones critères énoncés : le type
lypeptidiques sécrétées par polypeptidiques sécrétées d’hormones (ici, polypepti-
le placenta. par le placenta. diques) et l’organe produc-
teur (ici le placenta).

Quelles sont les proposi- Quelles sont les proposi-


Il faudra penser à
tions inexactes qui se rap- tions inexactes qui se rap-
sélectionner les items
portent aux cellules de Ser- portent aux cellules de Ser-
FAUX.
toli ? toli ?
La raison de cette étape est simple : lorsque vous lisez vos 4 ou 5 items, il arrive que, sans
vous en apercevoir, vous ayez oublié le contexte que vous avez lu au début.
12

Exemple classique : le contexte demande les réponses fausses, mais arrivé au bout de votre
QCM, vous l’avez oublié et vous reportez machinalement sur votre feuille réponse les items
vrais. . .
La lecture attentive de cette phrase favorise aussi la réponse directe aux items qui suivent.
Nous allons voir comment.
• Réactiver la mémoire
Prenez quelques secondes, lorsque la phrase de contexte a été lue et analysée, pour faire re-
venir à votre conscience la portion de cours concernée par ce QCM.
L’identification des mots clés a pour but justement de vous permettre de faire émerger les
notions apprises.
Il est essentiel de commencer par réactiver sa mémoire avant de lire les items, car ceux-ci
sont souvent plausibles, même lorsqu’ils sont faux. En conséquence, ils pourront instiller un
doute dans votre esprit, alors même que vous connaissez la bonne réponse. En ayant réactivé
votre mémoire sans avoir lu les items, vous ne vous laissez pas induire en erreur, et vous
augmentez vos chances de répondre correctement.
Dans les exemples ci-dessus, après avoir lu les phrases de contexte, vous allez puiser dans
votre mémoire les informations relatives aux mots clés mis en évidence.
Dans le cas de la première phrase proposée, vous allez mentalement faire les liens corres-
pondant à la transformation spontanée d’une réaction (quelles sont les différentes causes et
conséquences d’une transformation spontanée ? Dans quel contexte se produit-elle ?).
Cela vous permettra, lors de la lecture ultérieure des items, d’avoir des connaissances direc-
tement accessibles et claires, ce qui favorisera une réponse rapide et juste.
Une fois cette étape effectuée, vous pouvez lire la suite du QCM, et vous pencher sur les
items qui le composent.
 Détermination des items à sélectionner
Les affirmations représentent l’essentiel du QCM. La méthode d’étude des items est très pro-
gressive :
1. Pour chaque item, on repère d’abord les points d’erreurs potentielles.
2. On lève les ambiguı̈tés au moyen d’un raisonnement rigoureux et des connaissances issues
de l’apprentissage du cours.
3. On sélectionne les réponses attendues, en lien avec le contexte posé par la phrase d’intro-
duction du QCM.

• Repérer les  points d’erreurs potentielles 


Lorsque vous lisez un item, il faut être capable rapidement de déterminer sur quel(s) point(s)
peuvent porter les erreurs : c’est ce que j’appelle les points d’erreurs potentielles.
Par exemple, si on vous dit  le taux de progestérone diminue dans la deuxième partie du
cycle menstruel  , il faut se demander si, dans le contexte posé par l’affirmation (ici, dans la
deuxième partie du cycle menstruel), le taux de cette hormone augmente ou diminue.
Dans ce cas, c’est relativement simple, car cet item ne comporte qu’une seule erreur poten-
tielle.
Mais vous rencontrerez aussi des items plus complexes, avec plusieurs erreurs potentielles.
Par exemple :  l’activation du système nerveux parasympathique, par l’intermédiaire du nerf
vague, favorise la miction 2  . Pour répondre correctement à cet item, il y a en réalité 3 ques-
tions, de complexité croissante, à se poser :
1. L’activation du parasympathique favorise-t-elle la miction ? =⇒ OUI
2. Le nerf vague appartient-il au système nerveux parasympathique ? =⇒ OUI
3. La vessie est-elle innervée par le nerf vague ? =⇒ NON

2. La miction désigne le fait d’uriner


13

Donc cet item sera faux. Vous remarquez que les questions posées sont de plus en plus com-
plexes : si vous répondez NON à la première, inutile d’aller plus loin et de perdre du temps à

Méthodologie
réfléchir aux suivantes !

• Conclure : L’item est-il vrai ou faux ?


Une fois identifiés, les points d’erreurs potentielles doivent être éclaircis, permettant d’abou-
tir à la conclusion : l’item est-il vrai ou faux ?
Quel que soit l’item, vous pourrez toujours transformer le ou les erreurs potentielles en une
ou plusieurs question(s). Le fait de répondre à ces questions permet de décomposer un rai-
sonnement, et de fournir de façon beaucoup plus probable la bonne réponse.
Le danger en PACES est de fournir une réponse basée sur l’intuition, et non sur un rai-
sonnement rigoureux. Méfiez-vous des réponses que vous donnez rapidement, sans trop y
réfléchir... Olivier Houdé a beaucoup travaillé sur les erreurs de raisonnement chez l’adulte,
et il a montré que lors d’une réponse fausse à une question de logique, les aires cérébrales
responsables de la réflexion (cortex pré-frontal) n’étaient quasiment pas activées. A l’inverse,
celles-ci étaient très actives si la réponse était bonne 3 .
Justement, en mettant en place un raisonnement rigoureux pour étudier votre item, vous acti-
vez les aires de la réflexion, et vous augmentez les chances d’éviter les pièges.
La mise en place d’un raisonnement logique passe souvent par un enchainement de questions
qui permettent de fournir une réponse argumentée, dont on sera à peu près sûr. C’est le cas
de l’exemple précédent à propos de la miction.
En voici quelques autres pour que vous vous habituiez à identifier rapidement les points d’am-
biguité sur un item, et à mettre en place le raisonnement adapté.
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3. O. Houdé, Le Raisonnement, Puf, coll. Que sais-je ?, 2014


14

Questions pour
Item  brut  Item avec points d’am-
déterminer si l’item
biguı̈té mis en évidence
est vrai ou pas
Pour la mise en place Pour la mise en place
de la circulation fœtale, de la circulation fœtale,
on constate que les vais- on constate que les vais- Où ces vaisseaux se
seaux allantoı̈diens se sont seaux allantoı̈diens se développent-ils ?
développés dans le pédicule sont développés dans le
embryonnaire. pédicule embryonnaire.

La première division La première division


1. Y a-t-il brassage
méiotique réalise un bras- méiotique réalise un bras-
génétique au cours de
sage génétique important au sage génétique important au
la prophase 1 ?
cours de la prophase grâce cours de la prophase grâce
2. Ce brassage est-il inter
à des échanges de segments à des échanges de segments
ou intra-chromosomique ?
entre les chromatides entre les chromatides
La modulation de 1. La modulation de
La modulation de
l’adhésion des poly- l’adhésion est-elle
l’adhésion des poly-
nucléaires neutrophiles dépendant ou indépendante
nucléaires neutrophiles à
à l’endothélium vascu- de l’expression de
l’endothélium vasculaire
laire est indépendante récepteurs ?
est indépendante de l’ex-
de l’expression des 2. Est-ce valable sur les
pression des récepteurs en-
récepteurs endothéliaux et cellules endothéliales et/ou
dothéliaux et leucocytaires
leucocytaires sur les leucocytes ?
Les solutions mi- Les solutions mi-
cromoléculaires sont cromoléculaires sont Les particules de ces solu-
constituées de particules constituées de particules tions sont-elles visibles ou
visibles au microscope visibles au microscope invisibles ?
électronique. électronique.

• Conclure : Formuler sa réponse


Deux étapes permettent de fournir une réponse définitive, probablement juste.
 Déterminer si chaque item est vrai ou faux
De façon générale, il est beaucoup plus facile de se demander si un item est faux que de se
demander s’il est vrai. Vous considérerez que s’il n’est pas faux, c’est qu’il est vrai. Cette
technique est particulièrement utile sur les formulations que vous jugez ambiguës.
Voici les étapes de l’analyse d’un item :
1. Il faut, lors d’une première lecture, souligner ou entourer les points d’erreur potentielle.
Votre entrainement régulier vous aura permis de repérer du premier coup d’œil les mots sur
lesquels les enseignants font souvent porter les erreurs. Par exemple, sachez qu’un item com-
portant les mots  jamais  ou  toujours  est souvent (mais pas toujours) faux. En effet, rares
sont les domaines des sciences expérimentales où l’on ne rencontre pas d’exceptions . . .
2. Lors d’une deuxième lecture, vous appliquez votre cours à propos des points d’ambiguı̈té
relevés. Vous décidez si l’item est vrai ou faux.
3. Enfin, il suffit de noter en marge de chaque item  V  ou  F  selon votre conclusion.
fig 6 : Les étapes du travail sur les items
15

Méthodologie
Cette chronologie peut sembler laborieuse, surtout au regard du faible temps dont on dispose
pour répondre aux QCM. Pourtant, c’est justement cette rigueur dans la démarche et le rai-
sonnement appliqué, qui garantit une réponse rapide car argumentée et définitive. Ainsi, vous
n’avez pas besoin de revenir sur les réponses déjà données.
 Fournir la bonne réponse, en accord avec le contexte
A la fin de ce travail sur les items, il faudra revenir sur le contexte du QCM. C’est à ce
moment-là que vous sélectionnerez les items demandés (les vrais ou les faux).

Adoptez un fonctionnement qui sera valable quel


À retenir : que soit le contexte du QCM : mettez un V devant
un item juste, et un F devant un faux.

Certains étudiants en PASS choisissent d’adapter leur démarche en fonction de ce qui est de-
mandé dans le contexte. Par exemple, si on demande les vraies, ils entourent les items vrais,
mais si on demande les fausses, ils entourent les fausses.
Je vous déconseille fortement cette technique, car il y a de fortes chances qu’en cours de
route, vous oubliiez qu’on demandait les items faux et que vous vous retrouviez à entourer
les vrais... Voilà pourquoi il est beaucoup plus sûr de :
− Mettre une lettre (V ou F) en regard de l’item, en fonction de votre conclusion, sans vous
soucier de ce que l’on demande.
− Sélectionner les items vrais ou faux en fonction de ce qui est demandé.
Vous comprenez aussi l’intérêt d’avoir mis en évidence certains mots clés dans la phrase de
contexte : cela vous permet de ne pas oublier, à la fin du QCM, de sélectionner les réponses
attendues !

2.3 Les écueils à éviter


La réponse aux QCM ne devrait plus avoir de secrets pour vous si vous appliquez les préceptes
énoncés jusqu’ici. Voici quelques écueils à éviter qui vous aideront à faire la différence, aussi
bien lors de votre entrainement que devant votre sujet de concours.
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 Voir des pièges partout


Le premier point sur lequel je souhaitais particulièrement insister est le fait que les profes-
seurs d’Université cherchent à tester votre capacité d’apprentissage et de réflexion et à évaluer
votre degré de compréhension du cours, mais pas à vous piéger à tout prix.
En conséquence, les QCM qui sont posés vont dans le même sens : ils permettent de discri-
miner les étudiants qui ont travaillé en profondeur des autres.
Or, beaucoup d’étudiants en PASS trouvent des pièges partout, et cherchent tellement la petite
bête qu’ils voient des ambiguı̈tés à tous les mots. Ce fonctionnement est très dommageable :
ils se posent des questions qu’ils ne devraient pas se poser, élaborent un raisonnement sur des
notions inutiles, et au final, sont tellement embrouillés qu’ils ne sont plus capables de donner
la bonne réponse.
Ne perdez pas de vue que la majorité des QCM est simple pour celui qui a appris son cours
et qui s’est entraı̂né.
16

Éviter de voir des pièges partout vous permettra de


À retenir : vous focaliser sur les notions fondamentales, sans
perdre de temps sur les autres.

De plus, n’oubliez pas qu’un item dont la réponse n’est pas évidente (avec le cours) est très
gênant pour les professeurs : en effet, vous pouvez alors contester le sujet, et obtenir une an-
nulation de l’épreuve concernée (c’est arrivé à Nice en 2010). C’est pourquoi les enseignants
sont très attentifs à proposer des items qui soient incontestables, et donc à éviter les formula-
tions pouvant donner lieu à plusieurs interprétations.
Ces réserves émises, il faut admettre qu’il est toujours possible de tomber sur un item présen-
tant plusieurs interprétations possibles, même si ce cas de figure est exceptionnel.
Dans ce cas, il vous faudra essayer de trouver le sens voulu par l’enseignant. La meilleure
façon est de chercher dans votre mémoire dans quel contexte il a abordé cette notion.
Cela vous aidera à lui donner un sens en cohérence avec le cours. Vous pouvez aussi vous
remémorer le sens des mots en français : il arrive que les étudiants en médecine maı̂trisent tel-
lement le vocabulaire technique qu’ils négligent le vocabulaire courant. Or, revenir aux fon-
damentaux et vous interroger sur le sens de tel ou tel mot vous permettra souvent d’acquérir
une certitude quant à la signification voulue par le professeur.

 Vous focaliser sur les mots que vous ne connaissez pas


Lorsqu’un item contient un mot compliqué, vous êtes normalement capable de lui donner un
sens en utilisant votre cours. De façon générale, les mots techniques se rapportant à une no-
tion précise ont été définis par le professeur. Cependant, il peut arriver que vous soyez passés
à côté de la définition donnée dans le cours, ou que vous l’ayez simplement oubliée.
fig 7 : Conduite à tenir devant un mot compliqué

Voici la démarche qui vous tirera d’affaire si vous vous trouvez dans ce genre de situation.
1. Vous pouvez déduire le sens du mot inconnu par le contexte (de la phrase ou de l’intitulé
du QCM). Dans ce cas, il n’y a pas de problème : vous pourrez y répondre en ayant tous les
éléments nécessaires.
2. Vous ne pouvez pas déduire par le contexte : vous n’avez pas d’autre choix que de fournir
une réponse en ignorant ce mot. Vous faites purement et simplement comme s’il n’était pas
là. Vous verrez, dans la plupart des cas, les mots complexes apportent des informations qui
sont seulement complémentaires par rapport à la phrase, ce qui signifie qu’ils ne sont pas
indispensables à sa compréhension générale.
17

Exemple : Dans les phrases ci-dessous, si les mots en gras vous sont inconnus :

Méthodologie
− En considérant le sang comme un liquide idéal, calculez la différence de pression qui règne
entre...
− L’ossification endoconjonctive est produite à partir de cellules mésenchymateuses situées
dans le périchondre
− Les  gap jonctions  et les nexus sont des jonctions communicantes.
Remplacez ces phrases par :
− Calculez la différence de pression qui règne entre...
− L’ossification endoconjonctive est produite à partir de cellules mésenchymateuses
− Les  gap jonctions  sont des jonctions communicantes.
De cette façon, vous arriverez éventuellement à répondre à l’item. Peut-être que la partie
ignorée était importante, mais quel autre choix avez-vous que de ne pas en tenir compte ?

Évidemment, il est conseillé de connaitre la


définition de tous les mots appartenant au vocabu-
laire technique, pour pouvoir répondre aux QCM en
disposant de tous les éléments.
À retenir :
Ne pas tenir compte d’un mot inconnu présent dans
un item n’est qu’un pis-aller qui permet, dans une
situation extrême, de fournir une réponse ayant des
chances d’être correcte.

Parfois, la technique énoncée ci-dessus ne fonctionne pas, et il est indispensable de connaitre


le sens du mot compliqué pour pouvoir répondre à l’item.
Exemple 1 : Biochimie (UE1)
Dans le fonctionnement de l’enzyme pyruvate désyhydrogénase, le FAD est un coenzyme
stoéchiométrique.
Ici, il est impossible de répondre à cet item si vous ne savez pas ce qu’est un coenzyme
stoéchiométrique (notion définie en cours)
Exemple 2 : Biophysique (UE3)
Le coefficient d’atténuation linéique du béton est de 0, 14 cm−1 dans le contexte donné.
De même, il est impossible de répondre à cet item si vous ne savez pas ce qu’est le coefficient
d’atténuation linéique, et comment il se calcule.
L’essentiel est donc de réussir à réfléchir malgré un mot inconnu dans la phrase, et d’arriver
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à proposer une réponse raisonnée, ayant le maximum de chances d’être celle attendue.
18

 Effectuer directement des QCM en temps limité


Afin de tirer tout le profit possible du travail sur les QCM, il est important de respecter une
progression en deux temps :
1. Tout d’abord un travail où vous consacrez le temps nécessaire à la résolution de chaque
QCM. Cela va vous permettre de trouver les bons raisonnements, et de réactiver de façon
efficace les connaissances acquises lors de la phase de travail de votre cours.
2. Ensuite, un travail en temps limité, qui permettra de travailler la rapidité et de vérifier que
les connaissances sont bien accessibles en un temps réduit.
Il ne faut pas faire l’impasse sur la première phase en pensant gagner du temps par un travail
direct en temps limité. Ces deux étapes sont fondamentales, et jouent chacune un rôle bien
précis dans votre préparation.

 Pour finir
N’oubliez jamais qu’un QCM réussi vous permet de valider le raisonnement que vous avez
mis en place dans sa résolution, basé sur une bonne connaissance du cours.
fig 8 : Les deux éléments dont découlent la bonne réponse à un item

Au contraire, s’il est raté, il faudra comprendre d’où vient votre erreur (problème d’appren-
tissage de cours ? Raisonnement erroné ? les deux ?). Si vous répondez instinctivement à un
item, sans mettre en place de raisonnement spécifique ou sans réactiver votre cours, quel sens
pouvez vous donner à sa correction ?
C’est par cette rigueur dans l’entraı̂nement que vous serez fin prêt le jour du concours. Cet
ouvrage, en compilant de nombreux QCM de tous horizons, constitue un formidable outil
pour votre préparation.
UE 1
Atome, biomolécules,
génome, bioénergétique,
métabolisme

Louis Joseph Gay-Lussac (1178-1850),


chimiste et physicien français, connu
pour ses travaux sur la physique des gaz.
En chimie, il découvre le bore, le cyanogène
et l’acide cyanhydrique. Et n’oubliez pas
le « degré Gay-Lussac » qui mesure la
concentration en alcool des boissons.
20

Table de l’UE 1
Énoncés des QCM classés
1. Chimie générale 21
Atomistique 21
Cinétique 26
Thermochimie 30
Solutions aqueuses 36

2. Chimie organique 43
Structure, nomenclature, isomérie et réactivité 43
Réactions en chimie organique 50

3. Biochimie 57
Glucides 57
Acides aminés 63
Lipides 68
Peptides et protéines 73
Enzymologie 78
Métabolisme 86
4. Biologie moléculaire 91
ADN, génome et chromosomes 91
Réplication 97
Réparation, mutations 100
Transcription 104
Traduction 109
Régulation, expression génétique 113
Techniques d’analyse du génome 117

Énoncés des concours blancs 128

Corrigés des QCM classés 179

Corrigés des concours blancs 266

document établi par Alexandre Fradagrada et Michel Métrot, agrégés


UE1
UE 1 QCM classés (énoncés)

Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).

1. Chimie générale
Atomistique
1 Structure des atomes
Donnée : N = 6, 022 × 1023 mol−1 .
 a. La notion d’atomos, particule invisible et indivisible, a été introduite dans la
Grèce antique.
 b. La charge de l’électron est égale à la charge élémentaire, soit +1, 602 × 10−19
C.
 c. La masse d’un atome de fer 56
26 Fe vaut 9, 3 × 10−17 µg.

On veut injecter 1 g de morphine avec un volume de 200 mL (Mmorphine = 285 g/mol).

 d. La concentration de la solution injectable vaut 0, 0175 mol/L.


 e. La concentration de la solution injectable vaut 57 mol/L.
D’après concours Limoges

2 L’isotope le plus répandu du fer est 56


26 Fe. Pour cet isotope, parmi les propositions
suivantes, indiquez la (les) proposition(s) exacte(s) :
 a. Fe3+ possède 26 protons, 30 neutrons et 23 électrons.
 b. Fe a la configuration électronique : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d8 .
 c. Fe3+ a la configuration électronique : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d3 .
 d. Fe2+ a la structure électronique : 12 2s2 2p6 3s2 3p6 3d6 .
 e. L’ion Fe2+ est plus stable que l’ion Fe3+ .
D’après concours Rouen

3 On s’intéresse au mercure 80 Hg et à l’or 79 Au. Il est à noter que l’or a une configuration en
ns1 (n − 1)d10 . Parmi les propositions suivantes, indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).

 a. L’énergie de première ionisation du mercure est l’énergie associée à la réaction :


Hg(l) → Hg+(l) + e−
 b. L’énergie de première ionisation de l’atome de mercure est plus élevée que celle
de l’atome d’or.
 c. L’énergie de deuxième ionisation de l’atome de mercure est plus faible que celle
de l’atome d’or.
 d. L’énergie de première ionisation de l’or consiste en l’arrachement d’un électron
appartenant à une des orbitales de type  d .
22 Énoncés • UE 1

 e. L’énergie de deuxième ionisation du mercure consiste en l’arrachement d’un


électron appartenant à une des orbitales de type  s .
D’après concours Rouen

4 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. L’exception à la règle de Klechkowski concerne seulement les sous couches de
valence ns2 (n − 1)d4 .
 b. La configuration réduite du cuivre est [Ar] 3d10 4s1 .
 c. Le cuivre ne donne que des ions Cu+ .
 d. le Cu appartient à la même colonne que 47 Ag.
 e. Le cuivre est un élément de transition.
D’après concours Limoges

5 On considère l’Indium de symbole atomique 49 In. Parmi les propositions suivantes,


indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
 a. In a pour configuration électronique réduite [Kr] 5s2 5d10 5p1 .
 b. In a pour configuration électronique
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 5s2 4d10 5p1 .
 c. In possède exactement un électron de valence.
 d. In3+ a pour configuration électronique réduite [Kr] 4d10 .
 e. In3+ a pour configuration électronique
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 5s2 4d8
D’après concours Rouen

6 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. L’atome 19 K possède deux électrons de valence.
 b. L’atome 40 Zr possède 4 électrons de valence.
 c. L’atome 71 Lu possède 2 électrons de valence.
 d. Les ions 17 Cl− et 16 S2− sont isoélectroniques.
 e. Les ions 9 F− et 8 O2− sont isoélectroniques.
D’après concours Rouen

7 Un élément M s’ionise en M3+ . Parmi les propositions suivantes, quelle(s) pro-


priété(s) est(sont) commune(s) à M et M3+ ?
 a. Charge nucléaire.
 b. Masse.
 c. Propriétés chimiques.
 d. Volume.
 e. Potentiel d’ionisation.
D’après concours Lille

8 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. Le nombre quantique principal est appelé n.
 b. Pour une valeur donnée du nombre n, le nombre l varie de 0 à n + 1.
UE 1 • Énoncés 23

UE1
 c. 14 électrons peuvent être caractérisés par les nombres n = 4 et l = 3.
 d. L’orbitale 4s est l’une des quatorze orbitales de la couche n = 4.
 e. Pour des valeurs données de n et l, le nombre de valeurs permises de m définit
le nombre d’orbitales de même énergie.
D’après concours Nancy

9 Parmi les propositions suivantes, quelle(s) espèce(s) possède(nt) 5 électrons d non


appariés.
 a. Cr.  b. Mn2+ .  c. Fe3+ .  d. Fe.  e. V.
D’après concours Lille
10 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
 a. Le potentiel d’ionisation de 11 Na est supérieur à celui de 12 Mg.
 b. Le caractère électropositif de 11 Na est inférieur à celui de 12 Mg.
 c. L’affinité électronique du 9 F est supérieure à celle du 8 O.
 d. L’affinité électronique du 9 F est supérieure à celle du 11 Na.
 e. L’électronégativité du 9 F est supérieure à celle du 35 Br.
D’après concours Nancy

11 Le Sélénium (Se : Z = 34) est un élément chimique entrant dans la composition de


certains médicaments utilisés pour lutter contre le vieillissement cellulaire.
 a. Les éléments chimiques Carbone (Z = 6) et Sélénium sont situés dans la même
colonne de la classification périodique.
 b. D’après la règle de Hund, deux électrons d’un même élément chimique ne
peuvent pas être décrits par quatre nombres quantiques identiques.
 c. La valeur de l’énergie de première ionisation de l’élément chimique Sélénium
est plus élevée que celle de l’élément chimique Calcium (Z = 20).
 d. Les éléments chimiques Sélénium et Titane (Z = 22) considérés à l’état fonda-
mental possèdent le même nombre d’électrons célibataires.
 e. Les éléments chimiques Sélénium et Cuivre (Z = 29) considérés à l’état fonda-
mental possèdent le même nombre d’électrons sur les orbitales 3d.
D’après concours Bordeaux
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

12 L’élément rubidium existe sous deux formes isotopiques 85 Rb et 87 Rb. Sa masse mo-
laire vaut 85, 5 g.mol−1 . Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
 a. 85 et 87 sont des nombres atomiques.
 b. Deux isotopes n’ont pas le même nombre de neutrons.
 c. La proportion isotopique ( 85 Rb/87 Rb) vaut 1.
 d. La proportion isotopique ( 85 Rb/87 Rb) vaut 3.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
24 Énoncés • UE 1

13 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. La configuration électronique du rubidium dans son état fondamental est
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s2 4p6 4d1 .
 b. La configuration électronique de l’élément césium 55 Cs dans son état fonda-
mental est [54 Xe] 4 f 1 .
 c. Le sodium est l’élément de numéro atomique Z = 11.
 d. L’atome de potassium possède 19 électrons.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

14 Soit la liste d’éléments chimiques :


Élément chimique Numéro atomique (Z)
Bore 5
Aluminium 13
Silicium 14
Phosphore 15
Titane 22
Chrome 24
Manganèse 25
Arsenic 33
Krypton 36

 a. Un élément chimique de cette liste appartient à la 6e colonne et à la 4e période


de la classification périodique.
 b. L’électronégativité d’un élément chimique traduit l’aptitude de cet élément chi-
mique à céder facilement ses électrons lorsqu’il est engagé dans une liaison.
 c. Cette liste d’éléments chimiques comporte au plus quatre éléments chimiques
appartenant au bloc p.
 d. Le Krypton, considéré à l’état fondamental, possède un électron caractérisé par
les quatre nombres quantiques : n = 4 ; l = 3 ; ml = 3 ;ms = −1/2.
 e. Dans cette liste d’éléments chimiques considérés à l’état fondamental, deux
éléments chimiques possèdent cinq électrons sur les orbitales 3d.
D’après concours Bordeaux

15 L’arsenic est l’élément de Z = 33. Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. Dans son état fondamental l’arsenic a pour configuration électronique
[18 Ar ] 3d10 4s2 4p3 .
 b. Dans son état fondamental l’arsenic a 3 électrons de valence.
 c. L’arsenic appartient à la 5e colonne de la classification périodique.
 d. L’arsenic est dans la 4e période de la classification périodique.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
UE 1 • Énoncés 25

UE1
16 On appelle X l’élément situé dans la même colonne que l’arsenic mais dans la deuxième
ligne de la classification périodique. Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
 a. L’arsenic faisant partie du bloc d, X n’existe pas.
 b. X est le bore 5 B.
 c. X est l’azote 7 N.
 d. X est le fluor 9 F.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

17 On s’intéresse à l’élément soufre 16 S qui possède 4 isotopes 32 S, 33 S, 34 S et 36 S.


Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
 a. Sachant que la masse molaire atomique est de 32, 06 g.mol−1 , l’isotope le plus
abondant naturellement est le 34 S.
 b. L’atome de soufre possède 16 électrons et 17 protons.
 c. Dans son état fondamental, le soufre a une valence égale à 2.
 d. Le soufre est plus électronégatif que le fluor.
 e. L’anion divalent S2− a une configuration électronique plus stable que l’atome
de soufre dans son état fondamental.
D’après concours Nancy

18 On s’intéresse à la formation des ions les plus probables pour quelques éléments :
Césium 55 Cs, le Baryum 56 Ba, l’iode 53 I et le cérium 58 Ce.
 a. Le Césium peut donner l’ion Cs2+ .
 b. Le Baryum peut donner l’ion Ba2+ .
 c. L’iode peut donner l’ion I2− .
 d. Il y a deux cations possibles pour le cuivre 29 Cu.
 e. Le Cérium peut donner l’ion Ce2+ .
D’après concours Nancy

19 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. L’élément X de configuration électronique fondamentale
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 est un métal de transition.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 b. L’élément Y de configuration électronique fondamentale


1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p5 est un halogène.
 c. L’élément X possède trois électrons célibataires à l’état fondamental.
 d. L’élément X est moins électronégatif que l’élément Y.
 e. L’élément Y peut facilement donner un cation Y+ .
D’après concours Nancy

20 À l’aide de la théorie VSEPR et en utilisant le modèle de Lewis le plus probable


pour la molécule [POCl3 ], quelles sont les propositions correctes parmi les suivantes ?
26 Énoncés • UE 1

 a. La structure est une bipyramide trigonale.


 b. La structure est tétraédrique.
 c. Les angles sont standards car le modèle n’est pas déformé.
 d. Les angles ne sont pas standards car le modèle est déformé.
 e. La molécule dispose d’un moment dipolaire.
D’après concours Lyon

21 Parmi les molécules suivantes, laquelle possède le plus petit angle entre deux liai-
sons covalentes adjacentes ?
 a. BeH2 .  b. BF3 .  c. CCl4 .  d. NH3 .  e. H2 O.
D’après concours Lille
Cinétique
22 Concernant l’énergie d’une réaction chimique :
 a. Un état de transition est un état de haute énergie.
 b. La différence d’énergie entre l’état de transition et l’état initial est appelée
énergie d’activation.
 c. Une réaction endothermique libère de la chaleur.
 d. Un état de transition est un état stable.
 e. Après l’état de transition, la réaction évolue vers un état plus stable.
D’après concours Dijon

23 Cinétique
On étudie la disparition d’un réactif A selon la réaction d’équation bilan :
A→B+C
Cette réaction s’effectue en solution aqueuse.
La concentration initiale en réactif A est [A0 ] = 2, 4 mol. L−1 .
Son temps de demi-réaction est indépendant de la concentration initiale en réactif et vaut :
t1/2 = 1100 min. Indiquez le statut, vrai ou faux de chaque item.
 a. La cinétique de la réaction est d’ordre 1.
 b. La réaction suit une cinétique d’ordre 2.
 c. La constante de vitesse k de la réaction est k = 6, 3 × 10−4 min−1 .
 d. La concentration en réactif au bout de 3 300 min est [A] = 0, 3 mol.L−1 .
 e. La concentration en réactif au bout de 3 300 min est [A] = 0, 8 mol.L−1 .
D’après concours Limoges
UE 1 • Énoncés 27

UE1
24 Quelle est l’unité d’une vitesse de réaction ?
 a. mol.L−1 .s  b. s−1  c. mol.L−1 .s−1  d. mol−1 .L−1 .s−1
 e. Cela dépend des ordres partiels.
D’après concours Lille
25 On étudie la cinétique de la réaction d’hydrolyse en solution aqueuse acide de l’adénosine
triphosphate (ATP), à 50, 5 ◦ C :
ATP + H2 O  ADP + H3 PO4 Ea = 91, 3 kJ.mol−1

[ATP] (mol.L−1 ) 0, 0198 0, 0183 0, 0159 0, 0145 0, 0100


Temps (s) 0 5 400 15 000 21 400 46 800
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s) ?
 a. La réaction est d’ordre 1 et k50,5 = 1, 46.10−5 s−1 à 0, 01.10−5 s−1 près.
 b. La réaction est d’ordre 2 et k50,5 = 8, 79.10−4 s−1 à 0, 01.10−4 s−1 près.
 c. à 40 ◦ C, k40 = 4, 67.10−6 s−1 à 0, 01.10−6 près.
 d. à 40 ◦ C, k40 = 2, 81.10−4 L.mol−1 .s−1 à 0, 01.10−4 près.
 e. Dans une cinétique d’ordre 0, la constante k est indépendante de la concentra-
tion initiale.
D’après concours Nantes

QCM n◦ 26 et 27 : On étudie la réaction :


4NO + O2 + 6H2 O −→ 4NO2 +4H3 O⊕ . .
Cette réaction n’est pas élémentaire mais admet une étape cinétiquement déterminante
dont la constante de vitesse est k et la vitesse de disparition de NO a pour expression :
v = k[NO]α [O2 ]β .
Dans une première série d’expériences, on détermine que l’ordre partiel pour O2 est égal à
1.
Dans une seconde série d’expériences, on maintient la solution saturée en O2 , telle que la
concentration en O2 dissout soit égale à 3, 0.10−5 mol.L−1 .
La mesure de la vitesse initiale vi de disparition de NO est reportée en fonction de la
concentration de NO dans le tableau ci-dessous :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

[NO] (mol.L−1 ) 3, 0.10−5 1, 0.10−5 0, 3.10−5 0, 1.10−5 0, 03.10−5


vi (mol.L−1 .s−1 ) 135.10−9 15.10−9 1, 35.10−9 0, 15.10−9 0, 013.10−9

D’après concours Paris 5


26 Concernant l’expression de la constante de vitesse apparente kapp dans ces condi-
tions expérimentales :
 a. α = 2 et k = kapp [O2 ]2 .
 b. α = 1 et kapp = k[O2 ].
 c. α = 2 et kapp = k[O2 ].
 d. kapp = k
 e. Aucune de ces quatre propositions n’est correcte.
28 Énoncés • UE 1

27 Concernant la valeur de la constante de vitesse apparente kapp dans ces conditions


expérimentales :
 a. kapp = 150.10−3 L.mol−1 .s−1
 b. kapp = 150 s−1
 c. kapp = 150.10−3 s−1
 d. kapp = 150 L.mol−1 .s−1
 e. Aucune de ces quatre propositions n’est correcte.
28 La décomposition d’un antibiotique dans l’eau à 20 ◦ C est une réaction du premier
ordre. Déterminez la concentration en antibiotique au bout de 3 mois, puis au bout de 1 an,
sachant que le temps de demi-vie et la concentration initiale en antibiotique sont respective-
ment de 0, 420 an et 6.10−3 mol.L−1 .
 a. 3, 9.10−3 mol.L−1 et 1, 15.10−3 mol.L−1
 b. 4, 3.10−3 mol.L−1 et 1, 15.10−3 mol.L−1
 c. 5, 0.10−3 mol.L−1 et 1, 65.10−3 mol.L−1
 d. 5, 98.10−3 mol.L−1 et 5, 94.10−3 mol.L−1
 e. 0, 4.10−3 mol.L−1 et 1, 65.10−3 mol.L−1
D’après concours Lille

29 Catalyse
 a. Les acides et les bases sont les moins importants types de catalyseurs en cata-
lyse homogène.
 b. En catalyse hétérogène on utilise des métaux à l’état très divisé pour présenter
une grande surface d’absorption.
 c. La catalyse enzymatique est homogène et spécifique.
 d. Un catalyseur modifie les concentrations prévues à l’équilibre par la
thermodynamique.
 e. Une réaction thermodynamiquement défavorisée peut être catalysée.
D’après concours Rouen

QCM n◦ 30 et 31 : Le diiode peut être préparé à partir des ions iodure en faisant intervenir
les ions peroxodisulfate dont l’équation-bilan est :
2I− + S2 O2− 2−
8  I2 +2SO4 .

Cinq expériences sont réalisées pour étudier la cinétique de cette réaction. Les conditions
expérimentales sont décrites dans le tableau ci-dessous. [I− ]0 et [S2 O2−
8 ]0 sont les concentra-
tions initiales. Les variations de la concentration de I2 en fonction du temps sont rassemblées
sur le graphique ci-dessous.
UE 1 • Énoncés 29

UE1
Exp. [I− ]0 (mol.L−1 ) [S2 O2− −1
8 ]0 (mol.L ) T (◦ C) Composés ajoutés
1 0, 02 0, 01 20 aucun
2 0, 04 0, 02 20 aucun
3 0, 02 0, 01 35 aucun
4 0, 04 0, 02 35 aucun
5 0, 02 0, 01 20 Fe2+

D’après concours Nantes


30 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
d[I2 ]
 a. La vitesse de formation du diiode est égale à ·
dt
 b. La détermination de la vitesse à partir des graphiques se fait en établissant
l’équation des courbes.
 c. La vitesse de formation du diiode augmente avec la concentration des réactifs.
 d. La vitesse de formation du diiode diminue avec la température.
 e. Les ions Fe2+ agissent comme catalyseur.
31 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. La vitesse de la réaction de l’expérience 4 est 100 fois supérieure à la vitesse


de l’expérience 1.
 b. Les conditions optimales pour cette réaction sont celles combinant les condi-
tions de température et de concentration de l’expérience 4 avec la condition
spécifique de l’expérience 5.
 c. L’élévation de température augmente le nombre de collisions moléculaires.
 d. L’effet de la température permet de déduire que la réaction est endergonique.
 e. L’allure des courbes permet de déduire l’ordre de la réaction.
30 Énoncés • UE 1

Thermochimie
32 Soit la réaction suivante : I2(g) + H2(g) 2 1 2 HI(g)
Dans le sens 1 à 298 K et à P◦ , on a : ∆G◦réaction = −2, 72 kJ

et ∆Hréaction = −9, 4 kJ.
Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
 a. L’enthalpie libre de la réaction dans le sens 1, est égale à
◦ ◦
∆Hréaction − ∆S réaction .
 b. La réaction est endothermique.
 c. La réaction dans le sens 1, à 298 K, est non spontanée.
 d. À l’équilibre, à P◦ = 1 atm, la pression partielle de H2 dans le mélange des gaz
est de 0, 5 atm.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13
33 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
 a. Une réaction dont la variation d’énergie libre standard est négative est dite  en-
dothermique  .
 b. Un réactif nucléophile possède toujours une case quantique vide.
 c. Le carbocation éthyle est plus stable que le carbocation cation méthyle.
 d. Le tétrapropylammonium est un réactif électrophile.
 e. Les acides de Lewis sont des composés neutres possédant une orbitale vacante.
D’après concours Paris 13

34 Soit la réaction de combustion totale d’une mole de glucose C6 H12 O6 ;


∆H ◦ = −2810 kJ.mol−1 .
 a. Elle produit trois moles de dioxyde de carbone.
 b. Elle produit 12 moles d’eau.
 c. Elle nécessite l’apport de 6 moles de dioxygène.
 d. La réaction est endothermique.
 e. La calorie est l’unité de mesure de la chaleur dans le système international (S.I).
D’après concours Nancy

35 Concernant la constante d’équilibre K d’une réaction :


 a. Une valeur de K supérieure à 104 indique qu’à l’équilibre les réactifs
prédominent.
 b. Une valeur de K supérieure à 104 correspond à une valeur d’énergie de Gibbs
∆G de cette réaction positive.
 c. La réaction de dissociation d’un acide faible dans l’eau correspond à une valeur
de K supérieure à 104 .
 d. Lors d’une réaction rédox la valeur de K dépend des valeurs des potentiels de
chacun des couples.
UE 1 • Énoncés 31

UE1
 e. L’activité d’une espèce en solution tend vers sa concentration molaire lorsque
celle-ci est très élevée.
D’après concours Nancy

36 Concernant les enthalpies de transformation physique et atomique :


 a. Les enthalpies de fusion et de liquéfaction ont le même signe.
 b. L’enthalpie de sublimation est la différence entre les enthalpies de fusion et de
vaporisation.
 c. L’enthalpie de vaporisation d’un corps pur est une fonction d’état.
 d. L’enthalpie d’ionisation d’un atome à l’état gazeux est exothermique.
 e. L’enthalpie de première ionisation d’un atome à l’état gazeux est supérieure à
celle de la deuxième ionisation.
D’après concours Nancy

37 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. L’enthalpie est égale à la somme de l’énergie interne et du produit de la pression
par le volume.
 b. La variation d’entropie permet de conclure sur la spontanéité d’une réaction.
 c. Une réaction dont la variation d’ enthalpie est positive dégage de la chaleur lors
de son déroulement.
 d. Une réaction exothermique dont le bilan est A(s) −→ B(l) + C(g) est spontanée
quelle que soit la température.
 e. L’enthalpie, l’entropie et le travail sont des fonctions d’état.
D’après concours Nantes

2
38 Soit l’équilibre : CaCO3(s) 1 CO2(g) + CaO(s) avec K p la constante d’équilibre.
Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
 a. K p = ( pCaCO(s) × pCO2(g) ) / pCaCO3(s) .
 b. K p = pCO2(g) .
 c. D’après les règles de solubilité, CaCO3(s) est soluble dans l’eau.
 d. D’après les règles de solubilité, CaCO3(s) est insoluble dans l’eau.
 e. En augmentant la pression totale à volume et température constants, l’équilibre
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

est déplacé dans le sens direct 1.


D’après concours Nantes

39 On donne :
2
 l’équilibre (1) : acide pyruvique + NADH + H+ 1 acide lactique + NAD+
 les potentiels standards des couples redox suivants à pH = 0 et à 298 K :
E1◦ (acide pyruvique/acide lactique) = 0, 23 V ; E2◦ (NAD+/NADH) = −0, 11 V ;
 à 25 ◦ C : pKa (acide pyruvique/pyruvate) = 2, 5 ;
pKa (acide lactique/lactate) = 3, 9 ;
 les formules suivantes :
32 Énoncés • UE 1

Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. Acide lactique  acide pyruvique +2e− + 2 H+ .
 b. Dans l’équilibre (1), le carbone b de l’acide lactique subit une oxydation (sens
2).
 c. La molécule d’acide pyruvique présente un système conjugué.
 d. Les nombres d’oxydation des carbones a et b de l’acide pyruvique ne varient
pas au cours de la réaction d’oxydo-réduction.
 e. Dans les conditions standards, le sens spontané de la réaction est celui qui cor-
respond à l’oxydation de NADH par l’acide pyruvique.
D’après concours Nantes

40 Soit l’équilibre (2) :


2
Pyruvate + NADH + H+ 1 Lactate + NAD+ à pH = 7 et à 298 K.
Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
 a. Les potentiels apparents à pH = 7 sont
E ◦1 (pyruvate/lactate) = −0, 19 V et E ◦2 (NAD+/ NADH) = −0, 32 V.
 b. Les potentiels apparents à pH = 7 sont
E ◦1 (pyruvate/lactate) = 0, 65 V et E ◦2 (NAD+/ NADH) = 0, 1 V.
 c. Soit ∆G◦2 le ∆G◦ de l’équilibre (2) dans le sens direct ;
on a : ∆G◦2 = −25 090 J.
 d. La variation d’entropie standard dans ces conditions (pH = 7 et 298 K)
étant nulle, une augmentation de la température à pression constante déplace
l’équilibre (2) dans le sens direct 1.
 e. Soit les constantes de l’équilibre (2) dans le sens direct 1, Kc (pH7) à pH = 7 et
Kc (pH10) à pH = 10. On observe que Kc (pH7) > Kc (pH10).
D’après concours Nantes

41 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. Un système fermé peut échanger de l’énergie mais pas de matière avec
l’extérieur.
 b. La variation d’enthalpie d’une réaction de combustion est toujours positive.
 c. L’entropie absolue d’un corps simple est toujours positive.
 d. Les variations d’entropie et d’enthalpie sont indépendantes du chemin parcouru
entre l’état initial et l’état final.
 e. La variation d’entropie associée à la réaction A(g) −→ A(l) est positive.
D’après concours Nantes
UE 1 • Énoncés 33

UE1
QCM n◦ 42 et43 : Soit la réaction R à 25 ◦ C :
H2(g) + I2(g) 2 1 2 HI(g) .
Lorsque l’équilibre est atteint dans un récipient de 10 L, la quantité de matière de chacun
des réactifs et des produits est : 0, 100 mol de H2 ; 0, 100 mol de I2 ;
0, 740 mol de HI.
D’après concours Nantes
42 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
 a. La constante d’équilibre Kc de la réaction R est comprise entre 1, 80 et 1, 85.
 b. Les constantes d’équilibre Kc et K p ont les mêmes valeurs.
 c. L’ajout d’un gaz inerte dans le récipient à pression constante déplace l’équilibre
dans le sens 1.
 d. L’ajout de H2 dans le récipient à pression constante déplace l’équilibre dans le
sens 1.
 e. L’ajout de HI dans le récipient à pression constante déplace l’équilibre dans le
sens 1.
43 Un ajout au système de 0, 500 mol de HI(g) est réalisé dans le récipient à pression
constante. Cochez les propositions suivantes concernant l’état du système au nouvel
équilibre qui sont vraies.
 a. La valeur de la constante d’équilibre Kc de la réaction R reste inchangée.
 b. L’équilibre est un équilibre homogène.
 c. La concentration de HI est comprise entre 1, 1330 et 1, 1340 mol.L−1 .
 d. La concentration de I2 est égale à celle de H2 .
 e. La concentration de I2 est comprise entre 0, 0152 et 0, 0155 mol.L−1 .
44 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
 a. Un système isolé ne transfère ni matière ni énergie avec l’extérieur.
 b. Une quantité de matière est une grandeur intensive.
 c. La pression est une variable d’état.
 d. Une fonction d’état est indépendante du chemin suivi entre l’état initial et l’état
final.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 e. Une réaction présentant une variation d’enthalpie positive (∆r H > 0) est qua-
lifiée d’exothermique.
D’après concours Limoges

45 Quelle est la proposition exacte ?


 a. Lors d’une réaction endothermique, l’énergie du produit final est plus basse que
l’énergie du substrat.
 b. L’énergie d’activation d’une réaction correspond à la différence d’énergie entre
le substrat et le produit final.
 c. Lors d’une réaction exothermique, l’énergie du produit final est plus basse que
l’énergie du substrat.
 d. Lors d’une réaction endothermique, on observe un dégagement de chaleur.
34 Énoncés • UE 1

 e. Lors d’une réaction exothermique, l’énergie du produit final est plus haute que
l’énergie du substrat.
D’après concours Dijon

46 On connaı̂t les variations d’enthalpie (∆r H) des deux combustions suivantes :


C2 H4 + 3O2 −→ 2CO2 + 2H2 O ∆r H1 = −331, 6 kcal
C2 H4 Cl2 + 3O2 −→ 2CO2 + 2H2 O + Cl2 ∆r H2 = −367, 1 kcal
On donne : ∆ f H(Cl2 ) = 0

Parmi les propositions suivantes concernant la valeur de l’enthalpie de la réaction suivante :


C2 H4 + Cl2 −→ C2 H4 Cl2 , cochez la proposition exacte :
 a. 698, 6 kcal  b. −35, 5 kcal  c. 35, 5 kcal
Parmi les propositions suivantes concernant la valeur de l’enthalpie de formation de C2 H4 ,
cochez la proposition exacte :
 d. 14, 4 kcal
 e. Elle n’est pas calculable à l’aide des données fournies.
D’après concours Brest

QCM n◦ 47 à 49 : On considère le transfert du groupement phosphoryle mettant en jeu la


phosphocréatine P-CREA2− et l’adénosine triphosphate ATP4− à pH 7, à une température
de 300 K, qui forme respectivement la créatine (CREA) et l’adénosine diphosphate ADP3− ,
selon leur réaction d’hydrolyse respective :

(1) ATP4− + 2H2 O  ADP3− + HPO2−
4 + H3 O
+
∆r G◦1 = −34, 5 kJ.mol−1

(2) P − CREA2− + H2 O  CREA + HPO2−
4 ∆r G◦2 = −42, 0 kJ.mol−1
D’après concours Paris 5
47 Concernant les réactions (1) et (2) :
 
 a. ∆r G◦1 (pH = 8) < ∆r G◦1 (pH = 6).

 b. Pour les réactions (1) et (2), comme ∆r G◦ < 0, alors ces réactions sont
nécessairement exothermiques dans les conditions standard biologiques.
 c. La réaction (2) n’est pas réalisable dans les conditions standard.
 d. Dans les conditions standard biologiques, l’hydrolyse de la P-CREA2− est ther-
modynamiquement favorisée par rapport à celle de l’ATP4− .
 e. Aucune de ces quatre propositions n’est correcte.
48 Thermochimie
Soit la réaction 4PH3 → P4 + 6 H2 . Déterminez la valeur de sa constante de vitesse k510◦ C à
510◦ C.
Données : k310◦ C = 2, 1 × 10−4 s−1 (à 310◦ C) ; Ea = 69, 3 kJ
R = 8, 31 J. mol−1 .K−1 .
 a. k510◦ C = 0, 5 × 10−4 s−1 (à 10−5 près).
 b. k510◦ C = 2, 1 × 10−4 s−1 (à 10−5 près).
 c. k510◦ C = 81, 1 × 10−4 s−1 (à 10−5 près).
UE 1 • Énoncés 35

UE1
 d. k510◦ C = 92, 7 × 10−4 s−1 (à 10−5 près).
 e. Toutes les propositions précédentes sont inexactes.
D’après concours Rennes

49 Dans le muscle au repos, les concentrations à l’état stationnaire des différentes espèces
sont les suivantes :
[ATP4− ] = 5, 0 × 10−3 mol.L−1 [ADP3− ] = 5, 0 × 10−4 mol.L−1
[P-CREA2− ] = 2, 0 × 10−2 mol.L−1 [CREA]= 1, 0 × 10−2 mol.L−1
Cochez la (les) proposition(s) correcte(s) concernant l’enthalpie libre de la réaction (3) pour
le muscle au repos à pH = 7 :
 a. ∆r G3 = 0 car c’est un état d’équilibre.

 b. ∆r G3 = ∆r G◦3
 c. ∆r G3 = −3, 5 kJ.mol−1
 d. ∆r G3 = −73, 5 kJ.mol−1
 e. Aucune de ces quatre propositions n’est correcte.
50 On considère l’équilibre suivant : 2 CO(g)2 1 CO2(g) + C(s) .
À 600 K, la pression totale d’équilibre du gaz dans le récipient est de 4 atm et le coefficient
de dissociation de CO vaut 0, 4 avec ∆r H < 0. Déterminez le sens dans lequel se déplace
l’équilibre quand la température augmente.
 a. L’équilibre n’évolue pas.
 b. L’équilibre évolue dans le sens exothermique 1.
 c. L’équilibre évolue dans le sens exothermique 2.
 d. L’équilibre évolue dans le sens endothermique 1.
 e. L’équilibre évolue dans le sens endothermique 2.
D’après concours Lille

51 En utilisant les énergies de dissociation en kJ.mol−1 présentées dans le tableau ci-


dessous, déterminez l’enthalpie de combustion de l’acétone (CH3 COCH3 ).

C=O O=O O−H C−H C−C C=C C≡C


732 498 460 410 350 611 835
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. −1593 kJ.mol−1  b. +1593 kJ.mol−1  c. −1268 kJ.mol−1


 d. −3204 kJ.mol−1  e. +1550 kJ.mol−1
D’après concours Lille

52 On considère la réaction de formation de l’ammoniac gazeux à 298 K :


Données à 298 K NH3(g) N2(g) H2(g)
◦ −1 −1
N2(g) + 3H2(g)  2NH3(g) S (J.K .mol ) 192, 5 191, 6 130, 7
∆ f H ◦ (kJ.mol−1 ) −46, 1 - -

On considère ces gaz comme étant des gaz parfaits. Quelle est la variation d’enthalpie libre
standard en kJ.mol−1 à 298 K ?
36 Énoncés • UE 1

 a. 22  b. −33  c. 44  d. −55  e. 66
D’après concours Limoges
53 Dans quelles réactions la formation des produits est-elle favorisée par une diminution
de la pression ?
1. CO2(g) + C(s) −→ 2CO(g) ∆H ◦ = +172, 5 kJ
2. N2(g) + 3H2(g) −→ 2NH3(g) ∆H ◦ = −91, 8 kJ
3. CO(g) + 2H2(g) −→ 2CH3 OH(g) ∆H ◦ = −21, 7 kJ
4. N2(g) + O2(g) −→ 2NO(g) ∆H ◦ = 484, 6 kJ

 a. 1 et 5  b. 3 et 4  c. 3  d. 2 et 4  e. 2 et 3
D’après concours Lille
Solutions aqueuses
54 L’acide nitreux, molécule instable, doit être préparé in situ en solution aqueuse selon la
réaction :
NO−2 + H3 O+ = HNO2 + H2 O (constante d’équilibre à 298 K, K ◦ = 103,3 ).
Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
 a. Le pKa du couple HNO2 /NO−2 vaut −3, 3 à 298 K.
 b. Le pKa du couple HNO2 /NO−2 vaut 3, 3 à 298 K.
 c. HNO2 est un acide fort en solution aqueuse.
 d. Le couple HNO2 /NO−2 est un couple acide faible/base faible en solution
aqueuse.
 e. Tous les items qui précèdent sont faux.
D’après concours Grenoble

55 HNO2 intervient dans de nombreux couples redox comme par exemple dans les couples
HNO2 /NO(g) et NO−3 /HNO2 . On note PNO la pression partielle de NO(g) exprimée en bar.
Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
 a. La demi-équation redox du couple HNO2 /NO(g) écrite pour une mole de HNO2
et de NO(g) fait apparaı̂tre un électron, un H+(aq) (ou 1 H3 O+ ) et de l’eau.
 b. La demi-équation redox du couple NO−3 /HNO2 écrite pour une mole de HNO2
et une mole de NO−3 fait apparaı̂tre 2 électrons, 2 H+(aq) (ou 2 H3 O+ ) et de l’eau.
 c. L’équation de Nernst associé au couple HNO2 /NO(g) s’écrit :
 

E HNO/NO(g) + 0, 06 log PNO /[HNO2 ] .

 d. L’équation de Nernst associé au couple NO−3 /HNO2 s’écrit :


 
◦ − + 3
E HNO + /HNO + 0, 03 log [NO3 ] × [H3 O ] /[HNO2 ] .
2
3
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
UE 1 • Énoncés 37

UE1
56 L’instabilité de HNO2 vient du fait qu’il se dismute (c’est-à-dire qu’il participe à une
réaction ou il joue à la fois le rôle d’oxydant et de réducteur). On donne les potentiels stan-
dards suivants :
E ◦ (HNO2 /NO(g) ) = 0, 99 V et E ◦ (NO−3 /HNO2 ) = 0, 94 V
Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
 a. Les valeurs de E ◦ sont en accord avec la dismutation de HNO2 en solution
aqueuse.
 b. Le nombre d’oxydation de l’azote dans HNO2 vaut +V.
 c. Lors de la dismutation, HNO2 s’oxyde en NO−3 et se réduit en NO(g) .
 d. La réaction de dismutation peut s’écrire :
3 HNO2 = NO−3 + NO(g) + H3 O+ .
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

57 La cystéine est un acide aminé présentant un groupe thiol SH (pKa = 6, 8) ; la cystine


correspond à sa forme disulfure. Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
 a. Le nombre d’oxydation de l’élément soufre ne varie pas entre cystéine et
cystine.
 b. La forme moléculaire du groupe thiol prédomine à pH = 7, 4.
 c. Le potentiel est indépendant du pH de la solution.
 d. Lorsque la concentration en cystéine diminue dans une solution contenant en
mélange cystéine et cystine le potentiel augmente.
 e. La relation de Nernst prend en compte la température.
D’après concours Nancy

58 Concernant les équilibres d’oxydo-réduction :


 a. Une entité chimique susceptible de céder un électron est un réducteur.
 b. Une entité chimique capable de capter 2 électrons est un oxydant.
 c. Le potentiel d’un couple rédox est toujours dépendant du pH.
 d. Dans la plupart des composés oxygénés le nombre d’oxydation de l’élément O
est −I.
 e. Lors d’une réaction rédox, plus les deux couples rédox impliqués ont des pou-
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

voirs oxydants élevés plus la constante d’équilibre de la réaction est grande.


D’après concours Rennes

59 On plonge une plaque de plomb dans une solution contenant des ions Ag+ .
Données :
Pb2+ / Pb(s) E1◦ = −0, 12 V Pb4+ / Pb2+ E2◦ = 1, 80 V
Pb4+ / Pb(s) E3◦ Ag+ / Ag(s) E4◦ = 0, 80 V
Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
 a. Pb2+ est l’oxydant le plus fort.
 b. E3◦ = E1◦ + E2◦ .
38 Énoncés • UE 1

 c. E3◦ = 0, 84 V.
 d. La plaque de plomb est le siège de l’oxydation.
 e. Des ions Pb2+ sont produits lors de la réaction spontanée.
D’après concours Nantes

60 Oxydoréduction :
 a. Dans l’aldéhyde formique HCHO, le degré d’oxydation du carbone est égal à
2.
 b. Dans le couple redox HCHO/CH3 OH, l’aldéhyde est la forme réductrice.
 c. L’augmentation du nombre d’oxydation correspond à une réduction.
 d. Dans l’équation de Nernst RT/F log = 0, 06 ln.
 e. Le passage de la fonction carbonyle à la fonction carboxyle est une oxydation.
D’après concours Tours

61 On donne : E1◦ (NO−3 /HNO2 ) = 0, 94 V E2◦ (NO−3 /NO) = 0, 96 V


et E3◦ (HNO2 /NO). Cochez les propositions suivantes qui sont vraies à 25 ◦ C.
 a. L’atome d’azote a un nombre d’oxydation de +III dans NO−3 .
 b. HNO2 est l’espèce oxydante dans le couple NO−3 /HNO2 .
 c. NO + H2 O −→ HNO2 + H+ + e− est une réaction redox.
 
 d. E3◦ HNO2 /NO = 1, 00 V à 0, 01 V près.
 
[NO]
 e. E3 = E3◦ + 0, 06 log
[HNO2 ] [H+ ]
D’après concours Nantes

62 La cocaı̈ne symbolisée par B est une base faible en solution aqueuse selon Bröensted
(pKa = 8, 7 à 25◦ C).
Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
 a. Une solution aqueuse de cocaı̈ne à une concentration de 10−3 mol.L−1 a un pH
acide.
 b. Une solution de chlorhydrate de cocaı̈ne à une concentration de 10−3 M a un
pH neutre.
 c. Le pKb de la cocaı̈ne est égale à 5, 3.
 d. La constante de basicité de la cocaı̈ne est Kb = 10−8,7 .
 e. Le pH d’une solution aqueuse de cocaı̈ne dépend de son pKa et de sa concen-
tration.
D’après concours Nancy

63 Concernant les équilibres acido-basiques :


 a. Le pKa du couple H2 CO3 /CO2− − 2−
3 est inférieur au pKa du couple HCO3 /CO3 .
 b. Le pKa du couple HCO−3 /CO2− −
3 est inférieur au pKa du couple H2 CO3 / HCO3 .
 c. Le mélange de n moles d’un acide faible HA et de n moles de NaOH forme une
solution tampon dont le pH est égal au pKa du couple HA/A− .
 d. Le mélange de n moles d’un acide faible HA et de n/2 moles de NaOH forme
une solution tampon dont le pH est égal au pKa du couple HA/A− .
UE 1 • Énoncés 39

UE1
 e. Le mélange de n moles d’un acide faible HA et de 2n moles de NaOH forme
une solution tampon dont le pH est égal au pKa du couple H2 O/HO− .
D’après concours Rennes

64 On souhaite préparer 1 litre d’une solution tampon de pH compris entre 6, 9 et 7, 1. On


donne :
   
pKa NH+4 /NH3 = 9, 2 pKa CH3 COOH/CH3 COO− = 4, 8
   
pKa H2 PO−4 /HPO2− 4 = 7, 2 pKa HPO2− 4 /PO4
3−
= 12, 4
Cochez les mélanges suivants qui permettent d’obtenir cette solution tampon.
 a. 0, 02 mol de Na2 HPO4 et 0, 03 mol de NaH2 PO4 .
 b. 0, 03 mol de Na2 HPO4 et 0, 02 mol de NaH2 PO4 .
 c. 0, 05 mol de Na2 HPO4 et 0, 03 mol de HCl.
 d. 0, 05 mol de Na2 HPO4 et 0, 03 mol de NaOH.
 e. 0, 025 mol de NH3 et 0, 025 mol de CH3 COOH.
D’après concours Nantes

65 Dosage acide/base.
On considère V0 = 50 mL d’une solution aqueuse d’ammoniac de concentration C0 = 0, 1
mol.L−1 dans laquelle on verse progressivement de l’acide chlorhydrique à C1 = 0, 1 mol.L−1 .
Soit V le volume d’acide versé. Le pKa du couple NH+4 / NH3 vaut 9, 2.
 a. Le pH initial de la solution d’ammoniac est pH = 4, 8.
 b. Le pH de la solution initiale d’ammoniac est pH = 11, 1.
 c. Le pH à l’équivalence du dosage sera supérieur à 7, 0.
 d. Si V = 25 mL alors le pH de la solution tampon est égal à 9, 2.
 e. Au voisinage de la demi-équivalence les variations de pH sont très limitées.
D’après concours Limoges

66 L’amphétamine a une masse molaire de 135 g.mol−1 et un pKa = 10. On considère que,
dans l’estomac, les sécrétions de HCl donnent un pH de 1.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

Soit une solution A contenant 135 mg d’amphétamine dans 100 mL d’eau. Cochez la (ou
les) proposition(s) exacte(s) :
 a. La concentration de la solution A d’amphétamine est de 10−3 mol.L−1 .
 b. La solution A d’amphétamine a un pH = 11.
 c. La solution A d’amphétamine a un pH = 6.
 d. Si la solution A est diluée par 10, on a la formule :
1
pH = 7 + (pKa + log C)
2
 e. L’amphétamine se retrouve dans l’estomac sous forme de chlorhydrate.
D’après concours Nantes
40 Énoncés • UE 1

67 Concernant les composés azotés :


 a. La réaction de dissociation de l’ion ammonium dans l’eau s’écrit :
NH3 + H2 O  NH+4 + H2 O.
 b. La réaction de dissociation de l’ammoniac dans l’eau s’écrit :
NH3 + H3 O+  NH+4 + HO− .
 c. NH3 est un composé amphotère.
 d. L’ammoniac liquide peut réagir selon la réaction : 2NH3  NH+4 + NH−2 ; il
s’agit d’une réaction hétérolytique.
 e. Les espèces chimiques NH3 , NH2 et NH+4 ont le même nombre d’électrons.
D’après concours Nantes

68 Solution aqueuse précipitation


 a. La solubilité s1 du sulfate de plomb(II) dans l’eau pure, Ks1 = 1, 6 × 10−8 , est
s1 = 1, 26 × 10−4 mol.L− 1.
 b. La solubilité s1 du sulfate de plomb(II) dans l’eau pure, Ks1 = 1, 6 × 10−8 , est
s1 = 2, 61 × 10−4 mol.L− 1.
 c. La solubilité s2 du sulfate de strontium dans l’eau pure est s2 = 5, 24 × 10−4
mol.L− 1 ; la valeur de pKs2 est de 6, 55.
 d. Le chlorure d’argent en solution aqueuse précipite si la solubilité s est telle que
s2 < K s.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours

69 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. Deux noyaux isotones ont le même nombre de protons.
 b. La liaison de covalence est polarisée entre deux atomes d’électronégativités
différentes.
 c. Pour une réaction d’ordre 1, t1/2 dépend de la concentration initiale en réactif.
 d. Si s est la solubilité de Fe(OH)3 , alors le Ks de cet hydroxyde de fer(III) s’ex-
prime par Ks = 27s4 .
 e. Dans une réaction chimique lorsque l’équilibre est atteint, la vitesse de forma-
tion des produits est égale à la vitesse du processus inverse.
D’après concours Limoges

70 La phosphocréatine sert à régénérer l’adénosine triphosphate (ATP) utilisé par la contrac-


tion musculaire. Sa formule non chargée est :

Sachant que les pKa des couples acido-basiques sont 2, 0 et 4, 5 pour le groupe phosphorique,
UE 1 • Énoncés 41

UE1
2, 7 pour la fonction carboxylique et 11, 0 pour le groupe guanidyle, cochez la (les) propo-
sition(s) correcte(s) concernant la forme prédominante de la phosphocréatine à pH 7 dans
l’eau :

 a. Le zwittérion

 b. Le zwittérion

 c. Le zwittérion

 d. L’ampholyte

 e. Aucune de ces quatre propositions n’est correcte.


D’après concours Paris 5

71 Oxydoréduction :
 a. Une réaction d’oxydation correspond à un gain d’électron.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 b. Plus le potentiel redox standard E ◦ d’un couple est positif, plus le couple est
réducteur.
 c. Dans un ion composé, la somme algébrique des degrés d’oxydation est égale à
zéro.
 d. Une réaction de réduction correspond à une perte d’électron.
 e. Plus le potentiel redox standard E ◦ d’un couple est négatif, plus le couple est
réducteur.
D’après concours Tours

72 Le diiode peut être préparé à partir d’ions iodate IO−3 selon la réaction :
2IO−3 + 5HSO−3 + 2H2 O  I2 + 5SO2−
4 + 3H3 O
+
42 Énoncés • UE 1

où interviennent les couples IO−3 /I2 (iodate/diiode)


et SO2− −
4 /HSO3 (sulfate/hydrogénosulfite).
Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
 a. La réaction de synthèse du diiode est une réaction acide-base.
 b. La réaction de synthèse du diiode est une réaction d’oxydoréduction.
 c. L’addition d’acide aura un effet défavorable sur la production de diiode.
 d. L’addition d’une base n’aura pour effet que de neutraliser le milieu réactionnel.
 e. Le potentiel du couple IO−3 /I2 est inférieur au potentiel du couple SO2− −
4 /HSO3
dans les conditions de la réaction favorable.
D’après concours Nantes

73 On prépare 1, 00 litre d’une solution aqueuse contenant :


0, 10 mole de Br−CH2 COONa, 0, 15 mole de HCl, 0, 10 mole de NaOH et 0, 35 mole de
NaCl.
On donne pKa (Br−CH2 COOH / Br−CH2 COO− ) = 2, 7.
Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
 a. La solution obtenue est acide, avec pH = 2, 7.
 b. La solution obtenue est basique, avec pH = 9, 7.
 c. On obtient une solution tampon avec pH = pKa du couple Br−CH2 COOH /
Br−CH2 COO− .
 d. On obtient une solution neutre, avec pH = 7.
 e. Aucune de ces propositions n’est exacte.
D’après concours Dijon

74 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. La somme algébrique des nombres (ou degrés) d’oxydation des différents
éléments présents dans une espèce chimique non chargée est égale à zéro.
 b. L’électrode standard à hydrogène a un potentiel égal à zéro si : p(H2 ) = 1 atm
et [H3 O+ ] = 1 mol.L−1 .
 c. Le fluor est le réducteur le plus puissant.
 d. Une oxydation correspond à une diminution du nombre (ou degré) d’oxydation.
 e. Le nombre (ou degré) d’oxydation d’un corps simple est nul.
D’après concours Limoges

75 Soit la série des composés suivants de l’azote : N2 , NO, HNO2 et NO−3 . Parmi les pro-
positions suivantes donnant respectivement les nombres (ou degrés) d’oxydation de l’azote
dans ces différentes espèces, indiquez la proposition correcte.
 a. +I, +II, +III, +IV  b. +I, +II, +III, +V
 c. 0, +II, +III, +V  d. 0, +II, +IV, +V
 e. 0, +II, +III, +IV
D’après concours Limoges
UE 1 • Énoncés 43

UE1
76 Oxydo-réduction
En solution aqueuse, l’ion permanganate (MnO−4 ) aune couleur violette. En orésencecdu
couple rédox Fe3+ /Fe2+ , il peut perdre sa couleur. On donne les demi-équations suivantes :
(1) Fe3+ (aq) + e− → Fe2+ (aq) E 0 = 0, 77 V
(2) MnO−4 (aq) + 8 H+ (aq) + 5e− → Mn2+ (aq) + 4 H2 O E 0 = 1, 51 V
 a. Le nombre d’oxydation de Fe2+ vaut −1.
 b. Le nombre d’oxydation de Mn dans MnO−4 vaut +8.
 c. Un réducteur est pauvre en électrons et a tendance à capter un électron.
 d. La réaction entre les deux couples rédox s’écrit :
MnO−4 + 5 Fe3+ + Mn2+ + 4 H2 O  5 Fe3+ + MnO−4 + 8 H+ .
 e. La réaction entre les deux couples rédox s’écrit :
MnO−4 + 5 Fe2+ + 8 H3 O+  Mn2+ + 5 Fe3+ + 12 H2 O.
D’après concours Limoges

2. Chimie organique
Sructure, nomenclature, isomérie et réactivité
77 Le géraniol est un alcool terpénique que l’on retrouve dans les huiles essentielles
de géranium, citron et citronnelle.

 a. En nomenclature IUPAC, son nom est


(2Z)-3, 7-diméthylocta-2, 6-dièn-1-ol.
 b. En nomenclature IUPAC, son nom est
(2E)-3, 7-diméthylocta-2, 6-dièn-1-ol.
 c. En nomenclature IUPAC, son nom est
(2E, 6E)-3, 7-diméthylocta-2, 6-dièn-1-ol.
 d. En nomenclature IUPAC, son nom est
(2E)-1-hydroxy-3, 7-diméthylocta-2, 6-diène.
 e. En nomenclature IUPAC, son nom est
(3E)-2, 6-diméthylocta-2, 6-dièn-8-ol.
D’après concours Paris 12
78 La cicutoxine isolée de la ciguë (cicuta virosa) est extrêmement toxique pour les
mammifères causant des convulsions et la paralysie respiratoire. Soit sa structure :
44 Énoncés • UE 1

 a. Il existe 5 doubles liaisons conjuguées.


 b. Au moins deux liaisons sont de géométrie Z.
 c. Toutes les doubles liaisons sont de géométrie E.
 d. L’une des fonctions est un alcool tertiaire.
 e. Toutes les liaisons insaturées sont conjugués.
D’après concours Paris 12

79 Concernant la molécule CH2 =C=CHCl :


 a. Tous les atomes de carbone sont hybridés sp2 .
 b. Tous les atomes de carbone sont situés dans le même plan.
 c. L’atome de chlore est hybridé sp3 .
 d. La molécule comprend 5 liaisons σ et 2 liaisons π.
 e. Un seul carbone est hybridé sp.
D’après concours Paris 12

80 À propos de la molécule représentée ci-dessous (Tamiflu


R
, antiviral) :

 a. Elle comporte au moins une fonction cétone.


 b. Elle comporte au moins une fonction éther-oxyde.
 c. Elle comporte au moins une fonction amide.
 d. Elle comporte au moins une fonction amine.
 e. Elle comporte au moins une fonction ester.
D’après concours Rennes

81 Concernant les deux formes de la molécule suivante :

 a. Le composé 1 possède une fonction aldéhyde.


 b. L’atome de chlore exerce un effet mésomère attracteur -M.
UE 1 • Énoncés 45

UE1
 c. Les formes 1 et 2 sont deux formes tautomères.
 d. La forme 2 est la forme limite de résonance de 1 qui correspond à la
délocalisation maximale des électrons.
 e. Le composé 1 est la 3-chloro-2-éthylbut-2-énone.
D’après concours Limoges

82 Soit le composé 1 suivant :

 a. 1 comporte une fonction ester dans sa structure.


 b. 1 possède au moins deux carbones asymétiques.
 c. 1 possède un carbone asymétrique en configuration R.
 d. 1 est le (R)-3-aminobutanoate de méthyle.
 e. 1 est le (R)-3-amino-3-méthylpropanoate de méthyle.
D’après concours Lyon

83 Parmi les propositions suivantes relatives au 2, 3-diméthylbutane, laquelle corres-


pond au conformère le plus stable ?
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a.  b.  c.  d.  e.
D’après concours Lille
84 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
 a. Un groupement SO3 H a un effet −M.
46 Énoncés • UE 1

 b. Un atome de fluor a un effet −I et un effet −M.


 c. L’acide 2-fluoroéthanoı̈que est plus acide que l’acide éthanoı̈que.
 d. Le lithium a un effet +I.
 e. Le groupement formyle (CHO) a un effet −M.
D’après concours Tours

QCM n◦ 85 et 86 : La forme non cyclique du D-ribose est :

D’après concours Paris 5


85 Concernant le D-ribose :
 a. Le ribose possède un plan de symétrie.
 b.

est une représentation de Cram du D-ribose.


 c.

est une représentation de Cram du D-ribose.


 d.

est un sucre de série L.


 e. Aucune de ces quatre propositions n’est correcte.
D’après concours Paris 5
UE 1 • Énoncés 47

UE1
86 Concernant la relation entre le D-ribose et certains isomères :

 a. 7 est un stéréoisomère du D-ribose.


 b. 8 est un diastéréoisomère du D-ribose.
 c. 9 est un énantiomère du D-ribose.
 d. 10 est un diastéréoisomère du D-ribose.
 e. Aucune de ces quatre propositions n’est correcte.
87 Les propositions suivantes concernent la molécule F :

 a. Les atomes de carbone de la molécule F sont tous hybridés sp3 .


 b. La molécule F est la 4-bromohexan-2-one de configuration S.
 c. La molécule F est achirale.
 d. La molécule F est la 4-bromohexan-2-one de configuration R.
 e. La molécule F possède une fonction aldéhyde.
D’après concours Tours

88 Parmi les cinq structures suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) chirale(s) ?
 b.
 a.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 c.
 d.  e.

D’après concours Lyon


48 Énoncés • UE 1

89 Parmi les cinq structures suivantes, laquelle (lesquelles) représente(nt) l’énantiomère


du composé :

 a.  b.  c.

 d.  e.

D’après concours Lyon

90 La guanosine-3’, 5’-monophosphate cyclique ou GMP cyclique (notée GMPc) est synthétisée


par les guanylate cyclases à partir du GTP et a pour formule :

Les configurations absolues des atomes de carbone numérotés (C1), (C2) et (C4) du ribofu-
ranose de GMPc sont respectivement :
 a. S, S et S.  b. S, S et R.  c. R, S et R.
 d. R, R et S.  e. R, R et R.
D’après concours Paris 5
91 La gemcitabine, dont la structure est reprise ci-dessous, est une molécule utilisée
dans le traitement de certains cancers.
UE 1 • Énoncés 49

UE1
Déterminez le nombre d’oxydation des atomes de carbone A et B indiqués par une flèche.À
partir de ces calculs, cochez la(les) proposition(s) exacte(s) :
 a. Le nombre d’oxydation de l’atome de carbone A est égal à +1.
 b. Le nombre d’oxydation de l’atome de carbone A est égal à −1.
 c. Le nombre d’oxydation de l’atome de carbone B est égal à −2.
 d. Le nombre d’oxydation de l’atome de carbone B est égal à 0.
 e. Le nombre d’oxydation de l’atome de carbone B est égal à +2.
D’après concours Paris 12

92 Concernant les molécules suivantes 1 et 2 :

 a. Le composé 15 est la représentation exacte du composé 14 en projection de


Fisher.
 b. Le composé 14 est une représentation de Cram de la (2S)-leucine.
 c. Le composé 15 est de configuration L selon la projection de Fisher.
 d. La configuration du composé 15 permet de déduire le signe du pouvoir rotatoire
spécifique de ce composé.
 e. Le composé 14 est l’acide (2S)-4-amino-2-méthylbutanoı̈que.
D’après concours Limoges

QCM n◦ 93 et 94 : Parmi les structures suivantes :


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

D’après concours Lille


93 Identifiez la proposition qui associe deux diastéréoisomères.
 a. 16 et 17  b. 16 et 19  c. 17 et 19
 d. 18 et 20  e. 16 et 20
50 Énoncés • UE 1

94 Identifiez la proposition qui associe deux énantiomères.


 a. 16 et 17  b. 16 et 19  c. 17 et 19
 d. 18 et 20  e. 16 et 20
QCM n◦ 95 et 96 : Soit les quatre molécules suivantes :

D’après concours Limoges


95 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
 a. 21 et 22 sont isomères de conformation.
 b. 21 et 23 sont énantiomères.
 c. 21 et 24 sont diastéréoisomères.
 d. 21 et 24 sont énantiomères.
 e. 21 est de configuration 3R, 4R.
96 L’action de KCN dans le DMSO sur le composé 21 permet d’obtenir le composé 25.
Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
 a. La réaction est une réaction de substitution nucléophile de type 1 (SN 1).
 b. La réaction a lieu en une seule étape.
 c. Le DMSO est un solvant aprotique qui favorise la solvatation du cation K+ et
facilite ainsi la libération de l’anion CN− .
 d. L’anion nucléophile CN− attaque du même côté que celui du groupement par-
tant Br− .
 e. Le composé 25 obtenu possède une fonction nitrile.

Réactions en chimie organique


97 Parmi les propositions suivantes, indiquez la ou les réponse(s) exacte(s) :

 a. Le composé F est le dicarboxylate − OOC−CH2 −COO− .


 b. Le composé H résulte d’une réaction connue sous le nom de synthèse
malonique.
UE 1 • Énoncés 51

UE1
 c. Le composé G a pour structure :

 d. Le composé G a pour structure :

 e. Le composé H a pour structure :

D’après concours Tours

98 La réaction d’un organomagnésien CH3 —MgBr avec l’acétonitrile CH3 —CN suivie
d’une hydrolyse en milieu acide conduit à un composé I. Quelle est la formule de I ?
 a.  b.  c.  d.  e.

D’après concours Paris 12


99 Concernant la réaction du but-1-ène avec H /H2 O conduisant au produit x :
+
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. Le produit x possède deux carbones asymétriques.


 b. Lors de cette réaction, le proton H+ s’additionne pour former le carbocation le
plus stable.
 c. Lors de cette réaction, le proton H+ s’additionne pour former le carbocation le
moins substitué.
 d. Le produit x est obtenu sous la forme d’un mélange racémique.
 e. Le produit x est un alcool.
D’après concours Lille

100 Soit la réaction suivante, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concer-
nant le produit obtenu ?
52 Énoncés • UE 1

 a. Il est obtenu par réaction de type addition électrophile.


 b. Il ne possède pas d’atome de carbone asymétrique.
 c. Il s’agit du 2-bromo-3-éthylpentane.
 d. Il s’agit du 1-méthyl-1-éthyl-1-bromopropane.
 e. Il s’agit du 3-bromo-3-méthylpentane.
D’après concours Dijon

101 Qu’obtient-on lors de la réaction suivante :


(Z) but-2-ène + OsO4 (puis hydrolyse si nécessaire)

 a.  b.  c.

 d.  e.

D’après concours Lille


102 Effets électroniques :
 a. La polarisabilité de la liaison C – X suit l’ordre suivant :
C—F > C—Cl > C—Br > C—I.
 b. La polarisation de la liaison C—X permet de prévoir la facilité (± grande) de
rupture de la liaison.
 c. L’effet inductif concerne les molécules qui contiennent des électrons π et des
doublets non liants.
 d. L’effet mésomère +M (donneur) concerne la conjugaison πσπ.
 e. Le groupe formyle ( —CHO) a les effets -I / +M.
D’après concours Limoges

103 Concernant la réaction entre le 3-bromo-3-méthylhexane de configuration absolue S


et la soude (NaOH) pour donner un alcool majoritaire et un alcène minoritaire :
 a. Il s’agit d’une réaction de type SN 2 et l’alcool obtenu est de configuration S.
 b. L’alcool est obtenu par une réaction de type SN 1 et l’alcène par une réaction de
type E2.
 c. L’alcool est obtenu par une réaction de type SN 1 sous la forme d’un énantiomère
de configuration R.
 d. L’alcool est obtenu par une réaction de type SN 1 sous la forme d’un mélange
racémique.
UE 1 • Énoncés 53

UE1
 e. Dans cette réaction, SN 1 et E1 sont les deux mécanismes mis en jeu.
D’après concours Dijon

104 Effets électroniques : acide/base de Broënsted. On considère les acides pentanoı̈que,


méthylpropanoı̈que, éthanoı̈que, chloroéthanoı̈que, iodoéthanoı̈que ainsi que les pKa sui-
vants :
4, 76 − 3, 16 − 2, 90 − 4, 86 − 2, 86.
Dans le tableau suivant, cochez la (ou les) lignes correspondant à la bonne attribution pKa/acide.
Acide penta méthyl éthanoı̈que chloro iodo
noı̈que propanoı̈que éthanoı̈que éthanoı̈que
pKa
a. 3, 16 2, 86 4, 86 4, 76 4, 82
b. 2, 86 4, 82 4, 76 4, 86 3, 16
c. 4, 82 4, 86 4, 76 2, 86 3, 16
d. 4, 86 2, 86 3, 16 4, 82 4, 76
e. 3, 16 4, 76 4, 82 2, 86 4, 86
D’après concours Limoges

QCM n 105 à 107 :

H 2O 32 (réaction 1)

R1 HBr, peroxyde
CH3 33 (réaction 2 : E2) 34 (réaction 3)
H3 C Cl CH3
CH3
31

D’après concours Limoges


105 Concernant la réaction 1 :
 a. Le composé 31 est le (1R)-1-isopropyl-1-chloro-1-phényléthane.
 b. La réaction 1 est une réaction bimoléculaire de type SN 1.
 c. La réaction 1 a lieu via un intermédiaire carbocationique.
 d. Dans la réaction 1, l’eau joue à la fois le rôle de réactif nucléophile et de solvant
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

protique.
 e. La réaction 1 permet d’obtenir le 3, 3-diméthyl-2-phénylbutan-2-ol sous forme
d’un mélange racémique.

106 Concernant la réaction 2 :


 a. L’équation de vitesse de la réaction 2 obéit à la loi suivante :
v = k[substrat].[réactif].
 b. La réaction 2 se déroule selon un mécanisme concerté.
 c. Le réactif R1 peut être de l’acide chlorhydrique concentré.
 d. Le réactif R1 peut être de la soude concentrée.
 e. Le composé 33 est un alcyne.
54 Énoncés • UE 1

107 Concernant la réaction 3 :


 a. La réaction 3 est une addition ionique électrophile.
 b. La réaction 3 a lieu selon un processus homolytique.
 c. La réaction 3 obéit à la règle de Markovnikov.
 d. La réaction 3 permet d’obtenir le 1-bromo-3, 3-diméthyl-2-phénylbutane.
 e. La réaction 3 permet d’obtenir le 2-bromo-3, 3-diméthyl-2-phénylbutane.
108 Quel est le composé obtenu après action de l’acide 2-méthylpropanoı̈que sur le
propan-2-ol ?
 a.

 b.

 c.

 d.

 e.

D’après concours Créteil

109 Soit la réaction suivante :

Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s) ?


 a. Le composé 35 est le bromure d’allyle.
 b. 35 possède une stéréochimie E au niveau de sa double liaison.
 c. La première étape consiste en la formation d’un organomagnésien.
 d. Le produit formé 36 est un alcoolate.
 e. 36 possède un atome de carbone asymétrique.
D’après concours Nantes
UE 1 • Énoncés 55

UE1
QCM n◦ 110 et 111 Le lycopène (tomate, paprika), un caroténoı̈de très répandu, dont la struc-
ture est décrite ci-dessous, est soumis à une ozonation (action de O3 ) suivie d’un traitement
réducteur (H2 O2 , Zn).

D’après concours Paris 12


110 Concernant le lycopène :
 a. Il existe treize doubles liaisons conjuguées.
 b. Au moins deux doubles liaisons sont de géométrie Z.
 c. Toutes les doubles liaisons sont de géométrie E.
 d. La formule brute du Lycopène est C40 H54 .
 e. Au moins une double liaison est de géométrie Z.
111 Quelle(s) est(sont) le(les) produit(s) après ozonolyse de ce lycopène en milieu
réducteur ?

 a. a, c, d, f.  b. a, b, d, e.  c. b, d, e.  d. a, d, e, f.
 e. a, b, e, f.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

112 Concernant le cholestérol :

 a. Il renferme 8 carbones asymétriques.


 b. Il renferme une fonction phénol.
 c. Il renferme une fonction alcool tertiaire.
56 Énoncés • UE 1

 d. Il existe 42 stéréoisomères associés à la représentation plane de cette molécule.


 e. La fonction OH est oxydable.
D’après concours Paris 12

113 Laquelle (lesquelles) de ces propositions concernant la molécule 40 ci-dessous est


(sont) exacte(s) ?

 a. La structure suivante est une forme mésomère de 40 :

 b. La structure suivante est une forme mésomère de 40 :

 c. 40 peut être obtenue par réaction entre la N, N-diméthylméthanamine (ou


triméthylamine) et la propanone (ou acétone) en milieu H⊕ catalytique.
 d. 40 contient une double liaison stéréogène.
 e. La structure suivante est une forme tautomère de 40 :

D’après concours Lyon

114 Les propositions suivantes concernent les réactions ci-dessous. Laquelle (lesquelles)
est (sont) exacte(s) ?
UE 1 • Énoncés 57

UE1
 a. Le composé 41 est un ester.
 b. Le composé 41 est un amide.
 c. Le composé 41 possède la structure suivante :

 d. Le composé 42 est une amine.


 e. Le composé 42 possède la structure suivante :

D’après concours Lyon

115 La transformation biologique d’un aldéhyde en thioester se déroule en deux étapes


indiquées dans le schéma ci-dessous :

NAD+ = Nicotinamide Adénine Dinucléotide sous sa forme oxydée.


Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
 a. La première étape est une addition nucléophile du thiol sur l’aldéhyde.
 b. La première étape correspond à une substitution nucléophile.
 c. La deuxième étape correspond à une réaction d’oxydation de l’hémithioacétal
par le NAD+ .
 d. La deuxième étape correspond à une réaction de réduction de l’hémithioacétal
par le NAD+ .
 e. Aucune de ces propositions n’est exacte.
D’après concours Dijon

3. Biochimie
Glucides
Niveau facile
116 Concernant la structure des oses :
 a. Le glucose est un céto-hexose.
 b. Le fructose est un céto-hexose.
 c. Le glucose sous forme pyranique possède deux carbones asymétriques
supplémentaires par rapport à la forme linéaire.
 d. Dans la cellulose, les molécules de glucose sont reliées par des liaisons α1-4.
58 Énoncés • UE 1

 e. Dans le glycogène, les molécules de glucose sont reliées par des liaisons α1-4
ou α1-6.
D’après concours Paris 6

117 Considérant les 3 structures suivantes :

Parmi les propositions suivantes, indiquez celles qui sont exactes :


 a. Les oses (b) et (c) sont épimères.
 b. L’oxydation de la fonction alcool primaire du sucre (a) conduit à l’acide gluco-
nique.
 c. Les oses (a) et (b) sont des anomères β.
 d. Aucun des oses (a), (b) et (c) n’est réducteur.
 e. (b) est l’unité de base de la cellulose.
D’après concours Paris 11

118 Les diholosides et les polyholosides suivants : maltose, glycogène, cellulose, sac-
charose, ont un seul point commun, lequel ?
 a. Ils sont tous réducteurs.
 b. Ils contiennent tous du fructose.
 c. Ils contiennent tous du glucose.
 d. Ils sont tous hydrolysés par l’espèce humaine.
 e. Ils ont tous un goût sucré.
D’après concours Tours

119 Le glycogène :
 a. C’est un hétéropolyoside car il comporte des unités de D-glucose liées par des
liaisons α 1 → 4 ou α 1 → 6.
 b. Il possède autant d’extrémités réductrices que de branchements.
 c. C’est la principale forme de stockage du glucose au niveau cérébral.
 d. Les principales enzymes de son métabolisme sont la glycogène synthase qui est
active sous forme déphosphorylée et la glycogène phosphorylase qui est active
sous forme phosphorylée.
 e. Le glucagon et l’adrénaline stimulent la glycogénogenèse.
D’après concours Lyon

120 Concernant les monosaccharides/polysaccharides :


 a. Le D-glucose et le D-galactose sont des épimères en C4, alors que le D-glucose
et le D-mannose sont des épimères en C2.
UE 1 • Énoncés 59

UE1
 b. Dans une glycoprotéine, la liaison O-glycosidique entre la partie protéique et la
partie glucidique implique le groupement –OH d’une sérine ou d’une thréonine,
et une fonction non-réductrice du premier sucre.
 c. Dans la glucosamine, le groupement –NH2 est attaché au C2 du glucose.
 d. Le maltose, l’isomaltose et le lactose sont des disaccharides réducteurs.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

121 L’amidon :
 a. Est constitué d’alpha-amylose et d’amylopectine.
 b. Ne forme pas de micelles dans l’eau à température ambiante.
 c. Est constitué d’alpha-D-glucose sous forme pyranose.
 d. Épaissit les sauces  Béchamel  lors de leur chauffage par formation de mul-
tiples liaisons de type hydrogène avec l’eau.
 e. Est constitué de polymères comportant des liaisons osidiques alpha (1-4) et
alpha (1-6).
D’après concours Nancy

122 À propos des sucres, soit le mannose X :

 a. Le mannose est un aldopentose.


 b. X est le D-mannose.
 c. Y est une forme anomère α
 d. Y est la forme pyranose de X.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 e. Le mannose peut exister sous 2 formes anomères grâce à la mutarotation.


D’après concours Nancy

123 Concernant les monosaccharides :


 a. Le D-xylose est un aldopentose.
 b. Le D-mannose est un aldohexose.
 c. Le D-ribulose est un cétohexose.
 d. Le D-psicose est un cétopentose.
 e. Le D-fructose est un cétohexose.
D’après concours Lille
60 Énoncés • UE 1

124 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. Le saccharose est composé uniquement de molécules de glucose.
 b. Le saccharose contient du fructose.
 c. Le lactose contient du fructose.
 d. Le galactose contient du glucose.
 e. Le glycogène est composé uniquement de molécules de glucose.
D’après concours Rouen

Niveau intermédiaire

125 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. Les glycoprotéines possèdent une (ou plusieurs) chaı̂ne glycanique liée par des
liaisons non covalentes.
 b. Le mécanisme d’action des lectines met en jeu l’interaction de la chaı̂ne glyca-
nique d’une glycoprotéine avec une protéine.
 c. De nombreuses protéines membranaires sont des glycoprotéines.
 d. Dans une structure de type bi-antennée, le glycane est lié par son extrémité non
réductrice.
 e. Les sucres des glycanes des glycoprotéines sont souvent utilisés par la cellule
comme signaux de reconnaissance.
D’après concours Lille

126 Concernant les oses :


 a. Les osidases sont spécifiques d’un type de liaison osidique (par exemple α1-4
ou β1-3).
 b. La cellulose est une molécule ramifiée.
 c. L’acide hyaluronique est une molécule hydrophobe.
 d. Lors de la digestion, la dégradation de l’amidon en glucose requiert une unique
osidase.
 e. Le lactose est formé d’une molécule de galactose et d’une molécule de glucose.
D’après concours Paris 6

127 Concernant les glucides alimentaires :


 a. Le saccharose est formé d’une molécule de glucose et d’une molécule de
fructose.
 b. L’amidon est un polymère de molécules de glucose reliées entre elles dans la
chaı̂ne principale par des liaisons bêta 1-4.
 c. Le fructose est un cétohexose.
 d. La principale source de glucides alimentaires est le glucose libre.
 e. Le lactose est hydrolysé en glucose et galactose par une béta 1-4 galactosidase.
D’après concours Paris 6

128 Concernant les monosaccharides :


 a. La chaı̂ne carbonée de tous les monosaccharides est ramifiée.
UE 1 • Énoncés 61

UE1
 b. Le glycéraldéhyde et la dihydroxyacétone sont 2 tétroses.
 c. Tous les monosaccharides, à l’exception de la dihydroxyacétone, contiennent
un ou plusieurs atomes de carbone asymétrique.
 d. Le glycéraldéhyde contient un seul carbone asymétrique.
 e. Le carbone asymétrique de référence des monosaccharides est le carbone qui,
sur le squelette carboné de ces sucres, est le plus distant du groupement carbo-
nyle.
D’après concours Lille

129 Les osides :

 a. Le sucre représenté ci-dessus est un disaccharide réducteur.


 b. L’Homme possède les enzymes nécessaires à la dégradation de l’amidon.
 c. La chitine est constituée d’unités saccharidiques associées par des liaisons β1-6.
 d. Le sucre représenté ci-dessus peut être hydrolysé par une lactase.
 e. Aucune proposition exacte.
D’après concours Paris 11

130 Cette molécule :

 a. Est un épimère du glucose, dont il diffère par la configuration du carbone 4.


 b. La forme représentée ici est l’anomère alpha.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 c. La substitution d’une fonction hydroxyle par une amine permet d’obtenir une
mannosamine.
 d. Peut être libérée à partir du lactose sous l’effet d’une beta-galactosidase.
 e. Est stockée dans l’organisme humain sous forme de glycogène.
D’après concours Rouen

Niveau difficile

131 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. L’amidon est une forme de réserve de glucose présente dans les tissus humains.
 b. L’amylopectine est un polymère ramifié.
62 Énoncés • UE 1

 c. Le glycogène contient des molécules de glucose toutes reliées entre elles par
des liaisons béta 1 → 4.
 d. L’intestin ne peut dégrader la cellulose car la muqueuse intestinale humaine ne
possède pas de béta-glucosidase.
 e. Une molécule de glycogène possède plusieurs extrémités réductrices.
D’après concours Lille

132 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :

 a. La molécule 1 est le β-D-désoxyribofuranose.


 b. La molécule 1 est le rhamnose.
 c. La molécule 2 provient de l’acide 2-céto-L-gulanique.
 d. La molécule 2 possède un fort pouvoir antioxydant.
 e. La molécule 3 peut provenir de l’hydrolyse du glycogène.
D’après concours Limoges

133 Soit l’oligosaccharide suivant :

 a. Il est hydrolysable par une alpha amylase.


 b. C’est un sucre non réducteur.
 c. Les résidus qui composent (a) sont dans la conformation bateau 1 C4 .
 d. Il est hydrolysable par une β 1-4 glucosidase.
UE 1 • Énoncés 63

UE1
 e. Il est un produit de dégradation de la cellulose.
D’après concours Paris 11

134 A propos du raffinose, triholoside d’origine végétale dont l’appellation est :


α-D-galactopyranosyl-(1-6)-α-D-glucopyranosyl-(1-2)-β-D-fructofuranoside :
 a. C’est un triholoside réducteur.
 b. Son hydrolyse par une β-fructosidase libère une molécule de lactose.
 c. Son hydrolyse par une α-galactosidase libère une molécule de saccharose.
 d. Après perméthylation suivie d’une hydrolyse acide on retrouve entre autres du
2, 3, 4, 6 tétra-O-méthyl-D-galactopyranose.
 e. Après perméthylation suivie d’une hydrolyse acide on retrouve entre autres du
1, 2, 4, 6 tétra-O-méthyl-D-fructofuranose.
D’après concours Montpellier I

135 Le D-fructose :
 a. Est principalement sous forme pyranose en solution aqueuse.
 b. Est un épimère du D-glucose.
 c. Est un intermédiaire de la glycolyse sous forme de fructose phosphate.
 d. Est facilement transformé en D-glucose par les cellules vivantes.
 e. Peut être transformé en D-mannose par une épimérase.
D’après concours Tours
Acides aminés
Niveau facile

136 Parmi les acides aminés suivants, lequel possède quatre stéréoisomères de configura-
tion ?
 a. Trp.  b. Gly.  c. Ile.  d. Cys.  e. Arg.
D’après concours Paris 11
137 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
 a. Les acides aminés sont les constituants élémentaires des protéines.
 b. Tous les acides aminés possèdent une fonction carboxyle.
 c. La phénylalanine est un acide aminé hydrophile.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 d. La sérine est un acide aminé hydrophobe.


 e. La lysine est un acide aminé basique.
D’après concours Lille

138 Concernant les structures des acides aminés :


 a. La phénylalanine possède un noyau phénol.
 b. Le tryptophane possède un noyau indole.
 c. L’histidine ne possède pas de noyau aromatique.
 d. La tyrosine possède un groupement benzène.
 e. La méthionine possède un groupement thioéther.
D’après concours Dijon
64 Énoncés • UE 1

139 Concernant les acides aminés naturels :


 a. Les acides aminés sont incolores.
 b. La leucine est un acide aminé indispensable.
 c. La chaı̂ne latérale de la glycine est un atome d’hydrogène.
 d. La valine est un acide aminé aliphatique.
 e. La lysine porte deux groupements NH2 .
D’après concours Rouen

140 Parmi les affirmations suivantes, laquelle est exacte ?


 a. L’acide aminé Y est le précurseur de la dopamine.
 b. La proline est un acide aminé aromatique.
 c. Les acides aminés standard polaires neutres absorbent la lumière UV à 280 nm.
 d. Le point isoélectrique de la tyrosine est plus élevé que celui de la glycine.
 e. La méthionine a la capacité de former des ponts disulfures.
D’après concours Paris 11

141 Concernant les acides aminés naturels :


 a. Tous les acides aminés ont un carbone asymétrique.
 b. Les acides aminés protéinogènes sont des acides gamma aminés.
 c. L’alanine est le plus petit acide aminé protéinogène.
 d. Le tryptophane absorbe la lumière à 280 nm.
 e. L’isoleucine est un acide aminé essentiel.
D’après concours Rouen

142 Quelles sont les deux propositions exactes ?


 a. La sérine est un acide aminé polaire ionisable.
 b. La glutamine est un acide aminé polaire non ionisable.
 c. La glutamine peut subir une réaction de désamination catalysée par la
glutaminase.
 d. On peut déterminer la concentration des protéines en solution grâce à l’absorp-
tion à 260-280 nm des résidus thréonine et méthionine.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

143 Concernant la méthionine :


 a. Sa chaı̂ne latérale est polaire.
 b. Elle ne contient pas de carbone asymétrique.
 c. C’est après un résidu de méthionine qu’une chaı̂ne polypeptidique est coupée
par le bromure de cyanogène.
 d. Elle peut former un pont disulfure avec un résidu de cystéine.
 e. Elle contient un atome de soufre.
D’après concours Paris 6
UE 1 • Énoncés 65

UE1
144 Concernant les acides aminés :
 a. Les acides aminés sont les constituants de base des protéines.
 b. La configuration du carbone alpha permet d’obtenir deux isomères : L et D.
 c. Les acides aminés sont des acides protoniques forts.
 d. Les acides aminés ne sont pas ionisables.
 e. Les acides aminés sont des composés amphotères.
D’après concours Nancy
Niveau intermédiaire

145 L’acide aminé glutamate :


 a. Est l’acide aminé qui présente la concentration la plus élevée dans le sang.
 b. Porte un carbone alpha symétrique.
 c. Peut intervenir dans une réaction de transamination.
 d. Est un neuromédiateur inhibiteur du cerveau.
 e. Est un acide aminé essentiel.
D’après concours Tours

146 Soit la courbe de titration de l’acide glutamique :

 a. Le plateau 1 correspond au pKa de la fonction amine.


 b. Le point 4 correspond au point isoélectrique (pI).
 c. Le plateau 3 correspond au point isoélectrique (pI).
 d. La molécule d’acide glutamique porte deux charges négatives au niveau 5.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 e. L’acide glutamique est un acide aminé neutre à pH 7, 0.


D’après concours Paris 11

147 On considère les acides aminés suivants :


66 Énoncés • UE 1

 a. La molécule de glycine possède un carbone asymétrique.


 b. À partir de la glycine et de l’alanine, on ne peut synthétiser qu’un seul dipeptide.
 c. À pH = 6, 1, l’alanine existe sous forme de zwitterion.
 d. Dans la molécule de glycine, le pKa2 de 9, 7 correspond à la fonction acide
carboxylique.
 e. À pH = 11, la glycine est majoritairement sous la forme d’un anion.
D’après concours Bordeaux

148 Concernant les acides aminés :


 a. L’arginine est un intermédiaire de synthèse de l’urée.
 b. Le test de Guthrie dépiste l’homocystinurie.
 c. La phénylcétonurie est due à un défaut de l’enzyme phénylalanine hydroxylase.
 d. La dopamine dérive de l’alanine par décarboxylation.
 e. Les hormones thyroı̈diennes dérivent de la tyrosine.
D’après concours Rouen

149 On considère les acides aminés et le composé X suivants :

 a. La molécule de Valine possède un seul carbone asymétrique.


 b. À pH = 11, la Valine existe majoritairement sous la forme d’un cation.
 c. Le point isoélectrique (pI) de la Méthionine est 5, 75.
 d. À pH = 6, 0 la Méthionine existe majoritairement sous la forme d’un zwitterion
de charge globale nulle.
 e. Le composé X correspond au dipeptide Val-Met.
D’après concours Bordeaux
UE 1 • Énoncés 67

UE1
150 Concernant le métabolisme des acides aminés :
 a. La proline est synthétisée à partir de l’acide glutamique.
 b. La tyrosine est le précurseur de la dihydroxyphénylalanine.
 c. La méthionine remplit des fonctions de transfert de groupements soufrés par
l’intermédiaire du PAPS.
 d. Les acides aminés ramifiés sont tous des acides aminés cétogènes et
glucoformateurs.
 e. La mélatonine est synthétisée à partir de la tyrosine.
D’après concours Dijon

151 Indiquez la bonne association de propositions exactes :


1 : L’alanine présente une chaı̂ne latérale ramifiée.
2 : La leucine est un acide aminé hydrophobe.
3 : L’isoleucine possède 2 carbones asymétriques.
4 : L’isoleucine est nécessaire à la formation de l’hémoglobine.
5 : Le tryptophane est un acide aminé très présent dans la constitution des protéines.
6 : Le tryptophane est un acide aminé soufré.
 a. 1, 3, 6  b. 2, 3, 5  c. 2, 3, 4
 d. 3, 4, 6  e. 1, 2, 5
D’après concours Amiens

152 Indiquez la bonne association de propositions exactes :


1 : La sérotonine est obtenue par décarboxylation du tryptophane hydroxylé en position 5 du
benzène.
2 : La sérotonine joue un rôle essentiel dans la biosynthèse de la mélanine.
3 : La lysine est un précurseur d’hormones thyroı̈diennes.
4 : La maladie de Basedow est caractérisée par une hyperthyroı̈die.
5 : L’hyperthyroı̈disme peut provoquer des changements du rythme cardiaque.
6 : L’histamine est une histidine carboxylée.

 a. 1, 4, 6  b. 4, 5, 6  c. 1, 2, 4
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 d. 1, 4, 5  e. 1, 2, 6
D’après concours Amiens

Niveau difficile

153 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. L’histidine est un acide α-aminé polaire possédant un noyau imidazole sur la
chaı̂ne latérale.
 b. L’arginine est l’acide α-aminé le plus basique car il peut fixer 3 protons sur son
groupement guanidium.
 c. La lysine est un acide α-aminé indispensable à chaı̂ne latérale linéaire.
68 Énoncés • UE 1

 d. Leucine et isoleucine sont des acides α-aminés hydrophobes ayant la même


formule brute.
 e. Aucune de ces propositions n’est exacte.
D’après concours Brest

154 L’acide aminé ci-dessous :

 a. Est le (2S)-Trp.
 b. Contient deux carbones asymétriques.
 c. Présente un maximum d’absorption à 210 nm.
 d. Est le précurseur de l’histamine.
 e. est favorable à une structure secondaire en hélice α.
D’après concours Paris 11

155 Les acides aminés protéinogènes


La séparation électrophorétique à pH = 6, 0 des acides aminés C, D, A et R donne les 4 spots
ci-dessous.
pKa1 pKa2 pKaR
C 2, 0 10, 1 8, 2
D 1, 9 9, 6 3, 6
A 2, 3 9, 7 −
R 2, 2 9, 0 12, 5

Parmi les propositions données, indiquez celle qui correspond à l’ordre de migration :
 a. 1D ; 2C ; 3A ; 4R.  b. 1C ; 2D ; 3A ; 4R.  c. 1R ; 2D ; 3C ; 4A.
 d. 1R ; 2C ; 3A ; 4D. ]  e. 1D ; 2R ; 3C ; 4A.
D’après concours Lyon
Lipides
Niveau facile

156 Concernant les lipoprotéines :


 a. Les HDL permettent le transport du cholestérol de l’intestin vers les tissus
périphériques.
 b. Les LDL sont plus denses que les chylomicrons.
 c. Les apolipoprotéines sont des lipides spécifiques se fixant sur les protéines.
UE 1 • Énoncés 69

UE1
 d. Dans le sang humain, le cholestérol est surtout sous forme estérifiée.
 e. Le  bon cholestérol  est le cholestérol des lipoprotéines qui ont subi des oxy-
dations.
D’après concours Brest

157 Concernant les sphingolipidoses :


 a. Ce sont des maladies de stockage.
 b. Elles résultent d’un excès de synthèse des sphingolipides.
 c. Elles touchent particulièrement le sytème nerveux central.
 d. Elles peuvent être confirmées par la mise en évidence d’une augmentation de
l’activité de l’enzyme responsable sur des leucocytes ou fibroblastes.
 e. Elles incluent la maladie de Gaucher.
D’après concours Dijon

158 Concernant les acides gras et les lipides :


 a. L’action des phospholipases sur les phospholipides membranaires donne lieu à
la production de médiateurs lipidiques.
 b. Concernant les acides gras polyinsaturés synthétisés chez les mammifères, les
doubles liaisons sont séparées entre elles par 3 carbones.
 c. Les acides biliaires sont synthétisés par le foie et participent à l’élimination du
cholestérol.
 d. L’acide gras indispensable acide linoléique ne peut pas donner lieu à l’acide
gras non indispensable acide arachidonique.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

159 Concernant les leucotriènes :


 a. Ce sont des molécules cycliques.
 b. Ils possèdent au moins trois doubles liaisons conjuguées.
 c. Ils sont formés sous l’action de la 5-lipoxygénase.
 d. Ils ont des effets pro-inflammatoires.
 e. Ils sont biosynthétisés en particulier dans les leucocytes.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

D’après concours Dijon

160 Concernant la tristéarine :


 a. Il s’agit d’un triglycéride mixte.
 b. C’est un acide gras de la famille des oméga 3.
 c. Sa solubilité dans l’eau est importante.
 d. C’est le principal constituant de l’huile d’olive.
 e. Il est composé de trois acides gras saturés unis par des liaisons esters à une
molécule de glycérol.
D’après concours Lille
70 Énoncés • UE 1

161 Le cholestérol :
 a. Est un sphingolipide constitué de 27 atomes de carbone.
 b. Transporte divers ions dans les membranes cellulaires.
 c. Est toujours estérifié par un acide gras.
 d. Agit comme co-enzyme dans la formation d’AMPc.
 e. Est le précurseur des androgènes.
D’après concours Paris 11

162 Parmi les acides gras suivants, lequel est utilisé par la cyclo-oxygénase pour la synthèse
de la prostaglandine E3 ?
 a. C20 : 5∆5,8,11,14,17  b. C18 : 3∆6,9,12
 c. C18 : 3∆9,12,15  d. C20 : 3∆8,11,14
 e. C20 : 4∆5,8,11,14
D’après concours Paris 13

Niveau intermédiaire

163 Concernant les propriétés de l’acide γ-linolénique :


 a. C’est un lipide complexe.
 b. Il appartient à la famille n-6.
 c. Il possède des doubles liaisons de type malonique.
 d. C’est un acide gras indispensable chez l’homme.
 e. Il peut être précurseur de l’acide arachidonique.
D’après concours Brest

164 Concernant les chylomicrons :


 a. Ils sont riches en triglycérides.
 b. Ils contiennent l’apolipoprotéine CH, cofacteur de la lipoprotéine lipase.
 c. Ils sont riches en cholestérol.
 d. Ils sont pauvres en phospholipides.
 e. Ils contiennent l’apolipoprotéine B48.
D’après concours Dijon

165 Concernant les globosides :


 a. Ce sont des glycosphingolipides.
 b. Ils comportent une chaı̂ne oligosaccharidique neutre.
 c. Ils portent les antigènes des groupes sanguins ABO.
 d. Ils nécessitent l’intervention de glycosyltransférases pour leur synthèse.
 e. Ils sont synthétisés à partir de glucocérébroside.
D’après concours Dijon
UE 1 • Énoncés 71

UE1
166 Les microdomaines lipidiques :
 a. Sont riches en cholestérol et sphingolipides.
 b. Jouent un rôle important dans la transduction du signal.
 c. Ne peuvent pas contenir du 7-déhydrocholestérol.
 d. Contiennent des protéines ancrées par des résidus glycosyl-phosphatidyl-
inositol.
 e. Constituent un assemblage dynamique de lipides désordonnés.
D’après concours Dijon

167 Concernant le cholestérol :


 a. Il est absent de la structure des membranes cellulaires.
 b. Il possède une structure polycyclique.
 c. Il peut être stocké sous forme d’esters d’acides gras.
 d. Il provient exclusivement du foie.
 e. Le cholestérol peut être transporté dans le sang par les LDL.
D’après concours Lille

168 Parmi les propositions suivantes, laquelle s’applique à l’acide linolénique ?


 a. Il est également appelé acide octadécadiénoı̈que.
 b. Il appartient à la série des ω3.
 c. Il est le précurseur de l’acide arachidonique.
 d. Il entre dans la composition des glycosaminoglycanes.
 e. C’est un acide gras non-essentiel.
D’après concours Paris 11

169 Soit la molécule suivante :


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. Son hydrolyse par la phospholipase C libère du diacylglycérol et de la


phosphocholine.
 b. Elle contient deux molécules d’acide gras.
 c. C’est une molécule amphiphile et amphotère.
 d. Elle est présente dans la substance blanche cérébrale.
 e. Au cours de la biosynthèse de cette molécule, le résidu phosphocholine est
fourni par une molécule de phosphatidylcholine.
D’après concours Lyon
72 Énoncés • UE 1

170 Concernant l’acide arachidonique :


 a. C’est une molécule amphiphile.
 b. Il contient 4 doubles liaisons.
 c. C’est acide gras polyinsaturé de la famille ω-3.
 d. C’est un produit de l’hydrolyse des glycérophospholipides par la phospholipase
C.
 e. C’est un substrat de la cyclo-oxygénase.
D’après concours Paris 6

171 Concernant le composé suivant :

 a. Sur la ligne 1 se trouve un ester de l’acide palmitique.


 b. Sur la ligne 2 se trouve un ester de l’acide linoléı̈que.
 c. Il s’agit de la phosphatidylcholine.
 d. L’hydrolyse de la liaison ester de la ligne 2 libère un acide gras de la série ω-9.
 e. Il s’agit d’un composé amphipathique.
D’après concours Bordeaux
Niveau difficile

172 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. L’hydrolyse de la lécithine par la phospholipase C conduit à la formation
d’acide phosphatidique et de choline.
 b. L’acide phosphatidique est le précurseur des triglycérides et des lipides com-
plexes de la famille des glycérophospholipides.
 c. Les cérébrosides sont des composés amphipatiques et amphotères à charge
électrique globale nulle.
 d. Les céramides résultent de l’estérification d’une fonction alcool de la sphingo-
sine par une molécule d’acide gras.
 e. Tous les gangliosides sont formés de sphingosine, acides gras, galactose, fruc-
tose et acide neuraminique.
D’après concours Brest

173 Concernant les alcools constitutifs des lipides :


 a. Le glycérol est un élément de la phosphatidyl-choline, de l’acide phosphati-
dique et des triglycérides.
UE 1 • Énoncés 73

UE1
 b. L’éthanolamine se retrouve préférentiellement au sein des phospholipides
présents sur le feuillet externe des membranes cellulaires.
 c. Les phosphatidyl-cholines libèrent de la choline sous l’action de la phospholi-
pase C au niveau cérébral.
 d. L’estérification de la sphingosine par un acide gras saturé à longue chaı̂ne donne
un céramide.
 e. L’inositol triphosphate en 1, 3 et 5 est un médiateur d’activation cellulaire.
D’après concours Montpellier 1

174 Concernant les lipides :


 a. Certains phospholipides, comme la platelet-activating factor (PAF) possèdent
un acide gras lié par une liaison éther au glycérol.
 b. La fraction hydrophobe d’une sphingomyéline comprend 4 acides gras unis à
une amine à longue chaı̂ne.
 c. Les HDLs jouent un rôle important dans l’apport de cholestérol aux tissus ex-
trahépatiques.
 d. La demi-vie des chylomicrons est d’environ 1 heure.
 e. La concentration en triglycéride des LDLs est plus importante que celle des
VLDLs.
D’après concours Lille

Peptides et protéines
Structure des protéines

175 Concernant la structure tertiaire des protéines :


 a. Elle peut être liée à la présence de liaisons hydrogènes, électrostatiques, de
forces hydrophobes et parfois de ponts disulfures.
 b. C’est une structure figée qui ne peut ni se tordre ni se déformer.
 c. Elle correspond à la structure tridimensionnelle de la protéine.
 d. Une protéine soluble va se replier de façon à ce que les résidus les plus polaires
soient au contact de l’eau.
 e. Une protéine hydrophobe va se replier de façon à ce que les résidus les plus
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

polaires soient au contact des lipides qui l’entourent.


D’après concours Dijon

176 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. Dans une hélice α, les acides aminés sont disposés régulièrement de telle
sorte qu’un acide aminé polaire suit un acide aminé apolaire dans la structure
primaire.
 b. Dans une hélice α, les chaı̂nes latérales des acides aminés se retrouvent à
l’intérieur de l’hélice.
 c. L’hydroxylysine et l’hydroxyproline sont incorporées dans les chaı̂nes polypep-
tidiques du collagène par les mécanismes habituels de la synthèse protéique.
74 Énoncés • UE 1

 d. Les hélices amphiphiles permettent, par des interactions hydrophobes, la liaison


de certaines protéines à la membrane plasmique.
 e. On retrouve dans l’élastine des répétitions d’acides aminés qui lui confèrent ses
propriétés élastiques.
D’après concours Paris 12

177 Concernant la structure des protéines :


 a. La quantité d’acides aminés entrant dans une hélice α varie d’une protéine à
l’autre.
 b. La formation d’une hélice α résulte d’interactions entre les groupements phos-
phates des acides aminés phosphorylés.
 c. L’hélice α est stabilisée par la présence de thréonine.
 d. L’hémoglobine est un hétérotétramère constitué de 2 sous-unités α et 2 sous-
unités β.
 e. Les coudes γ résultent de la présence de ponts disulfures.

D’après concours Limoges

178 Concernant la structure des protéines :


 a. Les liaisons salines peuvent s’établir entre les sous-unités d’une protéine mul-
timérique.
 b. Les coudes β sont des éléments de structure secondaire.
 c. Les conditions physico-chimiques peuvent modifier la structure tridimension-
nelle des protéines.
 d. Les kératines contiennent des ponts disulfures.
 e. Une protéine monomérique possède une structure quaternaire.
D’après concours Marseille

179 Concernant les protéines :


 a. Les ponts disulfures peuvent participer à la structure quaternaire des protéines.
 b. Le pont disulfure représente la liaison la plus forte stabilisant la structure
tridimensionnelle.
 c. Les résidus méthionine et cystéine sont localisés en périphérie des protéines
globulaires.
 d. L’hydrolyse totale des protéines coupe les ponts disulfures.
 e. Les ponts disulfures peuvent être coupés in vivo par une enzyme.
D’après concours Nantes

Exemples de protéines

180 Concernant le glutathion :


 a. Il s’agit d’un petit peptide de seulement 4 acides aminés.
 b. La liaison entre les 2 premiers acides aminés est une liaison peptidique.
 c. La liaison entre les 2 derniers acides aminés est une liaison pseudo-peptidique.
UE 1 • Énoncés 75

UE1
 d. C’est la présence d’une Cys qui confère au glutathion son rôle de transporteur
d’hydrogène car elle a la possibilité d’adopter deux formes : oxydée et réduite.
 e. Il ne peut être considéré comme un peptide au sens littéral du terme car le
premier composant est un dérivé d’acide aminé.
D’après concours Brest

181 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. La ghréline est un peptide anorexigène.
 b. L’angiotensine II est un peptide vaso-actif.
 c. Le glucagon stimule la lipolyse du tissus adipeux.
 d. Les endorphines se lient à leur récepteur grâce à la présence de 2 acides aminés
aromatiques essentiels de leur séquence.
 e. L’insuline est secrétée par le pancréas exocrine.
D’après concours Lille

182 Concernant les immunoglobulines :


 a. Les immunoglobulines M sont des glycoprotéines.
 b. Les immunoglobulines comportent toutes deux chaı̂nes légères identiques et
deux chaı̂nes lourdes identiques.
 c. Les chaı̂nes lourdes des immunoglobulines ne contiennent pas de cystéine.
 d. Les immunoglobulines A sériques sont formées de deux tétramères associés au
peptide J.
 e. Il existe 6 types d’immunoglobulines : IgM, IgG, IgA, IgD, IgE, IgH.
D’après concours Limoges

183 Concernant l’insuline :


 a. Elle inhibe la MTP (protéine de transfert microsomale des triglycérides).
 b. Elle favorise la synthèse des triglycérides.
 c. Elle favorise l’oxydation mitochondriale des acides gras.
 d. Elle favorise la mise en réserve intrahépatique des triglycérides.
 e. Elle favorise la lipogénèse.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

D’après concours Dijon

184 Le récepteur de l’insuline :


 a. Comporte des sous-unités α, β et γ.
 b. Lie l’insuline sur ses sous-unités α extracellulaires.
 c. Se dimérise après fixation de l’insuline.
 d. Acquiert, après fixation de son ligand, une activité tyrosine kinase sur ses sous-
unités β qui permet la phosphorylation réciproque de la portion intracytoplas-
mique de ces deux sous-unités.
 e. Est susceptible d’être inactivé lorsqu’il est phosphorylé par des sérine/thréonine
kinases.
D’après concours Dijon
76 Énoncés • UE 1

185 Parmi les propositions suivantes, laquelle est FAUSSE ?


 a. Dans l’hémoglobine et la myoglobine, l’oxygène se fixe de façon réversible
dans l’hème.
 b. Dans l’hémoglobine et la myoglobine, seul le fer à l’état ferrique peut fixer
l’oxygène.
 c. Le phosphate de pyridoxal est un groupement prosthétique associé aux amino-
transférases.
 d. La vitamine B6 est un précurseur du phosphate de pyridoxal.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

186 Les transporteurs d’oxygène


On donne les 4 propositions suivantes :
1. La présence de 2, 3 biphosphoglycérate (2, 3-BPG) dans les cellules musculaires explique
la valeur faible de la P50 de la myoglobine.
2. L’affinité de la myoglobine pour le dioxyde de carbone est 250 fois supérieure à son affinité
pour l’oxygène.
3. Les structures primaires de l’oxy-hémoglobine et de la désoxy-hémoglobine sont iden-
tiques.
4. Dans l’hémoglobine, le résidu d’histidine proximale est lié au fer de l’hème par une liaison
de coordination.
Parmi les combinaisons suivantes, indiquez celle dont toutes les propositions sont exactes.
 a. 3, 4.  b. 1, 3, 4.  c. 2, 3, 4.  d. 1, 3.  e. 2, 4.
D’après concours Paris 11
187 Parmi les propositions suivantes, laquelle est exacte ?
 a. Le repliement globinique est constitué de 7 hélices α reliées par un brin β.
 b. Dans l’hémoglobine et la myoglobine, l’histidine distale forme une liaison de
coordination avec l’ion Fe2+ .
 c. L’affinité de l’hémoglobine pour le monoxyde de carbone est inférieure à celle
de l’oxygène.
 d. À pH acide, l’hémoglobine est protonée, ce qui induit une diminution de son
affinité pour l’oxygène.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

188 Concernant la protéine prion :


 a. C’est une protéine allostérique.
 b. La protéine prion infectieuse a une séquence en acides aminés différente de
celle de la protéine prion normale.
 c. La protéine prion infectieuse contient beaucoup plus d’hélices α que protéine
prion normale.
 d. La protéine prion infectieuse est le résultat d’une mutation ponctuelle dans le
gène correspondant.
UE 1 • Énoncés 77

UE1
 e. La conversion de la forme normale en forme infectieuse est facilitée par la
forme infectieuse de la protéine.
D’après concours Paris 6

Méthodes d’analyse

189 Concernant une électrophorèse de type gel acrylamide-SDS réalisée en tampon


de pH 8 :
 a. Le SDS perturbe les interactions hydrophobes et les liaisons ioniques des
protéines.
 b. Les protéines ont toutes la même densité de charge après le traitement par le
SDS.
 c. L’albumine (pHi 4 ; PM 68 kDa) migrera plus loin que le lysozyme (pHi 11 ;
PM 14 kDa).
 d. Il y a une relation linéaire inverse entre la distance de migration et le logarithme
du poids moléculaire (PM).
 e. Les protéines séparées par cette méthode ont une activité biologique intacte à
la fin de la migration.
D’après concours Rouen

190 Concernant les méthodes de séparation des protéines :


 a. L’électrophorèse sur gel de polyacrylamide fractionne les protéines en fonction
de leur charge uniquement.
 b. La chromatographie d’affinité permet de séparer des enzymes.
 c. La chromatographie sur résine échangeuse d’ions fait intervenir la formation de
liaisons covalentes entre les protéines et la résine.
 d. La technique de gel filtration permet de fractionner les protéines en fonction de
leur caractère hydrophile.
 e. L’électrophorèse sur gel de polyacrylamide associée à l’utilisation du SDS,
sépare les protéines en fonction de leur taille apparente uniquement.
D’après concours Dijon
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

191 On dispose d’un mélange de 3 protéines globulaires (a), (b) et (c) à pH 7.


(a) est un monomère de 20 kDa dont le pI est 5.
(b) est un monomère de 20 kDa dont le pI est 10.
(c) est un homotétramère de 80 kDa dont le pI est 8.
On donne les 4 propositions suivantes :
1. La solubilité de la protéine (a) est minimale à pH 5.
2. Si le mélange est soumis à une chromatographie d’exclusion stérique, l’ordre d’élution des
protéines du mélange sera (a) et (b) simultanément, suivi de (c).
3. Si le mélange est soumis à une chromatographie échangeuse d’anions, seule la protéine (a)
interagira avec la phase stationnaire.
4. Si le mélange est soumis à une électrophorèse sur gel de polyacrylamide, en présence de
SDS et de β-mercaptoéthanol, on observera deux bandes après coloration au bleu de Coomas-
sie.
78 Énoncés • UE 1

Parmi les combinaisons suivantes, indiquez celle dont toutes les propositions sont exactes.
 a. 1, 2.  b. 1, 3.  c. 1, 4.  d. 2, 3.  e. 3, 4.
D’après concours Paris 11

192 Soit une solution de deux peptides, P1 et P2, dont on connaı̂t la séquence.
P1 : A-E-D-E-D-G-D-E-V-G-M ; P2 : A-G-K-I-G-R-P
 a. La concentration protéique de cette solution sera déterminée par la mesure de
son absorption de la lumière à 280 nm.
 b. L’action simultanée des carboxypeptidases A et B permet de démontrer
l’hétérogénéité de ce mélange de peptides.
 c. L’un des peptides P1 ou P2 est sensible à l’action du bromure de cyanogène.
 d. Une résine échangeuse de cations équilibrée à pH 7, 0 est adaptée pour séparer
les peptides P1 et P2.
 e. Lors d’une chromatographie d’exclusion stérique, le peptide P1 sera élué avant
le peptide P2.
D’après concours Paris 11

Enzymologie
Propriétés générales des enzymes michaéliennes

193 Généralités sur les enzymes :


 a. Les enzymes sont des catalyseurs biologiques qui apparaissent dans les produits
de la réaction.
 b. Elles interviennent en augmentant l’énergie d’activation ainsi que la vitesse de
la réaction.
 c. Les enzymes permettent aux réactions ayant un ∆G > 0 (endothermique) de
se réaliser, alors qu’elles seraient thermodynamiquement impossibles à l’état
naturel.
 d. Les réactions chimiques sont régies par la loi d’action de masse.
 e. Les enzymes sont dans plus de 90 % des protéines et pour une très faible partie
des ARN à activité catalytique.
D’après concours Dijon

194 Concernant les proenzymes :


 a. Ce sont des protéines sans activité qui, après avoir subi une protéolyse limitée,
acquièrent une activité enzymatique.
 b. L’activation des proenzymes est réversible.
 c. La chymotrypsine est une proenzyme.
 d. Le pepsinogène est une proenzyme.
 e. La sécrétion de certaines enzymes protéolytiques sous la forme de leurs proen-
zymes permet la protection des tissus qui les sécrètent.
D’après concours Dijon
UE 1 • Énoncés 79

UE1
195 Indiquez la bonne association de propositions exactes :
1 : La vitesse d’une réaction enzymatique est indépendante de la température du milieu
réactionnel.
2 : La vitesse d’une réaction enzymatique dépend du pH du milieu réactionnel.
3 : L’unité d’activité enzymatique utilisée en biologie médicale est l’unité internationale (UI)
qui correspond à la quantité d’enzyme nécessaire pour transformer une micromole de substrat
par minute.
4 : La vitesse maximale d’une réaction enzymatique (Vmax est la vitesse initiale mesurée à
concentration saturante en substrat.
5 : Un inhibiteur non compétitif modifie la constante de Michaelis sans changer la vitesse
maximale.
6 : Dans l’inhibition compétitive, l’affinité de l’enzyme pour le substrat reste inchangée quelle
que soit la concentration de l’inhibiteur.

 a. 1, 2, 3  b. 1, 2, 4  c. 2, 3, 4  d. 3, 4, 5  e. 1, 5, 6
D’après concours Amiens
196 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
 a. Les ribozymes sont des protéines douées d’une activité catalytique.
 b. Les enzymes sont détruits au cours des réactions qu’ils catalysent.
 c. Les enzymes augmentent la vitesse des réactions qu’ils catalysent.
 d. Les enzymes sont spécifiques d’une réaction chimique définie réalisée sur un
type de substrat(s) donné.
 e. Le site actif d’un enzyme correspond à la partie de la protéine capable de re-
connaı̂tre et de transformer le(s) substrat(s).
D’après concours Paris 6

197 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. Un enzyme augmente l’énergie d’activation d’une réaction chimique.
 b. Un enzyme diminue l’énergie libre d’une réaction chimique.
 c. Un enzyme catalyse une réaction chimique définie à partir d’un ou plusieurs
substrats donnés.
 d. La FAD (flavine adénine dinucléotide) est le coenzyme de certaines oxy-
doréductases.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 e. Une lyase est un enzyme qui enlève un groupement au substrat en créant une
double liaison ou qui fixe un groupement sur une double liaison.
D’après concours Paris 6

198 Concernant les hydrolases :


 a. Elles font partie de la classe 1 des enzymes.
 b. Elles regroupent des phosphotransférases et des peptidases.
 c. Leur mécanisme d’action nécessite une coenzyme.
 d. Elles regroupent des glycosidases et des protéases à sérine (ou sérine-
protéases).
 e. Dans leur mécanisme d’action, il y a production d’une molécule d’eau.
D’après concours Paris 11
80 Énoncés • UE 1

199 À propos des constantes cinétiques d’une réaction catalysée par une enzyme mi-
chaelienne :
 a. k+2 est l’une des deux constantes cinétiques de dissociation du complexe
enzyme/substrat.
 b. k−1 est la constante cinétique de formation du complexe enzyme/substrat.
 c. L’unité de k+2 est s−1 dans le système international.
 d. Le rapport algébrique des constantes cinétiques (k−1 + k+2 )/k1 représente la
constante de Michaelis (Km ).
 e. Dans les conditions de vitesse initiale, k−2 est considérée comme négligeable.
D’après concours Paris 11

200 Concernant la mesure d’une vitesse initiale : (1 réponse exacte)


 a. Le pH doit être au point isoélectrique de l’enzyme.
 b. La température n’a pas d’importance.
 c. La concentration du substrat doit être grande devant celle de l’enzyme.
 d. Elle nécessite la présence d’un inhibiteur compétitif.
 e. La vitesse initiale n’existe pas pour une enzyme allostérique.
D’après concours Paris 11

201 Concernant la vitesse de réaction d’une enzyme michaelienne : (1 réponse exacte)


 a. La vitesse maximale est indépendante de la température.
 b. L’expression des vitesses initiales en fonction de la concentration de substrat
donne une courbe sigmoı̈de.
 c. Pour une enzyme donnée, à une concentration donnée et avec un substrat donné,
la vitesse initiale dépend de la concentration de substrat.
 d. La vitesse est indépendante du pH de la solution dans laquelle se fait la réaction.
 e. Pour déterminer une vitesse initiale, on peut mesurer la disparition du produit
tant qu’elle reste linéaire en fonction du temps.
D’après concours Paris 11

202 Concernant les enzymes :


 a. Les isoenzymes sont des enzymes qui catalysent le même type de réaction mais
sur des substrats différents.
 b. La constante de Michaelis Km correspond à la concentration en enzyme pour
laquelle la vitesse initiale de la réaction est égale à la moitié de Vmax .
 c. Une unité internationale est définie comme la quantité d’enzyme nécessaire
pour transformer une micromole de substrat par minute.
 d. Pour une [S] = 5 mmol.L−1 , lorsque l’on se place dans des conditions
expérimentales telles que la vitesse initiale est à 5 % de la Vmax , on peut en
déduire que le Km de l’enzyme pour son substrat S est de 80 mmol.L−1 .
 e. La détermination de la concentration d’une enzyme dans le sérum est classi-
quement utilisée pour effectuer un diagnostic biologique.
D’après concours Lyon
UE 1 • Énoncés 81

UE1
203 Une enzyme :
 a. Est une protéine.
 b. Est spécifique de la réaction qu’elle catalyse.
 c. Augmente la vitesse d’une réaction chimique.
 d. Augmente l’énergie d’activation d’une réaction chimique.
 e. Est toujours dégradée à la fin de la réaction qu’elle catalyse.
D’après concours Nancy

204 Propriétés catalytiques d’une enzyme :


 a. Une enzyme ne possède le plus souvent qu’un seul substrat.
 b. Dans le modèle de Koshland, on assiste à des modifications conformationnelles
lors de l’association enzyme/substrat.
 c. Dans l’organisme les réactions enzymatiques sont généralement réversibles.
 d. La spécificité des réactions enzymatiques se caractérise par une spécificité de
réaction du substrat ainsi qu’une stéréospécificité.
 e. Le site actif de la cholinestérase comporte un site anionique de liaison du sub-
strat ainsi qu’un site catalytique constitué de deux groupements fonctionnels.
D’après concours Nancy

205 Cinétique enzymatique :


 a. La phase stationnaire de la réaction enzymatique correspond aux conditions de
mesure de la vitesse initiale
 b. À l’état d’équilibre de la réaction enzymatique, la vitesse continue à augmenter.
 c. Le Km est souvent appelé  constante d’association apparente  d’une enzyme.
 d. Selon l’équation de Michaelis-Menten, pour des concentrations élevées en sub-
strat, la vitesse est alors directement proportionnelle à la concentration en
substrat.
 e. Le Katal est la quantité d’enzyme qui transforme une mole de substrat par mil-
ligramme de protéine.
D’après concours Nancy
Exploitations de données expérimentales
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

206 On désire mesurer l’activité d’une enzyme E vis-à-vis d’un substrat S. On a obtenu
les résultats suivants en mesurant la vitesse initiale (Vo en µkatal) en fonction de la concen-
tration de S [S] et dans les conditions optimales de détermination d’une activité enzymatique,
[S 0 ] étant une concentration de référence :

[S ] 1[S ]o 2[S ]o 5[S ]o 10[S ]o 20[S ]o


Vo 0, 11 0, 15 0, 20 0, 22 0, 22
Quelle est la valeur de l’activité de E ?
 a. 0, 11 µkatal.  b. 0, 15 µkatal.  c. 0, 20 µkatal.  d. 0, 22 µkatal.
−1
 e. 0, 22 µmol.min .
D’après concours Paris 11
82 Énoncés • UE 1

207 Deux enzymes sont extraites de deux façons différentes. Ces deux enzymes catalysent
la même réaction chimique, toutes les deux avec une cinétique michaëlienne. On se demande
si les deux enzymes sont identiques ou si elles sont différentes.
Dans un même volume, on met l’une ou l’autre enzyme et on mesure leurs activités enzyma-
tiques respectives qui sont données dans le tableau suivant :

Enzyme A Enzyme B

Activité catalytique maximale 334 ncat 40 UI

Quantité de protéines dans le volume 150 mg 300 mg

Km 10−7 mol/L 5 × 10−8 mol/L

 a. L’activité de l’enzyme A est supérieure à l’activité enzymatique de l’enzyme B


pour le volume considéré.
 b. L’activité de l’enzyme B est supérieure à l’activité enzymatique de l’enzyme A
pour le volume considéré
 c. L’activité spécifique de l’enzyme A est de 2, 227 ncat/mg de protéines.
 d. L’activité spécifique de l’enzyme B est de 26, 6 UI/mg de protéines.
 e. Ces deux enzymes sont des molécules distinctes mais sont des isoenzymes.
D’après concours Limoges

208 Dans un milieu réactionnel permettant de mesurer la vitesse initiale d’une réaction
enzymatique catalysée par une enzyme michaelienne E, les conditions sont les suivantes :
L’enzyme E est à la concentration [E]0 de 25 nmol/L.
La concentration du substrat [S ] est de 20 nmol/L.
La constante Km du couple enzyme E-substrat S est de 80 mmol/L.
La vitesse initiale mesurée est égale à 10 µmol.min−1 .L−1 .
À propos de cette mesure :
 a. Vmax est égal à 25 µmol.min−1 .L−1 .
 b. Vmax est égal à 50 µmol.min−1 .L−1 .
 c. Kmax est égale à 2000 min−1 .
 d. Kmax est égale à 500 min−1 .
 e. Aucune proposition n’est exacte.
D’après concours Lyon
209 On compare les propriétés enzymatiques de 3 enzymes, chacune vis-à-vis de son
substrat spécifique. On dispose des valeurs suivantes :
K M (M) kcat (s−1 )
Enzyme 1 1 × 10−5 15 × 106
Enzyme 2 2 × 10−5 6 × 108
Enzyme 3 5 × 10−5 1 × 104
Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui est exacte :
UE 1 • Énoncés 83

UE1
 a. L’enzyme 1 possède plus d’affinité pour son substrat que l’enzyme 3.
 b. L’enzyme 1 possède un nombre de turnover supérieur à celui de l’enzyme 2.
 c. L’enzyme 2 possède la plus grande efficacité cataclytique.
 d. L’enzyme 2 possède l’affinité pour son substrat la plus élevée.
 e. L’efficacité catalytique réprésenre K M /kcat .
D’après concours Paris 11

210 Concernant la courbe A ci-dessous représentant V = f (S ) pour une enzyme en


l’absence d’effecteur :

 a. Il s’agit d’une cinétique michaëlienne.


 b. Il s’agit d’une cinétique allostérique.
 c. La courbe B correspond à l’ajout d’un activateur allostérique.
 d. La courbe B correspond à l’ajout d’un inhibiteur compétitif.
 e. La courbe C correspond à l’ajout d’un inhibiteur compétitif.
D’après concours Paris 12

Inhibiteurs réversibles

211 Concernant le contrôle de l’activité enzymatique :


 a. La protéolyse ménagée est un processus réversible.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 b. L’inhibiteur incompétitif se fixe à l’enzyme en absence de substrat.


 c. L’inhibiteur non compétitif modifie la Vm de la réaction enzymatique.
 d. L’inhibiteur compétitif modifie la Vm et la Km de la réaction enzymatique.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

212 Cinétique enzymatique


La droite E représente la réaction sans effecteur ; A et B sont deux effecteurs différents.
84 Énoncés • UE 1

 a. L’effecteur A est un inhibiteur compétitif.


 b. Grâce à l’effecteur A, le Km augmente.
 c. L’effecteur B est un inhibiteur compétitif.
 d. L’effecteur B diminue la vitesse maximale de la réaction.
 e. L’inhibition compétitive peut être levée par un excès de substrat à l’inverse de
l’inhibition non compétitive.
D’après concours Bordeaux

213 Inhibition des enzymes de cinétique michaelienne :


 a. L’aspirine est un inhibiteur enzymatique réversible.
 b. L’éthanol est un inhibiteur compétitif de l’alcool déshydrogénase qui
métabolise le méthanol en formaldéhyde.
 c. Lors d’une inhibition non compétitive, Km n’est pas modifié, Vmax est aug-
mentée.
 d. Dans l’inhibition incompétitive, l’inhibiteur n’agit qu’après la formation du
complexe enzyme-substrat.
 e. Une inhibition compétitive peut être levée par l’ajout de substrat en excès.
D’après concours Nancy
Coenzymes

214 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


 a. La vitamine C est indispensable à la formation du collagène.
 b. Une carence en vitamine B6 conduit à des troubles hémorragiques.
 c. La vitamine B2 donne naissance à des cofacteurs nécessaires à l’action de dés-
hydrogénases.
 d. Une carence en vitamine B12 peut apparaı̂tre en cas de régime végétalien total.
 e. La forme active de la vitamine B1 joue un rôle dans la transmission de l’influx
nerveux.
D’après concours Brest

215 À propos de la vitamine B2 (riboflavine) :


 a. Les coenzymes flaviniques transportent deux électrons par réduction du ribitol
phosphate.
 b. La flavine mononucléotide (FMN) est le groupement prosthétique du complexe
I de la chaı̂ne respiratoire.
 c. La flavine adénine dinucléotide (FAD) est le coenzyme de l’acyl-CoenzymeA.
UE 1 • Énoncés 85

UE1
 d. Les coenzymes B2 participent à la désamination des acides aminés.
 e. Les électrons de FADH2 cytoplasmique sont transférés par une navette sur le
NADH, H+ mitochondrial.
D’après concours Nancy

216 Concernant les cofacteurs enzymatiques :


 a. Les coenzymes covalents sont liés à l’apoenzyme par des liaisons faibles.
 b. La partie réactionnelle du NAD+ se situe au niveau du noyau d’adénine.
 c. Le coenzyme thiamine pyrophosphate (TPP) fait partie du complexe enzyma-
tique de la pyruvate déshydrogénase (PDH).
 d. L’acide lipoı̈que est lié à la sous-unité E2 du complexe enzymatique de la PDH.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

Enzymes allostériques

217 Concernant la cinétique enzymatique de type allostérique :


 a. La cinétique allostérique ne peut s’observer qu’avec des enzymes mul-
timériques.
 b. Le modèle de la cinétique allostérique a été proposé par Michaëlis et Menten.
 c. La cinétique allostérique traduit une coopérativité et une interaction entre les
unités de l’enzyme.
 d. La cinétique allostérique se traduit par une courbe sigmoı̈de lorsqu’on exprime
la vitesse initiale V0 en fonction de la concentration de substrat S .
 e. La cinétique allostérique d’une enzyme est représentée par une droite dans les
coordonnées de Lineweaver-Burk.
D’après concours Limoges

218 Concernant les enzymes à régulation allostérique (système K) :


 a. L’expression de la vitesse de la réaction en fonction de la concentration du
substrat est représentée par une courbe sigmoı̈de.
 b. Un effecteur allostérique présente des affinités différentes pour la forme R ( re-
lachée  douée d’une forte activité) et la forme T ( tendue  douée d’une faible
activité) de l’enzyme.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 c. L’affinité de l’enzyme pour le substrat et la vitesse maximale (Vmax ) de la


réaction diminuent en présence d’un inhibiteur allostérique.
 d. Un activateur allostérique favorise sa propre fixation sur l’enzyme.
 e. Un inhibiteur allostérique favorise sa propre fixation sur l’enzyme.
D’après concours Paris 6

219 La fixation d’un inhibiteur sur une enzyme en dehors du site actif entraı̂ne l’augmen-
tation de la Km de celle-ci. Concernant cet inhibiteur ou son mode d’action :
 a. Cet inhibiteur est appelé inhibiteur compétitif.
 b. Cet inhibiteur est appelé inhibiteur allostérique.
86 Énoncés • UE 1

 c. Cet inhibiteur a pu se fixer sur une sous-unité régulatrice de l’enzyme qui ne


possède pas d’activité catalytique.
 d. Dans le modèle de transition concertée de Monod et Changeux, la conforma-
tion T de l’enzyme a une affinité supérieure pour l’inhibiteur par rapport à la
conformation R.
 e. Cet inhibiteur diminue la Vmax .
D’après concours Paris 7 Diderot

Métabolisme
Métabolisme glucidique

220 Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui est exacte :
 a. La glycolyse mitochondriale s’effectue dans toutes les cellules de l’organisme.
 b. Le GLUT 4 (Glucose transporter) permet le transport hépatique du glucose.
 c. Le lactate est synthétisé dans le muscle squelettique.
 d. La dégradation du glucose au cours de la glycolyse est activée par un niveau
énergétique élevé (concentration d’ATP élevée).
 e. Le fructose 2, 6-bisphosphate est un inhibiteur de la glycolyse.
D’après concours Paris 11

221 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. La glucokinase est exprimée dans les hépatocytes.
 b. L’ATP est un inhibiteur de la phosphofructokinase.
 c. Le galactose n’est pas phosphorylé par les hexokinases.
 d. En période de jeûne, le foie peut produire du glucose.
 e. La transformation du fructose-1, 6-biphosphate en fructose-6-phosphate est une
des trois réactions qui sont spécifiques de la néoglucogenése.
D’après concours Limoges

222 Parmi les composés suivants, quel(s) est(sont) ceux qui peu(ven)t alimenter la
néoglucogénèse ?
 a. SuccinylcoA.  b. Glycérol.  c. Lysine.  d. Glycine.
 e. AcétylcoA.
D’après concours Paris 12
223 Concernant la voie des pentoses phosphate :
 a. Elle fournit un produit nécessaire à la synthèse des hormones stéroı̈des.
 b. Elle fournit un produit nécessaire à la synthèse d’ATP.
 c. Elle participe au maintien du gluthation réduit.
 d. Elle est essentielle dans le muscle.
 e. Elle nécessite la présence de thiamine pyrophosphate.
D’après concours Paris 12
UE 1 • Énoncés 87

UE1
QCM n◦ 224 à 226 : Soit les réactions suivantes :

D’après concours Paris 12

224 Concernant la réaction 1 :


 a. Elle consomme une liaison riche en énergie.
 b. Son déficit est responsable de la galactosémie congénitale.
 c. Elle est catalysée par une isomérase.
 d. C’est l’unique voie chez le nouveau-né et le nourrisson pour la métabolisation
du lait.
 e. Elle est catalysée par une transférase.
225 Concernant la réaction 2 :
 a. C’est une réaction hyaloplasmique.
 b. Elle nécessite la présence de phosphate de pyridoxal.
 c. Elle nécessite la présence d’un nucléotide triphosphate.
 d. Son produit X contient une liaison riche en énergie.
 e. Elle est essentielle chez le nouveau-né.
226 Concernant les réactions 3 et 4 :
 a. Elles consomment une liaison riche en énergie.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 b. Leurs substrats contiennent tous les deux une liaison riche en énergie.
 c. Elles sont catalysées par une enzyme de la classe des isomérases.
 d. Leurs produits alimentent tous les deux la glycogénogenèse.
 e. Elles sont réversibles avec la même enzyme.
Métabolisme lipidique

227 L’acide palmitique est dégradé grâce à la β-oxydation dans la mitochondrie


Parmi les propositions suivantes, laquelle est exacte ?
 a. L’acide palmitique est composé de 18 carbones.
 b. L’acide palmitique donnera 9 acétylcoA lors de sa dégradation.
 c. Le bilan énergétique est de 130 ATP.
88 Énoncés • UE 1

 d. 9 NADHH+ et 9 FADH2 sont produits lors de la β-oxydation.


 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

228 Concernant la cétogenèse :


 a. Elle a lieu dans le foie et dans le cerveau.
 b. Elle peut fournir des substrats énergétiques à différents tissus en période de
jeûne.
 c. Elle produit des dérivés hydrosolubles des acides gras qui pourront rejoindre
les tissus utilisateurs par la circulation sanguine.
 d. Elle permet la formation d’acétoacétate et d’hydroxybutyrate, ainsi que
d’acétone.
 e. Les corps cétoniques formés permettent de fournir des l’acétyl-CoA au cycle
de Krebs dans les tissus utilisateurs.
D’après concours Limoges

229 Concernant la 5-lipoxygénase :


 a. Elle intervient dans la synthèse des thromboxanes.
 b. Elle enlève un atome d’hydrogène sur le carbone 5 des acides gras en C20.
 c. Elle est inhibée par l’aspirine.
 d. Elle enlève deux doubles liaisons à l’acide gras.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble

230 Les acides gras sont synthétisés à partir du malonylCoA. Parmi les propositions
suivantes, laquelle est exacte ?
 a. La synthèse est mitochondriale.
 b. La synthèse nécessite une dizaine d’enzymes.
 c. L’origine de l’acétylCoA est mitochondriale.
 d. La synthèse nécessite l’apport d’hydrogène, le NAD+ en est le pourvoyeur.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

231 À propos des corps cétoniques :


 a. Ils sont formés à partir du catabolisme des glucides et des acides gras.
 b. Ils possèdent une fonction cétone.
 c. La cétogénèse a lieu au niveau hépatique dans le compartiment cytosolique.
 d. L’acétoacétate est un corps cétonique.
 e. Les corps cétoniques sont une source d’énergie importante pour le cerveau.
D’après concours Lyon
Chaı̂ne respiratoire

232 La chaı̂ne respiratoire :


 a. La chaı̂ne respiratoire se déroule dans le noyau.
UE 1 • Énoncés 89

UE1
 b. Le NADH + H+ donne deux électrons au complexe I de la chaı̂ne respiratoire.
 c. Le complexe III transfert des électrons vers l’ubiquinol.
 d. Le complexe IV fonctionne grâce à un gradient de protons.
 e. Le complexe II permet un transfert de protons.
D’après concours Tours

233 Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui est exacte.
 a. Le cheminement d’électrons à partir du complexe Succinate-CoQ réductase,
permet la formation de 3 ATP.
 b. Le complexe IV, cytochrome c oxydase est situé sur la face matricielle de la
membrane mitochondriale interne.
 c. L’oxyde de carbone se fixe sur le Fe3+ du complexe IV.
 d. Le 2, 4-dinitrophénol inhibe le cheminement d’électrons le long de la chaı̂ne
respiratoire.
 e. Le cyanure se fixe sur le Fe3+ du complexe IV.
D’après concours Paris 11

234 Concernant la chaı̂ne de respiration mitochondriale et la phosphorylation oxy-


dative :
 a. Seul le complexe I de la chaı̂ne de respiration mitochondriale utilise des
protéines Fe/S pour le transfert des électrons.
 b. L’antimycine A est un inhibiteur du complexe III de la chaine de respiration
mitochondriale.
 c. La sous-unité F1 de l’ATP synthase dans sa forme soluble possède une activité
ATPasique.
 d. Une fois produit par l’ATP synthase, l’ATP est transporté par une phosphate
translocase.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

Interrelations métaboliques

235 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. Le pyruvate est un acide aminé.


 b. La molécule de pyruvate comprend 4 atomes de carbone.
 c. La molécule de pyruvate, décarboxylée dans les mitochondries, donne nais-
sance à la molécule d’acétyl-CoA qui fournit 2 atomes de carbone au cycle de
Krebs (aussi appelé cycle de l’acide citrique).
 d. Lors du déroulement du cycle de Krebs, l’addition de 2 atomes de carbone à la
molécule d’oxalo-acétate donne naissance à la molécule de citrate.
 e. Le métabolisme du citrate au cours du cycle de Krebs induit la réduction de
molécules de coenzymes NAD+ 3 et FAD.
D’après concours Paris 5
90 Énoncés • UE 1

236 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


 a. La proline peut être synthétisée à partir de l’acide glutamique.
 b. L’acide glutamique est le précurseur du GABA par désamination.
 c. L’acide glutamique est un précurseur de l’acide folique.
 d. La glutamine est synthétisée à partir de l’acide glutamique et de l’asparagine.
 e. L’acide glutamique est le précurseur de la β-alanine, constituant du CoASH.
D’après concours Dijon

237 Quels sont les acides aminés à la fois cétogènes et glucoformateurs ?


 a. Leucine.  b. Trytophane.  c. Acide glutamique.  d. Tyrosine.
 e. Lysine.
D’après concours Dijon
238 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
 a. Le premier azote de l’urée provient de l’ammoniaque.
 b. L’ammoniaque est libéré par le glutamate sous l’action de la glutamate
déshydrogénase.
 c. La glutamate déshydrogénase est une enzyme du cytoplasme des cellules
rénales.
 d. Le glutamate peut être formé par le transfert d’une fonction amine sur l’acide
alphacétoglutarique.
 e. Le transfert d’une fonction amine sur l’acide alphacétoglutarique met en jeu
une enzyme utilisant le tétrahydrofolate comme coenzyme.
D’après concours Dijon

239 Interrelations métaboliques


Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui est exacte.
 a. Foie, muscle squelettique, cœur et cerveau consomment préférentiellement des
acides gras comme substrat énergétique.
 b. Les corps cétoniques sont synthétisés et dégradés dans le foie.
 c. Les réserves énergétiques protéiques et glucidiques sont limitées.
 d. En période post-prandiale, l’organisme utilise le glucose comme substrat
énergétique.
 e. Le globule rouge dégrade le glucose au cours de la glycolyse aérobie.
D’après concours Paris 11

240 Action de l’insuline sur le métabolisme


On donne les cinq affirmations suivantes :
1. L’insuline active le transporteur du glucose GLUT4 dans le muscle squelettique.
2. L’insuline active la synthèse de glucose à partir de substrats non glucidiques au cours de la
néoglucogenèse.
3. L’insuline active la synthèse de glycogène.
4. L’insuline active la glycogénolyse.
5. L’insuline active la glycolyse.
UE 1 • Énoncés 91

UE1
Parmi les combinaisons suivantes, indiquez celle dont toutes les affirmations sont exactes :
 a. 1, 2, 3.  b. 1, 2, 5.  c. 1, 3, 5.  d. 2, 3, 5.  e. 3, 4, 5.
D’après concours Paris 11
241 Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui est exacte.
 a. En période post-prandiale, le muscle squelettique et le coeur utilisent
préférentiellement les lipides comme substrat énergétique.
 b. Le foie est un organe permettant la détoxification de nombreuses molécules.
 c. Les réserves protéiques sont majoritairement hépatiques.
 d. Une heure après un repas, l’organisme synthétise du glucose au cours de la
néoglucogenèse.
 e. Après un jeûne de plus d’une semaine, l’organisme dégrade ses protéines mus-
culaires à des fins énergétiques.
D’après concours Paris 11

4. Biologie moléculaire
ADN, génome et chromosomes
Niveau facile

242 Les chromosomes humains :


 a. Contiennent la totalité de l’ADN des cellules humaines.
 b. Sont formés uniquement d’ADN.
 c. Sont formés d’ADN double brin circulaire.
 d. Sont au nombre de 46 dans les cellules diploı̈des normales.
 e. Sont toujours invisibles au microscope optique.
D’après concours Tours

243 Concernant l’ADN nucléaire humain :


 a. L’ADN B est caractérisé par la présence de trois paires de bases par tour
d’hélice.
 b. Dans une molécule d’ADN, la somme des nucléotides A + T est toujours égale
à la somme des nucléotides G + C.
 c. Dans une molécule d’ADN, les liaisons phosphodiester lient deux molécules de
désoxyribose adjacentes.
 d. La fibre de chromatine de 10 nm possède une structure avec 6 nucléosomes qui
s’assemblent en une hélice stabilisée par l’histone H1.
 e. Les chromosomes sont répartis au hasard à l’intérieur du noyau pendant l’inter-
phase.
D’après concours Lyon

244 Cochez la(les) proposition(s) exacte(s) :


 a. Les atomes d’azote des bases pyrimidiques sont en position 1, 3 et 5 du noyau.
 b. Uracile et cytosine se différencient par le résidu sur le carbone 4.
92 Énoncés • UE 1

 c. Les atomes d’azote des bases puriques sont en position 1, 3, 7 et 9 du noyau.


 d. Les ration de A/T et T/G sont proches de 1 dans toutes les espèces.
 e. Les 3 liaisons hydrogène entre la guanine et la cytosine se font entre les résidus
portés par les atomes 6, 1 et 2 de la base purique et les résidus 4, 3 et 2 de la
base pyrimidique.
D’après concours Paris 7 Diderot

QCM n◦ 245 et 246 : On considère les molécules figurées ci-dessous :

D’après concours Strasbourg


245 Cochez la(les) proposition(s) exacte(s) :
 a. Les molécules (1) et (4) sont des bases pyrimidiques.
 b. Les molécules (1) et (5) sont des bases pyrimidiques.
 c. Les molécules (3) et (4) sont des bases puriques.
 d. Les molécules (1) et (5) sont des bases puriques.
 e. Autre réponse.
246 Quelles sont les deux propositions fausses ?
 a. Les molécules (1) et (2) sont appariées dans l’ADN.
 b. Les molécules (1) et (5) sont appariées dans l’ADN.
 c. La molécule (6) est un constituant majeur de l’ADN.
 d. La molécule (7) est un constituant majeur de l’ARN.
 e. Autre réponse.

247 La dénaturation de la double hélice d’ADN :


 a. Résulte de la rupture des liaisons phosphoester.
 b. Est un phénomène irréversible.
UE 1 • Énoncés 93

UE1
 c. Peut être suivie par la variation d’absorbance de la lumière à 260 nm.
 d. Est d’autant plus facile que l’ADN est riche en paires G-C.
 e. Est d’autant plus facile que le milieu est pauvre en ions.
D’après concours Tours

248 L’ADN mitochondrial :


 a. Est un ADN double brin circulaire.
 b. Il en existe une copie par mitochondrie.
 c. Il contient, comme l’ADN nucléaire, des séquences promotrices et des introns.
 d. Il permet la transcription de 13 ARNm codants des protéines et de 24 ARN
non-codants.
 e. Le taux de mutation dans l’ADN mitochondrial est très faible par rapport à
l’ADN nucléaire.
D’après concours Lyon 1

249 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. l’ADN génomique est diploı̈de car l’ADN contient 2 brins.
 b. Chaque cellule contient environ un microgramme d’ADN.
 c. Dans un tour de la double hélice d’ADN se logent 10 paires de bases.
 d. Dans l’ADN humain, il y a autant de thymine que d’uracile.
 e. Dans l’ADN, chaque nucléotide porte 3 charges négatives.
D’après concours Lille

250 L’ATP :
 a. Est un ribonucléotide.
 b. Possède une seule liaison phosphoanhydre.
 c. Est indispensable pour fournir de l’énergie.
 d. Comporte de l’adénine.
 e. Comporte une liaison phosphodiester.
D’après concours Nancy

251 L’ADN naturel :


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. Est le support de l’hérédité chez les Eucaryotes.


 b. Est composé de 2’-désoxyribonucléosides.
 c. Est de type hélicoı̈dal droit.
 d. Possède 12 paires de bases par pas d’hélice.
 e. A un diamètre de 2 nanomètres.
D’après concours Nancy

252 Les acides ribonucléiques peuvent :


 a. Former des doubles hélices intra-moléculaires.
 b. Hydrolyser la liaison N-osidique du nucléoside.
94 Énoncés • UE 1

 c. Constituer le génome de certains virus.


 d. Jouer un rôle essentiel dans la stabilisation et la traduction des ARN.
 e. Autre réponse
D’après concours Strasbourg

253 Quelle est la proposition exacte ?


 a. L’uridine est un constituant des ADN.
 b. La désamination de la méthyl-cytosine conduit à la présence d’une base rare
dans les ADN.
 c. La conformation B de la double hélice est définie par la présence de dix paires
de bases par tour d’hélice.
 d. La température de fusion d’un ADN simple brin dépend de la fréquence des
purines présentes.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

254 Quelle est la proposition fausse ?


 a. Les ARN messagers sont présents en faible quantité par rapport aux ARN
ribosomiques.
 b. Dans des cellules eucaryotes, les ARN non codants peuvent être impliqués dans
la régulation de la transcription comme de la traduction.
 c. La présence d’un hydroxyle sur le carbone 2’ du ribose est essentielle pour
l’activité ribozyme de certains ARN.
 d. Les appariements de bases adénine-thymine sont plus stables que les apparie-
ments de bases guanine-cytosine.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

255 Indiquez la ou les proposition(s) exacte(s) :


 a. Les cellules eucaryotes ne possèdent que de l’ADN sous forme linéaire.
 b. La proportion de chacune des bases azotées constituant l’ADN est identique.
 c. L’ADN est constitué de didésoxynucléotides reliés par des liaisons 3’-5’
phosphodiester.
 d. L’ADN et l’ARN des procaryotes ne diffèrent que par le pentose qui les
constitue.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

Niveau intermédiaire

256 Concernant la structure de l’ADN :


 a. La longueur d’un ADN db de 10 pb est de 34 nm.
 b. La liaison entre le sucre et la base azotée se nomme liaison phosphodiester.
UE 1 • Énoncés 95

UE1
 c. Le diamètre d’une double hélice d’ADN est inférieur au pas de cette double
hélice.
 d. Le pas d’une double hélice d’ADN est supérieur à la hauteur d’un nucléosome.
 e. L’épaisseur d’un nucléosome est supérieure à la hauteur d’un nucléosome.
D’après concours Paris 11

257 Concernant la structure et organisation des gènes :


 a. Une unité de transcription eucaryote débute toujours par le codon d’initiation
de la traduction.
 b. La densité des gènes dans l’ADN de levure est supérieure à celle observée chez
l’homme.
 c. Le génome humain compte autant de gènes que de pseudogènes.
 d. Près de 50% du génome humain est constitué d’éléments génétiques répétés.
 e. Une mutation ponctuelle réduisant la taille d’une protéine est obligatoirement
une délétion.
D’après concours Paris 11

258 Concernant la double hélice de l’ADN A :


 a. C’est la forme prépondérante de l’ADN dans les cellules.
 b. Ses bases puriques et pyrimidiques sont perpendiculaires à l’axe de l’hélice.
 c. C’est une double hélice gauche formée de purines et pyrimidines alternées.
 d. Elle est plus courte et plus large que la double hélice de l’ADN B.
 e. Elle a 11 paires de bases par tour d’hélice.
D’après concours Paris 11

259 On étudie un ADN double brin de longueur 200 paires de nucléotides. Cet ADN
contient 50 molécules d’adénine par ADN double brin. On peut en déduire :
 a. Que les deux chaı̂nes d’ADN comportent chacune au moins une adénine.
 b. Que cet ADN contient exactement 50 molécules de thymine par double brin.
 c. Que cet ADN contient exactement 50 molécules de guanine par double brin.
 d. Que sa température de fusion sera supérieure à celle d’un ADN double brin
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

contenant 100 molécules d’adénine.


 e. Que son rapport AT/GC est de 1/3.
D’après concours Tours

260 Organisation du génome humain :


 a. De façon générale, la majorité de la séquence d’un gène n’est pas codante.
 b. Les pseudogènes sont des copies non fonctionnelles d’un gène.
 c. Les gènes des ARN non codants sont la plupart du temps uniques.
 d. Les microstallites sont des séquences non-codantes, répétées en tandem, et dis-
persées dans tout le génome.
 e. Des séquences LTR-transposons sont retrouvées dans le génome humain.
D’après concours Lyon 1
96 Énoncés • UE 1

261 Le nucléoı̈de bactérien :


 a. Est constitué uniquement d’ADN double brin circulaire.
 b. Ne possède pas de membrane nucléaire et est organisé en domaines.
 c. Sa réplication est semi-conservatrice et bidirectionnelle.
 d. Présente des caractéristiques qui lui permettent une expression génétique lente.
 e. Comporte une origine de réplication oriC et une origine de terminaison terC.
D’après concours Nantes

262 Concernant la chromatine :


 a. Son degré de compaction peut être en relation avec l’expression des gènes.
 b. Il y a 5 types d’histones principaux.
 c. La chromatine est constituée d’unités de compaction répétitives séparées cha-
cune d’environ 146 pb d’ADN.
 d. L’histone H3 fait partie du tétramère constituant le cœur du nuclésome.
 e. L’euchromatine est la forme condensée de l’ADN.
D’après concours Dijon
Niveau dificile

263 Concernant les polymorphismes du génome humain :


 a. Les SNP sont plus souvent des transversions que des transitions.
 b. Les CNV correspondent à des polymorphismes liés à des substitutions
nucléotidiques.
 c. Les groupes sanguins correspondent à des SNP siégeant dans des exons
codants.
 d. Les CNV sont plus nombreux que les SNP.
 e. Trois SNP proches permettent de définir théoriquement six haplotypes.
D’après concours Paris 5

264 Concernant l’acide urique :


 a. C’est le produit de catabolisme des purines chez l’homme.
 b. C’est un acide faible.
 c. La diminution de son taux dans le plasma peut être responsable du dépôt ex-
tracellulaire de cristaux insolubles.
 d. Il est formé par l’action de la xanthine oxydase.
 e. C’est un nucléoside.
D’après concours Lille

265 Les séquences considérées comme hautement répétées dans les génomes euca-
ryotes sont :
 a. Les séquences CEN.
 b. Les séquences Alu.
UE 1 • Énoncés 97

UE1
 c. Les minisatellites ou VNTR.
 d. Les mı́crosatellites ou STR.
 e. Les éléments dispersés courts ou séquences SINE.
D’après concours Paris 11

Réplication
Niveau facile

266 Concernant la réplication chez les eucaryotes :


 a. Une ADN polymérase ARN dépendante est utilisée.
 b. Le processus est semi-conservatif.
 c. Une ADN polymérase ADN dépendante est nécessaire.
 d. La ligase est nécessaire à la synthèse du brin tardif.
 e. Il y a consommation d’équivalents ATP.
D’après concours Paris 12

267 Concernant la réplication du génome :


 a. Sur chacun des 2 brins d’un chromosome, la néosynthèse d’ADN est à la fois
continue et discontinue.
 b. Une ADN polymérase synthétise de 5’P en 3’OH une séquence d’ADN iden-
tique a celle au brin matrice.
 c. La télomérase est indispensable à la terminaison de la réplication du chromo-
some bactérien.
 d. Le cycle de reproduction des rétrovirus passe par un stade ADN.
 e. Aucune proposition exacte.
D’après concours Paris 11

268 La réplication du chromosome bactérien nécessite :


 a. Une primase pour détruire les amorces d’ARN.
 b. Des hélicases afin de stabiliser les simples brins d’ADN.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 c. Des protéines SSB (Single Strand Binding) qui séparent les brins d’ADN.
 d. De l’ATP fournissant de l’énergie.
 e. Des ligases pour lier les fragments d’Okazaki.
D’après concours Lyon 1

269 Au cours de la réplication du chromosome bactérien :


 a. L’ADN polymérase I dégrade les amorces d’ARN et les remplace par de
l’ADN.
 b. La protéine initiatrice de ce processus est la primase.
 c. L’hélicase sépare les deux brins d’ADN parental.
 d. Les ligases lient les fragments d’Okazaki entre eux sur le brin retardé.
98 Énoncés • UE 1

 e. L’ADN polymérase III synthétise le brin complémentaire de l’ADN (activité


exonucléasique 3’ → 5’).
D’après concours Nantes

270 Concernant la réplication de l’ADN :


 a. La réplication de l’ADN permet de doubler le nombre de chromosomes d’une
cellule avant leur répartition entre cellules filles.
 b. Après réplication de l’ADN, la séquence du brin parent et celle du brin fils (qui
constituent la molécule d’ADN) sont strictement identiques.
 c. Au niveau d’une fourche de réplication, l’ARN polymérase synthétise le brin
direct dans le sens 5’-3’ et le brin tardif dans le sens 3’-5’.
 d. La terminaison de la réplication d’une chromatide nécessite notamment l’inter-
vention d’une ADN polymérase et de la télomérase.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

271 Concernant la réplication de l’ADN nucléaire chez les eucaryotes, quelles sont
les deux propositions inexactes :
 a. Malgré l’existence de mécanismes de correction d’erreurs d’incorporation de
nucléotides, le taux d’erreurs lors de la synthèse réplicative de l’ADN est plus
élevé que lors de sa transcription en ARN.
 b. Dans les cellules souches, l’ADN est synthétisé selon un mode conservatif, ainsi
seule la cellule amenée à se différencier hérite de l’ADN néoformé.
 c. Certaines ADN polymérases sont capables de synthétiser un segment d’ADN
même si le brin d’ADN matriciel présente une anomalie (lésion) majeure
comme un dimère de thymine.
 d. La synthèse des télomères implique une activité transcriptase inverse.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

Niveau intermédiaire

272 Concernant la réplication chez l’Homme :


 a. Primase et hélicase sont associées pour constituer le primosome.
 b. Les protéines RPA inhibent les ré-appariements et la formation de structures en
épingle à cheveux en maintenant l’ADN parental sous forme mono-brin.
 c. Pour chaque œil de réplication, deux fourches de réplication progressent en sens
opposé.
 d. La méthylation des brins fils néo-synthétisés s’effectue par une ADN méthylase
sur les A des séquences GATC.
 e. La méthylation du brin fils s’effectue avec un temps de retard par rapport à la
polymérisation.
D’après concours Lyon
UE 1 • Énoncés 99

UE1
273 Concernant la réplication de l’ADN eucaryote : (1 proposition exacte)
 a. Elle débute au niveau d’une origine de réplication (ORI) unique.
 b. Elle se produit au cours de la phase M du cycle cellulaire.
 c. La vitesse de déplacement de la fourche de réplication est de 1/10e de celle de
la fourche bactérienne.
 d. La polymérase δ comprend une primase qui synthétise des amorces ARN.
 e. La télomérase rallonge l’extrémité 5’ d’un fragment d’Okazaki.
D’après concours Paris 11

274 Le chromosome de Escherichia coli :


 a. Comporte un ADN circulaire unique.
 b. A une réplication bidirectionnelle à partir de 2 origines de réplication oriC et
oriT.
 c. La fourche de réplication qui se déplace dans un sens synthétise 2 brins fils
de polarité opposée parce que l’ADN polymérase I synthétise en 5 =⇒ 3 et
l’ADN polymérase III synthétise en 3 =⇒ 5 .
 d. Il y a beaucoup plus de fragments d’Okazaki au niveau du brin principal que du
brin retardé.
 e. La fonction de la topoisomérase II est de lever les tours d’hélices
supplémentaires créés par l’hélicase.
D’après concours Nantes

275 Concernant les mécanismes de réplication de l’ADN chez les eucaryotes :


 a. La synthèse d’un acide désoxyribonucléique nécessite une amorce amenant une
extrémité 3’OH libre.
 b. Les réplicons sont des segments d’ADN plus ou moins grands qui peuvent être
localisés sur un même ADN bicaténaire, dont la réplication peut se faire de
façon simultanée.
 c. La polymérisation d’un acide nucléique s’effectue dans l’orientation 5’ vers 3’
du brin synthétisé dans le même sens que celui de lecture du brin matriciel.
 d. Des activités endonucléasiques sont associées aux ADN polymérases-ADN
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

dépendantes pour permettre la réparation des erreurs d’appariements fréquentes


au cours de la synthèse d’un ADN.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

Niveau difficile

276 Concernant la maturation de l’ARNm chez les eucaryotes, on donne les cinq affirma-
tions suivantes :
1. Un dimère constitue un signal de clivage sur le transcrit primaire.
2. Au site de coupure, la séquence consensus est AAUAAA.
3. Des complexes protéiques transportés sur l’ARN polymérase Il stimulent la coupure du
100 Énoncés • UE 1

transcrit primaire.
4. L’ARN polymérase Il ajoute une queue poly A à l’extrémité 3’ produite par la coupure.
5. Des protéines se fixent sur la queue poly A jusqu’au transfert de l’ARNm dans le cyto-
plasme.
Parmi les combinaisons suivantes, indiquez celle dont toutes les affirmations sont exactes.
 a. 1, 3.  b. 1, 5.  c. 2, 3.  d. 3, 4.  e. 3, 5.
D’après concours Paris 11
277 À propos de la réplication et des modifications de l’ADN qui lui font suite :
 a. Les protéines SSB permettent de stabiliser la séparation des 2 brins d’ADN.
 b. La primase synthétise une amorce d’ADN nécessaire au démarrage de l’activité
de l’ADN polymérase I.
 c. Les fragments d’Okazaki synthétisés par l’ADN polymérase I sont dégradés
par l’action d’une ADN-exonucléase sur l’ADN répliqué.
 d. L’ADN polymérase III corrige ses propres erreurs (proofreading).
 e. La méthylation de l’ADN se fait par transfert du groupement méthyle de la S-
adénosylméthionine sur la cytosine des ilots cytosine-phospho-guanine (CpG)
D’après concours Nancy

278 Concernant la réplication :


 a. La séquence d’un brin fils néo-synthétisé est identique à la séquence du brin
d’ADN parental servant de matrice pour la synthèse de l’autre brin fils.
 b. Les hélicases ont besoin, pour leur activité biologique, d’énergie apportée par
l’hydrolyse de molécules de GTP.
 c. La gyrase bactérienne est une topoisomérase qui provoque le clivage transitoire
de l’ADN sur un brin, afin de modifier le nombre d’enlacements.
 d. L’activité de la gyrase est inhibée par des molécules de la famille des quino-
lones, utilisées dans le traitement d’infections urinaires d’origine bactérienne.
 e. L’ADN polymérase I possède une activité exonucléasique 3’-5’ permettant de
dégrader les amorces d’ARN lors de l’étape de finition des brins.
D’après concours Lyon

Réparation - Mutations
Niveau facile

279 Une mutation ponctuelle introduit un codon TAA dans une séquence nucléique
codant pour une protéine :
 a. Elle conduit à un arrêt de la traduction en raison d’un codon stop prématuré.
 b. Elle conduit à une modification du cadre de lecture.
 c. Elle conduit à une mutation faux sens.
 d. Elle conduit à une mutation non sens.
 e. Elle constitue un événement rare.
D’après concours Nantes
UE 1 • Énoncés 101

UE1
280 L’analyse d’un panel de 100 individus a permis de caractériser une variation de séquence
ponctuelle fréquent dans l’exon 5 u gène MTHFR. Les séquences de l’exon 5 sauvage (non
mutée) et mutée sont représentées ci-dessous :
Séquence sauvage : GTG TCT GCG GGA GCC GAT TTC ATC
Séquence mutée : GTG TCT GCG GGA GTC GAT TTC ATC
Le cadre de lecture est indiqué par le codon souligné dans la séquence. Le codon GCC cor-
respond à l’alanine, le codon GTC correspond à la valine.
Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
 a. La variation de séquence identifiée n’entraı̂ne pas de modification de la
séquence protéique de l’enzyme MTHFR.
 b. La variation de séquence identifiée entraı̂ne un changement d’acide aminé sans
modification de la masse.
 c. La variation de séquence identifiée entraı̂ne un changement d’acide aminé sans
modification de la charge.
 d. La variation de séquence identifiée entraı̂ne un changement du cadre de lecture
et vraisemblablement l’apparition d’un codon STOP prématuré.
 e. La modification d’une base dans un codon est toujours associée à un change-
ment d’acide aminé dans la séquence protéique.
D’après concours Paris 5

281 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. Le taux moyen du mutations des cellules humaines est de 5 par mitose.
 b. La désamination de la cytosine en guanine est une mutation fréquente.
 c. Des agents intercalants peuvent exercer un effet mutagène.
 d. Les rayons UV peuvent provoquer le pontage entre 2 bases appariées.
 e. Le syndrome des  enfants de la lune  affecte les gènes du système MMR.
D’après concours Lille

Niveau intermédiaire

282 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. Les mutations spontanées sont représentées uniquement par les erreurs de


réplication.
 b. Après la survenue d’une erreur lors d’une réplication de l’ADN, une molécule
d’ADN sur les deux produites lors de la réplication suivante aura fixé la
mutation.
 c. La substitution d’une adénine par une guanine est une transition.
 d. La substitution d’une thymine par une cytosine est une transversion.
 e. Les microsatellites sont une source de polymorphisme de l’ADN dans l’espèce
humaine.
D’après concours Paris 7
102 Énoncés • UE 1

283 Concernant la réparation et la recombinaison du génome :


 a. Les agents mutagènes sont exclusivement de nature physique ou chimique.
 b. Les seules enzymes de réparation de l’ADN sont des ADN polymérases et des
ligases.
 c. Les éléments génétiques mobiles transposons sont présents chez les eucaryotes
et les procaryotes.
 d. La recombinaison génétique est un processus spécifique aux eucaryotes.
 e. Aucune réponse exacte.
D’après concours Paris 11

284 Une mutation :


 a. Faux-sens aboutit à l’obtention d’une protéine tronquée.
 b. Par insertion d’un nucléotide dans un gène entraı̂ne un décalage du cadre de
lecture.
 c. Peut se faire lors de la réplication d’un ADN présentant des adduits.
 d. Correspond toujours à un changement phénotypique.
 e. Est une transversion si une base purique est remplacée par une base pyrimi-
dique.
D’après concours Nancy

285 Concernant la réparation de l’ADN :


 a. La réparation peut se faire au cours de la réplication.
 b. L’altération de protéines de la réparation n’induit pas de pathologies.
 c. L’exposition aux UV entraı̂ne l’alkylation de I’ADN.
 d. Le système NER permet la réparation par excision d’une base.
 e. Le système BER permet la réparation par excision d’une base.
D’après concours Rouen

286 Concernant les mécanismes de réparation et de recombinaison de l’ADN, quelle


est la proposition fausse :
 a. La réparation par excision de base (BER) concerne majoritairement des lésions
d’origine endogène comme la réparation de site abasique obtenu par rupture de
la liaison N-glycosidique du nucléotide.
 b. La réparation par excision de nucléotide (NER) nécessite la reconnaissance du
brin néosynthétisé.
 c. Les ADN polymérases-ADN dépendantes impliquées dans la réplication de
l’ADN peuvent aussi être impliquées dans les mécanismes de réparation.
 d. Un événement de recombinaison générale homologue peut être visualisé au
cours de la méiose par la formation d’un chiasma entre deux chromosomes.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
UE 1 • Énoncés 103

UE1
287 Quelle est la proposition fausse ?
 a. Un état inflammatoire favorise la production de formes réactives de l’oxygène,
du chlore ou de l’azote qui peuvent réagir par liaison covalente avec les bases
de l’ADN.
 b. Sans protection appropriée, l’exposition au rayonnement solaire provoque dans
l’ADN des cellules exposées la formation de nombreux dimères de pyrimidine.
 c. La rupture de la liaison N-glycosidique d’un nucléotide de l’ADN résulte en
une désamination.
 d. Le mécanisme de recombinaison homologue peut permettre de réparer des cou-
pures double brin de l’ADN.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

Niveau difficile

288 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


 a. La dépurination conduit à un arrêt de la réplication.
 b. La désamination oxydative de la cytosine conduit à une transversion.
 c. Le 5-bromo-uracile est un agent mutagène car il a tendance à être plus
fréquemment sous forme cétone que la thymine.
 d. La désamination de l’adénine par l’acide nitreux conduit à une transition
A-G =⇒ G-C.
 e. L’inactivation par les UV entraı̂ne deux liaisons covalentes entre deux résidus
pyrimidiques adjacents le long du brin d’ADN.
D’après concours Paris 7

289 Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ?


 a. Une transition est une mutation ponctuelle qui résulte de l’échange d’une base
purique par une base pyrimidique.
 b. L’adénine présente dans l’ADN se transforme par désamination oxydative en
uracile.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 c. Les rayonnements UV provoquent des cassures dans la double hélice de l’ADN.


 d. La dépurination de l’ADN provient de l’hydrolyse de la liaison N-glycosidique
d’un nucléotide purique, créant un site apurinique.
 e. L’alkylation de la guanine provoque une transition.
D’après concours Paris 11

290 Concernant le processus de réparation de l’ADN :


 a. Des désaminations spontanées surviennent fréquemment sur l’ADN.
 b. La réparation des dépurinations nécessite des endocléases.
 c. Des systèmes de réparation parfaitement fonctionnels peuvent être responsables
de cancers.
104 Énoncés • UE 1

 d. Une mutation dans un gène codant pour une protéine impliquée dans les pro-
cessus de réparation peut être à l’origine de cancers.
 e. Les systèmes de réparation par recombinaison sont fortement mutagènes.
D’après concours Paris 12

291 Concernant les maladies génétiques :


 a. La dyskératose congénitale est associée à un raccourcissement prématuré de la
longueur des télomères.
 b. Le syndrome du cancer colique familial ou syndrome de Lynch est associé à
des mutations de gènes codant pour des protéines de la réparation BER.
 c. La pathologie Xeroderma pigmentosum est associée à une altération de la
réparation NER.
 d. La pathologie Xeroderma pigmentosum est associée à un risque accru de
développer un cancer de l’ovaire.
 e. Des mutations du gène BRCA-1 sont associées à une altération de la réparation
par recombinaison homologue et à un risque accru de développer un cancer du
sein.
D’après concours Lyon

292 Concernant les dimères de thymine :


 a. Leur formation est induite par l’absorption de rayons X par les bases de l’ADN.
 b. Ces dimères interfèrent avec la transcription et la réplication de l’ADN.
 c. Dans l’espèce humaine, les liaisons covalentes qui forment les dimères peuvent
être réparées directement par photoréactivation.
 d. Chez E. coli, la réparation de ces lésions de l’ADN met en jeu un mécanisme
enzymatique.
 e. Le mécanisme appelé Uvr ABC répare ces lésions après les avoir excisées.
D’après concours Paris 12

293 Concernant les mécanismes de réparation des mutations :


 a. L’ADN photolyase est l’enzyme de réparation des dimères de thymine.
 b. L’excision de nucléotides n’est jamais utilisée pour la réparation des dimères
de thymines.
 c. L’excision d’une mutation C=⇒U utilise une uracile glycosylase.
 d. Le Xeroderma pigmentosum est une maladie génétique humaine caractérisée
par un défaut d’activité du système d’excision de nucléotides.
 e. Les mutations peuvent être provoquées par des radiations ionisantes.
D’après concours Lille

Transcription
Niveau facile

294 Indiquez la ou les proposition(s) exacte(s) :


 a. La coiffe d’un transcrit augmente sa durée de vie.
UE 1 • Énoncés 105

UE1
 b. L’assemblage de la machinerie basale débute par la fixation à l’ADN d’une
ARN polymérase.
 c. La séquence du site donneur d’épissage est identique quel que soit le gène
considéré.
 d. La transcription du gène débute au niveau du signal ATG.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

295 Concernant la transcription chez les eucaryotes :


 a. Les gènes des ARN ribosomaux et des protéines sont transcrits par différentes
ARN polymérases.
 b. La poly- adénylation en 3’OH des ARN messagers résulte de la transcription
d’une séquence polyT.
 c. La coiffe des ARN messagers résulte de l’ajout d’un nucléotide 7-méthyl GTP.
 d. La transcription eucaryote n’est pas initiée par la protéine sigma.
 e. La synthèse d’une amorce est nécessaire.
D’après concours PACES

296 Les exons :


 a. Font partie du brin sens des gènes.
 b. Font partie du brin antisens des gènes.
 c. Font partie des transcrits primaires.
 d. Font partie des ARN messagers (ARNm).
 e. Sont tous codants.
D’après concours Paris 6

297 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


 a. Les facteurs généraux de transcription sont utilisés pour initier la fixation de
l’ARN polymérase sur l’ADN.
 b. L’ARN polymérase ne recopie jamais les introns.
 c. La coiffe consiste en une modification chimique de l’extrémité 5’ du pré-
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

ARNm.
 d. La polyadénylation modifie l’extrémité 5’ du pré-ARNm.
 e. Lors de la formation de la coiffe, une 7-méthylhistidine est incorporée sur le
pré-ARNm.
D’après concours Lille

298 Concernant la transcription de l’ADN chez les eucaryotes :


 a. L’élongation des chaı̂nes d’ARN se fait par addition de nucléotides à l’extrémité
3’ des chaı̂nes synthétisées.
 b. Les ARN polymérases eucaryotes ont une plus grande efficacité de correction
d’erreurs que les ADN polymérases eucaryotes.
106 Énoncés • UE 1

 c. Certains gènes sont transcrits par l’ARN polymérase II en l’absence de


promoteur.
 d. Les ARN non codants appelés micro-ARN sont transcrits par une ARN po-
lymérase spécifique appelée Dicer.
 e. La polyadénylation des précurseurs d’ARN messagers a une influence facilita-
trice de la terminaison de la transcription.
D’après concours Strasbourg

299 Un ARNm transcrit par l’ARN polymérase II à partir de la matrice d’ADN


5’- ATGCCCCGTCATTCGAGCTTCGAAGTTACCGGTTT -3’,
possède les caractéristiques suivantes :
 a. Il possède un site donneur d’épissage.
 b. Il possède un site accepteur d’épissage.
 c. Il contient un signal de polyadénylation.
 d. Il contient un codon d’initiation de la transcription.
 e. Il contient un codon stop de terminaison de la traduction.
D’après concours Paris 11

300 Concernant les ARN non codants appelés micro-ARN :


 a. Ils agissent en inhibant la transcription des gènes cibles.
 b. Ils agissent en inhibant la traduction d’ARN messagers cibles.
 c. Ils agissent en induisant la dégradation d’ARN messagers cibles.
 d. Ils se lient souvent à des séquences situées dans les régions 3’ non traduites des
gènes.
 e. Ils se lient souvent à des séquences situées dans les régions 3’ non traduites des
ARN messagers.
D’après concours Strasbourg

301 Concernant les ARN messagers :


 a. La maturation des ARN prémessagers comporte l’épissage des introns.
 b. La maturation des ARN prémessagers se fait dans le cytoplasme.
 c. La 7 méthyl guanosine est placée en 5’ des ARN prémessagers en cours de
maturation.
 d. Les ARN messagers matures peuvent contenir une ou plusieurs séquences non
codantes.
 e. La séquence polyA des ARNs messagers matures est codée par une séquence
polyT de l’ADN.
D’après concours Paris 12

Niveau intermédiaire
302 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
 a. La taille moyenne d’un gène humain est de 30 Kb.
 b. Les introns ont toujours une taille moyenne inférieure à celle des exons.
UE 1 • Énoncés 107

UE1
 c. Les ARNr entrent dans la composition des ribosomes.
 d. Les miRNA sont de petites molécules simple brin.
 e. Deux gènes chevauchant sont toujours transcrits à partir du même brin.
D’après concours Lille

303 A propos du domaine carboxy-terminal de la grande sous-unité de l’ARN polymérase


II, on donne les cinq affirmations suivantes :
1. Il contient un heptapeptide répété plusieurs fois.
2. Il est modifié par une des sous-unités de TFIID.
3. Il est associé aux composants du spliceosome.
4. Il est associé aux facteurs de transcription généraux de l’ARN polymérase II.
5. Il est associé aux enzymes nécessaires à la modification de l’extrémité 5’ du pré-messager.
Parmi les combinaisons suivantes, indiquez celle dont toutes les affirmations sont exactes.

 a. 1, 2, 3.  b. 1, 3, 5.  c. 1, 4, 5.  d. 2, 3, 5.  e. 3, 4, 5.
D’après concours Paris 11

304 À propos de la séquence GTTACCAAC située en amont du codon initiateur ATG


dans le deuxième exon du gène de l’apolipoprotéine A-II :
 a. Les deux brins d’ADN de cette séquence sont unis par 22 liaisons hydrogènes.
 b. Sur le brin sens, cette séquence est située en 3’ par rapport au premier intron.
 c. Cette séquence se retrouvera dans le transcrit primaire.
 d. Cette séquence se retrouvera dans l’ARNm.
 e. Cette séquence sera traduite.
D’après concours Paris 6

305 Sachant que la séquence du brin sens correspondant au premier nucléotide transcrit
du gène de l’apolipoprotéine A2 est 5’-AGGCACAGAC-3’, indiquez la/les proposition(s)
exacte(s) :
 a. Cette séquence fait partie de la région 5’ non codante du gène.
 b. Cette séquence est située à plusieurs centaines de nucléotides de la boite TATA.
 c. Cette séquence sert de matrice à l’ARN polymérase II pour la synthèse d’ARN
messager.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 d. La double hélice d’ADN correspondant à cette séquence comporte 24 liaisons


hydrogènes.
 e. Dans l’ARNm de l’apolipoprotéine A2, la coiffe 7-méthyl-guanosine triphos-
phate est liée à un adénylate.
D’après concours Paris 6

306 Concernant les ARNmi :


 a. Ce sont des ARN non codants.
 b. Ils sont complémentaires des ARNt.
 c. Ils bloquent la réplication de l’ADN.
 d. Ils régulent la demi-vie de nombreux ARNm.
108 Énoncés • UE 1

 e. Leur activation par des antagomirs représente un espoir thérapeutique du can-


cer.
D’après concours Lille

307 Concernant les modifications de l’extrémité 5’ des ARNm :


 a. Une hélicase intervient lors de cette modification.
 b. Une liaison 5’ → 3’ triphosphate se forme entre du GMP et l’extrémité 5’ du
transcrit primaire.
 c. La guanosine terminale est méthylée sur sa guanine.
 d. Les enzymes nécessaires à cette modification font partie du splicéosome.
 e. Ces modifications évitent à l’extrémité 5’ d’être digérée par les enzymes de
restriction.
D’après concours Paris 11

308 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


 a. Le promoteur d’un gène détermine l’endroit reconnu par le complexe
transcriptionnel.
 b. L’ARN polymérase transcrit toujours les deux brins de l’ADN.
 c. Lors de la transcription, le brin d’ARN synthétisé possède un message
génétique complémentaire du brin d’ADN matrice.
 d. L’ARN polymérase recopie le brin codant de l’ADN.
 e. L’ARN polymérase libère une molécule d’ARN double-brin.
D’après concours Lille

309 Concernant l’extrémité C terminale phosphorylée de l’ARN polymérase II :


 a. Elle favorise la liaison des facteurs généraux de la transcription à l’ARNpol II.
 b. Elle facilite la liaison de l’ARN pol II avec des facteurs d’élongation.
 c. Elle lie des facteurs indispensables à la maturation de l’ARN messager.
 d. Elle lie des facteurs permettant la polyadénylation de l’ARN messager.
 e. Elle effectue la traduction de l’ARN messager.
D’après concours Montpellier 1
Niveau difficile

310 Concernant le processus de régulation de l’expression génique :


 a. TFIIB comprend la sous-unité TBP.
 b. TBP ne se lie pas à l’ADN.
 c. Chez les eucaryotes, il existe de nombreux facteurs de transcription.
 d. La phosphorylation du domaine CTD par TFIIH permet le déplacement de
l’ARN polymérase alpha jusqu’au lieu d’origine de la transcription.
 e. L’ARN polymérase II se fixe sans protéines intermédiaires (facteurs de trans-
cription) sur l’ADN.
D’après concours Dijon
UE 1 • Énoncés 109

UE1
311 Concernant le mécanisme d’épissage :
 a. Plusieurs snRNP catalysent la réaction d’épissage par excision.
 b. Les snRNP sont constitués de petits ARNsno et de protéines.
 c. Le spliceosome réalise l’épissage d’un pré-ARNm donné pour produire tou-
jours le même ARNm mature.
 d. Le snRNP U2 reconnaı̂t le site A de branchement.
 e. Il nécessite l’hydrolyse de nombreuses molécules d’ATP.
D’après concours Lyon 1

312 L’épissage alternatif :


 a. Peut entraı̂ner l’excision d’un exon.
 b. Peut entraı̂ner l’épissage de deux introns.
 c. A lieu dans le cytoplasme.
 d. Peut entraı̂ner la synthèse d’ARN messagers différents à partir d’un même gène.
 e. Peut entraı̂ner la synthèse de protéines différentes à partir d’un même gène.
D’après concours Paris 6

313 Concernant la RNPsn U5 (Ribonucloprotein small nuclear U5) : (1 proposition


exacte)
 a. Elle s’associe au site d’épissage 5’ de l’intron.
 b. Elle s’associe au site de branchement.
 c. Elle rapproche les extrémités des exons.
 d. Elle démasque le site catalytique de la RNPsn U6.
 e. Elle éjecte la RNPsn U4 du splicéosome.
D’après concours Paris 11

Traduction
Niveau facile

314 Parmi les propositions relatives aux gènes codants, laquelle(lesquelles) est(sont)
exactes(s) ?
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. Ils permettent l’expression des protéines.


 b. Leurs exons sont de taille plus grande que celle de leurs introns.
 c. Ils peuvent être traduits à partir d’ARNr.
 d. Ils peuvent exister en plusieurs copies.
 e. Leur message génétique est intégralement utilisé pour la traduction.
D’après concours Lille

315 Concernant la traduction :


 a. Excepté le tryptophane, chaque acide aminé est spécifié par plusieurs codons.
 b. La coiffe d’un ARN messager eucaryote participe à l’initiation de la traduction.
110 Énoncés • UE 1

 c. La lecture d’un ARN messager s’effectue de 3’OH vers 5’P.


 d. D’une séquence peptidique unique, on peut remonter à plusieurs séquences
d’ADN.
 e. D’une séquence nucléotidique unique, on peut former plusieurs séquences pep-
tidiques différentes.
D’après concours Paris 11

316 La séquence du brin sens d’ADN d’un gène codant pour une protéine donnée est
constituée de deux exons séparés par un intron. La séquence est partiellement donnée ci-
dessous :
5’. . . CCTATAAA/ 24 nt / AGGATCC / 186 nt / GAATGATACAGGTGAG / 2400 nt / CTGA
/ 30 nt / AGGAGC / 215 nt / TTTTAAGGG / 162 nt / AATAAACC / 150 nt . . .. 3’
Données :
La séquence de la TATA box est : 5’ TATAA 3’.
La séquence de Kozak est : 5’ GCCGCC[A/G]CC/codon START/G 3’.

Les nucléotides soulignés et en gras correspondent aux sites respectifs donneur et accepteur
d’épissage.
Le triplet de nucléotides en italique et en gras correspond au codon STOP situé dans l’exon
2.
La région des 186 nucléotides du brin d’ADN sens commence par la séquence suivante :
5’ AAGACGCCGCCACCATGGGTCACGTCAAA. . ..3’.
La taille totale de la séquence traduite des deux exons après épissage de l’intron est de :
 a. 419 nucléotides.
 b. 422 nucléotides.
 c. 405 nucléotides.
 d. 408 nucléotides.
 e. 408 acides aminés.
D’après concours Lyon

317 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. Le motif de Kozak est situé en aval du codon d’initiation de la traduction.
 b. Le code génétique est dégénéré.
 c. L’anticodon de l’ARNt est complémentaire du codon présent sur l’ARNm.
 d. Une insertion exonique de 12 bases consécutives décale le cadre de lecture.
 e. Une mutation faux-sens conduit à l’introduction d’un codon stop.
D’après concours Paris 12

318 Concernant le code génétique et les mutations, quelle est la proposition exacte ?
 a. La séquence codante d’un gène débute en aval du codon d’initiation et com-
prend un multiple des quatre nucléotides (A, T, G, C) jusqu’au codon de
terminaison.
 b. La délétion d’une seule base est sans conséquences sur la synthèse de la protéine
correspondante.
 c. Les antibiotiques sont des inhibiteurs de la machinerie de traduction eucaryote.
UE 1 • Énoncés 111

UE1
 d. Les séquences codantes eucaryotes sont reconnues et traduites par la machinerie
traductionnelle des bactéries.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

319 Concernant le code génétique et les mutations, quelle est la proposition exacte ?
 a. Le code génétique fait correspondre à chaque codon un acide aminé unique.
 b. La substitution d’un seul nucléotide ne peut pas créer un codon stop.
 c. La séquence codante est constituée d’un multiple de trois nucléotides.
 d. Seules les modifications de la séquence-type dans la région codante des gènes
sont des mutations aux effets pathologiques.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
Niveau intermédiaire
320 Concernant l’étape de traduction d’un gène dont le début de la séquence codante est
représenté ci-dessous à partir du codon initiateur :
ATGAAGCTGCTCGCAGCAACTGTGCTACTCCTCACCATCTGCAGCCTTGAA
 a. Au cours de la traduction, le premier ARNt qui se fixera sur le site A du ribo-
some aura pour anticodon la séquence UUC.
 b. Le peptide synthétisé débutera par la séquence Met-Phe-Val-Val.
 c. La traduction de cette séquence nécessitera le cofacteur eIF2.
 d. La traduction de cette séquence nécessitera le cofacteur eEF2.
 e. Cette séquence peut coder pour un peptide signal.
D’après concours Paris 6
La table du code génétique est autorisée.

321 La séquence complémentaire d’un ADN codant 4 méthionines consécutives est :


 a. 5’P-ATGATGATGATG-3’OH  b. 5’P-GTAGTAGTAGTA-3’OH
 c. 5’P-TACTACTACTAC-3’OH  d. 5’P-CATCATCATCAT-3’OH
 e. 5’P-AUGAUGAUGAUG-3’OH
D’après concours Paris 11
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

322 Concernant la traduction et le code génétique :


 a. Procaryotes et eucaryotes utilisent UAG comme codon d’initiation de la
traduction.
 b. La synthèse peptidique procède d’un allongement du NH2 vers le COOH.
 c. La liaison peptidique est catalysée dans le ribosome par une amino-acyl ARNt
synthétase.
 d. Le code génétique est qualifié de dégénéré car un même codon peut spécifier
plusieurs acides aminés.
 e. Les ARN messagers codant les protéines ribosomales sont traduits dans le
noyau.
D’après concours Paris 11
112 Énoncés • UE 1

323 L’ARNt :
 a. Est appelé  t  à cause de sa structure en feuille de trèfle.
 b. Ne présente que des structures hélicoı̈dales.
 c. Possède des bases atypiques comme l’inosine ou la dihydrouridine.
 d. Possède en moyenne 20 % de nucléotides invariants.
 e. Possède toujours une boucle de l’anticodon impliquée dans la traduction du
message génétique.
D’après concours Nancy

324 Concernant la boucle anticodon, quelle est la proposition fausse ?


 a. La séquence anticodon est portée par la boucle d’une structure en épingle à
cheveux de l’ARNt.
 b. L’anticodon s’apparie de façon complémentaire et antiparallèle avec un codon
de l’ARNm.
 c. La base en position 1 de l’anticodon peut être l’hypoxanthine.
 d. Un anticodon portant une guanine en position 1 peut s’apparier avec n’importe
lequel des quatre codons codant pour un même acide aminé.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

Niveau difficile

325 L’ARN de transfert (ARNt) dont l’anticodon est CGA :


 a. Lie un acide aminé à son extrémité 5’ .
 b. Lie un acide aminé par l’intermédiaire d’une liaison anhydride.
 c. Est un substrat de la Sérine ARNt synthétase.
 d. Comporte une base flottante qui est l’adénine.
 e. Peut occuper le site P des ribosomes.
D’après concours Paris 6
La table du code génétique est autorisée.

326 Indiquez la ou les proposition(s) exacte(s) :


 a. Une substitution de l’ADN peut décaler ou non le cadre de lecture de l’ARN
messager.
 b. La structure d’un ARN messager peut modifier le code génétique
 c. Chez les eucaryotes, le ribosome s’assemble sur la coiffe de l’ARN messager
et se déplace jusqu’au codon d’initiation de la traduction.
 d. La traduction des ARN messagers procaryotes nécessite une séquence de
l’ARN fixant la petite sous-unité du ribosome
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice
UE 1 • Énoncés 113

UE1
327 Le code génétique a été élucidé en partie à l’aide d’expériences dans lesquelles des
polynucléotides de séquences répétées ont été utilisés comme ARNm pour diriger la synthèse
protéique.
Les expériences ont été menées in vitro à l’aide d’extraits acellulaires. La présence d’un
codon d’initiation de la traduction n’est pas nécessaire dans les conditions expérimentales
utilisées.
Choisissez la ou les proposition(s) exacte(s) à propos des séquences suivantes :
(1) UUUUUUUUUUUU...
(2) AUAUAUAUAUAU...
(3) AUCAUCAUCAUC...
 a. L’ARN (1) permet la synthèse d’un polymère de phénylalanine.
 b. L’ARN (2) code pour un polymère d’isoleucine et de tyrosine alternées.
 c. Tous les peptides synthétisés à partir de l’ARN (2) commenceront par une
isoleucine.
 d. La traduction de l’ARN (3) peut conduire à un mélange de peptides qui diffèrent
par la nature des acides aminés qu’ils contiennent.
 e. Dans le deuxième cadre de lecture, l’ARN (3) code pour un peptide composé
de sérine.
D’après concours Montpellier 1

Régulation - expression génétique


Niveau facile

328 Concernant l’opéron lactose :


 a. Le gène lacZ est un gène de l’opéron lactose d’E.coli, codant pour le répresseur
de cet opéron.
 b. Le gène lacZ est un gène de l’opéron lactose d’E. coli, codant pour une enzyme
métabolisant le lactose.
 c. Le gène lacZ code pour une protéine toxique pour les cellules eucaryotes car
entraı̂nant leur apoptose.
 d. Le gène lacZ est fréquemment utilisé comme  gène rapporteur  dans des cel-
lules eucaryotes en culture ou dans des animaux transgéniques.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

329 Les répresseurs de la transcription :


1. peuvent interagir directement avec les facteurs de transcription généraux.
2. peuvent inhiber un activateur en masquant son domaine d’activation.
3. peuvent agir de façon indirecte en recrutant des histones acétyl-transférases.
4. peuvent entrer en compétition avec le site de liaison à l’ADN d’un activateur.
5 recrutent des coactivateurs qui interagissent avec le complexe médiateur.
Parmi les combinaisons suivantes, indiquez celle dont toutes les affirmations sont exactes.
 a. 1, 2, 4.  b. 1, 3, 5.  c. 1, 4, 5.  d. 2, 3, 5.  e. 3, 4, 5.
D’après concours Paris 11
114 Énoncés • UE 1

330 Parmi les propositions suivantes, laquelle(lesquelles) est(sont) exacte(s) ?


 a. Les histones acétyl-transférases permettent de modifier la conformation des
histones.
 b. La méthylation des histones entraı̂ne obligatoirement la condensation de la
chromatine.
 c. Les glucocorticoı̈des peuvent activer la transcription des gènes cibles via la
production cellulaire d’AMP cyclique.
 d. Les miRNA contrôlent la traduction des gènes codants.
 e. Le mécanisme d’editing n’affecte pas le message génétique d’un ARNm.
D’après concours Lille

Niveau intermédiaire

331 Un gène inductible de procaryote comporte :


 a. Un opérateur inactivable par le répresseur.
 b. Un promoteur, site de fixation de l’ARN polymérase.
 c. Un répresseur, pouvant être inactivé par un substrat.
 d. Un cistron, codant pour plusieurs protéines.
 e. Un signal d’atténuation, constitué d’un excès de substrat.
D’après concours Paris 5

332 Un gène répressible de procaryote comporte :


 a. Une région promotrice en amont du gène.
 b. Un promoteur où se fixe l’ARN polymérase.
 c. Un opérateur qui fixe le répresseur.
 d. Un répresseur inactivé par le substrat.
 e. Des séquences traduites mais non transcrites.
D’après concours Paris 5

333 Dans la régulation de l’opéron lactose plusieurs facteurs interviennent :


 a. L’AMP cyclique induit la répression de la transcription de l’opéron.
 b. Le lactose induit l’activation de l’opéron.
 c. L’AMP cyclique interagit avec le répresseur LacI.
 d. Le lactose induit l’inactivation du répresseur LacI.
 e. Le glucose inactive directement l’ARN polymérase.
D’après concours Lyon 1

334 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


 a. L’expression d’un gène aboutit toujours à la formation d’une protéine.
 b. La transcription d’un gène débute au niveau du signal ATG (codon d’initiation)
 c. Un même gène ne peut coder pour des protéines distinctes.
UE 1 • Énoncés 115

UE1
 d. La régulation de l’expression des gènes par les micro-ARNs s’exerce à un ni-
veau post-traductionnel.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

335 Concernant les facteurs de régulation transcriptionnelle agissant par liaison di-
recte à l’ADN :
 a. La plupart d’entre eux sont recrutés par le facteur TFIID et se lient à l’ADN du
promoteur.
 b. La plupart d’entre eux se lient à l’ADN des enhancers caractérisés par leur
séquence répétée (100 à 200 répétitions de dinucléotides CpG).
 c. Parmi eux on trouve les récepteurs à la vitamine D et aux hormones
thyroı̈diennes.
 d. Parmi eux on trouve les récepteurs à l’insuline et aux facteurs de croissance
FGF.
 e. Parmi eux on trouve des protéines à homéodomaines.
D’après concours Strasbourg

336 Concernant la régulation génique :


 a. Les modifications chimiques des histones jouent un rôle sur l’expression
génique.
 b. L’hétérochromatine correspond à un état actif de la chromatine sur le plan
transcriptionnel.
 c. Les méthylations des cytosines dans la zone promotrice répriment la transcrip-
tion des gènes.
 d. Chez les procaryotes, en l’absence de lactose, le répresseur est fixé sur l’ADN
au niveau de l’opérateur pour empêcher la transcription.
 e. La TATA box correspond à une séquence nucléotidique spécifique qui se situe
dans la partie régulatrice des gènes dont la transcription est dépendante de la
présence de glucocorticoı̈des.
D’après concours Paris 12

Niveau difficile
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

337 La boı̂te TATA :


 a. Est un facteur trans-régulateur.
 b. Interagit avec TFIID par l’intermédiaire des 2 brins de l’ADN.
 c. Son accessibilité au complexe d’initiation de la transcription est conditionnée
par l’état de la chromatine.
 d. Est localisée en 5’ par rapport à la boı̂te CAAT sur le brin sens.
 e. Est localisée en 5’ par rapport au site d’initiation de la transcription sur le brin
anti-sens.
D’après concours Paris 6
116 Énoncés • UE 1

338 Indiquez la famille de protéines régulatrices de l’expression des gènes qui se dimérisent
par l’intermédiaire d’interactions hydrophobes.
 a. Les protéines à motif à doigts de zinc.
 b. Les protéines à motif à répétition de leucine.
 c. Les protéines à motif hélice-tour-hélice.
 d. Les facteurs de transcription eIF2 et eIF2B.
 e. Les protéines à motif hélice-boucle-hélice.
D’après concours Paris 11

339 Lors du fonctionnement de l’opéron tryptophane d’Escherichia coli, une mutation


dans le gène régulateur a conduit à la synthèse d’un répresseur qui s’est fixé à I’ADN en
l’absence de tryptophane.
 a. Toutes les enzymes de la voie de biosynthèse du tryptophane sont synthétisées
en permanence.
 b. Deux des cinq enzymes de la voie de biosynthèse du tryptophane ne sont plus
synthétisées en permanence.
 c. Les enzymes de la voie de biosynthèse du tryptophane ne sont plus synthétisées.
 d. Un plasmide introduit dans la bactérie avec un gène régulateur fonctionnel peut
corriger cette anomalie.
 e. Un plasmide introduit dans la bactérie avec un gène régulateur fonctionnel ne
peut pas corriger cette anomalie.
D’après concours Paris 11

340 Concernant la transcription :


 a. Dans la majorité des cellules, la plupart des gènes est constamment exprimée.
 b. L’acétylation des lysines des histones influence l’état de condensation de la
chromatine.
 c. La méthylation de I’ADN est une modification héréditaire.
 d. Le  remodelage de la chromatine  est irréversible.
 e. La durée de vie des ARNm est régulée.
D’après concours Rouen
UE 1 • Énoncés 117

UE1
Techniques d’analyse du génome
Niveau facile

341 Le gel de polyacrylamide réalisé pour déterminer la séquence d’un fragment d’ADN
selon la méthode de Sanger est présenté ci-dessous. Chaque indication en haut du gel : G, A,
T, C correspond à l’incubation en présence de l’un des 4 didésoxynucléosides triphosphate.

La séquence du fragment d’ADN matrice est :


 a. 5’-GGGCCCACTGAGACATTTGTA-3’
 b. 5’-CCCGGGTGACTCTGTAAACAT-3’
 c. 5’-ATGTTTACAGAGTCACCCGGG-3’
 d. 5’-TACAAATGTCTCAGTGGGCCC-3’
 e. 5’-GGGGGAAAAATTTTTCCCCCC-3’
D’après concours Paris 11

342 Empreintes génétiques


Des empreintes génétiques (tableau ci-dessous) ont été réalisées sur les momies du pharaon
Amenhotep III, de son épouse Tiye et sur les descendants de la lignée d’Amenhotep III, à
savoir Toutankhamon, Akhenaton et une femme (momie KV35YL).
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

D’après le tableau, on déduit que :


 a. Toutankhamon est le fils d’Amenhotep III.
 b. Toutankhamon est le fils de Tiye.
 c. Toutankhamon est le fils Akhenaton et de KV35YL.
 d. Akhenaton est le fils de Toutankhamon et de KV35YL.
 e. KV35YL est la fille d’Akhenaton
D’après concours Tours
118 Énoncés • UE 1

343 Afin d’étudier son activité sur la régulation de l’expression des gènes, une préparation
pure de la protéine SP1 est incubée en présence d’extraits nucléaires avec de l’ADN codant
pour les protéines précoces du virus SV40 et de l’ADN codant pour les protéines précoces de
l’Adénovirus. L’ARN produit est analysé par électrophorèse sur un gel d’agarose. Le résultat
de l’expérience est présenté dans la figure ci-dessous.

On donne les cinq affirmations suivantes :


1. SP1 n’a aucun effet sur la transcription des gènes codant pour les protéines précoces de
l’Adénovirus.
2. La région en 5’ des gènes codant pour les protéines précoces de l’Adénovirus contient un
site de liaison pour la protéine SP1.
3. SP1 fonctionne comme un activateur et stimule la transcription des gènes codant pour les
protéines précoces du virus SV40.
4. SP1 fonctionne comme un répresseur et inhibe la transcription des gènes codant pour les
protéines précoces du virus SV40.
5. La région en 5’ des gènes codant pour les protéines précoces du virus SV40 contient un ou
plusieurs sites de liaison pour la protéine SP1.
Parmi les combinaisons suivantes, indiquez celle dont toutes les affirmations sont exactes.
 a. 1, 2, 3.  b. 1, 3, 5.  c. 2, 3, 4.  d. 2, 4, 5.  e. 3, 4, 5.
D’après concours Paris 11
344 Concernant la technique de séquençage par la méthode de Sanger :
 a. Elle utilise un mélange constitué de didésoxyribonucléotides non marqués
et d’une très faible proportion de didésoxyribonucléotides marqués par des
fluorochromes.
 b. Elle utilise deux amorces situées de part et d’autre du fragment à séquencer.
 c. L’incorporation d’un didésoxyribonucléotide entraı̂ne un arrêt de la synthèse
nucléotidique.
 d. Elle génère des fragments d’ADN possédant tous à leur extrémité 3’ un
didésoxyribonucléotide.
 e. Les fragments synthétisés sont séparés par électrophorèse en gel de polyacryla-
mide.
D’après concours Lille
UE 1 • Énoncés 119

UE1
345 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
 a. Les enzymes de restriction sont des endonucléases d’origine virale.
 b. Les enzymes de restriction utilisés couramment en biologie moléculaire recon-
naissent une structure palindromique
 c. La reverse transcription permet de synthétiser une molécule d’ARNm.
 d. La reverse transcription nécessite une amorce ou des amorces d’oligonucléotide
simple brin.
 e. La reverse transcription peut être suivie de PCR ce qui permet, indirectement,
d’amplifier l’ARNm.
D’après concours Rouen

346 Parmi les techniques suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui est(sont) utilisée(s)
pour le clonage d’un gène ?
 a. Construction d’un vecteur recombinant.
 b. Sélection des colonies bactériennes par un antibiotique.
 c. Ligation de deux vecteurs.
 d. Digestion du vecteur par une enzyme de restriction.
 e. Transformation bactérienne.
D’après concours Paris 12

347 Concernant les méthodes et les techniques de biologie moléculaire, quelle est la
proposition INEXACTE ?
 a. Le choix du vecteur dépend de la longueur des fragments à cloner et de la nature
de la cellule-hôte.
 b. Les grands fragments d’ADN contenant des séquences répétées sont difficiles à
cloner.
 c. Les séquences génomiques quasi-complètes de nombreux organismes eu-
caryotes et procaryotes sont accessibles dans des banques de données
informatiques.
 d. Le génome des virus pathogènes dangereux ne peuvent pas être étudiés.
 e. Autre réponse.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

D’après concours Strasbourg

348 Concernant la méthode de Southern :


 a. La méthode de Southern s’effectue sur l’ADN.
 b. La méthode de Southern nécessite d’amplifier l’ADN.
 c. La méthode de Southern nécessite de digérer l’ADN avec des enzymes de
restriction.
 d. La migration électrophorétique s’effectue après le transfert de l’ADN du gel
vers un film.
 e. Le transfert de l’ADN du gel vers un film après migration s’effectue après avoir
dénaturé l’ADN par la chaleur.
D’après concours Rouen
120 Énoncés • UE 1

349 Concernant l’hybridation moléculaire :


 a. C’est une technique spécifique aux acides nucléiques animaux.
 b. L’acide nucléique hybride formé apparie les bases A avec G et C avec T des
deux brins d’orientation parallèle.
 c. L’hybridation moléculaire résulte en la formation de liaisons covalentes entre
les bases A et T et G et C respectivement, des deux brins d’acide nucléique
d’orientation antiparallèle.
 d. La température d’hybridation dépend de la composition en bases, de la longueur
des acides nucléiques, et de la force ionique du milieu d’hybridation.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

350 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


 a. Les 3 étapes de chaque cycle de PCR sont dans l’ordre : hybridation des
amorces, dénaturation de l’ADN extension des amorces.
 b. Dans la PCR, la séquence cible est amplifiée avec des amorces double brin.
 c. Dans la PCR la séquence cible est amplifiée de façon linéaire.
 d. Dans le séquençage de l’ADN par la méthode de Sanger, la réaction s’arrête
lorsqu’un désoxyribonucléotide est incorporé.
 e. Dans le séquençage de l’ADN par la méthode de Sanger, la réaction s’arrête
lorsqu’un didésoxyribonucléotide est incorporé.
D’après concours Rouen

351 Concernant la technique de PCR :


 a. Elle nécessite l’insertion du fragment d’ADN à amplifier dans un vecteur.
 b. Elle utilise une ADN polymérase stable à haute température.
 c. Elle utilise des amorces dont les séquences sont complémentaires au brin
d’ADN orienté 5’ vers 3’.
 d. Elle permet l’obtention de 2 N copies de la séquence délimitée par les deux
amorces (N est le nombre de cycles).
 e. Elle permet d’amplifier des fragments d’ADN dont la taille peut atteindre 1000
kilobases.
D’après concours Lille

352 Soit la séquence suivante :


5’-ATAGCAGCTGCAGCCTGgtactagctgacgtaggcga-3’.
Les lettres en majuscules correspondent à une partie de l’exon 8 d’un gène et les lettres
en minuscule à une partie de son intron 8.
Vous devez amplifier par PCR l’exon 8 de ce gène.
Quelle est la séquence de l’amorce antisens que vous devez commander ?
 a. 5’-CAGGCTGCAGCTGCTAT-3’
 b. 5’-AGCGGATGCAGTCGATCATG-3’
 c. 5’-GTACTAGCTGACGTAGGCGA-3’
UE 1 • Énoncés 121

UE1
 d. 5’-TCGCCTACGTCAGCTAGTAC-3’
 e. 5’-GTCCGACGTCGACGATA-3’
D’après concours Rouen
Niveau intermédiaire

QCM n◦ 353 à 355 : L’effet hypertenseur d’AGTII comme celui d’AGTIII est médié par un
récepteur, le récepteur de l’angiotensine II (AGTR1), possédant sept domaines transmem-
branaires et couplé aux protéines G.
Le gène codant pour ce récepteur est localisé en 3q21 et possède plusieurs exons répartis sur
55 kilobases.
Sa transcription peut produire quatre variants d’épissage AGTR1A à D, le variant A étant le
plus court, les variants B, C et D étant de plus en plus longs.
La protéine traduite à partir de la forme B possède une affinité plus faible pour l’angiotensine
II que la forme A.

D’après concours Paris 12

353 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


 a. L’exon 4 de la forme A code pour l’intégralité de la protéine mature AGTR1A.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 b. L’exon 3 possède un site initiateur de traduction qui explique pourquoi le pro-


duit du t transcrit B est plus long que le transcrit A
 c. On peut déduire de la figure ci-dessus que si AGTR1B possède une affinité plus
faible pour AGTII que AGTR1A, alors AGTR1D aura une affinité plus faible
pour AGTII que AGTR1C.
 d. On peut expliquer la différence d’expression tissulaire entre les différents va-
riants par la variabilité importante qu’ils présentent à leur extrémité 3’ non
codante.
 e. Le signal de polyadénylation est retrouvé dans l’exon 4.
122 Énoncés • UE 1

354 Un polymorphisme en position 1166 (c.1166A>C, substitution simple de A par C) est


retrouvé avec une fréquence d’hétérozygotie anormalement élevée dans la population cauca-
sienne. Ce polymorphisme est associé à la survenue d’une hypertension artérielle essentielle.
Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
 a. Ce polymorphisme est présent dans la région 5’ non codante du gène.
 b. Ce polymorphisme peut être visualisé après RT-PCR par séquençage.
 c. Ce polymorphisme modifie un site donneur d’épissage et produit une forme
tronquée du récepteur qui présente une affinité modifiée pour l’angiotensine II.
 d. Le produit du gène portant le polymorphisme peut être différencié de la forme
normale par Western-Blot.
 e. L’utilisation d’enzymes de restriction spécifiques peut permettre de visualiser
ce polymorphisme sur l’ADN.
355 Une autre mutation responsable d’hypertension artérielle et de prééclampsie (hyper-
tension lors de la grossesse) a été mise en évidence sur le gène codant pour l’angiotensi-
nogène. Cette mutation touche le nucléotide signalé par un caractère gras dans les séquences
suivantes.
Angiotensinogène mature sauvage : GAC CGG GTG TAC ATA CAC CCC TTC CAC CTC
GTC ATC CAC AAT GAG AGT ACC TGT . . .
Angiotensinogène mature muté : GAC CGG GTG TAC ATA CAC CCC TTC CAC TTC
GTC ATC CAC AAT GAG AGT ACC TGT . . .
Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
 a. La mutation produit un décalage du cadre de lecture.
 b. La mutation est silencieuse.
 c. La mutation est faux sens.
 d. La mutation est non sens.
 e. La mutation transforme une leucine en phénylalanine.
La table du code génétique est autorisée.

356 Une mutation ponctuelle dans l’exon 5 du gène MHTFR crée un site de restriction
reconnu par l’enzyme HinfI. Une technique de RFLP a été mise au point pour mettre en
évidence cette variation de séquence de manière spécifique. On réalise une amplification
par PCR à l’aide d’amorces situées dans les régions flanquantes de l‘exon 5 et le produit
d’amplification subit une digestion enzymatique par HinfI. Les produits de digestion sont
soumis à une électrophorèse et révélés par coloration au bromure d’éthidium. Les amorces
de la réaction de PCR et les sites HinfI sont représentés ci-dessous.
UE 1 • Énoncés 123

UE1
Cochez la(les) proposition(s) exacte(s) :
 a. La technique RFLP repose sur l’utilisation d’enzymes de restriction reconnais-
sant un motif de séquence spécifique.
 b. Le principe de la technique de RFLP implique que la variation de séquence
recherchée crée au moins un site de restriction.
 c. Les individus homozygotes sauvages dans l’exon 5 auront un profil RFLP cor-
respondant au produit d’amplification non digéré par HinfI.
 d. Les individus homozygotes mutés dans l’exon 5 auront un profil de RFLP cor-
respondant au produit d’amplification non digéré par HinfI.
 e. Chez les individus homozygotes porteurs de la variation de séquence, la diges-
tion du produit d’amplification par HinfI génère trois fragments.
D’après concours Paris 5

357 Considérons que l’obstructine est une protéine fabriquée par le poumon qui, dans cer-
tains cas, peut obstruer les voies respiratoires. Un siRNA est synthétisé dans le but d’inhiber
l’expression du gène de l’obstructine. Le brin d’ARN antisens destiné à se fixer sur l’ARNm
de l’obstructine a la séquence suivante :
5’ ACC UGC UAA CGA . . . 3’.
 a. Avant d’être pris en charge par le complexe RISC (RNA Induced Silencing
Complex), les siRNA ont une extrémité 3’-OH libre à bouts cohésifs.
 b. Le segment d’ARNm ciblé par l’ARN antisens anti-obstructine décrit ci-dessus
a la séquence suivante : 5’ UCG UUA GCA GGU . . . 3’.
 c. Dans le gène de l’obstructine, le brin transcrit produisant le segment d’ARN
ciblé par l’ARN anti-sens anti-obstructine décrit ci-dessus a la séquence sui-
vante : 5’ ACC TGC TAA CGA. . . 3’.
 d. Les ARN antisens peuvent se fixer sur une région complémentaire dans la partie
codante de l’ARN entraı̂nant ainsi la dégradation du transcrit.
 e. Les ARN antisens peuvent se fixer sur une région complémentaire dans la partie
3’ non traduite de l’ARN et empêcher ainsi la traduction du gène.
D’après concours Nancy
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

Niveau difficile

358 La séquence nucléotidique d’un gène X a été déterminée par la méthode de Sanger,
chez un individu normal et chez un malade portant un gène X délété.
En vous appuyant sur la figure ci-dessous montrant les gels de séquence du gène X normal
et du gène X muté, précisez quelle est, parmi les séquences nucléotidiques proposées, celle
correspondant à la partie du gène X présente chez le sujet normal et délétée chez le malade ?
124 Énoncés • UE 1

 a. 5’-GAGCAGGTCGAAGGGGATGGCCACCATGTCGATGAGGAA
CCAGCC-3’
 b. 5’-CGACCAAGGAGTAGCTGTACCACCGGTAGGGGAAGCTG
GACGAG-3’
 c. 5’-GAGCAGGTCGAGGAACCAGCC-3’
 d. 5’-GAAGGGGATGGCGGCCACCATGTCGAT-3’
 e. 5’-TAGCTGTACCACCGGCGGTAGGGGAAG-3’
D’après concours Paris 11

QCM n◦ 359 à 362 : Pour étudier la structure du ou des gènes codant la carnitine-palmityl
transférase (CPT) ainsi que le profil d’expression tissulaire, des chercheurs disposent d’une
banque d’expression réalisée à partir d’un mélange de tissus (foie, muscle, muscle cardiaque)
ainsi que, pour le criblage, d’un anticorps anti CPT de lapin. Cette banque d’expression
utilise un système bactérien comme cellules hôtes.
D’après concours Paris 5
359 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
 a. On réalise une banque d’expression après extraction des acides nucléiques sui-
vie d’une transcription in vitro puis synthèse des ADNc et clonage.
 b. On réalise une banque d’expression après insertion de l’ensemble des ADNc
obtenus à partir du mélange dans un phage comportant un gène codant la bêta
galactosidase sous le contrôle du promoteur d’un  gène domestique  humain.
 c. On réalise une banque d’expression après insertion des ADNc obtenus à partir
du mélange, chacun dans un vecteur comportant un gène codant la bêta galac-
tosidase sous le contrôle d’un promoteur de l’opéron lactose.
 d. La protéine produite est en général une protéine de fusion.
 e. Tous les ADNc insérés correspondant à CPT, exprimeront la protéine CPT.
UE 1 • Énoncés 125

UE1
360 Le criblage à l’aide de l’anticorps a permis d’identifier deux clones recombinants (X
et Y). Chacun de ces clones est amplifié après culture en milieu bactérien et les inserts sont
extraits et isolés du vecteur. Chacun des inserts (ADNc) des clones X et Y est marqué de
manière radioactive et utilisé comme sonde pour réaliser un Northern blot à partir d’extraits
de différents tissus.
Après hybridation avec l’ADNc du clone X et lavages, l’autoradiographie montre les résultats
indiqués dans la figure ci-dessous :

(GB globules blancs. La ligne en pointillés fins est un simple guide d’alignement.)
Les résultats observés sont compatibles avec :
 a. Une transcription spécifique de tissu.
 b. Une réplication spécifique de tissu.
 c. Une utilisation de promoteurs alternatifs.
 d. Une maturation spécifique de tissu des ARNm.
 e. L’absence du signal au niveau du muscle ne peut s’expliquer que par des
artéfacts liés à la qualité de l’anticorps utilisé pour le criblage de la banque
d’expression.

361 La membrane du northern-blot est débarrassée (déshybridée) de la sonde ADNc du


clone X puis ré-hybridée avec l’ADNc du clone Y. Les résultats obtenus sont indiqués ci-
dessous :

Les résultats des deux Northern blots sont compatibles avec :


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. L’utilisation de sites d’initiation de la traduction différents selon les tissus.


 b. L’utilisation de promoteurs alternatifs selon les tissus.
 c. L’utilisation de sites d’épissage différents selon les tissus.
 d. L’utilisation de sites de polyadénylation différents selon les tissus.
 e. L’ensemble de tous ces mécanismes.

362 L’ensemble des résultats permettent à ce stade d’affirmer que les ADNc des
clones X et Y :
 a. Sont les produits de deux gènes différents.
 b. Sont issus d’un seul et même gène.
 c. Correspondent à des expressions différentes au cours du développement.
126 Énoncés • UE 1

 d. Sont les produits d’une même famille de gènes.


 e. Aucune de ces propositions n’est exacte.
QCM n◦ 363 et 364 : L’isocitrate déshydrogénase (IDH) est une enzyme intervenant dans le
métabolisme du citrate et du glutamate.
Pour caractériser et mieux comprendre les effets de différentes anomalies moléculaires, on
décide de réaliser la séquence d’IDH à partir de différentes tumeurs par la technique de
pyroséquençage.
Les résultats permettent de distinguer cinq séquences différentes comme l’indiquent les tracés
des pyrogrammes (tracés 2 à 6 de la figure).
Les seules différences observées par rapport à la séquence normale (tracé 1 de la figure) se
situent sur le même exon, c’est pourquoi nous ne représentons que les codons 131, 132 et 133
parmi les 414 codons du gène.
D’après concours Paris 5

363 Au vu des résultats présentés dans la figure, quelle est la ou quelles sont les pro-
position(s) exacte(s) ?
 a. Le principe de la technique de pyroséquençage repose sur la détection de l’in-
corporation d’un nucléotide par la mesure de la taille des fragments en cours
d’élongation.
 b. Dans la technique de pyroséquençage, les nucléotides ne sont pas ajoutés en
même temps mais l’un à la suite de l’autre.
 c. Lors de la réaction de pyroséquençage, l’incorporation d’un nucléotide dans
la séquence en cours d’élongation, implique la libération de pyrophosphate
inorganique.
UE 1 • Énoncés 127

UE1
 d. Dans la technique de pyroséquencage, le pyrophosphate inorganique sert à
synthétiser de l’ATP grâce à l’ATP phosphorylase en présence d’Adénosine
5’phosphosulfate.
 e. Dans la technique de pyroséquençage, la quantité d’ATP produite lors de la
réaction est directement proportionnelle à la quantité de photons détectés et
donc à la quantité de nucléotides incorporés.

364 Au vu des résultats présentés dans la figure, quelle est la ou quelles sont les pro-
position(s) exacte(s) ?
 a. Des résultats identiques auraient pu être observés après séquençage par la tech-
nique de Sanger.
 b. Les variations de séquences observées ne sont pas délétères puisqu’elles
génèrent toutes des variations faux-sens.
 c. On observe sur les pyrogrammes présentés des délétions et des duplications.
 d. La technique de PCR seule aurait permis d’obtenir les mêmes résultats.
 e. Aucune de ces propositions n’est exacte.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
128 Concours blancs • UE 1

UE 1 Concours blancs (énoncés)


Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).

Concours n◦ 1 (durée 2 h)

Chimie
1 Soit l’atome 63
27 Co. Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :
 a. Cet atome est constitué de 27 neutrons, 36 protons, 36 électrons.
 b. Cet atome est constitué de 63 nucléons, 27 protons, 27 électrons.
 c. Cet atome est constitué de 27 neutrons, 63 nucléons, 36 électrons.
 d. Cet atome est constitué de 36 neutrons, 63 nucléons, 27 protons.
 e. Cet atome est constitué de 27 nucléons, 36 protons, 36 électrons.
D’après concours Limoges

2 Parmi les propositions suivantes, laquelle décrit le mieux la formation d’une liaison
ionique entre les atomes de césium et de chlore ?
 a. Mise en commun d’un électron par chacun des atomes pour former une
molécule C5 Cl.
 b. Transfert d’un doublet électronique de l’atome de césium vers l’atome de
chlore.
 c. Transfert d’un électron de l’atome de césium vers l’atome de chlore.
 d. Transfert d’un électron de l’atome de chlore vers l’atome de césium.
 e. Transfert d’une paire d’électrons de l’atome de chlore vers l’atome de césium.
D’après concours Lille

3 Sachant que Z(Fe) = 26, cochez la (les) proposition(s) correcte(s) :


 a. L’ion Fe3+ a 6 électrons dans ses orbitales d.
 b. L’ion Fe2+ a 6 électrons dans ses orbitales d.
 c. La configuration de l’ion Fe2+ est [Ar]3d5 4s1 .
 d. La configuration de l’ion Fe3+ est [Ar]3d6 4s0 .
 e. Aucune de ces quatre propositions n’est correcte.
D’après concours Paris 5

4 Soit l’atome d’azote (Z=7) à l’état fondamental. Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :
 a. Cet atome possède trois électrons célibataires.
 b. Ces électrons célibataires sont caractérisés par un nombre quantique secondaire
égal à 3.
 c. Cet atome appartient à la 2e période de la classification périodique.
 d. L’azote et l’antimoine (Z=51) appartiennent au groupe VB de la classification
périodique.
 e. Le rayon atomique de l’azote est inférieur à celui de l’antimoine.
D’après concours Limoges
UE 1 • Concours blancs 129

UE1
5 Concernant une orbitale moléculaire antiliante :
 a. Elle ne contient jamais d’électrons.
 b. Elle possède une énergie plus faible que celle des atomes pris à l’état isolé.
 c. Elle contient toujours deux électrons de spin identique.
 d. Elle est plus stable que l’orbitale moléculaire liante correspondante.
 e. Elle peut contenir zéro, un ou deux électrons.
D’après concours Limoges

6 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


 a. Une géométrie trigonale implique trois orbitales atomiques hybrides sp2 ,
situées dans le même plan.
 b. À une triple liaison entre deux atomes de carbone, correspond une hybridation
de type sp3
 c. On ne peut mettre au maximum que deux électrons par orbitale atomique
hybride.
 d. Un atome de carbone hybridé sp ne peut former qu’une liaison π.
 e. Les quatre orbitales atomiques hybrides sp3, d’un atome de carbone isolé, sont
strictement équivalentes.
D’après concours Limoges

7 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


 a. Dans la molécule CH3 Cl, l’atome de carbone 6 C est hybridé sp3 .
 b. Dans la molécule CH3 OH l’atome de carbone 6 C est hybridé sp3 .
 c. Dans la molécule CH3 NH2 , l’atome de carbone 6 C est hybridé sp.
 d. Dans la molécule CH3 NH2 , l’atome d’azote 7 N est hybridé sp3 .
 e. Dans la molécule HCOOH l’atome de carbone 6 C est hybridé sp2 .
D’après concours Nancy

8 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


 a. Un carbone digonal est hybridé sp2 .
 b. Pour un carbone trigonal il y a possibilité de trois liaisons identiques de types
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

σ et une liaison latérale de type π.


 c. Un carbone asymétrique est un carbone trivalent.
 d. Un racémique dévie le plan de polarisation de la lumière vers la gauche.
 e. Tous les items précédents sont vrais
D’après concours Nancy

9 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


 a. Le nombre quantique de spin, pour un électron, peut prendre les valeurs
1 1
− , 0, ·
2 2
 b. Le brome 35 Br appartient à la 4e période de la classification périodique.
 c. Les électrons d sont toujours des électrons de valence.
130 Concours blancs • UE 1

 d. Il est plus coûteux en énergie d’arracher un électron à un atome en début de


période qu’à un atome en fin de période.
 e. Le rayon d’un cation est toujours supérieur à celui de l’atome neutre.
D’après concours Nancy

10 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


 a. L’énergie d’ionisation de l’atome d’hydrogène est l’énergie de la réaction
H(l) → Hg) + e− .
 b. L’atome d’hydrogène dans son état fondamental absorbe un photon de longueur
d’onde λ = 85 nm, l’électron est arraché.
 c. L’énergie de l’atome d’hydrogène est donnée par la relation de Bohr
En = −13, 6/n2 (J).
 d. L’atome d’hydrogène, pour se désexciter de son état excité 4s, ne peut le faire
qu’en une seule étape.
 e. L’ion 3 Li2+ est un ion hydrogénoı̈de.
D’après concours Nancy

11 On donne les énergies de liaison : EC−O = 806, 4 kJ.mol−1 ;


EC−C = 346, 9 kJ.mol−1 ; EO−O = 500, 2 kJ.mol−1 ; EO−H = 464, 5 kJ.mol−1 .
 a. La combustion complète d’un hydrocarbure saturé a pour équation de réaction :
3n + 1
Cn H2n+2 + O2 → nCO2 + (n + 1) H2 O
2
 b. La variation d’enthalpie standard à 298 K correspondant à cette combustion est
donnée par :
∆c H ◦ = −615, 6n − 196, 8 kJ.mol−1 .
 c. La variation d’enthalpie standard à 298 K correspondant à cette combustion est
donnée par :
∆c H ◦ = 615, 6n − 196, 8 kJ.mol−1 .
 d. Pour le 2-méthylbutane ∆c H ◦ = 2374, 8 kJ.mol−1 .
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Nancy

12 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


 a. L’entropie augmente lors de la fusion d’un corps pur.
 b. L’entropie diminue quand un corps pur à l’état liquide bout.
 c. L’entropie d’un corps pur parfaitement cristallin est nulle à T = 0 K.
 d. L’enthalpie libre n’est pas une fonction d’état.
 e. Une réaction exothermique présente une variation d’enthalpie standard positive.
D’après concours Nancy

13 Parmi les propositions suivantes relatives au couple MoO2 / HMoO−4 , quelle(s) est
(sont) celle(s) qui est (sont) juste(s) ?
 a. Ce couple est un couple acide-base.
 b. Ce couple est un couple d’oxydo-réduction.
UE 1 • Concours blancs 131

UE1
 c. Des deux espèces, MoO2 est la base conjuguée de l’acide HMoO−4 .
 d. Des deux espèces, MoO2 est le réducteur et HMoO−4 l’oxydant.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble

14 On s’intéresse au couple rédox MoO2−


4 / MoO2 en solution aqueuse, dont on note E
c irc

le potentiel standard.
 a. Le nombre d’oxydation du molybdène est de +VI dans MoO2− 4 et 0 dans MoO2 .
 b. Pour écrire la demi-équation de ce couple rédox on place deux électrons du côté
de MoO2 de manière à équilibrer la charge −2 de l’ion MoO2− 4 .
 c. L’équation de Nernst relative à ce couple en solution aqueuse est :
E = E ◦ + 0, 03 log ( [MoO2− + 4
4 ].[H3 O ] ) / [MoO2 ]
 d. L’équation de Nernst relative à ce couple en solution aqueuse est :
E = E ◦ + ln ( [MoO2− 4 ].[H3 O ] ) / [MoO2 ]
+

 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.


D’après concours Grenoble

15 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


 a. Une réduction est une perte d’électrons.
 b. Un réducteur donne des électrons à un oxydant.
 c. Un réducteur capte des électrons provenant de l’oxydant.
 d. Un oxydant est d’autant plus oxydant que son potentiel rédox est bas.
 e. Lors d’une réaction rédox c’est le réducteur le moins fort qui est oxydé.
D’après concours Grenoble

16 La structure générale des pénicillines, une classe d’antibiotiques bien connue, est
représentée ci-dessous :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

Déterminez le nombre d’oxydation (n.o) des atomes d’azote A et B indiqués par une flèche.
À partir de ces calculs, quelle(s) est (sont) la (les) propositions exactes.
 a. Le n.o de l’atome d’azote A est égal à +1.
 b. Le n.o de l’atome d’azote A est égal à −3.
 c. Le n.o de l’atome d’azote B est égal à −3.
 d. Le n.o de l’atome d’azote B est égal à 0.
 e. Le n.o de l’atome d’azote B est égal à +3.
D’après concours Paris 12
132 Concours blancs • UE 1

17 On considère une solution aqueuse d’un acide faible HA de pKa = 3, 00. La ou (les-
quelles) de ces propositions est (sont) vraie(s) :
 a. Le pH d’une solution de concentration c = [HA] = 3, 0 × 10−1 mol.L−1 est
pH = 1, 76.
 b. Pour déterminer le pH d’ une solution de cet acide de concentration
c = [3 × 10−5 ] mol.L−1 on peut utiliser directement pH = pc.
 c. L’autoprotolyse de l’eau est toujours négligeable devant la réaction
HA + H2 O = A− + H3 O+ .
 d. La base conjuguée A− est une base forte.
 e. Le pH d’une solution de cet acide à 10−8 mol.L−1 est 7, 6.
D’après concours Limoges

QCM n◦ 18 à 20 : On considère les deux molécules suivantes K et L.

et les stéréo-isomères suivants des composés K et L.

D’après concours Limoges


18 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :
 a. Le composé K existe sous la forme de quatre stéréo-isomères.
 b. Le composé K existe sous la forme de deux couples d’énantiomères.
 c. Deux diastéréoisomères sont deux stéréo-isomères qui présentent une relation
d’image dans un miroir l’un par rapport à l’autre.
 d. Le composé L existe sous forme de trois stéréo-isomères dont un seul est achiral
optiquement actif.
 e. Le composé L existe sous la forme de trois stéréo-isomères dont un couple
d’énantiomères.
UE 1 • Concours blancs 133

UE1
19 Concernant les composés K1 et K2 :
 a. Le composé K1 est le 2, 3, 4-trihydroxypropanal.
 b. Le composé K1 est de configuration 2S, 3R.
 c. Le composé K2 est la représentation exacte du composé K1 en projection de
Fischer.
 d. Le composé K2 est un ose de la série D.
 e. Les composés K1 et K2 sont énantiomères.
20 Concernant les composés L1 , L2 et L3 :
 a. Le composé L1 est de configuration 2R, 3R.
 b. Le composé L2 est de configuration 2R, 3S.
 c. Le composé L2 est un composé méso chiral.
 d. Les composés L1 et L3 sont conformères.
 e. Les composés L1 et L3 sont diastéréoisomères.
21 On considère les molécules suivantes :
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 a. Si on mélange en quantité équimolaire les composés A et B, on obtient un


mélange racémique.
 b. Le composé F est un cyclohexane disubstitué en 4.
 c. Les composés F et G sont isomères de fonction.
 d. Le composé F peut être estérifié et la synthèse du composé H met en jeu un
alcoolate.
 e. Le nom du composé F est l’acide 2-[4-(2méthylpropyl)]phényl]propanoı̈que.
D’après concours Limoges
134 Concours blancs • UE 1

QCM n◦ 22 et 23 : On considère les 5 molécules suivantes F, G, H, I et J.

D’après concours Limoges


22 Concernant ces 5 composés :
 a. Les deux composés F et G sont deux composés chimiques différents, isomères
géométriques l’un de l’autre.
 b. Le composé F est le trans-pent-3-ènal.
 c. Les composés F et H sont des isomères de constitution.
 d. Les composés F et I sont des isomères de position.
 e. Il existe une relation isomérique appelée tautomérie entre les composés I et J.

23 Soit les deux écritures suivantes concernant les formes limites de résonance du
composé I :

Cochez la (ou les) propositions exacte(s).


 a. Le composé I est la cis-pent-2-ène-4-one.
 b. Il existe au sein du composé I (forme a) une conjugaison πσn.
 c. En tenant compte des effets électroniques, l’écriture (1) est exacte.
 d. En tenant compte des effets électroniques, l’écriture (2) est exacte.
UE 1 • Concours blancs 135

UE1
 e. Le groupement carbonylé exerce un effet attracteur -M vis à vis de la double
liaison.
24 On considère la molécule de Vigabatrine, un médicament antiépileptique :

 a. En nomenclature officielle IUPAC, la molécule de Vigabatrine se nomme : acide


3-aminohex-1-énoı̈que, sans tenir compte de la stéréoisomérie.
 b. En nomenclature officielle IUPAC, la molécule de Vigabatrine se nomme : acide
4-aminohex-5-énoı̈que, sans tenir compte de la stéréoisomérie.
 c. Dans la molécule de Vigabatrine, l’insaturation C=C est de configuration Z.
 d. Dans la molécule A le C* est de configuration absolue S.
 e. L’atome de C asymétrique dans la molécule de Vigabatrine est hybridé sp2 .
D’après concours Bordeaux

25 Cochez la (ou les) propositions exacte(s) :


 a. Deux composés isomères de constitutions sont toujours isomères de position.
 b. Des isomères de position sont également appelés régioisomères.
 c. Deux composés isomères de conformation ne peuvent être, en aucun cas,
également isomères de configuration.
 d. Deux composés isomères de configuration ne peuvent être en aucun cas
également isomères de conformation.
 e. Une molécule avec un seul carbone asymétrique dans sa structure ne peut exis-
ter que sous deux conformations, nommées R et S.
D’après concours Lyon

26 Concernant l’halogénation :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. L’halogénation d’un alcène est une réaction électrophile.


 b. L’halogénation d’un alcane est une syn addition.
 c. L’halogénation d’un alcène passe toujours par un intermédiaire ponté.
 d. L’halogénation d’un alcane dans un alcool peut conduire à la formation d’un
éther.
 e. La bromation du benzène est une SN.
D’après concours Nancy

27 Parmi les propositions suivantes quelle est celle qui est exacte ?
136 Concours blancs • UE 1

 a. Le composé F est le 2-méthylcyclohexan-1-ol.


 b. Le composé F possède un C*.
 c. Le composé G peut être le 1-méthylcyclohex-1-ène, l’espèce majoritaire.
 d. Le composé H peut être le 3-méthylcyclohex-1-ène le plus stable.
 e. L’action de SOCl2 sur le composé F donne un dérivé chloré.
D’après concours

28 On solubilise totalement 1 g d’un médicament de masse molaire 250 g.mol−1 dans


0, 1 dm3 d’eau. Puis, au cours d’une expérimentation réalisée à température constante, on
suit la cinétique de dégradation de ce médicament en mesurant sa concentration en solution
aqueuse[C], en fonction du temps t.
 a. Pour obtenir une réponse biologique il faut que le médicament se lie avec son
récepteur.
 b. Une base de Lewis BL est une espèce chimique présentant un doublet
d’électrons libres.
 c. La solubilité d’un soluté dans un solvant est la quantité minimale de soluté
qu’on peut solubiliser dans un volume donné de solvant.
 d. La concentration initiale du médicament dans l’eau vaut
[C0 ] = 4 × 10−2 mol.dm−3 .
 e. Si la réaction de dégradation suit une loi cinétique d’ordre 1, alors
[C] = [C0 ] + kt avec k = constante de vitesse.
D’après concours Bordeaux

29 Soit la réaction homogène en phase gazeuse suivante, réalisée à température constante


dans un récipient indilatable :
W  X+2Z
W, X et Z seront assimilés à des gaz parfaits.
Au temps t = 0, on introduit dans le récipient n0 moles du réactif W et l’on mesure avant
réaction la pression initiale P0 . La réaction ayant atteint l’état d’équilibre, on définit par x le
nombre de moles du produit X formé.
 a. Quand la réaction a atteint l’état d’équilibre, le nombre de moles de W est égal
à n0 − 3x.
 b. Quand la réaction a atteint l’état d’équilibre, l’enthalpie libre de la réaction vaut
∆r G = 0.
 c. Soit pw , p x et pz les pressions partielles respectives de W, X et Z mesurées à
(p x ) (pz )2
l’équilibre. La constante d’équilibre vaut K p =
pw
 d. Quand la réaction a atteint l’état d’équilibre, la fraction molaire de Z vaut
2x
fz =
n0 + 2x
 e. Quand la réaction a atteint l’état d’équilibre, la pression partielle de Z vaut
pz = fz .P0 ( fz représentant la fraction molaire de Z).
D’après concours Bordeaux
UE 1 • Concours blancs 137

UE1
30 La catalase est une enzyme qui catalyse la décomposition du peroxyde d’hydrogène
H2 O2 suivant la réaction qui peut être schématisée selon :
2H2 O2(liq) → 2H2 O(liq) + O2(g)
Données numériques :
Dans des conditions standard  l’enthalpie
 de la réaction vaut
∆r H ◦ = −196 kJ.mol−1 ; ∆◦f H2 O(liq) = −286 kJ.mol−1 .
Masses atomiques (en g.mol−1 ) : H = 1, O = 16.
 a. L’enthalpie
 standard
 de formation du peroxyde d’hydrogène H2 O2 vaut
∆◦f H2 O2(liq) = −208 kJ.mol−1 .
 b. La température influe sur la vitesse d’une réaction chimique.
 c. La vitesse de la décomposition du peroxyde d’hydrogène H2 O2(liq) est propor-
tionnelle à la concentration molaire de H2 O2(liq) élevée à une puissance simple.
 d. Si la réaction est réalisée à partir de 34 g de H2 O2 et qu’il se forme 4 g de O2 ,
alors le rendement de la réaction est de 50%.
 e. La catalase permet d’augmenter le rendement de la réaction de décomposition
du peroxyde d’hydrogène H2 O2 .
D’après concours Bordeaux

Biochimie
31 Concernant la structure ci-dessous :

 a. Il s’agit d’un cétopentose.


 b. La lettre qui le symbolise est Y. .
 c. Il fait partie du groupe des acides aminés hydrophobes.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 d. Il s’agit d’un acide aminé standard.


 e. Il s’agit de l’isoleucine.
D’après concours Lille

32 Les acides aminés protéinogènes et la structure des protéines :


 a. K est un acide aminé essentiel, il ne peut pas être synthétisé par l’organisme.
 b. I présente une chaı̂ne latérale apolaire.
 c. I fait partie des acides aminés à noyau aromatique.
 d. I participe à la synthèse de la dopamine et de l’adrénaline.
 e. V présente une chaı̂ne latérale apolaire caractérisée par la présence d’un grou-
pement isobutyle.
D’après concours Lyon
138 Concours blancs • UE 1

33 Quelle est la proposition juste ?


 a. La glycine est chargée positivement à pH 8.
 b. La leucine porte une chaı̂ne latérale acide.
 c. La proline absorbe la lumière à 280 nm grâce à son cycle.
 d. L’asparagine est un acide aminé basique.
 e. L’histidine porte une chaı̂ne latérale facilement ionisable à pH physiologique.
D’après concours Tours

34 Concernant l’hélice α :
 a. Dans chaque liaison impliquée, c’est un atome d’oxygène qui est donneur d’hy-
drogène et un atome d’azote qui est acepteur.
 b. Les valeurs des angles Ψ et Φ sont les mêmes que dans les feuillets β.
 c. Les chaı̂nes latérales sont dirigées vers l’extérieur de l’hélice α.
 d. C’est la structure secondaire qui entre dans la composition des motifs immuno-
globuliniques.
 e. Elle résiste à la dénaturation par l’urée 8M.
D’après concours Paris 6

35 Concernant les protéines :


 a. L’hélice α et le feuillet β sont des éléments de la structure secondaire.
 b. Une protéine monomérique ne possède pas de structure quaternaire.
 c. L’hélice α est caractérisée par son pas et le nombre de résidus d’acides aminés
par tour.
 d. Dans l’hélice α chaque résidu d’acide aminé (n) établit des liaisons hydrogène
avec le résidu d’acide aminé suivant (n+1).
 e. La structure tertiaire correspond à la façon dont une chaı̂ne polypeptidique
unique se replie dans l’espace.
D’après concours Marseille

36 Soit l’octapeptide P dont la composition en acides aminés est : (Asp, Gly, Lys, Met,
Thr 2, Tyr, Val). Son analyse a donné les résultats suivants :
1. l’action du réactif d’Edman sur le peptide P a libéré un PTH-Asp.
2. l’action de la carboxypeptidase A sur le peptide P a libéré un acide aminé dépourvu de
pouvoir rotatoire.
3. le traitement de P par la chymotrypsine a donné deux tétrapeptides contenant, chacun, une
Thr.
4. l’action du bromure de cyanogène sur l’un des tétrapeptides libère un tripeptide dont le
résidu N-terminal est une valine.
5. l’action de la trypsine sur l’autre tétrapeptide a donné deux dipeptides.
Parmi les propositions ci-dessous, indiquez la séquence compatible avec ces résultats :
 a. D K T Y M V T G  b. D T K Y V T M G  c. D K T Y M V G T
 d. D Y T K M V T G  e. D T K Y V M G T
D’après concours Paris 11
UE 1 • Concours blancs 139

UE1
37 Concernant l’acide oléique, quelle est la proposition fausse ?
 a. La chaı̂ne hydrocarbonée comprend 16 atomes de carbone.
 b. C’est un acide gras insaturé en ω9.
 c. Sa formule chimique est C18 : ∆9 .
 d. Il est aussi appelé acide ∆-cis-9-octadécé(mono)énoı̈que.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

38 À propos des séries d’acides gras insaturés :


 a. Il y a dans l’organisme humain quatre séries d’acides gras polyinsaturés
différentes.
 b. L’organisme humain peut synthétiser tous les acides gras insaturés de la série
ω-6.
 c. L’acide docosahexaénoı̈que (DHA) est l’acide gras le plus long trouvé dans les
glycérophospholipides membranaires.
 d. L’acide arachidonique est un acide gras de la série ω-3.
 e. L’acide oléique est un acide gras de la série ω-3.
D’après concours Nancy

39 Concernant les cérébrosides :


 a. Ce sont des phospholipides.
 b. Ils peuvent renfermer de la phosphorylcholine.
 c. Ils peuvent renfermer du galactose.
 d. La liaison de l’ose est une liaison O-osidique.
 e. Ils renferment une molécule d’acide gras.
D’après concours Rouen

40 Parmi les propositions suivantes, indiquez celles qui sont exactes :


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. (a) et (b) sont anomères.


 b. (a) et (c) sont énantiomères.
 c. (b) et (d) sont énantiomères.
 d. (c) et (d) sont épimères.
 e. (d) est le β-D-ribose.
D’après concours Paris 11

41 Le ribose est un aldose. Parmi les propositions suivantes, laquelle est EXACTE ?
 a. Il est constitué de 4 carbones et d’une fonction cétonique.
 b. C’est un des constituants de l’ADN.
140 Concours blancs • UE 1

 c. Il n’intervient pas dans la voie des pentoses phosphates.


 d. Sa forme la plus stable est la forme α-D-ribofuranose.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

42 Concernant le lactose :
 a. Les fonctions hémi-acétaliques des deux monosaccharides constitutifs sont en-
gagées dans la formation de la liaison osidique.
 b. C’est un produit intermédiaire de l’hydrolyse partielle de l’amidon.
 c. L’entrée des deux monosaccharides constitutifs au niveau de la membrane du
pôle apical de l’entérocyte nécessite un transporteur de type SGLT1 (Sodium
Glucose Transporter 1).
 d. Il possède un pouvoir réducteur.
 e. Le transfert des deux monosaccharides constitutifs au niveau de la membrane
basale de l’entérocyte vers la circulation sanguine nécessite un transporteur de
type GLUT2 (Glucose Transporter 2).
D’après concours Marseille

43 À propos des inhibiteurs compétitifs, indiquez la proposition exacte :


 a. Ils se fixent sur un site de l’enzyme différent du site actif.
 b. Dans le graphe de Lineweaver-Burk, ils déplacent le point d’intersection sur
l’axe des ordonnées.
 c. Un exemple d’inhibiteur compétitif est le méthotrexate vis-à-vis de la
dihydrofolate-réductase.
 d. Ils créent une inhibition irréversible.
 e. Ils n’ont pas d’effet visible sur le graphe d’Eadie-Hofstee.
D’après concours Paris 11

44 Afin de comparer l’activité de trois enzymes pures E1, E2 et E3 capables de convertir


un substrat S en produit P, on dispose des valeurs suivantes :
Km (mol.L−1 ) Kcat (s−1 )
E1 2, 5 × 10−6 1, 5 × 105
E2 2, 5 × 10−3 106
E3 1, 8 × 10−2 1, 4 × 104

 a. Parmi les trois enzymes, E1 possède la meilleure efficacité (perfection


cinétique).
 b. L’enzyme E3 a la meilleure affinité pour le susbtrat.
 c. L’enzyme E2 est celle qui convertit le plus grand nombre de molécules de sub-
strat S en molécules de produit P par unité de temps.
 d. À concentration en protéine enzymatique identique, c’est l’enzyme E1 qui
présentera la Vmax la plus élevée.
 e. Il faut 1 microseconde à l’enzyme E2 pour convertir une molécule de substrat
S en une molécule de produit P.
D’après concours Paris 12
UE 1 • Concours blancs 141

UE1
45 Cochez la(les) proposition(s) exacte(s) :
 a. La liaison phosphate dans la molécule de glucose-6-phosphate est une liaison
riche en énergie.
 b. L’ATP possède deux liaisons phosphates riches en énergie.
 c. La liaison thioester (par exemple dans l’acétyl-CoA) est une liaison pauvre en
énergie.
 d. L’hydrolyse d’une liaison riche en énergie est endergonique.
 e. Si on met en présence deux couples d’oxydoréduction AH2 /A et BH2 /B, le
transfert d’électrons et/ou de protons se fera vers celui qui a le potentiel redox
le plus élevé.
D’après concours Paris 6

46 Concernant le cycle de Krebs :


 a. Le cycle de Krebs est intramitochondrial.
 b. Il est couplé à la formation de coenzymes oxydés.
 c. Il permet l’oxydation d’acétyl-CoA en CO2 .
 d. Un GTP est produit directement dans l’une des étapes du cycle de Krebs.
 e. En présence d’un inhibiteur du complexe I dans la chaı̂ne respiratoire, le cycle
de Krebs est accéléré.
D’après concours Paris 6

47 Concernant la localisation des fonctions métaboliques :


 a. La glycolyse érythrocytaire est un métabolisme mitochondrial.
 b. La néoglucogenèse est un métabolisme spécifiquement musculaire et hépatique.
 c. Dans le foie, la biosynthèse des corps cétoniques est mitochondriale.
 d. Les glucides et les acides aminés en excès sont stockés dans le muscle.
 e. La β-oxydation des acides gras saturés à 16 carbones est précédée d’une étape
d’activation mitochondriale.
D’après concours Paris 11

48 À l’issue d’un sprint, on observe une accumulation de lactate dans les fibres mus-
culaires. Cochez la(les) proposition(s) exacte(s) :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. Cette accumulation montre que la glycolyse fonctionne en aérobiose.


 b. Cette accumulation montre que la concentration d’oxygène dans le muscle est
suffisante pour dégrader la totalité du glucose en acétyl-CoA.
 c. Cette accumulation se produit dans la matrice mitochondriale.
 d. Le lactate est produit par la lactate dishydrogénase qui a pour substrat le
pyruvate.
 e. La formation de lactate à partir de pyruvate permet de produire du NAD+ à
partir de NADH, H+ .
D’après concours Paris 6

49 Un patient présente un diabète de type 1 caractérisé par la destruction ciblée des cel-
lules β du pancréas endocrine.
142 Concours blancs • UE 1

Parmi les propositions suivantes concernant l’adipocyte de ce patient, indiquez celle(s)


qui est(sont) exacte(s) en situation post-absorptive.
 a. Les transporteurs GLUT4 sont principalement présents sur la membrane
plasmique.
 b. La lipase hormono-sensible est phosphorylée en réponse à l’adrénaline.
 c. La périlipine empêche l’action de la lipase hormono-sensible.
 d. La lipolyse permet la libération de 3 acides gras et d’une molécule de glycérol.
 e. La lipolyse est activée.
D’après concours Paris 6

Biologie moléculaire
50 Concernant la structure de l’ADN :
 a. Le nombre de bases puriques est égal au nombre de bases pyrimidiques.
 b. Les chaı̂nes de désoxyribose-phosphate sont à l’intérieur de la double hélice.
 c. Les liaisons hydrophobes de la double hélice d’ADN se situent entre les
désoxyriboses.
 d. Le pas de l’hélice de l’isoforme B de l’ADN est à droite.
 e. L’ADN A est l’isoforme la plus répandue chez les eucaryotes.
D’après concours Marseille

51 Concernant la séquence codante d’un gène :


 a. Elle fait partie de l’ARN messager.
 b. Elle est traduite par les ribosomes au cours de la traduction.
 c. Elle est située entre le codon AUG et le codon stop.
 d. Elle ne comprend pas les introns.
 e. Elle comprend tous les exons dans leur intégralité.
D’après concours Paris 6

52 Concernant les méthodes et les techniques de biologie moléculaire, quelle est la


proposition inexacte ?
 a. La technique de PCR (polymerase chain reaction) est basée sur la réaction en
chaı̂ne de la cascade immunitaire dans les états inflammatoires.
 b. La PCR permet l’identification et la quantification sans clonage d’acides
nucléiques spécifiques des amorces choisies.
 c. La PCR est utilisée pour l’identification moléculaire des organismes proca-
ryotes, eucaryotes, animaux ou végétaux, dans le cadre judiciaire ou médico-
légal.
 d. Les analyses des transcriptomes et méthylomes sont basées sur la PCR.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

53 Une fois liée à sa séquence cible sur l’ADN, une protéine régulatrice peut moduler le
taux de transcription d’un gène par plusieurs mécanismes. Parmi les propositions suivantes,
laquelle est inexacte ?
UE 1 • Concours blancs 143

UE1
 a. Modulation par action sur le complexe d’initiation de la transcription.
 b. Modulation par action sur la structure chromatinienne.
 c. Modulation par répression de la transcription.
 d. Modulation par l’intermédiaire de coactivateurs et de corépresseurs.
 e. Modulation par coupure de l’ADN.
D’après concours Paris 11

54 Dans les cellules eucaryotes :


 a. Un codon code pour différents acides aminés.
 b. L’ARNm est traduit dans le sens 3’ vers 5’.
 c. Le cadre de lecture commence au niveau du site d’initiation de la transcription.
 d. Les codons  stop  sont reconnus par des ARNt.
 e. L’initiation de la traduction a lieu dans le cytoplasme.
D’après concours Rouen

55 Quelle est la proposition exacte ?


 a. La reverse transcriptase est une ADN-polymérase qui synthétise le nouveau
brin d’ADN de 3’ vers 5’.
 b. La ligase agit lors de la maturation des ARN, en créant la liaison covalente qui
lie deux exons successifs après l’excision de la séquence intronique.
 c. Les enzymes de restriction, isolées des bactéries, ne peuvent couper que des
ADN bactériens.
 d. Les enzymes de restriction sont des endonucléases qui reconnaissent une
séquence appelée site de restriction et coupent l’ADN bicaténaire dans ou au
voisinage de ce site.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

56 Concernant les siARN :


 a. L’ARN cible est sélectionné s’il est parfaitement complémentaire du siARN
porté par RISC.
 b. RISC est une ARN polymérase.
 c. RISC est une composante de DICER.
 d. Les siARN ont un rôle structurant au niveau nucléaire.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 e. Certains siARN réalisent la compensation du dosage du chromosome X chez la


femme.
D’après concours Rouen

57 Concernant le rôle de la méthylation de l’ADN dans la transcription :


 a. Elle interfère avec la transcription de l’ADN, en bloquant l’appariement des
bases cytosine et guanine.
 b. Elle prévient les mutations de l’ADN.
 c. C’est un verrou pour empêcher l’expression des gènes.
 d. Elle active la transcription des gènes.
 e. Elle permet la mobilisation d’histones acétylases.
D’après concours Paris 11
144 Concours blancs • UE 1

58 Cochez la ou les proposition(s) exacte(s) :


 a. La modification de l’adénosine en inosine sur la base flottante du codon permet
la reconnaissance de trois nucléotides dans les règles du wobble : U, C et A.
 b. L’aminoacyl-ARNt est synthétisé par le ribosome.
 c. Le choix du codon initiateur au moment de la phase de balayage permet de
définir le cadre de lecture de l’ARNm.
 d. L’activité peptidyl-transférase est portée par l’ARNr 18S de la sous-unité 60S
du ribosome.
 e. Les protéines sont majoritaires en masse et en nombre dans le ribosome.
D’après concours Montpellier

59 Parmi les séquences suivantes, quelle est celle qui, appariée avec son brin complé-
mentaire, peut former une structure ressemblant à l’ADN Z ?
 a. GGCCGGGCCAAGTC.
 b. TATAATCACTACTA.
 c. TGAAGTATGTAAAT.
 d. GCATGCCAATAGAG.
 e. GCGCGCGCTGCACA.
D’après concours Paris 11

60 Concernant l’ARNt dont l’anticodon est 5’-CAU-3’ :


 a. Il sert de substrat à l’histidine ARNt synthétase.
 b. Sa liaison à un acide aminé consomme l’hydrolyse d’une liaison riche en
énergie.
 c. Il peut se lier à plusieurs codons.
 d. Il se lie au facteur eIF2-GTP.
 e. Il peut se lier au site A du ribosome.
D’après concours Paris 6

Concours n◦ 2 (durée 2 h)
Chimie
61 Cochez la (les) proposition(s) exacte(s) :
 a. La formule électronique 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d8 n’est pas compatible avec la
règle de Hund (règle de répartition des électrons parallèles sur des orbitales
énergétiquement dégénérées).
 b. L’atome de sodium Na possède 11 électrons, l’ion Na+ a donc pour formule
électronique 1s2 2s2 2p6 .
 c. Quand deux orbitales atomiques fusionnent pour donner une orbitale
moléculaire, c’est toujours l’orbitale anti-liante qui résulte de la fusion.
 d. Dans un atome non hybridé, la répartition des orbitales atomiques qui peuvent
créer des liaisons σ avec des orbitales s d’atomes d’hydrogène est tétraédrique.
 e. Les orbitales atomiques sp3 sont réparties sur les hauteurs d’un tétraèdre
régulier.
D’après concours Brest
UE 1 • Concours blancs 145

UE1
62 Liaison chimique
Soit un élément inconnu existant à l’état solide cristallin, mais sous forme de molécules
diatomiques s’associant entre elles par des liaisons de Van Der Waals. Le diagramme de
corrélation énergétique de cette molécule diatomique est le suivant :

 a. Si l’on suppose que les couches du plus petit numéro atomique n’interviennent
pas dans la combinaison linéaire des orbitales atomiques, le diagramme ci-
dessus correspond à Cl2 .
 b. L’ordre de liaison est 3.
 c. Si on enlève un électron dans l’orbitale moléculaire π∗X et un électron dans π∗Y ,
on obtient un état doublet.
 d. Les interactions de Van Der Waals assurant la cohésion de ce cristal peuvent
être des interactions dipôle permanent - dipôle permanent.
 e. Le diagramme de corrélation énergétique suivant correspond au cas d’une
molécule diatomique asymétrique XY pour laquelle l’orbitale moléculaire la
moins stable possède les caractéristiques (forme et géométrie) de l’orbite ato-
mique de Y.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

D’après concours Limoges

63 Concernant la molécule d’ammoniac NH3 :


N
H H
H
 a. NH3 présente une géométrie trigonale.
 b. La molécule d’ammoniac peut établir des liaisons hydrogène.
 c. La présence de liaisons polarisées suffit à rendre une molécule polaire.
146 Concours blancs • UE 1

 d. La polarité de la molécule NH3 est en partie conditionnée par sa géométrie.


 e. La molécule adopte une géométrie qui minimise les répulsions électrostatiques
entre les doublets des liaisons et le doublet libre.
D’après concours Nantes

64 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. Si une molécule diatomique a un indice de liaison égal à deux cela signifie que
cette molécule a deux électrons célibataires.
 b. Si une molécule diatomique a un indice de liaison égal à zéro, cela signifie que
cette molécule n’existe pas.
 c. Les orbitales moléculaires antiliantes ne peuvent accueillir que des électrons
célibataires.
 d. Au cours de la formation d’une liaison de coordination, un acide de Lewis ap-
porte un doublet électronique pour se lier à une base de Lewis.
 e. La solubilité d’un soluté est le nombre maximal de moles de soluté qui pourra
être solubilisé dans une solution saturée.
D’après concours Bordeaux

65 Cochez la(les) proposition(s) exacte(s) :


 a. Dans une double liaison C = C, les deux atomes de carbone sont hybridés sp.
 b. Dans une double liaison C = C, l’un des deux atomes de carbone peut être
asymétrique.
 c. Dans une double liaison C = C, la liaison π résulte de l’interaction latérale des
orbitales atomiques p de chaque atome de carbone.
 d. Une liaison σ résulte d’un recouvrement axial d’orbitales atomiques.
 e. La double liaison C = C a pour conséquence possible la stéréoisomérie R, S.
D’après concours Paris 6

66 Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :


 a. Le potentiel d’ionisation de 11 Na est supérieur à celui de 12 Mg.
 b. Le caractère électropositif de 11 Na est inférieur à celui de 12 Mg.
 c. L’affinité électronique du 9 F est supérieure à celle du 8 O.
 d. L’affinité électronique du 9 F est supérieure à celle du 11 Na.
 e. L’électronégativité du 9 F est supérieure à celle du 35 Br.
D’après concours Nancy

67 La configuration électronique de l’élément 56 Ba se termine par :


 a. 4p3 .  b. 3d3 .  c. 5p5 .  d. 6s2 .  e. 3d7 .
D’après concours Paris 12
68 L’élément rubidium existe sous deux formes isotopiques Rb et 87 Rb. Sa masse mo-
85

laire vaut 85, 5g.mol−1 . Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :


 a. 85 et 87 sont des nombres atomiques.
UE 1 • Concours blancs 147

UE1
 b. Deux isotopes n’ont pas le même nombre de neutrons.
 c. La proportion isotopique ( 85 Rb/87 Rb) vaut 1.
 d. La proportion isotopique ( 85 Rb/87 Rb) vaut 3.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

69 Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :


 a. La configuration électronique du rubidium dans son état fondamental est
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s2 4p6 4d1 .
 b. La configuration électronique de l’élément césium 55 Cs dans son état fonda-
mental est [54 Xe] 4 f 1 .
 c. Le sodium est l’élément de numéro atomique Z = 11.
 d. L’atome de potassium possède 19 électrons.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

70 On s’intéresse à quelques éléments de la colonne des alcalins. Le tableau suivant donne


la période de chacun de ces éléments dans la classification périodique.

Élément Sodium Na Potassium K Rubidium Rb Césium Cs


Période 3 4 5 6
Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
 a. Tous ces éléments possèdent un électron de valence.
 b. Tous ces éléments sont des métaux très réducteurs.
 c. Parmi ces éléments le sodium possède la plus petite énergie de première
ionisation.
 d. Le sodium, est parmi ces éléments, celui qui possède le plus grand rayon
atomique.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

QCM n◦ 71 et 72 : Soit la réaction R à 25 ◦ C :


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

H2(g) + I2(g) 2 1 2 HI(g) .


Lorsque l’équilibre est atteint dans un récipient de 10 L, la quantité de matière de chacun
des réactifs et des produits est : 0, 100 mol de H2 ; 0, 100 mol de I2 ;
0, 740 mol de HI.
D’après concours Nantes
71 Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
 a. La constante d’équilibre Kc de la réaction R est comprise entre 1, 80 et 1, 85.
 b. Les constantes d’équilibre Kc et K p ont les mêmes valeurs.
 c. L’ajout d’un gaz inerte dans le récipient à pression constante déplace l’équilibre
dans le sens 1.
148 Concours blancs • UE 1

 d. L’ajout de H2 dans le récipient à pression constante déplace l’équilibre dans le


sens 1.
 e. L’ajout de HI dans le récipient à pression constante déplace l’équilibre dans le
sens 2.
72 Équilibre en solution.
L’hydroxyapatite Ca5 (PO4 )3 (OH) est la principale composante minérale de l’émail dentaire.
La solubilité de l’émail diminue quand le groupement OH− est remplacé par F− selon la
réaction qui est légèrement exothermique :
Équilibre (i) Ca5 (PO4 )3 (OH) + F− 0 1 Ca5 (PO4 )3F + OH−

 a. La diminution du pH de la salive va déplacer l’équilibre (i) dans le sens 2.


 b. L’augmentation du pH de la salive va déplacer l’équilibre (i) dans le sens 2.
 c. L’augmentation de la concentration F− dans le dentifrice va déplacer l’équilibre
(i) dans le sens 1.
 d. Se brosser les dents à l’eau froide est mieux pour l’émail qu’à l’eau chaude
(c’est à dire que l’équilibre (i) va se déplacer dans le sens 1).
 e. Le produit ionique de l’eau chauffée à 99◦ C devient Ke = 10−13,7 au lieu de
10−14 . L’eau devient alors plus acide.
D’après concours Tours

73 L’acide carbonique (H2 CO3 ) est un diacide faible en solution aqueuse.


Données : pKa1 = 6, 4 pKa2 = 10, 2 à 25◦ C.
Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
 a. À pH = 7, l’acide carbonique est l’espèce prédominante.
 b. L’espèce prédominante à pH = 7 est l’ion hydrogénocarbonate HCO−3 .
 c. L’ion carbonate CO2− 3 est l’espèce prédominante à pH = 7.
 d. Pour une solution aqueuse d’acide carbonique à une concentration de 0, 01 M
le pH est supérieur à pKa1 .
 e. À pH = 6, 4 on a [H2 CO3 ] = [HCO−3 ].
D’après concours Nancy

74 On souhaite préparer 1 litre d’une solution tampon de pH compris entre 6, 9 et 7, 1. On


donne :
   
pKa NH+4 /NH3 = 9, 2 pKa CH3 COOH/CH3 COO− = 4, 8
   
pKa H2 PO−4 /HPO2− 4 = 7, 2 pKa HPO2− 4 /PO4
3−
= 12, 4
Cochez les mélanges suivants qui permettent d’obtenir cette solution tampon.
 a. 0, 02 mol de Na2 HPO4 et 0, 03 mol de NaH2 PO4 .
 b. 0, 03 mol de Na2 HPO4 et 0, 02 mol de NaH2 PO4 .
 c. 0, 05 mol de Na2 HPO4 et 0, 03 mol de HCl.
 d. 0, 05 mol de Na2 HPO4 et 0, 03 mol de NaOH.
 e. 0, 025 mol de NH3 et 0, 025 mol de CH3 COOH.
D’après concours Nantes

75 Cochez la, ou les, proposition(s) exacte(s) :


 a. Le pH de l’eau pure est toujours égale à 7, 0.
UE 1 • Concours blancs 149

UE1
 b. Le pH, à 25◦ C, d’une solution aqueuse d’un monoacide fort HA de concentra-
tion C = 1, 0 × 10−8 mol.L−1 est égal à 8, 0.
 c. Pour une solution de base faible peu protonée de concentration C le pH peut
1 
être calculé à partir de la relation : pH = (pKe + pKa ) - pC .
2
 d. Le pH d’une solution obtenue en mélangeant 0, 01 mol d’ions HO− et 0, 03 mol
d’ions NH+4 dans un litre d’eau, pK a (NH+4 /NH3 ) = 9, 2, est égal à 8, 9.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Limoges

76 Cochez la, ou les, proposition(s) exacte(s) :


 a. Plus le pKa d’un acide faible est faible, plus son acidité est forte.
 b. Le pH d’une solution d’acide faible peut être donné par la relation
1
pH = pKa +pC).
2
 c. Le suc gastrique a un pH très acide (pH  2).
 d. Le pH d’une solution d’acide fort est donné par la relation pH = log C.
 e. Le produit ionique de l’eau pure, à 25◦ C, a pour expression :
Ke = [H3 O+ ]. [HO− ]
D’après concours Limoges

77 Concernant les systèmes tampons :


 a. L’eau, espèce chimique amphotère, est un excellent tampon.
 b. Une solution contenant 50 mmol d’acide acétique et 100 mmol d’ion d’acétate
peut être considéré comme un tampon.
 c. Une hyperventilation provoque une diminution de CO2 dissout dans le sang,
donc une rapide diminution du bicarbonate et de la concentration en proton
dans le sang.
 d. Une hyperventilation provoque une diminution du CO2 dissout dans le sang,
donc une rapide augmentation du bicarbonate et du pH sanguin.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble

78 Concernant les systèmes tampons :


 a. L’hémoglobine est un tampon intracellulaire.
 b. Le pouvoir tampon( β) du système CO2 /HCO−3 diminue de façon linéaire avec
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

la concentration [HCO−3 ].
 c. Une hypoventilation diminue PCO2 et augmente les ions HCO−3 .
 d. Le pH normal de l’organisme (extracellulaire) est de 7, 40.
 e. La concentration des ions H+ est d’environ 40 mmol.L−1 .
D’après concours Grenoble

79 On mélange 300 mL d’une solution S1 de NH+4 (pKa = 9, 28) de concentration


C1 = 1, 84 × 10−2 mol/L à 200 mL d’une solution S2 de KOH à C2 = 1, 38 × 10−2 mol/L.
 a. Le pH de la solution S1 est 9, 28.
 b. Le pH du mélange obtenu est 5, 51.
150 Concours blancs • UE 1

 c. La solution obtenue est une solution tampon.


 d. Le pH des solutions tampons varie peu lors de l’ajout modéré d’une base ou
d’un acide mais est sensible à l’effet de dilution.
 e. Le pouvoir tampon des solutions tampons varie en fonction de la dilution.
D’après concours Montpellier

80 Un patient ingère une grande quantité de barbiturique (R−COOH) dont le


pKa = 7, 6.
 a. La constante d’acidité de ce barbiturique est de 2, 5 × 10−8 .
 b. Au pH sanguin, la fraction diffusible est égale à 6 fois la fraction non diffusible.
 c. Pour limiter l’ intoxication, on place le patient en acidose.
On prépare un mélange équimolaire de cet acide barbiturique et de sa base conjuguée à 1
mol/L.

 d. Le pH de cette solution est de 7, 6.


 e. Le pH de 300 mL de cette solution dans laquelle on a ajouté 10−1 mol d’acide
chlorhydrique est égale à 7, 3.
D’après concours Montpellier

81 Après un exercice physique, un sujet absorbe une grande quantité d’eau minérale
riche en bicarbonates.
 a. Dans un premier temps, la PCO2 reste normale.
 b. Dans un premier temps, le pH sanguin diminue.
 c. Dans un premier temps, la concentration en H+ augmente.
 d. Dans un second temps, la compensation sera rénale avec diminution de la
sécrétion de protons.
 e. Dans un second temps, la compensation sera pulmonaire et se fera par hypo-
ventilation.
D’après concours Montpellier

82 Soit le principe de l’éthylotest chimique qui utilise le changement de couleur de l’anion


dichromate Cr2 O2− 7 le transformant en cation Cr
3+
lors de la réaction avec l’éthanol qui est
transformé en acide acétique. Concernant cette réaction :
 a. Il s’agit d’une réaction d’oxydo-réduction.
 b. L’éthanol joue le rôle d’oxydant.
 c. Le nombre d’oxydation du chrome dans l’ion polyatomique dichromate est égal
à −II.
 d. Une réaction rédox nécessite toujours de l’oxygène.
 e. Le nombre d’oxydation du chrome dans Cr3+ est +III.
D’après concours Limoges

83 Soit les deux couples suivants, dans les conditions standards :


IO−3 /I2 E ◦ 1 = 1, 08 V ; SO2 et SO2−
4 E ◦ 2 = 0, 17 V.
Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
UE 1 • Concours blancs 151

UE1
 a. Le composé le plus oxydant des 4 espèces chimiques est IO−3 .
 b. Le composé le plus oxydant des 4 composés est SO2 .
 c. La demi-équation contenant IO−3 et I− consiste en un échange de 3 électrons.
 d. La demi-équation contenant SO2 et SO2−4 consiste en un échange de 4 électrons.
 e. Dans la réaction d’oxydoréduction entre les deux couples, IO−3 oxyde I− .
D’après concours Limoges

84 On donne :
 l’équilibre (1) : acide pyruvique + NADH + H+ 2 1 acide lactique + NAD+
 les potentiels standards des couples redox suivants à pH = 0 et à 298 K :
E1◦ (acide pyruvique/acide lactique) = 0, 23 V ; E2◦ (NAD+/NADH) = −0, 11 V ;
 à 25 ◦ C : pKa (acide pyruvique/pyruvate) = 2, 5 ;
pKa (acide lactique/lactate) = 3, 9 ;
 les formules suivantes :

Cochez la (ou les) propositions(s) exacte(s) :


 a. Acide lactique  acide pyruvique +2e− + 2 H+ .
 b. Dans l’équilibre (1), le carbone b de l’acide lactique subit une oxydation (sens
2).
 c. La molécule d’acide pyruvique présente un système conjugué.
 d. Les nombres d’oxydation des carbones a et b de l’acide pyruvique ne varient
pas au cours de la réaction d’oxydo-réduction.
 e. Dans les conditions standards, le sens spontané de la réaction est celui qui cor-
respond à l’oxydation de NADH par l’acide pyruvique.
D’après concours Nantes

85 Soit la réaction de dismutation à 25◦ C de l’eau oxygénée non stabilisée :


H2 O2 = H2 O + O2
Temps en h 0, 0 0, 5 1 2 4 6
[H2 O2 ] mol/L 1, 000 0, 794 0, 629 0, 396 0, 156 0, 062
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

Cochez la (ou les) propositions(s) exacte(s) :


 a. La constante de vitesse est k = 0, 46 h−1 .
 b. Le temps de demi-réaction T 1/2 est indépendant de la concentration initiale en
H 2 O2 .
 c. Cette réaction de dismutation est du 2e ordre.
 d. T 1/2 est compris entre 85 et 95 minutes.
 e. À t = 1, 5 h, la concentration en H2 O2 est de 0, 5 mol/L.
D’après concours Limoges
152 Concours blancs • UE 1

86 Concernant la réaction suivante :

 a. Le composé F est un alcool primaire.


 b. La réaction F → G est une substitution nucléophile.
 c. La réaction F → G est de mécanisme E1.
 d. Le composé G est chiral.
 e. La structure du composé G est la suivante :

D’après concours Lyon

87 Concernant la réaction suivante :

 a. F est une amine secondaire.


 b. F possède un carbone asymétrique.
 c. H est une imine (ou base de Schiff).
 d. Dans la première étape de la réaction (dans laquelle F réagit avec G), G se
comporte comme un nucléophile.
 e. H est en configuration  E  .
D’après concours Lyon

88 On considère les deux acides carboxyliques suivants :

Données numériques établies dans des conditions standards à 300 K :

∆ f H ◦ kJ.mol−1 S ◦ J.mol−1 .K−1


Acide fumarique −810 160
Acide maléique −790 180

 a. L’acide fumarique et l’acide maléique sont des isomères de constitution.


UE 1 • Concours blancs 153

UE1
 b. Dans des conditions standards à 300 K l’enthalpie libre standard de formation
de l’acide fumarique vaut −858 kJ.
 c. Dans des conditions standards à 300 K l’enthalpie libre standard de formation
de l’acide maléique vaut −858 kJ.
 d. Dans des conditions standards à 300 K l’acide fumarique se transforme spon-
tanément en acide maléique.
 e. Dans des conditions standards à 300 K l’acide maléique se transforme spon-
tanément en acide fumarique.
D’après concours Bordeaux

Biochimie
89 Concernant l’acide aminé méthionine :
 a. Il s’agit d’un acide aminé soufré.
 b. Il est essentiel chez l’homme.
 c. Il absorbe dans l’UV.
 d. Il participe à la biosynthèse de l’adrénaline.
 e. Il entre dans la structure d’un coenzyme du métabolisme de radicaux CH3 .
D’après concours Bordeaux

90 Parmi les affirmations suivantes, laquelle est exacte ?


 a. L’acide aminé Y est le précurseur de la dopamine.
 b. La proline est un acide aminé aromatique.
 c. Les acides aminés standard polaires neutres absorbent la lumière UV à 280 nm.
 d. Le point isoélectrique de la tyrosine est plus élevé que celui de la glycine.
 e. La méthionine a la capacité de former des ponts disulfures.
D’après concours Paris 11

91 Parmi les propositions suivantes, laquelle/lesquelles est/sont exacte(s) ?


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. La séquence de ce peptide est constituée de l’extrémité N-terminale à


l’extrémité C-terminale des résidus Asp-Val-Gln-Ile-Ala-Ala-Asp-Phe.
 b. Le peptide comporte 9 liaisons peptidiques.
 c. La séquence de ce peptide est constituée de l’extrémité N-terminale à
l’extrémité C-terminale des résidus Glu-Val-Asn-Leu-Ala-Ala-Glu-Phe.
 d. La chaı̂ne latérale du résidu indiqué par la flèche est hydrophobe.
 e. Aucune réponse exacte .
D’après concours Strasbourg
154 Concours blancs • UE 1

92 Peptide
Soit l’hexapeptide (a) de séquence : L A W Q P M
On donne les cinq affirmations suivantes :
1. La concentration de (a) en solution peut être obtenue par mesure de l’absorbance à 280 nm.
2. (a) peut être phosphorylé par une protéine kinase.
3. Le pI de (a) est égal à 3, 1 ± 1.
4. (a) a une masse de 6 kDa ± 1.
5. L’hydrolyse de (a) par HCl 6N à 110 ◦ C pendant 24 heures conduira au mélange d’acides
aminés suivant : Ala, Leu, Gln, Met, Pro
Parmi les combinaisons suivantes, indiquez celle dont toutes les affirmations sont exactes :
 a. 1, 3, 5  b. 2, 3, 5  c. 4, 5  d. 1, 5  e. 1, 2, 3
D’après concours Paris 11
93 Concernant l’hémoglobine :
 a. Les sous-unités de l’oxyhémoglobine sont dans un état relâché appelé R.
 b. Le 2, 3 DPG(2, 3-diphosphoglycérate) est un modulateur michaelien.
 c. L’affinité de l’hémoglobine pour O2 varie en fonction de pH.
 d. La molécule d’hémoglobine comprend deux feuillets β et deux hélices α.
 e. La molécule d’hème est de nature protéique.
D’après concours Paris 12

94 Soit la séquence suivante qui code pour un dodécapeptide :


Met-Cys-Lys-Arg-Lys-Val-Leu-Tyr-Met-Cys-Leu-Gly
Quelle(s) est(sont) le(les) proposition(s) exacte(s) concernant de dodécapeptide ?
 a. Son clivage par la triptine produit un octapeptide.
 b. Il est phosphorylable.
 c. En C terminal, il possède une extrémité fortement chargée positivement.
 d. Il peut se replier sur lui-même.
 e. Il est globalement neutre à pH 7.
D’après concours Paris 12

95 Concernant la testostérone :
 a. Le cholestérol est un précurseur de la synthèse de la testostérone.
 b. La prégnénolone est un précurseur de la testostérone.
 c. Le noyau de base des androgènes comporte 21 atomes C.
 d. La testostérone comporte deux fonctions alcool.
 e. Le cycle A de la testostérone est un noyau aromatique.
D’après concours Nantes

96 Concernant les acides gras :


 a. La molécule d’acide gras comprend une partie hydrophile et une partie hydro-
phobe.
UE 1 • Concours blancs 155

UE1
 b. Un acide gras qui ne présente pas de double liaison est dit saturé.
 c. La double liaison d’un acide gras est obligatoirement entre le carbone alpha et
le carbone oméga.
 d. L’acide palmitoléı̈que est un acide gras saturé.
 e. L’acide stéarique est un acide gras saturé.
D’après concours Nancy

97 Concernant les acides gras et leurs dérivés :


 a. L’acide gras
CH3 -(CH2 )3 -CH2 -CH=CH-CH2 -CH=CH-CH2 -CH=CH-(CH2 )4 -COOH
est un acide gras de la série oméga-6.
 b. L’acide arachidonique est l’acide 5, 8, 11, 14, 17 éicosapentaénoı̈que.
 c. Les prostaglandines de la série 3 (PG3) ont comme précurseur l’acide
cervonique.
 d. La choline fait partie de la structure des céramides.
 e. Les monoglycérides sont plus polaires que les triglycérides.
D’après concours Marseille

98 Concernant les glycosaminoglycanes :


 a. Les glycosaminoglycanes sont des hétéropolymères ne comportant que deux
oses simples différents.
 b. Les glycosaminoglycanes sont des molécules neutres.
 c. Les glycosaminoglycanes sont solubles dans l’eau.
 d. Le cartilage contient des glycosaminoglycanes.
 e. Les enzymes qui dégradent les glycosaminoglycanes reconnaissent les formes
anométiques des oses dans dont le carbone anomérique est engagé dans la liai-
son osidique.
D’après concours Nancy

99 Concernant la structure schématisée ci-dessous :


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. Il s’agit d’un aldose.


 b. Il s’agit d’un pentose
 c. Il est sous sa forme β.
 d. Il s’agit de l’épimère en C-4 du galactose.
 e. C’est un oligosaccharide.
D’après concours Lille
156 Concours blancs • UE 1

100 Le D-gulose est présent chez plusieurs êtres vivants (bactéries et eucaryotes) et
est actuellement étudié comme molécule anticancéreuse. C’est l’épimère en 3 du D-
galactose.
 a. Il s’agit d’un aldopentose.
 b. Il s’agit d’un cétohexose.
 c. C’est aussi un épimère du glucose.
 d. C’est un ose réducteur.
 e. C’est un isomère du ribose.
D’après concours Tours

101 Concernant les réactions d’oxydoréduction et la chaı̂ne respiratoire :


 a. Le transfert d’électron d’un couple rédox à un autre couple rédox s’accompagne
d’une variation d’énergie libre qui dépend du nombre d’électrons transférés.
 b. Le nicotinamide adénine dinucléotide est un transporteur d’hydrogène.
 c. L’ubiquinone est un transporteur d’hydrogène liposoluble.
 d. La NADH déshydrogénase permet le transfert d’électrons de l’ubiquinone au
cytochrome C.
 e. L’ubiquinone cytochrome C réductase contient les cytochromes a et a3.
D’après concours Marseille

102 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. La courbe v = f (S ) de forme sigmoı̈de est caractéristique du phénomène de
coopérativité.
 b. Une courbe de type hyperbolique signe la présence de la majorité de la protéine
allostérique sous forme R.
 c. Un activateur allostérique déplace la courbe v = f (S ) vers la gauche.
 d. La forme T possède une plus forte affinité pour le substrat que la forme R.
 e. Les inhibiteurs allostériques sont souvent le produit final de la voie
métabolique.
D’après concours Paris 12

103 Concernant le métabolisme énergétique.


Pour produire de l’énergie, l’organisme activera :
 a. La glycogénogenèse.  b. La synthèse d’ADN.  c. La lipolyse.
 d. La synthèse des protéines.  e. La lipogenèse.
D’après concours Paris 11
104 Après un repas :
 a. La lipolyse est activée.
 b. Une glycogène phosphorylase permet le stockage de glucose sous forme de
glycogène.
 c. Une augmentation du rapport glucagon/insuline active la synthèse des lipides
et des protéines.
UE 1 • Concours blancs 157

UE1
 d. Les différents organes utilisent les substrats apportés par l’alimentation à l’ex-
ception du glucose qui sera réservé aux tissus gluco-dépendants.
 e. La glycolyse est activée, permettant la formation d’énergie sous forme d’ATP.
D’après concours Paris 11

105 Métabolisme des acides gras.


Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui est exacte.
 a. Les propriétés détergentes des acides biliaires favorisent la digestion des li-
pides.
 b. La synthèse d’un acide gras à 16 atomes de carbone est mitochondriale.
 c. Le NADH, H+ est indispensable à la synthèse des acides gras.
 d. Les acides gras à longue chaı̂ne sont activés dans la mitochondrie.
 e. La dégradation d’un acide gras à 6 atomes de carbone est moins énergétique
que la dégradation d’une molécule de glucose.
D’après concours Paris 11

106 À propos de l’ATP synthase :


 a. Les substrats nécessaires à la synthèse de l’ATP sont l’ADP3− , l’orthophosphate
(Pi2− ) et un proton H+ .
 b. La réaction de synthèse de l’ATP est exergonique.
 c. La partie Fo participe au passage et à la régulation des flux de protons.
 d. Le découplage entre Fo et F1 produit l’hydrolyse de l’ATP.
 e. L’exportation de l’ADP produit par la mitochondrie a un coût énergétique.
D’après concours Nancy

107 Parmi les composés suivants, quel(s) est(sont) ceux qui peu(ven)t être des susb-
trats de la néoglucogénèse ?
 a. Fumarate.  b. Lactate.  c. Palmitate.  d. Aspartate.
 e. AcétylcoA.
D’après concours Paris 12

Biologie moléculaire
108 Concernant le génome :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. Pour les gènes codant les protéines, le nombre d’exons est toujours proportion-
nel à la taille de la protéine.
 b. Chez l’homme, la partie du génome correspondant aux exons des gènes
représente environ 5% de la totalité du génome.
 c. Chez l’homme, environ 50 % du génome est constitué par des séquences
répétées.
 d. Les minisatellites sont des répétitions principalement concentrée au niveau des
régions télomériques et subtélomériques.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble
158 Concours blancs • UE 1

109 Concernant le gel de séquence (méthode de Sanger) représenté ci-dessous :

 a. Un ADNc peut être séquencé par cette technique.


 b. Dans ce gel, les fragments d’ADN sont séparés en fonction de leur taille.
 c. L’ADN déposé dans tous les puits a été synthétisé en présence de
didésoxycytosine triphosphate.
 d. L’ADN déposé dans tous les puits a été synthétisé en présence de
désoxycytosine triphosphate.
 e. La séquence analysée s’écrit 5’- GTGCTAGACTTGAGTACATGAT- 3’.
D’après concours Paris 11

110 Concernant les eucaryotes :


 a. La transcription correspond à la synthèse d’un ARN à partir d’un gène.
 b. Un nucléotide à guanine méthylée protège l’extrémité 5’ de l’ARNm.
 c. L’épissage des ARNm précède la formation d’une coiffe.
 d. Des splicéosomes interviennent dans la synthèse d’une séquence poly-A.
 e. La transcription met en jeu des désoxyribonucléosides triphosphates.
D’après concours Rouen

111 L’ADN de type B :


 a. Est une structure en double hélice.
 b. Est formé d’hélices antiparallèles.
 c. Est la configuration la plus fréquente de l’ADN dans les cellules vivantes.
 d. Est favorisé par la présence de dinucléotides CpG.
 e. A été décrit pour la première fois par Chargaff.
D’après concours Tours

112 Quelle(s) est (sont) le (les) proposition(s) exacte(s) ?


 a. Cloner un fragment nécessite au moins un ADN vecteur et des cellules hôtes
compatibles.
 b. Créer les liaisons covalentes pour construire un ADN recombinant se fait en
utilisant la réverse transcriptase.
 c. Un ADN-vecteur comporte au moins une origine de réplication et un marqueur
de sélection.
UE 1 • Concours blancs 159

UE1
 d. Un plasmide bactérien peut servir d’ADN-vecteur pour cloner des fragments
d’ADN eucaryotes dans des cellules eucaryotes.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
113 Parmi les enzymes impliquées dans la réparation de la désamination oxydative
de la cytosine, on trouve :
 a. ADN hélicase.  b. Endonucléase AP.  c. ADN ligase.
 d. Exonucléase.  e. Uracile ADN glycosylase.
D’après concours Paris 11
114 Les récepteurs nucléaires d’hormones :
 a. Ils sont activés par la fixation de l’hormone.
 b. Ils recrutent des corépresseurs pour activer la transcription de leurs gènes cibles.
 c. Leur domaine de liaison à I’ADN contient des motifs hélice tour hélice.
 d. Ils sont localisés dans la membrane cellulaire.
 e. Ils se fixent sur des séquences d’ADN appelées RE pour Response Element.
D’après concours Paris 11

115 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. La dénaturation thermique d’une solution d’ADN entraı̂ne une élévation du pic
d’absorption des rayons ultraviolets à 280 nm.
 b. Lors d’un refroidissement progressif d’une solution d’ADN d’eucaryote
préalablement dénaturée, les premières molécules réappariées correspondent
aux séquences non répétitives.
 c. La dénaturation thermique de l’ADN sépare les deux brins de la double hélice.
 d. La température pour laquelle la moitié de l’ADN est dénaturée est appelée Tm.
 e. La dénaturation thermique de l’ADN rompt les liaisons esters entre les
nucléotides.
D’après concours Paris 11

116 L’ADN :
 a. Est sensible à l’action de bases qui le dénaturent par rupture des liaisons de type
hydrogène.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 b. Est sensible à l’action de bases provoquant des coupures statistiques des brins.
 c. Est stable à cause de l’empilement des paires de bases.
 d. Est stable à cause des 3 liaisons de type hydrogène des CG appariés.
 e. Est stable car l’eau est très peu présente dans la zone centrale de la molécule.
D’après concours Nancy

117 Un ARNm est transcrit par l’ARN polymérase II à partir de la matrice d’ADN sui-
vante : 5’CCCCGTTTATTCGAATGTTCAGGGTTT 3’.
Parmi les propositions suivantes concernant les caractéristiques de cet ARNm, lesquelles sont
inexactes ?
 a. Il possède un site donneur d’épissage.
 b. Il possède un site accepteur d’épissage.
160 Concours blancs • UE 1

 c. Il contient un signal de polyadénylation.


 d. Il contient un codon d’initiation de la transcription.
 e. Il contient un codon stop de terminaison de la traduction.
D’après concours Paris 11

118 Concernant le fragment d’ADN suivant situé à l’extrémité d’un chromosome :


- TTAGGGTTAGGGTTAGGGTTAGGGTTA-3’
- AATCCCA-5’ :
 a. Cet ADN fait partie d’un télomère.
 b. Cet ADN n’est pas transcrit.
 c. Cet ADN n’est pas codant.
 d. Cet ADN comporte une extrémité 5’ saillante.
 e. La portion double brin comporte 18 liaisons hydrogènes entre bases appariées.
D’après concours Paris 6

119 La synthèse d’ARN par copie (transcription) d’un ADN matriciel partage certaines
propriétés communes avec la synthèse d’ADN. Lesquelles ?
 a. La chaı̂ne d’acide nucléique synthétisée a une orientation antiparallèle à la
chaine d’acide nucléique matricielle.
 b. La chaı̂ne d’acide nucléique synthétisée comporte des groupements OH sur les
carbones 2’ des pentoses composant les nucléotides.
 c. Les nucléotides polymérisés sont ajoutés à l’extrémité 3’OH de la chaı̂ne
d’acide nucléique synthétisée.
 d. La réaction de synthèse démarre à partir d’une chaı̂ne d’acide nucléique
(amorce) préexistante.
 e. Les enzymes impliquées (ADN et ARN polymérases) catalysent la synthèse de
liaisons phosphodiester.
D’après concours Strasbourg

QCM n◦ 120 et 121 : On considère les brins ”+” suivants de deux fragments d’ADN double
brin formés de 30pb (par commodité seul un des brins est indiqué dans l’énoncé ci dessous) :
brin  +  du fragment n◦ 1 5’- ATCCTGCAGTCAGATGGAATCGACGGTAGT
brin  +  du fragment n◦ 2 5’- GATCAGTCACGCGCGCGCGCGCATGCACGT
Sachant par ailleurs, que la stabilité de la double hélice d’ADN est dépendante des forces de
liaison associant les brins, indiquez la(les) proposition(s) correcte(s).
D’après concours Paris 7

120 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. La valeur attendue du Tm du fragment n◦ 2 sera supérieure à celle du fragment
n◦ 1.
 b. À la température de son Tm le fragment n◦ 2 sera totalement dénaturé.
 
 c. Le rapport nombre de bases puriques/ nombre de bases pyrimidiques est
constant dans les deux fragments.
UE 1 • Concours blancs 161

UE1
 d. Le brin complémentaire du fragment n◦ 1 aura la séquence suivante :
5’- TAGGACGTCAGRCTACCTTAGCTGCCATCA
 e. Le nombre total de bases pyrimidiques du fragment n◦ 1 est 30.
121 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
 a. La séquence de l’ARNm obtenu lors de la transcription du fragment n◦ 1 sera :
5’- AUCCUGCAGUCAGAUGGAAUCGACGGUAGU
 b. La séquence de l’ARNm obtenue lors de la transcription du fragment n◦ 1 sera :
5’- ACUACCGUCGAUUCCAUCUGACUGCAGGAU
 c. Le nombre total de liaison phospho-diester qui seront crées lors de la synthèse
de l’ARNm obtenu lors de la transcription du fragment n◦ 2 est 29.
 d. La molécule située à l’extrémité 3’ du brin d’ARN est caractérisée par la
présence de 2 groupements hydroxyle en position 2’ et 3’ du ribose.
 e. La présence d’un hydroxyle en position 2’ sur le ribose dans l’ARN confère
une grande stabilité à la molécule d’ARN.

Concours n◦ 3 (durée 2 h)
Chimie
122 En considérant que l’électron célibataire est porté par l’atome d’azote, cochez la (les)
proposition(s) correcte(s) concernant le radical NO :
 a. NO peut être décrit en représentation de Lewis selon le schéma :

 b. Le degré d’oxydation de l’atome d’azote de NO est -I.


 c. NO et O2 sont tous deux des espèces radicalaires
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 d. Tous les électrons de NO sont appariés.


 e. Aucune de ces quatre propositions n’est correcte.
D’après concours Paris 5

123 Concernant l’ion nitrite NO−2 :


 a. L’atome d’azote est hybridé sp2 .
 b. La charge négative est localisée sur l’atome d’azote.
 c. L’ion nitrite est de géométrie linéaire.
 d. La charge négative est délocalisable sur l’atome d’azote.
 e. Aucune de ces quatre propositions n’est correcte.
D’après concours Paris 5
162 Concours blancs • UE 1

124 Parmi les affirmation(s) suivantes, laquelle est vraie ?


 a. Les molécules de méthane, d’ammoniac et d’eau possèdent le même angle de
valence de 109◦ 28 .
 b. La double liaison est constituée d’une liaison π et d’une liaison σ.
 c. La liaison σ est plus fragile que la liaison π.
 d. Une liaison π est constituée par recouvrement axial de deux orbitales atomiques
p.
 e. La double liaison C = C est plus longue que la simple liaison.
D’après concours Dijon

125 Cochez la (les) proposition(s) exacte(s) :


 a. Les forces de Keesom s’établissent entre deux molécules apolaires.
 b. Les forces de Debye sont les plus stabilisantes des forces de Van der Waals.
 c. Les forces de London expliquent la cohésion du néon à l’état solide.
 d. La liaison hydrogène explique la structure dimérique des acides carboxyliques.
 e. La présence d’une liaison hydrogène intermoléculaire explique l’augmentation
de la solubilité d’un soluté dans un solvant polaire.
D’après concours Lille

126 Quel niveau d’énergie est utilisé, une fois que la sous couche 4s est pleine ?
 a. 3d  b. 4d  c. 4p  d. 5s  e. 6s
D’après concours Paris 13
127 Soit l’équilibre (2) :
2
Pyruvate + NADH + H+ 1 Lactate + NAD+ à pH = 7 et à 298 K.
Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
 a. Les potentiels apparents à pH = 7 sont
E ◦1 (pyruvate/lactate) = −0, 19 V et E ◦2 (NAD+/ NADH) = −0, 32 V.
 b. Les potentiels apparents à pH = 7 sont
E ◦1 (pyruvate/lactate) = 0, 65 V et E ◦2 (NAD+/ NADH) = 0, 1 V.
 c. Soit ∆G◦2 le ∆G◦ de l’équilibre (2) dans le sens direct ;
on a : ∆G◦2 = −25 090 J.
 d. La variation d’entropie standard dans ces conditions (pH = 7 et 298 K)
étant nulle, une augmentation de la température à pression constante déplace
l’équilibre (2) dans le sens direct 1.
 e. Soit les constantes de l’équilibre (2) dans le sens direct 1, Kc (pH7) à pH = 7 et
Kc (pH10) à pH = 10. On observe que Kc (pH7) > Kc (pH10).
D’après concours Nantes

128 Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :


 a. Un système fermé peut échanger de l’énergie mais pas de matière avec
l’extérieur.
 b. La variation d’enthalpie d’une réaction de combustion est toujours positive.
UE 1 • Concours blancs 163

UE1
 c. L’entropie absolue d’un corps simple est toujours positive.
 d. Les variations d’entropie et d’enthalpie sont indépendantes du chemin parcouru
entre l’état initial et l’état final.
 e. La variation d’entropie associée à la réaction A(g) −→ A(l) est positive.
D’après concours Nantes

129 L’arsenic est l’élément de Z = 33. Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
 a. Dans son état fondamental l’arsenic a pour configuration électronique [18 Ar
] 3d10 4s2 4p3 .
 b. Dans son état fondamental l’arsenic a 3 électrons de valence.
 c. L’arsenic appartient à la 5e colonne de la classification périodique.
 d. L’arsenic est dans la 4e période de la classification périodique.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

130 On appelle X l’élément situé dans la même colonne que l’arsenic mais dans la deuxième
ligne de la classification périodique. Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
 a. L’arsenic faisant partie du bloc d, X n’existe pas.
 b. X est le bore 5 B.
 c. X est l’azote 7 N.
 d. X est le fluor 9 F.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

131 On s’intéresse à l’élément soufre 16 S qui possède 4 isotopes 32


S, 33
S, 34
S et 36
S.
Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
 a. Sachant que la masse molaire atomique est de 32, 06 g.mol−1 , l’isotope le plus
abondant naturellement est le 34 S.
 b. L’atome de soufre possède 16 électrons et 17 protons.
 c. Dans son état fondamental, le soufre a une valence égale à 2.
 d. Le soufre est plus électronégatif que le fluor.
 e. L’anion divalent S2− a une configuration électronique plus stable que l’atome
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

de soufre dans son état fondamental.


D’après concours Nancy

132 On s’intéresse à la formation des ions les plus probables pour quelques éléments :
Césium 55 Cs, le Baryum 56 Ba, l’iode 53 I et le cérium 58 Ce.
 a. Le Césium peut donner l’ion Cs2+ .
 b. Le Baryum peut donner l’ion Ba2+ .
 c. L’iode peut donner l’ion I2− .
 d. Il y a deux cations possibles pour le cuivre 29 Cu.
 e. Le Cérium peut donner l’ion Ce2+ .
D’après concours Nancy
164 Concours blancs • UE 1

133 Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :


 a. L’élément X de configuration électronique fondamentale
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 s2 est un métal de transition.
 b. L’élément Y de configuration électronique fondamentale
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p5 est un halogène.
 c. L’élément X possède trois électrons célibataires à l’état fondamental.
 d. L’élément X est moins électronégatif que l’élément Y.
 e. L’élément Y peut facilement donner un cation Y+ .
D’après concours Nancy

134 On considère les couples acide/base suivants :


Acide/Base HF/F− HNO2 /NO−2 HClO/ClO−
pKa 3, 2 3, 3 7, 5
Acide/Base NH+4 /NH3 H2 S/HS −
HS− /S2−
pKa 9, 2 7, 1 12, 9
Parmi les les composés suivants, en solution aqueuse, cochez ceux qui donnent une so-
lution basique.
 a. Ca(OH)2  b. NH4 NO2  c. NaHS  d. HF  e. NaClO
D’après concours Nantes
135 L’amphétamine a une masse molaire de 135 g.mol−1 et un pKa = 10. On considère
que, dans l’estomac, les sécrétions de HCl donnent un pH de 1.

Soit une solution A contenant 135 mg d’amphétamine dans 100 mL d’eau. Cochez la(ou les)
affirmation(s) exacte(s) :
 a. La concentration de la solution A d’amphétamine est de 10−3 mol.L−1 .
 b. La solution A d’amphétamine a un pH = 11.
 c. La solution A d’amphétamine a un pH = 6.
 d. Si la solution A est diluée par 10, on a la formule :
1
pH = 7 + (pKa + log C)
2
 e. L’amphétamine se retrouve dans l’estomac sous forme de chlorhydrate.
D’après concours Nantes

136 Considérons deux réactions élémentaires du type A → B + C. La première est d’ordre


1 par rapport à A, la seconde est d’ordre 2 par rapport à A. On désigne par C0 , la concentration
initiale en réactif A et par C la concentration en réactif A à la date t. On désigne par t1/4 , le
temps du quart de réaction.
UE 1 • Concours blancs 165

UE1
Parmi les propositions suivantes, indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
1 1
 a. Pour la réaction d’ordre 1 : t1/4 = ln .
k 4
1 4
 b. Pour la réaction d’ordre 1 : t1/4 = ln .
k 3
1
 c. Pour la réaction d’ordre 1 : t1/4 =
3kC0
1 3
 d. Pour la réaction d’ordre 2 : t1/4 = ln .
k 4
1
 e. Pour la réaction d’ordre 2 : t1/4 =
4kC0 D’après concours Rouen

137 On s’intéresse à la réaction :


2 Fe3+ + Sn2+ → 2 Fe2+ + Sn4+ .
Pour une solution 1 contenant initialement des ions Fe3+ à 1 mol.L−1 et des ions Sn2+ à 10−2
mol.L−1 , le temps de demi-réaction est de 4 s. Si l’on double la concentration initiale de Sn2+ ,
t1/2 ne change pas.
Pour une solution 2 contenant initialement Sn2+ en large excès, on constate que t1/2 double si
la concentration initiale en Fe3+ est divisée par deux.
Indiquez parmi les propositions suivantes celle(s) qui est (sont) juste(s).
 a. Deux électrons sont captés par l’ion Fe3+ lors de cette réaction.
 b. Il y a dégénérescence de l’ordre en Sn2+ pour la solution 1.
 c. La vitesse de la réaction, pour la solution 1, s’écrit v = kapp .[Sn2+ ].
1
 d. Pour la solution 2, t1/2 est proportionnel à
[Fe3+ ]0
 e. L’ordre global de la réaction est 3.
D’après concours Rouen

138 Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui correspond au classement
par acidité croissante (du moins acide au plus acide) :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. F-G-H-I.  b. F-H-I-G.  c. G-H-I-F.  d. H-F-I-G.


 e. H-I-F-G
D’après concours Tours
139 Soit les trois équations de réaction suivantes. Cochez la (ou les) propositions(s),
exacte(s) :
166 Concours blancs • UE 1

 a. La réaction (1) est exacte.


 b. La réaction (2) est exacte.
 c. La réaction (3) est exacte.
 d. La réaction (1) est une réaction d’addition ionique électrophile.
 e. Lors de l’addition électrophile de HX sur un alcène, la règle de Markovnikov
indique que le proton H+ se fixe sur le carbone le moins substitué et l’anion X−
sur sur le carbone le plus substitué au niveau de la double liaison.
D’après concours Limoges

140 On considère le composé P et les représentations spatiales (1), (2) et (3).

Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. Le composé P est le 2, 3-dichloro-2, 3-diméthylbutane-1, 4-diol.
 b. Le composé P existe sous forme de deux couples d’énantiomères.
 c. Le composé représenté en (1) est de configuration (2R, 3S).
 d. Les composés représentés en (1) et (2) sont des énantiomères.
 e. Le composé représenté en (3) est un composé achiral optiquement inactif.
D’après concours Limoges
UE 1 • Concours blancs 167

UE1
141 On considère le 3-méthylheptan-3-ol noté A dans la suite. On fait réagir A avec
l’acide iodhydrique HI en solution aqueuse. On obtient un composé B. L’étude cinétique
de la réaction montre que la vitesse ne dépend pas de [HI].
Cochez la (ou les) propositions(s), exacte(s) :
 a. A est un alcool secondaire de formule brute C8 H17 OH.
 b. A présente une activité optique.
 c. A donne en présence de HI une réaction de substitution nucléophile SN1 .
 d. Le produit B obtenu est le suivant :

 e. Le passage par un carbocation fait qu’avec A on obtiendra un mélange


racémique.
D’après concours Limoges

142 Cochez la (ou les) propositions(s), exacte(s) :


 a. La capacité calorifique molaire à pression constante C p est donnée par la rela-
tion : ∆Hm = C p.(T f − T i ).
 b. Pour un système isolé ∆S  0.
 c. L’entropie d’un gaz est inférieure à celle d’un solide.
 d. À 0◦ C tous les corps purs cristallisés ont une entropie nulle.
 e. L’entropie de réaction ∆r S renseigne sur la faisabilité d’une réaction.
D’après concours Limoges

143 Substitution ; élimination :


 a. La substitution nucléophile d’ordre 1 est une réaction en une seule étape.
 b. L’utilisation de solvant protique augmente la vitesse d’une réaction SN1 .
 c. Les substitutions des halogénures benzyliques ( C6 H5 −CH2 −X) sont des
réactions d’ordre 2.
 d. L’inversion de Walden sur un composé chiral conduit obligatoirement à une
inversion de configuration.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 e. La réaction d’élimination sur le bromure d’éthyle est une réaction d’ordre 2.


D’après concours Nancy

144 Parmi les propositions suivantes, quelle est celle qui est juste ?
 a. L’ion acylium est une espèce nucléophile lors de la substitution électrophile
aromatique.
 b. Le groupement CF3 est un groupement donneur par effet inductif.
 c. Le groupement éthyle est donneur par effet inductif.
 d. La réduction de Birch nécessite de l’hydrogène avec un catalyseur.
 e. L’éthanol traité par la soude conduit à l’éthanolate de sodium.
D’après concours Tours
168 Concours blancs • UE 1

145 L’éphédrine. Elle a pour formule semi-développée :

Cochez la (ou les) propositions(s), exacte(s) :


 a. En nomenclature systématique son nom est 1-phényl-2-(N-
méthyl)aminopropan-1-ol.
 b. Cette molécule possède 3 atomes de carbone asymétriques.
 c. Cette molécule possède 4 stéréoisomères.
 d. Selon la règle de Cahn-Ingold-Prélog −OH > −C6 H5
 e. La molécule possède 10 atomes de carbone.
D’après concours Nancy

146 La cocaı̈ne symbolisée par B est une base faible en solution aqueuse selon Bröensted
(pKa = 8, 7 à 25◦ C). Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
 a. Une solution aqueuse de cocaı̈ne à une concentration de 10−3 mol.L−1 a un pH
acide.
 b. Une solution de chlorhydrate de cocaı̈ne à une concentration de 10−3 M a un
pH neutre.
 c. Le pKb de la cocaı̈ne est égale à 5, 3.
 d. La constante de basicité de la cocaı̈ne est Kb = 10−8,7 .
 e. Le pH d’une solution aqueuse de cocaı̈ne dépend de son pKa et de sa concen-
tration.
D’après concours Nancy

147 Dans un réacteur dont l’enceinte est indilatable, on effectue la réaction suivante :
C3 H6(g) + H2 O(l)  C3 H8 O(l) ∆Hr = +250 kJ

 a. Si on augmente la pression, la réaction est déplacée dans le sens direct.


 b. Si on diminue la température, la réaction est déplacée dans le sens direct.
 c. Si on ajoute du C3 H8 O(l) , la réaction est déplacée dans le sens direct.
 d. Si on ajoute du H2(g) , la réaction est déplacée dans le sens indirect.
 e. Si on ajoute de l’eau dans le réacteur, la réaction est déplacée dans le sens
indirect.
D’après concours Lyon

148 Calculez le ∆Hr de la réaction suivante :


2A + B + 3C  2D + E
−1
On donne ∆H f (A) = 100 kJ.mol ; ∆H f (B) = 50 kJ.mol−1
∆H f (C) = −200 kJ.mol−1 ; ∆H f (D) = 10 kJ.mol−1 ; ∆H f (E) = −20 kJ.mol−1 .
 a. ∆Hr = −100 kJ.mol−1  b. ∆Hr = +250 kJ.mol−1
UE 1 • Concours blancs 169

UE1
 c. ∆Hr = +350 kJ.mol−1  d. ∆Hr = +500 kJ.mol−1
 e. ∆Hr = +750 kJ.mol−1
D’après concours Lyon

149 On considère la réaction suivante qui conduit à un composé unique :

 a. Au cours de cette réaction, le produit formé est le composé X.


 b. Au cours de cette réaction, le produit formé est le composé Y.
 c. Au cours de cette réaction, le produit formé est le composé Z.
 d. Cette réaction est une addition nucléophile.
 e. L’atome de carbone dans la fonction carbolyne du composé unique obtenu est
hybridé sp2 .
D’après concours Bordeaux

Biochimie
150 Quelle est la proposition fausse ?
 a. Les acides aminés sont des molécules amphotères qui possèdent un groupement
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

carboxyle acide et une fonction amine primaire basique.


 b. À pH acide, l’acide aminé est sous forme d’anion.
 c. Les acides aminés possédant une chaı̂ne polaire sont hydrophiles.
 d. Les acides aminés possédant une chaı̂ne apolaire sont fortement hydrophobes
et solubles dans les solvants organiques.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

151 Après avoir examiné la courbe de titration de l’histidine représentée ci-dessous,


dites si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses.
170 Concours blancs • UE 1

 a. À un pH inférieur à 1, 82, les groupements ionisables sont protonés.


 b. Le pK de 1, 82 correspond à la dissociation du groupement COOH.
 c. À des valeurs de pH entre 6, 00 et 9, 17, l’histidine a une charge positive.
 d. Le point isoélectrique de l’histidine est égal à 6, 5.
 e. À pH inférieur au pHi, l’histidine possède une charge négative.
D’après concours Nancy

152 Les acides aminés protéinogènes et la structure des protéines :


 a. La phénylcétonurie est une pathologie liée à des mutations affectant la
phénylalanine hydroxylase.
 b. Le scorbut est une maladie liée au manque de tryptophane entraı̂nant un déficit
en nicotinamide adénine dinucléotide et une altération de la structure du col-
lagène.
 c. La chaı̂ne latérale de la sérine peut être phosphorylée par une phosphatase.
 d. La phosphorylation de la sérine est une modification post-traductionnelle cova-
lente et réversible.
 e. La glycosylation par liaison N-glycosidique implique les chaı̂nes latérales de la
thréonine et de la sérine.
D’après concours Lyon

153 L’analyse d’un pentapeptide a donné les résultats suivants :


1. l’hydrolyse complète par HCI 6N pendant 24 h, sous vide à 110 ◦ C, a montré la présence
des acides aminés Ala, Gln, Phe, Tyr dans un rapport molaire de 2/1/1/1.
2. par une réaction adaptée le PTH-Tyr a été mis en évidence.
3. l’hydrolyse partielle par la chymotrypsine a fourni un mélange de Tyr et de Gln et un pep-
tide dont l’hydrolyse ultérieure a mis en évidence les acides aminés Ala et Phe en proportion
molaire 2/1.
Parmi les propositions ci-dessous, laquelle est compatible avec ces observations ?
 a. F A A Y Q  b. Q F A A Y  c. F Q Y A A  d. Y A A F Q
 e. Y Q A A F D’après concours Paris 11
UE 1 • Concours blancs 171

UE1
154 Concernant les protéines :
 a. Les enchaı̂nements hélice-boucle-hélice sont des enchaı̂nements que l’on
trouve dans les protéines qui se lient à l’ADN.
 b. La formation de ponts disulfure modifie la structure tridimensionnelle d’une
protéine.
 c. Les liaisons hydrogènes interviennent dans la structure secondaire des
protéines.
 d. Le repliement des protéines est dicté entre autre, par le niveau de plus faible
énergie.
 e. La structure tertiaire d’une protéine correspond à la manière dont une chaı̂ne
polypeptidique se replie dans l’espace.
D’après concours Marseille

155 On considère les peptides : (1) L-W-K-P-E et (2) A-P-R-K-R-K-T-A


 a. À pH 7, (1) et (2) peuvent être séparés par chromatographie sur une résine
échangeuse d’anions.
 b. Au cours d’une chromatographie d’exclusion stérique, (1) est élué de la colonne
avant (2).
 c. (1) est sensible à l’action de la trypsine.
 d. La concentration de (1) en solution peut être déterminée en mesurant l’absorp-
tion de la solution à 280 nm.
 e. (2) adopte spontanément une structure en hélice α.
D’après concours Paris 11

156 À propos des propriétés physicochimiques des acides gras :


 a. Le point de fusion d’un acide gras dépend de sa longueur et de son degré
d’insaturation.
 b. Tous les sels d’acides gras sont appelés savons.
 c. La partie apolaire des acides gras contient des atomes d’oxygène.
 d. Le pôle acide d’un acide gras peut s’associer à des molécules d’eau.
 e. Les acides gras à courte chaı̂ne (< 10 carbones) sont les plus abondants dans
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

les cellules.
D’après concours Nancy

157 À propos de l’acide arachidonique :


 a. L’acide arachidonique est un acide gras saturé.
 b. Certaines phospholipases A1 reconnaissent spécifiquement l’acide arachido-
nique.
 c. Les prostaglandines sont des dérivés de l’acide arachidonique.
 d. Les leucotriènes sont des dérivés de l’acide arachidonique.
 e. Les prostaglandines et les leucotriènes sont dégradés rapidement.
D’après concours Nancy
172 Concours blancs • UE 1

158 Les sphingomyélines :


 a. Contiennent un groupement phosphate.
 b. Sont des lipides membranaires.
 c. Contiennent un glycérol.
 d. Contiennent deux acides gras.
 e. Contiennent un ou plusieurs oses.
D’après concours Paris 11

159 Le saccharose :
 a. Est composé de D-glucose et de L-fructose.
 b. Est un dimère d’alpha-D-glucose.
 c. Est un glucide réducteur.
 d. Est appelé en nomenclature systématique  béta-D-fructofuranosyl (1-1) alpha-
glucopyranoside  .
 e. Existe dans les cannes à sucre.
D’après concours Nancy

160 Concernant les glucides alimentaires :


 a. La cellulose peut être hydrolysée par l’amylase salivaire.
 b. L’hydrolyse totale de l’amidon requiert une alpha 1-4 glucosidase (amylase),
une alpha 1-6 glucosidase et une maltase.
 c. Le lactose est formé de deux molécules de galactose.
 d. Le galactose est un stéréoisomère du glucose.
 e. Le saccharose est formé d’une molécule de glucose et d’une molécule de fruc-
tose.
D’après concours Paris 6

161 Parmi les propositions suivantes concernant le glucose, laquelle est fausse :
 a. Il a le même poids moléculaire que le fructose.
 b. En solution acqueuse, il peut se trouver sous forme linéaire, pyranosique ou
furanosique.
 c. L’anomérie est due à la mutarotation.
 d. L’isomérisation en fructose est impossible.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

162 L’isocitrate déshydrogénase catalyse la transformation de l’isocitrate en α-cétoglutarate


et utilise le NAD+ comme coenzyme. Les courbes ci-dessous représentent les variations de
la vitesse initiale (vi ) en fonction de la concentration d’isocitrate et en présence de différentes
concentrations d’ADP. Le NAD+ (en excès) ne constitue pas un facteur limitant.
UE 1 • Concours blancs 173

UE1
Parmi les propositions suivantes, laquelle est exacte ?
 a. L’ADP diminue l’affinité de l’enzyme pour son substrat.
 b. L’ADP augmente la vitesse maximale de l’enzyme.
 c. L’enzyme présente une cinétique michaelienne en présence de la plus grande
concentration en ADP.
 d. L’ADP est un inhibiteur allostérique de l’enzyme.
 e. L’isocitrate déshydrogénase est une enzyme allostérique appartenant au
système V.
D’après concours Paris 11

163 On s’intéresse à l’effet de l’ADP et de l’ATP sur l’activité enzymatique de l’enzyme


PKM2. Pour cela, on mesure la valeur de la vitesse de la réaction V, en présence de concen-
trations fixes d’ADP ou d’ATP, pour des concentrations croissantes de PEP, le substrat de
l’enzyme.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. L’ADP se comporte comme un activateur non compétitif de PKM2.
 b. L’ATP se comporte comme un inhibiteur compétitif de PKM2.
 c. Le site de fixation de l’ATP sur PKM2 est distinct de celui du site actif.
 d. La Vmax de la réaction en présence d’ATP est de l’ordre de 0, 5 µmol/min.
 e. L’affinité de PKM2 pour le PEP est de l’ordre de 2 × 10−7 M.
D’après concours Paris 12
174 Concours blancs • UE 1

164 Concernant la phosphorylation oxydative et la chaı̂ne respiratoire :


On donne les cinq affirmations suivantes :
1. La translocation de protons de la matrice mitochondriale vers l’espace intermembranaire
au niveau des complexes I, II et IV permet la synthèse d’ATP.
2. La synthèse d’ATP est localisée dans la matrice mitochondriale.
3. Le monoxyde de carbone se fixe sur le Fe3+ du Complexe IV (Cytochrome oxydase) blo-
quant le transfert d’électrons.
4. Le cyanure se fixe sur le Fe3+ du complexe IV (cytochrome oxydase) bloquant le transfert
d’électrons.
5. Le 2, 4-dinitrophénol et les hormones thyroı̈diennes sont des agents découplants court-
circuitant l’ATP synthase.
Parmi les combinaisons suivantes, indiquez celle dont toutes les affirmations sont exactes.
 a. 1, 2, 3.  b. 1, 2, 4.  c. 1, 3, 5.  d. 2, 3, 5.  e. 2, 4, 5.
D’après concours Paris 11
QCM n◦ 165 à 169 :

D’après concours Paris 12

165 Quelle(s) est(sont) la(les) réaction(s) catalysée(s) par une enzyme dont le coen-
zyme est la biotine ?
 a. A.  b. B.  c. C.  d. D.  e. E.

166 Quelle(s) est(sont) la(les) réaction(s) catalysée(s) par une transférase ?


 a. A.  b. B.  c. C.  d. D.  e. E.

167 Quelle(s) est(sont) la(les) réaction(s) impliquée(s) dans la néoglucogenèse ?


 a. A.  b. B.  c. C.  d. D.  e. E.
UE 1 • Concours blancs 175

UE1
168 Quel est le composé III parmi les suivants ?
 a. Oxaloacétate.
 b. Phosphoénolpyruvate.
 c. Dihydroxyacétone phosphate.
 d. Lactate.
 e. Alanine.

169 De quel(s) type(s) d’enzyme le composé IV peut-il être le substrat parmi les sui-
vants ?
 a. Déshydrogénase.
 b. Carboxylase.
 c. Kinase.
 d. Transaminase.
 e. Isomérase.

Biologie moléculaire
170 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
 a. Le promoteur d’un gène n’est pas utile à l’ARN polymérase.
 b. L’ARN polymérase de type II utilise une amorce d’ADN.
 c. Les introns sont éliminés lors de l’épissage.
 d. La coiffe modifie l’une des adénines de l’extrémité polyA des ARN pré-
messagers.
 e. Le site d’initiation de la transcription est identique au site d’initiation de la
traduction.
D’après concours Lille

171 Dans une réaction de PCR :


 a. À chaque cycle, la phase d’hybridation précède la phase de dénaturation.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 b. Les amorces utilisées sont des molécules artificielles d’ADN double brin.
 c. La taille de la région amplifiée est de l’ordre du million de paires de bases.
 d. L’ADN polymérase étend les amorces dans le sens 5’ vers 3’.
 e. L’ADN polymérase utilisée est thermostable.
D’après concours Rouen

172 Concernant la délétion d’un exon de 187 nucléotides (exon présent au milieu
d’un gène), quelle est la proposition fausse ?
 a. L’ARN messager qui en résulte porte un décalage du cadre de lecture.
 b. Un codon stop en phase avec le cadre de lecture apparaitra rapidement en aval
de la délétion.
176 Concours blancs • UE 1

 c. La protéine traduite à partir de cet ARN messager n’aura pas la partie C-


terminale.
 d. La protéine traduite à partir de cet ARN messager sera de séquence différente
mais de taille normale.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

173 Concernant les mécanismes de réparation et de recombinaison de l’ADN, quelle


est la proposition fausse ?
 a. La réparation par excision de nucléotides (NER) concerne majoritairement des
lésions d’origine endogène comme la réparation de site abasique.
 b. La réparation post-réplicative nécessite la reconnaissance du brin néosynthétisé,
soit par la présence d’encoche, soit par l’absence de méthylation selon les
espèces.
 c. Les mécanismes de sauvegarde peuvent être délétères en transformant une
molécule non excrétable en agent mutagène.
 d. Un événement de recombinaison générale homologue chez les procaryotes
nécessite la présence de protéine RecA qui permet l’appariement d’un brin ex-
posé au brin d’ADN homologue.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

174 On a établi qu’une molécule d’ADN en double hélice a un rapport bases puriques/bases
pyrimidiques de 1/4 dans une de ses chaı̂nes nucléotidiques.
Quel est le rapport bases puriques/bases pyrimidiques dans l’autre chaı̂ne ?
 a. 1/4.  b. 4/1.  c. 5/1.  d. 1/5.  e. 4/5.
D’après concours Paris 11

175 Le gène responsable d’une maladie neurodégénérative contient une séquence nucléo-
tidique de plusieurs triplets CAG disposés en tandem. Cette séquence est localisée dans un
exon du gène.
Afin de détecter si cette séquence d’ADN est impliquée dans cette maladie, une amplification
de l’exon du gène contenant cette répétition est effectuée chez deux sujets sains (S1 et S2)
et un sujet malade (M), suivie d’une mesure précise de la taille des fragments amplifiés par
électrophorèse sur un gel de polyacrylamide.
Les résultats de ces analyses sont reportés dans la figure ci-dessous :
UE 1 • Concours blancs 177

UE1
Parmi les propositions suivantes lesquelles sont exactes ?
 a. Les exons des deux sujets sains sont identiques en taille et nombre de
répétitions.
 b. L’exon du sujet S2 est plus long que celui du sujet S1 et contient 40 répétitions
CAG supplémentaires.
 c. L’exon du sujet M est plus long que celui du sujet S1 et contient 100 répétitions
CAG supplémentaires.
 d. L’anomalie génétique est associée à une augmentation du nombre de triplets
CAG chez le sujet M.
 e. La technique utilisée ne permet pas la détection de cette maladie.
D’après concours Paris 11

176 Au cours de la réplication de l’ADN, le brin direct :


 a. Est synthétisé comme amorce.
 b. Est synthétisé dans le sens 3’ vers 5’.
 c. Est synthétisé à partir du même brin matrice de part et d’autre d’une origine de
réplication.
 d. Sert d’amorce à la primase.
 e. Sert de substrat à l’ADN ligase.
D’après concours Paris 6
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

177 Concernant la machinerie de traduction, quelle est la proposition FAUSSE ?


 a. Les acides aminés sont activés et transférés sur leurs ARN de transfert (ARNt)
correspondants par les aminoacyl-ARNt synthétases.
 b. Il existe deux types d’amino-acyl ARNt synthétases par cellule eucaryote.
 c. Chez les procaryotes, le codon d’initiation est défini par la reconnaissance de la
coiffe de l’ARNmessager par la petite sous-unité du ribosome.
 d. L’activité de peptidyl-transférase est portée par la grande sous-unité
ribosomique.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
178 Concours blancs • UE 1

178 Concernant l’initiation de la traduction chez les eucaryotes :


 a. L’ARNtmet se lie à la grande sous-unité ribosomale.
 b. L’ARNtmeti et elF2-GDP s’associent pour former un complexe.
 c. La petite sous-unité ribosomale se positionne sur l’ARNm avant l’arrivée de la
grande sous-unité, puis celle de l’ ARNtmet .
 d. Le facteur d’initiation elF4 possède une activité hélicase pour séparer les deux
brins de l’ARNm afin de le rendre accessible à la machinerie de la traduction.
 e. L’arrivée de la grande sous-unité ribosomale fait suite au départ des facteurs
elF.
D’après concours Paris 11

179 À propos de l’ADN hautement et moyennement répétitif :


 a. Les séquences satellites sont localisées dans les centromères, les séquences mi-
nisatellites au niveau télomérique et les microsatellites sont dispersés dans le
génome.
 b. La maladie de Huntington correspond à une amplification de triplets CAG.
 c. Les séquences LINE comportent typiquement environ 300 paires de bases, avec
un site de restriction reconnu par les enzymes Alu.
 d. Les séquences LINE comportent des répétions du site cible à chaque extrémité,
une région UTR promoteur et deux cadres de lecture ORF1 et ORF2, dont l’un
code une transcriptase inverse.
 e. Les séquences LINE peuvent s’insérer dans un gène fonctionnel et invalider sa
fonction. Ce mécanisme a été décrit dans la maladie de Duchenne.
D’après concours Nancy

180 Concernant le génome humain, quelle est la proposition fausse ?


 a. Il contient environ 21 000 gènes codant pour des protéines.
 b. Les séquences codantes couvrent environ 2 % du génome.
 c. Les séquences répétées couvrent environ 6 % du génome.
 d. Les gènes du génome présentant des homologies de séquence codante sont des
paralogues.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
UE 1 • Corrigés 179

UE 1 QCM classés (corrigés)

Corrigés
1. Chimie générale
Atomistique
1 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. vrai. La notion d’atome fut introduite dès l’Antiquité par les philosophes grecs Démocrite
et Empédocle. Hypothèse : les corps sont constitués de particules très légères, invisibles et
indivisibles : les atomes.
• b. faux. La charge de l’électron est négative. q(e−) = −e = −1, 6 × 10−19 C.
• c. faux. La masse d’un atome ZA X est donnée par la relation : m = Zm p + (A − Z)mn + Zme−
Si l’on néglige la masse des électrons et pose m p ≈ mn , alors m = A.m p donc m (Fe) = 56.m p .
Avec m p = 1, 672 × 10−27 kg on obtient donc m(Fe)= 56 × 1, 672 × 10−27 = 93, 6 × 10−27 kg
soit ≈ 9, 3 × 10−21 µg.
m
• d. vrai. e. faux. La quantité de matière de morphine dans les 200 mL est n = , soit
M
1
n= ≈ 3, 5 × 10−3 ,
285
0, 0035
La concentration de la solution injectable est C = n/V soit C = = 0, 0175 mol.L−1 .
0, 2
2 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• b. faux. La configuration est : [Ar] 3d6 4s2
• c. faux. La configuration est : [Ar] 3d5 4s0
• e. faux. Fe3+ est plus stable que Fe2+ car sa configuration électronique ne présente que des
sous-couches pleines ou à moitié pleines.

3  a.   b.   c.  d. 
 e.
• a. faux. La réaction est :
Hg(g) → Hg+(g) + e−
• b. vrai.
Au, colonne 11, a pour configuration électronique : [Xe] 4 f 14 5d10 6s1
Hg, colonne 12, a pour configuration électronique : [Xe] 4 f 14 5d10 6s2 .
• d. faux. Il s’agit d’un électron d’une orbitale s.

4  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux. L’exception à la règle de Klechkowski concerne les sous couches de valence
ns2 (n − 1)d4 et ns2 (n − 1)d9 pour donner ns1 (n − 1)d5 et ns1 (n − 1)d10 , suite à la sta-
bilité particulière des sous-couches d, demi-saturées ou saturées.
• b. vrai et e. vrai. Le cuivre 29 Cu est en 3d10 4s1 et non 3d9 4s2 . C’est un élément de transi-
tion.
• c. faux. exemple : Cu2+ et Cu+ .
• d. vrai. Comme 47 Ag [Kr] 4d10 5s1 , Cu et Ag appartiennent à la même colonne.
180 Corrigés • UE 1

5  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
10 2 1
• a. faux. C’est : [Kr] 4d 5s 5p .
• c. faux. Il possède 3 électrons de valence.
• e. faux. C’est : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 4d1 .

6  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. La configuration est : [Ar] 4s1 .
• b. faux. La configuration : [ Kr] 4d2 5s2 a 2 électrons de valence.
• c. vrai. La configuration est : [Xe] 4 f 14 5d1 6s2 .
• d. vrai : 18 électrons.
• e. vrai : 10 électrons.

7 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. vrai. Attention, on parle de charge nucléaire et non de charge atomique. Elle n’est donc
pas modifiée en enlevant des électrons sans toucher au noyau.
• b. vrai. si l’on néglige la masse des électrons.
• c. faux. Les propriétés chimiques sont liées au nombre d’électrons du niveau de valence.
• d. faux. Le rayon d’un ion est plus petit que celui de son atome.
• e. faux. Le potentiel de la ne ionisation est toujours supérieur à celui de la première ionisa-
tion (arracher un électron à un édifice neutre).

8 
 a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• b. faux. Pour n donné, l est compris entre et n − 1.
• c. vrai. Avec n = 4 et l = 3, m prend 2l + 1 valeurs soit 7 OA dégénérées donc 14 électrons
(sous-couche f ).
• d. faux. Le nombre d’orbitales est égal à n2 donc 16 orbitales.
• e. vrai. On a : −l  m  l.
m étant indépendant de l’énergie les 2l + 1 OA sont toutes de même énergie avec des orienta-
tions spatiales différentes, elles sont dites dégénérées.

9 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. vrai. La configuration électronique de 24 Cr est [Ar] 4s1 3d5 .
• b. vrai. La configuration électronique de 25 Mn2+ est [Ar] 4s0 3d5 .
• c. vrai. La configuration électronique de 26 Fe3+ est [Ar] 4s0 3d5 .
• d. faux. La configuration électronique de 26 Fe est [Ar] 4s2 3d6 .
• d. faux. La configuration électronique de 23 V est [Ar] 4s2 3d3 .

10  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. 3s est plus électropositif que 3s2 donc Ei est inférieure.
1

• b. faux. C’est le contraire, cf. a.


• c. vrai. 9 F est le plus électronégatif.
UE 1 • Corrigés 181

• e. vrai. L’électronégativité diminue lorsqu’on descend une colonne.

Corrigés
11  a.  b.  c. 
 d. 
 e.
On considère le 34 Se.
• a. faux. Pour 6 C, on a : [He] 2s2 2p2 ; groupe 14 ; période II.
Pour 34 Se, on a : [Ar] 4s2 3d10 4p4 ; groupe 16 ; période IV.
• b. faux. La règle de Hund précise qu’on remplit des OA de même énergie en occupant le
maximum d’OA par des électrons de spins antiparallèles.
• c. faux. 20 Ca : 4e période ; groupe 2 ; E1,i = 6, 11 eV.
34 Se : colonne 16 ; période IV ; E 1,i = 9, 75 eV.
E1,i augmente dans une période.
• d. vrai. 22 Ti [Ar] 4s2 3d2
4
34 Se : structure en 4p donc deux électrons célibataires aussi.
• e. vrai. 29 Cu 4s 3d10 donc même nombre d’électrons sur les orbitales 3d.
1

12  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. Il s’agit du nombre de nucléons.
• d. vrai. On a : (3 × 85 + 1 × 87)/4 = 85.

13  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
Il s’agit d’éléments alcalins : colonne 1, structure en ns1 .
• a. faux. On a : ........4s2 4p6 5s1 , soit [Kr] 5s1 .
• b. faux. On a : [Xe] 6s1 .

14  a.  b. 
  c.   d.   e.
• a. vrai. 4e période entraı̂ne 19  Z  36 ; colonne 6 signifie 6 électrons sur le niveau de
valence. Il s’agit de 24 Cr [ Ar] 4s1 3d5 .
• b. faux. L’électronégativité Pauling détermine l’aptitude que possède un atome à s’appro-
prier le doublet de liaison l’associant à un autre élément.
• c. vrai. Les éléments du groupe p appartiennent au groupe de 13 à 18.
Sont donc concernés : 10 Ne groupe 18 ; 15 P groupe 15 ; 33 As groupe 15 ; 36 Kr groupe 18.
• d. vrai. n = 4 pour 36 Kr l ∈ {0, 1, 2, 3} ml ∈ {−3, −2, −1, 0, +1 − +2 − +3} m s = −1/2.
• e. vrai. Il s’agit de 24 Cr [Ar] 4s1 3d5 et de 25 Mn [Ar] 4s2 3d5 .
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

15  a.  b.  c. 
  d.  e.
• a. vrai. As est dans la colonne 15 (groupe V A ), 4e période.
• b. faux : 5 électrons de valence.

16  a.  b.   c.  d.  e.
As est dans la colonne 15 (groupe V A ), 5e période.
• a. faux. As fait partie du bloc p (4s2 4p3 ).
• b. faux. B est en colonne 13 (groupe III A).
• d. faux. Le fluor appartient à la colonne 17 (groupe VII A).
182 Corrigés • UE 1

17  a.  b. 
 c.  d. 
 e.
32
• a. faux. L’isotope majoritaire est S.
• b. faux : 32
16 S possède x électrons et 16 protons.
• d. faux : 9 F est le plus électronégatif.
• e. vrai : structure en 3s2 3p6 .

18  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
1
• a. faux. On peut obtenir : Cs? [Xe] 6s .
• b. vrai. On peut obtenir : Ba2+ [Xe] 6s2 .
• c. faux. On peut obtenir : I− [Kr] 4d10 5s2 5p5 .
• d. vrai. Il s’agit de : Cu+ et Cu2+ .
• e. vrai. On peut obtenir : Ce2+ [Xe] 4 f 2 6s2 , et aussi Ce3+ et Ce4+ .

19  a.   b.  c.   d.  e.
• a. faux. Il s’agit de 20 Ca qui est un alcalinoterreux (colonne 2).
• b. vrai. Il s’agit de 35 Br.
• c. faux. Il n’en possède aucun.
• d. vrai. Les éléments de la colonne 2 sont électropositifs.
• e. faux. 35 Br− , de configuration 3p6 4s2 , est électronégatif.

20  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
Dans la théorie VSEPR, on a ici AXm En avec A atome central, donc 15 P en 3s2 3p3 ,
m = 4, 4 atomes périphériques 1 oxygène et 3 chlores.
n = 0 aucun doublet non liant.
Géométrie de type AX4 donc tétraédrique.
• d. vrai. Dans POCl3 l’angle ClPO est > 109, 5◦ , l’angle ClPCl est < 109, 5◦ . La double
liaison est plus volumineuse que la simple liaison. La distance P=O est plus courte que PCl.
• e. vrai. Pas de centre de symétrie, le centre de gravité des charges +, atome P, n’est pas
confondu avec celui des charges négatives.

21  a.  b.  c.  d. 
 e.
Si l’on considère la géométrie moléculaire nous avons :
• BeH2 soit H - Be - H, du type AX2 soit un angle de 180◦ .
• BF3 , du type AX3 E0 ; molécule trigonale plane ; 120◦ .
• CCl4 , du type AX4 E0 molécule tétraédrique ; 109, 5◦ .
• NH3 , du type AX3 E1 molécule pyramidale à base triangulaire ; 107, 3◦ .
• H2 O, du type AX2 E2 molécule coudée ; 104, 5◦ .
La proposition vraie est la e. .

Cinétique

22 
 a.   b.  c.  d.   e.
• a. vrai, d. faux et e. vrai. Un profil énergétique consiste en un graphique représentant
UE 1 • Corrigés 183

l’évolution de l’énergie du système en fonction de la coordonnée de réaction (ou coordonnée

Corrigés
réactionnelle), elle-même liée aux distances et aux orientations des espèces pendant la réaction
chimique. Pour une réaction se faisant en une seule étape (c’est-à-dire un seul processus
élémentaire), on représente à gauche les réactifs, à droite les produits et entre les deux l’état
de transition.
Ce dernier est un état d’énergie plus haute que celles des réactifs et des produits donc moins
stable qu’eux.
• b. vrai. L’énergie d’activation est l’énergie minimale qu’il faut apporter à la réaction pour
qu’elle puisse avoir lieu. C’est donc l’énergie qu’il faut fournir pour franchir le maximum
(local dans le cas d’une réaction comportant plusieurs actes élémentaires) au niveau de l’état
de transition, soit la différence d’énergie entre l’état initial (des réactifs) et l’état de transition.
• c. faux. Une réaction est endothermique si l’énergie des produits est supérieure à celle des
réactifs. Dans ce cas-là, le système absorbe globalement de l’énergie entre l’état initial et
l’état final. Sinon, la réaction est exothermique.

23  a.  b. 
  c.   d.  e.
• a. vrai. Pour une réaction d’ordre 1 on a : t1/2 = ln 2/k = 0, 693/k.
• c. vrai. k = 0, 693/1100 = 6, 3 × 10−4 min−1 .
• d. vrai. Si [A0 ] et [A] sont les concentrations de A à t = 0 et à t ultérieur, la forme intégrée
de la loi de vitesse s’écrit :
ln[A0 ]/[A] = kt ou [A] = [A0 ]e−kt .
Avec les données numériques de la question le calcul donne [A3300 ] = 0, 3 mol.L−1 .

24  a.  b.   c.  d.  e.
La vitesse d’une réaction (du type α R1 + β R2 + . . . −→ γ P1 + δ P2 + . . .) se faisant à volume
1 d[Ai ]
constant peut se mettre sous la forme : v =
νi dt
avec Ai un réactif ou un produit et νi le coefficient stœchiométrique algébrique (positif pour
les produits et négatif pour les réactifs).
Ainsi, l’unité de la vitesse est : mol.L−1 .s−1 (proposition c. ). Par contre, l’unité de la constante
de vitesse k dépend de l’ordre de la réaction.

25 
 a.  b.  c.  d. 
 e.
• On pose l’hypothèse que la réaction est d’ordre 1 (première proposition à vérifier). Dans
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

ce cas-là, la loi d’évolution de la concentration avec le temps permettant d’obtenir une droite
doit être de la forme : ln[ATP] = ln [ATP]0 − kt. La proposition a. est donc vraie.
On doit donc établir la régression linéaire de la fonction ln[ATP] = f (t) et vérifier que le
coefficient de corrélation est proche de 1 pour valider cette hypothèse.
On trouve l’équation : ln[ATP] = −1, 46 × 10−5 t − 3, 92, avec un coefficient de corrélation
r2 = 0, 999 997. L’hypothèse est donc validée.
Par identification, on obtient directement la valeur de la constante de vitesse :
k = 1, 46 × 10−5 s−1 . La proposition f. est donc juste alors que l’affirmation b. est fausse.
Remarque : on suppose que l’ordre par rapport au solvant H2 O est nul ou que la constante k
est en réalité une constante de vitesse apparente de la forme k = k [H2 O]β .
d ln k Ea
• Pour obtenir la valeur de la constante k à 40 ◦ C, on utilise la loi d’Arrhénius =
dT RT 2
184 Corrigés • UE 1

en l’intégrant entre les deux températures notées T 1 et T 2 .


kT     
Ea 1 1 Ea 1 1
On obtient : ln 2
= − soit kT2 = kT1 exp −
kT R T1 T2 R T1 T2
1

Après application numérique (en n’oubliant pas de mettre les températures en K et l’énergie
d’activation en J.mol−1 ), on trouve : kT2 = 4, 67 × 10−4 s−1 .
Remarque : les à 0, 01×10−x près signifient simplement que l’on ne garde que trois chiffres
significatifs dans les calculs.
• La constante de vitesse k d’une réaction donnée ne dépend que de la température donc ne
dépend pas de la concentration initiale en réactif, quel que soit l’ordre de la réaction. Par
contre, le temps de demi-réaction (temps au bout duquel la moitié du réactif limitant a été
consommé) dépend de cette concentration (relation qui dépend de l’ordre de la réaction).

26  a.  b.   c.  d.  e.
• La première série d’expériences nous permet d’écrire la loi de vitesse sous la forme :
v = k[NO]α [O2 ]1 .
• La deuxième série d’expériences (où [O2 ] = cste) nous permet d’écrire cette loi sous la
forme : v = kapp [NO]α soit ln v = ln kapp + α ln[NO] avec kapp = k[O2 ]1
La régression linéaire de la fonction ln v = f (ln[NO]) nous donne :
ln v = 2, 01 ln[NO] + 5, 09 avec un coefficient de corrélation r2 = 0, 9999895.
Par identification, on en déduit que l’ordre partiel par rapport au monoxyde d’azote est :
α = 2.
• Ainsi, la loi de vitesse est : v = k[NO]2 [O2 ]1 . La seule proposition correcte est donc la
proposition c.

27  a.  b.  c.   d.  e.
En utilisant à nouveau la régression linéaire de la réponse précédente, on obtient par identifi-
cation : ln kapp = 5, 09 soit kapp = 162 L.mol−1 .s−1 (unité trouvée grâce à l’expression
de la vitesse)
En déterminant cette constante de vitesse apparente pour chaque expérience, on trouve :
kapp = 150 L.mol−1 .s−1 pour les quatre premières expériences et kapp = 144 L.mol−1 .s−1
pour la dernière.
Par conséquent, la réponse attendue était l’affirmation d.

28  a.  b.  c.  d.  e.

• La décomposition de l’antibiotique, que l’on notera A, suit une loi de vitesse d’ordre 1.
Ainsi, la loi d’évolution de [A] en fonction du temps et l’expression du temps de demi-vie
ln 2
(ou demi-réaction) sont : [A]t = [A]0 e−kt et t1/2 =
k
• La deuxième relation, nous permet de déterminer la valeur de la constante de vitesse :
ln 2
k= = 1, 65 an−1 = 0, 4 mois−1
t1/2
• Pour t = 3 mois, on utilise k = 0, 14 mois−1 et la première relation. On trouve :
[A]3 mois = 3, 9.10−3 mol.L−1 . Pour t = 1 an, on utilise k = 1, 65 an−1 et on trouve :
[A]1 an = 1, 15.10−3 mol.L−1 . La bonne réponse était donc la proposition a.
UE 1 • Corrigés 185

29  a.   b.   c.  d.  e.

Corrigés
• a. faux. Les acides et les bases sont les plus importants types de catalyseurs en catalyse
homogène.
• c. vrai. Une enzyme catalyse une réaction spécifique. La catalyse est homogène (substrats
et produits sont tous en solution aqueuse dans la même phase).
• d. faux. Un catalyseur ne modifie pas le rendement d’une réaction (effet cinétique).
• e. faux. Un catalyseur accélère une réaction thermodynamiquement possible.

30 
 a.  b. 
 c.  d. 
 e.
d[A]
• a. vrai. La vitesse de formation d’une espèce A s’écrit toujours : v f = .
dt
• b. faux, c. vrai et d. faux. Dans le graphique représentant l’évolution de la concentration
du diiode en fonction du temps, la vitesse instantanée de sa formation correspond à la pente
de la tangente à la courbe au point considéré.
Ainsi, cette vitesse est plus importante dans le cas de l’expérience 2 que pour l’expérience
1 (expériences où seules les concentrations sont modifiées) mais également dans le cas de
l’expérience 4 par rapport à l’expérience 2 (expériences où seule la température est modifiée).
• e. vrai. Dans les mêmes conditions de concentrations et de température, on constate que
l’ajout d’ions Fe2+ a pour effet d’augmenter la vitesse de la réaction (expériences étudiées :
1 et 5). Par conséquent, les ions Fe2+ jouent le rôle de catalyseur.

31  a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. La pente de la courbe (4) n’est pas 100 fois supérieure à celle de la courbe (1)
• b. vrai. D’après les conclusions de la question précédente, les conditions optimales sont :
concentrations élevées, température élevée et présence d’ions Fe2+ .
• c. vrai. Les molécules sont en mouvement perpétuel. Cette agitation est d’autant plus im-
portante que la température est grande. On parle d’agitation thermique.
• d. faux. L’effet de la température nous montre que la réaction est favorisée lorsqu’elle
absorbe de l’énergie thermique donc qu’elle est endothermique. Par contre, on ne peut pas
prédire que la réaction est également endergonique à partir de l’effet de la température uni-
quement.
• e. vrai. Les courbes représentées nous permettent de déterminer les vitesses initiales de
chaque expérience. Or, cette vitesse initiale a pour expression :
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β
v0 = k [I− ]0 [S2 O2− avec [I− ]0 = 2 [S2 O2−
α
8 ]0 8 ]0
 α q
2− β
d’où v0 = k 2[S2 O8 ]0 [S2 O8 ]0 = k 2 [S2 O2−
2− α
8 ]0 avec q = α + β
 α
Ainsi ln v0 = ln k 2 + q ln [S2 O2− ].
8 0 
La régression linéaire de ln v0 = f ln [S2 O2−
8 ]0 nous permet de trouver q, l’ordre global de
la réaction (celui-ci correspondra au coefficient directeur de l’équation de droite). La propo-
sition e. est donc correcte, bien que la détermination de l’ordre ne soit pas directe.

Thermochimie

32  a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux. L’expression est ∆r G◦ = ∆r H ◦ − T ∆r S ◦ .
186 Corrigés • UE 1

• b. faux. Comme ∆r H ◦ < 0, la réaction dégage de la chaleur, elle est exothermique.


• La proposition c. est fausse. Comme ∆r G < 0, la réaction est exergonique, elle se fait spon-
tanément.
p2 (HI)
• d. faux. Pour l’équilibre considéré, on a : K p = Kc = ·
p(H2 ).p(I2 )
p2 (HI)
Comme p(H2 ) = p(I2 ), on aurait K p = 2 ·
p (H2 )
D’autre nous avons la relation : ∆r G◦ = −RT ln K p . Compte tenu des données numériques et

après calcul nous obtenons K p = 3, soit K p = 1, 733 ce qui donne : p(HI) = 1, 73.p(H2 ) =
1, 73.p(I2 ).

Comme pi = P◦ = 1 atm la proposition d. est fausse.
i

33  a.  b.   c.   d.   e.
L’expression énergie libre est insuffisante. S’agit-il de l’énergie libre de Gibbs ou de Hel-
moltz ? Nous prendrons l’enthalpie libre ∆r H ◦ .
• a. faux. Pour une réaction endothermique ∆r H ◦ > 0. La réaction chimique absorbe de la
chaleur.
• b. faux. Un réactif nucléophile (ami des noyaux) est un donneur d’électrons. C’est soit un
anion X, soit une molécule neutre possédant un doublet libre.
• c. vrai. CH3 − CH2+ > CH3+
La stabilité d’un carbocation est augmentée par tout ce qui lui permet de survivre avec six
électrons et une charge positive, donc favorisé par effet +I ou par effet mésomère.
• d. vrai. Il est électrophile, ami des électrons ; (C3 H7 )4 N+ carbocation quaternaire.
• e. vrai. exemple : AlCl3
Un acide de Lewis est un accepteur de doublet, il présente une orbitale vacante.

34  a.  b.   c.  d.  e.
L’équation de la réaction de combustion du glucose est :
C6 H6 O6(s) + 6 O2(g) → 6 CO2(g) + 6H2 O(l)
• a. faux. Elle produit 6 moles de dioxyde de carbone.
• b. faux. Elle produit 6 moles d’eau.
• c. vrai ; voir l’équation de réaction ajustée.
• d. faux. On a ∆H ◦ < 0 ; la réaction est exothermique comme toute combustion.
• e. faux. Dans le S.I l’unité de mesure de la chaleur est le Joule ( 1 calorie ≈ 4, 18 J).

35  a.  b.  c.   d.  e.
D’après la relation de Guldberg et Waage, la constante d’équilibre est :

i [Pi,eq ]
νi
Keq =  où P désigne les produits et R les réactifs.
j [R j ]
ν j

• a. faux. Ce sont les produits qui prédominent.


• b. faux. Elle est négative car ∆r G◦ = −RT ln Keq .
• c. faux. Les acides faibles en solution aqueuse ont des pKa compris entre 0 et 14 ; où
pKa = − log Ka.
UE 1 • Corrigés 187

n1 n2 ∆E ◦
• d. d’après la relation suivante : log Kr =

Corrigés
0, 06
γi C i
• e. faux. L’activité est : ai = où γ est le coefficient d’activité, C ◦ la concentration mo-
C◦
laire du soluté i (en mol.L−1 ).
Par conséquent, ai tend vers Ci si γ tend vers 1 ; ce qui est le cas des solutions diluées.

36  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux. La fusion est le passage de l’état solide ordonné vers l’état liquide moins ordonné,
il faut fournir de l’énergie ∆Hfusion > 0.
La liquéfaction est le passage de l’état gaz (désordonné) vers l’état liquide (moins désordonné)
donc ∆Hliq < 0. Le système cède de l’énergie au milieu extérieur.
• b. faux. La sublimation est le passage de l’état solide à l’état gazeux ; donc ∆Hsub =
∆Hfus + ∆Hvap .
• c. vrai. H est une fonction d’état extensive du système étudié, décrite à l’aide des variables
d’état (T, P, ni ).
• d. faux. ∆Hion correspond à la réaction Xgaz → X(g) +
+ e− , toujours endothermique.
• e. faux. Elle est toujours plus élevée pour la seconde car il faut arracher un électron à un
cation.

37  a.  b.  c. 
  d.  e.
• a. vrai. On a : H = U + PV où H est l’enthalpie et U l’énergie interne.
• b. faux. ∆r S renseigne sur l’organisation/désorganisation associée à une réaction. Si ∆r S >
0 la réaction chimique conduit à une désorganisation du système, en augmentant la quantité
de matière de gaz.
• c. faux. Comme ∆r H > 0 la réaction est endothermique ; elle absorbe de la chaleur.
• d. vrai. La réaction A(s) → B(l) + C(g)
conduit à une désorganisation du système, soit : ∆r S > 0 ;
 est exothermique, soit : ∆r H < 0
 et comme ∆r G = ∆r H − T ∆r S alors ∆r G < 0, la réaction est exergonique, elle se fait
spontanément.
• e. faux. W n’est pas une fonction d’état, il dépend de la nature de la transformation, du
chemin suivi pour passer de l’état initial à l’état final.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

38  a. 
 b.  c.  d.  e.
 
aCaCO3(s) . PCO2 /P◦
• a. faux. L’expression de K p est K p = ·
aCaCO3(s)
L’activité des solides purs est = 1, P◦ la pression de référence donc K p = pCO2(g) .
• c. faux. CaCO3(s) est insoluble dans l’eau.
• d. faux. CaO(s) est partiellement soluble dans l’eau.
• e. faux. D’après la loi de Le Châtelier (principe de modération), à V et T constantes, une
augmentation de pression déplace l’équilibre dans le sens d’une diminution du nombre de
moles de gaz, donc dans le sens 2.
188 Corrigés • UE 1

39 
 a.   b.   c.  d.   e.
Acide lactique : C3 H6 O3 ; Acide pyruvique : C3 H4 O3 .
• a. vrai. On a : C3 H6 O3 = C3 H4 O3 + 2H+ + 2e− .
L’acide lactique est le réducteur du couple.
• b. vrai. Le nombre d’oxydation de Cb dans l’acide lactique est 0, dans l’acide pyruvique
+II, il y a donc oxydation.
• c. faux. La molécule présente deux doubles liaisons séparées par une simple liaison.
• d. faux. Comme pour le Cb de la proposition b, le Ca ne change pas de n.o.
• e. vrai. Si l’on compare les E ◦ , on constate que E1◦ > E2◦ . L’acide pyruvique est donc l’oxy-
dant le plus fort qui réagit avec le réducteur le plus fort NADH.

40 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. vrai. Considérons la demi-équation :
Pyruvate / Lactate Pyruvate + 2 H+ + 2e− = Lactate.
L’équation de Nernst s’écrit :
0, 06 [H + ]2 [Pyruvate]
E (pyruvate/lactate) = E1◦ + log
2 [Lactate]
Le potentiel apparent est E1◦  = E1◦ − 0, 06 pH et donc à pH = 7 les potentiel standards dans
les conditions biologiques sont E1◦  = −0, 19 V et E2◦  = −0, 32 V.
• c. vrai.
On utilise la relation ∆G◦ = −nF∆E ◦ avec n = 2F (Faraday) = 96 500 C.mol−1 .
On a : ∆E ◦ = E1◦  − E2◦  = 0, 13 V et on obtient : ∆G◦2 = −25 090 J.
• d. faux. On a : ∆S ◦ = 0. D’autre part la température est un facteur cinétique et non thermo-
dynamique.
• e. faux. L’expression de la constante de l’équilibre (2) dans le sens direct 1 s’écrit :
[NAD+ [Lactate]
Ke =
[Pyruvate][NADH][H+ ]
Pour pH=10 on a [H ] = 10 mol.L−1 . Pour pH=7 on a [H+ ] = 10−7 mol.L−1 .
+ −10

Donc Ke (pH10) > Ke (pH7).

41  a.  b. 
  c.   d.  e.
• b. faux. Une réaction de combustion dégage de la chaleur.
C’est une réaction exothermique : ∆r H < 0.
d. vrai. Ce sont des fonctions d’état, elles ne dépendent que des seules variables du système.
• e. faux. La réaction chimique A(g) → A(l) conduit à une organisation du système donc
∆r S < 0.

42  a.   b.  c.   d.  e.
• a. faux. On a :
[HI]2 n(HI) n(H2) n(H2)
Kc = ; [HI] = ; [I2 ] = ; [H] =
[H2 ][I2 ] V V V
n2(HI)
Kc peut donc s’écrire : Kc =
n(H2) .n(I2)
UE 1 • Corrigés 189

Les valeurs numériques du texte conduisent à 54, 76. La valeur donnée est celle de la réaction
1

Corrigés
inverse Kc = ·
Kc
p2 [HI]
• b. vrai. K p s’écrit K p =
p[H2 ]p[I2 ]
Les constituants sont tous à l’état gazeux donc [x] = nX/V = pX /RT et pX = [X]RT .
En reportant dans l’expression de K p on retrouve l’expression de Kc .
Plus généralement on a la relation Kc (T ) = K p (T ).(R.T/V)−ν
où ν est la variation des nombres stoéchiométriques : ∆ν = Σνproduits − Σνréactifs .
Dans le cas de la réaction proposée ∆ν = 0.
Les items suivants concernent les lois de Le Châtelier. En règle générale toute modification de l’une
des variables d’état intensives définissant un système provoque une évolution du système qui tend à
s’opposer à cette modification.

• c. faux. On ajoute un constituant inactif (qui n’intervient pas dans l’équation de réaction) à
P et T constantes. Ici faites attention ∆ν = 0, donc le système n’évolue pas.
• d. vrai. Par application du principe de modération, l’équilibre sera déplacé dans le sens 1,
avec consommation de H2 .
• e. faux. C’est dans le sens 2.

43 
 a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• a. vrai. Kc (T ) est inchangée, la température est constante.
• b. vrai. Toutes les espèces chimiques sont dans la même phase (gazeuse).
• c. vrai. Considérons un nouvel état initial :
2
H2(g) + I2(g) 1 2 HI(g)
état initial 0, 100 0, 100 0, 740 + 0, 500 = 1, 240
équilibre 0, 100 + xe 0, 100 + xe 1, 240 − 2xe
La constante d’équilibre s’écrit alors : Kc (T ) = (1, 240 − 2xe)2 /(0, 100 + xe)2 = 54, 76.
La résolution conduit à xe = 0, 053 mol et donc pour le nouvel équilibre :
n(HI) = 1, 24 − 2 × 0, 053 = 1, 134 mol.
• d. vrai. n(I2 ) = n(H2 ) = 0, 153 mol.
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44 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. vrai. Un système ouvert permet de réaliser des échanges énergétiques et de matière avec
le milieu extérieur. Un système fermé n’échange que de l’énergie avec le milieu extérieur.
Enfin, un système isolé ne permet aucun échange.
• b. faux. Les grandeurs intensives sont celles qui ne sont pas proportionnelles à la taille du
système et qui ne peuvent s’additionner par réunion de deux systèmes (exemples : température,
pression). Si on a n mol de A dans un système 1 et m mol de A dans un système 2, on ob-
tiendra n + m mol de A en réunissant ces deux systèmes. La quantité de matière est donc une
grandeur extensive.
• c. faux. La pression est un paramètre d’état puisqu’il permet de décrire l’état d’un système.
Ce paramètre peut soit être une variable d’état, soit une fonction d’état, cette dernière étant
déterminée à partir d’une équation d’état.
190 Corrigés • UE 1

• d. vrai. Une fonction d’état (par exemple la variation d’énergie interne ou de l’enthalpie)
ne dépend pas du chemin suivi entre l’état initial et l’état final puisqu’elle se détermine en
faisant la différence entre la valeur à l’état final et la valeur à l’état initial (quelles que soient
les valeurs intermédiaires).
• e. faux. Lorsque la variation d’enthalpie d’une réaction (ou plus simplement l’enthalpie de
la réaction) est positive, la réaction est dite endothermique. Si elle est négative, la réaction est
qualifiée d’exothermique.

45  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux, c. vrai, d. faux et e. faux. Lors d’une réaction exothermique, il y a dégagement
d’énergie sous forme de chaleur. Ceci est dû au fait que l’énergie des produits est plus faible
que celle des réactifs. C’est exactement le contraire dans le cas d’une réaction endothermique.
• b. faux. La variation d’énergie entre l’état final et l’état initial correspond à l’enthalpie de la
réaction. L’énergie d’activation correspond à la différence d’énergie entre l’état de transition
et l’état initial.

46  a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• c. vrai. La réaction C2 H4 + Cl2 −→ C2 H4 Cl2 correspond à la différence entre la première
équation et la deuxième équation donc l’enthalpie de cette réaction est :
∆H = ∆H1 − ∆H2 = 35, 5 kcal
• e. vrai. Pour déterminer l’enthalpie de formation de C2 H4 , on peut utiliser soit la première
réaction, soit la dernière.
Dans le premier cas, on a : ∆H1 = 2∆ f HCO + 2∆ f HH2 O − ∆ f HC2 H
2 4

Dans le deuxième cas, on a : ∆H = ∆ f HC − ∆ f HC2 H − ∆ f HCl


2 H4 Cl2 4 2

Dans les deux cas, il nous manque des données pour déterminer ∆ f HC .
2 H4

47  a.  b.  c. 
  d.  e.
• On suppose que le symbole prime  s’adresse aux expressions qui ne prennent pas en
compte ni pH, ni [H3 O+ ]. Ici, sauf indication contraire, le pH est égal à 7. On rappelle que les
conditions standard biologiques sont des conditions pour lesquelles la pression est de 1 bar et
le pH est égal à 7.
• a. vrai. L’enthalpie libre standard de la réaction étant reliée à la constante d’équilibre (stan-
dard) K ◦ par la relation ∆r G◦ = −RT ln K ◦ , on en déduit que pour une même température,
l’enthalpie libre de réaction augmente lorsque la constante d’équilibre diminue.
Ici, d’après l’équation (1), la constante d’équilibre a pour expression :
[ADP3− ][HPO2− 4 ][H3 O ]
+
K1◦ =  2
avec C ◦ = 1 mol.L−1 la concentration standard.
4−
[ATP ] C ◦

  [ADP3− ][HPO2− 4 ]
La constante d’équilibre (standard) modifiée K1◦ s’écrit : K1◦ =  2
[ATP4− ] C ◦

Les valeurs de K ◦ dépendent du pH (puisque le pH varie et que la constante d’équilibre K ne
dépend que de la température donc pas du pH). On a alors, lorsque le pH augmente, [H3 O+ ]

diminue donc K  augmente, soit ∆r G◦ diminue.
• b. faux et c. faux. Les enthalpies libres standard de réaction modifiée étant négatives pour
les réactions (1) et (2) (le pH ne pouvant modifier le signe), on en déduit qu’elles sont
UE 1 • Corrigés 191

exergoniques et qu’elles sont thermodynamiquement favorisées (à la température et au pH

Corrigés
considérés).
 
• d. vrai. ∆r G◦2 < ∆r G◦1 donc la réaction (2) (hydrolyse de P-CREA2− ) est encore plus
favorisée que la réaction (1) (hydrolyse de ATP4− ) à pH 7.

48  a.  b.   c.  d.  e.
Pour déterminer k510◦ C il faut utiliser l’équation d’Arrhénius :
k = Ae−Ea /RT ou ln k = ln A − Ea /RT
avec : Ea énergie d’activation de la réaction en kJ/mol, énergie nécessaire pour que la réaction
puisse démarrer,
R : constante des gaz parfaits,
T température absolue (T ◦ K = ◦ C + 273◦ C)
A facteur de fréquence.
k constante de vitesse spécifique, k augmente avec la température.
Pour résoudre la question on utilise la relation suivante déduite de l’équation d’Arrhénius
avec k1 et k2 à T 1 et T 2 :
ln(k1 /k2 ) = (Ea /R).(1/T 1 − 1/T 2 )
À partir des données numériques du texte, T 1 = 583◦ K, T 2 = 783◦ K et Ea = 69 300 J on
obtient k2 = 81, 1 × 10−4 s− 1.

49  a.  b. 
 c.  d.  e.
Lorsque le muscle est au repos, la réaction qui a lieu est la réaction (3). On a donc :

◦ ◦
K3◦
∆r G3 = ∆r G3 + RT ln Q3 = −RT ln K3 + RT ln Q3 = −RT ln −7 + RT ln Q3
10  
◦ ◦
⇔ ∆r G3 = −RT ln K3 + RT ln 10 + RT ln Q3 = ∆r G3 + RT ln 10−7 Q3
−7

Calculons maintenant la valeur du quotient de réaction Q :


[ATP4− ]0 [CREA]0
Q3 =
[ADP3− ]0 [P − CREA2− ]0 [H3 O+ ]0
5, 0 × 10 × 1, 0 × 10−2
−3
A.N. : Q3 = = 5, 0 × 107
5, 0 × 10−4 × 2, 0 × 10−2 × 10−7
Ainsi, la valeur de l’enthalpie libre de la réaction est : ∆r G3 = −3, 5 kJ.mol−1
La bonne réponse est donc la proposition c.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

50  a.  b.  c.  d. 
 e.
• D’après le signe de l’enthalpie de réaction, on en déduit que le sens 1 est le sens exother-
mique tandis que le sens 2 est le sens endothermique.
• D’après la loi de modération de Le Châtelier ou d’après la loi de Van’t Hoff, une élévation
de température entraı̂ne un déplacement de l’équilibre dans le sens endothermique. La bonne
réponse est donc l’affirmation e. (évolution dans le sens endothermique 2).

51  a. b.   c.  d.  e.
L’équation de combustion de l’acétone est :
H3 C − CO − CH3 + 4O2 −→ 3CO2 + 3H2 O.
L’enthalpie de combustion est calculée par différence de la somme des énergies de dissocia-
192 Corrigés • UE 1

tion de toutes les liaisons rompues et de la somme des énergies de dissociation de toutes les
liaisons formées, soit :
∆comb H = 2 DC−C + DC=O + 6 DC−H + 4 DO=O − 6 DC=O − 6 DO−H
⇔ ∆comb H = 2 DC−C + 6 DC−H + 4 DO=O − 5 DC=O − 6 DO−H
soit ∆comb H = −1268 kJ.mol−1 (proposition c. )

52  a. 
 b.  c.  d.  e.
La variation d’enthalpie libre standard à 298 K est : ∆r G◦ = ∆r H ◦ − T ∆r S ◦
avec ∆r H ◦ = 2 ∆ f HNH◦
− ∆ f HN◦ − 3 ∆ f HH◦ = −92, 2 kJ.mol−1
3 2 2

et ∆r S ◦ = 2 S NH

− S N◦ − 3 S H◦ = −198, 7 J.K−1 .mol−1
3 2 2

donc ∆r G◦ = −92, 2.103 − 298 × (−198, 7) = −33 kJ.mol−1 (proposition b.)

53  a.  b.  c.  d.  e.
• D’après la loi de modération de Le Châtelier, lors d’une perturbation d’équilibre, le système
évolue de façon à réduire cette perturbation. Ainsi, si la pression diminue, l’équilibre va avoir
tendance à se déplacer dans le sens qui permettrait une augmentation de pression (donc de
molécules gazeuses).
Par conséquent, les réactions favorisant la formation des produits lors d’une diminution
de pression sont celles dont la somme des coefficients stœchiométriques des produits est
supérieure à celle des coefficients stœchiométriques des réactifs. Attention : on ne prend en
compte que les molécules gazeuses !
• Réaction 1. : 2 mol de produit formé pour 1 mol de réactif gazeux. Cette proposition
convient.
Réaction 2. : 2 mol de produit pour 4 mol de réactif. L’évolution spontanée a donc lieu en
sens inverse (proposition fausse).
Réaction 3. : 1 mol de produit pour 3 mol de réactif. L’évolution spontanée a lieu en sens
inverse (proposition fausse).
Réaction 4. : il y a autant de molécules gazeuses de réactifs que de produits. L’équilibre n’est
pas perturbé (proposition fausse).
Réaction 5. : 3 mol de produits pour 1 mol de réactif donc l’équilibre évolue dans le sens
direct. Cette proposition convient.
Par conséquent, seules les équations 1. et 5. conviennent (proposition a. ).

Solutions aqueuses
54  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux et b. vrai. On sait que pKa = − log Ka . Pour le couple HNO2 /NO−2 , on a :
Ka = 1/K ◦ = 10−3,3 soit pKa = 3, 3.
La réaction entre l’acide HNO2 et la base H2 O a pour équation de réaction :
HNO2 + H2 O = NO−2 + H3 O+ .
• c. faux. HNO2 est un monoacide faible en solution aqueuse, non totalement associé avec la
base H2 O et Ka  1.

55  a.  b.  c. 
  d.  e.
• a. vrai. La demi-équation rédox du couple HNO2 /NO(g) s’écrit :
UE 1 • Corrigés 193

HNO2 + H+ + e− = NO(g) + H2 O.

Corrigés
• b. faux. Pour ce couple la demi-équation s’écrit :
NO−3 + 3H+ + 2e− = HNO2 + H2 O, il faut donc 3H+.
Pour un couple avec l’ion H+, de demi-équation aOx + mH+ + ne− = b Red la formule de Nernst
0, 06
s’écrit : E = E ◦ + log[Ox]a [H+ ]m /[Red]b .
n

• c. faux. L’équation de Nernst s’écrit :



E(HNO 2 /N(g) )
+ 0, 06log([HNO2 ][H+ ])/pNO(g) .
NO est le réducteur du couple.

56 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. vrai. Comme E (HNO2 /NO(g) ) > E ◦ (NO−3 /HNO2 ) l’oxydant HNO2 peut réagir sur le

réducteur HNO2 donc réaction de dismutation (règle du gamma).


• b. faux. Pour la molécule HNO2 la somme des n.o est 0. Comme n.o (H) = +I et n.o (O) =
-II on a donc n.o(N) = +III.
• c. vrai. cf. demi-équations précédentes.
• d. faux. On a :
HNO2 + H + +e− = NO(g) + 2 O (1)
− −
HNO2 + H2 O = NO3 + 3H + 2e
+
(2)
La combinaison 2(1) +(2) donne : 3HNO2 = NO−3 + 2NO + H3 O+ .
L’équation bilan donnée n’est pas ajustée au niveau de N.

57  a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. Dans la cystéine on a l’enchaı̂nement suivant −CH2 − SH alors que pour la cystine
on a −CH2 − S − S − CH2 −, d’où la présence d’un pont disulfure.
La liaison covalente −S − S− (e-équitablement partagés) remplace la liaison −S − H où S
attire à lui les électrons de la liaison étant plus électronégatif que H.
• b. faux. Nous avons : pKa −1 < pH < pKa +1, et pour l’acide : 5, 8 < 7, 4 < 7, 8 ; donc
aucune des deux formes prédomine.
• c. faux. Pour le couple cystine/cystéine noté RSSR/ RSH, la demi-équation s’écrit :
R−S−S−R + 2 H+ + 2e− = 2 RSH
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donc E dépend du pH de la solution.


• d. vrai. Relisez l’équation de Nernst dans un QCM qui précède. La cystéine est le réducteur
du couple. Elle se trouve au dénominateur, donc le log augmente.
• e. vrai car 0, 06 log vient de (RT/F) ln.

58 
 a. 
 b.  c.  d.  e.

• a. vrai et b. vrai. Ox + ne = Red.
Un oxydant est une espèce chimique acceptant des électrons, un réducteur est une espèce
chimique cédant des e− .
• c. faux. Le pH n’intervient que si des couples rédox font intervenir des ions H+ dans leur
équation d’équilibre (notion de potentiel apparent).
• d. faux. L’oxygène a un nombre d’oxydation égal à (-II) sauf dans O2 = (0), les composés
194 Corrigés • UE 1

du Fluor ou n.o (O) > 0 et dans les peroxydes (R—O—O—R) ou n.o (O) = (-I).
• e. faux. La réaction est d’autant plus complète que l’écart entre les E ◦ est importante.

59  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Si l’on considère les E des deux couples Ag+ /Ag(s) et Pb2+ / Pb(s) , on a E4◦ > E1◦

donc Ag+ est plus oxydant que Pb2+ .


• b. faux. Si l’on considère le système contenant les espèces Pb4+ , Pb2+ et Pb(s) on peut écrire
les demi-équations électroniques et les formules de Nernst relatives aux trois couples :
0, 06 [Pb4+ ]
Pb4+ + 2e− = Pb2+ E2 = E2◦ + log
2 [Pb2+ ]
0, 06
Pb2+ + 2e− = Pb(s) E1 = E1◦ + log[Pb2+ ] car l’activité aPb(s) = 1
2
0, 06
Pb4+ + 4e− = Pb(s) E3 = E3◦ + log[Pb4+ ]
4
À l’équilibre, il y a unicité des potentiels des couples présents, ce qui impose
E1 = E2 = E3 soit 2E3 = E1 + E2 et donne :
0, 06 0, 06 0, 06
2E3◦ + log[Pb4+ ] = E1◦ + log[Pb2+ ] + E2◦ + log[Pb4+ ]/[Pb2+ ]
4 2 2
1
puis : 2E3◦ = E1◦ + E2◦ etE3◦ = (E1◦ + Ev2 ) = 0, 84 V.
2
• d. vrai. Pb(s) = Pb2+ + 2e− .

60  a.  b.  c.  d.   e.
En chimie organique, pour calculer le n.o d’un atome de carbone, il existe une règle simple :
on examine l’impact sur le dit carbone (tétravalent) des  quatre atomes  qui lui sont attachés
en retenant que C rend C zéro, H rend C moins un et que O rend C plus un, en fonction des
électronégativités respectives : χ(H) = 2, 1, χ (C) = 2, 5, χ(O) = 3, 0.
Pour HCHO on a : H+1 C0 H+1 O−2 Pour CH3 OH on a : C−2 H+1 3 O−2 H+1 .
• a. faux. Le n.o(C) est égal à zéro.
• b. faux. Dans le méthanol le n.o(C) est égal à (-II). L’aldéhyde est la forme oxydée.
• c. faux. Il y a oxydation si n.o de C augmente.
• d. faux. On a : RT/F ln = 0, 06 log.
• e. vrai. n.o (C) dans une fonction carbonyle est de +II, dans la fonction carboxyle n.o(C)
est +III donc oxydation.

61  a.  b.  c.   d.  e.
• a. faux. Pour un ion la somme des n.o est égale à la charge de l’ion donc ici n.o(N) + 3
n.o(O) = -I.
Or n.o(O) = -II, ce qui nous donne n.o(N) = -I + VI= +V.
• b. faux. Dans HNO2 le n.o(N) = +III ; c’est la forme réduite.
• c. faux. Dans une équation de réaction rédox les électrons n’apparaissent pas.
• d. vrai. Écrivez les demi-équations et les formules de Nernst des trois couples qui parti-
cipent au système contenant les espèces NO−3 , HNO2 , NO.
L’unicité du potentiel des couples présents dans le système considéré à l’équilibre impose
UE 1 • Corrigés 195

E1 = E2 = E3 ce qui conduit à E3◦ = 3E2◦ − 2E1◦

Corrigés
et à la relation entre les potentiels rédox standards E3◦ = 3E2◦ − 2E1◦ soit la valeur
E3◦ = 3 × 0, 96 − 2 × 0, 94 = 1, 00 V.
• e. faux. La demi-équation s’écrit :
HNO2 + H+ + e− = NO + H2 O.
Or NO est le réducteur donc le potentiel d’électrode (relation de Nernst) s’écrit :
E = E3◦ + 0, 06 log([HNO2 ].[H+ ])/[NO].

62  a.  b. 
 c.  d. 
 e.
Si B désigne la cocaı̈ne, on a : B + H = HB+ ou B + H2 O = HB+ + HO− .
+

• a. faux. Une solution aqueuse acide à un pH  7, 0 à 25◦ C, pour une base faible
1 
pH = 7 − pKa - pC ,
2
1 
soit pour la solution : pH = 7 − 8, 7 − 3 = 9, 85.
2
• b. faux. Pour le chlorhydrate de cocaı̈ne HB+ + Cl− , c’est l’acide conjugué de la base B qui
va imposer le pH donc pH  7, 0 à 25◦ C.
• c. vrai. À 25◦ C, on a pKa + pKb = pKe = 14 donc
pKb = 14 − 8, 7 = 5, 3.
• d. faux. On a Kb = 10−pKb donc Kb = 10−5,3 .
1
• e. vrai. Pour un monoacide faible, la relation donnant le pH est pH = (pKa + pC).
2

63  a.  b.  c.   d.  e.
Les deux couples à considérer sont :
le couple H2 CO3 /CO2−
3 H2 CO3 + H2 O = HCO−3 + H3 O+
et le couple HCO−3 /CO2− 3 HCO−3 + H2 O = CO2− 3 + H3 O .
+

• a. faux. Le couple n’existe pas.


• b. faux. Le pKa du couple H2 CO3 /CO2− − 2−
3 est égal à 6, 3. Celui du couple HCO3 /CO3 est de
10, 4. Il est plus difficile d’arracher H à un anion qu’à une molécule neutre.
+

• c. faux. L’équation support de la réaction est la suivante :


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HA + HO− → A− + H2 O
état initial n n ε excès
état final ε 0 n excès
On se trouve à l’équivalence du titrage. Le pH est imposé par la forme A− .
• d. vrai.
AH + HO− → A− + H2 O
état initial n n/2 ε excès
état final n/2 ε n/2 excès
Le pH est donnée par la relation d’Henderson pH = pKa + log [A− ] / [HA] donc le pH est
égal au pKa (HA/A− ). La solution est une solution tampon.
• e. faux. Le pH de la solution est sensible à la dilution.
196 Corrigés • UE 1

AH + HO− → A− + H2 O
état initial n 2n ε excès
état final ε n n excès

64  a.  b. 
  c.  d.   e.
Il faut avoir un mélange d’un acide HA et de sa base conjuguée notée B dont le pH sera donné
par la relation pH = pKa (B/HA) + log [B]/[HA] et qui sera dans le domaine de pH souhaité.
• a. vrai. On a le couple H2 PO−4 /HPO2− 4 donc avec les données du texte
0, 02
pH = 7, 2 + log ≈ 7, 0.
0, 03
• b. faux. On considère le même couple mais les quantités de matière sont inversées. Le pH
du mélange vaut donc pH = 7, 2 + 0, 176 ≈ 7, 38 donc hors du domaine souhaité.
• c. vrai. Il se produit la réaction chimique totale suivante :
HPO2−4 + H+ → H2 PO−4
état initial 0, 05 0, 03 ε
état final 0, 02 ε 0, 03
2
La valeur du pH est pH = pKa2 + log ≈ 7, 0, on retrouve le cas a.
3
• d. faux. La réaction chimique totale admet pour équation de réaction :
HPO2−4 + HO− → PO3− 4 + H2 O
état initial 0, 05 0, 03 ε excès
état final 0, 02 ε 0, 03 excès
Le pH est celui du couple HPO2− 3−
4 /PO4 ce qui donne :
 
pH = pKa HPO2− 3−
4 / PO4 + log[PO3− 2−
4 ][HPO4 ]
soit pH = 12, 4 + 0, 176 ≈ 12, 6 donc hors du domaine.
On peut remarquer que pKa > pH voulu.
• e. vrai. On a un mélange d’un acide faible CH3 COOH et d’une base faible NH3 de concen-
trations égales.
La réaction prépondérante sera CH3 COOH + NH3 = CH3 COO− + NH+4 .
1 
Dans ces conditions le pH est donné par la relation pH = pKa1 + pKa2 soit
2
1
pH = (9, 2 + 4, 8) = 7, 0. C’est donc une bonne solution tampon.
2

65  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
L’équation de réaction support du titrage s’écrit :
NH3 + H3 O → NH+4 + H2 O
état du système 5 V.C1 5 − V.C1
où l’état du système est en mmol pour un volume V d’acide versé.
À l’état initial l’équation de la réaction est : NH3 + H2 O = NH+4 + HO− .
• a. faux. La solution est basique donc pH > 7.
• b. vrai. Si l’on suppose la réaction peu avancée, le pH se calcule par la relation
UE 1 • Corrigés 197

1 1
pH = 7 + pK − pC soit pH = 11, 1.
2 2

Corrigés
• c. faux. L’équation support du dosage est NH3 + H3 O+ = NH+4 + H2 O. Donc à l’équivalence
c’est la forme acide faible NH+4 qui impose le pH donc pH < 7.
Le calcul conduit à un pH = 5, 25.
• d. vrai., V = 25 mL on se trouve à la demi-équivalence du dosage. On a dosé la moitié de
la base initiale et donc [NH+4 ] = [NH3 ] et pH = pKa. L’expression du pH s’écrit alors :
pH = pKa = log(V0 − V)/V. pH = 9, 2 pour la solution tampon.
• e. vrai car c’est une solution tampon.

66  a. 
 b.  c.  d. 
 e.
n(X)
• a. faux. La concentration de l’amphétamine notée X est donnée par la relation [X] =
V
m(X)
avec n(X) =
M(X)
135×10−3
135
ce qui nous donne : [X] = = 10−2 mol.L−1 .
0, 1
• b. vrai. Pour une monobase faible le pH est donné par la relation
1 1
pH = 7 − (pKa − pC) soit en valeur pH = 7 − (10 − 2) = 11.
2 2
• e. vrai. Le pH de l’estomac est proche de 1 (présence de HCl) donc l’amphétamine est sous
forme de chlorhydrate.

67  a.   b.   c.   d.   e.
• a. faux. L’ion ammonium a pour formule NH+4 donc la réaction de dissociation de l’ammo-
nium dans l’eau doit faire intervenir NH+4 et H2 O en tant que réactifs.
• b. vrai. Notons que le terme dissociation n’est pas vraiment adapté puisqu’il n’y a pas de
rupture de liaison au sein de la molécule d’ammoniac. On devrait plutôt parler de réaction de
protonation.
• c. vrai. L’ammoniac NH+3 joue le rôle de base dans le couple
ion ammonium/ammoniac NH+4 / NH+3 (pKa = 9, 2)
et le rôle d’acide dans le couple ammoniac/ion amidure NH+3 / NH+2 (pKa ≈ 35). NH+3 est
donc une espèce amphotère.
Il peut donc réaliser une réaction d’autoprotolyse en tant que solvant selon la réaction :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

2 NH3  NH+4 + NH−2


Il y a rupture ou formation de liaison avec échange de protons (et sans formation de radicaux)
donc la réaction est également hétérolytique (proposition e.).
Remarque : le terme hétérolytique est plutôt employé pour désigner la nature d’une rupture
de liaison.
• d. vrai. L’élément azote possède 7 électrons lorsqu’il est neutre, 6 électrons s’il possède
une charge positive et 8 électrons s’il a une charge négative.
Un atome d’hydrogène possède 1 électron. Ainsi, on a 7 + 3 = 10 électrons dans NH+3 ,
8 + 2 = 10 électrons dans NH−2 et 6 + 4 = 10 électrons dans NH+4 .

68  a.  b.   c.  d.  e.
• a. vrai et b. faux. La solubilité molaire volumique s d’un solide est la quantité de ce solide
198 Corrigés • UE 1

que l’on peut dissoudre dans un litre d’eau. Comme


PbSO4(s) = Pb2+ + SO2− 4
s s

le produit de solubilité est donné par Ks = [Pb2 +].[SO2− 2
4 ] = s soit s = Ks;
−4 2 −8
puis K s = (1, 26 × 10 ) = 1, 6 × 10 .
• c. vrai. On a ici Ks(SrSO4 ) = [Sr2 +].[SO2−4 ]= s
2
et on obtient pKs2 = 6, 55.

− 2
• d. faux. Comme AgCl(s) = Ag + Cl soit K s = s , il y a précipité si s  K s.
+

69  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Deux noyaux isotones ont le même nombre de neutrons. Ex : 12 13
6 C et 7 N.
• b. vrai. Si ∆X est inférieure à 2 unités, la liaison de covalence est polarisée (polaire), les
électrons qui forment la liaison sont attirés par l’atome le plus électronégatif.
ln 2 0, 693
• c. faux. Pour une réaction du 1er ordre t1/2 = = est indépendant de la concen-
k k
tration.
• d. vrai.
Fe(OH)3(s) = Fe3 + + 3 HO−
Ks = [Fe3 +].[HO− ]3 = s.(3s)3 = 27s4
s 3s
• e. vrai. Il se décompose autant de produits qu’il ne s’en forme donc v1 = v2 .

70  a.  b.  c. 
 d.  e.
À pH 7, le groupe phosphorique est sous sa forme basique (deux charges négatives à droite
car le pH est supérieur aux deux pKa), la fonction carboxylique sous sa forme basique (une
charge négative à gauche) et le groupe guanidyle sous sa forme acide (forme protonée car le
pH est inférieur au pKa). La proposition correspondante à cette description est donc la pro-
position d.

C’est une espèce ampholyte puisque la même espèce non protonéee au niveau du groupe gua-
nidyle est la base conjuguée tandis que l’acide conjugué est la même espèce mais avec une
seule charge négative à droite). Le terme zwittérion était aussi correct puisque dans l’espèce
il y a des charges positives et négatives portées par des atomes non adjacents (s’ils sont adja-
cents, on parle d’ylures).

71  a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux. Oxydation = perte d’électron(s). Le n.o. de l’élément oxydé augmente.
• b. faux. Ox + n e− = Red
Plus le potentiel rédox standard d’un couple est élevé plus l’oxydant du couple est oxydant.
• c. faux. Dans un ion composé, la somme
 algébrique des n.o. est égale à la charge de l’ion
composé. Exemple : Pour MnO−4 on a n.o = −I.
• d. faux. Une réduction est un gain d’électron, n.o. décroı̂t.
• e. vrai.
UE 1 • Corrigés 199

Corrigés
72  a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. Le diiode et l’ion iodate ne peuvent pas appartenir à un même couple acide-base
puisqu’aucun ne comporte d’élément hydrogène (donc de protons éventuellement échangeables).
• b. vrai. Par contre, les couples rédox IO3 / I2 et SO2− −
4 / HSO3 réagissent selon les demi-
équations électroniques :
I2 + 6 H2 O  2 IO−3 + 12 H+ + 10 e− ×(−1)
HSO−3 + H2 O  SO2−
4 +3H +2e
+ −
×5
pour donner l’équation :
2 IO−3 + 5 HSO−3  I2 + H2 O + 5 SO2−
4 +3H
+

soit 2 IO−3 + 2 H2 + 5 HSO−3  I2 + 5 SO2− 4 + 3 H3 O


+

(en ajoutant 3 molécules d’eau à gauche et à droite)


La réaction est donc une réaction d’oxydo-réduction
Remarque : on aurait également pu le trouver en étudiant les nombres d’oxydation de l’iode
(+V et 0) et du soufre (+IV et +VI) dans la réaction.
• c. vrai. L’addition d’acide (donc d’ions H3 O+ ) favorise un déplacement de la réaction vers
la consommation des ions oxonium ajoutés donc un déplacement en sens inverse. La réaction
de formation de diiode est donc défavorisée.
• d. faux. L’ajout de base peut permettre de neutraliser le milieu réactionnel en réagissant
avec les ions oxonium formés et donc favoriser la formation de diiode en déplaçant l’équilibre
vers la droite (loi de modération de Le Chatelier).
• e. faux. La réaction étudiée étant spontanée, l’oxydant de la réaction (ici IO−3 ) doit avoir un
potentiel rédox supérieur à celui du réducteur de la réaction (ici HSO−3 ).
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

73 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• HCl est un acide fort totalement dissocié dans l’eau en ions oxonium et chlorure tandis que
NaOH est une base forte totalement transformée dans l’eau en ions hydroxyde et sodium.
Br−CH2 COONa est une espèce ionique composée d’ions Br−CH2 COO− et d’ions sodium.
NaCl est un solide ionique totalement dissous dans l’eau en ions chlorure et sodium. Ces ions
étant des espèces indifférentes, on ne les étudiera pas par la suite.
• D’après l’échelle de pKa ci-dessous, on en déduit que la première réaction qui a lieu est :
1
HO− + H3 O+ −→ 2 H2 O K  = = 1014 (réaction quantitative).
Ke
200 Corrigés • UE 1

La solution équivalente contient alors 0, 05 mol de H3 O+ , 0, 10 mol de Br−CH2 COO− et les


ions spectateurs.
La réaction qui a alors lieu spontanément est :
Br−CH2 COO− + H3 O+  Br−CH2 COOH + H2 O
EI : 0, 10 0, 05 0 excès
EF : 0, 10 − x 0, 05 − x x excès
de constante d’équilibre :
1 x x
K= = 102,7 = =
Ka (0, 10 − x) (0, 05 − x) 5.10−3 − 0, 15x + x2
La résolution de l’équation K x2 − (0, 15K + 1) x + 5.10−3 K = 0 nous donne :
x = 4, 81.10−2 mol.L−1 puis pH = − log[H3 O+ ] = − log (0, 05 − x) = 2, 7
[Br − CH2 COO− ] 0, 10 − x
Autre possibilité : pH = pKa + log = pKa + log
[Br − CH2 COOH] x
Ainsi pH = 2, 7 = pKa, donc les propositions justes sont a. et c.

74  a.  b.  c.  d. 
  e.
• a. vrai et e. vrai. La somme algébrique des degrés d’oxydation des différents éléments
composant une espèce chimique est égale à la charge de l’espèce étudiée. Ainsi, le nombre
d’oxydation d’un corps simple (molécule constituée d’un unique élément chimique) est nul.
• d. faux. Lors d’une oxydation, le réducteur cède des électrons et est oxydé. Son degré
d’oxydation augmente.
• c. faux. Dans la classification périodique, les éléments les plus réducteurs sont à gauche
(alcalins et alcalino-terreux) alors que les plus oxydants sont à droite (en particulier les ha-
logènes). Le fluor (ou plutôt le difluor) est donc un oxydant très puissant.
• b. faux. L’électrode standard à hydrogène est une électrode utilisée dans les conditions
standard donc pH = p◦ = 1 bar et [H3 O+ ] = C ◦ = 1 mol.L−1 .
2

75  a.  b.   c.  d.  e.
On rappelle que dans un édifice polyatomique, le degré d’oxydation d’un élément est compté
négativement lorsque l’atome considéré est plus électronégatif que l’atome auquel il est lié et
positivement s’il est moins électronégatif. En cas de liaison multiple, ce nombre est multiplié
par le  nombre de liaisons  constituant la liaison multiple. Si l’élément étudié possède une
charge positive, respectivement une charge négative, il faut ajouter 1, respectivement retiré 1,
au nombre d’oxydation.
Les formules de Lewis de N2 , NO, HNO2 et NO−3 sont respectivement :
UE 1 • Corrigés 201

Corrigés
donc les nombres d’oxydations de l’azote sont respectivement : 0, +II, +III et +V (proposi-
tion c.).
Autre méthode : additionner les degrés d’oxydation sachant que celui de O est -II, celui de H
est +I et celui de N est noté x. Par exemple, pour NO−3 , on a : 3 × (−2) + x = −1 donc x = 5
et pour HNO2 , on a : 2 × (−2) + 1 + x = 0 donc x = 3.

76  a.  b.  c.  d. 
 e.
2+
• a. faux Dans l’ion Fe , le n.o(Fe) est égale à la charge algébrique de l’ion donc
n.o(Fe) = + II.
• b. faux Dans un ion composé, la somme algébrique des n.o est égale à la charge de l’ion.
Dans ce cas : n.o (Mn) + 4 n.o(O) = -I avec n.o (O) = -II, soit n(Mn) = -1 + 8 = = + VII.
• c. faux Un réducteur est un donneur d’électron(s).
• d. faux La réaction se produit en milieu H+ .
• e. vrai Par combinaison des demi-équations 5 (1) + (2) on obtient :
MnO−4(aq) + 5 Fe2+ 2+ 3+
(aq) + 8 H(aq)  Mn(aq) + 5 Fe(aq) + 4 H2 O.
+

où l’on peut remplacer les ions H+ par les ions oxonium H3 O+ .

2. Chimie organique

Sructure, nomenclature, isomérie et réactivité

77  a.  b. 
 c.  d.  e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

78  a.  b.   c.  d.  e.
On considère la molécule de cicutoxine. Son nom IUPAC est :
( 8E, 10E, 12 E, 14R)- heptadéca- 8, 10, 12- triène-4, 6- diyne - 1, 14-diol.
• a. faux. Trois liaisons conjuguées π − σ − π.
• c. vrai. On a 8E, 10 E, 12 E.
• d. faux. Alcool I en C1 - Alcool 2 en C14.

79  a.  b. 
 c.  d. 
 e.
202 Corrigés • UE 1

• a. faux. Les états d’hybridation sont sp2 − sp − s2 .


• b. faux. Les atomes sont dans deux parties planes perpendiculaires.
• c. vrai. L’atome de chlore est entouré de 4 doublets dont un seul est liant.
• d. faux. Il y a 6 liaisons σ et 2 liaisons π.
• e. vrai. Seul le C2 est sp.

80  a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.

• b. vrai R—O—R’

• c. vrai

81  a.  b.  c. 
  d.  e.
• Le composé 1 possède une fonction aldéhyde, et plus précisément une fonction énal (alcène
+ aldéhyde).
• 1 et 2 sont deux formes mésomères (pas des tautomères) : on passe de l’une à l’autre en
délocalisant les électrons (double liaison ou doublet non liant) d’une extrémité à l’autre. Lors
de cette mésomérie, l’atome de chlore peut donner un doublet non liant pour former une
double liaison avec l’atome de carbone voisin. Il possède donc un effet mésomère donneur
+M.
• Le composé 1 s’appelle le 3-chloro-2-méthylbut-2-énal (la fonction aldéhyde porte le numéro
1).

82 
 a.   b.   c. 
 d.  e.
En numérotant les carbones :
UE 1 • Corrigés 203

Corrigés
• a. vrai. Fonction ester R − COOH.
• b. vrai. C2 et C3 portent 4 groupements substituants différents.
• c. vrai. C3 est en configuration R.

• d. vrai, e. faux. Le nom de ce composé est le (R)-3 amino-3-butanoate de méthyle.

83  a.   b.  c.  d.  e.
Le conformère le plus stable correspond à b. Sa conformation décalée comporte le minimum
d’interactions CH3 -CH3 de type gauche.

84  a.  b. 
  c.  d.   e.
• a. vrai. −SO3 H a un effet mésomère attracteur (−M).
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• b. faux. −F| Le fluor a un effet mésomère donneur (+M) et un effet inductif attracteur (−I).
• c. vrai. F très électronégatif exerce sur le reste de la molécule un fort effet inductif qui
accroı̂t la polarisation de la liaison −OH dans la forme acide et stabilise l’anion dans la forme
basique.
• d. faux. Effet inducteur (+I).
• e. vrai. −CHO a un effet −M.

85  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
Le D-ribose ne possède aucun plan de symétrie (la représentation de Fisher ne signifie pas
que tous les atomes sont dans un même plan). Son énantiomère, le L-ribose est son image par
un miroir plan. La proposition d. est donc correcte.
204 Corrigés • UE 1

86  a.  b.  c.   d.  e.
• Un seul atome de carbone asymétrique sur 3 a la même configuration dans le D-ribose et
dans l’isomère 7. Ce sont donc des diastéréoisomères. Nous obtenons la même chose avec
l’isomère 10. Les stéréoisomères regroupant les énantiomères, les diastéréoisomères et les
conformères, les propositions a. et d. sont correctes.
• Le D-ribose et le composé 8 (L-ribose) sont des énantiomères (voir question précédente).
• La configuration d’un seul atome de carbone asymétrique sur 3 est modifiée entre le D-
ribose et l’isomère 9. Ce sont donc des diastéréoisomères.

87  a. 
 b.  c.  d.  e.
2
• a. faux Le carbone 2 est hybridé sp .
• b. vrai Le carbone 4 est de configuration S. a > b > c.
• c. faux Le carbone 4 porte 4 groupements substituants différents ; il est chiral.
• e. faux La molécule possède une fonction cétone.

88  a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• a. ne possède aucun atome de carbone asymétrique. La molécule est donc achirale.
• b. possède 2 atomes de carbone asymétriques et la molécule ne possède pas de plan de
symétrie. Elle est donc chirale.

• c. possède également deux atomes de carbone asymétriques mais la molécule possède un


plan de symétrie (horizontal sur la représentation de Fisher).La molécule est donc achirale.
• d. ne possède pas d’atome de carbone asymétrique (il y a deux groupements identiques
autour de l’atome central). La molécule est achirale.
• a.
UE 1 • Corrigés 205

Corrigés
possède deux atomes de carbone asymétriques et aucun plan de
symétrie. La molécule est donc chirale.

89 
 a.   b.   c.  d.   e.
• Le plus rapide est de chercher la configuration de l’atome de carbone central dans chacune
des représentations, sachant que le composé étudié est de configuration S (ordre de priorité
selon les règles de Cahn, Ingold et Prelog ou règles CIP :
S > O > C > H).
Attention, il faut toujours avoir la liaison carbone - groupement minoritaire vers l’arrière (soit
sur le schéma en tournant par exemple 3 groupements autour d’une liaison, soit en imaginant
la molécule dans l’espace).
• Les molécules a., b. et e. sont de configuration R. Ces trois représentations correspondent
à l’énantiomère du composé étudié.
• Réécrivons les composés c. et d. en représentation de Cram en regardant de la droite :

(en regardant de la gauche) et


c. est donc de configuration R (énantiomère du composé étudié) tandis que d. est de configu-
ration S.

90  a.  b.  c.  d. 
 e.
• Atome de carbone C1 : règles CIP : O > N > C > H
C1 est de configuration R.
• Atome de carbone C2 : règles CIP :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

C2 est de configuration R (attention : H est à l’avant dans la représentation).


• Atome de carbone C4 : règles CIP :

C4 est de configuration R.

91  a.   b.  c.  d.   e.
n.o(H) = +I n.o (F) = -I Pour chaque liaison on détermine l’atome le plus électronégatif.
On note -1 l’atome le plus électronégatif, +1 l’atome le moins électronégatif. Puis on fait la
somme des +1 et -1 autour de chaque atome.
a. faux, b. vrai On obtient n.o (A) = -1.
206 Corrigés • UE 1

c. faux, d. faux, e. vrai On obtient n.o (B) = +2.

92  a.   b.  c.  d.  e.
• Pour obtenir la projection de Fisher de 14, il suffit de regarder de la droite. On trouve :

(l’énantiomère de 15).
• Le composé 14 est de configuration S (règles CIP) :

C’est donc la (2S)-leucine ou, en nomenclature officielle, l’acide (2S)-2-amino-4-méthylpen-


tanoı̈que (l’acide carboxylique est prioritaire donc porte le numéro 1).
• Le groupement NH2 est à droite dans la représentation de Fisher donc 15 est de configura-
tion D.
• On rappelle qu’il n’y a aucun lien entre configuration absolue (R/S ou L/D) et signe du
pouvoir rotatoire spécifique.

93  a.  b.  c.  d.   e.
Chaque molécule possède deux atomes de carbone asymétriques. Dans ce cas-là, deux molécules
sont des diastéréoisomères si une seule configuration absolue est modifiée entre les deux
structures.
Commençons par écrire le composé 16 en représentation de Fisher après avoir modifié sa
conformation en représentation de Cram (on regarde de dessous, tête du côté de COOH) :

Ainsi, 16 et 17 sont identiques. Les diastéréoisomères sont 16/18, 17/18, 16/20, 17/20, 18/19
et 19/20. La seule proposition satisfaisante est donc la proposition e.

94  a.   b.   c.   d.  e.
Deux molécule isomères ayant deux atomes de carbone asymétriques sont des énantiomères
si les deux configurations absolues changent entre les deux structures. C’est le cas des couples
16/19, 17/19 et 18/20 (propositions b., c. et d.).

95  a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• Pour savoir si les composés sont des isomères de conformation, des énantiomères ou des
diastéréoisomères, on regarde l’agencement de chaque groupement sur chacun des deux
UE 1 • Corrigés 207

atomes de carbone asymétriques.

Corrigés
Pour que cela soit plus simple, on redessine le composé 24 en représentation de Cram (en
regardant la projection de Newman de la droite) :

En mettant le groupement méthyle de droite vers le bas (par libre rotation) dans la structure
22, on se rend compte qu’on obtient la structure 23. Ce sont donc des conformères.
21 et 23 diffèrent d’une seule configuration. Ce sont donc des diastéréoisomères. On a donc
la même relation entre les composés 21 et 22.
Les deux configurations sont modifiées entre les molécules 21 et 24, ce sont donc des énantiomères.
• Cherchons les configurations absolues dans la molécule 21 :
Atome de carbone de gauche (C4) : règles CIP :

L’atome de gauche est donc de configuration R.


Atome de carbone de droite (C3) : règles CIP :

L’atome de droite est donc de configuration R.

96  a.   b.   d.   e.
• Le DiMéthylSulfOxyde (DMSO) a pour formule :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

C’est donc un solvant polaire aprotique dont la charge partielle δ− est localisée sur l’atome
d’oxygène tandis que la charge partielle δ+ sur l’autre groupement d’atomes (bien plus gros).
Cette différence de taille de chaque pôle du dipôle induit une forte attraction des cations. Il
a donc tendance à solvater préférentiellement les cations (ici les ions potassium) et donc à
rendre plus réactifs les anions (ici les ions cyanure).
• Les ions cyanure ainsi libérés vont pouvoir agir sur le composé 21 en tant que nucléophile.
Ce n’est pas une base forte (pKa (HCN/CN− ) = 9, 3) donc on n’observera qu’une réaction
de substitution nucléophile. On obtiendra alors un composé possédant une fonction nitrile (de
type R − C ≡ N).
208 Corrigés • UE 1

• Le composé 21 est un halogénoalcane secondaire. La bonne nucléophilie de l’ion cya-


nure et la présence d’un solvant polaire aprotique favorise un mécanisme SN 2. Ce dernier
a lieu en une seule étape avec inversion de Walden (c’est-à-dire que le nucléophile attaque
spécifiquement à l’opposé du groupe nucléofuge, ici le brome sous forme d’ion bromure).

Réactions en chimie organique

97  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
Le mécanisme de la réaction étudiée pour obtenir H est le suivant.
• Le réactif de départ est le propanedioate de diéthyle encore appelé malonate de diétyle. La
base la plus appropriée pour déprotoner le malonate de diéthyle est l’ion éthanolate. Bien que
cette réaction ne nécessite pas une base d’une telle force, l’avantage vient ici du fait que la
réaction concurrente de transestérification fournit le même produit que le réactif de départ.

• L’alkylation de l’anion du diester est une substitution nucléophile sur le dérivé halogéné ;

• Le diester est ensuite hydrolysé, ce qui fournit le diacide ;

• La décarboxylation du diacide fournit le produit cherché.

• a. faux : on obtient un carbanion.


• c. faux : réaction de S.N avec Br− .

98  a.  b.  c.  d.   e.
L’action d’un organomagnésien sur l’acétonitrile suivie d’une hydrolyse en milieu H+ conduit
UE 1 • Corrigés 209

à une cétone. C’est la réaction de Grignard.

Corrigés
Seule la réponse e. correspond au produit I : propanone.

99  a.   b.  c.   d.   e.
La réaction peut se présenter sous la forme :

• a. faux. Seul le carbone C2 est chiral.


• b. vrai. Le carbocation X est plus stable que Y. Il est substitué par effet inductif (les groupes
alkyls sont des donneurs d’électrons). IL conduira donc au produit majoritaire.

• c. faux. H+ s’additionne pour former le carbocation le plus substitué ( règle de Zaytsev).

• d. vrai.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• e. vrai. Il s’agit du butan-2-ol.

100 
 a.   b.  c.  d.   e.
La réaction présentée ici est une hydrobromation. Il s’agit donc d’une réaction d’addition
électrophile.
L’énoncé sous-entend que l’on ne s’intéresse qu’au produit majoritaire. La molécule de départ
ne présente aucun groupement ayant un effet mésomère donc le produit majoritaire est celui
issu du carbocation le plus substitué. C’est donc l’halogénoalcane de classe le plus substitué,
soit le 3-bromo-3-méthylpentane :
210 Corrigés • UE 1

Cette molécule ne possède pas d’atome de carbone asymétrique (il y a deux groupements
éthyle).

101 
 a.  b.  c.  d.  e.
La réaction étudiée est une réaction de syn-dihydroxylation c’est-à-dire que l’on forme un
diol vicinal (les deux fonctions alcools s’additionnant du même côté de l’alcène).
Le Z but-2-ène a pour représentation :

soit
Le produit obtenu a donc pour représentation (proposition a.) :

102  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. La polarisabilité augmente avec la taille de l’atome, la longueur de la liaison, et
que la force de la liaison diminue. Donc le classement est : C—I > C—Br > C—Cl > C—F.
• b. faux. C’est la polarisabilité qui le permet.
• c. faux. L’effet inductif est la transmission de la polarisation tout au long des liaisons σ
d’une chaı̂ne d’atomes, il est dû à une différence d’électronégativité.
• d. vrai. L’effet mésomère +M concerne la conjugaison πσn, n doublet non liant donneur
d’électrons.
• e. faux. Le groupe formyle est -M/-I.

103  a.  b.  c. 
 d. 
 e.
Le réactif a pour formule :

L’alcool est obtenu par substitution nucléophile. L’halogénoalcane étant tertiaire, le mécanisme
favorisé est SN 1. L’alcool obtenu est donc un mélange racémique (le carbocation formé lors
de la première étape étant plan, l’attaque est équiprobable de chaque côté du plan).
Le carbocation susceptible d’être formé lors d’une mécanisme E1 étant tertiaire (donc stable),
le mécanisme d’élimination favorisé est donc E1.

104 a.  b. 
 c.  d.  e.

acide pentanoı̈que acide 2-méthylpropanoı̈que acide éthanoı̈que


ClCH2 COOH ICH2 COOH
UE 1 • Corrigés 211

Si la liaison O—H est renforcée, l’acidité diminue : groupements donneurs.

Corrigés
Si la liaison O—H est fragilisée, l’acidité augmente : groupements accepteurs.
Les groupements donneurs favorisent la basicité (pKa plus élevé), les groupements attrac-
teurs favorisent l’acidité.
Exemple : F et I sont attracteurs mais F > I donc ClCH2 COOH est plus acide que ICH2 COOH.
De même (CH3 )2 CH et CH3 ont des effets + I mais l’effet de (CH3 )2 CH est plus fort. Donc
l’acide2-méthylpropanoı̈que est plus faible que l’acide éthanoı̈que.

105  a.  b.   c.   d.   e.
La réaction 1 est une réaction de substitution nucléophile (l’hydratation n’étant pas possible
sur un cycle benzénique).
L’halogénoalcane 31 étant tertiaire, le mécanisme SN 1 (substitution nucléophile monomo-
léculaire) est favorisé. La première étape du mécanisme permet de former un carbocation
(intermédiaire réactionnel).
Dans cette réaction, l’eau est à la fois un réactif nucléophile (car porteur de doublet non liant)
et un solvant protique (peut former des liaisons hydrogène) polaire.
Le réactif est le (2R)-2-chloro-3, 3-diméthyl-2-phénylbutane
ou le (3R)-3-chloro-2, 2-diméthyl-3-phylbutane (il semblerait que les 2 nomenclatures, com-
portant les mêmes nombres et groupements, soient acceptées). En effet, d’après les règles
CIP, le chlore est prépondérant devant le groupement phényle, lui-même prépondérant sur le
groupement tertiobutyle puis le méthyle. On rappelle qu’il faut prendre la chaı̂ne carbonée la
plus longue comme chaı̂ne principale.
Le produit majoritairement obtenu est un mélange racémique donc la formule non spatiale
est ci-dessous. C’est le 3, 3-diméthyl-2-phénylbutan-2-ol.

106 
 a.   b.  c.   d.  e.
La réaction 2 possède un mécanisme E2 donc un mécanisme concerté (en une seule étape) et
bimoléculaire. La loi de vitesse s’écrit alors : v = k[substrat].[réactif]. Une élimination se fait
en présence d’une base forte (plutôt concentrée dans le cas du mécanisme E2) donc la soude
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concentrée peut être le réactif R1 utilisé.


Le produit 33 obtenu a pour formule topologique :

C’est donc un alcène (pas un alcyne).

107  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
La réaction 3 est une réaction d’additon radicalaire (présence de peroxyde). Elle fait donc
intervenir des processus homolytiques dans le mécanisme et obéit à une règle que l’on peut
212 Corrigés • UE 1

qualifier d’anti-Markovnikov : c’est l’effet Karash.


Le produit obtenu est le 1-bromo-3, 3-diméthyl-2-phénylbutane, de formule topologique :

108 
 a.  b.  c.  d.  e.
On fait réagir un acide carboxylique avec un alcool : c’est une réaction d’estérification. Or,
les réactifs sont :

La formule du produit s’obtient en enlevant le groupement OH de la fonction acide et l’atome


d’hydrogène de la fonction alcool et en associant les deux groupements restants :

109 
 a.  b. 
 c.  d. 
 e.
Le composé 35 est appelé le bromure d’allyle ou 3-bromopropène. Au niveau de la double
liaison, il y a deux atomes d’hydrogène sur l’atome de carbone de gauche donc pas de
stéréochimie ni Z, ni E.
La première étape permet de former l’organomagnésien :

Les étapes suivantes permettent de synthétiser un ion alcoolate puis un alcool par réaction
avec le benzaldéhyde :

suivie d’une hydrolyse acide. On obtient l’alcool de formule :

110  a.  b.   c.  d.  e.
La formule brute du lycopène est : C40 H56 .
• a. faux. 11 doubles liaisons conjuguées, πσπ.
• c. vrai. 6E-8E-10E..................26E sont conjuguées, 2 et 38 sont aussi E.
UE 1 • Corrigés 213

Corrigés
111  a.   b.  c.  d.  e.
Les molécules de l’énoncé sont (dans l’ordre) : Propanone, 4-oxopentanal, 4-oxopentanoı̈que,
Ethanedial, 2-oxopropanal et 2-oxopropanoı̈que.
L’ozonolyse est une technique qui permet de faire une coupure oxydante de la double liaison
en cétone ou aldéhyde, mais l’aldéhyde étant en milieu oxydant (car il y a formation d’eau
oxygénée) il se transforme en acide carboxylique.
Pour éviter cette réaction, on rajoute dans le milieu un réducteur tel du Zinc en poudre ou du
diméthyle sulfure. Zn devient ZnO.
À noter que lors de la première étape, il se forme un composé que l’on nomme ozonide,
il faudra alors ouvrir cet ozonide pour avoir les dérivés carbonylés. En milieu réducteur on
n’obtient pas d’acide carboxylique.

112  a.  b.  c.  d.   e.
• a. vrai. Le cholestérol renferme 8 C* soit les carbones suivants C3 - C8 - C9 - C10 - C13 -
C14 - C17 - C20.
• b. faux : pas de noyau benzénique.
• c. faux : une fonction alcool secondaire R, R’CHOH, oxydable en fonction cétone.
• d. faux. Si une molécule comporte n C* on aura au maximum 2n stéréo-isomères.
• e. vrai. La fonction OH, alcool secondaire, est oxydable en cétone.

113 
 a.  b.  c.  d.  e.
• L’atome d’azote possédant un doublet non liant conjugué avec la double liaison de l’alcène,
l’autre forme mésomère de 40 est :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

(l’azote donne son doublet pour former une double liaison adjacente puis la double liaison
déjà présente se rabat sur l’atome de carbone de droite qui devient un carbanion).
• Dans la formule de 40, on remarque que, concernant la fonction alcène, l’atome de carbone
de droite est relié à deux groupements méthyle donc 40 ne possède ni stéréochimie Z, ni
stéréochimie E.
• La formule de 40 n’étant pas chargée, les propositions b. et e. sont impossibles. De plus,
40 ne possède pas de forme tautomère (par équilibre entre deux espèces chimiques : énamine
et imine) puisqu’il faudrait que l’atome d’azote soit relié à un atome d’hydrogène qui puisse
être échangé.
• Enfin, la réaction entre une amine primaire et la propanone en milieu acide permettrait de
former une imine (par addition nucléophile). Or la triméthylamine est une amine tertaire. La
réaction n’aura donc pas lieu.
214 Corrigés • UE 1

114  a.   b.  c.  d.   e.
Par action d’un anhydride d’acide sur une amine, on obtient un amide. Dans le cas étudié, le
produit 41 a pour formule :

L’amide 41 est ensuite réduit en amine par action du tétrahydruroaluminate de lithium (LiAlH4 )
suivie d’une hydrolyse acide. On obtient alors :

115 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• La première étape est une réaction du type acétalisation (nommée thioacétalisation ici du
fait de la présence de soufre). C’est donc une réaction d’addition nucléophile.
• La deuxième étape est une réaction d’oxydation de l’hémithioacétal (en particulier la fonc-
tion alcool) par le NAD+ en thioester (la fonction −OH a été oxydée en ≡ O).
Vérifions à l’aide des demi-équations électroniques :

3. Biochimie
Glucides

116  a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• a. et c. faux. Le glucose est un aldo-hexose qui, sous forme pyranique, possède un carbone
asymétrique de plus par rapport à la forme linéaire (le carbone anomérique).
• d. faux. Dans la cellulose, les molécules de glucose sont reliées par des liaisons β1-4.

117  a.  b.  c.  d.  e.

• a. vrai. Des épimères diffèrent par la configuration d’un seul carbone asymétrique (le car-
bone anomérique n’est pas considéré), la cyclisation du sucre (c) montre une épimérie sur le
carbone 2.
• b. faux. Au sein de l’acide gluconique, c’est la fonction aldéhyde (C1) qui est oxydée, et
non la fonction alcool primaire portée par le C6.
• c. faux. Les oses (a) et (b) sont des anomères α.
• d. faux. Tous les monosaccharides sont réducteurs.
• e. faux. L’unité de base de la cellulose est le D-glucose. (b) est le L-galactose. Tous les
monosaccharides sont réducteurs.

118  a.  b. 
 c.  d.  e.
UE 1 • Corrigés 215

• a. faux. Le saccharose est un disaccharide non réducteur correspondant à l’association d’un

Corrigés
glucose et d’un fructose liés par une liaison α1 − β2.
• b. faux. Le maltose, le glycogène et la cellulose sont constitués exclusivement de glucose.
• d. faux. La cellulose n’est pas métabolisable par l’espèce humaine.
• e. faux. L’amidon n’a pas un goût sucré, ce goût apparaı̂t après mastication par l’action de
l’amylase qui va libérer les molécules de glucose.

119  a.  b.   c.   d.  e.
• a. faux. Le glycogène est un polyholoside (constitué de la répétition du même ose, le D-
glucose).
• b. faux. Il possède une extrémité réductrice (à une des extrémités de la chaı̂ne principale)
et n + 1 extrémités non réductrices (à l’autre extrémité de la chaı̂ne et aux extrémités des n
branchements).
• c. vrai. Il a un rôle de réserve énergétique, principalement au niveau hépatique et muscu-
laire. Le glycogène est également stocké au niveau astrocytaire, bien que ces réserves soient
faibles et ne permettent pas le maintien prolongé de l’activité cérébrale.
• e. faux. Le glucagon et l’adrénaline stimulent la glycogénolyse.

120 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. vrai. Deux épimères diffèrent par la configuration d’un de leur carbone asymétrique. Le
D-glucose est l’épimère en C2 du D-mannose et en C4 du D-galactose.
• b. faux. La liaison O-glycosidique s’établit entre le –OH d’une sérine ou d’une thréonine
et la fonction réductrice du premier sucre.
• c. vrai. Dans la molécule de glucosamine, le carbone en position 2 ne porte pas de fonction
alcool (-OH) mais une fonction amine primaire (-NH2 ).
• d. vrai. Le maltose et l’isomaltose sont constitués de deux glucoses reliés ensemble par une
liaison α1-4 ou α1-6. Le lactose est constitué d’un galactose uni par une liaison α1-4 à un glu-
cose. Ces trois disaccharides possèdent un carbone anomérique libre, ils sont donc réducteurs.

121  a.  b. 
  c.  d.   e.
• b. faux. L’amidon forme des micelles dans l’eau à température ambiante.
• d. faux. Par chauffage, les liaisons faibles comme les liaisons hydrogènes sont rompues.

122  a.   b.  c.  d.   e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• a. faux. Le mannose est un aldo-hexose.


• b. vrai. c. faux. d. faux. Si X représente bien le D-mannose (épimère en C2 du D-glucose),
la molécule Y est une forme anomère β (le OH porté par le carbone anomérique et le CH2 0H
pointent dans la même direction) d’un autre sucre.
• e. vrai. Grâce à la mutarotation, le mannose (comme tous les autres monosaccharides) peut
exister sous une forme anomérique α ou β.

123 
 a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• c. faux. Le D-ribulose est un cétopentose.
• d. faux. Le D-psicose est un cétohexose.

124  a. 
 b.  c.  d. 
 e.
216 Corrigés • UE 1

• a. faux. b. vrai. Le saccharose correspond à un glucose lié à un fructose par une liaison
α1 − β2.
• c. faux. Le lactose correspond à un galactose lié à un glucose par une liaison β1-4.
• d. faux. Le galactose est un épimère du glucose.
• e. vrai. Le glycogène est un polyholoside de glucose.

125  a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. Une glycoprotéine est une protéine dont le premier motif glucidique est fixé de
manière covalente à la chaı̂ne polypeptidique.
• b., c., e. vrai. Les motifs glucidiques de la glycoprotéine peuvent être reconnus par des
lectines, ainsi ces motifs peuvent être utilisés comme signaux de reconnaissance in vivo. On
peut d’ailleurs retrouver des glycoprotéines au sein des membranes, en surface de la cellule.
• d. faux. Dans une structure bi-antennée, le glycane est généralement lié par son extrémité
réductrice.

126  a.  b.  c.  d. 
  e.
• b. faux. La cellulose est un polymère non ramifié de molécules de D-glucose unies par des
liaisons β1 − 4.
• c. faux. L’acide hyaluronique est un glycosaminoglycane acide portant de nombreuses
charges négatives ; il est fortement hydrophile et gorgé d’eau.
• a. vrai. d. faux. Lors de la digestion de l’amidon, différentes activités enzymatiques in-
terviennent : α-amylase, α-dextrinase et maltase. Ces osidases, comme toutes les osidases,
sont spécifiques d’un type de liaison osidique (α1 − 4 pour l’α-amylase et α1 − 6 pour l’α-
dextrinase).

127 
 a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• b. et d. faux. Au sein de l’amidon, les molécules de glucose sont reliées entre elles par
des liaisons α1-4 (chaı̂ne principale). C’est cet amidon qui est source principale de glucides
alimentaires.

128  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. La chaı̂ne carbonée des monosaccharides est linéaire.
• b. faux. c. vrai. d. vrai. Le glycéraldéhyde et la dihydroxyacétone sont 2 trioses. À l’in-
verse du glycéraldéhyde, la dihydroxyacétone ne possède aucun carbone asymétrique.
• e. vrai. Le carbone asymétrique le plus distant du groupe carbonyle permet de définir la
série D ou L du monosacharide.

129  a.   b.  c.  d.  e.
• a. et d. faux. Le saccharose représenté ici est un disaccharide non réducteur qui peut être
hydrolysé au niveau de l’intestin par une α1 glucosidase ou une β2 fructosidase.
• c. faux. La chitine est constituée de résidus de N-acétylglucosamines liés par des liaisons β
1-4.

130 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. vrai. b. faux. Le sucre représenté est le β-D-galactopyranose. C’est un épimère du glu-
cose en C4.
UE 1 • Corrigés 217

• c. faux. La substitution d’une fonction hydroxyle par une amine permet donc d’obtenir une

Corrigés
galactosamine.
• e. faux. Le glycogène est un polymère de glucose.

131  a.   b.  c.   d.  e.
• a. et c. faux. L’amidon est une forme de réserve de glucose des tissus végétaux, son
équivalent animal est le glycogène dont les unités de glucose sont reliées par des liaisons
α1 − 4.
• e. faux. Le glycogène possède une extrémité réductrice (à une des extrémités de la chaı̂ne
principale) et n+1 extrémités non réductrices (à l’autre extrémité de la chaı̂ne et aux extrémités
des n branchements).

132  a.  b.   c.   d.  e.
• a. vrai. b. faux. Le rhamnose est un 6-desoxyaldohexose.
• c. et d. vrai. La molécule 2 est l’acide L-ascorbique, une lactone au pouvoir antioxydant
dérivée de l’acide 2-céto L-gulanique.
• e. faux. La liaison α1-6 entre deux glucoses est bien présente au sein du glycogène. Tou-
tefois, lors de la glycogénolyse, l’activité glucosidase de l’enzyme débranchante libérera une
molécule de glucose.

133 
 a.  b.  c.  d.  e.
• a. vrai. b. faux. L’oligosaccharide représenté est un polymère de glucose unis par des liai-
sons α1-4. Il possède une extrémité anomérique libre, il est donc réducteur.
• c. faux. La configuration des glucoses est une configuration 4 C1 chaise.
• d. et e. faux. Ce pourrait être un produit de dégradation de l’amidon mais non de la cellu-
lose qui contient des glucoses unis par des liaisons β1-4.

134  a.  b.   c.   d.  e.
• a. faux. Le raffinose est un oside non réducteur ( -oside  = non réducteur), toutes les
fonctions réductrices étant engagées dans des liaisons osidiques.
• b. faux. Après hydrolyse par une β-fructosidase, on obtient du α-D-galactopyranosyl-(1-
6)-α-D- glucopyranose (le lactose est le β D-galactopyranosyl (1-4) D-glucopyranose).
• c. vrai. Après hydrolyse par une α-galactosidase, on obtient du α-D-glucopyranosyl-(1-2)-
β-D- fructofuranoside (donc du saccharose).
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• d. vrai. e. faux. Après perméthylation (méthylation de tous les carbones d’un ose) puis hy-
drolyse acide (les carbones anomériques ne sont pas méthylés), on obtiendra entre autres du
2, 3, 4, 6 tétra-O-méthyl-D-galactopyranose et du 1, 3, 4, 6 tétra-O-méthyl D- fructofuranose.

135 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. vrai. Dans l’eau, la forme prédominante du D-fructose est la forme bêta-D-fructopyranose
(73 % à 20 ◦ C).
• b. et e. faux. Il s’agit d’un isomère de constitution du glucose et du mannose, et non d’un
épimère de ces sucres.
• c. vrai. Les formes intermédiaires du fructose dans la glycolyse sont phosphorylées : il
s’agit du fructose-6-phosphate et du fructose 1, 6-biphosphophate.
• d. faux. Le fructose-6-phosphate peut d’ailleurs être isomérisé en glucose-6-phosphate
218 Corrigés • UE 1

(réaction réversible). Il n’y a en revanche pas de réaction simple de transformation du D-


fructose en D-glucose in vivo.

Acides aminés

136  a.  b. 
 c.  d.  e.
• c. vrai. L’isoleucine et la thréonine possèdent deux carbones asymétriques et présentent
donc quatre stéréoisomères de configuration.

137 
 a.   b.  c.  d.   e.
• c. faux. La phénylalanine est hydrophobe.
• d. faux. La sérine est hydrophile.
• e. vrai. La lysine est un acide aminé dibasique puisqu’elle contient deux groupements NH2 .

138  a.   b.   c.  d.   e.
• a. faux. La phénylalanine possède un noyau benzénique.
• c. vrai. L’histidine possède un noyau imidazole.
• d. faux. La tyrosine possède un noyau phénol.

139 
 a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. Les acides aminés en solution sont incolores.
• b. vrai. La leucine est un acide aminé essentiel.
• c. vrai. La glycine est un acide aminé dépourvu de carbone asymétrique car sa chaı̂ne
latérale est un atome d’hydrogène.
• d. vrai. Ces deux acides aminés sont des acides aminés aliphatiques, comme le sont également
la valine, l’alanine et l’isoleucine.
• e. vrai. La lysine possède bien deux groupement NH2 : le premier porté par le carbone
alpha et le second par la chaı̂ne latérale.

140  a.  b.  c.  d.  e.

• a. vrai. La L-DOPA est synthétisée par hydroxylation de la L-tyrosine ; sa décarboxylation
conduit à la dopamine, précurseur de la noradrénaline puis de l’adrénaline.
• b. et c. faux. Les 3 acides aminés aromatiques absorbant la lumière UV à 280 nm sont la
phénylalanine, la tyrosine et le tryptophane. La proline possède un anneau pyrrolidone dans
sa structure et appartient à la catégorie des acides aminés aliphatiques.
• d. faux. Le point isoélectrique de la tyrosine comme celui de la glycine se calcule en faisant
la moyenne du pKa de la fonction α-NH+3 et et du pKa de la fonction α-COOH. Ils sont donc
équivalents.
• e. faux. Parmi les acides aminés soufrés, seule la cystéine a la capacité de former des ponts
disulfures.

141  a.  b.  c.   d.   e.
• a., b. et c. faux. La glycine est le seul acide aminé de possédant pas de carbone asymétrique
par la présence d’un simple hydrogène en chaı̂ne latérale. Cela en fait également le plus petit
acide aminé protéinogène, ou acide alpha aminé.
• d. vrai. En tant qu’acide aminé aromatique, le tryptophane absorbe la lumière à 280 nm.
UE 1 • Corrigés 219

• e. vrai. L’isoleucine est un acide aminé essentiel.

Corrigés
142  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. b. vrai. La sérine est un acide aminé polaire non ionisable, comme la glutamine,
l’asparagine, la thréonine, la tyrosine et la cystéine.
• c. vrai. La glutaminase catalyse la réaction de formation du glutamate à partir de la gluta-
mine.
• d. faux. Seuls les acides aminés aromatiques tryptophane (surtout), tyrosine et phénylalanine
absorbent les rayonnements ultraviolets entre 260 et 280 nm.

143  a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• a. et d. faux, e. vrai. Malgré la présence de soufre, de par sa position dans la chaı̂ne latérale,
la méthionine est un acide aminé apolaire et cet acide aminé ne peut pas établir de pont di-
sulfure.
• b. faux. Comme tous les acides aminés (sauf glycine), le carbone α de la méthionine est
asymétrique.

144  a.   b.  c.  d.   e.
• b. vrai. Le carbone alpha est asymétrique, on pourra donc bien distinguer deux isomères L
et D.
• c. faux. e. vrai. Les acides aminés sont des molécules amphotères, capables de se compor-
ter comme un acide ou comme une base faible en fonction du pH.
• d. faux. Ils comportent tous au moins deux groupements ionisables : carboxylique et aminé.

145  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux. Chez les mammifères, c’est la glutamine qui est l’acide aminé le plus concentré
dans le sang (450 à 600 µM) ; il est le principal transporteur d’ion ammonium dans le système
circulatoire.
• b. faux. Le glutamate possède un carbone alpha asymétrique comme tous les acides aminés
protéinogènes (sauf glycine).
• d. faux. Le glutamate est un neurotransmetteur excitateur associé à l’apprentissage et la
mémoire.
• e. faux. Il ne fait pas partie des acides aminés essentiels.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

146  a.  b.  c.   d.  e.
Les plateaux sur ce type de courbe de titration correspondent aux pKa de la molécule.
Dans cet exemple, le pK1 (point 1, autour de 2) est celui du groupement alpha carboxylique,
le pK2 (point 3, autour de 4) est celui la chaine latérale (groupement carboxylique) et le pK3
(point 5, autour de 9) est celui de la fonction amine.
Le pI se lit au niveau du point 2. Ainsi, on peut en déduire que l’acide glutamique est une
acide aminé chargé négativement à pH physiologique (pH7>pI).
Au niveau du point 5, les deux fonctions carboxyliques sont ionisées négativement (soit deux
charges négatives).
Attention, il s’agit ici de charges brutes et non de charges nettes car nous sommes ici au pKa
de la fonction amine. Elle se trouve donc à moitié sous forme NH+3 , à moitié sous forme NH2 .
220 Corrigés • UE 1

147  a.  b.   c.  d.   e.
• a. faux. La glycine est la seule à être dépourvue de carbone asymétrique.
• b. faux. À partir de deux acides aminés, on peut synthétiser 22 peptides différents (GA, AG,
GG et AA).
• c. vrai. À pH = 6, 1, l’alanine est à son point isoélectrique donc sous forme zwiterrion.
• d. faux. Le pKa2 = 9, 7 est celui de la fonction amine.
• e. vrai. À pH = 11, nous sommes supérieurs au point isoélectrique de la glycine (pI
= (9, 7 + 2, 4)/2 = 6). La glycine est donc majoritairement anionique.

148 
 a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• a. vrai. L’arginine est hydrolysée en ornithine et urée par l’arginase.
• b. faux. c. vraie. Un déficit en phénylalanine hydroxylase provoque la phénylcétonurie ;
la maladie peut être mise en évidence dans les jours qui suivent la naissance par le test de
Guthrie.
• d. faux. La dopamine provient de la décarboxylation de la L-DOPA, elle-même dérivée de
la tyrosine.
• e. vrai. Les hormones thyroı̈diennes, c’est-à-dire la thyroxine (T4) et la triiodothyronine
(T3), sont des hormones produites dans la thyroı̈de à partir d’iode et de tyrosine.

149 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. vrai. À part la thréonine et l’isoleucine qui présentent 2 carbones asymétriques ou la gly-
cine qui n’en possède aucun, tous les autres acides aminés protéinogènes ont un seul carbone
asymétrique, le carbone alpha.
• b. faux. À pH11, le groupement carboxylique de l’alanine est sous forme anionique COO−
et le groupement aminé est sous forme NH2 . La forme majoritaire est donc anionique, la
chaı̂ne latérale étant non ionisable.
• c. et d. vrai. Le pI de la méthionine se calcule en faisant la moyenne de pKa1 et pKa2, soit
(2, 30 + 9, 20)/2 = 5, 75.
À une valeur de pH comprise entre ces deux valeurs de pKa (2, 30 et 9, 20), la forme majori-
taire de la méthionine est la forme zwitterionique.
À un pH inférieur à 2, 30, la méthionine est chargée positivement (cation).
À un pH supérieur à 9, 20, la forme majoritaire est anionique.
• e. faux. Par convention, la lecture d’une séquence peptidique se fait du N-terminal vers le
C-terminal, le composé X correspond donc au dipeptide Met-Val.

150  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. La proline est synthétisée à partir du glutamate.
• b. vrai. Par hydrolyse de la tyrosine, on obtient la dihydroxyphénylalanine.
• c. faux. Le PAPS (Phosphoadénosine phosphosulfate) donne du sulfate à différents com-
posés. La métionine donne des chaı̂nes carbonées (acétylation).
• d. faux. La thréonine n’est pas ramifiée. C’est pourtant un acide aminé cétogène et gluco-
formateur.
La valine est ramifiée, mais n’est pas glucoformateur.
• e. faux. La mélatonine est synthétisée à partir du tryptophane.
UE 1 • Corrigés 221

151  a.  b.   c.  d.  e.

Corrigés
Le tryptophane, acide aminé aromatique, ne représente que 1 % des acides aminés au sein des
protéines. La chaı̂ne latérale de l’alanine correspond à un CH3 , ce sont la valine, la leucine
ou l’isoleucine qui sont ramifiées.

152  a.  b.  c.  d.  e.
• 2 faux. La biosynthèse de la mélanine se fait à partir de la tyrosine.
• 3 faux. La tyrosine est un précurseur d’hormones thyroı̈diennes.

153 
 a.   b.   c.   d.  e.
• b. vrai. Son pKr étant égal à 12, 5, l’arginine est le plus basique des α-acides aminés.
• d. vrai. La formule brute commune de la leucine et de l’isoleucine est : C6 H13 O2 .

154  a.  b.  c.  d. 
  e.
• a. vrai. L’acide aminé ici représenté est le L-tryptophane (NH+3 à gauche). Tous les L-acides
aminés (sauf la cystéine) ont une configuration 2S.
• b. faux. Seules la thréonine et l’isoleucine ont deux carbones asymétriques.
• c. faux. Le tryptophane présente un maximum d’absorption à 280 nm conféré par son noyau
aromatique.
• d.faux. L’histamine est obtenue par décarboxylation de l’histidine.
• e. vrai. Les acides aminés favorables à une structure secondaire en hélice α sont les acides
aminés volumineux, non ou peu polaires : L, F, W.

155  a.  b.  c.  d.  e.

• a. vrai. Pour répondre à cette question il faut calculer les points isoélectriques de chacun
de ces acides aminés et en déduire la charge :
Acide aminé pI Charge à pH6 Position
C (pK1+pK3)/2 = 5, 5 Légèrement négative 2
D (pK1+pK3)/2 = 2, 75 Fortement négative 1
A (pK1+pK2)/2 = 6, 00 Nulle 3
R (pK2+pK3)/2 = 10, 75 Fortement positif 4
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

Lipides

156  a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Les HDL transportent le cholestérol des tissus vers le foie (transport rétrograde).
• b. vrai. La densité des chylomicrons est inférieure à 0, 99 ; celle des LDL est comprise entre
1, 019 et 1, 063.
• d. vrai. Dans le sang humain, le cholestérol se répartit : 1/3 sous forme libre, 2/3 sous forme
estérifiée.
• e. vrai. Le  bon cholestérol  est celui qui est oxydé (estérifié).

157  a.  b.
 
 c. 
 d. 
 e.
222 Corrigés • UE 1

• a. vrai. L’accumulation de sphingolipides dans le système nerveux est lié à un déficit enzy-
matique.
• d. vrai. Le diagnostic peut être confirmé par une analyse de la β-glucosidase dans les leu-
cocytes, ou en cultures fibroblastes.
• e. vrai. La maladie de Gaucher (1854-1918) est une maladie de surcharge lysosomale. Elle
est caractérisée par une accumulation excessive des cérébrosides, qui sont des glycosphingo-
lipides.

158 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. vrai. La phospholipase A2 peut libérer l’acide arachidonique, précurseur des eico-
sanoı̈des. La phospholipase C catalyse l’hydrolyse du PIP2 en diacylglycérol et IP3 .
• b. vrai. On peut utiliser en biochimie la nomenclature ω3 /ω6 /ω9 grâce à cette propriété.
• c. vrai. Les acides biliaires sont produits dans le foie par l’oxydation du cholestérol. Ils
permettent l’élimination du cholestérol et des catabolites du foie et assurent la fragmentation
des lipides alimentaires en vue de leur digestion.
• d. faux. L’acide arachidonique est fabriqué dans notre organisme à partir de l’acide li-
noléique.

159  a.   b.   c.   d.   e.
Les leucotriènes appartiennent à la famille des eicosanoı̈des.
• a. faux. La chaı̂ne carbonée est linéaire.
• b. vrai. Il existe trois doubles liaisons conjuguées C6,8,10 .
• c. vrai. Ils sont formés sous l’action de la 5-lipoxygénase sur l’acide arachidonique.
• d. vrai. Ils recrutent d’autres cellules pro-inflammatoires.
• e. vrai. Ils sont biosynthétisés à partir de l’acide arachidonique dans les mastocytes.

160  a.  b.  c.  d.   e.
• a. et b. faux. e. vrai. La tristéarine est un triglycéride dans lequel les 3 groupes –OH du
glycérol sont reliés à trois molécules d’acide stéarique, un acide gras saturé. C’est donc un
triglycéride homogène.
• c. faux. Les triglycérides sont apolaires (hydrophobes).
• d. faux. L’huile d’olive est principalement constituée d’acides gras mon-insaturés comme
l’acide oléique (72%). On trouve dans l’huile d’olive 2% d’acide stéarique (non estérifié).

161  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. Le cholestérol est un stérol à 27 C.
• b. et c. faux. Il est présent dans la membrane cellulaire eucaryote sous forme non estérifié
où il diminue la fluidité des membranes. Il possède en C3 une fonction alcool pouvant être
estérifiée.

162  a.  b.  c.  d. 
 e.
• e vrai. L’oxydation de l’acide arachidonique C20 : 4∆5,8,11,14 conduit à la synthèse des
eicosanoı̈des (leucotriènes et prostaglandines).

163  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
UE 1 • Corrigés 223

• a. faux. C’est un acide gras polyinsaturé à chaı̂ne linéaire.

Corrigés
• b. vrai. Il a une double liaison sur le C6 à partir du CH3 terminal.
• c. vrai. Ces doubles liaisons sont séparées par deux simples liaisons.

• d. faux. Son rôle n’est pas essentiel chez l’adulte. Mais il devient indispensable chez les
personnes âgées.
• e. faux. C’est le précurseur du groupe des ω6.

164  a.  b.  c. 
  d.   e.
• a. vrai. Les chylomicrons contiennent de 85 à 95 % de triglycérides.
• b. faux. Ils acquièrent l’apo C provenant des HDL circulants.
• c. faux. Ils contiennent 1 % de cholestérol estérifié.
• d. considéré comme vrai. Ils contiennent 8 % de phospholipides.
• e. vrai. L’apolipoprotéine B48 est située à la surface des chylomicrons.

165 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. vrai. Ce sont des glycosphingolipides contenant au moins deux résidus osidiques.
• e. faux. Ils sont synthétisés à partir des céramides :
céramide + glucose + galactose −→ globoside.

166 
 a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. vrai. Ce sont des domaines particuliers de la membrane plasmique correspondant à l’as-
semblage de glycosphingolipides et de cholestérol.
• b. vrai. Ces microdomaines jouent un rôle important dans le fonctionnement des cellules,
surtout au niveau de la transduction des signaux par récepteur interposé.

167  a.   b.   c.  d.   e.
Le cholestérol fait partie de la famille des stérols.
• a. faux. Le cholestérol est un composant majeur des membranes cellulaires animales.
• b. vrai. Le cholestérol a quatre cycles carbonés (noyau cyclo-pentano-phénanthrénique).
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• c. vrai. Il est présent sous forme de stérides (cholestérol estérifié).


• d. faux. Il provient des cellules du foie et de l’intestin principalement.
• e. vrai. Les LDL, lipoprotéines à basse densité, transportent le cholestérol des lieux de
sécrétion vers les cellules de l’organisme.

168  a.   b.  c.  d.  e.
• a. faux. L’acide linolénique est également appelé acide octadécatriénoı̈que (3 doubles liai-
sons).
• b. vrai. L’acide linolénique est le chef de file des acides gras de la série ω3.
• c. et e. faux. Cet acide gras essentiel est le précurseur de l’EPA (acide eicosapentaénoı̈que).
• d. faux. Les glycoaminoglycanes sont des molécules glucidiques.
224 Corrigés • UE 1

169  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• b. faux. c. et d. vrai. La molécule est une sphingomyéline, constituée d’une sphingosine,
d’un acide gras (en C24 au niveau de la substance blanche) relié à la sphingosine par une liai-
son amide (parties hydrophobes) et d’une phosphocholine (partie hydrophile). La molécule
est donc amphiphile et peut être considérée comme amphotère (acide phosphorique chargé
négativement et choline chargée positivement).
• a. faux. Elle est insensible à l’action de la phospholipase C qui hydrolyse les glycéro-
phospholipides.
• e. vrai. Les sphingomyélines se forment par transfert de la phosphocholine d’une phospha-
tidylcholine à un céramide.

170 
 a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• a. et b. vrai. Comme tout acide gras, l’acide arachidonique, C20 : 4∆5,8,11,14 est une
molécule amphiphile.
• c. et d faux. Il appartient à la famille des ω-6 et peut être produit par action de la phospho-
lipase A2.
• e. vrai. Les prostaglandines sont synthétisées suite à l’action de la cyclooxygénase sur
l’acide arachidonique.

171  a.  b.   c.   d.   e.
• a. faux. L’acide palmitique est un acide gras en C16, celui qui se trouve sur la ligne 1 en
possède 18 (acide stéarique).
• b. faux. d. vrai. L’acide linoléique possède deux insaturations, il s’agit sur la ligne 2 de
l’acide oléique (ω-9).
• c. vrai. Le résidu polaire lié au glycérol par un acide phosphorique en 3 est la choline.

172  a.   b.  c.  d.   e.
• a. vrai. La phospholipase C intervient sur la fonction ester liant le glycérol et le phosphate.
• b. vrai. C’est la structure de base des glycérophospholipides.
• c. faux. Les cérébrosides sont constitués d’un céramide et d’un ose (galactose ou glucose).
Ils sont amphipathiques mais pas amphotères.
• d. faux. Les céramides sont composés d’une base à longue chaı̂ne (sphingosine . . . ) et d’un
acide gras lié par une liaison amide à l’azote de base.

173  a.  b.  c.  d.  e.

• b. faux. L’éthanolamine se retrouve préférentiellement au sein des phospholipides présents
sur le feuillet interne des membranes cellulaires au même titre que l’inositol ou la sérine.
• c. faux. C’est sous l’action de la phospholipase D que les phosphatidyl-cholines libèrent de
la choline au niveau cérébral.
• d. faux. Un céramide correspond à l’association entre une sphingosine et un acide gras lié
par une liaison amide.
• e. faux. L’inositol 1, 4, 5-triphosphate est un médiateur d’activation cellulaire.

174  a.  b.  c.  d.  e.

• a. vrai. La liaison éther en position 1 du glycérol procure au PAF une résistance à la phos-
UE 1 • Corrigés 225

pholipase A1.

Corrigés
• b. faux. Les sphingomyélines sont constituées d’une amine à longue chaı̂ne, d’un acide
gras, d’un phosphate et d’une choline.
• c. faux. Les HDL permettent le transport du cholestérol vers le foie pour son élimination.
• d. faux. La demi-vie plasmatique des chylomicrons est très courte, de l’ordre de 6 minutes.
• e. faux. Les VLDL contiennent 5 fois plus de triglycérides que les LDL.

Peptides et protéines

175 
 a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. Quatre grands types d’interaction interviennent dans le repliement de la chaı̂ne
d’acides aminés : effet hydrophobe, liaisons ioniques, liaisons hydrogène, ponts disulfure.
• b. faux. On a bien une structure figée pour les protéines globulaires. Une protéine fibreuse
s’étire en longueur.
• d. vrai. Dans le cas des protéines globulaires, les résidus polaires sont en contact du sol-
vant, les résidus hydrophobes sont tournés vers l’intérieur.
Pour les protéines solubles, le cœur hydrophobe est au centre de la structure tertiaire, les
groupes polaires restent en surface.
• e. vrai. Elle est hydrophobe et insoluble. Cette protéine fibreuse est insérée dans les lipides.
Des résidus polaires peuvent se trouver à la surface en contact avec les milieux hydrophobes.

176  a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Certains acides aminés sont favorables, d’autres défavorables à la formation de
l’hélice α mais il n’y a pas d’obligation d’alternance entre un acide aminé polaire et apolaire
dans la structure primaire.
• b. faux. L’hélice α est une structure périodique et compacte au sein de laquelle les chaı̂nes
latérales des acides aminés sont rejetées vers l’extérieur.
• c. faux. L’hydroxylation des lysines et prolines du collagène est un mécanisme enzyma-
tique co- ou post-traductionnel.

177  a.  b.  c. 
  d.  e.
• b. faux. La formation de l’hélice alpha est assurée grâce à l’établissement de liaisons hy-
drogènes.
• c. faux. Les acides aminés stabilisant l’hélice α sont : la leucine, la phénylalanine et le
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

tryptophane grâce à leurs interactions hydrophobes.


• e. faux. Les coudes γ résultent de la présence d’une liaison hydrogène entre le groupe −CO
d’un résidu i et le groupement −NH d’un résidu i + 2.

178 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. vrai. Les différentes sous-unités d’une protéine multimérique sont liées entre elles par
des liaisons faibles (ex : liaisons salines) ou par des ponts disulfures.
• b. vrai. Les coudes β sont des éléments de structure secondaire.
• c. vrai. La modification des conditions physico-chimiques (pH, température. . .) peut en-
traı̂ner la dénaturation des protéines.
• d. vrai. Le nombre et l’emplacement des ponts disulfure entre kératines donnent aux che-
veux leur forme.
226 Corrigés • UE 1

• e. faux. Seules les protéines multimériques possèdent une structure quaternaire.

179 
 a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. vrai. Il existe des ponts disulfures entre les résidus de cystéine de deux sous-unités.
• b. vrai. Le pont disulfure est une liaison covalente, donc la plus forte des liaisons stabilisant
la structure quaternaire.
• c. faux. Les résidus cystéine peuvent se trouver en surface des protéines, les résidus méthionine,
plutôt hydrophobes, seront préférentiellement retrouvés au niveau du cœur hydrophobe
• d. vrai. Les ponts disulfures sont oxydés par l’acide performique.
• e. faux. In vivo, les protéases hydrolysent la liaison peptidique.

180  a.  b.  c.   d.   e.
• a. faux. Le glutathion est un tripeptide, formé par la condensation d’acide glutamique, de
cystéine et de glycine.
• b. faux. La liaison entre l’acide glutamique et la cystéine est pseudo-peptidique.
• c. faux. La liaison entre les deux derniers acides aminés est peptidique.

181  a.   b.  c.  d.  e.
• a. faux. La ghréline est un peptide orexigène. Elle stimule l’appétit.
• b. vrai. Elle joue un rôle majeur dans le contrôle tensionnel.
• c. faux. Le glucagon a un très faible effet sur le tissu adipeux.
• e. faux. L’insuline est secrétée par le pancréas endocrine.

182 
 a.   b.  c.   d.  e.
• a. vrai. Les IgM sont des glycoprotéines à majorité membranaire.
• b. vrai. Les IgM possèdent deux chaı̂nes lourdes H et deux chaı̂nes légères L (ponts disul-
fures).
• c. faux. La présence de ponts disulfures témoigne de la présence de cystéine au sein de ces
chaı̂nes peptidiques.
• e. faux. Il faudrait enlever H de la liste.

183 
 a.   b.  c.   d.   e.
• b. vrai. Au niveau des adipocytes, l’insuline stimule la lipoprotéine lipase.
• e. vrai. L’insuline est nécessaire pour la lipogénèse.

184  a.   b.   c.   d.   e.
• a. faux. Le récepteur de l’insuline ne comporte que des sous-unités α et β.
• d. vrai. Il y a autophosphorylation.

185  a. 
 b.  c.  d.  e.
• b. faux. (réponse à choisir) Dans l’hémoglobine et la myoglobine, seul le fer à l’état ferreux
(Fe2+ ) peut fixer l’oxygène. Il a 6 liaisons de coordination : 4 avec l’hème, 1 avec l’histidine
F8 et 1 libre pour fixer l’oxygène.

186 
 a.  b.  c.  d.  e.
UE 1 • Corrigés 227

• 1. faux. Le 2, 3-BPG est un effecteur allostérique, sa fixation se fait sur l’hémoglobine qui

Corrigés
possède plusieurs sous-unités.
• 2. faux. L’affinité de la myoglobine pour le monoxyde de carbone (CO) est 250 fois
supérieure à son affinité pour l’oxygène.

187  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. Une chaı̂ne polypeptidique alpha (ou bêta) présente sept (ou huit) secteurs en forme
d’hélice droite reliés par des segments comportant parfois des coudes mais pas de brin β.
• b. faux. C’est l’histidine proximale qui établit cette liaison de coordination.
• c. faux. L’affinité de l’hémoglobine pour le monoxyde de carbone est 200 à 250 fois
supérieure à celle de l’hémoglobine pour l’oxygène.
• d. vraie. La fixation d’effecteurs (H+ , CO2 , 2, 3 BPG) sur les sous-unités de l’hémoglobine
diminue leur affinité pour l’O2 .

188  a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux. Les protéines prion ne sont pas allostériques, ce terme se référant aux propriétés
cinétiques de certaines enzymes.
• b., c. et d. faux. Les protéines prion normale et infectieuse diffèrent par leur structure ter-
tiaire, la forme infectieuse contenant beaucoup plus de feuillets bêta. Les structures primaires
sont quant à elles identiques.
• e. vrai. Le changement de conformation de la forme normale vers l’infectieuse est fa-
vorisée par cette dernière, on désigne ce phénomène sous le terme de  conversion auto-
propageable  .

189 
 a.   b.  c.   d.  e.
• a. vrai. Le SDS est un détergent ionique qui va rompre les liaisons non covalentes au sein
de la protéine et entre ses sous-unités éventuelles.
• b. vrai. Le SDS se fixe à raison d’environ une molécule de SDS pour deux acides aminés,
les complexes protéine-SDS sont chargés négativement.
• c. faux. d. vrai. La séparation se fera en fonction du poids moléculaire (rigoureusement,
les paramètres de l’énoncé correspondent à une masse moléculaire) de la protéine, selon une
relation logarithmique inverse ; les plus petites protéines migrent le plus loin.
• e. faux. Les protéines étant dénaturées par le détergent, elles perdent leur activité biolo-
gique.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

190  a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. L’électrophorèse sur gel de polyacrylamide fait intervenir la charge et le poids
moléculaire.
• b. vrai. Il existe une spécificité de liaison entre un ligand et une protéine.
• c. faux. Dans la chromatographie sur résine échangeuse d’ions, la force de rétention est de
nature ionique.
• d. faux Les protéines sont séparées selon leur taille et leur forme.
• e. vrai. Le SDS (Sodium dodecyl sulfate) est un détergent. Dans la partie séparative du gel,
les grosses molécules sont plus freinées et plus arrêtées que les petites.

191  a. 
 b.  c.  d.  e.
228 Corrigés • UE 1

• 1. vrai. La solubilité d’une protéine est minimale à son point isoélectrique.


• 2. faux. Le critère de séparation de la chromatographie d’exclusion stérique est la masse
moléculaire, l’ordre d’élution sera : (c) puis (a) et (b) simultanément.
• 3. vrai. À pH7, d’après les valeurs de pI, la protéine (a) sera chargée négativement, les
protéines (b) et (c) seront chargées positivement.
• 4. faux. En présence d’agents dénaturant (SDS) et réducteur (β-ME), la structure quater-
naire est cassée (les 4 sous-unités de 20 kDa du tétramère sont séparées) ; on n’observera
donc qu’une seule bande à 20 kDa.

192  a.  b.  c.   d.   e.
• a. faux. Aucun des deux peptides ne possède d’acides aminés aromatiques, les seuls à ab-
sorber la lumière UV à 280 nm.
• b. faux. L’action de la carboxypeptidase A libérera l’acide aminé M de P1 mais sera sans
action sur P2 (présence d’une proline). La carboxypeptidase B sera sans effet sur P1 et sur
P2 (libère le dernier acide aminé seulement s’il correspond à R ou K). Un seul acide aminé
sera donc libéré (M), ne permettant pas de démontrer que la solution contient deux peptides
(il faudrait libérer 2 acides aminés différents).
• c. faux. Le bromure de cyanogène coupe après une méthionine ; elle est présente en C-
terminale du peptide P1 (pas de coupure) et absente de P2.
• d. vrai. P1 est globalement acide (présence de D et E) tandis que P2 est globalement ba-
sique (présence de K et R).
• e. vrai. La structure primaire de P1 montre davantage d’acides aminés que P2.

Enzymologie

193  a.  b.  c. 
  d.   e.
• a. vrai. Le catalyseur apparaı̂t dans les produits de réaction. Il n’est pas consommé.
• b. faux. L’intervention des enzymes conduit à diminuer l’énergie d’activation et à augmen-
ter la vitesse de réaction.
• c. faux. La réaction doit être possible sur le plan thermodynamique soit ∆G < 0.

194  a.  b.   c.  d.  e.
• b. faux. L’activation des proenzymes est irréversible.
• c. vrai. La chymotrypsine peut accomplir la protéolyse.

195  a.  b.   c.  d.  e.
• 1. faux. Jusqu’à la température d’inactivation spécifique, mais avant la température opti-
male, elle suit la loi d’Arrhénius.
• 5. faux. Par contre, un inhibiteur réversible non compétitif entraı̂ne une diminution de Vmax ;
l’affinité et K M ne sont pas modifiés.

196  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Le mot ribozyme est formé à partir de  acide ribonucléique  et  enzyme  . Les
ribozymes sont des ARN (et non des protéines) qui ont une activité catalytique.
• b. faux. Une enzyme ne change pas avec la réaction.
• e. vrai. Le site actif d’une enzyme est la partie de la protéine qui va être impliqué intime-
UE 1 • Corrigés 229

ment dans la réaction catalysée. Il peut être formé de deux sites : le site de fixation du substrat

Corrigés
et le site catalytique qui va agir sur le substrat et lui faire subir la réaction chimique.

197  a.  b.   c.   d.   e.
• a. faux. Une enzyme abaisse l’énergie d’activation d’une réaction chimique.
• b. faux. Une enzyme n’affecte pas l’équilibre d’une réaction réversible.
• c. vrai Il y a spécificité de la catalyse enzymatique.
• d. vrai. Le FAD est très utilisé pour les déshydrogénases.
• e. vrai. Elle forme une nouvelle double liaison par soustraction de groupe.

198  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. et b. faux. d.vrai. Les hydrolases, qui appartiennent à la classe 3 des enzymes, re-
groupent des peptidases, des glycosidases et des protéases à sérine ; les phosphotransférases
appartiennent à la classe 2 des transférases.
• e. faux. Elles catalysent des réactions de lyse en présence de molécules d’eau.
• c. faux. Le mécanisme ne fait pas intervenir de coenzymes mais souvent des cofacteurs.

199  a.  b. 
  c.   d.   e.
• a. vrai. b. faux. Les deux constantes cinétiques de dissociation du complexe ES sont k+2
(dissociation en P+E) et k−1 (dissociation en E+S).
• c. vrai. k+2 est aussi dénommé constante catalytique kcat ou turn over number.
• d. vrai. Comme k+2  (k−1 ; k+1 ), Km est souvent approximé par la relation k−1 /k+1 .
• e. vrai. Dans les conditions initiales, ES est constant et k−2 est négligeable.

200  a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. Chaque enzyme a un pH de fonction optimale.
• b. faux. La température influence les équilibres par ∆G.
Vmax .[S ]
• c. vrai. L’expression de la vitesse v0 = entraı̂ne que v0 ≈ Vmax si [S ]  Km .
[S ] + Km
• d. faux. Un inhibiteur compétitif ne modifie pas Vmax .
• e. vrai. v0 = f ([S ]) est une sigmoı̈de, c’est-à-dire une courbe en forme de S.

201  a.  b. 
 c.  d.  e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• a. faux. Vmax dépend de T. Les effets de la température sur une enzyme sont complexes. Il
existe une température optimale apparente. Si T < T opt , alors Vmax augmente et si T > T opt
la protéine est  dénaturée  .
• b. faux, c. vrai. La courbe v0 = f ([S ]) est une courbe hyperbolique.
• d. faux. Les protéines sont sensibles au pH. Quand le pH change l’état d’ionisation des
groupes chargés (substrat et site actif de l’enzyme) varie.
• e. faux. Il faut considérer le réactif et non le produit pour une disparition.

202  a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. Les isoenzymes, qui proviennent d’une duplication de gènes (structure primaire
différente), catalysent le même type de réaction mais présentent de subtiles différences de
propriétés de sensibilité à des facteurs régulateurs ou d’affinité pour un substrat. Cela fait
230 Corrigés • UE 1

qu’elles s’adaptent à un tissu donné (ex : LDH) ou à des conditions particulières (ex : hexo-
kinase et glucokinase) qu’à des substrats différents.
• b. faux. Km correspond à la concentration en substrat lorsque la vitesse initiale est égale à
la moitié de la Vmax .
• d. faux. En utilisant l’équation de Michaelis vo = Vmax .S /(Km + S ) et les données de
l’énoncé, on trouve Km = 95 mmol.L−1 .
• e. vrai. Par exemple, les transaminases hépatiques sont larguées dans le sang lors d’une
inflammation hépatique provenant d’une infection virale (hépatite), de l’alcoolisme, d’une
intoxication, etc. . .

203 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• b. vrai. Une enzyme est une protéine spécifique d’un type de substrat, dans une réaction
bien précise.
• c. vrai. Un catalyseur est un facteur cinétique. Il augmente la vitesse d’une réaction.
• d. faux. Elle diminue l’énergie d’activation d’une réaction chimique. Il faut passer une
barrière énergétique pour transformer le substrat en produit. Les enzymes diminuent cette
barrière en créant des intermédiaires.
• e. faux. L’enzyme n’est pas altérée par la réaction chimique.

204 
 a.   b.   c.   d.   e.
• a. vrai, d. vrai. Elle est structurée de façon à ne reconnaı̂tre qu’un seul substrat, par
exemple un seul diastéréoisomère.
• b. vrai. Dans le modèle de Koshland, hypothèse de l’ajustement induit, la liaison du substrat
avec l’enzyme provoque un changement conformationnelle. Les changements de conforma-
tion s’effectuent en cascade de manière séquentielle.
• c. vrai. Elles le sont généralement dans l’organisme.
• e. vrai. Le site actif de la cholinestérase possède un site anionique de liaison du substrat
(résidu Asp) ainsi qu’un site catalytique ( site estérasique, résidus de l’histidine et de la sérine)
constitué de deux groupements fonctionnels.

205 
 a.  b.  c.  d.  e.
• a. vrai. La vitesse initiale v0 définit la vitesse de la réaction enzymatique. Elle correspond
à la vitesse de l’ordre 0. La phase stationnaire apparaı̂t lorsque toutes les molécules de sub-
strat S se sont associées avec les molécules d’enzymes. La réaction est d’ordre zéro, [ES] est
maximale et constante. C’est pendant cette phase stationnaire que l’on mesure v0 .
• b. faux. La vitesse est représentée par la pente de la tangente à la courbe de la quantité
de produit formé au cours du temps. À l’équilibre la courbe est horizontale, la pente de la
tangente est nulle, donc la vitesse n’augmente plus.
• c. faux. La constante de Michaelis Km est assimilée à une constante de dissociation KD qui
est l’inverse de la constante d’association ou constante d’affinité.
• d. faux. L’équation de Michaelis-Menten correspond à la réaction :
E + S k−1 k+1 ES →k+2 P + E
[S ]
Elle entraı̂ne v0 = Vm ; donc pour des [S] élevées v0 ≈ Vmax .
[S ] + Km
• e. faux. Le Katal est la quantité d’enzyme qui transforme une mole de substrat en une mi-
nute.
UE 1 • Corrigés 231

Corrigés
206  a.  b.  c. 
 d.  e.
• d. vrai. On observe que même si la concentration en substrat augmente (de 10 à 20[S ]o ), la
vitesse n’évolue plus et stagne à la valeur de 0, 22 µkat soit 0, 22 µmol.s−1 .

207  a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
On sait que 1 UI = 1 µmol.min et 1 cat = 1 mol.s−1 , d’où 1 ncat = 0, 06 UI.
−1

• a. faux, b. vrai. L’activité de A est égale à : 334 ncat = 20 UI.


• c. vrai. L’activité spécifique de l’enzyme A est :
334
= 2, 227 ncat/mg de protéines.
150
• d. faux. L’activité spécifique de l’enzyme B est de :
40
= 0, 133 UI/mg de protéines.
300
• e. vrai. Ce sont deux molécules différentes qui catalysent la même réaction.

208  a.   b.  c.  d.  e.
• b. vrai. L’équation de Michaélis est : Vo = Vm .S /(Km + S ), soit Vm = Vo (Km + S )/S .
En remplaçant chaque terme de l’équation par les valeurs données dans l’énoncé, on trouve
Vm = 50 µmol.min−1 .L−1 = 50 000 nmol. min−1 .L−1 .
• c. vrai. Dans un second temps, on applique la relation Vm = Kcat × Eo pour trouver
Kcat = 2000 min−1 .

209 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
L’affinité enzymatique pour son substrat est inversement proportionnelle à Km . Plus cette va-
leur est grande plus l’enzyme est efficace.
La constante catalytique Kcat , ou  turnover number  est le nombre de molécules de substrat
converties en produit par unité de temps pour chaque site actif, quand l’enzyme est saturée.
15 × 106
• a. vrai. Les efficacités sont : E1 : = 15 × 1011 et E3 : 2 × 108 .
10−5
• b. faux. On a Kcat1 < Kcat2 .
• c. vrai. L’efficacité de E2 est de 3 × 1013 .
• d. faux, car K M2 < K M3 .
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• e. faux. C’est la relation inverse.

210  a.  b.  c. 
  d.  e.
• a. vrai. La courbe A hyperbolique est caractéristique d’une cinétique michaélienne.
• d. vrai. e. faux. Après ajout de l’effecteur, la courbe B montre que la Vm apparente ne varie
pas tandis que le Km apparent augmente. Ces propriétés sont celles d’un inhibiteur compétitif.

211  a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. La protéolyse ménagée correspond à une hydrolyse partielle. Toutes les liaisons
peptidiques ne sont donc pas coupées mais celles qui le sont le sont de manière irréversible.
• b. faux. Un inhibiteur incompétitif se fixe au complexe ES.
• c. vrai. Un inhibiteur non compétitif diminue la Vm apparente mais Km apparent ne varie
232 Corrigés • UE 1

pas.
• d. faux. Un inhibiteur compétitif ne modifie pas la Vm de la réaction enzymatique mais
augmente le Km apparent.

212 
 a.   b.  c.   d.   e.
• a. vrai. b. vrai. D’après la courbe, l’effecteur A ne modifie pas Vm (même point d’intersec-
tion sur l’axe des ordonnées) mais augmente le Km apparent (point d’intersection sur l’axe
des abscisses). Il s’agit donc un inhibiteur compétitif.
• c. faux. d. vrai. À l’inverse, l’effecteur B diminue Vm apparent. Le Km apparent ne varie
pas. C’est un effecteur non compétitif.
• e. vrai. L’inhibiteur compétitif se fixant sur le site actif, à la différence de l’inhibiteur non
compétitif, son action peut être levée par un excès de substrat.

213  a.   b.  c.   d.   e.
Un inhibiteur est une molécule qui se fixe à l’enzyme et interfère avec son activité en empê-
chant soit la formation du complexe ES, soit la décomposition du complexe ES en E + P.
• a. faux. L’aspirine est un inhibiteur irréversible.
• b. vrai. L’éthanol est un inhibiteur compétitif (il se fixe sur le centre actif de l’enzyme uni-
quement) utilisé pour des patients ayant avalé du méthanol qui est transformé dans le foie en
formaldéhyde par l’alcool déshydrogénase. L’éthanol entre en compétition avec le méthanol
pour les sites actifs de l’enzyme.
• c. faux. Vm est constante et Km augmente.
• d. vrai. Dans l’inhibition incompétitive (inhibition par blocage du complexe intermédiaire)
on a : E + S = ES +I = ESI. L’inhibiteur I rend le complexe inactif.
• e. faux. Dans ce cas il y a compétition entre I et S pour la fixation au site actif, une aug-
mentation de la quantité de substrat peut lever l’inhibition.

214  a.  b. 
  c.   d.   e.
• b. faux. La carence en vitamine B6 conduit à une anémie hypochrome.
• c. vrai. La vitamine B2(riboflavine) est un précurseur du FAD+ , enzyme de la classe des
oxydo-réducteur.
• d. vrai. La vitamine B12 est apportée par la viande, le poisson, le lait, les œufs.

215 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. vrai. Par exemple, le couple redox FMN/ FMNH2 échange 2 H+ et 2 électrons.
• b. vrai. Le couple FMN/FMNH2 ne se rencontre que dans le transport des électrons de la
chaı̂ne respiratoire.
• d. vrai. FMN est le coenzyme de la L-aminoacide déshydrogénase qui catalyse la désami-
nation des L-acides mono-carboxyliques.
• e. faux. Les électrons du NADHH+ cytoplasmique sont transférés par une navette sur le
FADH2 mitochondrial.

216  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. Les coenzymes covalents appelés aussi coenzymes catalytiques sont liés par des
liaisons covalentes (fortes) à l’apoenzyme.
UE 1 • Corrigés 233

• b. faux. Le site re ?actif du coenzyme se situe au niveau du noyau pyridine (nicotinamide).

Corrigés
• c. vrai. La thiamine pyrophosphate (TPP) participe aux réactions de décarboxylation de la
pyruvate déshydrogénase, de la pyruvate décarboxylase ou du complexe de l’alpha-cétoglu-
tarate déshydrogénase.
• d. vrai. L’acide lipoı̈que est lié à la dihydrolipoamide S-acétyltransférase, enzyme E2 du
complexe pyruvate déshydrogénase.

217 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• b. faux. Le modèle de cinétique allostérique a été proposé par Monod, Wyman, Changeux
(en 1965).
• e. faux. La proposition correspond à la cinétique enzymatique de Michaelis.

218 
 a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. v = f ([S ]) est une sigmoı̈de, c’est-à-dire une courbe en forme de S.
• b. vrai. Un activeur allostérique déplace l’enzyme vers la forme R (relâchée).
• c. faux. En présence d’effecteurs pour des enzymes allostériques du système K, on a : Vmax
qui est constante et K1/2 qui varie.
• d. vrai. L’activeur favorise sa propre fixation sur la forme R de l’enzyme.
• e. vrai. L’inhibiteur favorise sa propre fixation sur la forme T de l’enzyme.

219  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. b. vrai. Un inhibiteur compétitif augmente Km en se fixant au site actif de l’en-
zyme michaelienne. Cet inhibiteur est donc soit un inhibiteur allostérique soit un inhibiteur
non compétitif mixte (hors programme PACES).
• c. vrai. Les modulateurs allostériques se fixent sur un site régulateur distinct du site cataly-
tique.
• d. vrai. Dans le modèle concerté, toutes les sous-unités d’une enzyme sont toutes en même
temps au même état T ou R, à un moment précis. Un inhibiteur allostérique déplace l’équilibre
T/R vers T.
• e. faux. La Vmax n’est pas modifiée si on considère que cet inhibiteur est un inhibiteur al-
lostérique. Elle le serait si l’inhibiteur est un inhibiteur compétitif mixte (hors programme).

Métabolisme
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220  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux. c. vrai. La glycolyse mitochondriale ne peut pas s’effectuer au niveau des globules
rouges, dépourvus de ces organites. Elle est donc anaérobie avec production de lactate dans
ces cellules et dans le muscle squelettique.
• b. faux. Le transport hépatique du glucose est assuré par GLUT2. GLUT4 est le seul trans-
porteur régulé par l’insuline, présent en particulier au niveau du muscle strié squelettique, du
coeur et du tissu adipeux.
• d. et e. faux. La glycolyse est inhibée par un niveau énergétique élevé, le fructose 2, 6-
biphosphate est activateur de la phosphofructokinase 1.

221  a.   b.  c.   d.   e.
• a. vrai. La glucokinase est exprimée dans les hépatocytes et au niveau des cellules pancréa-
234 Corrigés • UE 1

tiques, l’hexokinase est exprimée dans les autres tissus.


• b. vrai. L’ATP et le citrate sont inhibiteurs de la phosphofructokinase 1 ; la phosphofructo-
kinase 2 est inhibée par le phosphoénolpyruvate et le citrate.
• c. faux. L’activité hexokinase est présente dans tous les organes ; cette enzyme est relati-
vement non spécifique et peut donc réagir avec la plupart des hexoses. Aux concentrations
physiologiques cependant, son affinité diffère selon les sucres : elle est très forte pour le
glucose mais très faible pour le fructose ou le galactose, pris en charge dans le foie par des
kinases spécialisées. Il s’agit de la galactokinase pour le galactose. L’item sera donc considéré
comme faux.
• d. vrai. Le foie peut produire du glucose par glycogénolyse ou néoglucogénèse.
• e. vrai. Cette réaction est catalysée par le fructose-1, 6-biphosphatase.

222 
 a.   b.  c.   d.  e.
• a. b. et d. vrai. Les principaux substrats de la néoglycogénèse sont le lactate, le glycérol,
le propionate, tous les intermédiaires du cycle de Krebs, tous les acides aminés (sauf leucine
et lysine). Attention, l’acétylcoA n’est pas un substrat de la néoglucogénèse.

223 
 a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• a. et c. vrai. La voie des pentoses phosphate produit du NADPHH+ nécessaire à la synthèse
des hormones stéroı̈des et au maintien du gluthation à l’état réduit (lutte contre le stress oxy-
datif).
• b. vrai. Le ribose-5-phosphate produit est quant à lui utilisé pour la biosynthèse de nucléotides
entre autres (dont l’ATP).
• d. faux. Cette voie est essentielle dans les globules rouges, le foie, les adipocytes, la glande
mammaire et la corticosurrénale. Elle est mineure dans le muscle.
• e. vrai. La transcétolase utilise la thiamine pyrophosphate.

224  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• a. et c. faux. e. vrai. La réaction 1 est catalysée par la galactose 1-phosphate uridyl
transférase.
• b. vrai. Le déficit en galactose 1-phosphate uridyl transférase cause la galactosémie congé-
nitale, qui se manifeste par la production de métabolites toxiques (galactitol).
• d. vrai. Chez l’enfant et l’adulte, il existe une autre voie de synthèse de l’UDP-glucose à
partir du galactose 1-P catalysée par l’UDP-galactose pyrophosphorylase (réaction 2, ques-
tion suivante).

225  a.  b. 
  c.   d.  e.
• b. faux. Le phosphate de pyridoxal intervient dans des réactions de transamination ou de
décarboxylation des acides aminés.
• c. et d. vrai. L’UDP galactose pyrophosphorylase catalyse la formation de l’UDP galactose
(molécule X) à partir du galactose 1-phosphate et d’UTP, un nucléotide triphosphate.
• e. faux. Comme indiqué à la question précédente, cette voie n’existe que chez l’enfant et
l’adulte.

226  a.  b.   c.   d.   e.
• a. faux. c. et e. vrai. Les réactions 3 et 4 sont catalysées par des isomérases, respectivement
UE 1 • Corrigés 235

l’UDP-galactose 4 epimerase et la phosphoglucomutase. Ces réactions sont réversibles.

Corrigés
• b. faux. Si l’UDP-galactose contient bien une liaison riche en énergie, la liaison phosphate
du glucose-1-P ne l’est pas.
• d. vrai. UDP-glucose et glucose-6-P sont tous deux substrats de la glycogénogénèse.

227  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux. L’acide palmitique est composé de 16 carbones.
• b. et d. faux. La dégradation d’un acide gras à 2n carbones produit (n-1) NADHH+ , (n-1)
FADH2 et n acétylcoA soit 7 NADHH+ , FADH2 et 8 acétylcoA dans le cas de l’acide palmi-
tique.
• c. vrai. L’activation de l’acide gras en acylcoA consomme 1 ATP. Les 7 FADH2 permettent
la formation de 14 ATP, les 7 NADHH+ de 21 ATP. Enfin, chaque acétylcoA permet la forma-
tion de 12 ATP. Alternativement, on peut utiliser la formule 17n-6 pour un acide gras saturé
à 2n carbones.

228  a.   b.  c.   d.  e.
• a. faux. La cétogenèse a lieu uniquement dans le foie.
• b. vrai. Les cellules hépatiques produisent et libèrent dans le plasma le glucose synthétisé
de la nucléogenèse.

229  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. Elle intervient dans la synthèse des leucotriènes à partir de l’acide arachidonique.
• b. vrai. Elle remplace un atome H par OOH.
• c. faux. Elle est inhibée par le zileuton, les cannabinoı̈des.

230  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux. La biosynthèse des acides gras est cytosolique.
• b. et d. faux. L’enzyme concernée est l’acide gras synthase qui utilise le NADPHH+ comme
donneur d’hydrogène.

231  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• a. et c. faux. Les corps cétoniques sont formés à partir du catabolisme des acides gras et
des acides aminés cétogènes au niveau hépatique dans le compartiment mitochondrial.
• d. et e. vrai. Les corps cétoniques sont l’acétoacétate, le β-hydroxybutyrate, l’acétone. Ils
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sont un carburant énergétique important pour les tissus périphériques (muscle squelettique,
cardiaque, cortex rénal) et pour le cerveau en cas de jeûne.

232  a.   b.  c.  d.  e.
• a. faux. La chaı̂ne respiratoire désigne un ensemble de complexes protéiques situés dans la
membrane interne des mitochondries.
• b. vrai. Le NADHH+ donne deux électrons au complexe I de la chaı̂ne respiratoire.
• c. faux. L’ubiquinol (ou coenzyme Q) permet le transport des électrons du complexe I (ou
II) vers le complexe III.
• d. faux. Au niveau du complexe IV, il y a transfert de 2 protons dans l’espace intermem-
branaire. Le gradient de protons permettra la synthèse d’ATP au niveau de l’ATP synthase
aussi appelée complexe V.
236 Corrigés • UE 1

• e. faux. Le transfert d’électrons à partir du FADH2 démarre sur le complexe II qui ne


présente pas d’énergie suffisante pour permettre le pompage des protons.

233  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. Le cheminement d’électrons à partir du complexe Succinate-CoQ réductase (com-
plexe II), permet la formation de 2 ATP.
• b. faux. Le complexe IV, cytochrome c oxydase traverse la membrane mitochondriale in-
terne.
• c. faux. e. vrai. Les inhibiteurs du complexe IV sont le CO et l’hydrogène sulfuré qui se
fixent sur le fer réduit Fe2+ et le cyanure qui se fixe sur le fer oxydé Fe3+ .
• d. faux. Le 2, 4 dinitrophénol et les hormones thyroı̈diennes sont des inhibiteurs de phos-
phorylation court-circuitant l’ATP synthase.

234  a. 
 b. 
 c.  d. e.
• a. faux. Des protéines Fe/S sont présentes au niveau des complexes I, II et III.
• b. vrai. L’antimycine A est un inhibiteur du complexe III. Le complexe I est inhibé par la
roténone. Pour le complexe IV, se reporter à la question précédente.
• c. vrai. La sous-unité F1 de l’ATP synthase possède une activité ATPasique lorsqu’elle est
dissociée de Fo donc soluble au niveau matriciel.
• d. faux. L’ATP est transporté par une ATP translocase. La phosphate translocase transporte
le pyrophosphate.

235  a.  b.   c.   d.   e.
• a. et b. faux. Le pyruvate est un α-cétoacide de formule CH3 -CO-COOH.

236 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. vrai. On utilise l’acide glutamique provenant des transaminations.
• b. vrai. C’est le principal précurseur du GABA (acide gamma-aminobutyrique, principal
neurotransmetteur).
• d. faux. La synthèse se fait par :
acide glutamique + NH3 + ATP −→ glutamine + . . .

237  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• b. et d. vrai. Chez l’homme, il n’existe que cinq acides aminés à la fois glucoformateurs et
cétoformateurs : l’isoleucine, la phénylalanine, la thréonine, le tryptophane, la tyrosine.

238 
 a.   b.  c.   d.  e.
• a. vrai. la première étape est :
NH3 + CO2 +2 ATP + H2 O −→ H2 N-COOPO−3 .
• c. faux. C’est une enzyme des mitochondries.

239  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. d. vrai. Le foie, le muscle squelettique et le cœur utilisent en routine des acides gras
comme substrat énergétique tandis qu’en période post-prandiale, l’organisme utilise préféren-
tiellement le glucose d’origine alimentaire.
UE 1 • Corrigés 237

• b. faux. Le cerveau continue à utiliser le glucose ensuite, les acides gras ne franchissant pas

Corrigés
la barrière hémato-encéphalique. En cas de jeûne prolongé, il dégrade les corps cétoniques
synthétisés par le foie. Outre le cerveau, la cétolyse peut également se faire dans le cœur, les
reins et les muscles, mais pas dans le foie.
• e. faux. Les globules rouges quant à eux ne peuvent utiliser que du glucose car ils sont
dépourvus de mitochondries. La glycolyse est par conséquent qualifiée d’anaérobie.
• c. faux. Si les réserves énergétiques glucidiques sont bien limitées, il n’existe aucune
réserve énergétique protéique, les protéines étant des macromolécules fonctionnelles (les
protéines peuvent cependant, dans des cas particuliers, être utilisées comme substrat éner-
gétique mais il ne s’agit en aucun cas d’une  réserve  ).

240  a.  b. 
 c.  d.  e.
• 1., 3., 5. vrai. L’insuline est une hormone hypoglycémiante. À ce titre, elle active toutes les
voies entraı̂nant une diminution des concentrations de glucose circulant : activation de Glut4
pour le transport du glucose, glycolyse, glycogénogénèse.
• 2. et 4. faux. La glycogénolyse ou la néoglucogénèse sont stimulées par le glucagon.

241  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. et d. faux. En période post-prandiale, le substrat préférentiel est le glucose d’origine
alimentaire. Parallèlement, le glucose est mis en réserve sous forme de glycogène via la gly-
cogénogénèse.
• c. et e. faux. Si les acides aminés peuvent être utilisés à des fins énergétiques par protéolyse
musculaire (jeûne inférieur à une semaine), il n’existe pas de stock de protéines jouant le rôle
de réserve.

4. Biologie moléculaire
ADN, génome et chromosomes

242  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. Les mitochondries ont leur propre génome sous forme d’ADN circulaire.
• b. et c. faux. Chaque chromosome humain est linéaire et constitué d’une molécule d’ADN
double brin associée à diverses protéines (dont les histones).
• e. faux. On peut les visualiser au microscope optique après coloration.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

243  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux. Le pas de l’hélice d’ADN B est de 10 pb par tour pour 3, 4 nm.
• b. faux. La somme des nucléotides A+G est égale à la somme des nucléotides C+T.
• d. faux. La répétition de nucléosomes régulièrement espacés correspond à la fibre de 10 nm
ou  beads on a string . L’état compact de la chromatine stabilisé par l’histone H1 correspond
à une fibre de 30 nm.
• e. faux. Pendant l’interphase, chaque chromosome occupe un territoire bien délimité, sans
mélange ni recouvrement avec les territoires voisins. Ces résultats ont été retrouvés pour
toutes les paires chromosomiques.

244  a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
238 Corrigés • UE 1

• faux. Les atomes d’azote de la thymine, de l’uracile et de la cytosine sont en position 1 et


3.
• b. vrai. Le carbone 4 de l’uracile porte un oxygène, celui de la cytosine porte une fonction
NH2.
• c. vrai. Les atomes d’azote de l’adénine et de la guanine sont en position 1, 3, 7 et 9 du
noyau.
• d. faux. D’après les règles de Chargaff, ce sont les rapports A/T et G/C qui sont proches de
1.
• e. vrai. Les liaisons hydrogènes impliquent les résidus portés par les atomes 1, 2 et 6 de la
guanine et 2, 3, 4 de la cytosine.
245  a.  b.  c.   d.  e.
• a. et c. faux. Les molécules 2, 3, 4 et 7 contiennent un noyau pyrimidine.
• b. faux. d. vrai. Les molécules 1 et 5 contiennent un noyau purine.

246  a.   b.   c.  d.  e.
• a. vrai. b. faux. La molécule 1 est l’adénine. La molécule 2 est la thymine tandis que la
molécule 5 est la guanine. Dans l’ADN, l’adénine est appariée à la thymine.
• c. faux. La molécule 6 est le ribose, constituant majeur de l’ARN.
• d. vrai. La molécule 7 est l’uracile.

247  a.  b.   c.  d.   e.
• a. faux. La dénaturation de la double hélice d’ADN est la conséquence de la rupture des
liaisons hydrogènes.
• b. faux. c. vrai. Ce phénomène réversible peut être suivi par l’augmentation d’absorbance
à 260 nm (effet hyperchrome).
• d. faux. e. vrai. Il est facilité par la richesse en paires A-T et par de faibles concentrations
en cations.

248  a.  b. 
  c.   d.  e.
• a. vrai. b. faux. L’ADN mitochondrial est un ADN double brin circulaire chez l’Homme
(comme chez la majorité des eucaryotes), présent en général en trois à cinq exemplaires par
mitochondrie (mais le nombre de copies peut aller jusqu’à environ quinze).
• c. vrai. Certains gènes mitochondriaux peuvent présenter des introns, dont l’épissage fait
intervenir pour l’essentiel des mécanismes d’auto-épissage.
• d. vrai. Le génome ne comporte que 13 gènes codants des sous-unités de 4 protéines de
la membrane interne mitochondriale (NADH déshydrogénase, cytochrome c réductase, cyto-
chrome c oxydase et ATP synthase) ainsi que 22 séquences transcrites non codantes, permet-
tant la synthèse des deux ARNr et des 22 ARNt nécessaires à l’expression des gènes codants.
• e. faux. Deux régions hypervariables sont présentes, permettant un usage à fin d’études sur
l’évolution de l’espèce humaine. Ces régions hypervariables justifient donc d’un taux de mu-
tation non négligeable de manière globale, même si les mutations sont rares sur les séquences
génétiques car fortement défavorables (plusieurs maladies génétiques sont liées à des muta-
tions mitochondriales).

249  a.  b.   c.   d.  e.
• a. faux. L’ADN génomique est diploı̈de car le noyau présente deux jeux de chromosomes.
UE 1 • Corrigés 239

• b. faux. Chaque cellule contient environ 4 pg d’ADN.

Corrigés
• c. vrai. La forme prépondérante de l’ADN, l’ADN B, a un pas de 10 pb/tour.
• d. faux. Dans l’ADN humain, il y a autant de thymine que d’adénine.
• e. faux. Dans l’ADN, chaque nucléotide porte 1 charge négative (apportée par le phosphate
engagé dans la liaison phosphodiester).

250 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. et d. vrai. L’ATP, ou adénosine tri-phosphate, est un ribonucléotide (le désoxyribo-
nucléotide serait noté dATP) composé d’adénine (base azotée), d’un ribose et de trois acides
phosphoriques.
• b. faux. Le premier acide phosphorique est lié au ribose par une liaison phosphoester, les
deux suivants sont liés par des liaisons phosphoanhydres (ou phosphoanhydride).
• e. faux. Les liaisons phosphodiester permettent de lier deux nucléotides entre eux, l’ATP
n’en possède pas sous cette forme.

251  a.  b. 
  c.  d.   e.
• a. vrai. L’ADN est le support de l’hérédité chez les Eucaryotes, chez les Procaryotes et les
Archées. Seuls certains virus ont un génome sous forme ARN.
• b. faux. Le ribose composant l’ADN est un 2’-désoxyribose, formant un 2’-désoxyribo-
nucléotide (un ribonucléoside est dépourvu de phosphate).
• c. et e. vrai. d.faux. Il existe plusieurs formes hélicoı̈dales pour l’ADN. La forme naturelle
correspond à l’ADN B, d’enroulement droit, présentant un pas de 10 pb (l’ADN Z possède
12 pb/ tour) et un diamètre de 2 nm.

252  a.  b. 
  c.   d.  e.
• a. vrai. Lorsqu’une molécule d’ARN monocaténaire contient des séquences répétées in-
versées, ces dernières peuvent se replier sur elles-mêmes pour former localement des petits
segments en double hélice ou tiges séparées par des régions simples brin ou en boucles. On
retrouve cet arrangement dans les ARNt par exemple.
• b. faux. Certains ARN possèdent une activité catalytique, on les qualifie de ribozymes. Le
clivage a pour cible la liaison phosphodiester et non la liaison N-osidique.
• c. vrai. Certains virus ont un génome de type ARN.
• d. vrai. Les ARNr jouent un rôle essentiel dans la stabilisation au sein du ribosome des
ARNm en vue de leur traduction.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

253  a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. L’uridine est un constituant des ARN.
• b. faux. La désamination de la méthylcytosine conduit à la thymine, qui est une base stan-
dard dans les ADN.
• d. faux. La température de fusion est la température à laquelle la moitié des molécules
d’ADN sont désappariées. La notion ne s’applique donc pas à un ADN simple brin.

254  a.  b.  c. 
 d.  e.
• d. faux. Les appariements de bases sont stabilisés par les liaisons hydrogènes entre bases
azotées. Il y en a deux entre l’adénine et la thymine et trois entre la guanine et la cytosine. Il
faut donc plus d’énergie pour casser les liaisons guanine-cytosine, ce sont les appariements
240 Corrigés • UE 1

les plus stables.

255  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. Le génome mitochondrial est un ADN circulaire.
• b. faux. La proportion de chacune des bases azotées dépendra de la séquence. Chaque
génome est d’ailleurs caractérisé par un % GC qui lui est propre. Chez l’homme, il y a envi-
ron 31% de A et de T, 19% de G et de C.
• c. faux. Les didésoxynucléotides sont utilisés dans la technique de séquençage de Sanger.
Dans l’ADN, il s’agit de désoxynucléotides.
• d. faux. L’ADN et l’ARN des procaryotes diffèrent également par la nature des bases pyri-
midiques (T ou U) et par leur structure (simple ou double brin).

256  a.  b.   c.  d.   e.
• a. faux. c. vrai. d. faux. Le pas de l’hélice d’ADN est de 3, 4 nm, avec environ 10 paires
de bases par tour. Son diamètre est de 2 nm. L’épaisseur d’un nucléosome est de 11 nm, sa
hauteur est de 5, 5 nm.
• b. faux. La liaison entre le sucre et la base azotée se nomme liaison osidique. La liaison
phosphodiester correspond au sein de l’ADN et de l’ARN au lien entre deux nucléotides par
leurs carbones 3’ et 5’ du (désoxy)ribose.

257  a.   b.   c.   d.  e.
• a. faux. Le codon AUG d’initiation de la traduction est rarement le premier codon à être
transcrit. En amont de ce codon, se trouve une zone qualifiée de 5’UTR (untranslated re-
gion, région non traduite). De même, au-delà du codon stop (fin de la traduction) se trouve le
3’UTR.
• b. vrai. Il y a en moyenne 479 gènes pour 106 pb chez la levure contre 11 gènes pour 106
pb chez l’homme.
• c. vrai. Le génome humain compte environ 20 000 gènes et autant de pseudogènes.
• d. vrai. Environ 50% du génome humain est constitué de séquences répétées, au sein des-
quelles on distingue les séquences répétées en tandem et les séquences répétées dispersées.
• e. faux. La taille d’une protéine peut être réduite par création d’un codon stop avant le co-
don stop original (à noter : ce type de mutation est généralement détecté par les systèmes de
réparation, l’ARNm est alors dégradé pour éviter la production de protéines tronquées non
fonctionnelles). Le mécanisme peut être un décalage du cadre de lecture (délétion ou inser-
tion), ou encore une substitution (UGG/ trp en UAG ou UGA par exemple).

258  a.  b.  c.   d.   e.
• a. faux. La forme prépondérante dans les cellules est l’ADN B.
• b. faux. Le plan des bases est légèrement incliné par rapport à l’axe.
• c. faux. Ces caractéristiques sont celles de l’ADN Z.
• d. et e. vrai. Elle présente 11 pb/tour contre 10pb/tour pour l’ADN B.

259  a.   b.  c.   d.   e.
• a. faux. b. vrai. Le fait que l’ADN double brin contienne 50 adénines ne signifie pas
nécessairement que ces adénines soient distribuées sur les 2 brins. Elles peuvent se trouver
sur un seul et même brin. En revanche, cela signifie qu’il y a exactement 50 molécules de
thymine par double brin.
UE 1 • Corrigés 241

• c. faux. Il reste donc 200 × 2 − 50 × 2 = 300 nucléotides GC. Cet ADN contient donc

Corrigés
également 150 molécules de guanine et 150 molécules de cytosine par double brin.
• e. vrai. Le rapport AT/GC est donc de 100/300 soit 1/3.
• d. vrai. Le % GC est de 300/400 = 75 %. La température de fusion de cet ADN sera donc
supérieure à celle d’un ADN double brin contenant 100 molécules d’adénine (% GC= 50 %).

260 
 a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• a. vrai. La séquence d’un gène sur l’ADN comporte de très nombreuses portions non-
codantes. Il s’agit en particulier des séquences régulatrices non-transcrites, des séquences 5’
non-traduites, des séquences 3’ non-traduites, ainsi que des introns dans le cas de gènes mor-
celés (cas de la majorité des gènes dans l’espèce humaine).
• b. vrai. Les pseudogènes sont des copies de gènes rendues non fonctionnelles par une ou
plusieurs mutations.
• c. faux.Les gènes des ARNr sont répétés en tandem ce qui permet une expression très im-
portante de ces gènes de structures fondamentaux pour le fonctionnement cellulaire.
• d. faux. Les microsatellites sont des séquences non codantes, dispersées dans le génome,
caractérisées par la répétition un très grand nombre de fois de très courtes séquences de un à
quatre nucléotides. Il ne s’agit donc pas de séquences répétées en tandem, ce terme corres-
pondant à la répétition de gènes entiers (cas par exemple des ARNr cités ci-dessus).
• e. vrai. Les transposons sont présents en très grande quantité dans le génome humain. Les
transposons de classe I de type rétrotransposons sont caractérisés par la présence de longues
séquences répétées (LTR, Long Terminal Repeats ) qui les délimitent.

261  a.   b.   c.   d.  e.
• a. faux. Le nucléoı̈de bactérien correspond à une zone du cytoplasme bactérien conte-
nant le chromosome bactérien. Toutefois l’ADN double brin circulaire de ce chromosome ne
représente qu’environ 40 % du contenu du nucléoı̈de, dans lequel on trouve aussi des ARN
et un grand nombre de protéines (en particulier celles permettant le surenroulement du chro-
mosome bactérien et ainsi une certaine forme de compaction, différente de la chromatine des
eucaryotes).
• b. vrai. Bien que non séparé du reste du cytosol par une membrane, on peut y distinguer une
organisation en macrodomaines, qui regroupent des séquences génétiques partageant certains
éléments de contrôle.
• c. vrai. La réplication du chromosome bactérien est bidirectionnelle et semi-conservative.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• d. vrai.Les caractéristiques générales du chromosome bactérien permettent une expression


génétique très rapide (traduction se réalisant en même temps que la transcription, ARNm po-
lycistroniques permettant un contrôle intégré de toute une voie métabolique, etc.).
• e. faux. La réplication débute au niveau d’une origine de réplication OriC et s’achève à
l’opposé du chromosome circulaire, au niveau de séquences de terminaison (qui comportent
entre autres une séquence TerC).

262 
 a.   b.  c.  d.  e.
• a. vrai. e. faux. La fibre de 11 nm forme l’euchromatine, ou forme décondensée de la chro-
matine. La fibre de 30 nm forme l’hétérochromatine, ou forme condensée de la chromatine.
Cet état de condensation intervient dans le contrôle de l’expression génétique. L’hétérochro-
matine ne permet pas d’expression génétique, et les gènes actifs sont donc situés dans l’eu-
chromatine.
242 Corrigés • UE 1

• b. vrai. d. faux. Le nucléofilament, ou fibre de 11 nm, est l’association de l’ADN avec


des nucléosomes. Ces derniers sont des octamères (et non des tétramères) formés de quatre
histones différents, chacun en deux exemplaires : H2A, H2B, H3 et H4. Un cinquième type
d’histone (histones H1) permet le rapprochement des nucléosomes, et ainsi de passer à un
niveau de compaction supérieur (fibre de 30 nm).
• c. faux. Au niveau d’un nucléosome, l’ADN s’enroule autour d’un octamère d’histones sur
une longueur de 146 paires de bases. La longueur des fragments d’ADN s’étirant entre deux
nucléosomes successifs est d’environ 60 paires de bases (et non de 146 paires de bases comme
proposé, qui cherche à créer la confusion avec la taille des fragments nucléosomiques).

263  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux. Les SNPs (Single Nucleotide Polymorphisms ) correspondent au remplacement au
sein de la séquence nucléotidique d’un nucléotide par l’un des trois autres nucléotides. Les
transitions sont en moyenne deux fois plus fréquentes que les transversions.
• b. faux. La variabilité du nombre de copies d’un gène (en anglais copy number variation,
CNV) désigne une forme particulière de polymorphisme dans lequel le nombre de copies
d’un même gène ou d’un segment chromosomique dans le génome est variable entre les in-
dividus de la même espèce.
• c. vrai. Près de 1000 allèles définissant 300 spécificités antigéniques érythrocytaires ont été
caractérisés à ce jour. La majorité des antigènes de groupes sanguins résultent du changement
d’un seul nucléotide, ce qui correspond bien à un SNP.
• d. faux. En étudiant le génome de 270 personnes aux ancêtres européens, asiatiques et
africains, une équipe internationale a comptabilisé très exactement 1447 régions CNV, repré-
sentant pas moins de 12 % du génome humain. La fréquence des SNP est estimée à environ
1 tous les 300 pb. Le nombre de SNPs du génome humain serait de l’ordre de 10 millions.
• e. faux. Un haplotype est une combinaison d’allèles tendant à être transmis ensemble
(quelques dizaines de kb de longueur). Les SNP sont parfaitement adaptés pour identifier
les haplotypes, mais un SNP ne correspond pas à un haplotype.

264 
 a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. vrai. L’acide urique est le produit du catabolisme des purines.
• b. vrai. Il s’agit d’un acide faible, présentant un pKa de 5, 4.
• c. faux. Une augmentation (et non une diminution) de sa teneur plasmatique (on parle d’hy-
peruricémie) conduit à la formation de cristaux extracellulaires, en particulier au niveau des
articulations et des reins.
• d. vrai. Sa formation est réalisée par des enzymes hépatiques. L’adénine est ainsi désaminée
et oxydée, ce qui conduit à la formation d’une nouvelle base azotée purique, l’hypoxanthine.
Celle-ci est ensuite oxydée en deux temps par la xanthine oxydase en acide urique.
• e. faux. Il ne s’agit pas d’un nucléoside, puisque l’acide urique est un dérivé de base azotée
purique (et non une base azotée) et qui plus est ne possède pas le sucre qui associé à une base
azotée conduit à la structure d’un nucléoside.

265  a.  b. 
  c.   d.  e.
• a. c. et d. vrai. Les séquences hautement répétées sont les séquences CEN (ou ADN satel-
lite), TEL (au niveau des télomères), VNTR (ou ADN minisatellite), STR (ou ADN microsa-
tellite).
• b. et e. faux. Les séquences moyennement répétées sont les gènes des ARNr, ARNt et
UE 1 • Corrigés 243

histones, transposons et retrotransposons (auxquels appartiennent les LINE et les SINE ; les

Corrigés
séquences Alu sont des SINE).

Réplication

266 
 a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. La télomérase est une ADN polymérase ARN dépendante utilisée pour la réplication
des télomères des chromosomes eucaryotes.
• b. vrai. Les deux brins de l’ADN parental servent chacun de modèle pour la synthèse d’un
nouveau brin.
• c. vrai. L’enzyme principale de la réplication est l’ADN polymérase δ, une ADN po-
lymérase ADN dépendante.
• d. vrai. Sur le brin tardif, après élimination des amorces et comblement par la polymérase
δ, l’ADN ligase ligue les morceaux entre eux.
• e. vrai. L’énergie est fournie par la liaison phosphoester selon la réaction
dNTP → dNMP + PPi + énergie, cette énergie correspondant à des équivalents ATP. De
l’ATP est consommé par directement par les hélicases et les topoisomérases.

267 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. vrai. Sur chaque fourche de réplication, la synthèse est continue sur le brin avancé
(ou brin maitre) et discontinue sur le brin retardé (ou fragments d’Okazaki). Chaque œil
de réplication étant formé de 2 fourches, la néosynthèse est bien à la fois continue d’un côté
de l’œil et discontinue de l’autre côté.
• b. faux. La séquence néosynthétisée est complémentaire et anti-parallèle au brin matrice lu
dans le sens 3’-5’.
• c. faux. La télomérase est nécessaire pour le maintien des télomères (extrémité des chro-
mosomes linéaires).. . qui n’existent pas chez les bactéries (chromosome circulaire).
• d. vrai. Au cours de la reproduction d’un rétrovirus, l’étape de reverse transcription permet
le passage du génome ARN sous forme ADN.

268  a.  b.  c.   d.   e.
• a. et c. faux. La primase permet la synthèse d’une amorce ARN (indispensable car les
ADN polymérases nécessitent une extrémité 3’-OH comme substrat), qui sera retirée ensuite
par l’ADN polymérase I et remplacée dans le même temps par de l’ADN.
• b. faux. La séparation des brins d’ADN est assurée par une hélicase, les protéines SSB
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

permettant ensuite la stabilisation des ADN simples brins obtenus.


• d. vrai. L’énergie nécessaire à la formation de la liaison phospho-ester entre l’extrémité
3’-OH du brin en cours d’élongation et le phosphate porté par le carbone 5’ du nucléotide sui-
vant est apporté par le nouveau nucléotide lui-même. Il s’agit en effet d’un désoxynucléotide
triphosphate, qui est doublement déphosphorylé au cours de la réaction (réaction fortement
exergonique, couplée à la formation endergonique de la nouvelle liaison covalente). Il n’y a
donc pas besoin de consommation d’ATP pour les fonctions des polymérases (primases, ADN
polymérases I et III). Par contre, de l’ATP est consommée par l’hélicase, ainsique par les to-
poisomérases (qui retirent les supertours induits par l’ouverture des deux brins de l’ADN).
• e. vrai. Une ligase permet alors de relier le fragment d’Okazaki au fragment précédent.

269 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
244 Corrigés • UE 1

• a. vrai. Les multiples amorces ARN sont traitées par l’ADN polymérase I qui les dégrade
(activité exonucléasique 5’-3’) et les remplace par de l’ADN (activité polymérasique 5’-3’).
• b. faux. La réplication est initiée chez les procaryotes au niveau de la séquence OriC. Des
séquences spécifiques permettent la fixation de protéines dnaA à ce niveau, ce qui induit
un phénomène d’enroulement de l’ADN, permettant de recruter l’hélicase dnaB qui sépare
les deux brins d’ADN, initiant ainsi la réplication et permettant la fixation ultérieure des
différents acteurs protéiques des fourches de réplication.
• d. vrai. L’ADN ligase intervient pour former la liaison covalente permettant de relier deux
fragments d’Okazaki entre eux.
• e. faux. L’ADN polymérase III est la principale enzyme intervenant dans la synthèse du
brin complémentaire d’ADN, mais pas la seule. La réponse e. suggère dans sa formulation
que seule cette enzyme intervient, ce qui est faux, et suggère de plus que cela est due à son
activité exonucléasique (or cette activité explique les propriétés d’autocorrection et pas de
polymérisation). Ces deux points amènent à penser que dans la vision des concepteurs du
QCM cette réponse est visiblement fausse.

270  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. En phase S, le doublement de la quantité d’ADN correspond au doublement du
nombre des nucléofilaments qui constituent le chromosome (chromatides).
• b. faux. Les séquences sont complémentaires, pas identiques.
• c. faux. La réplication du brin direct et du brin tardif se fait toujours dans le sens 5’-3’.

271 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. Le taux d’erreurs lors de la réplication est de 10−9 , 100 fois plus faible que le taux
d’erreurs lors de la transcription.
• b. faux. La réplication de l’ADN, quelque soit le type cellulaire, est un processus semi-
conservatif.
• c. vrai. Les polymérase TLS (translesion synthesis, TLS) sont des ADN polymérases sans
activité de relecture capables de copier l’ADN en passant à travers des lésions ou des adduits
bloquant les polymérases δ/ε.
• d. vrai. La télomérase possède une sous-unité TERT à activité transcriptase inverse.

272  a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. Le primosome correspond à l’association de l’hélicase et de la primase chez les
procaryotes.
• b. vrai Les protéines RPA chez les eucaryotes sont l’équivalent des protéines SSB chez les
procaryotes.
• c. vrai. La réplication est bidirectionnelle.
• d. faux. La méthylation des brins fils néo-synthétisés par une ADN méthylase sur les A des
séquences GATC concerne les procaryotes.
• e. vrai. Chez les eucaryotes, la méthylation concerne les C au sein du dinucléotide CG
(ilots CpG). Cette méthylation de maintenance correspond à la copie d’un patron préexistant
porté par un ADN hémiméthylé.

273  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux. Chez les eucaryotes, il existe des origines de réplication multiples dispersées tout
UE 1 • Corrigés 245

au long des chromosomes.

Corrigés
• b. faux. La réplication se produit uniquement au cours de la phase S du cycle cellulaire.
• d. faux. La primase est portée par la polymérase α, la polymérase δ synthétise le brin
continu et tous les fragments d’Okazaki à la suite des amorces.
• e. faux. La télomérase allonge l’extrémité 3’ du brin matrice.

274  a.  b.  c.  d. 
  e.
• a. vrai. Le chromosome d’Escherichia coli est formé d’un unique ADN double brin circu-
laire.
• b. faux. Il présente une unique séquence initiatrice de la réplication OriC. Le locus OriT
est un locus présent au niveau des plasmides conjugatifs et initiant le transfert d’ADN entre
deux bactéries de souches compatibles lors du processus de conjugaison bactérienne.
• c. et d. faux. Les deux ADN polymérases I et III ont toutes les deux actions une action
de polymérisation uniquement dans le sens 5’-3’. Ceci induit une réplication discontinue au
niveau du brin retardé, qui présente ainsi un grand nombre de fragments d’Okazaki (alors que
le brin précoce ne présente lui qu’un unique fragment d’ADN néosynthétisé).
• e. vrai. L’ADN gyrase est une topoismérase II qui est capable de réaliser des coupures
double-brin au niveau de l’ADN puis de refermer ces coupures. Ceci permet d’enlever les
super-tours induits sur l’ADN bactérien circulaire par l’ouverture de la double hélice réalisée
par l’hélicase.

275  a.   b.  c.  d.  e.
• a. vrai. La synthèse d’un brin d’ADN nécessite la synthèse préalable d’une amorce ayant
une extrémité 3’OH libre à partir de laquelle s’effectue l’élongation de la chaı̂ne.
• c. faux. La polymérisation d’un brin d’ADN en cours de synthèse se fait dans le sens 5’-3’
et le brin matrice est lu dans le sens 3’-5’.
• d. faux. La réparation des erreurs en cours de réplication se fait par l’intermédiaire d’une
activité de relecture (proofreading) qui est une activité exonucléase 3’-5’.

276  a.  b.  c.  d. 
 e.
• 1. et 2. faux. 3. vrai. Une fois que l’ARN polymérase a transcrit la séquence du signal
de clivage AAUAAA, deux complexes protéiques portés par la queue de l’ARN polymérase
coupent 10 à 30 nucléotides en aval, au niveau du dimère CA constituant le site de coupure.
• 4. faux. 5. vrai. Une fois l’ARN coupé, la PolyA polymérase (PAP) va ajouter la queue
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

polyA à cette extrémité 3’ coupée et d’autres protéines vont venir s’y fixer jusqu’au transport
de l’ARNm vers le cytoplasme.

277  a.  b.  c. 
  d.   e.
• a. vrai. Après séparation des deux brins de l’hélice, des protéines SSB (Single Strand Bin-
ding Proteins) vont stabiliser chaque brin sous forme monocaténaire.
• b. faux. La primase synthétise une amorce d’ARN nécessaire au démarrage de l’activité de
l’ADN polymérase III.
• c. faux. Les fragments d’Okazaki sont synthétisés par l’ADN polymérase III.
• d. vrai. L’activité proofreading de l’ADN polymérase III correspond à une activité 3’-5’
exonucléase.
246 Corrigés • UE 1

278  a.  b.  c.   d.  e.
• b. faux. Les hélicases séparent l’ADN double brin en simple brin en présence d’ATP.
• c. faux. La gyrase appartient aux topoisomérases de classe II ; elle provoque le clivage tran-
sitoire des deux brins d’ADN afin d’introduire un surenroulement négatif.
• d. vrai. Plusieurs antibiotiques ont pour cible la gyrase : les aminocoumarines, les quino-
lones et les fluoroquinolones.
• e. faux. L’élimination des amorces est assurée par l’activité nucléase 5’-3’ de l’ADN po-
lymérase I.

Réparation - Mutations

279 
 a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. Le codon UAA (TAA sur le brin codant de l’ADN conduit à la séquence UAA sur
l’ARNm) est un codon STOP. Sa présence au sein d’une séquence codante conduit à l’arrêt
prématuré de la synthèse protéique à son niveau.
• b. faux. Une mutation ponctuelle est une mutation ne touchant qu’un seul nucléotide. Elle
peut conduire à un décalage du cadre de lecture s’il s’agit d’une insertion d’un nucléotide ou
d’une délétion d’un nucléotide. Dans l’exemple donné ici, aucune précision n’est donnée et
il est donc impossible de savoir si c’est le cas ou bien s’il s’agit d’une substitution (remplace-
ment d’un nucléotide par un autre, sans décalage du cadre de lecture). Sans plus de précision,
on ne peut donc absolument pas affirmer qu’un quelconque décalage soit ici à l’œuvre.
• c. faux. Une mutation faux-sens correspond au remplacement d’un acide aminé par un
autre.
• d. et e. vrai. Il s’agit d’un mutation non-sens. Comme toute mutation il s’agit d’un évène-
ment rare (mais pas plus qu’une autre mutation ponctuelle).

280  a.  b.   c.  d.  e.
• a. et d. faux. c. vrai. La variation de séquence entraı̂ne une substitution d’une alanine vers
une valine. La charge n’est donc pas modifiée puisque ces deux acides aminés possèdent une
chaı̂ne latérale aliphatique.
• b. faux. La masse est modifiée puisque ces deux acides aminés ne sont pas identiques
• e. faux. Dans le cas de la mutation silencieuse, le nucléotide substitué est généralement le
3e du codon ce qui n’entraı̂ne pas de modification de la séquence protéique.

281  a.  b.   c.  d.  e.
• a. vrai. La fidélité des polymérases et l’existence de systèmes de réparation engendre un
taux de mutation d’environ 10−9 . Sachant qu’à chaque mitose, 3, 4 × 109 nucléotides sont
répliqués, on peut envisager environ 3, 4 mutations/mitose. Le chiffre de 5 proposé reste ac-
ceptable puisqu’il s’agit là d’un taux moyen (même ordre de grandeur).
• b. faux. La désamination de la cytosine donne de l’uracile, erreur facilement corrigée par
les systèmes de réparation. La désamination de la 5-méthylcytosine en thymine est une mu-
tation plus fréquente.
• c. vrai. Les agents intercalants (exemples : acridine, bromure d’ethidium) provoquent un
étirement de l’ADN ; s’ensuit l’incorporation d’une base surnuméraire dans la molécule fille
par la polymérase.
• d. faux. Les UV entraı̂nent l’établissement d’une liaison covalente entre pyrimidines adja-
centes sur un brin (dimères TT ou TC).
UE 1 • Corrigés 247

• e. faux. La maladie des enfants de la lune, appelée Xeroderma pigmentosum est une mala-

Corrigés
die génétique en rapport avec les gènes du système de réparation par excision de nucléotides.

282  a.   b.   c.  d.   e.
• a. faux. Une mutation spontanée résulte d’un processus naturel, c’est le cas des erreurs
de réplication. Les autres processus de mutagénèse spontanée sont la désamination (C en U,
méthyl-cytosine en T) ou l’action des radicaux libres de l’oxygène provenant du métabolisme
oxydatif (production de 8-hydroxyguanine s’appariant avec l’adénine, d’où une transversion
G-C en T-A).
• b. vrai. La réplication est semi-conservative.
• c. vrai. d. faux. Lors d’une transition, une purine est remplacée par une purine (A/ G) ou
une pyrimidine par une pyrimidine (T/ C).
• e. vrai. Le polymorphisme des microsatellites peut être utilisé comme marqueur génétique
(ex : identifications en médecine légale, typage moléculaire de certains cancers. . .).

283  a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. et d. faux. c. vrai Les agents mutagènes sont souvent de nature physique (ex : UV)
ou chimiques (ex : agents alkylants). Il existe toutefois une troisième classe d’agents mu-
tagènes de nature biologique. C’est le cas par exemple de certains virus ou de transposons.
Ces derniers sont présents chez les eucaryotes et les procaryotes. De même, la recombinaison
génétique peut être mise en évidence chez les eucaryotes et les procaryotes.
• b. faux. Les enzymes de réparation sont très diverses : polymérases, ligases mais aussi
transférases, photolyases, glycosylases, insertases. . .

284  a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. Les mutations faux-sens entraı̂nent un changement dans la séquence primaire de
la protéine. Ce sont les mutations non-sens, introduisant un codon stop, qui aboutissent à une
protéine tronquée.
• d. faux. Certaines mutations sont silencieuses, elles n’entraı̂nent aucun changement phéno-
typique.
• e. vrai. On distinguera les transitions au cours desquelles une pyrimidine est remplacée
par une autre pyrimidine (ou une purine par une autre purine) et les transversions au cours
desquelles une pyrimidine est remplacée par une purine ou inversement.

285 
 a.  b.  c.  d. 
 e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• a. vrai. La réparation est un mécanisme qui peut se faire pendant la réplication (réparation
des mésappariements) ou en dehors de cette phase.
• b. faux. Des mutations de protéines de la réparation peuvent induire des pathologies car
l’ADN ne peut plus être réparé correctement.
• c. faux. L’exposition aux UV est souvent à l’origine de la formation de dimère de pyrimi-
dines. Les adduits correspondent à l’addition d’une molécule sur une base azotée.
• d. faux. e. vrai. Parmi les systèmes de réparation qui interviennent en dehors de la phase
réplicative, on distinguera le BER (réparation par excision de base) et le NER (réparation par
excision de nucléotide).

286  a.   b.  c.  d.  e.
• b. faux. Le système NER répare les dommages qui sont causés lorsqu’il y a modification de
248 Corrigés • UE 1

la structure de la double hélice (ex : dimères pyrimidiques). Le dommage ne concerne donc


pas nécessairement le brin néosynthétisé.

287  a.  b.   c.  d.  e.
• c. faux. L’hydrolyse de la liaison N-glycosidique résulte en la création d’un nucléotide sans
base ; c’est un site apyrimidique ou apurinique (site AP). Ce mécanisme intervient dans le
système BER.

288  a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux. En absence de réparation, la réplication peut se poursuivre grâce à une catégorie
d’ADN polymérases, qualifiées de translésionnelles.
• b. faux. La désamination oxydative de la cytosine donne l’uracile et nous aurons la muta-
tion C-G en U-A. C’est une transition.
• c. faux. Le 5-bromo-uracil (5-BU) est un analogue de la thymine et s’insère dans l’ADN à
des sites occupés normalement par la thymine. Son groupement 5-Br ressemble de point de
vue stérique au groupement 5-CH3 de la thymine. Cependant, le 5-BU est en général sous la
forme énol et donc il va se lier à la guanine au lieu de l’adénine.
• d. faux. L’acide nitreux produit la désamination de l’adénine et de la cytosine. La désami-
nation de l’adénine donne l’hypoxanthine, qui se lie à la cytosine induisant une transition A-T
vers GC (et non A-G vers G-C).
• e. vrai. L’exposition des cellules aux rayons UV entraı̂ne l’établissement de liaisons cova-
lentes entre bases pyrimidiques contigües (T ou C) d’un même brin de l’ADN.

289  a.  b.  c.   d.   e.
• a. faux. L’échange d’une base purique par une base pyrimidique est une transversion.
• b. faux. La désamination de la cytosine est à l’origine de l’incorporation d’une uracile dans
l’ADN.
• c. faux. Les rayonnements UV peuvent induire la formation de dimères de thymines au ni-
veau d’un même brin d’ADN, ce qui entraı̂ne la déformation de la double hélice et le blocage
de la réplication de l’ADN.
• e. vrai. L’alkylation de la guanine sous l’effet de l’éthylméthane sulfonate (EMS) par
exemple a pour résultat la 6-éthylguanine agissant comme analogue de l’adénine et s’ap-
pariant avec la thymine. On a donc une transition.

290 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. vrai. Les désaminations et dépurinations sont des phénomènes spontanés et fréquents.
• b. vrai. La réparation des dépurinations fait intervenir une endonucléase entre autres (sys-
tème BER).
• c. vrai. e. faux. Contrairement au système de réparation par jointures des extrémités très
mutagène (donc pouvant être à l’origine de cancers), la réparation par recombinaison homo-
logue est peu mutagène.
• d. vrai. Des mutations dans les systèmes de réparation entraı̂ne une fréquence accrue des
cancers (exemple de la mutation de MGMT ou des protéines du système MMR).

291 
 a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• a. vrai. La dyskératose congénitale est causée par des mutations dans des gènes codant
pour des protéines impliquées dans le maintien du télomère et affectant sa longueur.
UE 1 • Corrigés 249

• b. faux. Le syndrome du cancer colique familial ou syndrome de Lynch est associé à des

Corrigés
mutations de gènes codant pour des protéines de la réparation MMR (DNA mismatch repair).
• c. vrai. La pathologie Xeroderma pigmentosum est due à des mutations de 8 gènes im-
pliqués dans la réparation de l’ADN par excision de nucléotides (ou NER, pour nucleotide
excision repair).
• d. faux. Elle entraı̂ne une sensibilité extrême aux ultraviolets (UV) induisant des lésions
cutanées et oculaires et des cancers cutanés multiples.
• e. vrai. Des mutations du gène BRCA1 peuvent accroı̂tre le risque de cancer du sein, de
l’ovaire et de la prostate.

292
 a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Les agents mutagènes physiques correspondent aux rayonnements X ou aux rayon-
nements UV et à la chaleur.
• b. vrai. La formation de dimères de thymine sous l’action du rayonnement UV crée des
distorsions de l’hélice d’ADN qui interfèrent avec la transcription et la réplication de l’ADN.
• c. faux. La photo-réactivation désigne un mode de réparation procaryote au cours duquel les
photolyases (enzymes activées par l’énergie lumineuse) participent à la réparation de l’ADN
par coupure des liaisons covalentes au niveau des dimères de thymine.
• d. vrai. La réparation par excision de nucléotides (NER) est présente chez les procaryotes
et les eucaryotes et correspond au mécanisme de réparation par les UV (UVr).
• e. vrai. Le complexe UVr A, B, C, D reconnaı̂t les distorsions de l’ADN.

293  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. La photolyase, enzyme capable de rompre les liaisons covalentes entre les deux
thymines liées sans nécessiter d’excision de nucléotides, est absente chez l’homme et les pri-
mates de manière générale.
• b. faux. L’essentiel de ces mutations sont réparées par un mécanisme faisant intervenir
l’excision des nucléotides reliés (et de quelques nucléotides de part et d’autre de la muta-
tion), puis la re-synthèse du fragment de brin d’ADN correspondant (en utilisant pour cela
l’autre brin comme matrice).
• c. vrai. La désamination spontanée d’une base azotée cytidine dans l’ADN correspond à la
formation d’une base azotée uracile. La réparation de cette mutation fait intervenir une ADN
uracile glycosylase.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• d. vrai. Chez les individus atteints de Xeroderma pigmentosum, une mutation est à l’ori-
gine de la non fonctionnalité du mécanisme de réparation par excision de nucléotide. Ceci
conduit à une absence de réparation des dimères de thymines et à l’apparition de nombreuses
mutations à l’origine de cancers.
• e. vrai. Les radiations ionisantes sont aussi à l’origine de mutations en quantités très im-
portantes.

Transcription

294  a.  b. 
  c.  d.  e.
• a. vrai. La coiffe est reconnue par le complexe de liaison de la coiffe (Cap Binding Com-
plex, CBC) qui stabilise l’ARNm et le protège des attaques exonucléasiques.
• b. faux. L’initiation de la transcritpion se fait suite à la fixation du facteur d’initiation TFIID
250 Corrigés • UE 1

qui permet le recrutement au niveau de la boite TATA de nombreux autres facteurs protéiques
et de l’ARN polymérase II.
• c. vrai. L’épissage nécessite la présence de séquences consensus ; c’est le cas du site don-
neur d’épissage dont les deux premières bases de l’intron sont toujours GU.
• d. faux. ATG est le codon d’initiation de la traduction.

295  a.  b.  c. 
  d.  e.
• a. vrai. Chez les eucaryotes, la transcription est assurée par 3 ARN polymérases (ARN-
pol) : l’ARN polymérase I (dans le nucléole) transcrit les ARN ribosomaux (sauf le 5S),
l’ARN polymérase II (dans le nucléoplasme transcrit les ARNm et ’ARN polymérase III
(dans le nucléoplasme) transcrit les ARNt et l’ARNr 5S.
• b. faux. La queue poly-A est ajoutée par intervention de la polyA polymérase, les résidus
adényliques sont intégrés en présence d’ATP sans avoir besoin d’une matrice.
• c. faux. La coiffe correspond à un nucléotide 7-méthyl GTP mais elle résulte de l’incorpo-
ration d’un GMP à l’extrémité diphosphate du transcrit primaire suivie de sa méthylation.
• d. vrai. La reconnaissance du promoteur procaryote implique le facteur sigma. Chez les
eucaryotes, il existe de nombreux facteurs de transcription spécifiques des différentes ARN
polymérases (exemples : TFIIA à H de l’ARN pol II).
• e. faux. Contrairement à la réplication, l’initiation de la transcription ne nécessite pas
d’amorce.

296  a.   b.   c.   d.  e.
• a. b. c. d. vrai. Chez les eucaryotes, les exons sont les fragments d’un ARNm primaire
qui se retrouvent dans l’ARNm cytoplasmique après épissage, par opposition aux introns. La
séquence des exons est identique sur l’ARNm et sur le brin sens des gènes (aux thymines et
uraciles près), on trouve sur le brin antisens la séquence complémentaire.
• e. faux. Les exons ne sont pas tous codants : l’ARNm comporte des séquences non traduites
au sein des exons (5’UTR et 3’UTR).

297  a.  b. 
  c.  d.  e.
• a. vrai. Les facteurs de transcription sont des protéines intervenant dans la mise en place
du complexe de transcription comportant l’ARN polymérase.
• b. faux. Les introns sont éliminés au cours de la maturation de l’ARN : l’ARN polymérase,
qui synthétise un ARN pré-messager, conduit donc à la formation d’un ARN comprenant
aussi bien les introns que les exons.
• c. vrai. d. et e. faux. La maturation de l’ARN pré-messager en ARNm comporte une phase
d’excision-épissage, mais aussi des modifications chimiques aux extrémités 3’ et 5’ de l’ARN
pré-messager. En 5’, une coiffe de 7-méthylguanosine est ajoutée, et en 3’, une queue poly A
est ajoutée par polyadénylation.

298  a.  b.  c.  d. 
  e.
• a. vrai. L’élongation se fait dans le sens 5’ vers 3’ donc en ajoutant des nucléotides à
l’extrémité 3’.
• b. faux. Contrairement aux ADN polymérases, les ARN polymérases sont dépourvues de
fonction d’édition.
• c. faux. L’ARN polymérase II nécessite un promoteur pour démarrer la transcription. No-
tons que 20 % de ces promoteurs ne possèdent pas de boite TATA. Dans ce cas, la séquence
UE 1 • Corrigés 251

INR seule peut être utilisée.

Corrigés
• d. faux. Dicer n’est pas une polymérase mais une endonucléase impliquée dans la matura-
tion des micro-ARN et des ARN interférents.
• e. vrai. Au niveau du site de polyadénylation AAUAAA de nombreux complexes vont in-
teragir : CPSF, CstF, l’ARN polymérase II et la poly(A) polymérase (PAP). Cela facilitera la
terminaison de la transcription.

299 
 a. 
 b.  c.  d. 
 e.
La réponse à cette question implique de déterminer la séquence complémentaire et antipa-
rallèle à celle proposée dans l’énoncé :
5’- AAACCGGUAACUUCGAAGCUCGAAUGACGGGGCAU-3’
À partir de cette séquence, on cherchera les séquences consensus.
• a. vrai. Le site donneur d’épissage est GU.
• b. vrai. Le site accepteur d’épissage est AG.
• c. faux. Le signal de polyadénylation est AAUAAA.
• d. faux. Le codon d’initiation de la transcription n’existe pas ; un codon se réfère à la tra-
duction.
• e. vrai. Les codons STOP sont UAA UAG UGA.

300  a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. b. vrai. d. faux e. vrai. Le rôle des microARN est de réguler l’expression des
gènes en s’appariant avec des ARNm cibles dont ils sont partiellement ou complètement
complémentaires. Les microARN, une fois appariés (souvent dans les régions 3’ non tra-
duites des ARNm), répriment la traduction des ARNm cibles.
• c. vrai. Si l’homologie entre le miARN et l’ARNm est parfaite, l’ARNm est dégradé. Si
l’homologie entre le miARN et l’ARNm est partielle, l’inhibition est par blocage de la tra-
duction.

301 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. vrai. La maturation des ARN prémessagers implique la formation d’une coiffe, l’addi-
tion d’une queue adénylate et l’épissage des introns.
• b. faux. La maturation des ARN prémessagers se fait dans le nucléoplasme.
• c. vrai. La coiffe en 5’ apparaı̂t dès que 20 à 30 résidus ont été incorporés sur le brin d’ARN
en formation. Après que la guanylyltransférase ait ajouté un GMP via une liaison 5’-5’, celui-
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

ci est méthylé sur sa position 7 par une méthyltransférase.


• d. vrai. Les régions transcrites mais non traduites (non codantes) en 5’ et en 3’ appar-
tiennent respectivement au premier et au dernier exon (5’UTR et 3’UTR).
• e. faux. La séquence polyadénylée n’est pas codée par l’ADN mais est ajoutée par la poly
A polymérase.

302 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. vrai. Le génome humain comporte environ 23 000 gènes, d’une taille moyenne de 30 kb.
• b. faux. La majorité de ces gènes sont dits morcelés, car présentant des séquence trans-
crites et conservées au cours de la maturation (les exons) et des séquences transcrites mais
éliminées lors de la maturation de l’ARN (les introns). Ces derniers sont en général d’assez
grande taille. En moyenne 5, 5 kb, contre une taille moyenne de seulement 171 pb (paires de
252 Corrigés • UE 1

bases) pour les exons.


• c. vrai. Les ARNr s’associent avec des protéines pour former les sous-unités ribosomiques
(assemblées au sein du nucléole).
• d. vrai. Les miRNA, ou microARN, sont des petits ARN de 21 à 24 nucléotides en général,
capables de s’associer par complémentarité de bases azotées avec un ARNm précis et ainsi
soit empêcher sa traduction, soit conduire à sa dégradation. Les miRNA sont des ARN simple
brin (mais leur maturation comporte une étape où ils présentent une structure double brin,
avant d’être associées à diverses protéines et de former un complexe fonctionnel).
• e. faux. Dans le cas de gènes chevauchants (présents en particulier chez les virus) les deux
gènes qui se chevauchent sont en général tête-bêche, c’est-à-dire portés l’un par un brin de
l’ADN, et l’autre par le brin antiparallèle.

303  a.   b.  c.  d.  e.
• 1. vrai. L’ARN polymérase II possède dans son domaine C-terminal un heptapetide répété
un grand nombre de fois.
• 2. et 4. faux. A l’intérieur de cet heptapeptide, il y a deux résidus sérine qui vont être
phosphorylés par la sous-unité kinase du facteur TFIIH, permettant la dissociation de la po-
lymérase et des facteurs d’initiation.
• 3. et 5. vrai. Les enzymes de maturation des ARNm sont associées à ce domaine.

304 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. vrai. L’adénine est associée par 2 liaisons H à la thymine et la guanine l’est via 3
liaisons H à la cytosine. La séquence proposée GTTACCACC s’appariera donc avec son
complémentaire en contractant 3+ 2+ 2+ 2+ 3+ 3+ 2+ 2+ 3 = 22 liaisons H.
• b. vrai. Le premier intron du gène est situé entre l’exon 1 et l’exon 2. Cette séquence est
située en amont (ou en 5’) du 2e exon, elle est donc située en aval (ou en 3’) du premier intron.
• c. et d. vrai. La séquence sera transcrite et donc présente non seulement dans le transcrit
primaire mais aussi dans l’ARNm car conservée après épissage.
• e. faux. Elle ne sera pas traduite car présente en amont du codon initiateur de la traduction.
Elle appartient au 5’UTR (untranslated region).

305  a.  b.  c.  d.   e.
• a. vrai. Cette séquence correspond aux premiers nucléotides transcrits, elle appartient donc
au 5’UTR qui s’étend du premier nucléotide transcrit au codon d’initiation AUG (ATG pour
le brin sens).
• b. faux. La boite TATA chez les eucaryotes est située 20 à 30 nucléotides en amont du 1er
nucléotide transcrit.
• c. faux. La séquence est celle du brin sens identique (aux T et U près) à celle de l’ARNm,
c’est donc son complémentaire (ou brin antisens) qui sert de matrice à l’ARNpol II.
• d. faux. L’adénine est associée par 2 liaisons H à la thymine et la guanine l’est via 3
liaisons H à la cytosine. La séquence proposée AGGCACAGAC s’appariera donc avec son
complémentaire en contractant 2+ 3+ 3+ 3+ 2+ 3+ 2+ 3+ 2+ 3 = 26 liaisons H.
• e. vrai. C’est au niveau du premier nucléotide, autrement dit A (ou adénylate), que se liera
la 7-méthylguanosine constituant la coiffe.

306  a.  b.  c. 
  d.  e.
• a. vrai. Les ARNmi ou micro-ARN sont des petits ARN non codants de 21 à 25 nucléotides.
UE 1 • Corrigés 253

• b. faux. Ils sont (partiellement) complémentaires de la région 3’ non traduite de leurs

Corrigés
ARNm cibles.
• c. faux. Ils répriment la traduction de leurs ARNm cibles.
• d. vrai. Comme ils sont partiellement complémentaires et très courts, ils peuvent réguler
l’expression d’un très grand nombre d’ARNm différents.
• e. faux. Leur répression par des antagomirs représente un espoir thérapeutique contre le
cancer.

307  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux. La maturation en 5’ de l’ARNm consiste en l’ajout de la coiffe et fait intervenir
trois activités enzymatiques : une phosphatase (sur le pré-ARNm), une guanylyl transférase
et une méthyle transférase.
• b. faux. La méthyltransférase forme un pont 5’-5’ triphosphate entre duGMP et l’extrémité
5’ du transcrit primaire.
• c. vrai. La méthyltransférase agit sur la guanosine en position N7 de la base et sur le ribose
en 2’ du premier nucléotide de l’ARN.
• d. faux. Le splicéosome intervient au moment de l’épissage.
• e. faux. Cette maturation protège l’ARNm des nucléases (les enzymes de restriction sont
des nucléases utilisées en génie génétique).

308  a.  b.   c.   d.  e.
• a. vrai. La reconnaissance du promoteur (en particulier par le facteur TFIID) permet l’ini-
tiation de la transcription qui est un phénomène progressif (les différents facteurs de trans-
cription généraux de l’ARN polymérase et l’ARN polymérase elle-même se fixant de manière
séquentielle).
• b. faux. c. vrai. Le promoteur indique où débute la transcription, mais aussi dans quel sens
elle se déroule. En effet, l’ARN polymérase réalise la synthèse d’un brin d’ARN complé-
mentaire d’un seul brin de l’ADN : le brin matrice.
• d. vrai. L’information présente dans l’ARN néo-formé est complémentaire de celle présente
dans le brin matrice. Elle est toutefois identique (au remplacement des thymines par des ura-
ciles près) à celle présente dans le brin non-transcrit, qui est aussi nommé brin codant (juste-
ment du fait que la séquence est la même que celle de l’ARNm, utilisée lors de la traduction
pour la synthèse protéique).
• e. faux. L’ARN synthétisé est simple brin.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

309  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. b. vrai. L’état de phosphorylation du CTD module l’activité de l’ARN polymérase
II, à la fois in vitro et in vivo. Elle permet la dissociation des facteurs généraux de transcrip-
tion nécessaire à l’initiation et favorise la liaison des facteurs d’élongation.
• c. et d. vrai. L’ARN polymérase II porte également sur sa queue Cter phosphorylée toutes
les protéines nécessaires à la maturation de l’ARN : les facteurs d’épissage qui composent le
splicéosome, les facteurs d’adjonction de la coiffe et mes facteurs de polyadénylation (d’ad-
jonction de la queue polyA).
• e. faux. La traduction de l’ARNm s’effectue dans un autre compartiment cellulaire, le cy-
toplasme, et ne fait pas intervenir l’ARN polymérase II.

310  a.  b. 
 c.  d.  e.
254 Corrigés • UE 1

• a. b. e. faux. L’assemblage des facteurs de transcription généraux débute par la fixation de


TFIID, grâce à sa sous-unité TBP (qui ne fait donc pas partie de TFIIB . . .) qui reconnaı̂t la
boite TATA du promoteur.
• d. faux. TFIIH possède une activité kinase qui permet la phosphorylation de l’extrémité
C-terminale de l’ARN polymérase II (= queue CTD, pour Carboxy-Terminal Domain ) et
ainsi la libération de l’ARN polymérase qui peut débuter la transcription. La réponse d. est
donc fausse, car elle se réfère à une ARN polymérase alpha qui n’existe pas . . . (on trouve
bien une ADN polymérase alpha chez les eucaryotes, ou une sous-unité alpha dans l’ARN
polymérase procaryote, mais il n’y a pas d’ARN polymérase alpha chez les eucaryotes).

311 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. vrai. L’excision des introns et l’épissage des exons fait intervenir une structure complexe,
le spliceosome. Cette structure est constituée de plusieurs snRNP (small nuclear RiboNucleo-
Particules, petites ribonucléoparticules nucléaires).
• b. faux. Chaque snRNP est constitué de protéines et d’un ARNsn (ou snRNA, small nu-
clear RNA, petit ARN nucléaire). Les ARNsno (petits ARN nucléolaires) interviennent dans
la maturation des ARNr, d’ARNt et d’ARNsn au sein du nucléole, mais pas dans la matura-
tion des ARNm envisagée ici.
• c. faux. Dans de nombreux cas il existe un possibilité d’épissage alternatif. Selon le type
cellulaire ou les conditions un même ARN pré-messager peut être épissé de différentes manières,
conduisant à la formation d’ARNm matures légèrement différents et donc de protéines diffé-
rentes.
• d. vrai. Au sein du spliceosome, le snRNP U2 reconnaı̂t le site A de branchement (cette
boı̂te de branchement comporte une adénine dont le rôle est fondamental au cours du proces-
sus d’excision).
• e. faux. L’action des snRNP nécessite une consommation d’ATP, mais que l’on ne peut pas
qualifier d’importante. La réponse e. est donc exagérée, et ainsi fausse.

312 
 a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. L’épissage alternatif est un processus particulier de maturation des transcrits pri-
maires pouvant mener à l’excision d’un exon.
• b. faux. L’épissage qui désigne la liaison de deux exons entre eux ne concerne, par définition,
que les exons.
• c. faux. Comme un épissage classique, cette maturation du transcrit primaire a lieu dans le
noyau.
• d. et e. vrai. La conséquence est la synthèse possible d’ARNm différents à partir d’un même
gène, menant ainsi à la synthèse de protéines différentes à partir d’un même gène. C’est ce
qui explique que malgré le nombre relativement faible de gènes dans le génome humain, la
diversité protéique est beaucoup plus importante.

313  a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. RNPsn U1 s’associe au site d’épissage en 5’ de l’intron.
• b. faux. RNPsn U2 se fixe au niveau du site de branchement.
• d. et e. faux. Le site catalytique de la RNPsn U6 est démasqué par le départ de la RNPsn
U4 du spliceosome, qui fait suite à l’arrivée du complexe U4/U5/U6.

Traduction
UE 1 • Corrigés 255

Corrigés
314 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• a.vrai. c. faux. Un gène codant est transcrit en ARNm qui sera traduit en protéine.
• b.faux. Les introns ont une taille généralement 10 fois supérieure à celle des exons.
• d. vrai. Si la majorité des gènes codants sont en copie unique, certains peuvent faire l’objet
de duplication.
• e. faux. Le processus d’épissage élimine les introns. Dans les séquences restantes, l’extrémité
5’ de l’exon 1 (5’UTR) ou l’extrémité 3’ du dernier exon (3’UTR) ne sont pas traduites.

315  a.   b.  c.   d.  e.
• a. faux. d. vrai. Il existe 64 codons pour 20 acides aminés, le code est qualifié de dégénéré :
un acide aminé est spécifié par plusieurs codons. C’est vrai pour 18 acides aminés, au trypto-
phane et à la méthionine ne correspondent qu’un seul codon, respectivement UGG et AUG.
• b. vrai. c.faux. L’initiation de la traduction fait intervenir la coiffe en 5’, les ARNm sont
lus de 5’P vers 3’OH.
• e. faux. Le code génétique est non ambigu : à partir d’une séquence nucléotidique donnée,
on ne peut synthétiser qu’une séquence peptidique.

316  a.  b. 
 c.  d.  e.
En reprenant la séquence des 186 nucléotides en 5’ du brin sens, le codon d’initiation identifié
grâce à la séquence consensus de Kozak est représenté en gras :
5’ AAGACGCCGCCACCATGGGTCACGTCAAA. . ..3’
Sur ces 186 nucléotides, les 14 premiers ne seront donc pas traduits. Dans le fragment suivant,
les 11 premiers nucléotides appartiennent à l’exon 1 (jusqu’au GT souligné, non compris).
Le compte reprend à la suite du AG en gras pour 4 nucléotides (GAGC), puis 215, puis 3
jusqu’au TAA. Le total est donc : 186-14+11+4+215-3 = 405 nucléotides.

317  a.   b.   c.  d.  e.
• a. faux. Le motif de Kozak est situé en amont (en 5’) du codon d’initiation de la traduction.
• d. faux. Une insertion ou une délétion d’un nombre de nucléotide multiple de 3 au sein
d’un exon ne décale pas le cadre de lecture.

• e. faux. Une mutation faux-sens entraine le changement d’un acide aminé de la protéine.
C’est la mutation non-sens qui fait apparaı̂tre un codon stop.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

318 
 a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. La séquence codante d’un gène comprend le codon d’initiation.
• b. faux. La délétion d’une seule base peut entraı̂ner un décalage du cadre de lecture, l’ap-
parition d’un codon stop prématuré ou l’incorporation d’un acide aminé incorrect.
• c. faux. Certains antibiotiques sont des inhibiteurs de la machinerie de traduction proca-
ryote.
• d. vrai. C’est grâce à ce principe que les bactéries peuvent synthétiser des protéines eu-
caryotes après transformation. Les modifications post-traductionnelles ne sont toutefois pas
assurées.

319  a.  b. 
 c.  d.  e.
256 Corrigés • UE 1

• a. faux. Trois codons stop UAA, UAG et UGA ne désignent aucun acide aminé : ils si-
gnalent la fin de la traduction et sont appelés codons stop. Seuls 61 codons codent donc des
acides aminés.
• b. faux. Une substitution ponctuelle peut avoir différentes conséquences, dont l’introduc-
tion d’un codon stop.
• d. faux. Une mutation dans la région non codante peut aussi avoir des conséquences,
par exemple au niveau des sites donneurs ou accepteurs d’épissage ou encore au sein des
séquences régulatrices.

320  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Au cours de la traduction, le premier ARNt qui se fixera sur le site A du ribosome
sera complémentaire de la séquence 5’-AAG-3’ (l’ARNti-Met se fixant au niveau du site P).
Le complémentaire est donc 3’-UUC-5’ donc 5’-CUU-3’ d’après la nomenclature en vigueur.
• b. faux. D’après la table du code génétique, la séquence peptidique correspondante à ATG
AAG CTG CTC sera Met-Lys-Leu-Leu.
• c. vrai. d. vrai. Différents facteurs seront nécessaires à différentes étapes de la traduction,
eIF2 (à l’initiation) et eEF2 (au cours de l’élongation) en font partie.
• e. vrai. Positionnée en N-terminal, cette séquence pourrait coder pour un peptide signal.

321  a.  b.  c. 
 d.  e.
La méthionine est codée par le codon AUG (à connaitre, ainsi que les 3 codons stop UAA,
UAG, UGA).
La séquence de l’ARNm est donc 5’P-AUGAUGAUGAUG-3’OH.
Le brin codant de l’ADN a la même séquence que l’ARNm (avec des introns, hors cadre de
l’exercice) mais T remplace U : 5’P- ATGATGATGATG -3’OH.
La séquence complémentaire de ce brin est donc : 3’OH- TACTACTACTAC -5’P.
La convention veut que les séquences soient données dans le sens 5’-3’ (sens de lecture).
La séquence attendue est donc 5’P- CATCATCATCAT -3’OH.

322  a.   b.  c.  d.  e.
• a. faux. Le codon d’initiation de la traduction, chez les procaryotes et les eucaryotes, est le
codon AUG (méthionine). UAG est un codon stop, au même titre que UAA et UGA.
• c. faux. Les aminoacyl-ARNt synthétases sont les enzymes qui fixent les acides aminés sur
les ARNt et à ce titre sont responsables de l’expression correcte du code génétique. C’est le
grand ARNr (23S chez les procaryotes, 28S chez les animaux) de la grande sous-unité du ri-
bosome qui est impliqué dans la formation des liaisons peptidiques. C’est un ribozyme (ARN
à activité catalytique, ici peptidyltransférase).
• d. faux. Le code génétique est bien dégénéré : un acide aminé donné peut être codé par plu-
sieurs codons. L’inverse est faux : un codon donné ne peut spécifier qu’un seul acide aminé.
• e. faux. Tous les ARNm sont traduits dans le cytoplasme. Après traduction, les protéines
ribosomales migrent dans le noyau, l’assemblage avec les ARNr se fait au niveau du nucléole.

323  a.  b.  c.   d.   e.
• a. faux. b. faux. La structure d’un ARNt (t pour transfert) est une structure en feuille de
trèfle présentant 4 tiges qui sont de courtes hélices bicaténaires. Trois de ces tiges stabilisées
par des bases appariées se terminent par des boucles.
• c. faux. L’inosine ou la dihydrouridine participent à la structure de l’ARNt mais ce ne sont
UE 1 • Corrigés 257

pas des bases. Il s’agit de nucléosides. Ainsi, l’inosine est formée de la base hypoxanthine.

Corrigés
• d. vrai. L’ARNt possède en moyenne 20% de nucléotides invariants ou peu variants, ceux
constitués de bases atypiques en font partie.

324  a.  b.  c. 
 d.  e.
L’appariement entre ARNm et anticodon de l’ARNt est flottant en 3’ du codon et en 5’ de
l’anticodon (=pour le 1er nucléotide de l’anticodon).
L’inosine (base hypoxanthine) est fréquemment en première position de l’anticodon des
ARNt, elle permet des appariements avec les U, A et C.

325  a.  b.   c.  d.   e.
• a. faux. L’aminoacylation désigne l’estérification de l’acide aminé (aa) spécifique à l’extrémité
3’-OH de l’ARNt.
• b. faux. L’acide aminé est tout d’abord activé en présence d’ATP pour permettre la forma-
tion d’aa-AMP (liaison anhydride mixte). La liaison ensuite formée entre l’ARNt et l’acide
aminé est une liaison covalente de type carboxy-ester.
• c. vrai. Si l’anticodon est 5’-CGA-3’, alors le codon reconnu est 3’-GCU-5’ ou 5’-UCG-3’
(sérine).
• d. faux. La base flottante est la cytosine.
• e. vrai. L’ARNt-Ser peut occuper le site P du ribosome en vue de l’incorporation de l’acide
aminé dans la séquence protéique.

326 
 a.   b.  c.   d.  e.
• a. vrai. Si la substitution a lieu au sein de la séquence codante, le nombre de nucléotides
étant inchangé, le cadre de lecture ne sera pas modifié. En revanche, si cette substitution in-
tervient au niveau d’une séquence consensus d’épissage, elle peut entraı̂ner l’abolition du site
concerné et donc une modification du cadre de lecture.
• b. vrai. Chez les mammifères, le codon stop UGA peut être traduit en sélénocystéine grâce
à la présence d’une structure secondaire tige-boucle de l’ARNm, nommée SECIS (Selenocy-
steine insertion sequence).
• c. faux. C’est le complexe de pré-initiation qui se fixe à la coiffe de l’ARNm et se déplace
jusqu’au codon d’initiation où la grande sous-unité du ribosome rejoindra ce complexe.
• d. vrai. Il s’agit de la séquence de Shine-Dalgarno.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

327 
 a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. L’ARN (1) n’est constitué que de U et le codon UUU correspond à la phénylalanine.
• b. vrai. c.faux. Concernant l’ARN (2), deux codons sont identifiables : AUA (isoleucine)
et UAU (tyrosine). Comme aucun codon d’initiation n’est là pour définir le cadre de lecture,
les trois possibilités sont à envisager :
 premier cadre de lecture : AUA UAU AUA UAU . . . = Isoleucine-Tyrosine-Isoleucine-
Tyrosine . . .
 second cadre de lecture : A UAU AUA UAU AU . . . = Tyrosine-Isoleucine-Tyrosine . . .
 troisième cadre de lecture : AU AUA UAU AUA U . . . = Isoleucine-Tyrosine-Isoleucine . . .
Si chaque possibilité montre une alternance tyrosine/isoleucine, tous les peptides synthétisables
ne commenceront pas par une isoleucine (second cadre de lecture).
• d. vrai. e. vrai.L’ARN (3) présente également trois cadres de lecture :
258 Corrigés • UE 1

 premier cadre de lecture : AUC AUC AUC AUC . . . = polymère d’isoleucine.


 deuxième cadre de lecture : A UCA UCA UCA UC . . . = polymère de sérine.
 troisième cadre de lecture : AU CAU CAU CAU C . . . = polymère d’histidine.

Régulation, expression génétique

328  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. b. vrai. Le gène lacZ code la β-galactosidase, une enzyme capable d’hydrolyser le
lactose en glucose et galactose.
• c. faux. d. vrai. Le gène lacZ est souvent utilisé comme rapporteur, couplé à un substrat
chromogène, le X-gal.

329  a.  b.  c. d.  e.

• 1., 2., 4. vrai. Les répresseurs transcriptionnels peuvent fonctionner selon différentes mo-
dalités : compétition de la liaison à l’ADN, masquage de la surface d’activation, interaction
directe avec les facteurs de transcription.
• 3. faux. Les répresseurs peuvent recruter des histones désacétylases qui condensent la chro-
matine.
• 5. faux. Les coactivateurs, comme leur nom l’indique, sont activateurs.

330 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. vrai. Les histones acétyl-transférases acétylent les résidus lysine présents sur les queues
N-terminales des histones, permettant à la chromatine de se décompacter.
• b. faux. Contrairement à l’acétylation, la méthylation des histones n’altère pas la charge de
la protéine histone et n’a donc pas d’effet direct sur la structure de la chromatine.
• c. faux. Les glucocorticoı̈des agissent par le biais d’un récepteur nucléaire spécifique ;
le complexe hormone-récepteur interagit avec l’ADN au niveau de sites accepteurs appelés
 Glucocorticoids-Responsive-Elements  (GRE) ou par association avec divers facteurs de

transcription ou modification de la chromatine.


• d. vrai. Les microARN peuvent réguler l’expression des gènes, en s’appariant à des ARNm
portant une séquence homologue. Ceux-ci sont alors dégradés, ou leur traduction est inhibée.
• e. faux. L’editing est une modification post-transcriptionnelle des ARN impliquant l’addi-
tion de nucléotide(s), le remplacement d’une base ou la modification d’une base.

331  a.   b.   c.  d.  e.
• a., b. et c. vrai. La régulation de l’expression procaryote passe par des opérons. Un opéron
est une unité régulée d’expression des gènes dans laquelle on trouve un ensemble de gènes
structuraux sous le contrôle d’un système régulateur unique.
• d. faux. Les gènes structuraux sont transcrits à partir d’une région opérateur-promoteur
commune sous la forme d’un ARNm polycistronique (1 cistron ne permettrait de coder
qu’une seule chaine peptidique).
• e. faux. L’atténuation est une terminaison prématurée de la transcription. On trouve un
atténuateur à l’extrémité 5’ de l’ARNm polycistronique généré à partir de l’opéron trypto-
phane, qui est répressible (voir question suivante).

332 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.
UE 1 • Corrigés 259

• a., b. et c. vrai. Comme pour les systèmes inductibles, les systèmes basés sur la répression

Corrigés
fonctionnent aussi via des opérons.
• d. faux. L’exemple d’opéron répressible souvent cité est celui de l’opéron tryptophane. En
milieu riche en tryptophane, celui-ci est fixé sur le répresseur, lui-même fixé sur l’opérateur,
la transcription est bloquée. En milieu pauvre en tryptophane, le répresseur ne se fixe pas sur
l’opérateur, la transcription se fait.
• e. faux. Une séquence ne peut être traduite sans avoir été préalablement transcrite.

333  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• b. et d. vrais. En absence de lactose le répresseur LacI se fixe sur l’opérateur de l’opéron
lactose, inhibant sa transcription par l’ARN polymérase. Le lactose, quand il est présent, se
fixe sur ce répresseur tétramérique et l’inhibe en induisant un changement de conformation.
• a., c. et e. faux. L’expression de l’opéron est faible si du glucose est présent ( préférence  de
la bactérie pour le glucose, par rapport au lactose). Le glucose diminue donc l’activité de
l’ARN polymérase au niveau de l’opéron lactose, mais cette action est indirecte. L’absence
de glucose induit la présence d’AMP cyclique dans le cytosol bactérien ( signal de faim ).
L’AMPc peut s’associer à la protéine CAP, et c’est le complexe AMPc-CAP qui active l’ARN
polymérase, augmentant de manière très importante le taux de transcription de l’opéron lac-
tose.

334  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. L’expression d’un gène conduit toujours à la formation d’un ARN mais cet ARN
ne code pas nécessairement une protéine (exemples : ARNr, ARNt. . .).
• b. faux. Le signal ATG correspond au codon d’initiation de la traduction et non de la trans-
cription qui se fait en amont de ce signal
• c. faux. Un même gène peut coder des protéines distinctes par le jeu de l’épissage alternatif.
• d. faux. La régulation de l’expression des gènes par les miRNA se fait à un niveau post-
transcriptionnel. Ils inhibent la traduction ou entraı̂nent la dégradation de leur ARNm cible.

335  a.  b.   c.  d.   e.
• a. faux. La plupart des facteurs de régulation transcriptionnelle sont recrutés par le facteur
TFIID constitué de TBP se liant au promoteur.
• b. faux. Les ı̂lots CpG entourent le promoteur des gènes toujours exprimés (gènes domes-
tiques).
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• c. vrai. Les éléments activateurs se fixent sur des séquences se trouvant dans la région pro-
motrice (boite CAT, boites CG, . . .), sur des éléments de réponse (récepteurs à la vitamine D
et aux hormones thyroı̈diennes) ou sur des séquences amplificatrices (enhancers).
• d. faux. Les récepteurs à l’insuline et aux facteurs de croissance sont des récepteurs trans-
membranaires n’interagissant pas avec l’ADN.
• e. vrai. Les protéines à homéodomaines sont des protéines contenant des motifs hélice-
tour-hélice de liaison à l’ADN. Elles sont retrouvées chez tous les Eucaryotes et impliquées
dans le contrôle du développement.

336  a. 
 b.  c.  d.  e.
• b. faux. Les histone acétyl-transférases acétylent les lysines des queues Nter des histones ce
qui diminue les interactions entre histones et ADN (neutralisation des charges) et déstabilise
la fibre de 30 nm. Les protéines régulatrices peuvent alors se fixer sur l’ADN ; la transcription
260 Corrigés • UE 1

est activée.

337  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. b. vrai. Un promoteur est constitué d’éléments cis et de protéines régulatrices
(trans). La boite TATA est un élément cis fixant des TFII (facteurs de transcription pour po-
lymérase II) dont TFIID.
• d. et e. faux. La boite CAAT et la boite GC sont situées en amont du promoteur (en 5’ de
TATA sur le brin sens) et contrôlent la fréquence de la transcription. Le promoteur (compre-
nant la boite TATA) est lui-même placé en 5’ du site d’initiation de la transcription sur le brin
sens.

338  a.   b.  c.  d.  e.
• b. vrai. Le seul motif reposant sur des interactions hydrophobes est le motif à répétition
de leucine. Ces résidus hydrophobes sont répétés tous les 7 acides aminés. Notons que le
domaine de fixation à l’ADN de ce motif correspond à une région basique.

339  a.  b.   c.  d.   e.
• c. et e. vrai. L’opéron tryptophane est un exemple de répression transcriptionnelle. Le
répresseur est une protéine régulatrice qui doit être liée à 2 molécules de tryptophane pour
se fixer sur son opérateur bloquant ainsi la transcription. En l’absence de tryptophane, le
répresseur ne peut pas se lier à l’opérateur et la transcription a lieu. Dans cet exercice, le
répresseur se fixe constitutionnellement à l’opérateur, l’ensemble de l’opéron est donc inhibé
transcriptionnellement, quelque soient les conditions. L’introduction d’un répresseur sauvage
ne peut pas corriger cette anomalie car le muté restera fixé, maintenant la répression.

340  a.   b.  c.  d.   e.
• a. faux. La différenciation cellulaire dépend de la régulation de l’expression des gènes, dont
le profil d’expression est propre à une cellule (un type cellulaire) donné.
• b. vrai. L’acétylation des lysines des histones a pour effet de décondenser la chromatine,
leur désacétylation condense la chromatine.
• c. faux. Si des travaux récents ont montré que certains états de méthylation de l’ADN
pouvaient être transmis de manière héréditaire, cela reste une situation exceptionnelle plutôt
qu’une règle. En effet, la machinerie cellulaire est équipée d’un système d’effacement/ repro-
grammation des marques épigénétiques de méthylation qui intervient à chaque génération,
très tôt dans le développement.
• d. faux. Les complexes de remodelage de la chromatine changent temporairement la struc-
ture des nucléosomes : l’ADN est lié moins étroitement aux nucléosomes, ce qui permet la
fixation des protéines régulatrices et des facteurs de transcription généraux.
• e. vrai. La durée de vie d’un ARNm est un élément essentiel de la régulation de l’expression
des protéines, elle est donc régulée, que ce soit par des éléments de sa séquence (séquences
riches en AU en 3’UTR qui diminue la durée de vie) ou par des signaux extracellulaires (l’IL-
4 peut augmenter la durée de vie de l’ARNm de VCAM-1, molécule d’adhérence).

Techniques d’analyse du génome

341  a.  b. 
 c.  d.  e.
• c. vrai. La lecture de la séquence du brin néosynthétisé se fait de haut en bas de 3’ vers 5’.
De cette manière la séquence de la matrice est le complémentaire antiparallèle, de 5’ vers 3’.
UE 1 • Corrigés 261

Ainsi la séquence du brin néosynthétisé débute par 3’-TACAAA. . .-5’. La matrice sera donc

Corrigés
5’-ATGTT. . .-3’ soit la réponse c.

342  a.  b.   c.  d.  e.
Chaque enfant doit présenter au moins 1 microsatellite de chaque parent à chaque position.
• a. faux. Sur la position n◦ 2, aucun microsatellite n’est partagé entre Toutankhamon et
Amenhotep III.
• b. faux. Sur la position n◦ 1, aucun microsatellite n’est partagé entre Toutankhamon et Tiye.
• c. vrai. Les microsatellites correspondent : KV35YL a cédé 16 (microsatellite 1) et 11
(microsatellite 2) tandis que
• d. et e. faux. Les résultats ne correspondent pas sur le microsatellite 1.

343  a.   b.  c.  d.  e.
• 1. vrai. 2. faux. Sur la partie gauche du gel (ARN adénovirus), aucune différence n’est
observée suite à l’introduction de la protéine SP1. Elle ne semble donc avoir le moindre effet
sur la transcription de ces gènes. Connaissant sa fonction activatrice, il est donc peu probable
que la protéine SP1 puisse se fixer sur ces gènes.
• 3. et 5. vrai. 4 faux. On observe une bande plus épaisse en présence de SP1 pour les gènes
de SV40. Cela est cohérent avec un rôle d’activateur transcriptionnel pour SP1. On peut donc
supposer l’existence de site(s) de fixation pour cette protéine au niveau de l’ADN de SV40.

344  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Ce sont les didésoxyribonucléotides, en très faible proportion, qui sont marqués
par des fluorochromes.
• b. faux. C’est la PCR qui utilise deux amorces situées de part et d’autre du fragment à
amplifier ; dans la technique de Sanger, une seule amorce est nécessaire.
• c. et d. vrai. C’est cette incorporation qui arrête l’élongation du fragment.
• e. vrai. L’électrophorèse sépare les fragments en fonction de leur taille.

345  a.   b.  c.   d.   e.
• a. faux. Les enzymes de restriction sont des endonucléases habituellement d’origine bacté-
rienne.
• b. vrai. Les sites de restriction correspondent le plus souvent à des séquences palindro-
miques.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• c. faux. d. vrai. La reverse transcription permet de synthétiser, à partir d’une molécule


d’ARNm, une molécule d’ADNc (ADN complémentaire). Pour cela, elle utilise une (ou plu-
sieurs) amorce(s) simple brin.
• e. vrai. L’ADNc synthétisé peut servir de matrice à son tour pour être amplifié par PCR.
L’ensemble s’appelle alors RT-PCR.

346 
 a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• c. faux. Un seul vecteur est utilisé au cours du clonage. Il doit subir une ligation avec le
fragment d’intérêt, après que ces deux éléments aient subi une digestion par des enzymes
de restriction compatibles. Le vecteur recombinant ainsi formé est introduit dans une cellule
hôte. Dans le cas des bactéries (transformation bactérienne), la sélection des colonies peut se
faire grâce à un antibiotique.
262 Corrigés • UE 1

347  a.  b.  c.   d.  e.
• d. faux. Le séquençage est un outil important pour le typage de tous les virus répertoriés. Il
est aussi utilisé dans l’analyse des génotypes de résistance.ment une molécule d’ADN double
brin.

348  a.  b.   c.  d.  e.
• a. vrai. La méthode de Southern permet l’analyse d’un fragment d’ADN particulier au sein
de l’ensemble du génome.
• b. faux. c. vrai. d. faux. e. faux. Après avoir digéré l’ADN par une enzyme de restriction,
on obtient un mélange de très nombreux fragments de restriction. Une électrophorèse permet
leur séparation puis les fragments sont transférés, après dénaturation par la soude, sur une
membrane de nylon ou de nitrocellulose en vue de leur analyse (hybridation avec une sonde).

349  a.  b.  c.   d.  e.
• a. faux. L’hybridation moléculaire désigne l’association qui peut avoir lieu entre deux
acides nucléiques simples brins de séquences complémentaires et antiparallèles conduisant
à la formation d’un double brin ou duplex.
• a. b. et c. faux. Cette association s’effectue par l’établissement de liaisons hydrogènes entre
l’adénine (A) et la thymine (T) (ou l’uracile U) et entre la cytosine (C) et la guanine (G).
• d. vrai. La formation et la stabilité des duplex (donc la température d’hybridation) dépendent
de nombreux facteurs en plus de la composition en bases : longueur des duplex, complexité
de la séquence, force ionique du milieu d’hybridation.

350  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. Les 3 étapes de chaque cycle de PCR sont dans l’ordre : dénaturation de l’ADN,
hybridation des amorces, extension des amorces.
• b. faux. Pour s’hybrider à la séquence cible, les amorces doivent être simple brin.
• c. faux. Leur extension entraı̂ne une amplification exponentielle de l’ADN.
• d. faux. Lors du séquençage, lorsqu’un ddNTP est incorporé au hasard dans la chaı̂ne
d’ADN en croissance, la synthèse s’arrête.

351  a.   b.  c.  d.  e.
• a. faux. Aucun vecteur n’intervient au cours de la PCR.
• b. vrai. C’est le cas de la Taq polymérase.
• c. faux. Elle utilise deux amorces situées de part et d’autre du fragment à amplifier, ces
amorces sont complémentaires de leur matrice orientée de 3’ vers 5’ (puisque l’élongation de
chaı̂ne se fera dans le sens 5’ vers 3’).
• d. faux.L’amplification est exponentielle : 2N copies sont obtenues.
• e. faux. Dans les conditions classiques, les séquences amplifiées sont limitées à quelques
kilobases.

352  a.  b.  c. 
 d. 
Il s’agit de trouver la séquence complémentaire et antiparallèle à la séquence intronique
5’gtactagctgacgtaggcga-3’. Soit
3’-CATGATCGACTGCATCCGCT-5’ donc 5’-TCGCCTACGTCAGCTAGTAC-3’
UE 1 • Corrigés 263

353  a.   b.  c.   d.   e.

Corrigés
• a. vrai. Le cadre de lecture de l’ARNm AGTR1A est défini par le codon d’initiation AUG
et le codon de terminaison UGA 1080 pb en aval. L’ensemble de la séquence est contenu au
sein de l’exon 4.
• b. vrai. L’exon 3, absent du transcrit A, contient un autre site d’initiation. La phase ouverte
de lecture s’étend alors sur 1122 pb soit (1122 − 1080)/3 = 14 acides aminés de plus.
• c. vrai. La phase ouverte de lecture du variant A et du variant C d’une part, du variant B et
du variant D d’autre part, semblent identiques. On peut donc supposer que les affinités de A
et C soient comparables et supérieures à celles de B et D.
• d. faux. La différence entre les variants repose sur la variabilité de leur extrémité 5’.
• e. vrai. Le signal de polyadénylation est situé une centaine de bases en aval (en 3’) du
codon stop du dernier exon. Dans l’exemple de cet exercice, il se trouve donc bien dans la
partie 3’UTR (en blanc) de l’exon 4.

354  a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• a. et c. faux. Quelque soit le variant considéré, la position 1166 est située au sein de l’exon
4, dans la partie codante. Il est donc peu probable que le site modifie un site d’épissage.
• b. et e. vrais. Concernant la mise en évidence moléculaire du polymorphisme, le séquençage
ou la technique de RFLP (technique de choix pour la mise en évidence de SNP, basée sur
l’utilisation d’enzymes de restriction) sont adaptées.
• d. faux. L’énoncé du texte ne précise pas les conséquences sur le produit du gène de cette
substitution, la proposition n’est donc pas à retenir.

355  a.  b.   c.  d.   e.
• c. et e. vrai. La séquence donnée est celle du brin sens. La substitution entraı̂ne le rempla-
cement au niveau de la protéine d’une leucine (CTC) par une phénylalanine (TTC). Il s’agit
donc d’une mutation faux-sens.

356  a.  b.  c. d.   e.
• a. vrai. b. faux. Dans le cadre de la technique RFLP (restriction fragments lenght poly-
morphism), une mutation pourra, en modifiant la séquence primaire de l’ADN, entraı̂ner une
modification d’un site de restriction (qui disparaı̂t ou au contraire qui apparaı̂t).
• c. et d. faux. e. vrai. Le site  variable  est représenté par une étoile sur la figure de
l’énoncé. Les homozygotes sauvages ne possèdent pas le site variable mais le 2e site est bien
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

présent. Ainsi, les fragments obtenus seront légèrement plus courts que les produits d’ampli-
fication (comparer la position du site HinfI avec la position des amorces). De même, chez les
individus porteurs de la mutation, 3 fragments seront générés (2 coupures sur un fragment
linéaire d’ADN), le profil est donc différent également de celui du produit d’amplification
brut.

357 
 a.   b.   c.  d.   e.
• a. vrai. Avant leur prise en charge par RISC, les siRNA sont clivés par la nucléase Dicer en
fragments double brin de 21-22 nucléotides aux extrémités cohésives.
• b. vrai. Le brin d’ARNm ciblé par le siRNA lui est complémentaire et antiparallèle donc
3’- UGG ACG AUU GCU-5’ (ou 5’-UCG UUA GCA GGU-3’).
• c. vrai. Le brin transcrit produisant le segment d’ARN ciblé par le siRNA sera complémentaire
de la séquence citée précédemment. Autrement dit, ce sera la même que celle du siRNA, aux
264 Corrigés • UE 1

uraciles et thymines près.


• d. vrai. La fixation du siRNA à sa cible entraı̂ne sa dégradation.
• e. faux. Rigoureusement, ce sont les miRNA qui se s’apparient avec la région 3’ non tra-
duite de l’ARNm pour entrainer sa dégradation (complémentarité parfaite) ou l’inhibition de
sa traduction (complémentarité imparfaite).

358  a.  b.  c.   d.  e.
Il s’agit ici de comparer les 2 gels. Le gel correspondant au gène X délété présente moins de
bandes que le gène normal. La question est de savoir quelles bandes (et correspondant à quels
nucléotides) ont disparu. La méthodologie de résolution consiste à lire la séquence du gène X
normal par rapport à celle du gène X délété. Gène X normal (séquence lue de bas en haut) :
5’-GAGCAGGT-3’. Pour ces premiers nucléotides, la séquence est la même pour le gène
délété. Mais alors que le prochain nucléotide lu pour le gène normal est un G, nous lisons A
pour le gène délété. C’est donc au niveau de ce nucléotide que la délétion commence. Pour
déterminer où cette délétion s’arrête, nous devons lire cette fois le gel muté, de haut en bas,
jusqu’au nucléotide identifié précédemment : 3’CCGACCAAGGA-5’. Nous avons encadré
la séquence délétée, il suffit à présent de lire sa nature sur le gel normal :
5’-GAAGGGGATGGCGGCCACCATGTCGAT-3’

359  a.  b.   c.   d.  e.
• a. faux. Une banque d’expression est une banque d’ADNc. Pour la construire, les popula-
tions d’ARNm représentatives d’un tissu donné sont extraites des cellules puis retrotranscrites
in vitro en ADN bicaténaires (ADN complémentaires ou ADNc).
• b. faux. Ces ADNc sont ensuite clonés dans un vecteur sous contrôle d’un promoteur
bactérien, les bactéries étant utilisées ici comme cellules hôtes.
• c. vrai. On peut donc, par exemple, utiliser le promoteur inductible de l’opéron lactose.
• d. vrai. Les protéines ainsi exprimées sont souvent des protéines de fusion, formant une
chimère avec la bêta galactosidase par exemple.
• e. faux. Pour que la protéine soit exprimée, il faut que son ADNc soit inséré en phase avec
le promoteur, ce qui n’est pas systématique.

360 
 a.  b. 
 c. 
 d. 
Les populations d’ARNm accumulées dans un tissu donné sont représentatives de ce tissu, au
stade de développement auquel il est étudié.
• a., c. et d. vrai. L’hypothèse d’une transcription spécifique de tissu est donc l’hypothèse la
plus vraisemblable pour expliquer le profil obtenu. Les autres hypothèses compatibles sont
l’usage de promoteurs alternatifs ou un épissage alternatif (proposition d.).
• b. faux. La réplication n’influence pas la taille des ARNm et est identique dans chaque
tissu.
• e. faux. L’absence de signal est du à une absence d’expression, il s’agit ici en outre de
l’analyse des ARNm par hybridation.

361  a.   b.   c.   d.  e.
• a. faux. Des sites d’initiation différents conduiraient à des protéines différentes mais n’au-
rait pas d’influence sur la taille de l’ARNm.
• b. et c. vrai. On observe ici des formes d’ARNm différentes avec la sonde provenant du
clone Y. Cette observation est compatible avec l’utilisation de promoteurs alternatifs ou un
265

épissage alternatif.

Corrigés
• d. vrai. L’utilisation de sites de polyadénylation différents aboutirait également à une
hétérogénéité dans la taille des ARNm.

362  a.  b.  c.  d. 
 e.
A part l’hypothèse c, peu probable du fait que les Northern blot sont réalisés à un mo-
ment déterminé du développement, les autres hypothèses sont compatibles avec les résultats
expérimentaux. Toutefois, aucune donnée ne permet de conclure de manière affirmative à ce
stade de l’analyse.

363  a.   b.   c.  d.   e.
• a. faux. Le pyroséquençage est une technique de séquençage basée sur la détection du py-
rophosphate relâché lors de la réaction de polymérisation de l’ADN. Elle ne dépend pas de la
taille des fragments en cours d’élongation.
• b. vrai. Il s’agit d’un séquençage par synthèse, par opposition au séquençage par terminai-
son de Sanger. Les nucléotides sont ajoutés les uns après les autres dans un ordre défini.
• c. vrai. d. faux. Lorsqu’un nouveau nucléotide est ajouté, l’ATP sulfurylase (et non phos-
phorylase) va utiliser le pyrophosphate relâché lors de la polymérisation pour générer de
l’ATP.
• e. vrai. Cet ATP sera utilisé par la luciférase pour oxyder la luciférine en oxyluciférine et
émettre de la lumière. C’est ce signal lumineux qui est détecté par une caméra puis traduit en
chromatogramme. L’intensité du signal correspond à la quantité de photons. Cette intensité
est proportionnelle au nombre de nucléotides incorporés.

364 
 a.  b.  c.  d.  e.
• a. vrai. d. faux. Le pyroséquençage est une méthode plus récente et plus efficace que la
méthode de Sanger, mais l’objectif est le même, contrairement à la PCR qui sert à amplifier
l’ADN.
• b. faux. Les mutations faux-sens peuvent être délétères (modification de structure d’une
enzyme, de résidus catalytiques, etc. . .).
• c. faux. On peut lire les séquences suivantes sur les pyrogrammes. On peut lire les séquences
suivantes sur les pyrogrammes.
Tissu sain Brin 1 CCA GCA GTA Brin 2 CCA GCA GTA
Une intensité de 1 correspond à un état homozygote ; le nucléotide est le même sur les deux
brins. Si l’intensité est de 2, cela signifie que le nucléotide est répété dans la séquence.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

Tumeur 2 Brin 1 CCA GCA GTA Brin 2 CCA GTA GTA


Une intensité de 0, 5 correspond à une mutation à l’état hétérozygote.
Tumeur 3 Brin 1 CCA GCA GTA Brin 2 CCA GAA GTA
Tumeur 4 Brin 1 CCA GCA GTA Brin 2 CCA ACA GTA
Tumeur 5 Brin 1 CCA GCA GTA Brin 2 CCA TCA GTA
Tumeur 6 Brin 1 CCA GCA GTA Brin 2 CCA CCA GTA
Il s’agit donc pour ces différentes séquences de substitutions à l’état hétérozygote et non pas
de délétions ou de duplications.
UE 1 Concours blancs (corrigés)

Concours n◦ 1

1  a.   b.  c.   d.  e.
• Le nombre 27 représente le nombre de charge (noté Z), soit le nombre de protons de
l’élément chimique. Si celui-ci n’est pas chargé, il possède également 27 électrons.
• Le nombre 63 est le nombre de masse ou nombre de nucléons (noté A), c’est-à-dire le
nombre total de protons et de neutrons contenus dans le noyau. Par conséquent, l’atome
contient 63 − 27 = 36 neutrons.

2  a.  b. 
 c.  d.  e.
On considère la liaison ionique entre les atomes de 55 Cs ( 5s1 ) et de 17 Cl (3s2 3p5 ). L’atome
de Cs électropositif cède son électron à l’atome de chlore pour donner Cs+ et Cl− .
La proposition c est la seule vraie.

3  a. 
 b.  c.  d.  e.
• La configuration électronique de l’atome est : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d6 , soit [Ar]4s2 3d6 (car
Z(Ar) = 18).
• Lors de l’ionisation, les électrons arrachés sont ceux appartenant aux couches et sous-
couches les plus éloignées du noyau (ici les électrons de la sous-couche 4s puis ceux de la
sous-couche 3d, même si on remplit d’abord la sous-couche 4s lors de l’établissement de
la structure électronique de l’atome). Ainsi, la configuration électronique de l’ion Fe2+ est
[Ar]3d6 4s0 tandis que celle de l’ion Fe3+ est [Ar]3d5 4s0 .

4 
 a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. L’atome 7 N a pour structure électronique 1s2 2s2 2p3 . On a n = 2, donc 2e période-
colonne V ou 15.
• b. faux. Les électrons célibataires sont sur la sous-couche p donc l = 1.
• c. vrai. Le nombre quantique principal n définit la période. On a n = 2 donc 2e période du
tableau périodique.
• d. vrai. 51 Sb a pour structure électronique : [36 Kr] 4d10 5s2 5p3 . Il a même structure du ni-
veau de valence que 7 N, donc même colonne (15 ou VA ) et 5e période.
• e. vrai. Le rayon atomique croı̂t quand on descend dans une colonne et décroı̂t de gauche à
droite dans une période.

5  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. Les OM sont des combinaisons linéaires des OA. Elles contiennent forcément des
électrons.
• b. faux. La réduction de densité électronique accentue la répulsion des noyaux. L’état anti-
liant est un état plus instable ( d’énergie >) que l’état initial où les atomes étaient isolés ; elle
s’oppose à la cohésion de la molécule.
UE 1 • Concours blancs 267

• c. faux. D’après la règle de Pauli les deux électrons sont de spins opposés.

Corrigés
• d. faux. L’état liant correspond à l’atténuation de la répulsion entre noyaux et à l’augmen-
tation des interactions électrostatiques noyaux-électrons. Il est un état plus stable( énergie <)
que l’état initial où les noyaux sont isolés.

6 
 a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• a. vrai. Un carbone trigonal ou hybridé sp2 implique trois orbitales atomiques. Il y a pos-
sibilité de trois liaisons identiques σ et d’une liaison latérale de type π.
• b. faux. Une triple liaison correspond à l’hybridation sp.
• c. vrai, voir Pauli.
• d. faux. Un carbone hybridé sp peut donner 2 liaisons identiques de type σ et deux liaisons
latérales de type π.
• e. vrai. Pour un carbone tétragonal ou hybridé sp3, il y a possibilité de 4 liaisons identiques
de type σ avec des atomes étrangers.

7 
 a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. Dans cette molécule CH3 Cl, 6 C est hybridé sp3 , de géométrie moléculaire en AX4 .
• b. faux : 4 liaisons σ
• d. vrai. 7 N a une géométrie moléculaire en AX3 E1 dans la molécule CH3 NH2 , pyramide à
base triangle, l’atome N possède un doublet non liant. La géométrie tient compte des doublets
non liants éventuels.
• e. vrai. Il y a une double liaison avec O, 1 liaison σ avec −OH et 1 liaison σ avec −CH3 ,
hybridation sp2 , géométrie en AX3 .

8  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. Le carbone digonal est hybridé sp.
• b. vrai : hybridation sp2 , possibilité de 3 liaisons identiques de type σ et une liaison latérale
de type π.
• c. faux. Un carbone asymétrique est un carbone tétravalent sp3 .
• d. faux. Un racémique n’a pas de propriété optique. Il est inactif par compensation.

9  a.   b.  c.  d.  e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• a. faux. Le spin m s de l’électron ne peut prendre que 2 valeurs -1/2 et +1/2.


• b. vrai. 35 Br a pour structure électronique : [18 Ar] 3d10 4s2 4p6 , donc n = 4.
• c. faux. la sous-couche d peut être saturée ou à demi remplie.
• d. faux. L’énergie de première ionisation croı̂t de gauche à droite dans une période.
• e. faux. Le rayon du cation est toujours < celui de l’atome neutre. On passe de la période n
à la période n − 1.

10  a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. C’est l’énergie de la réaction H(g) → H+(g) + e− .
• b. vrai. Pour arracher l’électron de l’atome H il faut lui faire subir la transition
n = 1 → n = ∞, donc lui fournir une énergie ∆E = E∞ − E1 = 2, 17 × 10−18 J.
268 Concours blancs • UE 1

h.c
La longueur d’onde du photon est λ = 85 × 10−9 m et son énergie est donnée par E =
λ
6, 62 × 10−34 × 3 × 108
soit E = = 2, 34 × 10−18 J. L’électron peut être arraché.
85 × 10−9
• c. faux. L’expression est juste, mais En est en eV (électronvolt).
• d. faux. Il y a deux éventualités : soit il regagne directement le niveau n = 1, soit il se
désexcite par étape 4 → 3 → 2 → 1.
• e. vrai. Un ion hydrogénoı̈de est un ion possédant 1 électron et Z protons. Il possède la
même structure électronique que l’atome d’hydrogène Li2+ : 1s1 est un ion hydrogénoı̈de.

11  a.   b.  c.  d.  e.
• a. vrai. L’équation de réaction est ajustée.
• b. vrai. La variation d’enthalpie est donnée par :
1
∆c H ◦ = (2n + 2)EC−H + (n − 1)EC−C + (3n + 1)EO−O − 2nEC−O − (2n + 1)EO−H
2
Les calculs conduisent à : ∆c H ◦ = −615, 6n − 196, 8 kJ.mol−1 .
• d. faux. Pour le 2-methylbutane CH3 −CH(CH3 )−CH2 −CH3 , on a n = 5 et le calcul donne
∆c H ◦ = 3274, 8 kJ.mol−1 .

12  a.  b. 
  c.  d.  e.
∆r S renseigne sur l’organisation/désorganisation associée à une réaction :
Si ∆r S < 0, la réaction conduit à une organisation du système ;
Si ∆r S > 0, il y a évolution vers la désorganisation du système.
• a. vrai. Dans la fusion, il y a évolution de l’ordre vers le semi-désordre.
• b. faux. Dans la vaporisation, il y a évolution du semi-désordre vers le désordre.
• c. vrai. On a S(corps pur cristallisé à 0K) = 0.
• d. faux. H est une fonction d’état ; elle ne dépend que des seules variables d’état du
système ; sa variation ne dépend pas du chemin suivi.
• e. faux. On a ∆r S < 0 pour une réaction exothermique ; elle dégage de la chaleur.

13  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
Dans une réaction acide/base, il y a échange de proton. Exemple : HA + B = A− + BH+ .
Dans une réaction rédox, il y a échange d’électrons. Exemple : Ox + ne− = Red.
• a. faux. L’équation de réaction est :
MoO2 + 2 H2 O → HMoO−4 + 3H+ + 2e− .
Ce couple est un couple rédox.
• d. vrai. MoO2 cède des électrons ; c’est un réducteur.

14  a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. faux.
Dans MoO2− 4 , la somme des n.o est −2 et on en déduit : n.o(Mo) = +VI.
Mais dans MoO2 on obtient n.o(Mo) = +IV.
• b. faux. La demi-équation est :
MoO2− −
4 + 4 H + 2e → MoO2 + 2 H2 O.
+
UE 1 • Concours blancs 269

• c. vrai, conforme à la demi-équation rédox.

Corrigés
• d. faux. Il faudrait le signe − à la place du + et absence de la puissance 4 sur [H3 O+ ].

15  a.   b.  c.  d.  e.
• a. faux. Une réduction est un gain d’électron(s).
• b. vrai. Un oxydant est un accepteur d’électron(s).
• c. faux. C’est l’inverse.
• d. faux. Le pouvoir oxydant augmente avec E ◦ .
• e. faux. C’est le réducteur le plus fort associé à l’oxydant le moins fort.

16  a.   b.   c.  d.  e.
Regardons les électronégativités des atomes engagés dans les liaisons concernées.
χ(N) = 3, 0 > χ(C)= 2, 5 > χ(H) = 2, 1. L’atome d’azote attirera les doublets de liaison.

Il portera une charge fictive égale à −3 donc son n.o est de -3.
Pour l’atome B on a trois liaisons N—C donc le n.o est aussi de −3.

17 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
1
• a. vrai. La relation donnant le pH est pH = (pKa + pC)
2
1
soit ici pH = (3, 00 + 0, 52) = 1, 76.
2
• b. vrai. Pour utiliser la relation pH = pC il faut que l’acide soit  fortement associé avec la
base H2 O ce qui impose que pH > pKa +1 soit [acide] > 10 [base conjuguée].
Ici pH = pC = 5, 00 donc pKa +2 : on peut utiliser directement la relation.
• c. faux.. Pour de faibles concentrations il faut prendre en compte l’autoprotolyse de l’eau :
H2 O + H2 O = H3 O+ + HO−
• d. faux. La base conjuguée d’un acide faible est une base faible, ici pKb = 11.
• e. faux. Le pH d’une solution acide est toujours < 7, 00 à 298K. Il faut tenir compte de
l’autoprotolyse de l’eau.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

18 
 a.   b.  c.  d.   e.
• a. vrai. Le composé K est un tétrose, le 2, 3, 4-trihydroxybutanal
HO4 H2 − C3 HOH−C2 HOH−C1 HO. Ce composé ne présente pas de plan de symétrie donc
il y a 4 stéréoisomères de configuration chiraux.
• b. vrai. Il existe des couples (3R, 2R) avec 2S, 3S) et des couples
(3R, 2S) avec (2R, 3S).
• c. faux. Des diastéréoisomères sont des stéréoisomères de configuration non superposables,
mais dont les structures ne sont pas images l’une de l’autre dans un miroir plan.
• d. faux. C’est l’acide 2, 3-dihydroxybutane-1, 4-dioique.
HO2 C−C HOH−C HOH−COOH, La molécule possède 2 C identiquement subsitués. Ce
composé est achiral du fait de l’existence d’un plan de symétrie. Il y a 3 stéréoisomères de
configuration dont un couple d’énantiomères et un composé méso achiral.
270 Concours blancs • UE 1

19  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. K1 est le 2, 3, 4-trihydroxybutanal.
• b. vrai. En utilisant les règles de priorité K1 est bien de configuration 2S, 3R.
• c. faux : mauvaise position du −OH du C3 .
• d. vrai. Dans cette projection de Fischer le groupe −OH sur le premier C en partant du
bas est à droite.
• e. faux. Ils sont diastéréoisomères.

20  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. L1 est de configuration 2S, 3S.
• b. vrai. L2 est de configuration 2R, 3S.
• c. faux. Le composé L2 est un composé méso achiral.
• d. vrai. L3 se déduit de L1 par simple rotation autour de la liaison C2 −C3 .

21 
 a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. A et B sont des molécules d’ibuprofène, qui possède un C*. A est l’énantiomère R,
B l’énantiomère S un mélange équimolaire de A et B est donc un mélange racémique.
• b. faux, pas de structure en C6 H12 dans l’ibuprofène.
• c. vrai. F et G ont la même formule brute mais des fonctions différentes : F possède une
fonction carboxylique, G une fonction ester.
• d. vrai. F possède une fonction acide carboxylique et pour obtenir la fonction éther-oxyde
de H il faut réaliser la réaction RO− + R’X → R−O−R’ + X− (synthèse de Williamson).

22 
 a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• a. vrai. Le composé F est le Z-pent-3-ènal (cis) Le composé G est l’isomère trans ou E-
pent-3-ènal.
• c. vrai. Le composé H est le 3-méthylbut-3-ènal.
F et H ont la même formule statistique C5 H8 O.
• d. faux. Ils ont des groupements fonctionnels différents.
• e. vrai. Entre I et J il y a une tautomérie cétoénolique.

23  a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. Le composé I est la cis-pent-3-ène-2-one.
• b. faux. dans la forme de conjugaison πσπ.
• c. vrai : effet −M de −COCH3 .

24  a.   b.  c.   d.  e.
b. vrai. Le C du groupe carboylique est numéroté 1.
c. faux, pas de diastéréoisomérie possible, trois substituants H.
d. vrai : NH2 > C=C > C—C.
e. faux. Le C* est hybridé sp3 .

25  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
UE 1 • Concours blancs 271

• a. faux. Les isomères de constitution ont même formule brute mais des formules semi-

Corrigés
développées planes différentes : isomères de chaı̂ne, isomères de position, isomères de fonc-
tion.
• c. vrai. Les conformères appartiennent tous à la même configuration.
• e. faux. Il s’agit de configurations R et S.

26  a.  b.  c.   d.  e.
• a. faux. L’halogénation d’un alcane Cn H2n+2 est une réaction de substitution nucléophile
radicalaire.

R−H + X2 → R−X + HX
Trois étapes pour une SN radicalaire : initiation, propagation, terminaison.
• b. faux. Les alcanes sont des hydrocarbures saturés, pas de réaction d’addition possible.
• c. faux. L’ion ponté ne peut se former avec Cl qui a un volume trop petit.
• d. vrai. L’alcool ROH peut jouer le rôle d’un réactif nucléophile par l’intermédiaire de
l’atome O possédant deux doublets non liants et se fixer sur le carbone de l’ion ponté à la
place de l’halogène. Il y a alors création d’une liaison C−O−C conduisant à un éther-oxyde.
• e. faux. La bromation du benzène est une substitution électrophile, dans le mécanisme il y
a formation de E+ qui va remplacer un H.

27  a.  b. 
  c.  d.   e.
• b. faux. Le composé F possède 2 C* soit C1* et C2*.
• c. faux. Le composé G est le plus substitué, donc le plus stable, majoritaire, conformément
à la règle de Zaı̈tsev.
• d. faux. Le 3-méthylcyclohex-1-ène peut être obtenu mais ce n’est pas le plus stable.

• e. vrai. Par action de SOCl2 on obtient un dérivé chloré.


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

28 
 a.   b.  c.   d.  e.
• a. vrai. L’effet d’un médicament est lié à l’interaction médicament-site d’action qui est
généralement un récepteur.
• b. vrai. Une base de Lewis est une espèce donneur de doublet électronique (composé
nucléophile).
272 Concours blancs • UE 1

• c. faux. La solubilité d’un soluté s dans un solvant S est la concentration maximale de s


dans S. La solution est alors à saturation.
• d. vrai. La quantité de matière de médicament est donnée par n = m/M (mol) et la concen-
tration par [ ] par n/V en mol.dm−3 ce qui donne [C0 ] == 4 × 10−2 mol.dm−3 .
• e. faux. Pour une réaction d’ordre 1, on a : [A] = [A0 ]e−kt . D’autre part, la concentration
d’un réactif diminue au cours du temps.

29  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux.
W = X + 2Z
état initial n0 0 0 
état équilibre n0 − x x 2x ni = n0 + 2x
i
À l’état d’équilibre nw = n0 − x.
• b. faux. On a : ∆r G = −RT LnKéq .
(p x .pz )2
• c. vrai. k p = ·
pw
nz 2x
• d. vrai. La fraction molaire de z est donnée par fz =  donc fz = ·
i ni n0 + 2x
• e. vrai. La pression partielle est donnée par pz = fz .P0 .

30  a.   b.   c.  d.  e.
• a. faux. Il y a formation de H2 O2 : 2H2 O(l) + O2(g) → 2H2 O2(l) .
 
∆r H ◦ = ∆ f H2 O2(l) − ∆ f (H2 O(l)
• b. vrai. La température est dans la plupart des cas un facteur cinétique.
• c. vrai. Si l’on suppose que la réaction est élémentaire alors l’ordre est égal à la molécularité
donc ordre 1.
Cette réaction traduit un bilan global, avec existence d’un processus en plusieurs étapes où
l’étape lente est moléculaire.
1
• d. faux. H2 O2(l) = H2 O(l) + O2
2
M (H2 O2 ) = 34g.mol−1 , donc 34 g de H2 O2 représente 1 mol. Si le rendement était de 100 %
on devrait obtenir 16 g de O2 soit 8 g pour un rendement de 50 %.
• e. faux. La catalase est un catalyseur, facteur cinétique, elle ne peut modifier le rendement.

Biochimie

31  a.  b.   c.   d.  e.
• a., b. et e. faux. La structure représente un acide aminé, la valine (Val ou V).
• c. et d. vrai. La valine est un acide aminé aliphatique protéinogène.

32 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
• b. vrai. c. et d. faux. L’isoleucine I possède une chaı̂ne latérale apolaire aliphatique.
La synthèse de la dopamine et de l’adrénaline se fait à partir de la tyrosine (Y) ou de la
UE 1 • Concours blancs 273

phénylalanine (F).

Corrigés
• e. faux. La valine a une chaı̂ne latérale isopropyle, la leucine a une chaı̂ne latérale isobutyle.

33  a.  b.  c.  d.   e.
• e. vrai. Le noyau imidazole de l’histidine est très réactif. Il peut subir à pH physiologique
et selon son environnement une protonation pour devenir un noyau imidazolium (NH+ ).

34  a.  b.   c.  d.  e.
• a. et e. faux. L’hélice alpha est stabilisée par des liaisons H intrachaı̂nes entre l’α-CO d’un
acide aminé n (accepteur) et l’α-NH (donneur) de l’acide aminé n + 4. Ces liaisons (et donc
l’hélice) sont brisées par l’urée 8 M.
• b. faux. Les valeurs des angles dièdres sont spécifiques à chaque motif secondaire, on re-
trouve ces structures sur le diagramme de Ramachandran.
• d. faux. L’hélice alpha n’entre pas en jeu dans les motifs immunoglobuliniques, il s’agit
des feuillets bêta.

35 
 a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• c. vrai. Le pas est de 5, 4 Å et 3, 6 acides aminés par tour.
• d. faux. Dans l’hélice α, la liaison hydrogène s’établit entre le groupe N-H de la chaı̂ne
principale d’un acide aminé et le groupe C=O de la chaı̂ne principale du quatrième acide
aminé le précédant.

36  a.  b.  c.  d.  e.

• a. vrai. La méthode d’Edman ( méthode des phénylthiohydantoines) est une addition de
l’isocyanate de phényle avec l’extrémité N-terminal du peptide donc D sera à gauche.
La carboxylatepeptidase A clive l’acide aminé C-terminal (sauf lysine, arginine et proline).
Le seul A.A non chiral est la glycine. D – – – – – – G P + chymotrypsine entraı̂ne une coupure
au niveau des acides aromatiques, après le résidu aromatique. Le seul A.A aromatique est la
Tyrosine Y. Comme on obtient deux tétrapeptides avec chacunune Thr T on peut prévoir la
séquence D – T – Y –T –G.
Le bromure de cyanogène BrCN clive la méthionite M du coté C-terminal pour donner ici
un tripeptide dont le résidu N-terminal est une valine V soit D –T –Y –V –T –G. La trypsine
coupe au niveau de la lysine, on obtient deux dipeptides ; donc K est entre D et T.
La séquence du peptide est donc DKTYMVTG.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

37 
 a.  b.  c.  d.  e.
9
L’acide oléique, ou C18 : 1∆ ou acide octadécénoı̈que possède une chaı̂ne hydrocarbonée à
18 atomes de carbone.

38 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. vrai. On distingue usuellement les ω-3, ω-6, ω-7 et ω-9.
• b. faux. Les séries ω-3 et ω-6 correspondent à des acides gras essentiels, c’est-à-dire non
synthétisés par l’homme. Un apport alimentaire est obligatoire.
• c. vrai. L’acide docosahexaénoı̈que (DHA) est un long acide gras à 22 carbones, constituant
courant de la phosphatidyléthanolamine ou de la phosphatidylsérine dans le cerveau. L’acide
lignocérique, à 24 atomes de carbone, est un constituant des sphingolipides.
• d. et e. faux. L’acide arachidonique appartient à la famille des ω-6 tandis que l’acide oléique
274 Concours blancs • UE 1

appartient aux ω-9.

39  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Les cérébrosides sont des glycolipides formés d’une sphingosine, d’un acide gras
à très longue chaı̂ne (22 à 24 atomes de carbone) et d’un ose (galactose ou glucose) lié par
une liaison O-osidique avec la fonction alcool primaire de la sphingosine.
• b. faux. Ce sont les sphingomyélines qui renferment de la phosphorylcholine.

40  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. L’anomérie concerne l’isomérie du carbone anomérique, elle doit donc concerner
le même sucre. On ne peut donc pas écrire que (a) et (b) sont anomères l’un par rapport à
l’autre. Il serait en revanche exact d’écrire que (a) et (b) sont des anomères α.
• b. vrai. c.faux. Des énantiomères sont images l’un de l’autre dans un miroir, la configura-
tion de tous les carbones asymétriques est inversée, c’est le cas de (a) et (c).
• d. vrai. Des épimères diffèrent par la configuration d’un seul carbone asymétrique (le car-
bone anomérique n’est pas considéré), c’est bien le cas de (c) et (d).
• e. faux. Enfin, le ribose est un pentose, les quatre sucres représentés sont des hexoses.

41  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a., b., c., e. faux. Le ribose est un aldopentose, constituant de l’ARN. C’est sous forme
désoxy- qu’on le rencontre dans l’ADN et phosphorylé sur le carbone 5 qu’il intervient
comme intermédiaire de la voie des pentoses phosphates.

42  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. d. vrai. Le lactose correspond au β-D-galactopyranosyl-(1-4)-D-glucopyranose,
la fonction hémi-acétalique du glucopyranose est donc libre conférant au lactose un pouvoir
réducteur.
• b. faux. L’amidon est un polyholoside, constitué de glucose.
• c. et e. vrai. SGLT1 situé au pôle apical de l’entérocyte transporte le glucose et le galactose.
GLUT2 situé au niveau basal transporte le glucose, le galactose et le fructose.

43  a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. Un inhibiteur compétitif se fixe réversiblement au niveau de site actif de l’enzyme,
ce qui a pour conséquence une augmentation du Km apparent.
• b. faux. La vitesse maximale n’est pas modifiée. Ainsi, l’ordonnée à l’origine dans la
représentation de Lineweaver (1/Vm ) sera identique. La pente de la droite dans la représen-
tation d’Eadie-Hofstee (−1/Km ) sera quant à elle modifiée ainsi que l’ordonnée à l’origine
(Vm /Km ).
• c. vrai. Parmi les inhibiteurs compétitifs pris en exemple, on peut citer le méthotrexate,
l’AZT ou le sulfanilamide.

44  a.  b. 
  c.  d.   e.
• a. vrai. L’efficacité catalytique est évaluée par le rapport kcat /Km . Plus cette valeur est
grande, plus l’enzyme est efficace. Pour l’enzyme E1, ce rapport est de 6 × 1010 L.mol−1 .s−1 ,
il est de 4 × 108 L.mol−1 .s−1 pour l’enzyme E2 et de 8 × 105 L.mol−1 .s−1 pour l’enzyme E3.
• b. faux. Km représente l’inverse de l’affinité : plus Km est petit, meilleure est l’affinité. E1 a
UE 1 • Concours blancs 275

donc la meilleure affinité pour son substrat.

Corrigés
• c. vrai. d. faux. e. vrai. kcat reflète le nombre de molécules de substrats transformées par
seconde et par molécule d’enzymes à concentration saturante en substrat. Ce paramètre est
directement relié à Vmax par la relation Vmax = kcat .Et (Et étant la concentration en enzyme
totale). C’est donc E2 qui présentera la Vmax la plus élevée, en catalysant la transformation
de 106 molécules par seconde soit 1 molécule toutes les microsecondes.

45  a.   b.  c.  d.   e.
• a. et c. faux. La liaison phosphate dans la molécule de glucose-6-phosphate est une liaison
pauvre en énergie tandis que la liaison thioester est une liaison riche en énergie.
• d. faux. L’hydrolyse d’une telle liaison libère de l’énergie, elle est donc qualifiée d’exergo-
nique.

46 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• b. faux. Le cycle de Krebs permet la formation de coenzymes réduits : 3 NADHH+ et 1
FADH2 par molécule d’acétylcoA.
• e. faux. Inhiber la chaine respiratoire où se produit la réoxydation de ces coenzymes
n’accélère pas le cycle de Krebs.

47  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux. Les érythrocytes sont dépourvus de mitochondries. La glycolyse est en outre cyto-
solique.
• b. faux. La néoglucogenèse est un métabolisme hépatique et rénal.
• c. vrai. Dans le foie, la cétogénèse est mitochondriale.
• d. faux. Les acides aminés ne sont jamais stockés, ils servent à la synthèse protéique.
• e. faux. La β-oxydation des acides gras saturés à chaı̂ne longue (> 12 C) est précédée d’une
étape d’activation cytosolique afin de pouvoir entrer dans la mitochondrie.

48  a.  b.  c.   d.   e.
• a. et b. faux. L’accumulation de lactate est due à un métabolisme anaérobie.
• c. faux. La fermentation lactique se fait dans le cytosol.

49  a.   b.  c.   d.   e.
• a. faux. La présence de Glut4 à la membrane est régulée par l’insuline, dont la production
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

est déficiente chez ces patients.


• c. faux. e. vrai. Le corps étant incapable de détecter les concentrations circulantes déjà
élevées de glucose, la néoglucogénèse et la lipolyse sont activées.

Biologie moléculaire

50  a.  b.  c. 
  d.  e.
• a. vrai. C’est le principe de complémentarité entre les bases. Le % GC est quant à lui va-
riable.
• b. faux. Ce sont les bases qui sont à l’intérieur de la double hélice, le squelette désoxyribose-
phosphate est à l’extérieur de l’hélice.
• c. faux. Ces liaisons hydrophobes se situent entre les bases contiguës ; de part et d’autre de
276 Concours blancs • UE 1

l’hélice elles sont associées par des liaisons hydrogène.


• d. vrai. e. faux. L’isoforme la plus répandue est l’ADN B de pas droit.

51 
 a.   b.   c.   d.  e.
• e. faux. En cas d’épissage alternatif, certains exons peuvent être absent de la séquence co-
dante.

52  a.  b.  c.  d.  e.
• a. vrai. Cette proposition est inexacte, puisque la PCR repose sur une amplification in vitro
des acides nucléiques et non sur un quelconque mécanisme immunitaire.

53  a.  b.  c.  d. 
 e.
La modulation par coupure de l’ADN n’est pas un mécanisme connu de régulation de la
transcription.

54  a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux. Un codon code un seul acide aminé mais un acide aminé donné peut être codé par
différents codons.
• b., c. et d. faux. L’ARNm est traduit dans le cytoplasme dans le sens 5’ vers 3’ avec un
cadre de lecture commençant au site d’initiation de la traduction (codon AUG) et s’arrêtant à
un des 3 codons stop, reconnus par les facteurs eRF chez les eucaryotes.

55  a.  b.  c.   d.  e.
• a. faux. La reverse transcriptase est une ADN-polymérase ARN-dépendante qui synthétise
le nouveau brin d’ADN de 5’ vers 3’ comme toutes les ADN polymérases.
• b. faux. Lors de la maturation des ARN, la liaison covalente qui lie deux exons successifs
après l’excision de la séquence intronique est assurée par les complexes snRNP.
• c. faux. Les enzymes de restriction, isolées des bactéries, peuvent couper des ADN bactériens
ou eucaryotes, elles sont utilisées lors du clonage.
• d. vrai. Certaines d’entre elles coupent au niveau du site de restriction précisément (ce sont
celles utilisées lors du clonage), d’autres coupent au voisinage du site.

56  a.  b.  c. 
  d.  e.
• a. vrai. Le mécanisme de reconnaissance de l’ARN cible nécessite un appariement parfait
avec le siRNA.
• b. faux. RISC (RNA-induced silencing complex) est un complexe multiprotéique possédant
une activité endoribonucléasique et une activité hélicase.
• c. faux. DICER est une ribonucléase coupant l’ARN double brin en siARN.
• d. vrai. Les siARN sont classiquement décrits comme mécanisme de défense contre les
infections par les virus à ARN double brin ou les invasions par les éléments mobiles type
transposons. Ce dernier point pourrait être considéré comme élément structurant du génome.
Récemment ont émergé de nouveaux rôles des ARN interférents dans la formation de l’hétéro-
chromatine, de la méthylation de l’ADN, de la condensation des chromosomes, de la pré-
vention des recombinaisons chromosomiques ou encore dans la réparation de l’ADN. Ces
recherches étant très récentes et sur des modèles végétaux ou des levures, la réponse pourrait
donc être considérée comme fausse dans certaines universités.
UE 1 • Concours blancs 277

• e. faux. Chez la femme, l’inactivation du chromosome X est due au transcrit Xist qui s’ac-

Corrigés
cumule le long du chromosome X à partir duquel il est transcrit, puis l’inactive en cis. Une
fois établie, l’inactivation est stable et le chromosome inactivé est alors transmis au fil des
divisions cellulaires. Notons que les siARN sont impliqués dans la compensation du dosage
du chromosome X chez les drosophiles mâles en augmentant l’expression de certains gènes
de ce chromosome (travaux publiés en 2018).

57  a.  b. 
 c.  d.  e.
Chez les eucaryotes, la méthylation des cytosines au sein des séquences CG constitue un ver-
rouillage de l’expression du gène.

58  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux. La modification de l’adénosine en inosine sur la base flottante de l’anticodon per-
met la reconnaissance de trois nucléotides dans les règles du wobble : U, C et A.
• b. faux. L’aminoacyl-ARNt est synthétisé par l’aminoacyl-ARNt synthétase avec consom-
mation de deux liaisons riches en énergie.
• d. faux. Chez les procaryotes, l’activité peptidyl-transférase se trouve sur l’ARNr 23S de la
grande sous-unité 50S du ribosome 70S des procaryotes. Chez les eucaryotes, elle se trouve
sur l’ARNr 28S de la grande sous-unité 60S du ribosome 80S des eucaryotes.
• e. faux. Les ribosomes sont constitués de 82 protéines et 4 molécules d’ARNr. Les protéines
sont donc majoritaires en nombre mais les ARNr sont majoritaires en masse.

59  a.  b.  c.  d.   e.
L’ADN Z, qui forme une double hélice gauche, est formée dans certaines régions caractérisées
par une alternance entre base purique et pyrimidique.
Souvent, ces régions sont formées de répétitions GC, comme c’est le cas de la proposition e.
La proposition a est riche en GC mais ces bases ne sont pas en alternance.

60  a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• a. et c. faux. Cet ARNt reconnait donc le codon 5’-AUG-3’, c’est celui de la méthionine,
dont le codon est unique.
• b. faux. Deux liaisons riches en énergie sont consommées au cours de l’activation de
l’ARNt (ATP en AMP).
• d. vrai. Durant l’initiation de la traduction, cet ARNt se lie au facteur eIF2-GTP (complexe
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

de pré initiation).
• e. vrai. Lors de l’élongation, il peut se lier au site A du ribosome (il se lie au site P lors de
l’initiation).

Concours n◦ 2

61  a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• La formule électronique 1s 2s 2p 3s 3p6 4s2 3d8 nous permet simplement de dire qu’elle
2 2 6 2

satisfait à la règle de Klechkowski mais ne nous donne aucune information au sujet ni du


principe d’exclusion de Pauli, ni de la règle de Hund.
• La structure électronique de l’atome de sodium est 1s2 2s2 2p6 3s1 tandis que l’ion sodium a
278 Concours blancs • UE 1

pour configuration 1s2 2s2 2p6 .


• La fusion de deux orbitales atomiques aboutit toujours à la formation de deux orbitales
moléculaires : une orbitale liante (plus stable donc plus basse en énergie que les deux orbi-
tales atomiques de départ) et une orbitale antiliante (moins stable).
• La géométrie tétraédrique d’une espèce chimique contenant un atome central et quatre
atomes d’hydrogène périphériques fait nécessairement intervenir une hybridation au niveau
de l’atome central (puisque les orbitales atomiques considérées sont s, px , py et pz , chacune
ayant une direction propre si elles ne sont pas hybridées).
• Les orbitales atomiques sp3 sont réparties de la même manière que les liaisons C−H dans
la molécule de méthane CH4 donc suivant les médianes d’un tétraèdre régulier. Les hauteurs
d’un tétraèdre régulier étant confondues avec les médianes, la proposition e. est correcte.

62  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. 17 Cl a une structure du niveau de valence en 3s2 3p5 . L’élément correspondant est
l’iode donc la molécule serait I2 .
• b. faux. L’ordre de liaison est donné par la relation :
1 
Ordre de liaison = (nombre d’e− des O.M liantes) - ( nombre d’e− des O.M∗ ) ; donc ici
2
l’ordre de liaison est 1.
• c. faux. Si on enlève un électron sur π∗ x et π∗ y on obtient un ordre de liaison égal à 2, donc
un état doublet.
• d. faux. La cohésion du cristal est assurée par des liaisons de Van Der Waals types dipôle
instantané-dipôle instantané.

63  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
N
H H
• a. faux. e. vrai La molécule d’ammoniac a pour représentation de Lewis :
H

Selon la théorie de Gillespie ou VSEPR, elle a pour géométrie AX3 E1 , c’est-à-dire une
géométrie pyramidale (géométrie globale tétraédrique due à la répulsion électrostatique entre
les doublets, liants et non liants).
• c. faux. d. vrai L’azote étant plus électronégatif que l’hydrogène (χN = 3, 0 et χH = 2, 2),
la liaison N−H est polarisée donc possède un moment dipolaire de liaison. La somme vec-
torielle des moments dipolaires de liaison d’un édifice permet de connaı̂tre le sens de son
moment dipolaire (si cette somme est nulle, la molécule est apolaire).
La structure spatiale de la molécule d’ammoniac permet d’obtenir un moment dipolaire non
nul, ce qui ne serait pas le cas avec une géométrie trigonale plane.
• b. vrai Étant donné que l’ammoniac contient un atome d’azote (élément très électronégatif
et petit) lié à des atomes d’hydrogène et possédant un doublet non liant, la molécule d’am-
moniac peut établir des liaisons hydrogène.

64  a.   b.  c.  d.  e.
• a. faux. L’indice de liaison est défini par : [ nombre d’électrons des O.M liantes - nombre
d’électrons des O.M antiliantes] / 2.
• b. vrai. Indice de liaison 0 il y a autant d’électrons dans les O.M liantes qu’antiliantes. La
UE 1 • Concours blancs 279

création de la molécule n’apporte aucune énergie. La molécule n’existe pas.

Corrigés
• d. faux. Un acide de Lewis possède une lacune électronique, c’est un accepteur de doublet.
• e. faux. La solubilité est la quantité maximale ( g ou mol) de soluté dissous dans un litre de
solution saturée.

65  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
2
• a. faux : hybridation sp , carbone trigonal.
• b. faux. Un carbone asymétrique est un carbone hybridé sp3 portant 4 substituants différents.
• e. faux. La double liaison a pour conséquence possible la diastéréoisomérie géométrique Z
et E.

66  a.  b.   c.   d.   e.
• a. faux. 11 Na (groupe IA, 3e période) a un potentiel d’ionisation < à celui de 12Mg ( co-
lonne IIA, 3e période).
• b. faux. Le caractère électropositif diminue de gauche à droite dans une période.
• c. vrai : 9 F ( période 2, colonne 17) capte plus facilement un électron que 8 O ( période 2,
colonne 16).
• e. vrai : 35 Br ( période 4, colonne 17) donc moins électronégatif que 9 F. L’électronégativité
décroı̂t dans une colonne.

67  a.  b.  c. 
 d.  e.
2
Configuration électronique : [Xe] 6s ou [Kr] 4d10 5s2 5p6 6s2 .

68  a.   b.  c.   d.  e.
• a. faux. 85 et 87 sont les nombres de nucléons A.
• b. vrai. Des noyaux isotopes ont même Z (même élément chimique) mais des A différents.
Or A = Z + N donc les nombres N de neutrons sont différents.
1
• c. faux. Si les proportions isotopiques étaient identiques, on aurait : M = (85 + 87) = 86
2
g.mol-1
• d. vrai. Le calcul donne avec ces abondances isotopiques M = (85 × 0, 745 + 87 × 0, 25) =
85, 5 g.mol−1 .

69  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• a. faux. 37 Rb a pour configuration électronique [36Kr]5s1 .


• b. faux. 55 Cs → [54 Xe]5s1 .
• c. vrai et d. vrai. avec 11 Na et 19 K.

70 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. vrai : colonne 1, colonne des alcalins caractérisés par la structure en ns1 du niveau de
valence.
• b. vrai. Ils cèdent facilement un électron, ce sont les plus électropositifs.
• c. faux. 11 Na est le chef de file de ces éléments. Son énergie d’ionisation est > aux autres.
• d. faux. Na appartient à la 3e période, de façon générale le rayon atomique augmente lors-
qu’on descend une colonne.
280 Concours blancs • UE 1

71  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
[HI(g) ]2
• a. faux. L’expression de Kc = peut s’écrire :
[H2(g) ][I2(g) ])
n2 (HI(g) )
Kc = . Le calcul conduit à Kc = 54, 76.
nI2(g) .nH2(g)
1
Le texte donne Kd = constante de réaction dans le sens 2.
Kc
• b. vrai. La somme algébrique des coefficients stoéchimétriques est nulle, donc Kc = K p .
• La proposition c est fausse. L’ajout n’a aucun effet : pas de variation du nombre de moles
gazeuses.
• d. vrai. D’après le principe de moindre action, le système réagit à la perturbation en
consommant le  réactif  en excès.
On a Kc = const. Si nH2 augmente, alors nHI doit croı̂tre. Il y a donc déplacement dans le
sens 1.
• e. faux. Dans le sens 2, il y a consommation de HI(g) .

72  a.   b.   c.   d.  e.
Rappel du principe de Le Châtelier (loi de modération) :
 Si une modification d’un facteur extérieur (T, P, V, C) intervient sur un système en état

d’équilibre, le système se déplace dans le sens inverse à celui que l’on exerce .
a. faux. En diminuant le pH la salive devient plus acide, la [H+ ] augmente et [HO− ] diminue
donc l’équilibre est déplacé dans le sens 1.
b. vrai. Si le pH augmente, [HO− ] augmente donc l’équilibre est déplacé dans le sens 2 pour
que les ions HO− soient consommés.
c. vrai. Si [F− ] augmente l’équilibre évolue dans le sens de sa disparition, donc sens 1.
d. vrai. La réaction étant légèrement exothermique elle est favorisée par une diminution de
température, donc déplacement de l’équilibre dans le sens 1.
e. faux. Autoprotolyse de l’eau : H2 O + H2 O = H3 O+ + HO−
Le produit ionique est Ke = [H3 O+ ]. [HO− ] .
1
Pour un milieu neutre acide-base [H3 O+ ] = [HO− ], donc pH = pKe.
2
À 99 ◦ C le pH de l’eau, milieu neutre, est pH = 6, 85.

73  a. 
 b.  c.  d. 
 e.

• a. faux. Le diagramme de prédominance montre que c’est la forme HCO−3 qui prédomine.
H2 CO3 prédomine pour pH < pK1 − 1 soit pH = 5, 4
et CO2−3 prédomine pour pH > pK2 + 1 soit 11, 4.
• d. faux.
1 1
On peut appliquer la relation pH = (pK1 + pC) = (6, 4 + 2) = 4, 2.
2 2
UE 1 • Concours blancs 281

[base]
• e. vrai : d’après la relation pH = pK1 + log et log 1 = 0.

Corrigés
[acide conjugué]

74 
 a.  b. 
 c.  d. 
 e.
Pour obtenir la solution tampon demandée, il faut avoir un mélange d’un acide HA et de sa
[B]
base conjuguée notée B dont le pH sera donné par la relation pH = pKa (B/HA) + log
[HA]
et qui sera dans le domaine de pH souhaité.
• a. vrai. On a le couple H2 PO−4 /HPO2− 4 ; donc avec les données du texte :
0, 02
pH = 7, 2 + log ≈ 7, 0.
0, 03
• b. faux. On considère le même couple, mais les quantités de matière sont inversées. Le pH
du mélange vaut donc pH = 7, 2 + 0, 176 ≈ 7, 38, donc hors du domaine souhaité.
• c. vrai. Il se produit la réaction chimique totale suivante :
HPO2−4 + H+ → H2 PO−4
État initial 0, 05 0, 03 ε
État final 0, 02 ε 0, 03
2
La valeur du pH est pH = pKa2 + log ≈ 7, 0 et on retrouve le a.
3
• d. faux. La réaction chimique totale admet pour équation de réaction :
HPO2−4 + HO− → PO3− 4 + H2 O
État initial 0, 05 0, 03 ε excès
État final 0, 02 ε 0, 03 excès
Le pH est celui du couple HPO2−
4 /PO43- ce qui donne :
pH = pKa (HPO2− 3− 3− 2−
4 /PO4 ) + log [PO4 ][HPO4 ] soit pH = 12, 4 + 0, 176 ≈ 12, 6 donc hors du
domaine.
On peut remarquer que pKa > pH voulu.
• e. vrai. On a un mélange acide faible CH3 COOH et base faible NH3 de concentrations
égales.
La réaction prépondérante sera CH3 COOH + NH3 = CH3 COO− + NH+4 .
1
Dans ces conditions le pH est donné par la relation pH = ( pKa1 + pKa2 )
2
1
soit pH = (9, 2 + 4, 8) = 7, 0. C’est donc une bonne solution tampon.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

2
75  a.  b.  c. 
 d.  e.
Le pH de l’eau pure dépend de la température.

76 
 a.   b.   c.  d. 
 e.
d. faux. On a H = − log C = pC.

77  a.   b.  c.   d.  e.
• a. faux. L’eau n’est pas un tampon.
• b. vrai. On considère un tampon lorsque l’écart entre pKa et pH est < 1 ce qui correspond
1
à un rapport de 10 entre l’acide et sa base conjuguée. Ici le rapport acide/base vaut ; c’est
2
282 Concours blancs • UE 1

donc un bon tampon.


• Tout repose sur l’équilibre CO2 + H2 O = H2 CO3 = H+ + HCO−3 .
Une hyperventilation conduit à une diminution de PCO2 , donc un déplacement de l’équilibre
vers la gauche, moins de H+ donc le pH diminue.

78 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• b. faux : il augmente.
• c. faux. Une hypoventilation conduit à une augmentation de PCO2 , l’équilibre est déplacé
vers la droite donc augmentation de HCO−3 .
• e. faux. Il s’agit de 40 nmol.L−1 .

79  a.  b.  c.  d.   e.
1
• a. vrai. On a : pH = pKa +pC) = 5, 51.
2
• b. faux. Il se produit la réaction suivante :
NH+4 + HO− → H2 O + NH3
−3 −3
avant mol 5, 52 × 10 2, 76 × 10
après mmol/L 5, 52 5, 52
Les deux concentrations sont identiques, ce qui est le cas d’une solution tampon.
On a donc : pH = pKa + log [base]/ [acide] pH = 9, 8 + log 1 = 9, 8.
• d. faux. Le pH des solutions tampons ne varient pas avec la dilution.

80 
 a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• b. faux. La fraction diffusible est égale à 1, 6 fois la fraction non diffusible.
• c. vrai. La diminution du pH augmente la fraction diffusible et amplifie l’intoxication.
• d. vrai. On a : pH = pKa .
• e. vrai. On a : pH = pKa + log([1 − (0, 1/0, 3)]/[(1 + 0, 1/0, 3)] = 7, 3.

81  a.  b.  c.  d. 
  e.
• a. vrai. C’est un trouble métabolique, la PCO2 reste à 40 mm de Hg.
• b. faux. On est en alcalose métabolique, le pH augmente.
• c. faux. [H+ ] diminue.
• d. faux. Ce trouble métabolique sera compensé par les poumons par le biais d’une hypo-
ventilation qui augmente [HCO−3 ] et en H+ ce qui ramène le pH sanguin à 7, 4.

82 
 a.  b.  c.  d. 
 e.
• b. faux. Il joue un rôle de réducteur :
CH3 CH2 OH + H2 O = CH3 COOH + 4 H+ + 4e−
• c. faux. no(Cr) = +VI.

83 
 a.  b.  c.  d.  e.
• a. vrai. Le composé le plus oxydant appartient au couple rédox de plus fort pouvoir oxy-
dant. Ici E ◦ 1 > E ◦ 2, l’ion iodate est le plus fort oxydant.
UE 1 • Concours blancs 283

• b. faux. n.o(S) dans SO2 = +IV n.o (S) dans SO2− 4 = +VI donc SO2 est la forme réduite du

Corrigés
couple.
• c. faux. La demi-équation du couple IO−3 / I− s’écrit :
IO−3 + 6 H+ +6e− = I− + 3 H2
n.o(I) + V -I
• d. faux. n.o (S) + IV dans SO2 et +VI dans SO24 - La variation de n.o est −2 donc deux
électrons sont mis en jeu.
La demi-équation s’écrit :
SO2− −
4 + 4 H + 2e = SO2 + 2 H2 O
+
(×3).
• e. faux. Dans une réaction rédox l’oxydant le plus fort oxyde le réducteur le plus fort.
L’équation de la réaction est la suivante :
IO−3 + 3 SO2 + 3 H2 O → I− + 3 SO2−
4 +6H .
+

84 
 a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
Acide lactique : C3 H6 O3 ; Acide pyruvique : C3 H4 O3 .
• a. vrai. Dans l’équation :
C3 H6 O3 = C3 H4 O3 + 2H+ + 2e−
l’acide lactique est le réducteur du couple.
• b. vrai. Le nombre d’oxydation de Cb dans l’acide lactique est 0, dans l’acide pyruvique
+II ; il y a donc oxydation.
• c. vrai : deux doubles liaisons séparées par une simple liaison.
• La proposition d. est fausse. cf. b pour le Cb, mais le Ca ne change pas de n.o.
• e. vrai. Si l’on compare les E ◦ on constate que E1◦ > E2◦ ; donc l’acide pyruvique est l’oxy-
dant le plus fort qui réagit avec le réducteur le plus fort NADH.

85 
 a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• Testez les formules des réactions du 1e puis du 2e ordre.
1e ordre : k.t = ln([A0 ]/[A]) on obtient une valeur de k constante k = 0, 46 h−1 .
2e ordre : k.t = 1/[A] − 1/[A0 ] ; k0,5 = 0, 52 ; k1 = 0, 59 L.mol−1 .h−1 .
ln 2
• La réaction est donc d’ordre 1 et on a : T 1/2 = = 1, 5 h = 90 min.
k
• e. vrai : k.t = ln(1, 000/[A]) = 0, 46 × 1, 5. on obtient [A] = 0, 5 mol/L.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

86  a.  b.  c. 
  d.   e.
• a. vrai : R−CH2 OH.
• b. faux. H2 SO4 n’est pas un réactif nucléophile.
• c. faux. F est un alcool primaire donc mécanisme E2.
• d. vrai : F est chiral.

87  a.  b.  c.  d.  e.
• e. vrai : N-méthyléthanamine amine monosubstituée.
• b. faux. Aucun carbone ne porte 4 groupements substituants différents.
• c. faux. H est une ènamine.
284 Concours blancs • UE 1

• d. faux. G se comporte comme un électrophile.


• e. faux. Le carbone C1 possède deux atomes H comme substituants, pas d’isomérie géo-
métrique.

88  a.   b.  c.  d.   e.
• a. faux. Les isomères de constitution diffèrent par l’enchaı̂nement des atomes.
• b. vrai. L’enthalpie libre standard est : ∆r G◦ = ∆r H ◦ − T.∆r S ◦
soit ∆r G◦ = −810 − 300 × 160 × 10−3 = −858 kJ.mol−1 .
• c. faux. Le calcul conduit à −844 kJ.mol−1 .
• d. faux. L’acide fumarique est plus stable que l’acide maléique car ∆r G◦ (fum) < ∆r G◦ (mal).

Biochimie

89 
 a.   b.  c.   d.   e.
• a. et b. vrai. La méthionine est un acide aminé essentiel dont l’atome de soufre participe à
une fonction thioéther (S-CH3 ).
• d. et e. vrai. L’activation du soufre de ce groupement dans la S-adénosylméthionine rend
le transférable sur divers substrats par des méthyltransférases. Ce type de réaction intervient
par exemple dans la synthèse de l’adrénaline.
• c. faux. Les acides aminés aromatiques absorbent dans l’UV, ce n’est pas la cas de la
méthionine.

90 
 a.  b.  c.  d.  e.
• a. vrai. L’hydroxylation de la tyrosine permet la formation de DOPA, précurseur de la do-
pamine qui sera obtenu par décarboxylation.
• b. faux. La proline est un acide aminé à chaı̂ne latérale apolaire cyclique.
• c. faux. Seuls les acides aminés aromatiques absorbent la lumière UV à 280 nm.
• d. faux. Les points isoélectriques de la tyrosine et de la glycine sont proches (rigoureuse-
ment, celui de la tyrosine est légèrement inférieur).
• e. faux. Seule la cystéine a la capacité de former des ponts disulfures.

91  a.  b.   c.   d.  e.
• a. faux. La séquence de l’octapeptide proposé est : NH3+ -Glu-Val-Asn-Leu-Ala-Ala-Glu-
Phe-COO− .
• b. faux. Il contient 7 liaisons peptidiques.
• d. vrai. La phénylalanine possède un noyau benzyle apolaire.

92  a.  b.  c.  d. 
  e.
On a l’hexapeptide de séquence LAWQPM, soit LeuAlaTrpGlnProMet.
• a. vrai. Les radicaux aromatiques de certains A.A ont la propriété d’absorber la lumière
U.V c’est le cas du tryptophane W qui absorbe à 280 nm. La concentration en (a) pourra
être obtenue si l’on suppose qu’il n’existe pas d’autres molécules absorbant à cette longueur
d’onde.
• b. faux. La phosphorylation est une réaction d’estérification de la chaı̂ne latérale de la sérine
S, de la tyrosine Y ou de la thréonine T. (a) n’a pas ces A.A dans sa séquence.
UE 1 • Concours blancs 285

• c. faux. A, W, Q, P n’ont pas de pKr donc ici


1 1

Corrigés
pI = (pKb(L) + pKa(M)) = (9, 6 + 2, 3) = 6 ± 1.
2 2
• e. vrai. ( voir début correction). Cette hydrolyse est non spécifique, le tryptophane W est
totalement détruit lors de cette hydrolyse.

93 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. vrai. L’oxyhémoglobine ou ferrohémoglobine est sous forme R relachée.
• b. faux. Le 2, 3-BPG est un régulateur allostérique de l’hémoglobine.
• c. faux. En cas d’acidose, l’hémoglobine a tendance à libérer son O2 pour tamponner le
milieu.
• d. faux. Elle contient 2 chaı̂nes de globine α et 2 chaı̂nes de globine β (chez l’adulte) et est
constituée à 70 % d’hélices α.
• e. faux. L’hème est le groupement prosthétique de l’hémoglobine.

94  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. La trypsine clive après la lysine et l’arginine libérant un tripeptide, un heptapeptide
et 2 acides aminés.
• b. vrai. Il contient une tyrosine.
• c. faux. En C-terminal, les acides aminés sont neutres à pH physiologique. Le groupement
C-terminal est lui-même négatif.
• d. vrai. Il y a deux cystéines permettant l’établissement d’un pont disulfure intracaténaire.
• e. faux. Il y a 3 acides aminés basiques (Lys, Arg), le peptide sera globalement chargé po-
sitivement à pH 7.

95 
 a.   b.  c.  d.  e.
• c. faux. Le noyau de base des androgènes est le noyau androstane qui comporte 19 atomes
C.
• d. faux. Il y a une seule fonction alcool en 17.
• e. faux. Il n’y a pas de cycle aromatique dans la testostérone.

96  a.   b.  c.  d.   e.
• a. vrai. R−COOH R est hydrophobe ; COOH est hydrophile.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• b. vrai : acide gras saturé Cn H2n+1 → COOH.


• c. faux. La double liaison peut être en position cis ou trans.
• d. faux. L’acide palmitoléique est un acide gras insaturé : acide cis-9-hexadécènoique
C16 H30 O2 .
• e. vrai. Acide stéarique : C18 H36 O2 .

97  a.  b.  c.  d. 
  e.
• a. vrai. La première insaturation en partant de l’extrémité CH3 est à la position 6.
• b. faux. L’acide arachidonique est l’acide 5, 8, 11, 14 éicosatétraénoı̈que.
• c. faux. Le précurseur des PG3 est l’acide eicosapentaénoı̈que EPA.
• d. faux. Un céramide correspond à l’association d’une sphingosine et d’un acide gras. Une
choline et un phosphate.
286 Concours blancs • UE 1

• e. vrai. Au sein des monoglycérides, deux fonctions alcool sont encore libres.

98 
 a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. Ce sont des hétérodimères (alternance de 2 oses différents).
• b. faux. Le hyaluronate est chargé négativement par son groupement carboxylate.
• c. faux. Les GAG retiennent l’eau.
• d. vrai. Le hyaluronate est présent dans les cartilages.

99 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. et d. vrai. Il s’agit du α-D-glucopyranose, un aldohexose.

100  a.  b.  c.   d.  e.
• a. et b. faux. d. vrai. Le D-gulose diffère du D-galactose par la configuration du carbone
asymétrique 3. C’est donc, comme le galactose, un aldohexose réducteur.
• c. faux. Le D-gulose diffère du glucose par la configuration des carbones 3 et 4, ces deux
sucres sont donc diastéréoisomères.
• e. faux. Le ribose est un pentose.

101  a.  b. 
  c.  d.  e.
• a. vrai. La relation de Nernst établit que la variation d’énergie libre au cours d’une réaction
d’oxydoréduction dépend du nombre d’électrons transférés, de la constante de Faraday et de
la différence de potentiel rédox entre les couples.
• b. faux. c. vrai. Rigoureusement parlant, le NAD est un transporteur d’ions hydrure tandis
que le FAD (ou le FMN) et l’ubiquinone sont des transporteurs d’hydrogène. Notons toute-
fois que la réponse b pourrait être considérée comme vraie dans certaines universités.
• d. faux. Le transfert d’électrons de l’ubiquinone au cytochrome C est assuré par l’ubiqui-
none cytochrome C réductase (complexe III).
• e. faux. L’ubiquinone cytochrome C réductase contient les cytochromes b et c1, les cyto-
chromes a et a3 se trouvent au niveau du complexe de la cytochrome oxydase (complexe IV).

102 
 a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• d. faux. Dans le cas des enzymes allostériques, la forme T tendue est la forme inactive
tandis que la forme R relâchée est la forme active.
• b. vrai. L’aspect caractéristique de la courbe v = f(S) est sigmoı̈de, elle peut devenir hy-
perbolique (pseudo-hyperbolique rigoureusement parlant) en présence d’une grande quantité
d’activateur : toute l’enzyme est alors sous forme R.

103  a.  b. 
 c.  d.  e.
• c. vrai. Au sein du métabolisme énergétique, on distingue les voies anaboliques (de synthèse,
de  genèse  ) qui consomment de l’énergie et les voies cataboliques (de dégradation, de lyse)
qui produisent de l’énergie. La réalité est évidemment plus subtile, mais dans cette proposi-
tion, cela nous permet d’identifier la bonne réponse : la lipolyse (dégradation des triglyé¸rides
en acide gras) précède la bêta-oxydation productrice d’énergie.

104  a.  b.  c.  d.   e.
• e. vrai. Après un repas, le glucose alimentaire est le substrat énergétique privilégié par la
UE 1 • Concours blancs 287

majorité des organes, la glycolyse est activée.

Corrigés
• a., b., c. et d. faux. Le rapport insuline/ glucagon est élevé en réponse à l’augmentation de
glycémie post-prandiale. Le glucose excédentaire et les autres composés d’origine alimen-
taire entrent alors dans les voies anaboliques : glycogénogénèse (foie et muscles), lipogénèse
(foie et tissus adipeux), biosynthèse protéique (muscles). La lipolyse ou la glycogénolyse
(sous influence de la glycogène phosphorylase) sont activées en période de jeûne.

105  a.  b.  c.  d.  e.
• b. faux. La synthèse des acides gras jusqu’à 16 carbones est entièrement cytosolique, elle
devient mitochondriale au-delà.
• c. faux. Le pouvoir réducteur nécessaire à cette synthèse est fourni sous forme de NADPH,
H+ .
• d. faux. La bêta-oxydation des acides gras à longue chaı̂ne (> 12C) est précédée d’une
étape d’activation cytosolique.
• e. faux. À nombre de carbone équivalent, un acide gras produira plus d’énergie qu’un glu-
cide, car plus réduit.

106  a.  b. 
  c.   d.  e.
• a. vrai. L’équation de réaction est :
ADP3− + H+ + Pi2− → ATP4− + H2 O.
• b. faux. La réaction est endergonique car : ∆r G = 51, 8 kJ.mol−1 .
• c. vrai. F1 et Fo participent à la régulation, mais Fo en temps que lieu de passage est
régulateur intrinsèque du système.
• e. vrai. L’exportation de l’ATP produit par la mitochondrie a un coût énergétique.

107 
 a.   b.  c.   d.  e.
Les principaux substrats de la néoglycogénèse sont le lactate, le glycérol, le propionate, tous
les intermédiaires du cycle de Krebs, tous les acides aminés (sauf leucine et lysine).
Attention, l’acétylcoA n’est pas un substrat de la néoglucogénèse.

Biologie moléculaire

108  a.  b.   c.   d.  e.
• a. vrai. Le nombre d’exons dans un gêne tend à augmenter avec la longueur de la protéine,
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

en cohérence avec l’idée que la protéine acquiert des fonctions multiples par addition succes-
sives de modules appropriés.
• a. faux. C’est > 5%.
• c. vrai. Pour l’ADN, les zones fortement répétitives représentent 10 à 15% du génome, les
moyennement répétitives de 20 à 40%, les séquences uniques ≈ 50%.
• d. vrai. Les minisatellites ou VNTR sont surtout localisés dans les zones télomériques (ou
centrométriques).

109  a.   b.  c.   d.  e.
• a. vrai. La méthode de Sanger est une méthode permettant de séquencer tout ADN, y com-
pris les ADNc.
• b. vrai. Les fragments obtenus sont séparés sur gel de polyacrylamide en fonction de leur
288 Concours blancs • UE 1

taille.
• c. faux, d. vrai. Une molécule d’ADN est synthétisée en présence des 4 désoxynucléotides
normaux dans chaque puits et de didésoxynucléotides (un différent dans chaque puits).
• e. faux. Sur cet exemple, la séquence obtenue est (lecture de haut en bas de 3’ vers 5’) :
3’- GTGCTAGACTTGAGTACATGAT-5’. La matrice séquencée (ou séquence analysée) est
donc : 5’-CACGATCTGAACTCATGTACTA-3’.

110 
 a. 
 b. c.  d.  e.
• a. vrai. e. faux. La transcription est le recopiage du brin d’ADN matrice en ARN simple
brin, faisant donc intervenir des ribonucléotides.
• b. vrai. Il s’agit de la coiffe en 5’.
• c. faux. La coiffe est la première étape de maturation : elle apparaı̂t dès que 20 à 30 résidus
aient été fabriqués sur l’ARN en formation.
• d. faux. Les splicéosomes interviennent au cours de l’épissage ; la formation de la coiffe
est assurée par la polyA polymérase.

111  a.  b. 
  c.  d.  e.
• a. et c. vrai. d. faux. L’ADN de type B est la forme prépondérante de l’ADN dans les
cellules vivantes. b. faux. C’est une double hélice droite formée de deux brins antiparallèles.
• e. faux. Chargaff a montré que le rapport C/ G ou A/ T est égal à 1 chez toutes les espèces
étudiées. Cette observation sera déterminante pour l’élaboration du modèle de la structure de
l’ADN par Watson et Crick quelques années plus tard.

112  a.  b. 
  c.  d.  e.
• b. faux. Créer les liaisons covalentes pour construire un ADN recombinant se fait en utili-
sant la ligase si les extrémités sont compatibles.
• c. vrai. Un ADN-vecteur comporte au moins une origine de réplication et un marqueur
de sélection permettant d’identifier les cellules hôtes transformées. Un deuxième marqueur
est souvent nécessaire pour distinguer les cellules ayant reçu un vecteur recombinant (avec
l’insert).
• d. faux. Un plasmide bactérien peut servir d’ADN vecteur pour cloner des fragments
d’ADN eucaryotes dans des cellules eucaryotes seulement s’il a été modifié pour recevoir
une deuxième origine de réplication d’origine eucaryote permettant le maintien du plasmide
dans les cellules. On parle alors de vecteur navette.

113  a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
Une désamination oxydative de la cytosine mène à l’uracile. Ce dommage est pris en charge
par le système de réparation par excision de base (BER) qui fait intervenir une uracile ADN
glycosylase, une endonucléase AP, une phosphodiestérase, une ADN polymérase réparatrice
et une ADN ligase. phosphodiestérase, une ADN polymérase réparatrice et une ADN ligase.

114 
 a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. vrai. Les récepteurs nucléaires sont des récepteurs à localisation cytoplasmique activés
par la fixation d’une hormone lipophile.
• b., d. faux. e. vrai. Après liaison de leur ligand, ils transloquent dans le noyau pour acti-
ver la transcription de leurs gènes cibles associés à des coactivateurs après fixation sur des
éléments de réponse (RE).
UE 1 • Concours blancs 289

• c. faux. Le domaine de liaison à l’ADN, très conservé, présente un motif en doigt de zinc

Corrigés
(4 cys reliés à 2 atomes de zinc).

115  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. La dénaturation thermique de l’ADN est suivie par absorbance à 260 nm.
• b. faux. Les premières molécules à se réapparier sont celles qui sont hautement répétitives.
• c. vrai. e. faux. La dénaturation thermique de l’ADN rompt les liaisons hydrogène entre
les bases, entraı̂nant la séparation des deux brins de la double hélice.

116  a.  b. 
  c.  d.   e.
• a. vrai. b. faux. Contrairement à l’ARN, du fait de l’absence de l’hydroxyle en 2’ du ri-
bose, l’ADN n’est pas sensible à l’hydrolyse alcaline. En revanche, sa dénaturation peut se
produire aux pH extrêmes (pH < 3 ou pH > 10) et en particulier par l’action de la soude.
• c. vrai. La stabilité de l’ADN est directement en relation avec l’empilement (ou tassement)
des bases et l’établissement de liaisons hydrophobes.
• d. faux. La stabilité de la double hélice n’est que très peu dépendante des liaisons hy-
drogènes. Cette proposition est un piège car il y a bien 3 liaisons H entre C et G appariés.

117 
 a.   b.  c.   d.  e.
Pour répondre à cette question, il faut écrire la séquence complémentaire et antiparallèle cor-
respondant à l’ARNm transcrit :
5’-AAACCCUAACAUUCGAAUAAACGGGG-3’.
On cherche ensuite si ce fragment présente un site donneur d’épissage (5-GU-3’, réponse =
non), un site accepteur d’épissage (5’-AG-3’, réponse = non), un signal de polyadénylation
(5’- AAUAAA-3’, souligné), un codon d’initiation de la transcription (cela n’existe pas, at-
tention à ne pas confondre avec un codon d’initiation de la traduction AUG) et un codon stop
de terminaison de la traduction (UAG, UGA, UAA, souligné). Les réponses inexactes sont
donc a, b, d.

118 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. vrai. La répétition TTAGGG est caractéristique des télomères, situés aux extrémités des
chromosomes eucaryotes.
• b. et c. vrai. Ces séquences sont non codantes et non transcrites.
• d. faux. L’extrémité saillante ( qui dépasse  ) est l’extrémité 3’ du brin supérieur.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• e. faux. Concernant le nombre de liaisons hydrogènes, on dénombre 4 liaisons TA (2 liai-


sons H chacune) et 3 liaisons GC (3 liaisons hydrogènes chacune) soit 17 liaisons hydrogènes
au total.

119  a.  b.   c.  d.   e.
• b. faux. La chaı̂ne d’acide nucléique synthétisée comporte des groupements OH sur les
carbones 2’ des pentoses composant les nucléotides dans le cas de la transcription (synthèse
d’ARN) mais pas dans le cas de la réplication (synthèse d’ADN à partir de désoxyribonucléotides).
• d. faux. La réaction de synthèse démarre à partir d’une chaı̂ne d’acide nucléique (amorce)
préexistante pour les ADN polymérases tandis que les ARN polymérases peuvent démarrer
leur synthèse de novo.
290 Concours blancs • UE 1

120  a.  b. 
  c.  d.   e.
• a. vrai. Tm augmente avec le nombre de G+C.
• b. faux. En élevant la température jusqu’à son Tm, on disjoint 50% des liaisons hydrogène
qui unissent les brins ADN, ce qui dénature partiellement la double hélice.
• c. vrai.
bases puriques : A(adénine) et G(guanine) ; bases pyrimidiques : C (cytosine) et T (thymine).
• d. faux : présence d’une base inconnue R.

121  a.  b. 
  c.   d.  e.
• a. vrai. Lors de la transcription on remplace T par U.
• d. vrai. présence de groupement −OH en position 2’ et 3’ sur le ribose.
• e. faux. La présence d’un groupe hydroxyle en position 2’ sur le ribose a des incidences
multiples sur la structure de l’ARN (sensibilité à l’hydrolyse alcaline, cyclisation du phos-
phate...)

Concours n◦ 3

122  a.  b.  c.  d.  e.

• a. vrai. et d. faux. On détermine la formule de Lewis des atomes puis des édifices polyato-
miques à partir de la configuration électronique des atomes et de la représentation des cases
quantiques de la couche de valence.
L’azote, de configuration 1s2 2s2 2p3 , possède, au niveau de sa couche de valence (couche
n = 2), deux électrons appariés dans la sous-couche 2s et trois électrons célibataires dans la
sous-couche 2p donc la formule de Lewis suivante :
De même, l’oxygène, de configuration 1s2 2s2 2p4 , possède, au niveau de sa couche de valence
(couche n = 2), deux électrons appariés dans la sous-couche 2s, deux électrons appariés dans
la sous-couche 2p et deux électrons célibataires dans la sous-couche 2p donc la formule de
Lewis suivante :
Ainsi, la formule de Lewis du monoxyde d’azote est : et les électrons ne sont pas
tous appariés.
• c. faux. Par association de deux atomes d’oxygène, on obtient la formule de Lewis du di-
oxygène : Celui-ci ne possède pas d’électrons célibataires donc n’est pas une espèce
radicalaire, contrairement au monoxyde d’azote NO.
• b. faux. Dans un édifice polyatomique, le degré d’oxydation d’un élément est compté néga-
tivement lorsque l’atome considéré est plus électronégatif que l’atome auquel il est lié et
positivement s’il est moins électronégatif. En cas de liaison multiple, ce nombre est multiplié
par le  nombre de liaisons  constituant la liaison multiple. Ainsi, l’atome d’azote possède un
degré d’oxydation +II dans le radical NO (tandis que l’atome d’oxygène possède un nombre
d’oxydation -II).

123  a.  b.  c.  d.  e.

• b. faux et d. faux. La formule de Lewis de l’ion nitrite est :
UE 1 • Concours blancs 291

Corrigés
Par conséquent, la charge négative est délocalisée sur les atomes d’oxygène. On rappelle
également que l’atome d’azote ne peut pas effectuer d’hypervalence.
• c. faux. La géométrie de l’ion est de type AX2 E1 (théorie VSEPR) donc l’ion nitrite a une
géométrie coudée.
• Pour connaı̂tre le type d’hybridation d’un atome dans un édifice polyatomique, il suffit d’ad-
ditionner les deux nombres donnés dans la formule VSEPR de la structure étudiée. Ici, on a :
N = 2 + 1 = 3. Attention, on ne regarde pas que les électrons célibataires dans la formule de
Lewis de l’élément chargé ou non ! Si N = 2, l’atome est hybridé sp. Si N = 3, il est hybridé
sp2 . Si N = 4, il est hybridé sp3 . Pour les atomes pouvant réaliser des hypervalences, on aura
une hybridation sp3 d si N = 5 et une hybridation sp3 d2 si N = 6. L’atome d’azote est donc
hybridé sp2 .

124  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. La géométrie globale du méthane CH4 , de l’ammoniac NH3 et de l’eau H2 O est
tétraédrique. Cependant, la présence d’un doublet non liant sur l’atome d’azote et de deux
doublets non liants sur l’atome d’oxygène, ainsi que l’électronégativité importante de ces
deux éléments, font que les angles de valence ne sont pas tous égaux à109◦ 28 . L’angle vau-
dra cette valeur pour le méthane (tétraèdre régulier) mais sera plus faible dans le cas de
l’ammoniac (107◦ ) et de l’eau (104, 5◦ ), les doublets non liants occupant un espace plus im-
portant que les doublets liants.
• b. vrai, c. faux et e. faux. Les liaisons σ sont des orbitales moléculaires obtenues par re-
couvrement axial (donc suivant l’axe internucléaire) d’orbitales atomiques. Elles permettent
de former le squelette de la molécule. Les liaisons multiples sont constituées d’une liaison σ
et d’une ou deux liaisons π, suivant que la liaison soit double ou triple. Les liaisons π sont
obtenues par recouvrement latéral (donc perpendiculairement à l’axe internucléaire) d’orbi-
tales atomiques. Ce recouvrement étant moins efficace que le recouvrement axial, la liaison π
sera plus faible que la liaison σ, donc plus facile à rompre. Pour que le recouvrement latéral
soit possible, il faut que les atomes soient plus proches que dans le cas de la formation d’une
liaison simple. Par conséquent, une liaison double est plus courte qu’une liaison simple.
• Enfin, une liaison π peut être constituée de deux orbitales atomiques p mais ce n’est pas
la seule possibilité (elle peut par exemple être formée par recouvrement d’une orbitale p et
d’une orbitale d) donc la proposition d. est incomplète.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

125  a.  b.   c.   d.   e.
• a. faux, b. faux et c. vrai. Les forces de Keesom s’établissent entre deux molécules po-
laires, les forces de Debye entre une molécule polaire et une molécule apolaire et celles de
London entre deux molécules apolaires. Plus les interactions de Van der Waals sont fortes,
plus elles sont stabilisantes. Ainsi, les forces les plus stabilisantes sont les forces de Keesom.
Le néon étant un gaz noble, il possède une configuration électronique se terminant en p6 et est
relativement stable sous forme monoatomique. La cohésion des atomes entre eux est assurée
par des interactions de Van der Waals de type London puisqu’une espèce monoatomique ne
peut être polaire.
• d. vrai. La liaison hydrogène est une interaction moins faibles que les liaisons de Van der
Waals mais plus faibles que les liaisons covalentes. Elle peut être présente non seulement
dans les molécules polaires (mais pas forcément toujours présente, comme dans le cas de
292 Concours blancs • UE 1

H2 S) mais aussi dans les molécules apolaires (comme dans la molécule de CF4 ).
Si la molécule étudiée peut établir des liaisons hydrogène avec un solvant polaire, la solubilité
sera plus importante que dans le cas d’une molécule ne pouvant pas réaliser ces interactions.
La proposition e. est donc vraie.
• e. vrai. Les acides carboxyliques possédant des atomes très électronégatifs, petits, porteurs
de doublets non liants et/ou d’atomes d’hydrogène (les atomes d’oxygène), ils peuvent se lier
entre eux par groupes de deux (dimères) grâce à deux liaisons hydrogène.

126 
 a.  b.  c.  d.  e.
On a : 3p < 4s < 3d.

127  a.  b. 
  c.  d.  e.
• a. vrai. Considérons la demi-équation :
Pyruvate / Lactate Pyruvate + 2 H+ + 2e− = Lactate.
0, 06 [H+ ]2 [Pyruvate]
L’équation de Nernst s’écrit : E(pyruvate/lactate) = E1◦ + log
2 [Lactate]
Le potentiel apparent est E1◦  = E1◦ − 0, 06 pH ; et donc à pH = 7, le potentiel standard dans
les conditions biologiques est E1◦  = −0, 19 V. et de même E2◦  = −0, 32 V.
• c. vrai. Utilisez la relation∆G◦ = −nF∆E ◦ avec n = 2 F (Faraday) = 96 500 C.mol−1
∆E ◦ = ∆E1◦  − ∆2 E ◦ = 0, 13V et
on obtient ∆G◦2  = −25 090 J.
• d. faux. On a ∆S ◦ = 0. D’autre part, la température est un facteur cinétique et non thermo-
dynamique.
• e. faux. L’expression de la constante de l’équilibre (2) dans le sens direct 1 s’écrit :
[NAD+ ][Lactate]
Ke = Comme Ke (pH10) → [H+ ] = 10−10 mol.L−1
[Pyruvate] [ADH] [H+ ]
et Ke (pH = 7) → [H+ ] = 10−7 mol.L−1 on a donc : Ke (pH10)> Ke (pH7).

128 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. vrai. Un système fermé peut échanger de l’énergie mais pas de matière avec le milieu
extérieur.
• b. faux. On a ∆r H < 0 ; une combustion dégage de la chaleur.
• c. faux. Elle peut être nulle.
• d. vrai. Les variations de H et S sont indépendantes du chemin suivi.
• e. faux. Comme ∆r S < 0 la réaction conduit à une organisation du système.

129 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• b. faux. structure du niveau de valence en 4s2 4p3 , donc 5 électrons de valence.
• c. faux. As appartient à la colonne 15, groupe VA.
• d. vrai : niveau de valence n = 4.

130  a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. L’arsenic fait partie du bloc p et X existe.
• b. faux. 5 B : colonne 13 2e période.
UE 1 • Concours blancs 293

• c. vrai. 7 N : 1s2 2s2 2p3 . L’azote appartient à la colonne 15 et à la 2e période.

Corrigés
• d. faux : 9 F : 1s2 2s2 2p5 colonne 17.

131  a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux. L’isotope le plus abondant naturellement est 32 S (≈ 95%).
• b. faux : 16 protons et 16 neutrons et 16 protons.
• c. faux. Le fluor 9 F est l’élément le plus électronégatif (colonne 17- 2e période).
• d. vrai. 16 S : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p4 , 2 électrons célibataires.
• e. vrai. 16 S2− possède la même structure électronique que 18 Ar (isoélectronique).

132  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
1
• a. faux. 55 Cs a une structure en 6s . Il peut donc donner Cs+ .
• b. vrai. 56 Ba a une structure en 6s2 . Il peut donc donner Ba2+ .
• c. faux. 53 I a une structure en 5s2 5p5 . Il peut donc donner I− .
• d. vrai. 29Cu a une structure en 3d10 4s1 . Il peut donc donner deux cations : Cu2+ et Cu+ .
• e. vrai. 58 Ce a une structure en 4 f 2 6s2 , donc il peut donner l’ion Ce2+ mais aussi Ce3+ et
Ce4+ .

133  a.   b.  c.   d.  e.
• a. faux. Un élément de transition est un élément chimique dont la sous-couche d est in-
complète à l’état élémentaire ou dans un état d’oxydation stable.
• b. vrai. Y est l’élément 35 Br, colonne 17 des halogènes.
• c. faux : aucun !
• d. vrai. X est 20 Ca, colonne 2, donc moins électronégatif que Y.
• e. faux. Y donnera facilement l’anion Y− .

134 
 a.  b. 
 c.  d. 
 e.
2+ −
• a. vrai, avec Ca(OH)2 → Ca + 2 HO en présence d’ H2 O(l) .
Ke
• b. faux. Si l’on compare Ka de NH+4 = 10−pKa = 6, 3×10−10 et Kb de NO−2 = = 2×10−11
Ka
on remarque que NH+4 est un acide moins faible alors que NO−2 est une base plus faible, donc
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

NH+4 impose le pH : la solution est acide.


• c. vrai. La réaction prédominante est HS− + HS− = H2 S + S2− .
1 1
Si la concentration n’est pas trop faible on aura pH = (pK1 + pK2 ) = (7, 1 + 12, 9) = 10.
2 2
• d. faux. HF, qui est un acide, libère des ions H+ .
• e. vrai. Na+ est un ion spectateur, l’anion ClO− est accepteur de H+ .

135  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
n(X)
• a. faux. La concentration de l’amphétamine notée X est donnée par la relation [X] =
V
135×10−3
m(X) 135
avec n(X) = ce qui nous donne [X] = = 10−2 mol.L−1 .
M(X) 0, 1
294 Concours blancs • UE 1

• b. vrai. Pour une monobase faible le pH est donné par la relation


1 1
pH = 7 + (pKa - pC) soit en valeur pH = 7 + (10 − 2) = 11.
2 2
• e. vrai. Le pH de l’estomac est proche de 1 (présence de HCl), donc l’amphétamine est
sous forme de chlorhydrate.

136  a. 
 b.  c.  d.  e.
• Pour la réaction d’ordre 1, on a : ln[C] = ln[C]0 − kt.
 
3  C0  4
Pour t1/4 , il reste : [C]0 , donc kt1/4 = ln  3C  = ln
4 0 3
4
1 1
• Pour la réaction d’ordre 2, on a : = + kt.
[A] [A]0
3 1
Pour t1/4 , il reste : [A] = [A]0 , donc t1/4 =
4 3kC0
137  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
La vitesse de la réaction s’exprime par : v = k.[Fe3+ ] p .[Sn2+ ]q .
• a. faux. On a : Fe3+ + e− → Fe2+ .
• b. faux. Il y a dégénérescence en Fe3+ car [Fe3+ ]  [Sn2+ ].
• c. vrai. On a bien v = kapp [Sn2+ ]q avec q = 1 car t1/2 est indépendant de [Sn2+ ]0 .
• d. vrai. Il y a dégénérescence de l’ordre en Sn2+
donc v = Kapp
.[Fe3+ ] p et p = 2.
• e. vrai car p + q = 3.

138  a.  b.  c.  d. 
 e.
Les groupements donneurs renforcent la liaison O—H, l’acidité diminue.
Liaison O—H fragilisée, l’acidité augmente, groupements accepteurs. Donc les groupements
donneurs favorisent la basicité et les groupements attracteurs favorisent l’acidité.
Pour la molécule F la possibilité de délocalisation des électrons donnent des formes mésomères.
Plus les phénols possèdent de formes mésomères plus ils sont acides. Le phénol en possède
4. Pour le phénol le groupe —OH a un effet mésomère donneur(+M) tandis que le phényle a
un effet attracteur(-M).
Pour la molécule G —NO2 a un effet mésomère -M, (attracteur), il favorise l’acidité. D’autre
part le 4-nitrophénol possède 5 formes mésomères.
Pour la molécule H aucun effet électronique.
Pour la molécule I, CH3 — a un effet +I, défavorise l’acidité par rapport à la molécule F.
pKa : F (9, 95) G (7, 15) H (16, 0) I (10, 26).

139 
 a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• b. faux. c’est une réaction suivant Karasch, présence de peroxyde, le Br se fixe sur le car-
bone le moins substitué.
On obtient le 1-bromo-3-méthylbutane CH3 -CH(CH3 )-CH2 -CH2 Br.
• c. faux. La réaction est impossible à cause de la présence d’un Cl dans la chaı̂ne carbonée.

140 
 a.  b.  c. 
 d. 
 e.
UE 1 • Concours blancs 295

• b. faux. Un couple d’énantiomères (1) et (2), images l’un de l’autre dans un miroir plan. et

Corrigés
un diastéréoisomère soit 3 stéréoisomères.
• c. faux. Pour les atomes C2* et C3* l’ordre de priorité est Cl > C—Cl > CH2 OH > CH3
donc le composé (1) est (2R, 3R).
• d. vrai. (1) et (2) sont images l’un de l’autre dans un miroir plan.
• e. vrai. La molécule présente un élément de symétrie.

141  a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. A est un alcool tertiaire.
• b. vrai. C3 est chiral.
• c. vrai. La vitesse est indépendante de [HI].
• d. faux. Il faudrait H9 C4 − au lieu de H8 C4 −.
• e. vrai. La réaction est non stéréospoécifique.

142 
 a.  b.  c.  d.  e.
−1
• b. faux. On a ∆S  0 (en J.K ).
• c. faux. Plus un système est désordonné plus son entropie est grande.
• d. faux. C’est au zéro absolu T = 0 K.
• e. faux. C’est ∆r G.

143  a.   b.  c.  d.   e.
• a. faux. La réaction a deux étapes, non stéréospécifique et monomoléculaire.
• b. vrai. Elle facilite la rupture hétérolytique de la liaison R−X.
• c. faux. La réaction est ordre 1. Le carbocation est stabilisé par effet mésomère de la double
liaison.
• d. faux. Pour avoir inversion de Walden il faut que les ordres de préséance soient les mêmes.
• e. vrai. La réaction produit halogénure d’alkyl primaire.

144  a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. L’ion acylium est un électrophile.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

avec R = H, alkyl, aryl.


• b. faux. Le groupement —CF3 est un groupement attracteur par effet inductif ( χF > χH).
• c. vrai. L’effet inductif + I est produit par des groupements moins électronégatifs que l’hy-
drogène. χ( groupement alkyle) ≈ 2, 1.
• d. faux. La réduction de Birch, est la réduction des composés aromatiques (hydrogénation
partielle, régiosélective d’un cycle aromatique). Elle nécessite un métal alcalin (groupe 1), un
alcool, une amine ou NH3(l) .
• e. faux. Un alcanolate de sodium résulte de la réduction d’un alcanol par le Na(s) :
2 C2 H5 OH + 2 Na(s) → 2 C2 H5 O− + 2 Na+ + H2(g) .

145  a.  b. 
  c.   d. 
 e.
• b. faux. C’est 2 atomes C1 et C2 .
296 Concours blancs • UE 1

• d. vrai. Il s’agit de 8 O et 6 C.

146  a.  b.   c.  d.   e.
• a. faux. En solution aqueuse, le pH d’une base faible est inférieur à 7, 0. Il tend vers 7, 0
pour une dilution infinie.
• b. faux.
Le chlorhydrate de cocaı̈ne est le sel ammonium ionique de la cocaı̈ne (HB+ + Cl− ).
L’anion HB+ est l’acide conjugué de la base B.
Cl− est une base indifférente dans l’eau.
C’est donc HB+ qui impose le pH. un rapide calcul montre que
1 1
pH = (pKa + pC) = (8, 7 + 3) = 5, 85. Le milieu est donc acide.
2 2
• c. vrai. À 25◦ C on a la relation pKa + pKb = pKe = 14
soit pKb = 14 − 8, 7 = 5, 3.
• d. faux. On a Kb = 10−pKb = 10−5,3 . La constante proposée était Ka .
• e. vrai. Le pH d’une solution aqueuse de cocaı̈ne est donné par la relation
1
pH = (pKe + pKa - pC) ce qui conduit à pH = 9, 785 > 7.
2
147 
 a.  b.  c.  d.  e.
On utilise les lois de Le Chatelier (lois de modération).
• a. vrai. Si la pression augmente, la réaction est déplacée dans le sens ou il y a diminu-
tion des nombres de moles gazeuses donc ici de C3 H6(g) ; donc l’équilibre est déplacé vers la
droite, sens direct.
• b. faux. La réaction est endothermique car ∆Hr = +250 > 0 kJ. Elle sera favorisée par
une élévation de T . L’accroissement de température provoque l’augmentation de la constante
d’équilibre. Le système est déplacé vers la droite, sens de consommation des réactifs.
• c. faux. Le système évolue dans le sens de la consommation du constituant introduit en
excès, sens inverse.
• d. faux. L’introduction d’un constituant inerte peut engendrer une évolution vers un autre
état d’équilibre. L’enceinte est indilatable, on opère à volume constant (isochore) et à tempé-
rature constante (isotherme) pas de modification de l’état d’équilibre du système.
• e. faux. il y a ajout d’un réactif, donc évolution du système dans le sens de sa consomma-
tion.

148  a.  b.   c.  d.  e.
On utilise la loi de Hess pour déterminer le ∆Hr de la réaction précédente :

∆Hr = ni ∆H f (produits) − Σn j ∆H f (réactifs)
soit : ∆Hr = 2∆H f (D) + ∆H f (E) − 2∆H f (A) − ∆H f (B) − 3∆H f (C).
Le calcul nous donne ∆Hr = 10 × 2 − 20 − 2 × 200 − 50 + 600 = +350 kJ.mol−1 .

149  a.  b.  c.  d.   e.
• b. vrai. Le composé formé lors de cette réaction est le composé Y :
R−CH2 CHO + HO− → R−CH− CHO + H2 O
suivie de :
UE 1 • Concours blancs 297

Corrigés
• d. faux : réaction de substitution nucléophile.
• e. vrai. une liaison π, trois liaisons σ.

Biochimie

150  a.   b.  c.  d.  e.
• d. faux. La charge globale d’un acide aminé dépend des pKa de ses différents groupements
ionisables. À pH acide, les groupements sont sous forme protonée, aussi l’acide aminé sera
sous forme cationique.

151 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. et b. vrai. Le pK1 = 1, 82 correspond au pKa de la fonction alpha-carboxylique. Sous
cette valeur, tous les groupements ionisables de l’histidine se trouvent sous forme protonée.
• c. faux. À un pH compris entre 6 et 9, 17, le groupement alpha-carboxylique est sous forme
COO− , la fonction alpha-aminé est sous forme NH+3 et le noyau imidazole (NH+ /N) est sous
forme N. La charge nette est nulle dans cette zone de pH.
Attention, dans certaines facultés la réponse c. pourrait être considérée comme vraie car le groupe-
ment alpha-aminé est chargé et l’histine présente donc une charge brute positive et une charge brute
négative. . .

• d. faux. On calcule le point isoélectrique d’un acide aminé en prenant la moyenne des deux
pKa entourant la zone de charge nette nulle, soit pour l’histidine (6, 0 + 9, 17)/2 = 7, 6.
• e. faux. À un pH inférieur au pHi, la molécule présente une charge globale positive.

152 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• b. faux. Le scorbut est une maladie due à une carence en vitamine C altérant l’activité de la
proline hydroxylase.
• c. faux. Les acides aminés à fonction alcool ou phénol (dont la sérine) peuvent être phos-
phorylés par des kinases. Cette modification post-traductionnelle est réversible par une phos-
phatase.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• e. faux. La N-glycosylation concerne l’asparagine au sein du motif Asn-X-Ser/Thr (X


représente n’importe quel acide aminé à l’exception de la proline).

153  a.  b.  c.  d.   e.
L’hydrolyse complète donne 2A Q F Y. Si le PTH-Tyr est mis en évidence c’est suite à une
addition avec le groupe amino-terminal de la tyrosine Y donc à gauche dans la séquence.
La chymotrypsine clive coté carboxylique des acides aminés aromatiques (Thr(T), Tyr(Y),
Phe(F)), après le résidu aromatique. L’hydrolyse partielle donne Y et Q puis un dipeptide.
L’hydrolyse ultérieure de ce dipeptide met en évidence 2A et F . La séquence du protide est
YQAAF.

154  a.  b.  c.   d.  e.
Toutes les propositions sont exactes. Concernant les motifs de liaison à l’ADN, on trouve
298 Concours blancs • UE 1

aussi les doigts de zinc, la glissière à leucine (ou Leucine Zipper) et le motif hélice-coude-
hélice.

155  a.  b.  c.   d.  e.
Les peptides considérés sont : L-W-K-P-E Leu-Trp-Lys-Pro-Glu
et A-P-R-K-R-K-T-A Ala-Pro-Lys-Arg-Lys-Thr-Ala.
• a. faux. La charge de la résine est > 0, le peptide (1) a une charge nette = 0 (K chargé + et
E chargé - à pH = 7) et le peptide (2) +4 (2R + 2K).
• b. faux. Lors de la filtration sur gel les petites molécules sont retenues dans les interstices
du gel, elles éluent après les grosses. Donc (2) est élué avant (1).
• c. faux. La trypsine clive après les acides aminés basiques, impliquant le groupement car-
boxylique (K, R, H). La séquence de (1) n’en contient pas.
• d. vrai. (1) contient du tryptophane, A.A aromatique hydrophobe qui absorbe dans l’U.V à
la longueur d’onde de 280 nm. On applique la loi de Beer-Lambert : A = ε.l.[T rp].
• e. faux. La présence de proline (P) déstabilise une hélice α car elle ne peut établir de liaison
hydrogène. Les A.A dibasiques K et R sont déstabilisants par répulsion entre chaı̂ne latérale,
la thréonine substituée sur le carbone β présente un encombrement spatial qui déstabilise
l’hélice α.

156 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. vrai. Le point de fusion d’un acide gras dépend de sa longueur et de son degré d’insatu-
ration.
• b. vrai. Un savon est le résultat de la saponification entre un corps gras et une base. car-
boxylate associé à un cation.
• c. faux. La partie apolaire des A.G est la partie hydrophobe, elle ne contient pas d’oxygène,
c’est la  queue  .
• d. faux. Le pôle acide d’un acide gras peut réagir avec l’eau (réaction acide/base) mais il
n’y a pas d’association au sens étymologique du verbe associer.
• e. vrai. Les acides gras à courte chaı̂ne ne représente qu’un faible % des A.G cellulaires.

157  a.  b.   c.   d.  e.
• a. faux. L’acide arachidonique est représenté par 20 ;4 (n-6, n-9, n-12, n-15) donc acide
possédant 20 carbones et 4 liaisons éthyléniques, il est polyinsaturé.
• b. faux. Certaines phospholipases A1 reconnaissent des A.G saturés en position R1.
• c. vrai. Sous l’action de la cyclo-oxygénase l’acide arachidonique donne de prostaglan-
dines.
• d. vrai.
acide arachidonique + lipo-oxygénase → leucotriène.
• e. faux. Ils sont impliqués dans l’inflammation, leur demi vie est longue.

158 
 a.   b.  c.  d.  e.
• b. vrai. On les trouve dans le tissus nerveux (gaines de myéline) et dans les membranes.
• d. faux : un seul acide gras, le plus souvent l’acide lignocérique.

159  a.  b.  c.  d.   e.
Le saccharose, ou α-D-glucopyranosyl-(1→2)-β-D-fructofuranoside, est un disaccharide non
UE 1 • Concours blancs 299

réducteur.

Corrigés
160  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux. La cellulose est hydrolysée par une cellulase (β1-4 glucosidase), une enzyme que
l’homme ne peut pas synthétiser.
• c. faux. Le lactose est formé d’une molécule de glucose et d’une molécule de galactose.

161  a.  b.  c. 
 d.  e.
L’isomérisation du glucose en fructose est une des réactions de la glycolyse.

162  a.  b.   c.  d.  e.
• a. et d. faux. En présence de concentrations croissantes d’ADP, les courbes d’activité
sigmoı̈des sont déplacées vers la gauche ce qui montre une diminution du K0,5 soit une
augmentation de l’affinité de l’enzyme pour son substrat. L’ADP est donc un activateur al-
lostérique.
• b. et e. faux. La Vm n’est pas modifiée (système K).
• c. vrai. En présence de 3 mM d’ADP, la courbe sigmoı̈dale devient hyperbolique ce qui
correspond à une cinétique de type michaélien.

163 
 a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• a. et e. vrai. Lorsque les concentrations en ADP augmentent, le Km de l’enzyme pour le
PEP reste inchangé : la valeur de −1/Km (intersection avec l’axe des abscisses) est d’environ
−5 µM−1 soit Km = 0, 2 × 10−6 M = 2 × 10−7 M reflétant l’affinité de PKM2 pour le PEP. La
Vmax augmente quant à elle car 1/Vm (intersection avec l’axe des ordonnées) diminue. L’ADP
est donc un activateur de l’enzyme.
• b. vrai, c. et d. faux. Concernant l’ATP, on observe que Km augmente alors que Vm reste
inchangée à une valeur de 1/0, 5 = 2 µmol/min. L’ATP se comporte donc comme un inhibi-
teur compétitif ; son site de fixation correspond au site actif de l’enzyme.

164  a.  b.  c.  d. 
 e.
• 1. faux. La translocation de protons de la matrice mitochondriale vers l’espace intermem-
branaire au niveau des complexes I, III et IV permet la synthèse d’ATP.
• 3. faux., 4. vrai. Le cyanure se fixe sur le Fe3+ du complexe IV (cytochrome oxydase)
bloquant le transfert d’électrons.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

165  a.  b.  c.  d.   e.
• e. vrai. La biotine est le coenzyme lié des carboxylases : pyruvate carboxylase (réaction E),
acétyl-CoA carboxylase, propionyl-CoA carboxylase...

166 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. vrai. La réaction A est catalysée par l’alanine aminotransférase (ALAT), appartenant à
la classe des transférases. La molécule I est l’alanine.
• b. et c. faux. Les réactions B et C sont catalysées par des oxydoréductases.
• d. vrai. La réaction D est catalysée par la pyruvate kinase à partir du phosphoénolpyruvate
(composé III).
• e. faux. La réaction E est catalysée par une ligase.
300 Concours blancs • UE 1

167  a.  b. 
  c.  d.   e.
• a. vrai. L’alanine, acide aminé glucoformateur, est transformée en pyruvate par l’ALAT
hépatique.
• b. faux. La réaction est catalysée par la pyruvate déshydrogénase, en préalable au cycle de
Krebs.
• c. vrai. Dans le foie, le lactate est transformé en pyruvate par la lactate déshydrognéase
hépatique qui fonctionne dans le sens inverse des LDH musculaire et érythrocytaire.
• d. faux. Il s’agit de la dernière réaction de la glycolyse.
• e. vrai. Il s’agit d’une étape intermédiaire mitochondriale de transformation du pyruvate en
phosphoénolpyruvate. La réaction permet ici la formation d’oxaloacétate à partir du pyruvate.

168  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. Il s’agit du composé IV.
• b. vrai. Il s’agit du composé III.
• c. faux. Ce composé n’intervient sur ces réactions.
• d. faux. Il s’agit du composé II.
• e. faux. Il s’agit du composé I.

169  a.   b.   c.  d.   e.
Le composé IV est l’oxaloacétate (voir question 168).
• a. vrai. L’oxaloacétate est le substrat de la malate déshydrogénase permettant la forma-
tion de malate dans une étape intermédiaire mitochondriale de transformation du pyruvate en
phosphoénolpyruvate.
• b. faux. L’oxaloacétate est le produit de la pyruvate carboxylase (réaction E irréversible)
ou de la phosphoénol carboxylase (chez les plantes).
• c. vrai. L’oxaloacétate est le substrat de la PEP carboxykinase permettant la formation de
phosphoénolpyruvate dans la dernière étape hyaloplasmique des réactions de transformation
du pyruvate en phosphoénolpyruvate au cours de la néoglucogénèse.
• d. vrai. L’aspartate aminotransférase (ASAT) appartient à la sous-classe des transaminases
et permet la formation d’aspartate et ?-cétoglutarate à partir d’oxaloacétate et glutamate.
• e. faux. L’oxaloacétate tautomérase est bien une isomérase mais cette enzyme est hors pro-
gramme PACES.

Biologie moléculaire

170  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux. Le promoteur est la séquence localisée en amont du site d’initiation de la transcrip-
tion, il signale où doit commencer la synthèse d’ARN.
• b. faux. Contrairement aux ADN polymérases, l’ARN polymérase II ne nécessite aucune
amorce.
• c. vrai. L’épissage est une étape de la maturation des ARN prémessagers permettant l’éli-
mination des introns.
• d. faux. La coiffe est localisée en 5’ tandis que l’extrémité polyA est localisée en 3’.
• e. faux. Le site d’initiation de la traduction (ATG) est séparé du site d’initiation de la trans-
UE 1 • Concours blancs 301

cription par une séquence non traduite de taille variable, le 5’UTR.

Corrigés
171  a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• La réaction d’amplification par PCR est constituée d’une succession de cycles constitués
de trois étapes :
 dénaturation,
 hybridation des amorces simple brin (a. faux.),
 élongation dans le sens 5’ vers 3’ au cours de laquelle les brins matrices sont recopiés
à partir de chacune des 2 amorces simple brin (b. faux) en présence de la Taq polymérase,
enzyme thermostable.
• c. faux. Dans les conditions classiques, les séquences amplifiées sont limitées à quelques
kilobases.

172  a.  b.  c. 
 d.  e.
• d. faux. Un codon étant constitué de 3 nucléotides, toute délétion d’un nombre non multiple
de 3 entraı̂ne un décalage du cadre de lecture avec apparition d’un codon stop en aval de la
délétion. La protéine, si elle est traduite, n’aura pas la partie C-terminale. Elle sera donc de
taille anormale.

173 
 a.  b.  c.  d.  e.
• a. faux. Le système NER répare les dommages qui sont causés lorsqu’il y a modification
de la structure de la double hélice. En général, ce sont des lésions volumineuses déformant
la double hélice telles que les dimères pyrimidiques T-T, T-C et C-C dus aux rayons UV
ou les liaisons entre les bases et des hydrocarbures aromatiques polycycliques qui sont des
cancérigènes.

174  a. 
 b.  c.  d.  e.
Une base purique étant appariée à une base pyrimidique, si le rapport sur un des brins de
l’ADN est de 1 purine pour 4 pyrimidines, le rapport du brin complémentaire sera donc de 4
purines pour 1 pyrimidine.

175  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
La taille des fragments d’amplification est directement reliée au nombre de répétitions. Plus
la taille est importante, moins la migration est lointaine, plus le nombre de répétitions est
grand.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• a. faux. b. vrai. Le sujet S1 possède l’exon avec le moins de répétitions. L’exon du sujet
S2 est plus long de 120 pb soit 120/3 = 40 répétitions par rapport à S1.
• c. et d. vrai. e. faux. Quant à M, il possède 300 pb supplémentaires soit 100 répétitions
CAG supplémentaires. Il est donc fort probable que cela soit en relation avec la maladie.

176  a.  b.  c.  d.   e.
• a. et d. faux. La synthèse de chacun de ces brins nécessite une amorce, synthétisée par la
primase (qui n’a elle-même pas besoin d’amorce) et l’ADN polymérase alpha.
• b. faux. La réplication, quelque soit le brin considéré, se fait toujours dans le sens 5’ vers
3’.
• c. faux. À partir d’un brin matrice, on synthétise d’un côté de l’origine de réplication un
brin direct et de l’autre un brin retardé.
302

• e. vrai. L’ADN ligase intervient tant sur le brin direct que sur le brin retardé.

177  a.  b.   c.  d.  e.
• c. faux. Chez les procaryotes, le codon d’initiation est défini par la reconnaissance de la
séquence Shine Dalgarno (en 5’ de l’ARNm) par la petite sous-unité. Les ARNm ne portent
ni coiffe ni queue polyA.
• b. vrai. S’il existe une vingtaine d’aminoacyl ARNt synthétase (une par acide aminé), elles
sont classées en deux classes. Les aminoacyl-ARNt synthétases de classe I estérifient l’acide
aminé sur le 2’-OH de l’adénosine terminale de l’ARNt et se lient par le petit sillon du bras
accepteur. Celles de classe II estérifient l’acide aminé sur le 3’-OH de l’adénosine terminale
de l’ARNt et se lient par le grand sillon du bras accepteur.

178  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a., b. et c. faux. Le complexe de pré-initiation 43S est formé de la petite sous-unité riboso-
male, d’eIF2-GTP, d’eIF3, d’eIF5 et de l’ARNti-Met.
• d. faux. Il précède l’arrivée de la grande sous-unité sur l’ARNm simple brin.
• e. vrai. Cette arrivée fait suite au départ des facteurs eIF.

179  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Parmi les séquences hautement répétées, on distinguera les séquences localisées
(satellites dans les centromères et séquences télomériques) des séquences dispersées (mini-
satellites ou VNTR et microsatellites ou STR).
Cette solution correspond à notre point de vue. Mais la proposition a. a été considérée comme vraie
dans la correction de la fac. Pour votre concours, retenez toujours le point de vue local.

• c. faux. Les séquences LINE sont des éléments dispersés longs moyennement répétés repré-
sentant
20 % du génome humain. Leur longueur est de 6000 à 7000 pb. Ce sont les séquences SINE
qui comportent typiquement environ 300 paires de bases, avec un site de restriction reconnu
par les enzymes Alu.

180  a.  b.   c.  d.  e.
• c. faux. Les séquences répétées peuvent être hautement répétitives (environ 15 % du génome),
moyennement répétitives (environ 60 % du génome) ou être sous forme de séquences uniques
(environ 25 % du génome).
UE 2
La cellule et les tissus

Marie François Xavier Bichat (1771-1802),


médecin français. Il étudie le rôle des tissus
comme unités anatomiques fondamentales.
La boule graisseuse de Bichat est le corps
adipeux de la bouche (au niveau de la joue).
304

Table de l’UE 2

Énoncés

1. Biologie cellulaire 306


La cellule 306
Les membranes 309
structure, transports, Golgi, lysosome.
Le système endomembranaire 315
endocytose, réticulum endoplasmique.
Les organites intracellulaires 319
cytosol, peroxysomes, mitochondries.
Le cytosquelette 324
généralités, microtubules, microfilaments, filaments intermédiaires.
Le noyau 327
structure du noyau et de la chromatine, transport, caryotype.
La matrice extracellulaire et les jonctions 330
Le cycle cellulaire 333
phases, vieillissement, cancer, mort cellulaire.
Signalisation cellulaire 337
voies de transduction, inhibiteurs.
Analyse de résultats expérimentaux 341

2. Histologie 357
Méthodes d’étude des cellules et des tissus 357
préparation des échantillons, microscopies photonique et électronique, techniques spéciales.
Tissu épithélial 360
épithélium de revêtement, épithélium glandulaire.
Tissu conjonctif 367
tissus conjonctifs gélifiés, tissus conjonctifs solides, tissus conjonctifs liquides.
Tissu nerveux 376
neurones, cellules gliales, cerveau.
Tissu musculaire 381
muscle strié cardiaque, muscle strié squelettique, muscle lisse.
305

3. Embryologie 386
Première semaine de développement. 386
Deuxième semaine de développement. 388
Annexes embryonnaires. 390
Troisième et quatrième semaines de développement. 392

UE2
Diverses questions transversales. 396

4. Reproduction 397
Généralités sur la reproduction. 397
Méiose, gamètes et reproduction. 398
Les hormones chez la femme et l’homme. 402
Endomètre, fécondation et premières étapes du développement. 404

Énoncés des concours blancs 409

Corrigés des QCM classés 456

Corrigés des concours blancs 529

document établi par Alexandre Fradagrada, Gilles Furelaud et Fabienne Labilloy Castéras,
agrégé(e)s
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
UE 2 QCM classés (énoncés)

Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).

1. Biologie cellulaire

La cellule
1 Concernant les bactéries :
 a. La synthèse protéique se produit dans un compartiment spécialisé appelé
réticulum endoplasmique.
 b. La fermentation peut être à la base de la machinerie énergétique.
 c. Elles sont issues de l’évolution des cellules eucaryotes.
 d. Le support de l’hérédité est toujours une molécule d’ARN.
 e. Les chromosomes sont composés de deux télomères et d’un centromère.
D’après concours Paris 7

2 Indiquez les 2 caractéristiques universelles des cellules sur terre :


 a. ADN comme support de l’information héréditaire.
 b. Source d’énergie identique.
 c. Trafic membranaire des protéines.
 d. Présence d’une membrane plasmique.
 e. Consommation d’oxygène.
D’après concours Rouen
3 Cochez la (ou les) affirmation(s) exacte(s) :
 a. La capacité d’auto-duplication est une propriété princeps du vivant.
 b. Les virus ne sont pas des cellules parce qu’ils n’ont pas de noyau.
 c. Une molécule de glucose est environ dix fois plus petite qu’une molécule
d’hémoglobine.
 d. Le corps humain contient environ 10 fois plus de cellules procaryotes que de
cellules eucaryotes.
 e. Il existe un facteur 1000 entre la résolution d’un microscope optique et celle de
l’œil humain.
D’après concours Paris 6

4 Concernant les différences entre une cellule eucaryote et un procaryote :


 a. Une bactérie ne contient pas de mitochondrie.
 b. Les coefficients de sédimentation des ribosomes eucaryotes et procaryotes sont
identiques.
 c. Il est possible d’observer un nucléole dans une bactérie.
UE 2 • Énoncés 307

 d. Chez un eucaryote l’ADN est linéaire.


 e. Aucune des propositions ci-dessus.
D’après concours Paris 13

5 Concernant les cellules eucaryotes et procaryotes :


 a. Les bactéries sont des cellules procaryotes.

UE2
 b. Dans les cellules eucaryotes, la plus grande partie de l’ADN est contenue dans
le noyau.
 c. Les mitochondries des cellules eucaryotes sont des organites.
 d. Le cytoplasme, moins le noyau, définit le cytosol.
 e. Cellules procaryotes et eucaryotes dérivent d’une même cellule primitive.
D’après concours Paris 12

6 Concernant les archéobactéries ou archaebactéries :


 a. Les archéobactéries n’ont pas de noyau.
 b. Les archéobactéries ont des gènes contenant des introns.
 c. Les archéobactéries se trouvent préférentiellement dans les milieux les plus
riches et hospitaliers.
 d. Les halobactéries se trouvent dans les milieux à pH très acide.
 e. Les bactéries méthanogènes se trouvent dans les eaux stagnantes et le tube di-
gestif des animaux.
D’après concours Limoges

7 Concernant les bactéries :


 a. Les bactéries sont des procaryotes.
 b. L’ADN bactérien est un ADN linéaire bicaténaire.
 c. Les histones permettent de stabiliser l’ADN bactérien
 d. La pénicilline empêche la formation de la membrane plasmique des bactéries.
 e. Les bactéries ont un système endomembranaire développé.
D’après concours Lille

8 Un virus et une cellule eucaryote tous les deux :


 a. ont une reproduction autonome.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 b. sont porteurs d’ADN ou d’ARN.


 c. peuvent être pathogènes pour l’homme.
 d. sont dépourvus de noyau.
 e. ont une respiration cellulaire assurée par les mitochondries.
D’après concours Paris 7

9 Le poliovirus est un virus à ARN simple brin à polarité positive. C’est un virus nu dont la
capside a une structure icosaédrique. Le virus a une grande affinité pour les cellules nerveuses
motrices de la moelle épinière.
Il existe un vaccin constitué d’une suspension virale obtenue par culture sur cellule Vero,
purification et inactivation par le formol.
308 Énoncés • UE 2

Concernant le poliovirus :
 a. C’est un virus résistant dans le milieu extérieur.
 b. La fixation du virus sur les récepteurs cellulaires se fait par l’intermédiaire des
protéines de la capside.
 c. Les unités de structure formant l’icosaèdre sont des capsomères.
 d. La synthèse des protéines virales peut commencer dès la décapsidation.
 e. L’immunisation obtenue par vaccination perturbe la phase de réplication.
D’après concours Lyon

10 Concernant les cellules et l’organisation générale des cellules :


 a. Les protistes sont des procaryotes.
 b. Toutes les membranes biologiques comportent des lipides et des protéines.
 c. Le cytosol est le gel aqueux dans lequel baignent les organites.
 d. L’apoptose est une mort cellulaire programmée importante pour l’homéostasie
tissulaire.
 e. Aucune de ces propositions n’est exacte.
D’après concours Brest

11 Concernant les compartiments cellulaires :


 a. Le réticulum endoplasmatique (RE) est un compartiment de biosynthèse.
 b. Le compartiment lysosomal est un compartiment de dégradation.
 c. Le compartiment endosomal est le compartiment de dégradation des molécules
endocytées.
 d. Le compartiment mitochondrial et le compartiment péroxysomal sont les deux
principaux sites de consommation d’O2 dans la cellule.
 e. Le RE, l’appareil de Golgi et les péroxysomes forment le sytème endomembra-
naire
D’après concours Limoges

12 Concernant les compartiments cellulaires :


 a. Le transport de protéines du RE vers l’appareil de Golgi s’effectue par transport
vésiculaire.
 b. Le transport de protéines du cytosol vers le noyau s’effectue par transport
vésiculaire.
 c. Le transport de protéines du cytosol vers le noyau ne nécessite pas de signal
d’adressage.
 d. Le transport de protéines du cytosol vers les péroxysomes s’effectue par trans-
port vésiculaire.
 e. Le transport de protéines du cytosol vers les péroxysomes ne nécessite pas de
signal d’adressage.
D’après concours Limoges

13 Concernant la culture in vitro des cellules endothéliales vasculaires :


 a. Leur croissance est augmentée par l’ajout de sérum de veau fœtal dans le milieu
de culture.
UE 2 • Énoncés 309

 b. Leur croissance est augmentée par l’ajout de VEGF dans le milieu de culture.
 c. La culture peut être améliorée par recouvrement du fond de la boite de col-
lagène.
 d. La culture doit être maintenue dans une atmosphère contenant 60 % d’O2 et
40 % de CO2 .

UE2
 e. À confluence, ces cellules forment une monocouche d’aspect pavimenteux.
D’après concours Paris 11

14 La culture cellulaire nécessite :


 a. du sérum animal embryonnaire.
 b. un milieu de culture acide (pH 5, 0).
 c. l’ajout d’une importante quantité de glucose.
 d. l’addition d’anticorps fluorescents.
 e. des facteurs de croissance.
D’après concours Paris 5

15 Une lignée cellulaire :


 a. peut être établie initialement à partir d’une biopsie.
 b. peut être établie initialement à partir d’un prélèvement post-mortem datant d’au
moins 24 heures après la mort.
 c. peut être repiquée plus de 50 fois en conditions de culture adaptées.
 d. nécessite l’ajout d’antiviraux dans le milieu de culture.
 e. aucune de ces réponses n’est juste.
D’après concours Paris 5

16 Concernant la culture cellulaire :


 a. Pour faire une culture cellulaire, on doit toujours isoler les cellules à partir d’un
tissu.
 b. Les cellules en culture dérivent toujours d’une cellule souche.
 c. Une culture primaire de cellules intestinales peut être utilisée pendant plusieurs
mois.
 d. Une culture de cellules en lignée peut être utilisée pendant plusieurs mois.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 e. La confluence cellulaire correspond à la phase initiale de la culture.


D’après concours Paris 6

Les membranes
Structure

17 Concernant la membrane plasmatique et les biomembranes :


 a. La membrane plasmique et toutes les membranes internes de la cellule sont
constituées de 50 % de lipides et 50 % de protéines.
 b. Tous les lipides membranaires sont des molécules amphiphiles.
310 Énoncés • UE 2

 c. Les phospholipides membranaires s’organisent spontanément en bicouche.


 d. Les phospholipides membranaires sont les constituants lipidiques les plus abon-
dants de la membrane plasmique.
 e. Le cholestérol est un phospholipide membranaire dont la tête polaire est de très
petite taille.
D’après concours Limoges

18 Concernant la membrane plasmique :


 a. Le cell-coat est un revêtement protecteur qui recouvre la face cytolique de la
membrane plasmique.
 b. Les rafts ou radeaux lipidiques sont des microdomaines de la membrane plas-
mique riche en sphingolipides et en GPI (Glycosyl Phosphatidyl Inositol).
 c. Les protéines d’ancrage des molécules d’adhérence de la membrane plasmique
sont des protéines périphériques cytosoliques.
 d. La fluidité de la membrane plasmique dépend de la quantité de cholestérol et
de la nature des phospholipides qu’elle contient.
 e. Plus la membrane plasmique est fluide, plus la diffusion latérale des phospholi-
pides est réduite.
D’après concours Limoges

19 Concernant la membrane plasmique :


 a. La cavéoline est une protéine membranaire impliquée dans la pinocytose.
 b. La synthèse des protéines de la membrane plasmique se produit dans le RE.
 c. La synthèse des lipides de la membrane plasmique se produit dans le RE.
 d. Les flippases du RE permettent une répartition asymétrique des phospholipides
dans la bicouche lipidique.
 e. Les constituants du feuillet luminal d’une vésicule d’exocytose deviennent des
constituants du feuillet cytosolique de la membrane plasmique après fusion de
la vésicule.
D’après concours Limoges

20 Un radeau lipidique :
 a. est plus mince que la membrane environnante.
 b. réside exclusivement dans le Golgi.
 c. est appauvri en glycolipides.
 d. peut échanger des lipides avec la membrane externe des mitochondries.
 e. est enrichi en cholestérol.
D’après concours Paris 11

21 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


 a. La membrane plasmique est moins riche en cholestérol que la membrane
mitochondriale.
 b. Les lipides de la membrane plasmique des cellules eucaryotes sont associés
entre eux par des liaisons covalentes.
UE 2 • Énoncés 311

 c. Les lipides basculent plus facilement d’une hémicouche à l’autre de la double


couche lipidique dans des liposomes que dans des cellules eucaryotes vivantes.
 d. Le groupement nitroxyde est introduit dans des lipides membranaires de
synthèse pour pouvoir en étudier la mobilité par anisotropie de fluorescence.
 e. À haute température, le cholestérol diminue la fluidité de la double couche lipi-
dique.

UE2
D’après concours Lille

22 Concernant les sphingolipides de la membrane plasmique :


 a. Le squelette d’un sphingolipide est le glycérol.
 b. La sphingomyéline est un sphingolipide de la membrane plasmique.
 c. La sphingomyéline possède une tête polaire composée d’un phosphate et d’une
sérine.
 d. La sphingomyéline est répartie de façon symétrique sur les feuillets interne et
externe de la membrane plasmique.
 e. La phosphatidyl-sérine est un sphingolipide réparti de façon symétrique au ni-
veau de la membrane plasmique.
D’après concours Nancy

23 Indiquez les 3 propositions exactes concernant la technique de Fluorescence Reco-


very After Photobleaching (FRAP) appliquée aux protéines transmembranaires :
 a. Elle permet d’étudier la configuration d’une protéine dans une membrane.
 b. C’est une technique dite qualitative parce que la protéine est identifiée selon le
principe de la reconnaissance spécifique antigène-anticorps.
 c. Elle permet de calculer la proportion de protéine se déplaçant dans la population
de protéine étudiée.
 d. Elle permet d’évaluer la vitesse de déplacement d’une protéine dans une mem-
brane.
 e. Elle permet de séparer une protéine des lipides environnants.
D’après concours Rouen

24 Concernant les membranes :


 a. Les domaines transmembranaires des protéines membranaires intrinsèques sont
constitués d’une répétition d’acides aminés hydrophiles.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 b. Les protéines à ancre GPI (Glycosylphosphatidylinositol) sont ancrées vers la


face extracellulaire de la membrane plasmique.
 c. En conditions physiologiques, les phosphatidylsérines sont plus concentrés
dans le feuillet cytosolique que dans le extracellulaire de la membrane plas-
mique.
 d. Le cholestérol est un phospholipide.
 e. La diffusion latérale des protéines dans une membrane cellulaire peut être
mise en évidence par la technique FRAP (rétablissement de fluorescence après
photo-extinction).
D’après concours Paris 11
312 Énoncés • UE 2

25 Concernant la fluidité des membranes :


 a. Plus les chaı̂nes d’acides gras des phospholipides qui les constituent sont
longues, plus les membranes sont fluides.
 b. Plus les chaı̂nes d’acides gras des phospholipides qui les constituent sont insa-
turées, plus les membranes sont fluides.
 c. Plus la concentration de cholestérol est importante dans une membrane, plus
elle est fluide.
 d. La diffusion latérale des protéines dans une membrane cellulaire peut être mise
en évidence par la technique de fusion cellulaire (hétérocaryon).
 e. La rotation des protéines sur elles-mêmes dans une membrane cellulaire peut
être mise en évidence par la technique de FRAP (rétablissement de fluorescence
après photoextinction).
D’après concours Paris 11

26 Concernant les membranes :


 a. Les protéines membranaires intrinsèques sont facilement extractibles en modi-
fiant la force ionique.
 b. Les protéines membranaires extrinsèques sont facilement extractibles en modi-
fiant le pH..
 c. Les détergents sont des molécules amphiphiles.
 d. Les radeaux lipidiques sont des microdomaines de membrane qui comprennent
des phospholipides à chaı̂ne longue.
 e. L’extrémité NH2 -terminale des protéines transmembranaires est toujours loca-
lisée dans le cytosol.
D’après concours Paris 11

27 Le glucocérébroside :
 a. Est une glycloprotéine.
 b. Porte un acide sialique.
 c. S’accumule de façon pathologique dans le lysosome au cours de la maladie de
Gaucher.
 d. Est le récepteur du virus SV40.
 e. Est capable ce se lier au cytosquelette sous-membranaire.
D’après concours Tours

28 Quelle(s) est(sont) la(les) propriété(s) caractéristique(s) du glycocalyx (ou man-


teau cellulaire) ?
 a. Il contient les chaines glucidiques des glycolipides.
 b. Il contient une proportion importante de cholestérol.
 c. Il participe aux phénomènes de reconnaissance intercellulaire.
 d. Il est constitué en bicouche.
 e. Il augmente l’épaisseur de la membrane plasmique sur sa face externe.
D’après concours Paris 6
UE 2 • Énoncés 313

Transports

29 Concernant la perméabilité de la membrane plasmatique :


 a. La double couche de phospholipides est imperméable aux molécules chargées
et aux molécules polaires.

UE2
 b. Certaines protéines transmembranaires permettent aux ions de franchir la mem-
brane plasmatique sans consommation d’énergie.
 c. Des co-transporteurs actifs secondaires sont impliqués dans l’absorption du glu-
cose au niveau de l’épithélium intestinal.
 d. Des transporteurs passifs spécifiques du glucose (GLUT) sont impliqués dans
la régulation de la glycémie.
 e. Le gradient électrochimique du Na+ , indispensable au fonctionnement de co-
transporteurs actifs secondaires, est mis en place par les ATPases Na+ /K+ , co-
transporteurs actifs primaires  antiports .
D’après concours Toulouse

30 Dans les transports membranaires, l’échangeur HCO−3 /CI− :


 a. assure un transport actif.
 b. assure un symport.
 c. assure toujours une sortie d’ions HCO−3 de la cellule.
 d. participe à la régulation du pH intracellulaire.
 e. est très abondant dans la membrane plasmique des hématies.
D’après concours Limoges

31 Cochez la (les) proposition(s) exacte(s) :


 a. L’organisation des aquaporines sous forme de tétramère forme une structure
stable dans les membranes plasmiques.
 b. Les protons sont de taille trop volumineuse pour traverser les membranes en
empruntant les aquaporines.
 c. Les ions sodium sont de taille trop volumineuse pour traverser les membranes
en empruntant les canaux potassiques.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 d. La perméabilité des membranes des hématies aux molécules d’eau est inférieure
est inférieure à celle des liposomes.
 e. Les canaux sont constitués de plusieurs sous-unités protéiques.
D’après concours Lille

32 Concernant les protéines intrinsèques de la membrane plasmique :


 a. Elles traversent par définition la bicouche lipidique.
 b. Certaines protéines intrinsèques sont entièrement exposées sur la face externe
de la membrane plasmique.
 c. Leurs régions hydrophiles interagissent avec les queues apolaires des molécules
lipidiques.
314 Énoncés • UE 2

 d. Les différentes régions hydrophiles d’une même protéine ont les mêmes pro-
priétés fonctionnelles.
 e. Les chaı̂nes oligosaccharidiques des protéines transmembranaires sont situées
sur la face intracellulaire de la membrane plasmique.
D’après concours Paris 12

33 Quelle est la bonne réponse concernant la membrane plasmique ?


 a. La concentration de sodium est plus élevée dans le milieu extracellulaire que
dans le milieu intracellulaire alors que la concentration de chlore est plus élevée
dans le milieu intracellulaire que dans le milieu extracellulaire.
 b. Les protéines membranaires extrinsèques sont localisées sur la face extracellu-
laire de la membrane et non sur la face cytosolique.
 c. Les protéines transmembranaires ont toujours un nombre impair de domaines
transmembranaires.
 d. Les protéines à ancre GPI sont localisées sur la face cytosolique de la
membrane.
 e. La concentration de calcium est plus élevée dans le milieu extracellulaire que
dans le cytosol
D’après concours Paris 6

34 Concernant les aquaporines ou canaux hydriques :


 a. Leur découverte repose sur une expérience de microinjection de protéine dans
des œufs de xénope.
 b. Les motifs NPA présents au centre du canal constituent une zone de
rétrécissement qui empêche le passage de molécules volumineuses.
 c. Face aux motifs NPA, les molécules d’eau basculent et sont arrêtées par forma-
tion de liaisons hydrogènes.
 d. Des anomalies d’une classe d’aquaporines peuvent être responsables de cata-
racte.
 e. Les sels de mercure inhibent les aquaporines par fixation spécifique sur un
résidu cystéine situé sur une boucle extracellulaire de la protéine.
D’après concours Lille

35 Concernant les transports actifs par protéine porteuse :


 a. Ce sont des mécanismes endergoniques.
 b. Ils peuvent être couplés à un mécanisme comme le transport d’électrons.
 c. Toutes les pompes mues par l’ATP sont constituées de protéines transmembra-
naires dotées d’un ou plusieurs sites de liaison à l’ATP sur la face exoplasmique.
 d. Les pompes à H+ /K+ de la membrane plasmique des cellules apicales de l’es-
tomac des mammifères sont des pompes de classe P.
 e. Les pompes à Na+ /K+ de la membrane plasmique des Eucaryotes supérieurs
sont des pompes de classe V.
D’après concours Limoges
UE 2 • Énoncés 315

Le sytème endomembranaire
Endocytose

36 Concernant l’endocytose :
 a. L’endocytose nécessite la polymérisation de filaments d’actine.

UE2
 b. L’endocytose peut servir à la clairance des protéines membranaires et donc di-
minuer leur demi-vie membranaire.
 c. Les protéines transmembranaires endocytées peuvent être recyclées.
 d. Une molécule dans une vésicule d’endocytose ne subit aucune modification
biochimique.
 e. Les vésicules d’endocytose sont transportées sur des filaments d’actine et des
microtubules.
D’après concours Nantes

37 Cochez la(les) proposition(s) exacte(s) :


 a. Il existe trois voies d’endocytose : la pinocytose, l’endocytose par récepteur
interposé et la phagocytose.
 b. L’exocytose permet l’élimination de cellules sénescentes ou apoptotiques.
 c. L’endocytose par récepteur interposé est un mode d’endocytose non spécifique.
 d. Le manteau de clathrine est constitué d’une association de triskèles.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

38 Concernant le transport vésiculaire :


 a. Les protéines Rab sont indispensables au ciblage de la vésicule vers son com-
partiment receveur.
 b. Le ciblage de la vésicule vers son compartiment receveur s’effectue grâce à la
reconnaissance du domaine luminal de certaines protéines membranaires de la
vésicule.
 c. Les protéines Rab sont des protéines G monomériques présentes dans la lumière
du compartiment receveur.
 d. Les protéines SNAREs sont indispensables à l’amarrage de la vésicule à son
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

compartiment receveur.
 e. L’amarrage de la vésicule à son compartiment receveur est indispensable à la
fusion de la vésicule avec ce compartiment.
D’après concours Limoges

39 Concernant l’endocytose :
 a. Les vésicules recouvertes de clathrine formées au niveau de la membrane plas-
mique participent à l’endocytose.
 b. L’endosome précoce est un compartiment acide.
 c. L’endosome précoce est le siège de la dégradation de la transferrine après son
internalisation par endocytose.
 d. Les corps multivésiculaires sont caractéristiques des endosomes tardifs.
316 Énoncés • UE 2

 e. C’est dans l’endosome précoce que les récepteurs au mannose-6-phosphate


prennent en charge leurs ligands pour les adresser aux lysosomes.
D’après concours Paris 11

40 Concernant l’endocytose :
 a. Les vésicules d’endocytose sont recouvertes de clathrine.
 b. Les vésicules d’endocytose sont recouvertes de COP-II.
 c. Au cours de l’endocytose, l’interaction entre le récepteur endocyté et les
protéines de manteau se fait par l’intermédiaire d’une adaptine.
 d. La membrane des vésicules d’endocytose contient des pompes à protons.
 e. Les vésicules permettant le recyclage du récepteur vers la membrane plasmique
sont recouvertes de clathrine.
D’après concours Paris 11

Réticulum endoplasmique

41 Une protéine destinée à être sécrétée/libérée hors de la cellule par exocytose consti-
tutive doit :
 a. Comporter à son extrémité NH2, au moment de la synthèse, un peptide signal
d’adressage vers le RE.
 b. Être synthétisée entièrement dans les ribosomes libres dans le cytosol.
 c. Comporter dans sa séquence un peptide de terminaison de transfert (PTT).
 d. Subir dans le réseau trans-golgien un clivage de son peptide-signal.
 e. Être transportée dans une vésicule de sécrétion recouverte de clathrine à sa
sortie de l’AG.
D’après concours Limoges

42 La SRP :
 a. est une ribonucléoprotéine.
 b. se lie à la partie C-terminale d’une protéine en cours de synthèse.
 c. fait partie des ribosomes.
 d. stimule la traduction d’un ARN messager .
 e. fait partie intégrante de la membrane du RER.
D’après concours Paris 11

43 Le RE lisse :
 a. forme des citernes aplaties.
 b. est le siège d’une grande partie de la synthèse des protéines.
 c. s’organise en réseau tubulaire.
 d. est le siège du métabolisme des xénobiotiques.
 e. échange des vésicules avec le Golgi.
D’après concours Paris 11
UE 2 • Énoncés 317

44 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


 a. La membrane du réticulum endoplasmique délimite un espace réducteur.
 b. La membrane du réticulum endoplasmique est un lieu de synthèse des lipides.
 c. La translocation correspond au transfert des ARNm au travers de la membrane
du réticulum endoplasmique .

UE2
 d. Le mécanisme de la translocation fait intervenir les petites et grandes sous-
unités des ribosomes.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

45 Concernant le réticulum endoplasmique :


 a. Sa membrane est une bicouche lipidique.
 b. Il est en continuité avec la membrane nucléaire externe.
 c. La fixation de la SRP à son récepteur est ATP dépendante.
 d. Lors de la synthèse des protéines transmembranaires à traversée unique, si les
acides aminés chargés positivement sont situés après le peptide signal interne,
la terminaison NH2 est cytosolique.
 e. Lors de la N-glycosylation, l’addition de glucoses se fait dans la lumière du RE.
D’après concours Dijon

46 Le réticulum endoplasmique rugueux est :


 a. Le siège de la synthèse des lipides.
 b. Le siège de la synthèse des stéroı̈des.
 c. Le siège du métabolisme des lipides.
 d. Le siège de la détoxification des molécules toxiques.
 e. Aucune des propositions ci-dessus.
D’après concours Paris 13

47 Concernant l’adressage membranaire des protéines :


 a. Les protéines à ancre (GPI) sont exposées sur la face cytosolique de la mem-
brane plasmique.
 b. Les enzymes palmitoyl-transférases, myristoyl-transférases et farnésyl-
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

transférases sont localisées dans la lumière des endosomes.


 c. L’adressage des protéines à ancre (GPI) nécessite leur traduction au niveau du
réticulum endoplasmique.
 d. La majorité des protéines mitochondriales proviennent du cytosol.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice
Golgi

48 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


 a. Les dictyosomes sont formés d’empilements de membranes du réticulum endo-
plasmique lisse.
318 Énoncés • UE 2

 b. Le réseau trans-golgien interagit directement avec le réticulum endoplasmique


granulaire.
 c. Le pH de la lumière du réseau cis-golgien est supérieur à celui du réseau trans-
golgien.
 d. Les O-glycosyl-transférases sont actives dans le réticulum endoplasmique lisse.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

49 Concernant l’appareil de Golgi :


 a. Il est absent des cellules eucaryotes.
 b. Il est constitué d’un ou plusieurs dictyosomes.
 c. Il inclut des vésicules golgiennes et des vésicules de sécrétion.
 d. C’est un lieu de tri des protéines exportées.
 e. C’est un site de stockage des ions Ca2+ .
D’après concours Dijon

50 Parmi les protéines suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) n’exerçant pas sa(leur)
fonction dans l’appareil de Golgi ?
 a. Mannosidases.
 b. Glycosyltransférases.
 c. Nucléoside diphosphatases.
 d. O-galactosyl transférases.
 e. Phosphatases acides.
D’après concours Rennes
Lysosome

51 Concernant les lysosomes :


 a. Les fonctions de digestion des lysosomes interviennent lors de l’autophagie et
de la phagocytose.
 b. Une enzyme lysosomale est normalement inactive dans le cytosol.
 c. Les maladies de surcharge sont causées par des anomalies au niveau du
métabolisme lysosomal.
 d. Le pH acide du compartiment lysosomal est maintenu grâce à un système de
transport passif de protons.
 e. Les membranes lysosomales renferment des protéines intrinsèques fortement
glycosylées.
D’après concours Bordeaux, Pr A Merched

52 Trafic et métabolisme intracellulaire :


 a. Le trans Golgi Network (TGN) correspond à un ensemble de vésicules situées
au niveau de la face de formation de l’appareil de Golgi.
 b. Les citernes du réticulum endoplasmique granuleux sont bordées sur leur face
externe par des polyribosomes.
UE 2 • Énoncés 319

 c. Seules les cellules qui sécrètent des protéines ont un appareil de Golgi.
 d. Le protéasome a pour fonction la dégradation de protéines à pH 7, après iden-
tification par des molécules d’ubiquitine.
 e. L’endocytose des LDL constitue un des modes de fourniture de cholestérol à la
cellule. Elle conduit à la dégradation de ces particules à l’intérieur du système
lysosomal.

UE2
D’après concours Bordeaux

53 La marque mannose-6-phosphate :
 a. Est acquise dans le RER.
 b. Est reconnue par un récepteur qui cycle entre le TGN et l’endosome
tardif/lysosome.
 c. Nécessite un pH acide pour être biosynthétisée.
 d. Est hydrolysée dans les lysosomes.
 e. Caractérise les O-glycoprotéines adressées aux lysosomes.
D’après concours Paris 11

54 Concernant les lysosomes et l’appareil de Golgi :


 a. La lumière des lysosomes possède un pH basique.
 b. La dégradation des macromolécules cellulaires nécessite la libération d’hydro-
lases dans le cytosol, à partir des lysosomes.
 c. Les glycogénoses sont caractérisées par une disparition totale du stock de gly-
cogène intracellulaire.
 d. Des glycosidases sont présentes au niveau de l’appareil de Golgi et des
lysosomes.
 e. L’acétylation de certaines protéines se produit au niveau de l’appareil de Golgi.
D’après concours Rouen

Les organites intracellulaires


Cytosol
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

55 Concernant la synthèse des protéines :


 a. Elle s’effectue partiellement dans le cytosol pour les protéines cytosoliques.
 b. Elle peut être étudiée par l’incorporation de thymidine tritiée.
 c. Elle peut faire intervenir des ribonucléoprotéines.
 d. Elle consomme de l’énergie sous forme d’ATP et de GTP.
 e. Aucune des propositions ci-dessus.
D’après concours Paris 13

56 Concernant les protéines du cytosol :


 a. Les protéines résidentes du cytosol possèdent un peptide signal de rétention
dans ce compartiment.
320 Énoncés • UE 2

 b. Des protéines libérées dans le cytosol peuvent s’intégrer dans la membrane


plasmique.
 c. Les protéines du cytosol sont fortement glycosylées.
 d. Les groupements sulfhydryles des protéines cytosoliques sont sous forme
oxydée.
 e. Les ribosomes impliqués dans la synthèse des protéines du cytosol ne sont pas
différents de ceux impliqués dans la synthèse des protéines du réticulum endo-
plasmique.
D’après concours Paris 12

57 Concernant la dégradation des protéines :


 a. La très grande variété des sous-unités d’activation de l’ubiquitine (E1) explique
pour une large part la spécificité du système ubiquitine-protéasome.
 b. La chaı̂ne d’ubiquitine greffée sur les protéines destinées à la destruction est
reconnue par une ATPase du module régulateur du protéasome.
 c. Certaines ubiquitine ligases existent sous deux formes : active et inactive.
 d. Le complexe protéasique du protéasome (20S) consomme environ 3, 5
molécules d’ATP par protéine dégradée.
 e. L’agent infectieux responsable de la maladie de Creutzfeld-Jacob est une
protéine dont la séquence peptidique est normale mais le repliement est incor-
rect.
D’après concours Toulouse

58 L’ubiquitinylation :
 a. se fait par transfert direct de l’ubiquitine libre sur les protéines à dégrader.
 b. repose sur l’action successive de plusieurs enzymes.
 c. E3 est une ligase.
 d. l’ubiquitine peut être recyclée.
 e. aucune de ces réponses n’est juste.
D’après concours Paris 5

59 Une protéine est susceptible d’être clivée en peptides par :


 a. une protéase.  b. une ligase.  c. une caspase.
 d. Une ribonucléase.  e. Le protéasome.
D’après concours Paris 6
Peroxysomes

60 Concernant la structure et la composition des peroxysomes :


 a. Les peroxysomes consomment de l’oxygène.
 b. Les peroxysomes n’appartiennent pas au système endomembranaire.
 c. Les peroxysomes comportent une double membrane d’enveloppe.
 d. Les peroxysomes constituent un réseau canaliculaire
 e. Les protéines membranaires des peroxysomes sont N-glycosylées.
D’après concours Paris 12
UE 2 • Énoncés 321

61 Parmi les propositions qui suivent, quelle(s) est(sont) celle(ceux) qui désigne(nt)
une(des) fonction(s) peroxysomale(s) ?
 a. Production d’ATP.
 b. Participation à la synthèse des hormones stéroı̈des.
 c. Participation à la synthèse de constituants importants de la myéline appelés

UE2
plasmalogènes.
 d. Détoxification des molécules toxiques.
 e. Stockage d’ions Ca++ .
D’après concours Limoges

62 Concernant le peroxysome, quelle est la bonne proposition ?


 a. Il coopère avec le réticulum endoplasmique lisse pour la dégradation des acides
gras.
 b. Il coopère avec la mitochondrie pour la biosynthèse des hormones stéroı̈des.
 c. Comme le réticulum endoplasmique lisse et la mitochondrie, il est le siège de
réactions de détoxication.
 d. Il coopère avec le réticulum endoplasmique lisse pour la biosynthèse des hor-
mones stéroı̈des.
 e. Il contient des oxydases dont les mannoses sont phosphorylés.
D’après concours Paris 11

63 Concernant le peroxysome :
 a. Le peroxysome est un organite intracellulaire à simple membrane.
 b. Du peroxyde d’hydrogène est produit au niveau des peroxysomes.
 c. Des réactions d’oxydo-réduction ont lieu au niveau des peroxysomes.
 d. Les peroxines participent à l’importation des protéines peroxysomales.
 e. Les peroxysomes proviennent du bourgeonnement de l’appareil de Golgi.
D’après concours Lille

64 Concernant le peroxysome chez l’Homme :


 a. Il est limité par une double membrane.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 b. Il contient un ADN circulaire.


 c. Sa matrice renferme de l’urate oxydase.
 d. Sa matrice renferme des oxydases.
 e. Sa membrane contient des peroxines.
D’après concours Dijon

65 Concernant le peroxysome :
 a. Il coopère avec le réticulum endoplasmique lisse pour la dégradation des acides
gras.
 b. Il coopère avec la mitochondrie pour la biosynthèse des hormones stéroı̈des.
322 Énoncés • UE 2

 c. Comme le réticulum endoplasmique lisse et la mitochondrie, il est le siège de


réactions de détoxification.
 d. Il coopère avec le réticulum endoplasmique lisse pour la biosynthèse des hor-
mones stéroı̈des.
 e. Il contient des oxydases dont les mannoses sont phosphorylés.
D’après concours Paris 11

66 Concernant la mitochondrie et le peroxysome :


 a. Le pH de l’espace intermembranaire est plus acide que celui de la matrice
mitochondriale.
 b. Le signal d’adressage des protéines à la matrice mitochondriale est localisé à
l’extrémité NH2-terminale de la protéine.
 c. Comme la mitochondrie, le peroxysome contient un ADN autonome.
 d. Le peroxysome est détruit par autophagie au niveau des lysosomes.
 e. La catalase est une enzyme spécifique du peroxysome.
D’après concours Paris 11

Mitochondries

67 Cochez la (les) proposition(s) exacte(s) :


 a. La membrane mitochondriale interne est riche en cholestérol.
 b. Le gradient de proton généré par la chaı̂ne respiratoire est utilisé pour le trans-
port actif du pyruvate à travers la membrane mitochondriale interne.
 c. La rotation des sous-unités β de l’ATP synthase est à l’origine de la synthèse
d’ATP dans la matrice mitochondriale.
 d. Les ARN ribosomaux mitochondriaux sont traduits en protéines ribosomales
dans la matrice mitochondriale.
 e. Les membranes internes des mitochondries des adipocytes de la graisse brune
contiennent des protéines découplantes utilisés pour produire de l’ATP.
D’après concours Lille

68 Concernant les mitochondries :


 a. Elles sont toujours réparties de manière homogène et équivalente à l’intérieur
des cellules.
 b. Elles sont impliquées dans la production d’ATP qui doit être permanente.
 c. Elles participent, en coopération avec le réticulum endoplasmique lisse, à la
synthèse des hormones stéroı̈des et à l’homéostasie du Ca2+ .
 d. En conditions anaérobies (en absence d‘O2 ), les réactions de fermentation se
déroulent dans le cytosol, pas dans les mitochondries.
 e. Les mitochondries d’un individu dérivent des mitochondries présentes dans
l’ovocyte et possèdent leur propre génome. De ce fait, les maladies mitochon-
driales sont exclusivement transmises par la mère
D’après concours Bordeaux, Dr D Cappellen
UE 2 • Énoncés 323

69 Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(ceux) qui désigne(nt) des
protéines ou des complexes protéiques de la membrane interne mitochondriale ?
 a. Complexes de la chaı̂ne respiratoire.
 b. Complexes ATP synthétase.
 c. Enzymes du cycle de Krebs (ou cycle de l’acide citrique).

UE2
 d. Complexes TOM.
 e. Cardiolipine.
D’après concours Limoges

70 Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(ceux) qui désigne(nt) des
protéines ou des complexes protéiques de la membrane externe (ME) mitochondriale ?
 a. Complexes OXA.  b. Complexes TOM.  c. Porine.
 d. Ubiquinone.  e. Cardiolipine.
D’après concours Limoges
71 Concernant les cytochromes :
 a. Ils sont présents dans tous les complexes de la chaı̂ne respiratoire.
 b. Leur potentiel redox varie entre −0, 1 et +0, 5 V.
 c. Leur atome de fer passe de l’état ferreux à l’état ferrique après fixation d’un
électron.
 d. Leur groupement hème est toujours lié de manière covalente à la protéine.
 e. Le cytochrome c a le potentiel redox le plus élevé de tous les cytochromes de
la chaı̂ne respiratoire.
D’après concours Lille

72 On inhibe le fonctionnement des mitochondries dans des cellules. On observe que


les mitochondries deviennent de petite taille au bout d’une heure, puis disparaissent au
bout de 24 heures.
 a. Les mitochondries ont probablement fusionné avec les endosomes.
 b. Les mitochondries se sont fragmentées pendant la première heure.
 c. Il doit être possible de voir une association entre les mitochondries et le
réticulum endoplasmique au bout de quelques heures.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 d. Les mitochondries sont éliminées par autophagie au bout de 24 heures.


 e. Les mitochondries sont devenues des gouttelettes lipidiques
D’après concours Paris 7

73 Concernant les mitochondries :


 a. Les protéines de la matrice mitochondriale codées par un gène nucléaire,
adressées à la matrice mitochondriale, sont transloquées de façon co-
traductionnelle à travers les deux membranes de la mitochondrie.
 b. Les protéines de la matrice mitochondriale codées par un gène nucléaire,
adressées à la matrice mitochondriale, sont transloquées sous forme dépliées
à travers les deux membranes de la mitochondrie.
324 Énoncés • UE 2

 c. La chaı̂ne respiratoire permet de générer un gradient de proton de part et d’autre


de la membrane interne de la mitochondrie.
 d. Dans la chaı̂ne respiratoire, l’accepteur final d’électron est une molécule d’eau.
 e. Certaines sous-unités transmembranaires de la chaı̂ne respiratoire sont
transloquées dans la membrane interne des mitochondries de façon co-
traductionnelle.
D’après concours Montpellier 1

74 Concernant la structure et la composition des mitochondries :


 a. Les porines permettent de nombreux transports actifs entre l’espace intermem-
branaire et le cytosol.
 b. Les complexes protéiques de la chaı̂ne respiratoire sont situés au niveau de la
membrane mitochondriale interne.
 c. La membrane mitochondriale interne comporte des symports phosphate/H+ .
 d. La matrice mitochondriale ne contient pas d’ARN.
 e. Aucune de ces propositions n’est exacte.
D’après concours Brest

75 Quelle est la proposition exacte ?


 a. L’ADN mitochondrial ne présente qu’une seule origine de réplication.
 b. Les protéines mitochondriales codées par l’ADN nucléaire sont toutes
matricielles.
 c. Les protéines sont importées du cytosol dans la mitochondrie sous forme native.
 d. Les pré-protéines à destination de la matrice mitochondriale présentent une
séquence d’adressage chargée positivement.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

Le cytosquelette
Généralités

76 Concernant le cytosquelette :
 a. Une vésicule peut être prise en charge par des protéines motrices appartenant à
des familles différentes.
 b. Les canaux ioniques peuvent être transportés sur les filaments du cytosquelette
en dehors de toute vésicule.
 c. Sur les microtubules des structures organisées telles que les cils, il n’y a pas de
transport de vésicule.
 d. Les filaments d’actine sont plus stables que les filaments intermédiaires.
 e. Les filaments d’actine sont reliés entre eux par des protéines motrices qui leur
permettent de glisser les uns sur les autres.
D’après concours Nantes
UE 2 • Énoncés 325

77 Concernant l’ATP et le cytosquelette :


 a. L’échange ADP-ATP sur l’actine est favorisé par la phalloı̈dine.
 b. L’hydrolyse de l’ATP déstabilise l’actine F.
 c. La polymérisation des filaments intermédiaires génère la formation d’une
molécule d’ATP.

UE2
 d. L’ATP joue un rôle dans le battement cilaire.
 e. L’ATP permet la polymérisation des filaments d’actine.
D’après concours Limoges

78 Concernant le cytosquelette :
 a. La nucléation des microtubules fait intervenir soit Arp2/3, soit les formines.
 b. CapZ, tropomoduline et tropomyosine sont des protéines stabilisantes des
misrofilaments.
 c. La microscopie à force atomique peut permettre de visualiser des fibres de ten-
sion dans un fibroblaste en culture.
 d. Cytokératines, vimentine et lamines sont des protéines constitutives des fila-
ments intermédiaires.
 e. Le centrosome est un organite membranaire situé près du noyau.
D’après concours Toulouse

Microtubules

79 Concernant les microtubules :


 a. Les tubulines bêta lient le GTP.
 b. Les MAP phosphorylées stabilisent les microtubules.
 c. La coiffe de GTP se situe à l’extrémité  plus  du microtubule.
 d. La nucléation des microtubules se fait sur les centromères.
 e. Dans le cil, la dynéine réunit les microtubules de la paire centrale.
D’après concours Paris 12

80 Les microtubules cytoplasmiques :


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. sont formés à partir de dimères de tubuline alpha.


 b. sont des structures stables des cellules interphasiques.
 c. servent de rail pour le déplacement de vésicules membranaires.
 d. ont toujours leur extrémité (-) dirigée vers la membrane cytoplasmique.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

81 Concernant les microtubules :


 a. Plusieurs centaines de microtubules labiles, assemblés en faisceaux, rayonnent
dans la cellule à partir du centromère.
326 Énoncés • UE 2

 b. La zone péricentriolaire du centrosome représente le centre de nucléation des


microtubules.
 c. In vivo, l’extrémité (+) est plus dynamique que l’extrémité (–).
 d. Les microtubules labiles se caractérisent par une instabilité dynamique.
 e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
D’après concours Paris 5

82 Concernant le cytosquelette :
 a. Les microtubules sont formés par la polymérisation de sous-unités fibreuses.
 b. La tubuline bêta possède une activité GTPase.
 c. La plupart des kinésines se déplacent vers l’extrémité moins des microtubules.
 d. Dans une cellule en interphase, des microtubules se renouvellent en
permanence.
 e. La phalloı̈dine est une molécule stabilisatrice des microtubules.
D’après concours Montpellier 1

83 Concernant les mouvements intracellulaires et les microtubules :


 a. Toutes les kinésines se déplacent vers l’extrémité (+) (plus) des microtubules.
 b. Certaines kinésines interagissent directement avec les phospholipides des mem-
branes des endosomes.
 c. Des dynéines participent au transport de vésicules recouvertes de clathrine du
réticulum endoplasmique vers l’appareil de Golgi.
 d. Le transport de lysosomes vers l’extrémité (-) (moins) des microtubules
nécessite l’intervention de petites protéines G de la famille Rab.
 e. Le transport de lysosomes vers l’extrémité (+) (plus) des microtubules nécessite
l’intervention de dynactine.
D’après concours Rouen

Microfilaments

84 Quelle est la proposition vraie à propos du microfilament d’actine ?


 a. Il présente 3 protofilaments.
 b. Il est majoritairement constitué d’actine-ATP.
 c. Il polymérise par son extrémité pointue.
 d. il peut s’associer à la membrane plasmique grâce à l’ezrine.
 e. Il ne peut jamais être nucléé latéralement par rapport à un autre filament.
D’après concours Paris 11

85 Concernant les microfilaments :


 a. La profiline active la polymérisation de l’actine.
 b. La tropomoduline est associée à la strie Z du muscle.
 c. La fimbrine forme des faisceaux serrés de microfilaments.
UE 2 • Énoncés 327

 d. Les microvillosités peuvent se contracter grâce à la myosine II.


 e. La myosine light chain kinase (MLCK) active la myosine II.
D’après concours Paris 12

86 Indiquez la proposition exacte concernant la tropomyosine :


 a. Elle est une Microtubule Associated Protein (MAP).

UE2
 b. Elle se lie au monomère d’actine libre.
 c. Elle est spécifique des cellules musculaires.
 d. Elle favorise la liaison actine-myosine.
 e. Elle est liée au filament d’actine.
D’après concours Rouen
Filaments intermédiaires

87 Concernant les filaments intermédiaires :


 a. Les filaments intermédiaires sont formés à partir de protéines filamenteuses.
 b. La desmogléine est un filament intermédiaire.
 c. Les filaments intermédiaires forment un réseau autour du noyau cellulaire.
 d. Les laminaires entrent dans la constitution du nucléo-cytosquelette.
 e. Les desmosomes sont reliés aux plectines.
D’après concours Paris 12

88 Indiquez les 3 propositions exactes concernant la spécificité tissulaire des filaments


intermédiaires :
 a. Kératine - cellules épithéliales.
 b. Protéine des neurofilaments - astrocytes.
 c. Vimentine - cellule d’origine mésenchymateuse.
 d. Desmine - enveloppe nucléaire.
 e. Protéine des neurofilaments - axone.
D’après concours Rouen

Le noyau
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

Structure du noyau et de la chromatine

89 Concernant le noyau cellulaire.


 a. Son enveloppe est formée de deux membranes : interne et externe.
 b. Il est unique dans les hématies.
 c. Il contient un ou plusieurs nucléoles.
 d. Il est le support de l’information génétique.
 e. Il contient le réticulum endoplasmique responsable de la synthèse des ARN
ribosomiques.
D’après concours Dijon
328 Énoncés • UE 2

90 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


 a. Dans les cellules procaryotes, le nucléoı̈de est un filament d’ADN double brin
circulaire.
 b. La microscopie électronique est la technique la mieux adaptée pour étudier le
fonctionnement des organites.
 c. L’étude biochimique des différents organites est facilitée par un fractionnement
cellulaire préalable.
 d. La structure octogonale du pore nucléaire n’est pas visible en microscopie
optique.
 e. La pycnose est visible en microscopie optique sous la forme de noyaux bal-
lonés.
D’après concours Lille

91 Concernant le noyau :
 a. 10 molécules d’histone participent à l’organisation du nucléosome.
 b. Les chromosomes pauvres en gènes sont localisés à la périphérie du noyau.
 c. L’acétylation des histones provoque la fermeture de la chromatine.
 d. Les télomères sont situés à l’extrémité de la molécule d’ADN d’un
chromosome.
 e. L’ARNr 28S est incorporé dans la grande sous-unité ribosomale.
D’après concours Paris 12

92 L’hyperchromatisme :
 a. est dû à l’augmentation de taille des noyaux.
 b. sert de critère pour le diagnostic d’un cancer.
 c. Cette propriété peut être révélée par le colorant de May Grunwald et Giemsa.
 d. correspond à un aspect anormal de la chromatine qui apparaı̂t en mottes irrégu-
lières et fortement colorée.
 e. est caractéristique des cellules plurinuclées.
D’après concours Dijon

93 Concernant la compaction de la chromatine et les méthylations :


 a. L’ADN peut être méthylé sur des lysines grâce à une ADN méthyltransférase.
 b. Des protéines associées à l’ADN méthylé peuvent favoriser la déacétylation des
histones.
 c. Toutes les méthylations des histones nucléosomiques ne répriment pas l’activité
des gènes
 d. La méthylation de l’histone H3 sur la lysine 9 recrute une protéine qui favorise
la transcription des gènes.
 e. La méthylation de l’ADN a lieu essentiellement sur des dinucléotides répétitifs
CpG.
D’après concours Paris 7
UE 2 • Énoncés 329

94 À propos de la structure du noyau :


 a. Le noyau occupe en général 80% du volume cellulaire.
 b. La lamina nucléaire est formée par un réseau complexe de laminine.
 c. Les protéines de la lamina sont toutes ancrées à la membrane interne de l’enve-
loppe nucléaire par un farnésyl.

UE2
 d. La phosphorylation des protéines de la lamina provoque la dislocation de l’en-
veloppe nucléaire à la transition prophase-prométaphase.
 e. L’enveloppe nucléaire interagit avec la chromatine.
D’après concours Montpellier 1
Transport

95 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. La protéine Ran est une GTPase qui contrôle le transport à travers le complexe
de pore nucléaire.
 b. La protéine Ran-GTP est transloquée par diffusion simple du cytoplasme vers
le noyau.
 c. Le transport à travers le complexe de pore nucléaire implique l’intervention
d’une protéine GAP (GTPase-activating protein) et d’un facteur d’échange de
la guanine (GEF).
 d. La protéine Ran-GTP est associée à l’importine lors de la translocation du cy-
toplasme au noyau.
 e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
D’après concours Paris 5

96 Parmi les propriétés suivantes, quelles sont celles qui caractérisent les récepteurs
nucléaires ?
 a. Ils sont en général activables par des ligands lipophiles.
 b. Ils possèdent un signal de localisation nucléaire.
 c. Ils possèdent des éléments de réponses aux hormones (HRE) dans leur structure
monomérique.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 d. Ils possèdent un domaine de liaison à l’ADN des gènes cibles.


 e. Ils agissent en tant que facteurs de transcription activés par un ligand.
D’après concours Limoges

97 Concernant le noyau :
 a. Une séquence riche en acides aminés basiques de type NLS permet l’adressage
de protéines au noyau.
 b. L’exportine peut se complexer à l’importine alpha.
 c. La synthèse de l’ARNr 5.8S a lieu dans le noyau, mais en dehors du nucléole.
 d. Les régions NOR sont situées dans la région fibrillaire du nucléole.
 e. Il y a 5 paires de chromosomes acrocentriques chez l’Homme.
D’après concours Montpellier 1
330 Énoncés • UE 2

Caryotype

98 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


 a. Le caryotype permet de visualiser des mutations dans les gènes.
 b. Les chromosomes acrocentriques ont deux bras de même longueur.
 c. Le caryotype en bandes G permet de bien visualiser la plupart des télomères.
 d. L’étalement de chromosomes en pro-métaphase permet d’accroı̂tre la résolution
des caryotypes à 850 bandes.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

99 Concernant le caryotype :
 a. Le corpuscule de Barr présent dans toutes les cellules somatiques correspond
au chromosome X paternel inactif.
 b. Le noyau d’un globule rouge dans l’espèce humaine contient 2n chromosomes.
 c. Le caryotypage à partir de prélèvements sanguins nécessite généralement la
mise en culture des lymphocytes.
 d. L’indice centromérique est calculé en divisant la longueur du bras court par la
longueur du bras long.
 e. Une trisomie 21 chez un individu mâle s’écrira par convention 46, XY, +21.
D’après concours Montpellier 1

100 Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ?


 a. Une cellule haploı̈de humaine comporte 46 chromosomes.
 b. La classification de Denver classe les chromosomes en 4 catégories, les chro-
mosomes métacentriques, sub-centriques, distaux et acrocentriques.
 c. Les translocations robertsoniennes concernent uniquement les chromosomes
acrocentriques.
 d. La polyploı̈die est une anomalie du nombre des chromosomes, par excès ou par
défaut, mais différent d’un multiple de n.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

La matrice extracellulaire et les jonctions


101 Interaction cellule-matrice :
 a. Les glycoprotéines peuvent être reconnues par les intégrines
 b. Les glycoprotéines peuvent être reconnues par les protéoglycanes de la matrice.
 c. La liaison d’une cellule à la matrice sera affaiblie en présence du calcium.
 d. La liaison d’une cellule à la matrice peut être affaiblie en absence du
magnésium.
 e. Toutes les liaisons cellule-matrice impliquent l’activation des intégrines.
D’après concours Paris 7
UE 2 • Énoncés 331

102 Les jonctions communicantes :


 a. Sont constituées de connexons qui sont des hexamères de cadhérines.
 b. Sont perméables aux ions.
 c. Sont perméables aux macromolécules.
 d. Sont présentes au niveau de certains neurones.

UE2
 e. Sont présentes au niveau des cellules musculaires lisses de l’utérus.
D’après concours Limoges

103 Les jonctions adhérentes :


 a. Dans les hémidesmosomes, les intégrines se lient à la membrane basale pour
assurer une cohésion cellulaire par les filaments d’actine.
 b. Les cadhérines sont des protéines transmembranaires dont l’activité dépend du
calcium et qui se fixent sur les cellules adjacentes selon une liaison homophile.
 c. La plaque cytoplasmique des jonctions adhérentes est un site de liaison de la
vinculine sur les microfilaments d’actine.
 d. Les caténines interagissent avec le domaine cytoplasmique des intégrines et
activent ensuite une voie de signalisation cellulaire.
 e. Jouent un rôle important dans l’embryogénèse, mais les mutations des jonctions
n’induisent aucun phénotype particulier.
D’après concours Paris 7

104 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


 a. Les sélectines reconnaissent des motifs glucidiques.
 b. L’interaction cellule-cellule impliquant les sélectines est forte et durable.
 c. Les intégrines sont des hétérodimères.
 d. Les intégrines reconnaissent toutes le motif peptidique RGDS.
 e. L’adhérence via les intégrines entraı̂ne l’activation de voies de signalisation
intracellulaires.
D’après concours Lille

105 Les intégrines sont :


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. des protéines de la matrice extracellulaire.


 b. des récepteurs pour la matrice extracellulaire.
 c. des protéines de la famille des cadhérines.
 d. associées, après leur synthèse, à la membrane du réticulum endoplasmique.
 e. formées d’une chaine alpha et d’une chaine bêta.
D’après concours Paris 6

106 Indiquez deux protéoglycanes de surface :


 a. Hyaluronane.  b. Décorine.  c. Bêta glycanne.
 d. Syndécane.  e. Agrécane.
D’après concours Rouen
332 Énoncés • UE 2

107 Concernant les molécules d’élastine :


 a. L’élastine est un composé des tissus élastiques.
 b. L’élastine est riche en hydroxylysine.
 c. L’élastine est riche en hydroxyproline.
 d. L’élastine est hydrophobe.
 e. L‘élastine est glycosylée.
D’après concours Paris 12

108 Indiquez le principal rôle de l’élastine :


 a. Élasticité des tissus.
 b. Diffusion des molécules grâce à sa teneur en eau.
 c. Rôle trophique des tissus épithéliaux.
 d. Propriétés mécaniques des tissus.
 e. Rigidité des tissus durs (dent, os).
D’après concours Rouen

109 Indiquez 3 caractéristiques constantes du collagène :


 a. Fibrillaire.
 b. Intracellulaire.
 c. Formule : Glycine-acide aminé X-acide aminé Y.
 d. Triple hélice.
 e. Fabriqué par le fibroblaste.
D’après concours Rouen

110 Concernant la matrice extracellulaire :


 a. L’acide hyaluronique est un glycosaminoglycane non sulfaté.
 b. Dans un protéoglycane, la liaison covalente entre le glycosaminoglycane et la
protéine est de type O-glycosidique.
 c. Le collagène est formé de 4 chaines alpha enroulées entre elles en une super
hélice.
 d. La fibronectine est formée de deux sous-unités différentes reliées par un pont
disulfure.
 e. Le collagène de type I est un collagène fibrillaire.
D’après concours Paris 11

111 Indiquez la cellule productrice de Ia matrice extracellulaire du tissu conjonctif :


 a. Le fibroblaste.  b. L’histiocyte.  c. L’ostéoblaste.
 d. Le macrophage.  e. Le chondroblaste.
D’après concours Rouen
UE 2 • Énoncés 333

Le cycle cellulaire
Phases

112 Concernant la phase G1 :


 a. C’est la première phase du cycle cellulaire.

UE2
 b. Elle possède un seul point de contrôle : le point de restriction ou point R.
 c. Sa durée conditionne la durée de la phase G0.
 d. Les complexes de pré-réplication sont inactivés.
 e. Les facteurs de croissance peuvent faire passer les cellules de G0 en G1.
D’après concours Limoges

113 Concernant le MPF :


 a. C’est un complexe hétérodimérique permettant à une cellule d’entrer en phase
M.
 b. Il est composé d’une sous-unité régulatrice appelée cycline et d’une sous-unité
enzymatique présentant une activité kinase, appelée Cdk (Cyclin dependent
kinase).
 c. Il est composé de la cycline E et de la Cdk1.
 d. La fin de la mitose est marquée par la dégradation de la Cdk1 du MPF.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

114 Concernant la mitose :


 a. Lors de la métaphase, la plaque métaphasique correspond à l’alignement des
centromères.
 b. La séparation des chromatides soeurs de chaque chromosome est appelée dis-
jonction chromatidienne.
 c. L’anaphase est déclenchée brutalement par la protéolyse de la Cdk1 du MPF.
 d. Lors de l’anaphase, la ségrégation et l’éloignement des chromatides soeurs
résultent du raccourcissement des microtubules kinétochoriens et de l’allon-
gement des microtubules astraux.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

115 Le déroulement du cycle cellulaire :


 a. Les cyclines sont des kinases dépendantes du cycle cellulaire.
 b. Le taux de cycline B est élevé au cours de l’anaphase.
 c. Une phosphatase permet d’activer le complexe Cdk1-cycline B pour déclencher
une mitose.
 d. Le complexe APC permet de dégrader la Cdk1.
 e. La Cdk4 peut se lier à la cycline D pour phosphoryler pRb.
D’après concours Paris 7
334 Énoncés • UE 2

116 Le complexe Cdk2-cycline E :


 a. permet à la cellule de passer le point R.
 b. régule positivement le MPF (Facteur Promoteur de la Mitose).
 c. bloque la cellule en phase S.
 d. est inhibé indirectement par la protéine p53.
 e. est inhibé directement par la protéine p21.
D’après concours Limoges

117 Concernant le cycle cellulaire :


 a. Les transitions entre les phases du cycle sont contrôlées par différents couples
cycline-CDK.
 b. La transition G1-S nécessite la transcription de nombreux gènes activés par le
facteur de transcription pRb.
 c. Les origines de réplication restent les mêmes au cours du développement.
 d. L’hyper phosphorylation de pRb permet le passage de la phase G1 à la phase S.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

118 Concernant le mécanisme d’arrêt du cycle cellulaire en réponse à une altération


de l’ADN :
 a. Une altération de l’ADN déclenche une cascade de phosphorylation de
protéines.
 b. En l’absence d’anomalies de l’ADN, p53 s’accumule dans la cellule.
 c. p53 inhibe la transcription du gène codant pour la CKI p21.
 d. Mdm2 est une ubiquitine ligase.
 e. La phosphorylation de p53 stimule sa liaison à Mdm2.
D’après concours Paris 12

Vieillissement

119 Télomères et télomérase :


 a. Les séquences nucléotidiques des télomères sont des séquences non codantes.
 b. Les télomères sont composés de séquences nucléotidiques répétitives placées
dans les régions centromériques de chaque chromosome.
 c. La séquence télomérique se raccourcit à chaque division cellulaire aussi bien in
vitro qu’in vivo.
 d. La réduction télomérique au cours de la sénescence réplicative entraine une
activation des cdk/cyclines.
 e. La télomérase est une transcriptase inverse qui allonge l’ADN télomérique
D’après concours Paris 6
UE 2 • Énoncés 335

120 Concernant les cellules souches :


 a. Une cellule souche pluripotente est capable de reconstituer un organisme entier.
 b. En division, les cellules souches fixent la BrdU (bromodésoxyuridine).
 c. Les cellules souches mésenchymateuses favorisent l’hématopoı̈èse.
 d. La télomérase reconstitue l’extrémité de leurs chromosomes.

UE2
 e. Les niches de cellules souches hématopoı̈ètiques contiennent des ostéoblastes.
D’après concours Dijon

121 L’immortalité cellulaire peut être due à une :


 a. Absence de télomérase.
 b. Absence de la protéine p53.
 c. Inactivation de la protéine p21.
 d. Incapacité de la protéine p53 à se lier au promoteur du gène codant pour la
protéine p21.
 e. Inactivation de la protéine Bcl-2.
D’après concours Paris 6
Cancer

122 Concernant les propriétés des cellules normales et des cellules cancéreuses :
 a. Les facteurs de croissance sont sécrétés par les cellules normales mais pas par
les cellules cancéreuses.
 b. L’arrêt de la prolifération lorsque les cellules sont confluentes caractérise les
cellules cancéreuses.
 c. Une seule mutation ne peut pas induire la transformation d’une cellule en cel-
lule cancéreuse.
 d. L’absence de la matrice extracellulaire dans la boı̂te de culture peut entraı̂ner
l’augmentation de la prolifération des cellules cancéreuses et des cellules nor-
males.
 e. Après un marquage au BrdU, on trouvera souvent autant de cellules marquées
dans une boı̂te de Pétri contenant des cellules cancéreuses que dans une boı̂te
de cellules non cancéreuses.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

D’après concours Paris 7

123 Concernant les gènes suppresseurs de tumeurs :


 a. Ils codent pour des tyrosines kinases.
 b. Leur inactivation favorise la prolifération.
 c. Leur inactivation induit l’apoptose.
 d. Leur inactivation permet aux oncogènes d’agir sur la cellule.
 e. Aucune proposition exacte.
D’après concours Paris 7
336 Énoncés • UE 2

124 Concernant le gène p53 et l’apoptose :


 a. En réponse à des dommages à l’ADN, p53 bloque le cycle cellulaire en indui-
sant la transcription du gène p21 puis, si les dommages à l’ADN persistent, p53
induit dans un deuxième temps la transcription du gène bax, ce qui déclenche
l’apoptose.
 b. Le gène p53 est un oncogène alors que le gène ras est un gène suppresseur de
tumeur.
 c. L’apoptose est indispensable au développement du système nerveux en indui-
sant l’élimination des neurones non connectés.
 d. Les caspases sont des protéases à aspartate qui clivent leurs protéines substrat
au niveau de résidus cystéines.
 e. Aucune de ces propositions n’est exacte.
D’après concours Brest

125 Concernant la cellule cancéreuse :


 a. Elle peut utiliser des voies de communications autocrines, paracrines ou
endocrines.
 b. Elle peut activer les voies de la néo-angiogenèse.
 c. Dans les cancers du sein ou de la prostate, elle ne possède généralement pas de
récepteurs hormonaux.
 d. Elle peut présenter une certaine différenciation.
 e. Elle a un cycle cellulaire dépourvu de phase M.
D’après concours Montpellier 1
Mort cellulaire

126 L’apoptose est caractérisée par :


 a. un processus inflammatoire.
 b. l’éclatement des organites cellulaires.
 c. une condensation de la chromatine et une fragmentation de l’ADN.
 d. la rupture de la membrane plasmique.
 e. la fragmentation du noyau
D’après concours Paris 6

127 Concernant les processus apoptotiques :


 a. Ils sont non programmés.
 b. Ils s’accompagnent d’une augmentation du volume de la cellule.
 c. Ils s’accompagnent d’une externalisation des phosphatidylsérines
membranaires.
 d. Le  Death Domain  de Fas fixe directement la procaspase 8.
 e. La voie extrinsèque peut activer la voie intrinsèque.
D’après concours Dijon
UE 2 • Énoncés 337

128 Cochez la(les) proposition(s) exacte(s) :


 a. La nécrose cellulaire s’accompagne d’une inflammation qui se propage à l’en-
semble du tissu.
 b. La nécrose débute par une augmentation brutale de la perméabilité de la mem-
brane plasmique.

UE2
 c. Le volume cellulaire est un critère qui permet de différencier une cellule apop-
totique d’une cellule nécrotique.
 d. La nécrose s’accompagne d’une dilatation des mitochondries.
 e. La nécrose est classiquement considérée comme une mort cellulaire acciden-
telle.
D’après concours Lille

129 Quelles sont les deux propositions exactes :


 a. L’apoptose protège les cellules béta-pancréatiques au cours du développement
du diabète de type 2.
 b. Le stress cellulaire provoque la perte des cellules béta-pancréatiques par
apoptose.
 c. L’apoptose des cellules béta provoque une inflammation dans les ilôts
pancréatiques.
 d. L’apoptose contribue au développement du diabète de type 1.
 e. L’apoptose n’est jamais impliquée dans le développement du diabète de type 1.
D’après concours Strasbourg
130 Concernant l’apoptose :
 a. Ced-9 appartient à la famille Bcl-2.
 b. Ced-3 est l’homologue de la protéine pro-apoptotique Apaf-1 de mammifère.
 c. Le gène humain Bcl-2 peut remplacer Ced-4 chez Caenorhabditis elegans.
 d. Les protéines des familles BH3-only sont anti-apoptotiques.
 e. L’activation des caspases est sous le contrôle de Ced-4 chez Caenorhabditis
elegans.
D’après concours Paris 11
Signalisation cellulaire
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

Voies de transduction

131 L’activité enzymatique des récepteurs enzyme peut être :


 a. une activité tyrosine phosphatase qui phosphoryle des résidus tyrosine des pro-
téines substrats.
 b. une activité tyrosine kinase qui phosphoryle n’importe quel résidu tyrosine des
protéines substrats.
 c. une activité AMPc phosphodiestérase.
 d. une activité guanylate cyclase.
 e. une activité sérine/thréonine kinase.
D’après concours Limoges
338 Énoncés • UE 2

132 Concernant les récepteurs tyrosine kinase :


 a. Ils ont un domaine intracellulaire C-terminal.
 b. Ils ont un domaine N-terminal ayant une activité enzymatique.
 c. Ils ont un domaine N-terminal pouvant présenter un site de reconnaissance à un
ligand.
 d. Ils peuvent activer la voie des MAP kinases.
 e. Ils constituent des cibles thérapeutiques dans le traitement des cancers.
D’après concours Montpellier 1

133 Parmi les propositions suivantes, indiquez la (es) proposition(s) exacte(s) :


 a. Les récepteurs sont toujours doués d’une activité enzymatique intrinsèque.
 b. Les protéines G sont des protéines kinases.
 c. La sous-unité alpha des protéines G est douée d’une activité GTPase in-
trinsèque.
 d. Les protéines kinases sont des enzymes pouvant être activées par
phosphorylation.
 e. Les protéines kinases sont des enzymes pouvant être activées par un second
messager.
D’après concours Rouen

134 Concernant les récepteurs membranaires :


 a. Les récepteurs membranaires ne sont pas toujours couplés à une protéine G.
 b. Les sous-unités α des protéines G sont toujours activatrices.
 c. Les récepteurs nicotiniques sensibles à l’acétylcholine sont des récepteurs-
canaux laissant passer des anions ce qui conduit à une dépolarisation.
 d. Les récepteurs à activité tyrosine kinase sont capables de s’auto-phosphoryler
au niveau de leur segment intracellulaire via leur activité ATPasique.
 e. Les protéines G ont toujours une activité GTPasique.
D’après concours Bordeaux

135 Concernant la communication cellulaire :


 a. Les hormones diffusent dans l’organisme par la circulation sanguine.
 b. La communication paracrine permet à des cellules fortement éloignées de com-
muniquer entre elles.
 c. Dans la communication synaptique, le premier messager est un
neurotransmetteur.
 d. Les molécules hydrosolubles traversent sans transporteur la membrane
plasmique.
 e. Dans le sang, les molécules liposolubles sont liées à des transporteurs
protéiques spécifiques.
D’après concours Paris 12
UE 2 • Énoncés 339

136 Concernant la communication cellulaire :


 a. Les récepteurs de cytokines n’activent qu’un seul type de cascade de signalisa-
tion intracellulaire.
 b. Les kinases JAK (Just Another Kinase ou Janus Kinase) sont des tyrosines-
kinases cytosoliques qui phosphorylent le récepteur de cytokines ainsi que des

UE2
protéines cibles cytoplasmiques.
 c. Les récepteurs intracellulaires dit nucléaires sont toujours localisés dans le cy-
toplasme en l’absence de ligand.
 d. Les kinases JAK sont capables de s’autophosphoryler après avoir phosphorylé
les récepteurs auxquels elles sont associées.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

137 Quelle est la proposition fausse ?


 a. Les récepteurs de signaux extracellulaires hydrosolubles sont en général des
protéines transmembranaires ancrées dans la membrane plasmique des cellules.
 b. La reconnaissance entre un récepteur et un ligand est spécifique lorsque peuvent
se former de nombreuses liaisons covalentes entre les deux molécules.
 c. La liaison spécifique d’un ligand à un récepteur entraine un changement de
conformation du récepteur qui permettra la transmission du signal à l’intérieur
de la cellule.
 d. La constante de dissociation Kd caractérise l’affinité d’un récepteur pour un
ligand et correspond à la concentration d’hormone pour laquelle il y a autant de
récepteurs libres que de récepteurs liés à l’hormone dans l’échantillon de tissu
analysé.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

138 La signalisation paracrine (1 proposition exacte)


 a. Nécessite le contact de la cellule de signalisation avec la cellule cible.
 b. Concerne des médiateurs présents à forte concentration dans le milieu
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

extracellulaire.
 c. Concerne des médiateurs qui diffusent de façon passive jusqu’à la cellule
voisine.
 d. Agit sur la cellule de signalisation.
 e. Implique la libération des médiateurs dans la fente synaptique.
D’après concours Paris 7

139 Le calcium :
 a. Est un second messager qui active entre autre la phospholipase C.
 b. Sa concentration cytosolique est supérieure à celle du milieu extracellulaire.
340 Énoncés • UE 2

 c. Son entrée dans le cytosol à partir du milieu extracellulaire nécessite l’ouverture


des canaux calciques.
 d. Son entrée dans le réticulum endoplasmique à partir du cytosol nécessite l’ou-
verture des canaux calciques IP3 dépendants.
 e. Autre réponse.
D’après concours Paris 7

140 L’AMPc :
 a. Est dégradé par l’AMPc phosphodiesterase.
 b. Sa production dans la cellule active entre autre les CAM kinases.
 c. Se fixe sur les sous-unités catalytiques de la PKA.
 d. L’augmentation des taux intracellulaires de l’AMPc nécessite l’activation
préalable d’une protéine G hétérotrimétique.
 e. Est un second messager dont la production nécessite l’activation d’une enzyme
cytosolique.
D’après concours Paris 7

141 Concernant les protéines G :


 a. Elles doivent leur nom à leur richesse en glutamine.
 b. Elles sont actives lorsqu’elles portent un ATP.
 c. Les protéines G monomériques ont besoin d’un facteur d’échange GEF pour se
charger de GTP.
 d. Les protéines G pentamériques sont primordiales pour la neurotransmission.
 e. Elles deviennent actives en hydrolysant leur GDP en GTP.
D’après concours Rouen

142 Concernant les récepteurs membranaires :


 a. Les récepteurs couplés aux protéines G font partie des récepteurs
membranaires.
 b. Les protéines G sont des homodimères.
 c. Les protéines G transduisent le signal entre le récepteur et la protéine cible.
 d. Les récepteurs couplés aux enzymes possèdent 7 domaines transmembranaires.
 e. Les médiateurs chimiques spécifiques des récepteurs membranaires sont en
grande majorité des molécules hydrosolubles.
D’après concours Paris 12

143 Concernant les phosphorylations dans la signalisation cellulaire :


 a. Elles ne s’effectuent que sur des protéines.
 b. Le résidu cystéine des protéines est phosphorylable.
 c. Elles ne sont qu’activatrices.
 d. Elles sont catalysées par des kinases.
 e. Elles interviennent dans la voie Ras/MAPK.
D’après concours Paris 11
UE 2 • Énoncés 341

Inhibiteurs

144 Les méthylxanthines comme la caféine sont des inhibiteurs de l’AMPc phos-
phodiéstérase qui entraı̂nent au niveau intracellulaire :
 a. Une augmentation de la production de l’AMPc.
 b.

UE2
Une augmentation du taux d’AMPc.
 c. Une inhibition de la PKA.
 d. Une augmentation de la concentration de glucose.
 e. L’arrêt du signal induit par l’AMPc.
D’après concours Limoges

145 La toxine pertussique, produite par la bactérie Bordetella pertussis, empêche l’échange
du GDP par le GTP au niveau de la sous-unité αi de l’hétérotrimère des protéines G.
Dans les cellules cibles, cette toxine va engendrer :
 a. La dissociation de la protéine G trimérique en monomère αi -GDP et dimère βγ.
 b. La levée d’inhibition de l’adénylate cyclase.
 c. L’augmentation du taux d’AMPc.
 d. L’activation de la PKA.
 e. L’activation de l’AMPc phosphodiéstérase.
D’après concours Limoges
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

Analyse de résultats expérimentaux

De plus en plus d’universités proposent au concours des ensembles de QCM cohérents s’ap-
puyant sur des résultats expérimentaux. Nous vous proposons ici quatre exercices de ce type,
de trois à douze QCM, dont les questions peuvent couvrir des thématiques variées de biologie
cellulaire.

Exercice 1 : transport nucléocytoplasmique


342 Énoncés • UE 2

QCM n◦ 146 à 148 : Afin d’étudier le transport nucléocytoplasmique dans une lignée de cel-
lules humaines en culture in vitro, plusieurs constructions génétiques permettant d’exprimer
des protéines fluorescentes de 80 kDa (P-YFP) sont introduites dans les cellules.
 Un lot de cellules est traité avec une construction génétique qui n’exprime pas de protéine
(témoin négatif :  -  dans le schéma ci-dessous) ;
 un lot exprime la protéine P-YFP sauvage (P-YFPwt) qui ne contient aucune séquence
hydrophobe ni signal d’adressage particulier ;
 un lot exprime la protéine P-YFP à laquelle a été ajouté un signal de localisation nucléaire
classique (P-YFP-NLS),
un lot exprime la protéine P-YFP à laquelle a été ajouté un signal d’exportation nucléaire
(P-YFP-NES)
 et un lot exprime la protéine P-YFP à laquelle a été ajouté un signal de localisation
nucléaire et un signal d’exportation nucléaire (P-YFP-NES-NLS).
Les cellules vivantes sont observées en microscopie à fluorescence, les observations sont
répétées à plusieurs heures d’intervalle et les résultats représentatifs d’un état stable au
cours du temps sont résumés par la figure ci-dessous.
La membrane plasmique des cellules est représentée par un simple trait noir délimitant le
cytosol, l’enveloppe nucléaire est représentée par un double trait délimitant le nucléoplasme.
La fluorescence observée au microscope est représentée en gris.

D’après concours Montpellier 1


146 À propos de ces expériences :
 a. La protéine P-YFPwt peut diffuser au travers du pore nucléaire par les canaux
latéraux.
 b. D’après l’énoncé, la protéine P-YFPwt peut être transloquée au travers de la
membrane du réticulum endoplasmique rugueux.
 c. La protéine P-YFP-NLS est synthétisée dans le noyau.
 d. La protéine P-YFP-NES est exportée du noyau vers le cytosol au travers du
pore nucléaire.
 e. La protéine P-YFP-NES-NLS est importée du cytosol vers le noyau au travers
du pore nucléaire.

Des lots de cellules identiques à ceux de l’énoncé précédent sont incubés en présence d’une
molécule inhibant la fixation des exportines sur le signal NES (antiEXP) ou d’une molécule
inhibant la fixation des importines sur le signal NLS (antiIMP). Ces deux molécules n’ont
pas d’autres effets sur les cellules pendant toute la durée de l’expérience.
UE 2 • Énoncés 343

Les observations sont répétées à plusieurs heures d’intervalle, les différents transports sont
considérés comme étant à l’équilibre (localisation stable de la fluorescence), et l’action des
inhibiteurs est totale.

147 Vérifiez la localisation de la fluorescence (cytosol ou nucléoplasme) dans les condi-


tions suivantes :

UE2
 a. Dans les cellules exprimant P-YFP-NLS, en présence d’antiIMP, la fluores-
cence est localisée dans le cytosol.
 b. Dans les cellules exprimant P-YFP-NES, en présence d’antiIMP, la fluores-
cence est localisée dans le cytosol.
 c. Dans les cellules exprimant P-YFP-NES-NLS, en présence d’antiIMP, la fluo-
rescence est localisée dans le cytosol.
 d. Dans les cellules exprimant P-YFP-NES-NLS, en présence d’antiEXP, la fluo-
rescence est localisée dans le cytosol.
 e. Dans les cellules exprimant P-YFP-NES, en présence d’antiEXP, la fluores-
cence est localisée dans le cytosol.

En utilisant le système P-YFP et cellules en culture, on vous charge d’identifier les signaux
intervenant dans le transport nucléocytoplasmique éventuellement présents sur une protéine
inconnue (notée XX).
La protéine XX ne contient aucun segment hydrophobe, et on ne considérera que les signaux
NLS, NES et NRS pour expliquer les résultats obtenus.
Vous réalisez une construction génétique permettant d’exprimer la protéine XX fusionnée à
la protéine P-YFP (notée P-YFP-XX).
La construction génétique est introduite dans les cellules, les cellules sont incubées en présence
ou non des molécules inhibitrices précédemment utilisées (antiEXP et antiIMP) puis les cel-
lules sont observées en microscopie à fluorescence.
Les résultats représentatifs d’un état stable (équilibre) sont résumés dans la figure ci-dessous.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

148 Indiquez les propositions exactes :


 a. La protéine P-YFP-XX peut entrer et sortir du noyau par diffusion facilitée à
travers les canaux latéraux du pore nucléaire.
 b. D’après la figure ci-dessus, en présence de l’inhibiteur antiEXP, la protéine
P-YFP-XX est localisée dans le cytosol.
 c. D’après la figure ci-dessus en présence de l’inhibiteur antiIMP, la protéine P-
YFP-XX est localisée dans le cytosol.
 d. La protéine P-YFP-XX possède au moins un signal NLS et au moins un signal
NES.
344 Énoncés • UE 2

 e. En ce qui concerne la protéine P-YFP-XX et en absence d’inhibiteur, la vitesse


d’exportation du noyau est supérieure à la vitesse d’importation.

Exercice 2 : une maladie mitochondriale

QCM n◦ 149 à 153 : Dans une famille de trois enfants (G., V. et B.), l’un d’entre eux (B.)
présente une encéphalopathie sévère. On soupçonne l’existence d’une anomalie de produc-
tion d’ATP cellulaire chez ce patient.
L’analyse de l’ADN nucléaire et mitochondrial de ces trois enfants montre qu’ils présentent
tous la même mutation de l’ADN mitochondrial sur un gène codant une protéine de la chaı̂ne
respiratoire.
D’après concours Paris 6

149 L’ADN mitochondrial :


 a. est transcrit dans le cytoplasme.
 b. ne contient aucun des gènes des protéines mitochondriales.
 c. est localisé dans la matrice mitochondriale.
 d. est associé à la membrane externe de la mitochondrie.
 e. peut présenter une proportion variable d’ADN normal et muté.

On prélève des lymphocytes des trois enfants et de leur père. On réalise l’analyse de l’ADN
mitochondrial (ADNm) qui permet de mesurer la proportion d’ADN muté exprimé en % de
l’ADN mitochondrial total.
On mesure en parallèle la synthèse d’ATP par les mitochondries isolées à partir des lympho-
cytes du père et des trois enfants (tableau 1 ci-dessous).

Activité ATP synthase ADNm muté


(nmol/min/mg)
Père 30 0
G. 30 18
B. 10 95
V. 39 34
150 L’ADN mitochondrial (ADNm) muté chez les trois enfants :
 a. provient du père.
 b. est corrélé à une diminution sensible de la synthèse d’ATP lorsqu’il est très
majoritaire.
 c. augmente la synthèse d’ATP lorsqu’il est très majoritaire.
 d. augmente la synthèse d’ATP lorsqu’il est minoritaire.
 e. n’a pas beaucoup d’effet sur la synthèse d’ATP lorsqu’il est très minoritaire.
UE 2 • Énoncés 345

151 La synthèse d’ATP dans la mitochondrie :


 a. est réalisée par la sous unité catalytique de l’ATP synthase qui est tournée vers
l’espace intermembranaire.
 b. se produit sur la face cytosolique de la membrane externe.
 c. se produit dans l’espace intermembranaire.

UE2
 d. est réalisée par un complexe protéique, l’ATP synthase, constitué de deux sous
unité Fo et F1.
 e. utilise le gradient de protons entre la matrice et l’espace intermembranaire.

On mesure sur les mitochondries isolées des lymphocytes du père et de B. La consommation


d’oxygène et la production d’ATP en présence de différents substrats (ADP + Pi, et NADH)
et d’oligomycine (tableau 2).

Substrats Consommation d’oxygène Production d’ATP


(U/min) (nmol/min)
Père B. Père B.
ADP+Pi 0 0 0 0
ADP+Pi + NADHH +
15 15 150 70
ADP+Pi + NADHH+ + 0 0 0 0
oligomycine

152 Parmi les caractéristiques de la chaine respiratoire mitochondriale mise à profit


dans cette expérience, lesquelles sont exactes ?
 a. L’oligomycine inhibe la sous-unité Fo de l’ATP synthase donc le fonctionne-
ment de la chaine respiratoire dans son ensemble.
 b. L’ADP est le seul substrat nécessaire à la synthèse d’ATP par les mitochondries
isolées.
 c. L’oligomycine est un découplant.
 d. La consommation d’oxygène est proportionnelle au fonctionnement des com-
plexes I, III et IV.
 e. L’ATP produit dépend exclusivement du fonctionnement des complexes I, III et
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

IV.

153 Cette expérience permet de conclure que la mutation de l’ADNm observé chez
B:
 a. affecte la synthèse d’ATP sans modifier la chaine d’oxydoréduction.
 b. affecte la chaine d’oxydoréduction mitochondriale sans modifier la synthèse
d’ATP.
 c. n’affecte que le complexe I.
 d. affecte l’inhibition de la production d’ATP par l’oligomycine.
 e. n’affecte ni le complexe I ni le complexe III ni le complexe IV.
346 Énoncés • UE 2

154 D’après vos connaissances et les éléments apportés par cette expérience pour
dépister l’anomalie des mitochondries de B, laquelle (lesquelles), parmi les propositions
suivantes, est (sont) exacte(s) :
 a. La sous unité F1 n’est pas transmembranaire mais s’associe à la membrane par
l’intermédiaire de la sous unité Fo.
 b. La mutation diminue la formation du complexe Fo-F1 dans la membrane
interne.
 c. La sous unité F1 est responsable de la synthèse d’ATP, ceci explique le résultat
obtenu pour B dans la première expérience.
 d. Ce résultat permet de conclure que la mutation révèle une anomalie de locali-
sation de la sous unité F1 de l’ATP synthase.
 e. La mutation diminue le passage des protons à travers la sous unité F1.

Exercice 3 : maladie neurodégénérative et agrégats

QCM n◦ 155 à 166 : De nombreuses maladies neurodégénératives graves sont caractérisées


par la présence d’agrégats qui perturbent le fonctionnement des neurones et finalement leur
perte.
Pour combattre ce type de maladie, il est nécessaire, d’une part, d’identifier les mécanismes
à l’origine de la constitution de ces agrégats et, d’autre part, d’évaluer leur responsabilité
dans la mort neuronale.
Dans ce contexte, des chercheurs ont identifié une protéine, nommée Rha, et ils s’intéressent
aujourd’hui à son rôle potentiel dans la constitution de ces agrégats.
Pour avancer dans leurs recherches, les chercheurs utilisent une souche de souris mutantes,
modèle d’une maladie neurodégénérative humaine à agrégats.
Dans une première série d’expériences, des analyses d’immunohistochimie indirecte, ciblant
Rha, ont été menées sur dos coupes de cerveaux de souris contrôles et mutantes.
Des cellules marquées sont présentées sur la figure ci-dessous

Barre d’échelle = 10 µm.


D’après concours Paris 5
155 À quelle(s) information(s) conduisent ces résultats ?
 a. Rha est une protéine sécrétée.
 b. Rha est exprimée dans les cellules cérébrales des souris contrôles et des souris
mutantes.
 c. Rha est agrégée dans les cellules cérébrales des souris mutantes.
UE 2 • Énoncés 347

 d. Rha est exprimée uniquement dans les cellules cérébrales des souris mutantes.
 e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
La même expérience est réalisée sur des cerveaux qui ont été traités au préalable par le no-
codazole. Dans ce cas, que ce soit chez les souris contrôles et mutantes, le marquage disparaı̂t.
156 Quelle(s) hypothèse(s) peut-on raisonnablement formuler pour expliquer ces ré-

UE2
sultats ?
 a. Rha est associée aux microtubules.
 b. Rha est associée aux microfilaments d’actine.
 c. Rha est associée aux filaments intermédiaires.
 d. Rha est liée à la face externe de la membrane du réticulum endoplasmique.
 e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.

Une analyse de la structure de Rha indique que cette protéine ne possède pas de site de fixa-
tion au GTP mais peut fixer l’ATP. De plus, la présence de Rha induit un allongement des
structures auxquelles elle est associée.
157 Que pouvez-vous conclure de l’ensemble des résultats présentés jusqu’à présent,
quant à la fonction de Rha ?
 a. Rha est une MAP de stabilisation.
 b. Rha est une catastrophine.
 c. Rha est une tubuline.
 d. Rha est une myosine.
 e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
Des analyses en Westem blot, réalisées à l’aide d’un anticorps anti-Rha total (ART), sont
alors réalisées sur des extraits hyaloplasmiques de cerveaux de souris contrôles et de souris
mutantes. Les résultats sont présentés ci-dessous

L’expérimentateur a déposé la même quantité de protéines dans chacun des puits.


158 Quelle(s) information(s) suggère(nt) ces résultats ?
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. Une partie des protéines Rha subit une coupure protéolytique dans les cerveaux
des souris mutantes.
 b. Rha peut adopter une structure quatemaire dans les cerveaux des souris
mutantes.
 c. Une partie des protéines Rha perd un groupement phosphate lié par liaison co-
valente, dans les cerveaux des souris mutantes.
 d. Rha est en partie déglycosylée dans les cerveaux des souris mutantes.
 e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
Si on fait la même expérience à partir de cerveaux de souris mutantes avant que ne se
déclenche la maladie, les résultats du western blot sont identiques à ceux des cerveaux des
souris contrôles.
348 Énoncés • UE 2

159 Quelle(s) information(s) suggère(nt) ces résultats ?


 a. La coupure protéolytique de Rha ne s’effectue que quand la maladie se
déclenche.
 b. La maladie altère le compartiment cellulaire impliqué dans la glycosylation de
Rha.
 c. La maladie induit un changement de conformation de Rha qui adopte alors une
structure quaternaire.
 d. Une voie de signalisation, déclenchée au cours de la maladie, aboutit à la phos-
phorylation de Rha.
 e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.

La même expérience est réalisée sur les extraits de cerveaux de souris contrôles et mutantes
qui ont été traitées (P) ou non (T) en phase pré-symptomatique, par un inhibiteur de la phos-
phorylation. Les résultats sont présentés dans la figure ci-dessous.

T : témoin sans traitement. P : traitement à la phosphatase. L’expérimentateur a déposé la


même quantité de protéines dans chacun des puits.
160 Comment expliquer la modification de signal dans les extraits de cerveau des
souris mutantes après ce traitement ?
 a. Rha est un groupement phosphate.
 b. L’anticorps ne reconnaı̂t pas Rha quand elle est déphosphorylée.
 c. Une partie des protéines Rha est phosphorylée dans les cerveaux des souris
mutantes.
 d. Rha est sécrétée hors de la cellule.
 e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.

161 Quelle(s) information(s) amène(nt) ces résultats concernant Rha ?


 a. Rha est un groupement phosphate qui peut se fixer sur les tubulines.
 b. Rha est glycosylée dans les cerveaux des souris mutantes.
 c. La phosphorylation de Rha et sa coupure protéolytique sont deux phénomènes
liés.
 d. Rha est déphosphorylée dans les cerveaux des souris mutantes.
 e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.

Sur les mêmes extraits tissulaires, des westerns blots sont menés afin d’analyser la structure
et l’expression de plusieurs autres protéines.
UE 2 • Énoncés 349

MUT : souris mutantes ; CTRL : souris contrôles. L’expérimentateur a déposé la même quan-
tité de protéines dans chacun des puits.
162 Dans quel(s) mécanisme(s) cellulaire(s) est (sont) impliquée(s) les caspases ?
 a. Les caspases sont des kinases qui participent à la transduction du signal suite à
l’activation d’une voie de signalisation.

UE2
 b. Les caspases sont des protéases qui sont activées lors de l’apoptose.
 c. Les caspases sont des constituants du protéasome et participent à la dégradation
des protéines.
 d. Les caspases sont les effecteurs principaux de la mort cellulaire programmée.
 e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.

163 Qu’est-ce qui peut expliquer les profils d’expression observés pour les caspases
8 et 9 ?
 a. La caspase 9 est un substrat de la caspase 8.
 b. La caspase 8 est un substrat de la caspase 9.
 c. La caspase 9 est activée.
 d. La caspase 8 est activée.
 e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
164 Qu’indiquent ces résultats quant à la voie intracellulaire activée ?
 a. La voie de signalisation des MAP kinases est activée dans les cerveaux des
souris mutantes.
 b. La voie d’apoptose extrinsèque est initiée dans les cerveaux des souris
mutantes.
 c. La voie d’apoptose intrinsèque est initiée dans les cerveaux des souris mutantes.
 d. La voie du protéasome est activée dans les cerveaux des souris mutantes.
 e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.

165 Les résultats peuvent-ils expliquer le profil d’expression de Rha, tel qu’observé
dans les extraits de cerveaux des souris mutantes ?
 a. Oui, car Rha peut être glycosylée.
 b. Oui, Rha peut être un substrat de la voie des caspases.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 c. Non, il s’agit de deux phénomènes indépendants.


 d. Oui, Rha peut être dégradée par le protéasome activé
 e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
166 Existe-t-il un lien potentiel entre les résultats décrits dans les trois dernières fi-
gures ?
 a. Non, ce sont des phénomènes indépendants.
 b. Oui, la phosphorylation d’une partie des protéines Rha induit un changement
de conformation de la protéine qui est alors reconnue par une caspase active et
dégradée.
350 Énoncés • UE 2

 c. Oui, la voie de signalisation activée induit une phosphorylation d’une partie des
protéines Rha, les rendant sensibles à l’action des phosphatases.
 d. Oui, la maladie induit la sécrétion de Rha sous sa forme glycosylée.
 e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.

Exercice 4 : adhésion focale et signalisation intracellulaire


QCM n◦ 167 à 176 La migration des cellules dépend de leur capacité à se fixer à un substrat
de manière suffisamment stable pour permettre le déplacement cellulaire et suffisamment
labile pour ne pas entraver la progression.
Dans les tissus, l’adhésion cellulaire aux composants de la matrice extracellulaire se fait au
niveau de points d’adhésion focale (PAF). Ces points d’adhésion sont le site d’assemblage de
complexes d’adhésion focale qui doivent perdre leur adhérence pour permettre la migration
cellulaire.
Des chercheurs se sont intéressés aux mécanismes de perte d’adhérence et de recyclage des
composants des complexes d’adhésion focale.
Pour synchroniser la perte d’adhérence de fibroblastes en culture, ils les ont traités pendant
3 h avec du nocodazole. Pendant les 2 h qui ont suivi l’élimination du nocodazole, ils ont
observé par microscopie en immunofluorescence les cellules marquées avec un anticorps
dirigé contre la vinculine ou contre la β-tubuline.
Les résultats sont présentés sur la figure 1.

figure 1
D’après concours Lyon
167 En fonction de vos connaissances générales de biologie cellulaire et des résultats
présentés, vous pouvez à ce stade affirmer que :
 a. La vinculine est une protéine glycosylée.
 b. La β-tubuline est une GTPase.
 c. Le nocodazole inhibe la polymérisation des filaments d’actine.
 d. Le traitement prolongé au nocodazole aurait bloqué les fibroblastes à la transi-
tion G1/S du cycle cellulaire.
 e. Les microtubules sont impliquées dans la motricité de certaines cellules.
UE 2 • Énoncés 351

168 En fonction de vos connaissances générales de biologie cellulaire et des résultats


présentés sur la figure 1, vous pouvez à ce stade affirmer que :
 a. La barre en bas à droite de la figure 1 correspond à 150 µm.
 b. Les fibroblastes photographiés sur la figure 1 étaient vivants.
 c. La vinculine est une protéine du complexe d’adhésion focale.

UE2
 d. Les points blancs visibles dans les fibroblastes marqués avec l’anticorps anti-
vinculine correspondent à des PAF.
 e. Après élimination du nocodazole, les PAF se reforment à la même vitesse que
les microtubules se repolymérisent.

Les lysats des fibroblastes traités pendant 3 h avec du nocodazole puis lavés pour éliminer
le nocodazole et remis en culture pendant les temps indiqués sur la figure 2 ont été chauffés
à 95◦ C et réduits au dithioréitol (DTT). Ils ont été analysés par SDS-PAGE suivi de Western
Blot, en utilisant les anticorps dirigés contre la Focal Adhesion Kinase (FAK) contre sa forme
phosphorylée en tyrosine 397 FAK-pY397, ou contre la tubuline comme indiqué.

figure 2
169 En fonction de vos connaissances générales de biologie cellulaire et des résultats
présentés sur la figure 2, vous pouvez à ce stade affirmer que :
 a. L’anticorps anti-tubuline reconnaı̂t préférentiellement la tubuline polymérisée.
 b. La bande marquée par l’anticorps anti-tubuline correspond à des dimères d’αβ-
tubuline.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 c. Le marquage de la tubuline sert à confirmer la charge équitable en lysat des


différents puits du gel.
 d. La protéine FAK subit une déphosphorylation transitoire après l’élimination du
nocodazole.
 e. La présence de points d’adhésion focale s’accompagne de la phosphorylation
de FAK.
352 Énoncés • UE 2

Les chercheurs ont voulu savoir si la reformation des PAF après la repolymérisation des mi-
crotubules nécessitait l’endocytose des intégrines.
Ils sont mesuré au cours du temps qui a suivi l’élimination de nocodazole, le niveau d’ex-
pression de l’intégrine α5 (qui fait partie des PAF) :
(1) à la surface des fibroblastes par cytométrie de flux. Les chiffres renseignent sur la valeur
de p dans la comparaison statistique des colonnes indiquées (figure 3A) :
(2) dans les lysats cellulaires par SDS-PAGE suivie de Western Blot révélé avec les anticorps
indiqués (figure 3B).

figure 3
170 En fonction de vos connaissances générales de biologie cellulaire et des résultats
présentés sur la figure 3, vous pouvez à ce stade affirmer que :
 a. L’intégrine α5 est détruite dans les fibroblastes 60 minutes après l’arrêt de trai-
tement au nocodazole.
 b. L’intégrine α5 est resynthétisée dans les fibroblastes 90 minutes après l’arrêt de
traitement au nocodazole.
 c. L’intégrine α5 s’accumule à l’intérieur des fibroblastes après l’arrêt de traite-
ment au nocodazole.
 d. L’augmentation de l’expression en surface de l’intégrine α5 correspond à son
recyclage en surface des fibroblastes après 90 min d’élimination du nocodazole.
 e. 1 mole de vinculine pèse 150 kg.
UE 2 • Énoncés 353

Pour expliquer les résultats de la figure 3, les chercheurs ont analysé par microscopie à fluo-
rescence 60 min et 120 min après élimination du nocodazole les mêmes fibroblastes expri-
mant une forme de l’intégrine α5 couplée à la GFP et marqués avec un anticorps anti-Rab11
couplé à la phycoérythrine comme renseigné sur la figure 4.
Rab11 est recrutée au niveau des endosomes de recyclage.

UE2
figure 4
171 En fonction de vos connaissances générales de biologie cellulaire et des résultats
présentés sur la figure 4, vous pouvez à ce stade affirmer que :
 a. La protéine Rab11 est une GTPase monomérique impliquée dans le trafic des
vésicules intracellulaires.
 b. La protéine Rab11 est une protéine effectrice.
 c. Les protéines Rab inactives sont associées au GTP.
 d. Les protéines Rab sont essentielles pour la signalisation des récepteurs à 7
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

régions transmembranaires.
 e. Les protéines Rab sont des kinases.

172 En fonction de vos connaissances générales de biologie cellulaire et des résultats


présentés sur la figure 4, vous pouvez à ce stade affirmer que :
 a. Le recrutement de Rab11 sur les membranes vésiculaires dépend de protéines
GEF spécifiques qui l’activent.
 b. La région indiquée par les flèches blanches sur le fibroblaste examiné à 60 min
correspond au noyau cellulaire.
 c. 60 min après l’élimination du nocodazole les intégrines α5 sont accumulées
dans le cytoplasme.
354 Énoncés • UE 2

 d. La localisation subcellulaire des protéines couplées à la GFP peut se réaliser


par vidéomicroscopie sur des cellules vivantes.
 e. Dans les cellules examinées à 120 min, les intégrines α5 ont été digérées dans
les lysosomes.

Pour démontrer l’importance de Rab11 dans le réassemblage des PAF et le trafic des
intégrines α5, les chercheurs ont analysé l’effet de la transfection d’un siRNA contrôle (NC)
ou spécifique de Rab11a/b sur :
(1) le nombre de PAF par cellule 60 min et 120 min après l’élimination du nocodazole (figure
5A) ;
(2) le niveau d’expression de l’α5-intégrine en surface des fibroblastes à 60 min (figure 5B).

figure 5
173 En fonction de vos connaissances générales de biologie cellulaire et d
 a. Les siRNA sont des petits ARN simple brin introduits dans les cellules pour
inhiber la traduction des ARN messagers qu’ils ciblent.
 b. Les protéines Rab11 sont impliquées dans la formation et le trafic des endo-
somes de recyclage.
 c. Les endosomes de recyclage sont indispensables pour le désassemblage des
PAF.
 d. Rab11a/b sont impliquées dans le recyclage de l’α5-intégrine à la membrane
plasmique.
 e. Il existe une corrélation entre l’expression en surface de l’α5-intégrine et la
formation de PAF.
UE 2 • Énoncés 355

Les chercheurs ont observé que les kinases Src et FAK s’accumulaient dans les endosomes
de recyclage après 60 min et étaient co-localisées avec les PAF après 120 min d’élimination
du nocodazole (résultats non présentés).
Ils ont traité des fibroblastes après l’élimination du nocodazole pendant 60 min ou 120 min
avec un contrôle (DMSO), avec un inhibiteur sélectif de Src (PP2) ou de FAK (PF228).
Ils ont analysé les cellules par microscopie en fluorescence après les avoir marquées avec

UE2
un anticorps anti-vinculine couplé à un fluorochrome (figure 6A) et ils ont quantifié les PAF
(figure 6B).

figure 6
174 En fonction de vos connaissances générales de biologie cellulaire et des résultats
présentés sur la figure 6, vous pouvez à ce stade affirmer que :
 a. La protéine Src est une kinase membranaire.
 b. L’action d’une kinase modifie le point isoélectrique d’une protéine.
 c. Les kinases n’agissent que sur les protéines.
 d. Src est indispensable pour le désassemblage des PAF.
 e. FAK est indispensable pour la reformation des PAF.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
356 Énoncés • UE 2

Les chercheurs ont ensuite établi que Src et FAK étaient toutes les deux indispensables pour
le recyclage de l’intégrine α5 à la membrane plasmique, mais que seule FAK était requise
pour le réassemblage des PAF.
Ils ont analysé 90 min après élimination du nocodazole l’adhérence sur une boı̂te de culture
couverte de fibronectine (FN), à deux concentrations différentes, des fibroblastes traités avec
le solvant (DMSO) ou avec l’inhibiteur de FAK, PF228 seul ou en présence de Mn2+ qui
active artificiellement les intégrines (figure 7).

figure 7
175 En fonction de vos connaissances générales de biologie cellulaire et des résultats
présentés sur la figure 7, vous pouvez à ce stade affirmer que :
 a. La structure secondaire des intégrines comporte au moins une hélice α com-
posée d’au moins 20 acides aminés à chaı̂ne latérale hydrophobe.
 b. Les intégrines forment des dimères à la surface des cellules.
 c. Les intégrines se fixent aux protéines fibreuse de la matrice extracellulaire.
 d. Les intégrines interagissent avec le cytosquelette.
 e. Le Mn2+ modifie la conformation des intégrines.
176 En fonction de vos connaissances générales de biologie cellulaire et des résultats
présentés sur la figure 7, vous pouvez à ce stade affirmer que :
 a. Les intégrines fonctionnent comme des récepteurs.
 b. Les signaux de survie cellulaire bloquent les voies de l’apoptose.
 c. Bcl2 est un inhibiteur de la voie intrinsèque de l’apoptose.
 d. La kinase FAK est nécessaire pour l’activation des intégrines recyclées à la
membrane.
 e. p53 est un facteur qui augmente la transcription de Cycline Kinase Inhibitors
(comme p16, p21) et favorise ainsi la prolifération cellulaire.
UE 2 • Énoncés 357

2. Histologie
Méthodes d’étude des cellules et des tissus
Préparation des échantillons

UE2
177 Parmi les techniques suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) nécessaire(s) pour
l’ obtention de populations cellulaires à partir d’un prélèvement tissulaire ?
 a. Dissociation à l’aide d’enzymes protéolytiques.
 b. Adhérence à un support.
 c. Centrifugation à très grande vitesse.
 d. Utilisation nécessaire d’un cytomètre-trieur.
 e. Patch-clamp.
D’après concours Lille

178 Concernant les méthodes pour la microscopie électronique :


 a. La fixation se fait habituellement dans l’oxyde de propylène.
 b. Le tétroxide d’osmium sert de post-fixateur.
 c. Les coupes ultrafines ont environ 80 nm d’épaisseur.
 d. Les coupes ultrafines sont déposées sur des lames d’acétate d’uranyle.
 e. Les coupes ultrafines sont examinées à l’aide d’un microscope à UV.
D’après concours Paris 12

179 Concernant les colorations histochimiques classiques :


 a. L’éosine colore les structures basiques en rose/rouge.
 b. La coloration  APS  (acide périodique et réactif de Schiff) est spécifique des
protéines.
 c. La réaction nucléale de Feulgen repose sur l’utilisation d’anticorps couplés à
un fluorochrome.
 d. L’hématoxyline colore les noyaux en bleu/noir.
 e. Le trichrome de Masson associe un colorant nucléaire, un colorant cytoplas-
mique et un colorant spécifique du collagène.
D’après concours Limoges

180 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


 a. Sur un homogénat tissulaire, on détecte les cellules qui expriment
spécifiquement une protéine.
 b. Les protéines sont séparées notamment grâce à leur taille.
 c. La charge électrique des protéines est évaluée en Dalton.
 d. Grâce à une sonde d’hybridation spécifique, les protéines de petits poids
moléculaires seront détectées.
 e. En électrophorèse bidimensionnelle, on peut utiliser la spectrométrie de masse
pour identifier les protéines exprimées.
D’après concours Limoges
358 Énoncés • UE 2

181 On met en culture quelques fibroblastes dans une boite de Pétri. Quelles sont les
deux propositions exactes ?
 a. Grâce au microscope à contraste de phase, on peut suivre leur multiplication.
 b. Si on les fixe et les marque par des anticorps anti-tubuline, on peut mettre en
évidence les fibres de stress.
 c. Si on les fixe et les marque par des anticorps anti-cadhérines, on peut mettre en
évidence les points focaux.
 d. Si on les fixe et les marque par des anticorps anti-actine, on verra que l’actine
est en concentration importante dans le lamellipode des cellules qui étaient en
déplacement.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

182 Concernant la préparation des tissus destinés à une étude histologique :


 a. La fixation conserve les structures dans un état morphologique proche de celui
du vivant.
 b. La fixation met en jeu uniquement des aldéhydes.
 c. Les aldéhydes créent des ponts entre les protéines.
 d. Les tissus inclus en paraffine ne nécessitent pas de fixation.
 e. Les tissus fixés par les aldéhydes sont notamment protégés de la putréfaction.
D’après concours Lille

183 Concernant les techniques d’immunohistochimie indirecte :


 a. Elles mettent en jeu des anticorps.
 b. La révélation du marquage peut mettre en jeu une enzyme.
 c. L’anticorps primaire est spécifiquement dirigé contre les immunoglobulines de
l’animal chez lequel a été produit l’anticorps secondaire.
 d. L’anticorps secondaire est dirigé spécifiquement contre le composé devant être
mis en évidence sur la coupe de tissu.
 e. L’immunohistochimie indirecte est toujours beaucoup moins sensible que l’im-
munohistochimie directe pour détecter un composé.
D’après concours Lille

184 Concernant les méthodes de l’hybridation in situ :


 a. Elles sont souvent utilisées sur broyat de tissu.
 b. Elles permettent de détecter des séquences protéiques.
 c. Elles permettent de détecter des isotopes radioactifs.
 d. Elles peuvent permettre une étude semi-quantitative.
 e. Le FISH utilise une sonde froide.
D’après concours Paris 12
UE 2 • Énoncés 359

Microscopies photonique et électronique

185 Concernant les techniques de visualisation en biologie cellulaire :


 a. Une cellule vivante peut être visualisée en microscopie optique ou en micro-
scopie électronique à transmission.
 b. Un anticorps marqué par un fluochrome peut permettre de localiser une protéine

UE2
dans une cellule, en microscopie électronique à transmission, mais pas en mi-
croscopie électronique à balayage.
 c. Pour localiser une hydrolase lysosomale en microscopie électronique, on peut
utiliser un anticorps spécifique marqué par une enzyme.
 d. En microscopie confocale comme en microscopie biphonique, on peut montrer
que deux protéines sont co-localisées dans une même cellule.
 e. La microscopie à force atomique permet d’observer des molécules en solution
sous leur forme active.
D’après concours Toulouse

186 La microscopie à contraste de phase :


 a. Permet d’observer des cellules en culture vivantes.
 b. Permet d’observer simultanément plusieurs marquages fluorescents.
 c. Permet d’observer des structures dont la dimension est de l’ordre du nanomètre.
 d. Est utilisée pour accentuer le contraste d’échantillons non colorés.
 e. Fonctionne grâce à un faisceau d’électrons.
D’après concours Limoges

187 En microscopie électronique, l’étude de la biologie d’une tunique de l’œil, la


sclérotique, peut être abordée par des techniques histologiques. En fonction de vos
connaissances générales en histologie et des techniques de cultures cellulaires in vitro
en particulier, vous pouvez affirmer que les techniques de préparation peuvent corres-
pondre à l’utilisation :
 a. D’une solution tamponnée de 4 % p-formaldéhyde et 0, 5 % glutaraldéhyde.
 b. D’un rinçage de la solution fixatrice par un tampon de lavage cacodylate de
sodium 0, 1 M pH 7, 2 − 7, 4.
 c. D’une coloration à l’Hématéine pour la recherche de noyaux très irréguliers
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

(anisocaryose) en dehors de toute pathologie.


 d. D’une inclusion en résine Epoxy pour l’obtention de coupes fines (0, 5 − 1 mi-
cron) à l’aide d’un cryo-ultramicrotome.
 e. D’une inclusion en résine Epoxy pour l’obtention de coupes ultrafines (50-
100 nm) pour la recherche d’une contamination bactérienne après contraste par
l’acide phosphotungstique.
D’après concours Lyon

Techniques spéciales

188 La cytométrie en flux :


 a. Étudie des cellules isolées.
360 Énoncés • UE 2

 b. Nécessite une fixation préalable au glutaraldéhyde.


 c. Permet de caractériser rapidement un grand nombre de cellules.
 d. Est utilisée en routine pour déterminer les sous-populations lymphocytaires.
 e. Fournit des images cellulaires de meilleure qualité que le microscope photo-
nique.
D’après concours Brest

189 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


 a. Un transfert d’énergie non radiatif se fait sans émission de lumière.
 b. Le FRET nécessite que le spectre d’absorption du donneur recouvre le spectre
d’émission de l’accepteur.
 c. La technique de FRET intermoléculaire peut être utilisée pour étudier des in-
teractions entre différentes protéines.
 d. La technique appelée  perte de fluorescence pendant le photoblanchi-
ment  consiste à irradier en permanence une région de la cellule et d’observer
la fluorescence d’une autre région.
 e. Le pouvoir de résolution pour un objet observé à l’aide d’une lumière dans le
visible est de 2 nm.
D’après concours Nice

190 À propos de la technique de patch clamp :


 a. Tout type d’électrodes peut être utilisé.
 b. On mesure le potentiel membranaire après activation spécifique d’un canal.
 c. Elle mesure des flux ioniques au niveau des canaux membranaires.
 d. La préparation cellulaire est placée dans l’eau pure.
 e. Le patch est un morceau de membrane détachée.
D’après concours Paris 11

191 La viabilité des cellules est étudiée. On peut affirmer que :


 a. Une coloration vitale colore les cellules vivantes.
 b. L’annexine V-FITC marque les cellules en nécrose.
 c. L’annexine V-FITC marque les cellules en apoptose.
 d. Les mitochondries restent fonctionnelles pendant l’apoptose.
 e. Aucune de ces réponses n’est juste.
D’après concours Paris 5

Tissu épithélial
Épithélium de revêtement

192 Concernant les épithéliums de revêtement


 a. Ils ne reposent jamais sur une membrane basale.
UE 2 • Énoncés 361

 b. Ils sont toujours constitués d’une seule et unique assise cellulaire.


 c. L’épithélium de la trompe utérine est cilié.
 d. L’épithélium intestinal est de type pavimenteux.
 e. L’urothélium est un épithélium cubique simple.
D’après concours Paris 5

UE2
193 Concernant les cils vibratiles des cellules épithéliales :
 a. Ils provoquent un déplacement du mucus qui recouvre le pôle apical des cellules
épithéliales ciliées.
 b. Leur longueur est inférieure à celle des microtubules.
 c. L’axonème comporte neuf doublets périphériques de microtubules.
 d. Les fibres rayonnantes sont composées de protéines de la famille RSP.
 e. Le corpuscule basal comporte une paire centrale de microtubules.
D’après concours Lille

194 Concernant les tissus épithéliaux :


 a. Le plateau strié apical d’une cellule épithéliale lui permet d’augmenter ses ca-
pacités d’absorption.
 b. Les stéréocils sont des structures contractiles.
 c. Une cellule ciliée est en général aplatie.
 d. Des cils sont présents au pôle apical des cellules qui absorbent.
 e. Les stéréocils et les cils ont la même fonction.
D’après concours Nantes

195 Concernant les tissus épithéliaux :


 a. La colchicine inhibe la formation des microtubules.
 b. La phosphorylation des lamines permet la fragmentation de l’enveloppe
nucléaire lors de la mitose.
 c. La vimentine est mise en évidence dans les cellules d’origine mésoblastique.
 d. La vimentine est mise en évidence dans les cellules musculaires.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 e. Dans les cellules épithéliales, les filaments de kératine contribuent au soutien


de l’enveloppe nucléaire.
D’après concours Nantes

196 Quelles sont les 2 propositions exactes ? Au niveau d’un épithélium simple cylin-
drique, on peut mettre en évidence par immunocytochimie :
 a. Les occludines des jonctions serrées.
 b. Les cytokératines spécifiques du phénomène de kératinisation.
 c. Le collagène II de la lame basale.
 d. Les cadhérines des jonctions adhérentes.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
362 Énoncés • UE 2

197 Les jonctions adhérentes ont les caractéristiques suivantes :


 a. Permettent l’attachement d’une cellule à la matrice extracellulaire ou d’une cel-
lule à une autre cellule.
 b. Solidarisent les microvillosités du pôle apical des cellules épithéliales.
 c. Permettent le passage de petits peptides et d’ions de cellule à cellule.
 d. Imperméabilisent l’épithélium cutané.
 e. Autre réponse.
D’après concours Paris 7

198 Concernant les jonctions :


 a. Les cadhérines sont des protéines membranaires dont l’activité dépend du cal-
cium et de leur fixation à des cadhérines du même type.
 b. Les caténines alpha et béta jouent un rôle déterminant dans le développement
des tissus au cours de l’organogénèse.
 c. Le complexe protéique de la plaque d’attachement peut interagir avec les mi-
crofilaments d’actine.
 d. Les hémidesmosomes adhèrent à la membrane basale grâce aux intégrines qui
activent les filaments d’actine.
 e. Autre réponse.
D’après concours Paris 7

199 Concernant une jonction communicante entre deux cellules épithéliales :


 a. Les ZO1 et ZO2 sont intracytoplasmiques.
 b. Les connexines des cellules adjacentes se reconnaissent par leur extrémité
N-terminale.
 c. La phosphorylation des connexines permet à une cellule de fermer le connexon
correspondant.
 d. Les membranes cellulaires sont parallèles entre elles et distantes de3 nm.
 e. Les filaments d’actine interagissent avec la fodrine.
D’après concours Lille

200 Concernant les intégrines :


 a. Les intégrines sont des hétérodimères.
 b. Les intégrines sont toujours des molécules hétérophiles.
 c. Les cellules épithéliales possèdent des intégrines α4β6.
 d. Les lymphocytes expriment les mêmes intégrines que les cellules épithéliales.
 e. Les leucocytes sont porteurs d’une intégrine possédant une sous-unité β2.
D’après concours Nantes

201 Concernant l’épithélium de revêtement de l’intestin grêle :


 a. Il repose sur une intima.
 b. Il comporte des cellules ciliées.
UE 2 • Énoncés 363

 c. Il comporte des cellules calciformes.


 d. Il comporte des cellules neuroendocrines.
 e. Il est pseudostratifié.
D’après concours Paris 12

202 Concernant les microvillosités :

UE2
 a. Ce sont des expansions cytoplasmiques digitiformes.
 b. Elles sont animées de mouvements pendulaires.
 c. Elles contiennent des filaments d’actine parallèles entre eux.
 d. Elles prennent l’aspect de bordure en brosse dans les cellules du tube contourné
proximal du rein.
 e. Dans le plateau strié de l’entérocyte, elles sont très nombreuses et de longueur
régulière.
D’après concours Paris Diderot

203 La muqueuse intestinale :


 a. Le sommet des villosités correspond à la zone germinative de l’épithélium.
 b. Les entérocytes sont liés entre eux par des cadres épicellulaires.
 c. Les microvillosités des entérocytes favorisent les mécanismes d’absorption.
 d. L’épithélium de revêtement contient des cellules glandulaires endocrines.
 e. Le chorion n’est pas vascularisé.
D’après concours Paris 5

204 L’épithélium urinaire comporte :


 a. des cellules ciliées.
 b. des cellules caliciformes.
 c. des cellules basales de remplacement.
 d. des cellules binucléées.
 e. des cellules pavimenteuses.
D’après concours Paris 11
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

205 Concernant les épithéliums urinaires :


 a. Les cellules y sont jointives.
 b. On n’y observe pas de moyens d’union intercellulaire.
 c. Les cellules en raquette sont capables de se déformer.
 d. Les cellules superficielles contiennent de la kératine molle.
 e. Ils correspondent à une fonction de glissement.
D’après concours Paris 5
364 Énoncés • UE 2

206 Sur la photo, on observe :

 a. une couche granuleuse.


 b. une couche germinative.
 c. une couche cornée.
 d. une couche chondrogène.
 e. une nappe glandulaire.
D’après concours Paris 11

207 Quelle est la proposition exacte ? Les hémidesmosomes présents au pôle basal
des cellules basales de l’épiderme :
 a. Ont pour rôle de fixer l’épithélium sur la lame basale.
 b. Sont un lieu de fixation de filaments de desmine.
 c. Comportent des cadhérines.
 d. Adhèrent directement au collagène IV.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

208 Concernant l’épiderme :


 a. C’est le tissu le plus superficiel de la peau.
 b. C’est un épithélium stratifié.
 c. Le type cellulaire majoritaire est le kératinocyte.
 d. Il forme avec son tissu purement conjonctif sous-jacent une muqueuse.
 e. Ses cellules souches sont situées juste en dessous de la couche cornée.
D’après concours Dijon

209 Les cellules ciliées de l’épithélium respiratoire :


 a. Sont reliées à la membrane basale par des hémidesmosomes.
 b. Sécrètent des mucines.
 c. Présentent environ deux cents cils à leur pôle apical.
 d. Établissent entre elles des complexes de jonctions.
 e. Établissent entre elles des jonctions communicantes.
D’après concours Paris 6
UE 2 • Énoncés 365

Épithélium glandulaire

210 Concernant les épithéliums glandulaires :


 a. Les fonctions exocrine et endocrine du pancréas sont assurées par des cellules
différentes.
 b.

UE2
Les spongiocytes sécrètent des hormones stéroı̈des.
 c. Les hormones stéroı̈des ne sont pas stockées sous forme active.
 d. Les catécholamines sont stockées sous forme active.
 e. Les glandes sébacées sont holocrines.
D’après concours Paris 12

211 Concernant les cellules épithéliales glandulaires :


 a. Leur produit de sécrétion est exclusivement protéique.
 b. La membrane plasmique des cellules endocrines est directement au contact des
capillaires sanguins.
 c. Les cellules mucosécrétantes sont caractérisées par de volumineuses vacuoles
de sécrétion.
 d. Le mode de sécrétion apocrine est défini par la libération du produit de sécrétion
avec un fragment de la cellule glandulaire.
 e. La cellule caliciforme s’observe au sein d’acini muqueux.
D’après concours Caen

212 Les cellules séreuses sont caractérisées par :


 a. De volumineux grains clairs en microscopie électronique à transmission.
 b. Un réticulum endoplasmique granuleux dilaté.
 c. La présence de complexes de jonction.
 d. Des phénomènes d’exocytose.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

213 Les glandes exocrines :


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. comportent généralement une portion sécrétrice et un canal excréteur.


 b. sont associées à un tissu conjonctif richement vascularisé.
 c. ne sécrètent que des protéines ou du mucus.
 d. peuvent faire partie d’un épithélium de revêtement.
 e. sont toujours des glandes mérocrines.
D’après concours Paris 6

214 Concernant les glandes endocrines :


 a. Elles ne sont pas vascularisées.
 b. Dans les glandes endocrines d’architecture trabéculaire, les cellules épithéliales
endocrines ne sont jamais jointives.
366 Énoncés • UE 2

 c. La glande thyroı̈de contient des canaux excréteurs brodés par un revêtement


prismatique simple.
 d. Les follicules de la glande thyroı̈de se caractérisent, entre autres, par la possi-
bilité d’un stockage extra-cellulaire du précurseur hormonal synthétisé par les
thyréocytes.
 e. Certaines glandes peuvent être mixtes, à la fois endocrines et exocrines.
D’après concours Paris 5

215 La cellule glandulaire des alvéoles de la glande mammaire au cours de la lacta-


tion :
 a. Synthétise des lipides.
 b. Forme, à partir de l’appareil de Golgi, des grains de sécrétion.
 c. Sécrète les lipides par exocytose.
 d. Sécrète des protéines par exocytose.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

216 La médullosurrénale :
 a. Représente la partie périphérique de la glande surrénale.
 b. Fait partie du système nerveux sympathique.
 c. Synthétise et libère uniquement l’adrénaline.
 d. Permet à l’adrénaline d’agir sur des tissus et organes non nécessairement in-
nervés par les terminaisons nerveuses adrénergiques.
 e. Est stimulée par des terminaisons nerveuses libérant de la noradrénaline.
D’après concours Paris 5

217 Les glandes sébacéees.


 a. Sont des glandes holocrines.
 b. Sécrètent du sébum.
 c. Sont des glandes amphicrines.
 d. Sont des glandes séro-muqueuses.
 e. Sont des glandes tubuleuses simples.
D’après concours Tours

218 Concernant les cellules épithéliales glandulaires :


 a. Leur produit de sécrétion est exclusivement protéique.
 b. La membrane plasmique des cellules endocrines est directement au contact des
capillaires sanguins.
 c. Les cellules mucosécrétantes sont caractérisées par de volumineuses vacuoles
de sécrétion.
 d. Le mode de sécrétion apocrine est défini par la libération du produit de sécrétion
avec un fragment de la cellule glandulaire.
 e. La cellule caliciforme s’observe au sein d’acini muqueux.
D’après concours Lille
UE 2 • Énoncés 367

219 Concernant la figure 2 ci-dessous :

UE2
figure 2

 a. On observe un épithélium pluristratifié.


 b. On observe un épithélium glandulaire.
 c. La technique réalisée a utilisé la coloration de l’orcéine.
 d. La technique réalisée a utilisé une réaction histo-enzymatique.
 e. La flèche montre un noyau.
D’après concours Paris 12

220 Concernant le pancréas :


 a. C’est une glande mixte, endocrine et exocrine.
 b. Tous les acini exocrines sont de type séreux.
 c. Les acini sont tous entourés par une membrane basale.
 d. Les cellules acineuses exocrines excrètent de l’insuline et du glucagon.
 e. Les ı̂lots de Langerhans sont richement vascularisés.
D’après concours Paris 5
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

Tissu conjonctif
Tissus conjonctifs gélifiés

221 Concernant la lame basale :


 a. Les molécules de collagène IV constituent un réseau à larges mailles.
 b. L’entactine établit la liaison entre le collagène IV et la laminine.
 c. Des molécules d’intégrine sont concentrées au niveau de points focaux.
 d. Des cadhérines attachent les hémidesmosomes de l’épiderme sur la lame basale.
 e. La laminine fixe des protéoglycanes, le perlecan par exemple.
D’après concours Lille
368 Énoncés • UE 2

222 Concernant la matrice extracellulaire des tissus conjonctifs :


 a. Les fibres d’élaunine correspondent à des fibres élastiques immatures.
 b. Les fibres de collagène sont mieux vues sur les colorations trichromiques (tri-
chrome de Masson ou de Gomori).
 c. Les fibres de réticuline correspondent à un collagène de type IV
 d. Chacune des chaı̂nes alpha formant le collagène est codée par le même gène.
 e. Les fibres de réticuline sont classiquement mises en évidence par des coloration
à base de sels d’argent.
D’après concours Lille Catho

223 Concernant les cellules des tissus conjonctifs :


 a. Aucune n’élabore la matrice extracellulaire.
 b. Les adipocytes de la graisse brune sont abondants dans la moelle osseuse de
l’adulte.
 c. Le cytoplasme des adipocytes de la graisse blanche contient une seule et vaste
enclave de lipides.
 d. Les enclaves de lipides des adipocytes de la graisse blanche ne sont pas limités
par une membrane.
 e. Des mitochondries s’interposent entre les enclaves de lipides d’un adipocyte de
la graisse brune.
D’après concours Lille

224 Concernant la matrice extracellulaire :


 a. Les fibres d’élaunine correspondent aux fibres élastiques immatures.
 b. L’alpha 1 antitrypsine a un rôle protecteur pour les fibres élastiques du poumon.
 c. Le collagène de type III est caractéristique de la moelle hématopoı̈étique.
 d. La quantité d’acide hyaluronique augmente dans le derme avec l’âge.
 e. La gelée de Wharton est le constituant majeur du stroma cornéen.
D’après concours Lille Catho

225 Le tissu conjonctif dense est présent dans :


 a. Le périoste.
 b. Le chorion des muqueuses des voies génitales.
 c. Le derme profond.
 d. Les aponévroses.
 e. Le stroma de la cornée.
D’après concours Paris 6

226 Certains tissus sont dépourvus de capillaires sanguins ; le(s)quel(s) :


 a. L’endonèvre.
 b. L’endothélium.
UE 2 • Énoncés 369

 c. L’endomètre.
 d. Le mésothélium.
 e. L’endoste.
D’après concours Dijon

227 Les adipocytes blancs :

UE2
 a. Sont spécialisés dans la thermogénèse.
 b. Ont dans leur cytoplasme des multiples gouttelettes lipidiques.
 c. Sont présents dans le tissu conjonctif, uniquement sous forme de lobules
adipeux.
 d. Stockent des triglycérides provenant de la circulation sanguine.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

228 Les adipocytes blancs :


 a. Forment un syncytium grâce à des nexus.
 b. Peuvent synthétiser des lipides à partir de glucose.
 c. Ont une fonction endocrine.
 d. Sont responsables de la production de chaleur dans les tissus conjonctifs.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

229 Concernant la figure 3 ci-dessous :


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

figure 3

 a. On peut observer une ou des cellules de la population cellulaire libre.


 b. On peut observer un ou des chondrocytes.
 c. On peut observer un ou des adipocytes.
 d. On peut observer un ou des fibroblastes.
 e. On peut observer une ou des cellule(s) de Schwann.
D’après concours Paris 12
370 Énoncés • UE 2

Tissus conjonctifs solides

230 Concernant le cartilage :


 a. Sa matrice est riche en glycosaminoglycanes.
 b. Il est entouré par un tissu conjonctif fibreux dense nommé périoste.
 c. Le ligament jaune est formé de cartilage élastique.
 d. Les mutations du collagène II peuvent être à l’origine de chondrodysplasies.
 e. Les chondrocytes hyperplasiques du cartilage de croissance sont riches en phos-
phatases alcalines.
D’après concours Paris 12

231 Parmi les types cellulaires suivants, indiquer celui(ceux) qui est (sont) préent(s)
dans le tissu cartilagineux :
 a. adipocyte  b. chondrocyte  c. fibroblaste
 d. ostéoblaste  e. synoviocyte
D’après concours Paris 12

232 Propositions relatives au cartilage :


 a. Le cartilage de l’épiglotte est de type hyalin.
 b. Les fibres présentes dans le cartilage articulaire sont principalement des fibres
de cartilage de type II.
 c. La matrice extracellulaire est moins hydratée que celle du tissu conjonctif
conjonctivo-vasculaire.
 d. Pour aller du sang présent dans les vaisseaux du périchondre jusqu’au chondro-
blaste, il faut traverser au moins 2 lames basales.
 e. Les chondrones sont délimités par des faisceaux de fibres de collagène de type
II.
D’après concours Montpellier 1

233 Quelle est la proposition fausse ? L’examen en microscopie électronique du car-


tilage hyalin permet de visualiser :
 a. Le noyau des chondrocytes.
 b. Les fibrilles de collagène.
 c. Les microtubules cytoplasmiques dans les chondrocytes.
 d. Les capillaires dans la matrice extracellulaire.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

234 Concernant les cartilages articulaires :


 a. Ils sont très vascularisés.
 b. Ils se renouvellent par apposition.
 c. Ils sont aussi appelés cartilages de conjugaison.
UE 2 • Énoncés 371

 d. Ils sont de type hyalin.


 e. Ils sont riches en chondroı̈tine sulfate.
D’après concours Paris 6

235 Les tendons :


 a. Relient les pièces osseuses aux muscles squelettiques.

UE2
 b. Sont bien vascularisés.
 c. Renferment des tendinocytes avec des expansions aliformes.
 d. Sont limités extérieurement par le péritendinum formé de tissu conjonctif lâche.
 e. Font partie des tissus conjonctifs pluritendus.
D’après concours Brest

236 Dans un tendon, on trouve les éléments suivants :


 a. Des artérioles dans les faisceaux tendineux.
 b. Des ténocytes.
 c. Des fibroblastes.
 d. Des fibrilles de collagène I.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

237 Quelles sont les deux propositions exactes ? Dans un tissu conjonctif dense unitendu
à prédominance collagénique, tel le tendon :
 a. Les molécules de procollagène I sont synthétisées par les ténocytes.
 b. L’assemblage des molécules de collagène en fibrilles se fait dans l’espace
extracellulaire.
 c. L’enzyme lysyl-oxydase intervient dans l’appareil de Golgi du ténocyte pour
auto-assembler les molécules de procollagène.
 d. On observe de nombreuses cellules provenant de la circulation sanguine.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

238 Quels sont, parmi les éléments suivants, celui ou ceux qui sont impliqués dans les
fonctions de résorption de la fraction minérale de la matrice extracellulaire de l’os ?
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

1 : Phosphatase alcaline
2 : Cathepsine
3 : Anhydrase carbonique
4 : Hydrolase
5 : Catalase
6 : Enzymes lysosomiaux
Indiquez la bonne association de propositions exactes :
 a. 3, 4  b. 1  c. 3, 4, 6  d. 3  e. 2, 4, 5, 6
D’après concours Nice
372 Énoncés • UE 2

239 Parmi les étapes suivantes de la minéralisation de la substance fondamentale,


quelles sont celles qui se déroulent en dehors de l’ostéoblaste :
 a. Fixation des particules micellaires sur les sites de nucléation.
 b. Stockage d’ions calcium et phosphate.
 c. Formation de particules micellaires.
 d. Grossissement du cristal de phosphate tricalcique par apposition.
 e. Précipitation des ions phosphate et calcium.
D’après concours Paris 7

240 Concernant les tissus osseux :


 a. Les cellules bordantes sont des ostéocytes au repos.
 b. Les ostéocytes possèdent des cils utilisés comme mécanorécepteurs.
 c. Les ostéocytes sont riches en mitochondries.
 d. Pour résorber, un ostéoclaste doit développer une bordure en brosse.
 e. Les ostéoblastes et les ostéoclastes communiquent par l’intermédiaire des des-
mosomes.
D’après concours Nantes

241 Concernant le tissu osseux :


 a. Les ostéones s’observent dans l’os compact.
 b. Les ostéones sont constituées de lamelles osseuses concentriques.
 c. Un système de Havers est constitué de 4 à 20 ostéones.
 d. Chez le fœtus, l’os est non-lamellaire.
 e. L’os spongieux est dépourvu d’ostéoplastes.
D’après concours Paris 12

242 Concernant le tissu osseux :


 a. Le tissu osseux d’un os long est essentiellement lamellaire chez l’adulte.
 b. L’ostéoporose peut apparaı̂tre à la ménopause du fait de la chute de la produc-
tion d’estrogènes.
 c. La vitamine D favorise l’ostéogenèse.
 d. La parathormone stimule l’ostéoclasie en se fixant sur des récepteurs situés sur
les ostéoclastes.
 e. La calcitonine est hypercalcémiante.
D’après concours Lille
UE 2 • Énoncés 373

243 Concernant les processus d’ossification des os longs :


 a. La virole périchondrale est à l’origine de la corticale des os longs.
 b. Le cartilage de conjugaison siège dans les épiphyses des os longs.
 c. Les hormones sexuelles favorisent l’ossification des cartilages de conjugaison.
 d. Une carence en vitamine D provoque une déformation des cartilages de

UE2
conjugaison.
 e. Les cartilages de conjugaison permettent la croissance en épaisseur des os
longs.
D’après concours Université catholique de Lille

244 Quelles sont les 2 propositions fausses ?


Lors de l’ostéolyse, les ostéoclastes :
 a. Se forment par fusion de précurseurs.
 b. Adhèrent à la bordure d’ostéoı̈de de l’os à lyser.
 c. Se forment lorsque l’ostéoblaste a sécrété de l’ostéoprotégérine.
 d. Libèrent des protons et des enzymes lytiques dans la lacune de Howship.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

Tissus conjonctifs liquides

245 Concernant les macrophages :


 a. La membrane des macrophages est hérissée de microvillosités.
 b. Le cytoplasme des macrophages est riche en lysosomes et vacuoles
hétérophagiques.
 c. Les macrophages ont pour origine les monocytes.
 d. Leur noyau est bilobé.
 e. Ils font partie des cellules présentatrices d’antigènes aux lymphocytes.
D’après concours Paris 7

246 Parmi les propositions suivantes relatives aux populations cellulaires libres, les-
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

quelles ont une fonction dépendante d’une présentation antigénique préalable :


 a. Lymphocyte T  b. Plasmocyte
 c. Granulocyte neutrophile  d. Macrophage
 e. Lymphocyte NK
D’après concours Paris 12

247 Concernant les cellules du tissu conjonctif :


 a. les macrophages de la moelle osseuse phagocytent les érythrocytes en fin de
vie.
 b. Les mastocytes contiennent des granulations d’aspect microcristallin en micro-
scopie électronique.
374 Énoncés • UE 2

 c. Les plasmocytes ont une importante activité de synthèse protéique.


 d. Dans le tissu conjonctif, les lymphocytes T sont toujours regroupés en
follicules.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Montpellier 1

248 Concernant la moelle osseuse hématopoı̈étique :


 a. Les fibres de réticuline y sont proportionnellement plus abondantes que dans le
tissu conjonctif conjonctivo-vasculaire.
 b. Plus elle est active, moins elle contient d’adipocytes multiloculaires.
 c. On la retrouve dans les canaux de Volkmann.
 d. Elle est habituellement présente dans la diaphyse des os longs chez l’adulte.
 e. Parmi les cellules qu’elle produit figurent des précurseurs des mastocytes.
D’après concours Montpellier 1

249 Quelle est la proposition exacte ? Le plasmocyte :


 a. Se forme par transformation d’un lymphocyte T quand celui-ci a rencontré l’an-
tigène qui lui est spécifique.
 b. Ne se reconnait qu’en microscopie électronique.
 c. A la même fonction que le macrophage.
 d. Synthétise des immunoglobulines dans le réticulum endoplasmique granuleux.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

250 Quelle est la proposition exacte ?


 a. Les polynucléaires neutrophiles ont plusieurs noyaux.
 b. Les polynucléaires éosinophiles ont de nombreuses granulations secondaires
basophiles noir/violet foncé dans leur cytoplasme.
 c. Les polynucléaires neutrophiles sont plus nombreux que les polynucléaires
éosinophiles dans le sang circulant.
 d. Les polynucléaires basophiles ont pour principale propriété la stimulation des
lymphocytes.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

251 Concernant les polynucléaires neutrophiles :


 a. Ils interviennent au cours de la réaction inflammatoire non spécifique.
 b. Les granulations nucléées des polynucléaires neutrophiles sont également mises
en évidence dans le cytoplasme des polynucléaires éosinophiles et basophiles.
 c. Les granulations nucléées contiennent du lysozyme.
 d. Les granulations nucléées contiennent une gélatinase.
 e. Les granulations nucléées contiennent une collagénase.
D’après concours Lille
UE 2 • Énoncés 375

252 Concernant les granulocytes basophiles et mastocytes :


 a. Les granulocytes basophiles sont présents dans le sang et les tissus.
 b. Les mastocytes sont présents dans le sang et les tissus.
 c. Les deux types cellulaires possèdent des granulations métachromatiques.

UE2
 d. Les deux types cellulaires possèdent des récepteurs aux fragment Fc des IgE.
 e. Les granulations des mastocytes contiennent de l’héparine
D’après concours Paris 12

253 Concernant le tissu sanguin :


 a. Après coagulation du sang, le liquide restant porte le nom de plasma.
 b. L’hématocrite est le pourcentage relatif du volume des leucocytes par rapport
au volume total du sang.
 c. Le sang représente environ 7 % du poids du corps.
 d. La myélopoı̈èse produit toutes les cellules sanguines.
 e. La vitesse de sédimentation des cellules du sang est mesurable quand on prélève
le sang avec un anticoagulant.
D’après concours Nantes

254 Concernant le sang :


 a. Il représente en moyenne 3, 7 % de la masse corporelle totale de la femme et
4, 5 % de celle de l’homme.
 b. L’étude morphologique des cellules est le plus souvent réalisée sur un
prélèvement de sang veineux.
 c. La mesure de l’hématocrite est le plus souvent réalisée sur un prélèvement de
sang étalé sur une lame de verre (frottis sanguin).
 d. L’étude morphologique des cellules est le plus souvent réalisée sur un
prélèvement de sang étalé sur une lame de verre (frottis sanguin).
 e. L’étude morphologique des cellules est le plus souvent réalisée sur un
prélèvement de sang fixé par le glutaraldéhyde.
D’après concours Lille
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

255 Concernant la lignée rouge :


 a. Les hématies sont des disques biconvexes.
 b. Il y a chez l’homme environ 5 × 1012 hématies par litre de sang.
 c. La durée de vie d’une hématie est de 12 jours environ.
 d. Les réticulocytes sanguins sont de jeunes hématies (< 24 h).
 e. L’hémoglobine est à quasi saturation chez l’hématie.
D’après concours Nantes
376 Énoncés • UE 2

256 Concernant les plaquettes :


 a. Leur nombre varie de 1, 5 × 109 à 3, 5 × 109 par litre de sang veineux
périphérique.
 b. Leur faisceau marginal est constitué de microtubules.
 c. Leur cytoplasme ne comporte aucun organite.
 d. Les granules contiennent de la sérotinine.
 e. Lors de leur passage dans le sang, elles conservent des fragments d’ADN
nucléaire inerte.
D’après concours Lille

257 Concernant les plaquettes :


 a. Elles ont la forme d’une sphère.
 b. Leur noyau est nommé granulomère.
 c. Les granules alpha contiennent de la tubuline.
 d. Les granules delta contiennent de la sérotonine.
 e. Leur cytoplasme comporte des canalicules.
D’après concours Lille

Tissu nerveux
Neurones

258 Concernant le neurone :


 a. La substance tigroı̈de est basophile.
 b. Elle correspond à du réticulum lisse.
 c. Elle s’observe au niveau du péricaryon et de l’axone.
 d. Au niveau de l’axone, il existe un transport antérograde rapide et un transport
antérograde lent.
 e. Les microtubules participent au transport des mitochondries.
D’après concours Brest

259 Concernant le tissu nerveux :


 a. Les astrocytes sont les cellules myélinisantes du système nerveux central.
 b. Les cellules de Schwann font partie de la névroglie centrale.
 c. Les neurones possèdent un noyau volumineux avec un gros nucléole central.
 d. La perte de la basophilie pour les neurones est synonyme d’augmentation de
l’activité neuronale.
 e. L’arbre somato-dendritique est le pôle émetteur des neurones.
D’après concours Limoges

260 Concernant les dendrites :


 a. Ils sont le plus souvent multiples.
UE 2 • Énoncés 377

 b. Ils peuvent se ramifier abondamment à proximité du corps cellulaire.


 c. Ils sont recouverts d’épines.
 d. Ils peuvent être entourés d’une gaine de myéline.
 e. Leur cytoplasme peut contenir des corps de Nissl.
D’après concours Paris 7

UE2
261 Concernant les neurones :
 a. Certains neurones n’ont aucun neurite.
 b. Les épines dendritiques ont une fonction de protection des neurones.
 c. Le transport axonal antérograde rapide est assuré par les kinésines.
 d. Le transport axonal lent est assuré par les dynéines.
 e. Les grandes vésicules à cœur dense contiennent des neurotransmetteurs inhibi-
teurs.
D’après concours Paris 12

262 Concernant les neurones :


 a. Dans le système nerveux humain, les synapses électriques sont plus fréquentes
que les synapses chimiques.
 b. Au repos, le neurone maintient une concentration intra-cytoplasmique en so-
dium inférieure à celle du milieu externe.
 c. Le transport rétrograde intra-axonal est assuré par la dynéine.
 d. Les corps de Nissl s’observent plus souvent au niveau des synapses.
 e. Les dendrites peuvent être revêtues de multiples structures saillantes appelées
épines.
D’après concours Université catholique de Lille

263 Concernant les neurones :


 a. Ils font partie de la névroglie centrale et périphérique.
 b. Une augmentation de la basophilie, appelée  chromatolyse  indique une
altération neuronale.
 c. Les éléments du cytosquelette constituent les fibres nerveuses.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 d. Le soma assure la fonction métabolique et intervient dans la réception des


informations.
 e. Les astrocytes constituent la macrologie.
D’après concours Limoges

264 Concernant le système nerveux :


 a. Le transport axonal rapide rétrograde met en jeu des kinésines.
 b. La gaine de myéline permet d’augmenter la vitesse du transport axonal.
 c. Le transport axonal antérograde se fait du corps cellulaire vers l’extrémité ter-
minale de l’axone.
378 Énoncés • UE 2

 d. Les prolongements d’une même cellule microgliale peuvent former la gaine de


myéline de plusieurs neurones du système nerveux central.
 e. Les axones des neurones de Golgi de type I sont plus longs que ceux des neu-
rones de Golgi de type II.
D’après concours Paris 5

265 Concernant les axones et les dendrites :


 a. Tous les neurotransmetteurs sont synthétisés le long de l’axone ou à l’extrémité
présynaptique.
 b. Tous les neurotubules des dendrites ont la même polarité que ceux de l’axone.
 c. Dans une fibre myélinisée, la répartition et la nature des protéines de l’axo-
lemme est homogène le long de l’axone.
 d. Un neurotransmetteur gazeux comme le monoxyde d’azote doit être stocké dans
des vésicules synaptiques avant d’être libéré.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

266 Concernant les cellules du système nerveux central :


 a. L’oligodendrocyte interfasciculaire siège dans la substance grise.
 b. Les épendymocytes reposent sur une lame basale.
 c. Les pédicelles correspondent aux pieds vasculaires des astrocytes.
 d. La dynéine est une protéine responsable du transport intra-axonal rétrograde.
 e. L’axone comporte des épines au niveau du cône d’implantation.
D’après concours Université catholique de Lille

Cellules gliales

267 Concernant les astrocytes :


 a. Ils sont présents dans la substance blanche et la substance grise.
 b. Ils ont un rôle immunitaire grâce à leur pouvoir de phagocytose.
 c. Ils participent à la barrière hémato-encéphalique.
 d. Ils appartiennent à la névroglie interstitielle du système nerveux central.
 e. Les astrocytes fibreux sont plus riches en protéines gliofibrillaire acide que les
astrocytes protoplasmiques.
D’après concours Paris 5

268 Parmi les propositions morpho-fonctionnelles suivantes intéressant les oligoden-


drocytes, indiquez la ou les propositions exactes :
 a. Ce sont des cellules gliales.
 b. Ils se localisent exclusivement dans la substance blanche.
 c. Ils comportent de rares prolongements.
UE 2 • Énoncés 379

 d. Leurs corps cellulaires et leurs prolongements comportent de nombreux


microtubules.
 e. Ils ne peuvent myéliniser qu’un seul axone.
D’après concours Paris 7

269 La névroglie épithéliale tapissant le canal de l’épendyme :

UE2
 a. Est constituée de cellules jointives.
 b. Repose sur une membrane basale.
 c. Est accompagnée d’un tissu conjonctif.
 d. Comporte des cellules à plateau strié.
 e. Comporte des cellules calciformes.
D’après concours Paris 11

270 Les astrocytes protoplasmiques :


 a. Sont localisés dans la substance blanche.
 b. Présentent des pieds vasculaires.
 c. Forment une gaine de myéline autour des axones
 d. Sécrètent le liquide céphalo-rachidien.
 e. Sont incapables de proliférer.
D’après concours Paris 11

271 Concernant les oligodendrocytes :


 a. Un même oligodendrocyte est capable de myéliniser plusieurs axones.
 b. Les nœuds de Ranvier sont dépourvus de canaux sodium voltage dépendants.
 c. Les nœuds de Ranvier dans le système nerveux central sont entourés par une
membrane basale.
 d. Les oligodendrocytes périneuraux se trouvent essentiellement dans la substance
blanche.
 e. L’enroulement de la membrane d’un prolongement d’oligodendrocyte forme un
internode.
D’après concours Paris 6
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

Cerveau

272 Concernant la constitution de la substance grise du système nerveux central :


 a. Elle contient des corps cellulaires de neurones.
 b. Elle contient des cellules microgliales.
 c. Elle contient des terminaisons axonales.
 d. Elle contient des épines dendritiques.
 e. Elle contient des capillaires sanguins.
D’après concours Paris 12
380 Énoncés • UE 2

273 Concernant la constitution de la substance blanche du système nerveux central :


 a. Elle possède une activité métabolique plus importante que la substance grise.
 b. Les cellules myélinisantes y sont dépourvues de lame basale.
 c. Elle contient des synapses.
 d. Les capillaires y sont peu nombreux.
 e. La composition protéique de la myéline y est différente que dans le système
nerveux périphérique.
D’après concours Paris 12

274 Concernant la barrière hémato-encéphalique :


 a. La barrière hémato-encéphalique implique les astrocytes de type 1.
 b. Les pieds astrocytaires sont au contact de la lame basale des capillaires
sanguins.
 c. Les pieds astrocytaires sont unis par des jonctions serrées.
 d. Le glucose traverse librement la barrière hémato-encéphalique.
 e. La barrière hémato-encéphalique est présente partout dans le système nerveux
central.
D’après concours Lille

275 Les plexus choroı̈des :


 a. Sont localisés dans les méninges.
 b. Comportent des capillaires sinusoı̈des.
 c. Sont tapissés par des épendymocytes.
 d. Synthétisent le liquide céphalo-rachidien.
 e. Aucune réponse exacte.
D’après concours Paris 11

276 Dans la couche moléculaire du cervelet, on trouve :


 a. Les axones des cellules de Purkinje.
 b. Les axones des grains.
 c. Les axones des cellules de Golgi.
 d. Les axones des cellules étoilées.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

277 Quelle est la proposition fausse ? Dans la substance blanche du cervelet, on trouve :
 a. Des astrocytes.
 b. Des capillaires comportant uniquement des fascias et des maculas.
 c. Les fibres moussues.
 d. Les axones des cellules de Purkinje.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
UE 2 • Énoncés 381

Tissu musculaire
Muscle strié cardiaque

278 Parmi les molécules suivantes, laquelle est absente au sein des sarcomères du
muscle strié cardiaque :

UE2
 a. Actine.  b. Troponine.  c. Titine.
 d. Desmine.  e. Nébuline.
D’après concours Paris 12

279 Concernant les tissus musculaires :


 a. Une unité motrice est l’ensemble des myocytes sous le contrôle d’un seul
neurone.
 b. La plaque motrice désigne la zone de contact entre les terminaisons nerveuses
et les myofilaments.
 c. L’innervation motrice influence la différenciation des fibres musculaires striées
squelettiques en fibres rouges, blanches ou intermédiaires.
 d. Les myocytes myocardiques sont des cellules musculaires à contraction lente.
 e. Toutes les cellules musculaires myocardiques possèdent une activité cardionec-
trice.
D’après concours Nantes

280 Les cardiomyocytes :


 a. Présentent des stries scalariformes entre eux.
 b. Sont entourés d’endomysium.
 c. Comportent deux triades par sarcomère.
 d. Communiquent entre eux par des jonctions nexus.
 e. Sont incapables de se renouveler.
D’après concours Paris 11

281 Concernant les cellules musculaires cardiaques :


 a. Les cellules cardionectrices au rythme spontané le plus rapide siègent au niveau
du nœud sino-auriculaire.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 b. À la différence des léiomyocytes, les cellules myocardiques sont plurinucléées.


 c. Des cellules myoendocrines produisent le facteur atrial natriurétique
 d. Les gap jonctions (nexus) siègent sur les portions latérales des disques
intercalaires.
 e. La diade est caractéristique du système sarcotubulaire myocardique.
D’après concours Université catholique de Lille

282 Les dispositifs de jonction entre les cardiomyocytes auriculaires comportent des :

 a. Jonctions occludens.
 b. Jonctions faisant intervenir des cadhérines.
382 Énoncés • UE 2

 c. Jonctions communicantes.
 d. Desmosomes reliés à des filaments intermédiaires de cytokératine.
 e. Complexe dystoglycane/sarcoglycane.
D’après concours Paris 6

283 La(les) différence(s) entre les rhabdomyocytes et les cardiomyocytes est(sont) :


 a. La présence de sarcomères.
 b. Leur morphologie.
 c. Leur mode de contraction (volontaire ou involontaire).
 d. La présence de stries scalariformes.
 e. Le nombre de noyau(x).
D’après concours Limoges
Muscle strié squelettique

284 Concernant les fibres musculaires striées squelettiques :


 a. Chaque fibre musculaire striée squelettique est entourée par une lame basale.
 b. Les myofibrilles sont striées sur toute leur longueur.
 c. Les sarcomères contiennent des filaments fins d’actine et des filaments épais de
myosine.
 d. Le réticulum sarcoplasmique est capable de séquestrer du calcium au sein de sa
lumière.
 e. Chaque fibre musculaire striée squelettique est innervée par un motoneurone
alpha.
D’après concours Paris 5

285 Concernant les cellules satellites musculaires :


 a. Elles sont situées au contact des rhabdomyocytes et cardiomyocytes.
 b. Elles sont situées entre la lame basale et le sarcolemme du myocyte adulte.
 c. Elles sont quiescentes à l’état normal.
 d. Elles ne possèdent qu’un seul noyau.
 e. Elles sont capables de fusionner pour réparer un myocyte lésé.
D’après concours Paris 12

286 Concernant la jonction neuromusculaire du muscle strié squelettique :


 a. Un rhabdomyocyte possède en moyenne 5 à 12 plaques motrices.
 b. Au niveau des plaques motrices, les terminaisons axonales sont dépourvues de
cellules de Schwann.
 c. La terminaison axonale est séparée du rhabdomyocyte par la membrane basale.
 d. Un seul quantum d’acétylcholine est suffisant pour entraı̂ner la dépolarisation
du rhabdomyocyte.
 e. Le récepteur à l’acétylcholine est localisé sur les membranes pré et post synap-
tiques.
D’après concours Paris 12
UE 2 • Énoncés 383

287 Laquelle des protéines musculaires suivantes est mutée dans la plus fréquente
des myopathies ?
 a. La titine.
 b. La dystrophine.
 c. La nébuline.

UE2
 d. La desmine.
 e. La myomésine.
D’après concours Université catholique de Lille

288 Propositions relatives aux cellules musculaires :


 a. Elles sont toutes entourées d’une lame basale.
 b. Elles sont toutes en contact avec des cellules satellites.
 c. Les cellules musculaires striées ont des tubules T toujours situés au niveau de
la jonction A-I.
 d. Dans le rhabdomyocyte, la dystrophine se lie à l’actine.
 e. Un sarcomère est limité par deux stries M.
D’après concours Montpellier 1

289 Concernant les tissus musculaires :


 a. La paroi des vaisseaux contient des cellules musculaires squelettiques.
 b. Les noyaux des cellules musculaires cardiaques sont situés immédiatement sous
la membrane plasmique.
 c. La contraction des cellules musculaires squelettiques est déclenchée par des
cellules musculaires modifiées.
 d. La contraction du muscle lisse est dite involontaire.
 e. Le cytoplasme des cellules musculaires lisses ne comporte aucune striation.
D’après concours Lille

290 Concernant les fibres musculaires squelettiques :


 a. Elles sont mononucléées.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 b. Ce sont des cellules post-mitotiques, incapables de se diviser par mitose.


 c. Elles contiennent des myofibrilles striées.
 d. Elles peuvent contenir des mitochondries, du glycogène ainsi que des lipides.
 e. Leur contraction est de nature involontaire.
D’après concours Paris 5
384 Énoncés • UE 2

291 Concernant la figure 4 ci-dessous :

figure 4

 a. La flèche A désigne la bande A.


 b. La flèche B désigne un tubule T.
 c. La flèche C désigne une diade.
 d. La flèche D désigne la membrane basale.
 e. La flèche E désigne le périmysium.
D’après concours Paris 12

Muscle lisse

292 Parmi les cellules suivantes, indiquer celui/ceux qui correspond(ent) à un type
de cellule musculaire lisse :
 a. Cellule myoendocrine.  b. Cellule myoépithéliale.
 c. Cellule myoépithéloı̈de.  d. Myofibroblaste.
 e. Cellule nodale.
D’après concours Paris 12
293 Indiquez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
 a. Les myofilaments fins d’actine sont présents uniquement dans les bandes I
claires du sarcomère.
 b. La bande A noire contient une zone centrale H, centrée par la ligne M, où sont
uniquement présents les filaments épais de myosine.
 c. La tropomyosine contient une sous-unité capable de fixer le calcium.
 d. Les têtes de myosine possèdent une activité ATPasique.
 e. Les myofilaments d’actine sont composés de chaı̂nes lourdes et de chaı̂nes
légères d’actine G.
D’après concours Paris 5
UE 2 • Énoncés 385

294 Concernant la cellule musculaire lisse :


 a. La calponine est associée au filament fin.
 b. La calponine a, dans la cellule musculaire lisse, la même fonction que la tropo-
moduline dans la cellule musculaire squelettique.
 c. Les corps denses intracytoplasmiques correspondent à des sites d’interaction

UE2
entre filaments fins et filaments épais.
 d. Des cavéoles sont visibles en microscopie électronique au niveau de la mem-
brane cytoplasmique.
 e. Les plaques denses sont associées à des intégrines trans-membranaires.
D’après concours Lille

295 Les cellules musculaires lisses :


 a. Comportent plusieurs noyaux.
 b. Comportent des cavéoles.
 c. Sont entourées d’un épimysium.
 d. Peuvent se renouveller.
 e. Synthétisent des fibres élastiques.
D’après concours Paris 11

296 Quelle est la proposition exacte ?


 a. Dans la cellule musculaire lisse, des éléments du réticulum endoplasmique sont
localisés au voisinage des cavéoles.
 b. Dans la cellule musculaire lisse, la partie centrale du myofilament épais est
dépourvue de têtes de myosine.
 c. La cellule musculaire lisse ne comporte pas de lame basale.
 d. Les corps denses cytoplasmiques de la cellule musculaire lisse sont bien visibles
en microscopie optique.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

297 Concernant la contraction des cellules musculaires lisses :


 a. Elle peut être volontaire.
 b. Elle peut être spontanée.
 c. Elle peut dépendre d’une stimulation par la cholinestérase.
 d. Elle peut dépendre de l’étirement cellulaire.
 e. Elle peut dépendre d’une stimulation par l’ocytocine.
D’après concours Paris 6

298 Concernant les fibres musculaires lisses :


 a. Elles sont le plus souvent binucléées.
386 Énoncés • UE 2

 b. Elles contiennent de nombreux filaments d’actine mais pas de filaments de


myosine.
 c. Elles contiennent des filaments intermédiaires de desmine.
 d. Les cavéoles correspondent à des équivalents des tubules T des fibres muscu-
laires striées.
 e. Elles ne sont innervées que par un seul motoneurone alpha.
D’après concours Paris 5

3. Embryologie
Première semaine de développement
299 Concernant la cavitation et l’éclosion :
 a. Au stade morula, les cellules sont pluripotentes, puis deviennent progressive-
ment totipotentes lors de la cavitation.
 b. La formation de la cavité blastocœlique dépend uniquement de la mise en route
des pompes Na+ /K+ ATPases.
 c. Le premier axe de polarité embryonnaire se met en place dès le troisième jour
(stade 8 cellules) de développement embryonnaire.
 d. Le trophectoderme (ou trophoblaste) représente environ 1/3 des cellules du
blastocyte.
 e. La fragilisation progressive de la zone pellucide par des phénomènes
mécaniques et enzymatiques permet l’éclosion du blastocyte.
D’après concours Nantes

300 Concernant l’œuf au cours de la première semaine :


 a. Au cours de la segmentation, les blastomères se divisent rapidement et sont de
plus en plus petits alors que l’œuf conserve son volume initial, ceci en raison
de l’absence de période de croissance interphasique.
 b. Au stade de 2 à 8 cellules, les blastomères sont dissociables et la zone pellucide
assure leur maintien durant leurs divisions.
 c. Au stade de 8 cellules, deux blastomères peuvent être prélevés pour être ana-
lysés génétiquement ; c’est le principe du diagnostic pré-implantatoire.
 d. Au stade de la morula, les cellules périphériques se polarisent et deviennent
pluripotentes, alors que les cellules les plus centrales restent polarisées et
totipotentes.
 e. Les cellules périphériques de la morula vont former le trophoblaste : couches
de cellules aplaties reliées les unes aux autres par des jonctions serrées.
D’après concours Clermont-Ferrand

301 Concernant la 1ère semaine de développement :


 a. Dès les premières divisions, les cellules sont appelées blastocytes.
 b. Les blastomères sont retenus ensemble par un sac délimité par la membrane de
Heuser.
UE 2 • Énoncés 387

 c. La migration de l’œuf dans la trompe est facilitée par différentes sécrétions et


par le mouvement des cils locaux.
 d. Lorsqu’il est composé de 16 cellules, le zygote est appelé morula ; à ce moment,
il arrive dans la cavité vaginale.
 e. La membrane pellucide est extrêmement imperméable et le liquide extérieur ne
peut pas pénétrer à l’intérieur.

UE2
D’après concours Dijon

302 Concernant la première semaine de développement :


 a. Dans l’espèce humaine la première mitose de segmentation se produit environ
30 heures après l’entrée du spermatozoı̈de dans l’ovocyte.
 b. Un clivage est qualifié de méroblastique si la segmentation intéresse seulement
une partie du cytoplasme.
 c. L’œuf humain débute sa synthèse propre d’ADN à partir du stade 4 cellules.
 d. Dans un œuf androgénote, les annexes embryonnaires sont réduites ou absentes.
 e. Le génome d’origine paternel sera préférentiellement exprimé dans les cellules
centrales de la morula.
D’après concours Tours

303 Concernant la fécondation :


 a. Au cours de la fusion des membranes du spermatozoı̈de et de l’ovocyte, une
intégrine ovocytaire reconnaı̂t la fertiline du spermatozoı̈de.
 b. La reconnaissance de la zone pellucide par le spermatozoı̈de s’effectue par une
sélectine du spermatozoı̈de qui se fixe sur ZP3.
 c. La réaction corticale de l’ovocyte est provoquée par l’oscilline du sperma-
tozoı̈de.
 d. Le centriole distal du spermatozoı̈de est à l’origine du fuseau de la 1re division
en 2 blastomères.
 e. Le pronucléus femelle subit une réplication de l’ADN avant l’amphimixie.
D’après concours Lille

304 Concernant la première semaine du développement :


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. Les premières divisions sont synchrones.


 b. La morula se forme pendant la compaction.
 c. La E-Cadhérine est essentielle pour la compaction.
 d. La masse cellulaire interne donne une partie des annexes.
 e. L’éclosion a lieu au stade morula.
D’après concours Paris 12

305 À propos de la première semaine du développement :


 a. Toutes les cellules embryonnaires sont totipotentes jusqu’à la fin de la première
semaine du développement.
388 Énoncés • UE 2

 b. La compaction est liée à une modification moléculaire membranaire des cellules


embryonnaires.
 c. La molécule d’adhérence intervenant dans la compaction est la connexine 43.
 d. À la fin de la première semaine du développement, le blastocyste est dans la
cavité utérine
 e. L’axe céphalo-caudal est mis en place dès la fin de la première semaine du
développement
D’après concours Caen

306 Parmi les événements suivants, lequel(lesquels) a(ont) lieu au cours de la 1ère
semaine du développement embryonnaire ?
 a. La mise en place de l’empreinte parentale.
 b. La segmentation.
 c. L’implantation.
 d. La cavitation (formation du blastocèle) suite à un afflux sodique mettant en jeu
des pompes Na+ /K+ ATPase et des échangeurs Na+ /H+ .
 e. La perte de la totipotence.
D’après concours Lyon

307 Quels évènements se déroulent pendant la première semaine du développement


de l’œuf humain ?
 a. La fécondation.
 b. La segmentation.
 c. La différenciation du syncytiotrophoblaste.
 d. La différenciation du cytotrophoblaste
 e. La compaction.
D’après concours Rennes

308 Concernant les jumeaux monochoraux :


 a. Ils peuvent provenir d’une scission anormale de l’embryon au stade du disque
embryonnaire didermique.
 b. Ils peuvent représenter un syndrome transfuseur-transfusé.
 c. Ils représentent un tiers environ des vrais jumeaux.
 d. Ils sont, habituellement, la conséquence d’une double fécondation.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

Deuxième semaine de développement


309 Concernant le blastocyte à 13 jours :
 a. Le lécithocèle primaire est visible.
UE 2 • Énoncés 389

 b. On peut observer le cœlome extra-embryonnaire en formation.


 c. Le cytophoblaste se développe et forme des cordons de cellules.
 d. L’embryon est tridermique dans certaines zones.
 e. L’embryon est tridermique dans certaines zones.
D’après concours Nantes

UE2
310 Concernant les mécanismes de la nidation au cours de la deuxième semaine du
développement (quatrième semaine d’aménorrhée) :
 a. La caduque utérine n’est pas vascularisée.
 b. Les cellules du syncytiotrophoblaste sont multinucléées et ont une activité
invasive.
 c. Le syncytiotrophoblaste devient lacunaire vers le 12e jour du développement.
 d. Les premières villosités choriales primaires commencent à apparaı̂tre vers le
13e jour du développement.
 e. À la fin de la nidation, l’œuf est entièrement recouvert par de la caduque.
D’après concours Paris 5

311 Concernant l’hypoblaste :


 a. Il ne donne pas de dérivé définitif.
 b. Il participe à la formation de la vésicule vitelline primitive.
 c. Il forme la paroi de l’amnios.
 d. Il est à l’origine du trophoblaste.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

312 Concernant les deuxième et troisième semaines du développement :


 a. La cavité amniotique est en contact avec l’épiblaste.
 b. La vésicule vitelline primaire est en contact avec l’hypoblaste.
 c. L’endoderme définitif remplace l’épiblaste.
 d. La formation du mésoderme se produit après la formation de l’endoderme.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 e. Le canal cordal permet la communication entre la cavité amniotique et la


vésicule vitelline.
D’après concours Paris 12

313 Au cours de la deuxième semaine du développement :


 a. Il y a apparition de deux couches dans la masse cellulaire interne.
 b. L’embryon est didermique.
 c. L’hypoblaste provient de l’épiblaste.
 d. Le trophoblaste provient de la masse cellulaire interne.
 e. Il y a apparition de deux cavités dans la masse cellulaire interne.
D’après concours Caen
390 Énoncés • UE 2

314 Indiquez la(les) structure(s) dérivant de l’épiblaste :


 a. Le mésoblaste extra-embryonnaire.
 b. Le cytotrophoblaste.
 c. La membrane de Heuser.
 d. L’amnios.
 e. L’entoblaste intra embryonnaire.
D’après concours Paris 13

Annexes embryonnaires
315 Concernant les caduques : (deux propositions exactes)
 a. Leur développement est rendu possible grâce à la sécrétion embryonnaire
d’hCG (hormone Chorionique Gonadotrope humaine).
 b. Elles sont éliminées à la délivrance, soit 24 heures après l’accouchement.
 c. Les caduques pariétale et ovulaire fusionnent entre elles durant la quatrième
semaine.
 d. La caduque basale participe à la formation du placenta.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

316 Concernant la vésicule vitelline :


 a. Après la gastrulation, elle est tapissée d’entoblaste et d’hypoblaste.
 b. Lors de la délimitation, elle est en partie incluse dans l’embryon.
 c. Elle participe à la formation des reins.
 d. Dans le cordon ombilical, elle forme le canal vitellin.
 e. Quand elle régresse, elle est incluse dans la plaque choriale du placenta.
D’après concours Paris 7

317 Concernant les annexes des jumeaux :


 a. Les jumeaux dizygotes ont toujours des annexes bichoriales.
 b. Les jumeaux monozygotes ont toujours des annexes monochoriales.
 c. La configuration des annexes peut être observée à l’échographie du 1er
trimestre.
 d. Certains couples de jumeaux ont des annexes bichoriales monoamniotiques.
 e. Les jumeaux dont les annexes sont monochoriales biamniotiques sont les ju-
meaux monozygotes qui se séparent le plus précocément.
D’après concours Paris 7

318 Concernant le placenta diffus et la barrière placentaire :


 a. La formation du placenta diffus aboutit à la mise en place de villosités
constituées à partir du chorion de l’œuf.
UE 2 • Énoncés 391

 b. La formation des hématies primordiales débute en premier dans les vaisseaux


placentaires de la lame choriale.
 c. La barrière placentaire est constituée de différents éléments dont l’endothélium
des vaisseaux vitellins.
 d. La barrière placentaire sépare les circulations maternelle et embryonnaire.

UE2
 e. Les caduques placentaires se forment à partir de l’endomètre, et elles consti-
tuent une couche compacte
D’après concours Lyon, Dr J. Lornage et Dr S. Giscard d’Estaing

319 Concernant le développement du placenta humain : (deux propositions exactes)


 a. Les cellules du cytotrophoblaste polaire prolifèrent et fusionnent entre elles
pour former le syncytiotrophoblaste.
 b. Les capillaires fœtaux s’ouvrent dans les lacunes sanguines maternelles.
 c. Les villosités placentaires s’arborisent à partir de la lame choriale.
 d. L’axe des villosités placentaires définitives est constitué principalement par du
mésoderme intermédiaire.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

320 Concernant l’allantoı̈de de l’embryon humain :


 a. C’est un diverticule de l’endoderme.
 b. Il est à l’origine de la vessie.
 c. Il sert de réservoir pour les déchets métaboliques du jeune embryon.
 d. Les vaisseaux ombilicaux se différencient le long de son trajet.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

321 Dans quel ordre apparaissent les structures suivantes dans l’œuf humain :
1. Allantoı̈de. 2. Amnios. 3. Lécithocèle secondaire. 4. Trophoblaste.
 a. 1-2-4-3.  b. 2-4-1-3.  c. 4-2-3-1.
 d. 3-4-2-1.  e. 4-3-2-1.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

D’après concours Brest

322 Chez le fœtus humain, les vaisseaux ombilicaux :


 a. sont au nombre de 3 : 2 veines et une artère.
 b. sont en continuité directe avec les vaisseaux circulant au niveau de la plaque
basale du placenta.
 c. contiennent du sang maternel
 d. dérivent du plexus vasculaire allantoı̈dien
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble
392 Énoncés • UE 2

323 Parmi les structures embryonnaires suivantes, la(les)quelle(s) participe(nt) à la


formation de l’allantoı̈de chez l’Homme ?
 a. Mésoderme.  b. Ectoderme.  c. Endoderme.  d. Neurectoderme
 e. L’allantoı̈de n’est produite par aucun de ces tissus.
D’après concours Paris 6

Troisième et quatrièmes semaines de développement

324 Concernant le développement embryonnaire :


 a. À 14 jours, l’embryon, est didermique.
 b. Le nœuf de Hensen se met en place grâce à la migration de cellules
hypoblastiques.
 c. La ligne primitive correspond à une accumulation de cellules sur un rayon du
disque.
 d. L’ingression entoblastique commence le 16e jour.
 e. L’ingression entoblastique a pour origine toute la ligne primitive.
D’après concours Nantes

325 Concernant le signal d’asymétrie :


 a. Le signal d’asymétrie commence au niveau du nœud de Hensen.
 b. Après l’apparition du flux nodal, le gène Nodal est exprimé à gauche.
 c. L’expression du gène Nodal participe à l’inhibition du gène Snail.
 d. L’expression du gène Nodal participe à l’inhibition du gène Pitx2.
 e. L’absence de signal de latéralisation peut entraı̂ner un situs inversus.
D’après concours Nantes

326 Concernant l’embryologie :


 a. L’organogenèse débute à la 3e semaine du développement embryonnaire.
 b. La morphogenèse contrôle le phénotype.
 c. C’est au stade de blastula que l’embryon acquiert sa spécificité humaine.
 d. Les jumeaux homozygotes résultent d’une segmentation lors du développement
précoce de l’embryon.
 e. L’apoptose correspond à la migration des cellules à partir de leur site de pro-
duction.
D’après concours Dijon

327 Concernant l’aire cardiaque de l’embryon :


 a. C’est la région la plus céphalique d’un embryon plan.
 b. Elle renferme du mésoblaste.
UE 2 • Énoncés 393

 c. Une cavité se forme dedans, en continuité avec le cœlome intra-embryonnaire


des lames latérales.
 d. Cette cavité formera la cavité péricardique.
 e. Le cœur se développe dans la splanchnopleure de l’aire cardiaque.
D’après concours Paris 7

UE2
328 Parmi les événements suivants, lesquels ont lieu à la 3e semaine du développement :

 a. Apparition du feuillet hypoblastique.


 b. Apparition de la ligne primitive.
 c. Apparition des vaisseaux villositaires.
 d. Apparition du nœud de Hensen.
 e. Apparition de la plaque neurale.
D’après concours Marseille

329 Qu’est-ce qui ne dérive pas de l’ectoblaste ?


 a. Le système nerveux central.  b. Les muscles.
 c. La glande mammaire.  d. L’émail des dents.
 e. Le système nerveux périphérique.
D’après concours Dijon

330 Qu’est-ce qui ne dérive pas de l’entoblaste ?


 a. Le revêtement de l’appareil digestif.
 b. L’épithélium des organes des sens.
 c. L’épithélium de revêtement d’une partie de la vessie.
 d. Le parenchyme du foie.
 e. Le parenchyme du pancréas.
D’après concours Dijon

331 Quelles propositions parmi les suivantes concernent les conséquences de la pli-
cature transversale observées au cours de la quatrième semaine du développement de
l’œuf humain ?
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. Séparation des deux cœlomes (intra-embryonnaire et extra-embryonnaire).


 b. Formation du canal vitellin.
 c. Mise en place de la membrane pharyngienne en position verticale.
 d. Formation de l’intestin primitif.
 e. Participation à la formation du cordon ombilical.
D’après concours Marseille

332 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


 a. Les bourgeons des membres se forment au cours de la troisième semaine du
développement chez l’homme.
 b. Le bourgeon du membre inférieur apparaı̂t avant celui du membre supérieur.
394 Énoncés • UE 2

 c. L’axe mésenchymateux des bourgeons des membres dérive de la somatopleure.


 d. La crête ectodermique apicale est, dans les conditions physiologiques, indis-
pensable à la croissance en longueur du bourgeon de membre.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

333 Concernant le tube digestif primitif à la quatrième semaine du développement


embryonnaire :
 a. Ses parois sont formées par de l’endoderme et pas du mésenchyme dérivé de la
splanchnopleure.
 b. Il est situé dans le plan sagittal médian.
 c. Son extrémité postérieure est fermée par une structure didermique.
 d. Il communique avec la vésicule vitelline.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

334 À la fin de la 3e semaine du développement embryonnaire, on peut observer sur


une coupe transversale passant en avant du nœud de Hansen :
 a. La chorde dorsale.
 b. L’allantoı̈de.
 c. La gouttière neurale ou le tube neural.
 d. La membrane cloacale.
 e. Les somites ou le mésoblaste para-axial.
D’après concours Lyon, Dr J. Lornage et Dr S. Giscard d’Estaing

335 Concernant les somites :


 a. Leur nombre permet de déterminer l’âge de l’embryon.
 b. Ils sont à l’origine des vertèbres.
 c. Ils sont à l’origine des muscles striés des membres.
 d. Ils sont à l’origine du muscle strié cardiaque.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

336 Concernant le tube neural :


 a. Il se forme sous l’induction de la chorde et la plaque préchordale.
 b. Il est en continuité avec l’épiblaste.
 c. Son extrémité crâniale va se retrouver en position caudale par rapport à la mem-
brane pharyngienne lors de la délimitation.
 d. Il communique avec la cavité amniotique jusqu’à J26 de DE.
 e. Un total de 4 vésicules va être formé dans la partie crâniale.
D’après concours Limoges
UE 2 • Énoncés 395

337 À 20 jours de développement embryonnaire, l’ordre de grandeur de la taille de


l’embryon est de :
 a. 0, 02 mm  b. 0, 2 mm  c. 2 mm  d. 20 mm
 e. Supérieur à 200 mm
D’après concours Grenoble

UE2
338 Concernant l’embryologie :
 a. L’organisateur nodal apparaı̂t durant la 3e semaine de développement
embryonnaire.
 b. Le gène nodal initie le développement symétrique de l’embryon.
 c. Le nœud de Hensen est une zone d’accolement entre l’épiblaste et l’entoblaste
sans interposition du mésoblaste.
 d. Le flux nodal est commandé par la voie de  Notch .
 e. La ligne primitive est un épaississement de l’entoblaste.
D’après concours Dijon

339 Sur la figure ci-dessous, parmi les structures suivantes, la(les)quelle(s) fait(font)
partie du tube neural ?

 a. 7  b. 2  c. 6  d. 5  e. 3
D’après concours Paris 6
340 Chez l’embryon de Poulet, si l’on marque les cellules du croissant de Koller avec
un marqueur fluorescent, on peut suivre leur lignage. On observe :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. qu’elles participent à la formation du nœud.


 b. qu’elles participent à la formation de la ligne primitive.
 c. qu’elles participent à la formation de l’épiblaste.
 d. qu’elles s’incorporent à l’aire opaque.
 e. qu’elles s’incorporent à l’aire pellucide.
D’après concours Paris 6
396 Énoncés • UE 2

341 Concernant le schéma ci-dessous :

 a. Ce schéma correspond à une coupe transversale d’un embryon de trois


semaines.
 b. Ce schéma correspond à une coupe sagittale d’un embryon de trois semaines.
 c. L’élément 1 est le coelome intra-embryonnaire.
 d. L’élément 2 est le coelome extra-embryonnaire.
 e. L’élément 3 est l’ébauche de la cavité pleurale
D’après concours Caen

342 Concernant le même schéma que le QCM précédent :


 a. L’élément 4 est formé par l’induction de l’entoblaste sur l’ectoblaste.
 b. L’élément 4 donnera les ganglions du système nerveux sympathique.
 c. L’élément 4 donnera le rachis.
 d. L’élément 5 donnera l’appareil rénal définitif au niveau de la portion caudale de
l’individu.
 e. L’élément 6 donnera l’ensemble de la paroi du tube digestif.
D’après concours Caen

Diverses questions transversales


343 Concernant le grossesse :
 a. Sa durée est d’environ 38 semaines de développement.
 b. L’âge gestationnel se compte à partir du premier jour des dernières règles.
 c. Le test diagnostique biologique par détection de la β-hCG dans les urines ma-
ternelles n’est positif qu’après la 3e semaine d’aménorrhée.
 d. Le test diagnostique biologique par détection de la β-hCG dans le sérum mater-
nel est positif 48 h après la fécondation.
 e. Un enfant né à 36 SD est prématuré.
D’après concours Paris 12
UE 2 • Énoncés 397

344 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


 a. Les gènes HOX codent pour des facteurs de transcription.
 b. Le domaine de liaison à l’ADN des protéines HOX est de type hélice-boucle-
hélice
 c. L’acide rétinoı̈que influence la transcription des gènes HOX chez l’homme.

UE2
 d. Les gènes HOX sont impliqués dans la mise en place du situs viscéral
(asymétrie droite-gauche).
 e. L’acide rétinoı̈que entre dans la composition de médicaments tératogènes.
D’après concours Paris 7

345 Concernant Shh (Sonic Hedgehog) et son rôle dans le bourgeon de membre d’un
tétrapode :
 a. Shh est le principal responsable de la multiplication très active des cellules dans
le mésoderme du bourgeon de membre.
 b. Shh peut être activé dans le bourgeon de membre par l’application d’acide
rétinoı̈que en quantité suffisante.
 c. Shh s’exprime naturellement (en dehors de toute expérience) du côté des futurs
doigts antérieurs.
 d. Dans des expériences de greffe de  zone d’activité polarisante  qui conduisent
à ne duplication en miroir de l’autopode, c’est l’activité de la protéine Shh qui
permet d’expliquer ce résultat.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble

346 En vous basant sur vos connaissances, vous pouvez affirmer que :
 a. Tous les TGFβ sont des inducteurs du mésoderme dorsal.
 b. Le facteur BMP4 agit comme un morphogène, capable d’induire du mésoderme
ventral ou du mésoderme dorsal.
 c. Au cours de la segmentation, le FGF joue un rôle secondaire dans l’induction
du feuillet mésodermique.
 d. Le facteur de transcription siamois est capable d’induire la mise en place d’un
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

axe embryonnaire surnuméraire.


 e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
D’après concours Paris 5

4. Reproduction
Généralités sur la reproduction
347 Concernant la reproduction :
 a. La scissiparité produit des êtres génétiquement identiques.
 b. La scissiparité est un mode de reproduction agame.
398 Énoncés • UE 2

 c. La scissiparité peut succéder à une reproduction sexuée.


 d. En règle générale, les animaux hermaphrodites échangent leurs gamètes.
 e. Une reproduction sexuée implique l’union de gamètes mâle et femelle.
D’après concours Nantes

348 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


 a. Un gène soumis à empreinte est normalement exprimé à partir de ses 2 allèles.
 b. L’empreinte génomique parentale repose sur la méthylation de l’ADN.
 c. L’inactivation du chromosome X n’intéresse que sa région pseudo-
autosomique.
 d. Chez le mâle normal, seul le chromosome X d’origine paternelle est inactivé.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

349 Concernant les définitions suivantes :


 a. La fertilité est le fait d’avoir procréé.
 b. La fécondité est l’aptitude à procréer.
 c. L’infécondité est le fait de n’avoir pas procréé.
 d. L’infertilité est l’incapacité à procréer.
 e. La fécondabilité est le pourcentage de chance de procréer par cycle.
D’après concours Bordeaux

350 Dans l’espèce humaine :


 a. Les individus XXX ont un phénotype femelle.
 b. Les individus XY n’ont jamais de phénotype femelle.
 c. Les individus XXY ont un phénotype femelle.
 d. Dans le cas de trisomie concernant les chromosomes sexuels, les individus sont
toujours stériles.
 e. Il n’existe pas d’individus XYY car la présence de deux chromosomes Y est
incompatible avec le développement embryonnaire.
D’après concours Paris 7

Méiose, gamètes et reproduction


351 Concernant la méiose spermatocytaire : (2 propositions exactes)
 a. Elle a lieu durant la vie fœtale.
 b. Elle a une durée de 74 jours.
 c. Les chromosomes sexuels appariés au stade pachytène forment la vésicule
sexuelle.
 d. L’activation du chromosome X est essentielle au déroulement normal de la
méiose I.
UE 2 • Énoncés 399

 e. Une recombinaison génétique obligatoire entre les chromosomes sexuels a lieu


dans la région pseudo-autosomale PAR1.
D’après concours Rouen, Pr. N. Nives

352 Concernant la capacitation d es spermatozoı̈des :


 a. Elle se déroule dans les voies génitales mâles.

UE2
 b. Elle nécessite plusieurs jours.
 c. Elle est dépendante des œstrogènes.
 d. Elle se traduit par une réorganisation de la chromatine.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

353 Concernant les cellules de Sertoli :


 a. Elles représentent 33 % du volume testiculaire.
 b. Elles ne se multiplient pas.
 c. Elles sont localisées dans le tissu interstitiel.
 d. Elles n’ont pas de fonction hormonale.
 e. Ce sont des cellules somatiques.
D’après concours Brest

354 Concernant la cellule de Leydig :


 a. Elle est de forme polyédrique.
 b. Elle est située dans le compartiment intra-tubulaire.
 c. Elle secrète le fluide testiculaire.
 d. Elle assure la spermiation.
 e. Elle synthétise des hormones stéroı̈des.
D’après concours Dijon

355 Concernant l’azoospermie :


 a. L’azoospermie est l’absence de spermatozoı̈de dans l’éjaculat.
 b. L’azoospermie est dite sécrétoire lorsqu’il s’agit d’un défaut de migration des
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

spermatozoı̈des dans les voies génitales masculines.


 c. L’azoospermie est dite excrétoire lorsqu’il s’agit d’un défaut de production tes-
ticulaire des spermatozoı̈des.
 d. L’azoospermie sécrétoire est dite également azoospermie obstructive.
 e. L’azoospermie excrétoire est dite également azoospermie non obstructive.
D’après concours Brest

356 Concernant l’ovogenèse :


 a. L’ovogenèse est un phénomène discontinu qui débute avec la différenciation de
la crête génitale à la 8e semaine du développement embryonnaire.
 b. Le noyau des ovocytes I est un noyau dictyé.
400 Énoncés • UE 2

 c. On peut observer en même temps dans l’espace périvitellin un spermatozoı̈de


et et deux globule polaires en cas de fécondation normale.
 d. La maturation ovocytaire est caractérisée par une augmentation du diamètre de
l’ovocyte.
 e. L’ovocyte I reprend sa méiose après le pic de LH.
D’après concours Lyon, Dr J. Lornage et Dr S. Giscard d’Estaing

357 Concernant les gamètes :


 a. Quatre semaines sont nécessaires pour qu’un follicule primordial devienne un
follicule cavitaire.
 b. La première division méiotique se termine environ 36 heures avant la ponte
ovulaire.
 c. Les crossing over se produisent pendant la métaphase de la méiose.
 d. Le premier globule polaire est expulsé avant la fécondation.
 e. Un ovocyte II peut atteindre 180 µm de diamètre.
D’après concours Nantes

358 Concernant l’ovaire :


 a. Les cellules péri-ovocytaires sont des cellules de la granulosa.
 b. Les cellules péri-ovocytaires sont les cellules de la coronna radiata.
 c. La membrane basale sépare les cellules péri-ovocytaires et l’ovocyte.
 d. Au moment de l’ovulation, l’ovocyte est bloqué au stade de métaphase de
première division de méiose et entouré de la zone pellucide et des cellules de la
coronna radiata.
 e. La zone pellucide sépare les cellules de la granulosa et les cellules de la thèque.
D’après concours Paris 7

359 Concernant la méiose :


 a. Après la réplication de l’ADN, une cellule en mitose et une cellule en prophase
I de méiose contiennent le même nombre de chromatides (C) soit 4C.
 b. Au cours de la prophase I de méiose, les chromosomes restent attachés à la
membrane plasmique par leurs télomères.
 c. La ségrégation aléatoire des chromosomes a lieu au cours de la métaphase II de
méiose.
 d. La chromatine est condensée en prophase I stade pachytène et en prophase II
de méiose.
 e. La phase pachytène précède la phase diplotène et la phase diacinèse.
D’après concours Lyon

360 Quelles sont les deux propositions exactes ? L’empreinte génomique parentale :
 a. Désigne un phénomène de répression génique dépendant de l’origine parentale.
 b. Apparaı̂t pour la première fois lors de la compaction de la morula.
 c. Est transmissible de façon stable dans les fibroblastes.
UE 2 • Énoncés 401

 d. Est initiée par la synthèse d’un ARN non codant qui, selon la cellule, recouvre
un chromosome d’origine maternelle ou son homologue d’origine paternelle.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

361 Concernant la spermatogenèse :

UE2
 a. La division 1 de méiose aboutit à la formation des spermatocytes 2.
 b. Les spermatogonies entrent en spermatogenèse tous les 74 jours chez l’homme
et tous les 48 jours chez le rat.
 c. Les cellules péritubulaires et les cellules de Sertoli sont les cellules somatiques
du testicule.
 d. La spermiogenèse permet la formation des cellules sexuelles mâles capables de
féconder la cellule sexuelle femelle dans les voies génitales féminines.
 e. Les cellules péritubulaires et les cellules de Sertoli sont les seules cellules so-
matiques du tube séminifère.
D’après concours Paris 7

362 L’ovocyte de premier ordre :


 a. Se multiplie jusqu’au 5e mois de vie embryonnaire.
 b. Peut avoir une durée de vie de l’ordre de 50 ans.
 c. Est haploı̈de.
 d. Est présent dans le follicule noir de De Graaf.
 e. Est expulsé par l’ovaire.
D’après concours Rouen

363 Concernant la gamétogenèse :


 a. Elle n’implique que les cellules germinales.
 b. Chez la femme, elle ne débute qu’à la puberté.
 c. Elle n’est soumise à un contrôle hormonal que chez la femme.
 d. Elle produit autant de gamètes chez l’homme que chez la femme.
 e. Aucune des propositions ci-dessus.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

D’après concours Paris 13

364 Concernant la spermiogenèse chez l’homme :


 a. La durée de la spermiogenèse est de 23 jours.
 b. Les spermatides sont directement issues d’une mitose.
 c. La spermiogenèse est un processus de maturation sans division cellulaire.
 d. La maturation des spermatides s’appelle la spermiation.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

365 Le canal déférent :


 a. est bordé par un épithélium cilié.
402 Énoncés • UE 2

 b. fait suite au canal épididymaire.


 c. possède une lumière étroite et festonée.
 d. se branche directement sur l’urètre prostatique.
 e. se termine par une région dilatée, l’ampoule.
D’après concours Paris 6

366 Les cellules de Sertoli :


 a. Sont reliées par des jonctions spécialisées qui s’appellent les jonctions
adhérentes.
 b. Contrôlent le milieu intra-tubulaire indispensable pour le déroulement de la
spermatogenèse.
 c. Établissent la barrière hémato-testiculaire grâce à l’existence de jonctions
serrées.
 d. Assurent la production de facteurs de croissance et de lactate.
 e. Contribuent au développement et à la régulation des cellules germinales.
D’après concours Montpellier 1

367 Propositions relatives à l’ovogénèse :


 a. Elle aboutit à la formation d’un ovocyte immature pour assurer la fécondation.
 b. Elle assure un fort rendement d’ovocytes bloqués en métaphase II.
 c. Elle est caractérisée par une phase de multiplication durant la vie fœtale.
 d. Elle est caractérisée par une phase de croissance des follicules durant la vie
fœtale.
 e. Elle est caractérisée par une phase de maturation pendant la vie adulte.
D’après concours Montpellier 1

Les hormones chez la femme et l’homme


368 Concernant la folliculogenèse et l’ovogenèse :
 a. L’ovulation intervient dans les 30 minutes qui suivent le pic circulant de LH
(Luteinizing Hormone).
 b. Le pic de FSH (Follicule Stimulating Hormone) permet l’expulsion du 2e glo-
bule polaire.
 c. L’ovocyte au stade de vésicule germinative possède 46 chromosomes à 2
chromatides.
 d. L’ovocyte au stade de métaphase de méiose I possède 23 chromosomes à 2
chromatides.
 e. L’ovocyte au stade de métaphase de méiose II possède 23 chromosomes à 1
chromatide.
D’après concours Dijon
UE 2 • Énoncés 403

369 Indiquez la(ou les) réponse(s) fausse(s).


 a. La majeure partie du liquide séminal provient de la prostate.
 b. Les sympexions de Robin sont des concrétions glycoprotéiques.
 c. L’utricule prostatique est un reliquat müllérien.
 d. Les estrogènes stimulent la prolifération de l’épithélium prostatique.

UE2
 e. Les androgènes stimulent la croissance des vésicules séminales.
D’après concours Brest

370 Concernant les gonades :


 a. Les gonades sont considérées comme des glandes endocrines et exocrines.
 b. La méiose des gonocytes a lieu dans les trompes utérines et dans l’épididyme.
 c. Les cellules de Leydig produisent de grandes quantités de progestérone.
 d. Certaines cellules des ovaires synthétisent une aromatase permettant la forma-
tion des œstrogènes.
 e. Pendant la période fœtale, les ovaires ne contiennent aucun follicule.
D’après concours Nantes

371 Concernant la méiose :


 a. Le spermatocyte II présente 23 paires de chromosomes à 1 chromatide.
 b. L’ovotide et le deuxième globule polaire sont pourvus de 23 chromosomes à 1
chromatide.
 c. La prophase I (préméiose) comporte les stades successifs suivants, dans l’ordre :
leptotène, zygotène, pachytène, diplotène, diacinèse.
 d. Le complexe synaptonémal associe entre elles deux chromatides sœurs.
 e. La dissociation des deux chromosomes homologues d’une paire survient au
cours de l’anaphase II.
D’après concours Lille

372 Parmi les propositions suivantes concernant les œstrogènes, une seule est in-
exacte, laquelle ?
 a. Le taux d’œstrogènes circulants augmente régulièrement chez la femme
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

enceinte.
 b. Ils sont synthétisés par l’unité fœtoplacentaire.
 c. Le taux d’oe striol dans le sang maternel reflète le métabolisme fœtal.
 d. L’œtriol permet la préparation de la glande mammaire à l’allaitement.
 e. L’œstradiol favorise la croissance utérine.
D’après concours Paris 7

373 La période de fertilité chez la femme :


 a. correspond généralement aux deux jours précédant l’ovulation.
 b. correspond généralement aux deux jours précédant et aux deux jours suivant
l’ovulation.
404 Énoncés • UE 2

 c. correspond généralement aux deux jours suivant l’ovulation.


 d. correspond généralement à la phase post-ovulatoire.
 e. ne correspond à aucune des périodes décrites ci-dessus.
D’après concours Grenoble

374 Chez l’embryon mâle, l’hormone anti-mullérienne ou AMH :


 a. provoque la régression des canaux de Wolff.
 b. est sécrétée par les cellules de Sertoli.
 c. est sécrétée dès le stade de a gonade indifférenciée.
 d. est directement responsable de la position intra-acrotale des testicules.
 e. est responsable de la masculinisation des organes génitaux externes.
D’après concours Paris 6

Endomètre, fécondation et premières étapes du développement


375 Parmi les éléments suivants, quel est celui qui est à l’origine du blocage de la
polyspermie ?
 a. La libération des enzymes de l’acrosome.
 b. Le pic de LH.
 c. La reprise de la méiose ovocytaire.
 d. L’exocytose des granules corticaux.
 e. L’expulsion du second globule polaire.
D’après concours Paris 13

376 Concernant l’endomètre :


 a. L’endomètre se prépare à la nidation uniquement s’il y a fécondation.
 b. L’endomètre présente une épaisseur maximale dans la deuxième partie du cycle
ovarien.
 c. La phase sécrétoire de l’endomètre commence vers le 8e jour du cycle.
 d. La sécrétion glandulaire de l’endomètre est principalement sous la dépendance
des œstrogènes.
 e. Au moment des règles, seule persiste la zone dite fonctionnelle de l’endomètre.
D’après concours Nantes

377 Concernant le complexe cumulo-ovocytaire ovulé au cours de la fécondation,


indiquez la proposition exacte :
 a. Il est constitué d’un ovocyte entouré de cellules endométriales.
 b. Il est capté à la surface de l’ovaire par les franges de l’ampoule tubaire.
 c. Il est rapidement transporté grâce aux cils et à la motricité tubaire.
 d. Il séjourne dans la région de l’isthme tubaire environ 72 h.
 e. Il sécrète des molécules chémo-attractives.
D’après concours Paris 13
UE 2 • Énoncés 405

378 Concernant la fécondation :


 a. Le spermaster se développe à partir du centriole maternel proximal.
 b. Les mitochondries paternelles sont toutes détruites.
 c. Les enveloppes nucléaires des pronoyaux mâle et femelle fusionnent après la
réplication de l’ADN.

UE2
 d. La réaction acrosomique correspond à la fusion de la membrane plasmique avec
la membrane acrosomique interne.
 e. Au moment de la fusion des membranes de l’ovocyte et du spermatozoı̈de,
l’ovocyte contient 23 chromosomes à 2 chromatides.
D’après concours Lille

379 Parmi les propositions suivantes concernant l’ordre des événements survenant
lors de la fécondation, indiquez celle(s) qui est (sont) exacte(s) :
 a. Interaction ZP3/α-D-mannosidase, capacitation, activation de la phospholipase
A2.
 b. Première fixation, activation de la phospholipase A2, réaction acrosomique.
 c. Deuxième fixation, interaction ZP3/SP95, réaction acrosomique.
 d. Interaction ZP3/SP95, interaction α6β1/fertiline, réaction corticale.
 e. Interaction ZP2/SP17, fusion des membranes gamétiques, expulsion du premier
globule polaire.
D’après concours Paris 12

380 Au cours de la fécondation :


 a. La glaire cervicale permet le stockage des spermatozoı̈des dans l’isthme de la
trompe.
 b. Un seul spermatozoı̈de prend contact avec la zone pellucide.
 c. Les spermatozoı̈des abandonnent leur flagelle dans l’espace situé entre la zone
pellucide et la membrane cytoplasmique de l’ovocyte.
 d. L’exocytose des granules corticaux rend la zone pellucide imperméable aux
spermatozoı̈des.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

381 Concernant la capacitation des spermatozoı̈des : (2 propositions exactes)


 a. Elle se déroule dans l’épididyme.
 b. Elle joue un rôle important dans la traversée du cumulus oophorus et dans celle
de la zone pellucide.
 c. Elle est dépendant de l’oestradiol.
 d. Elle se traduit par une compaction de la chromatine.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
406 Énoncés • UE 2

382 Indiquez la réponse fausse. Parmi les composants du sperme :


 a. Le zinc est d’origine prostatique.
 b. La carnitine provient de l’épididyme.
 c. la spermine provient des vésicules séminales.
 d. L’acide citrique provient de la prostate.
 e. Le fructose provient des vésicules séminales.
D’après concours Brest

383 Concernant la fécondation :


 a. Un œuf triploı̈de a 69 chromosomes.
 b. Dans œuf triploı̈de, tous les chromosomes sont issus d’un seul parent.
 c. La parthénogenèse peut aboutir à un enfant viable.
 d. Les jumeaux dizygotes ont un génome identique.
 e. Les jumeaux dizygotes ont tous une origine bi-ovulaire.
D’après concours Nantes

384 Parmi les propositions suivantes intéressant le transfert trans-placentaire des


immunoglobulines, une seule est inexacte, laquelle ?
 a. Il est maximal au troisième trimestre de la grossesse.
 b. Il permet une immunisation passive du fœtus.
 c. Il s’effectue par transport actif.
 d. Seules les IgM maternelles passent la barrière placentaire.
 e. Il peut représenter un danger pour le fœtus d’une femme rhésus négatif.
D’après concours Paris 7

385 La capacitation des spermatozoı̈des :


 a. Conditionne la réaction acrosomique.
 b. Comprend une modification de la composition lipidique de leur membrane
plasmique.
 c. Correspond à l’acquisition de récepteurs à la protéine ZP3 sur leur membrane
plasmique.
 d. Commence dans le tractus génital masculin pour s’achever dans les voies
génitales féminines.
 e. Peut être réalisée in vitro par des techniques appropriées.
D’après concours Rouen

386 Concernant le calcium :


 a. Une augmentation de calcium intracellulaire dans le spermatozoı̈de a lieu au
cours de la capacitation.
 b. Une augmentation du calcium intracellulaire dans l’ovocyte est responsable de
la fusion des membranes plasmiques des gamètes.
UE 2 • Énoncés 407

 c. Une augmentation du calcium libre cytoplasmique dans l’ovocyte permet la


dégradation du CSF qui va permettre d’inactiver le MPF.
 d. Lors de la fécondation les granules corticaux libèrent une grande quantité de
calcium qui permet de bloquer la polyspermie.
 e. Le blocage expérimental de l’entrée de calcium dans l’ovocyte bloque la
fécondation.

UE2
D’après concours Paris 7

387 Interaction gamétique :


 a. La réaction acrosomique est induite physiologiquement par la fixation du sper-
matozoı̈de sur la zone pellucide de l’ovocyte.
 b. La fusion entre membrane plasmique et membrane acrosomique externe du
spermatozoı̈de aboutit à la libération du contenu acrosomique.
 c. La traversée de la zone pellucide dépend d’une interaction spécifique entre la
membrane acrosomique interne du spermatozoı̈de et ZP3.
 d. L’activation ovocytaire met en jeu la mobilisation du calcium intra- et extra-
cellulaire sous forme d’oscillations périodiques.
 e. La formation du pronucleus paternel ne change pas la composition des protéines
nucléaires.
D’après concours Tours

388 Parmi les propositions suivantes relatives à l’endomètre, laquelle (lesquelles) est
(sont) exacte(s) ?
 a. Son épithélium est composé d’une seule couche de cellules.
 b. Sa zone fonctionnelle est variable en fonction de la date du cycle.
 c. Son cycle comprend 3 périodes.
 d. Sa phase de prolifération coı̈ncide avec le développement folliculaire.
 e. Sa phase sécrétoire se déroule à partir du premier jour de cycle.
D’après concours Paris 6

389 Concernant la syngamie :


 a. Elle se produit forcément après la fécondation.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 b. Elle est concomitante de la formation du 2e globule polaire.


 c. Elles correspond au mélange des chromosomes paternels et maternels dans le
zygote.
 d. Elle est suivie par la 1e division méiotique du zygote.
 e. Elle permet le rétablissement de la garniture chromosomique diploı̈de avec
moitié du patrimoine génétique provenant du père et autre moitié provenant
de la mère.
D’après concours Limoges

390 L’exocytose des granules corticaux lors de fécondation :


 a. Libère des enzymes dans l’espace périvitellin.
408 Énoncés • UE 2

 b. Est due à la réaction acrosomique


 c. Facilite la dissociation des cellules du cumulus.
 d. Entraı̂ne une modification de la thèque interne.
 e. Permet le blocage de la polyspermie.
D’après concours Paris 11

391 La première mitose de l’embryon :


 a. Est précédée par la synthèse d’ADN au sein des pronuclei.
 b. Est caractérisée par la mise en place d’un seul fuseau de division à partir du
centriole distal du spermatozoı̈de.
 c. Est caractérisée par une seule plaque métaphasique résultant du mélange des
chromosomes paternels et maternels.
 d. Donne lieu à un embryon à deux blastomères identiques dont le noyau est di-
ploı̈de.
 e. Est caractérisée par la présence de deux globules polaires.
D’après concours Montpellier 1

392 Cochez la (les) réponse(s) exacte(s) :


 a. L’embryon traverse la trompe de Fallope en 10 heures environ.
 b. Le cheminement de l’embryon dans la trompe de Fallope est permis grâce aux
contractions rythmiques des muscles lisses de la paroi tubaire.
 c. La sécrétion de strypsine par la masse cellulaire interne permet l’éclosion de
blastocyste.
 d. La sécrétion d’hCG (hormone chorio-gonadotrophique humaine) par la masse
cellulaire interne permet le maintien du corps jaune.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
UE 2 Concours blancs (énoncés)

Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).

UE2
Concours n◦ 1 (durée 1 h 30)
Biologie cellulaire

1 Concernant les différences entre les cellules eucaryotes et procaryotes :


 a. Les levures sont des procaryotes.
 b. Les archébactéries sont des eucaryotes pouvant vivre dans des conditions
extrêmes.
 c. Les protozoaires sont des eucaryotes.
 d. Les métazoaires sont des eucaryotes pluricellulaires.
 e. Les virus sont des procaryotes.
D’après concours Paris 11

Les QCM n◦ 2 à 4 concernent la figure 1 :

figure 1
D’après concours Marseille

2 Parmi les propositions suivantes concernant la figure 1, indiquez celle(s) qui est(sont)
exacte(s) :
 a. Le phénomène en 1 est une endocytose.
 b. Le phénomène en 2 est une exocytose.
 c. La flèche en 3 peut indiquer le sens de déplacement de la cellule.
 d. 4 a pu comporter un revêtement de clathrine et de protéines d’adaptation.
 e. 5 comporte des molécules de tubuline.

3 Parmi les propositions suivantes concernant la figure 1, indiquez celle(s) qui est(sont)
exacte(s) :
 a. 6 est un polymère de tubuline.
410 Concours blancs • UE 2

 b. 7 est une GTPase.


 c. 7 assure le transport de l’extrémité (-) vers l’extrémité (+) de la structure 6.
 d. 8 est le centre cellulaire.
 e. Le compartiment membranaire 9 est le réticulum endoplasmique.

4 Le polymère 11 :
 a. Est composé de molécules ayant fixé le GTP.
 b. Présente une orientation dans la cellule.
 c. Interagit avec des protéines de la membrane plasmique.
 d. Fait partie du cortex cellulaire.
 e. Assure un transport rapide.

5 Parmi ces molécules, une seule est responsable d’une adhésion cellule-cellule de type
hétérotypique. Laquelle ?
 a. La molécule N-CAM (Neural Adhesion Molecule).
 b. La sélectine E.
 c. La desmoplakine.
 d. La cadhérine N.
 e. L’intégrine α5β1.
D’après concours Tours

6 Concernant les microtubules :


 a. Le microtubule est un tube creux.
 b. La tubuline bêta lie le GTP.
 c. Le taxol déstabilise les microtubules.
 d. Les microtubules forment le fuseau mitotique.
 e. Les extrémités (-) des microtubules sont tournées vers la périphérie de la cellule.
D’après concours Paris 12

7 Concernant la communication cellulaire :


 a. La communication par voie endocrine et la communication synaptique choli-
nergique entraı̂nent une dispersion du signal.
 b. Les radicaux libres gazeux comme le monoxyde d’azote (NO) diffusent libre-
ment à travers la membrane plasmique avant de se fixer sur leurs récepteurs
nucléaires.
 c. L’activation de protéines peut se faire par des mécanismes de phosphorylation
et de déphosphorylation.
 d. Les récepteurs à activité enzymatique possèdent un ou plusieurs domaines
transmembranaires.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
UE 2 • Concours blancs 411

8 Concernant le système endomembranaire :


 a. Un microsome est fonctionnellement équivalent au RE.
 b. Dans un système de traduction in vitro, en présence de microsomes, si l’on
ajoute une protéine possédant un peptide signal N-terminal d’adressage au RE
celle-ci sera transloquée dans la lumière des microsomes.

UE2
 c. Dans un système de traduction in vitro, en présence de microsomes, si l’on
ajoute un ARNm codant pour une protéine possédant un peptide signal N-
terminal d’adressage au RE, celle-ci sera transloquée dans la lumière des
microsomes.
 d. Une protéine peut subir une O-glycosylation dans la lumière d’un microsome.
 e. Une protéase ajoutée à un système de traduction in vitro peut dégrader une
protéine dans la lumière d’un microsome.
D’après concours Montpellier 1

9 Concernant la division cellulaire :


 a. La cycline D stimule la synthèse de la cycline E pendant la phase G1.
 b. La localisation de la cycline B diffère entre l’interphase et la mitose.
 c. L’enveloppe nucléaire est visible à la métaphase.
 d. La concentration des cyclines dépendantes des kinases (cdk) diffère ente la
phases S et M.
 e. Cdc25 est une kinase activatrice des cyclines dépendantes des kinases (cdk).
D’après concours Dijon

10 Concernant le noyau :
 a. Les chromosomes pauvres en gène sont préférentiellement localisés à la
périphérie du noyau.
 b. Un génome humain haploı̈de contient 6 milliards de paires de base.
 c. Le génome humain ne contient que 2 % des séquences répétitives.
 d. L’ARNr5S est synthétisé par l’ARN polymérase III.
 e. L’enzyme histone acétyl transférase (HAT) désacétyle les histones.
D’après concours Paris 12
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

11 Concernant l’apoptose :
 a. Les canaux de Müller régressent chez les femmes au cours du développement
embryonnaire.
 b. La caspase 7 est une caspase initiatrice.
 c. Les protéines de la famille Bcl-2 sont toutes apoptotiques.
 d. Une caspase activée est composée de deux hétérodimères.
 e. Le complexe DISC (death induced signaling complex) inhibe la formation de
FLIP.
D’après concours Paris 11
412 Concours blancs • UE 2

12 Concernant les mitochondries :


 a. Les protéines de la matrice mitochondriale codées par des gènes nucléaires tra-
versent les complexes TOM puis TIM.
 b. Le complexe OXA est un complexe de la membrane mitochondriale externe.
 c. L’énergie nécessaire à l’entrée des protéines dans la mitochondrie est apportée
par l’hydrolyse du GTP.
 d. Le signal d’adressage des protéines à la mitochondrie est coupé par une
peptidase.
 e. La cardiolipine est un lipide spécifique de la membrane mitochondriale externe.
D’après concours Paris 11

13 Concernant les jonctions serrées :


 a. Sont aussi appelées jonctions occlusives, étanches et Zonula occudens.
 b. Sont des différenciations latérales situées à proximité du pôle apical de la cellule
polarisée.
 c. Sont des jonctions du type zonulaire qui ne ferment que partiellement l’espace
intercellulaire.
 d. Sont présentes au niveau des entérocytes et des cellules endothéliales de la
barrière hémato-encéphalique.
 e. Les desmogléines et les desmocollines sont des protéines qui font partie de la
composition moléculaire des jonctions serrées.
D’après concours Nancy

14 Concernant les récepteurs à activité tyrosine kinase intrinsèque :


 a. Les récepteurs de facteurs de croissance comme le récepteur à l’EGF sont as-
sociés à une tyrosine-kinase cytosolique activée par la dimérisation du récepteur
après liaison du ligand.
 b. La protéine Ras possède une activité GTPasique qui permettra un retour à un
état inactif de la protéine par hydrolyse du GTP.
 c. Ras, petite protéine G avec activité GTPasique, contrôle la concentration d’un
second messager, le GTP.
 d. La transcription de signaux mitogènes extracellulaires par la cascade des
MAPKKK, MAPKK, MAPK permet entre autres la régulation du cycle
cellulaire.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

15 Quelle est la proposition exacte ?


 a. Les protéines G hétérotrimériques activées sont constituées de trois sous-unités
alpha-GDP, beta et gamma.
UE 2 • Concours blancs 413

 b. Certains récepteurs à 7 domaines transmembranaires contrôlent l’activité de


la protéine kinase A en modulant la concentration intracellulaire de seconds
messagers produits à partir de phospholipides membranaires.
 c. L’adenylate cyclase est un des acteurs de la voie de signalisation contrôlant la
concentration d’AMP cyclique.
 d. La protéine kinase A est une tyrosine kinase associée aux récepteurs de

UE2
cytokines.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

16 Concernant la matrice extracellulaire :


 a. Dans un protéoglycane, la liaison covalente entre le glycosaminoglycane et la
protéine est de type O-glycosidique.
 b. Les glycosaminoglycanes sont chargés négativement.
 c. La fibronectine est formée d’un dimère composé de deux chaines reliées par
des ponts disulfures.
 d. La fibronectine lie les intégrines et la matrice.
 e. Le collagène de type IV est un collagène fibrillaire.
D’après concours Paris 11

QCM n◦ 17 à 25 : La maladie de Parkinson (MP) est une maladie neurodégénérative ca-


ractérisée par des troubles du mouvement, des troubles cognitifs et des dépôts de synucléine
dans les régions corticales et subcorticales du cerveau.
Des mutations du gène de la parkine, une E3 ubiquitine ligase, sont impliquées dans des
formes familiales de MP.
Une équipe de chercheurs vise à élucider le rôle éventuel de la synucléine, dont il existe deux
isoformes α et β, et de la parkine dans la dégénérescence des neurones observée dans la MP.
Un modèle de lignée neuronale immortalisée de rat est établi à cette fin. La lignée neuronale
de rat peut être infectée par différents lentivirus codant des protéines distinctes (GFP : Green
Fluorescent Protein ; Parkin : parkine humaine).
Les cellules infectées expriment alors la protéine correspondante. Les cellules sont également
transfectées par des plasmides codant l’α- ou la β-synucléine humaines (α-syn ou β-syn) ou
par le plasmide vide (Vector).
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

Cette approche technique permet d’exprimer soit de manière isolée, soit conjointement sy-
nucléine et parkine humaines dans des neurones hétérologues.
D’après concours Paris 5

17 Les auteurs utilisent une technique de Western blot (WB) qui :


 a. permet la mise en évidence d’acides aminés isolés.
 b. permet la mise en évidence d’ARN spécifiques.
 c. implique l’utilisation d’un anticorps (Ac) spécifique.
 d. comprend une électrophorèse des protéines, le plus souvent en conditions
dénaturantes (SDS-PAGE).
414 Concours blancs • UE 2

 e. aucune de ces réponses n’est juste.

Figure 2. Western blot des lignées neuronales exprimant ou non l’α ou la β-nucléine dans
différentes conditions expérimentales. À droite : Ac de révélation. En dessous : plasmides
transfectés dans les cellules (Vector, α-syn et β-syn) et nature des lentivirus ayant infecté les
cellules (Lenti-GFP et Lenti-Parkin). MG132 inhibiteur du protéasome.

18 La Figure 2 montre que :


 a. MG132 inhibe la fluorescence de la GFP.
 b. MG132 inhibe la traduction de la parkine.
 c. MG132 augmente le signal détecté sur le WB pour les synucléines α et β com-
parativement aux contrôles.
 d. les synucléines sont dégradées par la voie du protéasome.
 e. aucune de ces réponses n’est juste.

Figure 3. Western blot des fractions cellulaires solubles et insolubles des lignées neuronales
exprimant ou non l’α ou la β-synucléine dans différentes conditions expérimentales. À droite,
Ac de révélation. En dessous : plasmides transfectés dans les cellules (Vector, α-syn et β-syn)
et nature des lentivirus ayant infectés les cellules (Lenti-GFP et Lenti-Parkin). MG132 : in-
hibiteur du protéasome.
UE 2 • Concours blancs 415

19 Dans le WB de la Figure 3 :
 a. L’actine constitue un témoin du dépôt des échantillons.
 b. Lenti-GFP est un contrôle permettant de s’assurer de la spécificité des effets
observés pour la parkine.
 c. Les fractions solubles et insolubles après centrifugation donnent les mêmes

UE2
résultats.
 d. Vector est un contrôle permettant de s’assurer de la spécificité des effets ob-
servés dans les cellules exprimant α-syn et β-syn.
 e. Aucune de ces réponses n’est juste. ...

20 La Figure 3 montre que :


 a. En présence de MG132 et d’α-synucléine, la parkine s’accumule en partie dans
la fraction cellulaire insoluble de la lignée neuronale
 b. La β-synucléine provoque l’accumulation anormale de parkine dans la fraction
cellulaire insoluble de la lignée neuronale en absence de MG132.
 c. MG132 augmente la fraction insoluble de parkine détectée par WB quelles que
soient les conditions expérimentales.
 d. L’inhibition du protéasome diminue la transcription de parkine dans les cellules.
 e. Aucune de ces réponses n’est juste.

Des études récentes ont montré que la parkine participait à l’ubiquitinylation de la tubuline,
induisant ainsi la désorganisation du cytosquelette.
Les auteurs se sont donc posé la question du rôle éventuel de l’α-synucléine dans ce proces-
sus, puisque des dépôts anormaux d’α-synucléine sont observés dans le cerveau de patients
présentant une MP.

21 La tubuline :
 a. peut exister sous forme de monomère ou de polymère.
 b. est un constituant des filaments intermédiaires.
 c. existe sous forme de monomères α ou β.
 d. forme les microtubules polarisés.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 e. Aucune de ces réponses n’est juste.


416 Concours blancs • UE 2

Figure 4. Western blot des fractions cellulaires solubles et insolubles de lignées neuronales
exprimant ou non l’α ou la β-synucléine dans différentes conditions expérimentales. À droite :
Ac de révélation. En dessous : plasmides transfectés dans les cellules (Vector, α-syn et β-syn)
et nature des lentivirus ayant infectés les cellules (Lenti-GFP et Lenti-Parkin). MG132 : in-
hibiteur du protéasome.

22 La Figure 4 montre que :


 a. Dans les cellules exprimant l’α-synucléine et la parkine, l’α-tubuline s’accu-
mule dans la fraction insoluble en présence de MG132.
 b. Le signal d’α-tubuline insoluble détecté varie en présence de MG132 dans les
différentes conditions expérimentales.
 c. Dans les cellules exprimant la GFP, l’actine n’est plus détectée dans la fraction
insoluble.
 d. L’inhibition du protéasome favorise l’insolubilité de la tubuline dans les cellules
exprimant l’α-synucléine.
 e. Aucune de ces réponses n’est juste.

Des auteurs cherchent si la synucléine et la parkine favorisent la dégénérescence des neurones


par altération du cytosquelette dans la MP.
Dans cet objectif, les microtubules des neurones sont marqués par immunofluorescence di-
recte.
L’analyse semi-quantitative de la fluorescence émise par les cellules et intégrée par un mi-
croscope confocal est présentée dans le graphe suivant ; il représente la densité des neurites
(axones ou dendrites) des neurones placés dans différentes conditions expérimentales (Figure
5).
Il est vérifié au préalable en microscopie que les neurones étudiés présentent bien un réseau
organisé de tubuline dans leurs prolongements (neurites), reflétant le bon état de leur cytos-
quelette.
23 Un neurone est une cellule :
 a. procaryote.
 b. eucaryote.
 c. différenciée.
 d. bloquée en phase G1 du cycle cellulaire.
 e. Aucune de ces réponses n’est juste.
UE 2 • Concours blancs 417

UE2
Figure 5. Analyse de la densité des neurites après infection des cellules par un lentivirus
et/ou transfection par différents plasmides en absence ou présence d’inhibiteur du protéasome
(MG132)
* : différence statistiquement significative par rapport au contrôle correspondant ;
** : différence statistiquement significative entre les deux conditions expérimentales
α-syn/MG132 et α-syn/Lenti-Parkin/MG132.
La barre T représente l’écart-type des valeurs obtenues.

24 D’après la Figure 5 :
 a. L’état du cytosquelette neuronal, évalué sur la densité relative des neurites, est
modifié significativement dans certaines conditions expérimentales.
 b. La densité des neurites est diminuée significativement en présence d’α-
synucléine et de MG132.
 c. En présence de β-synucléine, de parkine et de MG132, la densité des neurites
est significativement augmentée par rapport au témoin sans parkine.
 d. Il existe des altérations du cytosquelette dans les cellules accumulant la parkine
et l’α-synucléine non dégradées par le protéasome.
 e. Aucune de ces réponses n’est juste.

25 L’ensemble des données expérimentales permet de conclure que :


 a. Le MG132 est utilisé dans ces expériences pour favoriser l’accumulation et
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

l’agrégation de l’α ou de la β-synucléine et de la parkine afin de reproduire le


processus physiopathologique observé dans la MP.
 b. Ces résultats ne permettent pas de déterminer dans la MP si les altérations des
neurones par la parkine précèdent ou suivent l’accumulation des synucléines α
ou β.
 c. L’accumulation de β-synucléine et de parkine non dégradées entraı̂ne
l’altération des microtubules par modification de la solubilité de la tubuline.
 d. L’altération du cytosquelette des neurones dans la MP peut résulter de l’accu-
mulation anormale d’α-synucléine et de parkine.
 e. Aucune de ces réponses n’est juste.
418 Concours blancs • UE 2

Histologie

26 Parmi les propositions suivantes relatives aux méthodes de l’histologie classique,


quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) pour la technique standard pour la
microscopie optique ?
 a. La paraffine durcit la pièce.
 b. Le déparaffinage est effectué après la coupe du tissu.
 c. Les colorants classiques sont en solution alcoolique.
 d. L’éosine est un colorant nucléaire.
 e. La phosphatase alcaline est spontanément rouge.
D’après concours Paris 12

27 La classification des épithéliums repose sur :


 a. la forme des cellules les plus superficielles.
 b. la nature des systèmes de jonction.
 c. le nombre de couches de cellules.
 d. la nature des différenciations apicales.
 e. l’existence ou non d’une membrane basale.
D’après concours Paris 6

28 Les entérocytes :
 a. possèdent de nombreuses microvillosités.
 b. sont responsables de la synthèse de mucines.
 c. sont unis par des complexes de jonction.
 d. sont associés à la membrane basale par des intégrines.
 e. constituent un épithélium pseudostratifié.
D’après concours Paris 6

29 Concernant les épithéliums de revêtement :


 a. La durée de vie d’une cellule épithéliale varie de quelques heures à quelques
jours.
 b. Des cellules épithéliales se détachent de la partie superficielle des épithéliums
malpighiens.
 c. Les épithélium de revêtement se renouvellent par multiplication de cellules
germinatives.
 d. Le renouvellement des épithéliums de revêtement est modulé par des facteurs
de croissance.
 e. Les cellules germinatives ne sont pas en contact direct avec la lame basale.
D’après concours Lille

30 Concernant la figure 6 ci-après :


 a. Il peut s’agir de l’œsophage.
 b. Il peut s’agir d’une séreuse.
UE 2 • Concours blancs 419

 c. La flèche désigne du chorion.


 d. La flèche désigne du tissu musculaire lisse.
 e. Aucune proposition n’est exacte.
D’après concours Paris 12

figure 6

UE2
31 Les glandes endocrines :
 a. Sont peu fréquentes.
 b. Sont des glandes exocrines.
 c. L’ensemble de la cellule est éliminé avec le produit de sécrétion.
 d. La sécrétion s’effectue par exocytose.
 e. Sont des glandes apocrines.
D’après concours Tours

32 Les plasmocytes :
 a. sécrètent des immunoglobulines.
 b. ont un cytoplasme basophile car riche en réticulum endoplasmique granuleux.
 c. sont présents dans les chorions.
 d. correspondent à la différenciation terminale des lymphocytes T.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

33 Quelle est la proposition exacte ? Les ostéocytes :


 a. appartiennent à la lignée ostéodestructrice.
 b. échangent des molécules avec les ostéocytes voisins par des desmosomes.
 c. dérivent des ostéoblastes.
 d. sont caractérisés par un réticulum endoplasmique granuleux extrêmement
développé.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
420 Concours blancs • UE 2

34 Concernant les plasmocytes :


 a. Ce sont des cellules T activées.
 b. Ce sont des cellules rondes ou ovoı̈des.
 c. Leur diamètre est de l’ordre de 8 à 20 µm.
 d. Leur cytoplasme est basophile.
 e. Leur réticulum endoplasmique est riche en immunoglobulines.
D’après concours Paris 5

35 Concernant la phagocytose :
 a. Les cellules phagocytaires peuvent changer de structure pour adhérer à un corps
étranger.
 b. Les cellules phagocytaires peuvent se déplacer au sein des tissus.
 c. Les pseudopodes des phagocytes sont dépourvus de granulations.
 d. Le contenu du phagosome est de même composition que le milieu
extracellulaire.
 e. Le nombre de granulations contenues dans le cytoplasme des phagocytes aug-
mente après la phagocytose.
D’après concours Paris 5

36 Concernant les tissus adipeux chez l’adulte :


 a. Il s’agit d’une forme particulière de tissu conjonctif à prédominance cellulaire.
 b. Il est richement vascularisé.
 c. Le noyau des adipocytes occupe une position centrale au sein du cytoplasme.
 d. Les adipocytes sont entourés par une lame basale, dans un dédoublement de
laquelle existent parfois des péricytes.
 e. Les adipocytes sont capables de stocker des triglycérides.
D’après concours Paris 5

37 La névroglie épithéliale tapissant le canal de l’épendyme est constituée de cellules :


 a. pavimenteuses.
 b. jointives.
 c. ciliées.
 d. reposant sur une membrane basale.
 e. accompagnées d’un tissu conjonctif.
D’après concours Paris 11

38 Concernant les dendrites des neurones du système nerveux central :


 a. Ce sont des prolongements multiples peu ramifiés.
 b. Ce sont des prolongements myélinisés.
 c. La conduction du potentiel d’action y est centrifuge.
UE 2 • Concours blancs 421

 d. Les dendrites contiennent plus d’organites intracellulaires à leur extrémité qu’à


proximité du corps cellulaire.
 e. Leurs épines latérales sont des structures impliquées dans l’établissement de
nouveaux contacts synaptiques.
D’après concours Lille

UE2
39 Les cardiomyocytes :
 a. sont fusiformes.
 b. présentent des jonctions nexus.
 c. sont dépourvus de réticulum sarcoplasmique.
 d. se renouvellent.
 e. comportent un noyau sphérique.
D’après concours Paris 11
40 Concernant le rhabdomyocyte :
 a. La majeure partie du cytoplasme est occupée par des myofibrilles.
 b. Les myofibrilles sont des cylindres d’un diamètre voisin du nanomètre.
 c. Sa longueur peut atteindre plusieurs centimètres.
 d. L’alternance de disques clairs et sombres observables au microsope optique est
bien visible sur une coupe transversale.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

Embryologie

41 En inactivant les cellules du centre de Nieuwkoop dans l’embryon d’Amphibien :


 a. On ne modifie en rien la formation du centre de Spemann qui se fait de façon
indépendante des signaux environnants.
 b. Le centre organisateur de Spemann va apparaitre mais sur la face ventrale.
 c. Le centre organisateur de Spemann va apparaitre mais il sera inactif.
 d. On empêche la formation du centre de Spemann.
 e. Aucune des réponses ne convient. D’après concours Paris 7
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

42 Lorsque l’œuf fécondé se divise pour la première fois :


 a. Il utilise surtout les ARN et les protéines apportées par le spermatozoı̈de.
 b. Il n’utilise du spermatozoı̈de que le matériel génétique mâle.
 c. L’amphimixie a eu lieu au préalable.
 d. La réplication du matériel génétique maternel aura lieu juste après la mitose.
 e. Le centriole proximal du spermatozoı̈de joue un rôle important pour cette
première mitose. D’après concours Paris 7

43 Concernant la deuxième semaine de développement :


 a. Le contact entre blastocyste et endomètre se fait via le trophectoderme mural.
422 Concours blancs • UE 2

 b. Le syncythiotrophoblaste va isoler l’ensemble du cytotrophoblaste du chorion


utérin.
 c. Les cellules hypoblastiques de la masse cellulaire interne sont localisées au
niveau ventral.
 d. La collection de lipide amniotique débute entre l’épiblaste et le
cytotrophoblaste.
 e. Le cœlome externe fait tout le tour de l’œuf en développement.
D’après concours Tours

QCM n◦ 44 et 45 :

figure 7
D’après concours Paris 5

44 À propos de la figure 7 :
 a. Le chiffre 1 est situé dans la cavité amniotique.
 b. Les cellules situées dans l’ellipse 2 sont issues de l’ingression mésoblastique.
 c. Les cellules situées dans l’ellipse 2 sont destinées à migrer.
 d. L’ellipse 3 contient des cellules hypoblastiques.
 e. Les cellules contenues dans l’ellipse 3 appartiennent à un groupe de cellules
formant un inducteur primaire.

45 À propos de la figure 7 :
 a. La flèche 4 désigne une cellule entoblastique.
 b. La flèche 5 désigne une cellule du canal chordal.
 c. La flèche 5 désigne une cellule associée à ses voisines par des cadhérines.
 d. La flèche 6 désigne une cellule neurectoblastique.
 e. À ce stade, l’ingression entoblastique est achevée.
UE 2 • Concours blancs 423

46 Chronologie d’événements au cours de la grossesse :


 a. L’axe dorso-ventral se met en place au cours de la 2e semaine du
développement.
 b. L’axe céphalo-caudal se met en place au cours de la 1ere semaine du
développement.

UE2
 c. Une échographie effectuée à la 11e − 12e semaine d’aménorrhée peut dater la
grossesse à 2-3 jours près.
 d. Une échographie à la 11e − 12e semaine d’aménorrhée peut visualiser l’activité
cardiaque du fœtus.
 e. Une échographie à la 22e semaine d’aménorrhée peut visualiser le sexe de l’en-
fant.
D’après concours Caen

47 À propos de la première semaine du développement :


 a. La fécondation se termine par la formation des deux premiers blastomères.
 b. La segmentation de l’œuf commence au stade deux blastomères.
 c. L’œuf au stade de pré-compaction est une masse homogène de blastomères plu-
ripotents (cellules souches embryonnaires).
 d. Au stade de blastocyste, le blastocèle s’interpose entre le trophoblaste et la
masse cellulaire interne.
 e. Le blastocyste libre est un blastocyste débarrassé de sa zone pellucide et
délimité par une couche continue de cellules trophoblastiques.
D’après concours Clermont-Ferrand

48 En embryologie humaine :
 a. La gestation dure 39 semaines et l’accouchement intervient à la 41e semaine
d’aménorrhée.
 b. Seul l’épiblaste primitif est à l’origine de tissus embryonnaires.
 c. Seuls le trophoblaste et l’hypoblaste sont à l’origine de tissus extra-
embryonnaires.
 d. L’embryogenèse s’achève avec la mise en place des 3 feuillets primitifs (donc
en fin de gastrulation).
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 e. La morphogenèse est achevée en fin de période embryonnaire.


D’après concours Clermont-Ferrand

49 Spemann et Mangold ont greffé la lèvre dorsale d’une blastula issue d’une espèce non
pigmentée dans la région ventrale d’une blastula d’une espèce pigmentée.
Parmi les tissus suivants, le(s)quel(s) dérive(nt) de l’hôte ?
 a. plancher du tube neural.
 b. toit du tube neural.
 c. notochorde.
 d. partie médiane des somites.
 e. endoderme.
D’après concours Paris 6
424 Concours blancs • UE 2

50 Chez un embryon de vertébré, si l’on enlève la notochorde :


 a. Le tube neural sus-jacent ne se développe pas.
 b. Le tube neural se développe et sa polarité est inversé.
 c. Le tube neural se développe et une seconde plaque du plancher du tube neural
apparait.
 d. Le tube neural se développe sans différenciation de sa plaque du plancher.
 e. Des motoneurones se développent latéralement au tube neural.
D’après concours Paris 6

Reproduction

51 Lors de la méiose, entre les deux divisions se produit :


 a. Une interphase classique.
 b. Une synthèse d’ADN lors de la phase S.
 c. Il n’y a pas d’interface.
 d. Une interphase transitoire sans réplication chromosomique.
 e. Aucune des propositions ne convient.
D’après concours Paris 7

52 Le spermatozoı̈de :
 a. Le centriole distal du spermatozoı̈de participe à la formation du spermaster.
 b. L’acrosome contient des enzymes qui seront utilisées lors de l’acquisition du
pouvoir fécondant.
 c. Les mitochondries de la pièce intermédiaire seront utilisées pour la synthèse
d’ATP nécessaire à la première division mitotique de l’œuf fécondé.
 d. Au cours de la capacitation qui se fait au contact de l’ovocyte, on assiste à des
modifications biochimiques de la membrane plasmique du spermatozoı̈de.
 e. Aucune réponse ne convient.
D’après concours Paris 7

53 La folliculogenèse :
 a. Se déroule dans la zone médullaire de l’ovaire.
 b. Est l’évolution du stade de follicule primaire au follicule antral.
 c. Est régulée par les gonadotrophines hypophysaires
 d. Met en œuvre des mécanismes d’apoptose dans la dégénérescence des follicules
immatures
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

54 On observe avec un fréquence d’environ 1/1000 dans la population générale, des


individus mâles dont la formule chromosomique est 47, XXY et comportent donc 47
UE 2 • Concours blancs 425

chromosomes dont 3 chromosomes sexuels :


 a. Cette formule chromosomique peut être la conséquence de la fécondation d’un
spermatozoı̈de contenant 23 chromosomes dont un Y (23, Y) et d’un ovocyte
contenant 24 chromosomes dont deux X (24, XX).
 b. Cette formule chromosomique peut être la conséquence de la fécondation d’un
spermatozoı̈de contenant 23 chromosomes dont un X (23, X) et d’un ovocyte

UE2
contenant 24 chromosomes dont un X et un Y (24, XY).
 c. Quand le gamète mâle à l’origine de la fécondation contient 24 chromosomes
dont un X et un Y (24, XY), l’anomalie du gamète est due à une non disjonction
en première division de méiose.
 d. Quand le gamète mâle à l’origine de la fécondation contient 24 chromosomes
dont un X et un Y (24, XY), l’anomalie du gamète est due à une non disjonction
en deuxième division de méiose.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

55 Chez l’Homme :
 a. Les spermatocytes I subissent une division équationnelle.
 b. De la division d’un spermatocyte II, résultent deux spermatocytes II.
 c. Un spermatocyte II ne repose pas directement sur la membrane basale de
l’épithélium.
 d. Les spermatocytes I sont des cellules haploı̈des.
 e. Les spermatozoı̈des sont des cellules haploı̈des.
D’après concours Caen

56 Au cours de l’ovogenèse, la cellule sexuelle sera bloquée à différents stades. Les-


quels ?
 a. ovogonie bloquée en prophase.
 b. ovogonie bloquée en métaphase.
 c. ovocyte I bloqué en prophase.
 d. ovocyte I bloqué en métaphase.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 e. ovule bloqué en métaphase.


D’après concours Caen

57 La réaction acrosomique du spermatozoı̈de fécondant se caractérise par :


 a. La fusion des membranes interne et externe de son acrosome.
 b. La disparition de la totalité de la membrane plasmique de sa tête
 c. Une décondensation de sa structure chromatinienne.
 d. Une diminution de sa concentration intracellulaire en calcium.
 e. Une libération d’enzymes acrosomiales.
D’après concours Clermont-Ferrand
426 Concours blancs • UE 2

58 À propos des cycles hormonal et menstruel :


 a. Le pic pré-ovulatoire de LH est précédé par un pic d’oestradiol nécessaire à son
apparition.
 b. Les menstruations entraı̂nent la destruction de la totalité de l’épithélium de la
muqueuse utérine.
 c. La progestérone est nécessaire à la phase de régénération de l’endomètre.
 d. La glaire cervicale est perméable aux spermatozoı̈des uniquement en phase
péri-ovulatoire.
 e. Le point le plus bas de la courbe thermique se situe immédiatement avant l’ovu-
lation.
D’après concours Clermont-Ferrand

59 Concernant les spermatozoı̈des matures chez l’Homme :


 a. Leur longueur est de 55 nm.
 b. Leur cytoplasme est étendu et riche en organites intracellulaires.
 c. Leur métabolisme est essentiellement anaérobie.
 d. Ils sont coiffés d’un capuchon céphalique qu’on appelle axonème.
 e. Leur mobilité est réduite en présence de cuivre.
D’après concours Rouen

60 La capacitation :
 a. Correspond à des modifications structurales et fonctionnelles rendant le sper-
matozoı̈de apte à subir la réaction acrosomique.
 b. Se traduit, entre autres, par une augmentation de la fluidité membranaire du
spermatozoı̈de.
 c. Suppose une entrée massive de Na+ à l’origine des modifications
membranaires.
 d. Conduit à une inactivation des canaux potassiques.
 e. Conduit à une activation de la voie adénylcyclase/AMPc/PKa.
D’après concours Bordeaux

Concours n◦ 2 (durée 1 h 30)


Biologie cellulaire

61 La protéine Rb peut être immuno-précipitée avec :


 a. E2F.  b. P21.  c. Cdk2.  d. Neuro D.  e. PCNA.
D’après concours Grenoble
62 Concernant le système endomembranaire :
 a. La Particule de Reconnaissance du Signal (PRS) reconnait une région parti-
culière (patch) à la surface des protéines solubles adressées aux lysosomes.
UE 2 • Concours blancs 427

 b. La Particule de Reconnaissance du Signal (PRS) est nécessaire à l’adressage au


RE des protéines solubles sécrétées.
 c. Un peptide signal d’adressage au RE est une séquence d’environ 20 acides
aminés basiques située en extrémité N-terminale des protéines.
 d. Une protéine à ancrage glycosylphosphatidylinositol (GPI) possède, avant ma-
turation, deux segments d’insertion dans la membrane du RE.

UE2
 e. Des vésicules recouvertes d’un manteau de COP II bourgeonnent à partir du RE
et sont à destination de l’appareil de Golgi, par l’intermédiaire du compartiment
ERGIC.
D’après concours Montpellier 1

63 Concernant le cycle cellulaire :


 a. Les cyclines sont des enzymes.
 b. L’entrée des cellules en mitose est contrôlée par un facteur nucléaire.
 c. Cdc25 est responsable de déphosphorylations activatrices.
 d. E2F agit comme répresseur de transcription lorsqu’il est libéré de la protéine
Rb.
 e. Les CDK 4, 8 et 9 interviennent dans la régulation de la transcription.
D’après concours Paris 11

64 Concernant la mitochondrie :
 a. La cardiolipine est un lipide de la membrane mitochondriale interne.
 b. Elle coopère avec le réticulum endoplasmique lisse pour la biosynthèse des
hormones stéroı̈des.
 c. Comme le réticulum endoplasmique lisse et le peroxysome, elle est le siège de
réactions de détoxification.
 d. L’ADN mitochondrial code 13 protéines mitochondriales.
 e. Elle est détruite par autophagie au niveau des peroxysomes.
D’après concours Paris 11

65 Quelle est la proposition fausse ?


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. Un récepteur transmembranaire comprend trois domaines fonctionnels dont un


domaine intracellulaire responsable de la transmission du signal à l’intérieur de
la cellule.
 b. Le domaine transmembranaire d’un récepteur, responsable de l’ancrage dans la
membrane plasmique, est composé d’acides aminés hydrophiles.
 c. Dans un homogénat de tissu présentant une réponse physiologique à la présence
d’une hormone, cette hormone peut former des liaisons spécifiques mais aussi
des liaisons non spécifiques.
 d. L’inactivation d’un complexe récepteur-ligand peut se faire par phosphorylation
et/ou internalisation du récepteur.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
428 Concours blancs • UE 2

66 Vous voulez observer la mobilité des cils des cellules de l’épithélium respiratoire
d’un enfant atteint d’infections pulmonaires à répétition ; vous utilisez :
 a. un étalement de cellules fixées et colorées par la méthode de Papanicolaou.
 b. le microscope électronique à transmission.
 c. une coupe tissulaire réalisée après biopsie bronchique.
 d. le microscope à contraste de phase.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

67 Concernant les transports perméatifs de la membrane plasmique :


 a. Les pompes permettant le transport actif sont localisées exclusivement dans le
cytoplasme.
 b. Le transport actif nécessite de l’énergie libérée par l’hydrolyse de l’ATP.
 c. Un symport est un transport simultané de deux molécules dans le même sens.
 d. Les transporteurs Na+ /Glucose sont présents dans la membrane plasmique du
pôle apical des entérocytes.
 e. Le transport du glucose dans le système de symport Na+ /Glucose se fait dans
le sens contraire du gradient de concentration.
D’après concours Nancy

68 L’histone H1 est présent dans :


 a. La mitochondrie.
 b. la fibre chromatinienne dite  en collier de perle .
 c. La composante fibrillaire dense du nucléole.
 d. L’hétérochromatine en périphérie du nucléole.
 e. Le chromosome métaphasique.
D’après concours Tours

69 Concernant les petits ARN nucléolaires snoRNA :


 a. Le SNURPS U3 est impliqué dans les phénomènes d’excision/épissage de
l’ARN45S.
 b. L’exportation d’un ARN, du noyau au cytoplasme, implique une exportine qui
est une ribonucléoprotéine.
 c. Les SNURPS sont des complexes ribonucléoprotéiques contenant des petits
ARN riches en cytosine.
 d. Les petits ARN nucléaires (snRNA) peuvent être des éléments constitutifs des
complexes d’excision/épissage.
 e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
D’après concours Paris 5

70 Dans différents processus cellulaires, des protéines peuvent être clivées par des
enzymes. Une protéine est susceptible d’être clivée en peptides par :
UE 2 • Concours blancs 429

 a. Une protéase.
 b. Une ligase.
 c. Une caspase.
 d. Une ribonucléase.
 e. Le protéasome.

UE2
D’après concours Paris 6

71 À propos du transport nucléo-cytoplasmique :


 a. La protéine Ran-GDP est transformée en Ran-GTP dans le cytoplasme.
 b. Ran-GDP participe à l’importation des protéines nucléaires dans le noyau.
 c. Ran-GDP a une grande affinité pour l’importine bêta.
 d. La concentration de Ran-GDP est plus importante dans le cytoplasme que dans
le noyau.
 e. Ran-GDP reconnait le signal peptidique NLS des protéines nucléaires.
D’après concours Caen

72 Concernant le cycle cellulaire :


 a. Les facteurs mitogènes induisent la prolifération cellulaire.
 b. La présence des facteurs mitogènes dans le milieu de culture des cellules est
indispensable au passage des cellules de la phase G2 à la phase M.
 c. Les facteurs mitogènes sont des cyclines.
 d. Sous sa forme phosphorylée, la protéine du rétinoblastome est inactive.
 e. L’expression des cyclines ne varie pas au cours du cycle cellulaire.
D’après concours Paris 5

73 À propos des cellules du vivant :


 a. Les constituants chimiques des cellules subissent un cycle permanent de
synthèse et de destruction.
 b. Certains eucaryotes possèdent un génome constitué d’ARN.
 c. Aucune cellule (ou organisme vivant) ne peut apparaı̂tre par génération spon-
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

tanée, sur Terre, actuellement.


 d. Les premières cellules eucaryotes sont apparues au début de l’ère primaire.
 e. Au cours de la division cellulaire, seul le génome est transmis aux cellules filles.
D’après concours Caen

74 Pour chacun de ces doubles événements, le second est-il une conséquence du pre-
mier ?
 a. Condensation de la chromatine et disparition du nucléole.
 b. Localisation exclusive de Ran GEF dans le noyau et concentration élevée de
Ran GTP.
430 Concours blancs • UE 2

 c. Libération du cytochrome C des mitochondries et dimérisation des récepteurs


Fas (récepteurs de mort).
 d. Ubiquitination de la sécurine et activation de la séparase.
 e. Accumulation de la protéine p53 et surexpression du gène codant pour la
protéine p21.
D’après concours Paris 6

75 La ceinture d’adhérence de la cellule épithéliale :


 a. Est une jonction d’ancrage cellule à cellule.
 b. Est constituée, entre autre, d’une protéine transmembranaire appelée E-
Cadhérine.
 c. Nécessite pour son fonctionnement la présence de calcium.
 d. Est située au niveau de la jonction entre le pôle apical et les faces latérales.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

76 Certaines molécules ont une action sur les microtubules ; la(les)quelle(s) ?


 a. La cytochalisine.
 b. La phalloı̈dine.
 c. La gelsoline.
 d. La colchicine.
 e. La vinblastine.
D’après concours Dijon

77 Concernant les Eubactéries :


 a. Leur membrane plasmique est identique en tout point à celle des eucaryotes.
 b. Transcription et traduction se déroulent simultanément.
 c. L’ADN bactérien est empaqueté par des protéines proches des histones.
 d. Les plasmides peuvent être transférés d’une bactérie à une autre.
 e. Certaines bactéries possèdent un ou des flagelles.
D’après concours Caen

78 Concernant les points de contrôle du cycle cellulaire : (2 propositions exactes)


 a. Il existe trois points majeurs de contrôle.
 b. Il existe un point de contrôle en phase G2, un en phase S, un en phase M.
 c. Le point de contrôle en phase G2 vérifie le volume de la cellule, la bonne
réplication de l’ADN et la duplication des centrosomes.
 d. Le point de contrôle de la phase M contrôle le passage de l’anaphase en
télophase.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
UE 2 • Concours blancs 431

79 Concernant la communication cellulaire par les récepteurs couplés aux protéines


G (RCPG) :
 a. Ces récepteurs se dimérisent après fixation du ligand.
 b. Ces récepteurs peuvent être couplés à plusieurs types de protéines G dites
hétérotrimériques.

UE2
 c. L’activation d’un effecteur primaire a pour conséquence une activation des se-
conds messagers permettant une amplification du signal.
 d. Seules les voies de transduction des RCPG dépendantes des protéines G
hétérotrimériques ont des interactions avec les voies de signalisation des
récepteurs enzymes.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

80 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. Les bicouches lipidiques sont imperméables aux ions.
 b. Les phénomènes de transport actif consomment de l’ATP.
 c. Les transporteurs ABC permettent le passage de petites molécules au travers
des membranes et hydrolysent de l’ATP.
 d. Certains transporteurs changent de conformation pour assurer le passage de
solutés au travers des membranes.
 e. Certains transporteurs d’ions s’auto-phosphorylent en hydrolysant de l’ATP.
D’après concours Nantes

81 Parmi les propriétés suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) commune(s) aux ca-
naux ioniques ligand-dépendants et aux transporteurs GLUT ?
 a. Ils transportent les molécules dans le sens de leur gradient de concentration.
 b. Ce sont des transporteurs secondairement actifs.
 c. Ils comportent un site de liaison spécifique à la molécule à transporter.
 d. Ce sont des cotransporteurs.
 e. Ce sont des transporteurs passifs
D’après concours Paris 6

82 Concernant la matrice extra-cellulaire :


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. La fibronectine est un hétérodimère stabilisé par des ponts disulfures.


 b. Chaque sous-unité de la fibronectine est codée par un gène différent.
 c. Comme la fibronectine, la tenascine est une glycoprotéine adhérente.
 d. Dans le cas général, les glycoprotéines sont en majorité composées de sucres.
 e. Les glycosaminoglycanes contiennent très peu d’acides aminés et beaucoup de
sucres.
D’après concours Nantes

83 Concernant les microtubules :


 a. La polymérisation des microtubules s’amorce par la formation de dimères de
tubuline α/β en présence de GTP. La protéine Tau inhibe cette polymérisation.
432 Concours blancs • UE 2

 b. Les kinésines permettent le déplacement de divers constituants de la cellule vers


l’extrémité (+) des microtubules.
 c. Les dynéines permettent le déplacement de divers constituants de la cellule vers
l’extrémité (-) des microtubules.
 d. Les microtubules sont impliqués dans la migration de certaines cellules.
 e. Les microtubules sont essentiels au bon déroulement de la mitose.
D’après concours Bordeaux

84 Les chaı̂nes glucidiques dans la membrane plasmique :


 a. Sont situées majoritairement sur le versant cytoplasmique.
 b. Constituent des déterminants antigéniques.
 c. Permettent une protection de la membrane plasmique.
 d. Sont initialement assemblées dans l’appareil de Golgi.
 e. Peuvent être liées à des lipides.
D’après concours Caen

85 Concernant l’enveloppe nucléaire :


 a. Elle est formée de deux membranes, l’une interne l’autre externe.
 b. Sa membrane interne est en continuité avec celle du réticulum endoplasmique.
 c. Elle est, entre autre, composée de pores nucléaires responsables du transport
actif et passif de protéines.
 d. Elle est le siège d’échanges entre le noyau et le cytoplasme uniquement de
protéines.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
Histologie

86 Concernant les triades des cellules musculaires :


 a. Le tubule T émane de la membrane plasmique de la cellule musculaire lisse.
 b. Le tubule T est cerné de deux tubules L, sur les coupes longitudinales, en mi-
croscopie électronique.
 c. La concentration en calcium dans la lumière d’un tubule L est toujours
inférieure à la concentration en calcium du cytoplasme extra-tubulaire.
 d. Les triades sont situées en regard des stries Z dans le muscle squelettique.
 e. Les triades se situent en dehors des myofibrilles.
D’après concours Lille

87 Concernant la contraction des cardiomyocytes :


 a. La dépolarisation des cardiomyocytes est dépendante du système nerveux.
 b. L’acétylcholine accélère le cœur.
 c. Le système nerveux sympathique accélère le cœur.
 d. Le nœud auriculo-ventriculaire est le pace-maker de l’excitation cardiaque.
UE 2 • Concours blancs 433

 e. Les jonctions communicantes des disques intercalaires assurent la transmission


des signaux contractiles.
D’après concours Paris 6

88 Les astrocytes protoplasmiques :


 a. Sont localisés dans la substance blanche.

UE2
 b. Comportent des gliofilaments.
 c. Présentent des pieds somatiques.
 d. Sont incapables de se diviser.
 e. Sécrètent le liquide céphalo-rachidien.
D’après concours Paris 11

89 Quelle est la proposition fausse ? Une vésicule synaptique :


 a. Comporte une membrane dérivant de l’appareil de Golgi localisé dans le corps
cellulaire neuronal.
 b. Peut contenir des peptides synthétisés par les ribosomes du réticulum endoplas-
mique granuleux du corps cellulaire neuronal.
 c. Dans certains neurones, contient du monoxyde d’azote (NO) libéré lors de la
fusion de la vésicule avec la membrane présynaptique.
 d. Fusionne avec la membrane cytoplasmique de l’extrémité axonale
présynaptique pour libérer du neurotransmetteur.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

90 Concernant le tissu osseux, quelle est la proposition exacte ?


 a. L’ostéopontine et l’ostéocalcine sont des protéines collagéniques de structure
de la matrice osseuse.
 b. L’ostéoı̈de comporte des fibrilles de collagène de type II.
 c. Les ostéoblastes synthétisent l’ostéocalcine et l’ostéopontine.
 d. La minéralisation de l’ostéoı̈de se fait dans le réticulum endoplasmique granu-
leux de l’ostéoblaste.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

91 Concernant le système des phagocytes mononucléés :


 a. Leur forme sanguine circulante est représentée par les petits lymphocytes.
 b. Leur forme tissulaire correspond à des cellules capables de phagocyter de vo-
lumineuses particules (macrophagocytose).
 c. Les macrophages tissulaires sont mobiles.
 d. Le cytoplasme des macrophages tissulaires contient des lysosomes.
 e. Les ostéoclastes plurinucléés font partie du système des phagocytes mono-
nudéés.
D’après concours Paris 5
434 Concours blancs • UE 2

92 Concernant le cartilage hyalin :


 a. Il s’agit d’un tissu de type conjonctif, dont les cellules sont séparées par une
matrice extra-cellulaire.
 b. La possibilité de division mitotique des chondrocytes correspond au mode de
croissance interstitiel du cartilage.
 c. Sa matrice est hydratée.
 d. Sa matrice contient des sels de sodium.
 e. Il n’est pas vascularisé.
D’après concours Paris 5

93 Concernant la photographie ci-dessous :

figure 8

 a. 1 indique une mitochondrie.


 b. 2 indique une vacuole lipidique.
 c. 3 indique une lumière.
 d. 4 indique une mitochondrie.
 e. 5 indique une jonction intercellulaire.
D’après concours Paris 12

94 Concernant les épithéliums de revêtement :


 a. Ils bordent la surface du corps ou tapissent la lumière d’une cavité naturelle du
corps humain.
 b. Ils reposent pratiquement tous sur une membrane basale.
 c. La lame réticulaire est produite par les cellules épithéliales.
 d. Ils sont richement vascularisés.
 e. Les cellules épithéliales sont toutes des cellules post-mitotiques, incapables de
se diviser.
D’après concours Paris 5
UE 2 • Concours blancs 435

95 Concernant le pancréas :
 a. C’est une glande mixte.
 b. C’est une glande lobulée.
 c. Les acini pancréatiques sont des unités sécrétrices de type exocrine, à sécrétion
séreuse.

UE2
 d. Le parenchyme pancréatique contient des canaux excréteurs.
 e. Les ı̂lots de Langerhans correspondent à des formations endocrines d’architec-
ture trabéculaire, dont certaines cellules élaborent de l’insuline.
D’après concours Paris 5

96 La glande sébacée est une glande :


 a. endocrine.  b. mixte.  c. acineuse.  d. holocrine.
 e. amphicrine.
D’après concours Paris 11
97 Concernant l’hypoderme :
 a. C’est le site de l’injection en cas d’injection sous-cutanée.
 b. Il est particulièrement riche en adipocytes.
 c. Son épaisseur diminue en cas de jeûne prolongé.
 d. C’est le tissu nourricier du derme.
 e. Au niveau de l’abdomen, il est étroitement associé au péritoine.
D’après concours Dijon

98 Quelle est la proposition exacte ? Le glycocalyx d’une cellule épithéliale d’un épithélium
simple :
 a. est renouvelé lors de l’exocytose.
 b. S’est formé sur la face cytosolique des membranes golgiennes.
 c. Est mis en évidence par le PAS en microscopie électronique.
 d. S’échange entre le pôle apical et le pôle basal.
 e. Autre réponse.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

D’après concours Strasbourg

99 Concernant les méthodes de l’histologie moléculaire :


 a. Le Perls colore les lipides neutres.
 b. La réaction phosphatase acide permet d’apprécier l’activité lysosomale.
 c. Les réactions histo-enzymologiques utilisent des anticorps.
 d. Les méthodes sandwich nécessitent l’utilisation d’un tissu frais congelé.
 e. Le PAS est une réaction immunocytochimique.
D’après concours Paris 12

100 Quelle est la proposition exacte ? On étudie la surface d’un épithélium compor-
tant des cellules ciliées grâce au microscope électronique à balayage :
436 Concours blancs • UE 2

 a. Pour cela il faut d’abord réaliser un immunomarquage de la surface.


 b. On pourra détecter les corpuscules basaux des cils vibratiles.
 c. On ne pourra pas observer la dynamique du battement ciliaire des cellules
ciliées.
 d. On pourra observer la présence des desmosomes entre les cellules.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

Embryologie

101 Les implantations embryonnaires ectopiques :


 a. Sont toujours extra utérines.
 b. Sont le plus fréquemment intra tubaires.
 c. Peuvent être abdominales avec possibilité de développement viable.
 d. Peuvent aboutir à une indication de césarienne.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

102 Le mésoderme para-axial :


 a. Est le lieu de la somitogenèse.
 b. Contribue à la formation des vertèbres et des muscles axiaux.
 c. Participe à la formation des structures cranio-faciales.
 d. A un développement segmentaire coordonné spatialement avec le tube neural.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

103 Parmi les gènes de Drosophile suivants, lesquels ont (lequel a) un gène homo-
logue qui s’exprime dans l’ectoderme du bourgeon de membre des embryons de vertébrés ?
 a. Hunchback.  b. Wingless.  c. Dorsal.  d. Engrailed.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
104 Concernant la délimitation de l’embryon :
 a. La croissance de la plaque neurale participe à la délimitation longitudinale.
 b. Le diverticule allantoı̈dien est relié à l’intestin postérieur.
 c. Le cœlome embryonnaire dérive de la cavité amniotique.
 d. Le cœlome embryonnaire dérive de la vésicule vitelline.
 e. La délimitation entraı̂ne l’internalisation de l’endoderme.
D’après concours Paris 12

105 À propos de l’embryologie descriptive :


 a. Le marquage de certaines cellules par des colorants vitaux permet de suivre
leurs déplacements.
UE 2 • Concours blancs 437

 b. Les cellules d’embryon de caille ont été utilisées pour remplacer des cellules
embryonnaires de poulet et suivre ainsi leur devenir.
 c. La greffe de tissus de caille est toujours tolérée chez le poulet même adulte.
 d. les cellules de caille et de poulet sont morphologiquement différentes.
 e. Après une greffe de tissu embryonnaire de caille sur un embryon de poulet,

UE2
l’animal résultant sera une chimère.
D’après concours Nantes

106 Quels sont les éléments dérivés des crêtes neurales ?


 a. Cellules des ganglions lymphatiques.
 b. Cellules des ganglions sympathiques.
 c. Cellules de la glande médullosurrénale.
 d. Squelette des vertèbres cervicales.
 e. Squelette de la voûte crânienne.
D’après concours Caen

107 Parmi les événements suivants, le(s)quel(s) survien(nen)t à la troisième semaine


du développement de l’embryon ?
 a. La gastrulation.
 b. L’implantation.
 c. L’apparition des ı̂lots vasculo-sanguins primitifs.
 d. L’apparition de l’allantoı̈de.
 e. La mise en place de l’axe dorso-ventral.
D’après concours Caen

108 À propos de la plaque basale du placenta mature :


 a. Elle correspond au plafond de la chambre intervilleuse.
 b. Sur une coupe transversale, de l’intérieur (chambre intervilleuse) à l’extérieur
du placenta, elle se compose de syncytiotrophoblaste, de la coque cytotropho-
blastique et de la chambre caduque basilaire.
 c. Elle envoie des cloisons incomplètes délimitant les cotylédons.
 d. Elle est perforée par les vaisseaux spiralés maternels.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 e. Elle correspond au point d’ancrage des villosités crampons.


D’après concours Clermont-Ferrand

109 Quel est le bon déroulement chronologique (du plus précoce au plus tardif) ?
 a. Compaction – Dégénérescence de la vésicule ombilicale primaire - Nidation –
Formation de la ligne primitive - Soulèvement embryonnaire.
 b. Compaction – Nidation – Dégénérescence de la vésicule ombilicale primaire –
Formation de la ligne primitive - Soulèvement embryonnaire.
 c. Compaction – Nidation – Soulèvement embryonnaire - Dégénérescence de la
vésicule ombilicale primaire – Formation de la ligne primitive.
438 Concours blancs • UE 2

 d. Nidation – Compaction - Dégénérescence de la vésicule ombilicale primaire -


Soulèvement embryonnaire - Formation de la ligne primitive.
 e. Nidation – Compaction - Dégénérescence de la vésicule ombilicale primaire -
Formation de la ligne primitive - Soulèvement embryonnaire.
D’après concours

110 Vous injectez un colorant dans une cellule du nœud de Hensen, parmi les cellules
suivantes, laquelle (lesquelles) peut (peuvent) provenir de cette cellule initiale ?
 a. Mélanocyte.
 b. Cellule de la notochorde.
 c. Cellule des ilots bêta du pancréas.
 d. Motoneurones.
 e. Cellule de Merkel.
D’après concours Paris 6

Reproduction

111 La méiose :
 a. La méiose consiste dans l’ordre en une division réductionnelle et une division
équationnelle, sans duplication du centrosome entre les deux divisions.
 b. La méiose consiste dans l’ordre en une division équationnelle et une division
réductionnelle, avec duplication du centrosome entre les deux divisions.
 c. La méiose consiste dans l’ordre en une division équationnelle et une division
réductionnelle, sans duplication du centrosome entre les deux divisions.
 d. La méiose consiste dans l’ordre en une division réductionnelle et une division
équationnelle, avec duplication du centrosome entre les deux divisions.
 e. Aucune réponse ne convient.
D’après concours Paris 7

112 Lors de la méiose, le brassage intrachromosomique de l’information génétique


s’effectue :
 a. lors de la première division de méiose au stade diplotène.
 b. lors de la division équationnelle.
 c. lors du stade métaphase de la division réductionnelle.
 d. lors de la répartition des chromosomes homologues à chaque pôle du fuseau.
 e. Aucune réponse ne convient.
D’après concours Paris 7

113 Le corps jaune :


 a. Est composé de cellules de la thèque et de cellules folliculaires.
 b. Est une structure endocrine.
 c. Sécrète la Gonadotrophin Chorionique Humaine (HCG).
 d. Est la cible de l’hormone hypothalamique GnRH (Gonadotrophin Releasing
Hormone).
UE 2 • Concours blancs 439

 e. Dégénère dès l’implantation de l’œuf dans l’endomètre.


D’après concours Rouen

114 À propos de la fécondation :


 a. À la sortie de l’épididyme, les spermatozoı̈des sont mobiles et fécondants.

UE2
 b. La capacitation intervient progressivement dans les sécrétions cervicales, utéro-
tubulaires et au contact du complexe cumulo-ovocytaire.
 c. Durant la vie reproductive d’une femme, le rendement folliculaire moyen est
d’environ 1 follicule aboutissant à l’ovulation sur 10 entrant en croissance.
 d. L’ovocyte finit sa méiose lors du pic de LH (Luteinizing Hormone) correspon-
dant à l’ovulation.
 e. La rencontre des gamètes intervient théoriquement dans le tiers externe de la
trompe.
D’après concours Nantes

115 À propos de la folliculogenèse :


 a. Avant la naissance, le stock folliculaire est constitué de follicules primordiaux.
 b. L’entrée en croissance des follicules se produit à chaque début de cycle.
 c. Le signal d’entrée en croissance des follicules est donné par les cellules de la
granulosa.
 d. Les cellules de la granulosa des petits follicules antraux ne présentent que des
récepteurs à la FSH (Follicule Stimulating Hormone).
 e. Le pic de LH (Luteinizing Hormone) préovulatoire est induit par la baisse de
l’oestradiol en fin de phase folliculaire.
D’après concours Nantes

116 Concernant les spermatozoı̈des :


 a. L’acrosome se forme à partir de l’appareil de Golgi.
 b. La formation de l’acrosome se produit au stade de spermatocyte I.
 c. La formation de l’acrosome intervient au cours de la spermiogenèse.
 d. L’acrosome contient des hydrolases.
 e. L’acrosome est moulé sur le pôle antérieur du noyau.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

D’après concours Caen


440 Concours blancs • UE 2

QCM n◦ 117 et 118 :

figure 9
D’après concours Caen

117 À propos de la figure 9 :


 a. La technique utilisée pour obtenir cette image est la microscopie optique.
 b. La technique utilisée pour obtenir cette image est la microscopie électronique à
transmission.
 c. La technique utilisée pour obtenir cette image est la microscopie électronique à
balayage.
 d. Les éléments fléchés en II sont dans la pièce principale.
 e. Ces éléments sont des lysosomes.
118 La légende I de la figure 9 :
 a. Est dénommée  pièce intermédiaire  .
 b. Comporte un centriole.
 c. Comporte des mitochondries.
 d. Contient un acrosome.
 e. Contient un noyau.
119 À propos de la méiose ovocytaire :
 a. Elle débute pendant la vie fœtale et se termine à l’ovulation.
 b. Une fois terminée, elle permet d’obtenir des ovocytes possédant 23 chromo-
somes ayant chacun une chromatide.
 c. Sa première division produit deux cellules filles, l’ovocyte II et le premier glo-
bule polaire (GP 1).
 d. C’est pendant la prophase de sa première division que se produit le  crossing
over  .
 e. Sa seconde division n’est pas précédée d’une réplication de l’ADN.
D’après concours Clermont-Ferrand
UE 2 • Concours blancs 441

120 Selon les normes définies par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS, 2010),
l’éjaculat contient :
 a. Au minimum 15 millions/mL de spermatozoı̈des.
 b. Au minimum 1 million de leucocytes/mL.
 c. Au minimum 28% de spermatozoı̈des vivants.

UE2
 d. Au maximum 10% de spermatozoı̈des mobiles progressifs.
 e. Au minimum 40% de spermatozoı̈des mobiles.
D’après concours Clermont-Ferrand

Concours n◦ 3 (durée 1 h 30)


Biologie cellulaire

QCM n◦ 121 à 137 : Cette partie, sur la biologie cellulaire, est entièrement d’après concours
Paris 5, afin de montrer comment peut être organisé un sujet axé autour d’études de docu-
ments formant un tout cohérent.
Ce type de QCM (d’après documents) est de plus en plus courant dans certaines facultés
pour la partie biologie cellulaire de l’UE2.
D’après concours Paris 5

On se propose dans cette partie d’étudier l’effet d’une nouvelle molécule extraite d’une plante
amazonienne, appelée provisoirement TF, sur les cellules HeLa.
121 Les cellules HeLa sont :
 a. Des cellules sanguines.
 b. Des cellules non adhérentes.
 c. Des cellules cancéreuses.
 d. Des cellules d’origine épithéliale.
 e. Des cellules procaryotes.

122 Les cellules HeLa constituent :


 a.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

une lignée dérivée de rein de singe.


 b. une culture primaire.
 c. Une culture secondaire.
 d. Une culture organotypique.
 e. Une lignée cellulaire immortelle.

123 La culture cellulaire nécessite :


 a. Du sérum animal embryonnaire.
 b. Un milieu de culture acide (pH 5, 0).
 c. L’ajout d’une importante quantité de glucose, les cellules HeLa provenant d’une
lignée diabétique.
442 Concours blancs • UE 2

 d. L’addition d’anticorps fluorescents.


 e. Des facteurs de croissance.
L’effet éventuellement cytotoxique de TF est d’abord testé en exposant les cellules HeLa à
des concentrations croissantes de TF, de 10 à 100 µg/mL, pendant 24, 48 ou 72 heures et en
mesurant la viabilité des cellules à l’aide d’une technique de coloration vitale après comp-
tage.

Figure 10. Viabilité des cellules HeLa exprimée en pourcentage ( cell viability ) par rapport
aux cellules non traitées (100%) aux trois temps de contact avec la TF selon les concentra-
tions indiquées en abscisse.
124 Concernant ce diagramme de viabilité (figure 10) :
 a. La viabilité des cellules HeLa varie selon les concentrations de TF.
 b. La concentration de TF correspondant à une mortalité cellulaire de 30 % exac-
tement à 48 h est de 80 µg/mL.
 c. La viabilité cellulaire reste identique quelque soit le temps d’incubation avec la
TF.
 d. Après incubation avec un colorant vital, les cellules colorées sont les cellules
mortes.
 e. Une concentration de TF de 60 µg/mL réduit d’environ 50 % la viabilité cellu-
laire à 24 h.

Afin de déterminer si TF est capable d’exercer une activité anti-proliférative sur les cellules
HeLa, les cellules sont exposées pendant 24 heures à des concentrations de TF de 40, 60 ou
80 µg/mL puis sont perméabilisées à l’aide d’un détergent doux et enfin, après marquage,
analysées par cytométrie de flux en même temps que des cellules non traitées ( untreated  ).
UE 2 • Concours blancs 443

UE2
Figure 11. Courbes de cytométrie représentant les distributions d’intensité de fluorescence
( FL2-A  , abscisse) des cellules HeLa comptées ( counts  , ordonnée). Les proportions
déduites de ces courbes des cellules en G0/G1, S ou G2/M sont indiquées pour chaque condi-
tion.
125 La cytométrie de flux mise en œuvre pour obtenir la figure 11 :
 a. Utilise comme marqueur de l’uracile radiomarqué au tritium.
 b. Permet ici une quantification relative de l’ADN cellulaire.
 c. permet aussi le tri cellulaire.
 d. utilise une technique de chimioluminescence.
 e. Ne fournit sur ces graphes aucune information sur la taille des celules.

126 Quelle(s) technique(s) pourrai(en)t être mise(s) en œuvre pour étudier les varia-
tions quantitatives de l’ADN au cours du cycle cellulaire ?
 a. Microscopie à contraste de phase.
 b. Autoradiographie après incorporation de thymidine tritiée.
 c. Méthode TUNEL.
 d. Ultracentrifugation différentielle.
 e. Microscopie électronique après cryofracture.

127 Concernant le cycle cellulaire des cellules HeLa :


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. Sa durée est comprise entre 48 et 72 heures.


 b. La phase G1 est toujours inférieure à S.
 c. La phase S est plus courte que G2.
 d. La phase M dure environ 1 heure.
 e. La durée de la phase S est une constante de l’espèce.

128 D’après les résultats de cytométrie de flux :


 a. Ces résultats favorisent l’hypothèse que TF bloque le cycle en phase G0/G1.
 b. Ces résultats favorisent l’hypothèse que TF bloque le cycle en phase S.
 c. Ces résultats favorisent l’hypothèse que TF bloque le cycle en phase G2/M.
444 Concours blancs • UE 2

 d. L’effet de TF est dépendant de sa concentration.


 e. L’interprétation de l’effet de TF sur le cycle cellulaire impose de tester la
concentration 100 µg/mL

129 Indiquez la ou les réponse(s) exacte(s) :


 a. Le complexe cycline D-Cdk3 constitue le MPF.
 b. Le complexe cycline B-Cdk1 phosphorylé sur Cdk1 au niveau de thr14, tyr15
et thr161 est inactif.
 c. L’écartement des centrioles observé en G1 est provoqué par le complexe cycline
B-Cdk1.
 d. L’entrée en phase S est uniquement dépendante de la concentration du complexe
cycline B-Cdk2 dans la cellule.
 e. Le 2e point de contrôle du cycle cellulaire est dépendant de la polo-kinase
(Plk1).

Afin d’examiner certains acteurs du cycle cellulaire, les cellules exposées à 40, 60 et 80
µg/mL de TF pendant 24 heures sont lysées et les extraits protéiques ainsi obtenus sont ana-
lysés par Western blot en comparaison avec des extraits cellulaires non traités (-).
Sont examinées plus spécifiquement les protéines Cdc25C, cycline B, p21 et l’actine. Les
intensités relatives des bandes par rapport aux cellules non traitées sont représentées sous
forme d’histogramme.

Figures 12A et 12B. (A) : Western-blots. (B) : Histogrammes représentant les mesures
relatives des intensités des bandes du Western blot situées immédiatement au-dessus pour
Cdc25C, cycline B et p21.
L’intensité des bandes observées dans les cellules non traitées est considérée égale à 1, soit
100%.
L’astérisque (*) signifie que la moyenne considérée est statistiquement différente de celle du
témoin non traité (-).
130 Parmi ces propositions indiquez la ou les réponse(s) exacte(s) :
 a. Lors du Western blot, les protéines migrent sous l’effet d’un champ électrique
à travers le gel de polyacrylamide puis sont transférées sur une membrane.
 b. Le Western blot est également une technique de séparation des acides
nucléiques.
UE 2 • Concours blancs 445

 c. Sous l’action du champ électrique et en présence de dodécyl-sulfate de sodium


(SDS), les protéines se déplacent vers l’anode.
 d. L’incubation de la membrane de transfert avec un anticorps spécifique de la
protéine étudiée permet de visualiser sans étape ultérieure la protéine sous la
forme d’une ou plusieurs bandes.
 e. La béta-actine est usuellement utilisée comme témoin expérimental pour

UE2
vérifier que la réalisation technique du Western blot s’est bien déroulée.

131 Parmi ces propositions indiquez la ou les réponse(s) exacte(s) :


 a. p21 est une protéine intervenant lors du 1er et du 3ème point de contrôle du
cycle cellulaire.
 b. p21 est une protéine qui inhibe l’activité enzymatique des kinases dépendantes
des cyclines.
 c. p21 déclenche la transcription du gène codant p53.
 d. En cas de retard de la réplication, l’entrée dans le noyau de Cdc25C est bloquée
par la protéine 14-3-3 qui se fixe sur la sérine 216 phosphorylée de Cdc25C.
 e. p21 permet d’accélérer l’hydrolyse de ras-GTP en ras-GDP.

132 Concernant les résultats présentés dans les figures 12A et 12B :
 a. La quantité de cycline B est plus faible dans les cellules exposées à 80 µg/mL
de TF qu’à 40 µg/mL.
 b. La quantité de p21 augmente dans les cellules en présence de TF.
 c. Ces résultats favorisent l’hypothèse d’une activation du premier point de
contrôle du cycle cellulaire.
 d. Ces résultats contredisent l’analyse en cytométrie de flux de la figure 2.
 e. Ces résultats ne contredisent pas l’hypothèse d’un blocage du cycle cellulaire à
la transition G2/M.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

Des cellules HeLa sont incubées pendant 48 heures avec de la TF à des concentrations de 40,
60 ou 80 µg/mL, puis, pendant la dernière heure, avec du Mito Tracker. Le Mito Tracker dif-
fuse passivement à travers la membrane plasmique de la cellule et s’accumule spécifiquement
dans les mitochondries dont la chaı̂ne respiratoire est fonctionnelle. Les cellules sont ensuite
analysées par cytométrie de flux afin de mesurer leur intensité de fluorescence.
446 Concours blancs • UE 2

Figures 13A et 13B. (A) : courbes de cytométrie représentant les distributions d’intensité
de fluorescence ( FL1-H  , abscisse) des cellules HeLa analysées ( counts  , ordonnée),
non traitées (untreated) ou traitées avec la TF à 40, 60 ou 80 µg/mL. (B) : représentation
des intensités moyennes de fluorescence (MFI) sous forme d’histogramme (moyenne de cinq
expériences indépendantes). L’astérisque (*) signifie : moyenne statistiquement différente de
cellule du témoin non traité (-).
133 Concernant les résultats présentés figures 13A et 13B :
 a. D’après la figure 4A, une proportion de cellules exposées à 40 µg/mL de TF a
la même intensité de fluorescence que les cellules non traitées.
 b. D’après la figure 4B, la moitié environ des mitochondries n’est plus fonction-
nelle à la concentration de TF de 80 µg/mL.
 c. L’ensemble de ces résultats est en faveur d’une altération du fonctionnement
mitochondrial uniquement avec la concentration de TF la plus élevée.
 d. L’ensemble de ces résultats permet de rejeter l’hypothèse d’une altération du
fonctionnement mitochondrial causée par TF.
 e. L’ensemble de ces résultats est en faveur de l’hypothèse d’une altération du
fonctionnement mitochondrial causée par TF.
134 Parmi ces propositions indiquez la ou les réponse(s) exacte(s) :
 a. La réplication de l’ADN mitochondriale est synchronisée à celle de l’ADN
nucléaire.
 b. La chaı̂ne respiratoire mitochondriale permet l’établissement d’un gradient de
protons de l’espace intermembranaire vers la matrice.
 c. Le cytochrome C est situé dans l’espace intermembranaire.
 d. Le cytochrome C est un transporteur d’électrons.
 e. Le cytochrome C est requis pour l’activation de l’apoptosome.

Une analyse par Western-blot des extraits protéiques des cellules traitées par le TF aux trois
concentrations pendant 24 heures est entreprise pour la mise en évidence des protéines Bax,
Bcl-2 et des caspase-3 et caspase-9 activées.
UE 2 • Concours blancs 447

UE2
Figure 14. Les histogrammes représentent les mesures relatives des intensités des bandes du
Western-blot situées immédiatement au-dessus pour les quatre protéines étudiées. De gauche
à droite : cellules non traitées (-) puis TF = 40, 60 ou 80 µg/mL. L’intensité des bandes en
ordonnée ( pixel density  ) observées dans les cellules non traitées est considérée égale à 1,
soit 100%.
L’astérisque (*) signifie que la moyenne considérée est statistiquement différente de celle du
témoin non traité (-).
135 Parmi ces propositions indiquez la ou les réponse(s) exacte(s) :
 a. Bax est une protéine proapoptotique.
 b. Les caspases sont des cystéine protéases dégradant directement l’ADN.
 c. La voie Bax/Bad conduit à l’activation de l’apoptosome.
 d. La protéine P53 peut activer la transcription du gène Bax.
 e. L’apoptose ne provoque pas la libération des enzymes lysosomales dans le mi-
lieu extracellulaire
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

136 Concernant les résultats présentés dans la figure 14 :


 a. Ces résultats ne sont pas en faveur de l’induction de l’apoptose dans les cellules
exposées au TF.
 b. Ces résultats sont cohérents avec ceux obtenus après incubation des cellules
avec le Mito Tracker.
 c. Ces résultats démontrent que le fonctionnement de la chaı̂ne respiratoire est
altéré.
 d. L’augmentation de Bax est une conséquence de l’augmentation de la caspase-3.
 e. L’accumulation de caspase-9 suppose une activation préalable de l’apoptosome.

Les cellules après 24 heures d’incubation avec la TF à la concentration de 60 µg/mL sont


448 Concours blancs • UE 2

perméabilisées à l’aide d’un détergent doux puis mises en contact avec une solution d’iodure
de propidium, une molécule fluorescente s’intercalant entre les bases de l’ADN.
137 Concernant l’observation des cellules ayant subi le traitement décrit ci-dessus :
 a. L’observation des cellules doit être réalisée avec un microscope à fond clair.
 b. Le nucléole apparait seul fluorescent.
 c. La chromatine des cellules en interphase et en mitose est fluorescente.
 d. Des cellules présentent un noyau fragmenté.
 e. Il est possible de distinguer par l’observation microscopique les cellules en G1
des cellules en cours de phase S.

Histologie

138 Quel(s) type(s) de microscope(s) permet(tent) d’observer une préparation cellu-


laire marquée par le FITC (isothiocyanate de fluorescéine) ?
 a. Microscopie optique en réflexion.
 b. Microscopie optique en lumière polarisée.
 c. Microscopie optique en contraste de phase.
 d. Microscopie confocale.
 e. Microscopie électronique à balayage.
D’après concours Paris 11

139 Parmi les épithéliums de revêtement suivants, quel(s) est (sont) celui (ceux) qui
contien(nen)t des cellules muqueuses à pôle muqueux fermé ?
 a. L’épithelium de l’œsophage.  b. L’épithelium de la trachée.
 c. L’épithelium gastrique.  d. L’épithelium de l’intestin grêle.
 e. L’épithelium de la vessie.
D’après concours Paris 5
140 L’épiderme :
 a. Est pseudostratifié.
 b. Est pavimenteux.
 c. Comporte des mélanocytes.
 d. Comporte des granulocytes.
 e. Se renouvelle à partir de la membrane basale.
D’après concours Paris 11

141 Les cellules ciliées de l’épithélium respiratoire :


 a. Sont reliées à la membrane basale par des hémi-desmosomes.
 b. Établissent des jonctions communicantes entre elles.
 c. Sont couvertes par le film de mucus.
 d. Ne s’observent que dans la trachée.
 e. Possèdent environ 2000 cils à leur pôle apical.
D’après concours Paris 6
UE 2 • Concours blancs 449

142 Concernant les structures glandulaires :


 a. Dans la sécrétion apocrine, le matériel qui se détache de la cellule est entoure
par un segment de membrane plasmique.
 b. Les cellules myoépithéliales sont reliées entre-elles et aux cellules épithéliales
par des desmosomes.

UE2
 c. Les acini séreux se caractérisent par une lumière large.
 d. Le sein est une glande unilobée.
 e. Les glandes endocrines ne possèdent pas de canal excréteur.
D’après concours Université catholique de Lille

143 La glande sous-maxillaire est une glande :


 a. Exocrine.  b. Amphicrine.  c. Mérocrine.  d. Holocrine.
 e. Aucune réponse exacte.
D’après concours Paris 11
144 Quelle est la proposition fausse ? Concernant les polynucléaires neutrophiles :
 a. Chez l’adulte, ils se forment dans la moelle hématopoı̈étique.
 b. Ils font partie des leucocytes.
 c. Ils sont capables de phagocytose.
 d. Ils sont responsables des phénomènes allergiques.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

145 L’ostéoı̈de :
 a. Est synthétisé par les ostéoclastes.
 b. Est synthétisé par les ostéoblastes.
 c. Comporte des fibres de collagène de type I.
 d. Comporte des cristaux d’hydroxyapatite.
 e. Correspond à la matrice osseuse organique.
D’après concours Paris 11
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

146 Quelles sont les deux propositions fausses ? Dans un ostéoclaste actif, on peut
mettre en évidence :
 a. Les pompes à proton dans la membrane cytoplasmique de la bordure en brosse.
 b. Les noyaux par observation au microscope optique, après coloration à
l’hématoxyline-éosine.
 c. Des vésicules matricielles libérées dans l’espace extracellulaire par observation
au microscope électronique à transmission.
 d. Le réticulum endoplasmique granuleux synthétisant le collagène I.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
450 Concours blancs • UE 2

147 Concernant les synapses :


 a. Les synapses sont es structures essentielles à la transmission de l’information
nerveuses d’un neurone à l’autre.
 b. La fente synaptique est isolée par une gaine de myéline.
 c. Les synapses mettent toujours en contact une terminaison axonale et une épine
dendritique.
 d. Les synapses chimiques sont les plus abondantes dans le système nerveux
central.
 e. L’activation des synapses est toujours excitatrice.
D’après concours Lille

148 Concernant la figure 15 ci-dessous :

figure 15

 a. On peut voir un ou des capillaire(s).


 b. On peut voir un ou des noyau().
 c. On peut voir une ou des membrane(s) basale(s).
 d. Il peut s’agir du tissu adipeux brun.
 e. Il peut s’agir du tissu nerveux central.
D’après concours Paris 12

149 Concernant les plexus choroı̈des :


 a. Ils sont localisés au niveau des ventricules cérébraux et du canal de l’épendyme.
 b. Ils sont constitués de cellules épithéliales.
 c. Ils ont un rôle de phagocytose.
 d. Ils synthétisent le liquide céphalo-rachidien.
 e. Ils constituent avec les épendymocytes la névroglie interstitielle.
D’après concours Paris 5

150 Les trois types de cellules musculaires ont en commun :


 a. La présence de myofibrilles.
UE 2 • Concours blancs 451

 b. La présence de triades.
 c. La présence d’une activité ATPase-actine dépendante au niveau des têtes de
myosine.
 d. La présence de synapses neuro-musculaires.
 e. La présence de jonctions communicantes.

UE2
D’après concours Bordeaux

151 Les cardiomyocytes :


 a. Proviennent de la fusion de myoblastes.
 b. Présentent deux diades par sarcomère.
 c. Présentent des jonctions nexus.
 d. Sont incapables de se régénérer.
 e. Sont entourés d’endomysium.
D’après concours Paris 11

152 Le cytoplasme des cellules musculaires lisses peut contenir de :


 a. La laminine.  b. La dystrophine.  c. La desmine.
 d. L’alphadystroglycane.  e. La syntrophine.
D’après concours Paris 6

Embryologie

153 Concernant les somites :


 a. Ils sont d’origine ectodermique.
 b. La partie la plus profonde des somites, autour de la chorde, est appelée le
sclérotome ; elle fournit les cellules à l’origine des vertèbres.
 c. Chaque somite est composé de trois parties : le dermatome, le myotome et le
sclérotome.
 d. La formation des somites s’effectue selon l’axe dorso-ventral.
 e. Ils sont d’origine endodermiques.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

D’après concours Paris 7

154 Concernant le disque embryonnaire didermique au cours de la deuxième se-


maine du développement embryonnaire (quatrième semaine d’aménorrhée) :
 a. Il comporte deux feuillets primitifs, l’ectoblaste et le mésoblaste.
 b. L’ectoblaste constitue la partie dorsale du disque embryonnaire.
 c. L’ectoblaste constitue la partie ventrale du disque embryonnaire.
 d. La cavité amniotique se développe du côté ventral du disque embryonnaire.
 e. Au delà des limites du disque embryonnaire, l’ectoblaste est en continuité avec
les amniocytes extra-embryonnaires.
D’après concours Paris 5
452 Concours blancs • UE 2

155 Tous les éléments suivants entrent dans la constitution du cordon ombilical pri-
mitif (à la fin de la 4e semaine du développement) sauf un, lequel ?
 a. amnios.  b. mésoblaste extra-embryonnaire.
 c. coelome interne.  d. canal vitellin.  e. allantoı̈de.
D’après concours Paris 7
156 L’arbre villositaire :
 a. est situé entre la plaque choriale et la plaque basale.
 b. baigne dans la chambre villeuse.
 c. comporte des villosités troncs.
 d. comporte des villosités crampons.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

157 À propos des grandes périodes du développement embryonnaire :


 a. La période pré-morphogénique correspond à la première semaine de
développement.
 b. Au début de la nidation, l’embryon est didermique.
 c. Au début de la nidation, la cavité amniotique est visible.
 d. Durant la 3e semaine de développement, la symétrie bilatérale est acquise.
 e. Durant la 3e semaine de développement, l’embryon devient tridermique.
D’après concours Nantes

158 À propos des gènes du développement :


 a. Les gènes HOX sont tous organisés sous la forme de complexes de gènes.
 b. Les cellules du blastocyste expriment les gènes HOX.
 c. La région antérieure de l’embryon est la région la plus sensible à l’acide
rétinoı̈que.
 d. Le pénétratine est une séquence peptidique responsable de la liaison de cer-
taines protéines à l’ADN.
 e. Le développement du crâne de l’embryon est sous le contrôle de l’expression
des gènes HOX.
D’après concours Nantes

159 Parmi les événements suivants, le(s)quel(s) survien(nen)t pendant la première


semaine du développement chez l’Homme ?
 a. Divisions cellulaires symétriques.
 b. Mise en place de l’axe céphalo-caudal.
 c. Mise en place de l’axe dorso-ventral.
 d. Éclosion.
 e. Cavitation.
D’après concours Caen
UE 2 • Concours blancs 453

160 Parmi les structures suivantes, laquelle (lesquelles) peut (peuvent) induire un
deuxième axe nerveux ?
 a. La lèvre dorsale du blastopore chez les amphibiens.
 b. La zone marginale postérieure des oiseaux.
 c. Le centre de Spemann des amphibiens.

UE2
 d. Le nœud de Hensen des amniotes.
 e. La notochorde.
D’après concours Paris 6

161 Parmi les évènements suivants, lequel (lesquels) se déroule(nt) pendant la qua-
trième semaine du développement ?
 a. Fusion des plis neuraux.
 b. Mise en place du processus notochordal.
 c. Somitogenèse.
 d. Formation de l’allantoı̈de.
 e. Formation de la paroi ventrale du corps.

162 Le blastocyste :
 a. Correspond au stade 4 cellules.
 b. Comprend un seul type cellulaire
 c. Se présente comme une sphère creuse avec une cavité centrale remplie de
liquide.
 d. Assimile le glucose.
 e. Synthétise de nombreuses protéines
D’après concours Paris 6

Reproduction

163 La méiose dans l’espèce humaine :


 a. peut avoir lieu dans toutes les cellules de l’organisme.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 b. permet le brassage de l’information génétique, grâce notamment aux recombi-


naisons génétiques qui ont lieu en méiose I.
 c. est composée de deux divisions successives, chacune précédée d’une phase de
réplication de l’ADN (phase S).
 d. permet le passage de l’haploı̈die à la diploı̈die
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

164 L’activation de l’ovocyte après la fusion des gamètes entraı̂ne :


 a. La réaction acrosomique.
 b. L’expulsion du premier globule polaire.
454 Concours blancs • UE 2

 c. L’exocytose des granules corticaux.


 d. La fin de la deuxième division méiotique.
 e. La mobilisation du calcium intracellulaire de l’ovocyte.
D’après concours Paris 11

165 À propos de l’interaction gamétique :


 a. L’acrosine est une protéine du noyau du spermatozoı̈de.
 b. La réaction acrosomique est principalement induite par la fixation des sperma-
tozoı̈des aux glycoprotéines ZP de la zone pellucide.
 c. La fonction principale de l’acrosine est de lyser la membrane plasmique de
l’ovocyte.
 d. L’entrée du spermatozoı̈de dans l’ovocyte est précédée par la fusion des gra-
nules corticaux avec la membrane plasmique ovocytaire.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

166 La trompe de Fallope :


 a. La fécondation se produit souvent dans le tiers interne de la trompe.
 b. L’épithélium tubaire est constitué de cellules à plateau strié.
 c. Le péristaltisme tubaire favorise la progression de l’embryon.
 d. Le courant liquidien dans la lumière tubaire favorise la progression de
l’embryon.
 e. Les grossesses extra utérines tubaires sont toujours localisées dans la trompe.
D’après concours Nantes

167 Un spermatocyte I humain est constitué de :


 a. 23 chromosomes, 23 chromatides.
 b. 23 chromosomes, 46 chromatides.
 c. 46 chromosomes, 23 chromatides.
 d. 46 chromosomes, 46 chromatides.
 e. 46 chromosomes, 92 chromatides.
D’après concours Caen

168 À propos de la FSH chez l’homme et chez la femme :


 a. Elle est synthétisée et sécrétée par l’hypothalamus.
 b. Sa sécrétion est freinée par l’inhibine, quel qu’en soit le type (A ou B).
 c. Chez la femme, elle possède des récepteurs sur les cellules de la thèque interne.
 d. Chez la femme, elle possède des récepteurs sur les petites cellules lutéales.
 e. Chez l’homme, elle possède des récepteurs sur les cellules de Sertoli.
D’après concours Clermont-Ferrand
UE 2 • Concours blancs 455

169 À propos du tube séminifère et de la spermatogenèse :


 a. Le tube séminifère contient les cellules de la lignée germinale, les cellules de
Sertoli et les cellules de Leydig.
 b. Avant la méiose, les cellules germinales sont diploı̈des.
 c. La spermiogenèse début dans le tube séminifère et se termine dans l’épididyme.

UE2
 d. Au cours de la spermiogenèse, le volume de la tête du futur spermatozoı̈de
augmente.
 e. Les divisions qui ont lieu pendant la spermiogenèse permettent d’obtenir 16
spermatozoı̈des à partir d’une spermatogonie Ap.
D’après concours Clermont-Ferrand

170 Chez un embryon masculin :


 a. La testostérone est directement responsable de la masculinisation des organes
génitaux externes.
 b. Le canal de Müller est à l’origine du tractus génital.
 c. Le testicule se forme dans la région du mésonéphros.
 d. Le testicule se forme grâce à l’action du gène SRY.
 e. Les cellules germinales primordiales rentrent en méiose.
D’après concours Paris 6

171 Parmi les molécules suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) sécrété(s) par l’em-
bryon au cours de l’implantation ?
 a. Le LIF.  b. L’IL1a.  c. Le CSF1.  d. L’histamine.
 e. La progestérone.
D’après concours Paris 6
172 Parmi les propositions suivantes concernant la période de fécondabilité, laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
 a. Elle dépend de la date d’ovulation.
 b. Elle dépend de la durée de la survie des spermatozoı̈des.
 c. Elle dépend de la durée de la survie de l’ovocyte.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 d. Elle dépend de la durée des règles.


 e. Pour un cycle idéal de 28 jours, elle s’étend du 11e au 15e jour.
D’après concours Paris 6
UE 2 QCM classés (corrigés)

1. Biologie cellulaire

1  a.   b.  c.  d.  e.
• a. faux. Les bactéries sont dépourvues de système endomembranaire.
• b. vrai. Selon le type bactérien et les conditions environnementales, la production énergétique
peut se faire par respiration et/ou fermentation.
• c. faux. La cellule primitive est un procaryote ancestral.
• d. faux. Comme chez les eucaryotes, le support de l’hérédité chez les bactéries est l’ADN.
• e. faux. Chez les bactéries, l’unique chromosome est circulaire.

2 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. et d. vrai. Toute cellule est délimitée par sa membrane plasmique et comporte de l’ADN
comme support de l’information héréditaire.
• b. faux. Les sources d’énergie peuvent être variables : molécules chimiques minérales ou
organiques, lumière..
• c. faux. Le trafic membranaire des protéines revêt différentes modalités chez les eucaryotes
et les procaryotes.
• e. faux. Certaines cellules ne consomment pas d’oxygène (métabolisme anaérobie).

3 
 a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• b. faux. Les virus sont des organismes acellulaires et n’ont pas de noyau mais ces deux
notions ne sont pas en rapport : les procaryotes sont des cellules sans noyau.
• d. vrai. La flore commensale de l’homme (bactéries) constitue un ensemble cellulaire 10
fois plus nombreux que les 7 × 1013 cellules constituant l’organisme.

4 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. vrai. Les bactéries ne possèdent aucun organite.
• b. faux. Les procaryotes possèdent un ribosome 70S (composé de sous-unités 50S et 30S)
tandis que le ribosome eucaryote est appelé 80S (composé de sous-unités 60S et 40S).
• c. faux. Les nucléoles sont des régions spécialisées du noyau, dont sont dépourvues les
bactéries.
• d. vrai. L’ADN eucaryote est linéaire et associé à des protéines histones.

5 
 a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• b. vrai. Certains organites (mitochondries, chloroplastes) contiennent aussi de l’ADN.
• d. faux. Le cytosol correspond au cytoplasme moins le noyau et les différents organites.
• e. vrai. Toutes les cellules dérivent d’une même cellule primitive (procaryote ancestral).

6 
 a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• b. vrai. Contrairement à l’ADN des eubactéries, celui des archaebactéries peut être associé
à des histones et contient des introns.
UE 2 • Corrigés 457

• c. et d. faux. De nombreuses archaebactéries vivent dans des milieux extrêmes : on parle


d’halophiles (milieux salés), d’hyperthermophiles (90 à 110 ◦ C) ou encore d’hyperacido-

Corrigés
philes (pH 1). Cependant, tous les extrêmophiles ne sont pas des archaebactéries et toutes les
archaebactéries ne sont pas des extrêmophiles.
• e. vrai. Les méthanogènes se nourrissent de matières organiques produites par les plantes
et les animaux dans des milieux anaérobiques. Ils vivent dans les eaux stagnantes des ma-
rais, où ils produisent des bulles de méthane appelées  gaz des marais  Les méthanogènes
vivent aussi dans les appareils digestifs des animaux, où ils participent à la transformation de
matières organiques en nutriments.

7 
 a.  b.  c.  d.  e.
• b. faux. L’ADN bactérien est un ADN circulaire.
• c. faux. Il n’y a pas d’histones chez les bactéries.
• d. faux. La pénicilline empêche la formation de la paroi bactérienne.
• e. faux. Les bactéries sont dépourvues de système endomembranaire.

8  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux. Les virus sont des parasites obligatoires, incapables de reproduction autonome ou
de transcrire leur ADN.
• b. faux. Les eucaryotes sont porteurs d’ADN ET d’ARN tandis que les virus sont porteurs
d’ADN OU d’ARN. Cela peut constituer un piège au concours, ou être une approximation
dans l’énoncé de la proposition b. (il y a chez les procaryotes et les virus au moins une
molécule d’acide nucléique, ARN ou ADN). Nous avons choisi la solution la plus rigoureuse
dans cette correction.
• c. vrai. Certains eucaryotes sont pathogènes pour l’homme (ex : plasmodium).
• d. faux. Seules cellules eucaryotes possèdent un noyau.
• e. faux. Les virus ne peuvent assurer leur métabolisme, par respiration ou fermentation.

9 
 a.   b.   c.   d.  e.
• a. vrai. Les virus nus sont constitués uniquement de protéines et d’un acide nucléique
(ARN pour le poliovirus). Ces structures sont souvent résistantes aux conditions physico-
chimiques : chaleur, pH . . . Le virus libre peut donc persister longtemps dans le milieu
extérieur.
• b. vrai. Ne possédant pas d’enveloppe, la liaison du virus à son récepteur (PVR, Polio virus
receptor) se fait par l’intermédiaire des protéines de la capside.
• c. vrai. Le capsomère est l’unité morphologique de la capside, composée d’un ou plusieurs
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

protomères (protéines).
• d. vrai. L’ARN viral est un ARN simple brin (+), ce qui signifie qu’il a la structure d’un
ARNm. Dès son entrée dans le cytoplasme, il est traduit en protéines virales nécessaires à la
réplication et à la formation de nouvelles particules virales.
• e. faux. Le vaccin est fait à partir de virus inactivés, il constitue donc un antigène inerte
qui suscite des anticorps circulants. Ces anticorps empêchent la virémie (présence des virus
dans le sang), étape préalable à l’infection des cellules nerveuses (et donc de la réplication du
virus).

10  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. Les protistes correspondent aux organismes unicellulaires eucaryotes.
• c. vrai. Le cytoplasme est constitué du cytosol (gel aqueux) et des organites.
458 Corrigés • UE 2

11 
 a.   b.  c.   d.  e.
• b. vrai. c. faux. Les molécules endocytées sont dégradées au niveau des lysosomes, à la
suite des compartiments endosomaux.
• d. vrai. Les péroxysomes catalysent entre autres des réactions de détoxification. Dans le
foie, ces réactions consomment 20 % de l’oxygène capté par la cellule.
• e. faux. Le système endomembranaire désigne l’ensemble des organites intracellulaires en-
tourés par une membrane sauf les mitochondries et les péroxysomes.

12  a.  b.  c.  d.  e.
• b. et c. faux. Le transport de protéines du cytosol vers le noyau ne nécessite pas de vésicule
mais un signal d’adressage, la séquence de localisation nucléaire.
• d. et e. faux. Le transport vers le péroxysome nécessite une séquence d’adressage PTS
(peroxisome targeting sequence) et aucune vésicule.

13 
 a.   b.   c.  d.   e.
• a. et b. vrai. La croissance est augmentée par ajout de sérum de veau fœtal ou par ajout de
VEGF (pour les cellules endothéliales vasculaires) dans le milieu de culture.
• c. vrai, d. faux. Les cellules animales sont cultivées en milieu liquide accrochées sur un
support recouvert de collagène, sous atmosphère humide et thermostatée à 37 ◦ C, en pression
partielle en CO2 définie (généralement 5 %).

14  a.  b.  c.  d. 
  e.
• a. et e. vrai. c. faux. Les milieux de culture doivent répondre aux exigences des cellules
animales : ions minéraux pour maintenir l’osmolarité (ex : NaCl) et le pH (ex : NaHCO3 ),
source de carbone et d’énergie en quantité adéquate (ex : glucose), source d’azote (ex : acides
aminés), facteurs de croissance (ex : acides aminés, vitamines, acides gras). Ces facteurs de
croissance peuvent être apportés sous forme de sérum (ex : sérum de veau fœtal, sérum de
veau nouveau né, sérum de cheval).
• b. faux. Le pH des cultures doit être maintenu constant entre 7.2 et 7.4.
• d. faux. L’addition d’anticorps fluorescents correspond à la technique d’immunofluores-
cence.

15  a.  b. 
  c.  d.  e.
• a. et c. vrai, b. faux. Une lignée cellulaire est une population de cellules provenant de
la même souche et génétiquement identiques ayant une capacité de division illimitée. Les
cellules utilisées pour établir une lignée peuvent être prélevées sur un tissu sain adulte, une
tumeur maligne adulte ou des cellules souches.
• d. faux. En culture in vitro, des antibiotiques sont souvent utilisés, pas les antiviraux.

16  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. et b. faux. Les cellules utilisées en culture peuvent être prélevées sur un tissu sain adulte,
une tumeur maligne adulte ou des cellules souches provenant alors d’un blastocyste et non
d’un tissu.
• c. faux. d. vrai. Les cellules d’une culture primaire ont généralement une durée de vie
(nombre de divisions) limitée avant d’entrer en sénescence, contrairement aux lignées cellu-
laires aux capacités de division illimitées.
• e. faux. La confluence correspond à l’état où les cellules recouvrent toute la surface du
support de culture, il s’agit donc de la phase finale.
UE 2 • Corrigés 459

17  a.   b.   c.   d.  e.

Corrigés
• a. faux. La proportion de lipides dans la membrane varie selon la cellule et l’organite
considéré : de 40 % (érythrocyte) à 80 % (oligodendrocyte) pour la membrane plasmique, de
20 % (membrane interne mitochondriale) à 35 % (membrane nucléaire).
• b. vrai. Les membranes cellulaires contiennent trois types de lipides membranaires : les
phospholipides, le cholestérol et les glycolipides. Tous ces lipides sont amphiphiles, les phos-
pholipides représentent environ 50-55 % de leur masse.
• e. faux. Le cholestérol n’est pas un phospholipide, c’est un stérol.

18  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. Le cell coat assure différentes fonctions dont celle de protection. Il recouvre la
membrane plasmique du côté extracellulaire.
• d. vrai. La fluidité de la membrane plasmique dépend de la quantité de cholestérol et de la
nature des phospholipides qu’elle contient, mais aussi de la température. Plus la membrane
est fluide, plus la mobilité latérale des phospholipides est importante.

19  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. La cavéoline est un marqueur d’une voie d’endocytose particulière : l’endocytose
cavéoline dépendante, faisant intervenir des vésicules de 50 à 80 nm de diamètre formées
au niveau de microdomaines membranaires riches en cholestérol et en glycosphingolipides
(rafts).
• e. faux. La lumière des organites et des vésicules intracellulaires est topologiquement
équivalente au milieu extracellulaire.

20  a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux. Des microdomaines de type raft (radeau) réalisent une différenciation locale de la
membrane (taille 70–350 nm, épaisseur accrue).
• c. faux.. Les lipides et les protéines des rafts sont particuliers (sphingomyéline, glycosphin-
golipides, cholestérol, protéines de signalisation de type kinase).
• d. faux. Les membranes mitochondriales ne possèdent pas de rafts et aucune protéine mi-
tochondriale n’est retrouvée au sein des rafts.

21  a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux. La membrane plasmique est environ 6 fois plus riche en cholestérol que la mem-
brane mitochondriale.
• b. faux. Les lipides de la membrane plasmique sont associés par liaisons faibles.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• c. faux. La bascule d’un feuillet à l’autre de la bicouche ou flip-flop est un évènement très
rare, qui peut être (relativement) accéléré par des protéines. Les cellules eucaryotes vivantes
sont plus susceptibles de posséder ces protéines qu’un liposome artificiel.

22  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. Les sphingolipides sont constitués à partir de la sphingosine, associée à un acide
gras, et un groupement polaire comprenant un phosphate.
• c. faux. Dans le cas de la sphingomyéline, le groupement polaire comporte en outre de la
choline ou de l’éthanolamine.
• d. faux. La sphingomyéline est plus présente dans le feuillet externe de la membrane : elle
est répartie de manière asymétrique, comme de nombreux lipides membranaires. C’est par
exemple le cas de la phosphatidylsérine, qui est un glycérophospholipide.
460 Corrigés • UE 2

23  a.  b. 
  c.   d.  e.
• a. vrai. Le FRAP est une méthode utilisée en microscopie à fluorescence afin de mesurer la
vitesse de diffusion moléculaire, qui peut être influencée par les interactions établies entre la
protéine suivie et les lipides ou autres molécules environnantes. On peut donc étudier indirec-
tement la configuration de la protéine (association avec les radeaux lipidiques par exemple).
• e. faux. Les protéines suivies sont généralement des chimères avec la GFP ou autre fluoro-
phore, mais sans être séparées des lipides.

24  a.   b.   c.  d.   e.
• a. faux. Les domaines transmembranaires des protéines membranaires intrinsèques sont
constitués d’une répétition d’acides aminés hydrophobes (au moins 20 résidus pour un pas-
sage transmembranaire).
• d. faux. Le cholestérol n’est pas un phospholipide, mais un stéroı̈de.

25  a.   b.  c.   d.  e.
• a. faux. Plus les chaı̂nes d’acides gras des phospholipides qui les constituent sont longues
et plus la concentration en cholestérol est importante, moins les membranes sont fluides.
• e. faux. Le FRAP est une méthode utilisée en microscopie à fluorescence afin de mesurer
la vitesse de diffusion moléculaire.

26  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. Les protéines membranaires extrinsèques sont facilement extractibles en modifiant
la force ionique, il faudra utiliser des détergents pour les protéines intrinsèques.
• e. faux. Il existe différentes topologies de protéines transmembranaires, l’extrémité N-
terminale peut être cytosolique ou extracellulaire.

27  a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. Un glucocérébroside est un sphingolipide, constitué d’un céramide (sphingosine
associé à un acide gras).
• b. faux. Les acides sialiques sont des dérivés osidiques à onze carbone, dont le représentant
type est l’acide N-acétylneuraminique.
• c. vrai. Lors d’un défaut de fonctionnement de glucocérébrosidase lysosomiale, il s’accu-
mule dans les lysosomes, ce qui conduit à la maladie de Gaucher.
• d. faux. Le récepteur du virus SV 40 correspond aux CMH de classe I.

28 
 a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• b. et d. faux. Les propositions b et d se rapportent à la membrane plasmique (pour laquelle
elles sont justes).

29  a.   b.   c.  d.   e.
• a. faux. La membrane plasmique est imperméable aux molécules polaires chargées et
aux ions (le transport fait forcément intervenir des protéines). Les molécules polaires non
chargées peuvent di user inversement proportionnellement à leur taille.
• d. faux. La régulation de la glycémie fait bien intervenir des transporteurs passifs, les
GLUT, en particulier GLUT2 et GLUT4. Cependant, ces transporteurs ne sont pas spécifiques
du glucose et peuvent aussi transporter d’autres hexoses. GLUT2 peut ainsi transporter du
fructose ou du galactose.
UE 2 • Corrigés 461

30  a.  b.  c.   d.   e.

Corrigés
• a. faux. L’échangeur HCO−3 /C− est un antiport passif aussi appelé échangeur anionique
(AE) ou bande 3 dans les globules rouges.
• c. faux. Il participe à la régulation du pH intracellulaire. Dans les capillaires tissulaires, le
CO2 expire, est converti en HCO−3 dans l’érythrocyte puis regagne le plasma en échange avec
des ions chlore (un ion bicarbonate contre un ion chlore). Le mécanisme s’inverse quand le
sang veineux traverse les capillaires pulmonaires.

31 
 a.  b.  c.  d. 
 e.
• b. faux. La taille des protons est inférieure à celle de la molécule d’eau, donc ils pourraient
passer. Mais ils ne peuvent établir les liaisons faibles nécessaires à leur stabilisation dans le
canal.
• c. faux. C’est l’ion sodium hydraté qui est trop volumineux, mais pas l’ion sodium en tant
que tel.
• d. faux. Cette perméabilité est supérieure.

32  a.   b.  c.  d.  e.
• a. faux. Les protéines intrinsèques peuvent être transmembranaires, ou juste insérées au
niveau d’une face de la membrane.
• c. faux. Les insertions ou traversées membranaires sont dues à la présence de domaines
hydrophobes, les domaines hydrophiles étant cytosoliques ou extracellulaires.
• d. faux. Ces domaines hydrophiles n’étant pas obligatoirement localisés au même endroit
(cela dépend de la structure des protéines), ils n’ont aucune raison particulière de participer à
une même propriété de la protéine.
• e. faux. Les glycosylations sont toujours extracellulaires.

33  a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux. Les concentrations de sodium et de chlore sont plus élevées dans le milieu extracel-
lulaire (de 110 à 145 mM) que dans le milieu intracellulaire (de 5 à 15 mM).
• b. faux. Les protéines membranaires extrinsèques peuvent se trouver côté cytosolique ou
extracellulaire, tandis que les protéines à ancre GPI sont exclusivement localisées sur la face
extracellulaire de la membrane.
• c. faux. Les protéines transmembranaires peuvent avoir un nombre pair de domaines trans-
membranaires. Par exemple, la glycoprotéine P, une glycoprotéine impliquée dans la mul-
tirésistance aux médicaments, possède ainsi 12 domaines.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

34  a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Les aquaporines ont été découvertes par Peter Agre (prix Nobel de Chimie 2003)
en injectant l’ARNm de la protéine dans un œuf de Xénope.
• b. vrai.. Les motifs NPA établissent un goulot de 2, 8 Angströms ne laissant passer que les
molécules plus petites. Le motif NPA fixe de manière spécifique la molécule d’eau par liaison
H et entraı̂ne sa réorientation transitoire. Un second motif (acide aminé aromatique-arginine)
casse la liaison H pour laisser passer l’eau tout en fournissant une charge positive qui crée
une répulsion électrostatique pour les protons.
• d. vrai. La cataracte est une conséquence directe d’aquaporines défectueuses dans le cris-
tallin.
• e. vrai. Le site d’inhibition par les sels de mercure est connu pour l’aquaporine 1, il s’agit
de la cystéine 189 en position extracellulaire. Cette inhibition est réversible.
462 Corrigés • UE 2

35  a.  b.  c.   d.  e.
• a. faux. Les transports actifs permettent de réaliser un flux endergonique, grâce au couplage
avec une réaction exergonique. L’ensemble du processus est exergonique, et non endergo-
nique.
• b. faux. La proposition est trop  raccourcie . Le flux électronique de la chaı̂ne respiratoire
(par exemple) permet la formation du gradient de protons impliqué dans le fonctionnement
de l’ATPsynthase mitochondrie (pompe ATPasique de classe F) : il y a une relation, mais
indirecte puisque passant par le gradient de protons.
• c. faux. Le ou les sites de liaison à l’ATP sont sur la face cytosolique des protéines trans-
membranaires.
• d. vrai. Les pompes de la membrane plasmique intervenant en particulier dans le main-
tien de la différence de polarité membranaire sont des ATPases de classe P. C’est le cas
de la pompe à proton/potassium des cellules de l’estomac, tout comme des pompes so-
dium/potassium de la membrane plasmique des cellules humaines.
.
Le sytème endomembranaire
36 
 a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• a. vrai. Le transport des vésicules d’endocytose se fait le long des microtubules en direction
du centre organisateur des microtubules (MTOC) périnucléaire, où la fusion avec les endo-
somes de recyclage se fait. Toutefois, avant d’atteindre les microtubules, les vésicules doivent
traverser l’actine corticale autour de la membrane. La polymérisation de l’actine est bien do-
cumentée dans le cadre du remodelage membranaire se produisant lors de l’endocytose (et de
l’exocytose), mais son rôle dans les événements post-endocytiques est moins clair.
• d. faux. Au sein d’une vésicule d’endocytose, des modifications biochimiques peuvent
avoir lieu, en particulier sous l’effet du pH plus acide que dans le milieu extracellulaire
(exemple : fusion de l’enveloppe virale).
• e. vrai. Des travaux récents suggèrent que les vésicules pourraient être transportées sur les
microfilaments subcorticaux grâce à la myosine pour être ensuite transloquées sur les micro-
tubules. Nous considérons donc la proposition e. comme vraie, même si le lecteur est invité
à se reporter aux informations exposées dans son cours.

37  a.  b.  c. 
  d.  e.
• b. faux. L’élimination des cellules sénescentes ou apoptotiques est réalisée par phagocy-
tose.
• c. faux. Les récepteurs membranaires permettent la réalisation d’une endocytose très spé-
cifique.
• d. vrai. La fixation du composé intracellulaire sur son récepteur induit le recrutement des
clathrines à la membrane, qui s’organisent en triskélions. C’est l’association de ces triske-
lions qui permet la déformation de la membrane, et la formation d’un puits recouvert.

38 
 a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• b. faux. Toutes les protéines effectrices du transport vésiculaire, à l’exception des protéines
de fusion de type SNAREs, sont solubles et spécifiquement recrutées à partir du cytosol.
• c. faux. Le recrutement spécifique de ces protéines au niveau de chaque membrane im-
plique des marqueurs moléculaires propres à chaque membrane, tels que les protéines Rab.

39  a.   b.  c.   d.  e.
• c. faux. La transferrine est une protéine soluble transportant le fer dans le sang. Elle délivre
le fer à la cellule après endocytose mais n’est pas dégradée. Elle est recyclée à la membrane
plasmique avec son récepteur.
UE 2 • Corrigés 463

• e. faux. La liaison du mannose-6-phosphate à son récepteur en vue de l’adressage au lyso-


some peut se faire à deux endroits : au niveau du réseau trans-golgien pour les enzymes nou-

Corrigés
vellement synthétisées ou au niveau de la membrane plasmique par une voie de récupération.

40  a.  b. 
  c.  d.  e.
• b. faux. Les vésicules d’endocytose sont recouvertes de clathrine.
• e. faux. Elles perdent leur manteau de clathrine avant la fusion avec les endosomes précoces.
Ce sont donc des vésicules nues qui recyclent vers la membrane plasmique.

41  a.  b.  c.  d.  e.

• a. vrai. Les protéines sécrétées sont traduites au niveau du réticulum. Ceci met en jeu une
reconnaissance de ces protéines grâce à un peptide signal N-terminal, la traduction débutant
au niveau d’un ribosome libre cytosolique.
• b. faux. Le peptide signal induit un arrêt temporaire de la traduction, et l’adressage du
ribosome à la membrane du réticulum grâce à la particule SRP. L’essentiel de la synthèse
protéique se déroule donc dans un deuxième temps, une fois le ribosome lié au réticulum.
• c. faux. Une séquence PTT permet l’arrêt de la translocation : elle permet la mise en place
d’un segment transmembranaire, et ne concerne donc pas les protéines sécrétées, qui sont
solubles.
• d. faux. Le clivage du peptide signal se déroule dans la lumière du réticulum.
• e. faux. C’est l’exocytose contrôlée qui utilise des vésicules recouvertes de clathrine.

42 
 a.  b.  c.  d.  e.
• b. faux. La particule de reconnaissance du signal (SRP) est une ribonucléoprotéine qui joue
un rôle essentiel dans la synthèse protéique. Cette particule se fixe à la fois au peptide signal
présent du côté N-terminal de la protéine et au ribosome duquel le peptide signal émerge.
• c. faux. L’ensemble SRP/ribosome est ensuite recruté sur la surface du réticulum endo-
plasmique par un récepteur membranaire, le récepteur du SRP, lui-même lié au canal de
translocation (qui possède un site de fixation pour le ribosome). Au cours de cet évènement
la synthèse de la protéine est suspendue car le SRP bloque l’accès des facteurs d’élongation
de la traduction. L’association de SRP au complexe de traduction est temporaire : elle ne fait
pas partie du ribosome.
• e. faux. SRP intervient dans la fixation à un récepteur de la membrane du réticulum.

43  a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux. C’est le RE granuleux qui forme des citernes aplaties formant un réseau tubulaire
dans le cytosol et est le siège d’une grande partie de la synthèse des protéines.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• e. vrai. Les protéines synthétisées au niveau du RE granuleux quittent le réticulum dans des
zones dépourvues de ribosomes, qui peuvent donc être considérées histologiquement parlant
comme du REL.

44  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. La lumière du RE est plus oxydante que le cytosol, ce qui favorise la création de
ponts disulfure par exemple.
• b. vrai. La majeure partie des phospholipides est synthétisée sur la face cytoplasmique de
la membrane du RE.
• c. faux. L’ARNm reste dans le cytosol.
• d. faux. Au cours de la translocation, c’est la grande sous-unité du ribosome qui interagit
avec le canal de translocation, afin de permettre le passage de la protéine en cours de synthèse
au travers de la membrane du RE. .
464 Corrigés • UE 2

45 
 a.   b.  c.  d.  e.
• c. faux. La liaison du complexe SRP / ribosome à la surface du réticulum endoplasmique
est suivie par une hydrolyse du GTP, en GDP et Pi, qui libère la particule SRP.
• d. faux. Les protéines transmembranaires possédant une séquence signal interne sont des
protéines de type II (N- terminal cytoplasmique) ou III (C-terminal cytoplasmique). Lorsque
les acides aminés chargés positivement sont situés après le peptide signal interne (donc du
côté C-terminal), il s’agit alors d’une protéine de type III. La règle du positive inside stipule
que les acides aminés positifs ont 4 fois plus de chance de se retrouver à l’intérieur de la
cellule.
• e. faux. La N–glycosylation, se fait sur un résidu asparagine par transfert de 14 résidus
glucidiques comprenant 2 acétylglucosamines, 3 glucoses et 9 mannoses et non uniquement
des glucoses. Nous écartons donc la proposition e. par manque de précision dans son énoncé.

46  a.  b.  c.  d. 
 e.
• b. faux. La synthèse des lipides (dont les stéroı̈des) fait intervenir le réticulum endoplas-
mique lisse (REL), mais par le RER.
• c. faux. Le métabolisme lipidique fait intervenir le REL (anabolisme), le peroxysome (ca-
tabolisme) et la mitochondrie (anabolisme et catabolisme).
• e. vrai.. Toutes les propositions sont fausses !

47  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. L’ancre GPI est insérée dans le feuillet externe : les protéines en question sont donc
forcément attachés face extracellulaire.
• b. faux. Ces protéines interviennent dans l’ancrage de protéines dans le feuillet interne des
membranes, elles sont donc localisées face cytoplasmique et donc du côté externe des endo-
somes.
• c. vrai. Les protéines à ancre GPI, étant extracellulaires, passent par la voie réticulum –
Golgi. Leur traduction se réalise donc bien (pour l’essentiel) au niveau du réticulum. Elle se
déroule toutefois à l’extérieur du réticulum, ce qui n’est pas contradictoire avec la formula-
tion de cette proposition.

48  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux. Les dictyosomes sont formés d’empilements de membranes de l’appareil de Golgi.
• b. faux. Le réticulum endoplasmique est en relation avec la face cis de l’appareil de Golgi.
• d. faux. La O-glycosylation est une modification qui se produit au sein de l’appareil de
Golgi.
• c. vrai. Le pH de la lumière du cis-Golgi est neutre tandis que celui de la lumière du trans-
golgi est acide.

49  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux. L’appareil de Golgi est un organite des cellules eucaryotes.
• b. vrai. Un dictyosome est constitué de plusieurs saccules, et l’appareil de Golgi peut com-
porter plusieurs dictyosomes.
• c. faux. Les vésicules Golgiennes et vésicules de sécrétion ne font pas partie au sens strict
du terme de l’appareil de Golgi.

50 a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux. L’appareil de Golgi comporte de nombreuses glycosidases (dont les mannosi-
UE 2 • Corrigés 465

dases), capables d’hydrolyser des liaisons osidiques. Avec les diverses transférases (glyco-
syltransférases, galactosyltransférases...), qui permettent l’ajout de nouveaux oses, elles per-

Corrigés
mettent l’édification des glycosylations définitives des protéines.
• c. faux. Les nucléosides diphosphatases sont des enzymes permettant la déphosphorylation
des nucléotides diphosphates utilises dans l’activation d’oses utilisés pour les glycosylations
dans l’appareil de Golgi.
• e. vrai. Les phosphatases acides sont des enzymes des lysosomes.

51  a.   b.  c.  d.   e.
• a. vrai. Les lysosomes peuvent fusionner avec des organites (autophagie) ou avec des pha-
gosomes (phagocytose), ce qui permet la digestion de contenus intracellulaires ou d’éléments
extracellulaires respectivement.
• b. vrai. Les lysosomes présentent un pH acide : leurs enzymes sont donc, normalement,
actives à pH acide, et de ce fait inactives à pH neutre dans le cytosol.
• c. faux. Les maladies de surcharge lysosomales correspondent à l’accumulation d’un com-
posé dans le lysosome. Ceci peut être dû soit à un déficit enzymatique (et donc à une anoma-
lie métabolique), soit à un transporteur membranaire non fonctionnel. Toutes ces maladies ne
sont donc pas strictement d’origine métabolique.
• d. faux. Le pH est maintenu par un transport actif primaire de protons.

52  a.   b.  c.   d.   e.
• a. faux. La face de formation de l’appareil de Golgi est la face cis ; or le TGN est situé au
niveau de la face trans.
• c. faux. La voie réticulum-Golgi concerne la synthèse des protéines sécrétées, mais aussi
des protéines membranaires. Les cellules non sécrétoires possèdent donc bien un appareil de
Golgi.
• d. vrai. Le protéasome permet l’hydrolyse des protéines ubiquitinilées dans le cytosol, donc
à un pH d’environ 7.
• e. vrai. L’endocytose des LDL constitue le mode principal d’approvisionnement des cel-
lules en cholestérol. Les autres lipoprotéines concernent le transport de formes oxydées vers
le foie (HDL), le transport initial à partir de l’intestin (chylomicrons), ou sont des formes
transitoires (VLDL issus du foie, devenant des LDL...).

53  a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. La marque mannose-6-phosphate est initiée au niveau du cis-Golgi par la N-
acétylgluco-samine-1 phosphotransférase qui ajoute un N-acétylglucosamin-phosphate sur le
carbone 6 d’un ou plusieurs mannoses de la protéine. Par la suite, dans le compartiment gol-
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

gien médian, les groupements N-acetylglucosaminé sont éliminés par une phosphodiestérase
laissant le seul groupement phosphate sur le(s) mannose(s).
• b. vrai. Les protéines sont triées au niveau du trans-Golgi (TGN) et adressées à l’endosome
tardif.
• d. faux. La protéine se détache de son récepteur (qui est recyclé vers le TGN) et perd son
phosphate avant d’atteindre le lysosome.

54  a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Les lysosomes sont des organites présentant un pH acide, qui réalisent des hydro-
lyses diverses, dont la dégradation des macromolécules, au sein de leur lumière.
• c. faux. Une glycogénose est une maladie du métabolisme du glycogène, qui se traduit par
une accumulation de ce dernier dans les lysosomes.
• d. vrai. Les glycosidases sont des enzymes hydrolysant des liaisons osidiques. Elles peuvent
466 Corrigés • UE 2

par exemple intervenir dans l’hydrolyse du glycogène (dans les lysosomes) ou la modifica-
tion des glycosylations protéiques dans l’appareil de Golgi.
• e. vrai. La majorité des protéines transmembranaires sont N-acétylées au niveau de leur
face cytosolique. Cette modification post-traductionnelle est réalisée lors de leur passage par
l’appareil de Golgi : bien qu’elle se déroule dans le cytosol, cette réaction a lieu au niveau
de la membrane de l’appareil de Golgi (et met en jeu au moins une protéine associée à la
membrane de cet organite).
Les organites intracellulaires

55  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. La synthèse des protéines cytosoliques s’effectue intégralement dans le cytosol.
• b. faux. L’incorporation de thymidine tritiée permet d’étudier la synthèse de l’ADN.
• c. faux. Les ribosomes sont des ribonucléoprotéines. La synthèse des protéines fait donc
obligatoirement intervenir des ribonucléoprotéines, ce n’est pas une simple  possibilité ...
• d. vrai. C’est majoritairement le GTP qui est impliqué, mais l’ATP intervient aussi, comme
par exemple pour le chargement des acides aminés sur les ARNt.

56  a.   b.  c.  d.   e.
• a. faux. La synthèse des protéines dans le cytosol est la voie par défaut et ne nécessite pas
de peptide signal.
• b. vrai. Les protéines transmembranaires ne sont pas synthétisées dans le cytosol. En re-
vanche certaines protéines synthétisées dans le cytosol peuvent être intégrées dans la mem-
brane plasmique par ajout post-traductionnel d’un groupement hydrophobe ramifié (prényl)
qui peut compter 15 C (farnésyl) ou 20 C (géranylgéranyl). C’est le cas pour Ras par exemple.
• c. faux. La glycosylation s’effectuant dans la lumière du RE et du Golgi, les protéines cy-
tosoliques ne sont jamais glycosylées.
• d. faux. De même, le cytosol est un environnement réducteur, les cystéines sont donc main-
tenues sous forme SH (pas de ponts disulfure).
• e. vrai. Les ribosomes sont les mêmes que ceux accrochés sur les membranes du RE.

57  a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. Il n’existe que deux formes d’E1 (enzyme d’activation de l’ubiquitine) mais des
centaines d’E3 (ubiquitine ligase) chez les mammifères, cette dernière expliquant la spécificité
du système ubiquitine-protéasome. APC/C, une ubiquitine ligase, peut être activé par Cdc20
au cours du cycle cellulaire. Ses cibles sont la sécurine et la cycline B.
• d. faux. Différentes sous-unités du complexe régulateur du protéasome sont capables d’in-
teragir avec les chaı̂nes d’ubiquitine. C’est le cas de Rpt5, une ATPase. La quantité précise
d’ATP consommée par protéine digérée est difficile à évaluer, mais différentes études in-
diquent un chiffre autour de 350 molécules d’ATP/protéine dégradée.
• e. vrai. Responsable de la maladie de Creutzfeld-Jacob, la protéine prion existe sous deux
conformations, normale Prpc ou pathologique infectieuse Prp sc .

58 
 a.   b.   c.   d.  e.
• a. vrai. Les protéines à dégrader sont attachées covalemment à plusieurs molécules d’ubi-
quitine par un système multi-enzymatique qui contient : l’enzyme d’activation E1, l’enzyme
de conjugaison E2 et la ligase E3.
• d. vrai. L’ubiquitine est relarguée avant l’hydrolyse et est recyclée.

59  a.  b. 
  c.  d.   e.
• a. vrai. Les protéases dégradent par définition les protéines en peptides par clivage de liai-
UE 2 • Corrigés 467

sons peptidiques.

Corrigés
• b. faux. Une ligase catalyse la création de liaisons covalentes avec consommation d’ATP.
• c. vrai. Les caspases sont des protéases à cystéine.
• d. faux. . La ribonucléase dégrade les ARN.
• e. vrai. Le protéasome est un système de protéolyse.

60  a.   b.  c.   d.  e.
• b. vrai. Ce réseau est indépendant du RE, du Golgi (système endomembranaire) et des mi-
tochondries.
• c. faux. Les peroxysomes sont constitués d’une membrane simple de type bicouche lipi-
dique, permettant de former une matrice.
• d. vrai. Ils forment un réseau canaliculaire où chaque vésicule va être reliée à une autre par
des petits canaux, permettant ainsi la communication entre les différents peroxysomes.
• e. faux. La glycosylation se déroule dans la voie réticulum-Golgi, or les protéines peroxy-
somiales sont traduites dans le réticulum.

61  a.  b.   c.   d.  e.
• a. faux. Les peroxysomes contribuent de façon capitale au métabolisme cellulaire : β-
oxydation d’acides gras à très longue chaı̂ne, dégradation du péroxyde d’hydrogène, dégrada-
tion de purines, métabolisme des acides aminés, détoxification de molécules toxiques pour les
activités cataboliques principales. La β-oxydation peut se faire dans la mitochondrie ou dans
le péroxysome. Dans les mitochondries, les électrons provenant du FADH2 ou de NADHH+
s’engagent dans la chaı̂ne respiratoire et permettent la production d’ATP. Les péroxysomes
étant dépourvus de complexes de transport d’électrons, la βta-oxydation au niveau de ce com-
partiment ne produit aucun ATP.
• b. faux. D’un point de vue anabolique, le peroxysome participe à la synthèse des plas-
malogènes, du cholestérol (précurseur des hormones stéroı̈des) et des acides biliaires. Nous
considérons néanmoins la proposition b. comme fausse, la synthèse des hormones stéroı̈des
impliquant la mitochondrie et le réticulum endoplasmique et pouvant se faire à partir de cho-
lestérol d’origine exogène (LDL) ou endogène (synthèse au niveau du RE aussi).

62  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux. Le peroxysome coopère avec la mitochondrie pour la dégradation des acides gras.
• b. faux. La mitochondrie coopère avec le réticulum endoplasmique lisse pour la biosynthèse
des hormones stéroı̈des.
• e. faux. Les enzymes du péroxysome sont synthétisées dans le cytosol (le peroxysome n’ap-
partient pas au système endomembranaire). Elles ne sont pas glycosylées (pas de mannose).
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

Le lysosome contient des hydrolases dont les mannoses sont phosphorylés.

63 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. vrai. Les peroxysomes sont des organites à simple membrane, dans lesquelles se déroulent
des réactions d’oxydoréduction, conduisant en particulier à la production de peroxyde d’hy-
drogène. Leur présence évite donc la libération de cette molécule toxique dans le cytosol.
• e. faux. Les peroxysomes proviennent d’un bourgeonnement du réticulum endoplasmique.

64  a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Le peroxysome est un organite à simple membrane.
• b. faux. Seuls les organites semi-autonomes possèdent un génome propre : mitochondries
et chloroplastes.
468 Corrigés • UE 2

• c. faux. L’urate oxydase est bien un enzyme du peroxysome, mais absente chez l’Homme !
• e. vrai. Les peroxines sont des protéines membranaires responsable de l’import des protéines
de la lumière du peroxysome.

65  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux. Le réticulum endoplasmique lisse participe à la synthèse des acides gras et non
à leur dégradation (les péroxysomes jouent un rôle dans la béta-oxydation des acides gras à
très longues chaı̂nes).
• b. faux. La biosynthèse des hormones stéroı̈des fait intervenir une coopération mitochon-
drie/REL.
• e. faux. La phosphorylation des mannoses est un marquage utilisé pour les hydrolases ly-
sosomales.

66 
 a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• c. faux. Les péroxysomes sont des organites ne possédant pas leur propre génome contrai-
rement aux mitochondries.

67  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. La membrane mitochondriale interne ne possède pas de cholestérol.
• c. faux. Le flux de protons induit une rotation des sous-unités c intramembranaires et de la
tige gamma. Cette dernière rotation induit un changement de conformation des sous-unités
béta, catalytiques ; mais sans rotation de celles-ci.
• d. faux. Proposition piégeuse... Les ARNr ne sont pas traduits. Les protéines ribosomales
sont issues de la traduction d’ARNm.
• e. faux. Les protéines découplantes permettent un flux de protons exergonique, dans le sens
de leur gradient. Ce flux permet une production de chaleur. C’est le flux à travers l’ATPsyn-
thase qui permet la production d’ATP.

68  a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Nombre de cellules différenciées présentent une localisation spécifique de leurs
mitochondries. Par exemple, dans les myocytes striés squelettiques les mitochondries sont
localisées en périphérie des cellules.
• b. vrai. Les ATPsynthases de la membrane interne des mitochondries permet l’essentiel de
la production d’ATP dans les cellules humaines. L’ATP jouant un rôle fondamental dans les
couplages énergétiques nécessaires à la réalisation du métabolisme et étant donné qu’il ne
peut pas être stocké, il est produit en continue dans la cellule.

69 
 a.   b.  c.  d.  e.
• a. vrai. La membrane interne (MI) mitochondriale est formée de crêtes, dirigés vers l’in-
térieur de la mitochondrie et dont le nombre varie selon l’activité mitochondriale (respira-
tion cellulaire, oxydation des acides gras...). Un soixante de protéines constituent la MI :
cytochromes P450, enzymes de la synthèse des hormones stéroı̈des, protéines de transport
(symports, antiports, navettes, canaux ioniques, mégapores apoptotiques), transporteurs de la
chaı̂ne respiratoire et ATP synthase.
• c. faux. Les enzymes du cycle de Krebs sont dans la matrice (sauf la succinate déshydro-
génase, qui appartient aussi à la chaı̂ne respiratoire).
• d. faux. Les complexes TOM appartiennent à la membrane externe.
• e. faux. La cardiolipine est un lipide.
UE 2 • Corrigés 469

70  a.   b.   c.  d.  e.

Corrigés
• a. faux. OXA est une protéine transmembranaire de la membrane interne.
• b. vrai.. Les protéines appartenant à la membrane externe mitochondriale sont des porines,
des récepteurs d’importation TOM, des complexes d’importation du cholestérol, et la protéine
Bcl-2.
• d. faux. L’ubiquinone est une protéine périphérique de la membrane interne.
• e. faux. La cardiolipine est un lipide de la MI. Il y représente environ 20 % des lipides
totaux.

71  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. Dans les mitochondries de mammifères, la chaı̂ne respiratoire comprend les cyto-
chromes : a et a3 (dans le complexe IV, potentiel redox le plus élevé : de −0, 3 à 0, 5 V) ; b
(dans les complexes II et III, potentiel redox entre −0, 1 V et 0, 1 V) ; c (dans le complexe III
et libre, potentiel redox de 0, 2 V environ). Le complexe I n’a pas de cytochrome.
• c. faux. Les cytochromes sont des hémoprotéines transportant les électrons, passant ainsi
de l’état ferrique oxydé Fe3+ à l’état ferreux réduit Fe2+ après fixation d’un électron.
• d. faux. Il existe trois types d’hèmes : a, b et c. L’hème de la cytochrome C-oxydase (hème
a) ou celui que l’on trouve dans la myoglobine et l’hémoglobine (hème b) ne sont pas liés par
covalence à la protéine. Celui du cytochrome C (hème c) établit des liaisons covalentes avec
la protéine.

72  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. c. vrai. En cas d’inhibition du fonctionnement des mitochondries, ces dernières
vont d’abord se fragmenter (première heure) avant d’être éliminées par autophagie. L’auto-
phagie se manifeste par l’apparition dans le cytoplasme d’autophagosomes formés à partir
des membranes du réticulum endoplasmique (c’est donc la réponse c qui est vrai, et non la
réponse a.)
• d. vrai. Ces vésicules fusionnent ensuite avec les lysosomes, ce qui entraı̂ne la destruction
de leur contenu.

73  a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. Les protéines de la matrice mitochondriale codées par un gène nucléaire, adressées
à la matrice mitochondriale, sont transloquées post-traductionnellement sous forme dépliées
à travers les deux membranes de la mitochondrie.
• d. faux. Dans la chaı̂ne respiratoire, l’accepteur final d’électron est une molécule d’oxygène.
Les mitochondries assurent la respiration aérobie.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

74  a.   b.   c.  d.  e.
• a. faux. Les porines permettent la réalisation de transports passifs et non actifs.
• c. vrai. Les symports phosphate/H+ permettent l’entrée de phosphates dans la matrice mi-
tochondriale. Ils sont nécessaires à la phosphorylation des ADP en ATP (les ADP rentrant
par antiport avec l’ATP exporté).
• d. faux. La matrice mitochondriale possède de nombreux ARN du fait de l’expression du
génome de cet organite semi-autonome : ARNm, ARNt, ARNr.

75  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. Il y a deux origines de réplication dans l’ADNmt.
• b. faux. Par exemple, la cytochrome oxydase de la membrane interne est codée par le
génome mitochondrial.
470 Corrigés • UE 2

• d. vrai. Les pré-protéines à destination de la matrice mitochondriale présentent une séquence


signal sous forme d’hélice alpha constituée d’acides aminés hydrophobes et d’acides aminés
chargés positivement. Cette séquence est reconnue par des récepteurs de la membrane externe
et coupée dans la matrice par une peptidase.

Le cytosquelette
76 
 a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• a. vrai. Une vésicule peut être prise en charge par différentes protéines motrices : kinésines,
dynéines, myosines selon le sens de transport et le support (filament) utilisé.
• b. faux. Les canaux ioniques, à destination de la membrane plasmique ou du sarcolemme
(cardio-myocyte) peuvent être transportés sur les microtubules, par un transport vésiculaire
exclusivement.
• c. vrai. La dynéine des cils n’intervient pas dans le cadre d’un transport vésiculaire mais
pour le mouvement de cette structure.
• d. faux. Les filaments intermédiaires sont de manière générale plus stables que les microfi-
laments d’actine ou les microtubules, plus dynamiques.

77  a.   b.  c.   d.   e.
• a. faux. La phalloı̈dine est une drogue stabilisant l’actine sous forme filamenteuse (F) en
inhibant l’activité ATPasique de l’actine.
• b. et e. vrai. In vivo, l’actine se polymérise par ajout de monomère d’actine G-ATP ; après
incorporation dans le filament, l’ATP est hydrolysé ce qui favorise la dépolymérisation.
• d. vrai. Le battement ciliaire nécessite l’activité de la dynéine, une protéine utilisant l’ATP.

78  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. Le complexe Arp2/3 est un nucléateur des microfilaments d’actine.
• b. vrai. CapZ et tropomoduline stabilisent les polymères d’actine dans les muscles striés
(en créant un polymère peu dynamique). La tropomyosine est également un stabilisateur qui
augmente la force de tension des micro-filaments.
• c. vrai. La microscopie à force atomique est une des techniques de référence pour évaluer
les propriétés mécaniques des cellules et des composants cellulaires, comme les fibres de
stress.
• e. faux. Le centrosome est proche du noyau mais n’est pas entouré d’une membrane.

79  a.  b. 
  c.  d.  e.
• a. vrai. Les tubulines alpha comme bêta sont capables de lier le GTP.
• b. faux. Les MAP stabilisent bien les microtubules, mais elles sont inactivées par phospho-
rylation.
• d. faux. La nucléation des microtubules se réalise au niveau des centrosomes et non des
centromères.
• e. faux. C’est la gaine protéique centrale qui réunit les microtubules de la paire centrale. La
dynéine intervient pour réunir les doublets de microtubules externes entre eux.

80  a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. faux.. Les microtubules cytoplasmiques sont formés à partir de dimères de tubuline alpha
et tubuline bêta.
• b. faux. Ce sont des structures dynamiques, les microtubules se dépolymérisant et se
répolymérisant continuellement, à vitesse variable (de l’ordre de quelques secondes ou quel-
ques minutes).
UE 2 • Corrigés 471

• d. faux. C’est l’extrémité (+) qui est dirigée vers la membrane cytoplasmique : la kinésine
assure ainsi un transport antérograde (vers la membrane plasmique ou l’arborisation termi-

Corrigés
nale du neurone). Au contraire, la dynéine va assurer un transport vers l’extrémité moins,
c’est-à-dire le transport rétrograde.

81  a.   b.  c.   d.  e.
• a. faux. b. vrai. Les microtubules labiles rayonnent dans toute la cellule à partir du centro-
some.
• c. faux. In vitro, la polymérisation/dépolymérisation se fait depuis chacune des deux extré-
mités, l’extrémité (+) étant plus dynamique que l’extrémité (−). In vivo, la polymérisation/dé-
polymérisation rapide se fait uniquement au niveau de l’extrémité +, l’extrémité− est stable.
• d. vrai. Il existe in vivo deux types de microtubules : labiles (90 % des microtubules inter-
phasiques) ou stables (10 % des microtubules interphasiques).

82  a.   b.  c.   d.  e.
• a. faux. Comme les microfilaments d’actine, les microtubules sont formés par la polyméri-
sation de sous-unités globulaires.
• c. faux. Les moteurs moléculaires de type kinésine se déplacent vers l’extrémité plus des
microtubules.
• e. faux. La phalloı̈dine se lie à l’actine, empêchant sa dépolymérisation.

83  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. La très grande majorité des kinésines se déplace vers l’extrémité (+) (des micro-
tubules. Mais il faut toujours se méfier des formulations avec  toutes  dans un QCM, qui
supposent l’absence totale d’exception connue . . . Or une kinésine particulière (Cin8) peut
sous certaines conditions se déplacer dans l’autre sens ! La réponse correspondante est donc
fausse . . .
• b. vrai. Certaines kinésines peuvent interagir directement avec une membrane phospholi-
pidique, même si le cas général est une association grâce à des protéines intermédiaires.
• c. faux. Les vésicules allant du réticulum à l’appareil de Golgi sont recouvertes d’un man-
teau de COPII.
• e. faux. La dynactine intervient essentiellement lors du transport médié par la dynéine donc
vers l’extrémité (-) des microtubules.

84  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. L’actine se polymérise en une hélice de 7 nm de diamètre environ.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• b. faux. Le microfilament est majoritairement constitué d’actine-ADP.


• c. faux. In vivo, la polymérisation se fait principalement par l’extrémité barbée (+).
• d. vrai. L’ezrine est une protéine permettant la liaison des microfilaments d’actine à la
membrane plasmique.
• e. faux. Trois types d’arrangements sont visualisables dans la cellule : en faisceaux pa-
rallèles (connexion grâce à la fimbrine), en faisceaux contractiles (connexion grâce à l’α-
actinine), ou en mailles (connexion grâce à la filamine).

85  a.  b. 
  c.  d.   e.
• a. vrai. La profiline se lie aux monomères d’actine G et favorise l’échange de l’ADP pour
de l’ATP.
• b. faux. La tropomoduline se fixe à l’extrémité (–) des microtubules.
• c. vrai. La fimbrine relie les filaments d’actine entre eux et facilite la formation de faisceaux
472 Corrigés • UE 2

serrés.
• d. faux. Les microvillosités ne peuvent pas se contracter.
• e. vrai. L’augmentation de la concentration en calcium active la kinase MLCK qui va phos-
phoryler les chaines légères de myosine II et l’activer.

86  a.  b.  c.  d.   e.
• a. et b. faux, e. vrai. La tropomyosine est liée au filament d’actine. Dans les microfila-
ments, il y a un dimère de tropomyosine tous les sept monomères d’actine.
• c. faux. La tropomyosine est un composant des cellules musculaires et non musculaires.
• d. faux. Les tropomyosines empêchent l’interaction de l’actine avec d’autres protéines.

87 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. vrai. Les microtubules et microfilaments sont constitués quant à eux de protéines globu-
laires.
• b. faux.. La desmogléine et la desmocolline, constituants majeurs des desmosomes, sont
des protéines associées aux filaments intermédiaires.
• c. vrai. Ils fournissent ainsi un support mécanique au noyau.
• d. faux. Les lamines entrent dans la constitution du nucléocytosquelette et sont fixées à la
face interne de l’enveloppe nucléaire.
• e. faux. Les desmosomes sont reliés aux cytokératines.

88  a.  b.   c.  d.   e.
• b. faux. Les protéines des neurofilaments sont localisées au niveau des neurones, ce sont
les protéines fibrillaires gliales que l’on trouve au niveau astrocytaire.
• d. faux. La desmine est retrouvée au niveau du muscle, l’enveloppe nucléaire est tapissée
de lamines.
Le noyau
89  a.  b.   c.  d.  e.
• a. vrai. L’enveloppe nucléaire est constituée de de 2 membranes concentriques en conti-
nuité mais de composition différente.
• b. faux. Les hématies (et les plaquettes) sont dépourvues de noyau.
• c. vrai. Le noyau contient des régions spécialisées appelées nucléoles.
• d. faux. C’est l’ADN chromosomique, contenu dans le noyau, qui est le support de l’infor-
mation génétique.
• e. faux. L’espace périnucléaire et la membrane nucléaire externe sont en continuité respec-
tivement avec la lumière et la membrane du réticulum endoplasmique. La biosynthèse des
ARN ribosomiques débute dans le nucléole.

90  a.  b. 
  c.   d.  e.
• a. vrai. Dans les cellules procaryotes, le nucléoı̈de désigne le chromosome bactérien.
• b. faux. d. vrai. La microscopie électronique qui nécessite la fixation des échantillons n’est
pas la technique la plus adaptée à l’analyse du fonctionnement des organites. Elle permet en
revanche d’observer la structure octogonale du pore nucléaire.
• e. faux. La pycnose est le phénomène de rétraction du noyau (devient minuscule et hyper-
colorable), observable en microscopie optique.

91  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
UE 2 • Corrigés 473

• a. faux. 9 molécules d’histone participent à l’organisation du nucléosome (et 8 histones


constituent le nucléosome).

Corrigés
• b. vrai. Les chromosomes pauvres en gènes sont plutôt situés à la périphérie nucléaire au
contact de la lamina.
• c. faux. L’acétylation provoque un relâchement de la liaison histone-ADN et l’ouverture de
la chromatine.
• d. vrai. Les télomères sont situés à chaque extrémité de la molécule d’ADN.
• e. vrai. La grande sous-unité ribosomale 60S comprend les ARNr 5S, 5, 8S, 28S ainsi que
49 protéines.

92  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. Elle n’est pas la conséquence de l’augmentation de taille ou de nombre des noyaux
mais peut être due à l’aneuploı̈die qui concerne souvent les cellules cancéreuses.
• b. vrai. La présence d’anomalie morphologiques du noyau est un critère important pour le
diagnostic de cancer : augmentation de taille, taille irrégulière, aspect de la chromatine.
• c. et d. vrai. Dans l’hyperchromatisme, la chromatine peut apparaı̂tre grossière répartie en
mottes irrégulières, dense et fortement colorée (coloration de May Grunwald et Giemsa).

93  a.   b.   c.  d.   e.
• a. faux. La lysine est un acide aminé. La méthylation des lysines ou des arginines concerne
les histones et non l’ADN.
• b. vrai. L’ADN méthylé peut fixer des protéines (Methyl-CpG-binding domain proteins)
qui peuvent recruter d’autres protéines telles que les histones déacétylases, provoquant ainsi
une compaction de la chromatine.
• c. vrai. Selon les résidus méthylés et le nombre de groupements ajoutés, la méthylation des
histones est associée à une activation ou à une répression de la transcription.
• d. faux. La lysine 9 de l’histone H3 est connue pour être associée à une répression de la
chromatine environnante lorsqu’elle est méthylée. Cette méthylation permet le recrutement
de la protéine HP1 qui favorise la méthylation de la lysine 9 de l’histone H3 du nucléosome
voisin, et ainsi de suite.
• e. vrai. La méthylation de l’ADN se produit principalement dans des régions appelées ı̂lots
CpG. Environ 80 de ces régions sont méthylées dans le génome humain.

94  a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Le volume occupé par le noyau varie en fonction du type et de l’activité cellulaire.
Il est généralement inférieur à 10 %.
• b. faux. Les laminines sont des protéines extracellulaires de la lame basale, ce sont les la-
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

mines qui forment la lamina nucléaire et dont la phosphorylation entraine la dislocation de


l’enveloppe nucléaire lors de la mitose.
• c. faux. On distinguera les lamines A, B et C. Seules les lamines B sont ancrées à la mem-
brane interne nucléaire par un groupement farnesyl.

95  a.  b.   c.  d.  e.
• a. vrai. b. et d. faux. Ran-GTP permet l’export du noyau vers le cytoplasme de l’importine.
Elle s’associe ainsi à l’importine après que cette dernière ait rempli son rôle en permettant
l’entrée d’une protéine porteuse d’une séquence NLS dans le noyau.
• c. vrai. La protéine Ran-GEF permet de favoriser l’échange d’un GDP pour un GTP, ce
qui permet la formation de Ran-GTP. Elle est nucléaire. Ran-GAP est une protéine cytoplas-
mique, qui permet la dissociation du complexe entre Ran-GTP et l’importine.

96 
 a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
474 Corrigés • UE 2

• a. vrai. Les ligands des récepteurs nucléaires sont généralement lipophiles : hormones
stéroı̈diennes et thyroı̈diennes, vitamine D3, acide rétinoı̈que.
• b., d. et e. vrai. c. faux. Les récepteurs nucléaires possèdent plusieurs domaines structu-
raux : ainsi le domaine D comprend la NLS et le domaine C comprend le domaine de liaison
à l’ADN (qui reconnaı̂t le HRE présent sur l’ADN des gènes cibles). Les domaines A/B et
E renferment les sites de transactivation, leur permettant de recruter d’autres cofacteurs pour
activer la transcription.

97 
 a.   b.  c.   d.   e.
• c. faux. Le rôle du nucléole est de transcrire les ARNr 28S, 18S et 5.8S ainsi que de per-
mettre leur association aux protéines qui proviennent du cytoplasme. L’ARN 5S est synthétisé
à partir d’un ADN extérieur au nucléole.
• e. vrai. Les chromosomes acrocentriques sont les chromosomes 13, 14, 15, 21 et 22.

98  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. La technique du caryotype permet de compter et de classer les chromosomes en
fonction de leur taille et de leur indice centromérique. La résolution n’est toutefois pas suffi-
sante pour la détection de mutations ponctuelles.
• b. faux. Les chromosomes ayant deux bras de même longueur sont qualifiés de métacen-
riques, les chromosomes acrocentriques ont des bras courts très petits.
• c. faux. d. vrai. On peut repérer près de 400 bandes sur un caryotype standard en bandes G
ou R ; lorsque les chromosomes sont étalés en prométaphase, la résolution de la cytogénétique
classique atteint son maximum avec une visualisation d’environ 850 bandes sur le caryotype.
Les bandes R (inversées par rapport aux bandes G) marquent mieux la plupart des télomères.

99  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux. Le corpuscule de Barr, présent chez toutes les cellules somatiques des femelles
mammifères, correspond à l’inactivation au hasard de l’X paternel ou maternel.
• b. faux. Le globule rouge est une cellule sans noyau dans l’espèce humaine.
• d. faux. L’indice centromérique permet de définir la position du centromère par rapport
aux extrémités, il est égal au rapport entre la longueur du bras court sur la longueur totale du
chromosome.
• e. faux. Une trisomie 21 chez un individu de sexe masculin s’écrit 47 XY +21.

100  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. Une cellule haploı̈de humaine comporte 23 chromosomes.
• d. faux. La polyploı̈die est le fait de posséder un patrimoine chromosomique au moins égal
à 3 lots complets de chromosomes (3 n).

La matrice extracellulaire et les jonctions


101  a.   b.  c.   d.  e.
• c. faux. Le calcium est un facteur important de l’adhérence cellule-matrice et cellule-
cellule, puisque le fonctionnement de nombreuses molécules jonctionnelles (ex : cadhérines)
en dépend.
• e. faux. Les mécanismes d’adhérence jonctionnelle cellule-matrice dépendent des intégrines
mais l’interaction peut aussi se faire par l’intermédiaire de protéoglycanes transmembra-
naires.

102  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
UE 2 • Corrigés 475

• a. faux. Les jonctions communicantes, ou jonctions gap, sont formées de connexons,


constitués d’hexamères de connexines.

Corrigés
• b., d. et e. vrai. c. faux. Elles sont perméables aux petites molécules (donc aux ions mais
pas aux macromolécules) et permettent ainsi la réalisation de synapses électriques au niveau
de certains neurones. L’utérus possède une musculature lisse : en temps normal ces cellules
ne possèdent pas de jonctions communicantes, mais elles acquièrent ces jonctions environ
24 heures avant l’accouchement, à la fin d’une grossesse. Cela permet alors une contraction
simultanée de l’ensemble de la musculature utérine lors du travail.

103  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. Dans les hémidesmosomes, les intégrines assurent une cohésion cellulaire via les
filaments intermédiaires. Associées aux filaments d’actine par l’intermédiaire de différentes
protéines les intégrines font partie d’un contact focal.
• e. faux. Des mutations dans les gènes des protéines constituant les jonctions ont des con-
séquences phénotypiques lourdes. Par exemple, pour les cadhérines la mutation de la E-
Cadhérine ou de la VE-cadhérine est létale ou entraı̂ne de sérieux problèmes de développement
celle de la P-cadhérine bloque la différenciation des glandes mammaires, etc . . .

104 
 a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• c. faux. Les jonctions serrées participent à l’étanchéité de l’espace intercellulaire.
• e. faux. Les desmosomes et hémidesmosomes sont attachés aux filaments de cytokératine.

105  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Les intégrines sont exprimées à la surface des cellules et jouent un rôle de récepteurs
pour la matrice extracellulaire.
• c. faux. Les cadhérines sont également des protéines membranaires mais elles sont im-
pliquées dans des contacts intercellulaires et non des contacts cellules-matrice.

106  a.  b.   c.   d.  e.
Les protéoglycanes sont des molécules à localisation extracellulaire, membranaire ou intra-
cellulaire.
• a. faux. Le hyaluronane est un glycosaminoglycane.
• b. et e. faux. La décorine et l’agrécane sont des protéoglycanes extracellulaires.
• c. et d. vrai. Le bêta-glycane et le syndécane sont des protéoglycanes membranaires à an-
crage hydrophobe.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

107  a.  b.  c. 
  d.  e.
• a. vrai. L’élastine est synthétisée et secrétée dans l’espace extracellulaire par les fibro-
blastes. Elle est la composante majeure des fibres élastiques auxquelles s’ajoute la fibrilline.
• b. et c. faux. L’élastine est, avec le collagène (riche en hydroxylysine et hydroxyproline),
un des constituants principaux de la matrice extracellulaire. L’élastine est constituée majori-
tairement de prolines et de glycines (elle contient aussi une petite quantité d’hydroxyproline).
• d. vrai. La forte teneur en acides aminés hydrophobes est responsable de l’élasticité.
• e. faux. À la différence du collagène l’élastine n’est pas glycosylée.

108  a.  b.  c.  d.  e.

Comme son nom l’indique, permet aux tissus de s’étirer et de retrouver leur état initial après
l’étirement, ce qui leur donne de la souplesse. Elle présente une forte teneur en acides aminés
hydrophobes et est principalement distribuée au niveau des tissus élastiques : derme, artères
476 Corrigés • UE 2

élastiques, alvéoles pulmonaires.

109  a.  b.   c.   d.   e.
a. et b. faux. Le collagène est une famille de protéines, le plus souvent (pas toujours) présente
sous forme fibrillaire présente dans la matrice extracellulaire des organismes animaux.

110  a.   b.  c.   d.   e.
• a. faux. Les intégrines se lient à leurs ligands en reconnaissance des séquences d’acides
aminés spécifiques, le plus souvent la séquence RGD.
• c. faux. Le collagène est une protéine fibreuse insoluble ; sa structure comporte trois sous-
unités en hélices gauches (l’hélice α est une hélice droite).

111  a.  b.  c.  d.  e.

• a. vrai. Les fibroblastes (ou fibrocytes) sont des cellules provenant d’une cellule-souche
mesenchymateuse multipotente qui est également à l’origine des adipoblastes, des chondro-
blastes, des ostéoblastes et des myoblastes. Les fibroblastes synthétisent les macromolécules
protéiques et polysaccharidiques de la MEC du tissu conjonctif ainsi que de nombreuses
autres molécules (cytokines, facteurs de croissance, enzymes).

Le cycle cellulaire
112 
 a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• a. vrai. Dans un cycle, les quatre phases se succèdent dans un ordre immuable : G1, S, G2
et M. G1 peut donc être considérée comme la première phase.
• b. vrai. Quatre points contrôlent le cycle cellulaire eucaryote. Le point de restriction désigne
un moment spécifique de G1, avant lequel les cellules en culture ont besoin de facteurs de
croissance pour avancer dans le cycle (G1 précoce), et après lequel elles peuvent proliférer
indépendamment des stimuli mitogéniques (G1 tardif).
• d. faux. En G1, les complexes de pré-réplication sont dephosphorylés et s’assemblent sur
les chromosomes en vue de leur réplication.
• c. faux. e. vrai. Le stade G0 est un stade quiescent, que la cellule doit quitter (sous l’in-
fluence de facteurs de croissance) pour initier un cycle cellulaire.

113 
 a.   b.  c.  d.  e.
• a. et b. vrai. c. faux. Le MPF correspond au complexe Cdk1-cycline B.
• d. faux. Dans ces complexes, la cycline est dégradée au cours du cycle. La Cdk perd alors
son activité (jusqu’à se réassocier à nouveau à une cycline).

114 
 a.   b.  c.  d.  e.
• c. faux. Cdk1 n’est pas dégradée c’est la cycline B du MPF qui l’est.
• d. faux. Lors de l’anaphase, la ségrégation et l’alignement des microtubules kinétochoriens
résultent du raccourcissement des microtubules kinétochoriens et de l’allongement des mi-
crotubules polaires.

115  a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Les cyclines sont des protéines régulant l’activité de sérine-thréonine kinases (les
Cdk) mais n’ont pas d’activité kinase elles-mêmes.
• c. vrai. Le complexe Cdk1-cycline B, ou MPF (mitosis promoting factor), est un régulateur
de l’entrée en mitose. Son activation nécessite sa déphosphosphorylation par la phosphatase
Cdc25.
UE 2 • Corrigés 477

• d. vrai. Le complexe APC a une activité ubiquitine ligase et possède plusieurs cibles per-
mettant de réguler le cycle cellulaire. Cependant, dans le complexe cycline/Cdk, c’est la cy-

Corrigés
cline qui est dégradée et non la Cdk. Ainsi, une des cibles d’APC est la cycline B du couple
Cdk1 – cycline B.

116  a.  b.  c.   d.   e.
• a., b. et c. faux. Le point R est franchi lorsque le complexe CdK4 -cycline D devient actif et
entraine la mise en fonction des complexes Cdk2- cycline A et Cdk2-cycline E, qui autorisent
l’entrée en phase S.
• d. et e. vrai. En réponse à des dommages au niveau de l’ADN, p53 stimule la synthèse de
la protéine p21, une CKI, dont le complexe Cdk2-cycline E est une des cibles.

117  a.  b.  c. 
  d.  e.
• a. vrai. Les associations cycline-Cdk activent les Cdk qui peuvent ainsi phosphoryler leur
substrat. Quand ces phosphorylations sont à un niveau suffisant, la cellule peut passer au stade
suivant.
• b. faux. La transition G1/S est régulée par le facteur de transcription E2F, maintenu sous
forme inactif par liaison à des membres de la famille des protéines du rétinoblastome pRb.
• c. faux. Les origines de réplication changent au cours du développement.
• d. vrai. En présence de facteur mitogénique, la phosphorylation des protéines Rb par les
complexes cycline G1-Cdk formés libère les facteurs E2F jusqu’alors séquestrés qui vont ac-
tiver leurs gènes cibles.

118 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• b. faux. La protéine p53 est dégradée lorsqu’il n’y a pas d’anomalies de l’ADN : son accu-
mulation est la conséquence de la détection d’anomalies.
• c. faux. p53 agit en particulier en activant la transcription du gène p21.
• d. vrai. Mdm2 est une ubiquitine ligase, capable d’ubiquitinyler la protéine p53 au niveau
de sérines : cette ubiquitinylation induit la dégradation de p53 par le protéasome.
• e. faux. La phosphorylation de p53 induit la séparation entre p53 et Mdm2.

119  a.  b.   c.  d.   e.
• b. faux. Le centromère correspond à la zone de contact entre chromatides. Les télomères
désignent les extrémités des chromosomes.
• d. faux. La réduction telomérique agit comme une horloge mitotique, lorsque cette réduction
est trop importante, la cellule rentre en senescence et arrête de se répliquer.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

120  a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Seules les cellules souches totipotentes peuvent, théoriquement, donner naissance
à un organisme entier.
• b. vrai. Le BrdU s’intercale dans l’ADN des cellules en division.

121  a.   b.   c.   d.  e.
• a. faux. Une activité télomérase est nécessaire pour maintenir la longueur des télomères. A
défaut les cellules entrent en sénescence.
• e. faux. Bcl-2 est un inhibiteur d’apoptose et immortalise les cellules tumorales.

122  a.  b. 
 c.  d.  e.
478 Corrigés • UE 2

• a. faux. Les facteurs de croissance sont secrétés par les cellules normales et les cellules
cancéreuses souvent en plus grande quantité par ces dernières.
• b. et d. faux. Les cellules cancéreuses en culture présentent d’importantes modifications de
leur comportement par rapport à celui de la cellule normale telles que la perte de l’inhibition
de contact ou la perte de l’adhésivité.
• c. vrai. L’acquisition du phénotype cancéreux est la conséquence de nombreuses mutations.
• e. faux. Les mitoses des cellules cancéreuses sont plus nombreuses que dans un tissu nor-
mal. Le marquage au BrdU peut mettre ce caractère en évidence.

123  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. Les tyrosines kinases favorisent plutôt la prolifération et beaucoup sont des proto-
oncogènes.
• b. vrai. c. faux. Les gènes suppresseurs de tumeurs sont des gènes codant des inhibiteurs
de la prolifération cellulaire. Ils sont capables de diriger la cellule vers la voie apoptotique, si
elle présente des dommages importants au niveau de son ADN par exemple.
• d. faux. Sous forme mutée, les oncogènes ont pour fonction d’accélérer la prolifération
cellulaire. Il suffit qu’un des deux allèles de ces gènes soit modifié pour que le gène devienne
hyperactif et augmente la division cellulaire.

124  a.  b. 
  c.  d.  e.
• b. faux. Le gène ras est un oncogène (son expression favorise la croissance cellulaire), alors
que le gène p53 est un gène suppresseur de tumeur (son expression inhibe la multiplication
cellulaire).
• d. faux. Les caspases sont des protéases à cystéine : elles hydrolysent la liaison peptidique
au niveau d’un résidu aspartate des protéines cibles. Leur action est indispensable à l’apop-
tose.

125 
 a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. et b. vrai. e. faux. La cellule cancéreuse est définie selon différents critères dont le poten-
tiel de réplication illimitée (phase M bien présente), l’induction de l’angiogenèse ou encore
l’indépendance vis-à-vis des signaux de croissance qu’elle peut néanmoins utiliser par voies
autocrine, paracrine ou endocrine.
• c. faux. Les cancers du sein ou de la prostate sont des cancers hormono-dependants, les
récepteurs sont donc conservés sur les cellules concernées.
• d. vrai. Elle conserve une certaine différenciation (elle peut aussi acquérir de nouveaux
caractères).

126  a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• a., b. et d. faux. Contrairement à la nécrose, il n’y a pas d’inflammation, d’éclatement
d’organites cellulaires ou d’atteinte de l’intégrité de la membrane plasmique au cours de
l’apoptose.

127  a.  b.   c.   d.   e.
• a. faux. L’apoptose est également appelée  mort cellulaire programmée .
• b. faux. L’apoptose s’accompagne d’un détachement et de la rétractation des cellules.
• c. vrai. La phosphatidylsérine est transférée de la monocouche interne vers la monocouche
externe de la membrane plasmique grâce à l’activation de la scramblase.
• d. vrai. Après activation du domaine de mort cellulaire, les procaspases initiatrices 8 et 10
sont recrutées et activées pour former le DISC (death inducing signaling complex).
UE 2 • Corrigés 479

128 
 a.   b.   c.  d.   e.

Corrigés
La nécrose cellulaire est un processus pathologique caractérisé par un gonflement cellulaire,
une dilatation des organites, une rupture de la membrane plasmique, une lyse cellulaire et
nucléaire et un recrutement des macrophages (avec réponse inflammatoire).

129  a.   b.  c.   d.  e.
• a. faux. b. vrai. L’apoptose (donc la mort) des cellules pancréatiques après un stress est un
phénomène qui conduit à de profonds remaniements tissulaires et cellulaires.
• c. vrai. L’apoptose ne provoque pas d’inflammation au niveau des tissus.
• d. vrai. e faux. Dans des situations pathologiques, l’apoptose des cellules bêta est aussi
impliquée dans le diabète de type 1. Dans ce cas, l’atteinte des cellules est due à différents
facteurs alimentaires (alimentation protidique) ou non (cytokines, acide nitrique, oxydants...)

130  a.  b.  c.  d. 
  e.
Caenorhabditis elegans est un nématode modèle de l’étude de l’apoptose. Les gènes iden-
tifiés (Ced) ont leur homologue chez les mammifères.
• a. vrai. Ced-9 correspond à Bcl-2.
• b. faux. Ced-3 chez le nématode correspond aux caspases chez les mammifères.
• c. faux. e. vrai. Ced-4 correspond à Apaf-1 et régule l’activation des caspases.
• d. faux. Les protéines des familles BH3-only appartiennent à la famille des protéines Bcl-2
pro-apoptotiques.

Signalisation cellulaire
131  a.  b.  c. 
 d. 
 e.
Les récepteurs-enzymes associent sur une même protéine membranaire les fonctions réceptrice
(liaison du médiateur) et effectrice (activité enzymatique à l’origine de la transduction intra-
cellulaire du message). On distingue :
• a. faux. Les récepteurs à activité tyrosine phosphatase (déphosphorylation des résidus ty-
rosine),
• b. faux. Les récepteurs à activité tyrosine kinase : les résidus phosphorylés ne sont pas
choisis au hasard,
• d. vrai. l’activité guanylate-cyclase (ex : récepteur du facteur natriurétique atrial (ANF)),
e. vrai. L’activité sérine/thréonine kinase.

132 
 a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• a. et c. vrai. b. faux. Le domaine intracellulaire C-terminal des récepteurs tyrosine kinase


porte l’activité enzymatique tandis que le domaine extracellulaire N-terminal permet la liai-
son du ligand.
• d. vrai. Différentes voies peuvent être activées en cas de liaison de ce ligand, telle que la
voie des MAP kinases.
• e. vrai. Les thérapies dites ciblées ont pour cible des récepteurs tyrosine kinase par l’em-
ploi d’anticorps monoclonaux ou d’inhibiteurs de kinases. C’est le cas du récepteur de l’EGF
dans le cancer bronchopulmonaire par exemple.

133  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Les récepteurs ne sont pas toujours doués d’une activité enzymatique intrinsèque,
ils peuvent être associés à des protéines portant cette activité enzymatique.
• b. faux. Les protéines G ne portent pas d’activité kinase.
480 Corrigés • UE 2

• d. et e. vrai. La régulation des protéines kinase est variée : elles peuvent être activées
par phosphorylation (on parle de cascade de phosphorylation) ou par un second messager
(exemple : la PKA est activée par l’AMPc).

134 
 a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• b. faux. Les protéines G interviennent dans le cas des récepteurs à sept domaines trans-
membranaires : ce sont des protéines formées de trois sous-unités, à activité GTPasique, et
qui peuvent être soit activatrices soit inhibitrices.
• c. faux. Le récepteur nicotinique est un canal à cations, et pas à anions.

135  a.  b. 
  c.  d.   e.
• a. vrai. Il s’agit d’une communication endocrine.
• b. faux. Dans la communication paracrine, le signal agit sur une cellule proche, la diffusion
est restreinte et de courte durée.
• c. vrai. Le neurotransmetteur est libéré par l’élément présynaptique et n’agit que sur l’élé-
ment post-synaptique d’une jonction spécialisée voisine.
• d. faux. Les molécules hydrosolubles ne peuvent pas traverser la bicouche lipidique de la
membrane plasmique et agissent grâce à des récepteurs spécifiques situés dans cette mem-
brane.
• e. vrai. Elles sont ensuite libérées au contact de la membrane plasmique de la cellule cible.

136  a.   b.  c.  d.  e.
• a. faux. Il y a interaction entre différentes voies de signalisation. En outre, un même ligand
peut se lier à plusieurs récepteurs et un récepteur peut avoir plusieurs ligands.
• c. faux. Les récepteurs intracellulaires sont généralement localisés dans le cytosol au repos
mais pas toujours (cas du récepteur des œstrogènes par exemple). De manière générale, il faut
se méfier dans les QCM des formulations utilisant les mots  toujours ,  exclusivement ,
etc. . .
• d. faux. La liaison du ligand au récepteur entraı̂ne une auto-phosphorylation de JAK qui se
dimérise et vient ensuite phosphoryler des résidus tyrosines sur son récepteur.

137  a. 
 b.  c.  d.  e.
Les interactions récepteur-ligand reposent sur des liaisons faibles.

138  a.  b.   c.  d.  e.
• a. et e. faux. La communication synaptique nécessite un contact cellulaire et implique la
libération des médiateurs dans la fente synaptique.
• b. faux. La communication paracrine concerne des médiateurs présents à faible concentra-
tion dans le milieu extracellulaire.
• c. vrai. La diffusion est passive, le médiateur est local.
• d. faux. La signalisation autocrine agit sur la cellule de signalisation.

139  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux. Le calcium est un second messager généré, entre autre, par activation de la phos-
pholipase C et peut concourir à l’activation de la protéine kinase C.
• b. et d. faux. c. vrai. Sa concentration cytosolique est maintenue faible et augmente après
ouverture de canaux calciques membranaires ou de ceux dépendant de l’IP3 au niveau du
réticulum endoplasmique (l’entrée dans le RE à partir du cytosol nécessite des pompes cal-
ciques).
UE 2 • Corrigés 481

Corrigés
140 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• b. faux. Les CAM kinases sont activées par le complexe calmoduline-calcium.
• c. faux. L’AMPc active la PKA par fixation sur les sous-unités régulatrices de la PKA.
• d. vrai. La production d’AMPc fait suite à l’activation d’une protéine G hetérotrimérique,
associée à un récepteur à 7 domaines transmembranaires.
• e. faux. Parmi les effecteurs de la protéine G activée se trouve l’adenylate cyclase, enzyme
membranaire responsable de la production d’AMPc.

141  a.  b. 
 c.  d.  e.
• a., b. et d. faux. Les protéines G tirent leur nom de leur capacité de liaison du GDP/GTP,
elles sont actives lorsqu’elles sont associées au GTP.
• c. vrai. Les protéines G monomériques ont besoin d’un facteur d’échange GEF pour se
charger de GTP.
• d. faux. Les protéines G hétérotrimériques sont primordiales pour la transduction des si-
gnaux, en particulier au niveau du système nerveux.

142 
 a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• a. vrai. b. et d. faux. Les RCPG appartiennent à la superfamille des protéines à 7 domaines
transmembranaires. Les récepteurs couplés aux enzymes ne possèdent d’un domaine trans-
membranaire et deviennent actifs après homo- ou hétérodimérisation.
• c. vrai. La protéine G hétérotrimérique joue le rôle de transducteur.
• e. vrai. Comme les molécules hydrosolubles ne traversent pas la membrane, elles agissent
par le biais de récepteurs membranaires.

143 
 a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• b. faux. La phosphorylation des protéines se fait sur une fonction hydroxyle, absente des
résidus cystéine.
• c. faux. Certaines phosphorylations sont activatrices, d’autre peuvent être inhibitrices.

144  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. et c. faux. b. vrai. Les methylxanthines, comme la caféine, sont des inhibiteurs de
l’AMPc phosphodiesterase. Cette inhibition empêche le catabolisme du second messager en-
traı̂nant une prolongation du signal et de l’activation des effecteurs.
• d. vrai. e. faux. Un taux élevé d’AMPc entraı̂ne une mobilisation du glucose (effet hyper-
glycémiant).
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

145  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. La toxine pertussique bloque la protéine Gαi sous forme inactive et empêche donc
sa dissociation des sous-unités βγ, mais la découple du récepteur.
• b., c. et d. vrai. e. faux. Par conséquent l’inhibition exercée sur l’adenylate cyclase est
levée le taux d’AMPc augmente et la PKA est activée.

Analyse de résultats expérimentaux


146  a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux. b. faux La diffusion d’une protéine de 80 kDa n’est pas possible. Rien ne laisse
supposer dans l’énoncé que la protéine soit synthétisée sur des ribosomes liés au RE. En
outre, comme le but de l’expérience est d’étudier la translocation nucléaire, cette dernière se
482 Corrigés • UE 2

fait pour des protéines synthétisées sur des ribosomes libres du cytosol.
Concernant le flux des différentes protéines chimériques :
• c. faux. La protéine P-YFP-NLS est synthétisée dans le cytosol puis importée dans le noyau
grâce à sa NLS.
• d. faux. La protéine P-YFP-NES est synthétisée dans le cytosol et y reste. Sans NLS, elle
ne pourra pas entrer dans le noyau. . .
• e. vrai. La protéine P-YFP-NES-NLS est synthétisée dans le cytosol puis importée dans le
noyau grâce à sa NLS. Elle est ensuite exportée grâce à la NES. Elle cycle donc entre ces
deux compartiments. Au moment de la visualisation, elle est cytosolique.

147 
 a.   b.   c.  d.   e.
• a. vrai. b. vrai. Dans les cellules exprimant P-YFP-NLS ou P-YFP-NES-NLS, en présence
d’antiIMP, la fluorescence est localisée dans le cytosol car la protéine ne pourra pas être im-
portée dans le noyau à cause de la présence de l’antiMP.
• c. vrai. e. vrai. L’antiMP comme l’antiEXP n’ont aucune influence sur la protéine P-YFP-
NES, déjà localisée dans le cytosol d’après la figure précédente.
• d. faux. En présence d’antiEXP, les protéines importées se retrouvent séquestrées dans le
noyau. C’est le cas de la protéine P-YFP NES-NLS.

148  a.  b.   c.   d.   e.
• a. faux. La diffusion d’une protéine de 80 kDa n’est pas possible.
• b. faux. D’après la figure de l’énoncé, en présence de l’inhibiteur antiEXP ou de l’inhibi-
teur antiMP, la protéine P-YFP-XX est respectivement localisée dans le noyau ou le cytosol.
On peut en déduire qu’elle possède à la fois un NLS et un NES.
• d. vrai. Sans inhibiteur, P-YFP-XX est localisée dans le cytosol, ce qui signifie qu’elle ne
possède aucun signal OU qu’elle possède un signal NLS et un signal NES OU qu’elle ne
possède qu’un signal NES.
• e. vrai. Du fait des réponses précédentes, sa localisation préférentielle dans le cytosol en
absence d’inhibiteur s’explique par une vitesse d’exportation supérieure à celle d’importa-
tion.

149  a.  b.   c.  d.   e.
• a. faux. c. vrai. L’ADNm est localisé et transcrit dans la matrice mitochondriale.
• b. faux. Il contient 37 gènes dont 13 codant pour des protéines. Les autres protéines mito-
chondriales sont codées par le génome nucléaire.

150  a.   b.  c.  d.   e.
• a. faux. L’ADNm provient toujours de la mère. En outre, le tableau 1 nous indique que
l’ADNm du père n’est pas muté.
• c. faux. . Cet ADNm n’a pas beaucoup d’effet sur la synthèse d’ATP lorsqu’il est très mi-
noritaire (enfant G. et V.) mais en diminue la synthèse lorsqu’il est majoritaire (enfant B.).

151  a.  b.  c.   d.   e.
• a. faux. La synthèse d’ATP dans la mitochondrie est réalisée par la sous unité catalytique
de l’ATP synthase qui est tournée vers la matrice mitochondriale. Elle se produit donc dans
cette matrice.

152 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• b. faux. Pour que la synthèse d’ATP se fasse, l’ADP ne suffit pas, il faut aussi du Pi et du
NADH, H+ .
• c. faux. Ce n’est pas un découplant (la consommation d’oxygène est nulle, elle augmente-
UE 2 • Corrigés 483

rait avec un découplant).

Corrigés
• e. faux. L’ATP produit dépend du fonctionnement des complexes I, III et IV mais aussi de
l’ATP synthase.

153 
 a.  b.  c.  d. 
 e.
• b. faux. La consommation d’O2 , qui est proportionnelle au fonctionnement des complexes
I, III et IV, n’est pas affectée. La mutation affecte donc la synthèse d’ATP sans modifier la
chaı̂ne d’oxydoréduction ou les capacités inhibitrices de l’oligomycine.

154 
 a.   b.   c.   d.  e.
• e. faux. Les protons ne traversent pas la sous-unité F1.

155  a.   b.   c.  d.  e.
• a. faux. On observe dans les cellules mutantes que le signal est plus intense et localisé, ce
qui laisse supposer que la protéine Rha s’agrège dans les cellules mutantes ; elle est intracel-
lulaire.
• d. faux. L’expérience nous montre un signal dans les cellules cérébrales mutantes et con-
trôles.

156 
 a.  b.  c.  d.  e.
• b. faux. Le nocodazole empêche la polymérisation des microtubules. L’absence de mar-
quage laisse donc entendre que la protéine Rha est associée à ces microtubules.
• d. faux. Rien ne suggère une association au réticulum.

157 
 a.  b.  c.  d.  e.
• a. vrai. D’après la réponse précédente, Rha est associée aux microtubules et induit leur
allongement, c’est donc une MAP de stabilisation.
• b. faux. une catastrophine induirait un raccourcissement du microtubule : Rha n’est donc
pas une catastrophine.
• c. faux. Sans site de fixation à la GTP, on peut exclure qu’elle soit une tubuline.
• d. faux. Elle n’est donc pas une myosine, protéine motrice des microfilaments d’actine.
158 
 a.  b.  c.  d.  e.
• a. vrai. Ce gel nous indique qu’une bande apparait dans les cellules mutées. Cette bande
étant de poids moléculaire inférieur à celui observé dans les cellules contrôles, l’hypothèse
la plus probable est qu’une partie des protéines Rha subit une coupure protéolytique. L’autre
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

partie conserve sa taille originale. On peut également noter que la quantité de protéine Rha
semble supérieure chez les mutants.
• b. faux. . Les deux bandes sont dues à la coupure protéolytique, et non à l’existence de
sous-unités.
159 
 a.  b.  c.  d.  e.
• a. vrai. Si aucune nouvelle bande n’est observée, alors la coupure protéolytique n’a pas eu
lieu.
160  a.  b. 
 c.  d.  e.
• c. vrai. En présence de phosphatase la bande de 50 kDa disparait chez les mutants.On peut
donc supposer que la phosphorylation est nécessaire pour que la coupure s’effectue et que,
par conséquent, une partie des protéines Rha est phosphorylée dans les cerveaux des souris
mutantes.
484 Corrigés • UE 2

161  a.  b. 
 c.  d.  e.
• c. vrai. Voir réponse à la question précédente.

162  a.   b.  c.   d.  e.
• b. vrai. Les caspases sont des protéases qui interviennent, entre autres, en tant qu’effecteurs
de l’apoptose.

163  a.  b.   c.  d.  e.
• c. vrai. Les caspases sont activées par coupure protéolytique : la présence de deux bandes
pour la caspase 9 montre donc son activation.
• e. faux. Remarque : la caspase 8 a comme substrats les caspases 3 et 6, tandis que la caspase
9 a comme substrats les caspases 3 et 7.

164  a.  b. 
 c.  d.  e.
• c. vrai. La caspase 9 intervient au cours de la voie d’apoptose intrinsèque.

165  a. 
 b.  c.  d.  e.
• b. vrai. Rha est une protéine et les caspases sont des protéases. Rha peut donc être un sub-
strat des caspases car nous avons montré précédemment qu’elle était clivée dans les cellules
mutantes.

166  a.   b.  c.  d.  e.
• b. vrai. La phosphorylation d’une partie des protéines Rha induit un changement de confor-
mation de la protéine qui est alors reconnue par une caspase active et dégradée.

167  a.   b.  c.  d.   e.
• a. faux. La vinculine est une protéine cytosolique et n’est donc pas glycosylée.
• b. vrai. Les microtubules permettent les flux vésiculaires, ce qui intervient dans certains
mouvements cellulaires. Ils sont constitués en particulier de tubuline bêta, qui peuvent hy-
drolyser le GTP : ce sont donc bien des GTPases, qui oscillent entre un état lié au GDP et un
état lié au GTP.
• c. faux. Le nocodazole induit une depolymérisation des microtubules, ce qui provoque un
arrêt de la mitose en métaphase (transition métaphase / anaphase).
• e. vrai. C’est le cas des cellules mésodermiques migrant sur le toit du blastocèle pendant la
gastrulation chez les Amphibiens, par exemple.
168  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. Aucune indication n’est donnée sur le document concernant la taille de la barre.
Toutefois, elle est visiblement plus petite que les fibroblastes qui sont discernables sur les
photographies : il est donc impossible qu’elle fasse 150 micromètres ! (en réalité, cette barre
fait ici 15 micromètres).
• d. vrai. Les points blancs observés avec l’anticorps anti-vinculine se répartissent en bordure
des cellules, où ils se concentrent progressivement en points plus marqués et moins nombreux
au fur et à mesure que les PAF (points d’adhésion focale) se mettent en place. On peut se rap-
peler que la vinculine fait partie du complexe protéique reliant les intégrines membranaires
au cytosquelette sous-membranaire d’actine.
• e. faux. Les PAF commencent à être visibles à 90 minutes, alors que les microtubules sont
clairement présents dès 60 minutes après le retrait du nocodazole.
UE 2 • Corrigés 485

169  a.  b.   c.   d.   e.

Corrigés
• a. faux. L’anticorps anti-tubuline reconnaı̂t une protéine présentant une masse moléculaire
légèrement supérieure à 55 kDa : ceci est en accord avec la reconnaissance d’une protéine de
bêta-tubuline seule, et donc ni un dimère ni une forme polymérisée (il n’y a d’ailleurs aucune
raison objective pour que cette forme polymérisée soit plus reconnue).
• d. vrai. La deuxième ligne montre une présence constante de la protéine FAK tout au long
du lavage. Dans le même temps, la forme phosphorylée (première ligne) diminue de manière
très importante à 60 minute par rapport à la situation initiale, puis réapparaı̂t progressivement
(bande plus épaisse à 120 minutes qu’à 60 minutes) : il y a donc bien une déphosphorylation
transitoire de FAK, suivie par une re-phosphorylation. Ce phénomène a lieu en même temps
que la reformation des PAF (figure 1).

170  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. L’électrophorèse B montre une teneur stable d’intégrine alpha-5 tout au long du
lavage : il n’y a donc ni destruction ni resynthèse particulière de cette protéine.
• d. vrai. Par contre, le graphe A montre qu’à 60 minutes de lavage, il n’y a plus que 50 % de
cette intégrine en surface de la cellule : elle est donc endocytée. Cette situation n’est toutefois
que transitoire : après 90 minutes, on retrouve un taux élevé d’intégrine alpha-5 en surface
des cellules étudiées : il y a donc un recyclage vers la surface des intégrines endocytées dans
un premier temps.
• e faux. La deuxième ligne de l’électrophorèse B montre que la vinculine a une masse
moléculaire inférieure à 155 kDa (elle est en réalité de 117 kDa). Une molécule de vinculine
ayant une masse de 117 000 Daltons, une mole de vinculine a une masse d’environ 117 000
grammes, soit 117 kg.

171 
 a.  b.  c.  d.  e.
• a. vrai. Les protéines Rab sont des petites protéines G monomériques : ces catégories de
protéines interviennent dans la réalisation du trafic vésiculaire intracellulaire. Elles sont ac-
tives lorsque liées au GTP : Rab11-GTP va ainsi active des protéines effectrices, au niveau
des endosomes de recyclage (cette dernière donnée était donnée dans le texte, de manière
logique car Rab11 ne fait pas partie des protéines Rab les plus usuelles).
• c. faux. Les petites protéines G monomériques sont des GTPases, oscillant entre une forme
inactive (Rab11-GDP) et une forme active (Rab11-GTP).
• d. faux. Ce sont les protéines G trimériques qui interviennent au niveau des récepteurs à 7
traversées membranaires.

172 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• a. vrai. Les protéines GEF sont des protéines activatrices des protéines G monomériques,
en favorisant la fixation de GTP en lieu et place du GDP. Les GEF spécifiques de Rab11
permettent ainsi son activation et donc son recrutement vésiculaire.
• c. vrai. Rab11 est présente au niveau des endosomes de recyclage : c’est cette structure qui
est marquée préférentiellement dans la figure 4 et indiquée par la flèche. Il n’y a aucune rai-
son de trouver Rab11 dans le noyau ! On observe à 60 minutes de lavage une co-localisation
de l’intégrine alpha-5 avec Rab11, au niveau des endosomes et donc dans le cytoplasme.
• e. faux. À 120 minutes, cette co-localisation n’est plus présente : cela correspond au recy-
clage de l’intégrine vers la membrane plasmique (voir figure 4).

173  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Les siRNA sont des petits ARN interférents double brins, de 21 à 24 paires de
bases. La présence de cet ARN permet d’inhiber la traduction de Rab11 : on se place donc
486 Corrigés • UE 2

dans une situation avec peu ou pas de protéine Rab11.


• d. vrai. . Rab11 semble donc bien intervenir dans le réassemblage (et pas le désassemblage)
des PAF grâce à un recyclage des intégrines alpha-5 à partir des endosomes de recyclage.
• e. vrai. On s’aperçoit que dans cette situation conduit à une diminution des intégrines alpha-
5 membranaire et des PAF présents, par rapport au témoin.

174 
 a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• a. vrai. Les protéines SRC sont des tyrosine kinase localisées au niveau de la membrane
plasmique par une ancre myristoyle. Elles interviennent dans des processus de transduc-
tion du signal en relation avec les protéines FAK et des protéines membranaires, dont les
intégrines.
• b. vrai. Les kinases peuvent agir sur des protéines, des lipides ou des glucides. En phos-
phorylant une protéine, elles modifient son point isoélectrique, puisque le groupement phos-
phoryle comporte deux charges négatives au pH cellulaire (-O-PO2− 3 ).
• d. faux. L’inhibition des protéines SRC (figure 6) montre que le désassemblage des PAF
n’est pas affecté, mais que leur réassemblage ne se déroule plus.

175 
 a.   b.  c.   d.   e.
• a. vrai. Les intégrines sont des protéines à une traversée membranaire, formée d’une hélice
alpha à résidus hydrophobes.
• b. vrai. Elles s’associent sous forme de dimères alpha-bêta.
• c. faux. Elles permettent une interaction physique avec les fibronectine ou les laminines
de la matrice extracellulaire (et donc pas avec les protéines fibreuses de la matrice). Via des
adaptateurs (dont la vinculine) elles interagissent avec le cytosquelette.
• e. vrai. Les ions Mg2+ ou Mn2+ permettent aux intégrines d’acquérir une conformation à
forte affinité.

176 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• d. vrai. . Les résultats de la figure 7 montrent que la reformation des PAF nécessite la
présence de la protéine FAK. Or cette reformation met en jeu le recyclage des intégrines (voir
documents précédents).
• e. faux. La protéine p53 est un facteur qui induit un arrêt du cycle cellulaire.

2. Histologie
Méthodes d’étude des cellules et des tissus
177 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. vrai. Le fragment tissulaire prélevé est dans un premier temps dissocié mécaniquement
(scalpel) afin de réduire la taille des fragments. Les fragments sont ensuite soumis à l’action
d’enzymes protéolytiques (trypsine, collagénase. . .)
• c. vrai. Après digestion, la suspension est centrifugée pour éliminer les enzymes. Le culot
de centrifugation contient les cellules qui sont mises en culture.
• d. faux. Un cytomètre-trieur pourra éventuellement être utilisé par la suite pour caractériser
les populations cellulaires. Il n’est pas indispensable pour l’obtention de populations cellu-
laires.

178  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
UE 2 • Corrigés 487

• a. faux. La fixation des pièces pour la microscopie électronique se fait dans le gluta-
raldéhyde tamponné puis le tétroxyde d’osmium.

Corrigés
• d. faux. Après inclusion, des coupes ultrafines de 80 nm sont réalisées à l’ultramicrotome
puis recueillies sur des grilles de cuivre. L’acétate d’uranyle contraste les nucléoprotéines.
• e. faux. Le microscope à UV est un microscope optique.

179 
 a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. L’éosine est un colorant acide qui colore les structures histologiques basiques
(comme par exemple les protéines du cytoplasme).
• b. faux. La coloration  APS  colore les polysaccharides.
• c. faux. La coloration est rouge en présence d’un réducteur. Met en évidence des aldéhydes
(ex le désoxyribose de l’ADN, après hydrolyse ménagée). Il s’agit d’une réaction d’oxydo-
réduction.
• d. vrai. Colorant basique qui colore en bleu ou bleu-noir les molécules acides (ADN, ARN).
• e. vrai. Collagène en vert ou bleu. Noyau en bleu. Cytoplasme, kératine en rouge vif.

180  a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. La mise en évidence d’une expression spécifique de protéine se fait par Western
Blot.
• b. vrai. c. faux. Sur une électrophorèse, on observera les échantillons bruts (l’ensemble des
protéines). En électrophorèse non dénaturantes, la séparation se fait selon la charge, la forme
et la masse moléculaire (dépendant du nombre d’acides aminés, donc de sa taille, et évaluée
en dalton).
• d. faux. Une sonde d’hybridation révèle des acides nucléiques. Des anticorps pourraient
permettre de révéler des protéines particulières (Western Blot). Si ces protéines sont de petite
taille, il faudra optimiser le type de gel d’électrophorèse utilisé (pourcentage d’acrylamide
par exemple).

181  a.  b.  c. 
  d.  e.
• a. vrai. Le microscope à contraste de phase permet l’observation de cellules vivantes en
culture.
• b. faux. Les fibres de stress sont constituées d’actine.
• c. faux. Les contacts focaux (ou adhérences focales ou plaques d’adhérence) font le lien
entre les molécules de la matrice extracellulaire et les microfilaments d’actine du cytosque-
lette par le biais d’intégrines.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

182 
 a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• b. faux. Cela fonctionne aussi avec les alcools.
• d. faux. Il faut une fixation préalable.

183 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
• c. faux. C’est inverse. L’anticorps secondaire est spécifiquement dirigé contre les immuno-
globulines de l’animal chez lequel a été produit l’anticorps primaire.
• d. faux. C’est l’anticorps primaire, pas le secondaire.
• e. faux. Elles sont aussi sensibles l’une que l’autre.

184  a. b.  c.  d.   e.
• d. faux. C’est une technique qualitative.
488 Corrigés • UE 2

• e. vrai. Le FISH (Fluorescence In Situ Hybridization) désigne une technique d’hybridation


in situ fluorescente. Elle utilise donc des sondes froides (= fluorescentes) pour détecter et
localiser des séquences d’acides nucléiques au sein de frottis cellulaire ou de coupes histolo-
giques.

185  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. En microscopie électronique, les cellules sont fixées et l’échantillon est sous vide.
Il n’est donc pas possible de travailler avec du matériel vivant.
• b. faux. De même, la révélation d’une fluorescence nécessite un faisceau photonique et le
microscope électronique utilise un faisceau d’électrons.
• c. vrai. L’utilisation d’anticorps couplés à des enzymes se fait couramment en micro-
scopie optique (substrat chromogène) mais reste possible en microscopie électronique (ex :
péroxydase) même si le marquage particulaire (or colloı̈dal) est souvent préféré.
• d. vrai. Le microscope biphotonique est un type de microscope confocal.
• e. vrai. Les applications de la microscopie à force atomique sont nombreuses : caractérisa-
tion d’objets biologiques à l’échelle nanométrique, observation à l’air ou en milieu liquide de
molécules uniques (ADN ou protéines) ou étude de la formation de complexes ADN-ligands,
protéine-protéine . . .

186 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. vrai. d. vrai. La microscopie en contraste de phase permet d’observer des cellules vi-
vantes sans coloration grâce à l’accentuation du contraste réalisée par l’appareil.
• b. faux. Les marquages fluorescents sont observés grâce aux microscopes à épifluorescence
ou aux microscopes confocaux.
• c. faux. L’observation de structure nanométrique peut être réalisée grâce au microscope à
force atomique.
• e. faux. Les microscopes électroniques utilisent un faisceau d’électrons.

187  a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. On peut utiliser un mélange paraformaldéhyde 4 %- glutaraldéhyde 2, 5 % pour la
fixation des échantillons en microscopie électronique (le Karnovsky).
• c. faux. L’hématéine est un colorant nucléaire utilisé en microscopie optique.
• d. faux. Le cryo-ultramicrotome ne nécessite pas d’inclusion car les pièces sont fixées et
rigidifiées par l’azote liquide à −185◦ C.
• e. faux. Les coupes de 0, 5 à 1 micromètre sont en outre des coupes semi-fines. Les coupes
fines ont une épaisseur supérieure à 5 µm. Les coupes ultrafines (< 200 nm) peuvent être
contrastées par l’acide phosphotungstique 2 % (coloration négative).

188 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. vrai. c. vrai. La cytométrie en flux est une technique permettant la mesure simultanée
de plusieurs caractéristiques physiques d’une suspension cellulaire monodispersée entraı̂née
par un flux liquide sous pression.
• d. vrai. Au cours de l’analyse, la lumière diffusée renseigne sur la morphologie et la struc-
ture de la cellule. L’utilisation simultanée de ces deux paramètres permet de distinguer, dans
un sang périphérique par exemple, les plaquettes, les lymphocytes, les monocytes et les po-
lynucléaires.

189 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. vrai. Le FRET est défini comme un transfert d’énergie non radiatif (sans émission de
lumière).
UE 2 • Corrigés 489

• b. faux. Cette technique nécessite que le spectre d’émission du donneur recouvre le spectre
d’absorption de l’accepteur.

Corrigés
• c. vrai. Elle permet d’étudier les interactions entre différentes protéines (FRET intermolé-
culaire) ou les changements de conformations d’une protéine donnée (FRET intramoléculaire).
• d. vrai. Le FLIP (fluorescence loss induced by photobleaching) est un photoblanchiment
continu d’un compartiment cellulaire visant à éteindre toutes les particules fluorescentes qui
entrent dans ce champ de rayonnement jusqu’à extinction complète de la fluorescence. Cela
permet de mesurer le volume d’un compartiment par exemple et/ou de mettre en évidence les
communications entre compartiments.
Le FRAP fluorescence recovery after photobleaching) est une autre technique de photoblan-
chiment consistant à suivre la réapparition de la fluorescence dans une zone photoblanchie
grâce à la communication cellulaire ou à la diffusion.
• e. faux. Le pouvoir de résolution du microscope optique est de 200 nm.

190  a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux.. Dans la technique du patch clamp, on utilise des électrodes micrométriques en
verre.
• d. faux. La préparation n’est jamais placée dans l’eau pure qui aurait pour effet d’éclater
les cellules.

191 
 a.  b.   c.  d.  e.
• a. vrai. Les colorants vitaux (exemple : rouge neutre) ne colorent que les cellules vivantes.
• b. vrai. L’annexine V couplée au FITC (un fluorochrome) se lie à la phosphatidylsérine.
Au cours de la nécrose, l’externalisation de la PS ne s’observe pas. Cependant, il y a perte de
l’intégrité membranaire et l’annexine est libre de diffuser à l’intérieur de la cellule nécrotique
et la marquer !
Dans la correction polyfac, la réponse b. était notée fausse. S’il y a une correction officielle locale,
c’est toujours elle que vous devez suivre.

• c. vrai. Lors de l’apoptose, la phosphatidylsérine localisée au niveau du feuillet interne de


la membrane plasmique est externalisée et accessible à la liaison à l’annexine.
• d. faux. Lors de l’apoptose, les mitochondries voient leur perméabilité membranaire mo-
difiée, ce qui impacte leur fonctionnalité.

Tissu épithélial
192  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux. Les épithéliums de revêtement reposent toujours sur une membrane basale.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• b. faux. Ils peuvent être simples (une seule assise cellulaire, exemple : épithélium intesti-
nal) ou stratifiés (plusieurs couches cellulaires empilées, exemple : épiderme).
• d. faux. Il s’agit d’un épithélium prismatique simple. Les cellules d’un épithélium pavi-
menteux sont plus larges que hautes, étalées.
• e. faux. L’urothélium est un épithélium pseudostratifié : toutes les cellules sont en contact
avec la membrane basale, certaines peuvent ne pas avoir de contact avec la lumière.

193 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• b. faux. Leur longueur est inférieure à celle des flagelles.
• c. vrai. L’axonème d’un cil vibratile est formé d’une paire centrale de microtubule et de
neuf doublet autour de cette paire (structure en 9 + 2).
• e. faux. Le corpuscule basal est un centriole (9 triplets de microtubule arrangés en anneau)
490 Corrigés • UE 2

modifié fonctionnant comme un COMT. Il n’y a pas de microtubule central.

194  a.  b.  c.  d.  e.

• a. vrai. Le plateau strié situé au pôle apical des entérocytes de l’épithélium intestinal aug-
mente considérablement la surface membranaire du pôle apical de la cellule et est impliqué
dans les phénomènes d’absorption.
• b. faux. Les cils sont des structures à rôle moteur (exemple : épithélium respiratoire) ou
sensitif (exemple : cellules sensorielles).
• c. faux. Les cellules ciliées sont généralement plus hautes que larges. A l’état indifférencié
(exemple : régénération de tissu), elles sont aplaties et ne possèdent pas encore de cils.
• e. faux. A la différence des cils vibratiles, les stéréocils sont immobiles. Ce sont de longues
expansions cytoplasmiques s’agglutinant en touffe.

195 
 a.   b.   c.  d.  e.
• a. vrai. La colchicine se fixe à la tubuline et empêche sa polymérisation en microtubules.
• b. vrai. e. faux. Au début de la mitose, les complexes Cycline B/Cdk1 actives agissent en
phosphorylant diverses protéines cibles dont les lamines (soutien de l’enveloppe nucléaire),
ce qui permet la désorganisation de l’enveloppe nucléaire.
• c. vrai. La vimentine est caractéristique des cellules d’origine mésoblastique épithéliales et
non épithéliales (mésothélium et fibroblaste).
• d. faux. C’est la desmine, une protéine apparentée, qui est caractéristique des cellules mus-
culaires.

196  a.  b.  c. 
  d.  e.
• a. vrai. Les domaines apical et basolatéral de la cellule épithéliale sont séparés par des
jonctions serrées, constituées essentiellement d’occludines et de membres de la famille des
claudines.
• b. faux. Tous les épithéliums contiennent des cytokératines mais seul l’épiderme (épithé-
lium pavimenteux stratifié) est kératinisé.
• c. faux. La lame basale est composée de collagène de type IV.
• d. vrai. Les cadhérines sont bien des éléments des jonctions adhérentes.

197  a.  b.  c.  d.  e.

• a. vrai. Les jonctions adhérentes permettent d’assurer la cohérence architecturale de l’épi-
thélium, la liaison des cellules entre-elles ainsi que l’attachement à la lame basale.
• b. faux. d. faux. L’imperméabilité et la stabilisation du pôle apical de l’épithélium sont
assurées par les jonctions serrées.
• c. faux. Le passage des petits peptides et des ions d’une cellule à l’autre se fait via les
jonctions communicantes.

198 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• c. vrai. . Le complexe protéique de la plaque d’attachement interagit avec les microfila-
ments d’actine dans le cadre des jonctions adhérentes cellules-cellules.
• d. faux. Les hémidesmosomes servent de point d’ancrage sur la lame basale du tissu
conjonctif grâce aux intégrines qui activent les faisceaux de kératine.

199  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. Les protéines ZO1 et ZO2 sont bien intracytoplasmiques, mais font partie des jonc-
tions étanches et non des jonctions communicantes.
UE 2 • Corrigés 491

• b. faux. Un connexon résulte de l’association entre 6 connexines qui délimitent un canal


hydrophile. Les extrémités N et C terminales sont intracellulaires, le contact se fait via des

Corrigés
boucles.
• c. vrai. L’extrémité C-terminale possède de nombreux domaines de phosphorylation. La
phosphorylation provoque un changement de conformation de la protéine, ce qui peut ame-
ner à la fermeture du canal ou bien à sa perméabilité spécifique.
• d. vrai. Entre deux membranes il y a un écart d’environ 20 nm qui se réduit à 3 nm au
niveau des jonctions communicantes.
• e. faux. La fodrine est une protéine que l’on peut trouver au niveau des jonctions serrées,
elle participe au maintien de la polarité cellulaire.

200  a.   b.  c.  d.   e.
• a. vrai. Les intégrines sont des hétérodimères (α, β) interagissant avec les composants de la
matrice extracellulaire et de la lame basale tels que la fibronectine, la laminine et le collagène.
• b. vrai. L’intégrine exprimée de manière prédominante au niveau épithéliale est l’intégrine
α6 β4 (au sein d’hémi-desmosomes).
• c. faux. On trouve l’intégrine α4 β6 sur certaines cellules immunitaires circulantes.
• d. faux. La spécificité de liaison dépend de la nature des intégrines. Ce ne sont donc pas les
mêmes sur les lymphocytes ou le tissu épithélial.
• e. vrai. Les leucocytes sont porteurs d’une intégrine possédant une sous-unité α2 leur per-
mettant d’adhérer aux cellules endothéliales et de traverser la paroi des vaisseaux.

201  a.  b.   c.   d.  e.
• a. faux. e. faux. Les villosités intestinales sont tapissées d’un épithélium prismatique simple
qui repose sur un chorion.
• c. vrai. Il comporte des cellules calciformes insérées entre les entérocytes dont la fonction
est la sécrétion de mucine.

202 
 a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• b. faux. Les cils vibratiles peuvent être animés de mouvements pendulaires.
• c. vrai. Les filaments d’actine sont allongés sur le grand axe des microvillosités.

203  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. La zone germinative est située en profondeur, au niveau de la glande de Lieber-
khun.
• b. vrai. Le cadre épicellulaire constitue à une barrière. Il s’agit de l’association de zonula
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

occludens, zonula adhaerens et macula adhaerens.


• e. faux. Le chorion est fortement vascularisé car il assure la nutrition de l’épithélium.

204  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. L’épithélium urinaire ou urothélium présente des variations de géométrie (épithé-
lium transitionnel), les cellules qui le constituent sont en raquette avec une base effilée et un
apex arrondi.
• c. vrai. On distinguera les cellules urothéliales basales de remplacement et les cellules
urothéliales superficielles grandes et binucléées.

205  a.  b. 
  c.  d.   e.
• b. faux. Les cellules urothéliales superficielles possèdent des jonctions.
• c. vrai. . Les cellules en raquette qui le constituent sont capables de se déformer.
492 Corrigés • UE 2

• d. faux. Cet épithélium pseudostratifié non kératinisé est transitionnel.


• e. vrai. Les cellules basales de renouvellement n’établissent pas de jonction entre elles :
elles glissent les unes par rapport aux autres.

206  a.   b.  c.  d.  e.
• b. vrai. Il s’agit ici d’un épithélium vaginal, constitué d’une couche basale (ou couche
germinative composée de cellules cubiques) reposant sur du tissu conjonctif. Sur la couche
basale se trouve la couche intermédiaire (cellules polyédriques) puis la couche superficielle
(cellules pavimenteuses).

207  a.  b.  c.  d.  e.

• a. vrai. La couche basale est la couche la plus profonde de l’épiderme. Les hémidesmosomes
permettent l’ancrage des cellules a‘ la matrice extracellulaire, ils sont donc présents au pôle
basal.

208 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• c. vrai. Les kératinocytes constituent 90 % de l’épiderme. Ils synthétisent la kératine.
• d. faux. Une muqueuse est en continuité avec la peau.
• e. faux. Les cellules souches (formant le stratum germinativum) sont séparées de la couche
cornée (stratum corneum) par 2 couches (stratum spinosum et stratum granulosum).

209  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Les cellules reliées à la membrane basale par des hémidesmosomes sont les cel-
lules basales de l’épithélium respiratoire.
• b. faux. Les mucines sont secrétées par les cellules muqueuses calciformes.

210 
 a.   b.   c.   d.   e.
• a. vrai. Le pancréas est une glande mixte qui possède une portion exocrine composée
d’acini séreux et une portion endocrine, les ı̂lots de Langerhans.
• b. vrai. . Les cellules endocrines sécrétrices d’hormones stéroı̈des se caractérisent entre
autres par la présence de vacuoles lipidiques qui confère aux cellules un aspect spongieux en
microscopie optique, d’où le nom de spongiocytes.
• c. vrai. Holocrine se dit qui sécrète par rupture de la membrane plasmique. La cellule meurt
et les produits de sécrétion déversés dans la lumière de la glande.

211  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. Une mucine est une grande protéine fortement glycosylée.
• c. vrai. La sécrétion se fait par rupture de la membrane plasmique ce qui entraı̂ne la mort
de la cellule.
• d. vrai. Les cellules myoépiythéliale sont des cellules musculaires lisses.
• e. faux. Les mitochondries sont au pôle basal de la cellule.

212  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• c. vrai. Comme toute cellule épithéliale, elles sont unies par des complexes de jonction.
• d. vrai. Les cellules séreuses sont des cellules exocrines secrétant des protéines (surtout
enzymatiques). Elles se caractérisent par le développement des organites impliqués dans la
synthèse et la sécrétion des protéines (nucléole volumineux, réticulum endoplasmique granu-
laire et Golgi très développés, présence de vésicules de sécrétion).
UE 2 • Corrigés 493

Corrigés
213 
 a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• c. faux. Les glandes exocrines peuvent être classées en fonction de la nature du produit de
sécrétion (muqueuses = mucus, séreuses = protéines, mais aussi glandes secrétant des com-
posés glucidiques, électrolytiques ou lipidiques).
• e. faux. Les glandes mérocrines libèrent leur produit par exocytose. Il existe aussi des
glandes apocrines et holocrines.

214  a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux. b. faux. Les glandes endocrines sont constituées de cellules épithéliales jointives
et juxtaposées et d’un tissu conjonctif de support, riche en capillaires sanguins et en lympha-
tiques.
• c. faux. d. vrai. La glande thyroı̈de est bien une glande endocrine, elle est donc dépourvue
de canaux sécréteurs. Le précurseur hormonal synthétisé par les thyréocytes est stocké dans
la substance colloı̈de, en extracellulaire.
• e. vrai. Certaines glandes peuvent être mixtes, un exemple souvent cité en cours est le
pancréas.

215 
 a.   b.  c.   d.  e.
• c. faux. La cellule tubulo-alvéolaire libère ses produits de synthèse par deux mécanismes
de sécrétion différents : 1) Les lipides du lait se déplacent sous forme d’une gouttelette vo-
lumineuse dans la région apicale de la cellule qui se détache enveloppée d’une partie de la
membrane cellulaire (sécrétion apocrine).
• d. vrai. 2) Les protéines du lait sont empaquetées dans l’appareil de Golgi sous forme de
grains de sécrétion et libérées par exocytose (sécrétion mérocrine).

216  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. La médullosurrénale est la partie interne de la glande surrénale.
• c. faux. Elle est constituée de cellules chromaffines, qui synthétisent et secrètent les caté-
cholamines adrénaline et noradrénaline, des neuropeptides et des granines, dans des condi-
tions de stress physique ou psychologique.
• e. faux. La médullosurrénale est l’équivalent d’un ganglion sympathique modifié. Elle est
stimulée par des neurones pré-ganglionnaires sympathiques à acétylcholine.

217 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. vrai. . La sécrétion holocrine se fait par destruction de la cellule.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• c. faux. Une glande amhphicrine possède à la fois des fonctions endocrine et exocrine.
• d. faux. Une glande séro-muqueuse désigne une glande sécrétant des protéines (séreuses)
et des mucines (muqueuse). Le sébum est lipidique.
• e. faux. C’est une glande de type alvéolaire.

218  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. Les produits de sécrétions sont aussi de types enzymatiques et mucus.
• b. faux. Il y a une lame basale entre deux.
• e. faux. C’est au sein d’un épithélium de revêtement.

219  a.   b.  c.  d.  e.
• a. faux. e. faux. On observe un épithélium simple, avec des cellules bordantes déversant
494 Corrigés • UE 2

leur produit de sécrétion dans les capillaires sous-jacents (flèche).


• c. faux. L’orcéine est utilisée pour colorer les fibres élastiques.
• a. faux. On utilise souvent des techniques immunohistochimiques pour différencier les cel-
lules sécrétoires : elles permettent de mettre en évidence la présence de molécules spécifiques
dans les cellules.

220 
 a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• d. faux. L’insuline et le glucagon sont excrétés par les cellules endocrines du pancréas des
ilots de Langerhans. Les cellules acineuses exocrines excrètent des enzymes hydrolytiques :
protéases (trypsinogène, chymotrypsinogène, carbosylpolypeptidase), lipase et amylase.

Tissu conjonctif
221  a.   b.   c.  d.   e.
• a. faux. Le collagène de type IV des lames basales est organisé en réseau de mailles fines.
• d. faux. c. vrai. Les intégrines sont observées au sein des points focaux et des hémidesmo-
somes, permettant d’accrocher les cellules à la lame basale sous-jacente.
• e. vrai. b. vrai. Les laminines possèdent des sites de fixation pour le perlecan et le collagène
de type IV. Elles sont aussi associées à l’entactine qui établit des liaisons supplémentaires
entre laminines et collagène de type IV.

222 
 a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• a. vrai. Les fibres d’élaunine sont plus courtes et moins larges que les fibres élastiques
matures ave des plages amorphes moins développées que les zones fibrillaires.
• b. vrai. Permet de distinguer les fibres de collagène et le tissu musculaire. La coloration
associe 3 colorants. Le collagène est coloré par exemple par le vert lumière.
• c. faux. La réticuline est une variante des fibres de collagène de type III.
• d. faux. Il s’agit d’une combinaison de chaı̂nes, la combinaison diffère selon le collagène.
Il existe au moins 20 gènes codant pour les différentes espèces de collagènes.

223  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Les fibroblastes par exemple fabriquent le collagène de la MEC.
• b. faux. Les adipocytes de la graisses brunes sont abondants chez les bébés mais rares chez
l’adulte.

224 
 a.  b.  c.  d.  e.
• a. vrai. Les fibres d’élaunine sont plus courtes et moins larges que les fibres élastiques
matures ave des plages amorphes moins développées que les zones fibrillaires.
• b. vrai. L’alpha 1 antitrypsine (A1AT) est une enzyme qui inhibe l’élastase (qui cata-
lyse l’hydrolyse de l’élastine). Une carence en A1AT conduit à une destruction des fibres
élastiques avec comme résultat un emphysème pulmonaire.
• c. faux. Les composants fibrillaires de la matrice extra cellulaire de moelle osseuse sont des
fibres de collagène de type I et IV et un réseau de réticuline (variante de collagène de type
III).
• d. faux. Au cours du vieillissement, l’acide hyaluronique disparaı̂t progressivement de
l’épiderme. Il reste présent dans le derme mais sa qualité change.
• e. faux. La gelée de Wharton est un tissu conjonctif embryonnaire. Son rôle est d’emballer
le cordon ombilical.
UE 2 • Corrigés 495

225  a.  b. 
  c.   d.   e.

Corrigés
• a. vrai. Le tissu conjonctif dense est un tissu dans lequel le collagène est abondant. Les
tissus conjonctifs denses interviennent principalement dans les fonctions mécaniques.
• c. vrai. On distingue les tissus conjonctifs fibreux denses orientés (unitendus ou bitendus :
aponévroses et stroma de la cornée) ou non orientés (derme, périoste, capsules articulaires,
dure-mère . . .).

226  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. L’endonèvre est un tissu conjonctif entourant chaque complexe axo-schwannien. Il
contient du collagène, des fibroblastes et des capillaires.
• b. vrai. L’endothélium est la couche la plus interne des vaisseaux sanguins, en contact avec
le sang.
• c. faux. L’endomètre est la muqueuse de l’utérus. Ce tissu est richement vascularisé.
• d. vrai. Le mésothélium est formé d’une seule couche de cellules épithéliales pavimen-
teuses.
• e. faux. L’endoste est le tissu qui tapisse la cavité interne des os longs.

227  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. La lipolyse du tissu adipeux brun est impliquée permet la thermogenèse.
• b. faux. Il s’agit d’une énorme goutte lipidique.
• c. faux. Dans le tissu conjonctif, les adipocytes sont isolés ou non.

228  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. Les adipocytes sont groupés en petits lobules séparés par de fines cloisons conjonc-
tives contenant des fibroblastes, des macrophages, des mastocytes et des fibrilles de collagène.
• b. vrai L’adipocyte blanc assure la synthèse, le stockage et la libération des lipides. Cette
synthèse s’effectue à partir de différents substrats (triglycérides d’origine alimentaire et glu-
cose).
• c. vrai Ils ont aussi une fonction endocrine : la leptine se comporte comme une hormone
de la satiété, agissant par le biais d’un rétrocontrôle hypothalamique.
• d. faux. Ce sont les adipocytes bruns qui sont responsables de la production de chaleur.

229 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. vrai La figure représente du tissu conjonctif lâche. Le lymphocyte (en bas à droite) et le
plasmocyte (en haut à droite) sont des cellules libres.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• d. vrai On peut observer des fibroblastes (en haut à gauche).

230 
 a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• a. vrai La matrice des cartilages est riche en glycosaminoglycanes tel que l’acide hyalu-
ronique qui permet l’amortissement des contraintes mécaniques au cours des mouvements
articulaires.
• b. faux. Le périoste est la membrane de tissu conjonctif qui entoure les os. Le périchondre
est le tissu conjonctif dense qui recouvre la surface des cartilages hyalin et élastique.
• c. faux. Les surfaces articulaires des os sont couvertes de cartilage articulaire hyalin et une
capsule fibreuse de ligaments et de tendons entoure l’articulation. Elle s’attache aux os au-
delà des cartilages articulaires.
• d. vrai Les mutations du gène du collagène II sont très variées et touchent tous les exons
sans qu’il soit possible d’établir des corrélations génotype-phénotype.
496 Corrigés • UE 2

231  a.   b.  c.  d.  e.
• a. faux. Les adipocytes sont les cellules du tissu adipeux.
• b. vrai Le cartilage est formé de cellules, les chondrocytes, incluses dans les chondroplastes
au sein d’une matrice extracellulaire constituée de glycosaminoglycanes et de collagène.
• c. faux. Les fibroblastes sont présents dans le tissu conjonctif.
• d. faux. Les ostéoblastes se trouvent au sein du tissu osseux.
• e. faux. Les synoviocytes forment la couche interne de la capsule articulaire, appelée mem-
brane synoviale.

232  a.   b.   c.  d.   e.
• a. faux. Le cartilage de l’épiglotte est de type élastique. Il se distingue par une densité
cellulaire plus importante que dans les autres types de cartilages et par la présence de fibres
élastiques.
• d. faux. Le tissu cartilagineux s’accompagne de périchondre qui est traversé par des capil-
laires. Depuis la couche superficielle du périchondre bien vascularisé à la couche profonde
non vascularisée (couche chondrogène), une seule lame basale est traversée.
• e. vrai. Le chondrone, constitué par un chondrocyte et son microenvironnement, représente
l’unité structurale, fonctionnelle et métabolique des cartilages hyalins.

233  a.  b.  c.   d.  e.
• a. vrai. c. vrai. L’ultrastructure des chondrocytes est observable par cet outil.
• b. vrai. Le cartilage hyalin présente des microfibrilles de collagène peu abondantes invi-
sible au microscope photonique mais visibles en microscopie électronique.
• d. faux. La matrice extracellulaire se trouve au niveau de la couche profonde du périchondre
et est non vascularisée.

234  a.  b.  c.   d.   e.
• a. faux. Ce tissu est non vascularisé.
• b. faux. Les cartilages articulaires, de type hyalin, sont dépourvus de périchondre. Leur re-
nouvellement par apposition est donc impossible (la croissance appositionnelle a lieu à partir
des chondroblastes du périchondre).
• c. faux. Le cartilage de conjugaison se trouve au niveau de la métaphyse de l’os.

235  a.  b. 
  c.   d.  e.
• a. vrai. La fonction du tendon est d’attacher le muscle à l’os et de transmettre les forces
musculaires aux pièces osseuses.
• b. vrai. Le tendon est un tissu très peu vascularisé, ce qui va avoir des implications sur les
possibilités de cicatrisation lors de blessures.
• c. vrai. Les ténocytes (tendinocytes pour certains auteurs) sont aussi appelées cellules ali-
formes.
• d. vrai. L’épitendon et le paratendon forment le péritendon, une gaine de tissu conjonctif
lâche.
• e. faux. Les tendons et les ligaments appartiennent aux tissus conjonctifs fibreux unitendus,
composés de fibres parallèles en faisceaux parallèles.

236  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. Dans les tendons, les vaisseaux ne dépassent pas les cloisons conjonctives interfas-
ciculaires.
UE 2 • Corrigés 497

• b. vrai. c. vrai. Le tendon comprend quelques cellules (des fibroblastes appelés ténoblastes,
les ténocytes étant des ténoblastes métaboliquement moins actifs) et une abondante matrice

Corrigés
extracellulaire (80 % du volume total).
• d. vrai. La matrice contient environ 70 % d’eau et 30 % de constituants solides dont du
collagène de type I principalement (95-99 %).

237 
 a.   b.  c.  d.  e.
• c. faux. La lysyl-oxydase est une enzyme extracellulaire qui participe à la réticulation des
fibrilles de collagène des matrices extracellulaires.
• d. faux. Le tendon est un tissu conjonctif dense, très peu vascularisé. 20 % du volume est
occupé par des fibroblastes tendineux ou ténocytes.

238  a.  b.  c.   d.  e.
• d. vrai La résorption du tissu osseux s’effectue en deux étapes successives : dissolution de
la phase minérale par acidification du compartiment de résorption puis dégradation de la ma-
trice organique sous l’action d’enzymes protéolytiques lysosomales. Au niveau du domaine
apical de la membrane plasmique de l’ostéoclaste se trouve une pompe a‘ protons qui, grâce
à l’activité de l’anhydrase carbonique, secrète des protons qui dissolvent la phase minérale
de la MEC du plancher de la chambre. Les lysosomes de la cellule déversent leur contenu
enzymatique (hydrolases acides et notamment phosphatase acide, cathepsine . . .) destiné à
digérer les constituants organiques de la MEC osseuse.

239  a.  b.  c. 
  d.  e.
• a. vrai. L’ostéoblaste va participer à la minéralisation de la substance fondamentale en plu-
sieurs étapes : stockage des ions calcium et phosphates dans la mitochondrie (intracellulaire) ;
précipitation sous forme de phosphate tricalcique (intracellulaire) ; excrétion du phosphate
tricalcique sous forme de micelles ; migration des micelles entre les molécules de tropocol-
lagène ; phénomène de nucléation et grossissement du cristal de phosphate tricalcique par
apposition.
• b. faux. Le stockage est intracellulaire.
• e. faux. La précipitation est intracellulaire.

240  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. Les cellules bordantes sont des ostéoblastes au repos.
• b. vrai. Le remodelage osseux peut être déclenché par des contraintes mécaniques perçues
par les ostéocytes (présence de cils primaires).
• c. faux. Le développement de l’appareil de Golgi ou le nombre de mitochondries des
ostéocytes dépend de leur état fonctionnel.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• d. vrai. Lorsque la bordure en brosse de l’ostéoclaste disparaı̂t, celui-ci entre en phase de


repos.
• e. faux. La communication entre ostéoblastes et ostéoclastes se fait par l’intermédiaire
de molécules de surface et de facteurs paracrines. Les desmosomes assurent une cohésion
mécanique entre deux cellules.

241 
 a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. vrai. Le tissu osseux compact est principalement constitué d’ostéones ou systèmes de
Havers.
• b. vrai. Ces derniers sont faits de 4 à 20 lamelles osseuses cylindriques disposées concen-
triquement autour du canal de Havers.
• d. vrai. Chez le fœtus et les jeunes enfants, le tissu osseux est non-lamellaire.
• e. faux. Le tissu osseux adulte, qu’il soit spongieux ou compact, comporte des lamelles
498 Corrigés • UE 2

entre lesquelles se situent les ostéoplastes contenant les corps cellulaires des ostéocytes.

242 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. vrai. La classification des os peut se faire selon la forme (long, court, plat . . .) ou la
maturité. La presque totalité des os chez l’adulte est lamellaire.
• b. vrai. Les causes sous-jacentes à l’ostéoporose sont nombreuses mais chez les femmes
des taux faibles d’œstrogènes après la ménopause ont été considérés comme étant un facteur
de risque important.
• c. vrai. La vitamine D joue un rôle important en favorisant l’absorption intestinale du cal-
cium et sa fixation sur l’os. Elle augmente la quantité de calcium excrétée dans le sang et agit
sur les ostéoblastes (cellules qui élaborent la substance osseuse).
• d. faux. La PTH stimule l’activation des ostéoclastes entraı̂ne donc une augmentation
de la résorption osseuse, mais elle se fixe sur des récepteurs membranaires situés sur des
précurseurs d’ostéoclastes.
• e. faux. La PTH est hypercalcémiante à l’inverse de la calcitonine secrétée par la thyroı̈de
qui est hypocalcémiante.

243  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. La virole périchondrale désigne le périoste lors du développement des os. Le
périoste participe à la croissance en épaisseur en dehors des surfaces articulaires.
• b. faux. Il est situé entre l’épiphyse et la métaphyse.
• e. faux. Ils permettent la croissance en longueur.

244  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. vrai. Les ostéoclastes proviennent de la fusion de pré-ostéoclastes issus de précurseurs
mononucléés, eux-mêmes issus des monocytes.
• c. faux. Cette maturation est sous le contrôle de l’activation du récepteur RANK par le
facteur ODF (Osteoclast Differentiating Factor). L’ostéoprotégérine est une protéine soluble
secrétée par les ostéoblastes qui entre en compétition avec RANK en piégeant ODF, elle in-
hibe alors la différenciation ostéoclastique.
• d. vrai. La résorption ostéoclastique comporte un temps d’acidification (dissolution minérale
de la matrice osseuse) et un temps enzymatique (dégradation de la matrice organique de l’os).

245 
 a.   b.   c.  d.   e.
• a. vrai Les macrophages se distinguent des monocytes dont ils sont originaires par une
plus grande taille, le développement considérable de l’appareil vacuolaire et des expansions
cytoplasmiques formant des microvillosités.
• b. vrai Les propriétés fondamentales des macrophages sont leur mobilité, leur pouvoir de
phagocytose et leur capacité sécrétrice.
• d. faux. Le noyau du macrophage est irrégulier réniforme (forme de haricot) avec une
hétérochromatine disposée en paquets le long de l’enveloppe nucléaire.

246 
 a.   b.  c.  d.  e.
• a. vrai. Les molécules de CMH de classe I associées à un peptide endogène sont reconnus
par les lymphocytes T cytotoxiques, tandis que les molécules de classe II associées à un pep-
tide exogène reconnus par les lymphocytes T auxiliaires.
• b. vrai. Les lymphocytes B effecteurs se transforment en plasmocytes qui vont produire les
anticorps.
UE 2 • Corrigés 499

247 
 a.   b.   c.  d.  e.

Corrigés
• d. faux. Les lymphocytes T peuvent être regroupés en follicules, en nappe ou être dispersés.

248  a.  b.  c.  d. 
  e.
• b. faux. Les adipocytes blancs ou uniloculaires peuvent être isoles au sein du tissu conjonc-
tif lâche et dans la moelle osseuse ou être groupés pour constituer le tissu adipeux blanc.
• c. faux. Les canaux de Volkmann permettent la communication entre les canaux de Havers
au sein de l’ostéone. Ils ne contiennent pas de moelle osseuse.
• d. faux. La diaphyse des os longs est bordée extérieurement et intérieurement par des la-
melles osseuses circonférentielles.

249  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. Le plasmocyte provient de la différenciation des lymphocytes B.
• d. vrai. Il synthétise et secrète une seule classe d’immunoglobuline au niveau du réticulum
endoplasmique granuleux.

250  a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. Contrairement à ce que leur nom peut laisser croire, les polynucléaires n’ont qu’un
seul noyau. Celui-ci est polylobé d’où la confusion (historique) en microscopie optique.
• b. faux. Les éosinophiles se colorent en rouge (leurs inclusions cytoplasmiques fixent
l’éosine, ils sont acidophiles).
• d. faux. Les basophiles ont un rôle actif dans l’inflammation (sécrétion d’histamine, d’hépa-
rine). Ils attirent également les polynucléaires éosinophiles.

251 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. vrai. Les protéines secrétées par les polynucléaires neutrophiles (PNN) entraı̂nent une
vasodilatation et une augmentation de la perméabilité capillaire.
• b. faux. Les PNN présentent : des granulations neutrophiles (60-90 % des granulations)
spécifiques contenant entre autres du lysozyme et des collagénases ; des granulations azuro-
philes (5-15 %) contenant entre autres du lysozyme et des hydrolases acides ; des granulations
nucléées contenant de la gélatinase.

252  a.  b. 
  c.  d.   e.
• b. faux. Les mastocytes migrent vers les tissus où ils résident à proximité des vaisseaux
sanguins et des nerfs. Normalement, on ne trouve pas de mastocytes dans le sang.
• c. vrai. Les mastocytes et les granulocytes basophiles possèdent une origine commune à
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

partir des cellules souches hématopoı̈étiques, mais ont subi une différenciation différente.
Malgré leurs différences morphologiques, les deux types cellulaires possèdent bien des gra-
nulations métachromatiques dans leur cytoplasme.

253  a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. Le plasma représente la phase totale liquidienne du sang. Le sérum est la fraction
liquidienne qui se sépare du caillot après coagulation (= plasma dépourvu de fibrine et des
facteurs de coagulation).
• b. faux. L’hématocrite est le pourcentage du volume sanguin occupé par les éléments fi-
gurés (leucocytes, hématies et plaquettes).
• c. vrai. Le sang représente 7 à 8 % du poids d’un homme.
• d. faux. La myélopoı̈èse permet la formation des érythrocytes, des polynucléaires, des mo-
nocytes, et des plaquettes. La lymphopoı̈èse assure la production des lymphocytes.
500 Corrigés • UE 2

• e. vrai. La vitesse de sédimentation est le temps nécessaire aux éléments cellulaires san-
guins (globules blancs, globules rouges et plaquettes) pour sédimenter (grâce à l’anticoagu-
lant utilisé pour le prélèvement, la sédimentation est possible)

254  a.   b.  c.   d.  e.
• a. faux. Voir 253 c.
• b. vrai. L’étude morphologique des cellules sanguines est le plus souvent réalisée sur sang
veineux (chez l’adulte). Chez le jeune enfant, c’est le sang capillaire qui sera utilisé.
• c. faux. La mesure de l’hématocrite est le plus souvent réalisée par centrifugation.
• d. vrai. Le frottis doit être correctement étalé, afin de bien séparer les cellules. Il sera en-
suite séché mais non fixé puis coloré. La proposition d. ne précise pas qu’il est nécessaire
de colorer le frottis avant observation, nous la considérons néanmoins vraie par comparaison
avec la proposition c.
• e. faux. La coloration la plus utilisée en France est celle de May-Grünwald-Giemsa.

255  a.   b.  c.  d.   e.
• a. faux. Les hématies sont des cellules anucléées, en forme de disque biconcave.
• c. faux. La durée de vie des globules rouges est de 120 jours.
• d. faux. Les réticulocytes sont des hématies immatures issus de la moelle osseuse, qui per-
sistent dans le sang pendant 24 h à 72 h avant de devenir des hématies.
• e. vrai. L’hémoglobine est à quasi-saturation (Concentration Corpusculaire en Hémoglobine
= 34 %), avec risque de précipitation en cas d’anomalies (hémoglobines S ou C, hémoglobines
instables), mais ceci permet le transport du dioxygène dans les meilleures conditions.

256  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• a faux. Leur nombre est compris entre 1, 5 × 1011 et 4, 5 × 1011 par litre.
• b. vrai. Les microtubules constituent le faisceau marginal sous la membrane, participant au
maintien de la forme de la plaquette.
• c. faux. Les plaquettes sanguines sont des fragments cellulaires anucléés contenant de rares
organites (mitochondries), des vésicules à cœur dense et un cytosquelette riche en protéines
contractiles.
• d. vrai. La sérotonine est contenue dans les granules denses (contenant aussi du calcium,
de l’ADP et de l’ATP. Les granules alpha contiennent des hydrolases acides et des glyco-
protéines).
• e. vrai. On retrouve dans les plaquettes de petites quantités d’ADN et de rares ribosomes.

257  a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Elle ont une forme lenticulaire en disque biconvexe.
• b. faux. Le granulomère correspond à la zone centrale. La plaquette est anucléée.
• c. faux. Elles contiennent PDGF, VWF, PF4 et thrombospondine mais pas de tubuline.
• d. vrai. Les granules delta (granulations denses) contiennent également du calcium et de
l’ADP.
UE 2 • Corrigés 501

Tissu nerveux

Corrigés
258  a.  b.  c. 
  d.   e.
• a. vrai. La basophilie est due à la richesse en acides nucléiques.
• b. faux. La substance tigroı̈de correspond à des amas de réticulum endoplasmique granu-
leux.
• c. faux. La substance tigroı̈de se trouve au niveau du péricaryon (corps cellulaire) et dans
les dendrites, mais est totalement absente de l’axone et de son cône d’implantation.
• e. vrai. Les microtubules sont indispensables à la réalisation du transport axonal qui permet
les transports bidirectionnels d’organites (exemple : mitochondries) et de molécules diverses
entre le corps cellulaire et les extrémités axonales.

259  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux. Ce sont les oligodendrocytes qui sont les cellules myélinisantes du SNC.
• b. faux. Les cellules de Schwann sont des cellules gliales du système nerveux périphérique.
• c. vrai. La plupart des neurones possèdent un noyau central sphérique avec un gros nucléole
bien visible en microscopie optique.
• d. faux. La basophilie étant due aux corps de Nissl, la perte de basophilie sera un reflet
d’une diminution de synthèse donc une diminution d’activité métabolique.
• e. faux. L’arbre somato-dendritique représente le pôle récepteur du neurone.

260 
 a.   b.   c.  d.   e.
• a. vrai. b. vrai. Les dendrites sont en général courts, multiples et très ramifiés alors que
l’axone est unique, avec des terminaisons souvent multiples.
• c. vrai. Sur les tiges des dendrites, des structures en forme de bourgeon, nommées épines
dendritiques, permettent la connexion sous la forme de synapses au neurone présynaptique.
• d. faux. L’axone peut être entouré d’une gaine de myéline.
• e. vrai. Le cytoplasme des dendrites contient des corps de Nissl, des mitochondries et
d’autres organites.

261  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux. Tous les neurones possèdent au moins un axone.
• b. faux. Les épines dendritiques ont la fonction d’augmenter la surface de réception syna-
tique.
• c. vrai. Le transport axonal antérograde rapide est assuré par les kinésines (vers le pôle +
des microtubules).
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• d. faux. Les dynéines assurent le transport rétrograde rapide (vers le pôle – des microtu-
bules).
• e. faux. Les neurotransmetteurs inhibiteurs sont contenus dans des petites vésicules à
contenu clair.

262  a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. C’est le contraire.
• b. vrai. Grâce à l’activité de la pompe Na/K ATPase qui fait sortir le Na+ et entrer le K+
contre leur gradient par consommation d’ATP.
• c. vrai. Voir 261 d.
• a. faux. Ils sont situés dans le corps cellulaire et à la base des dendrites des neurones.
• e. vrai.. Voir 260 c.
502 Corrigés • UE 2

263  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. La névroglie est formée de cellules qui forment l’environnement des neurones.
• b. vrai. La chromatolyse est la dissolution des corps de Nissl dans le corps cellulaire des
neurones. Elle fait partie du processus de dégénérescence des neurones.
• c. faux. Le terme de fibre nerveuse désigne l’axone.
• e. faux. Les astrocytes font bien partie de la macroglie mais ne sont pas les seules cellules
la constituant. Il y a aussi les oligodentrocytes, les épendymocytes . . .

264  a.   b.   c.  d.   e.
• a. faux. Les kinésines sont impliquées dans le transport axonal antérograde, les dynéines
assurent le transport axonal rétrograde rapide.
• b. vrai. Les potentiels d’action se propage de manière saltatoire.
• d. faux. Les cellules microgliales remplissent un rôle de phagocytose de débris neuronaux,
de synthèse de différentes molécules (cytokines, protéases . . .) et de libération d’espèces
réactives de l’oxygène (défense cellulaire). Elles ne participent pas à la myélinisation. La
myélinisation des axones (plusieurs en même temps) est assurée par les cellules gliales ou
oligodendrocytes.

265  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. Le péricaryon est le lieu de synthèse des constituants neuronaux et des neu-
romédiateurs.
• b. faux. Les neurotubules des dendrites sont responsables du transport d’éléments de la
périphérie vers le péricaryon tandis que le transport axonal se fait dans les deux directions.
• c. faux. Elle est hétérogène. Par exemple les canaux VD sont localisés au niveau des nœuds
de Ranvier.
• d. faux. Les gaz diffusent à travers les membranes, il n’est donc ni nécessaire ni utile de le
stocker dans des vésicules synaptiques.

266  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. Ils siègent dans la substance blanche et son responsable de la myélinisation des
axones.
• b. faux. Elles sont dépourvues de lame basale.
• c. vrai. Les pieds vasculaires recouvrent la surface des capillaires et participent à la barrière
hémato-encéphalique.
• d. vrai. Les dynéines assurent le transport axonal rétrograde rapide.
• e. faux. Les épines sont situées au niveau des dendrites.

267 
 a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. On distingue les astrocytes fibreux dans la substance blanche et les astrocytes pro-
toplasmique dans la substance grise.
• b. faux. Elles assurent de nombreux rôles dans la protection et le support des neurones.
Mais pas un rôle immunitaire.
• d. vrai. Avec les oligodendrocytes et la microglie, les astrocytes appartiennent à la névroglie
interstitielle du SNC.

268 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. vrai. Il existe 4 variétés de cellules gliales : les astrocytes, les oligodendrocytes, les cel-
lules épendymaires et les cellules microgliales.
UE 2 • Corrigés 503

• b. faux. Cette cellule s’observe au niveau des substances grise et blanche du cerveau et de
la moelle épinière.

Corrigés
• c. faux. Les oligodendrocytes possèdent un corps cellulaire de petit volume d’où partent
quelques prolongements cytoplasmiques, plus fins et moins nombreux que ceux des astro-
cytes (mais pas rares).
• e. faux. Les oligodendrocytes de la substance blanche élaborent la myéline. Chaque oli-
godendrocyte envoie des prolongements de sa membrane plasmique s’enroulant autour de
plusieurs axones adjacents.

269  a.  b.  c.  d.  e.
• a. vrai. Les cellules la constituant sont jointives avec des complexes de jonctions qui ta-
pissent le canal de l’épendyme.
• b. faux. Elle est dépourvue de lame basale. Ce sont des cellules pseudo-épithéliales.
• c. faux. Elle est dépourvue de tissu conjonctif.
• d. faux. Le plateau strié est constitué d’un grand nombre de microvillosités de même ca-
libre. Les cellules de la névroglie épithéliale sont ciliées.
• e. faux. Les cellules caliciformes se trouvent dans la plupart des muqueuses.

270  a.   b.  c.  d.  e.
• a. faux. Ils sont localisés dans la substance grise.
• b. vrai. Leur cytoplasme présente de nombreux prolongements de type pieds vasculaires et
somatiques.
• c. faux. La formation de la gaine de myéline est assurée par les oligodendrocytes.
• d. faux. Le liquide céphalo-rachidien est sécrété par la névroglie épithéliale.
• e. faux. Parmi leurs différents rôles, ils peuvent former du tissu cicatriciel par prolifération.

271  a.  b.  c.  d.   e.
• a. vrai. Un oligodendrocyte myélinise en moyenne une quarantaine d’internodes situés sur
des fibres nerveuses différentes dans le système nerveux central.
• b. faux. Ils en possèdent un grand nombre.
• c. faux. Les noeuds de Ranvier sont dépourvus de myéline, l’axone à ce niveau est entouré
par des prolongements astrocytaires.
• d. faux. Dans la matière grise les oligodendrocytes périneuraux entourent et soutiennent les
corps cellulaires des neurones.
• e. vrai. Les oligodendrocytes enroulent leur propre membrane plasmique en couches su-
perposées qui forment une spirale serrée autour de l’axone sur un segment de fibre nerveuse
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

appelée internode (ou segment interannulaire), séparé des internodes adjacents par les nœuds
de Ranvier.

272 
 a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. c. vrai. Les corps cellulaires des neurones, leurs dendrites, les parties initiales et
terminales des axones se trouvent au niveau de la substance grise.
• b. vrai. On trouve aussi des cellules microgliales, minoritaires au sein du système nerveux
central, assurant une fonction d’épuration des déchets.
• d. vrai. Les tiges des dendrites possèdent des structures en forme de bourgeon, nommées
épines dendritiques.
• e. vrai. La grande richesse en capillaires sanguins reflète l’intensité du métabolisme oxy-
datif ce niveau.
504 Corrigés • UE 2

273  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux. C’est le contraire.
• b. vrai. Il n’y a pas de lame basale associée à la gaine de myéline dans le SNC.
• c. faux. La substance blanche correspond à un ensemble de fibres nerveuses myélinisées,
d’où la couleur. C’est dans la substance grise que se trouvent toutes les synapses du système
nerveux central.
• e. vrai. La composition protéique de la myéline diffère entre SNC et SNP. Dans le SNC
sont majoritaires les protéolipides PLP et DM20. La protéine P0 est spécifique de la myéline
périphérique.

274 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
• c. faux. Ce sont par des Zonula adhérens (ou GAP Junctions).
• d. faux. Le glucose traverse grâce à GLUT 1.
• e. faux. Elle n’est pas aux lieux de sécrétion endocrine.

275  a.  b.   c.   d.  e.
• a. faux. Les plexus choroı̈des sont des structures d’aspect villositaire appendues à la paroi
des ventricules cérébraux.
• c. vrai. Les plexus choroı̈des sont constitués d’un stroma et d’un épithélium d’épendymocytes.
• d. vrai. Leur rôle est de maintenir la composition protéique et cellulaire du liquide céphalo-
rachidien.

276  a.   b.  c.   d.  e.
• a. faux. b. vrai. La couche moléculaire est la couche la plus superficielle du cervelet. Elle
contient principalement les axones des cellules granulaires et les dendrites des cellules de
Purkinje.
• c. faux. Voir a et d.
• d. vrai. On y note aussi la présence de quelques interneurones : cellules en corbeille et
cellules étoilées.

277  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. vrai. c. vrai. d. vrai. Sous les trois couches du cortex cérébelleux se trouve la substance
blanche cérébelleuse. Elle forme le centre médullaire du cervelet. On y trouve les noyaux
profonds, les fibres afférentes, moussues et grimpantes, et les fibres efférentes, c’est-à-dire
les axones des cellules de Purkinje.
• b. faux. Les capillaires ne comportent que des fascias.

Tissu musculaire
278  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. L’actine est un constituant des myofilaments fins du sarcomère.
• b. faux. La troponine est associée à l’actine.
• c. faux. La titine (ou connectine) est liée à la myosine (filament épais) et participe à
l’élasticité du sarcomère.
• d. faux. La desmine (filament intermédiaire) stabilise le sarcomère au moment de la contrac-
tion musculaire.
• e. vrai. La nébuline est une protéine (775 kDa) du muscle squelettique étroitement associée
UE 2 • Corrigés 505

avec le filament fin d’actine. Au niveau du muscle strié cardiaque, on trouve une version rac-
courcie de la nébuline, baptisée nébulette. Cette dernière est codée au niveau d’un autre locus

Corrigés
et correspond à une protéine de 116 kDa.
279 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. vrai. L’unité motrice correspond à l’ensemble constitué par un motoneurone alpha et
toutes les fibres musculaires innervées par les ramifications de son axone.
• b. faux. La plaque motrice (jonction neuromusculaire) désigne la zone de contact (synapse)
entre les terminaisons nerveuses et les cellules musculaires. Les myofilaments sont intracel-
lulaires.
• d. faux. Leur comportement dynamique est caractérisé par une contraction rapide suivie du
retour à l’état de repos.
• e. faux. Les myocytes cardiaques sont excitables mais pas automatiques. Elles ne sont pas
capables de se dépolariser toutes seules.

280 
 a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. Il s’agit de la jonction entre deux cellules musculaires cardiaques.
• c. faux. Le muscle strié cardiaque présente une structure comparable au muscle strié sque-
lettique mais on y observe des diades formées d’un tubule T et d’une citerne terminale.

281 
 a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• b. faux. Léiomyocytes = cellules constituant le tissu musculaire lisse. Les cellules myocar-
diques possèdent un seul noyau central.
• d. vrai. Les jonctions gap constituent des synapses électriques et sont situées sur les por-
tions longitudinales et non sur les portions transversales des disques intercalaires. (NB : vrai
si on entend par latérale = longitudinale).

282  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. Les jonctions occludens (jonctions serrées) sont caractéristiques des tissus épithéliaux.
• b. vrai. Il s’agit des desmosomes (segments transversaux des stries scalariformes).
• c. vrai. Dans les segments longitudinaux des stries scalariformes. Constituent des synapses
électriques.
• d. faux. Les desmosomes sont reliés à des filaments intermédiaires de desmine.
• e. faux. Permet l’interaction avec la matrice extracellulaire.

283  a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• a. faux. Rhabdomyocytes = cellules musculaires striées squelettiques. Ces deux types de


cellules présentent des sarcomères.
• b. vrai. Par exemple les cardiomyocytes sont ramifiés à leurs extrémités et pas les rhabdo-
myocytes.
• c. vrai. La contraction des rhabdomyocytes est volontaire. Celle des cardiomyocytes est au-
tomatique – les cardiomyocytes sont spontanément excitables, indépendamment du système
nerveux. (NB : involontaire fait référence à la contraction sous l’influence de SNA et pour les
cardiomyocytes, seul le rythme est modulé par le SNA pas le déclenchement de la contrac-
tion. En toute rigueur on devrait considérer que la contraction n’est donc ni volontaire, ni
involontaire. Se reporter au cours et à la façon dont cela a été présenté).
• d. vrai. Les stries scalariformes relient les cardiomyocytes, pas les rhaddomyocytes.
• e. vrai. Un seul noyau central pour les cardiomyocytes. De très nombreux noyaux sous la
membrane plasmique pour les rhadomyocytes.
506 Corrigés • UE 2

284 
 a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
• d. vrai. Il est en particulier à la calséquestrine (protéine soluble localisée dans les citernes
terminales du RS).
• e. vrai. Un même motoneurone peut quant à lui innerver plusieurs fibres musculaires.

285  a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Pas pour les cardiomyocytes.
• d. vrai. Il y a environ 1 cellule satellite uninucléée pour 100 noyaux d’une fibre musculaire.
• e. vrai. Durant l’hypertrophie musculaire, ou la régénération suite à une blessure, les cel-
lules satellites prolifèrent, se différencient et fusionnent pour redonner de nouvelles fibres
musculaires.

286  a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. Dans un muscle squelettique normal, chaque cellule musculaire (rhadbomyocyte)
possède une innervation unique (une seule plaque motrice).
• b. faux.. À ce niveau, les ramifications terminales de l’axone ne sont plus entourées que par
des cellules de Schwann.
• d. faux. Au repos, la fixation d’un quantum d’acétylcholine provoque un potentiel de plaque
miniature (amplitude de moins d’un millivolt et durant quelques millisecondes). La fixation
d’un grand nombre de molécules d’acétylcholine provoque une dépolarisation de la mem-
brane postsynaptique à l’origine de la contraction musculaire.
• e. faux. Les récepteurs de l’acétylcholine sont localisés sur la membrane plasmique des
fibres musculaires.

287  a. 
 b.  c.  d.  e.
• b. vrai.. La myopathie la plus fréquente est la myopathie de Duchenne (1 garçon sur 3500 à
la naissance). La dystrophine est absente à cause d’une mutation (insertion, délétion) décalant
le cadre de lecture aboutissant à l’apparition d’un codon stop.
• a. c. d. e. faux. Une mutation de ces autres protéines est aussi responsable de myopathies,
mais pas la plus fréquente.

288 
 a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. vrai. Les cellules satellites sont des cellules indifférenciées localisées dans un repli de la
lame basale de la fibre musculaire.
• b. vrai. Les rhabdomyocytes sont en contact avec les cellules satellites mais pas les cardio-
myocytes.
• c. faux. Le tubule T est une invagination de la membrane plasmique qui forme un tube. Ces
tubules T sont présents à l’extrémité des bandes A au sein du muscle strié squelettique. Dans
le muscle strié cardiaque, les tubules T sont situés au niveau des stries Z.
• d. vrai. Elle fixe l’actine sur son domaine N-terminal.
• e. faux. Le sarcomère correspond à l’unité de contraction, il est défini entre deux stries Z.

289  a.  b.  c. 
 e.
• a. faux. La paroi des vaisseaux contient des cellules musculaires lisses.
• b. faux. Les noyaux des cellules musculaires cardiaques sont centraux.
• c. faux. La contraction est déclenchée par des motoneurones. Par contre c’est le cas des
cellules musculaires cardiaques.
UE 2 • Corrigés 507

• e. faux. Il y a des striations longitudinales.

Corrigés
290  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. Les cellules des fibres musculaires squelettiques sont plurinucléées (plusieurs cen-
taines de noyaux).
• b. vrai. Elles sont hautement différenciées donc incapables de se diviser.
• d. vrai. L’énergie nécessaire à la contraction est procurée, entre autres, par les mitochon-
dries et les réserves énergétiques glucidiques et lipidiques.
• e. faux. Leur contraction est volontaire.

291 
 a.  b.  c.  d.  e.
L’image représente du muscle strié squelettique.
• b. faux. La flèche B désigne du réticulum sarcoplasmique, une citerne terminale.
• c. faux. La flèche C désigne le tubule T d’une triade (les diades sont observées dans le
muscle cardiaque).
• d. faux. La flèche D désigne la membrane plasmique de la cellule musculaire.
• e. faux. La flèche E désigne l’endomysium.

292  a.   b.   c.   d.  e.
Les cellules musculaires lisses (CML) sont aussi appelées léiomyocytes.
• a. faux. Les cellules myoendocrines appartiennent au tissu musculaire strié cardiaque. Il
existe de multiples variétés différentes de CML : CML vasculaires et viscérales.
• b. vrai. Cellules myoépithéliales (sur les acini de certaines glandes exocrines).
• c. vrai. Cellules myoépithélioı̈des (contiennent à la fois du matériel contractile myofila-
mentaire et des vésicules de sécrétion).
• d. vrai. Myofibroblastes (rôle important dans les processus de cicatrisation et de réparation
tissulaires).
• e. faux. Les cellules nodales (ou cardionectrices) appartiennent au tissu musculaire strié
cardiaque.

293  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux.. Au niveau du disque I ou disque clair, les filaments fins sont seuls présents mais
on les retrouve aussi au niveau des disques A et Z.
• c. faux. La troponine C est la protéine capable de détecter les variations du calcium cyto-
solique et de lever l’inhibition causée par la troponine I.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• d. vrai. L’activité ATPasique de la myosine est activée au contact de l’actine.


• e. faux. L’actine est formée par la polymérisation d’actine G (homopolymère d’actine G).
La molécule de myosine est formée de 2 chaı̂nes lourdes identiques et de 2 paires de chaı̂nes
légères.

294 
 a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• a. vrai.. La calponine est une molécule apparentée à la troponine T. Elle stoppe la possibi-
lité de glissement du filament fin d’actine sur la myosine phosphorylée.
• b. faux. La tropomoduline permet la protection de l’actine contre la dépolymérisation. La
calponine a est impliquée dans la régulation de la contraction du muscle lisse en raison de sa
capacité d’inhiber la Mg ATPase, activée par l’actine, de la myosine du muscle lisse.
• c. faux. Les corps denses intracytoplasmiques correspondent à des sites d’interaction entre
filaments fins d’actine et filaments intermédiaires. On y trouve également de la desmine ou
508 Corrigés • UE 2

de la vimentine.
• d. vrai. Les cavéoles sont des invaginations de la membrane plasmiques. La membrane
plasmique des CML présente des jonctions communicantes qui permettent la diffusion rapide
de messages. Entre deux jonctions communicantes, le sarcolemme comprend des plaques
d’adhérence dense en alternance avec des zones riches en cavéoles.
• e. vrai. Les intégrines présentes in vivo dans les CML adultes sont par exemple les intégrines
α1β1, α3β1, α5β1 ou α8β1.

295  a.  b.  c.   d.   e.
• a. faux. Elles ne comportent qu’un seul noyau central.
• c. faux. L’épimysium, tissu conjonctif rigide qui entoure l’ensemble des faisceaux muscu-
laires, est par définition présent à l’extérieur du muscle.
• d. vrai. Quelques myoblastes de réserve sont bien présents au niveau des muscles lisses
pour son renouvellement.
• e. vrai. Elles synthétisent fibres élastiques, collagène et prostaglandines.

296  a.  b.  c.  d.  e.

• b. faux. Les myofilaments épais sont constitués de myosine. Ils sont plus longs que dans
les muscles striés et présentent des têtes de myosine tout le long.
• c. faux. Les cellules musculaires sont toutes entourées d’une lame basale.
• d. faux. La cellule musculaire lisse possède un ensemble de faisceaux irréguliers de protéi-
nes contractiles qui s’entrecroisent dans le sarcoplasme et s’insèrent sur des points d’ancrage
(corps denses) qui s’observent en microscopie électronique.

297  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Le muscle lisse est un muscle à contraction involontaire.
• b. vrai. C’est le cas pour certaines cellules musculaires lisses particulières des viscères par
exemple.
• c. faux. La cholinestérase hydrolyse l’acétylcholine.

298  a.  b.   c.   d.  e.
• a. faux. Elles ne comportent qu’un seul noyau central.
• b. faux. Elles possèdent à la fois des filaments d’actine et de myosine. Leur organisation
est toutefois différente que dans les muscles striés.
• e. faux. Les motoneurones alpha n’innervent pas les fibres musculaires lisse.

3. Embryologie
Première semaine de développement

299  a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux. Seules les cellules de la masse cellulaire interne sont totipotentes.
• b. faux. La cavitation est permise par l’entrée de sodium dans l’embryon. Ce sodium passe
au travers des cellules embryonnaires externes de la morula, ce qui met en jeu l’activité
de pompes Na+ /K+ au pôle basal de ces cellules, mais aussi des canaux sodiques et des
échangeurs Na+ /H+ à leur pôle apical.
• c. faux. Le premier axe de polarité apparait au stade didermique, donc après l’implantation.
• d. faux. Le trophectoderme comporte 10 fois plus de cellules que le bouton embryonnaire.
UE 2 • Corrigés 509

• e. vrai. L’éclosion est rendue possible par l’action d’enzymes hydrolytiques ainsi que par
des contractions et expansions de l’embryon (donc action mécanique).

Corrigés
300 
 a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• b. vrai. La compaction, correspondant à la mise en place de jonctions cellulaires débute
après le stade 8-cellules.
• c. vrai. Même si un prélèvement à un stade plus tardif est possible, le cas général est un
prélèvement au stade 8-cellules.
• d. faux. Les cellules de la masse cellulaire interne sont pluripotentes (peuvent former des
cellules des trois feuillets) mais pas totipotentes (formation d’un nouvel organisme entier).
• e. vrai. Les cellules périphériques forment le trophoblaste, qui se différenciera ensuite en
cytotrophoblaste et syncytiotrophoblaste.

301 
 a.  b.  c.  d.  e.
• a. vrai. Le terme de blastocyte est un terme ancien, synonyme de blastomère. Il correspond
bien aux cellules obtenues lors de la segmentation de l’embryon.
• b. faux. Cette membrane délimite la vésicule vitelline primitive.
• c. faux. Les sécrétions dans la trompe ont pour objet la nutrition de l’œuf fécondé. Ce
sont les mouvements de cils et des mouvements péristaltiques de la trompe qui facilitent son
déplacement.
• d. faux. L’implantation a lieu dans l’utérus (l’œuf ne va donc pas jusqu’au vagin . . .).
• e. faux. L’imperméabilité de la membrane pellucide concerne les spermatozoı̈des.

302  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. La première division se déroule environ 24 heures après la fécondation.
• c. faux. La réplication de l’ADN nécessaire à cette première division se déroule au sein
des pronuclei mâle et femelle : on peut donc considérer qu’elle n’est pas réalisée par le zy-
gote au sens propre du terme. Par contre, c’est bien au sein de noyaux zygotiques que la
réplication nécessaire à la réalisation de la deuxième division cellulaire se réalise, donc au
stade 2-cellules.
• d. faux. Un œuf androgénote est produit expérimentalement par énucléation d’un ovocyte,
puis injection de deux pronuclei mâles. L’embryon se développe de manière anormale et n’est
pas viable. Il présente un placenta hyperplasique (plus développé que pour un embryon nor-
mal). Ce sont les œufs gynogénotes qui présentent des annexes réduites.

303 
 a.   b.   c.  d.   e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• a. vrai. La protéine ZP3 de la zone pellucide est reconnue par des protéines membranaires
du spermatozoı̈de, qui pourraient être des sélectines.
• c. vrai. La fusion des membranes du spermatozoı̈de et de l’ovocyte permet l’entrée de l’os-
cilline du spermatozoı̈de dans le cytosol ovocytaire, qui déclenche la réaction corticale.
• d. faux. Un centriole du spermatozoı̈de pénètre aussi l’ovocyte, mais il s’agit du centriole
proximal.
• e. vrai. Les deux pronuclei (mâle issu du spermatozoı̈de et femelle issu de l’ovocyte) su-
bissent une réplication synchrone avant leur fusion effective (amphimixie).

304  a.  b. 
  c.   d.  e.
• b. faux. La morula se forme au quatrième jour de développement suite à une succession de
divisions, synchrones dans un premier temps. C’est à ce stade que la compaction se déroule
(et non l’inverse comme le sous-entends la proposition b.)
510 Corrigés • UE 2

• d. vrai. Le placenta se forme à partir des trophoblastes, mais les annexes embryonnaires
(allantoı̈de, amnios, vésicule vitelline) mettent en jeu des tissus issus de l’évolution de la
masse cellulaire interne.
• e. faux. L’éclosion a lieu au stade blastocyste.

305  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. L’embryon comporte à ce stade de développement la masse cellulaire interne (dont
les cellules sont totipotentes ; l’axe antéro-postérieur se met en place de manière plus tardive)
et le trophoblaste. Cette différentiation est une conséquence de la compaction, et se traduit
par l’expression de facteurs de transcriptions différents entre ces deux ensembles cellulaires :
seule la masse cellulaire interne reste totipotente.
• b. vrai. La compaction implique le regroupement de molécules d’adhérence au niveau de
points de contact.
• c. faux. La connexine 43 permet de maintenir la compaction, qui est initiée par les protéines
d’adhérence : son invalidation conduit à l’absence de compaction, toutefois ce n’est pas elle
qui permet initialement la compaction, mais les molécules d’adhérence, dont en particulier la
E-Cadhérine (uvomoruline).
• d. vrai. La fin de la première semaine voit le début de l’implantation, qui sera achevée en
deuxième semaine : à ce stade, l’embryon est sur l’endomètre, mais il reste encore au sein de
la cavité utérine.

306  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux. L’empreinte parentale correspond à des phénomènes de méthylation de l’ADN
conduisant à l’expression soit de l’allèle paternel soit de l’allèle maternel. Cette empreinte se
met en place au cours de la gamétogenèse.
• b. vrai. La première semaine du développement voit : la cellule œuf se diviser (c’est la
segmentation), l’embryon se scinder en deux groupes de cellules (le trophoblaste et la masse
cellulaire interne : cette dernière reste totipotente), le blastocèle se développer (entrée de so-
dium grâce au jeu des pompes ATPasiques du pôle basal des cellules externes de la morula
et des échangeurs sodiques du pôle apical de ces mêmes cellules), et l’implantation débuter
(mais elle ne sera achevée qu’au cours de la deuxième semaine du développement).

307  a.   b.  c.  d.   e.
• a. faux. La fécondation marque le début du développement de l’œuf humain : c’est à la
suite de phénomène que début la première semaine du développement.
• b. vrai. Elle est suivi par une phase de multiplication cellulaire (la segmentation) qui conduit
au stade morula.
• d. faux. C’est suite à la segmentation qu’a lieu la compaction, conduisant à la différenciation
du trophoblaste. Ce dernier se divise en syncytiotrophoblaste et cytotrophoblaste à la fin de
la première semaine du développement, mais la différenciation réelle de ces structures se
déroule pendant la deuxième semaine du développement embryonnaire, alors que l’implan-
tation se poursuit.

308 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. vrai. Une grossesse monochoriale correspond à la situation où deux jumeaux mono-
zygotes se développent en partageant un même placenta. Il s’agit donc d’une scission em-
bryonnaire plutôt tardive, postérieure à l’implantation, ce qui correspond bien à un embryon
didermique.
• b. vrai. Ce syndrome correspond à des échanges inégaux entre les sangs des deux jumeaux,
suite à la présence d’anastomoses sanguines entre les deux cordons ombilicaux reliés au
même placenta.
UE 2 • Corrigés 511

• c. faux. La prévalence de ce syndrome n’est que de 10 à 15 % des grossesses monochoriales.

Corrigés
• d. faux. Il s’agit usuellement de jumeaux monozygotes, donc issus d’une unique fécondation.

Deuxième semaine de développement


309 
 a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• a. vrai. Le lécitocèle primaire, ou vésicule vitelline primaire, est présent jusqu’au 13e jour.
• b. vrai. On peut, au même moment, commencer à observer le futur cœlome extra-embryon-
naire, ainsi que le début du développement du cytotrophoblaste.
• d. faux. On peut observer à ce stade du mésoderme extra-embryonnaire, mais l’embryon
en lui-même est encore didermique.

310  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux. La caduque utérine comporte de nombreux vaisseaux sanguins, dont en particulier
des artères spiralées.
• c. faux. Le développement du syncytiotrophoblaste conduit à la formation de lacunes à
partir du 9 − 10e jour de développement.

311 
 a.  b.  c.  d.  e.
• a. vrai. L’hypoblaste ne donne aucune structure purement embryonnaire, et donc aucun
dérivé définitif.
• b. faux. Il participe à la formation de structures extra-embryonnaires, dont la vésicule vitel-
line (mais pas l’allantoı̈de, issu de l’endoderme embryonnaire, ni l’amnios, issu de l’épiblaste).
• d. faux. Le trophoblaste est une structure existant avant la différenciation de l’embryon di-
dermique en épiblaste et hypoblaste.

312 
 a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. vrai. La cavité amniotique se forme au niveau de l’épiblaste au 8e jour.
• b. vrai. La vésicule ombilicale primaire se forme au 9e − 10e jour du côté de l’hypoblaste
et grâce au développement de la membrane de Heuser.
• c. faux. L’endoderme définitif se forme à partir de l’épiblaste : son invagination lui permet
de remplacer l’hypoblaste.
• e. faux. C’est le canal neurentérique qui permet cette communication.

313  a. 
 b.  c.  d. 
 e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• a. faux. L’hypoblaste se forme bien en deuxième et à partir de l’épiblaste, ce qui permet la


différentiation de deux couches dans la masse cellulaire interne, mais ce processus se déroule
à la fin de la première semaine du développement ! Au début de la deuxième semaine, l’em-
bryon est déjà didermique.
• d. faux. Le trophoblaste est une couche de cellules située autour de la masse cellulaire in-
terne. Les deux ensembles se différencient au cours de la première semaine du développement.
• e. vrai. Deux cavités se forment au sein de la masse cellulaire interne : la cavité amniotique
au sein de l’épiblaste, puis la vésicule ombilicale à partir de l’hypoblaste.

314  a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Le mésoderme extra-embryonnaire dérive de l’hypoblaste.
• b. faux. Le cytotrophoblaste dérive du trophoblaste, alors que l’épiblaste dérive de la masse
cellulaire interne.
512 Corrigés • UE 2

• c. faux. La membrane de Heuser dérive de l’hypoblaste.


• e. vrai. L’endoderme embryonnaire se forme suite à une transition épithélium-mésenchyme
de l’épiblaste pendant la gastrulation, au 16e jour de développement.

Annexes embryonnaires
315  a.  b.  c. 
  d.  e.
• a. vrai. L’hCG est une hormone produite par le trophoblaste, dont la présence permet
le maintien du corps jaune et ainsi la présence de progestérone, qui est nécessaire au bon
développement des caduques (le placenta prendra ensuite progressivement le relais de cette
synthèse à partir du troisième mois).
• b. faux. . La délivrance se déroule dans les trente minutes suivant l’accouchement.
• c. faux. La fusion des caduques ovulaire (entourant le zygote en développement) et pariétale
(au niveau de la cavité utérine hors de la zone d’implantation) se déroule vers le quatrième
mois.
• d. vrai. La caduque basale (ou basilaire) correspond, elle, à la zone d’implantation : c’est à
ce niveau que le placenta se met en place.

316  a.   b.  c.   d.  e.
• a. faux. L’hypoblaste est l’endoderme primitif. Il est remplacé par l’entoblaste suite à la gas-
trulation. Ainsi, s’il est vrai que l’hypoblaste tapisse la vésicule vitelline avant la gastrulation
(il participe à la membrane de Heuser, par exemple), ce n’est plus vrai après la gastrulation.
• c. faux. La vésicule vitelline est le lieu de la première formation de cellules sanguines
(l’hématopoı̈èse migrera ensuite vers le foie embryonnaire), mais ne participe pas à la forma-
tion des reins.

317 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• b. faux. Si la séparation de jumeaux monozygotes est antérieure à l’implantation, ils possè-
dent alors chacun leur propre placenta (annexes bichoriales).
• d faux. La présence d’une seule cavité amniotique (annexes monoamniotiques) correspond
à des jumeaux monozygotes séparés postérieurement à l’implantation. Il n’y a donc dans ce
cas de figure qu’un splacenta.
• e. faux. La séparation la plus précoce entre les jumeaux (au stade morula ; entre 1 et 3 jours
de développement embryonnaire) conduit à des annexes bichoriales biamniotiques (comme
pour les jumeaux dizygotes).

318 
 a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• b. faux. C’est la vésicule ombilicale qui est le siège des premières hématopoı̈èses.
• c. faux. Ce sont les vaisseaux ombilicaux qui véhiculent le sang fœtal au niveau des villo-
sités.
• e. vrai. Les caduques sont nommées en fonction de leur position par rapport à l’embryon :
caduque basale (en regard de la zone d’implantation), caduque ovulaire (entourant l’œuf) et
caduque pariétale sur le reste de la cavité. Vers le quatrième mois les caduques ovulaire et
pariétale fusionnent du fait de la croissance du fœtus, oblitérant ainsi la cavité utérine.

319  a.  b. 
  c.  d.  e.
• a. vrai. Le trophoblaste polaire correspond au trophoblaste situé du côté de la masse cellu-
laire interne. C’est à ce niveau que se réalise l’interaction avec l’endomètre utérin, qui conduit
à la formation du syncytiotrophoblaste.
• b. faux.. Le sang reste endigué dans les capillaires fœtaux : c’est uniquement le sang ma-
UE 2 • Corrigés 513

ternel qui se déverse dans des lacunes.

Corrigés
• d. faux. L’axe des villosités placentaires définitives est constitué de mésoblaste extra-
embryonnaire.

320 
 a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. vrai. L’allantoı̈de est une annexe embryonnaire se développant à partir de l’endoderme
postérieur de l’embryon, et s’étendant dans le pédicule de fixation.
• b. vrai. La partie extra-embryonnaire se retrouve ainsi incluse dans le cordon ombilical,
alors que l’essentiel de la partie intra-embryonnaire dégénère et ne subsiste plus chez l’adulte
que sous la forme du ligament ombilical médian. La partie la plus proche de l’endoderme
participe à la formation de la vessie
• c. faux. L’allantoı̈de du pédoncule sert de guide lors de la différentiation des vaisseaux san-
guins du futur cordon ombilical. Chez les sauropsidés ( reptiles ) et les oiseaux, l’allantoı̈de
permet le stockage des déchets pendant le développement de l’organisme dans l’œuf. Du fait
de l’élimination des déchets par la mère cette fonction n’a pas lieu d’être chez les mam-
mifères, et l’allantoı̈de ne remplit donc pas ce rôle chez l’homme.

321  a.  b. 
 c.  d.  e.
• c. vrai. Le trophoblaste correspond à un ensemble de cellules recouvrant l’embryon au stade
blasto cyste (6 jour de développement). Il se différencie secondaire en syncytiotrophoblaste
(plus externe) et en cytotrophoblaste (plus interne) et permet la mise en place des relations
hématochoriales avec la mère lors de l’implantation. La cavité amniotique, ou amnios, se
forme alors même que l’embryon est en train de s’implanter dans l’endomètre utérin, au 8e
jour du développement. Dans le même temps le blastocèle se différencie en vésicule vitel-
line primaire. Le lécithocèle secondaire est la vésicule vitelline secondaire. Il se développe
de manière progressive vers le 12e -13e jour de développement, en repoussant progressive-
ment la vésicule vitelline primaire (qui finit par se réduire à quelques vestiges, les kystes
exocœlomiques, au fond du cœlome extra- embryonnaire). L’allantoı̈de se forme à partir de
l’endoderme embryonnaire vers le 16e jour de développement.

322  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. Les vaisseaux ombilicaux sont bien au nombre de trois, mais il s’agit de deux
artères et d’une veine (et non l’inverse).
• b. faux. Il n’y aucune continuité directe avec les vaisseaux de la plaque basale du placenta :
cette structure est maternelle, or il n’y pas de mélange des sangs. De ce fait, ces vaisseaux ne
contiennent que du sang embryonnaire.
• d. vrai. Ces vaisseaux se forment à partir de processus allantoı̈diens : ce sont les vais-
seaux présents dans le pédicule embryonnaire (qui contient l’allantoı̈de), dont la fusion avec
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

le pédicule vitellin permet la formation du cordon ombilical. Au troisième mois, l’essentiel


des structures ayant fusionné dégénèrent, ne laissant que celles issues du pédicule embryon-
naire pour l’essentiel.

323 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• c. vrai. L’allantoı̈de est une annexe embryonnaire qui se développe à partir d’un diverticule
de l’endoderme. Toutefois, du mésoderme extra-embryonnaire est présent dans l’allantoı̈de
humain, ce qui fait que le mésoderme peut aussi être considéré comme constitutif de l’al-
lantoı̈de

Troisième et quatrième semaines de développement


324  a.  b. 
  c.  d.  e.
• a. vrai. La gastrulation débute au 14 e jour par la formation de la ligne primitive et du
514 Corrigés • UE 2

nœud de Hensen, grâce à la migration de cellules de l’épiblaste. Ces cellules convergent puis
s’invaginent pour former l’endoderme ou entoblaste.
• d. faux. L’ingression entoblastique est présente des‘ le début de la gastrulation, donc au
14e jour. Elle concerne environ les 2/3 antérieurs de la ligne primitive, puis le mésoderme (à
partir du 16e jour). Ce n’est qu’à partir de ce moment là que l’embryon devient tridermique.

325 
 a.   b.  c.  d.  e.
• b. vrai. L’asymétrie (latéralisation droite/gauche) est initiée par le nœud de Hensen, qui
induit l’expression du gène Nodal sur flanc gauche de l’embryon et du gène Snail sur son
flanc droit.
• c. vrai. C’est l’expression de Sonic Hedgehog (Shh) sur le côté gauche de la plaque em-
bryonnaire qui est à l’origine de cette latéralisation (Shh induit l’expression de Lefty-1, lui-
même à l’origine de l’expression de Nodal). Nodal participe à l’inhibition de Snail, mais
active le gène Pitx-2 (et donc ne l’inhibe pas).
• e. faux. Un situs inversus est une inversion de la symétrie bilatérale droite – gauche (il y a
donc bien toujours latéralisation, mais inversée), due à une expression initiale de Shh sur le
côté droit de la plaque embryonnaire.

326  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. La troisième semaine marque la mise en place initiale des axes et des trois feuillets
embryonnaires, mais le développement a commencé bien avant...
• b. vrai. Si on se place à l’échelle macroscopique, le phénotype correspond aux caracté-
ristiques observables de l’individu, et ces caractéristiques sont la conséquence de la mor-
phogenèse embryonnaire. Toutefois, on peut signaler que le phénotype dépend d’abords du
génotype, et donc que certains aspects du phénotype (capacité à synthétiser une hormone
donnée, par exemple) ne dépendent qu’indirectement de la morphogenèse...
• b. faux. Le terme de spécificité humaine de veut pas dire grand-chose, mais les caracté-
ristiques morphologiques humaines sont acquises au stade fœtal essentiellement. Tous les
embryons de Mammifère au stade blastula sont identiques.
• e. faux. L’apoptose correspond à une mort cellulaire programmée.

327  a.   b.   c.   d.   e.
• b. vrai. L’aire cardiaque correspond à une zone de mésoderme en forme de fer à cheval,
entourant le pli neural par le côté antérieur.
• c. vrai. C’est à ce niveau que se développent, au cours de la 3e semaine de développement,
les tubes aortes dorsales et les tubes endocardiques (la fusion de ces derniers conduira à la
formation du tube cardiaque, élément précurseur du cœur).

328  a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. L’hypoblaste se forme lorsque l’embryon devient didermique, à la toute fin de la
première semaine de développement.
• b. vrai. Les réponses b à e sont correctes, et correspondent à la gastrulation (ligne primitive,
puis régression du nœud de Hensen et formation de la plaque neurale) et au développement
des villosités tertiaires (comportant les vaisseaux villositaires).

329  a.  b.  c.   d.  e.
• d. vrai. L’ectoblaste, tissu externe de l’embryon, est à l’origine des tissus de recouvrement
de l’organisme (épiderme et dérivés, ce qui inclue les poils et cheveux, les follicules pileux,
les ongles, et toutes les glandes épidermiques : sébacées, sudoripares et donc aussi les glandes
mammaires), d’épithéliums (nez, bouche, anus en particulier), de tous les tissus nerveux ainsi
que des dérivés des crêtes neurales (ganglions rachidiens, mélanocytes, certains os faciaux,
UE 2 • Corrigés 515

etc.).

Corrigés
330  a.   b.  c.  d.  e.
• b. vrai. L’épithélium du conduit auditif (ouı̈e) a bien une origine entoblastique, mais ceux
d’autres organes des sens (cavité orale – gout et cavité nasale – odorat) dérivent eux de l’ec-
toblaste.
• c. faux. L’entoblaste donne pour l’essentiel l’appareil digestif (épithéliums des différents
segments du tube digestif) ainsi que les organes associés, dont le foie et le pancréas formés
à partir d’excroissances entobastiques. L’épithélium des voies respiratoires est aussi issu de
l’entoblaste. Les poumons sont ainsi le fruit d’interactions entre un épithélium endodermique
et un mésenchyme mésodermique.

331 
 a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. La délimitation de l’embryon se réalise dans le sens longitudinal et le sens trans-
versal. Dans ce dernier cas, le rapprochement des bords du disque embryonnaire permet de
délimiter les cœlomes, de former le canal vitellin (à partir de la vésicule ombilicale) qui
appartient au futur cordon ombilical, et de refermer l’endoderme afin de former l’intestin pri-
mitif.
• c. faux. La membrane pharyngée (ou oropharyngée) correspond à un disque en posi-
tion antérieure au niveau duquel l’ectoblaste adhère à l’endoblaste (il y a donc absence de
mésoblaste). Cette membrane se met bien en place pendant la quatrième semaine, mais sans
que cela soit en relation avec la délimitation de l’embryon !

332  a.  b.   d.  e.
 c. 
• a. faux. Les bourgeons de membre se forment au cours de la quatrième semaine de dévelop-
pement.
• b. faux. Le bourgeon de membre supérieur est le premier à apparaı̂tre.

333 
 a.   b.   c.   d.   e.
• a. vrai. Le tube digestif primitif se forme grâce à la fusion de l’endoderme sur la ligne
médiane. A ce stade du développement le mésoderme des lames latérales est creusé d’un
cœlome et la lame interne (la splanchnopleure) est associée à l’endoderme. En ce sens, il est
donc juste de dire que les parois du tube digestif sont formées d’endoderme et de dérivés de
la splanchnopleure.
• b. vrai. Ce tube correspond à une structure allongée dans le plan sagittal médian, commu-
niquant avec la vésicule vitelline par un pédoncule qui s’affine progressivement, et fermé à
ses deux extrémités antérieure et postérieure.
• d. vrai. L’extrémité antérieure est fermée par la membrane bucco-pharyngienne, et l’extrémité
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

postérieure par la membrane cloacale. Il s’agit de structures didermiques, car dépourvues de


mésoderme.

334 
 a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• a. vrai. Une coupe transversale en avant du nœud de Hensen permet d’observer les struc-
tures antérieures en place à la fin de la 3e semaine. Ceci inclue la chorde, mise en place au
niveau du nœud.
• b. faux. L’allantoı̈de se met en place postérieurement et plus tardivement.
• d. faux. La membrane cloacale est une structure postérieure.
• e. vrai. Le mésoderme paraxial et les somites qui en dérivent se différencient en fin de 3e
semaine, de part et d’autre de la chorde.
516 Corrigés • UE 2

335 
 a.   b.   c.  d.  e.
• a. vrai. Les somites se différencient à partir du 25e jour, à raison de trois à quatre par jour,
depuis l’extrémité antérieure (à l’exception des sept premiers somitomères, qui participent à
la formation des arcs branchiaux) jusqu’à l’extrémité postérieur. Le rythme de formation est
suffisamment régulier pour que le nombre de somites soit utilisable pour déterminer l’âge de
l’embryon.
• b. vrai. Les somites (mésoderme para-axial) se différencient en dermatome (à l’origine du
derme), en sclérotome (à l’origine des vertèbres) et en myotome (à l’origine de la muscula-
ture striée du cou, du tronc, et des membres).
• c. vrai. Au niveau des bourgeons de membre, on observe une migration d’une masse mus-
culaire qui se sépare en une masse dorsale et une masse ventrale.
• d. faux. Le muscle cardiaque est issu de la différentiation du mésoderme ventral.

336 
 a.  b.  c.  d.  e.
• a. vrai. Le tube neural se forme au cours de la troisième semaine, par creusement de la
plaque neurale, qui conduit à la formation d’une gouttière neurale, dont la fermeture permet
l’internalisation du neuroderme. Il n’est ainsi plus en continuité avec l’ectoblaste une fois
formé. Ce sont des signaux inducteurs issus de la plaque préchordale (Emx, Lim et Otx) et
de la notochorde (chordin, noggin, follistatin, qui inhibent la sécrétion de BMP-4 au niveau
des futures cellules du neuroderme) qui induisent le neuroderme et donc le tube neural.
• c. faux. L’extrémité antérieure (crâniale) du tube neural est à l’origine positionnée juste
après la membrane pharyngienne. Lors de la délimitation, la plicature du tube neural antérieur
(futur encéphale) l’amène en position antérieure par rapport à la membrane pharyngienne.
• d. faux. Le tube neural se ferme à partir de sa région médiane. Cette fermeture pro-
gresse alors vers l’avant et vers l’arrière, aboutissant à la formation de deux neuropores
communiquant avec la cavité amniotique. Le neuropore antérieur se ferme au 29e jour de
développement, et le neuropore postérieur au 30e jour de développement. La communication
avec la cavité amniotique se poursuit donc au-delà du 26e jour de développement embryon-
naire.
• e. faux. Ce sont cinq vésicules qui se forment au final dans la partie crâniale du tube neural,
et non quatre. A partir de l’extrémité antérieure : télencéphale, diélencéphale, mésencéphale,
métencéphale et myélencéphale..

337  a.  b. 
 c.  d.  e.
• c. vrai. L’embryon débute la troisième semaine de développement à une taille d’environ
0, 3 mm et arrive à une taille de 1, 5 à 2, 5 mm au 20e jour, à l’aube de la quatrième semaine
de développement. Cette semaine de développement est essentiellement occupée par les pro-
cessus de la gastrulation.

338 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• b. faux. Nodal s’exprime en effet de manière symétrique dans un premier temps, mais cette
expression est vite limitée au côté gauche de l’embryon. Il joue donc un rôle dans l’asymétrie
droite-gauche des Mammifères.
• c. faux. Le nœud primitif marque la fin des invaginations au niveau de la ligne primitive.
A son niveau, le mésoblaste a donc commencé à s’invaginer : épiblaste et entoblaste ne sont
plus accolés.
• d. vrai. Le flux nodal est un courant mis en place par les cils des cellules du nœud, orienté
de la droite vers la gauche. Ce flux est la conséquence de la différentiation du nœud, en par-
ticulier sous l’action de Notch.
• e. faux. La ligne primitive se forme au niveau de l’épiblaste.
UE 2 • Corrigés 517

339  a.  b.   c.  d.   e.

Corrigés
• c. vrai. Le tube neural est formé de l’ensemble des structures 1 (toit), 3 (plaque alaire),
4 (plaque basale) et 6 (plancher). Les autres structures sont ectodermiques 2 (ectoderme),
mésodermique 5 (notochorde) ou endodermiques 7 (endoderme).

340 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. vrai. . Le croissant de Koller est un épaississement d’un des pôles de l’aire pellucide,
qui représente l’équivalent du blastopore des Amphibiens. Il marque la région postérieur de
l’embryon.
• b. vrai. C’est à partir de ce croissant de Koller que se mettent en place des migrations de
cellules (qui vont former l’hypoblaste secondaire) et que se différencie la ligne primitive, qui
se développe de l’arrière vers l’avant et s’achève par la mise en place du nœud de Hensen en
position antérieur. Cette différenciation de ligne primitive est induite par l’hypoblaste secon-
daire sous-jacent (donc les cellules issues en particulier du croissant de Koller).
• c. faux. e. faux. Le croissant de Koller fait déjà partie de l’épiblaste et se différencie à partir
de l’aire pellucide.
• e. faux. L’aire opaque est plus périphérique que l’aire pellucide.

341  a.  b. 
  c.  d.  e.
• a. vrai. Le schéma présenté correspond à une coupe transversale d’un embryon de 22 à
23 jours, donc on peut la considérer comme représentant l’embryon obtenu à la fin des trois
premières semaines du développement.
• d. faux. Le coelome intra-embryonnaire (1) se prolonge en un coelome extra-embryonnaire,
mais l’élément 2 correspond à la cavité amniotique, hors de l’embryon.
• e. faux. L’élément 3 correspond aux somites ; ce sont les feuillets interne et externe du coe-
lome intra- embryonnaire qui formeront la cavité pleurale, au niveau thoracique.

342  a.  b.   c.   d.  e.
• a. faux.. Le tube neural (élément 4) est formé par induction de l’ectoderme (ectoblaste)
sus-jacent à la notochorde (mésoblaste).
• b. faux. La fermeture du tube neural coı̈ncide avec le détachement des cellules de crête
neurale (les deux masses de part et d’autre de l’élément 4 sur le schéma) : ce sont elles qui
donneront les ganglions nerveux (et d’autres structures).
• d. vrai. Les pièces intermédiaires (élément 5) donneront les organes du système urogénital,
dont les trois appareils rénaux successifs : pronéphros (premier forme, ? plus antérieur),
mésonéphros et métanéphros (les reins définitifs, dans la portion la plus postérieure, cau-
dale, de l’embryon).
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• e. faux. L’endoblaste (élément 6) ne donnera que la muqueuse du tube digestif : la sous-


muqueuse, musculeuse, etc. dérivent du mésoblaste.

Diverses questions transversales

343 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• b. vrai. L’âge gestationnel se compte en semaines d’aménorrhée (SA), à partir du premier
jour des dernières règles. L’âge gestationnel correspond à deux semaines de plus que la durée
de développement, qui débute à la fécondation, à 2 SA.
• c. vrai. Les tests de grossesse utilisent la détection d’une élévation du taux de béta-hCG
suite à la réalisation de l’implantation. Cette élévation est donc détectable à 3 SA, soit une
semaine après la fécondation.
• e. faux. Un enfant est considéré comme prématuré dans le cas d’une naissance à 36 SA ou
518 Corrigés • UE 2

avant. Compte tenu du décalage de deux semaines, cela correspond à 34 SD. Une naissance
à 36 SD n’est donc pas prématurée.

344 
 a.   b.   c.  d.   e.
• a. vrai. Les gènes HOX sont impliqués dans l’identité des cellules par rapport à l’axe
antéro-postérieur, ainsi que dans l’identité des cellules selon l’axe proximo-distal dans les
membres.
• b. vrai. Ils codent pour des facteurs de transcription agissant en se fixant sur l’ADN par un
motif de type homéodomaine, constitué de deux hélices alpha.
• c. vrai. Leur expression différentielle selon ces axes est liée à la mise en place préalable
d’un gradient d’acide rétinoı̈que. Un apport externe en acide rétinoı̈que (par exemple par des
médicaments pris par la mère l’acide rétinoı̈que traversant la barrière hémato-placentaire)
peut donc avoir des effets délétères sur le développement embryonnaire.
• d. faux. L’asymétrie droite-gauche fait intervenir d’autres gènes que les gènes HOX (Shh,
Nodal, Snail en particulier).

345  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• b. vrai. L’expression de Shh peut être activée expérimentalement par l’acide rétinoı̈que,
même si ce processus ne semble pas avoir lieu in vivo.
• c. faux. Shh est un gène du développement intervenant dans plusieurs processus importants
du développement embryonnaire. Il s’exprime en particulier au niveau de la zone d’acti-
vité polarisante (ZPA), située au niveau postérieur du bourgeon de membre. Il permet ainsi
de définir le côté postérieur du futur membre et ainsi de mettre en place la polarité antéro-
postérieure du membre, et en particulier de l’autopode (partie terminale du membre chiridien
des Tétrapodes).

346  a.  b.   c.   d.  e.
• b. faux. Certains TGF ne sont pas inducteurs du mésoderme dorsal : c’est le cas de BMP4,
qui présente une action ventralisante, postérieure à l’induction du mésoderme (ce qui nous
indique d’ailleurs que la réponse b est erronée).

4. Reproduction
Généralités sur la reproduction

347 
 a.   b.   c.  d.  e.
• c. vrai. La scissiparité est une division binaire concernant les bactéries mais aussi divers eu-
caryotes unicellulaires. Il s’agit d’un mode de reproduction asexuée (parfois nommée repro-
duction agame) conduisant donc à la formation d’individus identiques entre eux génétiquement.
Chez les eucaryotes unicellulaires, on peut observer des phases d’alternance entre reproduc-
tion sexuée et reproduction asexuée.
• d. faux. L’hermaphrodisme est le fait, pour une espèce, d’avoir des individus à la fois de
sexe mâle et de sexe femelle. Cet hermaphrodisme peut être simultané (exemple : l’escargot,
etc.) ce qui implique alors en général un échange de gamètes, mais il peut aussi être successif
(ex : la crépidule, le mérou, etc.) auquel cas l’individu d’abord mâle (protandrie) ou d’abord
femelle (protogynie).
• e. faux. La reproduction sexuée implique l’union de deux gamètes. Il s’agit en général d’un
gamète mâle et d’un gamète femelle, mais certains champignons (par exemple) présentent
plusieurs sexes équivalents entre eux.
UE 2 • Corrigés 519

Corrigés
348  a. 
 b.  c.  d.  e.
• b. vrai. L’empreinte parentale repose en particulier sur la méthylation de l’ADN (par
exemple méthylation des cytosine au sein de répétitions de séquences cytosine-guanosine : les
ı̂lots CpG). Celle-ci a pour conséquence la formation d’hétérochromatine, inhibant la trans-
cription et donc l’expression des gènes concernés. Ceci conduit à l’expression d’un seul allèle
(soit le paternel, soit le maternel).
• c. faux. Les femmes possèdent deux chromosomes X (caryotype XX), alors que les hommes
n’en n’ont qu’un seul (caryotype XY). L’expression des deux allèles (sauf pour les régions
pseudo-autosomiques, en double chez la femme comme chez l’homme) conduit à des dé-
séquilibres cellulaires, pathologiques. Ainsi, un chromosome X est inactivé dans chaque
noyau de cellule féminine, de manière aléatoire (il ne s’agit donc pas ici d’empreinte pa-
rentale).

349  a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. La fertilité est la capacité à pouvoir se reproduire. Un couple ayant réussi à débuter
une grossesse après moins d’une année de rapports sexuels non protégés est considéré comme
fertile : il a la capacité à procréer. S’il lui faut plus d’une année, il est considéré comme infer-
tile (et stérile en cas d’échec). Un individu infertile est donc capable de procréer. La stérilité
correspond à l’impossibilité totale de procréer.
• c. vrai. L’infécondité est le fait de ne pas procréer, qu’elles qu’en soient les raisons. Un
individu fécond est ainsi un individu qui a procréé.

350 
 a.  b.  c.  d.  e.
• a. vrai. Les individus XXX sont de phénotype féminin, fertiles et en général sans aucun
signe clinique de cette aneuploı̈die (anomalie du nombre de chromosomes). Ceci peut s’ex-
pliquer par l’inactivation des chromosomes X chez la femme, qui ne garde qu’un seul X actif
génétiquement par cellule.
• c. faux. Les individus XXY (syndrome de Klinefelter) présentent un phénotype masculin,
avec en général une grande taille, une faible pilosité, parfois une gynécomastie (développe-
ment des seins).
• e. faux. Les individus XYY (tout comme les XXX) ne sont en général pas au courant de leur
aneuploı̈disme, du fait de l’absence de phénotype marquant. De sexe masculin, ils sont fer-
tiles, mais sembleraient présenter, statistiquement, des troubles de l’apprentissage plus élevés
que la moyenne (ainsi qu’une taille moyenne légèrement supérieure à la taille moyenne des
individus de sexe masculin).

Méiose, gamètes et reproduction


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

351  a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. La méiose spermatocytaire débute à la puberté.
• d. faux. • d. faux. Les chromosomes X et Y sont condensés et inactifs pendant la méiose.
• e. vrai. Des recombinaisons plus rares peuvent aussi avoir lieu à l’autre extrémité du chro-
mosome Y, au niveau de la région PAR2.

352  a.  b.  c.  d. 
 e.
• b. faux. La capacitation, qui dure environ 2 heures dans l’espèce humaine, correspond à un
ensemble de réactions affectant les spermatozoı̈des dans l’utérus féminin, qui le rend apte à
la fécondation.
• d. faux. Un certain nombre de protéines recouvrant la membrane de la tête du sperma-
tozoı̈de sont éliminées, ainsi que du cholestérol. Ce dernier point a pour effet d’augmenter
520 Corrigés • UE 2

la fluidité de la membrane plasmique du spermatozoı̈de d’où une hausse du taux de calcium


intracellulaire (qui pénètre plus facilement à travers une membrane très fluide), stimulant la
motilité du gamète. Le retrait de protéines ainsi que l’élimination de motifs glucidiques de
la face externe de la membrane plasmique du spermatozoı̈de permettent de démasquer les
récepteurs qui interviendront au moment de la liaison à la zone pellucide entourant l’ovocyte.

353  a.   b.  c.  d.   e.
• a. faux. Les cellules de Sertoli représentent 17 % du volume testiculaire et forment la paroi
des tubes séminifères.
• b. vrai. Ces cellules somatiques ne se multiplient qu’au cours de la première année de vie.
• c. faux. Elles jouent en particulier un rôle de soutien entre les cellules germinales : sperma-
togonie puis cellules en cours de spermatogenèse. Elles assurent aussi la nutrition des futurs
spermatozoı̈des, et forment la barrière hémato-testiculaire.
• d. faux. Elles sécrètent aussi diverses hormones, dont l’hormone anti-Müllerienne (AMH)
responsable de la régression des canaux de Muller chez l’homme.

354 
 a.  b.  c.  d. 
 e.
• b. faux. Les cellules de Leydig sont situées entre les tubes séminifères, donc hors du com-
partiment intra-tubulaire.
• c. faux. Ce sont les cellules de Sertoli qui sont dans le compartiment intra-tubulaires et
jouent un rôle dans la spermiation, en particulier nutritif vis-à-vis des spermatozoı̈des en
cours de différenciation.
• e. vrai. Les cellules de Leydig secrètent la testostérone en particulier.

355  a.  b.  c.  d.  e.

• a. vrai. L’azoospermie, ou absence totale de spermatozoı̈des dans le sperme éjaculé peut
être due à une obstruction des voies génitales mâles (azoospermie excrétoire, ou obstructive)
ou bien à un défaut de production des spermatozoı̈des (azoospermie sécrétoire, ou non obs-
tructive). Ces azoospermies peuvent avoir diverses origines : maladies infectieuses (comme
les oreillons), maladies congénitales (comme le syndrome de Klinefelter).
• c. faux. Dans le cas des azoospermies excrétoires une fécondation in vitro avec ICSI peut
être envisagée comme remède à la stérilité.

356  a. 
 b.  c.  d. 
 e.
e
• c. faux. La 8 semaine de développement correspond au développement de l’ovaire. Mais
les cellules germinales (ovogonies) ne débutent leur méiose qu’à la fin du premier trimestre
de la grossesse : c’est à ce moment là que l’on peut considérer que l’ovogenèse débute. Si l’on
définit le début de l’ovogenèse comme le début de la multiplication par mitose des ovogonies
par mitose, celle-ci débute vers la 4e semaine de développement, et la proposition reste donc
de toute façon fausse.
• b. vrai. Il s’agit d’un noyau de grande taille, bloqué au stade diplotène de la méiose I.
• c. faux. Le deuxième globule polaire est émis lors de la cytodiérèse de méiose II, hors c’est
la piqûre spermatique qui induit la reprise de la méiose : lorsqu’un spermatozoı̈de est obser-
vable dans l’espace périvitellin, c’est avant ou au moment de la fusion des gamètes, et donc
au moment où l’ovocyte est en métaphase II.
• d. faux. C’est le follicule qui croı̂t en taille.

357  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. La folliculogenèse est un phénomène qui dure plus de trois mois chez la femme
avant d’atteindre le stade de follicule cavitaire (follicule tertiaire, ou follicule antral). A un
UE 2 • Corrigés 521

moment donné, il y a donc dans l’ovaire des follicules à différents stades de développement.
Chaque mois, un seul atteint le stade ultime de follicule de De Graaf conduisant à l’ovulation.

Corrigés
• b. faux. L’expulsion du premier globule polaire correspond à l’achèvement de la première
division de méiose. Le pic de LH présent à la transition entre phase folliculaire et phase
lutéale induit la reprise de la méiose I, ainsi que l’ovulation (éjection de l’ovocyte II issu de
l’achèvement de la méiose I). L’ovulation se déroule environ 36 heures après le pic de LH. La
durée entre la fin de la méiose I et cette ovulation est donc largement inférieure à 36 heures.
• c. faux. Les crossing-overs (échanges équilibrés de chromatides entre chromosomes homo-
logues) ont lieu pendant la prophase de la première division de méiose.
• e. faux. La taille maximale atteinte par un ovocyte II est de 120 micromètres de diamètre.

358  a.   b.  c.  d.  e.
• b. vrai. Lors de l’ovulation, ce n’est pas uniquement l’ovocyte qui est expulsé hors de
l’ovaire, mais il est accompagné d’un ensemble de cellules et structures. On trouve en effet
contre l’ovocyte la zone pellucide (correspondant à un ensemble de glycoprotéines), puis les
cellules de la coronna radiata (= cellules périovocytaires).
• c. faux. Le follicule mûr comporte une lame basale au-delà de la coronna radiata : la mem-
brane de Slavjanski. Celle-ci sépare l’ensemble ovocyte – coronna radiata des autres cellules
folliculaires, à commencer par les cellules de la granulosa.
• d. faux. Lors de l’ovulation, l’ovocyte II est bien bloqué en métaphase, mais il s’agit de la
métaphase de deuxième division de méiose, et non de première division de méiose (achevée
lors de l’ovulation).

359  a.  b.  c.  d. 
  e.
• b. faux. Les chromosomes s’attachent à la lamina par leurs télomères au cours du leptotène,
donc au début de la méiose. Mais ils s’en détachent au cours du diplotène : ils ne sont donc
plus attachés à la fin de la méiose. En aucun cas il n’y a d’attachement à la membrane plas-
mique.
• c. faux. La ségrégation aléatoire des chromosomes a lieu en métaphase – anaphase I de
méiose. La métaphase II concerne la ségrégation aléatoire des chromatides recombinées.
• d. faux. La condensation de la chromatine commence dès le début de la prophase I. Après
une très légère décondensation en fin de méiose I, elle reprend en prophase II.

360  a.  b. 
  c.  d.  e.
• a. vrai. L’empreinte génomique parentale correspond à un ensemble de modifications chi-
miques de l’ADN, en particulier des méthylations. Certains gènes sont ainsi éteints, soit au
niveau de l’allèle paternel soit au niveau de l’allèle maternel.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• b. faux. Cette empreinte est mise en place au cours de la gamétogenèse, puis est maintenue
au travers de la fécondation et chez toutes les cellules du nouvel individu formé suite à la
fécondation.
• d. faux. Cette proposition correspond à l’inactivation du chromosome X chez la femme.

361  a.  b.  c.  d. 
  e.
• b. faux. Les spermatogonies sont les cellules germinales primordiales chez l’homme. Par
vagues successives, ces cellules entrent en méiose. Les spermatocytes I sont en cours de
première division de méiose, les spermatocytes II en cours de deuxième division de méiose, et
les spermatides l’ont achevée. S’ensuit la différentiation des spermatides en spermatozoı̈des.
L’ensemble du processus dure 74 jours chez l’homme et 48 jours chez le rat, mais à un instant
donné plusieurs vagues sont en cours de méiose et/ou différentiation.
• c. faux. Les tubes séminifères comportent les cellules de la lignée germinale, mais aussi
des cellules somatiques : les cellules de Sertoli, à rôle de soutien et de nutrition, et les cel-
522 Corrigés • UE 2

lules péritubulaires, situées au-delà de la lame basale entourant le tube séminifère. D’autres
cellules somatiques sont présentes dans le testicule (cellules de Leydig en particulier).
• d. faux. Les spermatozoı̈des produits dans les tubes séminifères (la spermiogenèse est
l’étape finale de différentiation des spermatides) ne sont pas fécondants. Ce sont les événe-
ments subis lors de leur trajet dans les voies génitales féminines qui permettront l’acquisition
du pouvoir fécondant.

362  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. Ce sont les ovogonies qui se multiplient pendant la vie embryonnaire.
• b. vrai. Les ovocytes I sont les cellules bloquées en prophase de méiose I (donc à un stade
où la cellule est encore diploı̈de) : ils sont donc engagés dans la méiose, et non dans une pro-
lifération cellulaire. Dans la mesure où ces ovocytes I reprennent leur développement lors de
l’ovulation, certains subsistent jusqu’à la ménopause : une durée de 50 ans environ est donc
possible.
• e. faux. Juste avant l’expulsion hors de l’ovaire, il y a reprise de la méiose et c’est un ovo-
cyte II (bloqué en métaphase) qui est ovulé.

363 
 a.  b.  c.  d.  e.
• a. vrai. Seules les cellules de la lignée germinale peuvent subir une gamétogenèse.
• b. faux. La méiose débute pendant la vie embryonnaire chez la femme.
• c. faux. Chez la femme, les variations hormonales conduisent à un contrôle cyclique de la
gamétogenèse, mais celle-ci est aussi sous le contrôle des hormones sexuelles (libérées de
manière plus stable) chez l’homme.
• d. faux. La femme produit un ovocyte II par cycle, alors que l’homme produit un nombre
très important de spermatozoı̈des.

364  a.  b. 
  c.  d.  e.
• c. vrai. La spermiogenèse est l’étape finale de la spermatogenèse : elle correspond à la
différenciation des spermatides formées suite à la méiose en spermatozoı̈des.
• d. faux. Chaque spermatide se différencie en un seul spermatozoı̈de en passant par une
succession d’étapes, dont la dernière est la spermiation.

365  a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. Le canal déférent est bordé (comme le canal épididymaire) par des stéréocils (de
longues microvillosités immobiles).
• b. vrai. Il prend la suite du canal épididymaire, s’achève par l’ampoule et se poursuit par le
canal éjaculateur.
• d. faux. L’urètre prostatique n’est située qu’après le canal déférent.

366  a.   b.   c.   d.   e.
• a. faux. Les cellules de Sertoli sont reliées par des jonctions serrées avec cinq autres cel-
lules, ce qui permet la mise en place de la barrière hémato-testiculaire. Au-delà de ce rôle
physique, elles jouent un rôle physiologique en libérant des facteurs de croissances et des
nutriments (comme le lactate) indispensables à la croissance et au métabolisme des cellules
germinales, et ainsi permettre la spermatogenèse.

367  a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. L’ovogenèse conduit à la libération d’un ovocyte II lors de l’ovulation. On peut
considérer cette cellule comme étant mature, puisque fécondable, même si la méiose n’est
UE 2 • Corrigés 523

pas achevée (remarque importante : cette notion, piégeuse, est à rechercher dans votre cours ;
le discours tenu par les professeurs peut en effet être différent sur ce point, mais en l’absence

Corrigés
d’une vision des choses contraire, explicitement dite en cours, l’ovocyte II peut être considéré
comme étant mature).
• b. faux. On considère qu’un seul ovocyte I sur mille donne un ovocyte II, du fait de la
très forte atrésie pendant la croissance folliculaire en particulier : le rendement est donc très
faible.
• c. vrai. Les ovogonies se multiplient pendant la vie fœtale, puis les follicules débutent leur
croissance, par lots, à partir de la puberté : on a donc bien une phase de multiplication pendant
la vie fœtale, puis de croissance folliculaire et maturation pendant la vie adulte.

Les hormones chez la femme et l’homme


368  a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. L’ovulation suit généralement le pic de LH de 24 à 48 heures.
• b. faux. C’est la méiose I qui s’achève au moment de l’ovulation, donc l’expulsion du pre-
mier globule polaire. Le deuxième globule polaire sera expulsé au moment de la fécondation.
• c. vrai. La vésicule germinative correspond au noyau bloqué en prophase I de méiose. A ce
stade, les chromosomes sont au complet (46) et bichromatidiens.
• d. faux. La séparation en deux lots de 23 chromosomes a lieu au début de l’anaphase I,
donc après la métaphase I.
• e. faux. Même chose que pour la proposition précédente : la séparation des chromatides
sœurs a lieu à la transition métaphase – anaphase de méiose II.

369 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
Attention : l’énoncé demande de cocher les réponses fausses.
• a. faux. Ce sont les vésicules séminales qui produisent l’essentiel (60 %) du liquide séminal.
• b. vrai. Les sympexions de Robin sont des lamelles de glycoprotéines présentes dans la
prostate, qui tendent à se calcifier passée la quarantaine.
• d. faux. L’épithélium prostatique est hautement réactif aux androgènes. Ces derniers sti-
mulent aussi le développement de l’épididyme, du canal déférent et des vésicules séminales.
Les œstrogènes stimulent la prolifération de l’endomètre chez la femme.

370  a.  b.  c. 
  d.  e.
• a. vrai. Les gonades sont des glandes exocrines car libérant des produits à l’extérieur de
l’organisme : les gamètes. Il s’agit aussi de glandes endocrines, car les cellules somatiques
de ces glandes réalisent souvent d’importantes sécrétions hormonales.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• b. faux. La méiose des gonocytes se déroule au niveau des tubes séminifères (pour les sper-
matocytes), de l’ovaire (pour les ovocytes I) et des trompes utérines (fin de la méiose des
ovocytes II). Le développement des cellules germinales féminines se déroule au sein de folli-
cules. Ce développement débute lors de la vie fœtale, jusqu’à la mise en place des follicules
primordiaux (ovocyte bloqué en prophase I de méiose).
• c. faux. Parmi les sécrétions hormonales, on peut noter une importante sécrétion de tes-
tostérone par les cellules de Leydig.
• d. vrai. Les cellules de la thèque interne des follicules ovariens sécrètent des androgènes
(comme de la testostérone), qui sont ensuite transformés en œstrogènes grâce à l’action d’une
aromatase sécrétée par les cellules folliculaires.

371  a.   b.   c.  d.  e.
• a. faux. La méiose est une division cellulaire particulière permettant dans l’espèce humaine
524 Corrigés • UE 2

la formation des gamètes. A partir d’une cellule mère initiale (spermatogonie ou ovogonie),
on obtient quatre cellules (quatre spermatides chez l’homme, un ovotide et deux ou trois glo-
bules polaires chez la femme). Il s’agit donc en réalité de l’enchaı̂nement de deux divisions
successives. La première division de méiose est caractérisée par une prophase très longue,
découpée en cinq stades successifs (leptotène, zygotène, pachytène, diplotène, diacinèse).
Les chromosomes homologues sont associés au cours de cette phase (plus précisément au
pachytène) par un complexe protéique, le complexe synaptonémal, présent entre deux chro-
matides de deux chromosomes homologues (et pas entre les chromatides sœurs d’un même
chromosome). Cette première division se déroule au sein du spermatocyte I ou de l’ovocyte I
et permet la séparation des chromosomes homologues (au cours de l’anaphase I). Elle aboutit
à la formation de cellules haploı̈des (23 chromosomes à deux chromatides) : le spermatocyte
II chez l’homme, l’ovocyte II et le premier globule polaire (GP1) chez la femme.
• e. faux.. La deuxième division de méiose se réalise au sein des spermatocytes II et ovocytes
II. Elle permet la disjonction des chromatides de chaque chromosome, et ainsi la formation de
cellules haploı̈des (23 chromosomes) à chromosomes monochromatidiens (au cours de l’ana-
phase II) : les spermatides chez l’homme, l’ovotide et le deuxième globule polaire (GP2) chez
la femme.
372  a.  b.  c.   d.  e.
Attention : l’énoncé demande de cocher la réponse fausse.
• a. vrai. Les œstrogènes sont sécrétés pendant la grossesse par le placenta. Le développement
de ce dernier est concomitant d’une hausse du taux d’œstrogènes pendant toute la grossesse.
Avec la progestérone, ils prennent le relais hormonal de la HCG après le premier trimestre de
développement embryonnaire. On distingue trois œstrogènes naturels : l’œstradiol, l’œstriol
et l’œstrone. L’œstradiol présente de nombreux rôles chez la femme, dont celui de stimuler
la croissance de l’utérus pendant la grossesse.
• b. vrai. L’œstriol n’est produit en quantités significatives que pendant la grossesse, le pla-
centa étant sa seule source de production.
• d. faux. Le développement de la glande mammaire est stimulé pendant la grossesse par
la progestérone, autre hormone produite par le placenta. Après la grossesse, les tétées du
nouveau-né induisent des décharges d’ocytocine et de prolactine qui permettent le maintient
et la poursuite de l’évolution de la glande mammaire.
373  a.  b.  c.  d.  e.

• a. vrai. L’ovocyte a une durée de vie limitée suite à l’ovulation, ce qui explique que le
maximum de fertilité correspond à une période de quelques jours majoritairement située avant
l’ovulation.
374  a. 
 b.  c.  d.  e.
• b. vrai. L’AMH est une hormone sécrétée par les cellules de Sertoli du testicule embryon-
naire de l’embryon mâle (les réponses b et c s’excluaient donc mutuellement). Elle est res-
ponsable de la régression des canaux de Müller et donc du maintient des canaux de Wolff.
• c. faux. La migration des testicules ainsi que l’acquisition des caractères sexuels secon-
daires sont sous le contrôle de diverses hormones, mais pas directement de l’AMH.
Endomètre, fécondation et premières étapes du développement
375  a.  b.  c. 
 d.  e.
• d. vrai. La piqûre spermatique induit un influx de calcium qui provoque l’exocytose des gra-
nules corticaux. Cette exocytose permet d’empêcher l’arrivée d’un deuxième spermatozoı̈de :
hydrolyse de protéines de la zone pellucide indispensables à la réaction acrosomique, renfor-
cement de liaisons entre d’autres protéines ZP, modifications de la membrane ovocytaire.
UE 2 • Corrigés 525

376  a.   b.  c.  d.  e.

Corrigés
• a. faux. L’endomètre se développe à partir du 4e jour du cycle, donc bien avant tout
évènement de fécondation.
• c. faux. La présence de progestérone à partir du 14e jour induit un fort développement de
l’endomètre, dont les cellules synthétisent des quantités importantes de collagène. C’est la
phase sécrétoire, qui permet à l’endomètre d’atteindre son épaisseur maximale.
• d. faux. En absence de fécondation, les menstruations (règles) éliminent la partie fonction-
nelle de l’endomètre.

377  a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. Le complexe cumulo-ovocytaire est formé de l’ovocyte II et des cellules de la co-
rona radiata, ainsi que de cellules du cumulus oophorus.
• b. vrai. Les fimbriae de l’ampoule tubaire (au niveau du pavillon) se disposent contre
l’ovaire au moment de l’ovulation.
• c. faux. Le complexe est en effet transporté, mais lentement. . .
• d. faux. L’ovocyte dégénère en 24 à 48 heures s’il n’est pas fécondé.
• e. vrai. Les cellules de la corona radiata secrètent de la progestérone, qui a un effet attractif
sur les spermatozoı̈des.

378  a.   b.   c.  d.  e.
• b. vrai. Le noyau du spermatozoı̈de pénètre le cytoplasme ovocytaire accompagné du cen-
triole proximal, qui permettra la mise en place du fuseau de division de la première mitose de
l’œuf. Toutes les autres structures du spermatozoı̈de sont dégradées et éliminées.
• c. vrai. Après réplication de l’ADN des deux pronucléi, ces derniers perdent leur enveloppe
et la première division de mitose prend place.
• d. faux. La réaction acrosomique correspond à la fusion de la membrane plasmique du
spermatozoı̈de avec la membrane acrosomique externe.

379  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. La capacitation précède l’interaction du spermatozoı̈de avec la zone pellucide.
• c. faux. La fixation secondaire succède à la réaction acrosomique.
• d. faux. La fertiline intervient lors de la fixation spermatozoı̈de - ovocyte II, donc après la
réaction corticale.
• e. faux. La fixation primaire correspond à une reconnaissance de ZP3 par la protéine SP95
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

du spermatozoı̈de. Elle active diverses voies de signalisation intracellulaire, ce qui inclut des
phospholipases, dont la PL A2. Ces voies aboutissent à la réaction acrosomiale. La fixation
secondaire permet ensuite de maintenir l’accrochage du spermatozoı̈de à la zone pellucide
(interaction de ZP2 avec SP17 du spermatozoı̈de), ce qui permet la progression du gamète
mâle vers l’ovocyte et ainsi la fusion des membranes. Cette fusion déclenche la reprise de la
méiose de l’ovocyte et donc l’expulsion du deuxième globule polaire (et non du premier).

380  a.  b.  c.   d.  e.
• a. faux. Les spermatozoı̈des sont libérés par l’éjaculation au niveau du vagin. Tous ceux ne
pénétrant pas la glaire cervicale sont détruits. Les autres progressent dans les voies génitales
féminines, pouvant être stockés au cours de ce processus à deux niveaux : au niveau des
glandes cervicales et au niveau de l’isthme de la trompe (il s’agit donc de deux localisations
différentes).
• b. faux. Plusieurs spermatozoı̈des arrivent au contact de la zone pellucide, qu’ils pénètrent
526 Corrigés • UE 2

suite à la réaction acrosomiale. Un seul fusionnera avec l’ovocyte, mais leur pénétration de
la zone pellucide est d’autant plus facilitée que de nombreux gamètes mâles s’y sont fixés.
• d. vrai. La fusion d’un premier spermatozoı̈de avec la membrane ovocytaire induit la
réaction corticale, dont un des effets est la modification de la zone pellucide, qui devient
ainsi imperméable aux spermatozoı̈des.

381  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. La capacitation se déroule dans les voies génitales de la femme.
• b. vrai. La capacitation est indispensable pour la fixation du spermatozoı̈de à la zone pel-
lucide et la réaction acrosomiale.
• c. vrai. Les oestradiols présents en période d’ovulation permettent la modification de la
glaire cervicale, ainsi que la capacitation des spermatozoı̈des.
• d. faux. La chromatine est déjà fortement compactée dès la spermiogenèse.

382  a.  b. 
 c.  d.  e.
Attention : l’énoncé demande de cocher la réponse fausse.
• a. vrai. Le sperme est constitué des spermatozoı̈des et du liquide séminal. Ce dernier est
formé par des sécrétions de la prostate, de l’épididyme et des vésicules séminales. La pros-
tate sécrète ainsi de nombreuses enzymes, du cholestérol, la spermine de l’acide citrique et
du zinc.
• b. vrai. La carnitine et le L-glycosidase sont sécrétées dans l’épididyme.
• c. faux. Les vésicules séminales sécrètent des protéines diverses, des prostaglandines, des
carbonates et du fructose.

383  a.  b.  c.  d. 
  e.
• a. vrai. La triploı̈die correspond à la présence de trois ensembles complets de chromosomes
homologues (on parle d’une cellule à 3n chromosomes). Dans l’espèce humaine (n = 23), les
gamètes (haploı̈des) présentent 23 chromosomes, les cellules diploı̈des ont 46 chromosomes
dans leur noyau cellulaire, et une cellule triploı̈de présente donc 69 chromosomes.
• b. faux. Si un seul chromosome est présent en trois exemplaires, on parle alors de trisomie
(exemple : la trisomie 21, de caryotype (47, +21)). Il peut s’agir, au niveau d’une cellule
œuf : soit de la fusion d’un spermatozoı̈de diploı̈de avec un ovocyte sain ; soit de la fu-
sion d’un spermatozoı̈de sain avec un ovocyte diploı̈de ; soit d’une double fécondation (deux
spermatozoı̈des fécondant un seul ovocyte) ; soit encore d’une anomalie lors de la première
division de mitose, conduisant à la formation d’une cellule triploı̈de et d’une cellule haploı̈de.
La majorité des embryons ou fœtus résultants d’une triploı̈die ne mènent pas à une grossesse
à terme, les rares cas de naissance n’étant pas viable au-delà de quelques heures à quelques
semaines (de manière exceptionnelle).
• c. faux. La parthénogenèse consiste en la formation d’un embryon à partir d’un ovocyte
non fécondé. Elle n’a été observée dans l’espèce humaine que lors de manipulations in vitro.
• d. faux. Les jumeaux dizygotes sont dus à la fécondation de deux ovocytes au cours d’un
même cycle. Il y a donc eu de manière fortuite une double ovulation. Du fait des recombi-
naisons génétiques réalisées pendant la méiose, les deux ovocytes fécondes ont des génomes
différents. D’un point de vue génétique deux jumeaux dizygotes sont donc comme deux frères
ou sœurs habituels.

384  a.  b.  c. 
 d.  e.
Attention : l’énoncé demande de cocher la réponse fausse.
• a. vrai. Le transfert d’immunoglobulines maternelles au niveau du placenta permet à la
mère d’assurer une protection immunitaire de l’embryon puis du fœtus. Cette protection
UE 2 • Corrigés 527

évolue tout au long de la grossesse, pour culminer au troisième trimestre. Le nouveau-né


bénéficie ainsi pendant environ six mois d’une protection en attendant le plein développement

Corrigés
de son propre système immunitaire.
• d. faux. Cette protection est réalisée par une libération d’IgG en particulier. Les IgM sont,
au contraire, les seules immunoglobulines à ne pas passer la barrière hémato-placentaire.

385 
 a.   b.  c.  d.   e.
• c. faux. La capacitation correspond à l’acquisition du pouvoir fécondant par le sperma-
tozoı̈de. Elle se déroule dans les voies génitales féminines, et comporte une augmentation de
la fluidité membranaire (par diminution du cholestérol membranaire) et une libération des
sites de reconnaissances des récepteurs de ZP3. Toutefois, ces récepteurs sont déjà présents
au niveau de la membrane plasmique avant la capacitation.
• d. faux. Les spermatozoı̈des subissent au préalable une décapacitation dans les voies géni-
tales masculines.

386 
 a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• a. vrai. Lors de la capacitation, les remaniements de la composition de la membrane plas-
mique du spermatozoı̈de permettent de laisser le passage aux ions calcium, qui peuvent ainsi
pénétrer dans le cytoplasme du gamète mâle. Il participe alors à rendre la membrane du sper-
matozoı̈de encore plus fluide.
• c. vrai. La fusion des membranes ovocytaires et spermatiques lors de la fécondation induit
une libération de calcium dans le cytoplasme de l’ovocyte. Ce calcium a pour effet d’induire
l’exocytose des granules corticaux et en inactivant le MPF permet d’induire la reprise de la
méiose.
• e. vrai. Si ce flux de calcium vers le cytoplasme ovocytaire ne peut se réaliser, alors les
étapes de la fécondation ultérieures à la fusion membranaire ne peuvent pas se dérouler.

387 
 a.   b.  c.   d.  e.
• a. vrai. De nombreux phénomènes impliquant chacun des deux gamètes interviennent au
cours des étapes de l’interaction gamétique. Du côté du spermatozoı̈de, la réaction acroso-
mique permet la libération du contenu de l’acrosome suite à la fixation du gamète mâle sur la
zone pellucide. La progression du spermatozoı̈de qui suit met en jeu une interaction avec la
protéine ZP2 de la zone pellucide.
• e. faux. Après la fusion des gamètes, le noyau du spermatozoı̈de pénètre dans l’ovocyte et
devient le pronucléus mâle : ceci implique une décondensation de l’ADN, en remplaçant les
protamines (associées à l’ADN dans le noyau spermatique) par des histones.

388 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• a. vrai. L’endomètre est une tunique muqueuse, constituée d’un épithélium cylindrique
simple (donc une seule couche de cellules) uni à un épais chorion de tissu conjonctif riche en
cellules.
• c. vrai. Il suit un développement cyclique selon trois phases : phase menstruelle pendant les
cinq premiers jours du cycle, puis phase proliférative et enfin phase sécrétoire à partir du 14e
jour. On observe donc d’importantes variations au niveau de sa zone fonctionnelle pendant
l’ensemble du cycle utérin.
• d. vrai. Le développement folliculaire se déroule au début du cycle ovarien, et coı̈ncide
donc bien en partie avec la phase proliférative.

389 
 a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. La fécondation induit la reprise de la méiose de l’ovocyte : ainsi, le pronucleus
femelle n’est présent qu’à la suite de la fécondation.
528 Corrigés • UE 2

• b. faux. La syngamie correspond au rapprochement des pronuclei mâle et femelle. Elle a


donc lieu après la formation du pronucleus femelle.
• d. vrai. En toute rigueur, la syngamie est la première étape de la première division méiotique,
puisque le mélange des chromosomes paternels et maternels est rendu possible par la rupture
des enveloppes nucléaires, étape marquant la fin de la prophase de la première mitose.

390 
 a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. vrai. L’exocytose des granules corticaux est la conséquence de la fusion des gamètes.
Elle permet la libération d’enzymes dans l’espace périvitellin, ce qui induit la transformation
de la zone pellucide, qui devient en particulier imperméable aux spermatozoı̈des.
• c. faux. La réaction acrosomique concerne le spermatozoı̈de, lors de son contact avec la
zone pellucide.
• d. faux. La thèque interne correspond à des cellules folliculaires qui ne sont pas expulsées
lors de l’ovulation.

391  a.  b. 
  c.   d.   e.
• b. faux. Suite à la fécondation, les deux noyaux (contenant chacun un jeu haploı̈de de
chromosomes monochromatidiens) effectuent la réplication de leur ADN, et une seule plaque
métaphasique se met en place, contenant les 46 chromosomes (maternels et paternels) : c’est
l’amphimixie, qui restaure la diploı̈die. Cette mitose est rendue possible par le fuseau, qui se
met en place à partir d’un centrosome maternel et du centriole proximal paternel.
• e. vrai. Les deux globules polaires sont issus des première (lors de l’ovulation) et deuxième
(suite à la fécondation) divisions de méiose de l’ovocyte. Ils restent au contact de la cellule
œuf, et sont dégradés lors du développement précoce (avant le stade morula).

392  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. Suite à la fécondation, l’embryon met environ cinq jours à traverser la trompe de
Fallope pour aboutir dans l’utérus.
• b. vrai. Cette migration est en particulier permise par le mouvement des cellules ciliées des
trompes.
• c. faux. L’arrivée dans l’utérus coı̈ncide avec l’éclosion de l’embryon, qui rompt la zone
pellucide grâce à la trypsine que secrète son trophoblaste.
• d. faux. De même, ce sont les cellules du trophoblase (et non de la masse cellulaire interne)
qui secrètent l’hCG suite à l’implantation.
UE 2 Concours blancs (corrigés)

Corrigés
Concours n◦ 1
Biologie cellulaire

1  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. Les levures sont des eucaryotes.
• b. faux. Les archaebactéries sont des procaryotes.
• e. faux. Les virus sont acellulaires.

2 
 a.   b.   c.  d.  e.
• a. b. et d. vrai. Le schéma illustre le phénomène d’endocytose/exocytose. Une des voies
d’endocytose est la voie dépendante de la clathrine.
• c. vrai. Elle peut également indiquer le sens du flux vésiculaire.
• e. faux. L’invagination membranaire lors de l’endocytose est sous l’influence du recrute-
ment des NPF (Nucleation Promoting Factor), du complexe Arp2/3 et de la polymérisation
de l’actine (5).

3  a.  b.  c.  d.  e.

• b. et c. faux. d. vrai. 7 est une dynéine, une ATPase. Elle assure le transport des vésicules
de l’extrémité (+) (périphérie cellulaire) à l’extrémité (-) (centre cellulaire ou centrosome en
8). Notons que 10 est une kinésine qui assure le transport en sens inverse.
• e. faux. Le compartiment 9 est un endosome.

4  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. 11 représente des microfilaments d’actine, ces molécules fixent l’ATP.
• b., c. et d. vrai. Dans les cellules animales non musculaires, les filaments d’actine sont
organisés en un réseau dense situé sous la membrane plasmique, le cortex cellulaire. Les fi-
laments qui forment le cortex sont liés par leur extrémité (+) à des protéines de la membrane
plasmique telles que la spectrine.
• e. faux. Le transport à proximité de la membrane plasmique est plus lent.

5  a. 
 b.  c.  d.  e.
• b. vrai. Une adhésion hétérotypique est une adhésion entre deux cellules de type différent.
La sélectine E est une protéine transmembranaire proche des lectines. Elle est exprimée par
des cellules endothéliales et permet la reconnaissance de résidus osidiques portés par certains
leucocytes : elle permet ainsi une adhérence entre cellules endothéliales et leucocytes, dans
le cadre de la réponse inflammatoire.
• a. et d. faux. Les cadhérines interviennent dans des liaisons homophiliques, donc avec des
cellules exprimant les mêmes cadhérines : Il s’agit alors de cellules du même type. C’est aussi
le cas de la N-CAM.
• c. faux. La desmoplakine est une protéine intracellulaire présente au niveau des desmo-
somes.
• e. faux. Les intégrines interviennent dans la liaison des cellules à la matrice extracellulaire.
530 Concours blancs • UE 2

6 
 a.   b.  c.   d.  e.
• a. vrai. 13 protofilaments disposés côté à côte forment un tube creux, le microtubule.
• b. vrai. Les sous-unités de tubuline α et β présentent chacune un site de fixation pour le
GTP, la tubuline β se comporte comme une GTPase.
• c. faux. Le taxol stabilise les microtubules.
• d. vrai. Pendant la mitose, les microtubules forment le fuseau mitotique.
• e. faux. Ce sont les extrémités + qui sont tournées vers la périphérie cellulaire.

7  a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. La communication synaptique nécessite un contact cellulaire, il n’y a pas disper-
sion, le signal est d’intensité élevée et de courte durée.
• b. faux. Les radicaux libres gazeux agissent directement sur les enzymes cytosoliques sans
intervention d’un récepteur membranaire ou intracellulaire.
• d. faux. Les récepteurs couplés aux enzymes ne possèdent d’un domaine transmembranaire
et deviennent actifs après homo- ou hétérodimérisation.

8  a.  b.   c.  d.  e.
• b. faux. La translocation dans le RE se fait de façon co-traductionnelle. Pour observer la
translocation dans la lumière des microsomes, il faudra ajouter l’ARNm au système de tra-
duction in vitro et non la protéine (proposition c).
• d. faux. Les modifications subies dans la lumière du microsome sont une N-glycosylation,
la O-glycosylation se fait dans la lumière de l’appareil de Golgi.
• e. faux. Les protéines transloquées sont protégées de l’action des protéases incapables de
traverser les membranes.

9 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. vrai. La cycline D régule l’expression des gènes codant pour les cyclines G1/S (cycline
E) et S (cycline A).
• b. vrai. La phosphorylation de la cycline B contrôle sa localisation : cytoplasmique en in-
terphase, nucléaire durant la mitose.
• c. faux. L’enveloppe nucléaire disparaı̂t en prométaphase.
• d. faux. Les sérine-thréonine kinases dépendantes des cyclines (Cdk) sont de niveau constant
dans la cellule.
• e. faux. Cdc25 est une phosphatase activatrice.

10  a.  b.  c. 
  d.  e.
• a. vrai. Les chromosomes pauvres en gènes sont plutôt situés à la périphérie nucléaire au
contact de la lamina.
• b. faux. Un génome humain haploı̈de contient 3 milliards de paires de base.
• c. faux. Le génome humain ne contient que 2 % de séquences transcrites en ARN ; il com-
prend 50 % d’ADN répétitif.
• d. vrai. L’ARN polymérase III transcrit l’ARNr 5S hors du nucléole.
e. faux. L’HAT acétyle les histones.

11  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. Les canaux de Müller régressent chez les hommes mais pas chez les femmes au
cours du développement embryonnaire.
• b. faux. La caspase 7 est une caspase effectrice.
UE 2 • Concours blancs 531

• c. faux. Les protéines de la famille Bcl-2 incluent des protéines pro- et anti-apoptotiques.

Corrigés
• e. faux. FLIP inhibe la formation du complexe DISC, pas l’inverse.

12 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• b. et e. faux. Le complexe OXA est un complexe de la membrane mitochondriale interne
au niveau de laquelle se trouve la cardiolipine.
• c. faux. L’énergie nécessaire à l’entrée des protéines dans la mitochondrie est apportée par
l’hydrolyse de l’ATP.

13 
 a.   b.  c.   d.  e.
• c. faux. Les jonctions serrées permettent de fermer totalement l’espace intercellulaire, ce
qui permet d’assurer une étanchéité au niveau des épithéliums ou endothéliums les compor-
tant, ce qui inclue les deux tissus cités ici (mais aussi d’autres tissus dans l’organisme).
• e. faux. Les desmogléines et les desmocollines sont des cadhérines donc intervenant dans
la formation des desmosomes

14  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. L’activité tyrosine-kinase est intrinsèque dans le domaine cytosolique du récepteur.
• b. vrai. c. faux. Ras est une petite GTPase, le GTP contrôlant son état.
• d. vrai. L’activation de la voie des MAPkinases par les facteurs de croissance conduit à
la phosphorylation de pRb (protéine du rétinoblastome) permettant à la cellule de progresser
vers la mitose.

15  a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. faux.. Les protéines G hétérotrimériques activées sont constituées de trois sous-unités
alpha-GTP, beta et gamma.
• b. faux. Certains récepteurs à 7 domaines transmembranaires contrôlent l’activité de la
protéine kinase A en modulant la concentration intracellulaire de seconds messagers produits
à partir de l’adénylcyclase (ou adenylate cyclase).
• d. faux. La protéine kinase A est une kinase cytosolique.

16 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• e. faux. Le collagène de type I et le collagène de type III sont fibrillaires. Le collagène de
type IV s’organise en réseau.

17  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• a. et b. faux. Le Western Blot permet la mise en évidence de protéines par utilisation d’an-
ticorps spécifique(s).
• c. et d. vrai. Après électrophorèse le plus souvent dénaturante, les protéines sont transférées
sur une membrane en vue de la reconnaissance par l’anticorps spécifique.

18  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. La GFP est un contrôle, le Western Blot ne permet pas d’analyser la fluorescence
mais l’effet spécifique de la parkine sur la quantité de synucléine.
• b. faux. Les anticorps révélant justement les isoformes de synucléine, l’expérience ne per-
met pas de conclure quant aux effets du MG132 sur la traduction de la parkine.
• c. et d. vrai. Si l’inhibition du protéasome par le MG132 augmente le signal detecté sur le
WB pour les synucléines α et β comparativement aux contrôles, cela signifie que ces dernières
sont dégradées via le protéasome.
532 Concours blancs • UE 2

19 
 a.   b.  c.   d.  e.
• a. et b. vrai. L’actine est un témoin de dépôt et Lenti-GFP un contrôle permettant de s’as-
surer de la spécificité des effets observés pour la parkine.
• d. vrai. Vector est un contrôle permettant de s’assurer de la spécificité des effets observés
dans les cellules exprimant α-syn et β-syn.
• c. faux. Le profil obtenu pour les fractions solubles et insolubles est clairement différent.

20 
 a.  b.  c.  d.  e.
• a. vrai. La α-synucléine provoque l’accumulation anormale de parkine dans la fraction cel-
lulaire insoluble de la lignée neuronale en présence de MG132.
• b. et c. faux. La condition Vector est le contrôle (la référence). Or les bandes observées en
présence de MG132 en condition Vector et celle observée en présence de MG132 en condi-
tion β-syn sont identiques. La fraction insoluble de parkine détectée par WB n’a donc pas
augmentée dans ce cas.
• d. faux. L’inhibition du protéasome ne diminue pas la transcription de parkine dans les
cellules. Le Western Blot ne permet pas l’analyse de la transcription (qui se fait par Northern
Blot).
21  a.  b. 
  c.   d.  e.
• b. faux. La tubuline est un constituant des microtubules.

22 
 a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. et d. vrai. Dans les cellules exprimant l’ α-synucléine et la parkine, l’α -tubuline s’accu-
mule dans la fraction insoluble en présence de MG132 (colonne αsyn et MG132, l’α-tubuline
s’accumule).
• b. vrai. Le signal d’α-tubuline insoluble détecté augmente en présence de MG132 dans les
différentes conditions expérimentales.
• c. faux. L’actine continue à être détectée dans les différentes conditions expérimentales.

23  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• d. faux. Le neurone est une cellule bloquée en phase Go du cycle cellulaire.
24 
 a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. vrai. L’état du cytosquelette neuronal, évalué sur la densité relative des neurites, est
modifié significativement dans certaines conditions expérimentales : on peut par exemple
comparer les conditions α-syn+MG132 et α -syn+MG132+lenti-parkin.
• b. vrai. La densité des neurites est diminuée significativement en présence d’ α-synucléine
et de MG132.
• c. faux. En présence de β-synucléine, de parkine et de MG132, la densité des neurites n’est
pas significativement modifiée par rapport au témoin sans parkine.
• d. vrai. Il existe des altérations du cytosquelette dans les cellules accumulant la parkine
et l’ α-synucléine non dégradées par le protéasome, c’est ce que cherchent à démontrer les
scientifiques par cette expérience.

25 
 a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• c. faux. L’accumulation de β-synucléine et de parkine non dégradées n’entraı̂ne pas d’alté-
ration des microtubules par modification de la solubilité de la tubuline. La figure 5 ne permet
pas de mettre en évidence de différences significatives de la densité du cytosquelette avec ou
sans parkine en présence ou non de MG132 pour la β-syn, contrairement à l’α-syn.
UE 2 • Concours blancs 533

Histologie

Corrigés
26 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. vrai. La paraffine est un milieu d’inclusion hydrophobe permettant de durcir suffisam-
ment la pièce afin de pouvoir la découper au microtome.
• b. vrai. . Les colorants classiques sont en solution aqueuse, il est donc nécessaire de
déparaffiner pour pouvoir procéder à la coloration.
• d. faux. L’éosine colore le cytoplasme.
• e. faux. La phosphatase alcaline, il s’agit d’une enzyme. L’utilisation d’un substrat chro-
mogène comme le fast red permet la formation d’un produit rouge.

27  a.  b.   c.   d.  e.
a. c. et d. vrai. La classification des épithéliums repose sur 3 critères principaux qui se com-
binent entre eux : forme des cellules (par convention de la couche superficielle), nombre de
couches de cellules et différenciations apicales.
b. et e. faux. Toutes les cellules épithéliales possèdent des complexes de jonction combinant
les mêmes types de jonction et reposent sur une membrane basale.

28  a.  b. 
  c.   d.  e.
b. et e. faux. Les mucines sont secrétées par les cellules muqueuses caliciformes. Les entérocytes
constituent un épithélium prismatique simple.

29 
 a.   b.   c.   d.  e.
• e. faux. Les cellules germinatives sont toutes en contact avec la lame basale.

30  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. L’image montre un épithélium pavimenteux simple (l’œsophage est un épithélium
stratifié).

31  a.  b.  c.   d.  e.
• b. faux. Une glandes endocrines est une glandes qui sécrète dans la circulation sanguine.
Une glande exocrine sécrète via un canal. Une glande amphicrine est une glande qui possède
à la fois une fonction endocrine et exocrine.
• c. faux. Cela correspond à une sécrétion holocrine.
• e. faux. Dans les glandes apocrines, la sécrétion se fait par fragmentation du pôle apical de
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

la cellule.

32 
 a.   b.   c.  d.  e.
• a. vrai. Après stimulation antigénique, les lymphocytes B se transforment en plasmocytes
capables de secréter les immunoglobulines.
• b. vrai. Le réticulum endoplasmique granuleux est abondant dans les cellules qui produisent
des protéines.

33  a.  b. 
 c.  d.  e.
• c. vrai. Les ostéoblastes reliés entre eux par des nexus et responsables de la synthèse de
l’ostéoı̈de se différencient en ostéocytes avec conservation des nexus.

34  a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
534 Concours blancs • UE 2

• a. faux. . Les plasmocytes sont des cellules B activées.

35 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
a. b. c. et d. vrai. La phagocytose est l’ensemble des étapes par lesquelles une cellule
phagocytaire englobe dans une vacuole lysosomale une structure figurée telle qu’un micro-
organisme, un corps étranger ou une autre cellule.
• e. faux. Après la phagocytose, le nombre de granulations contenues dans le cytoplasme
des phagocytes diminue car ces granulations correspondent aux hydrolases responsables de
la dégradation des particules internalisées.

36 
 a.   b.  c.  d.   e.
• a. vrai. Il existe deux variétés d’adipocytes : les adipocytes blancs et les adipocytes bruns
(rares chez l’adulte). La question porte donc sur les adipocytes blancs.
• c. faux. Le noyau, aplati, est refoulé en périphérie, contre la membrane plasmique. Une fine
membrane basale entoure la membrane plasmique.
• d. faux. Il n’y a pas de péricytes dans le tissu adipeux.
• e. vrai. Ce sont des cellules sphériques, dont le cytoplasme renferme une volumineuse
inclusion lipidique unique (triglycérides), entourée par une mince couronne cytoplasmique
contenant un appareil de Golgi, du réticulum endoplasmique granulaire, du réticulum endo-
plasmique lisse et des mitochondries.

37  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
b. et c. vrai. La névroglie épithéliale est constituée de cellules ciliées et jointives.
a. d. et e. faux. Elle est dépourvue de tissu conjonctif et de membrane basale. Les cellules
sont pseudo-épithéliales.

38  a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux. Ce sont des prolongements multiples et ramifiés. L’axone est un prolongement
unique peu ramifié.
• b. faux. Ils ne sont jamais myélinisés contrairement à l’axone qui peut l’être.
• c. faux. La conduction est centripète. Elle est centrifuge pour l’axone.
• d. faux. C’est le contraire, les dendrites contiennent plus d’organites dans la partie proxi-
male que distale.
• e. vrai. Et participe à la plasticité neuronale.

39  a.   b.  c.  d.  e.
• a. faux. Les cardiomyocytes ont une forme de cylindre bifurqué.
• b. vrai. Les nexus permettent aux cellules de se synchroniser.
• c. faux. Ils présentent un réticulum sarcoplasmique plus fin et moins développé que celui
des cellules striées squelettiques.
• e. faux. Le noyau des cardiomyocytes est central, unique et aplati.

40 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. vrai. Son cytoplasme contient de très nombreuses myofibrilles (diamètre de 1 à 2 m)
organisées en sarcomères.
• b. faux. Le diamètre est d’environ 10 à 100 micromètres.
• c. vrai. L’alternance de disques clairs et sombres observables au microscope optique est
bien visible sur une coupe longitudinale.
UE 2 • Concours blancs 535

Corrigés
Embryologie

41  a.  b.  c.   d.  e.
• b. faux. Le centre de Nieuwkoop correspond aux cellules dorso-végétatives de l’embryon
d’Amphibien au stade blastula. Les molécules émises par ces cellules induisent les cellules
de la zone marginale dorsale en centre organisateur de Spemann (qui permet d’affiner la
régionalisation dorso-ventrale de l’embryon). Ainsi, le centre de Spemann ne peut être présent
que suite à l’activité des cellules du centre de Nieuwkoop.

42  a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• c. vrai. Suite à la fécondation, les pronuclei mâle et femelle réalisent la réplication, se
rapprochent, puis les enveloppes nucléaires disparaissent, ce qui permet de mettre en place
l’ensemble des chromosomes au niveau du plan équatorial de la première mitose. L’amphi-
mixie, qui correspond à la mise en commun des deux génomes gamétiques, correspond donc
au tout début de la première division de l’œuf.
• e. vrai. Cette première division nécessite pour se réaliser un fuseau complet, organisé entre
deux centrosomes, dont un est formé à partir du centriole proximal du spermatozoı̈de.

43  a.   b.   c.   d.  e.
• a. faux. Le contact avec l’endomètre se réalise au niveau du trophectoderme polaire (du
côté de la masse cellulaire interne) et non du trophectoderme polaire (situé à l’opposé du
blastocyste).
• b. vrai. Pendant l’implantation, le développement du syncytiotrophoblaste entoure tout
l’embryon, ce qui inclue le cytotrophoblaste, qui est ainsi séparé de l’endomètre.
• c. vrai. L’hypoblaste est le feuillet situé du côté du blastocœle. Cette position correspondra
par la suite à la face ventrale de l’embryon.
• e. faux. Le cœlome externe est interrompu au niveau de l’ébauche du cordon ombilical, et
ne fait donc pas le tour de tout de l’embryon.

44  a.  b. 
  c.  d.   e.
La figure 7 est une coupe transversale au cours de la neurulation. La face dorsale, au contact
de la cavité amniotique, est vers le haut.

• b. faux. L’ellipse 2 correspond aux cellules de crête neurale, formées lors de l’invagination
du neuroderme. Certaines vont former les ganglions rachidiens, d’autres vont migrer sur une
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

plus longue distance (par exemple pour donner les mélanocytes).


• d. faux. L’ellipse 3 correspond à la chorde, qui joue un rôle d’inducteur. A ce stade, ces
cellules ont fusionné transitoirement avec l’endoderme pour former la plaque notochordale,
mais ces cellules sont bien mésodermiques, et donc issues de l’ingression mésoblastique.

45  a.  b. 
  c.  d.   e.
• a. vrai. La flèche 4 désigne une cellule de l’entoblaste (ou endoderme).
• b. faux. La flèche 5 désigne une cellule du tube neural. Ces cellules neuroectodermiques
sont reliées entre elles par des N-CAM, mais aussi des N-Cadhérines.
• d. faux. La flèche 6 désigne les cellules de l’épiblaste, qui sont reliées entre elles par des
E-Cadhérines.
• e. vrai. La présence de la plaque notochordale permet de dater cet embryon au 20e jour de
développement. A ce stade l’ingression entoblastique est achevée.
536 Concours blancs • UE 2

46 
 a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• b. faux. Les axes embryonnaires se mettent en place lors de la gastrulation, au cours de la
2e semaine du développement.
• c. faux. Les examens échographiques permettent de fournir de nombreuses informations
sur le développement de l’embryon puis du fœtus. En particulier, il est possible lors de
l’échographie dite du 1er trimestre de visualiser l’activité cardiaque du cœur (par e et Dop-
pler), et de dater la grossesse. Cette datation se réalise en particulier avec la mesure de la
longueur de l’embryon, avec une précision de 3 à 8 jours (la réponse 2-3 jours semble donc
trop optimiste. . .).
• e. vrai. L’échographie dite du 2e semestre permet de déterminer le sexe de l’enfant.

47 
 a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• a. vrai. La fécondation s’achève au moment où les deux génomes (maternel et paternel)
fusionnent : ceci est réalisé au moment de la rupture des enveloppes des pronucléi, lors de la
première division cellulaire.
• b. vrai. C’est aussi à ce moment que débute la segmentation de l’œuf, qui permet la forma-
tion de la morula.
Après compaction et cavitation, on obtient un blastocyste : les cellules de la masse cellu-
laire interne (qui sont au contact du trophoblaste) peuvent être prélevées. Ce sont les cellules
souches embryonnaires (totipotentes et non seulement pluripotentes).

48 
 a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• b. vrai. L’épiblaste donne, suite à la gastrulation, les tissus embryonnaires, mais il donne
aussi certains tissus extra-embryonnaires (comme par exemple la cavité amniotique).
• e. vrai. Le développement embryonnaire correspond à l’ensemble du premier trimestre,
conduisant de l’œuf fécondé au plan d’organisation humain). La morphogenèse peut corres-
pondre à différentes définitions, mais dans son sens le plus classique elle correspond à la
période conduisant à l’acquisition d’une forme comprenant l’ensemble des principaux or-
ganes. Elle est alors achevée en fin de période embryonnaire (Après avoir débuté lors de la
gastrulation ou à la suite de la gastrulation selon la définition choisie). La période fœtale sera
ensuite une période de croissance et de développement.

49 a. 
 b.  c.  d. 
 e.
L’expérience de Spemann et Mangold, menée en 1924, a mis en évidence l’induction neural
(et la régionalisation dorso-ventrale) au cours de la gastrulation chez les Amphibiens.
• c. vrai. d. vrai. Le tissu greffé, inducteur, donne la notochorde, le plancher du tube neural,
le toit de l’endoderme, ainsi que la partie médiane des somites (proche du tube neural).
50  a.  b.  c.   d.  e.
• a. faux. La notochorde joue un rôle inducteur sur le tube neural (différentiation de la plaque
du plancher du tube neural) et les somites (induction du sclérotome, et directement ou indi-
rectement du myotome). Ce rôle est rempli par la sécrétion de SHH (Sonic HedgeHog) par la
notochorde. Son ablation n’entrave pas le développement du tube neural, mais il ne présente
pas alors de plaque du plancher.
• e. faux. Le sclérotome ainsi que le myotome ne se développent pas, il n’y a donc ni vertèbres
ni motoneurones.

Reproduction

51  a.  b.  c. 
 d.  e.
UE 2 • Concours blancs 537

• d. vrai. La méiose est constituée de deux divisions successives, sans réplication entre elles.
Ceci permet la séparation des chromosomes homologues (méiose I) puis des chromatides-

Corrigés
sœurs de chaque chromosome (méiose II). Les deux divisions s’enchaı̂nent de manière presque
immédiate : une très courte interphase, sans décondensation complète des chromosomes, est
présente, en général, entre la télophase I et la prophase II.

52  a.  b.  c.  d.   e.
• e. vrai. Aucune réponse proposée ne convient. En effet, c’est le centriole proximal qui
intervient, les enzymes de l’acrosome permettent la traversée de la zone pellucide, les mito-
chondries du spermatozoı̈de sont éliminées lors de la fécondation, et la capacitation se déroule
lors du trajet dans le tractus génital féminin.

53  a.  b.   c.   d.  e.
• a. faux. La folliculogenèse correspond au développement des follicules primaires aux fol-
licules de De Graaf. Elle se déroule dans le cortex de l’ovaire.
• b. vrai. Elle est stimulée en particulier par l’hormone FSH libérée par l’adénohypophyse.

54  a.  b.   c.  d.  e.
• b. faux. L’ovocyte étant formé par l’organisme féminin (XX), il ne peut pas comporter de
chromosome Y.
• c. vrai. Par contre, le spermatozoı̈de peut comporter un chromosome X et un chromosome
Y, dans le cas où les deux chromosomes X et Y du père n’ont pas été séparés au cours de
la méiose : il s’agit donc d’un non disjonction en première division de méiose, puisque c’est
pendant celle-ci que se réalise la disjonction des chromosomes homologues (la deuxième di-
vision de méiose permet, elle, la séparation des chromatides).

55  a.  b.   c.  d.   e.
• a. faux. Les spermatocytes I subissent la première division de méiose. Il s’agit de la division
réductionnelle, permettant de passer de la diploı̈die (spermatocyte I) à l’haploı̈die (spermato-
cyte II puis cellules ultérieures, dont au final les spermatozoı̈des).
• b. faux. Les spermatocytes II subissent la deuxième division de méiose, et donnent ainsi,
chacun, deux spermatides.
• c. vrai. La spermatogenèse s’effectue de manière centripète dans le tube séminifère. Les
spermatocytes II sont ainsi situés dans le compartiment central du tube, et ne sont donc plus
au contact de la membrane basale (cette situation ne concernant que les spermatogonies).

56  a.  b.   c.  d.  e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• c. vrai. Les ovogonies se multiplient pendant la vie embryonnaire, puis rentrent en méiose :
le premier blocage arrive en prophase I ; elle concerne donc l’ovocyte I. La méiose I s’achève
à l’ovulation, puis l’ovocyte II est bloqué en métaphase II. La formulation de ce QCM est
très piégeuse (limite malhonnête...), car elle suggère qu’il y a plusieurs bonnes réponses,
alors que la deuxième bonne réponse (ovocyte II bloqué en métaphase) n’est pas proposée !
Il n’y a donc bien qu’une seule bonne réponse à ce QCM !

57  a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux. La réaction acrosomiale implique une augmentation de la concentration intracel-
lulaire en calcium. Elle consiste en particulier en une fusion entre la membrane plasmique
apicale et la membrane externe de l’acrosome : la membrane plasmique apicale est rem-
placée par la membrane interne de l’acrosome, et les enzymes acrosomiales sont libérées.

58 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
538 Concours blancs • UE 2

• a. vrai. Le pic de LH est déclenché par le passage de l’oestradiol au-dessus de sa valeur-


seuil.
• b. faux. Les menstruations correspondent à l’élimination de la couche fonctionnelle de
l’endomètre, ce qui inclus l’essentiel de son épithélium prismatique unistratifié. Toutefois,
l’extrémité de certaines glandes utérines plonge dans le myomètre et une partie de cet épithé-
lium n’est donc pas éliminé.
• e. faux. La courbe thermique montre deux paliers de température : c’est l’ensemble de la
phase folliculaire qui présente une température très légèrement plus basse. Le jour de l’ovu-
lation est théoriquement le dernier jour de ce palier bas.

59  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. La longueur des spermatozoı̈des est de 55 micromètres (et pas nanomètres).
• b. faux. Ils présentent un cytoplasme réduit avec peu d’organites, qui se limitent essentiel-
lement à l’acrosome et au manchon mitochondrial de la pièce intermédiaire.
• c. faux. Le métabolisme des spermatozoı̈des est en réalité à la fois aérobie (respiration
cellulaire) et anaérobie (glycolyse). Il est faux de croire que seules les mitochondries sont
importantes dans ce métabolisme, et donc de le qualifier de purement aérobie ! Toutefois,
chez l’Homme, la respiration mitochondriale semble particulièrement importante pour la
réalisation de la motilité des spermatozoı̈des. Bien qu’il soit difficile de quantifier précisément
l’apport relatif des deux types de métabolisme énergétique, on peut considérer comme faux
de dire que ce métabolisme est essentiellement aérobie.
• d. faux. L’axonème est la partie axiale du flagelle, constituée de doublets de microtubules.
La réponse d correspondrait à l’acrosome.

60 
 a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• a. vrai. La capacitation des spermatozoı̈des dans les voies génitales féminines est un
préalable indispensable à la fécondation.
• d. faux. Elle comprend de nombreux phénomènes, dont l’augmentation de la fluidité mem-
branaire de la membrane apicale du spermatozoı̈de, et une perte progressive du potassium
intracellulaire (les canaux ne sont pas inactivés).
• e. vrai. L’activation de la voie adénylcyclase/AMPc/PKA est déclenchée par une entrée de
calcium.

Concours n◦ 2
Biologie cellulaire

61 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. et c. vrai. La protéine pRb est une protéine qui séquestre le facteur E2F. Une fois libéré
ce facteur de transcription permet l’expression des gènes nécessaires à la réalisation de la
phase S. Cette libération de E2F est induite par la phosphorylation de pRb par un complexe
cycline-kinase, qui peut en particulier comporter une kinase Cdk2.
• b. faux. p21 inhibe l’action des complexes cycline-kinase phosphorylant pRb, en cas de
dommage à l’ADN.
• d. faux. Neuro-D est un facteur de transcription intervenant dans la différentiation de cer-
taines cellules des tissus nerveux et pancréatique.
• e. faux. PCNA intervient dans des processus de réparation de l’ADN, en liaison avec p21
et non pRb.

62  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
UE 2 • Concours blancs 539

• a. faux. Le signal patch d’adressage au lysosome est reconnu au niveau de l’appareil de


Golgi, ultérieurement à la reconnaissance de la séquence signal par la Particule de Recon-

Corrigés
naissance du Signal (PRS ou SRP).
• c. faux. La séquence signal d’adressage au RE est constituée d’une vingtaine d’acides
aminés hydrophobes en N-terminal.

63  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux. La partie catalytique (enzymatique) des complexes cycline-Cdk est la Cdk.
• b. faux.. L’entrée en mitose est contrôlée par le MPF de localisation cytoplasmique.
• d. faux. E2F est un facteur de transcription activateur séquestré (inhibé) par la protéine Rb.
• e. faux.. Cdk4 intervient dans la régulation du cycle cellulaire, ce sont les Cdk 7, 8 et 9 qui
interviennent dans la régulation de la transcription.

64 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• e. faux. La mitochondrie est détruite par autophagie par les lysosomes.

65  a.   b.  c.  d.  e.
• b. faux. Le domaine transmembranaire d’un récepteur, responsable de l’ancrage dans la
membrane plasmique, traverse par définition la membrane. Il est donc composé d’acides
aminés hydrophobes.

66  a.  b.  c. 
 d.  e.
• d. vrai. On souhaite observer la mobilité des cils, il faut donc obligatoirement des cellules
vivantes. Pour cela, seul le microscope à contraste de phase convient car toutes les autres
techniques nécessitent une fixation des tissus.

67  a.  b.   c.   d.  e.
• a. faux. Les pompes, comme toutes les protéines permettant d’assurer un flux transmem-
branaire, sont des protéines transmembranaires. Leur activité ATPasique est localisée du côté
cytosolique.
• b. faux. Un transport actif correspond à un transport d’un soluté contre son gradient élec-
trochimique : il nécessite un couplage avec un flux ou une réaction exergonique. Cela peut
donc être l’hydrolyse de l’ATP (cas des pompes), mais aussi un flux exergonique : c’est ainsi
que le flux de glucose contre son gradient est réalisé grâce au symport du sodium, au niveau
de la membrane apicale des entérocytes.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

68  a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• a., b. et c. faux. L’histone H1 s’associe à la fibre de 11 nm (ADN + nucléosomes ; fibre
dite en collier de perle) pour constituer la fibre de 30 nm au sein de la chromatine. On ne peut
donc pas le trouver dans la mitochondrie, qui possède un génome de type procaryote.
• d. et e. vrai. On la trouve dans les états condensés de la chromatine, qui sont constitués d’un
repliement de la fibre de 30 nm, donc dans l’hétérochromatine et le chromosome métaphasique.

69 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. vrai. Le SNURPS U3 intervient dans la maturation des ARN45S.
• b. faux. Le mécanisme d’export des ARNm est spécifique (formation d’un complexe hnRNP
se liant avec des protéines du pore nucléaire) et différent des autres mécanismes de transport
nucléo-cytoplasmique qui utilisent des importines ou des exportines.
• c. faux. d. vrai. Le spliceosome est un ensemble de complexes ribonucléoprotéiques SNURPS
540 Concours blancs • UE 2

formés de protéines et de U-snARN (petits ARN nucléaires riches en uridine).

70  a.  b. 
  c.  d.   e.
• b. faux. Une ligase est une enzyme capable de lier deux polymères séquencés (deux brins
d’ADN successifs pour une ADN ligase ou deux polypeptides pour une peptide ligase).
• d. faux. Les caspases sont des protéases spécifiques qui jouent en particulier un rôle dans
l’apoptose. Le protéasome est une structure multiprotéique qui dégrade les protéines (activité
protéase) dans le cytoplasme.

71  a.  b.  c.   d.  e.
• a. faux. La phosphorylation de Ran-GDP en Ran-GTP a lieu dans le nucléoplasme.
• b. faux. C’est l’importine seule qui fait rentrer la protéine avec séquence NLS. La fixation
de Ran-GTP dans le nucléoplasme permet alors la libération de la protéine importée.
• c. faux. Dans le noyau, Ran-GTP (et non Ran-GDP) se lie à l’importine bêta, ce qui permet
sa sortie vers le cytoplasme. À ce niveau le GTP est hydrolysé et Ran-GDP est relâchée.
• e. faux. La protéine Ran suit un cycle qui permet l’import nucléaire des protéines portant
un signal peptidique NLS.

72  a.  b.  c. 
  d.  e.
• a. vrai. Les cellules animales prolifèrent en réponse à une stimulation par un mitogène.
L’un des premiers à avoir été identifié est le PDGF (platelet-derived growth factor).
• b. faux. La liaison d’un mitogène sur son récepteur de surface active des voies de signalisa-
tion intracellulaires qui stimulent l’expression des gènes des cyclines G1 et donc la formation
de complexes G1-Cdk actifs.
• c. faux. Les mitogènes sont des protéines solubles extracellulaires.
• d. vrai. En présence de facteur mitogénique, la phosphorylation des protéines Rb par les
complexes cycline G1-Cdk formés libère les facteurs E2F jusqu’alors séquestrés qui vont ac-
tiver leurs gènes cibles.
• e. faux. Le taux des cyclines est variable au cours du cycle.

73 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• b. faux. Les cellules ont toutes un génome ADN mais certains virus possèdent un génome
ARN.
• d. faux. L’apparition des premières cellules eucaryotes est très largement antérieur à l’ère
primaire (ou Paleozoı̈que). Elle est estimée à 1, 5 à 1, 8 milliards d’années, soit pendant le
Proterozoı̈que.
• e. faux. La division cellulaire permet la transmission du génome mais aussi du contenu cy-
tosolique ainsi que des organites (chez les eucaryotes possédant des organites semi-autonome,
ceci inclut la transmission de ces génomes accessoires).

74 
 a.   b.  c.   d.   e.
• a. vrai. Lors de la condensation de la chromatine, les chromosomes deviennent visibles, et
le nucléole disparaı̂t.
• b. vrai. Ran GEF permet la formation de Ran GTP dans le noyau.
• c. faux. Les récepteurs Fas se trimérisent, et cet évènement est indépendant de la libération
du cytochrome C des mitochondries.
• d. vrai. L’ubiquitination de la sécurine dirige celle-ci vers le protéasome, ce qui libère la
séparasse qui peut alors hydrolyser la cohésine et permettre la séparation des chromatides.
• e. vrai. p53 a comme action de provoquer la surexpression de p21, une CDK qui induit
UE 2 • Concours blancs 541

l’arrêt du cycle cellulaire.

Corrigés
75 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a., b., c. et d. vraies. La ceinture d’adhérence est présente au niveau des cellules épithéliales.
Elle permet l’ancrage cellule-cellule, est localisée sous les jonctions serrées donc juste sous
le pôle apical, tout en haut des faces latérales. L’adhérence est assurée par des E-Cadhérines.
Ces protéines nécessitent la présence de calcium.

76  a.  b.  c.   d.   e.
• a. faux. La cytochalasine se lie à l’extrémité + des filaments d’actine, empêchant l’addition
d’actine G à cette extrémité.
• b. faux. La phalloı̈dine se fixe sur les molécules d’actine polymérisées et stabilise les fila-
ments d’actine en bloquant leur dépolymérisation.
• c. faux. La gelsoline déstabilise les microfilaments d’actine en se fragmentant l’actine F.
• d. et e. vrai. La colchicine, la vinblastine ou le nocodazole neutralisent la tubuline libre et
provoquent la dépolymérisation des microtubules.

77  a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. La membrane plasmique des eubactéries ne comportent pas certains lipides  eu-
caryotes  , et peut posséder des lipides spécifiques (au-delà des différences au niveau des
protéines. . .).
• b. faux. La traduction peut démarrer avant même la fin de la transcription.
• c. vrai. L’ADN eubactérien présente une compaction, dans laquelle les protéines h-ns
(proches des histones) interviennent.
• d. vrai. L’information contenue dans les plasmides peut être transférée d’une cellule à une
autre lors du processus de conjugaison.

78  a.  b.   c.  d.  e.
• a. vrai. Il y a trois points de contrôle majeurs dans le cycle cellulaire :
• b. faux. L’entrée en phase S (point start en G1) ;
• c. vrai. L’entrée en phase M (en mitose-méiose), à la fin de la phase G2 ;
• d. faux. La transition métaphase-anaphase.

79  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. La dimérisation après fixation du ligand concerne les récepteurs couplés aux en-
zymes.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• b. vrai. Il existe une vingtaine de sous-unité alpha différentes.


• c. faux. L’amplification du signal est la conséquence de l’augmentation de concentration
des seconds messagers, pas de leur activation.
• d. faux. Il existe différents types d’interaction entre les voies de signalisation, ne concer-
nant pas uniquement les protéines G hétérotrimériques.

80  a.  b. 
  c.   d.   e.
• a. vrai. La bicouche lipidique est hydrophobe et donc imperméable aux molécules hydro-
philes : c’est le cas en particulier des ions, qui sont entourés d’une couronne d’hydratation et
ne peuvent donc pas passer la bicouche.
• b. faux. c. vrai. Les transports actifs nécessitent une source d’énergie, qui peut être un
co-transporteur avec un flux ionique exergonique, ou une hydrolyse de l’ATP (exemple des
transporteurs ABC ATP Binding Cassette).
542 Concours blancs • UE 2

• d. et e. vrai. Les pompes ATPases transportent des ions grâce à un changement de confor-
mation induit par leur auto-phosphorylation.

81  a.  b.  c.  d.  e.

• a. vrai. b. faux. Un exemple de canal ionique ligand-dépendant est le récepteur canal (ou
nicotinique) à l’acétylcholine. Dans les deux cas, le transport est passif.
• c. faux. Le GLUT lie spécifiquement la molécule transportée (le glucose) alors que les ions
(surtout Na+ ) transportés par le récepteur canal passent par un filtre de sélectivité sans liai-
son.
• d. et e. faux. En toute rigueur, le terme de transporteur est employé dans le cas d’une
protéine subissant un changement de conformation lors du passage de la molécule trans-
portée. C’est le cas d’une perméase (comme GLUT) ou d’un cotransporteur, mais ce n’est
pas le cas d’un canal.

82  a.  b.  c.  d.  e.
Toutes les propositions sont fausses !
a. et b. faux. La fibronectine est un homodimère (donc les deux sous-unités sont par définition
codées par le même gène).
• c. faux. La tenascine est une protéine de la matrice qui présente des propriétés anti-adhérentes
en se liant à la fibronectine (et donc en prévenant sa liaison aux intégrines membranaires).
• d. faux. Les glycoprotéines sont des protéines avec des sucres, ces derniers étant minori-
taires
• e. faux. Les GAG ne comportent pas d’acides aminés : liés de façon covalente avec des
protéines, ils formeront les protéoglycanes.

83  a.   b.   c.   d.   e.
• a. faux. Tau stabilise les microtubules.
• d. vrai. Lors de la migration de certaines cellules, des flux de membrane sont réalisés grâce
au réseau de microtubules.
• e. vrai. La répartition des chromatides au cours de la mitose met en jeu le fuseau mitotique,
constitué de microtubules.

84  a.   b.   c.  d.   e.
• a. faux. Les glycosylations de la membrane plasmique peuvent être portées par des lipides
ou des protéines et sont présentes du côté extracellulaire.
• d. faux. Dans le cas des protéines, les N-glycosylations sont initiées dans le réticulum,
l’appareil de Golgi permettant ensuite une modification progressive du motif initial.

85 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• b. faux. La membrane externe du noyau est en continuité avec le réticulum endoplasmique.
• d. faux. Les transports nucléocytoplasmiques ne concernent pas uniquement les protéines.
Les ARN par exemple sont sujets à ces échanges noyau/cytoplasme. De manière générale, il
faut se méfier dans les QCM des formulations utilisant les mots  toujours ,  uniquement ,
etc. . .

Histologie

86  a.   b.  c.  d.   e.
• a. faux. Le tubule T n’est pas dans le tissu musculaire lisse.
UE 2 • Concours blancs 543

• c. faux. Les tubules L sont des réservés de calcium.

Corrigés
• d. faux. Ils sont entre les bandes A et I.

87  a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. La dépolarisation des cardiomyocytes est indépendante du système nerveux. La
contraction du cœur est automatique grâce au tissu nodal.
• b. faux. Le système parasympathique ralentit le cœur grâce à l’acétylcholine.
• c. vrai. Le système sympathique accélère le cœur grâce à la noradrénaline.
• d. faux. . Le nœud sino-auriculaire est le pacemaker de l’excitation cardiaque.

88  a.   b.   c.  d.  e.
• a. faux. Les astrocytes protoplasmiques sont localisés dans la substance grise du système
nerveux central.
• b. vrai. Ils présentent de nombreux prolongements de type pieds vasculaires et somatiques
ainsi que des filaments intermédiaires appelés gliofilaments.
• d. faux. Parmi leurs différents rôles, ils peuvent former du tissu cicatriciel par prolifération.
• e. faux. La névroglie épithéliale sécrète le liquide céphalo-rachidien.

89  a.  b. 
 c.  d.  e.
• c. faux. Le monoxyde d’azote est un gaz, il n’est donc pas stocké à l’intérieur de vésicules
mais peut diffuser simplement à travers les membranes cellulaires.

90  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. L’ostéopontine et l’ostéocalcine sont des protéines non collagéniques de la matrice
osseuse.
• b. faux. Il s’agit de collagène de type I.
• d. faux. L’ostéoı̈de constitue la partie non minérale de l’os. C’est la matrice qui est miné-
ralisée. Le réticulum endoplasmique granuleux a pour fonction la synthèse des protéines. La
minéralisation est extra-cellulaire à partir de site de nucléation localisés au niveau de zones
particulières des fibres de collagène I.

91  a.   b.   c.  d.   e.
• a. faux. Les monocytes et les macrophages constituent le système des phagocytes mo-
nonucléés. Les macrophages se distinguent des monocytes par une plus grande taille, le
développement considérable de l’appareil vésiculaire (dont les lysosomes) et des expansions
cytoplasmiques qui forment des pseudopodes.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• c. vrai. Les propriétés fondamentales des macrophages sont leur mobilité, leur pouvoir de
phagocytose et leur capacité sécrétrice.
• e. vrai. Les ostéoclastes plurinucléés (issus de la fusion entre précurseur ostéoclastique et
un monocyte) font aussi partie du système des phagocytes mononudéés.

92 
 a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
Toutes les propositions sont exactes.

93  a.  b. 
 c.  d. 
 e.
Il s’agit ici d’une coupe de vaisseau sanguin.
• a. faux. (1) correspond au noyau de la cellule endothéliale.
• b. faux. (2) hématie.
544 Concours blancs • UE 2

• d. faux. (4) plaquettes.

94 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
• c. faux. La lame réticulaire est élaborée par le tissu conjonctif.
• d. faux. Les épithéliums ne sont pas vascularisés, l’oxygénation est assurée par le tissu
conjonctif sous-jacent.
• e. faux. Au niveau des épithéliums, le renouvellement cellulaire est permanent. Au niveau
de l’épiderme par exemple, les kératinocytes des couches basale et épineuse se multiplient.

95 
 a.   b.   c.   d. 
 e.
Toutes les propositions sont exactes.

96  a.  b.  c. 
 d.  e.
• d. vrai. Les glandes sébacées sont des glandes alvéolaires exocrines holocrines associées
au poil. Le produit de sécrétion est le sébum lipidique, ces glandes ne sont donc ni muqueuses
(sécrétion de mucus) ni séreuses (secrétions protidiques).

97 
 a.   b.   c.  d.  e.
• d. faux. Le derme est vascularisé. La nutrition du derme se fait par diffusion à partir des
capillaires.
• e. faux. Le péritoine est une membrane séreuse continue. Elle tapisse l’abdomen, le pelvis
et les viscères.

98 
 a.  b.  c.  d.  e.
• b. faux. Le glycocalyx est un élément présent chez tous les types cellulaires eucaryotes
composé d’une couche de polysaccharides liée de manière covalente aux lipides et aux pro-
téines de la membrane. Il est formé sur la face luminale des membranes du réticulum puis du
golgi.
• c. faux. Cette couche est visible au microscope électronique après coloration au rouge de
ruthénium et en microscopie optique par la coloration PAS.
• d. faux. Les complexes de jonction empêchent l’échange de matériel entre les pôles apical
et basolatéral.

99  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. Le Perls permet la détection du Fe3+ (coloration au bleu de Prusse). Les lipides
neutres sont mis en évidence par l’Oil red O.
• c. et e. faux. Les réactions histoenzymologiques utilisent, comme leur nom l’indique, une
réaction enzymatique contrairement aux réactions immunohistochimiques qui font intervenir
des anticorps ou aux réactions histochimiques (coloration avec le PAS par exemple).
• d. faux. Les méthodes en sandwich ne nécessitent pas l’utilisation de tissu congelé, elles
peuvent aussi se faire sur du tissu fixé chimiquement (par le formol par exemple).

100  a.  b.   c.  d.  e.
• a. b. d. et e. faux. La première étape de préparation d’un objet biologique en vue d’une ob-
servation en microscopie électronique à balayage est une étape de fixation qui tue les cellules
tout en conservant les structures dans un état aussi proche que possible de l’état vivant. On
pourra observer les éléments de surface, sans qu’il soit nécessaire de réaliser un immunomar-
quage.
• c. vrai. On ne pourra donc pas observer de mouvements dynamiques.
UE 2 • Concours blancs 545

Corrigés
Embryologie

101  a.   b.   c.   d.  e.
• a. faux. Les implantations extopiques peuvent être utérines (placenta previa), tubaires (cas
majoritaire) ou abdominales.
• c. vrai. Une implantation abdominale conduit à une grossesse péritonéale, qui en général ne
permet pas de développement viable. Cependant (et il s’agit là d’un piège assez vicieux) des
cas de grossesse péritonéale menées à terme ont été reportés (avec césarienne pour extraire le
nouveau-né).

102 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
Toutes les propositions sont justes.

103  a.   b.  c.   d.  e.
• b. vrai. Wnt-7a (homologue de Wingless ; expression ventrale) et En-1 (homologue d’En-
grailed ; expression dorsale) permettent de définir la polarité dorso-ventrale du bourgeon de
membre.

104 
 a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• c. faux. Le cœlome intra-embryonnaire se forme par la fusion de cavités du mésoblaste
latéral, initialement en continuité avec le cœlome extra-embryonnaire.
• e. vrai. La délimitation se réalise dans le sens longitudinal par une croissance du neurec-
toderme et une poussée de la cavité amniotique, et dans le sens transversal par un rappro-
chement des deux bords du disque embryonnaire. Ainsi, l’endoderme passe d’une position
ventrale dans le disque embryonnaire à une position centrale, internalisée.

105 
 a.   b.  c.   d.   e.
• a. vrai. L’utilisation de colorants vitaux permet le suivi de cellules embryonnaires sans
réaliser de greffe. Ceci a en particulier été réalisé chez les Amphibiens.
• b. vrai. Les greffes de cellules de caille dans des embryons de poulet sont une technique
ayant permis de réaliser un grand nombre de découvertes, en particulier sur les migrations cel-
lulaires dans l’embryon d’oiseau. Les cellules de caille présentent une morphologie différente
de celles du poulet au niveau de leur noyau, ce qui permet leur reconnaissance dans l’embryon
et le poussin.
• c. faux. Elles peuvent subsister jusque chez le poussin (on obtient une chimère caille-
poulet), mais sont en général éliminées par le système immunitaire de l’adulte.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

106  a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• b. vrai. Les cellules de crête neurale migrent pour former une grande diversité de tissus
dans l’embryon. Elle forment en particulier le système nerveux autonome (ganglions sym-
pathiques, système nerveux entérique...), la médullosurrénale (mais pas la corticosurrénale),
les os dermiques du crâne (mais pas les vertèbres, formées à partir du sclérotome des somites).

107 
 a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• a. vrai. La troisième semaine est marquée par la gastrulation, qui permet la mise en place
de l’axe dorso-ventral.
Les ı̂lots vasculo-sanguins primitifs se forment pendant la troisième et la quatrième semaine,
au niveau du mésenchyme extra-embryonnaire de la splanchnopleure (autour de la vésicule
ombilicale ou vitelline), du pédicule embryonnaire et de la lame choriale.
546 Concours blancs • UE 2

• d. faux. L’allantoı̈de apparaı̂t au début de la quatrième semaine de développement.

108 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. vrai. La plaque basale correspond au plafond de la chambre intervilleuse : c’est à ce
niveau qu’arrivent les vaisseaux maternels, et c’est d’elle que se développent les cloisons in-
complètes, qui délimitent les cotylédons.
• e. faux. Les villosités crampons se développent au niveau de la plaque choriale (plancher
de la chambre intervilleuse).

109  a. 
 b.  c.  d.  e.
e
 Compaction : 4 jour
 Nidation : 6e jour
 Dégénérescence de la vésicule ombilicale primaire : 12 − 13e jours
 Formation de la ligne primitive : 15e jour
 Soulèvement embryonnaire : 22 − 28e jours.

110  a.   b.   c.  d.  e.
• a. faux. Les mélanocytes dérivent des cellules de crête neurale.
• d. faux. Les motoneurones dérivent de la plaque basale du tube neural : seul le plancher
(du tube neural) dérive du nœud lui-même.
• e. faux. Les cellules de Merkel sont des cellules dermiques, qui proviennent probablement
soit des crêtes neurales, soit directement de l’épiderme. Dans les deux cas, il ne s’agit pas du
nœud de Hensen.
La notochorde, ainsi que l’endoderme, sont des structures dérivants du nœud de Hensen, donc
leurs dérivés seront marqués dans l’expérience proposée.

Reproduction

111  a.  b.  c. 
 d.  e.
• d. vrai. La première division permet la séparation des chromosomes homologues : elle est
réductionnelle (on passe d’une cellule diploı̈de à une cellule haploı̈de). La deuxième division
permet la séparation des chromatides de chaque chromosome : elle est équationnelle (pas de
changement dans le nombre de chromosomes présents).

112  a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux. Le brassage intrachromosomique correspond au processus de crossing-over : ces
échanges équilibrés de fragments de chromatides homologues se déroulent pendant le stade
pachytène de la prophase I. La réponse la plus proche, parmi celles proposées, était la réponse
a., mais au stade diplotène les crossing-over ont déjà eu lieu (ils deviennent visibles en micro-
scopie, par l’observation de chiasmata, qui sont les conséquences des crossing-over, et non
les crossing-over eux-mêmes).

113 
 a.   b.  c.  d.  e.
• a. vrai. Le corps jaune est l’évolution du follicule ovarien Après l’ovulation. Il secrète de la
progestérone, et est la cible de l’hCG (secrétée par l’embryon puis le placenta) qui le maintien
pendant le premier trimestre de la grossesse.

114  a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. Les spermatozoı̈des ne sont pas fécondants à la sortie de l’épididyme. Ils doivent
pour devenir fécondants passer la glaire cervicale, où se déroulent les processus de capacita-
UE 2 • Concours blancs 547

tion. Ils peuvent alors progresser jusqu’à l’ovocyte, qu’ils rencontrent en général au niveau
du tiers terminal de la trompe.

Corrigés
• c. vrai. Plus de 99 % des follicules n’achèvent pas leur développement, mais seuls 5 à 12
follicules reprennent leur développement. Un seul (en général) parvient à maturité, donc le
taux de 1 pour 10 est dans l’ordre de grandeur correct de ce phénomène.
• d. faux. Le pic de LH induit la fin de la méiose puis l’ovulation. La réponse e. n’est donc
pas exacte dans sa formulation : ce n’est pas LORS du pic de LH, mais bien SUITE au pic de
LH que l’ovulation est achevée.

115  a.  b.  c. 
  d.  e.
• c. faux. C’est probablement un signal issu des cellules stromales du cortex ovarien qui
déclenche la croissance folliculaire, à partir du stock de follicules primordiaux. Cette entrée
en croissance se fait de manière continue, pour aboutir au stade antral vers 60 jours avant
l’ovulation.
• d. vrai. À ce stade, les cellules de la granulosa ne présentent que des récepteurs à FSH. Les
récepteurs à LH apparaı̂tront de manière bien plus tardive. Ils permettront la réponse au pic
de LH induit par le passage de la concentration en oestradiol au-dessus de la valeur seuil de
200 microgrammes par litre.

116 
 a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• b. faux. L’acrosome est une vésicule d’origine Golgienne, qui se met en place au cours de
la spermiogenèse contre le pôle antérieur du noyau.
• d. vrai. Il contient des hydrolases, dont en particulier de la hyaluronidase, qui seront
libérées au cours de la réaction acrosomiale, au contact du spermatozoı̈de avec la zone pellu-
cide entourant l’ovocyte.

117  a. 
 b.  c.  d.  e.
• b. vrai. On observe ici des organites (mitochondries etc.) observables en microscopie
électronique à transmission.
• d. faux. Les éléments fléchés en II sont les mitochondries de la pièce intermédiaire. On
distingue aussi les microtubules de l’axonème ainsi que le centriole proximal.

118  a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• b. faux. Le centriole proximal est dans le col, qui fait la jonction avec la pièce intermédiaire
(qui contient aussi les mitochondries).
• d. vrai. La légende I correspond à la tête du spermatozoı̈de (ou pièce principale), qui
contient le noyau et l’acrosome.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

119  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. La méiose ovocytaire débute chez la femme pendant la vie fœtale, et s’achève suite
à la fécondation par le spermatozoı̈de.
• b. faux. La cellule obtenue à la fin de cette méiose est un ovotide (à part le nom de la cellule
obtenue, le reste de la proposition b. était correct).

120  a.  b.  c.  d. 
  e.
L’OMS a fixé en 2010 un certain nombre de normes concernant l’éjaculat. Pour ce qui est ici
faux, les normes correctes sont :
 Au maximum 1 millions de leucocytes/mL.
 Au minimum 58% de spermatozoı̈des vivants.
 Au minimum 32% de spermatozoı̈des mobiles progressifs.
548 Concours blancs • UE 2

 On peut citer aussi un volume d’éjaculat d’au moins 1, 5 mL.

Concours n◦ 3
Biologie cellulaire

121  a.  b.   c.  d.  e.
• c. vrai. Les cellules HeLa sont une lignée cellulaire correspondant à des cellules immor-
telles, car prélevées à l’origine sur une tumeur cancéreuse (plus précisément des métastases
issues d’un cancer de l’utérus d’une patiente américaine, Henrietta Lacks en 1951).

122  a.  b.   c.  d.   e.
• a. faux. Il s’agit de la première lignée de cellules humaines immortelles obtenue, ce qui
explique son utilisation très commune.
• b. faux. Une culture primaire correspond à la mise en culture après le prélèvement.Dans le
cas des cellules HeLa, de multiples repiquages sur des milieux neufs ont été réalisés : il s’agit
donc de cultures secondaires.
• d. faux. Une culture organotypique est une culture d’un ensemble tissulaire de manière à
conserver sa cohésion. Ce n’est bien entendu pas le cas pour une culture de cellules cancéreuses.
• e. vrai. Elles peuvent être repiquées un nombre infini de fois et sont donc immortelles.

123  a.  b.  c.  d. 
  e.
• a. et e. vrai. La culture en présence d’un sérum animal embryonnaire (sérum de veau fœtal
par exemple) permet de fournir aux cellules les facteurs de croissance nécessaires. Le pH doit
être maintenu entre 7, 2 et 7, 4.

124  a.  b.  c.  d. 
  e.
• a. vrai. c. faux. Pour une durée donnée, plus la quantité de TF est importante plus la survie
cellulaire est faible (de manière significative, du fait du non-chevauchement des barres d’er-
reurs).
• b. faux. Une mortalité de 30 % correspond à une survie cellulaire de 70 %. Ceci est obtenu
pour un traitement de 72 heures par 20 g/mL de TF.
• d. faux. Un colorant vital permet de colorer les cellules vivantes ou des éléments cellu-
laires, sans provoquer la mort de ces cellules (au moins à court terme).
• e. vrai. Une concentration de TF de 60 g/mL réduit bien d’environ 50 % la viabilité cellu-
laire à 24h, puisque l’on arrive à une viabilité de 50 % (100 % initial 50 % de mortalité).

125  a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. d. vrai. La cytométrie de flux permet d’évaluer la fluorescence (il s’agit donc bien
de chimioluminescence) individuelle de cellules par circulation de ces cellules dans une gaine
ne les laissant passer que l’une après l’autre.
• b. vrai. On détermine ici la place dans le cycle en fonction de la quantité d’ADN mesurée
par l’intensité de la fluorescence suite à l’intégration d’un nucléotide fluorescent dans l’ADN
(probablement une Thymidine, la Thymine étant spécifique de l’ADN, alors que l’Uracile
n’est présente que dans les ARN) : un taux initial correspond à la quantité d’ADN de l’ADN
non répliqué (chromosomes monochromatidiens, en phase G0/G1), un taux double à de
l’ADN répliqué (chromosomes bichromatidiens, en phase G2/M) et un taux intermédiaire
à l’ADN en cours de réplication (phase M).
• c. vrai. Le cytomètre de flux peut trier les cellules, en chargeant positivement ou négati-
vement des gouttelettes formées à la sortie de la gaine de mesure chimioluminescente et en
UE 2 • Concours blancs 549

orientant ces gouttelettes grâce à un champ électrique.

Corrigés
• e. vrai. Un laser permet de scanner ces cellules et ainsi de déterminer le nombre de cellules
scannées leur fluorescence, et d’autres données comme leur taille (mais cette information
n’est pas donnée dans la figure 2).

126  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. et e. faux. Les deux microscopies citées permettent d’étudier les structures cellulaires,
mais sans visualisation de leur ADN.
• b. vrai. L’autoradiographie montrera un marquage plus important après incorporation de
thymidine et donc synthèse d’ADN.
• c. faux. La méthode TUNEL permet la mesure du taux de cellules en apoptose.
• e. faux. L’ultracentrifugation différentielle permet la séparation des constituants cellulaires.

127  a.  b.  c. 
 d. 
 e.
Pour les cellules HeLa, la phase G1 dure classiquement huit heures, la phase S six heures, la
phase G2 cinq heures et la phase M une heure. Au-delà des variations, la durée de la phase S
est constante, moins longue que la phase G1 mais plus longue que la phase G2.
Remarque : cette question est très très spécifique, correspondant visiblement à des informa-
tions précises données par l’enseignant de l’université Paris 5 lors du cours correspondant.
La connaissance des durées des différentes phases du cycle pour une cellule HeLa ne peut
pas être considérée comme étant à savoir, pour l’immense majorité des universités.
Cette question est toutefois l’occasion de signaler l’importance de se méfier des parties de
cours comportant des données chiffrées très spécifiques : elles peuvent être l’occasion pour un
professeur de vérifier le bon apprentissage de son cours, et il ne faut donc pas les négliger. . .

128  a.  b.   c.   d.  e.
• d. vrai. Plus la concentration de TF est importante, plus la proportion de cellules de G2/M
augmente.
• a. et b. faux. c. vrai. Ceci montre une accumulation des cellules à ce stade, et donc un
blocage : les cellules ne passent plus (avec un effet dépendant de la concentration de TF) vers
la phase G0/G1. Le moment précis du blocage n’est pas déterminable ici, le plus probable
étant soit à l’entrée en phase M, soit au point de contrôle à la transition métaphase/anaphase.
• e. faux. L’effet est assez net pour que le test d’une nouvelle concentration de TF ne soit pas
indispensable.

129  a. 
 b.  c.  d. 
 e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• a. faux. c. faux. Le MPF est formé du complexe cycline B-Cdk1.


• b. vrai. En phase G2, Cdk1 est phosphorylée sur les trois acides aminés cités, ce qui inac-
tive le complexe.
• d. faux. L’entrée en phase S est sous le contrôle du complexe cycline E-Cdk2.
• e. vrai. C’est l’activation de Plk1 (grâce à la maturation chromosomique) qui permet de
déphosphoryler Cdk1 sur deux acides aminés (via l’activation de la phosphatase 25C, ou
Cdc25C). On obtient alors un MPF actif, qui permet l’entrée en phase M.

130  a.  b.   c.  d.   e.
• a. faux. Le Western-blot permet la séparation et la détection spécifique de protéines, le
Southern-blot permet la même chose pour de l’ADN, et le Northern-blot pour de l’ARN.
• c. vrai. Les protéines recouvertes de SDS sont chargées (-) et donc attirées par l’anode.
• d. faux. L’anticorps marqué n’est pas forcement visualisable directement. C’est en particu-
550 Concours blancs • UE 2

lier le cas lors d’un marquage radioactif ou enzymatique.


• e. vrai. L’actine est une protéine exprimée dans toutes les cellules à des taux semblables,
ce qui permet de vérifier le bon dépôt, le bon déroulement de l’ensemble de la manipulation,
et de calibrer les quantifications.

131  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. p21 intervient lors des 1 et 2 points de contrôle du cycle, mais pas lors du 3e point
e e

de contrôle (transition métaphase-anaphase).


• c. faux. Lors du contrôle de l’entrée en phase S, si l’ADN est endommagé la protéine
p53 stimule p21 (en stimulant sa transcription), qui inhibe alors le complexe cycline E-Cdk2
(SPK). Lors du contrôle de l’entrée en mitose, si la réplication n’est pas achevée la protéine
p53 stimule p21, qui inhibe alors le complexe cycline B-Cdk2 (MPF).
• d. vrai. Cdc25C peut en effet être séquestrée dans le cytoplasme par une protéine 14-3-3,
ce processus intervient dans le cadre de la vérification de la maturation des chromosomes,
ce qui inclus la réalisation complète de la réplication. La séquestration de Cdc25C dans le
cytoplasme l’empêche de remplir son rôle activateur du MPF dans le noyau et retarde donc
l’entrée en phase M.
• e. faux. p21 n’intervient pas dans l’hydrolyse de Ras-GTP : c’est la protéine GAP qui rem-
pli ce rôle. (Cette proposition est vicieuse En effet, il existe une protéine ras nommée p21/ras,
et cette question a visiblement pour objectif d’induire chez le candidat une confusion condui-
sant à une erreur de réponse).

132 
 a.   b.  c.  d.   e.
• b. vrai. Les histogrammes de la figure B permettent de vérifier que la TF induit une dimi-
nution de la cycline B et une augmentation de la p21.
• c. faux. L’augmentation de la p21 correspond à la réponse classique de la p21, dont la
synthèse est stimulée par p53 lors de l’activation du 1er point de contrôle (G1/S). En première
approche, l’hypothèse de la réponse c est donc envisageable. Mais la proposition c emploi le
verbe favoriser. Est-ce vraiment le cas ? N’y-a-t-il pas une autre hypothèse possible ? En effet,
p21 intervient aussi lors du 2e point de contrôle (G2/M), en synergie avec le complexe cycline
B-Cdk2. Or on observe ici une diminution de la cycline B ! De même on observe une dimi-
nution de Cdc25C, qui intervient aussi dans le 2eme point de contrôle (G2/M). En définitive
l’hypothèse à favoriser ici est celle d’un blocage du cycle à la transition G2/M.
• d. faux. e. vrai. Ces résultats précisent l’analyse en cytométrie de flux, qui gardait au final
deux possibilités : un blocage en G2/M ou un blocage à la transition metaphase/anaphase.
L’hypothèse d’un blocage en G1/S ne peut pas être totalement éliminée du fait d’un manque
d’informations (taux de cycline E ?), mais selon ces résultats elle n’est pas à favoriser.

133 
 a.   b.  c.  d.   e.
• a. vrai. Pour une intensité de fluorescence de 100 FL1-H, correspondant au pic des cellules
non traitées (comptage de 120), on trouve un comptage de cellules traitées par 40 µg/mL de
TF non nul (autour de 20 à 30). Ceci montre que certaines des cellules traitées ne présentent
pas de réponse (mitochondriale) à TF, même si elles sont minoritaires.
• b. vrai. Plus la concentration de TF est élevée moins il y a de cellules non altérées, ce
qui conduit (visible en particulier sur les histogrammes) à une diminution de la fluorescence
et donc à une diminution du nombre de mitochondries fonctionnelles. Sans traitement la
moyenne est d’environ 170 (MFI), contre une valeur d’environ 75 lors d’un traitement par 80
µg/mL de TF : on observe bien une diminution d’environ 50 %.
• c. et d. faux. e. vrai. On observe bien une altération du fonctionnement mitochondrial
causée par TF, quelle que soit la concentration testée ici.

134  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
UE 2 • Concours blancs 551

• a. faux. La réplication de l’ADN mitochondrial n’est pas synchronisée avec celle de l’ADN
nucléaire.

Corrigés
• b. vrai. La membrane interne de la mitochondrie possède une chaı̂ne de transporteurs
d’électrons la chaı̂ne respiratoire. Le flux d’électrons (exergonique) est couplé avec le pom-
page (endergonique) de protons de la matrice vers l’espace intermembranaire. Ce gradient est
utilisé au niveau de l’ATP synthase pour réaliser la phosphorylation de l’ADP en ATP.
• c. faux. d. vrai. Le cytochrome C est un transporteur d’électrons mobile de la chaı̂ne respi-
ratoire, situé entre le complexe III et le complexe IV. Il s’agit d’une protéine insérée dans la
membrane interne, du côté de l’espace intermembranaire. La réponse c semble erronée, dans
la mesure où le cytochrome C n’est pas intégralement dans l’espace intermembranaire : c’est
une protéine insérée et non une protéine associée à la membrane. Toutefois, selon la manière
dont l’enseignant a présenté le cytochrome C, et surtout en fonction du fait qu’il ait précisé
ou pas sa nature insérée, la proposition c. peut être considérée comme bonne.
• e. vrai. L’apoptosome est constitué d’une molécule d’ATP, du cytochrome c, de Apaf 1 et
de la pro-caspase 9.
135 
 a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. et c. vrai. Bax et Bad sont des protéines proapoptotiques : leur stimulation (par stress
cellulaire, par stimulation par p53, par la voie des granzymes) conduit à l’activation de l’apop-
tosome (ATP+cytochrome C+Apaf 1+pro-caspase 9). On a alors activation de la caspase 9,
qui active à son tout par clivage protéolytique les caspases effectrices (dont la caspase 3).
• a. faux. Ces dernières activent en particulier la CAD (Caspase activated DNAse) qui réalise
la dégradation de l’ADN. L’action des caspases sur l’ADN est donc indirecte.
136  a.   b.   c.  d.   e.
• a. faux. L’exposition à la TF conduit à une augmentation de Bax et des caspases 3 et 9 :
il s’agit de protéines impliquées dans la réalisation de l’apoptose. Au contraire, la teneur en
Bcl-2 diminue. Or cette protéine a une action anti-apoptotique.
• b. et c. vrai. La voie intrinsèque de l’apoptose est donc activée par la TF. Or cette voie
intrinsèque correspond à une altération de la chaine respiratoire mitochondriale : c’est ce qui
était observé avec le Mito Tracker (altération du fonctionnement mitochondrial).
• d. faux. e. vrai. L’augmentation de Bax est un préalable à l’augmentation de la caspase 3 :
ax → apoptosome → caspase 9 → caspase 3.
137  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Le microscope à fond clair ne permet pas d’observation de la fluorescence : il n’est
donc pas adapté ici.
• b. faux. c. vrai. Le marquage fluorescent concerne ici toutes les molécules d’ADN : la
chromatine en interphase comme en mitose, ce qui inclut le nucléole.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• d. vrai. Le traitement induit une entrée en apoptose d’après les questions précédentes, donc
des noyaux fragmentés sont observés.
• e. vrai. L’intensité de fluorescence étant proportionnelle à la quantité d’ADN présent dans
la cellule, il est possible de distinguer les cellules en G1 de celles en G2 (deux fois plus de
fluorescence) et de celles en phase S (fluorescence intermédiaire).
Histologie

138  a.  b.  c.   d.  e.
• d. vrai. Le FITC est un fluorochrome, il est observé en microscopie optique à fluorescence.

139  a.  b.   c.  d.  e.
• c. vrai. Les cellules muqueuses à pôle muqueux fermé se trouvent exclusivement au niveau
552 Concours blancs • UE 2

de l’épithélium gastrique, où elles assurent la protection de l’estomac contre les enzymes hy-
drolytiques.

140  a.   b.   c.  d.  e.
• b. vrai. L’épiderme est un épithélium pavimenteux stratifié kératinisé composé de plusieurs
couches de cellules.
• c. vrai. Il comporte des mélanocytes (couche basale).
• d. faux. Les granulocytes, cellules immunitaires, ne constituent pas la couche granuleuse.
Ce nom provient des grains de kératohyaline et des kératinosomes.
• e. faux. Il se renouvelle à partir de la couche basale (ou couche germinative).

141  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. Les cellules reliées à la membrane basale par des hémidesmosomes sont les cel-
lules basales de l’épithélium respiratoire.
• d. faux. Les cellules ciliées s’observent dans les voies aériennes de conduction : trachée
mais aussi cavité nasopharyngée et bronches.
• e. faux. Chaque cellule possède environ 200 cils à leur pôle apical.

142 
 a.  b.  c.  d. 
 e.
• c. faux. Les acini séreux ont une lumière étroite. Les acini muqueux ont une lumière large.
• d. faux. Chez l’humain, chaque glande comprend 15 à 20 lobes séparés par du tissu adi-
peux.
• e. vrai. C’est un des caractères qui les distinguent des glandes exocrines qui possèdent un
canal excréteur.

143  a.  b. 
  c.  d.  e.
• a. et c. vrai. La glande sous-maxillaire est une glande exocrine pure. Mérocrine se dit d’une
glande dont le produit de sécrétion est expulsé sans altérer la cellule.

144  a.  b.  c.   d.  e.
• d. vrai. Les réactions d’hypersensibilité immédiate (réactions allergiques) sont médiées par
des mastocytes et des granulocytes basophiles.

145  a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux.. L’ostéoı̈de est une matrice extracellulaire organique non minéralisée dont la syn-
thèse est assurée par les ostéoblastes.

146  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. vrai. Chaque ostéoclaste actif se fixe à la matrice sur le lieu de résorption. Le domaine
apical de la membrane plasmique de l’ostéoclaste se différencie en une bordure en brosse
au niveau de laquelle se trouve une pompe à protons qui secrète des ions H+ dissolvant la
phase minérale de la matrice extracellulaire. C’est à ce niveau également que les nombreux
lysosomes de la cellule déversent leur contenu enzymatique (hydrolases acides et notamment
phosphatase acide, cathepsine, collagénases, métalloprotéinases) destiné à digérer les consti-
tuants organiques de la matrice osseuse.
• c. faux. C’est lors de la minéralisation que les ostéoblastes produisent des vésicules matri-
cielles, réservoirs de phosphatases alcalines et d’ions déversés dans le milieu extracellulaire,
et les protéines de la matrice comme le collagène I.

147 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
UE 2 • Concours blancs 553

• b. faux. La fente synaptique est isolée par des pieds astrocytaires de type 2. La gaine de
myéline isole les axones.

Corrigés
• c. faux. Il existe d’autres types de contact synaptique, par exemple, la jonction neuro-
musculaire.
• e. faux. Elles peuvent être inhibitrices.

148  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• b. et c. vrai. La figure représente le système nerveux périphérique en microscopie électro-
nique.
On peut voir les membranes basales, des cellules de Schwann ainsi que les noyaux de ces
cellules.

149  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. Les plexus choroı̈des sont localisés uniquement au niveau des ventricules cérébraux.
• c. faux. Leur rôle est de maintenir la composition protéique et cellulaire du liquide céphalo-
rachidien.
• e. faux. Avec les épendymocytes, ils constituent la névroglie épithéliale.

150 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• b. faux. Dans les cardiomyocytes par exemple ce sont des diades.
• c. vrai. C’est ce qui permet le mouvement de la myosine sur l’actine et donc la contraction.
• d. faux. Elle n’existe que pour les rhabdomyocytes. Pour les cardiomyocytes et les léio-
myocytes, il n’y a pas de synapses chimiques ni de plaques motrices, l’action des neurotrans-
metteurs est paracrine.
• e. faux. Elles existent entre les cardiomyocytes et les entre les cellules musculaires lisses
mais pas entre les cellules musculaires striées squelettiques.

151  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Ils sont entourés d’une membrane de hyaluronan pour empêcher leur fusion.
• b. faux. Les cardiomyocytes présentent une diade par sarcomère.

152  a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. La laminine est une protéine de la lame basale des cellules.
• d. faux. L’alphadystroglycane est une protéine extracellulaire.
Embryologie
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

153  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. Les somites correspondent à des masses de mésoderme dorsal, se formant selon
l’axe antéro-postérieur.
• b. vrai. Chaque somite se différencie en un sclérotome (qui donnera les vertèbres), un der-
matome (qui donnera les cellules du derme) et un myotome (qui donnera en particulier des
cellules musculaires) en fonction des signaux reçus de la chorde, du tube neural et de l’ecto-
derme sus-jacent.

154  a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. Le disque embryonnaire est constitué de deux feuillets primitifs : l’ectoblaste et
l’entoblaste.
• b. vrai.. L’ectoblaste est situé du côté dorsal du disque embryonnaire, de même que la ca-
554 Concours blancs • UE 2

vité amniotique.
• e. vrai.. Le feuillet cellulaire délimitant la cavité amniotique est constitué de l’ectoblaste
et de cellules extra-embryonnaires, en continuité. En nommant amniocytes ces cellules, la
réponse e est alors correcte. On peut noter que le terme d’amniocytes est plutôt utilisé pour
se référer aux cellules présentes au sein même du liquide amniotique, mais cela correspond à
un stade bien plus tardif du développement embryonnaire que celui concerné par ce QCM.

155  a.  b. 
 c.  d.  e.
• c. vrai.. Le cordon ombilical primitif est formé à partir de la vésicule ombilicale (et en
particulier du canal vitellin), et de structures venant la recouvrir (amnios, mésoblaste extra-
embryonnaire) ou situées le long du canal vitellin (allantoı̈de). Le coelome interne ne fait pas
partie de ces structures.

156 
 a.   b.  c.   d.  e.
• a. vrai. L’arbre villositaire correspond à l’ensemble des ramifications du placenta au sein
de la chambre villeuse (ou intervilleuse), qui correspond à l’espace entre a plaque choriale et
la plaque basale.
• c. faux. Il comporte des villosités crampons et des villosités flottant

157 
 a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. La première semaine correspond à la période pré-morphogénique : l’embryon se
segmente, se creuse d’une cavité et débute son implantation. A ce stade il devient didermique.
• c. faux. La cavité amniotique se forme au 8e jour, alors que l’implantation a déjà débuté.
• d. vrai. La 3e semaine est marquée par les mouvements morphogénétiques de la gastrula-
tion : l’embryon devient tridermique, suite à des mouvements se déroulant en particulier au
niveau de la ligne primitive, qui est organisé selon l’axe antéro-postérieur de l’embryon, sur
sa face dorsale ; la symétrie bilatérale est bien présente et définie génétiquement.

158  a.  b. 
  c.  d.  e.
• a. vrai. Les gènes HOX interviennent dans le contrôle de l’identité cellulaire le long de l’axe
antéro-postérieur de l’embryon. Ils sont organisés en quatre complexes chez les Vertébrés,
avec une colinéarité entre leur position sur l’ADN dans chaque complexe et leur patron spa-
tiotemporel d’expression.
• c. vrai. Ainsi la partie antérieure de l’embryon exprime les gènes exprimés en premier. Ce
sont eux les plus sensibles à l’acide rétinoı̈que. Toutefois, les gènes HOX ne s’expriment pas
dans la région crâniale.

159  a.  b.  c. 
  d.   e.
• a. vrai. La première semaine du développement est marquée par la phase de segmenta-
tion : les cellules se divisent, tout d’abords de manière symétrique (il s’agit donc bien d’un
évènement de la première semaine, même si des divisions asymétriques sont aussi présentes
à partir de l’étape de compaction).
• b. faux. Les axes se mettent en place lors de la gastrulation (troisième semaine).
• d. vrai. On obtient, le cinquième jour, un blastocyste qui éclot dans la cavité de l’utérus.
• e. vrai. La cavitation débute au quatrième jour de développement.

160 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. vrai. La lèvre dorsale des amphibiens correspond au centre de Spemann : il s’agit du
centre organisateur, dont la greffe induit un deuxième axe.
• b. vrai. Les structures homologues chez les amniotes en général (le nœud de Hensen) ou les
UE 2 • Concours blancs 555

oiseaux (la zone marginale postérieure, qui induit le nœud) présentent les mêmes propriétés.
• e. faux. Une greffe de notochorde induit une deuxième plaque du plancher du tube neural,

Corrigés
mais pas un axe nerveux complet.

161  a.  b.  c. 
  d.   e.
• b. faux. Le processus notochordal se met en place pendant la troisième semaine du déve-
loppement, tout comme la somitogenèse.

162  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Le blastocyste se forme au stade 32 cellules.
• b. faux. Il comprend deux types cellulaires : les cellules du trophoblaste et les cellules de
la masse cellulaire interne.

Reproduction

163  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. La méiose ne concerne que les cellules de la lignée germinale.
• c. faux. Elle comporte deux divisions successives, sans réplication après la méiose I.
• d. faux. La première division de méiose permet la séparation des chromosomes homo-
logues, ce qui s’accompagne d’un brassage interchromosomique qui fait suite au brassage
intrachromosomique de la prophase de méiose I, et qui permet le passage de la diploı̈die à
l’haploı̈die.

164  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. La réaction acrosomique se déroule lors du contact entre le spermatozoı̈de et la
zone pellucide.
• b. faux. C’est le deuxième globule polaire qui est expulsé suite à la fusion des gamètes et à
la reprise de la deuxième division de méiose.

165  a.   b.  c.  d.  e.
• a. faux. L’acrosine est une protéine de l’acrosome, dont la fonction est de lyser la zone
pellucide, ce qui permet la progression du spermatozoı̈de vers la membrane de l’ovocyte.
• d. faux. L’entrée du spermatozoı̈de dans l’ovocyte induit l’exocytose des granules corticaux
de l’ovocyte (et non l’inverse. . .).

166  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• a. faux. La fécondation se déroule en général dans le tiers externe de la trompe.


• b. faux. L’épithélium tubaire est formé de cellules diverses, dont des cellules ciliées : le
battement rythmique de ces cils ainsi que le péristaltisme de la trompe (qui possède une mus-
culeuse) permettent de créer un courant liquidien qui permet le déplacement de l’ovocyte puis
de l’embryon vers l’utérus.
• e. vrai. Par définition, une grossesse extra utérine localisée dans la trompe est nommée
tubaire. Cela correspond à environ 95 % des grossesses extra utérines.

167  a.  b.  c.  d.   e.
• e. vrai. Le spermatocyte I est une cellule en train de réaliser la première division de méiose :
il donnera deux spermatocytes II à la fin de celle-ci. A ce stade, on est donc en présence d’une
cellule qui est encore diploı̈de. Elle possède 46 chromosomes (qui sont divisés en deux lots
de 23 chromosomes à l’Anaphase I), bichromatidiens.
556 Concours blancs • UE 2

168  a.   b.  c.  d.   e.
• a. faux. L’hormone folliculo-stimulante, ou FSH, est une hormone peptidique formée de
deux chaı̂nes. Elle est synthétisée par l’hypophyse.
• c. faux. Elle agit sur les cellules de la granulosa uniquement.
• e. vrai. Chez la femme : elle y stimule la synthèse d’inhibine, celle de son propre récepteur,
celle du récepteur à LH et celle d’aromatase (qui intervient pour la synthèse des oestrogènes
en coopération avec les cellules de la thèque. Elle stimule aussi la croissance folliculaire.
Chez l’homme, elle stimule en particulier la synthèse d’inhibine par les cellules de Sertoli.

169  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. Le tube séminifère contient les cellules de Sertoli et les cellules de la lignée germi-
nale (mais pas les cellules de Leydig).
• c. faux. La spermiogenèse correspond à la différentiation des spermatides en sperma-
tozoı̈des. Elle se déroule intégralement dans la lumière du tube séminifère, même les sperma-
tozoı̈des obtenus ne sont pas matures et devront continuer leur différentiation dans l’épididyme.
• e. faux. Les cellules de la lignée germinale sont initialement des spermatogonies Ad, qui
donnent les spermatogonies Ap. Ces dernières donnent 2 spermatogonies B qui rentrent en
méiose. Une spermatogonie Ap forme ainsi 8 spermatozoı̈des.

170  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. C’est en fait la dihydrotestostérone (formée à partir de la testostérone) qui est
responsable de la masculinisation. C’est l’emploi du terme  directement  qui fait que cette
proposition est fausse.
• b. faux. Le canal de Mullër disparaı̂t pendant le développement embryonnaire masculin,
alors que le canal de Wolff subsiste.
• e. faux. Les cellules germinales primordiales n’entrent pas en méiose. Cet évènement aura
lieu à partir de la puberté seulement.

171  a.   b.  c.  d.  e.
• a. faux. Le LIF (facteur d’inhibition de la leucémie) est sécrété par l’endomètre utérin, de
même que le CSF1 (facteur de stimulation des colonies).
• e. faux. La progestérone est exprimée par la mère.

172  a.   b.   c.  d.   e.
• a. vrai. La période de fécondabilité s’étend, pour un cycle idéal, du 11e au 15e jour. Elle
dépend de la date d’ovulation, ainsi que des durées de survie des deux gamètes : pour qu’il y
ait fécondation il faut bien entendu que les deux gamètes soient présents et vivants en même
temps dans les voies génitales féminines.
UE 3
Organisation des appareils
et des systèmes :
bases physiques des
méthodes d’exploration

Wilhelm Conrad Röntgen (1845-1923),


physicien allemand. En 1895, il découvre
des rayons électromagnétiques qu’il appelle
rayons X puisque leur nature est alors
inconnue. Cette découverte lui valut le
premier prix Nobel de physique en 1901.
Table de l’UE 3
Énoncés des QCM classés
1. Généralités 559
2. Liquide, gaz et solution 559
3. Les ondes et leur propagation 567

4. Le domaine de l’optique 568


5. Rayonnements 573
Ondes électromagnétiques 573
Radioactivité 575
Interaction matière-rayonnements 579
Détection des rayonnements ionisants et radioprotection 581

6. Imagerie médicale 584


Imagerie dite ionisante 584
Imagerie par ultrasons 585
IRM 586
7. Biophysique cardiaque 588
8. Mécanique des fluides 592

9. Électrophysiologie 599
Potentiel des membranes. 599
ECG/Électrophorèse. 603

10. Régulation du milieu intérieur 604


Échange à travers les membranes. 604
Homéostasie. 605
Thermorégulation. 612

Énoncés des concours blancs 613

Corrigés des QCM classés 641

Corrigés des concours blancs 678

document établi par Michel Métro agrégé de sciences physiques et Arnaud Géa Forma-
teur PACES
UE 3 • Énoncés 559

UE 3 QCM classés (énoncés)

Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).

1. Généralités
1 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
 a. Le Pascal est une unité de pression.
 b. Le décibel est une unité de pression.

UE3
 c. Le Pascal.seconde est une unité de pression.
 d. L’équation aux dimensions de la pression est [P] = M L−1 T −1 .
 e. L’équation aux dimensions de la pression est [P] = M L−1 T −2 .
D’après concours Nantes

2 Parmi les propositions suivantes, indiquez laquelle (ou lesquelles) corresponde(nt)


à une grandeur physique :
 a. Une grandeur physique correspond à toute propriété physique mesurable.
 b. Une grandeur dont on sait définir l’égalité.
 c. Une grandeur dont on sait définir la somme.
 d. Une grandeur dont on sait définir le rapport.
 e. Une grandeur dont on sait définir le produit.
D’après concours Rouen

3 Parmi les propositions suivantes, indiquez laquelle (ou lesquelles) est (sont) une
fonction du temps :
 a. accélération.  b. moment d’inertie.  c. puissance.
 d. masse volumique.  e. pression.
D’après concours Rouen

4 L’équation aux dimensions d’une puissance est :


 a. L2 MT2 .  b. LMT3 .  c. L−2 MT−2 .  d. L2 MT−3 .  e. L−2 MT3 .
D’après concours Rouen

2. Liquide, gaz et solution


5 On cherche à préparer une solution de 80 g de glucose dissous dans 1 L d’eau. Quelle est
la fraction molaire du glucose ?
On donne : Mglucose = 180 g. mol−1 et Meau = 18 g. mol−1 .
D’après concours Dijon
560 Énoncés • UE 3

6 Un gaz parfait contenu dans un récipient de volume V a une pression partielle de


0, 5 atm.
 a. Le récipient contient forcément un mélange de plusieurs gaz.
 b. La pression à l’intérieur du récipient est forcément inférieure à celle du milieu
extérieur.
 c. L’état décrit peut avoir été obtenu en refroidissant le gaz isolé, initialement à
pression normale, en passant de 60 ◦ C à 30 ◦ C à volume constant.
 d. L’état décrit peut avoir été obtenu en doublant le volume initial du récipient
contenant le gaz isolé et dont la pression était normale.
 e. La température à l’intérieur du récipient est forcément inférieure à celle du
milieu extérieur.
D’après concours Lille

7 À 4000 m d’altitude, la pression atmosphérique est de 462 mmHg. Quelle est la pression
partielle en O2 ?
D’après concours Dijon

8 On prépare une solution de 36 kg de glucose dans un volume de 6 L. Quelle est sa


concentration pondérale ?
D’après concours Dijon

9 À propos des gaz réels :


 a. Les molécules de ces gaz sont assimilables à des points.
 b. Le covolume de ces gaz est non nul.
 c. Ils sont soumis à l’agitation thermique.
 d. Ils se rapprochent des gaz parfaits s’ils sont proches de leur point de liqué-
faction.
 e. Ils développent une pression interne.
D’après concours Toulouse

10 À propos des états de la matière :


 a. Dans l’état gazeux, l’énergie cinétique moyenne est très supérieure à l’énergie
de liaison.
 b. Dans un liquide, l’énergie de liaison entre les molécules est très supérieure à
l’énergie cinétique moyenne des molécules.
 c. Dans un liquide, l’énergie de liaison entre les molécules est du même ordre de
grandeur que l’énergie cinétique moyenne des molécules.
 d. L’énergie cinétique d’agitation moléculaire d’un solide ne se traduit que par des
rotations et des vibrations autour d’une position d’équilibre fixe.
 e. Dans l’état gazeux, la tendance à la dispersion l’emporte.
D’après concours Limoges
UE 3 • Énoncés 561

11 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


 a. Les gaz sont compressibles et expansibles.
 b. Un fluide réel s’écoule avec un dégagement de chaleur.
 c. Quand un fluide réel est immobile, alors il est aussi considéré comme un fluide
parfait.
 d. Le débit d’un liquide dans une canalisation a pour dimension : L2 T −1 .
 e. Aucune des réponses n’est exacte.
D’après concours Nantes

12 Calculez l’abaissement de la température de congélation d’une solution aqueuse de


NaCl à 1, 4 osmol.L−1 .
On donne la constante cryoscopique de l’eau Kceau = −1, 86◦ C.mol−1 .

UE3
D’après concours Nantes

Questions n◦ 13 et 14 : On considère une solution aqueuse de chlorure de potassium


(KCl ; M = 74, 5 g.mol−1 ) renfermant 5 g de KCl pour 100 g de solution.
D’après concours Clermont-Ferrand 1

13 Déterminez le titre pondéral de la solution.


14 Déterminez la fraction molaire de la solution.
15 Pour un composant donné d’une solution non idéale, si on désigne par :
µ : son potentiel chimique en solution,
µ0 : son potentiel chimique pur,
a : son activité et T la température absolue, il vient :
 a. µ = µ0 − RT. ln(1 − a)  b. µ = µ0 − RT (1 − a)
 c. µ = µ0 + RT. ln a  d. µ = µ0 + RT a
 e. Autre réponse.
D’après concours Clermont-Ferrand 1

Questions n◦ 16 à 20 : On pèse 55 g de chlorure de calcium (CaCl2 ; M = 110 g.mol−1 ),


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

électrolyte fort en solution aqueuse, que l’on place dans un ballon jaugé et on complète à
250 mL avec de l’eau distillée.
D’après concours Clermont-Ferrand 1

16 Déterminez la concentration pondérale de la solution.

17 Déterminez la molarité de la solution.

18 Déterminez l’ionarité totale de la solution.

19 Déterminez l’ionarité en ions chlorure.


562 Énoncés • UE 3

20 Sachant que la masse volumique de la solution est égale à 1, 048 g.cm−3 , déterminez la
fraction molaire du CaCl2 .

21 Une solution aqueuse de NaCl ( M = 58, 5 g.mol−1 ) de masse volumique égale à 1, 033
g.cm−3 , a un abaissement cryoscopique égal à |∆θ| = 3◦ C.
Sachant que la constante cryoscopique de l’eau : K = 1, 86◦ C.kg de solvant.osmol−1 , déterminez
la molarité de la solution.
D’après concours Clermont-Ferrand 1

22 Physiologiquement, chez l’homme, le plasma a un abaissement cryoscopique de 0, 56◦ C.


La constante cryoscopique de l’eau vaut K = 1, 86◦ C.kg de solvant.osmol−1 .
Déterminez l’osmolarité du plasma.
D’après concours Clermont-Ferrand 1

23 Une solution aqueuse renferme 83 g.L−1 d’iodure de potassium KI (M = 166 mol−1 ).


Que vaut la pression osmotique qu’elle exerce à 0◦ C, opposée à son solvant ?
D’après concours Clermont-Ferrand 1

24 Soit le diagramme de phases d’un corps pur P = f (T ) indiquant les coordonnées du
point triple Ptriple , T triple :

Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. À toute température T telle que T < T triple le corps pur peut se liquéfier par
compression.
 b. À toute pression telle que P < Ptriple le corps pur peut se sublimer par
chauffage.
 c. Tout point du diagrammes de phases de coordonnées P et T telles que
T < T triple et P > Ptriple appartient au domaine de la phase solide.
 d. Dans une solution idéale, la présence de soluté ne modifie pas les forces inter-
moléculaires existant dans le solvant pur.
 e. À 310 K, sous une pression de 1, 013 × 105 Pa, une mole de gaz parfait occupe
un volume de 22, 4 dm3 .
D’après concours Bordeaux, Mr C.Jarry

25 On considère une solution biologique (solvant = eau). On cherche à définir la concen-


tration d’un soluté donné S dans cette solution. Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :
UE 3 • Énoncés 563

 a. La concentration molale de S est égale au nombre de moles de S par unité de


volume de la solution.
 b. La concentration pondérale de S peut s’exprimer en grammes par litre de solu-
tion (g/L).
 c. Si on dissout totalement 1 mol de S dans 1 litre d’eau, et si S est du chlorure de
potassium, l’osmolarité de la solution obtenue sera 2 Osmol/L.
 d. La concentration molale de S est égale au nombre d’unités cinétiques issues de
la dissolution de S divisé par la masse du solvant.
 e. Si S est l’urée, sa concentration s’exprime toujours en mEq/L (milliéquivalents
par litre).
D’après concours Paris 7 Diderot

UE3
26 Concernant l’eau à l’état liquide :
 a. La constante diélectrique de l’eau est élevée.
 b. L’eau liquide est dans un état condensé.
 c. L’eau liquide est dans un état non ordonné.
 d. L’eau liquide est très peu compressible.
 e. Les molécules n’ont pas d’interaction les unes avec les autres.
D’après concours Paris 11

27 Une bouteille de 8, 00 L contient 61, 0 mol d’hélium pur à la température de 20, 0◦ C.


On donne R = 8, 31 J.mol−1 .K−1 .
Déterminez une valeur approchée de la pression du gaz, considéré comme un gaz parfait.
D’après concours Paris 11
28 Concernant l’état gazeux :
 a. Les conditions de l’approximation des gaz parfaits comprennent une basse pres-
sion et une basse température.
 b. Les conditions de l’approximation des gaz parfaits comprennent une masse mo-
laire du gaz faible et des molécules très peu polaires.
 c. Dans l’équation de Van der Waals des gaz réels, un covolume élevé va aug-
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

menter la pression par rapport à la pression qui serait observée si le gaz était
parfait.
 d. Selon la théorie cinétique, les molécules d’un gaz à une température donnée ont
toutes la même quantité de mouvement.
 e. Selon la théorie cinétique, les molécules d’un gaz à une température donnée ont
toutes la même énergie cinétique.
D’après concours Paris 11

29 On injecte à un patient 6 mg d’albumine marquée par voie intraveineuse. La concentra-


tion de cette albumine marquée est ensuite mesurée, dans des conditions d’équilibre (concen-
tration sanguine homogène et stable), à 1, 5 mg par litre de sang. L’hématocrite du patient est
de 50 %.
564 Énoncés • UE 3

 a. Le volume plasmatique total est de 4 litres.


 b. Le volume total des hématies est de 4 litres.
 c. Le volume plasmatique total est de 2 litres.
 d. Le volume total des hématies est de 8 litres.
 e. Le volume sanguin total est de 4 litres.
D’après concours Nancy

30 Dans la loi de Nernst, la valeur absolue de la différence de potentiel transmembra-


naire :
 a. Diminue quand la température augmente.
 b. Augmente quand la température augmente.
 c. Est proportionnelle à la valence de l’ion.
 d. Est inversement proportionnelle à la valence de l’ion.
 e. Est nulle lorsque les concentrations en ions diffusibles sont égales de part et
d’autre de la membrane.
D’après concours Nancy

31 Les propriétés  colligatives  dépendent :


 a. De la masse molaire du solvant.
 b. De la variation du potentiel chimique du solvant en présence du soluté.
 c. Des interactions des molécules du soluté avec celles du solvant.
 d. Du nombre de moles de particules de soluté par unité de volume et non pas de
la nature des particules.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

32 Une solution d’un volume de 0, 5 litre contient 2 moles d’un sel AB2 dont seulement
60 % sont totalement dissociées sous la forme A++ + 2 B− .
Déterminez l’osmolarité de cette solution.
D’après concours Nancy
33 Concernant la mobilité ionique, elle augmente avec :
 a. L’intensité du champ électrique appliqué.
 b. La taille de la particule.
 c. La viscosité du milieu.
 d. La température du milieu.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

34 Concernant l’osmolarité :
 a. L’osmolarité interstitielle est très proche de l’osmolarité intra-cellulaire.
UE 3 • Énoncés 565

 b. L’équilibre d’osmolarité entre les différents secteurs de l’organisme se fait es-


sentiellement par transfert de sodium et de potassium.
 c. L’osmolarité mesurée est normalement un peu supérieure à l’osmolarité cal-
culée au niveau du plasma.
 d. Une intoxication sévère à l’éthylène glycol (sustance osmotiquement active)
augmente l’écart osmotique.
 e. L’écart osmotique normal est dû à la présence de glucose et d’urée dans le sang.
D’après concours Angers

35 On dispose d’un certain volume d’eau froide. Parmi les actions proposées, laquelle
doit entraı̂ner une augmentation de la tension superficielle du liquide ?
 a. Chauffage de l’eau.

UE3
 b. Ajout de NaCl.
 c. Ajout d’éthanol.
 d. Ajout d’un agent tensio-actif.
 e. Une autre action que celles proposées, aucune d’entre elles n’entraı̂nant une
augmentation de la tension superficielle de l’eau.
D’après concours Lille

36 On trouve qu’une solution de glucose de concentration 1, 00 M génère une pression


osmotique de 22, 5 atm à 0◦ C. On mélange deux solutions de même concentration 1, 00 M :
Na2 CO3 et NaCl, à la même température.
La pression osmotique générée est égale à :
 a. 112 atm.
 b. 45 atm.
 c. 90 osmoles.
 d. 22, 5 atm.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

37 Concernant les propriétés de l’eau pure :


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. Après la fusion, l’eau se dilate lorsque la température augmente pour avoir une
densité minimale à 4◦ C.
 b. Un litre d’eau correspond à 1 kilogramme à 4◦ C sous une pression de 1 at-
mosphère.
 c. Les molécules d’eau se lient entre elles par des liaisons covalentes de très faible
durée de vie.
 d. Le vecteur moment dipolaire d’une molécule d’eau est dirigé vers l’atome
d’oxygène.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Angers
566 Énoncés • UE 3

38 Une solution contient par litre de solution :


30 g d’urée, 5, 85 g de NaCl, 33, 3 g de CaCl2 .
On donne la masse moléculaire de l’urée = 60, la masse atomique du Na = 23,
du Cl = 35, 5 et du Ca = 40.
On supposera que le NaCl et le CaCl2 sont complètement dissociés.
 a. La concentration molaire de l’urée est 0, 5 mol/L.
 b. La concentration équivalente du Na+ est 0, 2 Eq/L.
 c. La concentration équivalente du Cl− est 0, 4 Eq/L.
 d. La concentration osmolaire de la solution est 1, 6 osm/L.
 e. La concentration osmolaire de la solution est 0, 90 osm/L.
D’après concours Limoges

39 On considère une solution contenant 50 g.L−1 de glucose et 4 g.L−1 de NaCl. Quelle


est son osmolarité (en mosmol.L−1 ) ?
On donne : masse molaire du glucose = 180, du Na = 23, du Cl = 35, 5.
D’après concours limoges

40 Soit un mélange gazeux O2 , N2 , H2 , CO2 , de pression totale 1 atm, renfermant autant


de moles de H2 que de O2 . La fraction molaire de O2 est égale à 0, 25, la pression partielle de
N2 est égale à 0, 25 atm.
Dans ce mélange :
 a. La pression partielle de H2 est égale à 0, 25 atm.
 b. La fraction molaire de CO2 est égale à 0, 25.
 c. La fraction molaire de N2 est égale à 0, 25.
 d. Il y autant de moles de N2 que de CO2 .
 e. La pression partielle de CO2 est égale à 0, 25 atm.
D’après concours Toulouse

41 À un litre de glucosé 5% (Mglucose = 180 g/mol), on mélange 6 g d’urée


(M urée = 60 g/mol).
Exprimez en osm/kg d’eau, l’osmolalité de la solution finale :
D’après concours Nice Sophia Antipolis
42 Cochez la (ou les) solution(s) dite(s) isotonique(s) au plasma :
 a. NaCI 9  (9 g/L)
 b. NaCI 9 % (90 g/L)
 c. Glucosé 5  (5 g/L)
 d. Glucosé 5 % (50 g/L)
 e. Glucosé 50 % (500 g/L)
UE 3 • Énoncés 567

3. Les ondes et leur propagation


43 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
 a. Les fronts d’onde d’une onde plane sont des plans parallèles.
 b. Les fronts d’onde d’une onde plane sont perpendiculaires au vecteur d’onde.
 c. Les ondes émises par une étoile sont planes quand elles arrivent au voisinage
de la Terre.
 d. Une onde plane peut être émise par une source ponctuelle.
 e. Une onde sphérique peut être émise par une source ponctuelle.
D’après concours Angers

UE3
44 Les vagues à la surface de la mer se propagent avec une célérité égale à 1, 56 fois
leur période. Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
 a. Une vague de période 10 secondes se propagera à environ 56 km/h.
 b. Une vague de période 10 secondes aura une longueur d’onde de 156 m.
 c. S’il y a 6 vagues par minute, la fréquence vaut 0, 1 Hz.
 d. Une vague de fréquence 0, 5 Hz se déplacera avec une célérité d’environ 3 m/s.
 e. Une vague de fréquence 0, 333 Hz aura une longueur d’onde d’environ 7 m.
D’après concours Angers

45 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


 a. En présence d’une source sonore vibratoire, les particules du milieu se
déplacent autour de leur position d’équilibre.
 b. Un son est une vibration d’un milieu matériel qui se transmet de proche en
proche.
 c. Un son se transmet dans le vide.
 d. Comme la lumière, lors du passage d’un milieu 1 à un milieu 2, l’onde sonore
est soumise aux phénomènes de réflexion et de réfraction.
 e. La gamme de fréquences audibles se situe entre 20 Hz et 20 MHz.
D’après concours Nantes

46 On enregistre la voix d’une personne par un microphone dont la bande passante est
comprise entre 100 et 5000 Hz. La fréquence fondamentale de la voix du sujet est égale à 500
Hz. Le signal électrique produit par le microphone est amplifié par un amplificateur de gain
en tension de 43 dB, puis numérisé par un convertisseur analogique-numérique.
On rappelle que la vitesse de propagation des vibrations acoustiques dans l’air est de l’ordre
de 330 m.s−1 et que l’impédance acoustique de l’air est de 430 kg.m−2 s−1 .
Parmi les propositions suivantes, laquelle est fausse ?
 a. Le microphone utilisé permet d’enregistrer la fréquence fondamentale et jus-
qu’à 9 ou 10 harmoniques.
 b. À la fréquence égale à 10 fois la fondamentale, l’utilisation de ce microphone
entraı̂nera une perte de la puissance acoustique d’un facteur deux.
568 Énoncés • UE 3

 c. Un convertisseur analogique-numérique de fréquence d’échantillonnage égale


à 12 kHz peut être utilisé.
 d. Si la tension d’entrée dans l’amplificateur est de 0, 5 mV, la tension de sortie
sera de l’ordre de 10 V.
 e. À la fréquence d’échantillonnage de 12 kHz, la mémoire informatique
nécessaire ne dépendra que de la durée de l’enregistrement.
D’après concours Lille

47 Acoustique
On considère les caractéristiques énergétiques des ondes acoustiques pour un ensemble d’au-
diteurs de référence et pour un son pur de 1000 Hz.
 a. L’intensité acoustique de référence pour le calcul des niveaux d’intensité acous-
tiques (B ou dB) est égale à 10−12 W.m−2 .
 b. Le niveau d’intensité acoustique égal à 0 dB correspond à une intensité acous-
tique nulle.
 c. Un niveau d’intensité acoustique de 20 dB correspond à une intensité acous-
tique égale à 100 fois l’intensité acoustique de référence.
 d. L’intensité acoustique correspondant au seuil douloureux est égale à 12 fois
l’intensité de référence.
 e. Deux sources sonores identiques et juxtaposées émettant chacune un niveau
sonore de 50 dB produisent ensemble un niveau sonore de 100 dB.
D’après concours Paris 12

48 Acoustique
 a. Dans un son complexe périodique, les fréquences des harmoniques sont des
multiples entiers de la fréquence fondamentale.
 b. Un son grave correspond à une haute fréquence.
 c. Le domaine audible correspond à une gamme de fréquences inférieures à 20
Hz.
 d. Un son pur de 40 Hz est un ultrason.
 e. Un son pur de fréquence f se propage avec la même célérité dans l’air et dans
l’eau.
D’après concours Paris 12

4. Le domaine de l’optique
49 L’indice de réfraction de l’eau étant n = 1, 33, des ondes de longueur d’onde λ = 150
nm se propagent dans ce milieu.
 a. La vitesse de propagation de l’onde est v = 3, 99 m.s−1 .
 b. La vitesse de propagation de l’onde est v = 2, 26 m.s−1 .
 c. Sa fréquence est f = 2 × 1015 Hz.
 d. Sa fréquence est f = 2 × 109 Hz.
 e. Sa fréquence est f = 1, 4 × 1016 Hz.
D’après concours Nice
UE 3 • Énoncés 569

50 On considère un rayon lumineux dans l’air (indice optique nair = 1) arrivant sur une
surface séparant l’air d’un milieu en verre d’indice optique nverre = 1, 5).
À partir de quel angle incident a-t-on le phénomène de réflexion totale ?
 a. 30◦ .  b. 33, 7◦ .  c. 41, 8◦ .  d. 48◦ .
 e. Il n’y aura jamais réflexion totale.
D’après concours Paris 13

51 L’intervalle de longueurs d’onde du domaine visible va de 400 nm à 800 nm. Quel est
l’intervalle en fréquences du domaine visible sachant que la vitesse de la lumière c vaut
c = 3 × 108 m.s−1 ?
 a. Entre 0, 375 × 106 GHz et 0, 75 × 106 GHz.
 b. Entre 0, 12 Hz et 0, 24 Hz.

UE3
 c. Entre 0, 133 × 10−15 Hz et 0, 267 × 10−15 Hz.
 d. Entre 4 × 105 MHz et 8 × 105 MHz.
 e. Impossible de calculer avec les renseignements donnés.
D’après concours Paris 13

Les QCM n◦ 52 à 54 sont liés.


D’après concours Limoges

52 Soit un dioptre sphérique de sommet S composé successivement d’eau (indice


n1 = 1, 33) puis d’air (n2 = 1) dans le sens conventionnel de la lumière. Le foyer image
F’ est situé 2 cm après le sommet.

 a. S F = 2, 7 cm.  b. S F = −2, 7 cm.  c. S C = 2, 0 cm.


 d. S C = −6, 67 mm.  e. S C = 6, 67 mm.
53 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
 a. Le dioptre est concave.
 b. Le dioptre est convexe.
 c. Le dioptre est convergent.
 d. Le dioptre est divergent.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 e. La vergence vaut 50 δ.

54 Un objet est disposé afin que son image à travers le dioptre soit située 1 cm après le
sommet.
 a. L’objet est situé 2 cm avant le sommet.
 b. L’objet est placé 2 cm après le sommet.
 c. l’objet est placé 2, 66 cm après le sommet.
 d. L’objet est virtuel.
 e. L’image est virtuelle.
570 Énoncés • UE 3

55 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. Dans le cas d’un système dioptrique, un objet situé à gauche du système est
réel.
 b. Dans le cas d’un système dioptrique, une image située à gauche du système est
réelle.
 c. Dans le cas d’un système catadioptrique, une image située à gauche du système
est réelle.
 d. Un dioptre convexe possède forcément un rayon de courbure positif.
 e. Un dioptre convexe possède forcément une vergence positive.
D’après concours Limoges

56 Une grenouille (supposée ponctuelle) se cache à 8, 8 cm sous le centre d’un nénuphar


4
posé sur l’eau (indice= ).
3
Quel est le rayon minimal (en cm) du nénuphar supposé circulaire pour que la grenouille soit
invisible pour un héron situé dans l’air ?
D’après concours Lille

57 On cherche à agrandir d’un facteur 20 les lettres d’un texte grâce à une loupe. À quelle
distance doit-on tenir une loupe de puissance 30 dioptries pour obtenir ce résultat ?
D’après concours Dijon

58 Un objet est placé en avant du plan focal objet d’une lentille mince :
 a. L’objet est réel.
 b. L’objet est virtuel.
 c. L’image est réelle et droite.
 d. L’image est réelle et inversée.
 e. L’image est virtuelle et droite.
D’après concours Nantes

59 Avec une lentille mince divergente :


 a. Un rayon passant par le centre de la lentille n’est pas dévié.
 b. On peut corriger des défauts de myopie de l’œil.
 c. On peut corriger une presbytie liée à l’âge.
 d. La distance focale objet est égale à la somme des proximités.
 e. La vergence est égale à l’inverse de la distance focale objet.
D’après concours Nantes

60 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


 a. Un œil myope a une puissance supérieure à un œil normal.
 b. Un sujet amétrope présente une discordance entre la puissance de l’œil et la
position de la rétine.
UE 3 • Énoncés 571

 c. L’hypermétropie peut être due à une augmentation de la vergence de l’œil.


 d. Une personne atteint de myopie doit accommoder pour visualiser des objets
éloignés.
 e. Un œil est myope si l’image d’un point à l’infini se forme en arrière de l’œil.
D’après concours Angers

61 Concernant un œil emmétrope :


 a. Il est à symétrie sphérique.
 b. Son punctum proximum se trouve à une distance finie d’environ 50 cm en avant.
 c. L’ensemble des différents milieux qui constituent l’oeil est assimilable à une
lentille divergente.
 d. Le cristallin est une lentille à bords minces.

UE3
 e. L’œil emmétrope a une limite de séparation moyenne de l’ordre de 3 × 10−4 rad.
D’après concours Nice

62 Concernant un œil presbyte :


 a. La presbytie nécessite de porter des lunettes de lecture.
 b. La presbytie est une augmentation de la faculté d’accommodation.
 c. Ce défaut est corrigé par une lentille divergente.
 d. Le P.P s’éloigne progressivement de l’œil.
 e. Aucune réponse juste.
D’après concours Toulouse

63 Concernant un œil myope :


 a. Pour un œil myope le globe est trop long, le PR est réel et situé en avant de
l’œil.
 b. Pour corriger la myopie il faut augmenter la vergence de l’œil.
 c. Pour corriger la myopie on utilise une lentille divergente.
 d. Un œil myope d’une personne de 35 ans a un P.P situé à 10 cm. Son amplitude
d’accommodation est A ≈ 6, 5 δ. La vergence de la lentille correctrice est Vc =
−3, 5 δ.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 e. Toutes les réponses sont fausses.


D’après concours Lyon

64 Concernant un œil astigmate :


 a. La symétrie de révolution de l’œil n’existe plus.
 b. L’image d’un point A est un point A’, A et A’ sont conjugués.
 c. Une déformation de la cornée rend l’œil anisotrope.
 d. On corrige ce défaut par des lentilles astigmatiques.
 e. Toutes les réponses sont justes.
D’après concours Lyon
572 Énoncés • UE 3

65 Un sujet âgé de 60 ans est atteint d’une hypermétropie de 5 dioptries (les 2 yeux sont
identiques). Son amplitude maximale d’accommodation est de 3 dioptries. En l’absence de
toute correction :
 a. Son Punctum Remotum est virtuel.
 b. Son Punctum Remotum est situé à 80 cm devant les yeux.
 c. Son Punctum Proximum est virtuel.
 d. Il a une vision nette de loin (à 20 mètres).
 e. Il peut lire sans difficulté à 30 cm.
D’après concours Paris 12

66 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. Dans la diffusion de Rayleigh, la longueur d’onde diffusée est toujours plus
faible que la longueur d’onde incidente.
 b. Par polarisation, on peut changer la longueur d’onde d’un faisceau lumineux.
 c. Les substances optiquement actives sont capables de polariser la lumière
naturelle.
 d. Le principe des couches anti-reflet est basé sur les interférences destructives.
 e. Le monochromateur à réseau permet d’obtenir, à partir d’une source monochro-
matique, une lumière polychromatique.
D’après concours Lille

67 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. En accolant une lentille convergente de focale image +10 cm et une lentille
divergente de focale image −20 cm, on obtient un système divergent.
 b. Le foyer objet d’une lentille convergente est toujours réel.
 c. Pour un dioptre plan, on observe toujours, pour un rayon incident dans le milieu
objet réel, un rayon réfracté dans le milieu image réel.
 d. Le foyer image d’un dioptre plan est toujours réel.
 e. Pour qu’une personne puisse se voir entièrement dans un miroir plan, il faut que
ce miroir soit au minimum de la même grandeur que la personne.
D’après concours Lille

68 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. Dans un microscope électronique, l’oculaire correspond à une lentille
convergente.
 b. La puissance d’un microscope peut s’exprimer en m−1 .
 c. Pour un microscope optique, la résolution est limité par le phénomène de
diffraction.
 d. Dans un microscope électronique, ce sont les électrons qui jouent le rôle de
lentilles.
 e. Pour obtenir avec une loupe une image virtuelle droite et agrandie d’un objet
réel, il faut que cet objet soit situé entre la lentille et son foyer image.
D’après concours Lille
UE 3 • Énoncés 573

69 Soit une onde lumineuse de longueur d’onde λ et d’intensité lumineuse I0 , arrivant


sur une ouverture de dimension a. Un écran est placé à une distance D de l’ouverture de
dimension a.
Concernant la diffraction :
 a. L’intensité des franges de diffraction décroı̂t lorsqu’on s’éloigne du centre de
l’écran.
 b. L’intensité des franges de diffraction reste constante lorsqu’on s’éloigne du
centre de l’écran.
 c. La distance entre 2 franges claires est λD/a.
 d. La distance entre 2 franges claires est D/λa.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

UE3
5. Rayonnements
Ondes électromagnétiques

70 Concernant les rayonnements utilisés en médecine :


 a. Les photons γ sont directement ionisants.
 b. Les photons γ peuvent traverser les tissus biologiques sans faire d’interaction.
 c. Un faisceau de photons γ n’est pas atténué par les tissus durs comme les calci-
fications et les os.
 d. Un faisceau de photons X est atténué par les tissus durs comme les calcifications
et l’os.
 e. Les électrons sont directement ionisants.
D’après concours Angers

71 Les rayons X :
 a. Excitent la luminescence de certains corps.
 b. Ne sont pas absorbés par la matière.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 c. Sont des ondes électromagnétiques de courtes longueurs d’onde.


 d. Ne sont pas ionisants.
 e. Ne sont pas déviés par un champ magnétique.
D’après concours Lille

72 À l’issue d’une annihilation de paire, on observe deux photons de fréquence 2, 42×1020


Hz se déplaçant dans des directions opposées.
Sachant que l’électron et le positon avaient la même énergie, quelle est la valeur de l’énergie
(en MeV) de l’électron ?
On rappelle que h = 6, 626 × 10−34 est la constante de Planck.
574 Énoncés • UE 3

 a. 0, 2  b. 0, 5  c. 1  d. 1, 5  e. 2, 1
D’après concours Lille

73 Soit une onde électromagnétique de longueur d’onde 300 cm.


λ
On rappelle : c = ; k = 1, 38 × 10−23 J.K−1 ; h = 6, 6 × 10−34 J.s ;
T
Na = 6 × 1023 ; e = 1, 6 × 10−19 C ; c = 300 000 km.s−1 .
 a. Sa fréquence est de dix millions de hertz.
 b. Sa fréquence est 300 Hz.
 c. Son énergie est 3 × 10−3 eV.
 d. Sa température équivalente est 4 × 10−2 ◦ K.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

74 Quelle est la fréquence d’une onde électromagnétique de longueur d’onde dans le


vide de 1 cm ?
On donne la constante de Planck : h = 6, 62 × 10−34 J.s.
D’après concours Nantes

75 Vous écoutez prun’92FM sur 92 MHz. Quelle serait la période du rayonnement


de cette radio si elle émettait dans le vide ?
On donne la constante de Planck : h = 6, 62 × 10−34 J.s.
D’après concours Nantes

76 Concernant l’effet Laser :


 a. Il correspond à l’émission stimulée de photons à partir d’atomes stables.
 b. Il repose sur le principe d’inversion de population.
 c. Le faisceau produit est convergent.
 d. Le faisceau produit est monochromatique.
 e. Toutes les propositions précédentes sont inexactes.
D’après concours Rennes

77 Application des lasers :


 a. Un rayonnement laser est obtenu par émission stimulée d’électrons.
 b. Lors de l’émission spontanée, les photons sont émis dans des directions
aléatoires.
 c. La longueur d’onde d’émission d’un laser dépend des propriétés de la cavité
résonnante et du milieu amplificateur.
 d. Dans les lasers à 4 niveaux, lors de la transition non radiative, le photon émis
possède une énergie E = hν.
 e. Aucune des propositions ci-dessus.
D’après concours Bordeaux, Mr J.C. Delaunay
UE 3 • Énoncés 575

78 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. Une onde électromagnétique d’énergie supérieure à 13, 6 eV est un rayonne-
ment ionisant.
 b. L’énergie d’un photon est proportionnelle à sa fréquence.
 c. Le spectre de rayonnement d’une onde électromagnétique est toujours continu.
 d. Les rayons X et les rayons γ ne diffèrent que par leur énergie respective.
 e. Aucune des propositions ci-dessus.
D’après concours Bordeaux, Mr T. Richard

79 Dans une onde électromagnétique :



− →−
 a. Le champ électrique E et le champ magnétique B sont en quadrature de phase.

UE3

− → −
 b. E et B sont en opposition de phase.

− → −
 c. E et B sont en phase.

− →−
 d. E est parallèle à B.

− →

 e. E est perpendiculaire à B.
D’après concours Lyon, Dr. Bonmartin

Radioactivité

Questions n◦ 80 et 81 : Soit une source radioactive d’activité 400 Bq ayant une constante de
décroissance radioactive λ = 1, 260 47 × 10−4 ans−1 .
D’après concours Strasbourg

80 Quel est le temps nécessaire (arrondi à l’année) au bout duquel l’activité sera
réduite à 100 Bq ?

81 Quel est le temps nécessaire pour avoir une activité réduite à 300 Bq ?

82 Deux sources radioactives A et B ont pour périodes physiques respectives T A = 4 jours


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

et T B = 16 jours.
Comparez les activités AA et AB des sources au 16e jour sachant qu’à l’instant initial elles
avaient la même activité.
A A 1 A 1 A
 a. A = 8  b. A =  c. A =  d. A = 4
AB AB 2 AB 8 AB
 e. Autre réponse.
D’après concours Nantes

83 On considère la partie terminale de la filiation radioactive du 226 88 Ra (Radium 226) :


A
X Pb → 210 83 Bi → 210 Y Po → 206 X Pb.
Ce dernier élément est stable.
Quel est le type de transformation radioactive du Polonium 210 (210 Y Po) ?
576 Énoncés • UE 3

 a. Radioactivité alpha (α).


 b. Radioactivité béta moins (β− ).
 c. Radioactivité béta plus (β+ ).
 d. Radioactivité gamma pure (γ).
 e. Aucun de ces types de radioactivité.
D’après concours Lille

84 Concernant les réactions nucléaires conduisant à la transformation d’un noyau X


en noyau Y :
 a. Dans la réaction (n, γ), Y est enrichi en neutrons par rapport à X.
 b. Dans la réaction (p, n), le numéro atomique de Y est égal à celui de X.
 c. Dans la réaction (p, n), Y est un isobare de X.
 d. Dans la réaction (γ, n), Y est un isotope de X.
 e. Dans la réaction (n, γ), un photon γ est émis.
D’après concours Nantes

85 Après administration chez l’homme de 400 MBq d’un agent marqué à l’iode 131, la
répartition de cet agent se fait de la façon suivante : 85 % au niveau du foie et 15 % au niveau
des poumons. La période biologique est respectivement de 13 j et 8 j.
Quelle est la période effective de cet agent au niveau du foie ? (période physique de l’iode
131 : 8 j)
D’après concours Lille

86 La capture électronique :
 a. Peut entrer en compétition avec la radioactivité β+ .
 b. Entraı̂ne l’expulsion d’un neutrino.
 c. N’est jamais associée à une émission γ.
 d. Est associée à des émissions provenant du réarrangement du cortège
électronique.
 e. N’est pas une réaction isobarique.
D’après concours Nantes

87 La réaction d’annihilation :
 a. Se produit lors d’une interaction entre un électron positif et le noyau d’un
atome.
 b. Aboutit à la production de deux électrons émis à 90 ◦ l’un de l’autre.
 c. Aboutit à la production de deux photons d’énergie > 511 keV.
 d. Aboutit à la production de deux photons d’énergie dépendant de l’énergie de
l’électron incident.
 e. Constitue la base physique de la Tomographie par Emission de Positons.
D’après concours Lille
UE 3 • Énoncés 577

88 Les particules α :
 a. Sont des particules chargées légères.
 b. Ont des trajectoires rectilignes.
 c. Ont des trajectoires rectilignes car elle n’interagissent qu’avec les électrons.
 d. Ont un TEL élevé.
 e. Sont difficiles à manipuler en raison d’un parcours long.
D’après concours Lille

89 À la  belle époque  (années 1920-1930), la teneur en radium (émetteur alpha,


énergie : 4, 8 MeV, période physique : environ 1600 ans) fut un argument publicitaire pour
certains médicaments à prendre par voie orale (radium rajouté), pour certaines crèmes de
beauté (radium rajouté) et pour certaines eaux minérales (radium naturellement présent) :

UE3
 a. Avec une telle période, l’activité d’une faible quantité de radium est obligatoi-
rement forte.
 b. Les crèmes de beauté utilisée irradiaient préférentiellement les tissus situés en
profondeur, sous les zones d’application.
 c. À activité égale, les crèmes de beauté utilisées étaient beaucoup moins dan-
gereuses que les deux autres gammes de produits radioactifs (médicament par
voie orale et eaux minérales).
 d. Les arguments publicitaires des mêmes eaux minérales ne font plus état, au-
jourd’hui, de leur teneur en radium, car ce dernier radioélément a disparu par
décroissance radioactive.
 e. En médecine, aujourd’hui, l’utilisation de tout produit radioactif est strictement
interdite.
D’après concours Toulouse

90 Le 201 Tl se transforme par capture électronique. On supposera que l’électron capturé


est un électron de la couche K.
 a. L’élément produit est de 202 Hg.
 b. L’électron capturé est un électron du cortège électronique du Hg.
 c. L’énergie libérée dans la transformation est de 0, 39 MeV.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 d. L’énergie libérée dans la transformation est de 0, 48 MeV.


 e. Le 201 Tl peut également se désintégrer par émission β+ .
D’après concours Limoges

91 Un élément radioactif a une période biologique de 20 jours et une période physique de


4 jours. Sa période effective est :
 a. Supérieure à sa période biologique.
 b. Proche de sa période biologique.
 c. Comprise entre sa période biologique et sa période physique.
 d. Inférieure à sa période physique.
 e. Autre réponse.
D’après concours Nantes
578 Énoncés • UE 3

92 Un patient reçoit une dose d’iode 131 (émetteur β− et γ) pour traiter une maladie de la
thyroı̈de.
 a. L’irradiation du patient dépend de la période physique du radioélément et non
de la période biologique.
 b. L’irradiation du patient dépend de la période biologique du radioélément et non
de la période physique.
 c. L’irradiation du patient dépend de la période effective du radioélément.
 d. Plus la période effective est longue, plus l’irradiation du patient est prolongée.
 e. L’émission γ est à l’origine d’une irradiation de l’entourage du patient.
D’après concours Nantes

93 La masse du noyau 60 27 Co est égale à 59, 918 961 uma. Calculez son énergie de liaison
totale. On donne : masse du proton = 1, 007 276 uma ; masse du neutron = 1, 008 664 uma ;
1 uma = 931 MeV.
 a. 527, 53 MeV.  b. 8, 74 MeV.  c. 7, 80 MeV.  d. 0, 56 MeV.
 e. Autre réponse.
D’après concours Limoges

94 Un noyau X se désintègre par émission alpha vers un état excité à 220 keV d’un noyau
Y. Quelle est l’énergie de la particule alpha émise ?
On donne : masse du noyau X = 209, 982 uma ; masse du noyau Y = 205, 974 uma ; masse de
la particule alpha = 4, 0002 uma ; 1 uma = 931 MeV.
 a. 5, 400 MeV.  b. 5, 586 MeV.  c. 5, 366 MeV.  d. 4, 002 MeV.
 e. Autre réponse.
D’après concours Nantes

95 On donne la réaction suivante :


235
92 U + 10 n −→ 93 A 1
z Rb + 55 Cs + 2 0 n.

 a. Il s’agit d’une réaction de fusion.


 b. La réaction conduit à la production de 2 neutrons.
 c. Le noyau Rb est constitué de 37 protons.
 d. Le noyau Rb est constitué de 56 neutrons.
 e. Le noyau Cs est constitué de 141 nucléons.
D’après concours Nantes

96 Le radium 226 (22688 Ra) se désintègre en radon (Rn) par radioactivité α, avec une
période de 1600 ans.
 a. Lors de cette désintégration, une particule α est émise, c’est un noyau d’hélium
(42 He).
 b. Lors de cette désintégration, un neutrino est émis.
UE 3 • Énoncés 579

 c. Le noyau du radon issu de cette réaction est composé de 86 protons et de 136


neutrons.
 d. Le noyau du radon issu de cette réaction est composé de 86 protons et de 222
neutrons.
 e. Le spectre énergétique des particules α est un spectre continu, toutes les
énergies entre 0 et une valeur maximale étant permises pour ces particules.
D’après concours Rennes

Interaction matière-rayonnements

97 Quelle est la signification physique du coefficient d’atténuation massique du plomb ?


 a. Probabilité d’interaction par unité de volume.

UE3
 b. Probabilité d’interaction par unité de longueur.
 c. Probabilité d’interaction par unité de masse.
 d. Probabilité d’interaction pour une masse élémentaire de forme cylindrique dont
la section droite est égale à 1 cm2 .
 e. Probabilité d’interaction par unité radioactive.
D’après concours Lille

98 Lors d’une exposition aux rayons ionisants :


 a. Les lésions de molécules d’ADN peuvent être présentes dès les premières mi-
nutes.
 b. Les lésions moléculaires surviennent dès les premières secondes après
l’exposition.
 c. Les mutations peuvent affecter la descendance.
 d. Les cancers sont fréquents dès la première année après l’exposition.
 e. La mort cellulaire est constante dans les premières heures.
D’après concours Lille

99 On considère les lésions de l’ADN crées par les rayonnements ionisants :


 a. Les cellules en phase de division cellulaire sont les plus résistantes aux rayon-
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

nements ionisants.
 b. Les modifications de l’ADN peuvent entraı̂ner à la fois mort cellulaire, mutation
et cancérisation.
 c. Les lésions apparaissent tardivement quelques jours après l’irradiation.
 d. Les mécanismes de réparation après une irradiation sont le plus souvent
inefficaces.
 e. Pour une dose de 1 Gy, on peut compter environ 10 lésions de l’ADN par cel-
lule.
D’après concours Lille
580 Énoncés • UE 3

100 Lors d’une contamination externe par un élément radioactif chez un patient :
 a. La source a pénétré dans l’organisme.
 b. La source a atteint l’organisme sans contact direct mais par rayonnement direct.
 c. La porte d’entrée de la contamination peut être respiratoire.
 d. La source est au contact direct de la peau.
 e. Le rayonnement alpha est le rayonnement le plus pénétrant.
D’après concours Lille

101 L’interaction d’un rayon γ de 140 keV avec la matière peut se faire :
 a. Par conversion interne.
 b. Par création de paire.
 c. Par effet Compton.
 d. Par effet photoélectrique.
 e. Par capture électronique.
D’après concours Nantes

102 Concernant l’interaction des rayonnements électromagnétiques avec la matière :

 a. Dans l’effet photoélectrique, le photon disparaı̂t et la totalité de son énergie est


transférée à un électron lié d’un atome de la cible, qui est éjecté.
 b. Dans l’effet photoélectrique, le photon transfère une partie de son énergie à un
électron lié d’un atome de la cible, qui est éjecté.
 c. L’effet de création de paire est possible quelle que soit l’énergie du photon, mais
uniquement dans des matériaux de Z élevé.
 d. Dans la diffusion Compton, l’électron mis en mouvement peut être dirigé vers
l’arrière par rapport à la direction du photon incident.
 e. Dans la diffusion Thompson-Rayleigh, l’électron mis en mouvement est tou-
jours dirigé vers l’avant par rapport à la direction du photon incident.
D’après concours Limoges

103 Concernant l’interaction des particules chargées légères avec la matière :


 a. Elles ont une trajectoire en ligne brisée.
 b. Elles interagissent uniquement avec les noyaux des atomes.
 c. Elles peuvent diffuser de manière inélastique sue les noyaux : ce phénomène
est à l’origine d’un rayonnement électromagnétique.
 d. Le phénomène de Bremsstrahlung est plus important pour les particules très
énergétiques que pour les particules peu énergétiques.
 e. Après ralentissement, le positon s’annihile avec un électron du milieu pour don-
ner un photon d’annihilation de 1, 022 MeV.
D’après concours Limoges
UE 3 • Énoncés 581

104 En arrivant sur le plomb, les photons de 511 keV du fluor interagissent avec les
électrons de la couche K du plomb (couche de demi-atténuation = 3, 5 mm).
Les valeurs absolues des énergies de liaison des couches K, L et M du plomb sont respecti-
vement : E K = 88 keV, E L = 15, 8 keV E M = 3, 8 keV.
Déterminez une valeur approchée de l’énergie du photon-électron expulsé de la couche K du
plomb par les photons du fluor.
D’après concours Nantes

105 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


 a. Les particules alpha possèdent un transfert d’énergie linéique à la matière plus
fort que les rayonnements gamma.
 b. Les particules alpha de basse énergie cinétique interagissent surtout avec les

UE3
noyaux des atomes cibles.
 c. Les particules alpha de basse énergie sont arrêtées par la couche cornée de la
peau.
 d. Des particules alpha de 2 MeV parcourent une distance plus grande dans la
matière que des particules béta de même énergie.
 e. Les particules alpha sont très radiotoxiques car elles sont très ionisantes.
D’après concours Nantes

Détection des rayonnements ionisants et radioprotection

106 Faisceau de rayons X :


On considère un faisceau de rayons X monochromatique Φ0 . Après traversée d’un matériau
de 12 cm d’épaisseur, le faisceau est Φ = Φ0 /64.
 a. La valeur de la couche de demi-atténuation (CDA) est de 5 cm.
 b. La valeur de la couche de demi-atténuation (CDA) est de 2 cm.
 c. Il faut 2 CDA pour que le faisceau soit atténué de 75 %.
 d. Il faut 4 CDA pour que le faisceau soit atténué de 75 %.
 e. Le CDA dépend du coefficient d’atténuation linéique du matériau.
D’après concours Lyon, Pr. Giammarile
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

107 On irradie une tumeur par un rayonnement photonique provenant d’une source sup-
posée ponctuelle.
Le débit de dose reçu par un tissu tumoral qui serait placé à 100 cm de la source est de 5, 0
Gy par minute.
La tumeur à irradier est placée à 200 cm de la source.
Un écran d’une épaisseur de 7, 0 mm (couche de demi-atténuation CDA pour ce rayonnement
de 3, 5 mm) est interposé entre la source et la tumeur. Cet écran est situé à 50 cm de la source.
Après 15 minutes d’irradiation de la tumeur, la dose reçue par la tumeur est proche de :
 a. 4, 7 J.kg−1 .  b. 18, 75 J.kg−1 .  c. 1, 25 Gy.  d. 4, 7 Gy.
 e. 18, 75 Gy.
D’après concours Paris 11
582 Énoncés • UE 3

201
108 La seringue du patient d’une activité de 140 MBq de Tl est considérée comme
une source ponctuelle. Le débit de dose dans les tissus, si on ne prend en compte que les
rayonnements γ de 135 keV ( Iγ = 2, 56 %) et 167 keV ( Iγ = 10 %) est de :
 a. 0, 37 µGy.h−1 à 1 m de la seringue sans protège-seringue.
 b. 0, 37 mGy.h−1 à 1 m de la seringue sans protège-seringue.
 c. 0, 023 µ Gy.h−1 à 4 m de la seringue sans protège-seringue.
 d. 0, 09 mGy.h−1 à 2 m de la seringue sans protège-seringue.
 e. 1, 29 × 10−10 Gy.h−1 à 1 m de la seringue placée dans son protège-seringue.
D’après concours Limoges

109 On veut se protéger des photons de 511 keV émis par le fluor-18. Pour cela, on se
place derrière des écrans de plomb dont la couche de demi-atténuation vaut 3, 5 mm.
Déterminez une valeur approchée de l’épaisseur de plomb qu’il faut pour diminuer d’un fac-
teur 5000 le flux de photons émis par une source de fluor-18 ?
D’après concours Nantes

QCM n◦ 110 à 112 : Un patient se présente dans le service de Médecine Nucléaire pour une
exploration thyroı̈dienne à l’iode 123 (123 I).
1 À t = 0, on lui injecte 0, 3 mCi d’iode 123 I. On suppose qu’au bout de 4 heures, 45 % de
l’isotope est fixé de façon stable au niveau de la thyroı̈de du patient. La thyroı̈de peut être
considérée comme une source ponctuelle. La période de l’iode 123 I est de 13 h.
L’examen est réalisé 4 h après l’injection, à l’aide d’une sonde de détection dont l’efficacité
intrinsèque est de 20 %. Le patient est placé à 50 cm du détecteur et la fenêtre de détection a
un rayon de 1 cm.
D’après concours Limoges

110 Détection des rayonnements :


 a. Le nombre de coups détecté est proche de 180 coups.s−1 .
 b. Le nombre de coups détecté est proche de 400 coups.s−1 .
 c. Le nombre de coups détecté est proche de 4 × 106 coups.s−1 .
 d. L’efficacité absolue de détection est proche de 1 %.
 e. L’efficacité absolue de détection est inférieure à 0, 1 %0 .

111 Détecteur à scintillation. La sonde de détection utilisée est un détecteur à scintilla-


tion. La sonde est composée de plusieurs constituants :
 a. Le scintillateur permet de transformer le photon incident en un grand nombre
de photons beaucoup moins énergétiques.
 b. Le photomultiplicateur permet de transformer le photon incident en un grand
nombre de photons beaucoup moins énergétiques.
 c. Le photomultiplicateur permet de transformer des photons en un flux
d’électrons.
UE 3 • Énoncés 583

 d. La photocathode transforme les photons lumineux en photo-électrons.


 e. Le multiplicateur d’électrons composé de plusieurs dynodes et d’une anode
permet d’amplifier le signal électrique.

112 Radioprotection. Afin d’optimiser sa radioprotection, le personnel prend un cer-


tain nombre de mesures pendant l’examen. Parmi les mesures suivantes, choisir celle(s) que
peu(ven)t prendre le travailleur pour réduire son exposition :
 a. Travailler derrière un paravent plombé.
 b. Porter un tablier en plomb.
 c. Porter un dosimètre opérationnel pour suivre son exposition et adapter ses
pratiques.
 d. Réduire le temps à proximité du patient.

UE3
 e. Réduire la distance entre le patient et le travailleur.

113 La dose équivalente :


 a. Permet de pondérer la dose absorbée en fonction du type de rayonnement au-
quel l’individu est exposé.
 b. Permet de pondérer la dose absorbée en fonction du type de tissu exposé à un
rayonnement.
 c. S’exprime en Sievert (Sv).
 d. Est un indicateur global de l’exposition de l’individu.
 e. Permet de déterminer les limites de doses pour les travailleurs et le public.
D’après concours Lille

114 En dosimétrie :
 a. La dose équivalente H tient compte de la différence de nocivité des
rayonnements.
 b. La dose équivalente H tient compte de la différence de sensibilité des tissus.
 c. La dose efficace E tient compte de la différence de sensibilité des tissus.
 d. Le facteur de pondération des émssions α est de 20, reflétant la très grande
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

dangerosité de ces rayonnements.


 e. Les gonades présentent un facteur de pondération tissulaire élevé, reflétant la
très grande sensibilité de ces tissus aux rayonnements ionisants.
D’après concours Limoges

115 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


 a. Le temps mort pour un détecteur correspond à l’intervalle de temps qui sépare
deux détections.
 b. Tous les scintillateurs sont des solides.
 c. Il n’existe aucun compteur qui réalise une spectrométrie.
584 Énoncés • UE 3

 d. L’efficacité absolue d’un détecteur est le rapport du nombre de particules (ou


de photons) détectées sur le nombre de particules (ou photons) comptées.
 e. En l’absence de source, la réponse d’un compteur est toujours nulle.
D’après concours Nantes

116 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


 a. Le cristal de NaI est un transformateur d’énergie.
 b. Les compteurs proportionnels sont des détecteurs à scintillation.
 c. Dans un détecteur à gaz, on mesure le courant qui est créé par les électrons
générés entre une anode et une cathode.
 d. Dans un photomultiplicateur, chaque photon est accéléré par des dynodes.
 e. Avec une gamma caméra, il est possible d’analyser les photons dans un plan
XY.
D’après concours Nantes

6. Imagerie médicale
Imagerie dite ionisante

117 La tomographie par émission de positons est une technique d’imagerie médi-
cale :
 a. Les images sont obtenues par détection directe des positons.
 b. La technique est basée sur la détection de photons de 1, 022 MeV.
 c. La technique est basée sur la détection de photons émis à 180◦ .
 d. Des molécules marquées à l’iode 131 peuvent être utilisées.
 e. Des molécules marquées à l’iode 124 peuvent être utilisées.
D’après concours Nantes

118 En imagerie tomographique :


 a. La superposition de coupes transversales jointives permet d’obtenir une recons-
truction sagittale.
 b. La superposition de coupes transversales jointives permet d’obtenir une recons-
truction frontale.
 c. La superposition de 50 coupes transversales jointives de 3 mm permet d’obtenir
une reconstruction orthogonale de 15 cm en crânio-caudal.
 d. Les reconstructions itératives nécessitent des puissances de calcul et des temps
de calcul importants.
 e. Le sinogramme est la représentation bidimensionnelle des projections acquises
dont le nombre de lignes correspond aux nombres de projections.
D’après concours Limoges
UE 3 • Énoncés 585

119 En imagerie tomodensitométrique :


 a. La cathode émet les rayons X.
 b. L’anode émet les électrons qui vont être accélérés pour bombarder la cible.
 c. L’anode doit avoir une taille la plus grande possible pour améliorer la résolution
de l’image.
 d. Malgré la perte d’énergie sous forme de chaleur, le rendement d’un tube à
rayons X est élevé, de l’ordre de 30 %.
 e. L’atténuation des rayons X par l’eau correspond à 0 Unité Hounsfield (UH).
D’après concours Limoges

UE3
120 Concernant la tomographie par émission de positons dans un centre hospitalier :
 a. Elle est basée sur l’utilisation des propriétés de désintégration bêta plus de di-
vers éléments.
 b. L’émetteur de positons le plus utilisé en médecine a une demi-vie radioactive
inférieure à deux heures.
 c. Elle permet d’obtenir des images grâce à un système de détection de rayonne-
ments gamma.
 d. Elle utilise des radio-isotopes marqués par le technétium 99m.
 e. Elle est la seule origine des rejets radioactifs dans l’environnement.
D’après concours Lille

Imagerie par ultrasons

121 Soit une onde ultrasonore qui se propage dans un tissu à la vitesse de 1 580 m.s−1 . La
fréquence nominale des ultrasons est de 5 MHz et l’intensité sonore de 1 W.m−2 . La masse
volumique du tissu est de 1, 04 kg.dm−3 .
 a. La longueur d’onde des ultrasons dans ce milieu est de 3, 16 × 10−4 m.
 b. La longueur d’onde des ultrasons dans ce milieu est de 3, 16 mm.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 c. L’impédance acoustique du milieu est égale à 1 643 kg.m−2 .s−1 .


 d. La pression acoustique de l’onde est voisine de 1, 8 kPa.
 e. La pression acoustique de l’onde est voisine de 57 Pa.
D’après concours Limoges
586 Énoncés • UE 3

122 Une sonde d’échographie envoie, perpendiculairement au milieu, une salve d’élec-
trons de fréquence nominale 1 MHz et d’intensité acoustique I0 dans un milieu constitué de
2 cm de muscle puis de 3 cm d’os. On donne :

Milieu Coef. d’absorption linéaire Masse volumique Célérité


des US de 1 MHz des US
−1 −3
(m ) (kg.m ) (m.s−1 )

Muscle 26, 2 1, 04 × 103 1 580

Os 263 1, 65 × 103 4 000

 a. Le temps qui sépare l’émission de la salve et la réception de l’écho dû à l’inter-


face muscle-os est de 12, 5 µs.
 b. Le temps qui sépare l’émission de la salve et la réception de l’écho dû à l’inter-
face muscle-os est voisin de 25 µs.
 c. Les impédances acoustiques Zm du muscle et Zos de l’os sont respectivement
1, 64 × 106 kg.m−2 .s−1 et 6, 6 × 106 kg.m−2 .s−1 .
 d. L’intensité acoustique absorbée par transformation d’énergie mécanique en cha-
leur au niveau du muscle est voisine de 65 % lorsque l’écho est détecté par la
sonde.
 e. L’intensité acoustique de l’écho reçu par la sonde après la traversée du muscle,
exprimée en pourcentage de I0 , est voisine de 13 %.
D’après concours Limoges

IRM

123 Au sujet du phénomène de résonance magnétique nucléaire (RMN) :


 a. Seuls les noyaux ayant un numéro atomique impair sont concernés par le
phénomène de RMN.
−→
 b. Placés dans champ magnétique intense B0 , les vecteurs moments magnétiques
des noyaux d’hydrogène s’orientent dans la même direction et dans le même


sens que B0 .
 c. La fréquence de précession, dite fréquence de Larmor, est une caractéristique
intrinsèque d’un noyau, indépendamment du champ magnétique statique ap-
pliqué.
 d. La résonance est produite au moyen d’une onde électromagnétique dont la
fréquence est égale à la fréquence de précession de l’aimantation résultante,
−−→
appelée M0 .


 e. La résonance produit l’apparition transversale, perpendiculaire à B0 .
D’après concours Toulouse
UE 3 • Énoncés 587

124 En imagerie par résonance magnétique :


 a. T 1 dépend des propriétés physico-chimiques du milieu et surtout de sa viscosité.
 b. T 2 est le vrai temps de relaxation spin-réseau.
 c. T 2 peut être mesuré à partir de la décroissance du courant dans la bobine de
mesure après une impulsion π.
 d. T 2∗ dépend de T 2 et des inhomogénéités du champ B0 .
 e. Une séquence pondérée en T 2 est obtenue avec des temps d’écho et des temps
de répétition longs.
D’après concours Limoges

125 Un échantillon biologique est soumis à un champ magnétique B0 de 2 T. Sachant que

UE3
γ
pour un proton = 42, 6 MHz.T−1 et que le champ magnétique tournant est B1 = 0, 3 T :

 a. La fréquence de précession de l’aimantation M autour de B0 est 12, 78 MHz.


 b. La fréquence de précession de l’aimantation M autour de B0 est 85, 2 × 103
MHz.
 c. La fréquence de précession de l’aimantation M autour de B1 est 1, 28 × 107
MHz.
π
 d. La durée d’une impulsion est 2, 9 ns.
2
 e. La durée d’une impulsion π est 39, 1 ns.
D’après concours Limoges

126 Soit une population de protons soumis à un champ magnétique statique de 3 T. Une
impulsion de radiofréquence de champ magnétique égal à 3, 14×10−3 T provoque une bascule
de 180 ◦ de l’aimantation résultante.
Dans ce cas de figure :

 a. La fréquence de Larmor est environ égale à 127, 8 MHz.


 b. La fréquence de l’onde radiofréquence est environ égale à 63, 9 MHz.
 c. La fréquence de l’onde radiofréquence est environ égale à 127, 8 MHz.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 d. La durée de l’impulsion est égale à 6 µs.


 e. La durée de l’impulsion est égale à 3, 7 µs
D’après concours Toulouse

127 Sur des images IRM, on distingue deux tissus A et B dont les temps de relaxation
sont donnés sur le tableau ci-dessous.
Tissu T 1 (ms) T 2 (ms)
A 900 100
B 500 83
588 Énoncés • UE 3

 a. En imagerie IRM pondérée en T 1 , le tissu A apparaı̂t plus clair que le tissu B.


 b. En imagerie IRM pondérée en T 2 , le tissu A apparaı̂t plus clair que le tissu B.
 c. 0, 1 s après une impulsion de 90◦ , la composante transversale de l’aimantation
du tissu A vaut environ 14 % de l’aimantation résultante d’équilibre.
 d. 0, 1 s après une impulsion de 90◦ , la composante transversale de l’aimantation
du tissu A vaut environ 37 % de l’aimantation résultante d’équilibre.
 e. 0, 1 s après une impulsion de 90◦ , la composante transversale de l’aimantation
du tissu B vaut environ 37 % de l’aimantation résultante d’équilibre.
D’après concours Toulouse

128 Ondes radiofréquentes - Résonance Magnétique Nucléaire :


Le phénomène de précession que l’on peut observer à l’aide d’une impulsion radiofréquente
sur une population de noyaux placés dans un champ magnétique :
 a. C’est un alignement de l’aimantation avec la direction perpendiculaire à B0 .
 b. C’est un alignement de l’aimantation avec la direction de B0 .
 c. C’est un basculement de l’aimantation dans la direction de B0 .
 d. C’est un mouvement tournant du champ B0 autour de sa valeur d’origine.
 e. C’est un mouvement tournant de l’aimantation autour de la direction de B0 .
D’après concours Lyon, Pr. Giammarile

7. Biophysique cardiaque
129 L’hématocrite sanguin chez le sujet normal :
 a. Est de l’ordre de 45 %.
 b. Est égal au nombre de globules rouges par mm3 .
 c. Diminue en cas de polyglobulie.
 d. S’exprime en Pa dans le système international.
 e. Est représentatif de la proportion volumique des globules dans le sang.
D’après concours Nancy

130 À propos de la contraction cardiaque.


Parmi les mécanismes d’adaptation de la performance ventriculaire gauche ci-dessous, quel(s)
est (sont) celui (ceux) qui augmente(nt) le volume d’éjection systolique (VES) tout en dimi-
nuant le travail cardiaque ?
 a. augmentation de la précharge .
 b. augmentation de la postcharge .
 c. augmentation de la contractilité.
 d. diminution de la précharge.
 e. diminution de la postcharge.
D’après concours Nice Sophia Antipolis
UE 3 • Énoncés 589

131 À propos du débit cardiaque.


On réalise une ventriculographie isotopique chez un patient. Le volume télédiastolique (VTD)
du ventricule gauche est de 120 mL et la fraction d’éjection ventriculaire (FEV) est de 60%.
La fréquence cardiaque est de 60 bts/min.
Quel est le débit cardiaque (noté Q) de ce patient en L/min ?
 a. 2, 88  b. 3, 60  c. 4, 32  d. 5, 00  e. 7, 20
D’après concours Nice Sophia Antipolis

132 À propos de la systole.


On peut dire qu’il s’agit du temps qui s’écoule entre :
 a. La fermeture et l’ouverture de la valve d’admission.

UE3
 b. La fermeture de la valve d’admission et la fermeture le valve d’éjection.
 c. L’ouverture et la fermeture de la valve d’éjection.
 d. L’ouverture de la valve d’éjection et l’ouverture de la valve d’admission.
 e. La fermeture de la valve d’éjection et la fermeture de la valve d’admission.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

133 Concernant le ventricule gauche (VG) d’un homme de corpulence normale au


repos :
 a. Son volume télésystolique (VTS) est plus grand que le volume d’éjection
systolique.
 b. Sa fraction d’éjection (FE) est de 60 mL/m2 .
 c. Son volume télédiastolique (VRD) dépend de la contraction des oreillettes.
 d. Son volume d’éjection systolique (VES) diminue quand la post-charge
augmente.
 e. Son volume d’éjection systolique (VES) diminue lors de la stimulation sympa-
thique.
D’après concours Paris 7 Diderot

134 Lors de la mesure de la tension artérielle à l’aide d’un brassard et d’un stéthoscope :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. Le brassard doit être placé au niveau de l’avant-bras.


 b. Le stéthoscope doit être placé au niveau de l’artère radiale.
 c. Le stéthoscope doit être placé au niveau de la gouttière bicipitale interne.
 d. On entend un souffle systolique lorsque la pression dans le brassard est com-
prise entre la pression systolique et la pression diastolique.
 e. La pression systolique est supérieure à la pression diastolique.
D’après concours Nancy

135 L’ischémie myocardique.


Dans ce trouble, la contractilité du ventricule gauche diminue ; toutes choses étant égales par
ailleurs, il y a donc au niveau du ventricule gauche :
590 Énoncés • UE 3

 a. Une diminution du VES.


 b. Une augmentation de la fraction d’éjection.
 c. Une augmentation du volume télédiastolique.
 d. Une diminution du volume télésystolique.
 e. Une diminution du travail mécanique cardiaque.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

136 Boucle pression/volume :

Un traitement produit l’effet suivant sur la boucle pression/volume du ventricule gauche


(avant traitement : en pointillés ; après traitement : traits pleins).
Ce traitement a donc pour effet d’augmenter :
 a. Le VTD.
 b. Le VES.
 c. La compliance ventriculaire gauche.
 d. Le travail mécanique cardiaque.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

137 Concernant le système cardiovasculaire humain :


 a. La pression artérielle systémique moyenne est de l’ordre de 100 mmHg.
 b. La pression veineuse systémique moyenne est inférieure à 10 cm d’eau.
 c. Par rapport à l’aorte, l’artère pulmonaire contient un sang riche en oxygène (O2 )
 d. Par rapport à la veine cave supérieure, les veines pulmonaires contiennent un
sang riche en dioxyde de carbone (CO2 ).
 e. Le secteur veineux contient environ 80 % du volume sanguin total circulant.
D’après concours Lille

138 Concernant un patient porteur d’une insuffisance valvulaire mitrale (régurgitation).


L’examen écho-doppler montre que le ventricule gauche est augmenté de volume (volume
télé-diastolique 360 mL, volume télé-systolique 240 mL).
La fraction d’éjection est diminuée (33%).
La valve mitrale paraı̂t remaniée et on enregistre un flux systolique turbulent dans l’oreillette
gauche. La valve aortique est normale.
Le diamètre de la racine de l’aorte, à la sortie du ventricule gauche, est de 20 mm et la vitesse
moyenne d’écoulement du sang y est de 0, 3 m.s−1 .
UE 3 • Énoncés 591

La pression artérielle est de 110/65 mmHg et la fréquence cardiaque est de 60 min−1 .


Pour simplifier les calculs, on prend π = 3; η = 3 × 10−3 kg.m−1 .s−1 ; ρ = 103 kg.m−3 ;
g = 10 m.s−2 .
Calculez le volume de sang (en mL) qui régurgite dans l’oreillette gauche à chaque sys-
tole.
 a. 10  b. 20  c. 30  d. 40  e. 50
D’après concours Nice Sophia Antipolis

139 Concernant les résistances vasculaires systémiques (RVS) :


 a. Elles sont plus basses que les résistances vasculaires pulmonaires.
 b. Elles sont situées principalement au niveau des artérioles et des sphincters pré-
capillaires.

UE3
 c. Elles participent à la pré-charge du ventricule gauche.
 d. Elles sont égales à la pression artérielle moyenne multipliée par le débit
cardiaque.
 e. Elles participent à la post-charge du ventricule gauche.
D’après concours Paris 7

140 Concernant l’hémodynamique intra-cardiaque :


 a. La valve aortique s’ouvre avec le début de la systole éjectionnelle ventriculaire.
 b. Pendant la systole iso-volumétrique ventriculaire, les valves aortique et mitrale
sont fermées toutes les deux.
 c. Normalement, à aucun moment les valves aortique et mitrale ne sont ouvertes
en même temps.
 d. La systole auriculaire survient au début de la diastole ventriculaire.
 e. La diastole ventriculaire débute avec l’ouverture de la valve mitrale.
D’après concours Angers

141 Parmi les propositions suivantes, indiquez le(s) paramètre(s) dont dépend la
pression artérielle.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. La fréquence cardiaque.
 b. Le volume d’éjection systolique.
 c. Le débit cardiaque.
 d. L’état de vasoconstriction ou de vasodilatation des artérioles.
 e. Le volume sanguin.
D’après concours Angers
592 Énoncés • UE 3

8. Mécanique des fluides


142 La dimension d’une force est :
 a. [F] = M.L−1 .T−2 .  b. [F] = M.L.T−2 .  c. [F] = M.T−2 .
 d. [F] = M .L−1 .T1 .  e. Autre réponse.
D’après concours Nantes
143 Mécanique des fluides parfaits
 a. Si la pression atmosphérique est de 105 Pa, la masse volumique de l’eau de
1000 kg.m−3 et l’accélération de la pesanteur de 10 m.s−2 , alors la hauteur de
la colonne d’un baromètre constitué d’eau est de 10 m.
 b. Pour mesurer la vitesse d’écoulement d’un fluide parfait on mesure la différence
de hauteur du liquide qui existe entre les deux tubes coudés du tube de Pitot.
 c. Les aéromètres Baumé permettent de déterminer la concentration en acide
d’une soluton.
 d. Un rotamètre est un débitmètre à section variable.
 e. Dans un pulvérisateur l’air comprimé qui traverse le cylindre crée une surpres-
sion au niveau du col qui permet au liquide d’être aspiré et pulvérisé.
D’après concours Marseille

144 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


 a. Les gaz sont compressibles et expansibles.
 b. Un fluide réel s’écoule avec un dégagement de chaleur.
 c. Quand un fluide réel est immobile, alors il est aussi considéré comme un fluide
parfait.
 d. Le débit d’un liquide dans une canalisation a pour dimension : L2 T −1 .
 e. Aucune des réponses n’est exacte.
D’après concours Nantes

145 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


 a. Deux points au même niveau dans un liquide en équilibre ont la même pression.
 b. La différence de pression entre deux points d’un fluide (statique) est propor-
tionnelle à la différence de hauteur entre ces deux points.
 c. Deux points situé au même niveau dans un liquide parfait en écoulement ont la
même pression.
 d. Deux points situé au même niveau dans un liquide réel en écoulement ont la
même pression.
 e. Aucune des réponses n’est exacte.
D’après concours Nantes
UE 3 • Énoncés 593

146 On considère un segment d’artère de section constante, de rayon R et de longueur L.


Soit P1 la pression sanguine en amont de ce segment et P2 la pression en aval.
On suppose que l’écoulement se fait à vitesse constante et que le sang est un fluide non parfait
mais newtonien.
On note Q le débit volumique du sang dans l’artère.
Parmi les propositions suivantes, laquelle(ou lesquelles) est(sont) vraie(s) ?
 a. Si la viscosité du sang, le rayon R et la différence de pression P1 − P2 restent
constants, le débit dans l’artère est inversement proportionnel à la longueur L.
 b. La puissance dissipée lors de l’écoulement est égale au produit : (P1 −
P2 )Q.
 c. La différence de pression P1 − P2 restant constante, le débit dans l’artère sera
diminué d’un facteur 8 si le rayon diminue de moitié.

UE3
 d. Le débit dans l’artère ne dépend pas de la viscosité du sang.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 5 Descartes

147 La résistance vasculaire :


 a. Est calculée grâce à la loi de Poisseuille.
 b. Quantifie le régime d’écoulement.
 c. Diminue en cas d’augmentation de calibre du vaisseau à débit constant.
 d. Est proportionnelle au carré de la vitesse d’écoulement du fluide.
 e. Est proportionnelle à la longueur de la tubulure.
D’après concours Tours

148 Le théorème de Bernoulli :


 a. S’applique au cas d’un fluide visqueux en régime laminaire.
 b. Suppose que la masse volumique du fluide reste constante.
 c. Suppose que la vitesse moyenne du fluide reste constante
 d. Suppose que l’accélération de la pesanteur reste constante.
 e. Correspond à la somme de trois termes que l’on nomme charge du fluide.
D’après concours Bordeaux, Pr JL. Barat
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

149 Sonde de Pitot. Dans le cadre des conditions du théorème de Bernoulli, on considère
un tube manométrique face au flux, et un autre tube manométrique perpendiculaire au flux.
On donne : g = 10 m.s−1 , ρ = 1 g.cm−3 .
Sachant que la différence de hauteur des liquides dans les tubes est de 10 cm, quelle est la
vitesse du fluide ?
 a. 1, 2 m.s−1  b. 1, 4 m.s−1  c. 1, 7 m.s−1
 d. 2 m.s−1  e. 4 m.s−1
D’après concours Bordeaux, Pr JL. Barat
594 Énoncés • UE 3

150 Dans les conditions d’application de la loi de Poiseuille, calculez la résistance équivalente
entre les points A et B, à l’ensemble des trois résistances R1 , R2 , R3 .

R3 (R1 + R2 ) R1 (R2 + R3 )
 a. R =  b. R=
R1 + R2 + R3 R1 + R2 + R3
R1 + R2 + R3 R1 R2 R3
 c. R=  d. R =
R1 + R2 + R3 R1 + R2 + R3
R2 (R1 + R3 )
 e. R=
R1 + R2 + R3 D’après concours Bordeaux, Pr JL. Barat

151 On considère un écoulement sanguin en régime permanent dans une artère indéfor-
mable. Le sang est considéré comme un fluide newtonien. Soit Q = 1 L.min−1 le débit limite
en dessous duquel le régime d’écoulement est toujours laminaire.
 a. Si le débit devient égal à 3 L.min−1 , le régime d’écoulement peut être laminaire.
 b. Si le débit devient égal à 4 L.min−1 , le régime est toujours turbulent.
 c. Si le débit devient égal à 5 L.min−1 , le régime d’écoulement est instable.
 d. Pour un débit de 1 L.min−1 , la vitesse d’écoulement est deux fois plus faible
que la vitesse critique.
 e. On ne peut pas répondre car il manque des données.
D’après concours Bordeaux, Pr JL. Barat

152 Parmi les propriétés des vaisseaux qui suivent, laquelle est fausse ?
 a. L’élasticité des artères permet d’emmagasiner de l’énergie.
 b. La tension qui s’exerce sur la paroi d’une artère est proportionnelle à la
différence de pression entre l’intérieur et l’extérieur du vaisseau.
 c. La tension qui s’exerce sur la paroi d’une artère est proportionnelle au carré du
rayon du vaisseau.
 d. La distensibilité des vaisseaux diminue avec l’âge.
 e. L’artère pulmonaire est plus distensible que l’aorte.
D’après concours Dijon

153 Soit un réseau de 107 capillaires de 10 µm de diamètre, disposés en parallèle sur une
longueur de 2 mm. Le débit sanguin dans ce réseau est de 5 mL/min.
La chute de pression entre l’entrée et la sortie du réseau exprimée en mmHg est :
 a. 0, 125  b. 2  c. 20  d. 271  e. 332
D’après concours Nice Sophia Antipolis
UE 3 • Énoncés 595

154 Dans un diagramme tension/rayon :


 a. On porte le rayon en abscisse et la pression en ordonnée.
 b. La loi de Laplace est représentée par une droite passant par l’origine.
 c. Les propriétés de déformabilité des parois sont représentées par une droite pas-
sant par l’origine.
 d. Le point d’équilibre entre la tension pariétale et le rayon de vaisseau est donné
par l’intersection entre la courbe de déformabilité et celle de la loi de Laplace.
 e. Lorsque seule la pression intravasculaire augmente, le rayon du vaisseau aug-
mente.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

155 En (2) est représenté un rétrécissement d’une artère coronaire. Le sang est considéré

UE3
comme un liquide visqueux qui s’écoule de (1) vers (3) et sa pression statique est symbolisée
par la lettre P.

 a. P(2) < P(1).


 b. P(2) < P(3).
 c. La différence P(1) − P(3) représente la perte de charge induite par le
rétrécissement.
 d. Le rétrécissement d’une artère coronaire diminue la pression statique du sang
qui va perfuser le myocarde situé en aval de celui-ci.
 e. La pression P(1) fait intervenir la pression dynamique qui circule dans l’aorte.
D’après concours Bordeaux, E. Laffon
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

156 L’empilement des globules rouges dans les vaisseaux est un phénomène :
 a. Physiologique dans l ‘ensemble du réseau vasculaire.
 b. Irréversible.
 c. Survenant lorsque la vitesse d’écoulement est faible.
 d. Qui influence la viscosité sanguine.
 e. Survenant lorsque le taux de cisaillement est faible.
D’après concours Bordeaux, L. Bordenave
596 Énoncés • UE 3

157
Dans le rein, on constate une chute de pression
entre l’entrée et la sortie du glomérule (boule de
capillaires sanguins).
On peut modéliser le glomérule en considérant
l’artériole afférente qui alimente un réseau de
capillaires de même longueur en parallèle qui
se réunissent à nouveau pour former l’artériole
efférente.
On mesure ∆P = 664 Pa entre l’entrée et la sortie
du glomérule.
Sachant que le débit est de 1, 2 L.min−1 , calculez
la résistance hydraulique du glomérule.

 a. 9 × 103 kg.m−4 .s−1 (à 103 près).


 b. 553 kg.m−4 .s−1 (à 1 près).
 c. 3 × 10−5 kg.m−4 .s−1 (à 10−5 près).
 d. 332 × 105 kg.m−4 .s−1 (à 105 près).
 e. Autre réponse.
D’après concours Rennes

158 Calculez le nombre de capillaires du glomérule.


Données : rayon d’un capillaire = 4 µm. ; longueur d’un capillaire = 1 mm.
viscosité du sang = 4 × 10−3 Pa.s
 a. 8 × 108 (à 108 près).
 b. 12 × 108 (à 108 près).
 c. 6 × 1010 (à 1010 près).
 d. 10 × 1010 (à 1010 près).
 e. 15 × 1012 (à 1012 près).
D’après concours Rennes

159 Mécanique des fluides parfaits


 a. Lors de l’écoulement d’un fluide parfait en régime stationnaire, les molécules
circulent parallèlement à l’axe central d’écoulement avec des vitesses
différentes.
 b. Le débit volumique correspond au rapport de la vitesse d’écoulement du fluide
sur la section de la conduite.
 c. Dans l’équation de Bernoulli, le terme de pression statique s’exprime comme
étant le produit de la masse volumique du liquide par l’accélération de la
pesanteur.
 d. Lorsqu’un liquide parfait s’écoule en régime turbulent d’une conduite A vers
une conduite B dont la section est très petite par rapport à celle de A, nous
pouvons négliger le terme de pression cinétique dans la conduite B.
UE 3 • Énoncés 597

 e. Lors de l’écoulement d’un fluide parfait en régime stationnaire, la vitesse du


fluide en un point donné de la conduite est indépendante du temps.
D’après concours Marseille

160 Soit un réseau de 16 × 106 vaisseaux capillaires en parallèle. Les dimensions indivi-
duelles des capillaires sont un diamètre de 20 µm et une longueur de 5 mm ; le débit sanguin
global est de 2, 4 L/min et le sang est considéré comme newtonien dans ces conditions de
circulation, avec une viscosité de 3, 14 × 10−3 Pa.s.
Quelle est, en Pascal, la chute de pression induite par ce réseau capillaire ?
 a. 10 000  b. 7400  c. 6250  d. 600  e. 1
D’après concours Nice Sophia Antipolis
161 À propos de la viscosité :

UE3
 a. Elle est responsable de la circulation en régime laminaire.
 b. Ses propriétés permettent de distinguer les liquides newtoniens et les liquides
non-newtoniens.
 c. Celle du sang diminue lorsque le taux de cisaillement augmente.
 d. Celle du sang augmente avec l’hématocrite.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

162 Un jeune enfant est porteur d’une coarctation de l’aorte. Il s’agit d’un rétrécissement
congénital de l’aorte thoracique.
En amont du rétrécissement, le diamètre de l’aorte est de 8 mm, et la vitesse circulatoire de
0, 5 m.s−1 . La vitesse circulatoire est de 2 m.s−1 en aval du rétrécissement.
La viscosité apparente du sang est de 4 × 10−3 kg.m−1 .s−1 et sa masse volumique 103 kg.m−3 .
À l’auscultation de cet enfant, on entendra au niveau de la coarctation :
 a. pas de souffle.
 b. un souffle à l’effort si le débit cardiaque augmente suffisamment.
 c. un souffle au repos et à l’effort.
 d. un souffle et une augmentation du deuxième bruit cardiaque.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

D’après concours Nice Sophia Antipolis

163 Une sténose sur une artère superficielle se traduit habituellement par :
 a. Une augmentation de la résistance artérielle.
 b. Un souffle diastolique.
 c. Un souffle systolique.
 d. Un écoulement turbulent en systole.
 e. Une vitesse d’écoulement sanguin diminuée au niveau de la sténose par rapport
aux segments artériels voisins.
D’après concours Nancy
598 Énoncés • UE 3

164 La maladie de Kawasaki est une affection qui se manifeste chez les les jeunes adultes
par des dilatations localisées sur les artères coronaires (anévrysmes).
Au niveau de ces dilatations, par rapport aux segments coronaires adjacents normaux (on
considère que les forces de frottement sont négligeables),
 a. La pression latérale augmente.
 b. La pression terminale est inchangée.
 c. La vitesse circulatoire diminue.
 d. La résistance à l’écoulement diminue.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

165 Soit une pression artérielle de 120/60 mmHg mesurée au bras gauche en position
couchée.
En considérant qu’il n’y a pas de perte de charge significative entre les points de mesure, que
la masse volumique du sang est de 103 kg.m−3 et que l’accélération de la pesanteur est de
10 m.s−2 , la pression artérielle moyenne (PAM) est égale à :
 a. 90 mmHg au bras gauche en position couchée.
 b. 90 mmHg au niveau de la cheville gauche en position couchée.
 c. 80 mmHg au bras gauche en position debout.
 d. 37, 5 mmHg en position assise au niveau du cerveau situé 56 cm au dessus du
bras.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

166 Un tube en U de section 10 cm2 contient de l’eau (ρeau = 1000 kg.m−3 ).


Dans une des branches, on verse 0, 1 L d’alcool (ρalcool = 800 kg.m−3 ) et dans l’autre
branche, on verse 0, 2 L du même alcool.
L’alcool versé n’est pas miscible à l’eau, ne franchit pas la courbure du tube en U et ne sort
pas des tubes.
La pression atmosphérique est supposée constante quelle que soit la hauteur du tube et les
effets de pression capillaire seront négligés.
 a. La différence entre les niveaux supérieurs d’alcool est égale à la différence entre
les niveaux inférieurs d’alcool.
 b. La différence entre les niveaux inférieurs d’alcool est de 8 cm.
 c. La différence entre les niveaux inférieurs d’alcool est de 6 cm.
 d. La différence entre les niveaux supérieurs d’alcool est de 2 cm.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Angers

167 Un liquide réel s’écoule avec un débit Q dans un tube de diamètre d. On appelle R le
nombre de Reynolds :
 a. Pour d donné R augmente quand Q augmente.
UE 3 • Énoncés 599

 b. L’écoulement peut devenir turbulent si R devient inférieur à 1000.


 c. Pour Q donné, R augmente si d diminue.
 d. Si R est égal à 30 000 l’écoulement est vraisemblablement turbulent.
 e. R s’exprime en Pa.s/m3 dans le Système International.
D’après concours Nancy

168 Deux liquides sont caractérisés par rhéologie.


Pour des vitesses de cisaillement de 5, 10, 15 et 20 s−1 , les viscosités apparentes mesurées
pour le liquide 1 sont respectivement de 10, 20, 30 et 40 Pa.s.
Pour les mêmes vitesses de cisaillement, les viscosités apparentes mesurées pour le liquide 2
sont respectivement de 5, 20, 30 et 35 Pa.s.
 a. Le liquide 1 est un fluide newtonien et le liquide 2 est un fluide rhéofluidifiant.

UE3
 b. Le liquide 1 est un fluide rhéoépaississant et le liquide 2 est un fluide
rhéoepaississant.
 c. Le liquide 1 est un fluide newtonien et le liquide 2 est un fluide rhéoépaississant.
 d. La contrainte mesurée pour une vitesse de cisaillement de 20 s−1 est plus élevée
pour le liquide 1 que pour le liquide 2.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Angers

169 À propos des grandeurs physiques :


 a. La dimension de la pression est MTL−1 .
 b. La dimension de la force est MLT−1 .
 c. La dimension de l’énergie est ML2 T−2 .
 d. Une force peut s’exprimer en kg.m.s−2 .
 e. La force est homogène à une énergie par unité de volume.

9. Électrophysiologie
Potentiel des membranes
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

170 Dans l’oreille, les cellules ciliées permettent l’audition grâce à des canaux potassiques
qui s’ouvrent en fonction des vibrations sonores.
La partie de ces cellules où se trouve ces canaux potassiques baigne dans un milieu extracel-
lulaire spécifique dont la composition simplifiée est :
KCl = 150 mM, NaCl = 1 mM.
Le milieu intracellulaire simplifié est : KCl = 150 mM, NaCl = 20 mM.
Le potentiel d’équilibre pour le potassium à 37◦ C est alors :
 a. De −91 mV.
 b. Proche de 0 mV.
 c. Ne peut pas être calculé avec ces valeurs.
600 Énoncés • UE 3

 d. Différent du potentiel d’équilibre du potassium pour des valeurs de concentra-


tion potassiques physiologiques que l’on retrouve classiquement.
 e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
D’après concours Bordeaux, Pr JF. Quignard

171 Concernant les récepteurs de l’acétylcholine, il est exact que :


 a. Certains sont des récepteurs nicotiniques, qui sont des récepteurs ionotropes.
 b. Certains sont des récepteurs muscariniques, qui sont des récepteurs
métabotropes.
 c. Au niveau de la synapse neuromusculaire, leur activation provoque l’ouverture
d’un canal perméable uniquement au Na+ .
 d. L’activation de certains de ces récepteurs peut favoriser la fermeture de canaux
K+ .
 e. Ils sont majoritairement présents au niveau des effecteurs du système nerveux
végétatif ortho-sympathique.
D’après concours Toulouse

172 Concernant le potentiel de membrane :


 a. La stimulation d’une cellule excitable est toujours électrique.
 b. Dans le modèle électrique équivalent à la membrane cellulaire au repos, la
constante de temps est de l’ordre de 1 ms.
 c. La durée de la période réfractaire est de l’ordre de 20 ms.
 d. Deux stimulations sous-liminaires peuvent déclencher un potentiel d’action.
 e. L’amplitude du potentiel d’action est proportionnelle à l’intensité de la stimu-
lation sus-liminaire.
D’après concours Lille

173 Le potentiel de repos d’une cellule vivante est maintenu par un certain nombre
de phénomènes. Lesquels parmi les suivants ?
 a. Une plus grande perméabilité de la membrane plasmique au potassium qu’au
sodium.
 b. Une plus grande concentration de sodium dans le cytoplasme que dans le li-
quide interstitiel.
 c. Une plus grande concentration de potassium dans le cytoplasme que dans le
liquide interstitiel.
 d. Une asymétrie de concentration en Na+ et K+ de part et d’autre de la membrane
plasmique.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis
UE 3 • Énoncés 601

174 L’intégration neuronale correspond à la capacité du corps cellulaire du neurone à


modifier son potentiel électrique membranaire. Quelles sont les modalités de cette intégration
neuronale ?
 a. Une variation graduelle du potentiel membranaire.
 b. Une sommation des variations du potentiel membranaire.
 c. Une propagation non-décrémentielle des variations du potentiel membranaire.
 d. Une propagation orientée des variations du potentiel membranaire.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

175 Concernant le modèle électrique représentant les propriétés de la membrane


d’une cellule nerveuse au repos :

UE3
 a. Les potentiels transmembranaires peuvent être assimilés à une pile ayant une
résistance.
 b. La bicouche phospholipidique peut être assimilée à un condensateur doté d’une
capacité membranaire.
 c. La résistance transmembranaire va être modulée par l’arrivée d’un potentiel
d’action.
 d. La pompe Na+ /K+ ATP-dépendante maintient constante la concentration intra-
cellulaire et extracellulaire en K+ et Na+ .
 e. La conductance transmembranaire dépend du nombre de canaux ioniques ou-
verts.
D’après concours Lille

176 La vitesse de propagation du potentiel d’action dans le tissu nodal est variable.
À quel endroit est-elle la plus lente ?
 a. Dans le réseau de Purkinje.
 b. Dans le noeud sino-auriculaire.
 c. Dans le faisceau de His.
 d. Dans le noeud auriculo-ventriculaire.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

D’après concours Nice Sophia Antipolis

177 Concernant les divers secteurs de l’organisme :


 a. Le secteur interstitiel contient 2/3 de l’eau corporelle totale.
 b. L’eau corporelle totale représente environ 60% du poids du corps chez une per-
sonne de corpulence moyenne.
 c. Une perfusion de sérum physiologique (NaCl à 9 ) va surtout accroı̂tre le
secteur intra-cellulaire.
 d. Une sécrétion exagérée d’ADH (hormone anti-diurétique) va accroı̂tre le sec-
teur intra-cellulaire.
 e. Le liquide céphalo-rachidien appartient au secteur interstitiel.
D’après concours Angers
602 Énoncés • UE 3

178 Dans l’équilibre de Donnan qui s’applique au niveau de la membrane capillaire :

 a. Le pôle positif de la différence de potentiel transmembranaire se trouve du côté


de l’interstitium.
 b. Le pôle positif de la différence de potentiel transmembranaire se trouve du côté
du plasma sanguin.
 c. Les concentrations des anions sont généralement plus importantes dans l’inter-
stitium que dans le plasma sanguin.
 d. Les concentrations des cations sont généralement plus importantes dans l’inter-
stitium que dans le plasma sanguin.
 e. L’ion non diffusible est Na+ .

179 À propos des équilibres ioniques de part et d’autre de la membrane plasmique


d’un neurone :
 a. La répartition des ions Na+ et K+ de part et d’autre de la membrane neuronale
est symétrique.
 b. La concentration des ions Na+ est plus importante dans le milieu extracellulaire
que dans le milieu intracellulaire.
 c. Des protéines spécifiques peuvent transporter des ions K+ à travers la mem-
brane plasmique contre leur gradient de concentration.
 d. Au repos, la membrane d’un neurone est très peu perméable aux ions Na+ .
 e. Lors des variations de potentiels transmembranaires observées au cours d’un
potentiel d’action, on n’observe pas de variation de perméabilité membranaire
aux ions K+ .

180 À propos du potentiel membranaire neuronal :


 a. Les termes réponse locale et potentiel d’action sont synonymes.
 b. La réponse locale du neurone se caractérise par une constante de temps.
 c. Le potentiel d’équilibre du sodium est de l’ordre de −80 mV.
 d. Les variations de la concentration de potassium plasmatique (extracellulaire)
peuvent entraı̂ner une variation importante du potentiel membranaire de repos
des cellules excitables
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

181 Concernant le potentiel électrotonique ou potentiel post-synaptique :


 a. Il est généré sur l’axone.
 b. Il est généré sur le bouton synaptique.
 c. Il est de l’ordre de 100 mV.
 d. Son amplitude reste constante tout au long de l’axone.
 e. Il est dépolarisant lorsqu’il est généré à la jonction neuro-musculaire.
D’après concours Paris 7
UE 3 • Énoncés 603

182 En ce qui concerne la période réfractaire absolue d’un neurone :


 a. Le courant à travers les canaux Na+ voltage-sensibles est toujours nul.
 b. Le courant à travers les canaux Na+ voltage-sensibles est parfois nul.
 c. Elle n’inclut pas la phase descendante de la pointe.
 d. Elle n’inclut pas le pré-potentiel.
 e. Elle garantit que les potentiels d’action ne peuvent pas rebrousser chemin

183 Pour un neurone, au sommet de la pointe d’un potentiel d’action :


 a. Les ions Na+ sont en équilibre.
 b. Les ions K+ sont en équilibre.

UE3
 c. Le gradient électrochimique des ions K+ est positif donc il y a un flux sortant
d’ions K+ .
 d. (Vi − Ve ) est positif donc il y a un flux sortant d’ions Na+ .
 e. Les concentration interne et externe des ions Na+ se sont égalisées.
D’après concours

ECG/Électrophorèse
184 La propagation du potentiel d’action dans le cœur :
 a. Est initiée au niveau des cellules spécialisées du nœud sinusal.
 b. Se fait de myocyte à myocyte dans les oreillettes.
 c. Passe directement des myocytes de l’oreillette vers les myocytes des
ventricules.
 d. Se fait de l’épicarde vers l’endocarde des ventricules.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble

185 Concernant l’électrocardiogramme :


 a. L’onde P correspond à la dépolarisation des oreillettes.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 b. Le complexe QRS traduit la dépolarisation des ventricules


 c. L’intervalle QT indique la durée du potentiel d’action dans les ventricules.
 d. Le segment ST correspond à la repolarisation ventriculaire.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble
604 Énoncés • UE 3

10. Régulation du milieu intérieur


Échange à travers les membranes
186 Deux compartiments séparés par une membrane imperméable aux seules macromolécules
contiennent initialement une solution aqueuse de chlorure de sodium. On introduit dans le
compartiment (1) un protéinate de sodium dissociable.
 a. L’état initial est un état d’équilibre.
 b. L’introduction du protéinate dans le compartiment (1) ne modifie pas le poten-
tiel chimique de l’eau dans ce compartiment.
 c. À l’état d’équilibre final, il existe un excès de charges négatives dans le com-
partiment (1).
 d. L’inégalité de concentration des ions à l’état final génère une différence de po-
tentiel de part et d’autre de la membrane.
 e. À l’état d’équilibre final, il existe un excès d’ions diffusibles dans le comparti-
ment (1).
D’après concours Toulouse

187 Concernant les membranes dialysantes :


 a. Le point de coupure correspond au poids moléculaire maximum des molécules
qui peuvent traverser la membrane.
 b. La porosité k de la membrane désigne le rapport de l’aire totale des pores sur
l’aire totale de la membrane.
 c. Le coefficient de réflexion σ du soluté sur la membrane désigne le rapport de
l’aire totale des pores perméables au soluté sur l’aire totale de la membrane.
 d. L’aire totale des pores perméables au soluté est (1 − σ).k.S où S représente
l’aire totale de la membrane.
 e. Une membrane dialysante peut être utilisée pour concentrer une solution de
protéines.
D’après concours Limoges

188 Perméabilités membranaires et pathologies


 a. Certains antidiabétiques ont pour cible les canaux potassiques des cellules bêta
du pancréas.
 b. Les canaux Ca2+ sont la cible des antagonistes calciques.
 c. Un dysfonctionnement du canal Cl− est à l’origine de la mucoviscidose.
 d. Le syndrome du QT-long est une canalopathie.
 e. La tétrodotoxine (TTX) est un médicament obtenu par synthèse chimique.
D’après concours Bordeaux, J.F. Quignard
UE 3 • Énoncés 605

189 Un tube comportant en son milieu une membrane fixe, de nature semi-perméable (qui
ne laisse passer que le solvant), délimite 2 compartiments (1) et (2) dont les parois latérales
sont constituées de deux pistons coulissant sans frottement.
Ces pistons permettent ainsi une variation continue des volumes des compartiments qui, à
l’équilibre, sont notés V1 et V2 .
Initialement, les compartiments (1) et (2) de volumes initiaux V1 = V2 = 10 litres, contiennent
respectivement n1 = 1 mole et n2 = 4 moles d’un soluté non dissociable.
À l’équilibre, la (ou les) valeur(s) des volumes V1 et V2 sont :
 a. V1 = 16 L  b. V2 = 16 L  c. V1 = 4 × 10−3 m3
 d. V2 = 16 × 10−3 m3  e. V1 = 4 L
Homéostasie

UE3
190 Le diagramme de Davenport est un modèle dont les trois variables sont conte-
nues dans l’équation de Henderson et Hasselbach. On peut dire que :
 a. Le pH du sang artériel est dans l’organisme une variable contrôlée.
 b. Chez les sujets sains, les compensations ventilatoires sont plus lentes que les
compensations métaboliques.
 c. L’exercice musculaire très intense entraı̂ne une acidose métabolique com-
pensée, puis décompensée malgré l’effet tampon du sang.
 d. Le retour au point normal est instantané à l’arrêt de l’exercice.
 e. La droite d’équilibration traduit le pouvoir tampon du sang.
D’après concours Bordeaux, Dr G. Manier

191 La dissociation de l’oxygène de l’hémoglobine est accélérée :


 a. Par élévation de la température corporelle.
 b. Par une augmentation de la PCO2 et du pH.
 c. Par une diminution de la PCO2 et de la concentration en ions H+ .
 d. Par une augmentation de la PCO2 et/ou de la concentration en ions H+ .
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

192 Chez un sujet qui développe un bilan sodé positif avec une osmolarité qui se
maintient à la consigne normale, on peut observer :
 a. Une augmentation de la quantité de sodium extra cellulaire.
 b. Une augmentation de la quantité d’osmoles intra cellulaires.
 c. Une hyperhydratation globale.
 d. Une augmentation de la natrémie.
 e. Une augmentation du poids corporel total.
D’après concours Bordeaux, Dr G. Manier
606 Énoncés • UE 3

193 Des globules rouges sont immergés dans une solution de NaCl à 11, 7 g/L contenant
une substance neutre à la concentration pondérale de 6 g/L qui peut diffuser dans les hématies.
On donne la masse atomique du Na = 23 et du Cl = 35, 5.
 a. La pompe sodium-potassium maintient une concentration de sodium plus faible
dans la cellule que dans le liquide interstitiel.
 b. Les globules rouges deviennent turgescents (sphérocytose).
 c. Les globules rouges se ratatinent (plasmolyse).
 d. Si l’abaissement cryoscopique de la solution est de 0, 93 ◦ C, la masse
moléculaire de la substance neutre est de 30 g.
 e. Si l’abaissement cryoscopique de la solution est de 0, 93 ◦ C, la masse
moléculaire de la substance neutre est de 60 g.
D’après concours Limoges

194 On prélève quelques cm3 de sang à un patient dans le but de marquer ses hématies
avec du chrome radioactif (51 Cr).
On réinjecte ensuite une quantité de globules rouges marqués correspondant à une activité de
1, 5 × 106 Bq. Àprès un certain temps, on prélève 1 cm3 de sang dont l’activité est de 300 Bq.
L’hématocrite est de 46 %.
On peut dire :
 a. Le volume globulaire du patient est de 2700 mL.
 b. Le volume globulaire du patient est de 2300 mL.
 c. Le volume plasmatique du patient est de 2300 mL.
 d. Le volume plasmatique du patient est de 2700 mL.
 e. Le volume de sang total du patient est de 5400 mL.
D’après concours Limoges

QCM n◦ 195 et 196 : On mesure chez un adulte de 70 kg le volume plasmatique avec de


l’albumine marquée, le volume extracellulaire avec du mannitol et le volume d’eau totale
avec de l’urée marquée. On trouve respectivement : 3000 mL pour le volume plasmatique, 17
L pour le volume du compartiment extracellulaire et 42 L pour le volume d’eau totale.
On injecte ensuite à ce patient, après lui avoir demandé de vider sa vessie, 2, 7 MBq de
sodium radioactif et on lui demande de recueillir ses urines. Le lendemain, on effectue un
prélèvement sanguin et l’on récupère 1400 mL d’urine dans lesquelles on détecte 0, 5 MBq
de sodium radioactif par litre. Dans le plasma, la natrémie est mesurée à 141 mmol/L et l’on
détecte 100 Bq de sodium radioactif/mL.
D’après concours Limoges

195 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


 a. Le stock de sodium échangeable est de 2820 mmol.
 b. Le stock de sodium échangeable est de 3807 mmol.
 c. Le stock de sodium échangeable est voisin de 40 mmol/kg.
 d. Le volume de distribution du sodium est plus grand que le volume du compar-
timent extracellulaire.
UE 3 • Énoncés 607

 e. Le volume de distribution du sodium est plus petit que le volume du comparti-


ment extracellulaire.

196 On prendra, pour tenir compte de l’effet Donnan, la natrémie à 141 mmol/L et la
concentration en Na+ du liquide interstitiel à 143 mmol/L.
 a. Le sodium contenu dans l’eau cellulaire ne fait pas partie du sodium
échangeable.
 b. Le sodium contenu dans l’eau cellulaire fait partie du sodium échangeable.
 c. La concentration moyenne du sodium dans l’eau cellulaire est : 16, 92 mmol/L.
 d. La concentration moyenne du sodium dans l’eau cellulaire est : 15, 8 mmol/L.
 e. La concentration moyenne du sodium dans l’eau cellulaire est : 55 mmol/L.

UE3
197 Soit une cellule qui baigne dans un milieu extracellulaire dont la concentration en
glucose est égale à 2 fois celle du milieu intracellulaire. Les concentrations sodiques sont
celles classiquement décrites en cours.
 a. L’uniport glucose permet le passage du glucose du milieu intra vers le milieu
extra cellulaire.
 b. Le symport glucose / sodium permet le passage du glucose du milieu le moins
concentré.
 c. Les symports permettent toujours un transport passif.
 d. Pour bien fonctionner le symport glucose / sodium a besoin de la présence de
la pompe Na+ /K+ ATPase.
 e. Chez l’homme, il n’existe qu’un seul type d’uniport glucose ayant une affinité
spécifique pour le glucose.
D’après concours Bordeaux, J.F. Quignard

198 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


 a. Chez un nourrisson, la quantité moyenne d’eau est inférieure à celle d’un adulte.
 b. La quantité moyenne d’eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %.
 c. Plus les tissus vieillissent, plus ils se déshydratent.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 d. Plus une personne est maigre, plus la proportion d’eau de son organisme est
importante.
 e. La gaine d’hydratation des ions augmente avec la taille de l’ion.
D’après concours Nantes

199 Soit un système expérimental comprenant 2 compartiments A et B séparés par une


membrane perméable aux ions. Dans le compartiment A, la concentration en sodium, (Na+ )
est de 40 mmol.L−1 et celle de potassium (K+ ) est de 14 mmol.L−1 . Le compartiment B a une
concentration en K+ égale à 140 mmol.L−1 et en Na+ égale à 14 mmol.L−1 .
Si la membrane a une perméabilité identique pour les ions Na+ et K+ :
608 Énoncés • UE 3

 a. La valeur du potentiel de membrane sera égale à la somme des potentiels


d’équilibre du Na+ et du K+ .
 b. Le potentiel d’équilibre sera nul.
 c. Les flux ioniques de Na+ et de K+ à travers la membrane auront la même
amplitude.
 d. Dans ces conditions, l’effet Donan n’influera pas sur la valeur du potentiel de
membrane.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

200 Au niveau des capillaires systémiques, un œdème peut apparaı̂tre :


 a. Quand la pression hémodynamique diminue.
 b. Quand la concentration plasmatique en protéines diminue.
 c. Quand la circulation lymphatique est interrompue.
 d. Quand il y a accumulation de protéines dans l’espace interstitiel.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

201 Un patient déshydraté et hypotendu arrive aux urgences.


Le protocole standard de prise en charge initiale suppose l’administration en intraveineuse
d’une solution liquidienne isotonique au plasma (sérum salé physiologique titrant à 9 de
NaCl) afin d’augmenter le volume du compartiment plasmatique (compartiment sanguin cir-
culant extracellulaire).
Par erreur, l’infirmière administre une solution liquidienne hypotonique (sérum salé à 4, 5
de NaCl), entraı̂nant une chute de l’osmolarité plasmatique efficace.
Comment vont varier les volumes des compartiments liquidiens chez ce patient ?
 a. Pas de modification des volumes des compartiments
 b. Augmentation du volume du compartiment intracellulaire (globules rouges par
exemple)
 c. Diminution du volume du compartiment intracellulaire (globules rouges par
exemple)
 d. Diminution du volume du compartiment interstitiel
 e. Toutes les propositions préécdentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

202 Au cours d’un contrôle anti-dopage, un cycliste de 35 ans de 80 kg (densité corporelle


estimée à 1) présente un taux d’hématocrite plasmatique de 60%.
Sachant que son volume plasmatique représente 5% de son poids total, quel est son volume
globulaire total (volume des globules rouges circulants) ?
 a. 2, 4 L  b. 4 L  c. 6 L  d. 10 L  e. 1 L
D’après concours Nice Sophia Antipolis
203 Un homme de 80 Kg a perdu 2 kg après un effort physique intense. On admet que
la perte de poids correspond exclusivement à une perte de liquide isotonique au plasma.
Comment les compartiments hydriques de l’organisme ont-il varié ?
UE 3 • Énoncés 609

 a. Diminution du volume extracellulaire de 32 à 30 litres.


 b. Diminution du volume cellulaire de 32 à 30 litres.
 c. Diminution du volume cellulaire de 16 à 14 litres
 d. Diminution du volume extracellulaire de 16 à 14 litres.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

204 Pour mesurer l’osmolalité du plasma, vous pouvez utiliser différentes approches.
Quelle est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
 a. Mesure de l’abaissement cryoscopique.
 b. Mesure de la pression osmotique à travers une membrane perméable seulement
à l’eau.

UE3
 c. Mesure de la pression osmotique à travers une membrane imperméable seule-
ment à l’eau.
 d. Mesure de la pression osmotique à travers une membrane perméable seulement
aux osmoles.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

205 Concernant les mouvements liquidiens au travers de la membrane cellulaire :


 a. Les mouvements liquidiens entre compartiment intracellulaire et compartiment
extracellulaire sont essentiellement liés aux différences de pressions hydrosta-
tiques entre ces compartiments.
 b. L’injection d’une solution isosmotique dans le compartiment extracellulaire
n’entraı̂ne aucun mouvement liquidien entre les compartiments intracellulaire
et extracellulaire.
 c. L’injection d’une solution hyposmotique dans le compartiment extracellulaire
entraı̂ne un mouvement liquidien du compartiment extracellulaire vers le com-
partiment intracellulaire.
 d. L’injection d’une solution hyposmotique dans le compartiment extracellulaire
entraı̂ne un mouvement liquidien du compartiment intracellulaire vers le com-
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

partiment extracellulaire.
 e. L’injection d’une solution hyperosmotique dans le compartiment extracellulaire
entraı̂ne un mouvement liquidien du compartiment intracellulaire vers le com-
partiment extracellulaire.
D’après concours Nancy

206 La consommation maximale d’oxygène d’un sujet lors d’un effort physique in-
tense peut être mesurée. Quelles sont les informations recueillies par cette mesure ?
 a. La mesure de la capacité aérobie.
 b. L’évaluation de la capacité à soutenir un effort prolongé.
 c. La mesure du métabolisme de base.
610 Énoncés • UE 3

 d. La mesure de l’activité dynamique spécifique des aliments.


 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

207 Un sujet présente une diarrhée depuis plusieurs semaines et il a perdu une grande
quantité de bicarbonates par voie digestive. Quel est le déséquilibre acido-basique le
plus probable ?
 a. Une acidose respiratoire.
 b. Une acidose métabolique.
 c. Une alcalose respiratoire.
 d. Une alcalose métabolique.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

208 Concernant les divers secteurs de l’organisme :


 a. Le secteur interstitiel contient 2/3 de l’eau corporelle totale.
 b. L’eau corporelle totale représente environ 60% du poids du corps chez une per-
sonne de corpulence moyenne.
 c. Une perfusion de sérum physiologique (NaCl à 9 ) va surtout accroı̂tre le
secteur intra-cellulaire.
 d. Une sécrétion exagérée d’ADH (hormone anti-diurétique) va accroı̂tre le sec-
teur intra-cellulaire.
 e. Le liquide céphalo-rachidien appartient au secteur interstitiel.
D’après concours Angers

209 Lors de la réalisation d’une restriction hydrique chez un sujet sain pendant 8
heures :
 a. La sécrétion d’hormone anti-diurétique (ADH) est stimulée.
 b. La pression artérielle diminue.
 c. L’osmolarité urinaire augmente.
 d. La réabsorption d’eau par les reins diminue.
 e. Les osmorécepteurs centraux sont stimulés.
D’après concours Lyon, Pr. Giammarile

210 Parmi les cinq situations suivantes, indiquez celle(s) dans laquelle(lesquelles) le
débit cardiaque augmente.
 a. Administration de catécholamines.
 b. Stimulation du nerf vague.
 c. Exercice physique.
 d. Exposition à l’altitude.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Angers
UE 3 • Énoncés 611

211 Parmi les substances suivantes, indiquez celle(s) qui favorise(nt) la vasodilata-
tion.
 a. Le monoxyde d’azote.
 b. La noradrénaline.
 c. L’ANP (hormone atriale natriurétique).
 d. L’ADH (hormone anti-diurétique).
 e. L’endothéline 1.
D’après concours Angers

212 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


 a. L’urée marquée permet la détermination du volume extra-cellulaire.

UE3
 b. Le volume de distribution du sulfate radioactif est identique au volume
plasmatique.
 c. La métabolisation d’un traceur est sans influence sur la détermination du vo-
lume d’un compartiment liquidien de l’organisme.
 d. Le volume de distribution du sodium radioactif est identique au volume intra-
cellulaire.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Angers

213 Après un premier prélèvement sanguin, on marque les hématies d’un patient in vitro
avec du Chrome-51, un radio-isotope dont la période radioactive est longue (27 jours).
Une activité de 50 MBq (mégabecquerels) d’hématies marquées est ensuite injectée par voie
intraveineuse à ce même patient.
Une heure plus tard, un nouveau prélèvement sanguin est réalisé, permettant de mesurer
l’activité du Chrome-51, qui est de 10 MBq par litre de sang, ainsi que l’hématocrite, qui
est de 40%.
 a. Le volume plasmatique total est de 5 litres.
 b. Le volume total des hématies est de 5 litres.
 c. Le volume total des hématies est de 2 litres.
 d. Le volume total des hématies est de 3 litres.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 e. Le volume sanguin total est de 5 litres.


214 Concernant les liquides intracellulaires :
 a. Le potassium est le principal cation du liquide intracellulaire.
 b. L’osmolarité intra-cellulaire est voisine de 290 mOsm/kg dans les conditions
normales.
 c. Une diminution de la concentration du sodium intracellulaire est responsable
d’une hyperhydratation intracellulaire.
 d. Les bicarbonates sont les principaux tampons du secteur intracellulaire.
 e. L’eau intracellulaire représente 1/3 de l’eau totale.
D’après concours Lyon, Pr. Giammarile
612 Énoncés • UE 3

215 À propos du secteur intracellulaire de l’eau dans l’organisme humain :


 a. Il représente 50% du poids du corps.
 b. Il se subdivise en deux compartiments : eau libre et eau interstitielle.
 c. Son volume peut se déterminer en utilisant des solutions radioactives.
 d. Son volume est égal à la différence entre le volume d’eau extracellulaire et le
volume plasmatique.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Clermont Ferrand

Thermorégulation
216 Concernant la thermorégulation :
 a. La vasomotricité cutanée n’intervient dans la thermorégulation que pour une
température ambiante basse.
 b. Le frisson est produit par le système nerveux sympathique.
 c. La température du sang artériel peut être bien évaluée par la mesure de la
température cutanée.
 d. La température du sang veineux est une grandeur réglée.
 e. Les contractions cardiaques contribuent à la dépense de fond.
D’après concours Bordeaux, P. Vaı̈da

217 La vasomotricité cutanée détermine l’épaisseur de l’enveloppe corporelle ainsi que


les échanges thermiques entre l’organisme et le milieu ambiant par convection et radiation.
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
 a. La vasoconstriction cutanée au froid diminue la conductance de l’enveloppe
corporelle.
 b. La vasodilatation cutanée au chaud diminue la conductance de l’enveloppe
corporelle.
 c. La vasodilatation cutanée au chaud augmente l’évacuation de chaleur par
convection et radiation.
 d. La vasoconstriction cutanée au froid favorise la conservation de la chaleur pro-
duite par l’organisme.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis
UE 3 Concours blancs (énoncés)

Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).

Concours n◦ 1 (semestre 1) (durée 1 h)


1 Une mongolfière est constituée d’une enveloppe gonflée d’air chaud, d’un brûleur et
d’une nacelle. Le volume d’air chaud est de 500 m3 . On négligera le volume des autres com-
posants. La somme des masse de l’enveloppe, du brûleur et de la nacelle est de 100 kg. À la
température ambiante de 21 ◦ C, la masse volumique de l’air sec est de 1, 200 kg.m−3 .

UE3
En supposant que l’air sec possède les propriétés d’un gaz parfait, à partir de quelle tempéra-
ture de l’air chauffé de façon homogène, en ◦ C, la mongolfière quittera-t-elle le sol, celle-ci
étant plus légère que le volume correspondant d’air ambiant ?

 a. 55.  b. 60.  c. 65.  d. 70.  e. 80.


D’après concours Lille
2 Concernant les états de la matière, cochez la réponse fausse :
 a. Les états liquide et solide sont dits condensés.
 b. À l’état solide, on trouve une répartition régulière sous forme d’un réseau
cristallin.
 c. Dans un gaz, le nombre de molécules par unité de volume est beaucoup plus
faible que dans les deux autres états.
 d. Au niveau du point critique C, il n’y a plus de distinction possible entre liquide
et gaz.
 e. En règle générale, lors du passage de l’état solide à l’état liquide, il y a une
diminution du volume, sauf pour l’eau qui, du fait de sa physico-chimie parti-
culière, subit une augmentation de son volume.
D’après concours Dijon

3 Concernant le noyau atomique :


 a. Les différents isotopes d’un même élément présentent des propriétés physiques
identiques mais des propriétés chimiques différentes.
14 15
 b. 6 C, 7 N et 16
8 O sont des isotones.
 c. Les isobares sont des nucléı̈des ayant le même nombre de neutrons et des
nombres de protons différents.
 d. La masse du noyau est supérieure à la somme de la masse de tous ses
constituants.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Brest
614 Concours blancs • UE 3

4 Gaz parfait
Pour un gaz parfait, d’énergie interne U et d’enthalpie H, qui occupe le volume V à la pression
P et qui échange le travail W et la chaleur Q avec le milieu extérieur, on a les relations :
 a. dU = −P dV + δQ.
 b. W = Q pour une transformation isotherme.
 c. dH = dU + P dV + V dP.
 d. dH = V dP pour une transformation adiabatique.
 e. ∆H = Q pour une transformation isobare.
D’après concours Lyon, Pr. Giammarile

5 Concernant la molécule d’eau :


 a. Elle a une constante diélectrique élevée.
 b. Elle se dissocie naturellement en ion oxonium H3 O+ et ion hydroxyde OH− .
 c. Elle a un moment dipolaire faible.
 d. Elle est liée à ses voisines par des liaisons hydrogène.
 e. Elle est liée à ses voisines par des liaisons covalente.
D’après concours Paris 12

6 Un état dispersé est appelé :


 a. émulsion lorsque la phase dispersée et le milieu de dispersion sont des liquides
non miscibles.
 b. mousse lorsque la phase dispersée est un liquide et le milieu de dispersion est
un gaz.
 c. mousse solide lorsque la phase dispersée est un solide et le milieu de dispersion
est un solide.
 d. gel lorsque la phase dispersée est un solide et le milieu de dispersion est un gaz.
 e. aérosol lorsque la phase dispersée est un solide et le milieu de dispersion est un
gaz.
D’après concours Strasbourg

7 Indiquez la bonne association de propositions exactes :


1 : L’indice de réfraction du cristallin est supérieur à celui de l’humeur aqueuse.
2 : L’œil réduit de Listing est assimilable à une lentille convergente.
3 : La presbytie se corrige avec des lentilles convergentes.
4 : En accommodant, un œil myope peut voir un objet à l’infini.
5 : Les objectifs à immersion sont ainsi appelés car on les plonge dans le milieu de culture
des cellules que l’on souhaite observer.
 a. 1, 2, 3.  b. 1, 3, 5.  c. 2, 4, 5.  d. 2, 3, 4.  e. Autre réponse.
D’après concours Nantes
UE 3 • Concours blancs 615

8 Un sujet âgé de 40 ans ne peut pas voir distinctement à une distance supérieure à 3, 45 m.
Son amplitude maximale d’accommodation est de 4 dioptries. Quelle est la position de son
punctum proximum ?
 a. Entre −0, 15 m et −0, 30 m.
 b. Entre −0, 20 m et −0, 35 m.
 c. Entre −0, 25 m et −0, 40 m.
 d. Entre −0, 30 m et −0, 45 m.
 e. Aucune de ces propositions n’est exacte.
D’après concours Angers

9 Concernant l’optique géométrique, cochez la réponse fausse.

UE3
 a. Dans un milieu transparent et homogène, la lumière provenant d’un point lu-
mineux se propage selon des lignes droites issues de ce point, appelées rayons
lumineux. Par convention, les rayons sont orientés de gauche à droite.
 b. La vergence d’une lentille s’exprime en dioptries, de dimension L−1 .
 c. Concernant les lentilles, un rayon passant par le centre n’est pas dévié, un rayon
passant par le foyer-objet sort parallèle à l’axe et un rayon arrivant parallèle à
l’axe sort par le foyer-image.
 d. L’indice de réfraction d’un milieu correspond au rapport de la vitesse de la
lumière dans le milieu considéré sur la vitesse de la lumière dans le vide.
 e. Les lentilles convexes sont dites convergentes alors que les lentilles concaves
sont dites divergentes.
D’après concours Dijon

10 Cochez la (ou les ) proposition(s), exacte(s) :


 a. La microscopie électronique utilise des photons de très haute énergie.
 b. La microscopie électronique permet d’observer des cellules vivantes.
 c. En microscopie électronique, la coloration négative est obtenue par fixation
covalente ou adsorption d’atomes lourds sur l’objet à observer.
 d. Un microscope électronique à balayage par transmission permet d’obtenir des
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informations sur la composition de l’objet observé.


 e. La résolution d’un microscope électronique par transmission est meilleure que
celle d’un microscope électronique par réflexion.
D’après concours Strasbourg

11 Concernant la radioactivité :
 a. 1 Bq = 3, 7 × 1010 Ci.
N(t) 1
 b. Au bout d’un temps t = n périodes T , on a : = n
N0 2
avec N0 = nombre de noyaux radioactifs à t = 0.
616 Concours blancs • UE 3

 c. La radioactivité d’une source aura diminuée d’un facteur 10 au bout de 5


périodes T de l’élément.
 d. En injectant à un patient 32 MBq d’un isotope radioactif (avec une période
physique de 6 h et une période biologique de 3 h), il restera au bout de 8 h dans
son organisme une activité de 2 MBq.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Brest

12
minerai λ (en heure−1 )
neptunium-40 0, 7
plomb-209 0, 2
actinium-228 0, 1
thorium-231 0, 05
protactinium-233 0, 025

On dispose d’un échantillon de minerai radioactif inconnu. Le graphe ci-dessous (papier


semi-logarithmique) présente la variation du nombre de coups par minute (cpm) enregistrés
en fonction du temps pour cet échantillon.

Ce minerai est du : Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s).


 a. Neptunium-40  b. Plomb-209  c. Actinium-228
 d. Thorium-231  e. Protactinium-233
D’après concours Bordeaux, Mr T. Richard

13 Parmi ces organes, lequel est le plus radio-résistant ?


 a. Le foie.  b. Le cerveau.  c. Les gonades.
 d. Le cristallin.  e. La moelle osseuse.
D’après concours Dijon
UE 3 • Concours blancs 617

14 La période 238 9
92 U est de 4, 5 × 10 années.
1
Quel temps, en années, faut-il pour que d’un échantillon se désintègre ?
8

 a. 5, 6 × 108  b. 8, 7 × 108  c. 1, 5 × 109  d. 3, 9 × 109


 e. 1, 5 × 1010
D’après concours Lille

15 En imagerie tomographique :
 a. La superposition de coupes transversales jointives permet d’obtenir une recons-
truction sagittale.
 b. La superposition de coupes transversales jointives permet d’obtenir une recons-

UE3
truction frontale.
 c. La superposition de 50 coupes transversales jointives de 3 mm permet d’obtenir
une reconstruction orthogonale de 15 cm en crânio-caudal.
 d. Les reconstructions itératives nécessitent des puissances de calcul et des temps
de calcul importants.
 e. Le sinogramme est la représentation bidimensionnelle des projections acquises
dont le nombre de lignes correspond aux nombres de projections.
D’après concours Limoges

16 En imagerie par ultrasons :


 a. Plus la fréquence des ultrasons est élevée, plus les ultrasons pénètrent pro-
fondément dans les tissus.
 b. Les échos obtenus sur une interface par réflexion sont d’autant plus intenses
que les impédances acoustiques sont voisines.
 c. Les obstacles dont les dimensions sont du même ordre de grandeur que la lon-
gueur d’onde des ultrasons sont à l’origine d’échos de diffusion.
 d. L’intensité des échos de réflexion varie très vite en fonction de l’angle d’inci-
dence des ultrasons.
 e. La reconstruction de l’image est faite en considérant que la vitesse du son est la
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

même pour tous les tissus.


D’après concours Limoges

17 Soit une population de protons soumis à un champ magnétique statique de 3 T. Une


impulsion de radiofréquence de champ magnétique égal à 3, 14×10−3 T provoque une bascule
de 180 ◦ de l’aimantation résultante.
Dans ce cas de figure :
 a. La fréquence de Larmor est environ égale à 127, 8 MHz.
 b. La fréquence de l’onde radiofréquence est environ égale à 63, 9 MHz.
 c. La fréquence de l’onde radiofréquence est environ égale à 127, 8 MHz.
618 Concours blancs • UE 3

 d. La durée de l’impulsion est égale à 6 µs.


 e. La durée de l’impulsion est égale à 3, 7 µs.
D’après concours Toulouse

18 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. En IRM, on observe l’oxygène de l’eau.
 b. L’IRM est basée sur la radioactivité des noyaux.
 c. La RMN utilise des ondes électromagnétiques avec des fréquences de l’ordre
du µHz.
 d. Le rapport gyromagnétique γ est une constante caractéristique d’un noyau et
indépendante du champ magnétique.
 e. Seuls les noyaux ayant un spin nul sont observables en RMN.
D’après concours Lille

19 L’effet Compton :
 a. produit un électron.
 b. ne produit qu’un γ diffusé.
 c. absorbe complètement le photon incident.
 d. est un mécanisme d’interaction entre un photon et la matière.
 e. ne concerne que les photons d’énergie supérieure à 1, 022 MeV.
D’après concours Nantes

20 Charges électriques ponctuelles


Soit trois points A, O, B alignés, le point O étant le milieu du segment AB de longueur 2L. La
charge q1 est placée en A et la charge q2 en B.

Une charge Q, placée sur la droite AB, s’immobilise au milieu du segment OB. Quelle est la
valeur de q2 ?
 a. q2 = −q1 .  b. q2 = q1 /2.  c. q2 = q1 /3.  d. q2 = q1 /9.
 e. q2 = 2q1 .
D’après concours Lyon, Pr. Giammarile

21 Concernant l’effet photoélectrique dans le domaine énergétique de l’imagerie :


 a. Le photon incident disparaı̂t après son interaction avec un électron lié : on parle
d’absorption totale.
 b. Une partie de l’énergie du photon incident est nécessaire pour vaincre l’énergie
de liaison de l’électron et l’arracher à sa couche.
 c. La probabilité d’effet photoélectrique diminue au profit de l’effet Compton
lorsque le numéro atomique Z du milieu traversé augmente.
UE 3 • Concours blancs 619

 d. Les photons diffusé après ce type d’interaction ont une énergie proche de zéro.
 e. Lorsque le photon ne parvient pas à arracher l’électron, ce dernier peut voir sa
charge s’inverser et se transformer en positon.
D’après concours Paris 12

22 Lors d’une radiothérapie métabolique par l’iode-131 (131 I) pour traiter un cancer thy-
roı̈dien, on administre une activité de 4000 MBq d’131 I. On désire connaı̂tre la masse d’iode
administrée (en µg), en supposant que la préparation ne contient que de l’iode -131 et aucun
autre isotrope de l’iode.
Données : période de l’iode-131 = 8 jours = 7 × 105 s.
 a. 910 µg.  b. 0, 9 µg.  c. 0, 66 µg.  d. 0, 6 µg.  e. 0, 007 µg.
D’après concours Paris 12

UE3
23 Datation par le carbone 14 (radiocarbone) :
Un fragment osseux provenant d’une momie est analysé avec un compteur de radioactivité.
L’appareil, qui a un rendement de 28 %, indique 1012 coups par minute.
Le carbone total présent dans le fragment pèse 100 g.
La demi-vie du radiocarbone est d’environ 5700 ans et l’âge de l’échantillon est donné par la
formule :  
1 C0
tv − t0 = ln
λ C1
14
C
avec Ct : concentration de radiocarbone (c’est-à-dire rapport ) de l’échantillon à l’ins-
Ctotal
tant t de mesure ;
14
C
C0 : concentration de radiocarbone (c’est-à-dire rapport ) de l’échantillon à l’instant t0
Ctotal
de la fabrication de la momie, estimée à 10−12 ;
λ : constante radioactive du carbone.
 a. La momie a moins de 40 siècles.
 b. La momie a 50-60 siècles.
 c. La momie a 80-90 siècles.
 d. La momie a plus de 100 siècles.
 e. Tous les items précédents sont faux.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

D’après concours Lyon, Pr. Giammarile

24 On considère la D0 pour un type de cellules de mammifères en culture, dans différentes


conditions d’irradiation externe, supérieure à 1 Gy.
 a. La D0 est la dose qui tue 63 % des cellules.
 b. La D0 est la dose qui tue 50 % des cellules.
 c. La D0 est augmentée par des pressions partielles d’oxygène croissantes.
 d. La D0 est diminuée par des débits de dose croissants.
 e. La D0 est plus faible pour des cellules en mitose que pour le même type de
cellules en phase S.
D’après concours Paris 12
620 Concours blancs • UE 3

25 Concernant les généralités sur l’électricité, parmi les propositions qui suivent, co-
chez la réponse fausse.
 a. Un champ magnétique de direction perpendiculaire à la trajectoire d’un électron
ou d’un neutron incurve sa trajectoire pour former une parabole.
 b. Les cyclotrons combinent les effets des champs électrique et magnétique sur
les particules chargées et sont utilisés en médecine nucléaire pour produire des
isotopes radioactifs.
 c. Les accélérateurs utilisent les champs magnétiques pour incurver les trajec-
toires et les champs électriques pour accélérer les électrons. Ces accélérateurs
d’électrons sont utilisés en radiothérapie pour irradier les tumeurs cancéreuses.
 d. L’intensité du champ magnétique appliqué est proportionnelle à la fréquence à
laquelle on souhaite accémérer les protons.
 e. À vitesse constante, si l’on multiplie le rayon de rotation, alors la fréquence est
multipliée par 0, 2.
D’après concours Dijon

Concours n◦ 2 (semestre 1) (durée 1 h)


QCM n◦ 26 à 28 : Un voyageur prend l’avion pour se rendre à New York. En raison de
l’altitude à laquelle l’avion évolue et de la défaillance des systèmes de pressurisation, la
pression qui règne à l’intérieur est égale à 75 % de la pression atmosphérique normale.
Dans ces conditions, son sang contient un volume dissous d’azote de 7, 4 mL/L et un volume
dissous d’oxygène de 5, 2 mL/L.
L’air ambiant est schématiquement composé d’azote, d’oxygène et d’une troisième partie
composée de dioxyde de carbone et de gaz rares.
On donne : s(O2 ) = 0, 036 mL/L et s(N2 ) = 0, 018 mL/L.

26 Quelles sont les proportions des différents gaz dans l’air ?


 a. 60 % d’azote, 25 % d’oxygène et 15 % de CO2 et gaz rares.
 b. 55 % d’azote, 19% d’oxygène et 26 % de CO2 et gaz rares.
 c. 65 % d’azote, 25 % d’oxygène et 10 % de CO2 et gaz rares.
 d. 75 % d’azote, 20 % d’oxygène et 5 % de CO2 et gaz rares.
 e. 80 % d’azote, 15 % d’oxygène et 5 % de CO2 et gaz rares.

27 À l’arrivée à New York, quels sont les volumes de gaz dissous (à pression at-
mosphérique normale) ?
 a. 9, 9 mL/L d’azote.  b. 6, 84 mL/L d’oxygène.
 c. 12, 6 mL/L d’azote.  d. 7, 2 mL/L d’oxygène.
 e. Autre réponse.
UE 3 • Concours blancs 621

28 Il décide de réaliser une excursion en mer pour pour admirer les poissons. Il des-
cend en apnée à la profondeur de 10 m. La quantité d’azote de son sang est donc de :

 a. 29, 7 mL/L.  b. 35, 1 mL/L.  c. 40, 5 mL/L.


 d. 43, 2 mL/L.  e. Autre réponse.

29 La concentration d’une solution d’un médicament M est mesurée par spectrophotométrie


d’absorption moléculaire dans une cuve de 1 cm. À 291 nm, cette solution a une absor-
bance égale à 1. Le coefficient d’extinction molaire du médicament M à 291 nm est de 2500
L.mol−1 .cm−1 .
Quelle est la concentration en médicament M de cette solution ?
 a. 4 × 10−2 mol.L−1 .

UE3
 b. 4 × 10−3 mol.L−1 .
 c. 4 × 10−4 mol.L−1 .
 d. 2, 5 × 10−2 mol.L−1 .
 e. 2, 5 × 10−3 mol.L−1 .
D’après concours Tours

QCM n◦ 30 à 32 : Un groupe de 4 avions de chasse biréacteurs effectue une démonstration


aérienne. Chaque réacteur produit, à une distance de 10 m, un niveau d’intensité acoustique
égal à 120 dB.
Données : I0 = 10−12 W.m−2 .
D’après concours Paris 12

30 Quelle est l’intensité acoustique produite par les 2 réacteurs d’un avion en un
point situé à 10 m de chacun d’eux ?
 a. 2 W.m−2 .  b. 4 W.m−2 .  c. 10 W.m−2 .  d. 16 W.m−2 .
 e. 20 W.m−2 .
31 Quand le groupe de 4 avions passe à une distance de 1000 m d’un spectateur, en vue
directe, quel est le niveau d’intensité acoustique reçu par les oreilles de ce spectateur ?
 a. 80 dB.  b. 89 dB.  c. 90 dB.  d. 100 dB.  e. 120 dB.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

32 À quelle distance du groupe de 4 avions le niveau d’intensité acoustique est-il égal


à 123 dB ?
 a. 20 m.  b. 30 m.  c. 40 m.  d. 50 m.  e. 60 m.
33 Sachant que pour l’hélium, le coefficient de pression interne est
a = 3, 46 × 10−3 Pa.m6 .mol−2 et que le covolume est b = 23, 8 × 10−6 m3 .mol−1 , la pression
du gaz, désormais considéré comme gaz réel, et proche de :
 a. 0, 183 atm.  b. 0, 184 atm.  c. 222 atm.  d. 226 atm.
 e. 13, 3 atm.
D’après concours Paris 11
622 Concours blancs • UE 3

34 Les désintégrations par capture électronique :


 a. Accompagnent toujours une émission bêta plus.
 b. Correspondent à la capture d’un électron libre du milieu par le noyau.
 c. Peuvent entraı̂ner l’émission d’un photon de fluorescence.
 d. Entraı̂nent la transformation d’un neutron du noyau en proton.
 e. Sont à l’origine de la tomographie par émission de positons.
D’après concours Lille

35 Interaction des neutrons avec la matière :


 a. Les neutrons interagissent principalement avec le cortège électronique de
l’atome.
 b. Les neutrons lents interagissent principalement avec la matière par une réaction
de capture.
 c. Les neutrons rapides interagissent principalement par effet Compton.
 d. Dans une centrale nucléaire, on utilise principalement des neutrons lents.
 e. Aucune des propositions ci-dessus.
D’après concours Bordeaux, Mr T. Richard

36 Le gallium-67 est un émetteur gamma de période 3 jours utilisé en scintigraphie. L’ac-


tivité au moment de la préparation de la solution de gallium est de 60 MBq.mL−1 .
L’activité nécessaire pour un examen est de 120 MBq.
Le volume de gallium à injecter à un adulte, 3 jours après la préparation de la solution, est
de :
Cochez la valeur la plus proche.
 a. 0, 7 mL.  b. 1, 7 mL.  c. 2 mL.  d. 4 mL.  e. 7 mL.
D’après concours Bordeaux, Mr T. Richard

37 Concernant le laser :
 a. L’émission de lumière laser est monochrome, unidirectionnelle, avec une
cohérence temporelle et spatiale.
 b. Une source de rayonnement laser est caractérisée par un nombre d’atomes dans
un état excité supérieur au nombre d’atomes dans un état fondamental.
 c. Le mode d’émission continu permet de délivrer plus de puissance que le mode
impulsionnel ou déclenché.
 d. Les effets biologiques photomécaniques sont obtenus avec une faible densité de
puissance de la source laser et une longue durée d’exposition.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Brest
UE 3 • Concours blancs 623

38 Soit un dioptre convexe de rayon de courbure R = 1 cm, séparant 2 milieux homogènes


isotropes et transparents de réfraction n1 = 1 en avant du dioptre) et n2 = 1, 5 (en arrière du
dioptre). Le dioptre est considéré comme stigmatique.
 a. La vergence du dioptre est égale à 50 dioptries.
 b. Le dioptre est convergent.
 c. Le point focal image est réel.
 d. Un dioptre de rayon de courbure R = −1 cm, séparant les mêmes milieux 1 et
2, sera un dioptre convergent.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Brest

39 Lors de la désintégration du QCM précédent, des émissions gamma sont produites et

UE3
permettent la réalisation de l’examen scintigraphique, les plus importantes étant des émissions
γ de 135 keV et 167 keV. Des émissions X sont également détectées.
Si on considère une capture électronique sur la couche K, parmi les émissions, on peut
détecter :
 a. Des rayonnements X de 72, 8 keV.
 b. Des rayonnements X de 68, 9 keV.
 c. Des électrons de conversion interne de 56, 6 keV.
 d. Des électrons Auger de 68, 8 keV.
 e. Des électrons dont le spectre en énergie est continu, l’énergie maximale étant
de 54, 1 keV.
D’après concours Limoges

40 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


 a. Les rayons X ont une origine nucléaire.
 b. Les rayons X sont caractérisés par une désexcitation du noyau fils.
 c. Les rayons X sont caractérisés par un gain de proton.
 d. Les rayons X sont caractérisés par une déviation de l’électron et/ou un
réarrangement du cortège électronique.
 e. Les rayons X sont arrêtés par la couche cornée de la peau.
D’après concours Nantes
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

41 Le 201 Tl peut être obtenu à partir du 203 Tl.


Le 203 Tl est bombardé par un proton et conduit à du 201 Pb.
Le 201 Pb se désintègre ensuite en 201 Tl.
En ce qui concerne la réaction nucléaire conduisant du 203 Tl au 201 Pb :
 a. Elle est du type Rn(p; n).
 b. Lors de la réaction nucléaire, une particule est éjectée.
 c. Lors de la réaction nucléaire, trois particules sont éjectées.
 d. Elle est réalisée dans un réacteur nucléaire.
 e. Elle est réalisée dans un accélérateur de particules.
D’après concours Limoges
624 Concours blancs • UE 3

42 En imagerie tomodensitométrique :
 a. La cathode émet les rayons X.
 b. L’anode émet les électrons qui vont être accélérés pour bombarder la cible.
 c. L’anode doit avoir une taille la plus grande possible pour améliorer la résolution
de l’image.
 d. Malgré la perte d’énergie sous forme de chaleur, le rendement d’un tube à
rayons X est élevé, de l’ordre de 30 %.
 e. L’atténuation des rayons X par l’eau correspond à 0 Unité Hounsfield (UH).
D’après concours Limoges

43 En imagerie par résonance magnétique :


 a. T 1 dépend des propriétés physico-chimiques du milieu et surtout de sa viscosité.
 b. T 2 est le vrai temps de relaxation spin-réseau.
 c. T 2 peut être mesuré à partir de la décroissance du courant dans la bobine de
mesure après une impulsion π.
 d. T 2∗ dépend de T 2 et des inhomogénéités du champ B0 .
 e. Une séquence pondérée en T 2 est obtenue avec des temps d’écho et des temps
de répétition longs.
D’après concours Limoges

44 Sur des images IRM, on distingue deux tissus A et B dont les temps de relaxation sont
donnés sur le tableau ci-dessous.
Tissu T 1 (ms) T 2 (ms)
A 900 100
B 500 83

 a. En imagerie IRM pondérée en T 1 , le tissu A apparaı̂t plus clair que le tissu B.


 b. En imagerie IRM pondérée en T 2 , le tissu A apparaı̂t plus clair que le tissu B.
 c. 0, 1 s après une impulsion de 90◦ , la composante transversale de l’aimantation
du tissu A vaut environ 14 % de l’aimantation résultante d’équilibre.
 d. 0, 1 s après une impulsion de 90◦ , la composante transversale de l’aimantation
du tissu A vaut environ 37 % de l’aimantation résultante d’équilibre.
 e. 0, 1 s après une impulsion de 90◦ , la composante transversale de l’aimantation
du tissu B vaut environ 37 % de l’aimantation résultante d’équilibre.
D’après concours Toulouse
UE 3 • Concours blancs 625

QCM n◦ 45 à 48 : La réglementation en vigueur indique que, pour assurer la radioprotection


du public à proximité d’un centre utilisant la Tomographie par Émission de Positons (T.E.P.)
la protection des parois et dalles de plancher et plafonds doit être déterminée sur la base
d’une source de référence de 600 MBq de fluor 18 F positionnée au centre du lit d’examen. La
dose en zone publique ne doit pas dépasser 1 milli-Sievert (1 mS) par an.
Remarque : pour les rayonnements considérés : 1 Sievert (S) = 1 Gray (Gy).
La constante de débit de dose représente la valeur du débit de dose en un point situé à 1
mètre d’une source ponctuelle d’activité égale à 1 GBq.
La période physique du fluor 18 F est de 12 minutes. Par ailleurs, 15 cm de béton atténuent le
faisceau comme 1 cm de plomb.
D’après concours Lille

UE3
45 À titre expérimental, on interpose dans l’air ambiant, devant la source de référence, une
épaisseur de 0, 481 mm de plomb. Le coefficient de transmission est égal à 0, 92. Quelle est
la valeur de la CDA du plomb ?
 a. 0, 173 mm.  b. 0, 4 mm.  c. 4 mm.  d. 1, 73 mm.
 e. 1 mm.
46 Quelle est la valeur du coefficient d’atténuation linéique du béton (en cm−1 ) ?
 a. 6.  b. 0, 115.  c. 0, 6.  d. 8, 7.  e. 0, 167.
47 La masse volumique du plomb est égale à 11, 3 g/cm3 . Quelle est la valeur du coefficient
d’atténuation massique ?
 a. 0, 153 g/cm2 .  b. 0, 153 g/cm3 .
 c. 0, 153 cm3 /g.  d. 0, 153 cm2 /g.
 e. 0, 153 cm−1 .

48 Pour respecter la réglementation, quelle est la valeur du débit de dose d’exposition


maximal acceptable pendant une heure ?
 a. 0, 114 µGy.  b. 15, 4 µGy.
 c.  d. 1, 91 × 10−3 µGy.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

1, 0 µGy.
 e. 2, 72 µGy.

49 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


 a. Les fronts d’onde d’une onde plane sont des plans parallèles.
 b. Les fronts d’onde d’une onde plane sont perpendiculaires au vecteur d’onde.
 c. Les ondes émises par une étoile sont planes quand elles arrivent au voisinage
de la Terre.
 d. Une onde plane peut être émise par une source ponctuelle.
 e. Une onde sphérique peut être émise par une source ponctuelle.
D’après concours Angers
626 Concours blancs • UE 3

50 L’énergie du photon :
 a. fait intervenir la constante de Planck.
 b. est proportionnelle à sa fréquence.
 c. dépend de sa masse et de sa vitesse.
 d. est proportionnelle à la vitesse de la lumière.
 e. est inversement proportionnelle à la longueur d’onde du photon.
D’après concours Nantes

Concours n◦ 3 (semestre 2) (durée 1 h)


51 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
 a. La pression artérielle se mesure chez un patient debout, les bras le long du
corps.
 b. On ne mesure jamais la pression artérielle sur un patient couché.
 c. La pression artérielle minimale correspond à la pression systolique.
 d. Lors de la prise de tension, dès que la pression du brassard devient égale à la
pression artérielle systolique, il se produit un écoulement turbulent bruyant.
 e. Lorsque l’on mesure la tension artérielle à l’aide d’un brassard et d’un
stéthoscope, on mesure une surpression par rapport à la pression atmosphérique.
D’après concours Nantes

52 Cochez les propositions vraies concernant les courbes de pression du ventricule


gauche :

 a. Le point d correspond à la fermeture de la valve aortique.


 b. Le point c correspond au point f.
 c. Le point b et le point h correspondent à l’ouverture de la valve aortique.
 d. Le point a et le point h correspondent à l’ouverture de la valve tricuspide.
 e. Le point g correspond à la fermeture de la valve aortique.
D’après concours Nice Sophia Antipolis
UE 3 • Concours blancs 627

53 Au sujet des dérivations de l’électrocardiogramme :


 a. Les dérivations unipolaires aVR, aVL, aVF sont des dérivations appartenant au
plan horizontal.
 b. D1 correspond à la d.d.p. mesurée entre le poignet droit et le poignet gauche.
 c. D2 correspond à la d.d.p. mesurée entre le poignet droit et la cheville gauche.
 d. VR correspond à la d.d.p. mesurée entre la borne commune du montage de
Wilson et le poignet droit.
 e. V1 et V2 explorent préférentiellement le cœur droit.
D’après concours Limoges

54 À propos de l’électrophysiologie du cœur :

UE3
 a. Le potentiel de surface d’une fibre ventriculaire au repos est d’environ −90 mV.
 b. Sur l’électrocardiogramme, la repolarisation ventriculaire se traduit par l’onde
R qui est généralement négative.
 c. Les potentiels d’action lents se définissent par leur durée comprise entre 10 et
20 millisecondes.
 d. La tétrodotoxine inhibe le potentiel d’action myocardique en bloquant les ca-
naux sodium rapides
 e. La propagation rapide de la dépolarisation ventriculaire permet d’assurer
la contraction synchrone des fibres ventriculaires dont dépend le volume
d’éjection.

55 Au sujet du transport de la matière :


 a. La diffusion de matière s’effectue dans le sens du vecteur gradient de
concentration.
 b. Les particules ont naturellement tendance à migrer dans le sens où leur potentiel
chimique décroı̂t.
 c. La dimension du coefficient de diffusion est [L]2 [T ]−1 .
 d. La loi de Fick repose sur une approximation linéaire.
 e. La diffusion consomme de l’énergie.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

D’après concours Toulouse


628 Concours blancs • UE 3

QCM n◦ 56 et 57 : Un patient de 80 ans atteint d’une insuffisance cardiaque consulte pour


une aggravation de son état et en particulier l’apparition depuis trois jours d’un gonflement
permanent des membres inférieurs qui s’améliore la nuit et augmente tout au long de la
journée.
Son poids est passé de 80 à 86 kg en 4 jours.
Le ionogramme plasmatique montre :
Sodium = 125 mmol/L Potassium = 7 mmol/L ; Chlore = 97 mmol/L ;
Bicarbonates = 16 mmol/L ; pH artériel = 7, 32 ; Urée = 10 mmol/L
Glycélie = 5 mmol/L La protidémie est de 60 g/L.
On admet que 1 kg de fluide = 1 litre de fluide.
D’après concours Toulouse

56 Dans ces conditions, il est exact que :


 a. Si l’on admet qu’avant de prendre du poids, la répartition des compartiments
liquidiens de ce patient était normale, son volume plasmatique représentait 4, 8
litres.
 b. Si l’on admet qu’avant de prendre du poids, la répartition des compartiments
liquidiens de ce patient était normale, son volume intracellulaire représentait
48 litres.
 c. Si l’on admet qu’avant de prendre du poids, la répartition des compartiments
liquidiens de ce patient était normale et que la totalité de la prise de poids est
interstitielle, son volume interstitiel représente désormais 18, 8 litres.
 d. On pourrait mesurer directement le volume interstitiel du patient en déterminant
le volume de distribution de l’inuline ou de l’EDTA.
 e. Si la cause principale de ses œdèmes est une insuffisance cardiaque droite, leur
mécanisme sera principalement une augmentation de pression hydrostatique sur
le versant efférent (veineux) des capillaires.

57 Dans ces conditions, il est exact que :


 a. L’expression de la natrémie en mmol/L de solvant plutôt qu’en mmol/L de so-
lution montrerait qu’il ne présente en fait pas d’hyponatrémie.
 b. La pression osmotique efficace calculée de ce patient est de 250 mosmol/kg
d’eau.
 c. La pression osmotique totale calculée de ce patient est de 265 mosmol/kg d’eau.
 d. Il présente une hyperkaliémie qui, en cas d’aggravation, l’expose à des varia-
tions dangereuses du potentiel de membrane cellulaire susceptibles d’entraı̂ner
un trouble du rythme cardiaque.
 e. Il présente une acidose à trou anionique normal.

58 Un patient est admis en réanimation pour une pathologie associée à une acidose métabolique
évoluant depuis quelques jours. Il est indemne de toute pathologie respiratoire ou rénale.
 a. L’examen clinique du patient révèle une hyperventilation.
UE 3 • Concours blancs 629

 b. La réalisation d’une prise de sang artériel révèle une hypercapnie.


 c. La mesure du pH urinaire montre une valeur supérieure à 7.
 d. Les cellules intercalaires rénales de type A vont excréter des protons dans la
lumière tubulaire.
 e. Les cellules intercalaires rénales de type B vont excréter du bicarbonate dans la
lumière tubulaire.
D’après concours Paris 7 Diderot

QCM n◦ 59 à 61 : Les trois solutions suivantes ont un volume de 1 L et une densité de 1. La


masse molaire de l’eau est égale à 18 Da.

Solutés masse molaire Fraction molaire Concentration Concentration

UE3
en Da du soluté en % pondérale (g/L) molaire (mol/L)
glucose 180 2
urée 60 3
lactate 27 48, 6

59 Concernant la solution d’urée :


 a. La concentration pondérale va être égale à la masse d’urée introduite dans la
solution.
 b. La concentration pondérale est égale à 73, 15 g.L−1 .
 c. La concentration pondérale est égale à 93, 46 g.L−1 .
 d. La concentration molaire est de 2, 5 mol.L−1
 e. La concentration molaire est de 2, 65 mol.L−1

60 Concernant la solution de glucose :


 a. La concentration pondérale est de 180 g.L−1 .
 b. La concentration pondérale est de 360 g.L−1 .
 c. Le nombre de mol de solvant est de 35, 56 mol.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 d. La fraction molaire est de 3, 5 %.


 e. La fraction molaire est de 4, 5 %.

61 Concernant la solution de lactate :


 a. La masse de lactate mise dans cette solution est de 27 g.
 b. La concentration molaire est de 1, 8 mol.m−3 .
 c. La masse de solvant dans la solution est de 951, 4 g.
 d. La fraction molaire est de 0, 33 %.
 e. Toutes les réponses sont fausses.
630 Concours blancs • UE 3

62 La mobilité ionique :
 a. est augmentée lorsque la température augmente.
 b. est identique pour les ions H+ et OH− .
 c. est sa vitesse dans un champ électrique unité.
 d. est proportionnelle à sa charge.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

63 Le nombre de Reynolds :
 a. Augmente si la vitesse du fluide augmente.
 b. Quantifie le régime d’écoulement.
 c. Diminue en cas d’augmentation de calibre du vaisseau à à débit constant.
 d. Permet d’expliquer le souffle vasculaire auscultatoire entendu en cas d’anémie.
 e. Est inversement proportionnel à la puissance quatrième du rayon de la tubulure.
D’après concours Tours

QCM n◦ 64 à 67 : La circulation sanguine se ramène à un circuit électrique équivalent


comportant deux sources de courant et deux résistances, l’une associée à la circulation
systémique et l’autre associée à la circulation pulmonaire.
Nous supposons que le débit cardiaque Qc d’une personne saine au repos est de 6 L.min−1 .
Les pressions au niveau des différents vaisseaux sont telles que :
Paorte = 120 mmHg pression de l’aorte
Pvc = 1 mmHg pression au niveau de 1a veine cave
Pap = 15 mmHg pression de l’artère pulmonaire
Pvp = 3 mmHg pression mesurée au niveau de la veine pulmonaire.
D’après concours Rouen
UE 3 • Concours blancs 631

UE3
Schéma de la circulation sanguine

64 Calculez la vitesse Va du sang dans l’aorte de diamètre da = 2 cm.


 a. Va = 0, 05 m.s−1  b. Va = 0, 32 m.s−1  c. Va = 3, 18 m.s−1
 d. Va = 0, 25 m.s−1  e. Va = 2, 52 m.s−1
65 Calculez le nombre de Reynolds Rea correspondant à l’écoulement dans l’aorte en
situation de repos. Le sang a une viscosité prise à µ = 5 × 10−3 Pa.s et une masse volumique
égale à ρ = 1060 kg.m−3 .
 a. Rea = 890  b. Rea = 1348  c. Rea = 190
 d. Rea = 2890  e. Rea = 450
66 Calculez la résistance hydraulique Rsys , correspondant au circuit systémique :
 a. Rsys = 1, 59 × 108 Pa.m−3 .s
 b. Rsys = 3, 19 × 109 Pa.m−3 .s
 c. Rsys = 1, 59 × 107 Pa.m−3 .s
 d. Rsys = 2, 95 × 105 Pa.m−3 .s
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 e. Rsys = 2, 75 × 108 Pa.m−3 .s

67 Calculez la résistance hydraulique Rpul , correspondant au circuit pulmonaire :


 a. Rpul = 1, 59 × 106 Pa.m−3 .s
 b. Rpul = 4, 19 × 109 Pa.m−3 .s
 c. Rpul = 1, 60 × 107 Pa.m−3 .s
 d. Rpul = 1, 95 × 105 Pa.m−3 .s
 e. Rpul = 3, 57 × 108 Pa.m−3 .s
632 Concours blancs • UE 3

QCM n◦ 68 et 69 : Calculez les puissances PG et PD délivrées respectivement par les cœurs


gauche et droit pour assurer le débit dans chacun des circuits correspondant.

68 La puissance PG est de :
 a. PG = 2, 15 W  b. PG = 0, 56 W  c. PG = 1, 56 W
 d. PG = 3, 67 W  e. PG = 1, 15 W
69 La puissance PD est de :
 a. PD = 2, 51 W  b. PD = 4, 66 W  c. PD = 1, 56 W
 d. PD = 0, 75 W  e. PD = 0, 19 W
70 Parmi les ions qui jouent un rôle prépondérant dans le potentiel d’action de la
cellule cardiaque, cochez la (ou les) bonne(s) réponse(s) :
 a. L’ion potassium.
 b. L’ion magnésium.
 c. L’ion chlore.
 d. L’ion calcium.
 e. Les ions phosphates.
D’après concours Rouen

71 Le potentiel d’action d’une cellule cardiaque est constitué de plusieurs phases. Parmi
les propositions suivantes, cochez la (ou les) bonne(s) réponse(s) :
 a. La phase  0  est due à une augmentation de la conductance sodique.
 b. Pendant la phase  0  , un courant sodique entrant INa est généré.
 c. La phase  1  est due à un courant transitoire potassique It0 qui est subdivisé
en deux composantes It0 1 et It0 2 .
 d. Le courant It0 1 est responsable de la plus grande partie de la phase  1  .
 e. Le courant It0 1 dépend de la concentration intracellulaire en calcium.
D’après concours Rouen

72 Plusieurs caractéristiques distinguent le transport facilité de la diffusion. Parmi les


propositions suivantes, cochez la (ou les) bonne(s) réponse(s) :
 a. Le transport facilité est plus rapide que la diffusion pour des substances de
même poids moléculaire et de même solubilité dans les lipides.
 b. Le transport facilité est saturable en fonction de la concentration en substance
à transporter.
 c. Le transport facilité ne présente aucune spécificité vis à vis de la substance à
transporter.
 d. Le transport facilité ne peut pas être inhibé.
 e. La direction du transport facilité est réversible.
D’après concours Rouen
UE 3 • Concours blancs 633

73 Dans la famille des transporteurs du glucose  GLUT  , cochez la (ou les) bonne(s)
réponse(s) :
 a. Le transporteur GLUT1 kansporte le glucose et les autres hexoses dans la plu-
part des tissus de l’organisme.
 b. Le transporteur GLUT2 est régulé par l’insuline.
 c. Le transporteur GLUT3 transporte le fructose au niveau de l’épithélium
intestinal.
 d. Le transporteur GLUT4 transporte 1e glucose, le fructose et les autres hexoses
dans le tissu adipeux et le muscle squelettique.
 e. Le transporteur GLUT5 transporte le glucose et les autres hexoses dans les
neurones.
D’après concours Rouen

UE3
74 La myokinase permet :
 a. La synthèse d’ATP à partir de l’AMP et de phosphate inorganique.
 b. La synthèse d’ATP à partir de l’ADP.
 c. La synthèse d’ATP à partir de phosphocréatine et d’ATP.
 d. La synthèse de phosphocréatine à partir de créatine et d’ATP.
 e. La synthèse de glucose-6-phosphate à partir de glucose et d’ATP.
D’après concours Tours

75 Concernant la teneur en eau de l’organisme :


 a. L’eau constitue environ 60% du poids corporel total.
 b. La teneur en eau varie avec la teneur en graisse du sujet.
 c. La teneur en eau varie avec l’âge du sujet.
 d. La teneur en eau varie avec le sexe du sujet.
 e. L’eau est en majorité stockée dans le compartiment interstitiel.
D’après concours Rouen
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
634 Concours blancs • UE 3

Concours n◦ 4 (semestre 2) (durée 1 h)


76 Soit la relation pression - volume du ventricule gauche

 a. La pression artérielle moyenne est de 13 kPa.


 b. La pression télésystolique est de 13 kPa.
 c. La pression télédiastolique est de 2 kPa.
 d. La fraction d’éjection est de 60%.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

77 Lors de la stimulation du système sympathique à destinée cardiaque, toutes les


propositions suivantes sont exactes, sauf une, laquelle ?
 a. La durée de la repolarisation des cellules pace-maker augmente.
 b. L’excitabilité de la cellule pace-maker augmente.
 c. La pente de la dépolarisation diastolique lente augmente.
 d. Le potentiel membranaire de repos est moins négatif.
 e. La durée du cycle cardiaque diminue.
D’après concours Paris 13

78 Concernant la viscosité :
 a. Dans un écoulement, on peut dire que la viscosité permet de transférer trans-
versalement de la quantité de mouvement longitudinale.
 b. La viscosité est homogène à une pression multipliée par un temps.
 c. Un fluide newtonien a une viscosité nulle.
 d. Si la viscosité est nulle, l’écoulement s’effectue sans perte de charge.
 e. Pour les gaz comme pour les liquides, la viscosité diminue quand la température
augmente.
D’après concours Toulouse
UE 3 • Concours blancs 635

79 On considère que l’eau (ρ = 103 kg.m−3 ) a, à l’air libre, une pression de P0 = 105 Pa
(On donne le champ de pesanteur à 9, 81 m.s−2 ). Un plongeur doit respirer un gaz dans une
bouteille sous une pression égale à celle subit par le corps.
À quelle profondeur h doit-il descendre quand la pression du gaz est égale à 3, 75 bars ?
 a. 28 m.  b. 17 m.  c. 29 m.  d. 19 m.
 e. Autre réponse.
D’après concours Nantes

80 À T = 27◦ C, la membrane des globules rouges, plongés dans une solution hy-
potonique d’osmolarité efficace 250 mosmol/L, est soumise à une pression osmotique
(exprimée en atm) de :
Donnés : R = 0, 082 atm.L.mol−1 .K−1 ; Cosm(globules rouges) = 300 mosmol.L−1 .

UE3
 a. 1, 25.
 b. 1, 25 × 10−1 .
 c. 1, 25 × 10−2 .
 d. 1, 25 × 10−3 .
 e. Aucune de ces valeurs.
D’après concours Paris 13

81 Concernant les échanges au niveau du milieu intérieur :


 a. Le compartiment plasmatique est le siège d’échanges gazeux avec les poumons.
 b. Les mécanismes d’échanges passifs se font contre un gradient.
 c. Les déchets du métabolisme cellulaire sont éliminés par des mécanismes
d’échange passif.
 d. La pompe Ca++ ATPasique équilibre la concentration calcique cytosolique.
 e. Les aquaporines sont des protéines membranaires qui constituent des pores
spécifiques pour l’eau.
D’après concours Rennes

82 Soit un modèle à deux compartiments intra et extra-cellulaires séparés par une mem-
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

brane contenant une Na+ /K+ ATPase, des canaux K+ et des canaux Na+ dont on peut augmen-
ter ou diminuer le degré d’ouverture.
La concentration de Na+ est de 150 mM en extracellulaire et de 15 mM en intracellulaire,
tandis que la concentration de K+ est de 5 mM en extracellulaire et de 150 mM en intracellu-
laire.
Dans ces conditions, le potentiel de membrane est stable à −70 mV.
Toutes choses égales par ailleurs, est-il exact que la différence de potentiel transmembranaire
(en valeur absolue) diminue si :
 a. Le nombre de canaux Na+ ouverts augmente.
 b. Le nombre de canaux K+ ouverts augmente.
 c. Le gradient de concentration du K+ augmente.
636 Concours blancs • UE 3

 d. La production cellulaire d’ATP diminue.


 e. La concentration extracellulaire du K+ augmente.
D’après concours Toulouse

83 Dans une cellule excitable typique (concentrations ioniques typiques données en


cours), lors d’un potentiel d’action, on observe :
 a. Un influx sodique.
 b. Un influx potassique.
 c. Des conductances potassiques supérieures à celles sodiques lors de la phase de
repolarisation.
 d. Les canaux sodiques doivent s’inactiver pour déclencher le potentiel d’action.
 e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
D’après concours Bordeaux, Pr JF. Quignard

84 Concernant l’électrocardiogramme :
 a. L’onde P correspond à la dépolarisation des oreillettes.
 b. L’espace PR correspond à la conduction intra-ventriculaire.
 c. La durée normale du complexe QRS est supérieure à 0, 20 seconde.
 d. L’onde T correspond à la repolarisation des ventricules.
 e. L’onde U correspond à la repolarisation des oreillettes.
D’après concours Angers

85 Dans l’électrophorèse des protéines plasmatiques, le pic correspondant aux plus


faibles mobilités électriques est le pic :
 a. gamma  b. bêta-2  c. alpha-2  d. alpha-1  e. de l’albumine
86 À l’instant t, deux compartiments, contenant respectivement une solution aqueuse d’un
microsoluté neutre et de l’eau pure, sont mis en communication à travers une membrane
dialysante perméable au soluté. Que peut-on affirmer concernant l’évolution temporelle
de la concentration du soluté dans le système ?
 a. Le gradient de concentration est nul à l’instant initial.
 b. Le flux net de soluté est maximal à l’instant initial.
 c. Le gradient de concentration est nul une fois l’équilibre atteint.
 d. Le flux net de matière est nul à l’équilibre.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13
UE 3 • Concours blancs 637

87 La loi de Fick permet de décrire les déplacements de molécules. Elle indique que :

 a. Le flux est dépendant des pressions.


 b. Plus la température est basse, plus les flux sont importants.
 c. Plus une molécule est grosse, plus les flux sont faibles.
 d. Le flux est dépendant du gradient de concentration.
 e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
D’après concours Bordeaux, Pr JF. Quignard

88 Chez un sujet devenu brutalement anurique, qui continue de boire et de s’alimen-


ter normalement, on peut observer :

UE3
 a. Le bilan des ions H+ de l’organisme se négative.
 b. Le bilan de l’eau se positive.
 c. Les poumons rejettent des acides volatils.
 d. L’alcalose métabolique s’installe malgré l’hyperpnée.
 e. Les bicarbonates diminuent dans le sang.
D’après concours Bordeaux, Dr G. Manier

89 La potomanie est une maladie qui se caractérise par un besoin irrépressible de boire
constamment de l’eau (osmolarité = 20 mosmol.L−1 ).
 a. Le sujet présente une hyperhydration extracellulaire.
 b. Le poids du sujet risque d’augmenter.
 c. L’osmolarité plasmatique va augmenter.
 d. L’eau transite de l’intestin vers le plasma car l’osmolarité plasmatique est plus
faible que celle de l’eau bue.
 e. Le volume de ses urines va augmenter.
D’après concours Bordeaux, J.F. Quignard

90 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


 a. Le métabolisme d’un animal homéotherme ne dépend pas des conditions
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

extérieures.
 b. Parmi les mécanismes mis en œuvre chez l’humain pour lutter contre le froid et
le chaud, figurent toujours des phénomènes vasculaires cutanés.
 c. La dépense d’énergie peut varier de plus de 5 fois pour lutter contre le froid.
 d. La sudation est la seule source de perte de chaleur quand la température am-
biante est supérieure à la température cutanée, mais elle est insuffisante à elle
seule.
 e. Chez l’humain au repos, la totalité de l’énergie dissipée à l’extérieur apparaı̂t
sous forme de chaleur.
D’après concours Bordeaux, Dr P. Vaı̈da
638 Concours blancs • UE 3

91 Au sujet de l’eau, il est vrai que :


 a. Quand l’altitude augmente, la température de fusion de la glace s’abaisse.
 b. L’addition d’un soluté à de l’eau va élever son point de congélation.
 c. Entre 37 ◦ C et 41 ◦ C, la conductivité thermique de l’eau augmente.
 d. En solution dans l’eau, l’ion sodium est plus mobile que l’ion potassium.
 e. En solution dans l’eau, le proton forme obligatoirement l’ion oxonium H3 O+ .
D’après concours Toulouse

92 Concernant la filtration glomérulaire :


 a. Toutes les protéines passent dans le filtrat glomérulaire.
 b. Le filtre glomérulaire est composé de 3 éléments : l’endothélium capillaire, la
membrane basale glomérulaire, les cellules épithéliales.
 c. La perméabilité du filtre glomérulaire est supérieure pour les petites molécules
que pour les grosses molécules.
 d. La différence de pression hydrostatique entre le sang et le filtrat glomérulaire
favorise la filtration.
 e. La différence de pression oncotique entre le sang et le filtrat glomérulaire favo-
rise la filtration.
D’après concours Bordeaux, I. Dupin

93 Quelle est, en g/L, la concentration pondérale de la solution aqueuse obtenue en ajou-


tant à 60 cm3 de solution à 25% de glucose, un volume de 10 cm3 de solution de 10% de
glucose ?
 a. 100, 1  b. 30, 6  c. 10, 1  d. 300, 1  e. 228, 6
D’après concours Nice Sophia Antipolis

94 Concernant les concentrations :


 a. Une solution de NaCl (masse molaire = 58, 5 g.mol−1 ) à 0, 9% (m/V) a une
molarité égale à 0, 9 M.
 b. La molarité de l’eau est égale à 5, 55 M.
 c. La molarité est indépendante de la température.
 d. La molalité est indépendante de la température.
 e. Sachant que l’air contient 22% de O2 et 78% de N2 en volume, la pression
partielle de O2 est égale à 0, 22 atm.
D’après concours Nancy

95 Le tissu cardiaque est caractérisé par la présence des canaux calciques. Parmi les pro-
positions suivantes, cochez la (ou les) bonne(s) réponse(s) :
 a. Les cellules ventriculaires possèdent des canaux calciques de type L.
 b. Les cellules auriculaires possèdent des canaux calciques de type T.
 c. Les cellules nodales possèdent des canaux calciques de type L.
UE 3 • Concours blancs 639

 d. Les canaux calciques peuvent être bloqués par la tétrodotoxine.


 e. Certains canaux calciques sont des canaux voltage-dépendants.
D’après concours Rouen

96 Concernant les potentiels électrotoniques :


 a. Ils se traduisent uniquement par une hyper-polarisation.
 b. Ils sont des variations locales du potentiel de membrane.
 c. Ils ont une amplitude dépendante de l’intensité du stimulus.
 d. Ils répondent à la loi du tout ou rien.
 e. Ils correspondent aux potentiels post-synaptiques.
D’après concours Rouen

UE3
97 Le transport actif utilise plusieurs types d’ATPases. Parmi les propositions sui-
vantes, cochez la (ou les) bonne(s) réponse(s) :
 a. Les ATPases de type P qui englobent la H+ -K+ ATPase responsable de l’acidi-
fication des vésicules intra-cyoplasmiques tels que les lysosomes.
 b. Les pompes Na+ -K+ ATPases qui possèdent un site de liaison pour 1es stéroı̈des
cardiotoniques.
 c. Les ATPases de type V qui sont responsables de l’acidification du contenu de
l’estomac.
 d. Les ATPases de type F qui sont responsables de la conservation d’énergie dans
les mitochondries.
 e. Les ATPases de type F qui peuvent être inhibées par l’oligomycine et 1’azide.
D’après concours Rouen

98 Concernant le potentiel de repos d’une fibre nerveuse :


 a. La concentration du potassium intra-cellulaire est plus importante que celle du
potassium extra-cellulaire.
 b. La différence de potentiel entre l’intérieur et l’extérieur de la cellule est
négative.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 c. Le mécanisme de pompe à sodium ne consomme pas d’énergie.


 d. La concentration du sodium intra-cellulaire est plus importante que celle du
sodium extra-cellulaire.
 e. La pompe à sodium a pour fonction de faire rentrer le sodium dans la cellule
nerveuse.
D’après concours Rouen

99 Concernant la perméabilité au sodium des cellules cardiaques pendant le potentiel


de repos :
 a. La perméabilité au sodium est nulle.
 b. La perméabilité au sodium est faible et sans conséquence pour la cellule.
 c. Une perméabilité excessive au sodium peut être à l’origine de la lyse cellulaire.
640 Concours blancs • UE 3

 d. La perméabilité au sodium peut être à l’origine de la dissipation du potentiel de


membrane et la perte de l’excitabilité.
 e. La perméabilité au sodium peut conduire à une entrée d’eau dans 1a cellule.
D’après concours Rouen

100 Concernant l’hormone anti-diurétique (ADH) :


 a. L’ADH diminue la réabsorption rénale de l’eau.
 b. L’ADH a une synthèse stimulée par la baisse du volume plasmatique (volémie).
 c. L’ADH augmente la réabsorption du sodium.
 d. L’ADH a une synthèse stimulée par l’augmentation de l’osmolalité
plasmatique.
 e. L’ADH aide à compenser une déshydratation.
D’après concours Rouen
UE 3 QCM classés (corrigés)

Corrigés
1. Généralités
1  a.  b.  c.  d. 
  e.
• b. faux. Le décibel est un quotient d’intensités (acoustiques ...). C’est une grandeur sans
dimension.
• c. faux. Le Pascal.seconde est une unité de viscosité dynamique. Le symbole est h. Sa di-
mension est ML−1 T −1 .

2 
 a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
C’est du cours !

3  a.  b.  c.  d.   e.
Faites une analyse dimensionnelle des différents paramètres.

4  a.  b.  c.   d.  e.
Faites une analyse dimensionnelle.

2. Liquide, gaz et solution


5 Une fraction molaire est un quotient de nombre de moles ; déterminer la fraction molaire
du glucose en solution s’exprime :
n(C5 H12 O6 )
où n(global = n(C5 H12 O6 ) + n(H2 O)
n(global)
m(C5 H12 O6 ) m(H2 O) ρ(H2 O).V(H2 O)
On a : n(C5 H12 O6 ) = et n(H2 O) = =
M(C5 H12 O6 ) M(H2 O) M(H2 O)
−1
où ρ(H2 O) est la masse volumique de l’eau, soit 1000 g.L .
80 8 1000 × 1 1000
Donc d’après l’énoncé : n(C5 H12 O6 ) = = mol ; n(H2 O) = = mol
180 18 18 18
8 1000 1008
et n(global) = + = mol.
18 18 18
8
n(C5 H12 O6 ) 18 8
D’où = 1008 = ≈ 8 × 10−3
n(global) 18
1008

6  a.  b. 
  c.   d.  e.
• Pour l’item a. la réponse peut varier. Suivez toujours les choix faits dans votre faculté.
• b. faux. Imaginez un récipient hermétique placé sous une cloche à vide.
nRT
• c. vrai. Comme P = si la température diminue de 50 % alors P diminue aussi de
V
moitié.
• d. vrai, à condition que les autres paramètres ne varient pas.
• e. faux. Ce n’est pas forcément le cas. La température n’est pas la seule variable à considérer.
642 Corrigés • UE 3

7 La fraction de O2 ne varie pas avec l’altitude. Elle est toujours de 21 %.


Mais comme la pression atmosphérique diminue quand l’altitude augmente, la pression par-
tielle en O2 diminue aussi. Elle est égale à :
fraction de O2 × pression atmosphérique = 0, 21 × 462 ≈ 97 mmHg
= 97 × 133 Pa ≈ 12 900 Pa.

8 Si m désigne la masse de glucose et V le volume de la solution, la concentration pondérale


de glucose est :
m 36
C= = = 6 kg.L−1 = 6 × 106 g.m−3 .
V 6
9  a.   b.   c.  d.   e.
• a. faux. Seules les molécules des gaz parfaits sont assimilables à des points.
• b. vrai. D’une manière générale, on a :
covolume du gaz = volume occupé − covolume des particules.
• d. faux. Ils s’éloignent considérablement des gaz parfaits s’ils s’approchent de leur point
de liquéfaction. Il faut au contraire élever la température afin que les molécules de gaz
s’éloignent le plus possible les unes des autres afin d’approcher le modèle des gaz parfaits.

10  a.  b. 
  c.  d.   e.
• b. faux. Dans un liquide, l’énergie de liaison entre les molécules est voisine de l’énergie
cinétique moyenne des molécules.
• d. faux. L’énergie cinétique d’agitation moléculaire d’un solide ne se traduit que par des
rotations et des vibrations autour d’une position moyenne.

11 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. vrai. Tous les gaz sont compressibles et expansibles. Ils n’ont pas de volume propre.
Prenons une seringue remplie d’air que l’on bouche avec le bout du doigt. On peut enfoncer
le piston ; on a réalisé une compression. On peut tirer le piston ; on a réalisé une expansion.
• b. vrai. Dans un fluide réel, il existe des frottements entre les molécules. L’écoulement d’un
fluide réel se fait donc avec une perte d’énergie et un dégagement de chaleur.
• c. vrai. On appelle fluide parfait, un fluide pour lequel il n’existe aucune force s’opposant
au glissement des différentes parties du fluide. C’est pourquoi dans la statique des fluides, on
supposera que le fluide est parfait ; la viscosité n’intervient pas.
• d. faux. La dimension d’un débit est L3 T −1 (volume par unité de temps).

12 On va utiliser la loi de Raoult :


∆θ = −KC Cosm
où ∆θ est l’abaissement cryoscopique, KC la constante cryoscopique de l’eau, Cosm l’osmo-
larité totale de l’eau.
Calculons Cosm à partir de la réaction :
NaCl −→ Na+ + Cl−1
Cosmtot = Cosm(NaCl) × 2 car il y a deux espèces formées et on sait que la dissociation du
NaCl est totale.
On obtient donc Cosmtot = 2, 8 osmol.L−1 , puis ∆θ = −1, 86 × 2, 8 = −5, 51 ◦ C.

13 On déduit directement de l’énoncé que le titre pondéral noté T p de KCl est


UE 3 • Corrigés 643

5
Tp = = 0, 05.

Corrigés
100
5
n(HCl) 74,5
14 Par définition de la fraction molaire on a : = ≈ 1, 25.
n(HCl) + n(H2 O) 5 100−5
74,5 + 16+2

15  a.  b. 
 c.  d.  e.
C’est la définition de la variation du potentiel chimique.

16 Le calcul classique de la concentration massique donne :


m 55
Cm = = = 220 g.L−1 .
V 0, 250

17 Le calcul classique de la concentration molaire donne :


n Cm 220
C= = = = 2 mol.L−1 .
V M 110

18 Comme la dissociation dans l’eau est forte le coefficient de dissociation est 1. Donc
l’ionarité totale de la solution est le nombre d’ions en solution : C = (1 + 2) × 2 = 6 ion-g.L−1 .

19 L’ionarité en ions chlorure est le nombre d’ions chlorure en solution :


C = 2 × 2 = 4 ion-g.L−1 .

55
n(CaCl2 ) 110
20 Par définition de la fraction molaire on a : = ≈ 0, 008.
n(CaCl2 ) + n(H2 O) 55 1000
110 + 16+2

21 On utilise la loi de Raoult, |∆θ| = K.m.i avec i = p = 2 car il y a une forte dissociation
de NaCl dans l’eau.
La molalité m est confondue avec la molarité car 1 L d’eau a une masse de 1 kg ;
|∆θ| 3
d’où : m = = ≈ 0, 8 mol.L−1 .
K.i 1, 86 × 2

22 L’osmolarité plasmatique est d’environ 300 mosmol.L−1 .


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

23 D’après la relation de Van’t Hoff, la pression osmotique est égale à :


n
R.T. .i.φ
V
n Cm
avec φ coefficient osmotique égal à 1, i = 2 car en solution on a K+ et I− , et = ·
V M
83 000
La pression osmotique vaut donc : 8, 31 × 273 × × 2 ≈ 22, 7 × 105 Pa.
166

24  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
Le graphique ci-dessous reprend le graphique de l’énoncé et le complète, notamment avec
tout le vocabulaire des changements d’états qui est à connaı̂tre.
644 Corrigés • UE 3

Le graphique fournit la réponse aux 4 premiers items.


D’après la relation des gaz parfaits pour 1 mole de gaz, on a PV = RT .
En utilisant les données de l’énoncé et R = 8, 31 J.K−1 .mol−1 , on a donc :
RT 8, 31 × 310
V= = ≈ 0, 025 m3 = 25 dm3 . L’item e. est donc faux.
P 101 300
25  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. La concentration molale est le nombre de moles de S par rapport à la masse de
solvant.
• c. vrai. Il faut tenir compte de la dissociation des sels dans l’eau.
• d. faux. Cette définition correspond à l’osmolalité, et non à la molalité.
• e. faux. L’urée est une molécule non chargée, on n’exprimera donc pas systématiquement
sa concentration mEq.

26 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
L’eau liquide évolue dans un état condensé, donc très peu compressible mais non ordonné.
Son pouvoir de solvant lui confère une constante diélectrique élevée dans la mesure où les
charges électriques ne sont pas susceptibles de se déplacer à l’échelle macroscopique.

27 On utilise l’équation des gaz parfaits PV = nRT (cf. thermodynamique) et les données
de l’énoncé (n en mol, P en Pa, V en m3 et 1 atm ≈ 1, 013 × 105 Pa).
nRT 61 × 8, 31 × (20 + 273)
On obtient : P = = ≈ 1, 86 × 107 Pa
V 8 × 10−3
1
puis × ≈ 183, 27 atm.
1, 013 × 105

28  a. 
 b. 
 c.  d.  e.

29  a.  b. 
 c.  d. 
 e.
En utilisant les données de l’énoncé, on a :
Volume sanguin total (hématies et plasma)
Quantité (en g) du marqueur utilisé (albumine) 6 × 10−3
= = = 4 L.
Concentration massique du marqueur utilisé 1, 5 × 10−3
De plus, l’énoncé dit que : hématocrite du patient
UE 3 • Corrigés 645

Volume d’hématies Volume d’hématies


= = = 0, 50,

Corrigés
Volume sanguin total Volume d’hématies + Volume de plasma

ce qui entraı̂ne : Volume d’hématies = Volume de plasma = 2 L.

30  a.   b.  c.   d.   e.
On utilise la loi de Nernst (cf. potentiel thermodynamique et correspondance entre activité de
la solution et concentration car le cadre étudié est la solution aqueuse) :
 α
RT C(oxydant)
E − E0 = + log  β ·
n(e − F) C(réducteur)
31  a.   b.   c.   d.  e.
• a. faux. Cela dépend de la masse molaire du soluté.

32 D’après la relation d’osmolarité (concentration osmolaire) :


 
Osm = C 1 + α(p − 1) ) avec α = 0, 60 et p = 3 car 3 ions sont formés lors de la dissociation
et C = 4 mol.L−1 .  
D’où osmolarité = 4 1 + 0, 6(3 − 1) = 8, 8 osmol.L−1 = 8800 osmol.m−3 .

33 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
La mobilité mécanique molaire est :
1 1
b= = ·
Nf N 6π η r
• b. faux. Lorsque la taille de la particule augmente, la mobilité diminue.
• c. faux. Lorsque la viscosité augmente, la mobilité diminue.
• d. vrai. La viscosité diminue lorsque la température augmente. Or, si la viscosité diminue,
la mobilité augmente.

34 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. vrai. Les deux milieux sont en équilibre, avec des osmolarités proches.
• b. faux. Cet équilibre s’établit par transfert d’eau à travers la membrane.
• c. vrai. Écart osmotique = osmolalité mesurée – osmolalité calculée (il doit être autour de
10-20 mosmol / kg d’eau)
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• d. vrai car cette intoxication va augmenter l’osmolalité mesurée, mais ne sera pas intégrée
dans le calcul de l’osmolalité.
• e. faux. L’urée n’est pas osmotiquement active, par opposition au glucose qui est osmoti-
quement actif.

35  a. 
 b.  c.  d.  e.
Le coefficient de tension superficielle est donnée par la relation : σ = F/L avec σ en N.m−1 .
• a. faux. Comme σ = σ0 (1 − β.T ), σ décroı̂t lorsque T augmente.
• b. vrai. σ augmente avec la création d’ions Na+ et Cl− .
• c. faux. σéthanol < σeau .
• d. faux. σ décroı̂t. Les molécules de tensioactif ont une attirance très faible pour les
molécules d’eau. Elles ont tendance à rester en surface.
646 Corrigés • UE 3

36  a.  b.  c.  d.  e.
Si on considère qu’une mole de soluté génère une pression osmotique génère une pression
osmotique de 22, 5 atm, on en déduit que 5 osmoles génèrent 5 × 22, 5 = 112, 5 atm.
En effet, il faut tenir compte de la dissociation des espèces chimiques en solution (Na2 CO3
donne 3 osmoles et NaCl donne 2 osmoles).

37  a.   b.  c.  d.  e.
• a. faux. La masse volumique est maximale à 4◦ C, donc après la fusion, l’eau a tendance à
se rétracter. De plus, la densité de l’eau diminue lorsque la température augmente.
• c. faux. Elles se lient entre elles par des liaison hydrogènes.
• d. faux. Il est dirigé vers les atomes d’hydrogène.

38 
 a.  b.  c.   d.  e.
murée 30
• a. vrai car : nurée = = = 0, 5 mol.L−1 .
Murée 60
5, 85
• b. faux. On a MNaCl = MNa + MCl = 23 + 35, 5 = 58, 5 g.mol−1 , donc nNa = = 0, 1
58, 5
M
mol et CNa = 0, 1 mol.L−1 . Comme Z = 1 pour le Na+ , la concentration équivalente est 0, 1
−1
Eq.L .
• c. faux. cf b.
• d. faux. Pour calculer une concentration osmolaire, il faut additionner les concentrations
molaires de chaque espèce présente en solution (sous forme dissociée) :
C 0 = Curée
M M
+ CNa M
+ CCl M
+ CCa = 0, 5 + 0, 1 + 0, 7 + 0, 3 = 1, 6 osmol.L−1 .
Lorsque vous calculez le nombre de moles de Cl− , pensez à intégrer les ions issus de la dissociation
du NaCl et du CaCl2 .

39 L’osmolarité de la solution est la somme des osmolarités du glucose, du Na et du Cl.


concentration pondérale
L’osmolarité d’un élément est le quotient : ·
masse molaire
50 4+4
L’osmolarité du glucose est et celle du NaCl : ·
180 23 + 35, 5
On obtient pour la somme : 0, 414 osmol.L−1 = 414 mosmol.L−1 .

40 
 a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
La pression partielle est le produit de la fraction molaire par la pression totale. On a donc
pour H2 : 0, 25 × 1 = 0, 25 atm.
De plus, il y a autant de CO2 que de H2 . La fraction molaire de CO2 est donc la même, ainsi
que la pression partielle.
On sait que la pression partielle de N2 est 0, 25 atm. On en déduit que sa fraction molaire et
de 0, 25.
En conclusion, le mélange gazeux contient la même quantité de chaque entité gazeuse.

50 6
41 On a nglucose = = 0, 278 mol et nurée = = 0, 1 mol.
180 60
On en déduit : Masse solvant = 1000 − 50 − 6 = 944 g = 0, 944 kg
UE 3 • Corrigés 647

0, 1 + 0, 278
puis : molarité = = 0, 398 osm/kg d’eau.
0, 944

Corrigés
42 
 a.  b.  c. 
 d.  e.

3. Les ondes et leur propagation

43  a.   b.   c.  d.   e.
• b. vrai. Le vecteur d’onde indique la direction de propagation.
• c. vrai Une étoile est une source considérée comme ponctuelle, donc elle émet des ondes
sphériques. Mais, compte tenu de la très grande distance, on obtient une sphère de rayon in-
fini, donc les ondes peuvent être considérées comme planes.

44 
 a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. vrai car la vitesse de la vague est :
V = 1, 56 × 10 = 15, 6 m.s−1 = 15, 6 × 10−3 × 3600 km.h−1 ≈ 56 km.h−1 .
• b. vrai. On sait que V = 1, 56T ; la longueur d’onde est donc égale à :
λ = VT = 1, 56T 2 = 1, 56 × 102 = 156 m.
• c. faux. La période est de 6 vagues par minute donc 0, 1 par seconde ; et la fréquence vaut :
1
f = = 10 Hz.
T
1
• d. vrai. Si f = 0, 5 alors T = = 2 s
f
puis V = 1, 56T = 3, 12 ≈ 3 m.s−1 .
1
• e. faux. Si f = 0, 333 alors T = = 3 s
f
puis V = 1, 56T = 3, 12 = 4, 68 m.s−1 .

45 
 a. 
 b.  c. 
 d.  e.
e. faux. La gamme de fréquences audibles se situe entre 20 Hz et 20 kHz, et non pas 20 kHz.

46 
 a.   b.   c.   d.   e.
• a. vrai car la fréquence fondamentale est de 500 Hz et 10 × 500 = 5000 Hz reste dans la
bande passante.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• b. vrai. D’une façon générale, en limite de bande passante la puissance est divisée par 2.
• c. vrai puisque le théorème de Shannon est vérifié : la fréquence d’échantillonnage fe = 12
kHz est bien supérieure à deux fois la valeur maximum de la bande passante, soit 2 × 5 = 10
kHz.  
V2
• d. vrai. Le gain en tension (en dB) est 43 = 10 log ·
V1
Sachant que V1 = 0, 5 × 10−3 V, on en déduit V2 = 9, 98 ≈ 10 V.

47 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• b. faux. Le niveau d’intensité acoustique s’exprime par la relation : L(dB) = 10 log(I/I0 )
donc L(dB) = 0 si I = I0 .
• c. vrai. D’après la relation précédente L(dB) = 20 = 2 × 10 donc I = 100I0 car log 100 = 2.
648 Corrigés • UE 3

• d. faux. L’intensité du seuil douloureux est L(dB) = 120 = 10 log I/I0 avec log I/I0 = 12
ce qui donne I = 1012 I0 .
 
• e. faux. L = 10 log 10Li/10 soit L = 10 log(2 × 105 ) = 50 + 3 = 53 dB.

48  a.  b.  c. 
  d.  e.
• b. faux. La hauteur d’un son est caractérisée par sa fréquence. Si elle est basse le son est
grave.
• c. faux. Si f < 20 Hz on a les infra-sons. La plage de fréquences audibles par l’oreille
humaine normale est : 16 Hz < f < 20 000 Hz.
• e. faux. Pour une même fréquence la vitesse d’un son dépend du milieu de propagation. On
a : Vgaz < Vliquide < Vsolide .

4. Le domaine de l’optique

49  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux et b. faux. La vitesse v est donnée par v = c/n où c est la célérité de l’onde donc
v = 3 × 108 /1, 33 = 2, 26 × 108 m.s−1 .
c c
• c. vrai, d. faux et e. faux. La fréquence ν est donnée par ν = . Comme n = on a
λ v
nv
ν= = ce qui donne ν ≈ 2 × 1015 Hz. (ne pas oublier que λ est donnée en nm).
λ
50  a.  b.  c.  d.   e.
On considère le passage d’un rayon lumineux de l’air (nair = 1) dans le verre nverre = 1, 5.
Rappel : le verre est un milieu plus réfringent que l’air ; le rayon réfracté va se rapprocher
de la normale. Plus l’angle d’incidence i est grand, plus la déviation du rayon lumineux r est
importante.
Pour un angle d’incidence de 90◦ , c’est-à-dire lorsque le rayon incident rase la surface de
l’eau, l’angle de réfraction atteint sa valeur maximum : c’est l’angle limite de réfraction.
Sachant que sin(90◦ ) = 1, en remplaçant dans la formule 1. sin i = 1, 5 sin r, on peut
déterminer la valeur de l’angle limite :
sin rmax = 1/1, 5 =⇒ rmax = 41, 8◦ < 90◦ . Il n’y aura pas de réflexion totale.

51 
 a.  b.  c.  d.  e.
c
Utiliser λ = avec λ en m, c en m.s−1 , ν en Hz soit avec les valeurs numériques du texte :
ν
3 × 108
λ = 400 nm = 4 × 10−7 m, c = 3 × 108 m.s−1 donc ν = = 0, 75 × 1015 Hz soit
4 × 10−7
0, 75 × 106 GHz.
Le même calcul pour le rouge donne ν = 0, 375 × 106 GHz.

52  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
L’énoncé indique : n1 = 1, 33, n2 = 1 et S F  = +2 cm.
n2 n1 n2 − n1
La vergence du dioptre est donnée par V = =− = .
SF  SF SC
−n1 1, 33
On peut écrire : S F = S F  soit S F = − × 2 = −2, 7 cm.
n2 1
UE 3 • Corrigés 649

n 2 − n1
Pour déterminer S C, à partir de la vergence on écrit : S C = × S F  ce qui donne
n2

Corrigés
calcul fait S C = −6, 67 mm.

53  a.  b. 
  c.  d.   e.
Comme S C < 0 et S F  > 0, le dioptre est concave et convergent.
n2 1
La vergence est : V = = = +50 δ.
S F  0, 02
54  a.  b. 
 c. 
 d.  e.

L’image est réelle S A = +1 cm.
Pour déterminer la position de l’objet on utilise la relation de conjugaison :
n2 n1 n2 n1 n2 n2 1, 33 1 1 1
− = ce qui donne = − soit = − =
SA  SA SF  SA SA  SF  SA 1 2 2
donc S A = +2, 66 cm.
L’objet est après le sommet. Il est virtuel.

55  a.  b. 
  c.   d.  e.
• b. faux. L’image est virtuelle.
• c. vrai. Un système catadioptrique contient au moins un miroir, donc il y réflexion plus
réfraction à travers le système.
• e. faux. Un dioptre convexe peut être convergent ou divergent.

56 Le nénuphar est représenté en coupe par le segment [AB] de centre N. Son rayon R est
donc NB.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

La loi de Descartes sur la réfraction s’écrit :


n1 sin i = n2 sin r
4
où n1 = 1 et n2 = sont les indices des milieux, i l’angle d’incidence et r l’angle de
3
réfraction.
3
L’angle de réfraction limite est atteint quand sin i = 1 soit sin r = c’est-à-dire r ≈ 0, 85 rad.
4
R
On a alors tan r = ce qui entraı̂ne R ≈ 10 cm.
8, 8
57 Pour faire un dessin, comme la lentille est utilisée en loupe, le point A est entre O et F.
650 Corrigés • UE 3

On cherche à déterminer OA (distance entre le centre de la loupe et le point objet projeté A).
En effet la loupe fonctionne comme une lentille convexe mince convergente et à ce titre les
rayons de courbure sont négligés et on peut écrire que les distances focales image et objet
sont égales : OF = OF’.
De plus, comme l’image à travers la loupe ne doit pas être floutée, elle est virtuelle et droite.
Cela signifie que l’image ne peut être projetée sur un écran.
Le théorème de Thalès appliqué aux triangles OAB et OA’B’ permet d’écrire en valeur
algébrique :
A B OA
(i) = = 20 (cf. énoncé)
AB OA
Il s’agit du grandissement ou plus exactement du coefficient de proportionnalité liant les côtés
du triangle OAB à ceux de OA’B’.
Comme la relation de Descartes pour les lentilles minces donne en valeur algébrique :
1 1 1
(ii) − = 30 (cf. énoncé)
OA  OA OF 
On obtient en associant (i) et (ii) :
1 1 1 1 1 1 −19
− = = 30 ou encore ( − 1) = ( ) = 30
20 OA OA OF  OA 20 OA 20
19
donc OA = − ≈ −0, 032 m en valeur algébrique soit OA ≈ 0, 032 m = 3, 2 cm.
20 × 30
D’où la réponse e.

58 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
UE 3 • Corrigés 651

Un objet est réel s’il est à gauche de la lentille.


L’énoncé exige d’étudier uniquement le cas de la lentille convergente ; donc réponses a. et d.

Corrigés
59 
 a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• b. vrai. Pour un myope, l’image se forme en avant de la rétine. On la ramène sur la rétine à
l’aide d’une lentille divergente.
• c. faux. Pour un presbyte, l’image se forme en arrière de la rétine.
• d. vrai. C’est la définition de la vergence.

60 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
1
c. faux. La vergence est égale à · Dans le cas de l’hypermétropie, la distance focale aug-
F
mente ; donc la vergence est plus faible.

61 
 a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. L’œil emmétrope ou normal est formé d’un système optique centré dont l’axe passe
par un point de la rétine un peu au dessous de la tache jaune. Il est à symétrie sphérique.
• b. faux. Le P.P est à environ 25 cm.
• c. faux. L’œil peut être remplacé par une lentille convergente dont la distance focale est de
l’ordre de 15 à 20 cm.
• d. vrai. C’est une lentille convergente.
• e. vrai. On appelle limite de séparation de l’œil la plus petite distance angulaire de deux
points objets séparés par l’œil.

62  a.  b.  c. 
  d.  e.
• a. vrai. Elle apparaı̂t avec l’âge.
• b. faux. C’est une diminution de la faculté d’accommodation.
• c. faux. On corrige par une lentille convergente.
• d. vrai. Le P.P s’éloigne progressivement de l’œil, le P.R restant à peu près fixe, le champ
de vision diminue.

63 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. vrai. L’image d’un point objet situé à l’infini se forme en avant de la rétine, le globe est
trop long. L’œil est trop convergent.
• b. faux. Il faut diminuer la vergence de l’œil.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• c. vrai. La correction d’un œil affecté de myopie se fait au moyen d’un verre sphérique
divergent dont F’ coı̈ncide avec le P.R.
• d. vrai. Pour un œil myope dm (distance minimale de vision distincte) est < 0 donc
dm = −0, 10 m.
Comme A = 1/D − 1/dm avec D distance maximale de vision distincte et A amplitude d’ac-
commodation on obtient 1/D = A + 1/dm ce qui conduit après calculs à D ≈ 28, 6 cm. Le
verre correcteur doit avoir son foyer au P.R. La vergence de la lentille correctrice est donc
Vc = −3, 5 δ.

64 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
b. faux. L’image d’un point est une droite focale et jamais un point.

65 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
652 Corrigés • UE 3

• a. vrai. Pour les yeux hypermétropes, le globe oculaire est trop court. Le P.R est situé
derrière l’œil, il est virtuel. Dans le cas d’une hypermétropie de 5 δ, la grandeur du défaut est
donnée par 1/P.R = 5 δ donc P.R = 1/5 = 0, 20 m soit 20 cm, positif donc virtuel.
• c. vrai. L’ amplitude d’accommodation est donnée par Amax = 1/PR − 1/PP
soit 1/PP = 1/PR − Amax ce qui conduit à 1/PP = 5 − 3 = 2 δ soit PP = 50 cm > 0.
Le PP est donc virtuel. Le parcours d’accommodation de cet œil est entièrement virtuel, il ne
pourra voir aucun objet placé devant lui.

66  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. La diffusion de Rayleigh se fait sans variation d’énergie, autrement dit l’onde
conserve la même longueur d’onde. On parle de diffusion élastique.
• b. faux. Il n’y a pas de lien entre polarisation et longueur d’onde. La polarisation modifie


le plan de vibration du champ E .
• c. faux. Une substance est optiquement active (ou possède un pouvoir rotatoire) si elle fait
dévier le plan de polarisation de la lumière polarisée.
• d. vrai. Le dépôt d’une très mince couche d’un produit transparent d’indice < à celui du
verre. provoque la séparation du reflet parasite en deux reflets décalés qui vont se retrouver
en opposition de phase donc interférence destructive.
• e. faux. Comme son nom l’indique, un monochromateur permet d’obtenir une lumière mo-
nochromatique à partir d’une lumière polychromatique.

67  a.   b.  c.   d.  e.
• a. faux. Dans le cas de deux lentilles minces accolées les vergences s’additionnent, soit
1 1
V= + = 0, 05 > 0 : le système est convergent.
10 −20
• b. vrai. Il est toujours avant la lentille.
• c. faux. Il peut arriver que la réflexion soit totale. Il n’y a pas alors de rayon réfracté.
• e. faux. Pour qu’une personne puisse se voir entièrement dans un miroir plan, il faut que la
taille du miroir soit au moins la moitié de la taille de la personne.

68  a.  b. 
  c.  d.  e.
• a. vrai. L’oculaire est une loupe perfectionnée qui fournit une image à l’infini.
• b. faux. On a G1 = γ.G2 où γ grandissement de l’objectif et G2 grossissement de l’oculaire
sont des nombres sans dimensions.
• d. faux. Ce sont des lentilles électrostatiques et électromagnétiques.
• e. faux. L’objet doit se trouver entre le plan focal objet et la lentille.

69 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. vrai. Si nous analysons l’amplitude de l’éclairement en un point de l’écran avec l’outil
mathématique, nous obtenons la relation suivante :
π a 
sin sin θ
A = A0 π aλ
sin θ
λ
avec : A0 = amplitude lumineuse sur l’axe,
A = amplitude lumineuse à la distance angulaire θ de l’axe,
a = largeur de la fente,
λ = longueur d’onde de la lumière.
UE 3 • Corrigés 653

Cette formule permet de montrer que si l’angle θ augmente A diminue, la tache est moins
brillante.

Corrigés
• c. vrai. Soit δ = d2 − −d1 la différence de marche entre les 2 rayons, a la distance séparant
S 1 et S 2 et D la distance séparant le plan S 1 S 2 du plan P (écran) sur lequel on observe les
franges.

S 2H δ
Dans le triangle S 1 S 2 H on a : sin θ = =
S 1S 2 a
OP y
Dans le triangle MOP, on a : tan θ = =
OM D
L’angle θ est très faible car D  a. Dans ce cas, sin θ ≈ tan θ et on en déduit : δ = ay/D.
Pour que deux ondes interfèrent positivement en un point de l’écran (frange brillante) leur
différence de marche d2 − d1 doit être égale à un nombre entier de lambda
ay λD
soit d2 − d1 = λ = d’où y =
D a
5. Rayonnements
Ondes électromagnétiques
70  a.  b.  c.   d.   e.
• a. faux. Les rayons γ ne sont qu’indirectement ionisants.
• c. faux. L’atténuation par la matière dépend de l’épaisseur d selon l’expression :
I(d) = I0 e−µd
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

où le coefficient µ dépend du tissu.

71  a.  b. 
  c.   d.   e.
• a. vrai. C’est pour cela que les rayons X sont utilisés dans l’imagerie numérique.
• La proposition b. sera considérée comme fausse car les rayons x ont une très grande
pénétration.
• d. vrai car les rayons X ne sont qu’indirectement ionisants.
• e. vrai. Ce sont des ondes électromagnétiques.

72  a. 
 b.  c.  d.  e.
L’énergie globale des photons émis W est égale à :
W = hν = 6, 626 × 10−34 × 2, 42 × 1020 = 1, 6035 × 10−13 J
654 Corrigés • UE 3

où h est la constante de Planck.


1, 6035 × 10−13
Comme 1 eV = 1, 6 × 10−19 J, on a aussi : W = = 1.002 × 106 eV.
1, 6 × 10−19
Comme l’électron et positon avaient la même énergie, l’énergie de l’électron est égale à
W
≈ 0, 5 × 106 eV = 0, 5 MeV.
2

73  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. faux et b. faux. La fréquence ν (en Hz) se calcule en fonction de la vitesse C (en m.s−1 )
et de la longueur d’onde λ (en m) par :
c 3 × 108
ν= = = 100 × 106 Hz.
λ 3
• c. faux. L’énergie est égale à E = hν où h est la constante de Planck. On obtient ainsi :
E = 6, 6 × 10−34 × 108 = 6, 6 × 10−26 .
• d. faux. La température équivalente T (en ◦ K) se calcule avec l’énergie E et la constante de
Boltzman k par :
E 6, 6 × 10−26
T= = ≈ 4, 8 × 10−3 ◦ K.
k 1, 38 × 10−23

hc c 3 × 108
74 On sait que E = hν = ce qui entraı̂ne : ν = = = 3 × 1010 Hz = 30 GHz.
λ λ 0, 01
λ λ
75 On sait que c = soit T = où T est la période.
T c
c c 3 × 108
D’autre part, de ν = on tire λ = = = 3, 26 m.
λ ν 92 × 106
λ 3, 26
On en déduit : T = = = 1, 0869 × 10−8 s.
c 3 × 108

76  a.   b.  c.   d.  e.
• a. faux. L’émission stimulée concerne des atomes excités. Un photon d’énergie hν = E2 −E1
(avec E2 > E1 ) venant frapper un atome excité peut le forcer à passer de l’état (2) vers l’état
(1) avec émission d’un photon de même énergie que le photon stimulateur. Le phénomène
d’émission n’est plus aléatoire mais contrôlé. L’émission stimulée est cohérente.
• b. vrai. Pour obtenir un rayonnement intense il faut augmenter le nombre d’atomes dans
l’état excité E 2 , ceci se fait par un procédé appelé pompage optique.
• c. faux. Un faisceau laser est considéré comme cylindrique car la divergence est très faible.
(≈ mrad).
• d. vrai. La dispersion d’une lumière laser par un réseau donne un spectre formé d’une seule
raie fine.

77  a.   b.   c.   d.  e.
• a. faux. Par émission stimulée de photons.
• b. vrai. Le photon émis a une direction quelconque.
• c. vrai. La longueur d’onde dépend de L longueur de la cavité résonnante et du milieu am-
plificateur.
• d. vrai.
UE 3 • Corrigés 655

Corrigés
78 
 a.   b.  c.  d.  e.
• a. vrai. Un rayonnement ionisant permet d’arracher des électrons à la matière. E = 13, 6
eV correspond à l’énergie de première ionisation de l’atome H.
• b. vrai. E = h.ν.
• c. faux. Suivant l’origine de l’onde on peut avoir des spectres d’émission continus ou de
raies.
• d. faux. Les rayons X sont produits par des transitions électroniques dans les atomes, les
rayons γ sont issus d’un phénomène de radioactivité.

79  a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. Pour une onde électromagnétique le rapport des champs vaut : E(M, t)/B(M, t) = c
de telle sorte que le champ électrique et le champ magnétique dans le vide sont en phase.
→− → −
• e. vrai. E · B = 0.

Radioactivité
80 L’activité radioactive est donnée en fonction du temps t par :
 
A(t) ln(0, 25)
A(t) = A0 e−λt ⇐⇒ ln = −λt ⇐⇒ t = = 10 998 ans.
A0 −λ
ln(0, 75)
81 Comme dans la question qui précède, on a t = = 2 282 ans.
−λ
82  a.  b. 
 c.  d.  e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

L’activité de la source A évolue en fonction du temps selon l’expression :


AA (t) = AA (0) e−λA t
ln 2
avec λA = où T A = 4 jours est la période physique de A, et t en jours.
TA
ln 2
De même : AB (t) = AB (0) e−λB t avec λB = où T B = 16 jours .
TB
D’après l’énoncé, on a : AA (0) = AB (0) et pour comparer AA (16) et AB (16) on calcule le
quotient :
AA (16) 1
= e−λA 16 × eλB 16 = e−4 ln 2 × eln 2 = e−3 ln 2 = 2−3 = ·
AB (16) 8
83 
 a.  b.  c.  d.  e.
656 Corrigés • UE 3

La particule α est une particule d’hélium 42 He.

84  a.  b. 
  c.   d.   e.
Les réactions nucléaires sont écrites R(a; b) où a est l’espèce qui et ajoutée et b l’espèce re-
jetée.
On applique la loi de Soddy, soit : lors d’une transformation nucléaire, il y a conservation de
la charge électrique et du nombre de masse A.

• a. vrai. R(n, γ) s’écrit :


1
0n+ ZA X −→ ZA+1 Y + 00 γ
Il y a un neutron de plus dans Y que dans X (car Z est inchangé).
• b. faux. R(p, n) s’écrit :
1 A A 1
1 p + Z X −→ Z+1 Y + 0 n
Le numéro atomique Z de X est modifié.
• c. vrai. Dans la réaction précédente, on a a(Y) = a(X). La réaction est donc isobarique car
le nombre de masse est inchangée.
• d. vrai. R(γ, n) s’écrit :
0 A A+1 1
0n + Z X → Z Y + 0γ
Z est inchangé, donc X et Y sont isotopes.
• e. vrai. R(n, γ) s’écrit :
1 A A+1 0
0 γ + m+Z X −→ Z Y + 0 n
Un photon est donc émis.
1 1 1 1 1
85 On sait que : = + = + = 0, 202.
T E T B T P 13 8
1
On en déduit : T E = = 4, 95 jours.
0, 202
86  a.   b.  c.   d.   e.
• c. faux. La capture électronique laisse le noyau en état excité. Il y a donc une émission
gamma.
• d. vrai. En réarrangeant le cortège électronique, il y a émission de rayons X.
• e. vrai. Il y a conservation du nombre de masse.

87  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. La réaction d’annihilation se produit lors de la rencontre d’un positon (e+ ) avec un
électron (e− ).
• b. faux. La réaction aboutit à la formation de 2 photons d’énergie égale à 511 keV, diamétralement
opposé (à 180◦ ).
• Cette radiation est caractéristique dans les réactions d’annihilation et constitue la base de
l’imagerie par Tomographie d’Émission de Positons (TEP).

88  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. Les particules α sont chargées, mais très lourdes (7300 fois plus lourdes qu’un
électron).
• c. vrai. Étant donné leurs poids, leur trajectoire n’est pas déviée.
• d. vrai. De par leur charge (He2+ ), la quantité d’énergie déposée par unité de longueur dans
UE 3 • Corrigés 657

la matière est très grande.

Corrigés
• e. faux. Elles ont un parcourt extrêmement court. Une simple feuille de papier suffit à les
stopper.

89  a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. Plus la période est longue, plus l’activité est faible (décroissance radioactive).
• b. faux. Elles irradiaient en superficie car les particules α ont un TEL très élevé et pénètrent
très peu.
• c. vrai. Les particules α ne peuvent pas traverser la couche cornée. Elles sont moins dan-
gereuses sur une application externe qu’en cas de contact avec les muqueuses.
• d. faux. La demi-vie du radium est de 1600 ans. Il faut 7 demi-vies pour que l’activité
décroisse d’un facteur 0, 99.
• e. faux. Une partie de la médecine moderne est basée sur la radioactivité : la médecine
nucléaire, l’imagerie . . .

90  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
201
• a. faux. Le Tl se transforme en Hg par capture électronique.
• b. faux. L’électron capturé appartient au cortège électronique du Tl :
201 0 201
81 T l + −1 e −→ 80 Hg
• d. vrai. L’énergie libérée dans la transformation est :
El = ∆m × C 2 = (mHg−mTl) × C 2 = 0, 48 MeV.
• e. faux, car cela formerait du 201
82 Pb plus lourd. La réaction est énergiquement impossible.

91  a.  b.  c. 
 d.  e.
On a :
1 1 1
= +
TE TB TP
où T E désigne la période effective, T B la période biologique et T P la période physique.
1 1 1 1
On obtient donc : = + = 0, 3 puis T E = ≈ 3, 33.
T E 4 20 0, 3
92 
 a.  b.  c.  d. 
 e.
Les propositions a et e sont exactes. C’est pour cela que le patient doit être confiné dans un
endroit protégé.
Les propositions b, c et d n’interviennent pas directement dans l’irradiation mais plutôt dans
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la temps d’élimination de la radioactivité dans le corps.

93 
 a.  b.  c.  d.  e.
Le défaut de masse du 27 Co est Nmn + Zm p 8 − M( Co 60 27 Co), soit ici :
60

(60 − 27) × 1.008 664 + 27 × 1.007 276 − 59, 918 961 = 0, 563 403 uma.
Comme 1 uma = 931 MeV, on obtient El = 524 MeV (avec les erreurs de précision dues aux
deux calculs.

94  a.  b. 
 c.  d.  e.
L’énergie de la particule α est égale à :
 
M(X) − M(Y) − M(α) × 931 − 0, 22 = 5, 366 meV.
658 Corrigés • UE 3

95  a.  b.   c.   d.   e.
• a. faux. Il s’agit d’une énergie de fission.
• La réponse à la proposition b. peut varier entre les facultés. En effet, il y a bien production
de deux neutrons, mais un neutron est consommé au départ, donc finalement le bilan n’est
que d’un neutron formé.

96 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• b. faux. C’est dans le cas de radioactivité β+ et de capture électronique qu’il y émission de
neutrinos.
• d. faux. La réaction est :
226 222 4
88 Ra → 86 Rn + 2 He
où 222 correspond à A (nombre de nucléons et non de neutrons).
On obtient le nombre de neutrons avec : A−Z = 222 − 86 = 136.
• e. faux. Le spectre des particules est un spectre de raies.

97  a.  b. 
 c.  d.  e.
C’est du cours.

Interaction matière-rayonnements
98 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• b. faux. La date d’apparition est variable.
• c. vrai. Les mutations peuvent affecter la descendance si les gonades sont touchées.
• d. faux. Les cancers sont peu fréquents la première année d’exposition.
• e. faux. la mort cellulaire peut survenir plusieurs mois ou années après l’exposition.

99  a. 
 b.  c.  d.  e.
• b. faux. Ces cellules sont plus vulnérables.
• d. faux. Les mécanismes de réparation après une irradiation sont le plus souvent efficaces.
• a. faux. Pour une dose de 1 Gy, on compte environ 2000 lésions de l’ADN par cellule.

100  a.  b.  c.   d.  e.
• a. faux. C’est la définition d’une contamination interne.
• e. faux. Le rayonnement α est le moins pénétrant, mais le plus irradiant. En exposition
externe, il est peu dangereux car il est stoppé par la couche cornée de la peau.

101  a.   b.   c.   d.  e.
Les propositions a. et e. correspondent à la notion de réarrangement électronique et de stabi-
lité du cortège, phase ultérieure à l’interaction rayon-matière.

102 
 a.  b.  c.  d.  e.
• c. faux. La création de paire n’est possible que si l’énergie du photon est supérieure à :
2 × me × c2 = 1, 022 MeV.
• d. faux. L’électron est toujours dirigé vers l’avant.
• e. faux. Dans la diffusion Thompson-Rayleigh, l’atome absorbe toute l’énergie du photon
incident (généralement faible) et le remet dans une autre direction, sans changement de lon-
gueur d’onde.
UE 3 • Corrigés 659

Corrigés
103  a.  b. 
  c.   d.  e.
• b. faux. Les particules neutres interagissent avec le noyau.
• e. faux. On obtient 2 photons d’annihilation de 511 keV chacun, émis à 180 ◦ .

104 L’énergie demandée est égale à : E photon − E K = 511 − 88 = 423 keV.


105  b. 
 c.  d. 
 e.
• a. vrai car elles sont très ionisantes.
• b. faux. Les particules α interagissent avec les électrons car elles sont porteuses de charges
positives.
• d. faux. Le lien est plus faible.
• e. vrai si les particules sont inhalées ou ingérées. Si elles n’interagissent qu’avec les cel-
lules de la couche cornée, elles n’ont aucune conséquence car ces cellules sont mortes.

106  a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• L’évolution de l’activité en fonction de l’épaisseur x est décrite par la fonction :
N(x) = N0 e−µx ce qui entraı̂ne :
N(x) ln 2 ln 2
= e−µx = e− CDA ×x = e− 0,28 ×6 = 3, 54 × 10−7 .
N0
Le protège-seringue permet d’atténuer l’exposition d’un facteur :
N0 1
= = 2, 82 × 106 > 106 .
N(6) 3, 54 × 10−7
ln 2 ln 2
• Le coefficient d’atténuation linéaire est : µ = = = 2, 48 mm−1 .
CDA 0, 28
µ 24, 8
• Le coefficient d’atténuation massique est : = = 2, 28 cm2 .g−1 .
ρ 10, 89
Détection des rayonnements ionisants et radioprotection
107 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
Sans écran le débit de dose au niveau de la tumeur à irradier est donné par la relation :
D1 r22 5, 0
= avec r1 = 100 cm et r2 = 2r1 soit D1 = 4D2 et D2 = = 1, 25 Gy. min−1 .
D2 r12 4
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D’autre part 1 Gray(Gy) = 1 J/kg.


 
ln 2
La protection assurée par l’écran est donnée par la relation D = D0 . exp − x.
CDA
I0
Le facteur d’atténuation en fonction du nombre de CDA est I = · Avec les valeurs
2n
D0
numériques, x = 2 CDA, on obtient après calcul D = · Donc l’atténuation globale est
4
D0
telle que D = ·
16
D0
Le débit est supposé constant donc la dose reçue est : d = t
16
5, 0
soit d = 15 = 4, 7 J.kg−1 soit 4, 7 Gy.
16
660 Corrigés • UE 3

108  a.  b. 
  c.  d.  e.
Il s’agit d’une exposition externe avec une source γ.
• À 1 m sans le protège-seringue, le débit de dose pour les deux rayonnements considérés
est :  
d = 1, 3 × 10−10 × 140 × 106 × 0, 135 × 0, 0256
 
+ 1, 3 × 10−10 × 140 × 106 × 0, 167 × 0, 1
= 3, 67 mGy.h−1 = 0, 37 µGy.h−1 .
• À 4 m sans le protège-seringue, le débit de dose est :
3, 67 × 10−4
d= = 2, 29 × 10−5 mGy.h−1 = 0, 023 µGy.h−1 .
42
• À 2 m sans le protège-seringue, le débit de dose est :
3, 67 × 10−4
d= = 9, 175 × 10−5 mGy.h−1 = 0, 032 µGy.h−1 .
22
• Avec le protège-seringue, on a vu dans le QCM précédent que l’activité était atténuée d’un
140 × 106
facteur 2, 82 × 106 . L’activité est donc : A = = 49, 65 MBq.
2, 82 × 106
Le débit de dose pour les deux rayonnements considérés est donc :
 
d = 1, 3 × 10−10 × 49, 65 × 106 × 0, 135 × 0, 0256
 
+ 1, 3 × 10−10 × 49, 65 × 106 × 0, 167 × 0, 1
= 1, 3 × 10 mGy.h−1 = 0, 37 µGy.h−1 .

109 Le flux de photons dépend de l’épaisseur x selon l’expression N(x) = N0 e−µx .


ln 2 ln 2
Connaissant la couche de demi-atténuation CDA on a µ = = ≈ 0, 198.
CDA 3, 5
N(x) 1 ln(5000)
On veut = d’où x = ≈ 43 mm.
N0 5000 µ
Variante
Chaque couche de 3, 5 mm d’épaisseur (couche de demi-atténuation) diminue le flux d’un
facteur 2.
n couches de 3.5 mm chacune, diminuent le flux d’un facteur 2n .
On cherche n tel que :
ln(5000)
2n  5000 ⇐⇒ n 
ln(2)
ce qui donne 12, 3 couches, puis 12, 3 × 3, 5 = 43 mm.

110 
 a.  b.  c.  d. 
 e.
• L’activité A(t) est le nombre moyen de désintégrations par seconde. Elle s’exprime en Bq
et a pour expression :
ln 2 ln 2
A(t) = A0 e−λt avec λ = = si t en h.
T 0,5 13
L’examen est réalisé au bout de 4 h. On calcule donc :
UE 3 • Corrigés 661
 
ln 2
A(4) = 0, 3 × 107 × exp − × 4 = 8, 97 MBq.

Corrigés
13
Le détecteur est placé à R = 50 cm de la source. Il se trouve donc sur la sphère de rayon R
dont l’aire est 4πR2 .
La surface de détection est une calotte sphérique dont l’aire est égale à l’aide d’un disque de
rayon r = 1 cm (car dimension très petite), donc πr2 .
L’activité x reçue par le détecteur s’obtient avec un produit en croix dans le tableau de pro-
portionnalité :

4πR2 8, 97 MBq
2
πr x
π × 8, 97
On obtient : x = = 1, 794 × 10−3 Mbq = 897 Bq.
4π × 502
Mais l’activité détectée est de 20 % de l’activité reçue, soit 180 coups par seconde.
• L’efficacité absolue de détection est le rapport entre le nombre de désintégrations détectées
359
et le nombre émis par la source, soit ≈ 4 × 10−5 .
8, 97 × 106
111  a.  b.   c.   d.   e.
Le scintillateur est un adaptateur d’énergie (NaI) dopé au thallium pour permettre un meilleur
rendement.

112 
 a.   b.   c.   d.  e.
e. faux. Il faut augmenter la distance entre le patient et le travailleur. Lorsque la distance
1
double, l’exposition est divisée par 4 car elle varie en 2 ·
d
113 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. vrai. On a H = Wr × Dr où Wr est un facteur de pondération des rayonnements.
• b. faux. Elle correspond à la dose efficace.
• d. faux et e. faux. Elles sont valables pour l’exposition efficace.

114 
 a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. On a H = Wr × D en Sievert (Sv).
• d. vrai. On a E = Wt × H en Sievert (Sv).
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

115 
 a.  b.  c.  d.  e.
• b. faux. Les scintillateurs peuvent aussi être gazeux ou liquides.
• c. faux. Les détecteurs à scintillation solide permettent la spectroscopie γ.
• d. faux. L’efficacité absolue d’un détecteur est le rapport du nombre de particules comptées
sur le nombre de particules émises par la source.
• e. faux. Il existe toujours un bruit de fond.

116  a.  b. 
  c.  d.   e.
• a. vrai. Le cristal de NaI assure la transformation de toute l’énergie recueillie du photon
incident en un flash lumineux proportionnel. Pour assurer un bon rendement énergétique, le
NaI est dopé au thallium.
662 Corrigés • UE 3

• b. faux. Les chambres sont remplies de gaz rares (Ar, Kr, Xe, ...)
• c. vrai. L’enceinte conductrice externe joue le rôle de cathode et l’anode est centrale.
• d. faux. Chaque électron est accéléré par les dynodes.

6. Imagerie médicale
Imagerie dite ionisante
117  a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. Ce sont les photons d’annihilation qui sont détectés.
• b. faux. Ce sont des photons de 511 keV.
• d. faux et e. faux. On utilise 11 C, 13 N, 15 O, 18 F.

118 
 a.   b.   c.   d.  e.
c. vrai. On a bien : 50 × 3 = 150 mm = 15 cm.

119  a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux. La cathode émet des électrons.
• b. faux. L’anode (ou anti-cathode) émet des rayons X, suite à son bombardement par des
électrons accélérés.
• c. faux. L’anode doit avoir une taille la plus faible possible. En revanche, le rendement est
moins grand car on aboutit à une perte d’énergie thermique par échauffement de la cible.
• d. faux. Le rendement est extrêmement faible, de l’ordre de 1

120 
 a.   b.   c.  d.  e.
• a. vrai et c. vrai. En TEP, on utilise comme marqueur radioactif des radioéléments bêta-
plus, émetteurs d’électrons positifs ou positons. Après un court parcours, les positrons dispa-
raissent en émettant deux rayons gamma émis dos à dos. La détection simultanée des deux
gamma permet de localiser la zone d’émission qui est proche de celle où l’atome s’est fixé.
On dresse ainsi une carte de la fixation de ces atomes radioactifs dans les cellules afin de
détecter des points chauds.
• b. vrai. L’émetteur de positons le plus utilisé en médecine est le 18 F dont la période radio-
active est de 110 min.
• d. faux. La TEP utilise des éléments émetteurs β+ légers (118 C, 13 N, 15 O, 18 F). Le Tc m
est utilisé en scintigraphie. Il subit une conversion interne avec émission d’un rayonnement γ
pour acquérir la stabilité.
• e. faux. Radioactivités naturelle et artificielle, activités humaines (nucléaire)...

Imagerie par ultrasons


121 
 a.  b.  c.  d.  e.
• a. vrai et b. faux. La longueur d’onde des ultrasons est :
V 1580
λ = VT = = = 3, 16 × 10−4 m.
f 5 × 106
• c. faux. L’impédance acoustique Z est égale à :
Z = ρ C avec ρ (masse volumique) en kg.m−3 et C en m.s−1 ; soit ici :
Z = 1040 × 1580 = 1643, 2 × 103 kg.m−2 .s−1 .
UE 3 • Corrigés 663

Il faut toujours utiliser les unités du Système International.

Corrigés
p2
• d. faux. L’intensité acoustique I est reliée à la pression acoustique p par : I = d’où :
Z
√ 
p = I Z = 1 × 1643, 2 × 103 ≈ 1282 Pa = 1, 28 kPa.

122  a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
2 cm 3 cm
−→ −→
muscle os

distance
• On a toujours : temps = ·
vitesse
Pour recevoir l’écho dû à l’interface muscle-os, le temps nécessaire est :
0, 02 × 2
t= ≈ 2, 5 × 10−5 s = 25 µs.
1580
La proposition b. est donc vraie.

IRM
123 
 a.  b.  c.  d. 
 e.


• b. faux. Ces vecteurs forment un angle constant avec B0 .
γ
• c. faux. La fréquence de précession ν0 = × B0 dépend de B0 .

• d. faux. La fréquence de précession de l’aimantation est appelée ν0 .

124  a.  b. 
  c.   d.   e.
• b. faux. T 2 est le temps de relaxation transversal. Il dépend de l’environnement moléculaire
et de la mobilité des protons.
• d. vrai. Les inhomogénéités du champ B0 correspondent aux imperfections de construction
des appareils.

125  a.  b.  c.  d. 
 e.
γ B0 ω0
Tout d’abord, on sait que ν0 = = ·
2π 2π
γ B1
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• a. faux. La fréquence de précession de l’aimantation M autour de B1 est de ν1 = =



1478 MHz.
γ B0
• b. faux. On a ν0 = = 85, 2 MHz.

• c. faux. La fréquence de précession de l’aimantation M autour de B1 est de 1, 28 × 10? Hz.
• d. faux. L’angle de précession θ (π ou π/2) vérifie : θ = γ× B1 ×t où t est le temps nécessaire
pour incliner l’aimantation d’un angle θ.
π/2 π/2
Ainsi tπ/2 = = = 1, 9 ns.
γ × B1 8 × 0, 3
• e. vrai, car, de la même manière, on trouve tπ = 39, 1 ns.

126 
 a.  b. 
 c.  d. 
 e.
664 Corrigés • UE 3

γ
• a. vrai. On sait déjà que = 42, 6 MHz.

La fréquence de Larmor est :
γ
ν0 = × B0 = 42, 6 × 3 = 127, 8 MHz.

• b. faux et c. vrai. Pour provoquer une bascule à 180◦ de l’aimantation résultante, il faut que
la fréquence de l’onde de radiofréquence soit égale à ν0 , soit 127, 8 MHz.
• d. faux et e. vrai. On a θ = γ × B1 × t où t est le temps de l’impulsion. On en déduit :
θ π
t= = = 3, 74 × 10−6 ≈ 3, 7 µs.
γ B1 42, 6 × 10 × 2π × 3, 14 × 10−3
6

127  a.   b.  c.   d.  e.
• a. faux. En imagerie pondérée en T 1 , le tissu A apparaı̂t plus foncé que le tissu B. Le T 1 le
plus court donne le signal le plus élevé.
• c. faux et d. vrai. T 2 est le temps de relaxation transversal. C’est le temps au bout duquel
−−→
MT est réduite d’un facteur 0, 37.
Or ici T 2 = 0, 1 s.

128  a. 
 b.  c.  d.  e.
Certains petits noyaux se comportent comme des aimants ou spins (1 H, 13 C, 19 F, 31 P...). En
l’absence de toute excitation extérieure chaque spin possède une orientation différente donc à
notre échelle le magnétisme est nul. En présence d’un champ extérieur B0 les spins s’alignent
dans la direction du champ.

7. Biophysique cardiaque

129 
 a.  b.  c.  d. 
 e.
• b. faux. l’hématocrite est égale au volume de globules rouges par unité de volume de sang.
• c. faux. Elle augmente en cas de polyglobulie.
• d. faux. C’est une grandeur sans dimension (%).

130  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. Dans ce cas, le VES augmente alors que le travail diminue.
• b. faux. Dans ce cas, le VES et le travail diminuent.
• c. faux. Dans ce cas, le VES et le travail augmentent.
• d. faux. Dans ce cas, le VES et le travail diminuent.

131  a.  b. 
 c.  d.  e.
Si Q est le débit, FC la fréquence cardiaque et V ES le volume d’éjection systolique, on peut
dire que Q = FC × V ES .
Or, V ES = VT D × FEV. Donc Q = FC.VT D.FEV = 60 × 0, 12 × 0, 6 = 4, 32 L.min−1 .

132  a. 
 b.  c.  d.  e.

133  a.  b.   c.   d.  e.
• a. faux. Hors pathologie, le VTS est plus petit que le VES.
UE 3 • Corrigés 665

• b. faux. Une fraction d’éjection est un pourcentage.

Corrigés
• d. vrai. L’augmentation de la post-charge traduit une augmentation des résistances vascu-
laires, et diminue donc le volume de sang éjecté.
• e. faux. La stimulation sympathique augmente la force de contraction du myocarde, ce qui
augmente le VES.

134  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Le brassard doit être placé au niveau du bras.
• b. faux. Le stéthoscope est placé au niveau de l’artère humérale.

135 
 a.  b.  c.  d. 
 e.
• b. faux. La fraction d’éjection diminue.
• c. faux. Le volume télédiastolique diminue.
• d. faux. Le volume télésystolique diminue.

136 
 a.   b.  c.   d.  e.
• c. faux. La compliance reste constante (la partie basse de la courbe ne montre aucune va-
riation).
• d. vrai car l’aire sous la courbe augmente.

137  a.  b.  c.  d. 
  e.
• b. faux. Elle est inférieure à 10 mm Hg.
• c. faux. L’artère pulmonaire véhicule du sang désoxygéné.
• d. faux. Les veines pulmonaires véhiculent du sang pauvre en CO2 .

138  a.  b.   c.  d.  e.
• Le ventricule met en mouvement 120 mL de sang (on aurait pu aussi retrouver le VES en
utilisant la fraction d’éjection). Sur ces 120 mL, une partie est éjectée dans l’aorte, une autre
reflue vers l’OG (pathologique).
• Calculons la part de sang qui est éjectée dans l’aorte.
Le débit Q vaut : Q = S ν = πr2 ν = 3 × (10 × 10−3 )2 × 0, 3 = 9 × 10−5 m3 .s−1 .
On convertit ce résultat : Q = 9 × 10−5 × 60 = 5400 mL/min.
• On sait que FC = 60 min−1 ; par battement, le VG éjecte donc : 5400/60 = 90 mL/battement.
• Donc, la quantité de sang qui reflue dans l’OG est 120 − 90 = 30 mL.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

139  a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. Les résistances dans la circulation générale sont élevées.
• c. faux. Elles participent à la post-charge. La précharge est conditionnée par le retour vei-
neux.
• d. faux. Elles sont égales à la pression artérielle moyenne divisée par le débit cardiaque.

140 
 a.   b.   c.  d.  e.
• d. faux. Le ventricule se remplit d’abord passivement, puis par la contraction de l’oreillette.
• e. faux. Elle débute avec la fermeture des valves artérielles.

141 
 a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
666 Corrigés • UE 3

8. Mécanique des fluides

142  a.   b.  c.  d.  e.
La dimension d’une force  est le produit de la dimension d’une masse (M) par la dimension
d2 x
d’une accélération = M.L−2 , ce qui donne la proposition b.. Une force s’exprime en
dt2
Newton (N).

143 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
∆P 105
• a. vrai. Il faut appliquer la loi de Pascal. ∆H = = 3 = 10 m.
ρg 10 × 101
• c. vrai. Un aéromètre de Baumé permet de mesurer la concentration de n’importe quelle
solution.
• e. faux. Cela crée une dépression, qui attire le liquide pour être pulvérisé.

144  a.   b.   c.  d.  e.
• b. vrai. car il y a toujours des frottements.
• d. faux. Le débit d’un liquide dans une canalisation a pour dimension : L3 T −1 .

145 
 a.   b.  c.  d.  e.
• b. vrai. En statique des fluides, on utilise la loi de Pascal. ∆P = ρ.g.∆H. Si ∆H = 0, alors
la pression est identique.
• c. vrai. Un fluide parfait en écoulement nécessite l’application du théorème de Bernoulli.
Selon lui, si la vitesse d’écoulement est constante et que ∆H = 0 alors la pression variation
de pression latérale est nulle. Étant donné qu’aucune indication n’est ici donnée quant à un
éventuel rétrécissement de la conduite et donc une variation de vitesse d’écoulement, on la
considère constante.
• d. faux. Dans un liquide réel, le frottements ne sont pas nuls ce qui occasionne une perte
de pression entre deux points éloignés, même s’ils sont situés à la même altitude.

146 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. vrai : il faut appliquer la loi de Poiseuille.
∆p.π.r4
• c. faux. D’après la loi de Poiseuille, on établit que Q =
8.π.l.n
donc si le rayon est diminué d’un facteur 2, toutes choses étant égales par ailleurs, le débit est
divisé par un facteur 24 , c’est-à-dire 16.
• d. faux. D’après la loi de Poiseuille, le débit dépend de la viscosité du sang.

147  a.  b. 
  c.  d.   e.
• b. faux. C’est le nombre de Reynolds qui permet de prédire un régime d’écoulement.
• d. faux. La résistance est inversement proportionnelle à la vitesse d’écoulement.

148 
 a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. Le théorème de Bernoulli s’applique pour un écoulement permanent d’un fluide
parfait incompressible.
UE 3 • Corrigés 667

• b. vrai. On suppose que la masse volumique du fluide reste constante entre les deux points.

Corrigés
• c. faux. La vitesse moyenne est d’autant plus grande que la section est plus faible. Si V1 et
V2 désignent les vitesses moyennes, S 1 et S 2 les sections, l’équation de continuité s’écrit :
Qv = S 1 V1 = S 2 V2 .
• d. vrai. L’accélération de la pesanteur est supposée constante.
• e. vrai. La charge du fluide est composée de 3 termes : une composante de pression, une
composante exprimant l’énergie cinétique et une composante exprimant l’énergie potentielle.

149  a.   b.  c.  d.  e.
On applique
 la formule suivante (qu’on
√ peut retrouver à √
partir de l’équation de Bernoulli) :
ν = 2 g ∆h, ce qui donne : ν = 2 × 10 × 10 × 10−2 = 2 ≈ 1, 4.

150 
 a.  b.  c.  d.  e.
a. vrai. Il y a une analogie avec les résistances électriques associées en série ou en parallèle.
Pour le montage en série, on a une résistance équivalente Req1 = R1 + R2 .
Pour le montage en parallèle, on a :
1 1 1 1 1 R1 + R2 + R3
= + = + =
R Req1 R3 R1 + R2 R3 R3 (R1 + R2 )
d’où on déduit R.

151  a.  b. 
  c.  d.  e.
Si Q est le débit limite, cela signifie que pour Q, le nombre de Reynolds vaut la valeur maxi-
ρ4Q
male pour laquelle l’écoulement est forcément laminaire, c’est-à-dire 2000. Or R = ·
π dη
• a. vrai. Si le débit triple, le nombre de Reynolds triple (Re) aussi. Or, si Re = 6000,
l’écoulement peut être turbulent ou laminaire.
• b. faux. Dans ce cas, Re = 8000, l’écoulement peut être turbulent ou laminaire.
• c. faux. Dans ce cas, Re = 10 000, l’écoulement peut être turbulent ou laminaire.
• d. faux. Si Q est le débit limite en dessous duquel l’écoulement est forcément laminaire, il
correspond à une vitesse critique.

152  a.  b.   c.  d.  e.
c. faux. La tension qui s’exerce sur la paroi d’une artère est proportionnelle au rayon du vais-
seau et pas à son carré.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

153  a. 
 b.  c.  d.  e.
−1
On a Q = 5 mL.min et
ri .Q 8ηl.Q 5
∆P = = 4
= = 8, 33 × 10−5 L.s−1 = 8, 33 × 10−8 m3 .s−1
n πr n 60
271
On en déduit que ∆P = 271 Pa = ≈ 2 mmHg.
133
154  a.   b.  c.   d.  e.
• a. faux. La tension est en ordonnée.
• c. faux. Les propriétés de déformabilité des parois sont données par la loi de Hooke, qui
n’est pas représentée par une courbe.
• e. faux. Si T est constant, l’augmentation de ∆P correspond à une diminution du rayon.
668 Corrigés • UE 3

155 
 a.   b.  c.   d.   e.
• a. vrai ; b. vrai. C’est l’effet Venturi. • c. faux. P(1) − P(3) tient aussi compte des frotte-
ments car le liquide est visqueux, et non idéal.
• d. vrai. Le rétrécissement induit une perte de charge du sang.

156  a.  b.   c.   d.   e.
• c. faux. L’empilement des GR ne s’effectue que lorsque le taux de cisaillement est faible.
• d. vrai. Le sang est un liquide rhéofluidifiant (sa viscosité diminue lorsque le taux de ci-
saillement augmente).

157  a.  b.  c. 
 d.  e.
3
Attention à bien convertir le débit en m /s.
∆P 664
RT = = = 332 × 105 SI.
Q 2 × 10−5

158  a.   b.  c.  d.  e.
Calculons d’abord la résistance individuelle :
8ηl 8 × 4 × 10−3 × 10−3
Ri = 4 =   ≈ 4 × 1016 SI.
πr π 4 × 10−6 4
Déterminons ensuite le nombre de capillaires :
Ri 4 × 1016
n= = = 12 × 108 capillaires.
RT 332 × 105
159  a.  b.  c.  d. 
  e.
• a. vrai. Cette définition correspond à l’écoulement laminaire. Or, un régime stationnaire
n’est pas forcément laminaire.
• b. faux. Le débit volumique est le rapport du volume par unité de temps.
• c. faux. La pression statique se déduit des autres grandeurs dans l’équation de Bernoulli.
• d. faux. Lorsque le diamètre diminue, la vitesse d’écoulement augmente. On ne peut donc
pas négliger la pression cinétique.

160 
 a.  b.  c.  d.  e.
ri .Q 8ηl.Q
On a : ∆P = =
n πr4
avec l = 5 × 10 m ; Q = 2, 4 L.min−1 = 4 × 10−5 m3 .s−1 ; d = 20 µm soit r = 10−5 .
−3

On en déduit ∆P = 10 000 Pa.

161 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.

162 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
 Première étape : calculer le rayon au niveau du rétrécissement. La vitesse est multipliée
par 4, donc le rayon est diminué d’un facteur 2. Au niveau du rétrécissement, le rayon est
donc : 2 mm (soit un diamètre de 4 mm).
ρ dv
 Deuxième étape : calculer Reynolds. Re = = 2 × 103 = 2000.
η
UE 3 • Corrigés 669

• a. vrai. Si Re = 2000, l’écoulement sera laminaire, et donc inaudible.

Corrigés
• b. vrai. Si le débit augmente, la vitesse augmente aussi. Re augmentera alors, provoquant
un écoulement turbulent à l’effort.
• c. faux : pas de souffle au repos.
• d. faux. Dans ce contexte, les bruits au niveau des valves cardiaques sont uniquement là
pour vous embrouiller !

163 
 a.   b.  c.  d.  e.
• d. faux. Un écoulement turbulent en diastole.
• e. faux. La vitesse d’écoulement augmente au niveau d’une sténose.

164 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• b. vrai. La charge d’un liquide est constante, donc la pression terminale est constante.
• d. vrai. Plus le diamètre augmente, plus les résistances sont faibles.

165  a.  b.   c.   d.  e.
La pression artérielle moyenne est : PAM = 80 mm Hg.
• a. faux. En position couchée, la PAM est la même partout (ici,
80 mmHg).
• c. vrai. Le bras gauche est à peu près situé à la même hauteur par rapport au coeur. Donc la
PAM est la même, qu’on la mesure couché ou debout.
• d. vrai. On calcule le ∆P lié à la différence de hauteur :
∆P = ρgh = 103 × 10 × 0, 56 = 5600 Pa ≈ 42 mmHg.
Le cerveau étant situé au dessus du coeur, cette ∆P se retranche à celle mesurée au niveau du
coeur = 80 − 42 = 38 mmHg.
Les approximations liées aux conversions permettent de considérer cet item comme vrai.

166  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• a. faux. La différence de niveau n’est pas identique dans la partie supérieure et inférieure.
670 Corrigés • UE 3

• a. vrai. On a :
P1 = ρalcool g h1alcool + Patm et P2 = ρalcool g h2alcool + Patm .
Puisque les deux points sont à la même altitude, on a P1 = P2 ; donc, en simplifiant par g et
en éliminant la Patm , l’équation devient :
ρ h − ρalcool h2alcool 800 × (0, 2 − 0, 1)
∆heau = alcool 1alcool = = 0, 08 m = 8 cm.
ρeau 1000
• d. vrai. Puisque ∆heau = 8 cm, il y a une différence de 2 cm au niveau supérieur.

167 
 a.  b.   c.   d.  e.
ρ.d.v 2.ρ.Q
Notons que R = =
η π.r.η
• b. faux. L’écoulement est turbulent si R est supérieur à 10000.
• e. faux. R est un nombre sans dimension.

168  a.  b.  c. 
 d.  e.
Rappel :
Un fluide newtonien présente une viscosité constante.
Un fluide rhéofluidifiant présente une viscosité décroissante pour des vitesses de cisaillement crois-
santes.
Un fluide rhéoépaississant présente une viscosité croissante pour des vitesses de cisaillement crois-
santes.

• a. vrai. La viscosité apparente est plus élevée pour le liquide 1 que pour le liquide 2 à la
vitesse de cisaillement de 20 s−1 . Donc, la contrainte est supérieure pour le liquide 1.

169  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. La dimension d’une pression est ML−1 T−2 .
• b. faux. La dimension d’une force est MLT−2 .
• e. faux. C’est la pression qui est homogène à une énergie par unité de volume.

9. Électrophysiologie
Potentiel des membranes

170  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
Le potentiel d’équilibre du K est proche de 0 car il se trouve de part et d’autre de la mem-
+

brane à la même concentration, et on sait que :


 
RT C1
∆V = C1 − C2 = − ln .
2F C2
171 
 a.   b.  c.  d.  e.
• c. faux. Les récepteurs cholinergiques sont aussi perméables au K+ .
• d. faux. Les récepteurs s’ouvrent sous l’effet de leur activation
• e. faux. Dans le système orthosympathique, les effecteurs présentent des récepteurs à
l’adrénaline, et non à l’acétylcholine.
UE 3 • Corrigés 671

Corrigés
172  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. Une cellule excitable peut être stimulée mécaniquement.
• b. vrai. La constante de temps est comprise entre 1 et 20 ms.
• c. faux. La période réfractaire est de l’ordre de 1, 5 ms.
• d. vrai. Deux stimulations sous-liminaires peuvent déclencher un potentiel d’action à condi-
tion qu’elles surviennent en même temps. On parle de sommation temporelle.
• e. faux. Le décalage de l’intensité du potentiel d’action se fait en fréquence et non pas en
amplitude.

173 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• b. faux. C’est l’inverse.
• c. vrai. Cela assure la sortie de cations, ce qui permet l’installation d’une ddp.

174  a.   b.   c.   d.  e.
L’intégration neuronale est une caractéristique portée par le cone axonique du neurone, loca-
lisé à la naissance de l’axone.
• a. faux. Cette propriété déclenche le PA qui n’est pas une réponse graduelle.
• b. vrai, c. vrai. et d. vrai. Toutes ces caractéristiques s’appliquent aux potentiels d’action.

175  a.   b.   c. 
 d.   e.
• a. faux. Les potentiels transmembranaires ne produisent pas d’électricité, on ne peut donc
pas les assimiler à une pile.
• c. vrai, L’arrivée d’un PA modifie la perméabilité membranaire à certains ions.

176  a.  b.  c. 
 d.  e.

177  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. C’est le secteur intracellulaire qui représente 2/3 de l’eau totale.
• c faux. Si le sérum est physiologique (isotonique), son injection ne modifiera pas le volume
intracellulaire.
• d. vrai. L’ADH s’oppose à la diurèse, et aboutit à diluer le secteur extracellulaire par aug-
mentation de son volume. Sa tonicité va donc diminuer, ce qui va contribuer à faire entre de
l’eau dans les cellules.
• e. faux. Il appartient au secteur transcellulaire.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

À noter que dans certaines universités qui ne présentent pas ce secteur, le liquide céphalo-rachidien
peut être considéré comme appartenant au secteur interstitiel.

178  a.  b. 
  c.   d.  e.
• b. faux. Il se trouve du côté interstitiel.
• e. faux. Ce sont les protéines. Le Na+ peut traverser la paroi capillaire sans problèmes.

179  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. Il y a plus de K dedans, et plus de Na+ dehors.
+

• c. vrai. par exemple, la Na/K ATPase.


• e. faux. La perméabilité membranaire au K+ augmente lors de la phase de repolarisation.
672 Corrigés • UE 3

180  a. 
 b. c. 
 d.  e.
• a. faux. Ils désignent des potentiels membranaires différents.
• c. faux. Il vaut +70 mV.

181  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. il est généré sur les dendrites et corps cellulaires.
• b. faux. il intervient après la synapse.
• c. faux. il est de l’ordre de quelques dizaines de mV.
• d. faux. Son évolution est décrémentielle (l’amplitude diminue lorsque la distance aug-
mente par rapport à son lieu de déclenchement).
• e. vrai. il n’existe que PPSE (dépolarisation) au niveau d’une jonction neuromusculaire,
pas de PSSI (hyperpolarisation).

182  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
d. faux. La période réfractaire absolue dure tant que les canaux Na+ voltage-dépendants ne
sont pas revenus à leur état initial.

183  a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. Le potentiel d’équilibre des ions Na+ est de 70 mV, or la pointe d’un PA monte
jusqu’à environ +30 mV.
• b. faux. Leur potentiel d’équilibre vaut −90 mV.
• d. faux. Au potentiel de pointe, le Na entre dans la cellule.
• e. faux. Les concentrations ne sont quasiment pas modifiées au cours du PA.

ECG/Électrophorèse
184 
 a.   b.  c.  d.  e.
• c. faux. Elle doit passer par le nœud auriculoventriculaire en raison de la bande de tissu
conjonctif isolant les oreillettes des ventricules.
• d. faux. La contraction s’effectue de l’endocarde vers l’épicarde.

185  a.  b.   c.  d.   e.
• a. faux. Il est présent pour des valeurs de ddp positives.
• b. faux. Il est lié à une entrée massive de Ca2+ .
• c. vrai. Le plateau met en jeu l’ouverture de canaux Ca2+ long lasting.

10. Régulation du milieu intérieur


Échange à travers les membranes
186  a.   b.   c.   d.  e.
• a. faux. L’état initial n’est pas un état d’équilibre car la membrane est perméable aux os-
moles qui vont pouvoir diffuser.
• b. vrai. Le potentiel chimique de l’eau est donné par la quantité de molécules d’eau en un
point. L’introduction d’un protéinate de sodium ne le modifie donc pas.
UE 3 • Corrigés 673

• c. vrai. C’est l’effet Donnan.

Corrigés
• d. vrai. C’est aussi une conséquence de l’effet Donnan.
• e. faux. Il s’agit d’un excès de protéines chargées négativement.

187 
 a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. Le point de coupure correspond au cut-off de la membrane.
2mm] • b. vrai. C’est la proportion des pores empruntables par le soluté.
• c. faux. Le coefficient de réflexion σ du soluté sur la membrane est le rapport de l’aire
totale des pores imperméables au soluté sur l’aire totale de la membrane.
• e. vrai. Les protéines ne pourront pas traverser cette membrane. Seuls les solutés d’un poids
moléculaire inférieur à 40 000 Da passent.

188 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• e. faux. Il est obtenu à partir de certains poissons (comme le fugu, très prisé au Japon).

189  a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
À l’équilibre, les concentrations doivent être égales dans les deux compartiments, sans modi-
fication du nombre de moles de solutés (puisque la membrane n’est perméable qu’au solvant).
Le plus rapide est de tester les réponses proposées, sans chercher à étudier la réponse de façon
théorique.
• a. faux. Si V1 = 16 L, cela signifie que les concentrations
C1 = 1/16 et C2 = 4/4 ne sont pas égales.
• b. vrai. Si V2 = 16 L, cela signifie que les concentrations
C1 = 4/16 = 0, 25 mol.L−1 et C2 = 1/4 = 0, 25 mol.L−1 sont égales.

Homéostasie
190  a.  b. 
  c.  d.   e.
• a. vrai. Le pH est étroitement régulé avec des valeurs comprises entre 7, 35 et 7, 45.
• b. faux. Les compensations métaboliques mettent en jeu les reins. En ce sens, elles sont
plus lentes à se mettre en place que les ventilatoires, qui mettent en jeu les poumons.
• c. vrai. À l’exercice, l’acidose due à l’acide lactique est d’abord compensée par les systèmes
tampon, puis décompensée lorsque les systèmes tampons sont saturés ; ce qui contribue à l’ap-
parition de crampes.
• d. faux. Il nécessite l’intervention de plusieurs organes.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• e. vrai. La droite d’équilibration représente grossièrement les tampons fermés du sang.

191  a.  b.  c. 
  d.  e.
• b. faux. L’augmentation de pCO2 favorise la dissociation de l’oxygène de l’hémoglobine
mais pas l’augmentation du pH. En revanche, une baisse de pH produit bien cet effet.
• c. faux pour le CO2 et la concentration en ions H+ .

192  a.  b. 
  c.   d.   e.
• a. vrai. Si le bilan est positif, c’est que le sodium s’accumule dans le secteur extracellulaire.
• b. faux. Le sodium ne diffuse pas à travers la membrane plasmique.
• c. vrai. Si le bilan sodique est positif et que l’osmolarité est normale, c’est que le sodium
accumulé a été dilué, d’où une hyperhydratation globale.
674 Corrigés • UE 3

193 
 a.  b. 
 c.  d. 
 e.
La substance neutre pouvant diffuser dans les hématies, elle est considérée comme étant une
osmole non-efficace, et n’influence donc pas les mouvements d’eau à travers la paroi.
• a. vrai. Cette pompe fait sortir de la cellule 3 ions Na+ , et rentrer dans la cellule 2 K+ .
• b. faux. et c. faux. Il faut calculer l’osmolarité efficace : 2.[Na+ ] = 400 mosm/L.
Ce milieu étant hypertonique, il occasionne une sortie d’eau du globule rouge. Celui-ci se
ratatine, et ne devient pas turgescent.
• e. vrai. D’après la loi de Raoult, on sait ∆θ = −KCosm , soit ici :
0, 93
0, 93 = −1, 86 × Cosm ⇐⇒ Cosm = = 0, 5 osmol.L−1 .
1, 86
Sur l’osmolarité finale de la solution égale à 0, 5 osmol.L−1 , 0, 4 sont le fait du NaCl. L’os-
molarité due à la substance neutre est donc égale à 0, 1 osmol.L−1 .
CM 6
De Cm = = = 0, 1 mol.L−1 ( 1 osmol.L−1 = 1 mol.L−1 pour les solutés neutres) on tire
M x
x = 60 g.mol−1 .

194  a.   b.  c.   d.  e.
On complète le tableau de proportionnalité :
1 cm3 300 Bq
x 1, 5 × 106 Bq
en égalant les produits en croix. On obtient x = 5000 cm3 ; c’est-à-dire que le volume de sang
est d’environ 5 L.
Vol éléments figurés (GR)
De plus, h = donc le volume plasmatique est :
Vol sang
V p = (1 − h) × V sang = (1 − 0, 46) × 5 = 2, 7 L.

195 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
Dans un premier temps, calculons le volume de distribution du sodium.
ANa+ = ANa+ injectée − ANa+ éliminée dans urines = 2, 7 − 0, 5 × 1, 4 = 2, 0 MBq.
On peut en quelque sorte apparenter l’activité à une concentration ramenée à nNa+ . On peut
écrire :
nNa+ 2, 0 × 106
C Na+ = ⇐⇒ V D = = 20 000 mL = 20 L.
VD 100
Le stock de Na+ échangeable est :
Nas = natrémie ×V D = 141 × 20 = 2820 mmol.
Nas 2820
Le stock échangeable par unité de masse est donc : = ≈ 40 mmol.kg−1 .
poids 70
Le volume de distribution du Na+ (20 L) est supérieur au volume extracellulaire (17 L), car
une partie du Na+ diffuse en intracellulaire.

196  a.   b.  c.   d.  e.
Le sodium en intracellulaire fait, partiellement, partie du stock échangeable. La proposition
a. est donc fausse.
Le volume d’eau cellulaire Vc est égal à :
Vc = Vtotal − Vextra = 42 − 17 = 25 L.
UE 3 • Corrigés 675

Le stock échangeable (2820 mmol) se décompose en compartiments cellulaire, plasmatique


et interstitiel :

Corrigés
2820 = Cc × Vc + C p × V p + Ci × vi
d’où l’on déduit la concentration moyenne du sodium dans l’eau cellulaire :
2820 − 141 × 3 − 143 × 14
Cc = = 15, 8 mmol/L.
25
197  a.  b.  c.   d.  e.
• a. faux. L’uniport glucose met en jeu un transport passif : le glucose va donc diffuser du
milieu où il est plus concentré vers celui où il est le moins concentré.
• b. faux. un symport véhicule les deux espèces chimiques dans le même sens. Or, le sodium
tend à rentrer dans la cellule, donc le glucose aussi.

• c. faux. Ils interviennent parfois dans les transports actifs secondaires.


• d. vrai. C’est un transport actif secondaire.
• e. faux. Les transporteurs GLUT présentent plusieurs isoformes (GLUT-1 à GLUT-5).

198  a.  b.   c.   d.  e.
• a. faux. La proportion d’eau totale est supérieure chez un nourrisson à celle d’un adulte.
• b. faux. Ce pourcentage peut varier selon les enseignements, mais il est souvent compris
entre 50% (pour les femmes) et 60% (pour les hommes) ; le pourcentage moyen ne peut donc
pas être égal à 65%.
• c. vrai. Et elle entraı̂ne que la masse grasse augmente.
• d. vrai car la masse maigre est plus hydratée.
• e. faux. La gaine d’hydratation augmente avec la charge de l’ion et diminue avec la taille
des ions.

199 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. vrai. C’est la relation de Nernst.
• b. vrai C’est le cas uniquement parce que les perméabilités sont identiques pour les deux
ions.

200  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. Cette pression favorise la filtration, c’est-à-dire la sortie de liquide hors du capil-
laire. Il faut donc qu’elle augmente pour favoriser les œdèmes.
• b. vrai. Les protéines sont responsables de la pression oncotique, qui favorise la réabsorption
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

de liquide vers les capillaires. Si la protéinémie diminue, la pression oncotique baisse aussi,
ce qui favorise les œdèmes.
• c. vrai. La circulation lymphatique intervient pour drainer le secteur interstitiel (SI) vers le
sang. Si ce système est entravé, les liquides s’accumulent dans le SI, provoquant des œdèmes.
C’est le cas dans l’éléphantiasis.
• d. vrai. Cela se traduit par une baisse de la différence de pression oncotique entre le plasma
et le SI.

201  a. 
 b.  c.  d.  e.

202  a.  b. 
 c.  d.  e.
4
On a V P = 0, 05 × 80 = 4 L et V sang = = 10 L et donc : Vglobulaire = 6 L.
0, 4
676 Corrigés • UE 3

203  a.  b.  c. 
 d.  e.
On calcule son Veau totale : 0, 6 × 80 = 48 L donc V EC = 48/3 = 16 L.
Il perd un liquide isotonique, donc le volume cellulaire ne varie pas. Le VEC passe donc de
16 à 14 L.

204 
 a. 
 b.  c.  d.  e.

205  a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. Ces mouvements sont dus à des différences de pression osmotique.
• c. vrai. l’eau se déplace du milieu le moins concentré vers le plus concentré.

206  a.   b.  c.  d.  e.
Les propositions c. d. et e. n’ont rien à voir avec la consommation maximale d’O2 .

207  a. 
 b.  c.  d.  e.

208  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. C’est le secteur intracellulaire qui représente 2/3 de l’eau totale.
• c. faux. Si le sérum est physiologique (isotonique), son injection ne modifiera pas le volume
intracellulaire.
• d. vrai. L’ADH s’oppose à la diurèse, et aboutit à diluer le secteur extracellulaire par aug-
mentation de son volume. Sa tonicité va donc diminuer, ce qui va contribuer à faire entre de
l’eau dans les cellules.
• e. faux. Il appartient au secteur transcellulaire.
À noter que dans certaines universités qui ne présentent pas ce secteur, le liquide céphalo-rachidien
peut être considéré comme appartenant au secteur interstitiel.

209 
 a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• a. vrai. Elle favorise une production d’urine concentrée, et participe donc à l’économie
d’eau.
• b. faux. La restriction hydrique stimule la production d’ADH, qui a des effets hyperten-
seurs.
• d. faux. Elle augmente, sous l’effet de l’ADH.

210  a.  b. 
  c.   d.  e.
• a. vrai. L’adrénaline est une catécholamine, qui augmente la fréquence cardiaque (FC), ce
qui tend à augmenter le débit.
• b. faux. Le nerf vague est un nerf parasympathique, qui tend à ralentir la FC.
• c. vrai : par augmentation de la FC et du volume d’éjection systolique liée à la stimulation
du système nerveux sympathique.
• d. vrai : par une augmentation de la FC.

211 
 a.  b. 
 c.  d.  e.

212  a.  b.  c.  d. 
 e.
UE 3 • Corrigés 677

• a. faux. L’urée permet de déterminer le volume d’eau totale.

Corrigés
• b. faux. Il détermine le compartiment extracellulaire.
• c. faux. Son élimination biaise la mesure.
• d. faux. Il n’existe pas de marqueur spécifique au volume intracellulaire, qui se calcule par
différence entre l’eau totale et le volume extracellulaire.

213  a.  b.   c.  d.   e.
On mesure ici la concentration en hématies dans le sang. Donc, on obtient une mesure du
ninjectée 50
compartiment sanguin. V = = = 5 L.
Cmesurée 10
Avec un taux d’hématocrite de 40%, on en déduit que : Vglobulaire = 5 × 0, 40 = 2 L.

214 
 a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• c. faux. : Si la concentration en sodium diminue, l’eau tend elle aussi à sortir de la cellule.
• d. faux. Ce sont les principaux tampons du secteur extracellulaire.

215  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. Il représente 2/3 de l’eau totale, qui représente 60 % du poids corporel.
• b. faux. L’eau interstitielle n’appartient pas à l’eau intracellulaire.
• c. faux. Son volume s’obtient par calcul.
• d. faux. Par ce calcul, on obtient le volume du secteur intracellulaire.

Thermorégulation
216  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. On observe une vasodilatation pour température ambiante haute, et une vasocons-
triction pour une température ambiante basse.
• c. faux. en raison de la vasomotricité cutanée en lien avec la thermorégulation, la température
cutanée est un mauvais indicateur de la température du sang artériel.

217  a.  b.   c.   d.  e.
La conductance désigne la facilité avec laquelle des calories sont échangées avec l’extérieur.
Une vasoconstriction périphérique la diminue, alors qu’une vasodilatation périphérique l’aug-
mente.
Au chaud, l’organisme réalise une vasodilatation cutanée, et une vasoconstriction au froid.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
678 Concours blancs • UE 3

UE 3 Concours blancs (corrigés)

Concours n◦ 1

1  a.  b.  c.  d. 
 e.
Notons ρ la masse volumique de l’air au moment où la mongolfière quitte le sol. On a alors
l’équilibre des masses :
500 × (1, 2 − ρ) = 100
−3
soit ρ = 1 kg.m . À quelle température va-t-on obtenir cette valeur ?
L’équation des gaz parfaits peut s’écrire :
P
T=

où T est la température absolue (en ◦ K), p la pression (en Pa), ρ la masse volumique (en
kg.m−3 ) et r une constante égale à 287, 05 J.kg−1 .K−1 pour l’air.
On suppose que P = 1 atm = 101 300 Pa, ce qui permet le calcul :
101 300
T= = 352, 9◦ K ≈ 80◦ C.
287, 05 × 1
2  a.  b.  c.  d.   e.
e. faux. En règle générale, lors du passage de l’état solide à l’état liquide, il y a augmentation
du volume.
L’eau est dérogataire. Lors de son passage de l’état solide à l’état liquide, il y a diminution
du volume. Pensez au passage de l’état liquide à l’état solide : une bouteille pleine d’eau qui
gèle explose.

3  a. 
 b.  c.  d.  e.
A1
• a. faux. Les nucléides isotopes et ZA2 X ont le même Z donc les mêmes propriétés chi-
Z X
miques (nombres d’électrons).
• b. vrai. Des noyaux isotones ont le même nombre de neutrons. A = Z + N donc ici N = 8
pour les trois noyaux.
• c. faux. Les isobares ont le même nombre de nucléons donc même A.
• d. faux. Le défaut de masse ∆m = Zm p + (A − Z)mn − mnoyau est > 0.

4 
 a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. Dans le premier principe, ∆U = W + Q, U est une fonction d’état ; d’où :
dU = δW + δQ = −PdV + δQ.
• b. faux. On a W = Q pour une transformation isochore.
• c. vrai. De H = U + PV on déduit dH = dU + PdV + VdP ou dH = δQ + VdP.
• d. vrai. Pour une transformation adiabatique on a δQ = 0.
• e. vrai. Pour une transformation isobare on a dP = 0.

5 
 a.   b.  c.   d.  e.
• a. vrai. On a εr = 78, 5. La constante diélectrique de l’eau est anormalement élevée. Elle
UE 3 • Concours blancs 679

est due à la polarisation mutuelle des molécules dans le liquide.

Corrigés
• b. vrai. L’autoprotolyse de l’eau s’écrit :
H2 O + H2 O = H3 O+ + HO−

On a donc : K(H2 O) = 1 × 10−14 à 25◦ C.


• c. faux. On a µ = 1, 855 D.

6 
 a.  b.  c.  d.  e.
• a. vrai. Il s’agit d’une dispersion, sous forme de gouttelettes de deux liquides non miscibles
entre eux. Deux phases ; une phase aqueuse ou hydrophile et une phase grasse ou lipophile.
• b. faux. Une mousse est un gaz dispersé dans un liquide ou un solide.
• c. faux. Ce sont de bulles de gaz dispersées dans un solide.
• d. faux. Il se fait à partir d’un sol (solution colloı̈dale).
• e. faux. Ce sont des particules solides ou liquides dispersées dans un gaz.

7 
 a.  b.  c.  d.  e.
• L’indice de réfraction du cristallin est égal à 1, 437.
L’humeur aqueuse est un fluide transparent d’indice n = 1, 336, proche de celui de l’eau
(1, 33). L’indice de réfraction du cristallin est donc supérieur à celui de l’humeur aqueuse. La
proposition 1 est vraie.
• L’œil réduit de Listing permet de simuler le fonctionnement de l’œil par un schéma sim-
plifié, équivalent optiquement à un dioptre sphérique unique.
C’est dans le modèle de l’œil simplifié que l’œil est représenté par une lentille convergente.
La proposition 2 est fausse.
• La presbytie se caractérise par une perte progressive de l’accommodation, notamment parce
que le cristallin se rigidifie avec l’âge. On corrige la presbytie en accolant une lentille conver-
gente. Puisqu’il faut aider l’œil à accommoder, on permet à l’œil de raccourcir se distance
focale d’accommodation. La proposition 3 est vraie.
• La myopie est caractérisée par le fait que l’œil forme l’image d’un objet placé à l’infini
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

en avant de la rétine, c’est-à-dire que la focale est trop courte. L’œil myope ne peut obtenir
une vision distincte d’un objet à l’infini car l’accommodation raccourcit la distance focale.
La proposition 4 est fausse.
• L’immersion est une technique de microscopie optique qui permet d’augmenter le pouvoir
résolvant des objectifs. On place, entre la lentille frontale de l’objectif à immersion et la la-
melle couvre-objet, une goutte d’huile dont l’indice de réfraction (n = 1, 518) est proche de
celui du verre (n = 1, 515). La proposition 5 est fausse.

8 
 a.   b.  c.  d.  e.
Le punctum proximum est le point le plus proche que l’on peut voir distinctement (distance d
à l’œil). Il s’éloigne avec l’âge.
Le punctum remotum est le point le plus éloigné que l’on peut voir distinctement sans accom-
modation (distance D à l’œil).
680 Concours blancs • UE 3

L’amplitude d’accomodation A (en dioptries) est la variation de vergence lorsque l’œil ac-
1 1
commode au maximum. On a donc : A = − ·
d D
Ici on connaı̂t A = 4 et D = 3, 45. On en déduit d ≈ 0, 23 m.

Pour en savoir plus


Pour un œil normal d’un individu de 40 ans, le punctum proximum est à peu près à 25 cm, ce qui
permet une réponse rapide, sauf pour c.
On obtient une amplitude positive en comptant les distances dans le sens de propagation de la lumière,
donc en allant vers l’œil.

9  a.  b.  c.   d.  e.
d. faux. L’indice de réfraction d’un milieu est le quotient de la vitesse de la lumière dans le
vide par la vitesse de la lumière dans le milieu considéré.

10  a.  b.  c.   d.   e.
• a. faux. L’échantillon a observer est balayé par un flux d’électrons, les lentilles sont électro-
magnétiques.
• b. faux. Les e− ne se propagent que dans un vide très poussé ce qui empêche toute obser-
vation sur le vivant.
• c. faux. En microscopie électronique, on appelle coloration négative le dépôt d’acide pho-
totungstique opaque aux électrons. À l’observation les objets apparaissent clair sur un fond
sombre.

11  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. 1 Bq = 1 dps ; 1 Ci représente l’activité de 1 g de 228 Ra. Un Bq est égal à 27 × 10−12
Ci.
• b. vrai. La loi de décroissance s’écrit N(t) = N0 e−λt avec λ = ln 2/T donc si t = nT la
relation devient N(t) = N0 e−n ln 2 soit N(t)/N0 = (1/2)n .
• c. faux. Si t = 5T la radioactivité aura diminué d’un facteur 25 = 32.

• d. vrai. Il faut déterminer la période efficace du radionucléide à partir de la relation :


1 1 1
= +
Te T p Tb
où T e est la période efficace de l’isotope radioactif.
Avec les valeurs numériques on obtient T e = 2 h donc t = 4T e et d’après le 2e item,
A(t) = A0 /24 = A0 /16 soit 2 MBq.

12  a.  b. 
 c.  d.  e.
Comme on cherche le coefficient de radioactivité λ en heure−1 , tous les calculs seront ef-
fectués en exprimant le temps en heures. Il est alors logique d’exprimer la grandeur mesurée
en coups par heure, mais cela ne modifie pas le résultat.
Le modèle de la décroissance radioactive conduit à N(t) = N0 e−λt , soit ln N = −λt + ln N0 .
L’alignement des points tracés sur un papier semi-logarithmique confirme ce modèle. On lit
sur le graphique : N(0) = 60 000 et N(13) = 18 000. En reportant dans l’équation, on obtient :
  
ln(60 000) = ln(N0 ) 1 60 000
=⇒ λ = ln ≈ 0, 092
ln(18 000) = −13λ + ln(N0 ) 13 18 000
UE 3 • Concours blancs 681

La réponse la pus proche est c.

Corrigés
13  a. 
 b.  c.  d.  e.
La radiorésistance est la propriété des organismes à survivre à des radiations ionisantes im-
portantes.
Le cerveau est l’organe le plus radio-résistant du corps humain. Sa dose létale est d’environ
50 Gray.
Pour les êtres vivants, Le record est détenu par la bactérie Deinococcus radiodurans qui a
une dose létale de 15 000 Gray.

14  a.   b.  c.  d.  e.
Dans la désintégration atomique, le nombre d’atomes évolue en fonction du temps selon l’ex-
pression : N(t) = N0 e−λt .
N0 ln 2
La demi-vie est le temps t1/2 nécessaire pour que N(t1/2 ) = soit t1/2 = ·
2 λ
Retenez par cœur cette expression de la demi-vie.
ln 2
Connaissant la demi-vie (ou période), on en déduit λ = ≈ 0, 154 × 10−9 .
4, 5 × 109
On demande t tel que :
7 7
N(t) = N0 ⇐⇒ e−λt =
8 8  
ln 78
⇐⇒ t = − = 0, 867 × 109 = 8, 7 × 108 ans.
λ
15 
 a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
c. vrai. On a bien : 050 × 3 = 150 mm = 15 cm.

16  a.  b.   c.   d.   e.
• a. faux. Ce sont les fréquences basses qui pénètrent le plus dans les tissus.
• b. faux. Il faudrait que les impédances soient éloignées.
• c. vrai. C’est un phénomène analogue à la diffusion de Rayleigh des ondes électromagnétiques.
• d. vrai. La relation de Snell permet de le prouver par analogie avec les relations de Des-
cartes en optique :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

sin i sin t
i=r =
C1 C2
• e. vrai. Ceci est l’une des causes de diminution de la qualité de l’imagerie aux ultrasons.

17 
 a.  b. 
 c.  d.   e.
γ
• a. vrai. On sait déjà que = 42, 6 MHz.

La fréquence de Larmor est :
γ
ν0 = × B0 = 42, 6 × 3 = 127, 8 MHz.

• b. faux et c. vrai. Pour provoquer une bascule à 180◦ de l’aimantation résultante, il faut que
la fréquence de l’onde de radiofréquence soit égale à ν0 , soit 127, 8 MHz.
• d. faux et e. vrai. On a θ = γ × B1 × t où t est le temps de l’impulsion. On en déduit :
682 Concours blancs • UE 3

θ π
t= = = 3, 74 × 10−6 ≈ 3, 7 µs.
γ B1 42, 6 × 10 × 2π × 3, 14 × 10−3
6

18  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. En IRM, on observe l’hydrogène de l’eau.
• b. faux. L’IRM est basée sur le phénomène de résonance.
• c. faux. Les fréquences utilisées sont de l’ordre du MHz.
• e. faux. Seuls les noyaux ayant un spin non nul sont observables en RMN.

19  a.  b.  c.   d.  e.
• L’effet Compton est la collision d’un photon incident d’énergie élevée et d’un électron au
repos d’énergie de liaison faible.
Il produit un photon diffusé et un électron diffusé. Comme c’est l’électron au repos qui est
expulsé, le phénomène ne produit globalement pas d’électron.
• L’énergie nécessaire pour le photon incident varie suivant l’énergie de liaison de l’électron
au repos.
La borne de l’énoncé 1, 022 MeV est un seuil qui correspond à la formation de paires.

20  a.  b. 
 c.  d.  e.

Les charges interagissent selon la loi de Coulomb :



− 1 qA q B → −u
F A/B = 2
4πε0 rAB
→− →− →

La charge Q sera en équilibre si F q1 /Q + F q2 /Q = 0 .
3L L Q.q1 Q.q2
On a rAC = et rBC = et on abouti à : 3L = L soit q1 = 3q2 .
2 2 (2) 2 ( 2 )2
21 
 a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• a. vrai. Le photon est complètement absorbé, il disparaı̂t lorsqu’il pénètre dans le champ
coulombien. L’effet photoélectrique concerne les couches internes.
• b. vrai. L’énergie du photon doit être telle que h.ν > Eliaison .
• c. vrai. L’effet Compton est l’interaction d’un photon avec un électron peu lié du milieu
absorbeur. Les électrons des couches périphériques sont d’autant moins liés que Z augmente.
• d. faux. L’énergie du photon diffusé dépend de l’angle de diffusion λ2 − λ1 = λC(1 − cos θ)
et E = hc/λ.
• e. vrai. Un électron qui traverse la matière avec une énergie suffisante E  1, 022 MeV peut
s’annihiler pour créer une paire électron - positron.

22  a. 
 b.  c.  d.  e.
ln 2 0, 693
L’activité est donnée par A = λ.N ; d’autre part λ = = .
T T
M
La masse d’un noyau est mnoyau = avec NA = 6, 02 × 1023 mol−1 .
NA
0, 693
Les calculs donnent : λ = = 9, 9 × 10−7 s−1
7 × 105
UE 3 • Concours blancs 683

A
N= soit N = 4, 04 × 1015

Corrigés
λ
et enfin pour avoir la masse m de 131 I : m = (M/NA ).N ; on obtient m ≈ 0, 9 µg.
23  a.  b.  c. 
 d.  e.
14
Il faut calculer la population de C dans l’échantillon :
A A.T 12 × 5700 × 365, 25 × 24 × 60
N14 = = = = 4, 32 × 109 .
λ ln 2 0, 693
Calcul de la population de 12 C : elle est égale au nombre d’atomes de carbone N (tous isotopes
confondus) contenus dans l’échantillon car N14 est négligeable devant N.
m
NA 100 × 6, 20 × 1023
N12 = n.NA = soit N12 = = 0, 52 × 1025 .
M(C) 12, 0
N14 4, 32 × 109
La concentration C1 de radiocarbone est donc = = 0, 83 × 10−13
N12 5, 2 × 1024
On donne C0 = 10−12 On obtient tν en utilisant la relation :
1 C0 10−12
tν − t0 = ln = 4, 32 × 109 × ln
λ C1 0, 83 × 1013
soit tν − t0 = 4, 32 × 109 × 2, 48 = 10, 74 × 109 min.
10, 74 × 109
Transformé en siècles, on obtient = 204 siècles.
5, 25 × 107
24  a.  b.  c. 
  d.   e.
• a. vrai et b. faux. D0 est la dose létale moyenne, elle correspond à la dose réduisant le
taux de survie à 37 %. Ne pas confondre avec la dose létale médiane DL50 qui tue 50 % des
cellules.
• c. faux. Elle est augmentée par la baisse des pressions partielles en oxygène. Les cellules
hypoxiques sont jusqu’à trois fois plus résistantes.
• d. vrai. Le débit de dose a le même effet que le fractionnement de la dose.
• e. vrai. La radiosensibilité est maximale au cours de la phase M et G2 de la mitose, mini-
male en phase S.

25 
 a.  b.  c.  d.  e.
Inutile de tout lire. On vous dit qu’il y a une unique réponse fausse et qui doit être cochée.
Un champ magnétique ne peut dévier que des particules chargées. Les neutrons ne peuvent
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

donc pas être déviés puisqu’ils sont neutres (comme leur nom l’indique).
C’est la réponse a. qui est fausse. Inutile de lire la suite !

Concours n◦ 2

26  a. 
 b.  c.  d.  e.
On sait que : VS T PD = s × Pi × V
où VS T PD (volume standard température et pression) est le volume dissous,
s est le coefficient de solubilité,
Pi = %gaz × Ptot est la pression partielle, avec Ptot pression totale
V est le volume de base (volume du sang ou du plasma).
684 Concours blancs • UE 3

Le pourcentage d’azote est donc :


VS T PD 7, 4 × 10−3
= = 0, 548 soit 55 %.
s(N2 ) × Ptot × V 0, 018 × 0, 75 × 1
De même, le pourcentage d’oxygène est :
5, 2 × 10−3
= 0, 193 soit 19 %.
0, 036 × 0, 75 × 1
Il reste alors 100 − 55 − 19 = 26 % pour le CO2 et les gaz rares.

27 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
Le volume d’azote dissous est :
VS T PD = s × Pi × V = 0, 018 × 1 × 0, 55 × 1 = 9, 9 × 10−3 L/L.
Le volume d’oxygène dissous est :
VS T PD = 0, 036 × 1 × 0, 19 × 1 = 6, 84 × 10−3 L/L.

28  a.  b.  c.  d. 
 e.
En apnée, on garde Pi = 1 atm et on a VS T PD = 9, 9 × 10−3 L/L.

29  a.  b. 
 c.  d.  e.
La loi de Beer-Lambert s’écrit Aλ = ελ .C.l avec
A : absorbance
ε coefficient d’absorption molaire (en L.mol−1 .cm−1 )
C concentration (en mol.L−1 )
l épaisseur de la cuve (en cm).
A
On a donc C = soit numériquement C = 1/(2500.1) = 4 × 10−4 mol.L−1 .
ε.l
30 
 a.  b.  c.  d.  e.
I
On utilise la relation LI = 10 log avec I0 = 1 × 10−12 W.m−2 . Les intensités acoustiques
I0
s’ajoutent.
I
Pour un moteur, à 10 m, le niveau d’intensité est de 120 dB soit 120 = 10 log .
I0
I
On obtient log = 12 donc I = 1012 .10−12 = 1 W. Pour les deux moteurs on aura donc 2 W.
I0
31  a.   b.  c.  d.  e.
Quand le groupe des 4 avions passe à une distance de 1000 m en vue directe des spectateurs,
il faut considérer 8 réacteurs. Il faut d’abord déterminer l’abaissement sonore dû à la variation
de distance.
Une source ponctuelle en champ libre décroı̂t de −6 dB par doublement de distance. L’affai-
d1
blissement est ∆L = L(10) − L(1000) = 20 log avec d2 = 1000 m et d1 = 10 m ce qui
d2
donne ∆N = −40 dB donc pour chaque réacteur L(1000) = 80 dB.
Le niveau d’intensité acoustique reçu par les oreilles des spectateurs se détermine à partir de
la relation :  
L = 10 log 10Li /10 soit L = 10 log 8 × 1080/10 = 80 + 10 log 8 = 89 dB.
UE 3 • Concours blancs 685

32 
 a.  b.  c.  d.  e.

Corrigés
10
L’affaiblissement est ∆L = L(10) − L(d) = 20 log
d
soit avec les valeurs numériques : ∆L = 89 − 123 = −34 = 20(log d − 3)
26
ce qui entraı̂ne = log d puis d = 101,3 ≈ 20 m.
20
33  a.  b. 
 c.  d.  e.
D’après l’équation d’état de Van der Waals, on peut écrire en utilisant les données de l’énoncé :
 an2  
P + 2 V − n.b = nRT .
V
1  nRT an2  1
puis : P × = − 2
×
1, 013 × 10 5 V − nb V 1, 013 × 105
 61 × 8, 31 × (20 + 273) 3, 46 × 10−3 × (61)2  1
= − 2
× ≈ 222 atm
8 × 10 − 61 × 23, 8 × 10
−3 −6 (8 × 10 )
−3 1, 013 × 105

Dans le cas d’un gaz parfait, le covolume b tend vers 0 (un gaz parfait n’a pas à proprement parler de
volume propre minimal atomique) et la pression interne est négligeable devant P (la pression interne
est très faible).

34  a.  b. 
  c.  d.  e.
• a. vrai. L’émission β+ et la capture électronique sont souvent en compétition. La capture
électronique est favorisée pour les noyaux lourds et avec des électrons qui sont en moyenne
plus près des noyaux.
• b. faux. C’est une transformation au cours de laquelle le noyau (A, Z) capture un électron
du cortège électronique de l’atome pour donner un noyau (A, Z-1) avec émission d’un neu-
trino ν. Un proton est transformé en neutron.
• c. vrai. Il peut y avoir l’émission d’un rayonnement X de fluorescence.
• e. faux. Les positons utilisés proviennent de la radioactivité β+ de 18 F.

35  a.   b.  c.   d.  e.
Le neutron est indirectement ionisant. Il est susceptible de transférer son énergie à des parti-
cules chargées qui vont ensuite ioniser le milieu.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• a. faux. Les neutrons ont très peu d’interactions avec les électrons périphériques.
• b. vrai. Les neutrons lents (Ec < 1 keV) subissent une absorption ou capture radiative.
• c. faux. Une diffusion élastique pour les neutrons rapides (Ec > 1 keV).

• d. vrai. Les neutrons de fission sont ralentis par des éléments légers.

36  a.  b.  c.   d.  e.
L’activité A(t) d’un matériau radioactif est sa vitesse de dégradation. Si l’on considère un
volume V(t) de gallium en fonction du temps t en jours, on a :
ln 2
d’une part V(t) = V0 e−λt avec λ = puisque la période est de 3 jours,
3
d’autre part A(t) = −V  (t) = V0 λe−λt = A0 e−λt .
686 Concours blancs • UE 3

Pour avoir une activité de 120 MBq au bout d’une période, il faut donc 240 MBq à l’instant
240
0, soit mL.
60
37 
 a.   b.  c.  d.  e.
• b. vrai. Les électrons de l’impureté dopante ont plusieurs états d’énergie : état fondamental,
état excité. Par pompage optique on fait passer des électrons vers l’état excité.
• c. faux. En continu la puissance est de l’ordre du kW alors qu’en pulsé on parle de GW.
• d. faux. Les effets photomécaniques sont dus à des pulses de l’ordre de la nano ou pico-
seconde associés à des irradiances (intensité de l’énergie qui atteint la cible) très fortes. La
cible reçoit une énorme quantité d’énergie qui n’a pas le temps de diffuser.

38 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.
n2 − n1
• a. vrai. Pour un dioptre on a V = soit V = (1, 5 − 1)/10−2 = 50 δ.
R
• b. vrai. Comme V positif le dioptre est convergent.
• c. vrai. Comme le dioptre est convergent, objet et image sont réels.
• d. faux. Comme R < 0, le dioptre sera concave ; la vergence V < 0 donc le dioptre sera
divergent.

39  a.   b.  c.  d.  e.
Le schéma de la réaction est :
201 −1
81 Tl+0 e→ 201
80 Hg
Les réarrangements ont lieu sur l’atome de Hg formé.
• b. vrai car : 83, 1 − 14, 2 = 68, 9 keV.
• e. faux car l’énergie maximale est de 58, 5 keV.

40  a.  b.  c.   d.  e.
• a. faux. Les rayons X ont une origine thermoélectrique.
• b. faux. Elle concerne les rayons γ.
• c. faux. Elle concerne les rayons β− .
• e. faux. Les rayons X peuvent traverser le corps d’un bout à l’autre.

41 
 a.  b. 
 c.  d. 
 e.
La réaction s’écrit :
201
81 Tl + 11 p −→ 201 1
82 Pb + 0 n.
On a une réaction de type Rn(p; n). Cette convention se note la manière suivante :
Rn (= réaction nucléaire) (particule incidente ; particule éjectée).
Le thalium se transforme après bombardement d’un proton (= particule incidente notée p) en
Pb et neutron.
Cette réaction est réalisée dans un accélérateur de particule (cyclotron le plus souvent) car le
proton est une particule chargée.

42  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. La cathode émet des électrons.
• b. faux. L’anode (ou anti-cathode) émet des rayons X, suite à son bombardement par des
électrons accélérés.
UE 3 • Concours blancs 687

• c. faux. L’anode doit avoir une taille la plus faible possible. En revanche, le rendement est
moins grand car on aboutit à une perte d’énergie thermique par échauffement de la cible.

Corrigés
• d. faux. Le rendement est extrêmement faible, de l’ordre de 1 %.

43  a.  b. 
  c.   d.   e.
• b. faux. T 2 est le temps de relaxation transversal. Il dépend de l’environnement moléculaire
et de la mobilité des protons.
• d. vrai. Les inhomogénéités du champ B0 correspondent aux imperfections de construction
des appareils.

44  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. En imagerie pondérée en T 1 , le tissu A apparaı̂t plus foncé que le tissu B. Le T 1 le
plus court donne le signal le plus élevé.
• c. faux et d. vrai. T 2 est le temps de relaxation transversal. C’est le temps au bout duquel
−−→
MT est réduite d’un facteur 0, 37.
Or ici T 2 = 0, 1 s.

45  a.  b. 
 c.  d.  e.
−µx
On sait que I(x) = I0 e .
 
I(0, 481) I(0, 481)
On donne = 0, 92 ce qui entraı̂ne ln = ln(0, 92) = −µ × 0, 481 puis
I0 I0
ln(0, 92)
µ= ≈ 0, 173.
−0, 481
ln 2
On demande : CDA = ≈ 4 mm.
µ
46  a. 
 b.  c.  d.  e.
On complète le tableau de proportionnalité entre les épaisseurs de béton et de plomb :

1 cm 15 cm
0, 4 cm x

en égalant les produits en croix. On obtient x = 15 × 0, 4 = 6 cm de béton.


ln(2) 0, 693
Par ailleurs µ = ≈ ≈ 0, 115 cm−1 .
CDA 6
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

47  a.  b.  c. 
 d.  e.
Le coefficient d’atténuation massique (CAM) s’exprime en cm2 .g−1 . Seule la proposition d.
est exprimée dans cette unité. Vous pouvez donc la cocher et continuer.

En dehors du temps du concours, le CAM est égal à :


µ
CAM = où µ = 0, 173mm−1 = 1.73 cm−1 et ρ = 11, 3 g.cm3 .
ρ
La réponse d. est confirmée.

48 
 a.  b.  c.  d.  e.
La dose en zone publique ne doit pas dépasser 1 mS par an. soit pour une durée de
365 × 24 = 8760 heures.
688 Concours blancs • UE 3

1
La dose par heure est donc = 1, 14 × 10−4 mGy.h1 = 0, 114 × 10−4 µGy.h1 .
8760
49  a.   b.   c.  d.   e.
• b. vrai. Le vecteur d’onde indique la direction de propagation.
• c. vrai. Une étoile est une source considérée comme ponctuelle, donc elle émet des ondes
sphériques. Mais, compte tenu de la très grande distance, on obtient une sphère de rayon in-
fini, donc les ondes peuvent être considérées comme planes.

50 
 a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• On a la relation :
hc
E =hν=
λ
où E est l’énergie du photon, h la constante de Planck, ν la fréquence du photon, c la vitesse
de la lumière dans le vide et λ la longueur d’onde du photon. Les propositions a., b., d. et e.
sont donc vraies.
• c. faux. Un photon n’a pas de masse.

Concours n◦ 3
51  a.  b.  c. 
  d.   e.
• a. vrai, même s’il est possible de mesurer la pression artérielle dans des conditions différentes.
• b. vrai. Cela a peu d’importance, car le bras prend naissance à peu près au niveau du cœur.
• c. faux. Elle correspond à la pression diastolique.

52 
 a. 
 b.  c.  d. 
 e.
À partir des schémas et des connaisances du cours, on obtient ces réponses.

53  a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
a. faux. Les dérivations unipolaires sont des dérivations appartenant au plan frontal.

En dehors du temps du concours :


− la borne de Wilson est obtenue en raccordant entre elles les électrodes R, L et F ;
− le cœur gauche est exploré préférentiellement par les électrodes V4 , V5 , V6 ...

54  a.  b.  c. 
  d. 
 e.
• b. faux. Le complexe QRS traduit la dépolarisation ventriculaire.
• c. faux. Il durent plus de 200 ms.

55  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. La matière diffuse du milieu le plus concentré vers le moins concentré ; or le vec-
teur gradient de concentration est dirigé du milieu le moins concentré vers le plus concentré.
Les deux ne sont donc pas dans le même sens.
• b. vrai. La migration conduit à minimiser l’enthalpie libre du système.
• c. vrai. En général, on le donne en m2 .s−1 .
• e. faux. La diffusion est un transport passif, qui ne nécessite pas d’énergie.
UE 3 • Concours blancs 689

56  a.  b.   c.  d.   e.

Corrigés
• a. faux. Selon les enseignements, les outils utilisés pour les calculs des différents volumes
peuvent varier. En pratique, on considère que chez un patient normal, le volume plasmatique
(VP) représente 50 mL/kg de poids corporel. Ici, VP = 80 × 50 = 4000 mL = 4 L.
• b. faux. Le volume intracellulaire représente 40% du poids corporel. Or 80 x 40% = 3, 2 L.
• c. vrai. Le secteur interstitiel (SI) représente environ 15 % du poids du corps. Donc, avant
la prise de poids, VS I = 80 × 15 % = 12 L. Le patient a gagné 4 L, qu’on considère ajoutés
à ce secteur exclusivement. En conséquence, après prise de poids, VS I = 12 + 6 = 18 L. On
considère donc l’item comme vrai.
• d. faux. Le volume du SI se mesure par différence, et ne s’obtient pas par mesure directe.
• e. vrai. Une insuffisance cardiaque droite provoque un  encombrement  du sang dans la
circulation générale, ce qui augmente la pression hydrostatique au pôle veineux du capillaire.
En conséquence, la réabsorption de liquide à ce niveau diminue, favorisant ainsi la survenue
des œdèmes.

57  a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux. À ce niveau de dilution, les deux calculs présenteraient à peu près les mêmes
résultats. C’est le cas pour tous les liquides biologiques qui sont très dilués.
• b. faux. On demande ici, une pression. Or les unités données ne sont pas des unités de
pression. En revanche, si on avait demandé l’osmolarité efficace de ce patient, la réponse au-
rait été vraies car la seule osmole efficace étant le sodium, on obtient :
osmolarité efficace = 2.[Na+ ] = 2 × 125 = 250 mosm/L = 250 mosm/Kg d’eau.
• c. faux. (cf. b.) Mais si on avait demandé l’osmolarité totale du sujet, on obtiendrait 260
mosm/L.
• d. vrai et e. vrai. La kaliémie normale est entre 3, 5 et 4, 5 mmol/L.
Une hyperkaliémie entraı̂ne une onde T positive et symétrique, un agrandissement de l’es-
pace PR et un élargissement du QRS. On obtient donc un trouble du rythme cardiaque.
On a : T A = [Na+ ] + [K+ ] − [Cl− ].[HCO−3 ] = 19
et le trou anionique (TA) normal est compris entre 10 et 20.
Il présente une acidose, car le pH normal du sang artériel est compris entre 7, 38 et 7, 42.

58 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. vrai. L’acidose métabolique est compensée par une hyperventilation.
• b. faux. L’acidose métabolique est associée à une baisse de pression partielle en CO2 (hy-
pocapnie).
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• c. faux. Une acidose génère une augmentation de l’excrétion urinaire d’ions H+ , ce qui
abaisse le pH urinaire.
• e. faux. les cellules intercalaires rénales B sont capables d’excréter du bicarbonate, mais
elles ne le font pas en cas d’acidose.

59 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
Pour la solution d’urée, on a :
nslt
0, 03 = où nslt désigne le nombre de moles du soluté.
1000 − nslt × 60
nslt +
18
Cette égalité est équivalente à :
30 − 1, 8 nslt
0, 03 nslt + = nslt ⇐⇒ 0, 03 nslt + 1, 67 − 0, 1 nslt = nslt
18
690 Concours blancs • UE 3

⇐⇒ 1, 67 = 1, 07 nslt ⇐⇒ nslt = 1, 56 mol


La masse du soluté est donc de 1, 56 × 60 = 93, 6 g.

60  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
Pour la solution de glucose, on a :
C p = C M × M = 2 × 180 = 360 g/L
où C p est la concentration pondérale, C M la concentration molaire et M la masse molaire.
1000 − 360
Le nombre de moles du solvant est alors : = 35, 56 mol.
18
2
On en déduit la fraction molaire du soluté : ≈ 0, 0532 soit 5, 32 %.
2 + 35, 56
61  a.  b. 
 c.  d.  e.
C p 48, 6
Pour la solution de lactate, on a : C M = = = 1, 8 mol/L.
M 27
la masse de solvant dans la solution est : 1000 − 48, 6 = 951, 4 g.
1, 8
La fraction molaire est : ≈ 0, 033 soit 3, 3 %.
1, 8 + 951,4
18

62 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• b. faux. Elle est supérieure pour les ions H+ .

63 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
ρ.d.v
• a. vrai. c. vrai. e. faux. Comme R = R augmente si v augmente. R augmente si d
η
augmente.
• b. faux. Le terme  quantifie  est impropre ; le nombre de Reynolds permet de prédire le
mode d’écoulement, laminaire ou turbulent.
• d. vrai. L’anémie se caractérise par une diminution de la viscosité, ce qui augmente le
nombre de Reynolds et donc favorise un écoulement turbulent.

64  a. 
 b.  c.  d.  e.
Soit Q le débit : on convertit le débit en m3 /s : Q = 6 L.min−1 = 10−4 m3 .s−1 .
Q 10−4 1
Or Q = S .Va = πra2 Va donc Va = 2 = = = 0, 318 ≈ 0, 32 m.s−1 .
πra 3, 14(10−2 )2 3, 14

65  a. 
 b.  c.  d.  e.
−4
4ρQ 4 × 1060 × 10
Re = = ≈ 1348.
πda η 3, 14 × 2 × 10−2 × 5 × 10−3
66 
 a.  b.  c.  d.  e.
∆P
On sait que R = · On convertit les pressions en Pascal : Paorte = 120 × 133, 3 = 15 998
Q
Pa et Pveine cave = 133 Pa.
∆P 15 998 − 133
R= = = 1, 59 × 108 Pa.m−3 .s.
Q 10−4
UE 3 • Concours blancs 691

67  a.  b.   c.  d.  e.

Corrigés
∆P
On sait que R = · On convertit les pressions en Pascal :
Q
Partère pulmonaire = 15 × 133, 3 = 1995 Pa et Pveine pulmonaire = 3 × 133, 3 = 399 Pa.
∆P 1995 − 399
R= = = 1, 60 × 107 Pa.m−3 .s.
Q 10−4
68  a.  b.   c.  d.  e.
On sait que PG = ∆P.Q. On convertit les pressions en Pascal pour les zones situées avant et
après le ventricule gauche :
Paorte = 120 × 133, 3 = 15 998 Pa et Pveine pulmonaire = 399 Pa.
R = ∆P = (15 998 − 399) × 10−4 = 1, 56 W.

69  a.  b.  c.  d.   e.
On sait que PD = ∆P.Q. On convertit les pressions en Pascal pour les zones situées avant et
après le ventricule droit : Pap = 15 × 133, 3 = 1995 Pa et Pvc = 133 Pa.
R = ∆P = (1995 − 133) × 10−4 = 0, 19 W.

70 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. vrai : pendant la phase de repolarisation.
• d. vrai : pendant la phase de plateau.

71 
 a.   b.   c.   d.  e.
• e. faux. C’est It02 qui est particulièrement sensible à la concentration en Ca.

72 
 a.   b.  c.  d.   e.
• c. faux. Il est spécifique de la substance à transporter.

73 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• b. faux. C’est GLUT-4 qui est induit par l’insuline.
• c. faux. C’est GLUT-5 qui transporte le fructose. GLUT-3 se retrouve surtout dans les neu-
rones.
• e. faux. GLUT-5 est spécifique du fructose.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

74  a. 
 b.  c.  d.  e.

75 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• b. vrai. La graisse est un tissu hydrophobe, donc avec une proportion d’eau faible. Si la
teneur en eau augmente, l’individu présentera proportionnellement une teneur en eau plus
faible.
• c. vrai. La teneur en eau diminue lorsque l’âge augmente.
• d. vrai. La teneur en eau est plus faible chez la femme (car sa proportion de tissu adipeux
est plus élevée).
• e. faux. Le secteur interstitiel ne représente qu’environ 15 % de l’eau totale. L’eau est sur-
tout stockée dans le compartiment intracellulaire (40 %).
692 Concours blancs • UE 3

Concours n◦ 4

76 
 a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. vrai. Pour calculer, il faut lire le graphique de la pression artérielle diastolique (PAD )
et la pression artérielle systolique (PAS ), puis en déduire la pression artérielle moyenne :
2PAM + PAS 2 × 11 + 17
PAM = = = 13 kPa.
3 2
• c. faux puisque PAD = 11 kPa.
• d. vrai. La fraction d’éjection se calcule de la façon suivante :
V ES 60
FE = = ·
VT D 100
77 
 a.  b.  c.  d.  e.
La stimulation sympathique augmente la force et la fréquence de contraction du cœur. Si la
durée de repolarisation des cellules pacemaker augmente, la fréquence cardiaque diminue.
La bonne réponse est donc la réponse a..

78 
 a.   b.  c.   d.  e.
• a. vrai. Les forces de viscosité sont à l’origine d’un transfert de quantité de mouvement des
couches rapides vers les couches lentes.
• b. vrai. L’unité de viscosité est le Poiseuille (Pl).
On a 1 Pl = 1 Pa.s. Le Poiseuille est donc le produit d’une pression et d’un temps.
• c. faux. Un fluide newtonien n’a pas une viscosité nulle, mais une viscosité constante quelle
que soit la contrainte tangentielle appliquée.
• d. vrai. C’est la viscosité qui est à l’origine de la perte de charge observée lors de l’écoulement
régulier d’un fluide.
• e. faux. La viscosité augmente quand la température augmente.

79 
 a.  b.  c.  d.  e.
3
Comme pour l’eau ρ = 10 , on a les égalités des pressions :
10 m d’eau = 1 bar = 105 Pa.
Comme à 0 m d’eau on une pression de 1 bar = 105 Pa, il faudra descendre à 27, 5 m (≈ 28
m) d’eau pour atteindre une pression de 3, 75 bar.

80  a.  b.  c.  d.  e.
Dans ce QCM, il faut faire très attention aux unités. Celles-ci sont imposées par celles de la
constante R des gaz parfaits : ∆C doit être en osm/L, et T en Kelvin.
∆C = ∆C0 .R.T = |300 − 250| × 10−3 × 0, 082 × 27 + 273 ≈ 1, 25.

81 
 a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• b. faux. Ils se font selon un gradient.

82 
 a. b.  c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. Si plus de Na entre dans la cellule, la ddp va se rapprocher de 0, c’est à dire dimi-
+

nuer (en valeur absolue).


• b. faux. Si plus de K+ sort de la cellule, la ddp va s’éloigner de 0, c’est-à-dire augmenter
(en valeur absolue).
UE 3 • Concours blancs 693

• c. faux.clenchera une augmentation de la ddp.

Corrigés
• d. vrai. Si la production d’ATP diminue, il se peut que l’énergie disponible soit insuffisante
pour approvisionner la Na/K ATPase, et que la ddp diminue.

83  a.  b. 
  c.  d.  e.
• a. vrai. Lors d’un potentiel d’action (PA), on assiste à une entrée d’ions Na+ (influx so-
dique).
• b. faux. Lors du PA (phase de repolarisation, le K+ sort de la cellule.
• c. vrai. Pendant la repolarisation, le K+ sort davantage que le Na+ ne rentre dans la cellule.

84  a.  b.  c. 
  d.  e.
• b. faux. L’espace PR correspond à la conduction auriculo-ventriculaire.
• c. faux. La durée moyenne du cycle QRS est de 80 ms.
• e. faux. La repolarisation des oreillettes se produit durant la dépolarisation ventriculaire et
ne correspond pas à une onde visible.

85 
 a.  b.  c.  d.  e.
C’est du cours !

86  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. Un compartiment contient un microsoluté, l’autre pas. Le gradient n’est donc pas
nul.
• c. vrai, car le microsoluté est neutre.
• d. vrai. À l’équilibre, le système n’évolue plus.

87  a.  b.   c.   d.  e.


Le flux diffusif Jd est donné par la loi de Fick :

− −−−→
Jd = −D S grad(C)
avec D = RT b (relation d’Einstein) où la mobilité mécanique molaire b est donnée par :
1 1
b= = · (N = nombre d’Avogadro, η = viscosité, r = rayon)
Nf N 6π η r
Plus la température est haute, plus les flux augmentent.
Le signe − dans la formule indique le sens vectoriel du transfert.
Les flux varient en sens inverse de la taille des molécules car le rayon r des molécules est au
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

dénominateur.

88  a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. En anurie, le sujet bloque la production d’urine. Il cesse donc d’éliminer les ions
H+ . En conséquence, ceux-ci s’accumulent (puisqu’il continue de s’alimenter normalement)
et le bilan se positive.
• c. vrai. En compensation de l’augmentation de la charge acide (H+ ), les poumons aug-
mentent leur élimination de CO2 pour maintenir un pH acceptable (entre 7, 35 et 7, 54).
• d. faux. On aura une acidose métabolique.
• e. vrai. Les bicarbonates vont se lier avec les ions H+ qui s’accumulent pour former de
l’acide carbonique. Leur concentration diminue donc.
H2 CO3  H+ + HCO−3
acide carbonique ion hydrogène ion bicarbonate
694 Concours blancs • UE 3

89  a. 
  b.  c.  d.   e.
• c. faux. L’osmolarité plasmatique diminue.
• d. faux. L’osmolarité plasmatique est plus élevée que l’eau bue.

90 
 a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• a. vrai. Un homéotherme présente une température interne constante. En conséquence il
s’est affranchi des variations de température environnantes, et son métabolisme ne dépend
pas des conditions extérieures.
• b. vrai. Vasoconstriction et Vasodilatation cutanée pour adapter la perte de calories au ni-
veau du tégument (peau).
• c. vrai. La fusion peut augmenter la production de chaleur de 500%, mais cela uniquement
pendant quelques heures car les réserves en glycogène ne sont pas inépuisables.
• d. faux. Il est possible de perdre de la chaleur par évaporation au niveau respiratoire.
• e. vrai. On considère qu’au repos, la dépense énergétique due à l’activité musculaire obli-
gatoire (le cœur, le diaphragme par exemple) est négligeable.

91  a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux.

En altitude, la pression diminue. Or, on voit sur le graphique que lorsque la pression diminue
(si elle est inférieure à 1 atm), la température de fusion augmente légèrement.
• b. faux. L’addition d’un soluté à de l’eau va abaisser son point de congélation car
∆θ = −KCosm . Ainsi, on met du sel sur les routes l’hiver pour éviter la formation de plaques
de verglas.
• c. faux. Entre 37 et 41◦ C, la conductivité thermique de l’eau décroı̂t. En effet, pour les
conductivités thermiques on a : λ = λ0 (1 + aθ) où θ est la température en ◦ K et a < 0.
• d. vrai. Un proton H+ ne peut pas demeurer en solution sous cette forme. Il s’associe
forcément avec une molécule d’eau pour former un ion oxonium H3 O+ .

92  a.  b.  c.  d.  e.
• a faux. Le filtrat glomérulaire est dépourvu de protéines.
• e. faux. Au niveau du glomérule, la pression oncotique (liée à la présence de protéines dans
le plasma, mais pas dans le filtrat) s’oppose à la filtration.

93  a.  b.  c.  d. 
 e.
• Pour le glucosé 25% (c = 250 g/L), dans 60 cm3 (= 0, 06 L) on a :
UE 3 • Concours blancs 695

mglucose = 250 × 0, 06 = 15 g.

Corrigés
• Pour le glucosé 10% (c = 100 g/L), dans 10 cm3 (= 0, 01 L) on a :
mglucose = 100 × 0, 01 = 1 g.
16
• En tout, on a : mtotal = 16 g dans 70 cm3 . Donc cglucose = 1 = 228, 6 g/L.
0, 07
94  a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Une solution à 0, 9% (m/V) de NaCl a une concentration de 9 g.L−1 .
9
Or, la molarité de cette solution sera : M = = 0, 15 mol.L−1  0, 9 M.
58, 5
• b. faux. MNaCl = 58, 5 g.mol−1 donc mNaCl = 0, 9 × 58, 5 = 52, 65 g dans un litre, c’est-à-
dire 1 kg de solution.
Donc, il reste meau = 1000 − 52, 65 = 947, 35 g d’eau.
947, 35
Or, comme MH2 O = 18 g.mol−1 , on a nH2 O = = 52, 63 mol.L−1 .
18
• c. faux. Un calcul de molarité intègre la notion de masse volumique de l’eau, qui dépend
de la température.
• e. vrai. Le calcul de pression partielle est :
PO2 = fO2 × Ptotale du mélange = 22 × 1 = 22 atm.

95 
 a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• b. vrai. Les canaux calciques de type T sont généralement absents du myocarde ventricule,
mais on les retrouve dans le myocarde auriculaire.
• c. faux. Ce sont des canaux de type T (pas de phase de plateau dans le potentiel d’action
des cellules nodales).
• d. faux. La tétrodotoxine bloque les canaux Na+ .

96  a.   b.   c.  d.   e.
a. faux. Ils comportent aussi bien les hyperpolarisations que les dépolarisations.

97  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. Ce sont les ATPases de type V. Celles de type P ne véhiculent qu’un seul ion à
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

travers la membrane.
• b. vrai. La Na/K-ATPase peut par exemple fixer l’ouabaı̈ne, molécule dont la structure de
base est le cholestérol (c’est donc un stéroı̈de).
• c. faux. Ce sont les ATPases de type P. Les ATPases de type V se retrouvent à la surface de
certains organites.
• e. faux. Cet item serait vrai pour l’oligomycine, mais l’azide bloque le complexe IV de la
chaı̂ne respiratoire mitochondriale, et non spécifiquement l’ATPase de type F.

98 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
• c. faux. Il s’agit d’une ATPase qui consomme de l’énergie.
• d. faux. C’est l’inverse.
• e. faux. La pompe à sodium le fait sortir (une pompe est inutile pour le faire rentrer, puisque
696 Concours blancs • UE 3

ce mouvement s’effectue selon son gradient de concentration).

99  a.   b.   c.   d.   e.
b. faux. La perméabilité du sodium est faible, et non nulle.

100  a.   b.   c.  d.   e.
• a. faux. L’ADH augmente la réabsorption intestinale de l’eau.
• b. vrai. Si la volémie diminue, la baisse de la diurèse conduit à conserver plus de liquide
dans le corps, et donc à compenser la baisse de volume plasmatique.
• d. faux. C’est une baisse de l’osmolalité plasmatique qui stimule la synthèse d’ADH.
UE 4
Évaluation des méthodes
d’analyse appliqués aux
sciences de la vie
et de la santé

William Sealy Gosset (1876-1937),


statisticien anglais, employé par la brasserie
Guiness. On lui doit le test de Student qui,
désormais, sentira la bière quand vous
l’utiliserez.
Table de l’UE 4
QCM classés (énoncés)
1. Outils mathématiques 699
Grandeurs physiques et mesures 699
Fonctions usuelles 700
Équations différentielles 702
Fonctions de plusieurs variables 703

2. Statistique descriptive 704


Statistique à une variable 704
Statistique à deux variables ; régression ; corrélation 706

3. Probabilités 707
Probabilités ; probabilités conditionnelles 707
Variables aléatoires discrètes 709
Variables aléatoires continues 711

4. Statistique inférentielle 713


Estimation ; intervalles de confiance 713
Généralités sur les tests statistiques 715
Tests sur les proportions 716
Tests sur les moyennes, sur les variances 717
Tests du χ2 721
Tests sur corrélation et régression 723
Tests non paramétriques 727

5. Applications aux sciences de la vie 728


Tests diagnostiques ; facteurs de risque 728
Éléments d’épidémiologie 734
Essais thérapeutiques 736

Concours blancs (énoncés) 741

Corrigés des QCM classés 756

Corrigés des concours blancs 792

document établi par Daniel Fredon, maı̂tre de conférences


UE 4 QCM classés (énoncés)

Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).

1. Outils mathématiques
Grandeurs physiques et mesures
1 Parmi les molarités suivantes, quelle est la plus faible ?
 a. 10 amol.L−1  b. 10−1 fmol.dm−3  c. 10−5 pmol.mm−3
 d. 10−2 nmol.m−3  e. 10−18 Emol.cm−3
D’après concours Dijon

2 On cherche la dimension du produit RC (R = résistance en Ohm d’un conducteur oh-


mique ; C = capacité d’un condensateur en Farads.
On rappelle que le Farad s’exprime en A.s/V.
Le Ohm et le Volt s’expriment en unités de base du SI selon (m2 .kg)/(s3 .A2 ) et (kg.m2 )/(A.s3 )

UE4
respectivement. Quel est l’item correct ?
 a. RC est de la dimension d’un temps.
 b. RC est de la dimension d’une intensité électrique.
 c. RC est de la dimension d’une masse.
 d. RC est sans dimension.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

3 Cochez la(ou les) propositions(s) correcte(s) :


 a. La mole est une des unités fondamentales du système international.
 b. 1 kg−1 .m3 = 103 g−1 .cm3
 c. 1 eV = 1, 6 × 10−19 J = 1, 6 × 10−19 kg.m2 .s−1 .
 d. 1 Pa = 1 kg.m−1 s−2 .
 e. L’incertitude relative n’a pas d’unité.
D’après concours Caen

4 La constante de gravitation G est définie par la loi d’attraction universelle :


m × m
F =G
d2
avec F : force, m et m masses, d distance.
Son équation aux dimensions est de la forme [G] = M a Lb T c avec :
 a. a = +1 ; b = +2 ; c = +2  b. a = −1 ; b = +2 ; c = −2
 c. a = +1 ; b = +3 ; c = +2  d. a = −1 ; b = +3 ; c = −2
700 Énoncés • UE 4

 e. a = +1 ; b = −3 ; c = +2
D’après concours Caen

Fonctions usuelles
5 Soit a et b deux nombres réels strictement positifs. Quelle égalité est correcte ?
 a. ln(ab2 ) = ln a + 2 ln b.
 
 b. ln (exp b)3 = b ln 3.
 
 c. exp ln(2a + 3) = 2a + exp 3.
   
 d. ln (a + b)2 = 2 ln a + ln b + ln(2ab) .
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

4 2 x
6 Quelle est la dérivée de la fonction y = 12x − 7x + + 7 − ln x
3
1 1
 a. y = 48x3 − 14x2 + √ −
6 x x
1 1
 b. y = 36x3 − 7x + √ −
6 x x
1 7
 c. y = 48x3 − 14x + √ −
6 x x
3 1 1
 d. y = 48x − 14x + √ −
6 x x
1
 e. y = 48x3 − 14x2 − √
6 x D’après concours Tours

7 Un sonomètre placé à 15 cm (d1 ) d’une source sonore indique une valeur


 S 1 égale à 60
d2
dB. À une distance d2 , il indiquera une valeur S 2 égale à : S 2 = S 1 − 20 log . En utilisant
d1
les propriétés des logarithmes, nous pouvons affirmer que :
 
d2 log
d2

 a. = 10 d1
.
d1
d2
Si le rapport de distance est égal à 2, le signal mesuré par le sonomètre diminuera d’envi-
d1
ron :

 b. 3 dB.
 c. 6 dB.
Pour que le sonomètre indique 20 dB (S 2 ), l’appareil doit être placé à une distance d2 égale
à :
 d. 1, 5 m.
 e. 15 m.
D’après concours Limoges
UE 4 • Énoncés 701

8 On considère que la vitesse d’un fluide dans un tube circulaire de rayon r est de la forme :
A
V(r) = (Br2 − r3 ) où A et B sont des constantes
π
La vitesse maximale sera atteinte lorsque :
 a. La dérivée de la fonction V(r) atteint sa valeur maximale.
 b. La dérivée de la fonction V(r) est égale à 0.
 c. L’aire sous la courbe représentant la fonction V(r) est minimale.
Pour les valeurs des constantes A = 4 et B = 3, la vitesse maximale (en Unité Arbitraire)
serait de :
16 32
 d.  e.
π π
D’après concours Limoges

9 Un faisceau de rayons X est absorbé par un milieu de coefficient d’absorption µ et


d’épaisseur L. L’intensité du faisceau transmis est égale à 10 % de l’intensité incidente I0 ,
I0
selon la loi d’évolution : IT = = I0 e−µL .
10
Par quel coefficient k faut-il multiplier l’épaisseur du milieu pour réduire l’intensité transmise
I0

UE4
à 1 % de I0 (c’est-à-dire que l’intensité transmise serait = I0 e−µkL ) ?
100
D’après concours Strasbourg

10 Dans une certaine maladie grave, la fonction de survie à compter du diagnostic est
divisée par deux entre deux dates quelconques différant d’un an.
 a. La probabilité de survivre au moins un an après la diagnostic est 0, 5.
 b. Les patients décèdent sûrement dans les deux ans qui suivent le diagnostic.
 c. La probabilité de décéder dans les deux ans suivant le diagnostic est de 0, 875.
 d. Si l’on a survécu un an, la probabilité de survivre une année supplémentaire est
0, 5.
 e. Chaque jour, la probabilité de survivre une année supplémentaire est 0, 5.
D’après concours Rennes
 
11 Les primitives de x 1 + e2x peuvent s’écrire :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

1 2  1 2 
 a. x + e2x + Cte.  b. x − e2x + Cte.
2 2
1 2x
 1 2  1 
 c. 1 + e (x − 1)  d. x + e2x x −
2 2 2
 e. Aucune des affirmations a, b, c ou d n’est exacte.
D’après concours Limoges

12 Pour trouver une des solutions de (3t + 2)2 dt, nous pouvons :

 a. Développer (3t + 2)2 et déterminer une des solutions à partir du résultat obtenu.
702 Énoncés • UE 4

 b. Réaliser un changement de variable en remplaçant dans l’équation de départ


(3t + 2) par une variable u et considérer que du = 3dt.
Une de ces solutions est égale à :
3 1
 c. (3t + 2)3  d. (3t + 2)  e. (3t + 2)3 .
2 9 D’après concours Limoges

13 Cochez la (ou les) propositions(s) correcte(s) :


 b
 a. La valeur moyenne de la fonction f sur un intervalle [a; b] est : f x) dx.
a
 b
1
 b. La valeur moyenne de la fonction f sur un intervalle [a; b] est : f x)dx.
b−a a
 a
1
 c. La valeur moyenne de la fonction f sur un intervalle [a; b] est : f x)dx.
a−b b

Soit la fonction f (x) = 2x − 5x4 . Sa valeur moyenne sur l’intervalle [−2; 0] est :

 d. 30  e. -36
D’après concours Limoges

Équations différentielles
14 On peut représenter le phénomène de destruction au cours du temps de cellules cancéreuses,
en nombre N(t) à l’instant t, par une molécule active avec l’équation différentielle :
dN
− aN(t) = −M e−Kt
dt
où a, M et K sont des constantes positives.
Si la solution sans second membre de l’équation est : N ssm (t) = C eat (où C est une constante),
parmi les solutions proposées pour le calcul de la solution générale Ng (t), quelle est l’affir-
mation exacte ?
M M
 a. e−Kt + eat  b. e−Kt − eat
a+K a+K
M M
 c. e−Kt + C te eat  d. − e−Kt + C te eat
a+K a+K
 e. Aucune des affirmations a, b, c ou d n’est exacte.
D’après concours Limoges

15 Un faisceau lumineux d’intensité I0 est absorbé par un milieu de coefficient d’absorp-


tion µ et d’épaisseur L. L’intensité I du faisceau décroı̂t en fonction de la position x selon
l’équation différentielle dI = −µIdx.
Quelle est la densité optique du milieu DO définie par DO = log(I0 /IT ) où IT est l’intensité
transmise par le milieu ?
A.N. : µ = 0, 23 cm−1 et L = 2, 0 cm.
D’après concours Strasbourg
UE 4 • Énoncés 703

16 Une solution de médicament A à 3 g/L est administrée en intra-veineuse à un pa-


tient à l’aide d’un diffuseur qui délivre un débit constant de 2 mL par heure pendant 72
h. L’élimination de ce médicament du compartiment sanguin (4 litres) dépend de sa concen-
tration sanguine et varie selon une constante ke = 0, 1 h−1 .
À t = 0 la concentration sanguine de A est nulle.
Quelle est la concentration sanguine en A prédite par le modèle à t = 96 h ?
 a. 4, 9 g/L (à 0, 1 près).
 b. 1, 4 mg/L (à 0, 1 près).
 c. 5, 5 mg/L (à 0, 1 près).
 d. 15 mg/L (à 0, 1 près).
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

17 Soit l’équation différentielle : (E) 2y + 3y = 4e5t


 a. La solution générale yg (t) de l’équation (E) est le produit d’une des solutions
y1 (t) de l’équation sans second membre associée à (E) et d’une fonction u(t)
4e5t
telle que u (t) = ·
y1 (t)

UE4
 b. La solution générale yg (t) de l’équation (E) est la somme de la solution générale
de l’équation sans second membre associée à (E) et d’une solution particulière
de l’équation (E).

La solution générale yg (t) de l’équation (E) est égale à :


4 5t 3 4 5t 3
 c. e + Cte.e 2 t  d. e + Cte.e− 2 t
7 13
4  5t 3 
 e. Si au temps initial y(0) = 0, la solution devient y(t) = e − e− 2 t
13
D’après concours Limoges

Fonctions de plusieurs variables


18 Cochez la (ou les) propositions(s) correcte(s) :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. Lorsque la dérivée de la fonction f (x) au point x0 tend vers l’infini, alors la


π
tangente à la courbe en ce point fait un angle avec l’axe des abscises.
2
df dx
 b. Si f x) = axr alors = a(r − 1)
f x
 c. Si la fonction f dépend de deux variables a et b, alors :
df ∂f ∂f
= da + db
f ∂a ∂b
da
 d. La différentielle de ln a est :
a
da
 e. La différentielle de log a est : × ln(10)
a
D’après concours Limoges
704 Énoncés • UE 4

19 On considère la fonction définie par f (x, y) = ex y2 avec y > 0. On a :


∆f ∆x ∆f ∆x ∆y
 a. ≈ + 2∆y  b. ≈ +2
f x f x y
∆f ∆y ∆f
 c. ≈ ∆x + 2  d. ≈ ∆x + 2∆y
f y f
 e. Pour une variation ∆x autour de 0 et ∆y autour de 2, on obtient une variation
relative de f environ égale à ∆x + ∆y
D’après concours Toulouse

20 La capacité d’un certain type de condensateur, dont la géométrie est définie par deux
variables h  0 et b > 0 est donnée par :
h
C(h, b) = 2πε0 2 avec π et ε0 constantes positives fixées.
b
 a. La différentielle de C en (h, b) est donnée par :
4πε0
dC = 2πε0 dh − 3 db
b
 b. La variable b étant fixée, une petite augmentation de h provoque une petite
augmentation de C.
 c. Pour h = 0 fixée, une petite variation de b provoque une variation de C appro-
ximativement égale à 0.
 d. Une petite augmentation de h associée à une petite augmentation de b ont tou-
jours pour effet une petite augmentation de C.
 e. Si b est fixée, une petite variation h autour d’une valeur h très élevée provoque
∆C
une variation relative approximativement nulle.
C
D’après concours Toulouse

2. Statistique descriptive
Statistique à une variable
21 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
 a. La couleur des cheveux peut être définie par une variable qualitative ordinale.
 b. Le taux de cholestérol sanguin est une variable quantitative continue.
 c. Le nombre de pièces par logement est une variable quantitative discrète.
 d. Discrétiser une variable consiste à transformer une variable qualitative en va-
riable quantitative.
 e. La couleur des cheveux peut être définie par une variable qualitative nominale.
D’après concours Toulouse

22 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


 a. La glycémie est une variable quantitative continue.
 b. Une variable continue peut être discrète.
UE 4 • Énoncés 705

 c. Le nombre de poils sur le corps d’un homme est une variable quantitative
discrète.
 d. Le sexe est une variable binaire.
 e. L’état civil est une variable quantitative à k modalités.
D’après concours Dijon

23 On étudie la variable  intensité de la douleur 24 h après une intervention chirurgi-


cale  que l’on code  pas de douleur  ,  douleur modérée  ,  douleur intense  ,  douleur
insupportable  :
 a. Il s’agit d’une variable quantitative continue.
 b. Il s’agit d’une variable quantitative discrète.
 c. Il s’agit d’une variable qualitative.
 d. Il s’agit d’une variable ordinale.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble

24 On mesure le taux de globules rouges sanguin chez 50 sujets, chaque sujet étant prélevés
3 fois. On obtient 150 valeurs de taux de globules rouges. Quelles composantes de la varia-
bilité participent à expliquer la dispersion ?

UE4
 a. La variabilité intra-individuelle et la variabilité inter-individuelle, mais pas l’er-
reur de mesure puisque le taux de globules rouges sanguin a été mesuré 3 fois.
 b. La variabilité inter-individuelle, la variabilité intra-individuelle et la variabilité
analytique (l’erreur de mesure).
 c. La variabilité analytique (l’erreur de mesure) seule.
 d. La variabilité intra-individuelle seule.
 e. La variabilité inter-individuelle seule.
D’après concours Toulouse

25 Concernant les propriétés de la variance, cochez les réponses fausses :


 a. L’unité de la variance est l’unité de la variable aléatoire élevée au cube.
 b. Un changement d’origine ne modifie pas la variance.
 c. Un changement d’échelle ne modifie pas la variance.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 d. Si l’on ajoute 33 à toutes les valeurs de la variable, la variance est modifiée.


 e. Si l’on multiplie par 130 toutes les valeurs de la variable, la variance est multi-
pliée par 16 900.
D’après concours Dijon

26 Un échantillon de 15 valeurs est décrit par une moyenne de 12 et un écart type se de


l’échantillon de 3. On ajoute une valeur xs supplémentaire à cet échantillon pour former une
nouvelle série de 16 valeurs. On note m15 , m16 , s2e,15 , s2e,16 les moyennes et variances des séries
de 15 et 16 valeurs respectivement. Quel est l’item correct ?
 a. Si x = 6, alors m16 = 9.
 b. Si x = 6, alors se,16 = 3, 25 (à 0, 01 près).
706 Énoncés • UE 4

 c. Si x = 12, alors s2e,16 = s2e,15 .


 d. Si x < m15 , alors 15s2e,16 < 14s2e , 15.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

27 On donne la figure en box-plot suivante :

 a. Le box-plot est un moyen de représenter graphiquement une variable


qualitative.
 b. Il peut exister des valeurs situées au-delà de l’intervalle [55; 255].
 c. La médiane vaut 130.
 d. L’intervalle interquartile est égal à [130; 150].
 e. La moyenne ne peut pas être déterminée d’après ce schéma.
D’après concours Toulouse

28 On recense le nombre de lits d’hospitalisation par service. L’enquête porte sur 30 ser-
vices du CHU de Toulouse. Voici le tableau des nombres observés.

lits 5 8 10 12 15 16 18 20 22 24 28 30
services 2 3 2 2 3 2 1 6 1 3 2 3

À propos de la distribution du nombre de lits, quelles sont les propositions suivantes qui sont
vraies ?
 a. L’étendue est de 30.  b. Le mode est égal à 30.
 c. La médiane est égale à 19.  d. La médiane est égale à 18.
 e. On ne peut pas calculer la moyenne car il s’agit d’une variable quantitative
discrète.
D’après concours Toulouse

Statistique à deux variables ; régression ; corrélation


29 On désire savoir s’il existe une corrélation entre la taille (en cm) et le poids (en kg)
chez les enfants de 2 ans. Les résultats obtenus sur 8 individus sont les suivants :
UE 4 • Énoncés 707

taille X 82 83 82 85 84 89 85 88
poids Y 8, 5 9, 2 10, 1 8, 8 10, 8 11, 0 11, 6 12, 4
On calcule le coefficient de corrélation linéaire ρ(X, Y) (arrondi au centième) et la covariance
Cov(X, Y) (arrondie au dixième). On obtient :

 a. r(X, Y) = 0, 73  b. r(X, Y) = 0, 66
 c. Cov(X, Y) = 2, 1  d. Cov(X, Y) = 2, 4
 e. Cov(X, Y) = 30, 2
D’après concours Strasbourg

30 On cherche à étudier le lien entre la concentration dans le sang de deux hormones


notées H1 et H2 . On dispose d’un échantillons de 144 individus pour lequel on a obtenu les
informations suivantes (r : coefficient de corrélation de Pearson) :
xH1 = 10 ; xH2 = 62 ; sH1 = 12 ; sH2 = 3 ; r = 0, 8
Quelle est la valeur de l’ordonnée à l’origine b de la droite de régression de H2 par rap-
port à H1 ?
 a. b = 30.  b. b = 40.  c. b = 50.  d. b = 60.
 e. L’ordonnée à l’origine de la droite de régression de H2 par rapport à H1 ne peut pas

UE4
être calculée.
D’après concours Tours

3. Probabilités
Probabilités ; probabilités conditionnelles
31 On s’intéresse aux familles de deux enfants susceptibles d’être atteints par une maladie
génétique qui touche 1 garçon sur 2 et non les filles.
Si f = fille ; g = garçon sain ; m = garçon malade, quel est l’ensemble fondamental qui tient
compte de l’ordre dans la fratrie,
 a. {gg, g f, f g, f f }
 b. {gg, gm, mg, g f, f g, f f }
 c. {mm, m f, f m, f f, gm, mg}
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 d. {gg, mg, gm, g f, f g, m f, f m, mm, f f }


 e. {gg, gm, m f, mm, g f, f f }
D’après concours Lille

32 Dans une certaine population, 7, 5% des personnes présentent une anomalie veineuse
(notée A). Après un traumatisme musculaire mineur notéT , le risque de présenter une ano-
malie A est de 15% (pendant les 4 premières semaines après le traumatisme), risque 3 fois
plus élevé que dans le reste de la population.
 a. Dans cette population, la probabilité d’un traumatisme mineur est 10%.
 b. Dans cette population, la probabilité d’un traumatisme mineur est 17, 5%.
 c. Dans cette population, la probabilité d’un traumatisme mineur est 25%.
708 Énoncés • UE 4

 d. Si on présente une anomalie A, le plus probable est d’avoir subi un traumatisme


mineur depuis moins de 4 semaines.
 e. Si on présente une anomalie A, il y a autant de chance d’avoir subi un trauma-
tisme mineur depuis moins de 4 semaines que de ne pas en avoir subi un.
D’après concours Paris 6

33 Dans un jeu il y a un sac contenant 5 boules blanches et 5 boules noires. Chaque can-
didat doit venir tirer 2 boules sans remise ; s’il y a au moins une boule noire, le candidat est
éliminé.
Quelle est la probabilité que le deuxième candidat soit éliminé ? (à 1 % près)
 a. 11 %.  b. 20 %.  c. 35 %.  d. 54 %.  e. 88 %.
D’après concours Rennes
34 Lors d’une étude de pharmacovigilance, on a mesuré la probabilité d’observer certains
effets indésirables d’un médicament :
rash cutané : 0, 01 ; nausées : 0, 2 ; myalgies : 0, 1
Les patients présentent à la fois des nausées et des myalgies dans 2 % des cas.
L’effet indésirable est considéré comme grave dans 50 % des cas de rash cutané et dans 1 %
des cas de myalgie ou de nausées.
 a. Les survenues de myalgies et de nausées sont indépendantes.
 b. On manque d’éléments pour calculer la probabilité d’un effet indésirable grave.
 c. La gravité d’un effet indésirable est indépendante de sa nature.
 d. La probabilité d’observer des nausées ou des myalgies est de 0, 28.
 e. La probabilité d’un effet indésirable grave est de
0, 01 × 0, 5 + 0, 2 × 0, 01 + 0, 1 × 0, 01.
D’après concours Nancy

35 Des patients hospitalisés contractant une infection au cours de leur séjour sont pris en
charge par une équipe mobile spécialisée ne prenant en charge que des patients avec infection
nosocomiale.
Ils peuvent souffrir d’une ou de plusieurs infections : une bactériémie (BAC), une pneumonie
(PNE) ou une infection du tractus urinaire (ITU).
Dans la population P des patients pris en charge par cette équipe, 2 patients sur 5 sont atteints
d’infection du tractus urinaire et 35 % ne présentent pas de pneumonie. Par ailleurs, 9 patients
sur 10 sont atteints de pneumonie ou d’infection du tractus urinaire.
Cochez la(les) proposition(s) exacte(s) :
 a. La probabilité pour un patient pris en charge par cette équipe d’être atteint de
pneumonie et d’infection du tractus urinaire est de 0, 10.
 b. La probabilité pour un patient pris en charge par cette équipe d’être atteint de
pneumonie et d’infection du tractus urinaire est de 0, 15.
 c. La probabilité pour un patient pris en charge par cette équipe de n’avoir aucune
infection est de 0, 10.
 d. La probabilité pour un patient pris en charge par cette équipe de n’avoir qu’une
bactériémie est de 0, 10.
 e. Le fait de contracter une pneumonie est indépendante du fait de contracter une
infection du tractus urinaire.
D’après concours Lyon
UE 4 • Énoncés 709

36 Soit un paquet de cartes classiquement composé de 52 cartes, soit 4 couleurs : cœur,


pique, carreau, trèfle, avec 13 valeurs chacune ; as, roi, dame, valet, 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2.
L’événement élémentaire consiste à tirer au hasard une carte dans le jeu de 52 cartes.
On considère l’événement A  tirer un roi et l’événement B  tirer un cœur .
1 1
 a. P(A) =  b. P(B) =
4 13
 c. P(A ∩ B) = P(A) × P(B)
 d. A et B ne sont pas incompatibles.
 e. A et B ne sont pas indépendants.
D’après concours Nantes

37 L’échographie est utilisée pour détecter in utero les malformations fœtales. Elle permet
également de prédire avant la naissance le sexe de l’enfant. Cependant, les erreurs commises
par les échographistes ne sont pas symétriques. En effet, les filles sont toujours correctement
identifiées, alors que les garçons sont identifiés comme des filles une fois sur quatre.
On considérera que 50 % des naissances sont de sexe féminin.
Quelle est la probabilité qu’un échographiste commette une erreur ?
D’après concours Paris 7
1

UE4
38 On sait que la proportion d’admis dans une faculté est de ·
6
Cependant, l’admission dépend du travail fourni. Parmi les assidus (qui représentent 1 étudiant
1
sur 4) la probabilité d’admission est de ·
3
Quelle est la probabilité d’admission des non assidus ?
D’après concours Paris 7

39 Dans une population de mères de nouveau-nés prématurés, 30 % allaitent encore leur


nouveau-né à 3 mois et 70 % ne fument pas.
Sachant que, parmi les fumeuses, 10 % allaitent encore à 3 mois, calculez la probabilité pour
qu’une mère allaitant encore à 3 mois soit fumeuse.
D’après concours Tours

Variables aléatoires discrètes


40 Une pièce de monnaie équilibrée est lancée trois fois de suite. Soit X le nombre de fois
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

où pile apparaı̂t sur ces trois lancers. Quelle est la loi de probabilité de X ?
1 1 1
 a. P(X = 1) = ; P(X = 2) = ; P(X = 3) =
4 2 4
1 1 1 1
 b. P(X = 0) = ; P(X = 1) = ; P(X = 2) = ; P(X = 3) =
4 4 4 4
1 3 3 1
 c. P(X = 0) = ; P(X = 1) = ; P(X = 2) = ; P(X = 3) =
8 8 8 8
1 1
 d. P(X = 0) = 0 ; P(X = 1) = ; P(X = 2) = ; P(X = 3) = 0
2 2
1 1 1 1
 e. P(X = 0) = ; P(X = 1) = ; P(X = 2) = ; P(X = 3) =
8 4 4 8
D’après concours Tours
710 Énoncés • UE 4

41 On considère deux variables aléatoires indépendantes X et Y prenant chacune deux


valeurs et de lois de probabilité respectives :
1 3 1 1
P(X = 1) = ; P(X = 2) = ; P(Y = 1) = ; P(Y = 2) = ·
4 4 2 2
Indiquez la (ou les) proposition(s) vraie(s) :
1
 a. X et Y sont discrètes.  b. P(X = 2|Y = 2) =
2
3 5
 c. E(Y) =  d. Var (Y) =
2 2
1
 e. Var (Y) =
4 D’après concours Paris 7

QCM n◦ 42 à 44 : Un politique décide de modifier la sélection des étudiants en médecine.


S’inspirant de la sélection dans l’armée française au XIXe siècle, il propose de procéder à un
tirage au sort de la façon suivante.
Chaque étudiant tire au sort un nombre entre 1 et 10. Si ce nombre est supérieur ou égal à
9, l’étudiant est reçu ; dans le cas contraire, il peut retenter sa chance une seconde fois en
procédant de la même façon, indépendamment de son premier tirage.
D’après concours Paris 7

42 Le politique décide dans un premier temps de tirer un nombre entier de 1 à 10 de façon


équiprobable.
 a. Il s’agit d’une expérience aléatoire qualitative.
 b. Il s’agit d’une expérience aléatoire discrète.
 c. La probabilité d’être sélectionné est de 0, 19.
 d. La probabilité d’être sélectionné est de 0, 20.
 e. La probabilité d’être sélectionné est de 0, 36.

43 Insatisfait, le politique décide de modifier la loi du tirage, en utilisant maintenant une


loi uniforme continue, toujours entre 1 et 10.
1
 a. La probabilité d’obtenir 10 au premier tirage est de ·
10
1
 b. La probabilité d’obtenir 10 au premier tirage est de ·
9
 c. La probabilité d’être sélectionné est inchangée.
 d. La probabilité d’être sélectionné est diminuée.
 e. La probabilité d’être sélectionné est augmentée.

44 Soit p la proportion de succès fixée par le politique et x la probabilité d’être sélectionné


au premier tirage. On a :
 a. p=x  b. p = x(1 − x)  c. x = p(1 − p)
 d. x = p(2 − p)  e. p = x(2 − x)
UE 4 • Énoncés 711

45 Le Syndrome de Guillain-Barré (SGB) est une complication de l’infection grippale


dont la fréquence est de 4 SGB pour 100 000 épisodes grippaux. C’est donc un événement
rare et on pourra employer une loi de Poisson si nécessaire.
Si l’on observe 6000 épisodes grippaux, que pourrait-on dire ?
 a. Le risque de SGB est inférieur à 1/6000.
 b. Le risque de SGB est inférieur à 3/6000.
 c. La probabilité d’observer 0 cas parmi les 6000 épisodes grippaux est supérieure
à 30 %.
 d. La probabilité d’observer 0 cas parmi les 6000 épisodes grippaux est 5 %.
 e. La probabilité d’observer 0 cas parmi les 6000 épisodes grippaux est inférieure
à 1 %.
D’après concours Paris 6

46 Dans une population, une maladie M présente une prévalence de 1 %. On choisit au ha-
sard un échantillon de 100 personnes dans cette population. On appelle X la variable aléatoire
définie par le nombre de personnes malades dans cet échantillon.
 a. X suit une loi de Bernoulli.
 b. X suit une loi binomiale.
 c. L’espérance de X est 0, 01.

UE4
 d. La variance de X dépend de la taille de l’échantillon.
 e. La fréquence observée de la maladie a une espérance de 0, 1.
D’après concours Toulouse

47 On estime que le nombre de complications suite à une intervention I suit une loi de
Poisson. L’an dernier, un dentiste a effectué cette intervention I sur 590 patients. 102 de ses
patients ont présenté au moins une complication pour un nombre total de complications de
118.
 a. Le paramètre A de cette loi peut être estimé à partir de cet échantillon comme
λ = 0, 20 (à 0, 01 près).
 b. Pour calculer le nombre moyen de patients qui présenteraient 2 complications,
on peut utiliser une approximation de cette distribution selon une loi normale.
 c. Si λ est inférieur à 1, cela implique que la probabilité d’observer aucune com-
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

plication est plus grande que celle d’en observer une seule.
 d. Les 590 patients de ce dentiste ont présenté en moyenne 0, 86 (à 0, 01 près)
complications.
 e. Comme le nombre d’événements observés est grand (n = 118), on peut faire
l’approximation que cette loi suit une loi normale de moyenne 118.
D’après concours Strasbourg

Variables aléatoires continues

48 On considère la fonction définie par :


712 Énoncés • UE 4
 −x
 f (x) = k e

 pour x  0


 f (x) = k e x pour x < 0

Déterminer la valeur de k pour que f puisse être considérée comme une densité de probabilité
d’une variable aléatoire continue X.
1 1 1
 a. k = 0  b. k = −2  c. k =  d. k = −  e. k =
4 3 2
D’après concours Nantes

49 On considère une variable aléatoire Z qui suit la loi normale centrée réduite.
Déterminez le réel a tel que : P(−a < Z < a) = 0, 5
 a. a = 0  b. a = 1, 04  c. a = 0, 95  d. a = 0, 25  e. a = 0, 67
D’après concours Nantes

50 On a testé les durées de vie de 400 tubes électroniques de même origine. La moyenne
de cette distribution est de 650 heures et l’écart type de 175 heures.
En faisant l’hypothèse de normalité de la durée de vie, quelle est la probabilité pour qu’un
tube extrait de cette distribution ait une durée de vie supérieure à 1000 heures (on approche
1, 69 par 2 ?
D’après concours Nancy

51 On suppose que X est une variable aléatoire qui suit une loi de Gauss de moyenne µ et
d’écart type σ. On sait que P(X < 69) = 1/1000 et P(X > 107) = 0, 242.
 a. Il n’est pas possible de calculer µ et σ à l’aide de ces seules informations.
 b. Puisque P(X < 69) < 0, 5 et P(X > 107) < 0, 5, alors on peut dire que 69 < µ <
107.
 c. |69 − µ| > |107 − µ|.
 d. µ ≈ 100 (à 100 près).
µ − 107
 e. = −0, 7.
σ
D’après concours Strasbourg

52 Dans une population de sujets atteints de diabète de type 1, la mesure de l’hémoglobine


glyquée suit une loi normale de moyenne 6, 1 et d’écart type 0, 65.

 a. La probabilité qu’un sujet présente une mesure de l’hémoglobine glyquée com-


prise entre 4, 8 et 7, 4 est voisine de 97, 5 %.
 b. La probabilité qu’un sujet présente une mesure de l’hémoglobine glyquée com-
prise entre 4, 8 et 7, 4 est voisine de 95 %.
 c. La probabilité qu’un sujet présente une mesure de l’hémoglobine glyquée supé-
rieure à 9, 1 est voisine de 2 %.
 d. La probabilité qu’un sujet présente une mesure de l’hémoglobine glyquée supé-
rieure à 6, 1 est voisine de 50 %.
 e. La médiane de la distribution de l’hémoglobine glyquée dans cette population
est égale à 6, 1.
D’après concours Limoges
UE 4 • Énoncés 713

53 La distribution des durées de survie chez les patients ayant une maladie M donnée est
supposée suivre une loi exponentielle de paramètre λ. La médiane de survie est de 3, 2 ans.
Quels sont les items exacts ?
 a. λ = 3, 20 ans−1 (à 0, 01 près).
 b. λ = 0, 217 ans−1 (à 0, 001 près).
 c. La probabilité de survie à 60 mois est de 0, 339 (à 0, 001 près).
 d. La probabilité de survie à 60 mois sachant qu’on a survécu jusqu’à 36 mois est
de 0, 649 (à 0, 001 près).
 e. La probabilité de survie à deux fois la survie médiane est de 0, 25 exactement
(sans aucun arrondi).
D’après concours Strasbourg

54 Un échographiste recontacte 100 femmes pour lesquelles il a commis une erreur sur le
sexe de l’enfant. On suppose que le délai de réponse à son courrier (qui est en moyenne de
30 jours) suit une loi exponentielle.
 a. 40 % (à 1 % près) des femmes auront répondu dans les 15 jours après l’envoi.
 b. 40 % (à 5 % près) des femmes n’auront pas répondu dans les 30 jours après
l’envoi.

UE4
 c. 40 % (à 1 % près) des femmes qui n’auront pas répondu dans les 15 jours
répondront entre 15 et 30 jours après l’envoi.
 d. 40 % (à 5 % près) des femmes auront répondu entre 15 et 30 jours après l’envoi.
 e. Il manque le paramètre de la loi exponentielle pour répondre.
D’après concours Paris 7

4. Statistique inférentielle
Estimation ; intervalles de confiance
55 Une maladie M affecte les sujets d’une population mais le pourcentage de personnes
infectés est inconnu. En sélectionnant des malades et des sujets non malades dans la popula-
tion, on constitue 2 groupes indépendants, l’un de 112 personnes atteintes (groupe M), l’autre
de 268 non atteintes (groupe N).
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

Parmi les malades on observe 97 personnes qui possèdent une mutation d’un gène (mG), mais
seulement 72 présentent cette mutation chez les non malades.
On veut évaluer l’intérêt de la détection de cette mutation dans le diagnostic de la ma-
ladie.
 a. On ne peut pas tester l’existence d’un lien entre mG et M car les groupes n’ont
pas été formés par tirage au sort.
 b. La probabilité de mG sachant M vaut 97/169.
 c. On peut calculer la probabilité d’observer M dans la population.
 d. L’intervalle de confiance à 95 % de la proportion de patients présentant mG chez
les malades est plus large que l’intervalle de confiance à 95 % de la proportion
de patients présentant mG dans le groupe N.
714 Énoncés • UE 4

 e. Un test du χ2 permettrait de dire si la présence de cette mutation est associée à


la présence de la maladie M.
D’après concours Strasbourg

56 Une étude sur un paramètre quantitatif (n > 30) donne une estimation avec un intervalle
de confiance à 95 %. On veut réduire l’étendue d’un facteur k, pour cela il faudra :
 a. Multiplier l’effectif d’un facteur kk .
 b. Multiplier l’effectif d’un facteur k2 .
 c. Diviser l’effectif d’un facteur kk .
 d. Multiplier l’effectif d’un facteur 2k .
 e. Diviser l’effectif d’un facteur 2k .
D’après concours Tours

n◦ 57 à 59 : Chez des sujets atteints d’une maladie (individus M), les dosages D M d’une
protéine sont distribués suivant une loi normale de moyenne
µ M = 20 ng/mL et d’écart type σ M = 4 ng/mL.
Chez les sujets sains (individus S ), les dosages DS sont distribués suivant une loi normale de
moyenne µS = 8 ng/mL et d’écart type σS = 2 ng/mL.
D’après concours Brest, V. Morin

57 Déterminez les bornes de l’intervalle de pari à 95 % pour la concentration d’un individu


atteint de la maladie.

Le dosage étant utilisé comme test, la concentration seuil de 12 ng/mL est utilisée pour dis-
criminer entre individus négatifs et positifs. Par conséquent, un individu dont la concentra-
tion est inférieure au seuil est déclaré négatif (−) et un individu dont la concentration est
supérieure au seuil est déclaré positif (+).

58 Calculez la sensibilité du test.


59 Calculez la spécificité du test.
60 On prévoit d’effectuer une étude prospective afin d’étudier le taux de troubles cognitifs
graves (TCG) dans les 5 années qui suivent un accident vasculaire cérébral (AVC).
Dans une étude préliminaire au cours de laquelle on a suivi, pendant 5 années, 30 patients
ayant présenté un AVC, 9 avaient déclaré des TCG.
En utilisant les données de l’étude préliminaire, on voudrait savoir combien il faut inclure de
patients ayant eu un AVC afin d’estimer, par un intervalle de confiance à 95 %, le taux de
survenue de TCG avec une précision de 2 %.
Quelle est la valeur approchée du nombre de sujets ?
D’après concours Lille

61 Pour connaı̂tre l’état de stress d’une population, il est possible de soumettre les per-
sonnes à un questionnaire dont les résultats sont fournis par une échelle numérique.
Pour étudier l’état de stress de femmes militaires aux USA, une telle échelle d’anxiété a été
utilisée chez 256 femmes.
UE 4 • Énoncés 715

Les résultats obtenus suivent une loi normale de moyenne 77, 5 avec un écart type de 28.
Quelle est la valeur de l’écart type de la moyenne ?
D’après concours Lille
62 On s’intéresse à l’intervalle de confiance de la moyenne du caractère biologique X, es-
timée sur une population de très grande taille.
Un premier intervalle de confiance à 95 % a été obtenu sur cette population en 1970 sur un
échantillon de 1000 sujets.
Aujourd’hui, on souhaite recalculer cet intervalle de confiance car la variabilité de X a aug-
menté considérablement.
En utilisant le même niveau de confiance et la même taille d’échantillon, le nouvel intervalle
de confiance est :

 a. Moins précis car de longueur plus grande.


 b. Plus précis car de longueur plus petite.
 c. Identique à l’intervalle obtenu en 1970.
 d. Impossible à calculer car les variances ne sont pas égales.
 e. Impossible à calculer car le théorème central-limite ne peut pas être appliqué.
D’après concours Lille

UE4
Généralités sur les tests statistiques
63 Un médecin souhaite évaluer la toxicité d’un nouveau traitement. Il souhaite écarter
un traitement  trop toxique  qui donnerait 30 % de toxicité (Hypothèse nulle) et espère un
traitement  peu toxique  dont la toxicité serait de 10 % (Hypothèse alternative).
Il se propose de traiter 10 volontaires sains et d’adopter la règle de décision suivante :
− si aucune toxicité n’est observée chez les 10 volontaires traités, il conclura que le traitement
est  peu toxique  ;
− si au moins 1 toxicité est observée il conclura que le traitement est  trop toxique .
On veut calculer les risques d’erreur associé à cette démarche. Attention, ici le risque d’erreur
de première espèce n’est pas fixé à 0, 05 comme habituellement mais se calcule à partir de la
règle de décision.
Cochez la bonne réponse.
 a. 0, 02 < α < 0, 05 et 0, 20 < β < 0, 40.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 b. 0, 20 < α < 0, 40 et 0, 10 < β < 0, 20.


 c. 0, 02 < α < 0, 05 et 0, 60 < β < 0, 80.
 d. 0, 10 < α < 0, 20 et 0, 10 < β < 0, 20.
 e. 0, 10 < α < 0, 20 et 0, 20 < β < 0, 40.
D’après concours Paris 6

64 Un même test statistique est utilisé dans deux populations indépendantes P1 et P2 pour
évaluer l’efficacité d’un médicament.
Dans la population P1 , on on utilise un risque de première espèce égal à α1 , alors que dans la
population P2 ce risque vaut α2 .
Quelle est la probabilité que l’hypothèse nulle soit rejetée à tort dans les deux populations ?
716 Énoncés • UE 4

 a. Le minimum entre α1 et α2 .  b. Le maximum entre α1 et α2 .


α +α
 c. α1 + α2  d. 1 2  e. α1 α2
2 D’après concours Lille

65 De quels items dépend la probabilité pour que l’hypothèse alternative H1 soit acceptée
si elle est vraie ?
 a. Du risque de première espèce.
 b. Du risque de seconde espèce.
 c. Du nombre de sujets.
 d. De la valeur de la statistique de test obtenue.
 e. Du degré de significativité du test.
D’après concours Strasbourg

Tests sur les proportions


n◦ 66 à 70 : La T S H est une hormone qui augmente en cas d’hypothyroı̈die. On considère
qu’elle est anormalement augmentée (dosage positif) lorsque sa valeur est supérieure à 4. La
sensibilité de ce dosage est alors 92 % et sa spécificité 96 %.
D’après concours Lille
66 Pour un patient atteint d’hypothyroı̈die, quelle est la probabilité que le dosage soit po-
sitif ?

67 Dans la population féminine, la prévalence de l’hypothyroı̈die est estimée à 1/100.


Quelle est la probabilité qu’une femme soit atteinte d’hypothyroı̈die si le dosage est positif
(c’est-à-dire supérieur à 4) ?

68 Dans la population masculine, la prévalence de l’hypothyroı̈die est 1/1000. On considère


que les valeurs de la sensibilité et de la spécificité sont inchangées.
Quelle est la probabilité qu’un homme ne soit pas atteint d’hypothyroı̈die si le dosage est
positif (T S H > 4) ?

69 Le dosage de la T S H a été effectué simultanément par deux laboratoire L et M sur un


échantillon de 100 prélèvements. On souhaite estimer la concordance des résultats des deux
laboratoires.

Laboratoire M Laboratoire L
TS H  4 TS H > 4
TS H  4 70 8
TS H > 4 2 20

Quel est le taux de concordance observé ?

70 Pour tester cette concordance, on effectue un test du kappa. Quelle est la valeur du
kappa ?
UE 4 • Énoncés 717

Tests sur les moyennes, sur les variances


71 On souhaite analyser l’évolution de la formule sanguine au cours d’une infection. Pour
cela on mesure la proportion de granulocytes neutrophiles parmi les leucocytes à J1 et J7 de
chacun des 29 malades d’un échantillon (on sait qu’elle suit une loi normale). On note les
résultats suivants :
Moyenne à J1 : 90 % ; Moyenne à J7 : 60 %
On souhaite comparer les résultats obtenus à J1 et J7.
 a. On pourra réaliser un test de comparaison de pourcentages sur séries appariées.
 b. On pourra réaliser un test de comparaison de moyennes sur séries
indépendantes.
 c. On pourra réaliser un test de Mac Nemar.
 d. On pourra comparer le résultat du test à une loi de Student à 28 degrés de liberté.
 e. On pourra comparer le résultat du test à une loi du χ2 à 1 degré de liberté.
D’après concours Nancy

72 On compare la concentration sérique en vitamine B12 entre deux types A et B de pa-


tients selon la présence ou l’absence d’une maladie rénale.
Sur des groupes de taille nA = 10 et nB = 9 on trouve les moyennes mA = 0, 37 U/mL,

UE4
mB = 0, 71 U/mL et les variances estimées s2A = 0, 033 (U/mL)2 et s2B = 0, 044 (U/mL)2 .
On choisit un risque α = 0, 05.
 a. Le nombre de degrés de liberté du test est de 18.
 b. Pour pouvoir faire le test approprié, il faut admettre que la distribution de
la concentration sérique de la protéine suit une loi de Gauss dans les deux
populations.
 c. La valeur observée de la statistique du test est comprise entre 2, 51 et 2, 52.
 d. On ne rejette l’hypothèse nulle ni en unilatéral ni en bilatéral.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

73 Pour mesurer l’efficacité d’un traitement anti-tumoral, on a mesuré le volume V d’une


tumeur dans un groupe de 81 souris. Les résultats sont les suivants :
avant traitement : moyenne(V) = 40 mm3
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

après traitement : moyenne(V) = 35 mm3


La statistique du test paramétrique adapté vaut 4, 5. On conclut à une réduction significative
du volume de la tumeur au risque 5%.
 a. Pour arriver à cette conclusion, on a réalisé un test de comparaison de moyennes
sur échantillons appariés.
 b. L’écart type estimé de la variation de volume est supérieur à 5 mm3 .
 c. L’écart type estimé de la variation de volume est supérieur à 15 mm3 .
 d. Il est nécessaire de calculer une variance commune pour faire ce test.
 e. Les conditions d’application du test n’étaient pas réunies.
D’après concours Nancy
718 Énoncés • UE 4

74 On cherche à mesurer le temps supplémentaire de travail effectué un jour donné, dans


un hôpital, par rapport au planing théorique prévu. La moyenne de temps de travail d’un
échantillon de 50 infirmières a été ce jour là de 8 heures 20 minutes (écart type 50 minutes).
Le temps théorique est de 7 heures 30 minutes par jour.
 a. Cet échantillon d’infirmières a travaillé en moyenne 50 minutes de plus que
prévu.
 b. La différence est significative, au risque de première espèce α < 5 %, entre le
temps moyen travaillé par les infirmières et le temps théorique.
 c. L’échantillon est trop petit pour pouvoir répondre par un test utilisant la loi
normale.
 d. Au risque β de deuxième espèce, les infirmières ont travaillé autant, en
moyenne, que prévu par le planning théorique.
 e. Il faudrait faire une étude cas-témoin pour pouvoir conclure à une différence
entre temps moyen travaillé et temps théorique.
D’après concours Bordeaux, Pr R.Salamon

75 On veut étudier la décroissance de la charge virale, après traitement, chez 40 patients


atteints d’hépatite C. On mesure la charge virale le jour précédant l’initialisation du traitement
(J0), puis 14 jours plus tard (J14).
On veut savoir si la charge virale a diminué entre les deux mesures.
 a. On peut comparer deux moyennes par un test t pour séries indépendantes.
 b. On peut comparer la moyenne des différences entre les deux mesures, pra-
tiquées à J0 et J14, à la valeur 0.
 c. Il faut utiliser un test du χ2 pour séries appariées.
 d. On peut utiliser, soit un test t, soit un test de l’écart réduit.
 e. L’hypothèse alternative retient une situation unilatérale.
D’après concours Limoges

QCM n◦ 76 et 77 : On souhaite comparer les variances d’une variable aléatoire dans deux
groupes A et B. Les valeurs observées sont les suivantes :
nA = 10 s2A = 10, 2 ; nB = 13 s2B = 13, 2.
Le risque α est fixé à 5 %.
D’après concours Strasbourg
76 Pour faire cette comparaison de variances :
 a. Il faut calculer la différence des variances estimées.
 b. Il faut calculer le rapport des variances estimées.
 c. Il faut utiliser un test de Student avant de faire la comparaison.
 d. La valeur seuil est définie à partir d’une loi du χ2 .
 e. Aucune de ces réponses n’est exacte.

77 Avec les mêmes données :


UE 4 • Énoncés 719

 a. on rejette H0 au risque α.
 b. le nombre de degrés de liberté est égal à 4.
 c. les nombres de degrés de liberté sont de 10 et 13.
10, 2
 d. pour le test, il faut calculer .
13, 2
 e. il faut supposer que la variable aléatoire suit une loi normale.

78 On veut étudier la relation entre l’épaisseur d’un mélanome et la survie des patients 5
ans après le diagnostic initial de la tumeur. L’étude porte sur 30 patients. Aucun patient n’est
perdu de vue.
Parmi les 15 patients ayant un mélanome d’épaisseur > 1, 5 mm, 10 sont décédés.
Parmi les 15 patients ayant un mélanome d’épaisseur < 1, 5 mm, 3 sont décédés.
Pour étudier cette relation, on peut utiliser :
 a. Un test de corrélation de Spearmann.
 b. Un test de corrélation de Pearson.
 c. Un test du χ2 .
 d. Un test exact de Fisher.
 e. Aucun de ces tests.

UE4
D’après concours Nantes

79 Parmi les propositions suivantes relatives au test statistique


à utiliser, la proposition inexacte est :
 a. Le test de Student nécessite, ici, des conditions de normalité pour la variable
QI.
 b. Il s’agit d’une comparaison de deux moyennes observées et l’hypothèse nulle
H0 est : µ1 = µ2 .
 c. Il s’agit d’une comparaison de deux moyennes observées et l’hypothèse alter-
native H1 est : µ1  µ2 .
 d. Il faut, au préalable, réaliser une comparaison de variances.
 e. Sous H0 , la variable de décision suit une loi de Student avec un nombre de
degrés de liberté égal à 38.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

80 On suppose remplies les conditions d’utilisation d’un test paramétrique. Parmi les pro-
positions suivantes relatives à la conclusion du test et au degré de signification p du test
(p-value) la proposition exacte est :
 a. Au seuil de 5 %, on ne peut pas dire que le QI moyen de la population traitée
soit inférieur à celui de la population témoin.
 b. Au seuil de 5 %, on peut dire que le QI moyen de la population traitée est
inférieur à celui de la population témoin et 2, 5 %  p < 5 %.
 c. Au seuil de 5 %, on peut dire que le QI moyen de la population traitée est
inférieur à celui de la population témoin et 1 %  p < 2, 5 %.
 d. Au seuil de 5 %, on peut dire que le QI moyen de la population traitée est
inférieur à celui de la population témoin et 0, 5 %  p < 1 %.
720 Énoncés • UE 4

 e. Au seuil de 5 %, on peut dire que le QI moyen de la population traitée est


inférieur à celui de la population témoin et p < 0, 5 %.

QCM n◦ 81 à 84 : Une étude récente a été conduite pour évaluer l’impact du tabagisme
parental sur la pression artérielle systolique d’enfants en bas âge. La pression artérielle sys-
tolique moyenne était de :
 100 mmHg (écart type : 7, 7 mmHg) chez 2274 enfants non exposés au tabagisme paren-
tal ;
 101 mmHg (écart type : 8, 0 mmHg) chez 1411 enfants exposés au tabagisme parental.
On pose l’hypothèse nulle H0 comme étant l’absence d’association entre le tabagisme paren-
tal et la pression artérielle systolique moyenne. On suppose les conditions de validité du test
vérifiées.
D’après concours Grenoble

81 Dans cette étude :


 a. La pression artérielle systolique est une variable quantitative continue.
 b. Le tabagisme parental est une variable qualitative.
 c. Les deux échantillons comparés sont appariés.
 d. L’effectif de chaque échantillon est supérieur à 30.
 e. Tous les items précédents sont faux.

82 Dans cette étude on peut utiliser :


 a. un test de comparaison de deux pourcentages.
 b. un test de comparaison de deux moyennes.
 c. un test de comparaison d’une moyenne et d’un pourcentage.
 d. un test du coefficient de corrélation.
 e. Tous les items précédents sont faux.
83 La valeur calculée du test est égale à 3, 77. Le degré de signification (ou p-value) cor-
respondant est :

 a. 0, 05  b. 1, 96  c. 3, 84  d. 2274 + 1411 − 2
 e. Tous les items précédents sont faux.
84 On peut conclure :
 a. à l’existence d’une différence statistiquement significative de la pression
artérielle systolique moyenne entre les enfants exposés (101 mmHg) et les en-
fants non exposés (100 mmHg) au tabagisme parental.
 b. qu’on ne met pas en évidence de différence statistiquement significative de la
pression artérielle systolique moyenne entre les enfants exposés (101 mmHg)
et les enfants non exposés (100 mmHg) au tabagisme parental.
 c. à l’existence d’une relation causale entre l’exposition au tabagisme parental et
l’augmentation de la pression artérielle systolique moyenne.
UE 4 • Énoncés 721

 d. que l’âge moyen diffère significativement entre les enfants exposés et les en-
fants non exposés au tabagisme parental.
 e. Tous les items précédents sont faux.

85 Un laboratoire d’analyse veut se doter d’un appareil de dosage de la ferritine sanguine.


Il lance un appel d’offre en demandant aux fournisseurs la précision de leur machine. Le
laboratoire envoie aux fournisseurs potentiels des échantillons sur lesquels ils vont déterminer
le dosage de la ferritine. Les valeurs sont exprimées en µg/L et les données sont normalement
distribuées. On souhaite comparer la précision des deux appareils.

Appareil Nombre de dosages xi (en µg/L) s (en µg/L)
i

A 8 800 14

B 10 1050 12

Les résultats des dosages permettent de conclure au risque 5 % que :


 a. Les précisions des deux appareils ne sont pas significativement différentes car
F(7, 9) ≈ 4, 2 est supérieur à Fcalc .
 b. Les précisions des deux appareils ne sont pas significativement différentes car
F(9, 7) ≈ 3, 68 est supérieur à Fcalc .

UE4
 c. Les précisions des deux appareils sont significativement différentes car
F(8, 10) ≈ 3, 85 est inférieur à Fcalc .
 d. Les précisions des deux appareils ne sont pas significativement différentes car
F(7, 9) ≈ 3, 29 est supérieur à Fcalc .
 e. Les précisions des deux appareils ne sont pas significativement différentes car
F(9, 7) ≈ 4, 82 est supérieur à Fcalc .
D’après concours Tours

Test du χ2
86 Le cours de statistique commence normalement à 8 h 00. On note X la variable aléatoire
représentant le retard (en secondes) avec lequel le professeur commence le cours. On fait
l’hypothèse H0 selon laquelle X suit une loi normale de moyenne 180s et d’écart type 45 s.
Durant 10 ans, 300 observations de la variable X ont permis d’établir le tableau :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

X X  90 90 < X  180 180 < X  270 270 < X


effectif observé 7 140 144 9

Pour tester H0 , on utilise un test du χ2 d’adéquation. Avec un risque de première espèce


α = 0, 05, on conclut :
 a. On ne rejette pas H0 .
 b. On rejette H0 .
 c. On ne peut pas réaliser le test du χ2 car il y a au moins un effectif < 5.
 d. On ne peut pas réaliser le test du χ2 car le nombre de degrés de liberté est < 5.
 e. On ne peut pas réaliser le test du χ2 car X est une variable quantitative.
D’après concours Lille
722 Énoncés • UE 4

87 Pour traiter la maladie M on dispose de trois traitements A, B et C. On se propose


de comparer l’efficacité de ces traitements. On décide de traiter 100 malades avec A, 100
malades avec B et 100 malades avec C. Les malades sont répartis aléatoirement dans les trois
groupes de traitement. Le résultat du traitement peut s’apprécier en guéri ou non guéri .
On observe :

traitement A B C
guéris 30 25 35
non guéris 70 75 65

 a. Le test du χ2 à réaliser est à 3 ddl.


 b. La valeur de la variable de décision est < 2, 5.
 c. La valeur de la variable de décision est  9.
 d. On peut rejeter l’hypothèse  les trois traitements ont la même efficacité  avec
α = 0, 05.
 e. On ne peut pas comparer les traitements.
D’après concours Lille

88 Dans une usine de 1000 personnes, 100 sont exposées à un produit chimique. Au cours
des visites médicales, on a recensé 15 % de personnes atteintes d’asthme. Parmi elles, 25
étaient exposées à ce produit chimique. Pour savoir si l’exposition au produit chimique est un
facteur de risque d’asthme, on réalise un test statistique du χ2 avec un seuil de 5%.
 a. Le résultat du test permet de conclure : on rejette l’hypothèse nulle avec un
risque de se tromper inférieur à 5 %.
 b. Le résultat du test permet de conclure : on ne rejette pas l’hypothèse nulle avec
un risque β de deuxième espèce de se tromper.
 c. Parmi les asthmatiques de cette usine, un sur six est exposé au produit chimique.
 d. La fréquence d’asthme est significativement supérieure, au risque α inférieur à
5 %, chez les personnes exposées au produit que chez les non exposés.
 e. Le produit chimique est responsable de l’asthme de travailleurs exposés.
D’après concours Bordeaux, Dr R.Salamon

89 On souhaite étudier si la répartition des groupes sanguins d’un échantillons de patients


est différente de la répartition connue dans une population de l’Europe du Nord.
36 de ces patients sont du groupe sanguin A, 32 sont du groupe sanguin A, 6 sont du groupe
sanguin B, 6 sont du groupe sanguin AB.

La répartition des groupes sanguins dans la population est la suivante :


O : 45 % ; A : 40 % ; B :10 % ; AB : 5 %.
 a. Pour savoir si la répartition des groupes sanguins est la même dans l’échantillon
des patients que dans la population, il faut faire un test du χ2 d’indépendance.
 b. Pour savoir si la répartition des groupes saguins est la même dans l’échantillon
des patients que dans la population, il faut faire un test du χ2 d’ajustement.
 c. Il n’existe pas de différence significative de répartition des groupes sanguins
entre l’échantillon de patients et la population, au risque β de deuxième espèce.
UE 4 • Énoncés 723

 d. Il y a davantage de personnes du groupe sanguin AB dans l’échantillon de pa-


tients et la population, au risque α < 5 % de se tromper.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Bordeaux, Pr R.Salamon

QCM n◦ 90 et 91 : Une étude a été menée après une opération cardiaque. On aimerait savoir
si la présence ou non de complications est liée à l’âge. Les données ont été recueillies sur un
échantillon de 82 patients. L’âge a été réparti en 4 classes.
D’après concours Lille
90 Donnez le test à effectuer et son hypothèse nulle H0 :
 a. Test de corrélation et H0 s’écrit :  les variables sont indépendantes. .
 b. Test de corrélation et H0 s’écrit :  les variables sont dépendantes. .
 c. Test du χ2 d’indépendance et H0 s’écrit :  les variables sont indépendantes. .
 d. Test du χ2 d’indépendance et H0 s’écrit :  les variables sont dépendantes. .
 e. Test de comparaison  moyenne - moyenne théorique  et H0 s’écrit :  µ = µ0 . .

91 Les conditions d’application du test sont vérifiées et la valeur de la variable de décision


est 11, 8. Donnez la zone de non-rejet de l’hypothèse nulle H0 au seuil de 5 % et précisez le

UE4
degré de signification (p-value) p du test.
 a. [0; 12, 84] et p > 5 %.
 b. [0; 7, 82] et 1% < p  5%.
 c. [−7, 82; 7, 82] et 0, 5% < p  1%.
 d. [0; 7, 82] et 0, 5% < p  1%.
 e. [−1, 99; 1, 99] et p < 0, 5%.

Tests sur corrélation et régression


92 Sur un échantillon de 8 patients, on cherche à définir s’il existe un lien entre les concen-
trations salivaires (x) et sanguines (y) d’un marqueur biologique.
Les résultats sont présentés dans le tableau suivant :

Patients 1 2 3 4 5 6 7 8
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

Salive 1, 9 1, 7 2, 3 0, 9 2, 3 1, 2 1, 4 1, 2
Sang 12, 9 21, 5 19, 4 11, 4 15, 6 14, 0 13, 9 14, 4
 a. La variance de la concentration sanguine en marqueur est significativement plus
grande que celle de la concentration salivaire au risque 5 %.
 b. Les concentrations du marqueur dans le sang et la salive sont corrélées
linéairement au seuil de 1 %.
 c. Le coefficient de corrélation de Pearson vaut r = 0, 45 (à 0, 01 près).
 d. La pente de la droite de régression de la concentration sanguine en fonction de
la concentration salivaire est négative.
724 Énoncés • UE 4

 e. Pour tout couple de variables aléatoires (x, y) linéairement corrélées, si la


moyenne de x, la moyenne de y et le coefficient de corrélation entre x et y
sont tous positifs, alors l’ordonnée à l’origine de la droite de régression de y en
fonction de x ne peut être que positive.
D’après concours Strasbourg

93 Une étude porte sur la modélisation de l’évolution de la fraction libre de l’hormone


βhCG (Y) en fonction du temps écoulé depuis le début de la grossesse au-delà de la 10e
semaine. Y décroı̂t avec le temps au-delà de 10 semaines.
Cette hormone a été dosée chez 100 femmes enceintes depuis au moins 10 semaines et pour
lesquelles la durée de la grossesse est connue sans erreur. O estime la droite de régression
linéaire de Y en fonction de la durée de la grossesse au-delà de 10 semaines.
 a. L’estimation de la pente de cette droite est toujours comprise entre −1 et +1.
 b. L’estimation de l’ordonnée à l’origine dépend de l’estimation de la pente.
 c. La variance de Y est supposée être la même quelle que soit la durée de grossesse
au-delà de 10 semaines
 d. La durée de la grosse doit être normalement distribuée dans la population.
 e. La covariance entre les deux variables est positive.
D’après concours Lyon

QCM n◦ 94 et 95 : On recherche s’il existe une éventuelle corrélation linéaire entre le poids
et la tension artérielle systolique chez les hommes de plus de 50 ans.
Pour ce faire, on a mesuré le poids (X exprimé en kg) et la tension artérielle (Y exprimée en
mmHg) chez 50 hommes de cette tranche d’âge. On obtient les résultats suivants :
les poids sont compris entre 75 et 115 kg ;
le coefficient de corrélation entre X et Y est r = 0, 5 ;
les moyennes observées sont : x = 95 kg et y = 130 mmHg ;
les écarts type observés sont : sX = 10 kg et sY = 20 mmHg ;
D’après concours Bordeaux, Pr R.Salamon

94 Pour répondre à notre question, on effectue un test statistique.


 a. L’hypothèse nulle H0 est :  Il y a une corrélation linéaire entre X et Y 
 b. La valeur calculée du paramètre est égale à 4.
 c. Au risque β de deuxième espèce, il y a indépendance linéaire entre X et Y.
 d. Au risque de première espèce α < 5 %, le surpoids provoque une tension
artérielle systolique élevée.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

95 Parmi les propositions suivantes, indiquez celle(s) qui est(sont) vraie(s) :


 a. Par définition, r est compris entre 0 et 1.
 b. La pente de la droite de régression de Y en X est égale à a = 1.
UE 4 • Énoncés 725

 c. La droite de régression de Y en X coupe l’axe des ordonnées en


y = y = 130 mmHG.
 d. Pour un homme pesant 130 kg, on peut prédire une tension artérielle systolique
égale à 165 mmHG.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM n◦ 96 à 106 : Des chercheurs ont fourni des appareils de mesure de la tension artérielle
à domicile et envoyé des messages sur les téléphones portables pour rappeler les heures
de prise des médicaments (intervention) à des patients souffrant d’hypertension artérielle
sévère.
103 patients ont été inclus aléatoirement et suivis pendant une période de 12 mois.
Au moment de l’entrée dans l’étude, 51 avaient une tension artérielle contrôlée contre 52 qui
avaient une tension artérielle au-dessus des limites acceptées sous traitement.
À la fin des 12 mois d’étude, 63 avaient une tension artérielle contrôlée. Parmi ceux-ci, 17
avaient une tension artérielle non contrôlée à l’inclusion dans l’étude.
D’après concours Caen

1. Le premier objectif était d’évaluer la liaison entre l’intervention et le contrôle de l’hyper-


tension.

UE4
96 Il s’agit d’un problème (plusieurs réponses possibles) :
 a. de liaison entre deux variables quantitatives.
 b. de liaison entre une variable qualitative et une variable quantitative.
 c. de comparaison de deux pourcentages observés sur échantillons appariés.
 d. de liaison entre deux variables qualitatives.
 e. de comparaison de deux pourcentages observés sur échantillons indépendants.

97 Les conditions de validité de ce test sont vérifiées parce que (plusieurs réponses pos-
sibles) :
 a. n > 30
 b. La différence entre les groupes est grande.
 c. Les effectifs calculés sous H0 sont supérieurs à 3.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 d. Le nombre de paires discordantes est supérieur ou égal à 10.


 e. Aucune des réponses ci-dessus.

98 On peut en déduire que la liaison étudiée :


 a. n’est pas significative.
 b. est significative à p < 0, 005.
 c. est significative à p < 0, 01.
 d. est significative à p < 0, 02.
 e. Il manque des informations pour pouvoir effectuer le test.
726 Énoncés • UE 4

99 Vous concluez que (plusieurs réponses possibles) :


 a. Il existe une association significative entre l’intervention et le contrôle de
l’hypertension.
 b. Une étude avant-après permet de parler de lien de causalité.
 c. Le pourcentage de patients non-contrôlés dans la population dont est issu
l’échantillon avant l’intervention est supérieur à 40, 8 au risque de 5%.
 d. Le pourcentage de patients non-contrôlés dans la population dont est issu
l’échantillon avant l’intervention est supérieur à 40, 8 au risque de 2, 5%.
 e. Le pourcentage de patients non-contrôlés dans la population dont est issu
l’échantillon avant l’intervention est inférieur à 60, 1 au risque de 5%.
2. Le deuxième objectif de l’étude était d’étudier la liaison entre la prise de comprimés et la
tension artérielle à la fin de l’étude.
Dans un sous-groupe incluant 30 des 103 patients, la consommation de traitements anti-
hypertenseurs (x, correspondant au nombre de comprimés avalés divisé par le nombre de
comprimés prescrits, en pourcentage) et la tension artérielle à la fin de l’étude (y, en mm de
mercure), que l’on considère toutes deux aléatoires, ont été mesurées. On donne :
   
x = 2379, 5 ; x2 = 192 895, 9 ; y = 4833, 3 ; y2 = 794 887, 2 ;

xy = 377 221, 5.
Les valeurs de X et de Y étudiées dans l’échantillon varient de 60 à 99 % et de 111 à 204 mm
de mercure, respectivement.

100 Indiquez la(ou les) proposition(s) correcte(s) :


 a. Corrélation et régression sont valides pour répondre à ce problème.
 b. C’est un problème de comparaison de moyennes sur échantillons appariés.
 c. C’est un problème de régression uniquement.
 d. C’est un problème de comparaison de moyennes sur échantillons indépendants.
 e. C’est un problème de corrélation uniquement.
101 La valeur de la covariance estimée est égale à :
 a. 211, 7  b. 204, 7  c. 199, 4  d. 20, 5  e. Autre réponse
102 Le coefficient de corrélation estimé est égal à :
 a. 0, 75  b. −0, 75  c. 0, 80  d. 0, 72  e. Autre réponse
103 La valeur de l’indice statistique permettant de tester l’indépendance entre X et Y
(plusieurs réponses possibles)
 a. se lit dans une table du χ2 .
 b. se lit dans la table de Z bilatérale (table de l’écart réduit).
 c. suit une loi de Student à n − 2 d.d.l.
 d. se lit dans une table de T .
 e. suit une loi normale à n − 2 d.d.l.
UE 4 • Énoncés 727

104 On peut en déduire que la liaison étudiée :


 a. n’est pas significative.
 b. est significative à p < 0, 005.
 c. est significative à p < 0, 01.
 d. est significative à p < 0, 001.
 e. Il manque des informations pour pouvoir effectuer le test.

105 Pour une tension artérielle de 182 en mm de mercure, quel pourcentage de prise d’an-
tihypertenseur peut-on prédire ?

106 Quel est le nombre de sujets nécessaires pour obtenir une estimation de la moyenne
de la tension artérielle dans cette population, avec une précision de ±10 mm de mercure et un
risque d’erreur de 5% :
Tests non paramétriques

107 On a étudié l’activité métabolique cérébrale chez 6 sujets victimes d’un accident vas-
culaire cérébral (AVC) par imagerie TEP (Tomographie par Émission de Positons) en calcu-
lant, pour chaque hémisphère cérébral, celui touché par l’AVC et l’hémisphère controlatéral

UE4
indemne de toute lésion, un index de quantification : le SUV (Standard Uptake Value) dont
on ne connaı̂t pas la loi de distribution dans la population.
Les valeurs obtenues sont présentées dans le tableau ci-dessous :

Sujet 1 2 3 4 5 6
SUV - hémisphère lésé 2, 4 3, 3 3, 1 1, 9 2, 1 2, 5
SUV - hémisphère controlatéral 3, 2 3, 1 3, 3 2, 9 3, 5 4, 3
On a voulu savoir si la lésion due à l’AVC était associée à une modification du métabolisme
cérébral.
 a. Pour répondre à la question, on utilise un test de Wilcoxon pour séries
indépendantes.
9
 b. Le résultat obtenu pour la statistique de test est 
546
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

24
13
 c. Le résultat obtenu pour la statistique de test est √
39
12
 d. Le résultat obtenu pour la statistique de test est 
546
24
24
 e. Le résultat obtenu pour la statistique de test est 
546
4
D’après concours Tours

108 On décide de voir s’il existe un lien entre les valeurs de glycémie (en mmol/L) et
les valeurs d’un autre marqueur connu du diabète, marqueur qui s’exprime également en
728 Énoncés • UE 4

mmol/L. On réalise une étude des 120 sujets non malades.


 a. Le test statistique à réaliser est celui de Spearman.
 b. Un coefficient de corrélation linéaire à 0, 2 signifie : absence de lien entre les
deux variables.
 c. Le nombre de degré de liberté pour ce test est de 119.
 d. Si le calcul du coefficient r est égal à 0, 9 (statistiquement significatif), la
corrélation serait alors une corrélation positive forte.
 e. Le test statistique à réaliser ne requiert pas la vérification de conditions parti-
culières.
D’après concours Limoges

109 On compare la présence ou non d’une mutation sur un gène d’intérêt entre deux
groupes de patients A et B atteints de l’une des deux formes A ou B d’une maladie rare.
On observe les données suivantes :

Groupe A Groupe B Total


Gène muté 4 0 4
Gène normal 0 4 4
Total 4 4 8
Cochez la(les) proposition(s) exacte(s) :
 a. On trouve p = 0, 05 en bilatéral.
4!4!4!4!
 b. La valeur fait partie de la zone de rejet du test.
2!2!2!2!8!
 c. On trouve p = 1/70 en unilatéral.
4!4!4!4!
 d. La valeur fait partie de la zone de rejet du test.
0!4!0!4!8!
 e. Le test utilisé est un test pour séries appariées.
D’après concours Strasbourg

5. Applications aux sciences de la vie


Tests diagnostiques ; facteurs de risque
110 La radiographie du sein est négative chez 10 % des femmes ayant un cancer du sein.
Cette mammographie est négative chez 95 % des femmes n’ayant pas un cancer du sein.
 a. 95 % des femmes n’ont pas de cancer du sein et ont une mammographie
négative.
 b. 10 % des femmes ont un cancer du sein et ont une mammographie positive.
 c. La spécificité de la mammographie est de 0, 95.
 d. La sensibilité de la mammographie est de 0, 1.
 e. La VPP de la mammographie est la probabilité d’avoir un cancer du sein pour
une femme ayant un mammographie positive.
D’après concours Marseille
UE 4 • Énoncés 729

111 Une étude anglaise a évalué les performances d’un test de dépistage rapide du VIH
réalisé sur un échantillon de salive.
Dans cette étude, les résultats du test de dépistage rapide pratiqué sur 800 patients à risque
élevé d’infection à VIH/sida ont été comparés aux résultats d’un test immunoenzymatique de
3e génération (considéré comme test de référence).
La prévalence de l’infection à VIH dans l’échantillon d’étude était de 6 %. La sensibilité était
de 93, 8 % et la valeur prédictive négative était de 99, 6 %. Le test rapide était positif pour 51
patients et 3 patients étaient des faux négatifs.
746
 a. La spécificité du test rapide était de ·
752
 b. Sur les 800 patients de l’étude, 45 étaient porteurs du VIH.
 c. Il nous manque des éléments pour estimer la spécificité du test rapide.
 d. Sur les 800 patients de l’étude, 45 étaient des faux positifs.
746
 e. La valeur prédictive positive était de ·
752
D’après concours Tours

112 Une étude épidémiologique est conduite pour déterminer s’il y a une association
entre Atteinte Démyélinisante du Système Nerveux central (ADSN) et une vaccination contre
l’hépatite B. À cette fin, on recrute 236 personnes avec ADSN et 355 personnes sans ADSN.
L’interrogatoire montre que chez les 236 ADSN, 13 avaient été vaccinés contre l’hépatite B

UE4
dans les 2 mois précédant le diagnostic et chez les 355 autres, 12 avaient été vaccinés dans
les 2 mois précédant l’interrogatoire. Cochez la bonne réponse.
 a. Le risque relatif d’ADSN associé à la vaccination vaut 1, 32.
 b. Le risque relatif d’ADSN associé à la vaccination ne peut être calculé dans ce
type d’étude.
 c. Il existe une association significative entre ADSN et vaccination hépatite B.
 d. La vaccination hépatite B cause l’ADSN.
 e. Le rapport de cotes (ou odds ratio) d’ADSN pour la vaccination hépatite B vaut
1, 32.
D’après concours Paris 6

113 À l’issue d’une étude de cohorte mesurant l’association entre l’incidence du cancer du
sein et l’exposition aux contraceptifs oraux, le risque relatif calculé est de 1, 4 et l’intervalle de
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

confiance à 95% du risque relatif est [0, 8 − 2]. Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
 a. L’exposition aux contraceptifs oraux est un facteur protecteur dans le cancer du
sein.
 b. L’association entre l’exposition aux contraceptifs oraux et la survenue du cancer
du sein est significative.
 c. Il y a 5% de chance que la vraie valeur du risque relatif soit comprise entre 0, 8
et 2.
 d. Il aurait fallu calculer l’odd ratio pour quantifier l’association entre l’exposition
aux contraceptifs oraux et la survenue du cancer du sein.
 e. Aucune de ces propositions n’est exacte.
D’après concours Paris 13
730 Énoncés • UE 4

114 On dispose d’un test pour le diagnostic d’une maladie M dont la sensibilité est
0, 90. Dans une population où la prévalence de la maladie est 0, 60 :
 a. La valeur prédictive positive de ce test est supérieure à 0, 80.
 b. La valeur prédictive positive de ce test est 0, 60.
 c. La valeur prédictive négative de ce test est 0, 90.
 d. La valeur prédictive négative de ce test est 0, 50.
 e. La probabilité que le résultat du test soit négatif est 0, 10.
D’après concours Limoges

115 Une étude a évalué sur 620 personnes un test proposé pour repérer une dépression en
comparant ses résultats aux diagnostics d’experts. On observe les résultats suivants :
parmi les 120 dépressifs diagnostiqués, tous ont été repérés par le test ;
le test a aussi repéré 25 personnes supplémentaires, à tort, comme potentiellement dépressives.
Quelle est la proposition qui est correcte pour cette étude :
 a. La sensibilité et la valeur prédictive positive sont égales à 100 %.
 b. La sensibilité et la valeur prédictive négative sont égales à 100 %.
 c. La spécificité et la valeur prédictive positive sont égales à 100 %.
 d. La spécificité et la valeur prédictive négative sont égales à 100 %.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est juste.
D’après concours Bordeaux, Dr R.Salamon

116 On propose de définir un seuil S d’un biomarqueur quantitatif tel qu’on déclare ma-
lade un individu dont la concentration de ce marqueur est supérieure ou égale au seuil, et non
malade un individu dont la concentration de ce marqueur est inférieure au seuil.
Le seuil S = 7 (en unités internationales) est choisi sur la base d’une courbe ROC. On note
S e la sensibilité et S p la spécificité.
 
 a. S e = P concentration-marqueur  7|non malade .
 
 b. S e = P concentration-marqueur  7|malade .
 c. Si on choisit un seuil égal à 4 au lieu de 7, on peut affirmer sans calcul que la
sensibilité augmente.
 d. Si on choisit un seuil égal à 4 au lieu de 7, on peut affirmer sans calcul que la
spécificité diminue.
 e. Si on choisit un seuil égal à 4 au lieu de 7, on peut affirmer sans calcul que la
spécificité augmente.
D’après concours Limoges
UE 4 • Énoncés 731

QCM n◦ 117 à 119 : On souhaite évaluer la conséquence de l’exposition à des nuisances


sonores sur l’acuité auditive d’un groupe d’enfants.
On tire au sort un groupe d’enfants habitant à proximité d’un aéroport (ce sont des jeunes
enfants et on en déduit qu’ils ont toujours vécu à cet endroit) dont l’audition est normale
(perte jusqu’à présent non significative, qu’elle qu’en soit la cause) et on suit l’acuité auditive
sur une période de dix ans.
On prend aussi un groupe témoin habitant dans un coin calme d’un village environnant.
On dit que la chute de l’audition et significative au-delà d’une perte de 20 % sur cette période
de temps.

On obtient le tableau suivant :

chute significative absence de chute significative total


exposition A=5 B = 15 20
non exposition C =? D = 42 ?
total 13 ? ?
D’après concours Dijon
117 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :

UE4
 a. C’est une étude prospective.
 b. C’est une étude rétrospective.
 c. C’est une étude historico-prospective.
 d. C’est une enquête cas-témoins.
 e. C’est une enquête exposés-non exposés.

118 Avantages de ce type d’enquête ?


 a. Mise en évidence d’autres maladies influencées par le facteur étudié.
 b. Rapidité de l’enquête.
Inconvénients de ce type d’enquête ?
 c. Risque de changement d’habitudes de la personne.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 d. Coûts.
Indications de ce type d’enquête ?
 e. Maladies à long délai d’installation.

119 Concernant les risques :


 a. Le risque en l’absence du facteur vaut : R0 = 0, 16.
 b. Le risque en l’absence du facteur vaut : R1 = 0, 25.
 c. Le risque relatif vaut ≈ 1, 56.
 d. L’exposition au facteur entraı̂ne donc une augmentation du risque d’avoir une
maladie (ici : baisse significative de l’acuité auditive) de 1, 56.
732 Énoncés • UE 4

8−5
 e. Le risque attribuable au facteur vaut : ≈ 3%.
70

120 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


 a. La prévalence d’une maladie dépend uniquement de son incidence.
 b. L’incidence d’une maladie dépend de la durée d’évolution de la maladie.
 c. La prévalence d’une maladie dépend de la durée d’évolution de la maladie.
 d. La prévalence permet de mesurer la vitesse de propagation d’une maladie dans
une population.
 e. L’incidence d’une maladie est plus grande que sa prévalence.
D’après concours Dijon

QCM n◦ 121 à 124 : Une étude clinique est menée dans un service de cardiologie chez 200 pa-
tients souffrant de douleurs thoraciques, pour déterminer les caractéristiques diagnostiques
de l’électrocardiogramme (ECG) d’effort utilisé pour classer les patients comme atteints ou
non atteints de sténose coronarienne.
Le tableau ci-dessous présente les effectifs de patients classés selon le résultat de l’ECG
d’effort et la présence ou l’absence de sténose coronarienne diagnostiquée par l’examen de
référence.
Sténose présente Sténose absente
ECG d’effort positif 56 8
ECG d’effort négatif 50 86

D’après concours Limoges


121 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :
 a. La sensibilité de l’ECG d’effort est de 53 %.
 b. La sensibilité de l’ECG d’effort est de 87, 5 %.
 c. La sensibilité de l’ECG d’effort est de 63 %.
 d. La sensibilité de l’ECG d’effort est de 91, 5 %.
 e. La sensibilité de l’ECG d’effort est de 47 %.

122 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


 a. La spécificité est égale à : (1− Sensibilité).
 b. La spécificité de l’ECG d’effort est de 87, 5 %.
 c. La spécificité de l’ECG d’effort est de 63 %.
 d. La spécificité de l’ECG d’effort est de 91, 5 %.
 e. L’exactitude est 0, 71.

123 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


 a. La Valeur Prédictive Positive de l’ECG d’effort est de 87, 5 %.
 b. La Valeur Prédictive Positive de l’ECG d’effort est de 12, 5 %.
UE 4 • Énoncés 733

 c. La Valeur Prédictive Négative est égale à (1 − Valeur Prédictive Positive).


 d. La probabilité de sténose coronarienne chez un patient présentant un ECG po-
sitif est supérieure à 85%.
 e. Plus le test est sensible, plus les Vrais Négatifs sont nombreux.

124 (Pour a. et c. choisir α = 0, 05)


 a. Il existe une relation significative entre le résultat de l’ECG d’effort et la
présence de sténose coronarienne.
 b. Le degré de significativité p obtenu dans l’étude de la relation entre le résultat
de l’ECG d’effort et la présence de sténose coronarienne est inférieur à 0, 001.
 c. Il y a significativement plus d’ECGs d’effort positifs chez les patients atteints
de sténose coronarienne que chez les patients ne présentant pas de sténose
coronarienne.
 d. L’étude de la relation entre le résultat de l’ECG d’effort et la présence de sténose
coronarienne repose sur l’hypothèse nulle  le résultat de l’ECG d’effort est
corrélé à la présence de sténose coronarienne .
 e. Lors de l’étude de la relation entre le résultat de l’ECG d’effort et la présence
de sténose coronarienne, l’hypothèse nulle testée peut être ainsi formulée :  le

UE4
résultat de l’ECG d’effort est indépendant de la présence de sténose corona-
rienne .

125 Lorsqu’un patient est porteur d’un calcul (lithiase) de l’uretère, il présente le plus
souvent des  coliques néphrétiques , douleurs violentes du flanc et dans le bas de l’abdomen,
des troubles urinaires et du sang dans les urines, mis en évidence par une bandelette urinaire.
Le tableau ci-dessous présente la valeur diagnostique de trois examens d’imagerie fréquem-
ment utilisés pour ces patients :

abdomen sans préparation échographie scanner


Sensibilité 40 % 98 % 98 %
Spécificité 90 % 90 % 97 %

 a. Le tableau ci-dessus permet de dire que le ratio de vraisemblance négatif montre


que, malgré sa simplicité et son faible coût, l’abdomen sans préparation est un
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

test aussi puissant que l’échographie pour rejeter le diagnostic de lithiase.


 b. Le tableau ci-dessus permet d’estimer la valeur prédictive positive de
l’échographie.
 c. Le tableau ci-dessus permet de dire que c’est le scanner qui a le ratio de vrai-
semblance le plus fort pour affirmer le diagnostic de lithiase.
 d. Le tableau ci-dessus permet de dire que c’est le scanner qui a le ratio de vrai-
semblance le plus fort pour éliminer le diagnostic de lithiase.
 e. Le tableau ci-dessus permet de dire que, dans une population dont 1/3 des sujets
ont une lithiase, le nombre de faux négatifs du scanner est plus grand que le
nombre de faux positifs.
D’après concours Lyon, Pr Ecochard
734 Énoncés • UE 4

Éléments d’épidémiologie
126 Dans une étude cas-témoins pour analyser la relation entre contraception orale et
cancer du sein :
 a. Les témoins recevront une contraception orale.
 b. Les cas recevront une contraception orale.
 c. Les cas seront les femmes avec un cancer du sein.
 d. Les femmes avec un cancer du sein seront réparties par tirage au sort entre le
groupe  cas  et le groupe  témoins .
 e. Les témoins seront suivis pendant plusieurs années pour savoir combien
développeront un cancer du sein.
D’après concours Tours

127 Sur une période d’un an, dans une population bien définie, 300 femmes ont donné
naissance à des enfants présentant des malformations congénitales. Elles ont été comparées à
900 femmes qui ont donné naissance à des enfants normaux pendant la même période.
Sur la base d’un questionnaire, on a tenté d’établir si ces femmes avaient été exposées à un
facteur infectieux pouvant être associé à la malformation de l’enfant.
 a. Il s’agit d’une étude de cohorte.
 b. Il s’agit d’une étude exposés-non exposés.
 c. Il s’agit d’une étude rétrospective.
 d. Il s’agit d’une étude analytique.
 e. Il s’agit d’une étude cas-témoins.
D’après concours Limoges

QCM n◦ 128 à 132 : Pendant 20 ans, on a suivi 150 enfants ayant fait un paludisme cérébral
pendant les premières années de leur vie (groupe 1). Parmi ce groupe, 40 ont présentés des
troubles neurologiques.
Un autre groupe de 20 enfants (groupe 2), n’ayant pas fait de paludisme cérébral a aussi été
suivi pendant 20 ans. Dans ce second groupe, 8 enfants ont présenté des troubles neurolo-
giques.
D’après concours Limoges
128 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :
 a. Il s’agit d’une étude de cohorte.
 b. Il s’agit d’une étude exposés-non exposés.
 c. Il s’agit d’une étude rétrospective.
 d. Il s’agit d’une étude analytique.
 e. Il s’agit d’une étude cas-témoins.

129 Concernant l’incidence des troubles neurologiques chez les enfants ayant fait un
paludisme cérébral :
 a. L’incidence cumulée est de 4, 0 %.
UE 4 • Énoncés 735

 b. L’incidence cumulée est de 26, 7 %.


 c. L’incidence annuelle moyenne est environ de 1, 3 %.
 d. L’incidence annuelle moyenne est environ de 0, 2 %.
 e. Aucune des affirmations a, b, c ou d n’est exacte.

130 Dans le groupe 1, la moyenne d’âge des enfants au moment de l’apparition des
troubles neurologiques était de 15 ± 5 ans alors qu’elle était de 25 ± 8 ans dans le groupe
2. On considère que l’âge d’apparition des troubles suit une loi normale.
 a. Il existe une plus grande dispersion des âges dans le groupe 2 que dans le groupe
1.
 b. Les âges d’apparition ne veulent rien dire, il n’y a aucun intérêt à les comparer.
 c. Il existe une différence significative au risque α = 0, 05.
 d. Le test de l’écart réduit ne peut pas être appliqué.
 e. Il n’existe pas de différence significative au risque α = 0, 05.

131 On souhaite évaluer s’il existe un lien entre la valeur d’un nouveau dosage (jamais
étudié) et l’apparition ou non des troubles neurologiques dans le groupe 1.
 a. On choisira de préférence un test non paramétrique.

UE4
 b. Deux variables seront comparées, l’une est qualitative binaire, l’autre est
quantitative.
 c. On peut utiliser le test de Mann et Whitney.
 d. On peut utiliser le test de Spearman.
 e. Aucune des affirmations précédentes n’est exacte.
132 On souhaite évaluer s’il existe un lien entre la valeur d’un nouveau dosage (jamais
étudié) et l’âge d’apparition des troubles neurologiques dans le groupe 1.
 a. On choisira de préférence un test non paramétrique.
 b. Deux variables seront comparées, l’une est qualitative binaire, l’autre est
quantitative.
 c. On peut utiliser le test de Mann et Whitney.
 d. On peut utiliser le test de Spearman.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 e. Aucune des affirmations précédentes n’est exacte.


133 Dans une étude de cohorte exposés-non exposés, on étudie l’association entre une
exposition E et une maladie M par le calcul du risque relatif (RR) de maladie chez les exposés
par rapport aux non-exposés. L’intervalle de confiance à 95 % du RR sera noté [x − y].
 a. Si RR = 2 avec [1, 7 − 2, 5], E n’est pas significativement associé à M.
 b. Si RR = 2 avec [1, 7 − 2, 5], E est significativement associé à M.
 c. Si RR = 2 avec [1, 7 − 2, 5], le risque de maladie est significativement plus élevé
chez les exposés que chez les non-exposés.
 d. Si RR = 0, 8 avec [0, 5 − 1, 5], E n’est pas significativement associé à M.
 e. Si RR = 0, 8 avec [0, 5 − 1, 5], le risque de maladie est significativement plus
faible chez les exposés que chez les non-exposés.
736 Énoncés • UE 4

D’après concours Toulouse

Essais thérapeutiques
134 On souhaite planifier un essai thérapeutique randomisé, en double-aveugle et portant
sur deux groupes parallèles, dont l’objectif est de comparer l’efficacité de deux antibiotiques
A et B sur la distance parcourue pendant 6 minutes (considérée comme une variable continue)
par des patients ayant des problèmes respiratoires importants.
On suppose que la différence entre les distances moyennes parcourues sera de 50 mètres entre
les deux groupes de traitement et que l’écart type des distances est de 80 mètres.
On souhaite évaluer si les distances moyennes parcourues diffèrent entre les deux groupes A
et B à l’issue de la période de traitement. On arrondira à l’entier supérieur.
2σ2
Formule fournie avec le sujet : n = 2 (zα + z2β )2 .
δ
 a. Il faut inclure 67 patients dans chaque groupe si l’on fixe α = β = 5 %.
 b. Il faut inclure 45 patients dans chaque groupe si l’on fixe α = 5 % et β = 10 %.
 c. L’hypothèse alternative est unilatérale.
 d. L’hypothèse nulle est unilatérale.
 e. Si l’on inclut 40 patients par groupe la puissance attendue est égale à 80 % pour
α fixé à 5 %.
D’après concours Nantes

135 Des chercheurs veulent comparer deux traitements d’un certain cancer. Le premier,
noté C, consiste en une chimiothérapie et le second, noté R, consiste en une radiothérapie.
Ils décident d’attribuer le traitement par tirage au sort chez 200 patients volontaires et de
mener une étude expérimentale de bonne qualité.
Tous les sujets sont suivis jusqu’au décès, le critère principal de jugement est le temps de
survie en mois avant décès. On sait que l’écart type de la survie est de 4 mois. L’effectif de
200 sujets (100 par groupe) a été calculé après avoir fixé α = β = 0, 05.
 a. Il s’agit d’un essai de phase I.
 b. La puissance du test de l’étude est de 95 %.
 c. Il n’y a pas lieu de faire signer un consentement car l’étude porte sur la survie
et tous les patients décèdent.
 d. Il y a 95 chances sur 100 de rejeter l’hypothèse d’égalité si les traitements à
l’étude sont équivalents.
 e. Si on rejette H0 , on ne pourra pas attribuer la différence observée au traitement.
D’après concours Tours
UE 4 • Énoncés 737

QCM n◦ 136 à 142 : On réfléchit à une mesure de prévention innovante qui pourrait réduire
le risque de complications après une intervention chirurgicale.
On sait que le taux de complications de cette intervention est de 8 %. On espère, grâce à cette
mesure, le ramener à 4 %.
Pour faire la preuve de l’intérêt de cette mesure, on s’apprête à réaliser un essai clinique
auquel participeront des patients dont une moitié bénéficiera de la mesure, l’autre moitié
n’en bénéficiant pas.
On veut assurer à cette étude une puissance de 0, 8.
Tous les documents sont autorisés, donc la formule :
 √ √ 2
 zα 2π(1 − π) + z2β π1 (1 − π1 ) + π2 (1 − π2 ) 
n=  
δ
D’après concours Rennes

136 La puissance de l’étude est :


 a. La probabilité de ne pas voir l’effet de la mesure alors qu’il y en a un.
 b. La probabilité de voir l’effet de la mesure alors qu’il y en a un.
 c. La probabilité de voir l’effet de la mesure alors qu’il n’y en a pas.

UE4
 d. La probabilité de conclure à juste raison au rejet de l’hypothèse nulle.
 e. La probabilité de rejeter l’hypothèse nulle.

137 Pour s’assurer la puissance requise, il faut :


 a. Faire une étude randomisée.
 b. Inclure un total d’au moins 396 patients (à 2 près).
 c. Inclure un total d’au moins 542 patients (à 2 près).
 d. Inclure un total d’au moins 1108 patients (à 2 près).
 e. Inclure un total d’au moins 1482 patients (à 2 près).

138 Si l’on choisit d’inclure un total de 600 patients, la puissance de l’étude sera :
 a. 0, 18 (à 0, 01 près).  b. 0, 32 (à 0, 01 près).  c. 0, 46 (à 0, 01 près).
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 d. 0, 54 (à 0, 01 près).  e. 0, 82 (à 0, 01 près).

139 Il a été finalement décidé de réaliser une étude randomisée en incluant 412 patients.
Les résultats obtenus sont les suivants.
Sur les 206 patients ayant bénéficié de la mesure, 14 ont présenté une complication ; cela a
été le cas chez 16 patients n’ayant pas bénéficié de la mesure.
 a. Les proportions observées de complications diffèrent.
 b. On peut conclure que les risques de complications sont différents.
 c. On ne peut pas conclure que les risques de complications sont différents.
 d. On peut conclure que la mesure prévient les risques de complications.
 e. On peut conclure que la mesure ne prévient pas les risques de complications.
738 Énoncés • UE 4

140 En réalité, on a noté au cours de l’étude le degré de sévérité (grave ou peu grave) des
complications présentées par les patients. Les résultats plus détaillés sont présentés dans le
tableau de contingence ci-dessous :

pas de complication complication


complication peu grave grave
patients ayant
bénéficié de la mesure 190 4 12
de prévention
patients n’ayant pas
bénéficié de la mesure 192 12 2
de prévention

Ils permettent de répondre à une nouvelle question : la mesure de prévention a-t-elle une
action sur les complications ? Pour répondre à cette question :
 a. On doit réaliser un test d’ajustement.
 b. On doit réaliser un test d’homogénéité.
 c. On doit réaliser un test d’indépendance.
 d. L’hypothèse nulle sera la mesure n’a pas d’action .
 e. L’hypothèse nulle sera la mesure a une action .

141 À partir des données ci-dessus, on peut dire :


 a. On peut conclure que la mesure de prévention a une action sur les
complications.
 b. On ne peut pas conclure à une action de la mesure sur les complications.
 c. La variable de décision mise en œuvre pour répondre à la question prend une
valeur comprise entre 1, 7 et 2.
 d. Pour s’exprimer sur le degré de signification, on doit écrire : p < 0, 01.
 e. Pour s’exprimer sur le degré de signification, on doit écrire : p < 0, 001.

142 Les études de phase 3 dans le développement d’un nouveau médicament :


 a. Sont réalisées chez des volontaires sains.
 b. Ne nécessitent pas le consentement du malade.
 c. Sont toujours des comparaisons avec un placebo.
 d. Ont pour objectif de comparer un nouveau médicament par rapport au
médicament de référence ou un placebo.
 e. Nécessitent environ une centaine de patients.
D’après concours Tours

143 Une étude est en cours sur la survie de patients atteints de cancer ORL. La date d’in-
clusion des patients dans l’étude correspond au début du traitement, considérée ici comme
date d’origine de la survie.
UE 4 • Énoncés 739

Le patient A a été inclus le 1e février 2011. Il décède le 1e février 2012.


Le patient B a été inclus le 3 février 2011. Il a été revu en consultation le 3 décembre 2012.
Il était toujours vivant à cette date. Il doit cependant être revu en consultation au cours du 1e
trimestre 2013. L’étude ne sera pas encore terminée à cette date car la date de point est prévue
au 1e juillet 2013.
 a. Le temps de participation du sujet A est de 12 mois.
 b. Le recul du sujet A est de 12 mois.
 c. Le sujet A est un perdu de vue.
 d. Le sujet B est un perdu de vue.
 e. Le sujet B est un exclu vivant.
D’après concours Tours

QCM n◦ 144 à 146 : À la suite d’un premier infarctus du myocarde, environ 10% des patients
font une rechute. La prise d’un anticoagulant pourrait permettre de réduire ce risque.
On met en place un essai clinique randomisé, en double aveugle, contre placebo, pour tester
l’addition d’un anticoagulant oral au traitement standard dans la prévention des rechutes.
Les patients seront inclus et suivis pendant un an, au bout duquel on comparera la proportion
de rechute (critère principal) entre les deux groupes (anticoagulant ou non).

UE4
Le test sera réalisé en utilisant le risque de première espèce habituel de 5%. Avec le traitement
standard, environ 10% des patients rechutent dans l’année qui suit un premier infarctus du
myocarde. Avec le nouvel anticoagulant, on espère un taux de 8% de rechute.
Pour le calcul du nombre de sujets nécessaire, on choisit de fixer la puissance de l’essai à
95%, et d’inclure le même nombre de patients dans chaque bras de l’essai.
Formule de calcul du nombre de sujets fournie
D’après concours Paris 6
144 À partir des seules données qui précèdent, cochez la ou les bonne(s) réponse(s).
 a. Si l’anticoagulant n’est pas efficace, il y a 95 chances sur 100 que l’on ne rejette
pas l’hypothèse nulle.
 b. Si l’anticoagulant est efficace, il y a 5 chances sur 100 que l’on rejette l’hy-
pothèse nulle.
 c. Si l’anticoagulant est efficace, il y a 95 chances sur 100 que l’on rejette l’hy-
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

pothèse nulle.
 d. Si l’on ne rejette pas l’hypothèse nulle, il y a 95% de chances que l’anticoagu-
lant soit inefficace.
 e. Si l’on rejette l’hypothèse nulle, il y a 95% des chances que l’anticoagulant
réduise effectivement les rechutes.

145 À partir des données précédentes, calculer le nombre de sujets nécessaires pour la
réalisation de l’essai. Au total, il faudra inclure :
 a. moins de 100 patients.
 b. entre 100 et 1 000 patients.
 c. entre 1 00 et 10 000 patients.
740 Énoncés • UE 4

 d. entre 10 000 et 100 000 patients.


 e. plus de 100 000 patients.
146 L’essai est finalement réalisé avec 10 000 patients répartis au hasard en 2 groupes de
5 000. Au bout d’un an, le pourcentage de rechute dans le groupe recevant l’anticoagulant est
9, 1% et il est 10, 7% dans le groupe recevant le placebo.
 a. La valeur absolue du paramètre du test est supérieure à 1, 96.
 b. Le degré de signification est p < 1%.
 c. Il y a 1 chance sur 100 pour que le nouvel anticoagulant soit inefficace.
 d. On n’a pas mis en évidence que le nouvel anticoagulant réduisait la fréquence
des rechutes.
 e. L’anticoagulant réduit la fréquence des rechutes, au risque 5%.
UE 4 Concours blancs (énoncés)

Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).

Concours n◦ 1 (durée 1 h)
1 Le pH d’une solution d’acide faible est calculé selon la formule suivante :
1 1
pH = pKa − log[A].
2 2
Sachant que la solution a un pH égal à 4 et un pKa égal à 4, 7, parmi les solutions proposées
pour le calcul de la concentration (en mole.L−1 ) de l’acide [A], quelle est l’affirmation exacte ?

 a. 0, 2.  b. 5 × 10−4 .  c. 5, 0.  d. 0, 15.
 e. Aucune des affirmations précédentes n’est exacte.
D’après concours Limoges
2 La période T d’un pendule pesant simple peut

s’exprimer sous la forme :
L
T = 2π ·
g

UE4
Dans le cas d’un pendule où L = 0, 20 m, une mesure sommaire de la période permet d’obte-
nir T = 0, 90 s. L’incertitude sur L est de 0, 005 m et l’incertitude relative sur g est de 0, 021.

T 1 L 1 g
 a. L’incertitude relative est : = − ·
T 2 L 2 g 
T 1 L 1 g
 b. L’incertitude relative est : = 2π + ·
T 2 L 2 g
 c. L’incertitude relative sur L est égale à 0, 025.
 d. L’incertitude relative sur T est égale à 0, 023.
 e. L’incertitude relative sur T est égale à 0, 14.
D’après concours Limoges

QCM n◦ 3 et 4 : Le tableau ci-dessous donne la distribution de la masse (en mg) de 100


comprimés prélevés au hasard afin de contrôler leur chaı̂ne de production :

Classes - 97 ] ] 97 - 98] ] 98 - 99] ] 99 - 100] ] 100 - 101]


Effectif 0 4 12 34 25
Classes ] 101 - 102] ] 102 - 103] ] 103 - 104] ] 104 -
Effectif 13 9 3 0
D’après concours Rouen

3 Concernant la distribution de la masse des comprimés :


 a. Elle a pour médiane 100, 0 mg.
 b. Elle a pour premier quartile 99, 5 mg.
 c. Elle a pour moyenne 100, 0 mg.
742 Concours blancs • UE 4

 d. Elle a pour variance estimée 1, 85 mg2 .


 e. La classe ]100 - 101 ] a pour densité de fréquence 0, 25 mg−1 .

4 On souhaite vérifier par un test, au risque α de 5 %, si la masse moyenne observée diffère


de la masse nominale de 100 mg inscrite sur la boı̂te de ce médicament.
 a. Ce test a pour hypothèse nulle H0 :  la masse moyenne de la distribution des
comprimés fournis par la chaı̂ne de production est de 100 mg .
 b. Ce test a pour hypothèse alternative H1 :  la masse moyenne observée de la
distribution des comprimés est différente de la masse nominale. .
 c. Aucune condition relative à la distribution de la masse des comprimés n’est
nécessaire pour la réalisation de ce test.
 d. Ce test repose sur une loi de Student à 99 ddl dont la statistique est de 1, 46.
 e. À la suite de ce test, on peut conclure qu’il existe une différence significative,
au risque α de 5 %, entre la masse moyenne observée et la masse nominale.

QCM n◦ 5 à 10 : Dans une population où il y a autant de femmes que d’hommes, la fréquence
de la polyarthrite rhumatoı̈de (PR), maladie rhumatismale, est de 0, 5%. Chez les femmes,
cette fréquence est de 0, 8%.
D’après concours Rouen

5 Concernant cette population :


 a. La fréquence de la PR chez l’homme est de 0, 1 %.
 b. La fréquence de la PR chez la femme est quatre fois plus élevée que la fréquence
de la PR chez l’homme.
 c. La proportion de femmes non atteintes de PR est quatre fois plus faible que la
proportion d’hommes non atteints de PR.
 d. La PR n’est pas liée au sexe.
 e. Parmi les personnes atteintes de PR, il y a 20 % d’hommes.

6 Parmi les femmes de cette population, deux femmes sont tirées au hasard. Quelle est la
probabilité qu’elles soient toutes les deux atteintes de PR ?
 a. 32, 000 pour mille.  b. 16, 000 pour mille.  c. 15, 936 pour mille.
 d. 0, 128 pour mille.  e. 0, 064 pour mille.
7 Parmi les femmes de cette population, deux femmes sont tirées au hasard. Quelle est la
probabilité que l’une soit atteinte de PR et l’autre non atteinte de PR ?
 a. 7, 872 pour mille.  b. 7, 936 pour mille.  c. 15, 808 pour mille.
 d. 15, 872 pour mille.  e. 15, 936 pour mille.
8 Parmi les femmes de cette population, cent femmes ont été tirées au hasard. Concernant
l’effectif observé N0 de femmes atteintes de PR dans cet échantillon :
 a. La distribution de N0 suit approximativement une loi normale.
UE 4 • Concours blancs 743

 b. E(N0 ) = 0, 8  c. P(N0 = 0) = 0, 448.


 
 d. écart type (N0 ) = 0, 89.  e. P N0  E(N0 ) > 0, 5.
9 Parmi les femmes de cette population, on tire un échantillon de n femmes. Pour quelle(s)
valeur(s) de n la probabilité de n’observer aucun cas de PR est inférieure ou égale à 5% ?
 a. n = 480  b. n = 460  c. n = 375  d. n = 340  e. n = 290
10 Parmi les femmes d’une autre population, on tire un échantillon de n = 90 femmes.
Aucun cas de PR n’est observé.
Concernant l’estimation de la fréquence p de la PR chez les femmes de cette population :
 a. La limite supérieure de l’intervalle de confiance de p, au risque α de 5% est
égale à 0.
 b. La longueur totale de l’intervalle de confiance de p, au risque α de 5% est égale
à 0, 04.
 c. La limite supérieure ps de l’intervalle de confiance de p, au risque α de 5% est
donnée par la relation : (1 − p s )n = α.
 d. Au risque α de 1%, la limite supérieure de l’intervalle de confiance de p serait
égale à 0, 057.
 e. Plus on augmente le risque α, plus la limite supérieure de l’intervalle de

UE4
confiance de p se rapproche de 0.

11 On cherche la corrélation entre le poids de naissance d’un nouveau-né et la durée de


la grossesse. On dispose d’un échantillon de 127 bébés, de poids moyen 3010 g et de terme
moyen 35 semaines, avec des écarts types respectifs de 200 g et 2 semaines.
On sait que la droite de régression du poids en fonction du terme a une ordonnée à l’origine
de b = 10 g.
Combien vaut le coefficient de corrélation linéaire ?
 a. 0, 5.  b. 5/6.  c. 5/7.  d. 6/7.  e. 1
D’après concours Tours
12 On a évalué les performances d’un test diagnostique A par une étude cas-témoin dans
la population X. Les résultats sont fournis dans le tableau ci-dessous.
malades non malades totaux
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

test + 90 20 110
test − 10 80 90
totaux 100 100 200

La prévalence de la maladie dans la population X où doit être utilisé ce test diagnostique A
est de 10 %.

Si ce test est positif, on réalise un autre test de confirmation diagnostique B qui a des compli-
cations graves entraı̂nant une hospitalisation dans 1 cas sur 1000.
On utilise ce test pour un dépistage dans une ville de 100 000 habitants.
90
 a. Dans la population X, la Valeur Prédictive Positive du test A est de ·
110
744 Concours blancs • UE 4

 b. La sensibilité du test dans la population X est de 90 % et la spécificité de 80 %.


 c. Parmi les 100 000 habitants, environ 27 000 auront un test A positif à qui on
fera le test B.
72
 d. La Valeur Prédictive Négative du test A dans la population X est de
73
 e. On aura environ 18 hospitalisations dues au test B chez des sujets non-malades.
D’après concours Nancy

13 Une étude clinique vise à étudier l’effet d’un médicament M sur la proportion de ma-
lade encore douloureux. 2 h après la prise de ce médicament, 72 patients sont soulagés dans
le groupe traité par M (n = 92) contre 56 dans le groupe placebo (n = 72).
On teste l’efficacité de ce médicament à l’aide d’un test Z de comparaison de propor-
tions.
 a. Sous l’hypothèse nulle, on considère que le pourcentage de patients soulagés
72 + 56
dans la population vaut ·
72 + 92
 b. Si plus de la moité des patients sont soulagés par le médicament M, on peut
conclure que le traitement est efficace.
 c. L’intervalle de confiance à 95 % de la proportion de patients soulagés par M
vaut [0, 69; 0, 87] (à 0, 01 près).
 d. Le traitement M fait mieux que le placebo.
 e. L’utilisation d’un test du χ2 d’indépendance donnerait les mêmes conclusions
que le test Z.
D’après concours Strasbourg

14 Afin de diminuer la douleur succédant à certaines interventions chirurgicales, des médecins


proposent d’utiliser l’hypnose. Une étude a donc été menée par des médecins français pour
étudier l’intérêt ce cette méthode, en particulier chez les personnes âgées. Le critère mesuré
était l’intensité de la douleur sur une échelle de de 1 à 10.
L’étude a été menée chez 14 patients âgés en moyenne de 75 ans. Dans 8 cas, le traitement
par hypnose a été réalisé, l’intensité moyenne de la douleur était de 6. Dans 6 cas, les sujets
ont été traités de manière classique, l’intensité moyenne de la douleur était de 8. Les données
individuelles de chaque patient sont disponibles.
Peut-on comparer ces deux groupes à l’aide d’un test non paramétrique ?
 a. Oui, par un test T pairé de Wilcoxon.
 b. Oui, par un test U de Mann-Whitney.
 c. Non, mais par un test du χ1 .
 d. Non, mais on peut utiliser le test de Student.
 e. Oui, par un test R de Spearman.
D’après concours Lille
UE 4 • Concours blancs 745

QCM n◦ 15 et 16 : Dans une étude, on a analysé l’effet d’un exercice quotidien pendant la
grossesse sur le poids de l’enfant à la naissance. L’échantillon est divisé en deux groupes :
groupe A : pas d’exercice, groupe B : 60 min d’exercice deux fois par semaine.
Les résultats sont les suivants :
groupe A : moyenne 3000 g, somme des carrés des écarts à la moyenne (SCE) 1000 g2
groupe B : effectif 11, moyenne 3200 g.
Pour comparer les variances dans les deux populations, on a calculé la statistique F à 10 et
20 degrés de liberté et obtenu F = 2, 5.
On a également réalisé un test de Mann-Whitney-Wilcoxon qui se révèle significatif.
D’après concours Nancy

15 Cochez la (ou les) affirmation(s) vraie(s) :


 a. Il y a 21 sujets dans le groupe A.
 b. Il y a une différence significative de variances entre les deux populations au
risque 5%.
 c. Il y a une différence significative de variances entre les deux populations au
risque 10%.
 d. La variance estimée dans le groupe B est supérieure à 100 g2 .

UE4
 e. La variance estimée dans le groupe B est supérieure à 150 g2 .
16 On pose l’hypothèse d’absence de lien entre exercice et poids de naissance. Cochez la
(ou les) affirmation(s) vraie(s) :
 a. On peut la rejeter au risque de première espèce 5%.
 b. Aux erreurs de mesures près, on peut affirmer avec certitude que le poids à la
naissance est supérieur dans l’échantillon B.
 c. Avec les informations de l’énoncé, il est obligatoire de recourir à une approxi-
mation normale pour tester cette hypothèse.
 d. Dans ce cas précis, on ne peut pas utiliser de test paramétrique pour vérifier
cette hypothèse.
 e. En admettant ses conditions d’application réunies, un test paramétrique
nécessiterait un calcul de variance commune.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

17 On veut mesurer le volume V d’un morceau de fer parallélépipédique par deux méthodes :
 à l’aide d’une règle dont la précision maximale est de 0, 5 mm.
On trouve L = 2, 8 cm ; l = 1, 45 cm et h = 5, 75 cm. Le volume obtenu, produit de ces trois
valeurs, est donc 23, 3 cm3 . L’incertitude sur le volume sera évaluée par la méthode de la
différentielle totale exacte.

 en plongeant le morceau de fer dans une éprouvette graduée contenant de l’eau.


L’augmentation de volume mesurée est de 22, 5 cm3 (à 0, 5 cm3 près).
 a. L’incertitude avec la première méthode est de 0, 05 cm3 .
 b. L’incertitude avec la première méthode est de 1, 0 cm3 .
746 Concours blancs • UE 4

 c. L’incertitude avec la première méthode est de 1, 4 cm3 .


 d. La première méthode est plus précise que la seconde.
 e. La seconde méthode est plus précise que la première.
D’après concours Paris 6

18 L’entraı̂nement physique intensif est réputé être à l’origine de modifications de cer-


taines sécrétions hormonales touchant en particulier le système reproductif. Une manière
simple de juger de ces modifications hormonales chez la femme est de noter l’existence de
troubles du cycle menstruel.
Une étude a été réalisée sur trois groupes de femmes :
 groupe 1 femmes non sportives,
 groupe 2 femmes faisant du jogging
 groupe 3 femmes courant le marathon.
Les résultats observés sont les suivants :
groupe troubles du cycle menstruel
oui non
1 14 40
2 9 14
3 46 42
et conduisent à une valeur de test de 9, 62.
 a. Le test choisi est un χ2 d’homogénéité.
69 × 54
 b. L’effectif théorique correspond au nombre de femmes du groupe 1 ne
165
présentant pas de troubles du cycle menstruel.
 c. On choisira la formule du χ2 avec correction Yates.
 d. Au coefficient de sécurité de 95%, la valeur lue dans la table est 7, 81.
 e. En utilisant la table appropriée, on peut dire que l’hypothèse émise est acceptée.
D’après concours Nancy

19 La quantité de poussière dans l’atmosphère peut être estimée à l’aide d’un ultramicroscope.
Un très petit volume d’air est éclairé par un rayon lumineux et l’observateur compte le nombre
de particules vues. En répétant un grand nombre de fois l’expérience, on détermine la quan-
tité de poussière par centimètre cube.
Les résultats suivants ont été obtenus :
Nombre de particules 0 1 2 3 4 5 6
Effectifs observés 38 76 89 54 20 19 4
Sur les 300 mesures effectuées, on peut affirmer que :
 a. L’hypothèse du test choisi pourrait être une adéquation à une loi de Poisson.
 b. Après regroupement, le nombre de classes est 6. En testant l’adéquation à une
loi de Poisson, le nombre de degrés de liberté est 4.
 c. Le test choisi est un test du χ2 .
 d. Au seuil de risque de 1% la valeur lue dans la table est 7, 78.
UE 4 • Concours blancs 747

 e. Le test choisi traite d’un problème de conformité.


D’après concours Nancy

QCM n◦ 20 à 25 : On dispose deux techniques de dosage permettant de doser le taux


d’une certaine substance dans le sang. Chacune des deux techniques est appliquée à 25
prélèvements sanguins provenant de 25 sujets différents.
Soit X1 le taux mesuré par la première technique, X2 le taux mesuré par la deuxième tech-
nique et D la différence de taux X1 − X2 . On donne :
  
x1 = 126, 6 ; x12 = 722, 7 ; x1 x2 = 649, 7 ;
   
x2 = 113, 6 ; x22 = 593, 0 ; d = 13, 0 ; d2 = 16, 3
D’après concours Caen
On s’intéresse au coefficient de corrélation entre X1 et X2 .

20 Son estimation sur l’échantillon des 25 prélèvements est égale à :


 a. 0, 94  b. 0, 29  c. 0, 52  d. 0, 97  e. 0, 91
On veut tester la liaison entre les valeurs des taux mesurés par les deux techniques (les
éventuelles conditions de validité nécessaires à l’application du test seront supposées vérifiées).

UE4
21 Il s’agit d’un problème
 a. de comparaison de deux répartitions observées ;
 b. de comparaison de deux variances ;
 c. de corrélation linéaire
 d. de comparaison de deux moyennes observées sur échantillons appariés.
 e. de comparaison de deux moyennes observées sur échantillons indépendants.
22 L’indice statistique permettant de mesurer l’écart sur ce test suit :
 a. une loi de Fisher  b. une loi normale
 c. une loi de Student à 24 ddl  d. une loi de Student à 23 ddl
2
 e. une loi du χ à 24 ddl
23 La valeur de cet indice sur l’échantillon est égale à :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. 1, 0  b. 4, 1  c. 2, 6  d. 1, 5  e. 13, 2

24 La différence est donc :


 a. significative à α < 0, 02  b. non significative
 c. significative à α < 0, 001  d. significative à α < 0, 01
 e. significative à α < 0, 0005
25 La(les) conclusion(s) de ce test est(sont) que, dans la population correspondante :
 a. Il y a une liaison négative entre les taux.
 b. Il n’y a pas de liaison entre les taux.
748 Concours blancs • UE 4

 c. On ne détecte pas de liaison entre les taux.


 d. Il y a une liaison positive entre les taux.
 e. Les moyennes des taux diffèrent.

Concours n◦ 2 (durée 1 h)
26 On sait que l’évolution du nombre de bactéries au cours du temps est proportionnelle au
nombre de bactéries présentes dans le milieu de culture. L’équation qui régit ce phénomène
est de la forme :
B(t) = B0 eKt
où B0 est le nombre de bactéries présentes au temps initial et B(t) le nombre de bactéries
présentes à l’instant t (en h). Sur une représentation graphique fournie, on lit :
B(4) = 3218 et B(12) = 30 228.
 a. La constante K (en h−1 ) a pour valeur : 0, 280.
 b. Le nombre initial bactéries B0 a pour valeur : 2000
 c. La fonction B est croissante.
 d. Au bout de 10 h, le nombre de bactéries est d’environ : 17 000.
 e. Pour que le modèle s’applique pour t grand, il faut des conditions sur le milieu
nutritif.
D’après concours Limoges

QCM n◦ 27 à 29 : L’acide valproı̈que est un médicament antiépileptique. L’évolution au cours


du temps de la quantité de médicament f (t) présente dans l’organisme t heures après son
administration est modélisée par une équation de la forme y + ky = 0 où y est la valeur de
la fonction f , y sa dérivée à tout instant t (t ∈ R) et k une constante non nulle.
D’après concours Caen
27 La solution unique de l’équation différentielle, définie sur R, est de la forme :
 a. f (t) = ekt
 b. f (t) = λekt où λ est une constante arbitraire
 c. f (t) = λe−kt où λ est la dose administrée à l’instant t = 0
 d. f (t) = λe−t où λ est la dose administrée à l’instant t = 0
 e. f (t) = e−t

On définit une  demi-vie  comme le temps nécessaire pour que la moitié de la quantité de
médicament initialement administrée soit éliminée. Des études ont démontré que la demi-vie
de l’acide valproı̈que dans le corps humain est de 15 heures.

28 La constante k est égale à :


ln(0, 5) ln(0, 5)
 a.  b. −  c. −15 ln(0, 5)  d. −1
15 15
 e. Une autre valeur.
UE 4 • Concours blancs 749

29 Au bout de combien de temps, environ, ne reste-t-il que 10 % de la quantité initiale ?


 a. 30 minutes  b. 140 minutes  c. 27 heures  d. 45 heures
 e. 50 heures
30 Dans un hôpital, il arrive en moyenne 2 personnes par heure aux urgences. Soit X la
variable aléatoire représentant le nombre de personnes arrivant par heure à l’entrée de ce ser-
vice. Il est admis que cette variable aléatoire est distribuée selon une loi de Poisson.
Quelle est la probabilité qu’au moins une personne se présente sur une période d’une heure
dans ce service d’urgence ?
 a. Environ 14 %  b. Environ 40 %  c. Environ 63 %
 d. Environ 86 %  e. Environ 95 % D’après concours Tours
31 Parmi une fratrie de 5 enfants et en supposant l’équiprobabilité des sexes :
16
 a. La probabilité d’avoir au moins 3 garçons est de
32
5
 b. La probabilité d’avoir 2 garçons est de
32
26
 c. La probabilité d’avoir au moins 2 garçons est de
32

UE4
8
 d. La probabilité d’avoir au plus 2 garçons est de
32
 e. Aucune des propositions précédentes n’est vraie.
D’après concours Clermont Ferrand

32 À la suite d’une offre d’emploi, 500 candidats se sont présentés, mais 379 n’ont pas été
acceptés parce que leur taille n’atteignait pas le minimum imposé h.
Sachant que les tailles se répartissent normalement autour de la valeur moyenne 171, 5 avec
un écart type égal à 5 cm, quelle est la valeur de h ?
 a. 167, 5 cm  b. 175, 0 cm  c. 173, 5 cm  d. 176, 5 cm
 e. 172, 5 cm
D’après concours Nancy

33 On a soumis 100 frottis cervico-vaginaux à deux histologistes différents. On a obtenu


les résultats suivants :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

histologiste 2
histologiste 1 sans anomalie avec anomalie total
sans anomalie 63 7 70
avec anomalie 10 20 30
total 73 27 100
 a. 70 est le nombre de frottis sans anomalie pour l’histologiste 1.
 b. 86% (63/73) est le pourcentage de frottis sans anomalie de l’histologiste 2 parmi
les frottis sans anomalie de l’histologiste 1.
 c. La concordance observée est de 83 %.
750 Concours blancs • UE 4

 d. Sous l’hypothèse d’indépendance des résultats (avec ou sans anomalie) des his-
tologistes 1 et 2, on aurait dû observer un effectif théorique de 51, 1 frottis sans
anomalie pour les deux histologistes.
 e. 63% est le pourcentage de frottis sans anomalie pour les deux histologistes.
D’après concours Nancy

34 Pour étudier l’action d’un produit sur un paramètre biologique, on a mesuré sur un
échantillon de 10 individus la valeur du paramètre avant et après le traitement. Les résultats
sont les suivants :
Individu 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Valeur 5, 33 6, 13 5, 66 4, 50 5, 35 6, 32 4, 24 5, 83 6, 27 4, 86
avant traitement
Valeur 5, 32 6, 00 5, 64 4, 59 5, 49 6, 17 4, 11 5, 86 6, 13 4, 68
après traitement

La question posé est :  Le traitement modifie-t-il de façon significative le paramètre bio-


logique (α = 5%) ?  . On considère que toutes les conditions d’un test paramétrique sont
remplies.
 a. On utilise un test de Student sur échantillons appariés.
 b. On utilise un test de Z sur échantillons indépendants.
 c. La valeur absolue de la moyenne des différences est égale à 0, 05.
 d. Le paramètre calculé dans le test statistique est égal à 1, 415.
 e. On ne montre pas de différence significative avant et après traitement.
D’après concours Rennes

35 On compare une moyenne à une moyenne de référence. L’écart entre ces deux moyennes
est de 4, 5. La variance de la mesure est de 92, 452.
Parmi les valeurs suivantes, quelle est la plus petite valeur que peut prendre l’effectif n pour
que l’on puisse rejeter H0 au risque α = 0, 05, dans une formulation bilatérale ?
 a. n = 10.  b. n = 15.  c. n = 21.  d. n = 27.
 e. n = 30. D’après concours Strasbourg

36 Dans une étude cas-témoins pour analyser la relation entre contraception orale et cancer
du sein :
 a. Les témoins recevront une contraception orale.
 b. Les cas recevront une contraception orale.
 c. Les cas seront les femmes avec un cancer du sein.
 d. Les femmes avec un cancer du sein seront réparties par tirage au sort entre le
groupe  cas  et le groupe  témoins .
 e. Les témoins seront suivis pendant plusieurs années pour savoir combien
développeront un cancer du sein.
D’après concours Tours

37 On utilise, en dépistage du VIH, deux test diagnostiques A en premier et B si A est


positif. Le test A a une sensibilité de 98 % et une spécificité de 90 %. Le test B a une sensibilité
de 95 % et une spécificité de 98 %. La fréquence de l’infection par le VIH est de 8 %.
UE 4 • Concours blancs 751

 a. La bonne pratique aurait été de faire le test B en premier.


 b. La Valeur Prédictive Positive du test A est :
0, 08 × 0, 98
V PP = = 0, 46.
0, 08 × 0, 98 + 0, 1 × 0, 92
 c. La fréquence de la maladie dans le groupe ayant un test A positif est la Valeur
Prédictive Positive du test A.
 d. Dans la population sélectionnée par le test A positif, la prévalence de VIH est
de 46 %. Une personne a un test A positif et un test B négatif, la probabilité que
cette personne ne soit pas infectée par le VIH est de :
0, 54 × 0, 98
= 0, 96.
0, 54 × 0, 98 + 0, 46 × 0, 05
 e. Après avoir eu un test positif, pour confirmer l’infection par le VIH, on aurait
dû prendre un test avec sensibilité supérieure à 98 % et une spécificité inférieure
ou égale à 98 %
D’après concours Nancy

38 Dans un essai thérapeutique, on compare les taux de succès de deux traitements. Chaque
groupe contient 100 sujets. On trouve 40 et 60 succès respectivement. On fixe α = 0, 05.

UE4
 a. La valeur du z est comprise entre 2, 8 et 2, 9 ; on ne rejette pas H0 .
 b. La valeur du z est comprise entre 2, 8 et 2, 9 ; on rejette H0 .
 c. La valeur du χ2 est égale à 8 ; on rejette H0 .
 d. La valeur du χ2 est comprise entre 7, 9 et 8, 1 ; on ne rejette pas H0 .
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

39 Le graphique ci-dessous représente la distribution des résultats possibles d’un test diag-
nostique chez les personnes  Non-malades  (courbes de gauche) et les personnes  Ma-
lades  (courbes de droite).
Les personnes présentant un test supérieur à une valeur seuil sont considérées comme posi-
tives au test, tandis que celles présentant un résultat inférieur au seuil sont considérées comme
négatives au test.
Le déplacement du seuil vers la droite conduit à sélectionner un seuil plus élevé, tandis que
le déplacement du seuil vers la gauche conduit à sélectionner un seuil plus bas.
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752 Concours blancs • UE 4

 a. Une augmentation du seuil diminue le nombre de faux positifs.


 b. Un seuil élevé privilégie la spécificité du test.
 c. Un seuil élevé privilégie la sensibilité du test.
 d. La sensibilité et la spécificité dépendent de la prévalence de la maladie dans la
population.
 e. Les valeurs prédictives positives et négatives dépendent de la prévalence de la
maladie dans la population.
D’après concours Limoges

QCM n◦ 40 à 46 : En greffe rénale, un essai clinique va être mis en place au CHU de Nantes
pour comparer la supériorité de l’ATG (Anti-Thymocyte-Globulins) par rapport à un trai-
tement de référence (anti-IL-2R, anti-interleukin-2 receptor)) pour prévenir un retard au
démarrage du greffon.
Il s’agira d’une étude en deux groupes parallèles (ATG versus anti-IL-2R) avec attribution
des traitements par tirage au sort. Le retard au démarrage du greffon est une variable binaire,
un retard étant défini, comme le besoin d’au moins une séance de dialyse après la greffe. Ce
retard est une complication post-opératoire. Ce projet de nouvelle étude nantaise est basé sur
des résultats issus d’une ancienne étude utilisant une cohorte observationnelle prospective.
Ces anciens résultats sont présentés dans le tableau suivant :
anti-IL-2R ATG totaux
pas de retard 63 77 140
retard 51 36 87
totaux 114 113 227

D’après concours Nantes

40 À partir de ces résultats, quelle est la valeur du rapport de cotes (ou OR pour Odd Ra-
tio) associé à l’effet du traitement ? (une seule réponse)
 a. OR = 0, 58  b. OR = 0, 47  c. OR = 1, 52  d. OR = 2, 52
 e. Aucune réponse n’est correcte

41 Que peut-on dire à partir de l’OR calculé dans cette étude ? (une seule réponse)
 a. L’OR est inférieur à 1, on observe une diminution du risque de retard au
démarrage du greffon pour les patients de cette étude qui reçoivent de l’ATG
par rapport à ceux qui reçoivent de l’anti-IL-2R.
 b. L’OR est inférieur à 1, on observe une augmentation du risque de retard au
démarrage du greffon pour les patients de cette étude qui reçoivent de l’ATG
par rapport à ceux qui reçoivent de l’anti-IL-2R.
 c. L’OR est supérieur à 1, on observe une augmentation du risque de retard au
démarrage du greffon pour les patients de cette étude qui reçoivent de l’ATG
par rapport à ceux qui reçoivent de l’anti-IL-2R.
 d. L’interprétation d’un OR n’a aucun intérêt dans ce type d’étude.
 e. L’OR est égal à 1, il n’y a pas d’association.
UE 4 • Concours blancs 753

42 Pourquoi avoir besoin de réaliser un test statistique pour compléter la conclusion pré-
cédente ? (une seule réponse)
 a. Cette étude n’est pas un essai clinique avec tirage au sort.
 b. Le risque de deuxième espèce est inconnu.
 c. Le risque de deuxième espèce est connu.
 d. La différence observée entre les deux groupes peut être due au hasard, c’est-à-
dire une simple conséquence de la fluctuation d’échantillonnage.
 e. Aucune réponse n’est correcte.

43 Quel test statistique pourriez-vous proposer ? (une seule réponse)


 a. Un test bilatéral de comparaison de deux proportions issues d’échantillons ap-
pariés.
 b. Un test unilatéral de comparaison de deux moyennes suivant une loi normale.
 c. Un test unilatéral de comparaison de deux proportions théoriques à partir de
deux échantillons indépendants suivant une loi normale.
 d. Un test unilatéral de comparaison d’une moyenne observée à une moyenne
théorique.
 e. Aucun test n’est adapté.

UE4
44 En choisissant un risque de première espèce maximal de 5%, quelle est la conclusion
appropriée ? (une seule réponse)
 a. Les proportions observées de retard au démarrage du greffon semblent
différentes.
 b. La proportion observée de retard au démarrage du greffon semble plus impor-
tante chez des patients sous anti-IL-2R que chez ceux sous ATG.
 c. L’étude ne permet pas de conclure à une proportion de retard au démarrage plus
importante des patients sous anti-IL-2R par rapport à ceux sous ATG.
 d. L’étude ne permet pas de conclure.
 e. Aucune conclusion n’est correcte.

45 Quel(s) argument(s) justifie(nt) la nouvelle étude proposée à Nantes par rapport à l’an-
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cienne étude ? (une ou plusieurs réponses)


 a. À partir de données observationnelles, il est très vraisemblable que le profil des
patients recevant de l’anti-IL-2R soit différents de celui des patients sous ATG,
ce qui peut être à l’origine de nombreux biais de confusion.
 b. Les données issues de cohortes ne sont pas représentatives des patients soignés
au quotidien.
 c. Les données prospectives ne sont pas de bonne qualité.
 d. Un essai dont l’attribution du traitement est réalisé par tirage au sort permet de
mieux assurer la comparabilité initiale des deux échantillons.
 e. Aucune réponse n’est correcte.
754 Concours blancs • UE 4

46 À partir des résultats de l’étude observationnelle, sachant que les cliniciens en charge de
la nouvelle étude espèrent trouver des résultats identiques en terme de proportions de retard
au démarrage dans chacun des groupes et qu’ils souhaitent deux échantillons de tailles égales,
combien de patients au minimum faudra inclure par groupe pour assurer une puissance de 80
% en choisissant un risque de première espèce maximal de 5 % ? (une seule réponse)

 a. 215
 b. 356
 c. 30 ou que les effectifs théoriques soient supérieurs à 5
 d. 74
 e. Aucune réponse n’est correcte.

QCM n◦ 47 à 50 : On dispose de 5 pièces de monnaie. On lance 1000 fois de suite les 5 pièces
et on s’intéresse pour chaque lancer au nombre de faces obtenu. Les résultats sont consignés
dans le tableau ci-dessous et constituent notre échantillon d’étude.
Nombre de faces 0 1 2 3 4 5
ni 38 144 342 287 164 25
D’après concours Paris 11

47 Dans l’hypothèse où, pour chaque pièce, les probabilités d’obtenir le côté pile et le côté
face à la suite d’un lancer sont identiques, quelle est la loi de probabilité associée à la variable
 nombre de faces  dans cet échantillon ? (réponse la plus précise)

 a. La loi binomiale B(n = 5; π = 0, 5).


 b. La loi binomiale B(n = 1000; π = 0, 5).
 c. La loi binomiale B(n = 1000; π = 0, 5) approchée par la loi normale de
moyenne µ = 0, 5 et de variance σ2 = 2, 5 × 10−3 .
 d. La loi de Poisson P(0, 5).
 e. La loi de Poisson P(2, 5).

48 On souhaite savoir si les résultats observés sont compatibles avec l’hypothèse d’équi-
probabilité des faces. Quel test va-t-on choisir ?
 a. Un test du χ2 d’ajustement à une loi de probabilité à 6 ddl.
 b. Un test du χ2 d’ajustement à une loi de probabilité à 5 ddl.
 c. Un test du χ2 d’ajustement à une loi de probabilité à 4 ddl.
 d. Un test du χ2 de comparaison de deux distributions à 5 ddl.
 e. Un test du χ2 de comparaison de deux distributions à 3 ddl.

49 La valeur du χ2 observée est d’environ :


 a. 17  b. 12  c. 9  d. 6  e. 3

50 p désignant le degré de signification du test, la conclusion sera : (réponse la plus


précise)
UE 4 • Concours blancs 755

 a. On rejette H0 au risque α = 0, 05 car 0, 02 < p < 0, 05.


 b. On rejette H0 au risque α = 0, 05 car 0, 01 < p < 0, 02.
 c. On rejette H0 au risque α = 0, 01 car 0, 001 < p < 0, 01.
 d. On ne peut pas rejeter H0 au risque α = 0, 05 car 0, 10 < p < 0, 20.
 e. On ne peut pas rejeter H0 au risque α = 0, 05 car 0, 05 < p < 0, 10.

UE4
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UE 4 QCM classés (corrigés)

1. Outils mathématiques
Grandeurs physiques et mesures
1  a. 
 b.  c.  d.  e.
Exprimons toutes les mesures dans la même unité : mol.L−1 .
Le préfixe a se lit atto et signifie 10−18 . La mesure de a. s’écrit donc : 10−17 mol.L−1 .
Le préfixe f se lit femto et signifie 10−15 . Comme 1 dm3 = 1 L, la mesure de b. s’écrit : 10−16
mol.L−1 .
Le préfixe p se lit pico et signifie 10−12 . Comme 1 mm−3 = 106 L, la mesure de c. s’écrit :
10−11 mol.L−1 .
Le préfixe n se lit nano et signifie 10−9 . Comme 1 m−3 = 10−3 L, la mesure de d. s’écrit :
10−14 mol.L−1 .
Le préfixe E se lit exa et signifie 1018 . Comme 1 cm−3 = 103 L, la mesure de e s’écrit : 103
mol.L−1 .

2 
 a.  b.  c.  d.  e.
La résistance R s’exprime en Ohm, soit en unités de base du SI : (m2 .kg)/(s3 .A2 ) . Sa dimen-
sion est donc : ML2 T−3 I−2 .
La capacité C s’exprime en Farad, soit (As)(m2 .kg)−1 (As3 ) = A.s4 .kg−1 .m−2 soit en unités de
base du SI : M−1 L−2 T4 I2 .
La dimension de RC est donc ML2 T−3 I−2 . M−1 L−2 T4 I2 = T

3 
 a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
Les unités fondamentales du système international sont : le kilogramme (masse), le mètre
(longueur), la seconde (temps), l’ampère (intensité de courant électrique), le kelvin (température),
la mole (quantité de matière) et le candela (intensité lumineuse).
1 kg−1 .m3 = 10−3 g−1 .106 cm3 = 103 g−1 . cm3
1 eV ≈ 1, 6 × 10−19 J ; 1 J = 1 kg.m2 .s−2 ; 1 Pa = 1 kg.m−1 .s−2

4  a.  b.  c. 
 d.  e.
−2
Vous devez savoir que [F] = M.L.T car une force est le produit d’une masse et d’une
accélération.
Fd2
De G = on déduit l’équation aux dimensions :
mm
[G] = M.L.T−2 .L2 .M−2 = M−1 .L3 .T−2 .

Fonctions usuelles
5 
 a.  b.  c.  d.  e.
UE 4 • Corrigés 757
 
• b. faux. ln (exp b)3 = 3 ln(exp b) = 3b.

Corrigés
 
• c. faux. exp ln(2a + 3) = 2a + 3.
 
• d. faux. ln (a + b)2 = 2 ln(a + b).

6  a.  b.  c. 
 d.  e.
La partie polynomiale 12x − 7x + 7 a pour dérivée 48x3 − 14x ce qui élimine a. b. et e.
4 2

x 1
La racine carrée a pour dérivée √ ce qui élimine e.
3 6 x
1
− ln x a pour dérivée − : il ne reste que d.
x

7 
 a.  b. 
 c.  d. 
 e.
x
• a. vrai. La fonction x → 10 et le logarithme décimal sont des fonctions réciproques.
d2
• b. faux. c. vrai. Si = 2, le signal mesuré diminue de 20 log 2 ≈ 6 dB.
d1
   
d2 d2
• d. faux. e. vrai. Si S 2 = 20, on a : 20 log = S 1 − S 2 = 40 ⇐⇒ log =2
d1 d1
2
⇐⇒ d2 = 10 d1 = 1500 cm = 15 m.

8  a.   b.  c.   d.  e.
• a. faux. b. vrai. La vitesse sera maximale pour r tel que V  (r) = 0 avec V  (r) > 0. On a :
A A
V  (r) = (2Br − 3r2 ) et V  (r) = (2B − 6r).
π π
 2 2B
V (r) = 0 ⇐⇒ 2Br − 3r = 0 ⇐⇒ r = 0 ou r = ·
3
r = 0 ne convient pas car V  (0) = 0.
2B  2B  4B
r= convient car V  =− < 0.
3 3 3
• d. vrai. e. faux. Pour A = 4 et B = 3, la vitesse maximale est atteinte pour r = 2 et sa valeur
16
est alors V(2) = ·
π
1 1
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

9 On cherche k tel que e−µkL = en sachant que e−µL = ·


100 10
 k   k  k
1 1
On a donc : = e−µL = ou encore : 10−2 = 10−1 = 10−k .
100 10
En écrivant l’égalité des logarithmes décimaux des deux membres, on en déduit k = 2.

10  a.  b.  c.   d.   e.
• a. vrai. d. vrai. e. vrai. Si S (t) est la fonction de survie à la date t (exprimée en années),
l’énoncé dit que
1
S (t + 1) = S (t) pour tout t.
2
1 1
• b. faux. c. faux. On a S (t + 2) = S (t + 1) = S (t). La probabilité de décéder dans les
2 4
758 Corrigés • UE 4

1
deux ans est donc de 1 − = 0, 75.
4
11  a.  b.  c. 
 d.  e.
Vous
 pouvez dériver les fonctions proposées pour savoir si l’une d’entre elles a pour dérivée
x 1 + e2x .
Mais le calcul direct est plus rapide.
    
2x

2x x2
x 1 + e dx = x dx + x e dx = + x e2x dx.
2
En intégrant par parties :
u(x) = x ; v (x) = e2x
1
u (x) = 1 ; v(x) = e2x
  2
2x x 2x 1 2x x 1
on obtient : x e dx = e − e dx = e2x − e2x + Cte.
2 2 2 4
C’est donc l’affirmation d. qui est exacte.

12 
 a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• Avec la méthode de la proposition a. :
   
(3t + 2)2 dt = 9t2 + 12t + 4 dt = 3t3 + 6t2 + 4t
• Avec la méthode de la proposition b. : u = 3t + 2 du = 3dt
 
2 1 1 1
(3t + 2) dt = u2 du = u3 = (3t + 2)3 .
3 9 9
13  a.   b.   c.  d.  e.
• La proposition b. est la définition de la valeur moyenne de f sur [a; b].
• On passe à la proposition c. avec deux changements de signe, ce qui donne la même valeur.
 0
1 1 0
• d. faux. e. faux. (2x − 5x4 ) dx = x2 − x5 = −18.
0 − (−2) −2 2 −2

En dehors du temps du concours, le tableau de variation de f montre que la fonction est négative sur
[−2; 0]. Sa valeur moyenne est donc négative.

Équations différentielles

14  a. 
 b.  c.  d.  e.
La solution générale de l’équation complète est égale à la somme de la solution générale
de l’équation sans second membre (ou équation homogène associée) et d’une solution parti-
culière de l’équation complète.
La solution générale de l’équation sans second membre n’apparaı̂t pas dans les propositions
a. et b. Il faut donc les éliminer.
Pour savoir si une des propositions c. ou d. convient, vous pouvez :
M M
 soit essayer les fonctions e−Kt et − e−Kt ,
a+K a+K
 soit rechercher une solution particulière de l’équation complète avec une éventuelle for-
mule de cours,
UE 4 • Corrigés 759

 soit rechercher une solution particulière de l’équation complète avec la méthode générale
de  variation de la constante  : on introduit une fonction auxiliaire C(t) telle que N(t) =

Corrigés
C(t) eat soit solution.
On calcule : N  (t) = C  (t) eat + aC(t) eat . On reporte dans l’équation complète.
Comme on sait que les termes en C(t) vont disparaı̂tre, le jour du concours on écrit : C  (t) =
−M e−(a+M)t .
M
En intégrant, on a : C(t) = e−(a+M)t , et enfin en revenant à N(t) = C(t) eat :
a+K
M
N(t) = e−Kt .
a+K
 
dI
15 dI = −µIdx ⇐⇒ = − µdx ⇐⇒ ln I = −µx + cte ⇐⇒ I = K e−µx
I
En faisant x = 0 on obtient K = I0
Après franchissement d’un milieu d’épaisseur L, l’intensité transmise est IT = I0 e−µL .
La densité optique est donc DO = log(eµL ). AN : DO = log(e0,23×2 ) ≈ 0, 20

16  a.  b.  c. 
 d.  e.
Prenez le temps de préciser toutes les unités de mesure. Cela vous permettre de vérifier la cohérence
de vos écritures : pour additionner, ou pour égaler, deux expressions il faut la même unité.

Le temps t est en h ; la concentration C(t) en g.L−1 ; sa vitesse de variation C  (t) en g.L−1 .h−1 ;
les quantités en g.
On s’intéresse à l’évolution de la concentration dans le compartiment sanguin. La vitesse
d’évolution C  (t) est égale à la vitesse d’entrée moins la vitesse de sortie.
Le diffuseur délivre la solution à la vitesse de 2 × 10−3 L.h−1 . Comme la solution est à 3 g/L,
la vitesse d’entrée du médicament (en quantité) est de 6×10−3 g.h−1 . Cette quantité augmente
la concentration dans le compartiment sanguin de 4 L de 1, 5 × 10−3 g.L−1 .h−1 .
L’élimination du médicament est proportionnelle à la concentration, soit une vitesse de sortie
de −keC(t) = −0, 1 C(t) g.L−1 .h−1 .
On obtient l’équation différentielle :
C  (t) = −0, 1 C(t) + 1, 5 × 10−3 .
avec la condition initiale C(0) = 0.
Même si vous savez le retrouver, le jour du concours il vaut mieux savoir que l’équation différentielle
x (t) = ax(t) + b (où a et b sont des constantes), avec la condition initiale x(0) = 0 a pour solution :
b
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x(t) = − eat − 1 .
a
 
La concentration sanguine fournie par le modèle est donc C(t) = −0, 015 e−0,1t − 1 .
Pour t = 96, on obtient environ 0, 015 g.L−1 , soit 15 mg/L.
17  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• La proposition a. est fausse. Elle serait vraie (en encombrant votre mémoire pour peu
4e5t
d’intérêt) avec u (t) = ·
2y1 (t)
• L’équation étant linéaire, la proposition b. est vraie.
3
• La solution générale de l’équation sans second membre associée est K e− 2 t où K est une
constante réelle quelconque.
760 Corrigés • UE 4

Pour déterminer une solution particulière de (E), on peut introduire une fonction K(t) telle
3
que y(t) = K(t) e− 2 t soit solution de (E). Après calculs et simplifications, il reste :
3 13 4 13 t
2K  (t) e− 2 t = 4e5t ⇐⇒ K  (t) = 2 e 2 t ⇐⇒ K(t) = e2
13
La solution générale de (E) est alors :
4 5t 3
yg (t) = e + K e− 2 t
13
8
Avec la condition initiale y(0) = 0, on obtient K = − soit :
13
4  5t 3

y(t) = e − e− 2 t .
13
Fonctions de plusieurs variables

18 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. vrai. On dit souvent que la tangente est verticale.
• b. faux. Sans état d’âme sur le domaine de définition, écrivez ln f = ln a + r ln x puis
df dx
=r ·
f x
• c. faux. Le second membre est égal à d f .
ln a   1 da
• e. faux. Comme log a = , on a : d log a = × ·
ln 10 ln 10 a

19  a.  b. 
 c.  d. 
 e.
∂f ∂f
Pour de petites variations on a toujours ∆ f ≈ ∆x + ∆y soit ici :
∂x ∂y
∆f 2
∆ f ≈ e x y2 ∆x + 2e x y ∆y puis ≈ ∆x + ∆y.
f y
En fait, il est préférable d’écrire ln( f ) = x + 2 ln y et d’en déduire immédiatement le même résultat.
Cherchez toujours à gagner du temps.
∆f
Autour du point (x = 0, y = 2) on a la variation relative ≈ ∆x + ∆y.
f
Comme f (0, 2) = 4, on a aussi la variation absolue ∆ f ≈ 4 ∆x + 4 ∆y.

20  a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. La différentielle de C s’écrit :
∂C ∂C 1 h
dC = dh + db = 2πε0 2 dh − 4πε0 3 db.
∂h ∂b b b
1
• b. faux. Si b est fixée, on a db = 0 et ∆C ≈ 2πε0 2 ∆h ce qui n’est pas nécessairement
b
petit.
• c. vrai. Si h = 0, on a dh = 0 et ∆C ≈ 0.
1 h
• d. faux. La variation ∆C ≈ 2πε0 2 ∆h − 4πε0 3 ∆b n’est pas nécessairement petite.
b b
1 ∆C ∆h
• e. vrai. Si b est fixée, on a db = 0 et ∆C ≈ 2πε0 2 ∆h, puis ≈ ce qui est voisin de
b C h
UE 4 • Corrigés 761

0 pour h très grand.

Corrigés
2. Statistique descriptive
Statistique à une variable
21  a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. e. vrai. La couleur des cheveux est une variable qualitative. Elle n’est pas ordinale
car il n’y a de hiérarchie entre les couleurs.
• b. vrai. Le taux de cholestérol sanguin est une variable quantitative puisque les observa-
tions sont des nombres. On préfère la penser comme continue, bien que les mesures avec un
appareil ne peuvent pas être infiniment précises.
• d. faux. Comme l’indique le mot, discrétiser c’est rendre discrète (valeurs isolées) une
variable quantitative continue. C’est ce qu’on pourrait faire pour le cholestérol sanguin en
choisissant, par exemple d’arrondir toutes les mesures à 10−1 près.

22  a.  b. 
  c.   d.  e.
• a. vrai. La glycémie peut prendre n’importe quelle valeur dans un certain intervalle de va-
leurs positives. Elle est donc continue.
En dehors du temps du concours, si les mesures sont toutes arrondies à 10−1 comme 0, 8, 0, 9 . . . on
peut rendre la variable discrète.
• b. faux. Une variable ne peut pas être en même temps discrète et continue.
• c. vrai. Le nombre de poils ne peut prendre que des valeurs entières, c’est donc une variable
discrète.
En dehors du temps du concours, comme les valeurs possibles pour cette variable sont très nom-
breuses, il arrive souvent que l’on effectue des regroupements en utilisant des intervalles : on trans-
forme alors la variable en variable continue.
• d. vrai. Il n’y a que 2 modalités (masculin, féminin).
• e. faux. Il y a k modalités (célibataire, marié, divorcé, veuf), mais la variable est qualitative.

23  a.  b.   c.   d.  e.
• a. faux. b. faux. c. vrai. Les 4 modalités ne sont pas des nombres : la variable statistique
est donc qualitative.
d. vrai. Les modalités peuvent être classées de façon naturelle selon l’intensité de la douleur.
Il s’agit donc d’une variable ordinale.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

24  a. 
 b.  c.  d.  e.
Les fluctuations entre les 3 mesures associées à un même individu constituent la variabilité
intra-individuelle.
Les fluctuations entre les 50 sujets constituent la variabilité inter-individuelle.
La variabilité analytique (l’erreur de mesure) provient de l’instrument de mesure et de l’opérateur.
Ces trois variabilités sont présentes (réponse b.). Mais dans quelles proportions ?

25  a.  b. 
  c.   d.  e.
• a. faux. L’unité de la variance est le carré de l’unité de la variable.
C’est pour ceci qu’on donne un nom à la racine carrée de la variance (écart type) car on retrouve alors
l’unité de la variable étudiée.
762 Corrigés • UE 4

• b. vrai. d. faux. Un changement d’origine ne modifie pas la dispersion. il faut cocher d.


• c. faux. e. vrai. La multiplication de toutes les valeurs par λ conduit à multiplier la variance
par λ2 . il faut cocher c..

26  a. 
 b.  c.  d.  e.
 15  15
1   15 1  1 15 1
• a. faux. m16 =  xi + x = xi + x= × 12 + x
16 i=1 16 15 i=1 16 16 16
Avec x = 6, on obtient m16 = 11, 625.
15
1  2
• b. vrai. Tout d’abord, de s2e,15 = 32 = x − 122
15 i=1 i
15

on déduit xi2 = 2295.
i=1
15
1  2 
On a s2e,16 = xi + x2 − m216 Avec x = 6, on obtient : s2e,16 ≈ 10, 55.
16 i=1
puis se,16 ≈ 3, 25
L’énoncé dit qu’il y a une seule proposition exacte. Vous venez d’en trouver une. Il est donc
inutile de continuer.
27  a.  b.  c.  d.   e.
Il existe plusieurs variantes pour représenter un caractère quantitatif par un box-plot (ou boı̂te
de dispersion, ou boı̂te à moustaches, ou diagramme de Tucker). La variante présentée dans
l’énoncé et la plus classique. Elle comporte les valeurs extrêmes et les quartiles. mais la
moyenne n’y est pas.

28  a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. L’étendue (différence des valeurs extrêmes) est égale à 30 − 5 = 25.
• b. faux. Le mode (effectif maximal) est égal à 20.
• c. vrai. d. faux. La médiane (borne de séparation en deux effectifs égaux) est entre 18 et
20. Par convention, on choisit le milieu 19 de l’intervalle.
• e. faux. On pourrait calculer la moyenne puisque le caractère étudié est quantitatif.

Statistique à deux variables ; régression ; corrélation


29  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
Si vous pouvez avoir un QCM de ce type, vous avez sûrement l’autorisation d’avoir une cal-
culatrice collège. Choisissez alors un modèle qui possède les fonctions qui suivent.
Sélectionnez dans votre calculatrice le mode  2 var , ou  y = ax+b , ou . . .
Rentrez les couples (82; 8, 5) . . . Demandez le coefficient de corrélation linéaire :
r(X, Y) ≈ 0, 66147.
Cov (X, Y)
Pour obtenir la covariance, comme r(X, Y) = faites le produit :
σ(X) σ(Y)
Cov (X, Y) = r(X, Y) × σ(X) × σ(Y).
Attention, il s’agit des écarts type (σ x ou σn ou . . .) et pas des écarts type estimés (s x ou σn−1
ou . . .). On obtient :
UE 4 • Corrigés 763

Cov (X, Y) = 2, 1.

Corrigés
Cov (X, Y)
Vous pouvez aussi utiliser a = mais il serait maladroit de revenir à la définition.
Var (X)

30  a.  b.  c. 
 d.  e.
La droite de régression de H2 par rapport à H1 a pour équation y = ax + b. On sait que :
• Elle passe par le point moyen, soit y = ax + b, ce qui donne ici 62 = 10a + b.
Cov(x, y) Cov(x, y) σ(y) 3
• De a = et r = 2
on déduit : a = r soit a = 0, 8 × = 0, 2
σ(x)σ(y) σ (x) σ(x) 12
puis en reportant dans la première équation écrite : b = 60.

3. Probabilités
Probabilités ; probabilités conditionnelles
31  a.  b.  c. 
 d.  e.
Dans la situation étudiée, il y a 3 possibilités lors de la première naissance, puis 3 possibilités
lors de la seconde naissance. Il y a donc 3 × 3 = 9 possibilités, ce qui vous conduit à cocher
d., seule proposition à 9 éléments.

32  a.  b. 
 c.  d. 
 e.
Notons A (resp. T ) l’événement : une personne prise au hasard dans la population présente
une anomalie veineuse (resp. a eu un traumatisme musculaire mineur).
On connaı̂t P(A) = 0, 075, P(A|T ) = 0, 15 et P(A|T ) = 0, 05.
On cherche la valeur de P(T ), puis on veut comparer P(T |A) et P(T |A).
• Vous pouvez effectuer des calculs de probabilités.
• Vous pouvez aussi considérer un échantillon représentatif de grande taille (1000 par exemple)
et assimiler fréquences et probabilités. En notant a le nombre de personnes de cet échantillon
qui ont eu un traumatisme mineur, les données conduisent au tableau d’effectifs :
A A Total
T 0, 15 a a
T 0, 05 (1000 − a) 1000 − a
Total 75 925 1000
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En égalant la somme des termes de la première colonne au totaal déjà connu, on obtient :
0, 15 a + 0, 05 (1000 − a) = 75 ⇐⇒ a = 250.
Pour répondre aux questions, il suffit de reporter cette valeur dans le tableau :
A A Total
T 37, 5 250
T 37, 5 750
Total 75 925 1000

33  a.  b.  c.  d.   e.
Comme les tirages sont sans remise, la composition de l’urne à la disposition du deuxième
764 Corrigés • UE 4

candidat dépend du tirage du premier candidat. On distingue donc les événements incom-
patibles A0 , A1 et A2 correspondant respectivement au tirage par le premier candidat de 0,
1 ou 2 boules noires. Si on désigne par E l’événement étudié (le deuxième candidat est
éliminé), il est plus facile de considérer l’événement contraire E (tirer deux boules blanches).
Le théorème des probabilités totales donne :
P(E) = P(A0 ) × P(E|A0 ) + P(A1 ) × P(E|A1 ) + P(A2 ) × P(E|A2 ).
En examinant
  le contenu de l’urne  on
 obtient :    4
5 3 5 5
2 2 2 3 1 1 5 2 3
P(A0 ) =  10  = ; P(E|A0 ) =  8  = ; P(A1 ) =  10  = ; P(E|A1 ) =  8  =
9 28 18 14
2 2 2 2
5 5
2 2 2 5
P(A2 ) =  10  = ; P(E|A2 ) =  8  =
9 14
2 2
2 3 5 3 2 5 31 230
soit P(E) = × + × + × = puis P(E) = 1 − P(E) = ≈ 0, 88.
9 28 18 14 9 14 261 261
34 
 a.  b.  c. 
 d. 
 e.
Notons R, N et M les événements respectifs  un patient pris au hasard présente présente un
rash cutané ,  des nausées ,  des myalgies .
• a. vrai. On donne P(R) = 0, 01, P(N) = 0, 2, P(M) = 0, 1, P(N ∩ M) = 0, 02. Comme
P(N ∩ M) = P(N) × P(M), les événements M et N sont indépendants.
• b. faux. e. vrai. On peut calculer la probabilité d’un effet indésirable grave avec la formule
des probabilités totales :
P(I) = P(R) × P(I|R) + P(N) × P(I|N) + P(M) × P(I|M)
= 0, 01 × 0, 02 + 0, 2 × 0, 02 + 0, 1 × 0, 5.
• c. faux. On a, par exemple, P(I|R)  P(I|N).
• d. vrai. P(N ∪ M = P(N) + P(M) − P(N ∩ M) = 0, 2 + 0, 1 − 0, 02 = 0, 28.

35  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
On donne : P(IT U) = 0, 4 ; P(PNE) = 0, 35 soit P(PNE) = 0, 65
et P(PNE ∪ IT U) = 0, 9.
• a. faux, b. vrai.
P(PNE ∩ IT U) = P(PNE) + P(IT U) − P(PNE ∪ IT U) = 0, 15.
• e. faux. P(PNE ∩ IT U)  P(PNE) × P(IT U).
• c. faux. Comme l’équipe ne prend en charge que ds patients avec infection, la probabilité
demandée est nulle, soit P(BAC ∩ PNE ∩ IT U) = 0.
• d. vrai. Comme
P(BAC ∩ PNE ∩ IT U) + P(BAC ∩ PNE ∩ IT U) = P(PNE ∩ IT U)
on obtient :
P(BAC ∩ PNE ∩ IT U = P(PNE ∩ IT U) = 1 − P(PNE ∪ IT U) = 0, 1.

36  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
Il y 52 éventualités équiprobables.
4 1 13 1 1 1 1
P(A) = = ; P(B) = = ; P(A ∩ B) = = ×
52 13 52 4 52 13 4
Comme P(A ∩ B)  0, les événements A et B ne sont pas incompatibles.
Comme P(A ∩ B) = P(A) × P(B), les événements A et B sont indépendants.
UE 4 • Corrigés 765

Corrigés
37
Choisissez parmi les solutions qui suivent celle qui vous inspire le plus et qui vous permet d’aller le
plus vite. Tout le monde ne fait pas le même choix.
Tout d’abord, notons F le nouveau né est un fille et G c’est un garçon. Notons aussi E
l’échographiste fait une erreur.
• Avec une écriture mathématique
1
On connaı̂t P(F) = P(G) = 0, 5, P(E|F) = 0, P(E|G) = et on cherche P(E). D’après la
4
formule des probabilités totales, on a :
1 1 1 1
P(E) = P(F) × P(E|F) + P(G) × P(E|G) = × 0 + × = = 0, 125.
2 2 4 8
• Avec un arbre

Sur un chemin, les probabilités se multiplient et on additionne les probabilités des chemins
qui finissent par E.
• Avec un tableau d’effectifs
On considère un échantillon de référence de grande taille (par exemple 1000 naissances) et
on assimile les probabilités avec des proportions. On obtient ainsi le tableau :
F G totaux
E 0 125 125
E 500 375 875
totaux 500 500 1000

125
La proportion d’erreurs est donc de = 0, 125.
1000
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38
La probabilité d’admission des non assidus n’est pas nulle, mais elle est inférieure à celle des assidus.
Vous pouvez donc éliminer immédiatement les réponses a., b. et e.
Pour arbitrer entre c. et d., choisissez parmi les solutions qui suivent celle qui vous inspire le plus.
Tout d’abord, notons A  assidu  et S  succès .
• Avec une écriture mathématique
1 1 1
On connaı̂t P(A) = , P(S ) = , P(S |A) = et on demande P(S |A).
4 6 3
Attention à ne pas écrire P(S |A) = 1−P(S |A). C’est une erreur courante, mais ce n’est pas une raison !
Ce qui est exact est P(S |A) = 1 − P(S |A) : même conditionnement.
766 Corrigés • UE 4

Posons P(S |A) = x. D’après la formule des probabilités totales, on a :


1 1 3 1
P(S ) = P(A) × P(S |A) + P(A) × P(S |A) = × + × x = ·
4 3 4 6
3 1 1
On déduit de cette égalité : x = puis x = ·
4 12 9
• Avec un arbre

On visualise ainsi la même égalité que celle des probabilités totales.


• Avec un tableau d’effectifs
On considère un échantillon de référence de grande taille (par exemple 6000 étudiants pour
avoir des nombres entiers) et on assimile les probabilités avec des proportions. L’énoncé four-
nit le tableau :
S S totaux
A 500 1000 1500
A 4500
totaux 1000 5000 6000

Les effectifs manquants s’obtiennent par soustraction et on obtient :


500 1
P(S |A) = = ·
4500 9
39 Pour une mère prise au hasard, notons A  elle allaite encore à 3 mois  et F  elle
fume . On connaı̂t P(A) = 0, 3 ; P(F) = 0, 7 ; P(F) = 0, 3 ; P(A|F) = 0, 1 et on demande :
P(A ∩ F) P(F) × P(A|F) 0, 3 × 0, 1
P(F|A) = = = = 0, 1.
P(A) P(A) 0, 3
Variables aléatoires discrètes

40  a.  b. c.  d.
 
 1 3 1
P(X = 0) = P(FFF) = =
2 8
3
P(X = 1) = P(PFF) + P(FPF) + P(FFP) =
8
Il ne reste plus que c. Inutile de continuer.

41  a.  b. 
  c.  d.  e.
X et Y sont discrètes et à univers fini. Comme les variables sont indépendantes, on a :
3
P(X = 2|Y = 2) = P(X = 2) = ·
4
UE 4 • Corrigés 767

1 1 3
E(Y) = 1 × +2× = ·
2 2 2

Corrigés
1 1 5  2 1
E(Y ) = 1 × + 2 × = puis Var (Y) = E(Y 2 ) − E(Y) = ·
2 2 2
2 2 2 4
42  a. 
 b.  c.  d. 
 e.
Les résultats possibles sont les entiers de 1 à 10. L’expérience aléatoire est donc quantitative
discrète. La réponse b. est exacte.
Pour être sélectionné, l’étudiant doit :
2
 ou bien être sélectionné au premier tirage (probabilité ),
10
8
 ou bien échouer au premier tirage (probabilité ), et être sélectionné au deuxième tirage
10
2
(probabilité ).
10
2 8 2
La probabilité d’être sélectionné est donc : + × = 0, 36. C’est donc la réponse e.
10 10 10
qui est exacte.

43  a.  b.  c.   d.  e.
La loi uniforme sur [1; 10] est une loi continue. Dans ce cas, la probabilité d’un point est
toujours nulle. Les réponses a. et b. sont donc fausses.
Si X désigne le résultat du tirage, la densité de X est définie par :



 1
 f (t) = si t ∈ [1; 10]


 9
 f (t) = 0 sinon
1
La probabilité d’être reçu au premier tirage est : P(9  X  10) = ·
9
8 1 8
La probabilité d’être reçu au premier tirage est : × = ·
9 9 81
1 8 17
La probabilité d’être reçu est donc : + = ≈ 0, 21.
9 81 81
La probabilité d’être sélectionné est donc diminuée.

44  a.  b.  c.  d.   e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

Pour être sélectionné, l’étudiant doit :


 ou bien être sélectionné au premier tirage (probabilité x),
 ou bien échouer au premier tirage (probabilité 1− x), et être sélectionné au deuxième tirage
(probabilité x).
La probabilité d’être sélectionné est donc : p = x + (1 − x)x = x(2 − x). C’est donc la réponse
e. qui est exacte.

45 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.
Le sujet concerne la variable aléatoire X  nombre de complications SGB parmi 6000 épisodes
4
grippaux . X suit la loi binomiale B(6000; )
100 000
4
Le risque de SGB est très faible et l’on peut approximer la loi de X par la loi de
100 000
768 Corrigés • UE 4

4
Poisson de paramètre λ = 6000 × = 0, 24.
100 000
On a alors : P(X = 0) = e−0,24 ≈ 0, 787.

46  a.   b.  c.   d.  e.
Les conditions sont réunies pour dire que X suit la loi binomiale de paramètres n = 100 et
π = 0, 01.
Son espérance est égale à nπ = 100 × 0, 01 = 1.
De façon générale, sur un échantillon de taille n, la variance de X est nπ(1−π), et donc dépend
de n. 1  1
X
La proportion observée P = a pour espérance E(P) = E X = E(X) = π soit ici 0, 01.
n n n
47 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• Soit N la variable aléatoire égale au nombre de complications pour une patient pris au ha-
102
sard. On sait que N suit une loi de Poisson P(λ). On connaı̂t P(X  1) = et la moyenne
590
118
E(N) = = λ = 0, 2.
590
0, 22
• On peut calculer directement P(N = 2) = e−0,2 ≈ 0, 0163 soit environ 10 patients mais
2!
ce n’est pas demandé.
• c.vrai. La probabilité de 0 complication est e−λ et la probabilité de 1 complication e−λ λ.
• d.faux. La moyenne est λ = 0, 20.
• e.faux. Quand on approxime une loi par une autre loi on conserve la moyenne.

Variables aléatoires continues

48  a.  b.  c.  d.   e.
Pour que f soit une densité de probabilité, il faut qu’elle soit positive et que la surface com-
prise entre sa courbe représentative et l’axe des abscisses soit égale à 1. On doit donc avoir
k > 0, ce qui élimine les réponses a., b. et d..
À ce stade, répondez au hasard entre c. et e. si vous ne savez pas faire mieux.
 +∞
Il faut aussi que f (x) dx = 1. On a :
−∞
 0  0   
f (x) dx = lim ke x dx = lim k(1 − ea ) = k.
−∞ a→−∞ a a→−∞

 +∞  b   
f (x) dx = lim ke−x dx = lim k(1 − e−b ) = k.
0 b→+∞ 0 b→+∞
1
On doit donc avoir 2k = 1 soit k = ·
2
49  a.  b.  c.  d.   e.
Si Z suit N(0; 1), avec P(−a < Z < a) = 0, 5, on lit dans la table de l’écart réduit z0,50 = a =
0, 674.
Ce QCM très facile portait le numéro 12 sur 30 : allez chercher les points partout !
UE 4 • Corrigés 769

Corrigés
50 Soit X la variable aléatoire égale à la durée de vie en heures d’un tube pris au hasard
dans la production. X suit N(650; 175). On demande :
 1000 − 650   
P(X  1000) = P Z  =PZ2 où Z suit N(0; 1).
175

 
Avec la table de l’écart réduit, en approchant 1, 96 par 2, on obtient P Z  2 = 0, 025

51  a.   b.   c.   d.   e.
• a. faux. On dispose de deux informations qui vont permettre d’estimer les deux inconnues.
• b. vrai. L’affirmation est vraie car on sait que P(X < µ) = 0, 5 = P(X > mu).
• c. vrai. Les valeurs des probabilités de l’énoncé montrent que µ est plus près de 107 que de
69.
X−µ
• d. vrai et e. vrai. Pour les calculs, on se ramène à la loi normale centré réduite Z = ·
σ
 69 − µ   69 − µ 
0, 001 = P(X < 69) = P Z < =Φ
σ σ
où Φ est la fonction de répartition de N(0; 1)
 µ − 69  µ − 69
soit Φ = 0, 999 d’où ≈ 3, 09.
σ σ
 107 − µ   107 − µ 
0, 242 = P(X > 107) = 1 − P Z < =1−Φ
σ σ
 107 − µ  107 − µ
soit Φ = 0, 758 d’où = 0, 7.
σ σ
 µ − 69  


 = 3, 1  


  µ − 69 = 3, 1 σ

  µ = 100


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σ

 ⇐⇒ 
 ⇐⇒ 



 µ − 107 
 µ − 107 = −0, 7 σ 
 σ = 10
 = −0, 7
σ

52  a.   b.  c.   d.   e.
La variable aléatoire X, mesure de l’hémoglobine glyquée d’un sujet atteint de diabète de
type 1, suit la loi normale N(6, 1; 0, 65).
Vous pourrez gagner beaucoup de temps en connaissant quelques propriétés d’une loi nor-
male :
 Comme la densité de la loi centrée réduite est une fonction paire, la médiane est toujours
égale à la moyenne. Les propositions d. et e. sont donc exactes.
 L’intervalle [µ − 2σ; µ + 2σ] contient environ 95 % de la population.
Ici il s’agit de l’intervalle [6, 1 − 2 × 0, 65; 6, 1 + 2 × 0, 65] = [4, 8; 7, 4]. La proposition b. est
770 Corrigés • UE 4

donc exacte et la proposition a. est fausse.


Il reste à calculer :  
9, 1 − 6, 1
P(9, 1  X) = P  Z = P(4, 6  Z)
0, 65
où Z suit la loi normale centrée réduite N(0; 1). Cette probabilité est très proche de 0 et la
proposition c. est fausse.

53  a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
La durée de vie D (en années) est une variable aléatoire continue de densité :
f (t) = λe−λt sur [0; +∞[
 +∞  u=+∞
La survie est : S (t) = P(D  t) = f (u) du = e−λu = e−λt .
t u=t
• a. faux et b. vrai. La médiane est le nombre m tel que S (m) = 0, 5 soit
1 ln 2 ln 2
e−λm = 0, 5 ⇐⇒ −λm = ln( ) ⇐⇒ λ = = ≈ 0, 217 ans−1 .
2 m 3, 2
• c. vrai. La probabilité de survie à 60 mois, soit 5 ans, est P(D  5) = S (5) = e−5λ ≈ 0, 339.
• d. vrai. Comme une loi exponentielle modélise un processus sans mémoire, on a :
P(D  5|D  3) = P(D  2) = e−2λ ≈ 0, 648.
 2
• e. vrai. P(D  2m) = S (2 × m) = e−λ×2×m = e−λ×m = (0, 5)2 = 0, 25.

54 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.
Si le délai de réponse D (en jours) suit la loi exponentielle de paramètre λ > 0, alors D admet
pour densité de probabilité la fonction f définie par :
 −λt
 f (t) = λ e
 si t  0

 f (t) = 0 si t < 0
1 1
• L’espérance est toujours · L’énoncé indique que la moyenne est égale à 30, soit λ = ·
λ 30
L’affirmation e. est donc fausse.
 15  15
1 −1t 1
• a. vrai. On a : P(D  15) = e 30 dt = − e− 30 t = 1 − e−0,5 ≈ 0, 393.
0 30 0
 30
1 −1t
• • b. vrai. On a : P(D  30) = 1 − P(D < 30) = 1 − e 30 dt = e−1 ≈ 0, 368.
0 30
• c. vrai. Comme la loi exponentielle caractérise un processus sans mémoire la probabilité
de l’affirmation c. est la même que celle de l’affirmation a.
 30
1 −1t
• d. faux. On a P(15 < D  30) = e 30 dt = e−0,5 − e−1 ≈ 0, 239.
15 30

4. Statistique inférentielle
Estimation ; intervalle de confiance

55  a.  b.  c. 
 d. 
 e.
97
• b. faux. En assimilant fréquences et probabilités, l’énoncé donne : P(mG|M) = ≈
112
UE 4 • Corrigés 771

72
0, 866 et P(mG|M) = ≈ 0, 269.
268

Corrigés
• c. faux car on manque d’information.
• d. vrai La demi-longueur de l’intervalle de confiance d’une proportion dans le cas d’un
p(1 − p)
grand échantillon est zα
n
On calcule :
97 15 1
pour les malades : × × ≈ 1, 04 × 10−3
112 112 112
72 196 1
pour les non malades : × × ≈ 7, 3 × 10−4
268 268 268
56  a. 
 b.  c.  d.  e.
s s
Pour une moyenne l’étendue est 2zα √ ou 2tα √ · Pour qu’elle soit divisée par un
n n
1 1 1
facteur k (avec k > 1) il faut que √ devienne √ = √ c’est-à-dire que l’effectif soit
n k n k2 n
multiplié par k2 .
Le résultat est le même pour une proportion.

57 L’intervalle de pari à 95 % pour la concentration d’un individu atteint de la maladie est


l’intervalle (centré sur la moyenne µ M ) dans lequel se situe le dosage D M avec une probabilité
0, 95.
Son expression est : µ ± 1, 96σ, soit ici (en arrondissant) : [16; 24].

58 La sensibilité S e du test est égale à :


S e = P(+|M) = P(D M > 12) où D M suit la loi normale N(20; 4).
D M − 20
= P(Z > −2) où Z = suit la loi normale centrée réduite.
4
Avec la table de la fonction de répartition, on obtient :
S e = 1 − Φ(−2) = Φ(2) = 0, 9772.
Avec la table de l’écart réduit, on obtient : S e ≈ 0, 9775.

59 La spécificité S p du test est égale à :


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

S p = P(−|S ) = P(DS < 12) où DS suit la loi normale N(8; 2).
DS − 8
= P(Z < 2) où Z = suit la loi normale centrée réduite.
2
Avec la table de la fonction de répartition, on obtient :
S p = Φ(2) = 0, 9772.
Avec la table de l’écart réduit, on obtient : S p ≈ 0, 9775.

60
Si les conditions d’approximation d’une loi binomiale par une loi normale sont vérifiées, l’in-
tervalle de confiance au risque α du taux π de survenue de TCG peut s’écrire :

p(1 − p)
p ± zα ·
n
772 Corrigés • UE 4

9
Ici, on prend p = en utilisant l’étude préliminaire, α = 0, 05 et on veut que :
30

9 9  2
(1 − 30 ) 1, 96 9 9
1, 96 30  0, 02 ⇐⇒ (1 − )  n ⇐⇒ 2017  n.
n 0, 02 30 30
61 Si X suit la loi normale N(µ, σ), alors la moyenne X observé sur un échantillon de taille
 σ 
n suit la loi normale N µ, √ .
n
σ 28
L’écart type de la moyenne est donc ici : √ = √ = 1, 75.
n 256
62  a.  b.  c.  d.  e.
Quand on connaı̂t σ, l’intervalle de confiance de µ à 95 % est :
 σ σ 
x − 1, 96 √ ;x − 1, 96 √ .
n n
La variabilité d’un caractère quantitatif est mesurée par la variance σ2 . Dire que la variabilité
a augmenté signifie donc que σ a augmenté. Si n est le même, la longueur de l’intervalle de
confiance a donc augmenté. On dit aussi que la précision a diminué.

Généralités sur les tests statistiques


63  a.  b.   c.  d.  e.
• Pour calculer α, supposons que H0 soit vraie (il y a 30 % de toxicité dans la population).
α est alors la probabilité de se tromper, c’est-à-dire de conclure H1 vraie. Pour ceci, on doit
n’avoir aucune toxicité ; d’où α = 0, 710 ≈ 0, 028.
• Pour calculer β, supposons que H1 soit vraie (il y a 10 % de toxicité dans la population).
β est alors la probabilité de se tromper, c’est-à-dire de conclure H0 vraie. Pour ceci, on doit
observer l’événement contraire de  aucune toxicité  ; d’où β = 1 − 0, 910 ≈ 0, 651.

64  a.  b.  c.  d. 
 e.
Pour que H0 soit rejetée à tort dans les deux populations, il faut qu’elle soit rejetée à tort dans
P1 (probabilité α1 ) et qu’elle soit rejetée à tort dans P2 (probabilité α2 ).
Comme les populations sont indépendantes, la probabilité demandée est le produit α1 α2 .

65  a.   b.  c.   d.   e.
• a. faux. Le risque α est la probabilité de rejeter H0 alors que H0 est vraie.
• b. vrai. Le risque β est la probabilité de rejeter H1 alors que H1 est vraie. La probabilité
d’accepter H1 alors que H1 est vraie est donc 1 − β.
• c. faux ? question ambiguë : dans certains cas, la conclusion du test ne dépend pas du
nombre de sujets ; mais il arrive aussi que le nombre de sujets change le degré de liberté et le
seuil de décision. Demandez à votre professeur la réponse qu’il attend.
• d. vrai. C’est de la valeur de la statistique de test que dépend le rejet de H0 et donc l’ac-
ceptation de H1 .
• e. vrai. Plus le degré de significativité (ou degré de signification, ou p-value) est faible, plus
on rejette H0 et donc on accepte H1 .

Tests sur les proportions


66 On demande P(+|M), ce qui est la définition de la sensibilité S e = 0, 92.
UE 4 • Corrigés 773

Corrigés
67 On connaı̂t x = P(M) = 0, 01 la prévalence de M. On demande P(M|+), ce qui est la
définition de la valeur Prédictive Positive. On sait que :
xS e 0, 01 × 0, 92
V PP = = ≈ 0, 19.
xS e + (1 − x)(1 − S p ) 0, 01 × 0, 92 + 0, 99 × 0, 04
68 On demande P(M|+) = 1 − P(M|+).
Avec x = 0, 001, on obtient V PP ≈ 0, 02 puis P(M|+) ≈ 0, 98.

69 Le taux de concordance observé est la proportion de résultats concordants dans l’en-


70 + 20
semble des résultats soit po = = 0, 9.
100
70 Si les deux laboratoires donnaient les mêmes résultats, on aurait le tableau des valeurs
calculées en gras :
56 22 78
16 6 22
72 28 100

56 + 6
Sur ce tableau, la concordance calculée est pc = = 100.
100
po − pc
La valeur du kappa est alors : k = ≈ 0, 74.
1 − pc
Tests sur les moyennes et variances
71 
 a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• a. vrai. b. faux. On s’intéresse à des proportions et les séries sont appariées puisque ce sont
les mêmes individus à J1 et à J7.

• c. vrai. d. faux. e. vrai. Les séries étant appariées, on utilise le test de Mac Nemar.
La valeur obtenue se compare avec une valeur lue dans la table du χ2 à 1 degré de liberté.

72  a. 
 b.  c.  d.  e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

Il s’agit d’une comparaison de deux moyennes observées dans le cas de deux échantillons
indépendants de petites tailles.
• La variable de décision suit une loi de Student à nA + nB − 2 = 17 ddl.
• Pour faire un test paramétrique, il faut supposer les deux populations gaussiennes et de
même variance.
(nA − 1)S 2A + (nB − 1)s2B
• On calcule σ2 = ≈ 0, 038
nA + n B − 2
mA − m B
puis t =  ≈ −3, 787.
σ2 ( n1A + n1B )
On peut donc rejeter H0 avec α = 0, 001 en bilatéral, ce qui correspond à une différence dite
hautement significative .
774 Corrigés • UE 4

73 
 a.   b.  c.  d.  e.
Les mesures avant et après traitement sont réalisées sur les mêmes souris. Il s’agit donc de
séries appariées et on compare les moyennes.
d
Comme il s’agit de grands échantillons, on a calculé z = s où d = 40 − 35 est la moyenne
√d
n
de la variation de volume (différences des mesures) et sd l’écart type estimé de cette variation
de volume.

sd
On a donc 5 = 4, 5 × √ d’où sd = 10.
81
74 
 a.   b.  c.  d.  e.
Il s’agit d’une comparaison d’une moyenne observée à une norme dans le cas d’un grand
échantillon. En exprimant les durées en minutes, on a :
n = 50 ; x = 500 ; s = 50 ; µ = 450
x−µ √
On calcule z = s = 50 ≈ 7, 07 On lit z0,01 = 2, 576. Comme |z| > z0,01 , H0 est rejetée à

n
α < 0, 01.
Une étude cas-témoin est rétrospective. Ici, il s’agit d’une étude un jour donné, c’est-à-dire
transversale.

75  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
Quand on aura les mesures, il faudra faire une comparaison de deux moyennes observées
dans le cas d’échantillons appariés.
On utilisera un test de t, ou de l’écart réduit (car grands échantillons), pour comparer la
moyenne des différences à 0, avec une situation unilatérale.

76  a. 
 b.  c.  d.  e.
C’est du cours.

77  a.  b.  c.  d. 
 e.
Il faut supposer que la variable aléatoire suit une loi normale.
On calcule alors le rapport dans le sens où il est plus grand que 1, soit :
s2 13, 2
f = 2B = ≈ 1, 29.
sA 10, 2
Le seuil à 0, 05 se lit dans la table de Snedecor à 0, 025, soit f0,05 ≈ 3, 6.
Comme f < f0,05 , l’hypothèse nulle n’est pas rejetée au seuil 5 %.

78  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
Les deux caractères statistiques étudiés sont :
 la survie (qualitatif binaire) ;
 l’épaisseur du mélanome (quantitatif, rendu qualitatif binaire par le choix d’une borne).
Un test de corrélation (de Pearson dans le cas paramétrique, de Spearman dans le cas non
paramétrique) s’utilise quand les deux caractères sont quantitatifs. Comme ce n’est pas le
cas, les propositions a. et b. sont à rejeter.
UE 4 • Corrigés 775

On peut considérer l’étude

Corrigés
 soit comme une comparaison de deux distributions binaires, donc utiliser un test du χ2 ,
 soit comme une comparaison de deux proportions dans le cas de petits échantillons, donc
utiliser un test exact de Fisher.

79  a.  b. 
 c.  d.  e.
Attention, il faut cocher LA proposition INEXACTE. Il s’agit de c. car la situation est uni-
latérale. H1 s’écrit µ1 < µ2 .

80  a.  b.  c. 
 d.  e.
On donne :
groupe traité : n1 = 20, x1 = 94, s1 = 12
groupe témoin : n1 = 20, x2 = 104, s2 = 12
Il s’agit de comparer deux moyennes dans le cas d’échantillons indépendants de petites tailles
et on suppose que les conditions de fonctionnement d’un test paramétrique sont réunies.
(n1 − 1)s21 + (n2 − 1)s22
On calcule successivement :  σ2 = = 144
n1 + n2 − 2
x1 − x2
puis t =    ≈ −2, 63.
σ2 n11 + n12

La valeur seuil est à lire dans la table de Student à n1 + n2 − 2 = 38 degrés de liberté. On lit
p
la ligne ddl=40 : t0,02 = 2, 423 et t0,01 = 2, 704. On a donc 0, 01 < < 0, 02 car le test est
2
unilatéral. On aboutit ainsi à la réponse d.

81 
 a.   b.  c.   d.  e.
Les échantillons ne sont pas appariés car il ne s’agit pas des mêmes enfants. Par ailleurs, si
les échantillons étaient appariés, ils seraient nécessairement de même taille, ce qui n’est pas
le cas.

82  a. 
 b.  c.  d.  e.
On va comparer deux moyennes. Si on disposait des mesures, on pourrait aussi faire un test
du coefficient de corrélation ; mais ce n’est pas le cas ici.

83  a.  b.  c.  d. 
 e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

Hors du temps du concours, comme il s’agit de grands échantillons, on calcule :


x1 − x2
z=  = −3, 74.
s21 s22
+
n1 n2

Le degré de signification p est la plus petite valeur de α pour laquelle H0 est rejetée. C’est
donc une probabilité et les propositions b, c et d sont fausses puiqu’une probabilité est tou-
jours inférieure à 1.
Comme z0,01 = 2, 576 et |z| > z0,01 , le degré de signification est inférieur à 0, 01.

84  a.  b.  c.  d.  e.

Quand on parle de  différence significative  en sciences du vivant, cela signifie α = 0, 05.
776 Corrigés • UE 4

L’hypothèse nulle d’indépendance entre la pression artérielle et l’exposition au tabagisme est


rejetée. Mais la conclusion d’un test statistique n’est jamais causale.

85 
 a.  b.  c.  d.  e.
La précision d’un appareil ou d’une méthode de mesure correspond à sa capacité de repro-
duire des valeurs très proches. La précision est donc d’autant meilleure que la variances des
masures est faible. Il s’agit donc d’un test de comparaison de deux variances observées. Le
test de Snedecor est applicable car les données sont normalement distribuées.
On fait le quotient des deux variances s21 = 14 et s22 = 12 dans le sens où il est supérieur à 1 :
s2 14
F = 12 = ≈ 1, 17. Avec le choix de α = 0, 05 il faut lire le seuil dans la table titrée 2, 5 %
s2 12
avec le ddl = (n1 − 1, n2 − 1) = (7, 9). On lit f0,05 ≈ 4, 2.
• a. vrai. La valeur calculée est inférieure au seuil.
• b. faux : ddl permutés et erreur de table.
• c. faux. Les ddl sont faux (n au lieu de n − 1).
• d. faux : erreur de table.
• e. faux. Les ddl ont été permutés.

Tests du χ2

86  a.  b.  c.  d.  e.

Les classes sont symétriques par rapport à la moyenne 180 : il va suffire de calculer un seul
effectif théorique. 
90 − 180
P(X  90) = P Z  = P(Z  −2) = 0, 0228 avec la table de la fonction de
45
répartition
En multipliant par 300, on obtient un effectif théorique de 6, 8, puis le tableau suivant (en
remarquant que l’effectif théorique  180 est la moitié de l’effectif total) :
X X  90 90 < X  180 180 < X  270 270 < X
effectif observé 7 140 144 9
effectif théorique 6, 8 143, 2 143, 2 6, 8

Tous les effectifs théoriques sont supérieurs à 5. La loi du χ2 utilisée a 3 ddl. Elle prend pour
(7 − 6, 8)2
valeur : χ2obs = + · · · ≈ 0, 79.
6, 8
On lit χ20,05 = 7, 81. Comme χ2obs < χ20,05 , l’hypothèse nulle n’est pas rejetée au seuil 5 %.

87  a.   b.  c.  d.  e.
On teste l’hypothèse nulle H0  les trois traitements ont la même efficacité  avec un test du
χ2 d’homogénéité, ou d’indépendance, dont le degré de liberté est :
(3 − 1)(2 − 1) = 2.
Pour réaliser le test, on calcule d’abord les effectifs théoriques qu’on aurait si H0 était vraie.
Ils sont mis en gras dans le tableau ci-dessous.
UE 4 • Corrigés 777

traitement A B C totaux

Corrigés
guéris 30 (30) 25 (30) 35 (30) 90
non guéris 70 (70) 75 (70) 65 (70) 210
totaux 100 100 100 300

Les effectifs théoriques sont > 5.


(30 − 30)2
On calcule la valeur χ2obs = + · · · ≈ 2, 38.
30
On lit dans la table la valeur frontière χ20,05 = 5, 99.
Comme χ2obs < χ20,05 , on ne peut pas rejeter H0 au seuil de 5 %.

88 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
Commencez par rejeter la proposition e. : la statistique peut permettre de montrer qu’il existe
un lien entre l’asthme et l’exposition au produit chimique ; mais pas de conclure à une rela-
tion causale.
Pour une personne prise au hasard, notons les événements E :  elle est exposée au produit  et
A :  elle est atteinte d’asthme . Les informations de l’énoncé conduisent au tableau des ef-
fectifs :
A A totaux
E 25 75 100
E 125 775 900
totaux 150 850 1000
Parmi les asthmatiques de l’usine, il y en a donc 25 sur 150 qui sont exposés au produit chi-
mique, soit 1 sur 6 : la proposition c. est exacte.
Vous pouvez aussi rejeter la proposition b. puisque le risque β correspond à la décision H0
est déclarée vraie, et non à la phrase prudente H0 n’est pas rejetée.
On formule l’hypothèse nulle H0 : l’asthme n’est pas liée à l’exposition. On calcule alors les
effectifs attendus (en gras dans le tableau ci-dessous) :

A A totaux
E 25 (15) 75 (85) 100
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

E 125 (135) 775 (765) 900


totaux 150 850 1000

Les effectifs attendus sont tous  5. On peut donc calculer la valeur observée :
(25 − 15)2
χ2obs = + · · · ≈ 8, 71. Avec α = 0, 05 et un ddl égal à 1, on lit dans la table
15
2
χ0,05 = 3, 84.
Comme χ2obs > χ20,05 , on rejette l’hypothèse nulle selon la formulation de la proposition a..
La proposition d. peut rendre perplexe. Elle est vraisemblable avec les calculs qui précèdent.
Mais il s’agit d’une conclusion correspondant à une version unilatérale du test, ce que ne
permet pas le test du χ2 .
778 Corrigés • UE 4

En dehors du temps du concours, vous pouvez reprendre le problème en faisant une comparaison,
25
avec un test unilatéral, entre les proportions d’individus asthmatique p1 = chez les n1 = 100
100
125
exposés et p2 = chez les n2 = 900 non exposés.
900
150 p1 − p 2
On obtient π= puis z =    ≈ 3, 98. Avec un seuil unilatéral à
1000
π(1 − 
 π) n11 + n12
5 %, on lit z0,10 = 1, 645, la proposition d. est bien confirmée.

89  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. b. vrai. Il faut faire un test du χ2 d’ajustement (ou de conformité) entre la distribu-
tion dans la population et dans l’échantillon.
• c. faux. La conclusion se fait avec un risque α et non β.
• d. faux. La conclusion porte sur la distribution entière et non sur une modalité particulière.

90  a.  b.   c.  d.  e.
Il s’agit de tester l’indépendance entre la présence ou non de complications (variable di-
chotomique) et l’âge (variable quantitative répartie en 4 classes). Il s’agit donc d’un test
d’indépendance du χ2 à 3 ddl (si les effectifs sont suffisants).

91  a.  b.  c. 
 d.  e.
Comme la loi suivie par la variable de décision est une loi du χ2 à 3 ddl, le seuil à 5 % est
χ20,05 = 7, 815. La zone de non-rejet est donc [0; 7, 82] (attention à ne pas confondre rejet et
non-rejet).
On lit χ20,01 = 11, 34. Le degré de signification p est donc légèrement inférieur à 1 %.

Tests sur corrélation et régression


92  a.  b.  c.  d.  e.

• c. faux. d. faux. Avec une calculatrice on obtient :
n = 8 ; x = 1, 6125 ; y = 15, 3875 ; Var(x) ≈ 0, 24 ; Var(y) ≈ 10, 09
r ≈ 0, 55 ; y ≈ 3, 56x + 9, 65.
• a. vrai. Pour comparer les variances de x et de y, on utilise le test de Snedecor. On calcule
Var(y))
f = ≈ 42. Au risque de 5 %, on utilise la table titrée α = 0, 025. Avec des ddl = (7,
Var(x)
7) on estime le seuil f0,05 ≈ 5. Comme f > f0,05 on conclut que l’item a. est exact.
• b. faux. Pour tester l’indépendance entre les concentrations du marqueur dans le sang et
la salive,
√ c’est-à-dire pour comparer r et ρ = 0, à défaut de la table spécifique, on calcule
r n−2
t= √ ≈ 1, 61 que l’on compare au seuil t0,01 = 3, 707 lu dans la table de Student avec
1 − r2
n − 2 = 6 ddl. Comme t < t0,01 l’hypothèse nulle de non corrélation est non rejetée.
• e. faux. On sait que y = ax + b. Quand x, y et a (même signe que r) sont tous positifs, il n’y
a aucune raison qu’il en soit de même pour b.

93  a.  b.   c.   d.  e.
• a. faux. C’est le coefficient de corrélation linéaire qui est compris entre −1 et +1.
UE 4 • Corrigés 779

• e. faux. Comme Y et le temps varient en sens contraires, la covariance est négative.

Corrigés
94  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. Dans un test de corrélation, l’hypothèse nulle est l’indépendance.
• b. vrai. On peut comparer directement r et la valeur théorique ρ = 0 à l’aide d’une table du
coefficient linéaire. En l’absence de cette table (ce qui est le cas pour la plupart d’entre vous),
on calcule :
√ √
r n−2 0, 5 48
t= √ =  =4
1 − r2 1 − 0, 52
qui est la valeur prise par une variable de Student à n − 2 = 48 ddl.
• d. faux. Avec α = 0, 05, on lit t0,05 ≈ 2, 01. Comme t > t0,05 , il y a un lien significatif entre
le poids et la tension artérielle systolique chez les hommes de plus de 50 21mm] • c. faux.
Le fonctionnement d’un test statistique suppose H0 vraie alors que β suppose H1 vraie. La
conclusion d’un test n’est dons pas concernée par β.

95  a.   b.  c.  d.  e.
• a. faux. r est toujours compris entre −1 et 1.
• b. vrai. Avec le QCM précédent, on peut modéliser la situation par Y = aX + b avec
Cov(X, Y)
a= et y = ax + b.
V(X)
Cov(X, Y) Cov(X, Y)
De r = soit 0, 5 = on déduit Cov(X, Y) = 100
σ(X)σ(Y) 10 × 20
100
puis a = 2 = 1 On a de plus 130 = a × 95 + b qui donne b = 35.
10
On obtient donc la droite de régression de Y en X : Y = X + 35.
• c. faux. Cette droite coupe l’axe des ordonnées en y = 35.
• d. faux. On peut utiliser ce modèle pour prédire une tension artérielle systolique, mais uni-
quement dans la zone de validation, soit pour x compris entre 75 et 115 ; ce qui n’est pas le
cas pour x = 130.

96  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
On peut comparer la proportion observée de patients à tension artérielle contrôlée à l’entrée
dans l’étude et à la fin des 12 mois d’étude. Comme il s’agit des mêmes patients, les échantillons
sont appariés.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

On peut aussi considérer (même si c’est compliqué !) qu’il s’agit d’étudier la liaison entre la
variable qualitative tension artérielle (deux modalités) et la variable qualitative à deux moda-
lités : entrée et sortie de l’étude.

97  a.  b.  c. 
 d.  e.
Notons : CC : tension artérielle contrôlée au début et tension contrôlée à la fin ;
CC : tension artérielle contrôlée au début et tension non contrôlée à la fin ;
et de même CC et CC.
L’énoncé donne :
51 paires pour {CC, CC}, 52 paires pour {CC, CC},
63 paires pour {CC, CC}, 17 paires pour {CC}.
On en déduit :
780 Corrigés • UE 4

63 − 17 = 46 paires CC, 51 − 46 = 5 paires CC, 52 − 17 = 35 paires CC.


On va retenir les paires discordantes : 5 du type CC, 17 du type CC.
5
Le test se ramène à comparer la proportion observée p = ≈ 0, 23 et la proportion théorique
22
π = 0, 5. Il s’agit du test de Mac Nemar qui a deux variantes :
 test de l’écart réduit (possible car 5 + 17 > 10),
 test du χ2 (possible car effectifs calculés > 5).

98  a.   b.   c.   d.  e.
En retenant la version écart réduit, on calcule :
5
0, 5 −
z=  22 = 22 − 5 ≈ 3, 27.

0, 5 × 0, 5 5 + 17
5 + 17
On lit z0,01 = 2, 576 et z0,001 = 3, 291.
La seuil de signification est donc légèrement supérieur à 0, 001.
Si vous choisissez la version χ2 , vous obtiendrez χ2c = 10, 70 et vous observez que z2 = χ2c , ce qui est
un résultat général.

99 
 a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. b. faux. Une étude statistique peut mettre en évidence des corrélations, jamais des
causalités.
Le pourcentage P de patients non-contrôlés dans la population dont est issu l’échantillon
avant l’intervention suit une loi qui peut être
 approximée par une loi normale N(µ, σ) avec µ
52 52 51 1
estimé par ≈ 0, 505 et σ estimé par × × ≈ 0, 049.
103 103 103 103
• c. vrai. d. vrai P(P > 0, 408) = P(Z > −2, 00) = 0, 977.
Le risque de l’affirmation est donc d’environ 2, 3 %.
• e. vrai. P(P < 0, 601) = P(Z < 1, 95) = 0, 974.
Le risque de l’affirmation est donc d’environ 2, 6 %.

100  a.  b.  c.  d.  e.

A priori, il s’agit d’un problème de corrélation.
Pour avoir un problème de régression, par exemple Y = aX + b, il faudrait que X et Y aient
des statuts différents : X variable explicative, Y variable à expliquer. Est-ce le cas ?
La réponse attendue est oui : informations sur les plages des valeurs de x et de y (qui seraient
inutiles autrement), et dans l’enchaı̂nement des QCM, une question de régression apparaı̂t
(QCM 101).

101  a.  b.  c.  d. 
 e.
Quand le pourcentage de comprimés avalés augmente, on attend une diminution de la tension
artérielle. Cela signifie que X et Y varient en sens inverse, c’est-à-dire que la covariance est
négative. La réponse est donc e.
Faisons quand même les calculs.
 covariance des valeurs :
UE 4 • Corrigés 781

Cov(X, Y) = moyenne des produits − produit des moyennes


  

Corrigés
377 221, 5 2379, 5 4833, 3
= − = −204, 7
30 30 30
n
 covariance estimée : = Cov(X, Y) = −211, 7.
n−1
102  a. 
 b.  c.  d.  e.
Comme ci-dessus, on sait que r < 0 : vous pouvez éliminer les affirmations a. c. et d.
variance = moyenne des carrés − carré de la moyenne
 2
192 895, 9 2379
V(X) = − = 138, 7
30 30
 2
794 887, 2 4833, 3
V(Y) = − = 539, 8
30 30
Cov(X, Y)
r= √ √ = −0, 75.
V(X) V(Y)
n
Pour obtenir des valeurs estimées, le facteur rectificatif est le même pour le numérateur et le
n−1
dénominateur de r et se simplifie.

103  a.  b.   c.   d.  e.
La valeur peut se lire dans la table du coefficient de corrélation. En l’absence de cette table,
on utilise la table de Student (ou table de T) à n − 2 ddl.

104  a. 
 b.   c.   d.  e.

r n−2
On calcule t = √ = −6.
1 − r2
Comme t0,001 = 3, 674, on a |t| > t0,001 .
La liaison est significative à toutes les valeurs de p indiquée.

105 Le contexte biologique conduit à choisir une régression de Y en X, soit Y = aX + b,


et d’utiliser ce modèle à l’envers avec une valeur de y pour prédire une valeur de x. C’est
possible car la liaison a été validée et la valeur de y est dans la zone des observations.
Cov(X, Y) −204, 7
a= = = −1, 48.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

V(X) 138, 7
De y = ax + b, on tire : b = 278, 47.
En remplaçant y par 182 dans le modèle y = −1, 48x + 278, 47 on obtient l’estimation
x = 62, 2.

106 En supposant qu’on puisse utiliser une approximation par une loi normale, l’intervalle
de confiance de la moyenne de la tension artérielle à la fin de l’étude s’écrit :

s n
y ± 1.96 √ où y ≈ 161 et s = 539, 8
n n−1
La précision souhaitée conduit à :
  2
539, 8 1, 96
1, 96 < 10 ⇐⇒ 539, 8 < n − 1 ⇐⇒ n  22.
n−1 10
782 Corrigés • UE 4

Les calculs ont été faits en supposant n  30, ce qui n’est pas vérifié par le résultat. La réponse doit
être de l’ordre de 24 ou 25. Mais la réponse attendue est vraisemblablement 22.

Tests non paramétriques


107  a.  b.  c.  d.  e.
Tout est faux.
Il s’agit de séries appariées dans le cas de petits échantillons et sans connaı̂tre la loi de dis-
tribution dans la population. On utilise donc le test de Wilcoxon pour séries appariées et les
formules proposées sont la preuve d’une belle imagination de l’auteur.

108 
 a.   b.  c.   d.   e.
• a. vrai. e. vrai. Il s’agit d’un test de corrélation entre deux grandeurs quantitatives. On ne
sait rien des lois suivies par ces grandeurs. On utilise alors le test de Spearman.
• c. faux. Pour n assez grand on conclut avec le loi de Student à n − 2 = 118 ddl.
• b. vrai. d. vrai. La conclusion se fait avec un risque α qui n’est pas précisé ici.
Avec α = 0, 05 le seuil sur r est r0,05 = 0, 1946 et l’hypothèse nulle  pas de lien  est rejetée,
même avec r = 0, 20.
Pour r = 0, 20 la conclusion n’est pas conforme à l’intuition et il est probable que le prof attendait b.
faux. Renseignez-vous.

109  a.  b.   c.   d.  e.
• e. faux. Il s’agit d’une comparaison de deux proportions dans le cas d’échantillons indépendants
de petites tailles. On utilise le test exact de Fisher.
• e. vrai. b. faux. a. faux. c. vrai.
On additionne toutes les probabilités associées au tableau de départ et aux tableaux plus
défavorables (avec les mêmes marges), soit
4!4!4!4! 1
en unilatéral : p = =
0!4!0!4!8! 70
4!4!4!4! 4!4!4!4! 2 1
en bilatéral : p = + = ==
0!4!0!4!8! 4!0!4!0!8! 70 35

5. Applications aux sciences de la vie


Tests diagnostiques, facteurs de risque
110  a.  b. 
 c.  d. 
 e.
Notons C l’événement une femme prise au hasard dans la population a un cancer du sein ,


et P, N le test est positif, négatif. Considérons un échantillon représentatif ayant un grand


nombre d’individus (pour assimiler fréquences et probabilités) : 1000 par exemple. Dres-
sons alors le tableau de contingence en introduisant une inconnue car on ne connaı̂t pas la
prévalence :
C C totaux
P 0, 9 x 0, 05 (1000 − x) 50 + 0, 85 x
N 0, 1 x 0, 95 (1000 − x) 950 − 0, 85 x
totaux x 1000 − x 1000
UE 4 • Corrigés 783

• On ne peut pas répondre aux items a. et b.

Corrigés
0, 95 (1000 − x)
• S p = P(N|C) = = 0, 95.
1000 − x
0, 9 x
• S e = P(P|C) = = 0, 9.
x
S p et S e s’obtiennent aussi directement avec les informations de l’énoncé.
• V PP = P(C|P) est bien l’énoncé e.

111 
 a.  b.  c.  d.  e.
Les informations de l’énoncé conduisent au tableau d’effectifs :
M M Totaux
+ 45 6 51
− 3 746 749
Totaux 48 750 800
746
• a. vrai : S p = P(−|M) =
752
• b. faux : 48 patients malades (45 correspond au nombre de vrais positifs).
• d. faux : 6 faux positifs.
45
• e. faux : V PP = P(M|+) =
51
112  a.  b.  c.  d.  e.
• a. faux et b. vrai Il s’agit d’une enquête rétrospective (ou cas-témoins) puisque l’informa-
tion sur la vaccination est obtenue par enquête sur le passé. Dans ce cas, on peut calculer le
rapport de cotes, mais pas le risque relatif.
• e. faux Reportons en tableau les effectifs de l’énoncé où V désigne les vaccinés et M les
individus avec ADSN.
M M Totaux
V 13 12 25
V 223 343 566
Totaux 236 355 591
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n1 n4 13 × 343
Avec ce tableau, le rapport de cotes est égal à : = ≈ 1, 67.
n2 n3 12 × 223
• c. faux Il faudrait un intervalle de confiance.
• d. faux Même la corrélation n’entraı̂nerait pas la causalité.

113  a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux. Le facteur est un facteur de risque si RR > 1 et un facteur protecteur si RR < 1.
Mais pour conclure, il faut que l’intervalle de confiance soit d’un seul côté par rapport à 1.
• b faux et d. faux. C’est le coefficient de corrélation qui quantifie la force de l’association.
RR et OR quantifie le risque de présenter la maladie en présence du facteur.
• c. faux. C’est 95 %.
784 Corrigés • UE 4

114  a.  b.  c.  d.  e.

Désignons par M l’événement  un individu pris au hasard a la maladie M  et par + (resp. −)
l’événement  un individu pris au hasard a un diagnostic positif (resp. négatif) .
Considérons un échantillon de grande taille (1000 par exemple) pour pouvoir assimiler fréquences
et probabilités. En partant de l’information sur la prévalence on peut dresser le tableau d’ef-
fectifs :
M M Totaux
+ 540 40 580
− 60 360 420
Totaux 600 400 1000
540
• a. vrai. b. faux. V PP = P(M|+) = ≈ 0, 93.
580
360
• c. faux. d. faux. V PN = P(M|−) = ≈ 0, 86.
420
420
• d. faux. P(−) = = 0; 42.
1000
115  a.  b.  c.  d. 
 e.
Comme les dépressifs sont tous repérés, la sensibilité du test est de 100 %.
Comme les non dépressifs n’entraı̂nent pas tous un résultat négatif, la spécificité n’est pas
égale à 100 %.
Comme les repérés ne sont pas tous dépressifs, la Valeur Prédictive Positive n’est pas égale à
100 %.
Comme les non repérés sont tous non dépressifs, la Valeur Prédictive Négative est égale à
100 %.
En dehors du temps du concours, vous pouvez dresser le tableau des effectifs ce qui confirme les
affirmations qui précèdent et permet d’obtenir en plus :
475 120
Sp = = 0, 95 et V PP = ≈ 0, 83.
500 145

116  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. b. vrai, C’est la définition de la sensibilité.
• c. vrai, Si on diminue le seuil, le test va déclarer positifs plus d’individus. La sensibilité
augmente.
• d. vrai, e. faux. La spécificité est la probabilité
 
S p = P concentration-marqueur < 7|non malade .
Si on diminue le seuil, le nombre des non-malades déclarés négatifs va diminuer. La spécificité
diminue.
servirait donc à rien.

117  a.  b. 
 c.  d. 
 e.
L’enquête se fait en suivant le temps et non en s’intéressant au passé. Elle n’est donc pas
rétrospective.
On pourrait dire qu’elle est prospective. Mais comme l’exposition a débuté avant l’observa-
UE 4 • Corrigés 785

tion de la maladie, on dit plutôt qu’elle est historico-prospective.

Corrigés
Sur ce sujet, comme sur bien d’autres, adaptez votre réponse à votre cours local.

Dans une enquête cas-témoins, on prendrait un échantillon d’enfants atteints de chute d’au-
dition, et un échantillon d’enfants non atteints, et on enquêterait sur leur exposition passée.
Ce n’est pas le cas ici.
Les échantillons, contrôlés par l’expérimentateur, sont constitués d’enfants exposés et non-
exposés.

118 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
L’enquête va durer 10 ans. Elle n’est donc pas rapide !
D’une façon générale, dans le cas de maladies à long délai d’installation, on préfère utiliser
une enquête cas-témoins.

119  a.  b.   c.  d.  e.
• On complète d’abord le tableau d’effectifs par soustractions.

chute significative absence de chute significative total


exposition A=5 B = 15 20
non exposition C=8 D = 42 50
total 13 57 70

• Le risque en l’absence du facteur est :


8
R0 = P(M|E) = = 0, 16.
50
• Le risque en présence du facteur est :
5
R1 = P(M|E) = = 0, 25.
20
• Le risque relatif est égal à :
P(M|E) R1 0, 25
= = ≈ 1, 56.
P(M|E) R0 0, 16
• La formulation d. exprime le sens de la différence de risque R1 − R0 = 0, 09. Alors qu’un
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

risque relatif de 1, 56 signifie que les enfants exposés ont 1, 56 fois plus de risque d’avoir une
chute d’acuité auditive que les non exposés.
• Le risque attribuable au facteur est :
8
P(M|E)
1− = 1 − 50 ≈ 0, 14.
P(M) 13
70
120  a.  b. 
 c.  d.  e.
La prévalence d’une maladie est la proportion de malades dans la population à un instant
donné. La proposition d. est donc fausse.
Le taux d’incidence d’une maladie est la vitesse d’apparition de nouveaux cas.
Sur une courte période où l’on peut considérer le taux d’incidence comme constant, on a :
786 Corrigés • UE 4

prévalence = taux d’incidence × durée.


La proposition b. est donc fausse et c. exacte.
La prévalence dépend à la fois de la vitesse d’entrée (incidence) et du stock initial. La propo-
sition a. est donc fausse.
La proposition e. est fausse car en pensant les taux moyens sur une période sous la forme :
nombre de nouveaux cas nombre de cas
taux d’incidence = ; prévalence =
population générale population générale
l’incidence est toujours plus petite que la prévalence.

121  a.  b.  c.  d.  e.
La sensibilité, proportion de tests positifs parmi les malades, est estimée par
56
Se = ≈ 0, 528 soit environ 53 %.
106
122  a.  b.  c. 
 d. 
 e.
La spécificité, proportion de tests négatifs parmi les non-malades, est estimée par
86
Sp = ≈ 0, 915 soit environ 91, 5 %.
94
nb vrais positifs + nb vrais négatifs 56 + 86
L’exactitude est : = = 0, 71.
nb patients 200
123 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
Les valeurs prédictives concernent la population. Pour les calculer, il faudrait connaı̂tre la prévalence
de la sténose coronarienne. À défaut, on suppose que les patients étudiés sont représentatifs de la
population.

56
V PP = P(M|+) = = 0, 875 soit 87, 5 %.
64
La proposition d. correspond à la V PP.
La sensibilité concerne les tests positifs et non les tests négatifs.

124 
 a.   b.   c.  d.   e.
L’hypothèse nulle est l’indépendance : la proposition d est fausse, et e est vraie.
A priori, on peut faire une comparaison de proportions observées ou un test du χ2 . Mais la
proposition c correspond à un test unilatéral, ce qui n’est pas possible avec le test du χ2 .
Comparons la proportion d’ECGs d’effort positifs chez les patients atteints de sténose coro-
56
narienne p1 = ≈ 0, 528 et chez les patients ne présentant pas de sténose coronarienne
106
8
p2 = ≈ 0, 085.
94
Avec un tel écart entre p1 et p2 , cochez a, b et c ; et passez à la suite.

56 + 8 64 p1 − p2
On calcule 
π= = = 0, 32 puis z=    ≈ 6, 7.
106 + 94 200
π) n11 +
π(1 − 
 1
n2
Comme z0,001 = 3, 291, les propositions a, b et c sont exactes.
UE 4 • Corrigés 787

125  a.  b.   c.  d.  e.

Corrigés
• a. faux. Le rapport de vraisemblance négatif quantifie l’apport d’un test positif. C’est la
sensibilité du test diagnostique qui est assimilable à la puissance statistique de l’essai.
• b. faux. Les valeurs prédictives dépendent de la prévalence de la maladie, qu’on ne connaı̂t
pas dans cette question.
• c. vrai. Si on veut affirmer le diagnostic de lithiase, c’est le rapport de vraisemblance positif
Se
qu’il faut considérer, soit · On obtient successivement : 4 puis 9, 8 puis ≈ 32, 7. C’est
1−Sp
donc le scanner qu’on choisit pour affirmer le diagnostic de lithiase.
• d. faux. Si on veut éliminer le diagnostic de lithiase, c’est le rapport de vraisemblance
1 − Se
négatif qu’il faut considérer, soit · On obtient successivement : ≈ 0, 67, puis ≈ 0, 02,
Sp
puis ≈ 0, 02. C’est donc l’abdomen qu’on choisit pour éliminer le diagnostic de lithiase.
• e. faux. Connaissant la prévalence on peut dresser le tableau d’effectifs correspondant à un
échantillon représentatif de grande taille (3000 par exemple) :
M M Total
+ 980 60 1040
− 20 1940 1960
1000 2000 3000
Le nombre de faux négatifs (20) est plus petit que le nombre de faux positifs (60).

Éléments d’épidémiologie
126  a.  b. 
 c.  d.  e.
Le facteur de risque est la contraception orale et la maladie d’intérêt le cancer du sein. Les
cas sont constitués par un groupe de femmes ayant la maladie et les témoins par un groupe de
femmes n’ayant pas la maladie. Pour tous les sujets (cas et témoins) on recherche de façon
rétrospective le niveau d’exposition au risque, c’est-à-dire si la femme a reçu une contracep-
tion orale.

127  a.  b.   c.   d.   e.
On a un échantillon de femmes présentant le cas  malformation congénitale  et un échantillon
de témoins.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

Les informations recherchées concernent le passé. L’étude est donc rétrospective.


Comme on veut étudier une relation entre une exposition et une maladie, l’étude est analy-
tique.

128 
 a. 
 b.  c. 
 d.  e.
Le groupe 1 a été exposé (paludisme cérébral pendant les premières années) et le groupe 2
est non-exposé. Il s’agit d’une étude exposés-non exposés, ou cohorte.
L’étude a lieu après l’exposition. Elle est donc prospective.
Comme on veut étudier une relation entre une exposition et une maladie, l’étude est analy-
tique.

129  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
788 Corrigés • UE 4

Parmi les enfants ayant fait un paludisme cérébral, la proportion de ceux qui ont eu des
40
troubles neurologiques est ≈ 0, 267, soit 26, 7 %. Cette incidence est observée sur 20
150
ans, soit en moyenne environ 1, 3 % par an.

130  a.  b.   c.   d.  e.
Dans les normes internationales ISO, on note µ ± 2σ. Mais Il fallait vraisemblablement lire
µ ± σ. Comme toujours, alignez vous sur votre cours.
• On peut évaluer la dispersion d’une série statistique par son écart type. Dans ce cas, la dis-
persion est plus grande dans le groupe 2.
5
Mais il est plus pertinent de retenir le coefficient de variation : CV1 = ≈ 0, 33 et
15
8
CV2 = = 0, 32 et c’est alors le groupe 1 où la dispersion est la plus grande.
25
• On peut comparer les deux moyennes d’âge observées.
Comme on s’intéresse à l’âge lors de l’apparition des troubles, les échantillons concernés
sont de tailles n1 = 40 et n2 = 8.
Comme un échantillon est de petite taille, on ne peut pas utiliser le test de l’écart réduit.
Comme on a supposé que l’âge d’apparition des troubles suit une loi normale, on utilise un
test de Student (en ajoutant l’hypothèse d’égalité des variances dans les populations) :
(n1 − 1)σ21 + (n2 − 1)σ22 39 × 55 + 7 × 82
σ2 =
 = ≈ 30, 93.
n1 + n2 − 2 39 + 7
x1 − x2
t=    ≈ −4, 64.
σ2 n11 + n12

Comme le degré de liberté est de 46, on lit t0,05 = 2, 02.
Comme |t| > 2, 02, H0 est rejetée : il existe une différence significative au risque α = 0, 05.

131  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
On va comparer une variable qualitative binaire (les symptômes apparaissent ou non) et une
variable quantitative (dosage).
On peut comparer les dosages moyens du sous-groupes avec symptômes et du sous-groupe
sans symptôme.

132  a.  b.  c.   d.  e.
Comme le nouveau dosage n’a jamais été étudié, on peut préférer un test non paramétrique.
Mais l’effectif étant de grande taille, ce sera inutile.
On compare deux variables quantitatives : valeur du dosage et âge d’apparition des troubles.

133  a.   b.   c.   d.  e.
Dans les affirmations a., b. et c., l’intervalle de confiance de RR est tel que 1, 7 > 1. Le risque
relatif est donc significativement supérieur à 1, ce qui valide les affirmations b. et c..
Dans les affirmations d. et e., l’intervalle de confiance de RR contient 1, ce qui ne permet
aucune conclusion. On peut dire que le facteur E n’est pas significativement associé à M.

Si l’intervalle de confiance était entièrement inférieur à 1, le facteur E, significativement lié à M,


aurait été un facteur protecteur.
UE 4 • Corrigés 789

Essais thérapeutiques

Corrigés
134 
 a.  b.  c.  d. 
 e.
Les réponses c. et d. sont à rejeter car, d’une part une hypothèse nulle n’est jamais unilatérale,
et d’autre part on ne sait pas [a priori si un antibiotique est plus efficace qu’un autre.
Dans la formule fournie, on sait que σ = 80 et δ = 50 ; puis :
pour la réponse a, on connaı̂t zα = 1, 96, z2β = 1, 645 et on calcule n = 67 ;
pour la réponse b, on connaı̂t zα = 1, 96, z2β = 1, 282 et on calcule n = 54 ;
pour la réponse e, on connaı̂t n = 40, zα = 1, 96 et on calcule z2β = 0, 835, ce qui donne
2β ≈ 0, 40, puis la puissance 1 − β ≈ 0, 80.

135  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. Un essai de phase I évalue la tolérance d’un nouveau médicament. Il se pratique
avec des sujets sains.
• b. vrai. La puissance du test est 1 − β = 1 − 0, 05 = 0, 95.
• c. faux. Les patients qui participent à l’étude doivent signer un consentement libre et éclairé.
• d. faux. Le choix de a = 0, 05 signifie qu’il y a 5 chances sur 100 de rejeter l’hypothèse
d’égalité alors qu’elle est vraie.
• e. faux. Si on rejette H0 , on affirme (avec un risque α de se tromper) qu’il existe une
différence entre les deux traitements.

136  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
L’hypothèse nulle est la mesure n’a pas d’effet 


Le risque β de deuxième espèce est la probabilité de se tromper en déclarant H0 vraie, alors


qu’elle est fausse.
La puissance 1 − β est donc la probabilité de déclarer H0 fausse, alors qu’elle est fausse,
c’est-à-dire de conclure à un effet de la mesure alors qu’il y en a un, ou encore de rejeter à
juste raison l’hypothèse nulle.
Les propositions b. et d. sont donc exactes.

137  a.  b.  c.   d.  e.
La randomisation (tirage des patients au hasard) est une nécessité, mais n’apporte rien sur la
puissance.
Le nombre minimum n de patients à inclure dans chacun des deux groupes est donné par la
formule :  √ √ 2
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 zα 2π(1 − π) + z2β π1 (1 − π1 ) + π2 (1 − π2 ) 


n =  
δ
On choisit par habitude α = 0, 05, d’où zα = z0,05 = 1, 96.
On souhaite une puissance de 0, 8, soit β = 0, 2, d’où z2β = z0,40 = 0, 842.
Les proportions attendues sont π1 = 0, 08 et π2 = 0, 04.
π1 + π2
Dans la formule, on utilise π = = 0, 06 et δ = π1 − π2 = 0, 04.
2
On obtient ainsi n = 553, soit un nombre total de patients 2n = 1106. C’est donc la réponse
d. qu’il faut cocher.

138  a.  b.  c. 
 d.  e.
790 Corrigés • UE 4

Dans cette question, on a n = 300. Avec la formule qui précède, on cherche z2β . On obtient
z2β = 0, 1032.
On en déduit 2β ≈ 0, 92, puis 1 − β ≈ 0, 54.

139 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
14 16
Il s’agit de comparer les proportions p1 = et p2 =
206 206
avec comme hypothèse nulle qu’elles ne sont pas significativement différentes.
Les conditions d’approximation des lois binomiales par des lois normales sont bien vérifiées.
On calcule donc :
14 + 16 p 1 − p2
π=
 puis z=    ≈ −0, 379.
206 + 206
π(1 − 
 π) n11 + 1
n2
Au risque habituel α = 0, 05 on sait que z0,05 = 1, 96.
Comme |z| < z0,05 , on ne rejette pas H0 au seuil de 5 %. On ne peut donc pas conclure que les
risques de complication sont différents.
Parmi les propositions b. c. d. et e. qui correspondent à une conclusion à l’issue d’un test, la
seule qui est exacte est c..
Mais il y a un piège : la proposition a. est seulement une observation (pas une conclusion), et
elle est vraie.

140  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
Avec l’hypothèse  la mesure n’a pas d’action  on va réaliser un test d’homogénéité du χ2 .
Mais on peut aussi tester l’indépendance entre les deux caractères qualitatifs :  présence ou
absence de la mesure de protection  (2 modalités) et  gravité de la complication  (3 moda-
lités).
Heureusement, ce sera le même test du χ2 .

141 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
Si H0 est vraie, les effectifs attendus sont en gras dans le tableau ci-dessous.

190 (191) 4 (8) 12 (7) 206


192 (191) 12 (8) 2 (7) 206
382 16 14 412

Les effectifs attendus sont tous  5. On peut donc calculer :


(190 − 191)2
χ2obs = + · · · ≈ 11, 15.
191
Le degré de liberté est égal à 2. On lit dans la table : χ20,05 = 5, 99.
Comme χ2obs > χ0,05 , au risque α = 0, 05 on peut rejeter H0 et conclure que la mesure a une
action.
On lit aussi χ20,01 = 9, 21 et χ20,001 = 13, 82.
Le degré de signification (ou de significativité) p (c’est-à-dire le plus petit α pur lequel on
rejette H0 ) est donc compris entre 0, 01 et 0, 001.
UE 4 • Corrigés 791

142  a.  b.  c.   d.  e.

Corrigés
Un essai de phase III évalue l’efficacité en condition expérimentale par comparaison avec les
traitements de réféerence.

143 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
Le temps de participation est la durée de la surveillance, c’est-à-dire la survie s’il y a eu
décès.
Le recul est le délai entre la date d’origine et la date de point.
Un exclu vivant est vivant à la fin de l’étude.
Un perdu de vue est vivant au dernier contact qui a eu lieu avant la fin de l’étude.

144 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
On étudie des proportions de rechute, on connaı̂t :
α = 0, 05 ; π = 0, 10 ; pattendu = 0, 08 ; 1 − β = 0, 05 et l’hypothèse nulle est que le
traitement ne modifie pas la proportion de rechute.
Si l’anticoagulant n’est pas efficace, on ne rejette pas H0 avec la probabilité 1 − α = 0, 95.
Si le traitement est efficace (cette formulation est en principe unilatérale, mais vu l’énoncé on
va l’oublier), on rejette l’hypothèse nulle avec la probabilité 1 − β = 0, 95.

145  a.  b.   c. d.  e.
Dans la formule disponible :
 √  2
 zα 2π(1 − π) + z2β pattendu (1 − pattendu ) 
n =   
δ
on connaı̂t : zα = 1, 96 ; π = 0, 10 ; z2β = 1, 645 ; pattendu = 0, 08 ; δ = 0, 02,
ce qui donne n = 2675 puis 2n = 5350.

146 
 a.   b.  c.  d.   e.
On compare deux proportions observées p1 = 0, 091 et p2 = 0, 107 avec
n1 = n2 = 5000, ce qui permet d’utiliser l’approximation normale des lois binomiales. On
p 1 − p2 n1 p1 + n2 p2
calcule : z =    avec 
p= = 0, 099.
n1 + n2
p(1 − 
 p) n11 + n12
On obtient |z| = 2, 68. Comme z0,01 = 2, 576, soit |z| > z0,01 , le degré de signification est
inférieur à 1%.
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On peut donc rejeter l’hypothèse nulle en acceptant un risque de 1%, a fortiori avec un risque
de 10% et conclure à la réduction des fréquence des rechutes (situation unilatérale) avec un
risque de 5 %.
UE 4 Concours blancs (corrigés)

Concours n◦ 1

1  a. 
 b.  c.   e.
En reportant dans la formule les valeurs connues, on obtient :
1 1
4 = × 4, 7 − log[A] ⇐⇒ log[A] = −3, 3 ⇐⇒ [A] = 10−3,3 = 5 × 10−4
2 2

2  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
dT 1 dL
• a. faux. b. faux En considérant ln(T ), on obtient avec des différentielles : = −
T 2 L
1 dg
·
2 g
Mais une incertitude est un majorant de l’erreur, et l’incertitude est donc :
T 1 L 1 g
= + ·
T 2 L 2 g
L 0, 005
• c. vrai. L’incertitude relative sur L est : = = 0, 025.
L 0, 2
T 1
• d. vrai. e. faux. L’incertitude relative sur T est : = (0, 025 + 0, 021) = 0, 023.
T 2

3 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. vrai. b. faux. Il y a 50 comprimés jusqu’à 100 (médiane = 100 mg), 16 comprimés jus-
qu’à 99, d’où environ 25 comprimés jusqu’à 99, 3 (premier quartile = 99, 3 mg).
• c. faux. d. vrai. Avec une calculatrice on obtient x = 100, 2 mg et s2 = 1, 85 mg2 .
25
• e. faux. La densité de fréquence de la classe ]100 − 101) est = 25 mg−1 .
1

4 
 a.  b.   c.   d.  e.
x−µ 100, 2 − 100
t= =  ≈ 1, 41.
√s 1,85
n
100
Pour ν = 99 et α = 0, 05 on lit t0,05 ≈ 1, 98. Comme |t| < t0,05 H0 non rejetée à 5 %.

5  a. 
 b.  c.  d. 
 e.
Vous pouvez assimiler fréquences et probabilités et utiliser le langage probabiliste. Mais il est
plus rapide d’imaginer un échantillon représentatif de 1000 personnes et remplir le tableau :
UE 4 • Corrigés concours blancs 793

Femmes Hommes Totaux

Corrigés
Malades 4 1 5
Non malades 496 499 995
Totaux 500 500 1000
Le tableau permet de répondre à toutes les questions ; par exemple, la fréquence de la PR chez
1
l’homme est de soit 0, 2%.
500
6  a.  b.  c.  d. 
 e.
7  a.  b.  c. 
 d.  e.
Dans les QCM 6 et 7, pour obtenir les résultats attendus dans l’énoncé, il faut assimiler le
tirage à un tirage avec remise, ce qui suppose la population de grande taille.
On a alors :
pour le 5 : 0, 008 × 0, 008 = 0, 064 × 10−3
pour le 6 : 0, 008 × 0, 992 + 0, 992 × 0, 008 = 15, 872 × 10−3 .

8  a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
Chacune des n = 100 femmes a la probabilité p = 0, 008 d’être atteinte de PR. En suppo-
sant que la maladie n’est pas contagieuse (indépendance des tirages), N0 suit la loi binomiale
B(100; 0, 008) que l’on ne peut pas approximer par une loi normale.
On a alors :

E(N0 ) = 100 × 0, 008 = 0, 8 ; σ(N0 ) = 100 × 0, 008 × 0, 992 ≈ 0, 89
P(N0 = 0) = (0, 992)100 ≈ 0, 448 ; P(N0  0, 8) = 1 − P(N0 = 0) ≈ 0, 552.

9  a.  b. 
 c.  d.  e.
Le nombre X de cas de PR parmi les n femmes suit alors B(n; 0, 008).
P(X = 0) = (0, 992)n  0, 05 ⇐⇒ n ln(0, 992)  ln(0, 05)
ln(0, 05)
⇐⇒ n  ⇐⇒ n  373
ln(0, 992)
10  a.  b.  c.  d. 
 e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

La fréquence observée f = 0 ne permet pas d’utiliser la formule de l’intervalle de confiance d’une


proportion : il va falloir revenir à la définition d’un intervalle de confiance.
Le jour du concours, sautez ce QCM dans un premier temps.

Le nombre X de cas de PR parmi 90 femmes suit B(90; 0, 008) L’intervalle de confiance de


p au risque α est du type ]0, p s [ (une fréquence ne peut pas être négative) avec :
X   
P  p s = 1 − α = P X  90p s .
90
On va chercher la borne 90p s avec les probabilités cumulées de la loi binomiale :
P(X = 0) = 0, 485
P(X = 1) = 0, 352 soit P(X  1) = 0, 838
P(X = 2) = 0, 126 soit P(X  2) = 0, 964
P(X = 3) = 0, 030 soit P(X  3) = 0, 994
794 Concours blancs • UE 4

Pour α = 0, 05, on a donc 90p s = 2 soit p s = 0, 022


et pour α = 0, 01, 90p s = 3 soit p s = 0, 033.
Les propositions a. b. c. et d. sont donc fausses.
e. est exacte car, plus on augmente le risque α, plus l’amplitude de l’intervalle de confiance
diminue.

11  a.  b.  c. 
 d.  e.
Comme on donne une information sur la droite de régression du poids en fonction du terme,
on choisi de noter X le terme (en semaines) et Y le poids (en g). Les données s’écrivent alors :
n = 127 (qui ne servira pas), x = 35, s x = 2, y = 3010 et sy = 200.
La droite de régression étudiée a pour équation Y = aX + b avec b = 10.
D’autre part cette droite passe par le point moyen, soit : y = ax+b, c’est-à-dire 3010 = 35a+b.
600
On en déduit : a = ·
7
Cov(X, Y) Cov(X, Y) s x 600 2 6
Sachant que a = et r = on a r = a = × = ·
s2x s x sy sy 7 200 7
12  a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
Le tableau de l’énoncé donne :
90 80
S e = P(+|M) = = 0, 9 et S p = P(−|M) = = 0, 8,
100 100
mais il ne donne pas les valeurs prédictives qui dépendent de la prévalence.
Pour répondre aux autres questions, on peut, soit utiliser la formule de Bayes, soit construire
un tableau représentatif de la population qui tienne compte de la prévalence :
malades non malades totaux
test + 90 180 270
test − 10 720 730
totaux 100 900 1000
90 1 720 72
On lit alors : V PP = P(M|+) = = et V PN = P(M|−) = = ·
270 3 730 73
Sur 1000 habitants, on aurait donc 180 non malades soumis au test B, soit 18 000 pour la
ville, ce qui entraı̂nerait 18 hospitalisations.

13 
 a.  b. 
 c.  d. 
 e.
72 56
On compare les proportions de patients soulagés p1 = (groupe traité) et p2 = (groupe
92 72
placebo) dans le cas d’échantillons indépendants de grandes tailles.
H0 : pas de différence significative entre p1 et p2
π1 = π2 = π.
72 + 56
• a. vrai Sous H0 , π est estimé par 
π=
92 + 72
p 1 − p2
• b. faux d. faux Pour effectuer le test on calcule z =  ≈ 0, 07
π(1 − 
 π)( n11 + n12 )
H0 est donc non rejetée pour tous les risques raisonnables.
• c. vrai L’intervalle de confiance de π1 à 95% est :
UE 4 • Corrigés concours blancs 795
   
 p1 (1 − p1 ) p1 (1 − p1 ) 
 p1 − 1, 96 ; p1 + 1, 96 .

Corrigés
n1 n1
Le calcul donne ]0, 6986; 0, 8666[ et on arrondit en élargissant l’intervalle : ]0, 69; 0, 87[.

14  a.   b.  c.  d.  e.
• b. vrai Il s’agit d’une comparaison de deux moyennes observées dans le cas d’échantillons
de petites tailles.
• a. faux car les échantillons ne sont pas appariés.
• c. faux car il ne s’agit ni d’indépendance ni d’homogénéité.
• d. faux car les hypothèses de fonctionnement ne sont pas satisfaites.
• e. faux car l’étude ne porte pas sur une corrélation.

15 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
Notons nA , nB , xA , s2A , xB , s2B
les effectifs, moyennes et variances estimées des échantillons A
et B.
Le degré de liberté de F étant (nA − 1, nB − 1) ou (nB − 1, nA − 1) on obtient nA = 21 et
s2
F = 2B = 2, 5.
sA
D’autre part, on donne xA = 3000, xB = 3200, et on peut calculer
1
s2A = × S CE = 50.
nA − 1
On en déduit s2B = 2, 5 × s2A = 125.
Dans la table de Snedecor à α = 0, 025 on lit le seuil f0,05 = 2, 77. Comme f < f0,05 , la
différence des variances n’est pas significative à 5 %.
Dans la table de Snedecor à α = 0, 05 on lit le seuil f0,10 = 2, 35. Comme f > f0,05 , la
différence des variances est significative à 10 %.

16 
 a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
Il s’agit de tester l’égalité des moyennes des deux populations. Le test non paramétrique de
Mann et Whitney a eu lieu et l’hypothèse nulle a été rejetée au risque α = 0, 05.
L’affirmation b. est exacte telle qu’elle est rédigée (dans l’échantillon). Il n’y aurait pas de
certitude si la phrase parlait des populations.
Pour utiliser un test paramétrique il faudrait savoir (par des études antérieures) que les popu-
lations sont gaussiennes. Il faudrait alors calculer une variance commune.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

17  a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• V = Llh est un produit. En considérant ln V on a :
∆V ∆L ∆l ∆h
= + +
V L l h
 0, 05 0, 05 0, 05 
soit : ∆V = 23, 3 + + = 1, 4 cm3 .
2, 8 1, 45 5, 75
• La seconde méthode est plus précise que la première puisqu’on obtient une incertitude de
0, 5 cm3 , donc inférieure à l’incertitude précédente.

18 
 a.  b.  c.  d. 
 e.
2
• a. vrai. Il s’agit d’un test du χ d’homogénéité.
796 Concours blancs • UE 4

69 × 54
• b. faux. L’effectif théorique correspond au nombre de femmes du groupe 1 présentant
165
des troubles du cycle menstruel.
• c. faux. La correction de Yates (qui fait l’objet de controverses, donc votre référence c’est
votre cours) est inutile car les effectifs attendus sont supérieurs à 5.
• d. faux. Le ddl étant égal à 2, on lit χ20,05 = 5, 99. La valeur proposée correspond à ν = 3.
• e. vrai. Comme 9, 62 > 5, 99, l’hypothèse nulle (pas de différence) est rejetée. Mais l’hy-
pothèse émise par l’énoncé est le contraire de l’hypothèse nulle du test statistique. Elle est
donc acceptée.
Belle vacherie sur le mot hypothèse.

19 
 a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
Soit X le nombre de particules. On va choisir un test du χ2 de conformité.
On peut penser que X suit une loi de Poisson comme nombre d’apparition d’un événement
rare.
En dehors du temps du concours, pour une loi de Poisson on a µ = E(X) = V(X).
E(X) est estimée par x = 2, 05. V(X) est estimée par s2 ≈ 1, 994.
Comme x et s2 sont proches, l’idée d’une loi de Poisson est confirmée et on ferait le test du χ2 en
estimant µ par 2.

Dans un test du χ2 de conformité, le nombre de degrés de liberté est :


nb d’événements −1− nb de paramètres estimés.
Ici, on estime µ et ddl = 6 − 1 − 1 = 4.
On lit dans la table χ20,01 = 13, 28. La valeur proposée en d. correspond à α = 0, 10.

20 
 a.  b.  c.  d.  e.
On peut mémoriser une formule pour r, ou une variante pour mémoire fatiguée : quotient
avec
 au numérateur
646, 7 126, 6 113, 6
moyenne des produits − produit des moyennes, soit −
25 25 25
 au dénominateur 
722, 7  126, 6 2  593, 0  113, 6 2 
racine carrée du produit des variances, soit − −
25 25 25 25
Dans tous les cas on obtient r ≈ 0, 94.

21  a.  b. 
 c.  d.  e.
Il s’agit de tester l’hypothèse nulle d’indépendance (donc la liaison en cas de rejet) entre deux
variables quantitatives. C’est un test de corrélation linéaire.

22  a.  b.  c.   d.  e.
Dans vos cours, on ramène le problème à une loi de Student à n − 2 ddl, soit ici 23.

23  a.  b.  c.  d. 
 e.

r n−2
On calcule t = √ ≈ 13, 2
1 − r2
UE 4 • Corrigés concours blancs 797

24  a.  b. 
  c.   d.   e.

Corrigés
Le mot  différence  est curieux puisqu’on a choisi de tester la liaison, soit l’hypothèse nulle
 les valeurs des taux mesurées par les deux techniques sont indépendantes 

On lit dans la table de Student t0,001 = 3, 767 et parfois (ça dépend des tables) t0,0001 = 4, 693.
La liaison est donc significative pour toutes les valeurs de α citées.

25  a.  b.  c.   d.  e.
D’après l’item précédent, on peut dire qu’il existe une liaison entre les taux. Elle est positive
puisque r > 0, ce qui signifie que les deux taux varient dans le même sens.
En dehors du temps du concours, la proposition e. correspond à un autre problème (intéressant, mais
pas choisi ici) : comparaison des moyennes des taux dans le cas de séries appariées.
En supposant remplies les conditions de validité, on calcule
d 13, 0 25  16, 3 
t= s où d = et s2d = − (d)2 soit t = 4, 12

d 25 24 25
n
Avec ν = 25 − 1 on lit t0,001 = 3, 745 ce qui montre que la différence des taux moyens est significative,
même avec α = 0, 0001.

Concours n◦ 2

26  a.  b. 
  c.   d.   e.
En utilisant la formule donnée pour les deux points connus, on obtient :
B0 e4K = 3218 ; B0 e12K = 30 228
On en déduit, en faisant le quotient membre à membre :
 
30 228 1 30 228
e8K = ⇐⇒ K = ln ≈ 0, 280
3218 8 3218
En reportant dans l’une des deux première égalités, on obtient : B0 ≈ 1050 qui est le nombre
initial de bactéries.
Au bout de 10 heures, le nombre de bactéries peut être estimé par
B0 e10K ≈ 17 267 ≈ 17 000.
Pour que le modèle continue à s’appliquer pour t grand, il faut que le milieu nutritif soit im-
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portant et ne se dégrade pas par l’action des premières bactéries.

27  a.  b. 
 c.  d.  e.
Le mot  unique  n’est possible qu’avec une condition initiale, ce qui élimine les réponses
a. b. et e. Entre b. et c. revoyez votre cours.

28  a. 
 b.  c.  d.  e.
1
La demi-vie est le temps T tel que f (T ) =
f (0) soit :
2
1 1 ln 2
λ e−kT = λ ⇐⇒ e−kT = ⇐⇒ kT = ln 2 ⇐⇒ T =
2 2 k
Il est recommandé de connaı̂tre cette dernière formule par cœur.
798 Concours blancs • UE 4

ln 2 ln(0, 5)
Comme T = 15 (en h), on a k = =− (en h−1 ).
15 15
29  a.  b.  c.  d.   e.
On cherche t tel que f (t) = 0, 10 × f (0) soit :
1 ln(10)
e−kt = 0, 10 ⇐⇒ −kt = ln = − ln(10) ⇐⇒ t = ≈ 49, 8 ≈ 50 h
10 k
30  a.  b.  c. 
 d.  e.
Sachant que X suit P(2), on demande : P( 1) = 1 − P(X = 0) = 1 − e−2 ≈ 0, 86.

31 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
 1
Le nombre X de garçons dans une fratrie de 5 enfants suit B 5; .
2
1 16
P(X  3) = P(X = 3) + P(X = 4) + P(X = 5) = (10 + 5 + 1) 5 =
2 32
10
P(X = 2) =
32
  6 26
P(X  2) = 1 − P(X = 0) + P(X = 1) = 1 − =
32 32
1 + 5 + 10 16
P(X  2) = P(X = 0) + P(X = 1) + P(X = 2) = =
32 32
32  a. 
 b.  c.  d.  e.
Soit X la variable aléatoire égale à la taille en cm d’un individu pris au hasard dans la popu-
lation. X suit N(171, 5; 5).
En assimilant fréquences et probabilités, on cherche la taille h telle que :
379  h − 171, 5 
= P(X  h) = P Z  = 0, 758 où Z suit N(0; 1).
500 5

α h − 171, 5
Avec la table de l’écart réduit, à partir de = 0, 242 soit α = 0, 484, on lit = 0, 70
2 5
d’où h = 175, 0.

33 
 a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
Le taux de concordance observé est la proportion de résultats concordants dans l’ensemble
63 + 20
des résultats soit = 0, 83.
100
UE 4 • Corrigés concours blancs 799

70 × 73
L’effectif théorique cité est = 51, 1.
100

Corrigés
34  a.  b. 
  c.   d. 
 e.
Il s’agit d’une comparaison de moyennes dans le cas d’échantillons appariés de petites tailles.
On calcule les différences :
{0, 01 ; 0, 13 ; 0, 02 ; − 0, 09 ; − 0, 14 ; 0, 15 ; 0, 13 ; − 0, 03 ; 0, 14 ; 0, 18}
Avec une calculatrice on obtient n = 10, x = 0, 05, s ≈ 0, 11
x−0 x √
puis t = s = n ≈ 1, 415.

n
s
Avec ν = 9 et α = 0, 05 on lit t0,05 = 2, 262.
Comme |t| < t0,05 , H0 n’est pas rejetée : cette étude ne montre pas de différence significative
avant et après traitement.

35  a.  b.   c.  d.  e.
On compare une moyenne observée x et une moyenne de référence µ. On donne |µ − x| = 4, 5
et s2 = 92, 452. Avec les valeurs proposées pour n la comparaison utilise un test de Student
|µ − x|
et la valeur : |t| = s mais le seuil de rejet de H0 dépend de n.

n
4, 5
• Pour n = 15 on a t =  ≈ 1, 81 avec t0,05 = 2, 145 : H0 non rejetée à 5%.
92,452
15
4, 5
• Pour n = 21 on a t =  ≈ 2, 144 avec t0,05 = 2, 086 : H0 rejetée à 5 %.
92,452
21

36  a.  b. 
 c.  d.  e.
Le facteur de risque est la contraception orale et la maladie d’intérêt le cancer du sein. Les
cas sont constitués par un groupe de femmes ayant la maladie et les témoins par un groupe de
femmes n’ayant pas la maladie. Pour tous les sujets (cas et témoins) on recherche de façon
rétrospective le niveau d’exposition au risque, c’est-à-dire si la femme a reçu une contracep-
tion orale.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

37  a.   b.   c.   d.  e.
Utilisé en dépistage, un test doit avoir une grande sensibilité (détecter presque tous les ma-
lades). En test de confirmation, on préfère une grande spécificité (ne pas déclarer comme
malade un individu sain). La bonne pratique est donc bien l’ordre : A puis B, et la proposition
e est fausse.
La proposition c est la définition de la VPP.
Pour les propositions b et d, vous pouvez au choix :
 connaı̂tre par cœur la formule qui donne la VPP en fonction de la sensibilité, de la
spécificité et de la prévalence ;
 utiliser la formule de Bayes ;
 construire des tableaux d’effectifs :
− population initiale
800 Concours blancs • UE 4

M M Totaux
A+ 784 920 1704 784
VPP de A = ≈ 0, 46
A− 16 8280 8296 1704
Totaux 800 9200 10 000
− population sélectionnée par A positif
M M Totaux
B+ 4370 108 4478 5292
≈ 0, 96
B− 230 5292 5522 5522
Totaux 4600 5400 10 000

38  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
Quand on aura les mesures, il faudra faire une comparaison de deux moyennes observées
dans le cas d’échantillons appariés.
On utilisera un test de t, ou de l’écart réduit (car grands échantillons), pour comparer la
moyenne des différences à 0, avec une situation unilatérale.

39 
 a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• a. vrai. Sur le graphique, les faux positifs correspondent à l’aire à droite du seuil (déclarés
positifs) et dans la surface des non-malades.
• b. vrai. S’il y a moins de faux positifs, la spécificité augmente. Sur le graphique, la
−M∩
spécificité S p = P(−|M) = est représentée par le rapport de la surface des non-malades
P(M)
à gauche du seuil et de la surface des non-malades. Quand le seuil augmente, la spécificité
augmente.
• c. faux. On peut observer de la même manière que, quand le seuil augmente, la sensibilité
diminue : on détecte moins de malades.
• d. faux. e. vrai. Vous devez savoir que les valeurs prédictives dépendent de la prévalence,
mais pas la sensibilité et la spécificité qui sont des propriétés intrinsèques du test.

40  a.  b.  c.  d.  e.

Le caractère binaire malade-non malade devient ici retard-non retard. La référence est anti-
IL-2R ; c’est ATG qui joue le rôle du facteur de risque F.
Vous devez savoir calculer l’OR à partir du tableau des effectifs :
M M
n1 n4
F n1 n2 OR = ≈ 0, 58
n2 n3
F n3 n4

41 
 a.  b.  c.  d.  e.
L’OR quantifie le risque d’avoir un retard avec le nouveau traitement par rapport au traite-
ment de référence.

42  a.  b.  c.   d.  e.
Ce sont les fluctuations d’échantillonnage (la variabilité du vivant) qui conduisent à utiliser
UE 4 • Corrigés concours blancs 801

les tests statistiques.

Corrigés
43  a.  b.  c.  d.   e.
Les échantillons sont indépendants et le caractère binaire de la variable nous conduit à com-
parer deux proportions.
Comme on veut, a priori, tester la supériorité du nouveau traitement par rapport au traitement
de référence, le test est unilatéral.
La proposition c. pourrait convenir. Mais elle comporte une information vide de sens : on ne
peut pas avoir une loi normale pour une variable binaire.

44  a.   b.  c.  d.  e.
Notons π1 et π2 les proportions théoriques de retard respectivement pour le nouveau traite-
ment et le traitement de référence. On teste :
H0 : π1 = π2 contre H1 : π1 < π2
36 51 36 + 51
On a : n1 = 113 ; n2 = 114 ; p1 = ; p2 = ; 
π=
113 114 113 + 114
p 1 − p2
S’agissant de grands échantillons, on calcule : z =    ≈ −2, 00
π(1 − π) n11 + n12
Pour α = 0, 05, le seuil unilatéral est z0,10 = 1, 645. Comme |z| > 1, 645, l’hypothèse nulle est
rejetée au risque 5% et on retient l’hypothèse alternative H1 .

45  a.  b.  c. 
  d.  e.
Il est possible que le nouveau traitement soit proposé à des patients ayant un profil particulier.
La seule observation comporte alors un biais et le tirage au sort permet de mieux comparer
les deux échantillons.

46  a.  b.  c.  d.  e.

Attention à la lecture. Si  résultats identiques  voulait dire  identiques entre les deux
groupes  la recherche de n n’aurait pas de sens car elle a pour but de mettre en évidence
une différence. Il faut donc lire  identiques aux résultats déjà obtenus  .
La formule : √ √
[zα 2π(1 − π) + z2β π1 (1 − π1 ) + π2 (1 − π2 )]2
n=
δ2
est fournie. On a :
36 51
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

π1 = ≈ 0, 32 ; π2 = ≈ 0, 45 ; δ = π2 − π1 = 0, 13 ;
113 114
π1 + π2
π= = 0, 385 ; z0,05 = 1, 96 ; z0,40 = 0, 842
2
ce qui donne n ≈ 219, c’est-à-dire a. aux arrondis près.

47  a.  b.  c.  d.  e.

On répète 5 fois, de façon indépendante, la même expérience de Bernoulli où l’événement
étudié  obtenir face  a la probabilité π = 0, 5.
Le nombre X de faces suit donc B(5; 0, 5).

48  a.   b.  c.  d.  e.
Il s’agit de comparer une distribution observée et une distribution de référence. Il y a 6 mo-
802 Concours blancs • UE 4

dalités avec des effectifs suffisants, et il n’y a pas de paramètre à estimer.


Le nombre de degrés de liberté est donc 6 − 1 = 5.

49  a.  b. 
 c.  d.  e.
 5   1 5
Les probabilités de la distribution théorique sont pi = P(X = i) =
i 2
1 5 10 10 5 1
soit ; ; ; ; ;
32 32 32 32 32 32

Nombre de faces 0 1 2 3 4 5
Oi 38 144 342 287 164 25
1 5 10 10 5 1
pi
32 32 32 32 32 32
Ci 31, 25 156, 25 312, 5 312, 5 156, 25 31, 25

(38 − 31, 25)2


χ2obs = + · · · ≈ 8, 92 ≈ 9.
31, 25
50  a. 
 b.  c.  d.  e.
2
On lit dans la table du χ les seuils : χ20,10
= 9, 24 et χ20,20 = 7, 29.
Le seuil de signification (ou significativité) du test, qui est la plus petite valeur de α pour
laquelle on rejette H0 , est donc compris entre 0, 10 et 0, 20.
On ne peut donc pas rejeter H0 au risque α = 0, 05.
UE 5
Organisation des appareils
et des systèmes :
aspects morphologiques
et fonctionnels

André Vésale (Andreas Vesalius) (1514-1564),


médecin belge. Ses travaux ont fait entrer
l’anatomie dans la modernité, après une très
longue période de pensée influencée par Galien.
Table de l’UE 5
Énoncés des QCM classés 805

1. Généralités 805

2. Tête et cou 808


Crâne. Cou. Dents.

3. Rachis et cage thoracique 823


Rachis. Côtes et sternum.

4. Neuroanatomie et peau 827


Névraxe. Nerfs spinaux et nerfs crâniens. Organes des sens.

5. Système appendiculaire 841


Membre supérieur : arthrologie, myologie, angiologie, innervation.
Membre inférieur : ostéologie, arthrologie, myologie, angiologie, innervation.

6. Appareil respiratoire 862

7. Appareil cardio-vasculaire 865


Cœur. Gros vaisseaux.

8. Parois du tronc 871

9. Appareil digestif et endocrinien 874

10. Appareil uro-génital et sein 879


Appareil urinaire.
Appareil génital : appareil de reproduction féminin,
appareil de reproduction masculin, sein.

Concours blancs (énoncés) 883

Corrigés des QCM classés 918

Corrigés des concours blancs 956

document établi par Laurence Sebellin, docteur en médecine


UE 5 QCM classés (énoncés)
Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).

1. Généralités
1 Concernant les généralités :
 a. Le plan axial transverse situé à hauteur de l’abdomen passe par la colonne
vertébrale.
 b. Le plan sagittal médian au niveau du thorax passe par la colonne vertébrale.
 c. Le coude est en position distale par rapport à l’épaule.
 d. La région inguinale est en situation latérale par rapport à la région hypogas-
trique.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

2 Cochez la proposition exacte :


 a. Dans la position anatomique le sujet est couché.
 b. L’axe vertical du membre supérieur passe par le troisième doigt.
 c. Caudal signifie latéral.
 d. Au niveau de la main, antérieur se dit plantaire.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

3 Concernant les généralités de l’appareil locomoteur :


 a. Le périoste assure une partie de la vascularisation d’un os long.

UE5
 b. La corticale d’un os long est constituée d’os spongieux.
 c. Il existe chez l’enfant des anastomoses vasculaires entre les artères épiphysaires
et métaphysaires.
 d. L’os cortical (haversien) est constitué de lamelles osseuses concentriques.
 e. Une nécrose épiphysaire correspond à une atteinte du cartilage articulaire.
D’après concours Lyon

4 Arthrologie - Quelle articulation parmi les suivantes a normalement le plus grand


nombre de degrés de liberté ?
 a. Articulation ellipsoı̈de.  b. Articulation en selle.
 c. Articulation sphéroı̈de.  d. Ginglyme.  e. Gomphose.
D’après concours Tours
5 Les articulations diarthroses comportent toutes :
 a. Une capsule articulaire.  b. Du cartilage hyalin.
 c. Du fibro-cartilage.  d. Une membrane synoviale.
 e. Des ligaments intra-articulaires.
D’après concours Tours
6 Concernant les généralités en ostéologie et en myologie :
 a. Les os longs contiennent de l’os spongieux.
806 Énoncés • UE 5

 b. L’os spongieux ne contient pas de moelle osseuse.


 c. Une aponévrose forme une lame d’insertion d’un muscle plat.
 d. Les muscles d’une même loge musculaire sont antagonistes.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

7 Concernant l’anatomie générale et la terminologie anatomique :


 a. Un labrum est un ligament qui renforce une articulation.
 b. Une articulation en selle est un exemple d’articulation multi-axiale.
 c. La lordose se définit par une courbure rachidienne à concavité dorsale
(postérieure).
 d. L’articulation radio-carpienne est une articulation synoviale de type condy-
lienne.
 e. Un muscle polygastrique est défini comme un muscle qui a plusieurs chefs d’in-
sertion. D’après concours Paris 6

8 Concernant les généralités de l’appareil locomoteur :


 a. Plus les surfaces articulaires sont grandes, plus les contraintes sont importantes.
 b. En cas de rupture ligamentaire les muscles périarticulaires peuvent assurer la
stabilité.
 c. Une énarthrose a deux degrés de liberté.
 d. Une énarthrose est une articulation à surfaces sphériques.
 e. Le cartilage articulaire est un cartilage hyalin
D’après concours Lyon

9 Concernant les articulations :


 a. Le liquide synovial est sécrété par la capsule articulaire.
 b. Au microscope électronique le cartilage articulaire a une structure en tôle on-
dulée.
 c. Le cartilage articulaire est vascularisé par des capillaires d’origine épiphysaire.
 d. Les ménisques sont des fibrocartilages présentant des capillaires à leur surface.
 e. Ménisques et bourrelets sont décrits au niveau des articulations cartilagineuses.
D’après concours Nice

10 Concernant les articulations :


 a. L’articulation sphéroı̈de est une articulation avec deux axes de mobilité
 b. L’articulation ellipsoı̈de a trois axes de mobilité.
 c. L’articulation en selle a un axe de mobilité.
 d. L’articulation trochoı̈de est l’articulation d’un cylindre plein dans un cylindre
creux.
 e. Les articulations synoviales planes sont immobiles.
D’après concours Nice

11 Concernant l’anatomie générale et les articulations :


 a. L’articulation de l’épaule est une articulation sphéroı̈de ou énarthrose.
 b. L’articulation du genou est une articulation bi-condylienne.
 c. L’articulation entre une dent et l’alvéole osseuse est une symphyse.
 d. Un labrum est un ligament qui renforce une articulation.
UE 5 • Énoncés 807

 e. La congruence d’une articulation peut être améliorée par l’interposition d’un


fibro-cartilage.
D’après concours Paris 6

12 Concernant l’arthrologie :
 a. L’articulation tibio-fibulaire distale est une syndesmose.
 b. Les symphyses sont des articulations fibreuses.
 c. L’articulation zygapophysaire est une articulation synoviale plane.
 d. L’articulation trochoı̈de est une articulation à deux degrés de liberté articulaire.
 e. L’articulation huméro-ulnaire est une articulation de type ginglyme.
D’après concours Montpellier

13 Cochez les deux propositions exactes :


 a. Le plan coronal est un plan sagittal.
 b. Le plan sagittal contient des axes verticaux.
 c. Les flancs font partie de l’abdomen.
 d. Un appareil est un groupement d’organes comparables.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

14 Concernant les muscles et les tendons :


 a. Le corps d’un muscle peut s’insérer directement sur l’os.
 b. Le corps d’un muscle ne peut pas s’insérer sur une aponévrose (fascia).
 c. Le muscle biceps tire son nom du fait qu’il a deux extrémités : une proximale
et une distale.
 d. Les tendons des doigts peuvent coulisser dans des gaines séreuses.
 e. Un muscle polygastrique est défini comme un muscle qui a plusieurs chefs d’in-
sertion. D’après concours Paris 6

UE5
15 Introduction à l’appareil locomoteur :
 a. L’ossification membraneuse concerne le fémur et le tibia.
 b. L’unité fonctionnelle de base de l’os compact est le canal de Havers.
 c. Le périoste est un tissu avasculaire, peu innervé.
 d. Le corps d’un os long comporte la moelle osseuse jaune.
 e. L’articulation synoviale sphéroı̈de est la plus mobile des articulations.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

D’après concours Lyon

16 Concernant le système squelettique :


 a. Les artères épiphysaires sont responsables du développement du cartilage de
croissance ou de conjugaison.
 b. Les artères périostées pénètrent les os longs, cheminent dans le canal médullaire
et vascularisent le 1/3 interne de la diaphyse.
 c. Le tissu osseux spongieux formé de lamelles accolées en réseau 3D se situe
dans l’épiphyse des os longs et dans le centre sous cortical des os plats et courts.
 d. L’os est un matériau polyphasique formé de fibres ou ostéons au niveau de l’os
compact diaphysaire.
 e. La croissance en longueur des os longs dépend de l’activité du périoste.
D’après concours Bordeaux, M Lavignolle
808 Énoncés • UE 5

17 Concernant les os longs :


 a. Le cartilage épiphysaire recouvre les épiphyses.
 b. Les points d’ossification primaires sont aux extrémités de l’os.
 c. Les épiphyses fertiles sont près du coude et loin du genou.
 d. La zone hypertrophique du cartilage de croissance est la plus solide
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

18 Introduction
 a. Dans la position anatomique de référence, le sujet a les paumes de la main
dirigées vers le haut.
 b. L’adjectif médial désigne ce qui est au milieu du corps.
 c. Dans la position anatomique de référence, le sujet a le regard porté vers le bas.
 d. Le plan frontal sépare le corps en 2 parties : antérieure et postérieure.
 e. L’abduction est le fait d’éloigner un membre de l’axe médian du corps.
D’après concours Lyon

19 Concernant les généralités sur l’appareil circulatoire :


 a. Le réseau capillaire artériel pulmonaire est vascularisé par la grande circulation.
 b. La circulation veineuse pulmonaire se jette dans la veine cave supérieure.
 c. La circulation porte présente des réseaux capillaires veineux à ses deux
extrémités.
 d. Une branche artérielle de type terminale ne reçoit pas de circulation de
suppléance.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

20 Parmi les articulations synoviales, laquelle (lesquelles) a (ont) un seul degré de


liberté ?
 a. Les trochoı̈des.
 b. Les ginglymes ou trochléaires.
 c. Les condylaires ou ellipsoı̈des.
 d. Les articulations en selle ou par emboı̂tement réciproque.
 e. Les arthrodies.
D’après concours Bordeaux, B Lavignolle

2. Tête et cou
21 Concernant le squelette crânien :
 a. Les condyles occipitaux reposent sur les masses latérales de l’atlas.
 b. L’os frontal délimite tout le cadre orbitaire.
 c. L’os ethmoı̈de participe à la constitution des fosses nasales.
 d. L’étage antérieur de la base du crâne est constitué par 4 os.
 e. Les sinus sphénoı̈daux s’ouvrent vers les fosses nasales.
D’après concours Rouen
UE 5 • Énoncés 809

22 Cochez la (les) proposition(s) exacte(s) :


 a. L’ethmoı̈de fait partie de la fosse crânienne moyenne.
 b. Les grandes ailes du sphénoı̈de délimitent, entre leurs racines, le canal optique.
 c. La fosse hypophysaire appartient à la fosse crânienne moyenne.
 d. La fosse crânienne postérieure communique avec le rhinopharynx.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

23 Concernant le crâne :
 a. Le crâne est une cavité close.
 b. L’os occipital est un os de la base du crâne.
 c. L’os frontal est articulé avec l’os sphénoı̈de.
 d. Le processus mastoı̈de appartient à l’os temporal.
 e. Le sphénoı̈de est le seul os pneumatisé du crâne.
D’après concours Nancy

24 Concernant l’ostéologie :
 a. Les os frontal, pariétal et temporal sont des os pairs du crâne.
 b. Tous les os de la face sont soudés entre eux.
 c. Le frontal et l’occipital sont des os plats.
 d. Le vomer, l’os palatin et l’os nasal sont des os de la face.
 e. Les os de la ceinture du membre supérieur sont formés par la clavicule et la
scapula.
D’après concours Montpellier

25 Concernant le crâne :
 a. Le troisième nerf crânien traverse la fissure orbitaire supérieure.

UE5
 b. Le sixième nerf crânien traverse la fissure orbitaire supérieure.
 c. Les ramifications des nerfs olfactifs traversent les lames criblées de l’ethmoı̈de.
 d. Le foramen rond se trouve sur la petite aile du sphénoı̈de.
 e. Les crêtes exocrâniennes de l’os temporal correspondent à des structures vei-
neuses.
D’après concours Rouen

26 Concernant le crâne :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. L’os ethmoı̈de appartient aux 3 étages de la base du crâne.


 b. L’épine nasale est le prolongement antérieur de l’os ethmoı̈de.
 c. L’os ethmoı̈de présente des orifices livrant passage aux éléments nerveux de la
première paire de nerfs crâniens.
 d. L’os ethmoı̈de est en rapport avec les fosses nasales.
 e. L’os ethmoı̈de est situé en avant de l’os sphénoı̈de.
D’après concours Rouen

27 Concernant le crâne :
 a. La fontanelle antérieure est en rapport avec l’os frontal.
 b. Le processus styloı̈de appartient à l’os occipital.
 c. L’os temporal participe à l’étage moyen de la base du crâne.
 d. L’os temporal participe à la fosse postérieure de la base du crâne.
810 Énoncés • UE 5

 e. Les grandes ailes de l’os sphénoı̈de participent à la limitation des cavités orbi-
taires.
D’après concours Rouen

28 Concernant les os du squelette crânio-facial :


 a. Les os de la tête présentent tous le même type d’ossification.
 b. On peut palper la fontanelle postérieure sur le crâne d’un enfant de 18 mois.
 c. L’os ethmoı̈de participe à l’étage antérieur de la base du crâne.
 d. La mandibule est articulée avec l’os temporal par son processus coronoı̈de.
 e. L’os temporal est composé d’une partie pétreuse qui contient l’oreille interne.
D’après concours Bordeaux, M Laurentjoye

29 Concernant l’os frontal :


 a. L’os frontal s’articule avec la petite aile de l’os sphénoı̈de.
 b. L’os frontal s’articule avec l’os nasal.
 c. L’os frontal s’articule avec l’os temporal.
 d. L’os frontal s’articule avec la grande aile de l’os sphénoı̈de.
 e. L’os frontal s’articule avec l’os occipital.
D’après concours Lille

30 Cochez la (les) proposition(s) inexacte(s) :


 a. Le septum nasal est constitué par la lame perpendiculaire du sphénoı̈de.
 b. La paroi inférieure de la cavité nasale est constituée par le maxillaire et le vo-
mer.
 c. Le sinus maxillaire s’ouvre dans le méat nasal inférieur.
 d. Le sinus sphénoı̈dal s’ouvre dans le méat nasal moyen.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

31 Concernant le squelette crânien :


 a. Le IIIe nerf crânien traverse le foramen rond.
 b. Le foramen magnum est limité par l’os occipital et l’os sphénoı̈de.
 c. Les structures de l’oreille interne sont contenues dans la partie pétreuse de l’os
temporal.
 d. L’os tympanal est porteur du processus mastoı̈de.
 e. Le sinus longitudinal supérieur est en rapport avec la face endocrânienne des os
pariétaux.
D’après concours Rouen

32 Cochez les deux propositions exactes :


 a. Le canal du nerf hypoglosse (XII) s’ouvre sur les espaces latéro-pharyngés.
 b. Le muscle ptérygoı̈dien médial se termine sur le processus coronoı̈de de la man-
dibule.
 c. Le vomer participe à la constitution du septum (cloison) nasal osseux.
 d. L’os lacrymal se dispose à la paroi latérale de l’orbite.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
UE 5 • Énoncés 811

33 Concernant la base du crâne, quelle (s) est (sont) la (les) légendes (s) exacte (s) ?

 a. A : Lame perpendiculaire de l’ethmoı̈de.


 b. B : Canal optique.
 c. C : partie pétreuse de l’os temporal.
 d. D : Conduit auditif externe.
 e. E : Foramen magnum.
D’après concours Bordeaux, M Laurent Joye

34 Concernant l’ostéologie du crâne :


 a. Le canal optique livre passage à l’artère ophtalmique.
 b. Le foramen rond livre passage au nerf maxillaire (V2 ).
 c. Le foramen ovale livre passage au nerf mandibulaire (V3 ).
 d. Le foramen épineux livre passage à l’artère carotide interne.
 e. Le foramen jugulaire livre passage au nerf vestibulocochléaire (VIII).

UE5
D’après concours Lille

35 Concernant le crâne :
 a. Le bord postérieur de la partie pétreuse de l’os temporal limite la fosse
crânienne moyenne.
 b. La moelle spinale traverse le foramen magnum.
 c. La fissure orbitaire inférieure est située entre l’os sphénoı̈de et l’os maxillaire.
 d. Le nerf facial sort du crâne par le méat acoustique interne.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 e. Aucune de ces propositions n’est exacte.


D’après concours Paris 7

36 Concernant le squelette du massif facial :


 a. L’ostium du sinus maxillaire est situé dans la gouttière unci-bullaire.
 b. Le processus orbitaire du palatin appartient à la paroi inférieure de l’orbite.
 c. La trompe cartilagineuse se projette sur la suture sphéno-temporale.
 d. L’artère carotide interne traverse le foramen lacerum
 e. Aucune des propositions n’est exacte.
D’après concours Paris 7

37 Concernant l’os sphénoı̈de :


 a. L’os sphénoı̈de s’articule avec l’os pariétal.
 b. L’os sphénoı̈de s’articule avec l’os frontal.
812 Énoncés • UE 5

 c. L’os sphénoı̈de s’articule avec l’os temporal.


 d. L’os sphénoı̈de s’articule avec l’os occipital.
 e. L’os sphénoı̈de s’articule avec la mandibule.
D’après concours Lille

38 Concernant les cavités aéro-digestives supérieures :


 a. L’incisive latérale supérieure gauche est la dent 22.
 b. Les glandes parotides, sublinguales et submandibulaires sont des glandes exo-
crines qui produisent 1, 5 litres de salive par jour.
 c. Le laryngo-pharynx est situé au-dessus du larynx.
 d. La gustation du tiers postérieur de la langue dépend du nerf facial.
 e. La cloison nasale est constituée de l’os ethmoı̈de, de l’os vomer et de cartilage.
D’après concours Bordeaux, M Laurent Joye

39 Concernant les fosses nasales :


 a. Les orifices postérieurs sont les choanes.
 b. En arrière, les fosses nasales communiquent directement avec l’oro-pharynx.
 c. Il existe deux turbines (cornets) de chaque côté.
 d. Le septum nasal est totalement cartilagineux.
 e. Les sinus communiquent avec les fosses nasales.
D’après concours Paris 5

40 Cochez la(les) bonne(s) réponse(s) :

 a. Corps (jugum) de l’os sphénoı̈de.


 b. Grande aile de l’os sphénoı̈de.
 c. Face antéro-inférieure de la partie pétreuse de l’os temporal.
 d. Partie basilaire de l’os occipital.
 e. Aucune des propositions n’est exacte.
D’après concours Paris 7
UE 5 • Énoncés 813

UE5
41 Concernant le schéma de la Tête osseuse du nouveau-né :
 a. 1 correspond à l’os pariétal (bosse pariétale).
 b. 2 correspond à la fontanelle antérieure.
 c. 3 correspond à l’os frontal (bosse frontale).
 d. 4 correspond à la fontanelle sphénoı̈dale.
 e. 5 correspond à la mandibule.
D’après concours Limoges
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

42 Concernant le schéma de la Tête osseuse du nouveau-né :


 a. 6 correspond à la fontanelle mastoı̈dienne.
 b. 7 correspond à la fontanelle postérieure.
 c. 8 correspond à la suture frontale.
 d. 9 correspond à la suture sagittale.
 e. 10 correspond à la suture coronale.
D’après concours Limoges

43 Concernant le schéma de la Tête osseuse du nouveau-né :


 a. 11 correspond à la suture lambdoı̈de.
 b. 12 correspond à l’os nasal.
 c. 13 correspond à l’os zygomatique.
814 Énoncés • UE 5

 d. 14 correspond à l’os maxillaire.


 e. 15 correspond à l’os occipital.
D’après concours Limoges

44 Cochez la(les) bonne(s) réponse(s) :

 a. Processus semi-lunaire (uncus, crochet).


 b. Foramen transversaire.
 c. Canal vertébral.
 d. Fovéa articulaire inférieure.
 e. Aucune des propositions n’est exacte.
D’après concours Paris 7

45 Concernant l’axis C2, quelle est la proposition inexacte ?


 a. La rotation se fait entre C1 et C2 : la dent de l’axis pivote au niveau de son
articulation avec l’arc postérieur de C1.
 b. Dans son foramen transversaire passent les vaisseaux vertébraux.
 c. Une fracture de la dent de l’axis peut entraı̂ner le décès du patient.
 d. La dent de l’axis présente deux surfaces articulaires.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

46 Parmi les propositions relatives à ce dessin de l’orbite, laquelle (lesquelles) est


(sont) exacte(s) ?

 a. Le chiffre 1 indique le processus frontal de l’os zygomatique.


 b. Le chiffre 2 indique le maxillaire.
UE 5 • Énoncés 815

 c. Le chiffre 3 indique l’os nasal.


 d. Le chiffre 4 indique l’os lacrymal.
 e. Le chiffre 5 indique le processus orbitaire de l’os palatin.
D’après concours Lille
47 Concernant le cou :
 a. L’œsophage fait suite au larynx au niveau du bord inférieur de C6.
 b. L’isthme de la glande thyroı̈de est situé en arrière des 2e , 3e et 4e anneaux
trachéaux.
 c. La veine subclavière traverse le défilé inter-scalénique (défilé des scalènes).
 d. Le muscle trapèze s’insère sur la ligne nucale inférieure.
 e. Aucune des réponses précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 7
48 Concernant l’os maxillaire :
 a. Il est l’os central de l’hémiface.
 b. Il est articulé avec tous les autres os de l’étage supérieur de l’hémiface.
 c. Il forme le palais osseux.
 d. Il s’articule avec la mandibule.
 e. Il participe à la formation des fosses nasales.
D’après concours Nancy

49 Concernant les muscles de la face :


 a. Les muscles oculomoteurs sont innervés par le nerf facial.
 b. Les muscles peauciers ou cutanés optimisent les organes des sens.
 c. Les muscles peauciers ou cutanés permettent la mimique.
 d. Le muscle ptérygoı̈dien médial prend une insertion sur l’angle mandibulaire.
 e. Le muscle ptérygoı̈dien latéral prend une insertion sur l’angle mandibulaire.
D’après concours Bordeaux, M Laurentjoye

UE5
50 Cochez la (ou les) structure(s) appartenant à l’os temporal :
 a. Processus zygomatique.
 b. Processus mastoı̈dien.
 c. Os tympanal.
 d. Portion squameuse.
 e. Processus styloı̈de.
D’après concours Paris 5
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

51 Cochez la proposition exacte :


 a. L’os ethmoı̈de participe à constituer la fosse crânienne moyenne.
 b. Le trou (foramen) ovale est creusé dans la petite aile de l’os sphénoı̈de.
 c. La fissure orbitaire supérieure se situe entre la grande aile et la petite aile de
l’os sphénoı̈de.
 d. Le rocher (partie pétreuse) de l’os temporal est postéro-latéral par rapport à
l’écaille (partie squameuse) de l’os temporal.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

52 Concernant le squelette de la tête :


 a. La glabelle est située à la partie inférieure du front.
816 Énoncés • UE 5

 b. L’orifice piriforme est l’orifice antérieur des fosses nasales.


 c. L’os zygomatique est impair et médian.
 d. Le foramen mentonnier est impair et médian.
 e. Le foramen infra-orbitaire est situé au niveau postérieur de la cavité orbitaire.
D’après concours Paris 5
53 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :

 a. Cartilage thyroı̈de.
 b. Artère carotide externe.
 c. Muscle scalène ventral (antérieur).
 d. Veine subclavière gauche.
 e. Aucune des réponses précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 7

54 Concernant la face et le cou :


 a. Le palais mou est la limite entre oropharynx et nasopharynx.
 b. L’axe viscéral du cou occupe la partie médiane et dorsale du cou.
 c. Le muscle sterno-cléido-mastoı̈dien divise la région infra-hyoı̈dienne médiane
du cou en 2 parties.
 d. Le larynx fait partie des voies respiratoires.
 e. La langue est un organe des cavités orale et pharyngienne.
D’après concours Nancy

55 Concernant la glande thyroı̈de (corps thyroı̈de) et la région cervicale :


 a. La face latérale d’un lobe thyroı̈dien est en rapport avec l’artère carotide com-
mune (primitive).
 b. La face médiale d’un lobe thyroı̈dien répond à l’œsophage.
 c. L’aponévrose cervicale superficielle enveloppe le corps thyroı̈de.
 d. La gaine vasculaire du cou contient l’artère vertébrale.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

56 Concernant la région cervicale antérieure :


 a. Les muscles infra-hyoı̈diens laissent libre un espace permettant la trachéotomie.
UE 5 • Énoncés 817

 b. Le muscle omo-hyoı̈dien et le muscle sterno-hyoı̈dien appartiennent au même


plan musculaire.
 c. Le muscle sterno-cléido-mastoı̈dien s’insère sur le processus styloı̈de et sur le
processus mastoı̈de.
 d. Le muscle scalène ventral s’insère sur la 1e côte.
 e. Le muscle scalène moyen s’insère sur la 1e côte.
D’après concours Rouen

57 Concernant la glande thyroı̈de (corps thyroı̈de) :


 a. La glande thyroı̈de est une glande endocrine.
 b. Les lobes thyroı̈diens sont réunis par l’isthme de la glande.
 c. La face médiale d’un lobe thyroı̈dien est en rapport avec la trachée.
 d. La glande thyroı̈de est mobile à la déglutition.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

58 Concernant la région cervicale :


 a. La veine jugulaire interne rejoint la veine subclavière.
 b. L’artère carotide externe traverse la pyramide du rocher (pétreuse).
 c. L’artère carotide interne droite provient de la division du tronc artériel brachio-
céphalique.
 d. Les artères vertébrales pénètrent dans la fosse postérieure.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

59 Parmi les propositions suivantes relatives à cette coupe sagittale de la tête et du


cou, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

UE5
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. Le chiffre 1 indique le nasopharynx.


 b. Le chiffre 2 indique l’oropharynx.
 c. Le chiffre 3 indique le laryngopharynx.
 d. Le chiffre 4 indique l’œsophage.
 e. Le chiffre 5 indique la trachée
D’après concours Lille
818 Énoncés • UE 5

60 Concernant la tête et le cou :


 a. L’os hyoı̈de donne insertion au muscle sterno-thyroı̈dien.
 b. Le corps thyroı̈de donne insertion au muscle thyro-hyoı̈dien.
 c. Le muscle omo-hyoı̈dien est dans un plan antérieur au paquet vasculaire jugulo-
carotidien.
 d. Le nerf laryngé inférieur gauche est en arrière du corps thyroı̈de.
 e. Le nerf phrénique droit naı̂t en région cervicale.
D’après concours Rouen

61 Concernant la région du cou :


 a. Le corps de la mandibule est situé au niveau de la 1e vertèbre cervicale C1.
 b. L’os hyoı̈de est situé au niveau de la 2e vertèbre cervicale C2.
 c. Le cartilage thyroı̈de est situé au niveau de la 3e vertèbre cervicale C3.
 d. L’isthme de la glande thyroı̈de est situé en arrière des 2e , 3e et 4e anneaux
trachéaux.
 e. L’incisure jugulaire du sternum se projette au niveau du disque intervertébral
entre la 2e vertèbre thoracique T2 et la 3e vertèbre thoracique T3.
D’après concours Lille

62 Cochez la proposition exacte :


 a. Le muscle masséter se termine sur la face médiale du ramus (branche) de la
mandibule.
 b. L’os maxillaire présente une face supérieure orbitaire.
 c. Le cornet nasal inférieur est fixé à la paroi médiale de la cavité nasale.
 d. L’os lacrymal se dispose en avant du processus frontal de l’os maxillaire.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

63 Concernant le larynx :
 a. La proéminence laryngée correspond au cartilage thyroı̈de.
 b. Le cartilage épiglottique contribue à éviter les fausses routes alimentaires vers
la trachée.
 c. Les cartilages aryténoı̈des ont la forme d’une bague chevalière.
 d. Le pli vocal est sous-tendu par le ligament vocal et le muscle vocal.
 e. Les plis vestibulaires circonscrivent la glotte.
D’après concours Lille

64 Concernant la région cervicale :


 a. Le muscle thyro-hyoı̈dien est visible sur une coupe axiale passant par la sixième
vertèbre cervicale.
 b. L’artère vertébrale passe par le défilé des muscles scalènes.
 c. Le nerf phrénique accompagne le muscle scalène ventral.
 d. Le chef supérieur du muscle trapèze s’insère sur le processus mastoı̈de.
 e. Le muscle petit oblique dorsal de la tête unit les première et deuxième vertèbres
cervicales.
D’après concours Rouen
UE 5 • Énoncés 819

65 Quel(s) est(sont) l’(es) espace(s) profond(s) de la face ?


 a. L’espace para-pharyngé.
 b. La fosse infra-temporale.
 c. La région massétérine.
 d. La fosse temporale.
 e. L’espace rétro-stylien.
D’après concours Paris 5

66 Concernant la région cervicale :


 a. La région bicarotidienne est située dans la région supra-claviculaire.
 b. Le larynx est recouvert par le muscle sterno-cléido-mastoı̈dien.
 c. La région latéro-pharyngée se prolonge en bas par la région sous-hyoı̈dienne.
 d. Le cartilage thyroı̈de se projette à hauteur de C4.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

67 Concernant la cavité orale :


 a. Le canal parotidien s’ouvre sous la langue.
 b. La langue occupe le vestibule oral.
 c. Les dents définitives sont au nombre de 32.
 d. La cavité orale est séparée de l’oro-pharynx par l’isthme du gosier.
 e. La cavité orale est séparée des fosses nasales par le palais osseux ou palais dur.
D’après concours Bordeaux, M Montaudon

68 Cochez la proposition exacte :


 a. Le muscle sterno-cléı̈do-mastoı̈dien est innervé par le nerf glosso-pharyngien
IX.

UE5
 b. Le muscle trapèze est innervé par le nerf glosso-pharyngien IX.
 c. Le muscle omo-hyoı̈dien fait partie des muscles infra-hyoı̈diens.
 d. Le muscle élévateur de la scapula fait de la rotation contro-latérale de la tête et
du cou.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

69 Concernant la cavité buccale :


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. La cavité buccale est limitée en avant et latéralement par la muqueuse jugale.


 b. La cavité buccale est limitée en arrière par le plan frontal passant par les piliers
antérieurs des tonsilles (amygdales) palatines.
 c. La cavité buccale contient la langue mobile.
 d. La cavité buccale est séparée de l’hypo-pharynx par le palais mou.
 e. La cavité buccale contient les tonsilles palatines.
D’après concours Paris 5

70 Concernant les nerfs crâniens :


 a. Le nerf optique traverse la fissure orbitaire supérieure.
 b. Le nerf glosso-pharyngien est le nerf moteur principal de la langue.
 c. La partie spinale du nerf accessoire innerve le muscle trapèze.
820 Énoncés • UE 5

 d. Le nerf trijumeau innerve les muscles masticateurs.


 e. Le nerf facial est le nerf sensitif de la face.
D’après concours Lille

71 Concernant les nerfs crâniens :


 a. Le nerf oculomoteur est un nerf somitique moteur.
 b. Le nerf trijumeau est un nerf mixte.
 c. Le nerf accessoire est le treizième nerf crânien.
 d. Le nerf glossopharyngien innerve les glandes sublinguale et submandibulaire.
 e. Le nerf vague innerve la glande parotide.
D’après concours Limoges

72 Cochez la(les) bonne(s) réponse(s) :

 a. Trachée.
 b. Muscle sterno-hyoı̈dien.
 c. Veine jugulaire interne.
 d. Nerf laryngé supérieur droit.
 e. Aucune de ces propositions n’est exacte.
D’après concours Paris 7

73 Concernant la tête et le cou :


 a. L’artère sous(sub)-clavière passe en arrière du muscle scalène antérieur.
 b. Le rideau stylien est rétro-parotidien.
 c. Le muscle scalène antérieur s’insère sur la clavicule.
 d. La glande thyroı̈de est située en avant des muscles infra-thyroı̈diens.
 e. Le nerf facial assure la sensibilité de la face.
D’après concours Tours

74 Concernant la région cervicale :


 a. L’oro-pharynx est situé en prolongement du naso-pharynx.
 b. L’oro-pharynx se prolonge directement par le larynx.
 c. Le cartilage épiglottique permet la fermeture de l’oro-pharynx.
 d. Le cartilage cricoı̈de se projette à hauteur de C6.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13
UE 5 • Énoncés 821

75 Concernant la région cervicale :


 a. Le muscle sternocléidomastoı̈dien comprend parfois quatre chefs.
 b. Le muscle omohyoı̈dien est digastrique.
 c. Sur une coupe transversale en C5, le muscle thyro-hyoı̈dien est visible.
 d. Le nerf laryngé inférieur gauche naı̂t en région thoracique.
 e. Le cartilage cricoı̈de se place en dessous du cartilage thyroı̈de.
D’après concours Rouen

76 Cochez la proposition exacte :


 a. Le muscle splénius constitue le plan musculaire le plus superficiel de la nuque.
 b. Le platysma, ou muscle peaucier du cou, est innervé par le nerf facial (VII).
 c. Le muscle trapèze est fléchisseur de la tête et du cou.
 d. Les muscles pré-vertébraux sont innervés par des branches collatérales du
plexus brachial.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

77 Concernant les muscles de la tête et du cou :


 a. Le muscle masseter est innervé par le nerf facial.
 b. Les muscles masticateurs permettent l’ouverture de la bouche.
 c. Le muscle orbiculaire de la bouche est le muscle du sourire.
 d. Les muscles scalènes délimitent un espace de passage pour l’artère sub-clavière
et la partie basse du plexus brachial.
 e. La lame superficielle du fascia cervical entoure le muscle sterno-cléı̈do-
mastoı̈dien.
D’après concours Bordeaux, M Laurent Joye

78 Concernant l’anatomie de la tête et du cou :

UE5
 a. Les téguments de la région frontale sont innervés par des filets sensitifs du nerf
ophtalmique (V1 ).
 b. Les téguments de la région de l’angle de la mandibule reçoivent une innervation
sensitive des 2e et 3e nerfs cervicaux (C2, C3).
 c. Chez l’adulte, le larynx est situé en regard des 5e et 6e vertèbres cervicales (C5
et C6).
 d. L’isthme de la glande thyroı̈de est situé en regard des 5e et 6e anneaux
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

trachéaux.
 e. Le conduit thoracique s’abouche à proximité ou dans le confluent jugulosub-
clavier droit.
D’après concours Lille

79 Cochez la proposition exacte :


 a. Le cartilage thyroı̈de est situé dans le médiastin supérieur.
 b. Le cartilage cricoı̈de donne insertion aux cordes vocales.
 c. Le cartilage épiglottique ferme l’orifice supérieur du larynx lors de la
déglutition.
 d. Les cartilages aryténoı̈des se disposent au-dessus de l’arc cricoı̈dien.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
822 Énoncés • UE 5

80 Concernant les vaisseaux de la tête et du cou :


 a. L’artère vertébrale droite nait directement du tronc artériel brachio-céphalique.
 b. L’artère faciale vascularise le scalp.
 c. L’artère maxillaire innerve les téguments profonds de la face.
 d. La veine jugulaire interne est la plus importante des veines de la tête et du cou.
 e. Les nœuds lymphatiques de la tête et du cou se jettent tous dans le conduit
thoracique.
D’après concours Bordeaux, M Laurentjoye

81 Concernant la tête et le cou :


 a. Le muscle sterno-cleido-mastoı̈dien est emballé par le fascia prétrachéal.
 b. Le muscle omo-hyoı̈dien est situé en arrière de l’artère carotide commune.
 c. La veine jugulaire interne descend latéralement à l’artère carotide commune.
 d. Le muscle sterno-cleido-hyoı̈dien est plus superficiel que le muscle sterno-
thyroı̈dien.
 e. Le muscle stylo-hyoı̈dien appartient au rideau stylien.
D’après concours Tours

82 Concernant la région cervicale :


 a. L’artère carotide interne donne des branches collatérales pour la face.
 b. L’artère vertébrale est une branche collatérale de l’artère carotide externe.
 c. L’artère carotide interne traverse le foramen magnum.
 d. L’artère carotide commune (primitive) est longée par la veine jugulaire interne.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

83 Concernant le cou :
 a. La lame pré-trachéale du fascia cervical recouvre les muscles scalènes.
 b. Le défilé costo-claviculaire (défilé des scalènes) est situé entre les muscles
scalène moyen et scalène postérieur.
 c. Le nerf phrénique descend dans la gaine du muscle scalène ventral.
 d. La veine subclavière traverse le défilé des scalènes.
 e. Aucune de ces propositions n’est exacte.
D’après concours Paris 7

84 Concernant la région cervicale :


 a. Le naso-pharynx fait suite aux fosses nasales.
 b. Le laryngo-pharynx fait suite à la cavité buccale.
 c. Le cartilage épiglottique ferme l’ouverture supérieure de l’œsophage.
 d. L’ouverture supérieure de la trachée se projette à hauteur de C6.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

85 Concernant la morphologie dentaire :


 a. La 36 est la deuxième molaire inférieure gauche.
 b. En denture lactéale, le quadrant inférieur gauche est numéroté 80.
 c. L’ordre d’apparition des dents définitives inférieures est 6-1-2-4-3-7-8.
UE 5 • Énoncés 823

 d. Vers 12 ans, apparaissent les deuxièmes molaires définitives inférieures.


 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

3. Rachis et cage thoracique


86 A propos de cette vue latérale droite d’une vertèbre thoracique, quelle(s) est (sont)
la (les) légende(s) exacte(s) ?

 a. Corps vertébral.
 b. Pédicule.
 c. Fovea costale craniale.
 d. Fovea costale caudale.
 e. Lame.
D’après concours Bordeaux

87 Concernant le rachis :
 a. L’arc neural (ou postérieur) limite le foramen vertébral en arrière.
 b. La hauteur du noyau pulpeux augmente en position debout.
 c. Les pédicules s’insèrent à la partie basse et postérieure (ou dorsale) du corps
vertébral.

UE5
 d. Les processus transverses s’insèrent sur l’isthme.
 e. Les processus articulaires s’insèrent sur l’isthme.
D’après concours Tours

88 Concernant le squelette du thorax :


 a. Chaque côte flottante s’articule avec le corps de la vertèbre correspondante.
 b. La vertèbre thoracique T5 comporte 6 facettes costales.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 c. Le manubrium sternal se projette normalement à hauteur du corps de la 2e


vertèbre thoracique.
 d. Le processus xiphoı̈de se projette normalement à hauteur du corps de la 12e
vertèbre thoracique.
 e. Les côtes VII à X sont dites fausses côtes.
D’après concours Tours

89 Parmi les caractéristiques suivantes relatives aux vertèbres, laquelle (lesquelles)


correspond(ent) aux vertèbres thoraciques :
 a. Processus épineux bituberculé.
 b. Pédicules implantés sur la face latérale du corps vertébral.
 c. Canal vertébral de forme circulaire.
824 Énoncés • UE 5

 d. Facettes articulaires des processus articulaires supérieurs orientées vers le


dedans.
 e. Diamètre transversal du corps vertébral sensiblement égal au diamètre antéro-
postérieur.
D’après concours Lille

90 Concernant le rachis :
 a. La lordose est une concavité postérieure déterminée dans le plan sagittal.
 b. Le segment fonctionnel thoracique supérieur s’étend de la 1e à la 6e vertèbre
thoracique.
 c. Les lames vertébrales entrent dans la constitution du foramen vertébral.
 d. Le sacrum comporte 4 vertèbres fusionnées
 e. Le rachis est capable de mouvements de rotation.
D’après concours Rouen

91 Concernant la colonne vertébrale :


 a. Le processus odontoı̈de est situé entre la face postérieure de l’arc antérieur de
l’atlas et le ligament transverse.
 b. La cyphose cervicale est une courbure à concavité tournée vers l’avant.
 c. Le nucleus pulposus est un résidu embryologique de la chorde.
 d. Les processus épineux des vertèbres lombaires ont une extrémité bi-
tuberculaire.
 e. Le ligament jaune ferme l’espace situé entre 2 lames.
D’après concours Paris 6

92 Concernant les vertèbres :


 a. Le foramen intervertébral est situé sous le pédicule vertébral.
 b. Le canal vertébral est fermé en arrière par la réunion des lames vertébrales.
 c. Le disque intervertébral possède un nucléus.
 d. Les disques intervertébraux sont présents aux 3 étages de la colonne vertébrale.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

93 Concernant la disposition de profil du rachis :


 a. La lordose cervicale se mesure entre C1 et T9, centre de gravité du tronc.
 b. Le type dynamique se caractérise par des grandes courbures rachidiennes.
 c. L’incidence pelvienne est un angle fixe qui caractérise la position du bassin.
 d. La version pelvienne est un angle qui augmente en cas de rétroversion du bassin.
 e. L’incidence pelvienne est égale à la somme de la pente sacrée et de la version
pelvienne.
D’après concours Bordeaux, JM Vital

94 Concernant le segment cervical rachidien :


 a. Le foramen vertébral livre passage à l’artère vertébrale.
 b. Les masses latérales de l’axis répondent aux condyles occipitaux.
 c. Le rachis cervical inférieur comprend les vertèbres C3 à C8.
 d. Le processus épineux de la 2e vertèbre est très souvent bituberculé.
UE 5 • Énoncés 825

 e. Les processus transverses sont développés à partir des faces latérales des corps
vertébraux.
D’après concours Rouen

95 Concernant le rachis :
 a. Sur une vue supérieure d’une vertèbre cervicale de C3 à C6, le foramen trans-
versaire est situé latéralement par rapport à la colonne zygapophysaire.
 b. Sur une vue de face d’une vertèbre cervicale inférieure de C3 à C6, on peut
seulement voir la surface articulaire du processus zygapophysaire inférieur.
 c. Au niveau des vertèbres cervicales inférieures de C3 à C6, les racines cervicales
sortent du canal vertébral et passent en arrière du foramen transversaire et de
l’artère vertébrale.
 d. Sur une vue antérieure de la vertèbre C2, on peut voir les surfaces cartilagi-
neuses articulées avec la vertèbre C3.
 e. Le processus épineux de la 4e vertèbre cervicale est bifide.
D’après concours Paris 6

96 Concernant le rachis :
 a. La seconde côte s’articule avec les vertèbres thoraciques T1 et T2.
 b. Les lames appartiennent à l’arc neural.
 c. Les lames limitent en arrière le foramen vertébral.
 d. Les pédicules des vertèbres thoraciques naissent de la paroi postérieure du
corps.
 e. Les côtes répondent aux processus transverses par leur tête.
D’après concours Rouen

97 Concernant la colonne vertébrale et la cage thoracique :


 a. La colonne cervicale présente une lordose.

UE5
 b. Le sommet de la lordose lombaire est centré sur L1.
 c. L’arc ventral des côtes se développe dans un plan oblique en haut et en avant.
 d. Les têtes costales répondent aux processus transverses (costiformes) des
vertèbres thoraciques.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

98 Concernant le rachis :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. Le sacrum résulte le plus souvent de la fusion de 6 pièces osseuses.


 b. Le sacrum correspond au socle fixe du rachis.
 c. La face postérieure du sacrum comprend une crête médiane résultant de la fu-
sion des processus épineux.
 d. Les processus articulaires supérieurs de la première vertèbre sacrale répondent
aux processus articulaires inférieurs de la cinquième vertèbre lombale.
 e. Le promontoire limite en arrière le détroit pelvien supérieur.
D’après concours Rouen
826 Énoncés • UE 5

99 Concernant le schéma (vue latérale gauche) ci-dessous :

 a. 1 est le pédicule vertébral (arc neural).


 b. 2 est le processus transverse avec sa facette costale s’articulant avec le tubercule
costal.
 c. Ce schéma représente la vertèbre Th11.
 d. 5 sont les cartilages de croissance des corps vertébraux.
 e. 6 est la lame vertébrale. D’après concours Lyon
100 Concernant le rachis :
 a. Sur une vue supérieure d’une vertèbre cervicale de C3 à C6, le foramen trans-
versaire est situé latéralement par rapport à la colonne zygapophysaire.
 b. Au niveau du sacrum, l’ouverture caudale (distale ou inférieure) du canal
vertébral constitue le hiatus sacral.
 c. Sur une vertèbre lombale en L3 (troisième vertèbre lombale), la surface arti-
culaire de la zygapophyse crâniale (proximale ou supérieure) est orientée en
dedans (médialement).
 d. Le ligament transverse de l’atlas s’insère sur la face dorsale (postérieure) du
processus odontoı̈de.
 e. Au niveau du sacrum, la crête sacrale médiane correspond à la fusion des lames.
D’après concours Paris 6
101 Concernant le rachis :
 a. La septième vertèbre cervicale s’articule avec la première paire de côtes.
 b. Les faces antérieures des corps vertébraux cervicaux forment une courbe
concave en arrière.
 c. Le foramen transversaire de la quatrième vertèbre cervicale laisse passer le nerf
phrénique.
 d. Le plateau inférieur de l’atlas répond au plateau supérieur de l’axis.
 e. Les processus transverses de la cinquième vertèbre cervicale sont bituberculés.
D’après concours Rouen
102 Concernant la colonne vertébrale :
 a. Les côtes flottantes n’ont pas d’articulation costo-transversaire.
 b. Le promontoire est le bord antérieur de la face supérieure du corps de l’os sacral
(sacrum).
 c. Le processus mamillaire (vertèbres lombales) est situé sur le processus articu-
laire inférieur.
 d. La deuxième côte s’articule uniquement avec le corps du sternum via un carti-
lage.
UE 5 • Énoncés 827

 e. Aucune de ces propositions n’est exacte.


D’après concours Paris 7

103 Le sacrum :
 a. Présente 5 paires de foramens sacraux.
 b. Comporte une base inférieure et un sommet supérieur.
 c. A une surface auriculaire articulaire avec l’os coxal sur sa face latérale.
 d. Est un os irrégulier.
 e. Est constitué de 5 vertèbres sacrées fusionnées.
D’après concours Lyon

104 Concernant le rachis :


 a. Les vertèbres thoraciques, de la deuxième à la douzième, sont au contact de
l’aorte descendante.
 b. Les pédicules font partie de l’arc postérieur des vertèbres.
 c. Le sacrum et le coccyx sont fusionnés.
 d. Les lames supérieures de la cinquième vertèbre lombale répondent aux lames
inférieures de la quatrième vertèbre lombale.
 e. L’arc antérieur de l’atlas répond au processus odontoı̈de de l’axis.
D’après concours Rouen

4. Neuroanatomie et peau
105 Concernant la description du cerveau :
 a. Le lobe occipital est visible sur la face latérale du cerveau.
 b. Le sillon central sépare le lobe frontal du lobe pariétal.
 c. La scissure latérale sépare le lobe frontal du lobe temporal.

UE5
 d. Le corps calleux est visible sur la face latérale de l’hémisphère cérébral.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

106 Concernant la description de l’encéphale :


 a. Chaque ventricule latéral se développe dans un hémisphère cérébral.
 b. Les ventricules latéraux s’ouvrent dans le quatrième ventricule.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 c. Le troisième ventricule est situé sur la ligne médiane.


 d. La filière ventriculaire communique avec les espaces péri-cérébraux.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

107 Le proencéphale donnera :


 a. La moelle spinale.  b. La moelle allongée  c. Le cervelet
 d. Le mésencéphale  e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice
108 Concernant le système nerveux :
 a. La décussation du système spinothalamique se fait au niveau du tronc cérébral.
828 Énoncés • UE 5

 b. La stimulation des récepteurs au tact limite la transmission du message doulou-


reux.
 c. Le système cordonal postérieur est spécialisé dans le tact et la proprioception.
 d. Le tact fin et la nociception suivent les mêmes voies médullaires.
 e. Les fibres périphériques nociceptives sont de petit calibre.
D’après concours Tours

109 Concernant le tronc cérébral :


 a. Le pédoncule cérébral relie le cervelet au mésencéphale.
 b. L’origine réelle du nerf facial (VIIe paire) est au niveau du sillon bulbo-
protubérantiel.
 c. Le nerf trochléaire (IVe paire) prend son origine à la face postérieure du tronc
cérébral.
 d. Le nerf vague (Xe paire, nerf pneumogastrique) est un nerf mixte (moteur, sen-
sitif, végétatif).
 e. Le nerf trijumeau (Ve paire) est le grand nerf sensitif de la face.
D’après concours Paris 6

110 Concernant le tronc cérébral :


 a. Le vermis est la partie centrale du cervelet.
 b. La tente du cervelet sépare les deux hémisphères cérébelleux.
 c. La substance réticulée du tronc cérébral participe aux mécanismes du sommeil.
 d. Le voile médullaire inférieur présente le foramen (trou) de Magendie.
 e. Il existe un pédoncule cérébelleux supérieur, moyen, et inférieur de chaque
côté.
D’après concours Paris 6

111 Concernant la moelle épinière :


 a. Elle se termine au niveau de la 5e vertèbre lombaire.
 b. Elle présente deux renflements cervical et lombaire.
 c. Le canal de l’épendyme descend au sein de la substance blanche de la moelle.
 d. Le renflement lombaire est vascularisé par une branche de l’aorte (artère
d’Adamkiewicz) qui naı̂t au niveau de T10-L2.
 e. Les cornes antérieures de la substance grise sont plus larges que les cornes
postérieures.
D’après concours Lyon

112 Concernant les noyaux du cerveau :


 a. Le thalamus est un noyau diencéphalique.
 b. L’hypothalamus est une formation diencéphalique.
 c. Le claustrum (avant-mur) est un noyau télencéphalique.
 d. La neurohypophyse est dans la selle turcique.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

113 Concernant les méninges :


 a. La faux du cerveau sépare l’hémisphère cérébelleux du lobe occipital de chaque
côté.
UE 5 • Énoncés 829

 b. La pie-mère s’insinue dans le sillon longitudinal (inter-hémisphérique).


 c. Au niveau de la boite crânienne, la dure-mère est plaquée contre l’os, délimitant
ainsi un espace virtuel : l’espace extra-dural.
 d. Il y a huit vertèbres cervicales et seulement sept paires de nerfs rachidiens cer-
vicaux.
 e. Le cône terminal de la moelle spinale est en regard des vertèbres L1 ou L2.
D’après concours Paris 6

114 Concernant les méninges :


 a. La dure-mère est la méninge la plus superficielle, au niveau du crâne elle adhère
à la boite crânienne.
 b. La faux du cerveau et la tente du cervelet sont des expansions de la dure-mère.
 c. Le cul de sac dural se projette au niveau de la deuxième vertèbre sacrée.
 d. Le liquide cérébro-spinal est  eau de roche  .
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice
115 Concernant les méninges :
 a. Les méninges, les structures osseuses et le liquide céphalo-spinal protègent le
cerveau.
 b. Les méninges comprennent la pachyméninge (dure mère) et les leptoméninges
(arachnoı̈de et pie mère).
 c. Les espaces extra-dural, sub-dural et sub-arachnoı̈dien existent au niveau spinal
et au niveau cérébral.
 d. Le liquide céphalo-spinal est considéré comme le système lymphatique du
système nerveux central.
 e. La tente du cervelet est formée exclusivement par la dure mère
D’après concours Montpellier

UE5
116 Concernant le système nerveux :
 a. La faux du cerveau s’insère sur la tente du cervelet.
 b. L’espace sous-arachnoı̈dien est entre l’arachnoı̈de et la pie-mère.
 c. L’espace extra-dural est au contact de l’os de la boite crânienne.
 d. Les sinus veineux de la dure-mère contribuent à la réabsorption du liquide
céphalo-spinal.
 e. La dure-mère se prolonge dans le canal vertébral, autour de la moelle spinale.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

D’après concours Paris 6


117 Concernant l’anatomie fonctionnelle du système nerveux :
 a. Le noyau lenticulaire est un relais pour les voies de la sensibilité.
 b. Les voies de la sensibilité se projettent sur le cortex frontal.
 c. Le thalamus est le centre de la motricité automatique.
 d. La voie de la motricité volontaire présente une décussation dans le tronc
cérébral.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13
830 Énoncés • UE 5

118 Concernant la morphologie interne du système nerveux central :


 a. Le noyau dentelé (ou denté) est situé dans la moelle allongée.
 b. Le noyau rouge est situé dans le mésencéphale.
 c. La substance noire est située dans le pont.
 d. Le noyau caudé fait partie du striatum.
 e. Le pulvinar est une partie du thalamus.
D’après concours Lille
119 Parmi les noyaux diencéphaliques on peut citer :
 a. Putamen du noyau lenticulaire.
 b. Avant-mur ou claustrum.
 c. Noyau caudé.
 d. Amygdale temporale.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses
D’après concours Nice
120 Concernant le tronc cérébral :
 a. Le voile médullaire supérieur est situé entre les deux pédoncules cérébelleux
moyens.
 b. Le noyau du nerf trochléaire (IV) est situé dans le pont.
 c. L’aile blanche interne contient les noyaux végétatifs des nerfs crâniens.
 d. Le noyau rouge est situé dans le mésencéphale.
 e. Aucune des propositions n’est exacte.
D’après concours Paris 7
121 Concernant le système nerveux :
 a. Les nerfs vagues accélèrent la fréquence cardiaque.
 b. Les nerfs sympathiques innervant le cœur sont issus des chaines sympathiques
thoraciques.
 c. La moelle épinière est une partie du système nerveux périphérique.
 d. Un nerf spinal est par définition un nerf mixte.
 e. Un nerf crânien comporte toujours des fibres sensitives et des fibres motrices.
D’après concours Nancy

122 Concernant le système nerveux :


 a. La racine ventrale d’un nerf spinal est formée par des axones moteurs.
 b. Le corps cellulaire des neurones moteurs est situé dans le ganglion spinal.
 c. Les nerfs du système nerveux autonome comportent uniquement des fibres va-
somotrices.
 d. Chaque nerf spinal se divise en rameaux ventral et dorsal qui pénètrent dans la
moelle épinière.
 e. La réunion des rameaux ventraux entre eux forme un plexus.
D’après concours Nancy
UE 5 • Énoncés 831

123 Concernant le système nerveux :


 a. Le plexus cervical est destiné à l’innervation du membre supérieur.
 b. Le système nerveux périphérique comporte 5 plexus de chaque côté.
 c. Le nerf médian innervant le membre supérieur est formé par des fibres ner-
veuses principalement d’origine cervicale.
 d. Le renflement lombaire de la moelle épinière est lié à l’innervation des membres
inférieurs.
 e. L’extrémité inférieure (caudale) de la moelle épinière se projette le plus souvent
en regard des vertèbres L2-L3.
D’après concours Nancy

124 Concernant le système nerveux végétatif :


 a. Le corps cellulaire du neurone préganglionnaire (protoneurone) orthosympa-
thique est au niveau de la corne postérieure de la moelle thoracique.
 b. Le corps cellulaire du neurone préganglionnaire parasympathique est au niveau
de la corne intermédiaire du myélomère C8 au myélomère L2.
 c. Le corps cellulaire du neurone postganglionnaire (deuxième neurone) parasym-
pathique est au niveau des ganglions du tronc sympathique.
 d. Les rameaux communicants blancs sont entre les nerfs spinaux et les nerfs
viscéraux
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

125 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) : (schéma ci-après)


 a. Espace épidural.
 b. Funicule (cordon) latéral.
 c. Foramen transversaire.

UE5
 d. Ganglion spinal.
 e. Aucune des réponses précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 7
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
832 Énoncés • UE 5

126 Le système nerveux central :


 a. Comprend seulement l’encéphale et la moelle spinale.
 b. Est toujours protégé par l’os et les méninges.
 c. Est baigné de liquide cérébro-spinal.
 d. Est entièrement contenu dans la boite crânienne.
 e. Est vascularisé par les artères carotides externes et les artères vertébrales.
D’après concours Lyon

127 Concernant le système nerveux :


 a. La capsule interne se place entre thalamus et pallidum.
 b. Substance grise et substance blanche sont présentes dans le cordon médullaire.
 c. Le lobe frontal est visible sur une vue inférieure de l’encéphale.
 d. Le corps calleux unit les deux lobes temporaux.
 e. La scissure centrale sépare le lobe frontal du lobe temporal.
D’après concours Rouen

128 Concernant le système nerveux végétatif :


 a. La chaı̂ne neuronale est composée de 2 neurones.
 b. L’action du système orthosympathique et du système parasympathique sont par-
fois antagonistes.
 c. L’origine du système orthosympathique est corticale au niveau du cortex
précentral.
 d. L’origine du système parasympathique est corticale au niveau du cortex post-
central.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

129 Sur cette vue latérale droite du tronc cérébral, l’élément indiqué par la flèche :
(schéma ci-après)
 a. n◦ 1 est le pédoncule cérébral.
 b. n◦ 2 est le pont (protubérance annulaire).
 c. n◦ 3 est un nerf à la fois moteur et sensitif.
 d. n◦ 4 est le nerf facial.
 e. n◦ 5 appartient au système nerveux parasympathique.
D’après concours Marseille
UE 5 • Énoncés 833

130 Sur cette vue inférieure de l’encéphale, l’élément indiqué par la flèche :

 a.
 b.
n◦ 1 est le chiasma optique.
n◦ 2 est le bulbe olfactif.
UE5
 c. n◦ 3 est le lobe frontal.
n◦ 4 est le lobe pariétal.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 d.
 e. n◦ 5 est la fissure longitudinale (scissure interhémisphérique).
D’après concours Marseille

131 Concernant la vascularisation de l’encéphale :


 a. L’artère carotide interne traverse le foramen lacerum (trou déchiré antérieur).
 b. L’artère spinale ventrale (antérieure) nait des artères vertébrales.
 c. L’artère basilaire donne les artères cérébrales antérieures.
 d. L’artère communicante antérieure est une branche de l’artère carotide interne.
 e. Aucune des réponses précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 7
834 Énoncés • UE 5

132 Concernant la description du cerveau :


 a. Les noyaux gris centraux sont visibles sur une coupe frontale (coronale) du
cerveau.
 b. La capsule interne est située en dedans du noyau lenticulaire.
 c. La capsule interne est située latéralement au thalamus.
 d. La capsule interne est située latéralement au noyau caudé.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13
133 Concernant le cerveau :
 a. Le thalamus appartient à la face médiale du troisième ventricule.
 b. Le cercle artériel de la base est formé par les segments corticaux des artères
cérébrales.
 c. L’artère cérébrale moyenne (sylvienne) se termine sur le sillon calcarin.
 d. Le gyrus post-central correspond à une aire motrice.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 7
134 Concernant l’encéphale :
 a. Le corps calleux est une structure de substance blanche.
 b. La fissure calcarine est située dans le cortex temporal.
 c. La fissure latérale limite le lobe frontal.
 d. La fissure centrale sépare le lobe frontal du lobe temporal.
 e. L’hippocampe appartient au lobe temporal.
D’après concours Nancy
135 Concernant le système nerveux :
 a. Le système nerveux périphérique est constitué par les nerfs crâniens et les nerfs
rachidiens (spinaux).
 b. La substance blanche correspond aux corps cellulaires des neurones.
 c. La substance grise correspond aux corps cellulaires des neurones.
 d. Un hématome extra-dural se situe entre l’os et la dure-mère.
 e. Le liquide céphalo-rachidien circule entre la dure-mère et la pie-mère.
D’après concours Lyon
136 Concernant le système nerveux central :
 a. Les aires motrices du langage sont placées dans le lobe frontal.
 b. Le noyau caudé appartient aux noyaux gris centraux.
 c. La commissure antérieure est un faisceau de substance blanche qui réunit des
aires situées dans les 2 hémisphères.
 d. Le faisceau cortico-spinal est un faisceau moteur.
 e. L’arachnoı̈de est la couche la plus profonde des méninges.
D’après concours Nancy

137 Concernant les cavités du système nerveux central :


 a. Sur le toit du quatrième ventricule existent de chaque côté six colonnes de
noyaux des nerfs crâniens.
 b. Le liquide cérébro-spinal est sécrété essentiellement par les plexus choroı̈des
des ventricules latéraux.
UE 5 • Énoncés 835

 c. Le troisième ventricule est le ventricule du mésencéphale.


 d. L’aqueduc de la moelle allongée conduit le liquide cérébro-spinal vers la citerne
cérébello-médullaire.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice
138 Concernant les hémisphères cérébraux :
 a. Les ventricules latéraux ont un prolongement dans le lobe temporal.
 b. Au niveau du cortex moteur, le pied est représenté sur la face latérale de
l’hémisphère.
 c. Le corps calleux est une commissure qui relie les deux thalamus.
 d. Une coupe sagittale médiane de l’encéphale coupe le 4e ventricule.
 e. La capsule interne est délimitée par le noyau lenticulaire médialement et l’in-
sula latéralement.
D’après concours Paris 6
139 Concernant le tronc cérébral et le cervelet :
 a. La protubérance se poursuit latéralement par le pédoncule cérébelleux
supérieur.
 b. Les colliculi supérieur et inférieur sont situés en arrière du mésencéphale
(pédoncules cérébraux).
 c. Le vermis cérébelleux contribue à former le plancher du 4e ventricule.
 d. Le voile médullaire inférieur contient un orifice d’évacuation du liquide
cérébro-spinal (liquide céphalo-rachidien).
 e. La moelle allongée (bulbe) se prolonge par la moelle spinale au niveau du sillon
bulbo-protubérantiel.
D’après concours Paris 6
140 Concernant la moelle épinière et les nerfs spinaux :
 a. Les centres de la motricité viscérale (autonome) sont localisés dans la zone ou

UE5
corne intermédiaire de la moelle épinière.
 b. Les cornes dorsales sont en rapport entre autres avec la sensibilité extéroceptive
et la sensibilité proprioceptive inconsciente.
 c. La corne ventrale de la motricité somatique (volontaire) reçoit les fibres ner-
veuses du faisceau cortico-spinal.
 d. Le faisceau cortico-spinal est localisé dans le cordon ventro-latéral (antéro-
latéral) de la moelle épinière.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 e. Le faisceau spino-thalamique est localisé dans le cordon ventro-latéral (antéro-


latéral) de la moelle épinière.
D’après concours Montpellier
141 Concernant les nerfs spinaux :
 a. Le nerf spinal thoracique (dorsal), après son émergence du foramen inter-
vertébral, se divise en un rameau spinal dorsal et un rameau spinal ventral.
 b. Le nerf spinal thoracique (dorsal), après son émergence du foramen inter-
vertébral, se divise en un rameau spinal dorsal et un rameau intercostal en rela-
tion avec la chaı̂ne sympathique latéro-vertébrale.
 c. Chaque rameau spinal dorsal au niveau thoracique, est accompagné d’une artère
spinale dorsale, celle-ci étant une branche de l’une des artères intercostales dont
l’origine est l’aorte thoracique.
836 Énoncés • UE 5

 d. Le nerf spinal thoracique (dorsal), après son émergence du foramen inter-


vertébral, se divise en un rameau intercostal et un rameau spinal ventral.
 e. Chaque rameau spinal dorsal au niveau thoracique, est accompagné d’une veine
spinale dorsale qui se draine dans la veine azygos.
D’après concours Montpellier

142 Concernant l’anatomie fonctionnelle du système nerveux :


 a. Le thalamus est un relais sur les voies de la motricité volontaire.
 b. Le noyau lenticulaire projette les voies de la sensibilité sur le cortex pariétal.
 c. Les voies motrices volontaires se regroupent dans la capsule interne.
 d. Les voies motrices croisent au niveau médullaire.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

143 Concernant le cervelet :


 a. Ses actions sont croisées et conscientes.
 b. Le cortico cérébellum est le cervelet de l’équilibration.
 c. Le spino cérébellum est le cervelet de la coordination.
 d. Le vestibulo cérébellum est le cervelet de la coordination musculaire.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

144 Concernant les hémisphères cérébraux :


 a. Un hémisphère cérébral présente 6 lobes.
 b. Le sillon de Rolando (ou sillon central) sépare les lobes frontal et pariétal.
 c. Le sillon de Sylvius (ou sillon latéral) sépale les lobes frontal et occipital.
 d. L’homonculus moteur se projette sur la circonvolution frontale ascendante.
 e. La vision est une fonction principale du lobe temporal.
D’après concours Bordeaux, JM Vital

145 Concernant la moelle épinière :


 a. Elle fait suite au mésencéphale.
 b. Elle est constituée de l’empilement des somites.
 c. Elle s’arrête au niveau de la deuxième vertèbre lombaire.
 d. Les cordons sont constitués de substance grise.
 e. La corne latérale est située au niveau de la moelle thoracique.
D’après concours Limoges

146 Concernant le nerf spinal :


 a. La racine antérieure du nerf spinal véhicule des neurofibres motrices.
 b. La racine postérieure du nerf spinal véhicule des neurofibres sensitives.
 c. La racine postérieure du nerf spinal est munie d’un ganglion sympathique.
 d. Les plexus nerveux qui innervent les membres résultent du mélange des neu-
rofibres cheminant dans les rameaux ventraux des nerfs spinaux des niveaux
correspondants.
 e. Le rameau postérieur du nerf spinal est responsable de l’innervation des
muscles des gouttières paravertébrales.
D’après concours Lille
UE 5 • Énoncés 837

147 Concernant les nerfs crâniens :


 a. Le VII est le nerf moteur des muscles peauciers de la face et du cou.
 b. Le XII est le nerf moteur de la langue.
 c. Le contingent bulbaire du XI est phonatoire.
 d. Le contingent médullaire du XI est céphalogyre.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses
D’après concours Nice

148 Concernant les nerfs crâniens :


 a. Le nerf IX est le nerf du IVe arc branchial.
 b. Le nerf V2 est la branche de division mandibulaire du nerf trijumeau.
 c. Le nerf trijumeau innerve les muscles masticateurs homolatéraux.
 d. Le nerf VII est le nerf du IIe arc branchial.
 e. Le nerf XI est moteur et sensitif.
D’après concours Nancy

149 Concernant les nerfs crâniens :


 a. Le nerf optique participe à la motricité des globes oculaires.
 b. Le nerf crânien IV participe à la motricité des globes oculaires.
 c. Le nerf crânien VI émerge du sillon entre le pont et le mésencéphale.
 d. Le nerf crânien V émerge du tronc cérébral au niveau du mésencéphale.
 e. Le nerf crânien III émerge de la face postérieure du mésencéphale.
D’après concours Nancy

150 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :

UE5
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. Humeur aqueuse.
 b. Cornée.
 c. Pupille.
 d. Sclère.
 e. Aucune des réponses précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 7

151 Concernant l’organe de la vision :


 a. Le bulbe oculaire est composé de 3 tuniques (fibreuse, vasculaire et nerveuse).
838 Énoncés • UE 5

 b. La choroı̈de est la tunique porte vaisseaux.


 c. La chambre antérieure de l’œil est située entre le corps vitré et le cristallin.
 d. La rétine présente une zone centrale appelée macula comprenant une densité
élevée de cônes pour une vision précise diurne.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

152 Concernant les voies optiques :


 a. L’hémirétine nasale est responsable du champ visuel latéral (temporal).
 b. La section complète du nerf optique droit entraı̂ne une cécité monoculaire de
l’œil droit.
 c. Une tumeur de l’hypophyse peut comprimer le chiasma optique et donner une
hémianopsie bitemporale.
 d. La section complète des radiations optiques droites (après le chiasma optique)
entraı̂ne une cécité monoculaire de l’œil gauche
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice
153 Concernant l’œil :
 a. Les muscles oculomoteurs sont innervés par le nerf trijumeau.
 b. Le système de drainage lacrymal est situé sous la paroi supérieure de l’orbite,
latéralement.
 c. Les photorécepteurs de la rétine ne sont pas des neurones.
 d. La vascularisation de la rétine dépend des branches issues du système carotidien
interne.
 e. La rétine, en vieillissant, peut être touchée par une cataracte à l’origine d’un
trouble de la vision.
D’après concours Bordeaux, M Laurent Joye

154 Concernant l’organe de l’équilibre :


 a. L’organite sensoriel se situe au niveau de l’oreille interne.
 b. Le nerf cranien des voies de l’équilibration est le nerf vestibulo-cochléaire
(VIII).
 c. Les voies de l’équilibre passent par le cervelet.
 d. Les voies de l’équilibre sont impliquées dans l’oculocéphalogyrie.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice
155 Concernant l’organe de l’olfaction :
 a. La chaı̂ne neuronale comprend 3 neurones.
 b. Le deutoneurone croise la ligne médiane.
 c. Le deutoneurone se termine sur le thalamus.
 d. Une fracture de l’ethmoı̈de peut donner une anosmie.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

156 Concernant le système nerveux :


 a. Le corps (glande) pinéal(e) appartient au diencéphale.
 b. La glande hypophyse se situe dans la selle turcique.
UE 5 • Énoncés 839

 c. Les corps mamillaires appartiennent au télencéphale.


 d. Seul le cerveau dispose d’un cortex.
 e. Le quatrième ventricule comporte une portion mésencéphalique.
D’après concours Tours

157 À propos de ce schéma de l’embryologie du système nerveux central quelle(s) est


(sont) la (les) légende(s) exacte(s) ?

 a. Prosencéphale.  b. Diencéphale.  c. Mésencéphale.


 d. Métencéphale.  e. Rhombencéphale.
D’après concours Bordeaux
158 Concernant l’audition :
 a. Les organites sensoriels sont au niveau des conduits semi-circulaires.
 b. Le protoneurone de la voie auditive a un corps cellulaire au niveau du ganglion
semi-circulaire de l’oreille interne.
 c. Le nerf de l’audition est le VII.
 d. Le corps du deuxième neurone de la voie auditive est au niveau du thalamus.

UE5
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

159 Concernant la vision :


 a. Les deux premiers neurones de la voie visuelle ont leur corps cellulaire dans la
rétine.
 b. Les organites sensoriels sont les cônes et les bâtonnets.
 c. Les fibres issues des rétines nasales décussent au niveau du chiasma optique.
 d.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

Chaque tractus optique aboutit au corps géniculé latéral du thalamus.


 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

160 Concernant l’appareil de la vision et les voies visuelles :


 a. L’uvée recouvre la cornée et la protège des traumatismes.
 b. Les fibres nerveuses qui transitent par le nerf optique (nerf II) correspondent
aux axones des cellules ganglionnaires (2e neurone des voies visuelles).
 c. L’hémianopsie latérale homonyme peut être due à une interruption des voies
visuelles qui croisent au niveau du chiasma optique.
 d. Le muscle oculomoteur droit interne est innervé par le nerf trochléaire (IVe
paire de nerfs crâniens).
840 Énoncés • UE 5

 e. Le muscle dilatateur de la pupille de l’iris est innervé par des nerfs ciliaires qui
véhiculent des fibres nerveuses végétatives orthosympathiques.
D’après concours Paris 6

161 Concernant les organes de l’olfaction et du goût :


 a. L’innervation sensorielle (goût) des 2/3 antérieurs de la langue apprécie plutôt
les goûts acide, sucré et salé ; elle est véhiculée par le nerf intermédiaire (VII
bis).
 b. La surface de la tache jaune olfactive est située sur le plancher des fosses nasales
et occupe une surface d’environ 150 cm2 .
 c. Le nerf olfactif correspond à un ensemble de filets nerveux issus de la tache
jaune olfactive et qui traversent la lame criblée de l’os ethmoı̈de pour rejoindre
le bulbe olfactif à la face inférieure du lobe frontal du cerveau.
 d. Les corps cellulaires des 2e neurones des voies gustatives sont situés au niveau
du noyau gustatif dans le tronc cérébral.
 e. Le cortex gustatif est situé dans la partie basse de la circonvolution pariétale
ascendante du cerveau.
D’après concours Paris 6

162 Concernant l’appareil de la vision et les voies visuelles :


 a. La conjonctive est une muqueuse qui tapisse la face postérieure des paupières
et la face antérieure du bulbe de l’œil sans recouvrir la cornée.
 b. La papille de la rétine est située sur l’axe optique de l’œil (ligne passant par le
centre de la cornée et du cristallin). Elle est aussi appelée tache aveugle car peut
être à l’origine d’une dégénérescence liée à l’âge.
 c. L’hémianopsie latérale homonyme peut être due à une interruption des voies
visuelles qui croisent au niveau du chiasma optique.
 d. Le muscle oculo-moteur oblique supérieur est innervé par le nerf trochléaire
(pathétique, nerf IV).
 e. Le muscle sphincter de la pupille de l’iris est innervé par des nerfs ci-
liaires qui véhiculent des fibres nerveuses végétatives sympathiques (ortho-
sympathiques).
D’après concours Paris 6

163 Concernant les voies optiques :


 a. Une lésion du nerf optique droit va donner une hémianopsie latérale homonyme
droite.
 b. Le champ visuel droit des 2 yeux est pris en charge par l’hémi-rétine nasale de
l’œil droit ainsi que l’hémi-rétine temporale de l’œil gauche.
 c. Une lésion située au niveau du chiasma optique va donner une hémianopsie
latérale homonyme droite.
 d. Une lésion située au niveau du chiasma optique va donner une hémianopsie
bitemporale.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice
UE 5 • Énoncés 841

164 Concernant les voies auditives :


 a. Elles empruntent le nerf cochléaire.
 b. Le deutoneurone se termine dans le colliculus rostral (supérieur).
 c. Les aires corticales auditives sont occipitales.
 d. Le troisième neurone atteint le corps géniculé médial.
 e. Le quatrième neurone est métathalamo cortical.
D’après concours Limoges

165 Concernant les voies sensitives et sensorielles de la tête :


 a. La pointe de la langue et les 2/3 antérieurs de la langue transmettent les infor-
mations sensorielles (goût salé et sucré) au tronc cérébral (noyau gustatif de
Nageotte) par l’intermédiaire du nerf VII bis (intermédiaire de Wrisberg).
 b. Le nerf crânien glossopharyngien (nerf IX) véhicule des informations senso-
rielles (goût) et sensitives (douleur) en provenance du 1/3 postérieur de la
langue.
 c. Les voies olfactives visibles à la face inférieure du cerveau sont le bulbe olfactif
et les bandelettes olfactives.
 d. Le nerf olfactif (nerf I) correspond à un ensemble de filets nerveux issus de la
tache jaune olfactive. Il traverse le sinus de l’os frontal pour rejoindre la face
inférieure du lobe frontal du cerveau.
 e. Le cortex gustatif, ou aire N◦ 43 de Bromann, est situé dans la partie basse de la
circonvolution frontale ascendante du cerceau.
D’après concours Paris 6

166 Concernant les organes sensoriels :


 a. Le goût des deux tiers antérieurs de la langue est véhiculé par le nerf maxillaire
(V2).

UE5
 b. L’utricule code les accélérations linéaires horizontales
 c. Le nerf olfactif traverse la lame criblée de l’os ethmoı̈de.
 d. Les voies cochléaires se terminent dans le cortex temporal.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 7

167 Cochez la proposition exacte :


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. Les cinq sens sont sous la dépendance des nerfs crâniens.


 b. Les nerfs olfactifs représentent la seconde paire de nerfs crâniens.
 c. Les récepteurs sensoriels du toucher ont une localisation cutanée étendue.
 d. Les voies olfactives sont composées d’une succession de 3 neurones.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

5. Système appendiculaire
168 Concernant l’ostéologie du carpe :
 a. Le trapèze présente une surface articulaire pour la base du premier métacarpien.
842 Énoncés • UE 5

 b. Le scaphoı̈de présente une surface articulaire pour le capitatum.


 c. Le capitatum présente une surface articulaire pour le radius.
 d. Le triquetrum présente une surface articulaire pour l’ulna.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte
D’après concours Paris 13

169 Concernant le membre supérieur :


 a. Le pilier de l’omoplate (scapula) correspond au bord spinal de l’os.
 b. La gouttière bicipitale de l’humérus est limitée en dehors par le trochiter et en
dedans par le trochin.
 c. La complication la plus fréquente d’une fracture de la diaphyse humérale est la
paralysie radiale.
 d. Le nerf cubital passe en arrière de l’épicondyle.
 e. Une fracture du col chirurgical de l’humérus est intra articulaire.
D’après concours Lyon

170 Concernant l’ostéologie du membre supérieur :


 a. L’incisure trochléaire de l’ulna s’articule avec la circonférence articulaire du
radius.
 b. L’ulna est l’os médial de l’avant-bras.
 c. La fossette articulaire du radius s’articule avec le capitulum.
 d. L’ulna s’articule avec le lunatum.
 e. Le trapézoı̈de participe à la rangée distale des os du carpe.
D’après concours Tours

QCM n◦ 171 et 172 : Concernant la figure ci-dessous

D’après concours Grenoble


171 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
 a. Elle représente la face ventrale d’un humérus droit.
 b. La flèche n◦ 1 pointe l’insertion du muscle deltoı̈de.
 c. La flèche n◦ 2 désigne la tête.
 d. La flèche n◦ 3 pointe le col chirurgical.
 e. Tous les items précédents sont faux.
UE 5 • Énoncés 843

172 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. La flèche n◦ 4 pointe le tubercule majeur.
 b. La flèche n◦ 5 pointe la trochlée.
 c. La flèche n◦ 6 pointe l’épicondyle médial.
 d. C’est en arrière de l’épicondyle médial que passe le nerf ulnaire.
 e. Tous les items précédents sont faux.
173 Schéma carpe vue ant. Sur la figure ci-dessous les flèches pointent respectivement
les os suivants :

 a. Le trapèze.  b. Le capitatum.  c. L’hamatum.


 d. Le scaphoı̈de.  e. Le triquetrum.
D’après concours Grenoble
174 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
 a. La clavicule est un os à double courbure.
 b. L’extrémité médiale de la clavicule porte la facette sternale.
 c. L’extrémité médiale de la clavicule porte la facette costale.
 d. L’extrémité distale de la clavicule porte la facette acromiale.

UE5
 e. L’extrémité distale de la clavicule porte le tubercule costal.
D’après concours Rouen

175 Concernant la scapula :


 a. Le corps de la scapula a une forme losangique.
 b. Le muscle dentelé antérieur s’insère le long du bord médial sur la face ventrale.
 c. L’acromion prolonge l’épine de la scapula latéralement et en haut.
 d. Le corps de la scapula est concave en avant.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 e. Le muscle omo-hyoı̈dien s’insère sur l’angle supéromédial.


D’après concours Rouen

176 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. La scapula est un os plat convexe en avant.
 b. L’acromion prolonge l’épine de la scapula en dehors et en haut.
 c. La portion horizontale du processus coracoı̈de est orientée en avant.
 d. Le bord médial de la scapula est la portion la plus épaisse du corps de l’os.
 e. Le bord médial de la scapula porte l’insertion des muscles rhomboı̈des.
D’après concours Rouen

177 Concernant le processus coracoı̈de :


 a. Sa portion verticale est implantée sur le bord supérieur de la scapula.
844 Énoncés • UE 5

 b. Sa portion horizontale se dirige en avant.


 c. Il porte l’insertion du ligament trapézoı̈de.
 d. Il porte l’insertion du tendon du muscle coraco-brachial.
 e. Il porte l’insertion du muscle petit pectoral.
D’après concours Rouen

178 Membre supérieur : schéma du plexus brachial

 a. Le n◦ 1 est le nerf cubital.


 b. Le n◦ 5 est le nerf médian.
 c. Le n◦ 2 est le nerf radial.
 d. Le n◦ 3 est le nerf circonflexe.
 e. Le n◦ 4 est le nerf radial.
D’après concours Lyon

179 Concernant l’olécrâne :


 a. Il s’agit d’un relief osseux postérieur du coude palpable sous la peau.
 b. Il porte l’insertion du tendon terminal du muscle biceps brachial.
 c. Il porte l’insertion du muscle anconé sur sa face latérale.
 d. Il porte l’insertion du muscle supinateur sur sa face latérale.
 e. Le bec olécrânien se place dans la fosse située à la face postérieure de l’humérus
au-dessus de la trochlée.
D’après concours Rouen

180 Concernant l’ostéologie du membre supérieur :


 a. L’échancrure coracoı̈dienne est située en dehors de la base du processus co-
racoı̈de.
 b. Une fracture du col anatomique de l’humérus est intra-articulaire.
 c. Une fracture du col chirurgical de l’humérus est extra-articulaire.
 d. Une fracture de la diaphyse humérale peut se compliquer de paralysie du nerf
ulnaire par atteinte du nerf ulnaire dans la gouttière de torsion.
 e. La tête de l’humérus est orientée en arrière.
D’après concours Lyon

181 Concernant l’humérus :


 a. La diaphyse humérale comporte 3 faces.
 b. La diaphyse humérale comporte 3 bords.
 c. L’extrémité distale s’élargit en 2 piliers, l’un latéral, l’autre médial.
UE 5 • Énoncés 845

 d. Le sillon intertuberculaire sépare la tête humérale des tubercules majeur et mi-


neur.
 e. Le sillon du nerf radial est oblique en bas et en dehors.
D’après concours Rouen

182 Concernant l’avant-bras, le poignet et la main :


 a. Le mouvement de supination oriente la paume de la main en avant.
 b. Le mouvement de pronation a une amplitude globale de 180◦ .
 c. L’articulation radio-ulnaire proximale est de type cylindrique.
 d. Au cours de la pronation, le radius s’enroule en avant de l’ulna.
 e. Le ligament triangulaire unit l’extrémité distale du radius au processus styloı̈de
de l’ulna.
D’après concours Rouen

183 Concernant le squelette du poignet et de la main :


 a. L’os hamatum est le plus latéral de la rangée distale du carpe.
 b. L’os hamatum s’articule avec le 1e métacarpien.
 c. L’os lunatum s’interpose entre l’os scaphoı̈de et l’os triquetrum.
 d. Les 5 métacarpiens sont strictement parallèles.
 e. Les phalanges digitales distales ont une face dorsale plane.
D’après concours Rouen

184 Concernant l’ostéologie du membre supérieur :


 a. Le sillon du nerf radial est situé à la face antérieure de l’humérus.
 b. Le sillon du nerf ulnaire est situé à la face postérieure de l’épicondyle médial
de l’humérus.
 c. Une membrane interosseuse est tendue dans l’espace entre deux os

UE5
métacarpiens.
 d. Le muscle rond pronateur prend une insertion sur l’épicondyle latéral de
l’humérus.
 e. Le muscle brachial prend une insertion sur le radius.
D’après concours Lille

185 Cochez la proposition inexacte :


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. L’articulation du coude renferme une articulation de type sphéroı̈de.


 b. L’articulation du coude présente un seul degré de liberté.
 c. L’articulation radio-ulnaire proximale effectue des mouvements de flexion-
extension.
 d. L’articulation radio-ulnaire distale est une articulation de type trochoı̈de.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

186 Concernant la région scapulaire :


 a. Le muscle supra-épineux s’insère sur l’épine de la scapula.
 b. Le muscle infra-épineux s’insère latéralement sur le tubercule majeur de
l’humérus.
846 Énoncés • UE 5

 c. Le chef long du muscle triceps brachial s’insère sur la face dorsale de


l’humérus.
 d. Le nerf radial passe en arrière de l’épicondyle médial de l’humérus.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

187 Concernant le squelette de l’avant-bras :


 a. La courbure supinatrice du radius est la courbure supérieure de cet os.
 b. La tête du radius est un fragment de sphère pleine.
 c. La tête de l’ulna est un fragment de sphère creuse.
 d. Le processus styloı̈de du radius est en dedans de l’épiphyse distale de cet os.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses
D’après concours Nice

188 Concernant l’articulation sterno-costo-claviculaire :


 a. C’est une articulation à emboı̂tement réciproque.
 b. La surface sterno-costale est concave dans le plan coronal.
 c. Le centre instantané de rotation se projette à l’aplomb du ligament coraco-
glénoı̈dien.
 d. Un disque articulaire constitue la 3 ème surface articulaire.
 e. Cette articulation constitue le seul point d’amarrage du complexe de l’épaule
au thorax.
D’après concours Bordeaux, JM Vital

189 Concernant l’anatomie du membre supérieur :


 a. Le muscle brachial est extenseur de l’avant-bras sur le bras.
 b. Le muscle biceps brachial est innervé par le nerf médian.
 c. Le muscle coracobrachial est innervé par le nerf musculocutané.
 d. Le muscle brachioradial est fléchisseur de l’avant-bras sur le bras.
 e. Le muscle deltoı̈de reçoit son innervation motrice de rameaux du plexus cervi-
cal.
D’après concours Lille
190 Concernant le schéma (vue antérieure, côté droit) ci-dessous :
UE 5 • Énoncés 847

 a. A est une articulation synoviale à 3 degrés de liberté.


 b. B est le ligament coracoı̈dien.
 c. C est une articulation synoviale en selle.
 d. D est orientée vers l’avant.
 e. E est le site d’insertion du muscle supra-scapulaire.
D’après concours Lyon

191 Concernant l’épaule :


 a. Le muscle supra-épineux s’insère sur le tubercule majeur de l’extrémité proxi-
male de l’humérus.
 b. La cavité glénoı̈dale est située à l’angle supéro-médial de la scapula.
 c. Le bourrelet glénoı̈de contribue à la congruence articulaire de l’articulation
scapulo-humérale.
 d. Les ligaments gléno-huméraux sont à la face postérieure de l’articulation gléno-
humérale.
 e. Le muscle grand rond s’insère au niveau de l’humérus dans le fond du sillon
inter-tuberculaire.
D’après concours Paris 6

192 Le radius :
 a. Comprend 3 faces : médiale, latérale et dorsale.
 b. Est un os rectiligne.
 c. Est relié à l’ulna par le fascia anté-brachial.
 d. Comporte une tubérosité proximale pour l’insertion du tendon du muscle bra-
chial.
 e. Comprend un processus styloı̈de qui descend plus bas que le processus styloı̈de
ulnaire.
D’après concours Lyon

UE5
193 Membre supérieur : vue postérieure de la paroi postérieure du creux axillaire
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. Le n◦ 1 est le muscle petit rond.


 b. Le n◦ 2 est le long biceps.
 c. Le n◦ 3 est le muscle sous-scapulaire.
 d. Le n◦ 4 est le quadrilatère de Velpeau.
 e. Le n◦ 5 est la fente humérotricipitale. D’après concours Lyon
848 Énoncés • UE 5

194 Concernant le carpe :


 a. La base du 3e métacarpien s’articule avec le capitatum.
 b. La base du 1e métacarpien s’articule avec le scaphoı̈de.
 c. La base du 5e métacarpien s’articule avec le triquétrum.
 d. Le lunatum s’articule avec l’extrémité distale de l’ulna.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

195 Concernant le schéma (vue antérieure, côté droit) ci-dessous :

 a. 1 est orienté vers le haut et l’arrière.


 b. 2 est le site d’insertion du chef long du muscle biceps brachial.
 c. 3 est le site d’insertion du tendon du muscle subscapulaire.
 d. 5 laisse passage au tendon du chef long du muscle triceps brachial.
 e. 6 est le siège électif des fractures avec risque de lésion du nerf musculo-cutané.
D’après concours Lyon

196 À propos des deux os de l’avant-bras, on peut dire que :


 a. La tête du radius a la forme d’un fragment de sphère.
 b. La tête du radius n’est encroutée de cartilage qu’au niveau de sa face supérieure.
 c. La tête de l’ulna a la forme d’un fragment de sphère.
 d. La courbure supinatrice du radius est la courbure distale de l’os.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

197 Concernant les articulations du coude :


 a. La trochlée humérale fait partie de l’articulation huméro-ulnaire
 b. L’extrémité proximale de l’ulna présente une articulation avec la tête du radius.
 c. L’articulation huméro-radiale comprend la trochlée humérale .
 d. La trochlée humérale est visible à la face dorsale de l’épiphyse distale de
l’humérus.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

198 Concernant le poignet :


 a. Les os du carpe sont au nombre de 7.
UE 5 • Énoncés 849

 b. L’os trapézoı̈de s’articule avec la base du 1e métacarpien par une articulation


en selle.
 c. Le rétinaculum des fléchisseurs s’insère sur le tubercule du scaphoı̈de et sur l’os
pisiforme.
 d. La face inférieure du capitatum s’articule avec la tête du 3e métacarpien.
 e. Les os scaphoı̈de, lunatum et triquetrum constituent le condyle carpien de l’ar-
ticulation radio-carpienne.
D’après concours Paris 6

199 Parmi les os suivants, lequel (lesquels) est (sont) en contact avec le capitatum ?
 a. Hamatum.  b. Pisiforme.  c. Scaphoı̈de.  d. Trapèze.
 e. Troisième métacarpien.
D’après concours Rouen
200 À propos du squelette de l’avant-bras :
 a. Le bord latéral de l’ulna porte l’insertion du ligament interosseux.
 b. Le bord médial du radius porte l’insertion du ligament interosseux.
 c. La tête du radius constitue l’extrémité proximale du radius.
 d. La tête de l’ulna constitue l’extrémité distale de l’os.
 e. La crête de l’ulna constitue le bord postérieur de l’os.
D’après concours Rouen
201 Concernant la prono-supination :
 a. Le cylindre plein de l’articulation radio-ulnaire proximale est ovale.
 b. La courbure pronatrice est proximale par rapport à la courbure supinatrice.
 c. L’incisure ulnaire du radius se situe dans la bifurcation du bord interosseux.
 d. L’axe de la prono-supination passe par le scaphoı̈de.
 e. L’amplitude totale de la prono-supination est de 150◦ maximum.
D’après concours Bordeaux

UE5
202 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
 a. La position anatomique de référence place le coude en extension.
 b. L’extension complète du coude est cotée à 0◦ .
 c. La pronation complète représente une amplitude de 180◦ .
 d. Le ligament annulaire s’insère de part et d’autre de l’incisure radiale de l’ulna.
 e. Le ligament collatéral radial du coude unit l’humérus et le radius.
D’après concours Rouen
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

203 Le nerf radial :


 a. Est une branche terminale du faisceau latéral du plexus brachial.
 b. Innerve les muscles de la loge postérieure du bras.
 c. Innerve les muscles de la loge postérieure de l’avant-bras.
 d. Innerve la peau de la face postérieure de l’avant-bras.
 e. Innerve certains muscles de la paume de la main.
D’après concours Lyon
204 Concernant l’avant bras :
 a. Le muscle long fléchisseur du pouce s’insère sur la diaphyse ulnaire.
 b. Le muscle fléchisseur profond des doigts s’insère sur le bord ventral du radius.
 c. Le muscle biceps brachial s’insère sur la tubérosité ulnaire.
850 Énoncés • UE 5

 d. Le muscle brachio-radial s’insère sur le col du radius.


 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

205 Le carpe :
 a. Est composé de 8 os courts.
 b. S’articule avec la tête de l’ulna (articulation synoviale ellipsoı̈de).
 c. Comprend une rangée proximale composée du naviculaire, lunatum, triquetrum
et pisiforme.
 d. Comprend une rangée distale composée du trapèze, conoı̈de, capitatum et ha-
matum.
 e. Forme, avec le rétinaculum des fléchisseurs, le canal carpien.
D’après concours Lyon

206 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. Le labrum glénoı̈dal améliore la congruence entre la tête humérale et la cavité
glénoı̈dale.
 b. Le ligament coracohuméral de termine en deux bandelettes, l’une sur le tuber-
cule majeur et l’autre sur le tubercule mineur.
 c. La face antérieure de la scapula porte l’insertion du muscle subscapulaire.
 d. Le tubercule majeur de l’humérus porte l’insertion du tendon du muscle sub-
scapulaire.
 e. Le processus coracoı̈de est implanté sur le pilier de la scapula.
D’après concours Rouen
207 Le muscle deltoı̈de :
 a. Prend son origine sur la ceinture scapulaire.
 b. Se termine à la face antéro-latérale de l’humérus.
 c. Est innervé par le nerf musculo-cutané.
 d. Est abducteur de l’épaule.
 e. Est un muscle de la coiffe des rotateurs.
D’après concours Lyon

208 Concernant les mouvements de l’avant-bras :


 a. Le mouvement de prono-supination met en jeu les deux articulations coaxiales
radio- ulnaires proximale et distale de type arthrodie.
 b. La courbure pronatrice concave en dedans est située au 2/3 inférieur de l’ulna.
 c. L’axe de la prono-supination passe par la fovéa radiale, l’extrémité distale de
l’ulna et le 5e métacarpien.
 d. La supination dépend des muscles biceps brachial (nerf musculo-cutané) et su-
pinateur (nerf radial) avec les racines C5 et C6.
 e. À partir de la position zéro de la prono-supination (flexion du coude à 95◦ , le
poignet en position neutre et le pollex dirigé vers le haut), la supination une
amplitude de 80◦ .
D’après concours Bordeaux, M Lavignolle

209 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. Le muscle carré pronateur s’insère sur la face antérieure du radius.
 b. Le muscle carré pronateur s’insère sur la face antérieure de l’ulna.
UE 5 • Énoncés 851

 c. Le muscle rond pronateur se termine sur le tiers moyen de la face latérale du


radius.
 d. La courbure pronatrice du radius porte l’insertion du muscle fléchisseur profond
des doigts
 e. Le processus coronoı̈de participe à la constitution de l’incisure trochléaire de
l’ulna.
D’après concours Rouen

210 Sur le processus coracoı̈de s’insèrent les muscles :


 a. Grand pectoral.
 b. Biceps brachial (chef court).
 c. Petit pectoral.
 d. Deltoı̈de.
 e. Triceps brachial (chef long).
D’après concours Lyon

211 Les os de la rangée proximale du carpe sont de dehors en dedans :


 a. Scaphoı̈de, naviculaire, lunatum, capitatum.
 b. Scaphoı̈de, lunatum, hamatum, pisiforme.
 c. Scaphoı̈de, lunatum, trapèze, pisiforme.
 d. Pisiforme, triquetrum, lunatum, scaphoı̈de.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

212 Concernant l’avant bras :


 a. La face dorsale de l’ulna présente l’insertion du muscle extenseur ulnaire du
carpe.
 b. La face dorsale de l’ulna présente l’insertion du muscle fléchisseur ulnaire du

UE5
carpe.
 c. La face dorsale du radius présente l’insertion du muscle rond pronateur.
 d. La face dorsale du radius présente l’insertion du muscle carré pronateur.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

213 Parmi les propositions suivantes concernant les territoires sensitifs de la main,
cochez la ou les bonne(s) réponse(s) :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. Territoire du nerf ulnaire.


 b. Territoire du nerf médian.
 c. Territoire du nerf médian.
 d. Territoire du nerf radial.
852 Énoncés • UE 5

 e. Aucune de ces propositions n’est exacte.


D’après concours Paris 7
214 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
 a. Le muscle trapèze s’insère sur la partie latérale du bord antérieur de la clavicule.
 b. Le muscle grand pectoral s’insère sur la partie médiale du bord antérieur de la
clavicule.
 c. Les ligaments trapézoı̈de et conoı̈de unissent la face inférieure de la clavicule à
l’acromion.
 d. Le ligament costoclaviculaire s’insère à la face inférieure de la partie médiale
de la clavicule.
 e. La facette sternale de la clavicule est recouverte de membrane synoviale.
D’après concours Rouen

215 Parmi les saillies osseuses, cochez celle(s) qui est(sont) articulaire(s) :
 a. Le processus coracoı̈de de la scapula.
 b. Les condyles fémoraux.
 c. La tubérosité ischiatique de l’os coxal.
 d. Le tubercule du grand adducteur.
 e. La tête humérale.
D’après concours Bordeaux, B Lavignolle

216 Concernant l’innervation du membre supérieur :


 a. Le nerf musculo-cutané innerve les muscles de la loge antérieure de l’avant-
bras.
 b. Le nerf médian passe sous l’arcade du muscle fléchisseur profond des doigts.
 c. Les 1e et 2e lombricaux sont innervés par le nerf médian.
 d. Le nerf thoracique long innerve le muscle dentelé antérieur.
 e. Le nerf ulnaire innerve le muscle adducteur du pouce.
D’après concours Paris 6

217 Quelle(s) articulation(s) parmi les suivantes est (sont) de type sphéroı̈de (énarthrose) ?
 a. Articulations métacarpo-phalangiennes.
 b. Articulations interphalangiennes des orteils.
 c. Articulation scapulo-humérale.
 d. Articulation coxo-fémorale.
 e. Articulation huméro -ulnaire.
D’après concours Rouen

218 Concernant les os :


 a. Le capitatum (grand os) est un os de la deuxième rangée du carpe.
 b. Le capitulum de l’humérus est un fragment de sphère.
 c. La tête du talus (astragale) est un fragment de sphère.
 d. Le col du fémur est orienté en haut, en arrière et en dedans.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

219 Concernant le squelette du membre inférieur :


 a. L’épine du pubis porte les insertions du tendon du muscle droit fémoral.
UE 5 • Énoncés 853

 b. Le foramen obturé est traversé par le nerf ischiatique.


 c. Le muscle petit fessier (petit glutéal) s’insère sur la face endopelvienne de
l’ilium.
 d. La crête iliaque s’étend d’arrière en avant entre les épines iliaques postéro-
supérieure et antéro-supérieure.
 e. La crête iliaque donne insertion à des muscles de la paroi abdominale.
D’après concours Rouen

220 Concernant le squelette du membre inférieur :


 a. Le squelette de la cuisse est formé d’un os unique.
 b. Le tarse postérieur est formé de l’os calcanéus et de l’os talus.
 c. La face latérale du condyle fémoral latéral porte l’insertion du rétinaculum pa-
tellaire latéral.
 d. La face latérale du condyle fémoral latéral porte l’insertion du ligament col-
latéral fibulaire du genou.
 e. Le tractus ilio-tibial se termine en s’insérant sur le relief de la patte d’oie du
tibia.
D’après concours Rouen

221 Sur cette vue latérale du membre pelvien, l’élément indiqué par la flèche :

UE5
 a. n◦ 1 est la crête iliaque de l’os coxal.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 b. n◦ 2 est la diaphyse du fémur.


 c. n◦ 3 est situé en avant de la trochlée fémorale.
 d. n◦ 4 est la surface glénoı̈dale latérale.
 e. n◦ 5 est la fibula.
D’après concours Marseille

222 Concernant l’os coxal :


 a. La branche ilio-pubienne forme le bord supérieur du foramen obturé.
 b. La cavité acétabulaire (acétabulum) présente la surface semi-lunaire.
 c. Les muscles glutéaux se situent dans la fosse iliaque.
 d. La branche ischio-pubienne se dirige vers l’avant et le dedans.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13
854 Énoncés • UE 5

223 Concernant l’ostéologie du pied :


 a. La trochlée du talus répond à la surface articulaire inférieure du tibia.
 b. Le talus est le siège de l’appui au sol.
 c. L’os cuboı̈de s’articule avec la tête du talus.
 d. L’os cuboı̈de s’articule avec la base du cinquième métatarsien.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

224 Vue dorsale du pied. Sur ce schéma :

 a. Le n◦ 4 est le cuboı̈de.
 b. Le n◦ 5 est le 1er cunéiforme.
 c. Le n◦ 2 est le scaphoı̈de (naviculaire).
 d. Le n◦ 3 est l’astragale (talus).
 e. Le n◦ 1 est le calcanéum.
D’après concours Lyon

225 Concernant le membre inférieur :


 a. Le nerf sciatique passe en arrière de la ligne âpre du fémur.
 b. La cavité glénoı̈de externe du tibia est concave vers le haut.
 c. Le versant externe de la trochlée fémorale est plus saillant que le versant interne.
 d. Le talus (astragale) s’articule avec le scaphoı̈de.
 e. Le talus (astragale) est bien vascularisé.
D’après concours Lyon

226 Concernant le tibia :


 a. Les deux condyles sont séparés par l’échancrure inter-condylaire.
 b. La tête de la fibula s’articule avec l’épicondyle latéral.
 c. La malléole interne fait un angle d’inclinaison avec la verticale de 130◦ .
 d. L’incisure fibulaire inférieure du tibia est encroûtée de cartilage hyalin.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice
UE 5 • Énoncés 855

227 Concernant la patella :


 a. La patella transmet les contractions de l’appareil extenseur du genou.
 b. La face postérieure de la patella est totalement recouverte de cartilage.
 c. Le bord supérieur de la patella reçoit l’insertion du muscle Sartorius.
 d. Les bords latéral et médial de la patella portent les insertions des rétinaculums
patellaires.
 e. La face antérieure de la patella est palpable sous la peau.
D’après concours Rouen

228 Concernant l’ostéologie du membre inférieur :


 a. Le tubercule du muscle grand adducteur est situé au niveau de l’épicondyle
médial du fémur.
 b. Le deuxième métatarsien s’articule avec l’os cuboı̈de.
 c. La surface articulaire postérieure de la face supérieure du calcanéum est appelée
thalamus du tarse.
 d. La trochlée du talus est plus large dorsalement (en arrière) que ventralement (en
avant).
 e. La facette latérale de la patella est plus large que la facette médiale.
D’après concours Paris 6

229 Quel(s) os parmi les suivants participe(nt) à la constitution de l’articulation


médio-tarsienne ?
 a. Premier métatarsien.  b. Os talus.  c. Os naviculaire.
 d. Os cunéiforme.  e. Os calcanéus.
D’après concours Rouen
230 Concernant la hanche :

UE5
 a. L’éminence iliopectinée limite en avant le cotyle (acetabulum).
 b. Le trou obturateur limite en bas le cotyle (acetabulum).
 c. Le ligament rond est tendu entre les deux cornes du cotyle.
 d. L’abord antérieur de la hanche lèse plus la vascularisation de la tête fémorale
que l’abord postérieur.
 e. Le muscle rectus femoris (droit antérieur) est fléchisseur de hanche.
D’après concours Lyon
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

231 Concernant l’ostéologie du pied :


 a. Le premier métatarsien s’articule avec l’hallux.
 b. Le cinquième orteil est constitué de deux phalanges.
 c. L’os cuboı̈de se situe en dehors de l’os naviculaire.
 d. Le second métatarsien est situé dans l’axe de l’os cunéiforme intermédiaire.
 e. Le thalamus est situé à la face supérieure de l’os calcanéus.
D’après concours Rouen
232 Concernant l’ostéologie de la jambe :
 a. Le tibia s’articule avec le fémur.
 b. Le tibia s’articule avec la fibula.
 c. Le tibia s’articule avec l’os talus.
 d. La fibula s’articule avec l’os talus.
856 Énoncés • UE 5

 e. La fibula s’articule avec le fémur.


D’après concours Rouen

233 Concernant l’ostéologie du membre inférieur :


 a. Le premier métatarsien participe à l’arche externe du pied.
 b. L’os talus appartient au tarse postérieur.
 c. La jambe est le segment compris entre le genou et la cheville.
 d. Le fémur porte de nombreuses insertions sur son bord postérieur.
 e. La grande incisure ischiatique est située entre l’épine ischiatique (sciatique) et
l’épine iliaque postéro-inférieure de l’os coxal.
D’après concours Rouen

234 Concernant le genou :


 a. Les ligaments croisés du genou constituent le pivot central de la stabilité arti-
culaire.
 b. Le ligament croisé antérieur est oblique en bas et en avant.
 c. Le ligament croisé postérieur s’insère sur la surface rétrospinale de l’extrémité
proximale du tibia.
 d. Le ligament poplité arqué entoure le passage du tendon du muscle poplité.
 e. Le ligament collatéral fibulaire du genou se termine sur l’extrémité supérieure
de la fibula.
D’après concours Rouen

235 Concernant l’articulation du genou :


 a. L’insertion du muscle gracile est située dorsalement par rapport à celle du liga-
ment collatéral médial.
 b. Le ligament croisé antérieur du genou est oblique en haut en arrière et en dehors.
 c. Le ligament poplité arqué constitue le tendon récurrent du muscle semi-
membraneux.
 d. Le muscle semi-membraneux se termine au niveau de la patte d’oie.
 e. Le tractus ilio-tibial se termine distalement par une insertion commune avec le
ligament collatéral médial.
D’après concours Paris 6

236 Concernant l’articulation coxo-fémorale :


 a. La surface articulaire de l’acétabulum a une forme en croissant.
 b. Le labrum acétabulaire forme le ligament transverse de l’acétabulum dans sa
partie inférieure.
 c. Le labrum acétabulaire est recouvert par la membrane synoviale sur toute sa
face articulaire.
 d. L’arrière-fond de l’acétabulum porte l’insertion du ligament rond.
 e. La face postérieure de la tête fémorale présente l’insertion du ligament rond.
D’après concours Rouen

237 Concernant l’ostéologie et l’arthrologie du membre inférieur :


 a. Le col du talus sépare le corps du talus en avant et la tête du talus en arrière.
 b. La trochlée du talus est plus large en avant qu’en arrière.
 c. La zone extra-capsulaire du col fémoral est plus étendue en avant qu’en arrière.
UE 5 • Énoncés 857

 d. Le sustentaculum tali est situé sur la face latérale du calcanéum.


 e. L’os cunéiforme intermédiaire est le plus petit.
D’après concours Paris 6

238 Concernant les os du membre inférieur :


 a. L’acétabulum regarde en bas, en avant et latéralement.
 b. La tête et le col fémoraux regardent en haut, en arrière et médialement.
 c. Le condyle fémoral médial est plus long que le condyle fémoral latéral.
 d. La surface articulaire du condyle latéral du tibia est convexe d’avant en arrière.
 e. La trochlée du talus est plus large en arrière qu’en avant.
D’après concours Lille

239 Concernant le fémur :


 a. La ligne âpre porte l’insertion des chefs latéral et médial du muscle quadriceps
fémoral.
 b. La patella répond à la surface poplitée.
 c. Le petit trochanter se prolonge en bas par le bord médial de la diaphyse
fémorale.
 d. Le muscle moyen fessier s’insère sur le grand trochanter.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

240 Concernant l’ostéologie de la jambe :


 a. Les surfaces articulaires du plateau tibial répondent aux condyles fémoraux.
 b. La face médiale de la diaphyse tibiale donne insertion au muscle tibial antérieur.
 c. Le ligament patellaire s’insère sur la tête de la fibula.
 d. La loge ventrale contient les muscles insérés sur la face médiale de la diaphyse

UE5
fibulaire.
 e. Aucune des propositions précédente n’est exacte
D’après concours Paris 13

241 À propos du fémur, on peut dire que :


 a. Le col du fémur est dirigé en haut en avant et en dedans.
 b. L’angle cervico-diaphysaire est de 125◦ en moyenne.
 c. La tête du fémur est essentiellement vascularisée par un pédicule postéro-
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

supérieur.
 d. Il existe un triangle de faiblesse des travées spongieuses au niveau du col du
fémur.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

242 Cochez la proposition inexacte :


 a. Le talus fait partie du tarse postérieur.
 b. Le cuboı̈de s’articule avec la mortaise tibio-fibulaire.
 c. L’articulation tibio-fibulaire proximale est une articulation plane.
 d. Le mouvement d’inversion du pied associe adduction-rotation médiale.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
858 Énoncés • UE 5

243 Concernant le fémur :


 a. Le muscle vaste intermédiaire s’insère sur la face postéro-médiale de la dia-
physe.
 b. Les condyles fémoraux répondent en avant à la patella.
 c. La crête inter-trochantérique se prolonge en bas par la ligne âpre.
 d. Le muscle grand psoas (psoas iliaque) s’insère en bas sur le petit trochanter.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13
244 Concernant l’articulation du genou :
 a. Le ménisque médial est plus mobile que le ménisque latéral.
 b. Le ligament croisé postérieur s’insère sur la face latérale du condyle fémoral
médial.
 c. Le condyle latéral du fémur est plus long et plus étroit que le condyle médial.
 d. En extension maximum du genou, les ligaments croisés sont détendus.
 e. La facette latérale de la patella est plus large que la facette médiale.
D’après concours Paris 6
Articulation coxo-fémorale
Coupe vertico-frontale

245 Concernant le schéma de l’articulation coxo-fémorale :


 a. 1 correspond à la surface semi-lunaire de l’acétabulum.
 b. 2 correspond à la fosse de l’acétabulum.
 c. 3 correspond au ligament transverse de l’acétabulum.
UE 5 • Énoncés 859

 d. 4 correspond au rameau artériel acétabulaire.


 e. 5 correspond au tendon réfléchi du muscle droit fémoral.
D’après concours Limoges

246 Concernant le schéma de l’articulation coxo-fémorale :


 a. 6 correspond au limbus.
 b. 7 correspond à la capsule articulaire.
 c. 8 correspond à la zone orbiculaire (zonula de Weber).
 d. 9 correspond au calcar de Merckel.
 e. 10 correspond à la tubérosité ischiatique.
D’après concours Limoges
247 Cochez la proposition exacte :
 a. Les muscles pelvi-trochantériens passent en avant de l’articulation de la hanche.
 b. Les muscles adducteurs de la cuisse sont innervés par le nerf fémoral.
 c. Les muscles ischio-jambiers sont innervés par le nerf ischiatique.
 d. Le muscle triceps sural est fléchisseur du pied sur la jambe.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
248 Concernant les vaisseaux du membre inférieur :
 a. L’artère du quadriceps est une branche de l’artère obturatrice.
 b. Au niveau de la fosse poplitée, la veine poplitée est plus dorsale (postérieure)
que l’artère poplitée.
 c. L’artère circonflexe médiale de la cuisse passe au-dessous du col fémoral.
 d. L’artère tibiale dorsale (postérieure) vascularise les compartiments dorsal
(postérieur) et ventro-latéral (antéro-latéral) de la jambe.
 e. L’artère première perforante est une branche de l’artère profonde de la cuisse.
D’après concours Paris 6

UE5
249 Le nerf fémoral :
 a. Est issu des racines L2 à L4.
 b. Est, avec le nerf obturateur, une branche terminale du plexus sacral.
 c. Innerve les muscles sartorius, quadriceps fémoral et pectiné.
 d. Est situé dans la lacune musculaire (avec le muscle psoas) sous le ligament
inguinal.
 e. Est un nerf mixte.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

D’après concours Lyon

250 Concernant l’avant-pied :


 a. L’os cunéiforme médial s’articule avec les deux premiers métatarsiens.
 b. L’os cuboı̈de s’articule avec les 4e et 5e métatarsiens.
 c. La base du 2e métatarsien est encastrée entre les trois cunéiformes.
 d. L’articulation métatarso-phalangienne est de type ellipsoı̈de.
 e. L’os naviculaire s’articule avec l’os cuboı̈de.
D’après concours Nancy

251 Le nerf ischiatique :


 a. Est issu des racines L4 à S3.
 b. Est la branche terminale du plexus pudendal.
860 Énoncés • UE 5

 c. Sort habituellement du pelvis caudalement au muscle piriforme.


 d. Se sépare en nerfs tibial et fibulaire profond.
 e. Innerve le chef inférieur du muscle grand adducteur.
D’après concours Lyon

252 Concernant la vue antérieure du genou droit en flexion :

 a. La structure fléchée en 5 améliore la congruence entre le condyle fémoral


médial et la surface articulaire tibiale.
 b. La crête verticale médiane de la facette de la patella glisse sur la surface fléchée
en 1.
 c. Le tendon quadricipital s’insère sur le repère fléché en 3.
 d. Le repère 4 désigne le ligament croisé antérieur du genou.
 e. Le repère 2 désigne le ligament croisé postérieur du genou.
D’après concours Rouen

QCM n◦ 253 et 254 : Concernant la vue supérieure du squelette du pied :

D’après concours Rouen


253 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
 a. Le repère 1 désigne la facette qui s’articule avec la malléole fibulaire.
 b. Le repère 5 désigne le dôme articulaire de l’os talus.
 c. Le repère 3 désigne l’insertion du muscle tibial postérieur.
 d. Le repère 4 désigne le troisième métatarsien.
 e. Le repère 6 désigne l’interligne tarsométatarsien .
UE 5 • Énoncés 861

254 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. Le deuxième métatarsien s’articule avec le cunéiforme intermédiaire.
 b. Le repère 2 désigne l’os scaphoı̈de (naviculaire).
 c. L’os naviculaire s’articule par sa face postérieure avec la tête du talus.
 d. L’articulation tibiofibulotalienne ne possède qu’un seul degré de liberté.
 e. Le sustentaculum tali est visible sur ce schéma.
255 Le trigone fémoral :
 a. Est limité sur les cotés par les muscles sartorius et long adducteur.
 b. Est situé à la racine de la cuisse.
 c. Présente de dedans en dehors : la veine, l’artère et le nerf fémoral.
 d. Est limité en haut par le ligament inguinal.
 e. Contient le nerf obturateur.
D’après concours Lyon

256 Les veines superficielles du membre pelvien :


 a. La veine grande saphène se situe en avant de la malléole médiale.
 b. La veine petite saphène se situe en arrière de la malléole latérale.
 c. La crosse de la veine petite saphène perfore le fascia criblé au niveau du trigone
fémoral.
 d. La crosse de la veine petite saphène se situe au niveau de la fosse poplitée.
 e. Le nerf sural (collatéral du nerf tibial) est satellite de la veine petite saphène
alors que le nerf saphène (collatéral du nerf obturateur) est satellite de la veine
grand saphène à la jambe.
D’après concours Lyon

257 Concernant les vaisseaux et les nerfs du membre inférieur :


 a. L’artère fémorale fait suite à l’artère iliaque commune.

UE5
 b. L’artère poplitée se divise en artère tibiale postérieure et en artère fibulaire.
 c. L’artère tibiale postérieure se divise en artère plantaire médiale et en artère plan-
taire latérale.
 d. Le nerf ischiatique (grand ischiatique) emprunte le canal suprapiriforme.
 e. Le nerf fémoral traverse la lacune vasculaire.
D’après concours Lille

258 Concernant les membres :


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. Le nerf sciatique se projette à 4 travers de doigts au dessous du bord supérieur


de l’acromion.
 b. Le nerf médian s’enroule autour de l’humérus.
 c. Le nerf axillaire se projette dans le quadrant inféro interne de la fesse.
 d. Le pouls fémoral est régulièrement palpable au tiers moyen de la face médiale
de la cuisse.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

259 Parmi les mouvements suivants, lequel ou lesquels concerne(nt) l’articulation


talo-crurale (articulation tibio-fibulo-talienne) ?
862 Énoncés • UE 5

 a. Flexion dorsale.  b. Flexion plantaire.  c. Varus.  d. Valgus.


 e. Pronation.
D’après concours Rouen

6. Appareil respiratoire
260 Concernant l’appareil respiratoire :
 a. La trachée est un conduit aérifère et digestif.
 b. Les cartilages trachéaux sont ouverts en avant.
 c. Chaque bronche principale est destinée à son poumon.
 d. La scissure horizontale (petite scissure) sépare la lingula du culmen.
 e. La plèvre pulmonaire (viscérale) adhère intimement au poumon.
D’après concours Bordeaux, M Montaudon

261 Concernant le schéma reproduit ci-dessous :

 a. 1 correspond à la trachée.
 b. 2 correspond à la bifurcation trachéale située en Th5.
UE 5 • Énoncés 863

 c. 3 correspond à la bronche principale droite.


 d. 4 correspond à la bronche lobaire supérieure gauche.
 e. 9 correspond à la bronche lobaire moyenne gauche.
D’après concours Limoges

262 Concernant le schéma reproduit ci-dessus :


 a. 8 correspond à la bronche lobaire inférieure droite.
 b. 5 correspond au cartilage épiglottique.
 c. 6 correspond au cartilage thyroı̈de.
 d. 7 correspond au cartilage cricoı̈de.
 e. 5, 6 et 7 constituent le pharynx.
D’après concours Limoges

263 La trachée et les bronches :


 a. La trachée naı̂t en regard de la vertèbre C6.
 b. La trachée se bifurque en bronches lobaires en regard de Th5.
 c. La bronche principale droite est plus horizontale que la gauche.
 d. La bronche principale droite se divise en bronches lobaires supérieure et
inférieure.
 e. La trachée sert de repère pour diviser le médiastin en 3 parties.
D’après concours Lyon

264 Concernant le larynx et le pharynx :


 a. Le muscle crico-aryténoı̈dien latéral ouvre la glotte.
 b. Le muscle vocal est le muscle thyro-aryténoı̈dien inférieur.
 c. Le muscle palato-glosse est situé dans le pilier postérieur de la loge tonsillaire.
 d. On parle lors de l’inspiration.
 e. Aucune de ces propositions n’est exacte.

UE5
D’après concours Paris 7

265 Concernant l’appareil respiratoire :


 a. Le pédicule pulmonaire contient l’artère bronchique.
 b. Le lobule pulmonaire contient un rameau terminal de l’artère pulmonaire.
 c. Les alvéoles pulmonaires sont entourées d’un réseau capillaire.
 d. Les veines pulmonaires sont drainées dans les cloisons inter-lobulaires.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.


D’après concours Paris 13

266 Concernant l’appareil respiratoire :


 a. La bronche pulmonaire droite est plus horizontale que la bronche pulmonaire
gauche.
 b. La tunique fibreuse entourant les cartilages trachéaux constitue en arrière le
muscle trachéal.
 c. La scissure oblique sépare le lobe supérieur gauche du lobe moyen gauche.
 d. La petite scissure sépare le lobe moyen droit du lobe supérieur droit.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses
D’après concours Nice
864 Énoncés • UE 5

267 Concernant l’appareil respiratoire :


 a. Le lobule pulmonaire présente un axe aérien central.
 b. Le lobule pulmonaire présente une circulation veineuse le long de l’axe central.
 c. Chaque alvéole pulmonaire est ventilée par une bronchiole terminale.
 d. Le lobule pulmonaire est enveloppé par un réseau capillaire artériel et veineux.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

268 Concernant les voies aériennes :


 a. En vue supérieure le cartilage cricoı̈de est circulaire.
 b. En vue supérieure, les anneaux trachéaux sont circulaires.
 c. L’inhalation d’un corps étranger entraı̂ne préférentiellement une obstruction du
système bronchique gauche.
 d. L’os hyoı̈de appartient au larynx.
 e. La grande corne de l’os hyoı̈de se situe au niveau de la 4e vertèbre cervicale.
D’après concours Tours

269 Sur cette coupe frontale du thorax, l’élément indiqué par la flèche :

 a. n◦ 1 est situé à la base du cou.


 b. n◦ 2 est la plèvre viscérale.
 c. n◦ 3 est proche du foie.
 d. n◦ 4 est la fissure (scissure) oblique.
 e. n◦ 5 se situe dans le médiastin.
D’après concours Marseille

270 Concernant l’appareil respiratoire :


 a. Le dôme pleural est au contact avec les vaisseaux sub-claviers.
 b. Le dôme pleural est au contact immédiat avec la 1e côte.
 c. Un épanchement pleural droit peut remplir la grande scissure du poumon droit.
 d. L’acétylcholine est le neuromédiateur de la broncho-dilatation.
 e. Les artères bronchiques naissent de l’artère pulmonaire.
D’après concours Nancy

271 Concernant le thorax :


 a. La plèvre comporte un feuillet pariétal et un feuillet viscéral.
 b. Le nerf phrénique gauche accompagne l’œsophage sur sa face antérieure.
UE 5 • Énoncés 865

 c. L’incisure jugulaire du sternum est la zone d’accès chirurgical de la veine jugu-


laire.
 d. Les artères pulmonaires sont des branches collatérales de l’aorte thoracique.
 e. L’aorte descendante est en rapport avec la face antérieure des corps vertébraux
de la première à la douzième vertèbre thoracique.
D’après concours Rouen

7. Appareil cardio-vasculaire
272 Concernant le cœur :
 a. Le cœur est situé dans le médiastin antérieur.
 b. La branche droite du faisceau atrioventriculaire (de His) chemine dans la
trabécule septo-marginale.
 c. La valve atrioventriculaire droite est munie de trois cuspides.
 d. Les cordages luttent contre le prolapsus des cuspides dans l’atrium.
 e. Les artères coronaires sont perfusées pendant la diastole ventriculaire.
D’après concours Lille

273 Cochez la proposition inexacte :


 a. Le tissu cardio-necteur représente l’innervation intrinsèque du cœur.
 b. Le myocarde comprend des fibres musculaires atriales.
 c. La paroi de l’aorte a une intima en tant que tunique interne.
 d. L’artère vertébrale naı̂t de la crosse de l’aorte.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

274 Concernant la description du cœur :

UE5
 a. La face inférieure du cœur repose sur le diaphragme.
 b. Le ventricule droit présente une face pulmonaire.
 c. La base du cœur (face dorsale) appartient au ventricule droit.
 d. L’apex du cœur répond au ventricule droit.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

275 Concernant le cœur :


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. L’atrium gauche reçoit le sang par 2 veines pulmonaires.


 b. L’atrium gauche éjecte le sang dans le ventricule gauche et la veine cave cau-
dale.
 c. L’atrium droit éjecte le sang par la veine cave crâniale et la veine cave caudale.
 d. L’épicarde correspond au feuillet viscéral du péricarde.
 e. Les artères coronaires droite et gauche se remplissent au moment de la systole.
D’après concours Limoges
866 Énoncés • UE 5

276 Concernant le schéma (vue antérieure) ci-dessous :

 a. A est situé en regard de la vertèbre Th2.


 b. B fait suite au ventricule droit du cœur et se bifurque en regard de la bifurcation
trachéale.
 c. C possède une couche myocardique et une cavité ventriculaire 2 à 3 fois plus
importantes que celles du côté droit.
 d. D est séparé de E par la valve tricuspide.
 e. E reçoit le sang veineux des veines caves et du sinus jugulaire.
D’après concours Lyon

277 Concernant le cœur :


 a. La valve mitrale, bicuspide, sépare l’atrium gauche du ventricule gauche.
 b. Le cœur se situe dans le médiastin moyen.
 c. La face interne des atriums est hérissée de saillies musculaires, ou piliers, ser-
vant pour certains d’attaches aux cordages permettant l’ouverture et la ferme-
ture des valves atrio-ventriculaires.
 d. Les valves atrio-ventriculaires correspondent à un repli du péricarde.
 e. Le myocarde est un muscle strié.
D’après concours Paris 6

278 Concernant la description du cœur :


 a. Les cloisons inter-atriale et inter-ventriculaire sont dans un même plan.
 b. Les cloisons atrio-ventriculaires droite et gauche sont dans des plans perpendi-
culaires.
 c. L’artère coronaire droite et l’artère coronaire gauche cheminent dans un même
plan.
 d. L’artère interventriculaire naı̂t de l’origine de l’aorte ascendante.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

279 Concernant le cœur :


 a. L’orifice d’abouchement de la veine cave inférieure dans l’atrium droit est aval-
vulaire.
 b. Les muscles papillaires dirigent les cuspides mitrales vers l’atrium gauche.
UE 5 • Énoncés 867

 c. Les cavités atriales droite et gauche communiquent pendant la période em-


bryonnaire.
 d. Le péricarde fibreux se réfléchit à la face antérieure du tronc des artères pulmo-
naires.
 e. Le système azygos se draine dans la veine cave inférieure.
D’après concours Rouen

280 L’aorte abdominale :


 a. Naı̂t en regard de Th12.
 b. Se termine en regard de l’ombilic (L4).
 c. Donne l’artère mésentérique supérieure en regard de L2.
 d. Donne le tronc cœliaque en regard de L1.
 e. Est placée en avant et à droite de la colonne vertébrale lombaire.
D’après concours Lyon

281 Concernant le système azygos :


 a. C’est un système veineux branché en parallèle entre le système cave et le
système porte.
 b. La veine azygos réalise une crosse qui l’amène à la face postérieure de la veine
cave crâniale.
 c. La veine azygos draine le sang veineux de tout ce qui est vascularisé par l’aorte
thoracique ascendante.
 d. La veine hémi-azygos chemine dans l’hémi-thorax gauche puis rejoint la veine
azygos.
 e. La veine hémi-azygos accessoire chemine dans l’hémi-thorax gauche puis re-
joint la veine cave caudale.
D’après concours Limoges

UE5
282 Concernant le cœur :
 a. Le cœur droit et la grande circulation sont destinés au sang hyper-oxygéné et le
cœur gauche et la petite circulation au sang hypo-oxygéné.
 b. Le cœur possède deux valves atrio-ventriculaires : tricuspide à 3 valvules au
niveau de l’ostium droit et mitrale à 2 valvules au niveau de l’ostium gauche.
 c. Les valves artérielles aortique et pulmonaire ont 3 valvules semi-lunaires qui
empêchent le reflux sanguin vers les ventricules lors de la diastole sans gêner
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

l’éjection systolique.
 d. Le nœud sinu-atrial du tissu nodal est à l’origine des contractions du cœur avec
120 battements par minute chez l’adulte.
 e. La régulation du rythme cardiaque dépend des nerfs extrinsèques cardiaques
formés à partir du système nerveux autonome sympathique freinateur et para-
sympathique accélérateur.
D’après concours Bordeaux, B Lavignolle
283 Concernant la systématisation veineuse :
 a. Du côté droit et du côté gauche, les veines jugulaires internes rejoignent les
veines sub-clavières correspondantes.
 b. Les veines pulmonaires rejoignent la veine cave supérieure.
 c. Les veines d’origine digestive s’abouchent dans la veine cave inférieure.
868 Énoncés • UE 5

 d. Les veines rénales rejoignent la veine cave inférieure


 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13
284 Concernant la systématisation de l’appareil circulatoire :
 a. L’artère subclavière gauche naı̂t directement de l’arc aortique (crosse de
l’aorte).
 b. L’artère mésentérique supérieure est une branche du tronc cœliaque.
 c. Les veines sus-hépatiques (supra hépatiques) se jettent dans la veine cave
inférieure.
 d. Les veines iliaques externes forment l’origine de la veine cave inférieure.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13
285 Concernant la configuration du médiastin :
 a. La trachée est oblique en bas et en avant.
 b. La crosse de l’aorte (arc aortique) passe contre le bord droit de la trachée.
 c. L’artère pulmonaire gauche passe sous la bronche primitive gauche.
 d. L’œsophage traverse le diaphragme à hauteur de la 12e vertèbre thoracique.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13
286 Sur une vue supérieure du cœur, atrium réséqués, montrant le squelette fibreux
du cœur, on constate que :
 a. Le tronc pulmonaire est en avant du tronc aortique.
 b. La valve sigmoı̈de aortique présente une cuspide antérieure, une cuspide
latérale et une cuspide médiale.
 c. La valve sigmoı̈de pulmonaire présente une cuspide postérieure, une cuspide
latérale et une cuspide médiale.
 d. La valve atrio-ventriculaire mitrale se trouve en avant de la valve sigmoı̈de
pulmonaire.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice
287 Concernant le thorax :
 a. Il existe 3 valvules sigmoı̈des qui ferment l’orifice aortique.
 b. L’orifice mitral comporte 2 valvules.
 c. La paroi du ventricule droit est plus épaisse que celle du ventricule gauche.
 d. Les cordages tendineux sont tendus entre les piliers et les valvules des orifices
atrio-ventriculaires.
 e. L’aorte, à son origine est en avant de l’artère pulmonaire.
D’après concours Lyon
UE 5 • Énoncés 869

288 Thorax : vue postéro-inférieure du cœur

 a. Le n◦ 1 est une branche de l’artère pulmonaire.


 b. Le n◦ 3 est le sinus coronaire.
 c. Le n◦ 2 est l’artère pulmonaire gauche.
 d. Le n◦ 4 est l’artère circonflexe.
 e. Le n◦ 5 est l’artère interventriculaire postérieure.
D’après concours Lyon

289 Concernant l’appareil circulatoire :


 a. L’aorte thoracique descendante croise le bord gauche de l’œsophage.
 b. L’artère pulmonaire droite passe au dessus de la bronche.
 c. La crosse de la veine azygos passe au dessus de la bronche principale droite.
 d. Le péricarde fibreux est constitué de deux feuillets.
 e. Les artères coronaires sont les premières branches collatérales de l’aorte.
D’après concours Tours

UE5
290 Sur cette vue antérieure du cœur, l’élément indiqué par la flèche :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. n◦ 1 est l’artère carotide commune droite.


 b. n◦ 2 appartient au cœur droit.
 c. n◦ 3 répond au plastron sterno-costal.
 d. n◦ 4 est l’artère pulmonaire gauche.
 e. n◦ 5 représente la limite entre le médiastin antérieur et le médiastin postérieur.
D’après concours Marseille
870 Énoncés • UE 5

291 Concernant le cœur :


 a. Le cœur se projette généralement du 3e au 6e espace intercostal, en regard des
vertèbres T6 à T8.
 b. La face inférieure du cœur répond au diaphragme.
 c. Chez l’adulte, le cœur droit et le cœur gauche communiquent par l’orifice inter-
ventriculaire.
 d. Les valves atrio-ventriculaires émanent d’un repli du péricarde.
 e. Les artères coronaires naissent de la portion initiale de l’artère pulmonaire.
D’après concours Paris 6

292 Concernant le cœur :


 a. Les veines pulmonaires supérieures s’abouchent dans l’atrium gauche et les
veines pulmonaires inférieures s’abouchent dans le ventricule gauche.
 b. Le péricarde fibreux est adhérent au myocarde.
 c. L’artère pulmonaire véhicule du sang oxygéné.
 d. Le grand axe du cœur est dirigé en avant, à gauche et en bas.
 e. Les artères coronaires cheminent dans les sillons du cœur.
D’après concours Paris 6

293 Concernant le cœur :


 a. Le faisceau de His parcourt la paroi de l’atrium droit.
 b. Le ligament artériel fixe la base du cœur au diaphragme.
 c. La paroi postérieure de l’atrium droit présente des reliefs musculaires : les
muscles pectinés.
 d. La fosse ovale est perméable pendant la vie embryonnaire.
 e. La valve tricuspide présente une cuspide droite et une cuspide gauche.
D’après concours Rouen

294 Concernant le cœur :


 a. Le cœur possède 4 cavités séparées deux par deux par une cloison étanche.
 b. La cavité cardiaque située en arrière du sternum est le ventricule droit.
 c. L’artère coronaire droite passe dans le sillon inter-ventriculaire antérieur.
 d. La paroi antérieure du ventricule droit est vascularisée par les deux artères co-
ronaires droite et gauche.
 e. La veine inter-ventriculaire antérieure est placée dans le sillon homonyme.
D’après concours Nancy

295 Concernant l’appareil circulatoire :


 a. Le liquide lymphatique assure également le transport de gaz dissous.
 b. Les artères sont des canaux à disposition centrifuge.
 c. Le calibre des artères varie en fonction de l’activité physiologique de l’organe
vascularisé.
 d. Les artères des membres sont disposées sur la face d’extension des articulations.
 e. La média artérielle est innervée par des fibres nerveuses végétatives
D’après concours Nancy

296 Concernant la vascularisation :


 a. L’artère sub-clavière gauche provient directement de la crosse aortique.
UE 5 • Énoncés 871

 b. L’artère sub-clavière droite provient directement du tronc artériel brachio-


céphalique.
 c. L’artère brachiale donne l’artère axillaire au niveau du bord inférieur du muscle
grand pectoral.
 d. L’artère sub-clavière se termine au niveau de la face postérieure de la clavicule.
 e. L’artère sub-clavière se trouve en regard de la première vertèbre thoracique.
D’après concours Montpellier

297 Concernant le cœur :


 a. Le sillon atrio-ventriculaire est parcouru à la face postérieure de l’atrium gauche
par le sinus coronaire.
 b. L’artère interventriculaire antérieure est une branche de l’artère coronaire
droite.
 c. Le nerf phrénique gauche passe en arrière du ligament artériel.
 d. Le faisceau atrio-ventriculaire (de His) unit le nœud sinu-atrial au nœud atrio-
ventriculaire.
 e. Le nœud sinu-atrial est rythmogène.
D’après concours Rouen

298 Concernant l’aorte abdominale et ses branches :


 a. L’aorte abdominale se termine par bifurcation en regard de l’espace entre la
deuxième et la troisième vertèbres lombales.
 b. Le tronc cœliaque contribue à la vascularisation des deux tiers du colon ascen-
dant.
 c. L’artère splénique traverse la tête, le corps et la queue du pancréas.
 d. L’artère mésentérique supérieure vascularise la jonction iléo-caecale.
 e. L’artère mésentérique inférieure nait en regard de la troisième vertèbre lombale.

UE5
D’après concours Rouen

299 Concernant le système veineux :


 a. La veine mésentérique supérieure se draine directement dans la veine cave
inférieure.
 b. Les conduits hépatiques biliaires se placent en avant et à droite du tronc porte.
 c. Les veines lombales drainent la paroi abdominale postérieure.
 d. La veine gonadique droite s’unit à la veine rénale droite.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 e. Le tronc porte réunit les veines mésentérique inférieure, mésentérique


supérieure et la veine splénique.
D’après concours Rouen

8. Parois du tronc
300 Concernant le thorax :
 a. Les fausses côtes sont les côtes 7, 8, 9 et 10.
 b. La partie supérieure du manubrium sternal se projette en T4.
 c. Le muscle diaphragme est un muscle digastrique.
 d. La partie musculaire costale du muscle diaphragme s’insère sur la face interne
des cartilages costaux et sur le ligament arqué médial.
872 Énoncés • UE 5

 e. Le pilier droit de la partie musculaire vertébrale du muscle diaphragme naı̂t en


regard des corps vertébraux de L3 à L1.
D’après concours Paris 6
301 Concernant la paroi abdominale :
 a. La gaine des droits est formée par les aponévroses des muscles latéraux de
l’abdomen.
 b. L’ombilic présente un anneau avec 4 cordons s’y attachant.
 c. Le muscle oblique externe délimite l’anneau inguinal superficiel.
 d. Le muscle carré des lombes passe sous le ligament arqué latéral.
 e. Le fascia transversalis est en superficie du péritoine.
D’après concours Lyon
302 Concernant les espaces intercostaux :
 a. Les 5 premiers espaces intercostaux sont limités en avant et en dedans par le
bord latéral du sternum.
 b. Le muscle intercostal intime s’étend en arrière jusqu’à la ligne axillaire
moyenne.
 c. Le muscle intercostal externe occupe les trois quarts postérieurs de chaque es-
pace intercostal.
 d. Le muscle intercostal interne est un muscle expirateur.
 e. Le nerf intercostal chemine au-dessus de l’artère intercostale.
D’après concours Lille
303 Le muscle diaphragme (thoraco-abdominal)
 a. Son innervation motrice provient du nerf vague (X).
 b. Il présente une portion verticale et une portion horizontale.
 c. Les piliers du diaphragme s’insèrent sur la colonne vertébrale lombaire.
 d. Le foramen de la veine cave inférieure est situé dans le centre tendineux.
 e. Le hiatus oesophagien est en regard de la 10e vertèbre thoracique.
D’après concours Lyon

304 Concernant les côtes :


 a. La tête costale s’articule en avant avec le cartilage costal.
 b. Le tubercule costal s’articule avec les massifs articulaires postérieurs des
vertèbres thoraciques.
 c. Les 12 paires de côtes s’articulent en arrière avec la colonne thoracique.
 d. L’arc costal se développe dans le plan axial transverse.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13
305 Concernant le thorax :
 a. Pour faire une ponction pleurale il faut piquer au bord inférieur de la côte
supérieure de l’espace intercostal.
 b. L’œsophage traverse le diaphragme entre les 2 piliers principaux.
 c. Une tétraplégie complète au dessus de C4 entraine une paralysie respiratoire.
 d. La veine cave inférieure traverse la foliole droite du centre phrénique.
 e. Il n’existe pas de plan de clivage entre la face postérieure du sein et la paroi
thoracique.
D’après concours Lyon
UE 5 • Énoncés 873

306 Concernant les vaisseaux et nerfs de l’espace intercostal, cochez la proposition


exacte :
 a. Le nerf intercostal est situé au-dessus de l’artère.
 b. La veine intercostale est située au-dessous de l’artère.
 c. L’artère intercostale est l’élément central du paquet vasculo-nerveux de l’espace
intercostal.
 d. Une ponction pleurale doit être réalisée en rasant le bord inférieur de la côte
sus-jacente.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

307 Concernant le muscle iliopsoas :


 a. Le muscle grand psoas s’insère sur les disques intervertébraux de T12 à L5.
 b. Le muscle iliaque s’insère dans la fosse glutéale de l’os coxal.
 c. Le muscle iliopsoas traverse la lacune musculaire.
 d. Le muscle iliopsoas est innervé par le nerf fémoral.
 e. Le muscle iliopsoas fléchit la hanche.
D’après concours Lille

308 Concernant l’abdomen :


 a. Le fascia transversalis tapisse la face profonde du muscle oblique interne
 b. Le muscle carré des lombes se place en dehors du muscle psoas.
 c. Le péritoine forme la ligne blanche de l’abdomen.
 d. La bifurcation aortique est à hauteur de L4-L5.
 e. Le muscle psoas est rotateur médial de l’articulation coxo-fémorale.
D’après concours Rouen

309 Concernant le diaphragme :

UE5
 a. Sa partie centrale tendineuse comporte une foliole droite, une foliole gauche et
une foliole dorsale (postérieure).
 b. Sa partie sternale s’insère sur la face dorsale (postérieure) du manubrium ster-
nal.
 c. Sa partie costale s’insère sur la face interne des cartilages costaux et sur le
ligament arqué latéral.
 d. Le pilier gauche de la partie vertébrale s’insère sur les corps vertébraux de L3
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

à L1.
 e. Le hiatus aortique est en regard de T11.
D’après concours Paris 6

310 Concernant le thorax :


 a. Le manubrium sternal s’articule avec la première paire de côtes.
 b. Le sternum s’articule directement avec la neuvième paire de côtes.
 c. Le pédicule intercostal est positionné sous la côte supérieure de l’espace auquel
il est destiné.
 d. La tête de la troisième côte s’articule avec le corps du sternum.
 e. Les muscles intercostaux sont les muscles inspirateurs principaux.
D’après concours Rouen
874 Énoncés • UE 5

9. Appareil digestif et endocrinien


311 Concernant le développement embryonnaire du tube digestif :
 a. La cavité péritonéale se forme au cours de l’évolution de la cavité cœlomique
de l’embryon.
 b. L’aorte primitive chez l’embryon est en situation dorsale par rapport au tube
digestif primitif.
 c. Le tronc cœliaque se développe entre les deux feuillets du mésentère.
 d. Le péritoine viscéral reste en continuité avec le péritoine pariétal.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

312 Concernant l’appareil digestif :


 a. La plus longue partie de l’œsophage est abdominale.
 b. Le pylore limite le reflux gastro-œsophagien.
 c. L’œsophage reçoit les sécrétions biliaires hépatiques.
 d. L’estomac est vascularisé par le tronc cœliaque.
 e. L’estomac est dans l’hypochondre gauche.
D’après concours Bordeaux, M Montaudon

313 Concernant l’abdomen :


 a. La grande courbure de l’estomac est vascularisée par les artères gastro-
omentales.
 b. La veine splénique contribue à former la veine porte.
 c. Les sécrétions pancréatiques se déversent dans la seconde portion du
duodénum.
 d. Duodénum et pancréas sont des organes intra-péritonéaux.
 e. La vascularisation artérielle de l’iléon se déploie dans le mésentère.
D’après concours Rouen

314 Concernant l’estomac :


 a. Le ligament gastro-hépatique se détache de la petite courbure de l’estomac.
 b. La racine du méso-colon transverse est formée par le ligament gastro-colique.
 c. L’antre pylorique se projette en T12.
 d. La musculeuse gastrique possède des fibres longitudinales superficielles.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13
315 Concernant l’abdomen :
 a. Le côlon sigmoı̈de fait suite au côlon droit.
 b. Le caecum est en aval de l’angle colique droit.
 c. Les teniae coli se rejoignent en aval de l’angle colique droit.
 d. Le grand omentum se développe à partir de la grande courbure gastrique.
 e. Le petit omentum se développe à partir de la petite courbure gastrique.
D’après concours Rouen
316 Le bol alimentaire passe successivement par :
 a. La bouche, le rhinopharynx, l’œsophage, l’estomac, l’iléum, le duodénum.
UE 5 • Énoncés 875

 b. L’estomac, le duodénum, le jéjunum, l’iléum, le colon descendant, le colon


transverse.
 c. L’œsophage, l’estomac, le jéjunum, l’iléum, le duodénum.
 d. L’œsophage, l’estomac, le duodénum, le jéjunum, l’iléon, le colon ascendant,
le colon transverse, le colon pelvien (sigmoı̈de), le colon descendant, le rectum.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice
317 Concernant le colon :
 a. Le colon transverse est enveloppé par le mésentère.
 b. L’artère mésentérique supérieure vascularise l’hémi-colon gauche.
 c. Le méso-colon ascendant est accolé au péritoine pariétal postérieur.
 d. Le colon sigmoı̈de forme une partie mobile.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13
318 Concernant le retour veineux digestif :
 a. Le tronc de la veine porte est constitué par la réunion de la veine mésentérique
supérieure et du tronc splénomésaraı̈que.
 b. La veine paramédiane droite (de la veine porte) alimente les segments V et VIII
du foie.
 c. Le canal cholédoque est un rapport antérieur de la veine porte.
 d. Les veines de l’œsophage abdominal constituent une zone d’anastomoses
porto-caves naturelles.
 e. Les veines rectales inférieures se jettent dans la veine mésentérique inférieure.
D’après concours Nantes, Dr A.Hamel

319 Concernant l’appareil digestif :

UE5
 a. L’hypochondre correspond à la région sous costale.
 b. La paroi antérieure de l’abdomen est formée par les muscles larges.
 c. Un méso correspond à un feuillet péritonéal qui relie un organe à la paroi.
 d. Un fascia péritonéal correspond à un feuillet péritonéal qui accole un organe à
la paroi.
 e. L’aorte abdominale est rétropéritonéale.
D’après concours Lyon
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

320 Concernant l’appareil digestif :


 a. L’estomac est vascularisé par l’artère mésentérique inférieure.
 b. À sa partie inférieure, le cholédoque a un trajet intrapancréatique.
 c. Le cholédoque se termine dans le 3e duodénum.
 d. L’intestin grêle est vascularisé par l’artère mésentérique supérieure.
 e. Le cœcoappendice se situe dans la fosse iliaque interne droite.
D’après concours Lyon
321 Concernant l’intestin :
 a. Les anses jéjunales se disposent plutôt de façon verticale.
 b. Les anses iléales se disposent plutôt de façon horizontale.
 c. Le mésentère rattache le jéjunum et l’iléon à la paroi postérieure.
876 Énoncés • UE 5

 d. Le mésocolon transverse divise la cavité abdominale en deux étages supra et


infra-mésocolique.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses
D’après concours Nice
322 Concernant l’appareil digestif :
 a. L’hypogastre est limité en haut par une horizontale passant par les épines
iliaques antéro-supérieures.
 b. Le flanc gauche est sous la fosse iliaque gauche.
 c. Le flanc droit est limité en dedans par la ligne médio-mamelonnaire.
 d. L’épigastre et l’hypogastre sont adjacents.
 e. Les hypochondres sont dans la région thoraco-abdominale.
D’après concours Bordeaux, M Montaudon
323 Concernant l’intestin grêle :
 a. Il s’étend du cardia à la valvule iléo-caecale.
 b. Le jéjunum correspond à la partie fixe de l’intestin grêle.
 c. L’angle duodéno-jéjunal se situe sur le bord gauche de L2.
 d. L’intestin grêle mobile est vascularisé par des branches naissant du tronc coe-
liaque.
 e. À la partie terminale de l’intestin grêle se trouve un diverticule appelé appen-
dice vermiforme.
D’après concours Limoges
324 Concernant la zone ano-cutanée du rectum, indiquez la proposition vraie :
 a. Elle sépare la zone cutanée lisse et glabre de la zone cutanée plissée et pileuse
du canal anal.
 b. Elle sépare la zone cutanée lisse et glabre du pecten anal.
 c. Elle sépare la zone cutanée plissée et pileuse du pecten anal.
 d. Elle sépare la zone muqueuse de l’ampoule rectale du pecten anal.
 e. Elle sépare la zone muqueuse du haut rectum de celle du bas rectum.
D’après concours Brest
325 L’artère mésentérique supérieure :
 a. Est une des branches terminales de l’aorte abdominale.
 b. A son origine en regard de la vertèbre L4.
 c. Vascularise l’intestin postérieur embryologique (à partir du 1/3 distal du colon
transverse).
 d. Donne la vascularisation du caeco-appendice.
 e. Chemine en arrière du processus unciné du pancréas.
D’après concours Lyon
UE 5 • Énoncés 877

326 Sur cette vue antérieure de l’intestin, l’élément indiqué par la flèche :

 a. n◦ 1 est la racine du méso-colon transverse.


 b. n◦ 2 contient les vaisseaux mésentériques supérieurs.
 c. n◦ 3 est le jéjunum.
 d. n◦ 4 est situé dans l’étage supra-méso colique (sus méso colique) de l’abdomen.
 e. n◦ 5 est un segment intestinal fixé au plan postérieur.
D’après concours Marseille
327 Concernant l’abdomen :
 a. Le muscle transverse est le muscle qui fixe le colon transverse.
 b. Le colon transverse est accolé à la paroi postérieure de l’abdomen.
 c. Le colon ascendant est aussi appelé colon droit.
 d. La vascularisation du colon droit dépend de l’artère mésentérique supérieure.
 e. La vascularisation du colon transverse dépend de l’artère mésentérique

UE5
supérieure et de l’artère mésentérique inférieure.
D’après concours Rouen

328 Concernant l’abdomen :


 a. L’artère hépatique gauche vascularise le bord gauche de l’estomac.
 b. L’estomac est en rapport sur sa face postérieure avec la bourse omentale.
 c. L’artère duodéno-pancréatique supérieure et antérieure est une branche de
l’artère mésentérique supérieure.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 d. Le pancréas sécrète de l’adrénaline.


 e. La queue du pancréas est incluse dans le cadre duodénal.
D’après concours Rouen

329 Concernant le bloc duodéno-pancréatique :


 a. Le pancréas et le duodénum ont la même origine embryonnaire.
 b. L’ampoule hépato-pancréatique s’abouche sur le bord médial du 2e duodénum.
 c. Le 2e duodénum est en rapport en arrière avec le rein droit.
 d. L’artère gastro-duodénale et l’artère mésentérique inférieure participent à sa
vascularisation.
 e. La veine mésentérique supérieure passe en arrière du processus unciné.
D’après concours Montpellier
878 Énoncés • UE 5

330 Concernant le foie :


 a. Le ligament falciforme du foie contient les éléments du pédicule hépatique.
 b. L’empreinte de la vésicule biliaire est située sur le lobe caudé.
 c. La veine porte reçoit les veines sus-hépatiques.
 d. Les voies biliaires intra-hépatiques se regroupent dans la vésicule biliaire.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

331 Concernant les voies biliaires :


 a. La convergence biliaire supérieure est la réunion des voies biliaires droite et
gauche.
 b. La convergence biliaire inférieure est la réunion de la voie biliaire principale et
du conduit cystique.
 c. Au niveau de l’ampoule de Vater se rejoignent le conduit (canal) cholédoque et
le conduit (canal) pancréatique.
 d. Le sphincter d’Oddi entoure l’ampoule de Vater.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

332 Concernant le tube digestif :


 a. L’appendice est situé le plus souvent dans la fosse iliaque droite.
 b. L’angle colique droit est situé sous le foie.
 c. Le colon droit porte des franges épiploı̈ques à sa surface.
 d. Le colon descendant est fixé en arrière par un fascia.
 e. Le colon gauche est vascularisé par l’artère mésentérique supérieure.
D’après concours Nancy

333 Concernant l’abdomen :


 a. Le pylore fait suite au duodénum après un rétrécissement pourvu d’un sphincter.
 b. La quatrième position du duodénum est ascendante.
 c. Le pancréas adhère à la paroi postérieure de l’abdomen au travers du muscle
suspenseur du duodénum (de Treitz).
 d. Le genu inférius se situe entre la portion D2 et D3 du duodénum.
 e. La papille mineure est en amont de la papille majeure.
D’après concours Rouen
UE 5 • Énoncés 879

334 Sur cette coupe frontale de l’abdomen et du petit bassin, l’élément indiqué par
la flèche :

 a. n◦ 1 est occupé par le caecum.


 b. n◦ 2 est occupé par la vessie lorsqu’elle est pleine.
 c. n◦ 3 est occupé par la rate.
 d. n◦ 4 est occupé par le colon transverse.
 e. n◦ 5 est un élément du périnée.
D’après concours Marseille

335 Concernant les glandes endocrines :


 a. La glande thyroı̈de est à la face antérieure de la trachée.
 b. La glande surrénale gauche est au sommet du rein gauche.
 c. La corticosurrénale est de couleur jaune chamois.
 d. Les cellules de Sertoli du testicule sécrètent la testostérone entre les tubes

UE5
séminifères.
 e. Chez la femme, la sécrétion de progestérone par le follicule ovarien déclenche
l’ovulation.
D’après concours Paris 5

10. Appareil uro-génital et sein


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

336 Concernant les reins :


 a. Ils sont situés en position rétro-péritonéale de la vertèbre Th3 à la vertèbre
Th11.
 b. Ils pèsent environ 150 g.
 c. Les éléments du hile rénal sont les artères rénales, les veines rénales, les
éléments nerveux et lymphatiques.
 d. Les artères rénales naissent de l’aorte abdominale au niveau de L1.
 e. Les reins sont constitués d’une zone centrale : la médullaire, d’une zone
périphérique : la corticale et d’une capsule.
D’après concours Limoges
880 Énoncés • UE 5

337 Concernant l’espace rétro-péritonéal :


 a. Le hile rénal droit se situe à la face médiale du rein droit.
 b. Les pyramides rénales appartiennent à la médullaire rénale.
 c. Le pelvis rénal est la confluence des grands calices.
 d. La glande surrénale sécrète l’adrénaline.
 e. L’uretère droit surcroise l’artère iliaque externe droite.
D’après concours Rouen

338 Le pédicule rénal :


 a. La veine rénale gauche chemine en arrière de l’aorte abdominale.
 b. La veine rénale est l’élément le plus postérieur du pédicule rénal droit.
 c. L’artère rénale gauche a comme collatérale l’artère gonadique gauche.
 d. Le pelvis rénal est l’élément le plus antérieur du pédicule rénal gauche.
 e. La veine rénale droite est plus courte que la veine rénale gauche.
D’après concours Lyon

339 Sur cette coupe longitudinale du rein, l’élément indiqué par la flèche :

 a. n◦ 1 est la papille.
 b. n◦ 2 est la pyramide rénale.
 c. n◦ 3 est la médulla rénale (substance médullaire).
 d. n◦ 4 est le calice mineur (petit calice).
 e. n◦ 5 est un conduit qui présente une partie rétro-péritonéale et une partie sous-
péritonéale.
D’après concours Marseille

340 Concernant la vessie :


 a. Le col de la vessie se prolonge par l’uretère.
 b. La face supérieure correspond au dôme de la vessie.
 c. Le trigone vésical se situe sur la face postérieure de la vessie.
 d. La face antéro-inférieure est en rapport avec le péritoine.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13
UE 5 • Énoncés 881

341 Concernant les glandes surrénales :


 a. La glande surrénale droite est posée sur le pédicule rénal droit.
 b. Les glandes surrénales sont situées dans un quadrilatère situé en regard de la
11e vertèbre thoracique T11 à la 1e vertèbre lombaire L1.
 c. La vascularisation artérielle des glandes surrénales est de type terminal.
 d. La veine surrénalienne principale droite se draine dans la veine rénale droite.
 e. La loge surrénalienne est séparée de la loge rénale par un fascia.
D’après concours Lille

342 Concernant l’utérus :


 a. L’angle d’antéversion utérine est l’angle formé par l’axe du col et l’axe du corps
utérin.
 b. L’isthme utérin sépare le corps et le col de l’utérus.
 c. Au terme de la grossesse, le fond utérin se situe habituellement à 8 cm au dessus
de la symphyse pubienne.
 d. L’utérus non gravide est intrapéritonéal.
 e. L’artère utérine naı̂t de l’aorte abdominale en regard de L2 (= 2e vertèbre lom-
baire).
D’après concours Lille

343 Concernant l’appareil génital :


 a. La prostate chez l’homme est en rapport avec le cul de sac péritonéal recto-
vésical.
 b. Le vagin chez la femme est en rapport avec le cul de sac péritonéal recto-utérin.

UE5
 c. La vésicule séminale chez l’homme correspond à la partie terminale du conduit
déférent.
 d. Le col de l’utérus chez la femme est situé sous le ligament large.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

344 Concernant l’anatomie de l’appareil urinaire :


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. L’axe des reins est oblique vers le haut et en dedans.


 b. Au niveau du hile rénal, les vaisseaux sont les éléments les plus postérieurs.
 c. Les uretères sont en regard des apophyses épineuses des vertèbres lombaires.
 d. Il existe 3 portions au niveau de l’uretère masculin : prostatique, membraneux
et pénien.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

345 Concernant la vascularisation du rein :


 a. Les reins sont vascularisés par les artères rénales qui naissent de l’aorte abdo-
minale généralement au niveau de la vertèbre L4.
882 Énoncés • UE 5

 b. La veine rénale droite passe en avant de l’aorte, dans la  pince aorto-


mésentérique .
 c. La veine rénale droite est généralement plus longue que la gauche.
 d. L’artère rénale droite passe en avant de la veine cave inférieure.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

346 Concernant le rétropéritoine :


 a. L’uretère passe en arrière des vaisseaux iliaques.
 b. La veine rénale gauche chemine en avant de l’aorte.
 c. Le rein droit est plus bas que le rein gauche.
 d. Le système azygos constitue une anastomose porto-cave.
 e. Les artères rénales naissent de l’aorte en aval du tronc cœliaque.
D’après concours Tours

347 Concernant le pelvis :


 a. La vessie vide est rétro-pubienne.
 b. Les loges génitale et urinaire masculine sont distinctes.
 c. Le rectum est entièrement rétro-péritonéal.
 d. Le plexus pudendal est végétatif.
 e. Les gonades masculines sont intra-pelviennes.
D’après concours Tours
UE 5 Concours blancs (énoncés)
Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).

Concours n◦ 1 (durée 45 min)

1 Concernant l’anatomie générale :


 a. En position anatomique de référence, les pouces sont tournés vers l’avant.
 b.  Médial  signifie situé sur la ligne médiane.

 c. Les extrémités de l’axe longitudinal d’un membre sont  proximale  et  dis-


tale .
 d. Le canal médullaire est caractéristique d’un os long.
 e. Les os longs subissent une ossification enchondrale.
D’après concours Lille

2 Notions générales. A propos de la position anatomique de référence :


 a. C’est la position de choix pour l’immobilisation des fractures.
 b. L’axe de référence de la main suit le 2e doigt.
 c. Le cervelet est en position dorsale par rapport au cerveau.
 d. Un plan frontal est horizontal.
 e. Un plan sagittal est vertical.

UE5
D’après concours Tours

3 Concernant la structure osseuse :


 a. Le périoste est un tissu ostéogène.
 b. Les corticales de l’os diaphysaire sont constituées d’os aréolaire.
 c. Les ostéons contiennent des ostéocytes.
 d. Le canal central d’un ostéon correspond au canal de Volkman.
 e. Au niveau des os plats, l’os spongieux est appelé diploë.
D’après concours Limoges

4 Concernant la classification des articulations :


 a. Une suture, au niveau de la calvaria, appartient au groupe des amphiarthroses.
 b. Une syndesmose appartient au groupe des amphiarthroses.
 c. La schyndilèse appartient au groupe des synfibroses.
 d. Une ginglyme correspond à une articulation  en selle .
 e. Une synchondrose correspond à une articulation temporaire de croissance.
D’après concours Limoges
884 Concours blancs • UE 5

5 Concernant la systématisation artérielle :


 a. L’artère carotide commune gauche naı̂t directement de l’arc aortique (crosse de
l’aorte).
 b. L’artère mésentérique supérieure naı̂t au dessus de la naissance du tronc coe-
liaque.
 c. L’artère mésentérique inférieure naı̂t au dessus de la naissance des artères
rénales.
 d. Les artères iliaques externes sont les branches terminales de l’aorte abdominale.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

6 Concernant le rachis :
 a. Le rachis cervical présente une lordose.
 b. Le sommet de la cyphose thoracique est normalement au niveau de T3-T4.
 c. Le rachis lombaire comprend le plus souvent 6 vertèbres lombaires.
 d. La crête iliaque se projette horizontalement au niveau de L4.
 e. Le disque L5-S1 est oblique en bas et en arrière.
D’après concours Nancy

7 Colonne vertébrale : vertèbre type

 a. n◦ 1 est l’apophyse articulaire supérieure.


 b. n◦ 2 est le pédicule.
 c. n◦ 3 est la lame.
 d. n◦ 4 est l’apophyse transverse.
 e. n◦ 5 est l’apophyse articulaire inférieure.
D’après concours Lyon

8 L’une de ces structures forme l’enveloppe contenant les espaces péri cérébraux où
circule le liquide cérébro-spinal :
 a. Arachnoı̈de.  b. Dure-mère.  c. Ependyme.  d. Pie-mère.
 e. Plexus choroı̈des. D’après concours Tours
9 Concernant la moelle spinale (moelle épinière) :
 a. Elle fait suite au tronc cérébral.
 b. Les nerfs rachidiens naissent de la moelle spinale (épinière).
 c. Elle se termine habituellement au niveau de la 4e vertèbre lombale.
 d. Le liquide cérébrospinal (céphalo-rachidien) l’entoure dans un espace méningé.
 e. Elle est contenue dans le canal rachidien.
D’après concours Rouen
UE 5 • Concours blancs 885

10 Concernant la disposition des substances blanche, grise et réticulée dans le système


nerveux :
 a. Dans la moelle spinale, la substance grise est en position centrale.
 b. Dans le tronc cérébral, la substance grise est fragmentée en noyaux.
 c. Dans le cervelet, la substance grise est limitée au cortex.
 d. Dans le cerveau, la substance grise se répartit entre le cortex en surface et des
noyaux en profondeur.
 e. La formation réticulaire est formée de très nombreux noyaux.
D’après concours Lille

11 Cochez la (les) proposition(s) inexacte(s) :


 a. L’épithalamus appartient au télencéphale.
 b. L’hypothalamus est un relais important des voies sensitives.
 c. Le lobe frontal renferme les aires de la motricité.
 d. Le lobe temporal renferme les aires de l’audition.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

12 À propos des nerfs crâniens on peut dire que :


 a. Le III est le nerf oculo-moteur et il est moteur.
 b. Le IV est le nerf trochléaire et il est moteur.
 c. Le V est le nerf trijumeau et il est mixte et branchial.
 d. Le X est le nerf vague et il est mixte.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

13 Concernant le sens de l’audition :

UE5
 a. Le message sonore est transmis à travers les osselets de l’ouı̈e dans l’oreille
moyenne.
 b. La vibration est transmise de l’oreille moyenne à l’oreille interne via la fenêtre
ronde ou tympan secondaire.
 c. Dans le conduit cochléaire membraneux, l’onde liquidienne fait vibrer la lame
basilaire.
 d. Les cellules sensorielles sont des cellules nerveuses ciliées qui peuvent être
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

lésées en cas de sons trop intenses.


 e. Le nerf transportant les informations auditives est le nerf vestibulaire.
D’après concours Bordeaux, M Laurent Joye

14 Sur la vue antérieure ci-après du squelette du membre thoracique, l’élément in-


diqué par la flèche :
 a. n◦ 1 fait partie de la ceinture scapulaire.
 b. n◦ 2 donne insertion au muscle subscapulaire.
 c. n◦ 3 est un os allongé.
 d. n◦ 4 reste parallèle à l’ulna au cours du mouvement de pronation.
 e. n◦ 5 appartient au carpe.
D’après concours Marseille
886 Concours blancs • UE 5

15 Concernant la colonne vertébrale :


 a. Toutes les vertèbres cervicales ont la même morphologie.
 b. La dure-mère est présente dans le canal vertébral à l’étage cervical.
 c. Le cône médullaire terminal se situe au niveau de L5.
 d. Les racines de la queue de cheval baignent dans le liquide cérébro-spinal.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

16 Parmi les muscles suivants du membre supérieur, lequel (lesquels) est (sont) in-
nervé(s) par le nerf radial ?
 a. Le muscle triceps brachial.
 b. Le muscle anconé.
 c. Le muscle brachioradial.
 d. Le muscle extenseur ulnaire du carpe.
 e. Le muscle long extenseur du pouce.
D’après concours Lille

17 Concernant l’os coxal :


 a. La surface auriculaire répond à la tête fémorale.
 b. La ligne arquée délimite la grande incisure ischiatique.
 c. Les ailes iliaques (ilium) sont réunies en avant par la symphyse pubienne.
 d. Le foramen obturé regarde vers l’avant et le dehors.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

18 Parmi les propositions suivantes concernant les os du pied, lequel (ou lesquels)
s’articule(nt) avec le cuboı̈de ?
 a. L’os cunéiforme latéral.  b. L’os calcanéus.  c. L’os talus.
 d. Le quatrième métatarsien.  e. Le cinquième métatarsien.
D’après concours Rouen
UE 5 • Concours blancs 887

19 Concernant l’articulation de la hanche :


 a. L’articulation de la hanche est une trochoı̈de.
 b. Le ligament rond s’insère sur la fovéa capitis.
 c. Le ligament transverse de l’acétabulum se situe à la partie supérieure de
l’acétabulum.
 d. La fosse acétabulaire est recouverte de cartilage articulaire.
 e. L’acétabulum est antéversé de 45◦ .
D’après concours Nancy

20 A propos de l’anatomie de surface du tronc on peut dire que :


 a. Le tronc est divisé en 4 cavités.
 b. Une rate normale est palpable à l’examen clinique.
 c. Les mamelons sont en dedans des lignes médio-claviculaires.
 d. Le point de MacBurney se situe à la jonction entre le bord droit du muscle grand
droit, droit et le rebord chondro-costal de la cage thoracique.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

21 Concernant les voies aériennes et les poumons :


 a. Les voies aériennes inférieures commencent en regard de C6.
 b. La bronche souche droite est plus verticale que la bronche souche gauche.
 c. Le pédicule fonctionnel du poumon droit comprend la bronche souche droite,
l’artère pulmonaire droite et les veines bronchiques droites supérieure et
inférieure.
 d. Le parenchyme pulmonaire est divisé en 3 segments à droite et 2 segments à
gauche.
 e. Le hile pulmonaire est recouvert par la ligne de réflexion de la plèvre.

UE5
D’après concours Paris 6

22 Concernant le cœur :
 a. Le cœur est constitué de 3 couches, de dedans en dehors : l’endocarde, le myo-
carde et l’épicarde.
 b. Le cœur gauche contient la valve atrio-ventriculaire tricuspide et reçoit du sang
hyperoxygéné venant des poumons par les veines pulmonaires.
 c. L’artère coronaire gauche naı̂t de l’aorte ascendante au dessus de la valvule
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

semi- lunaire gauche et donne l’artère circonflexe et l’artère inter-ventriculaire


antérieure de type terminal sans anastomoses entre elles.
 d. Le nœud atrio-ventriculaire prend le relais du nœud sinu-atrial en cas de
défaillance de ce dernier pour démarrer la dépolarisation.
 e. L’arc de l’aorte donne trois troncs artériels : le tronc artériel brachio-céphalique
droit, l’artère carotide commune gauche et l’artère subclavière gauche.
D’après concours Bordeaux, M Lavignolle

23 Concernant l’aorte :
 a. L’aorte thoracique ascendante donne des branches viscérales et pariétales à des-
tinée du thorax.
 b. L’aorte traverse le diaphragme au niveau d’un orifice musculaire en Th2.
888 Concours blancs • UE 5

 c. L’aorte abdominale est en position rétropéritonéale en arrière du rachis.


 d. L’aorte se termine au niveau de L4 en 2 artères iliaques communes.
 e. L’aorte a un calibre moyen de 6 cm.
D’après concours Limoges

24 Sur cette vue antérieure de l’estomac, l’élément indiqué par la flèche :

 a. n◦ 1 est le fundus (grosse tubérosité).


 b. n◦ 2 est la côte splénique.
 c. n◦ 3 est l’antre pylorique.
 d. n◦ 4 délimite la région cœliaque.
 e. n◦ 5 est un sphincter.
D’après concours Marseille

25 Concernant l’appareil digestif :


 a. Les canaux excréteurs de la glande sublinguale et de la glande sous-maxillaire
s’ouvrent dans le vestibule de la cavité orale de chaque côté du frein de la
langue.
 b. L’isthme du gosier détermine la frontière entre la cavité buccale et le pharynx.
Il est formé latéralement par les arcs palato-pharyngiens qui limitent la fosse
tonsillaire.
 c. La région épigastrique de la paroi abdominale antérieure est située entre les
deux hypogastres.
 d. Le fundus est la partie la plus déclive de l’estomac, située entre le canal pylo-
rique et l’antre pylorique.
 e. L’œsophage dans sa portion thoracique présente une disparité de calibre en croi-
sant la crosse de l’aorte en regard de la face antérolatérale gauche du corps de
la 4e vertèbre thoracique.
D’après concours Paris 6

26 Concernant le péritoine :
 a. Le péritoine comporte un feuillet pariétal et un feuillet viscéral.
 b. Le foie est relié à l’estomac par le petit omentum.
 c. La bourse omentale est située en avant du bloc duodéno-pancréatique.
 d. Le mésocolon transverse sépare les étages sus-mésocolique et sous-
mésocolique.
 e. Le mésentère contient l’artère mésentérique supérieure.
D’après concours Rouen
UE 5 • Concours blancs 889

27 Concernant l’abdomen :
 a. Le sphincter d’Oddi fixe la limite entre estomac et duodénum.
 b. Un sphincter sépare antre et canal pylorique.
 c. Le jejunum fait suite au duodénum.
 d. L’iléon rejoint le colon droit.
 e. L’appendice est développé à partir de l’iléon.
D’après concours Rouen

28 Concernant la cavité abdominale :


 a. Les taenia coli sont au nombre de trois.
 b. L’inflammation de l’appendice donne lieu à une douleur de l’hypochondre droit.
 c. Le colon sigmoı̈de est accolé à la partie postérieure de l’abdomen.
 d. Le colon gauche est aussi nommé colon ascendant.
 e. Le diverticule de Meckel est développé aux dépens du caecum.
D’après concours Rouen

29 Concernant l’appareil urinaire :


 a. La veine rénale droite se place en avant de l’artère mésentérique supérieure.
 b. La glande surrénale est contenue dans la loge rénale.
 c. La glande surrénale est une glande endocrine.
 d. L’uretère gauche rejoint la veine rénale gauche.
 e. L’uretère est en avant du pyélon.
D’après concours Rouen

30 Concernant l’urètre prostatique chez l’homme on peut dire que :


 a. C’est un carrefour des voies urinaires et des voies séminales.
 b. Le canal éjaculateur permet d’évacuer le sperme dans l’urètre prostatique lors
de l’éjaculation.

UE5
 c. Les vésicules séminales situées à la face postérieure de la prostate sont loca-
lisées dans la région rétro-péritonéale.
 d. Il est situé entre le sphincter lisse et le sphincter strié de la vessie.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

Concours n◦ 2 (durée 45 min)

31 Concernant les plans anatomiques de référence :


 a. Par rapport au plan coronal, les éléments anatomiques sont latéraux ou médiaux.
 b. Les qualificatifs crânial et proximal ont la même signification.
 c. On peut dire que la scapula a une position latérale par rapport à la colonne
vertébrale.
 d. Le plan horizontal s’appelle aussi axial-transverse.
 e. Les coupes horizontales sont toujours observées par-dessus.
D’après concours Bordeaux, JM Vital
890 Concours blancs • UE 5

32 Concernant l’appareil locomoteur :


 a. Un os long comprend 2 épiphyses.
 b. La clavicule est un os plat.
 c. Les vertèbres sont des os courts.
 d. Un os sésamoı̈de est situé dans un tendon ou un ligament.
 e. Une synarthrose est une articulation immobile.
D’après concours Nancy

33 Appareil locomoteur. Quel terme correspond à une saillie articulaire ?


 a. Acétabulum.  b. Condyle.  c. Épine.  d. Processus épineux.
 e. Tubérosité.
D’après concours Tours
34 Concernant le nerf spinal :
 a. Le nerf spinal est un nerf mixte, sensitif et moteur.
 b. Le ganglion spinal se situe sur la racine dorsale.
 c. Le ganglion spinal contient les corps cellulaires des neurones moteurs.
 d. Les rameaux dorsaux s’organisent en plexus
 e. L’influx est centripète dans la racine dorsale.
D’après concours Limoges

35 Concernant la vascularisation artérielle de l’encéphale :


 a. Le système vertébro-basilaire ne participe pas à la formation du cercle artériel
de la base du cerveau.
 b. Les artères carotides externes participent à la formation du cercle artériel de la
base du cerveau.
 c. Les artères vertébrales forment un des angles du cercle artériel de la base du
cerveau qui a la forme d’un polygone.
 d. Les artères cérébelleuses postérieures forment deux côtés du cercle artériel de
la base du cerveau.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

36 Concernant le rachis :
 a. Sur une vue latérale d’une vertèbre thoracique en T6, on observe 3 facettes
articulaires costales : 1 sur le processus transverse et 2 sur la face latérale du
corps vertébral.
 b. La surface articulaire du processus zygapophyzaire crânial (proximal ou
supérieur) de la vertèbre C2 est orientée en haut et en arrière.
 c. Au niveau du sacrum, l’ouverture caudale (distale ou inférieure) du canal
vertébral constitue le hiatus sacral.
 d. Le pédicule vertébral de la vertèbre L4 limite en haut le foramen intervertébral
L4-L5.
 e. Sur une vertèbre lombale en L3, la surface articulaire de la zygapophyse
crâniale (proximale ou supérieure) est orientée en dedans.
D’après concours Paris 6
UE 5 • Concours blancs 891

37 Concernant l’encéphale :
 a. Le corps calleux unit les deux hémisphères cérébraux.
 b. Le tronc cérébral se prolonge en bas par la moelle épinière.
 c. La circonvolution frontale ascendante est limitée en arrière par la scissure
centrale.
 d. Le lobe de l’insula est visible dans la profondeur de la scissure de Sylvius.
 e. Les pédoncules cérébelleux relient le cervelet au tronc cérébral.
D’après concours Rouen

38 Concernant la moelle et le système nerveux végétatif :


 a. L’hypothalamus est un centre de contrôle du système nerveux végétatif.
 b. L’hypothalamus est situé dans la paroi du 4e ventricule.
 c. Le système parasympathique possède des noyaux au niveau du plancher du 4e
ventricule.
 d. Les noyaux de l’innervation parasympathique des organes génitaux et urinaires
pelviens se trouvent au niveau de la moelle sacrée.
 e. Les corps cellulaires des neurones pré-ganglionnaires du système sympathique
sont dans la corne dorsale de la moelle.
D’après concours Paris 6

39 Concernant les hémisphères cérébraux :


 a. Le noyau lenticulaire est latéral par rapport au thalamus.
 b. Le troisième ventricule est en position médiane.
 c. L’aqueduc de Sylvius est en position médiane.
 d. L’hippocampe est une structure enroulée à la face médiane du lobe frontal et
qui s’occupe de la mémoire.

UE5
 e. Le corps calleux est bien visible sur une coupe sagittale médiane.
D’après concours Paris 6

40 Concernant les voies de la sensibilité douloureuse :


 a. Le corps cellulaire du premier neurone est au contact du récepteur périphérique.
 b. Le corps cellulaire du deuxième neurone est situé dans la corne dorsale de la
moelle spinale.
 c. Le tractus spino-thalamique décusse (= croise la ligne médiane) en totalité dans
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

la moelle spinale.
 d. L’information douloureuse ne transite pas par le thalamus.
 e. La théorie du  gate control  concerne le contrôle de la douleur au niveau de la
moelle spinale.
D’après concours Lille

41 À propos des nerfs crâniens on peut dire que :


 a. Le VI est le nerf abducens et il est moteur somitique.
 b. Le VII est le nerf facial et il est mixte, c’est le nerf du 2e arc branchial.
 c. Le VIII est le nerf vestibulo-cochléaire.
 d. Le IX est le nerf glosso-pharyngien et il est mixte.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice
892 Concours blancs • UE 5

42 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :

 a. Malleus (marteau).  b. Stapes (étrier).  c. Canal facial.


 d. Trompe auditive.  e. Aucune des réponses précédentes n’est exacte.
D’après concours Bordeaux
43 Concernant l’ostéologie du membre supérieur :
 a. La face inférieure du radius regarde en bas et en arrière.
 b. Le bec coronoı̈dien pénètre en flexion dans la fossette sus-trochléenne.
 c. Le bord postérieur de l’ulna est sous-cutané.
 d. L’os scaphoı̈de fait partie de la première rangée du carpe.
 e. L’articulation métacarpo-phalangienne du pouce est une articulation en selle.
D’après concours Lyon
44 Concernant le membre supérieur :
 a. L’artère brachiale se divise en artères radiale et ulnaire.
 b. L’artère axillaire est en position médiale par rapport à la veine axillaire dans la
traversée de la fosse axillaire.
 c. L’espace axillaire latéral est délimité par le chef long du triceps brachial,
l’humérus et les muscles grand rond et petit rond.
 d. Le nerf axillaire passe par l’espace axillaire médial.
 e. L’artère profonde du bras a une partie de son trajet le long de la face dorsale
(postérieure) de l’humérus.
D’après concours Paris 6
45 Concernant le coude :
 a. Le mouvement de flexion du coude concerne essentiellement l’articulation
huméro-ulnaire.
 b. Le mouvement d’extension du coude concerne essentiellement l’articulation
huméro-ulnaire.
 c. La capsule articulaire est unique pour les trois articulations du coude.
 d. Le ligament annulaire entoure la tête ulnaire.
 e. La zone capitulo-trochléaire de l’humérus est en rapport avec la pointe du pro-
cessus coronoı̈de de l’ulna.
D’après concours Rouen
46 Concernant l’humérus :
 a. Le col de l’humérus est dirigé en haut, en avant et en dedans.
UE 5 • Concours blancs 893

 b. Le nerf axillaire entoure la diaphyse de l’humérus.


 c. Le nerf huméral entoure le col chirurgical de l’humérus.
 d. Le nerf ulnaire passe dans une gouttière postérieure au niveau de l’épicondyle
latéral.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

47 Concernant la hanche :
 a. Le ligament rond est recouvert par la membrane synoviale.
 b. Le labrum acétabulaire est recouvert de cartilage sur sa face articulaire.
 c. Le ligament ischio-fémoral est étendu à la face postérieure de l’articulation
coxofémorale.
 d. La tête du fémur est entièrement recouverte de cartilage sur toute sa surface.
 e. L’arrière-fond de I’acétabulum est recouvert de cartilage.
D’après concours Rouen

48 Quels os du pied parmi les suivants appartiennent à l’interligne tarso-métatarsien


(de Lisfranc) ?
 a. Premier métatarsien.  b. Os cunéiforme médial.  c. Os cuboı̈de.
 d. Os talus.  e. Os naviculaire.
D’après concours Rouen
49 Concernant les poumons :
 a. Le lobe inférieur droit comprend 5 segments.
 b. Le lobe moyen droit comprend 2 segments.
 c. Le lobe moyen gauche comprend 2 segments.
 d. La scissure oblique sépare lobe supérieur et lobe inférieur droits.

UE5
 e. La plèvre s’insinue dans les scissures.
D’après concours Rouen

50 À propos des cavités cardiaques on peut dire que :


 a. Le muscle pectiné se trouve dans l’atrium gauche.
 b. La valve tricuspide se trouve dans les cavités gauches.
 c. Les cordages s’implantent sur les muscles papillaires.
 d. Le foramen ovale peut faire communiquer les deux ventricules.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses


D’après concours Nice

51 Concernant la vascularisation :
 a. Le système veineux profond des membres suit l’organisation des artères pro-
fondes (deux veines pour une artère).
 b. Toutes les veines du membre supérieur se réunissent dans le canal brachial.
 c. Les veines brachiales fusionnent pour donner la veine axillaire.
 d. Les veines sub-clavières droite et gauche participent à la constitution de la veine
cave inférieure.
 e. La réunion des veines médiane basilique et médiane céphalique forme le M
veineux.
D’après concours Montpellier
894 Concours blancs • UE 5

52 A propos du diaphragme thoraco-abdominal (DTA) on peut dire que :


 a. Le hiatus œsophagien constitue les piliers fibreux du DTA.
 b. Le ligament arqué latéral (arcade du carré des lombes) va du processus costi-
forme de L1 au somment de K12 (12e côte).
 c. L’œsophage devient abdominal en regard de T10.
 d. Le hiatus aortique se projette en regard de T10.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

53 Concernant l’organogénèse de l’appareil digestif :


 a. Le mésentère ventral persiste tout le long du tube digestif.
 b. Le mésentère ventral va former le ligament gastro-splénique.
 c. Le ligament gastro-hépatique va contenir la veine porte, l’artère hépatique com-
mune et le conduit cholédoque.
 d. Le pancréas provient de deux bourgeons : un bourgeon droit situé sous le diver-
ticule hépatique et un bourgeon gauche.
 e. L’œsophage et la trachée ont la même origine embryologique.
D’après concours Montpellier

54 Concernant l’intestin :
 a. Le colon sigmoı̈de est mobile autour de son méso.
 b. Le caecum fait suite au colon sigmoı̈de.
 c. L’angle colique droit donne une empreinte hépatique.
 d. L’angle colique gauche est situé plus bas que l’angle colique droit.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

55 Concernant la cavité abdominale :


 a. Le bord droit de l’estomac est aussi appelé petite courbure de l’estomac.
 b. Le cardia est la zone d’abouchement de l’œsophage abdominal à l’estomac.
 c. Le pancréas est une glande endocrine.
 d. Le jéjunum est la dernière portion de l’intestin grêle.
 e. Le sphincter d’Oddi se situe à la jonction iléo-caecale.
D’après concours Rouen

56 Le tronc coeliaque et ses collatérales :


 a. Le tronc coeliaque vascularise l’intestin moyen embryologique (jusqu’à la pa-
pille duodénale majeure).
 b. Le tronc coeliaque donne les artères splénique, gastrique gauche et hépatique.
 c. Le tronc coeliaque a son origine en regard de la vertèbre Th12.
 d. L’artère splénique donne l’artère gastro-omentale gauche.
 e. L’artère gastro-duodénale chemine en avant du bulbe duodénal (D1).
D’après concours Lyon

57 Concernant l’appareil digestif :


 a. L’appendice vermiculaire (vermiforme) est connecté au caecum par l’orifice
caeco-appendiculaire qui est muni de la valvule appendiculaire (Gerlach).
UE 5 • Concours blancs 895

 b. Le ligament falciforme est visible à la face inférieure du foie jusqu’au bord


gauche du hile du foie.
 c. Au niveau de la voie biliaire, le canal cholédoque rejoint le canal sécréteur prin-
cipal du pancréas (Wirsung) au niveau de l’ampoule hépato-pancréatique pour
s’aboucher sur le bord gauche du 2e duodénum en formant la papille duodénale
majeure.
 d. La queue du pancréas est en rapport avec la rate au niveau de la région de
l’hypochondre gauche.
 e. L’artère mésentérique supérieure est une branche de l’aorte abdominale ; elle
vascularise essentiellement le côlon descendant.
D’après concours Paris 6

58 Concernant la rate :
 a. La base (face inférieure) est en rapport avec le rein gauche.
 b. Le hile est situé sur la face gastrique (face antéro-médiale).
 c. Le bord médial est crénelé.
 d. La face pariétale est en rapport avec le diaphragme.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

59 Sur cette coupe sagittale du petit bassin chez l’homme, l’élément indiqué par la
flèche

UE5
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. n◦ 1 suspend la vessie à l’ombilic.


 b. n◦ 2 est constitué d’une partie périphérique fibreuse et d’une partie centrale
gélatineuse.
 c. n◦ 3 fait partie du colon ilio-pelvien.
 d. n◦ 4 est le conduit déférent.
 e. n◦ 5 est l’urètre pénien.
D’après concours Marseille

60 Concernant le pelvis :
 a. L’ampoule rectale est située dans l’étage inférieur de la fosse ischio-rectale.
 b. Le péritoine descend sur la face ventrale de l’ampoule rectale.
896 Concours blancs • UE 5

 c. Le toucher rectal permet l’examen clinique du cul de sac péritonéal recto-


vésical chez l’homme.
 d. Le muscle élévateur de l’anus forme le plancher du périnée.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

Concours n◦ 3 (durée 45 min)

61 Concernant les généralités :


 a. Les termes dorsal et ventral sont définis dans le plan axial transverse.
 b. La diaphyse d’un os long ne possède pas d’os spongieux.
 c. Les articulations synoviales possèdent nécessairement une capsule articulaire.
 d. Les muscles profonds et superficiels d’une même loge possèdent une action
agoniste.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

62 À propos des os longs on peut dire que :


 a. Ils sont entourés en tout point par le périoste.
 b. Le canal médullaire contient du tissu osseux spongieux.
 c. Le cartilage articulaire est de couleur rosée.
 d. Le tissu spongieux des extrémités est formé de travées organisées en colonnes
verticales.
 e. Le cartilage épiphysaire est le cartilage de croissance entre l’épiphyse et la
métaphyse.
D’après concours Nice

63 À propos de l’appareil ostéo-articulaire on peut dire que :


 a. Les articulations synoviales sont des articulations cartilagineuses.
 b. Au niveau de la symphyse pubienne on trouve un fibro-cartilage avec une cavité
articulaire tapissée par une membrane synoviale.
 c. Les articulations de la voûte crânienne sont des syndesmoses.
 d. Les os de la voûte crânienne ont une ossification enchondrale.
 e. Les fontanelles sont dues à la persistance de la membrane ostéoı̈de des os du
crâne à la naissance.
D’après concours Nice

64 Concernant l’appareil locomoteur :


 a. Le col chirurgical du fémur est situé entre tête et col fémoraux.
 b. Le grand trochanter est une saillie de l’humérus.
 c. Le manubrium sternal est articulaire avec la clavicule.
 d. Le talus comporte une tête.
 e. Une tubérosité est un lieu d’insertion musculaire.
D’après concours Tours

65 Concernant l’ethmoı̈de :
 a. C’est un os de la base du crâne.
UE 5 • Concours blancs 897

 b. Il participe à la constitution des fosses nasales.


 c. C’est un os pneumatisé.
 d. Il porte 3 cornets.
 e. Il abrite la muqueuse olfactive.
D’après concours Nancy

66 Concernant les articulations entre les corps vertébraux, cochez la proposition


exacte :
 a. Ce sont des arthrodies (articulations planes).
 b. Ce sont des diathroses.
 c. Ce sont des articulations synoviales.
 d. Ce sont des symphyses.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

67 Sur cette coupe transversale de la cavité abdominale, l’élément indiqué par la


flèche :

UE5
 a. n◦ 1 est le muscle grand droit de l’abdomen.
 b. n◦ 2 est le muscle grand psoas (psoas).
 c. n◦ 3 contient les reins.
 d. n◦ 4 est le péritoine viscéral.
 e. n◦ 5 est le muscle transverse de l’abdomen.
D’après concours Marseille
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

68 Le tube neural
 a. Dérive de l’endoblaste.
 b. Deviendra exclusivement la moelle spinale.
 c. Reste toujours ouvert à son extrémité crâniale.
 d. Présente un canal central virtuel.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

69 Concernant le tronc cérébral et les nerfs crâniens :


 a. La 2e paire (nerf optique) prend son origine dans le lobe occipital.
 b. Le nerf trijumeau (V) est responsable de l’innervation sensitive de toute la tête.
 c. Le nerf facial émerge du tronc cérébral au niveau du sillon bulbo-protubérantiel.
898 Concours blancs • UE 5

 d. Les nerfs : oculomoteur (III), trochléaire (IV), abducens (VI) sont tous des nerfs
qui s’occupent de l’oculomotricité.
 e. Le nerf vague (X) apporte l’innervation parasympathique des viscères thoraco-
abdominaux.
D’après concours Paris 6

70 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. Le nerf moteur oculaire (III) a son origine apparente au niveau du sillon ponto-
mésencéphalique.
 b. Le nerf abducens (VI) comprend des fibres motrices et des fibres parasympa-
thiques.
 c. Le nerf vague (X) est impliqué dans la sécrétion salivaire et la motricité du
larynx.
 d. Le nerf hypoglosse est uniquement moteur.
 e. Les nerfs crâniens sont des nerfs périphériques.
D’après concours Bordeaux, Mme Liguoro

71 Concernant les voies visuelles :


 a. Dans le nerf optique, on retrouve des fibres nasales et temporales.
 b. Les fibres temporales s’entrecroisent dans le chiasma optique.
 c. Les tractus optiques se terminent dans le lobe occipital.
 d. Une compression du chiasma optique ampute la vision des champs visuels na-
saux.
 e. Une lésion du nerf optique entraine une cécité.
D’après concours Bordeaux

72 Les côtés du cercle artériel de la base du cerveau sont :


 a. L’artère carotide interne.
 b. L’artère sylvienne.
 c. L’artère choroı̈dienne antérieure.
 d. Le tronc basilaire.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

73 Concernant la peau et des organes de recouvrement on peut dire que :


 a. La glande mammaire est une glande d’origine dermique.
 b. La surface de la peau du membre supérieur de l’adulte correspond à 18% de la
surface du corps.
 c. La surface de la peau du tronc de l’adulte correspond à 18% de la surface du
corps.
 d. La peau des sujets âgés est plus épaisse que la peau des sujets jeunes.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

74 Concernant l’architecture des membres, on peut dire que :


 a. Les muscles sont dans des loges musculaires.
 b. Les loges musculaires sont limitées par des fascias et des septums.
UE 5 • Concours blancs 899

 c. Les loges musculaires sont très extensibles et permettent l’augmentation de vo-


lume des muscles sans augmentation de la pression à l’intérieur des loges mus-
culaires.
 d. Si la pression à l’intérieur des loges dépasse la pression de perfusion capillaire,
il y a constitution d’un syndrome de loge qui est une ischémie de la loge sur
artère battante.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

75 Concernant l’épaule :
 a. L’articulation de l’épaule est une ellipsoı̈de.
 b. L’abduction de l’articulation gléno-humérale atteint 90◦ environ.
 c. L’axe de la tête humérale forme avec celui de la diaphyse humérale un angle
d’environ 80◦ .
 d. Le bourrelet glénoı̈dal agrandit la cavité glénoı̈de de la scapula.
 e. La circumduction est possible au niveau de l’articulation de l’épaule.
D’après concours Nancy

76 Concernant la clavicule :
 a. L’extrémité latérale reçoit l’insertion du muscle deltoı̈de.
 b. L’extrémité médiale reçoit l’insertion du muscle trapèze.
 c. La face inférieure porte une gouttière pour le muscle subscapulaire.
 d. Le bord ventral reçoit l’insertion du muscle grand pectoral.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

77 Concernant l’anatomie du membre supérieur :


 a. L’artère humérale est une branche de l’artère axillaire.

UE5
 b. La veine céphalique se termine au pli du coude.
 c. Le plexus brachial assure l’innervation sensitivo-motrice de la totalité du
membre supérieur.
 d. Le nerf musculo-cutané assure l’extension du coude.
 e. Le nerf radial est le nerf de l’extension du poignet et des doigts.
D’après concours Nancy

78 Concernant le squelette de la jambe :


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. Le tibia transmet le poids du corps entre le fémur et le squelette du pied.


 b. La fibula transmet le poids du corps entre le fémur et le squelette du pied.
 c. Le bord antérieur du tibia est palpable sous la peau sur toute sa longueur.
 d. Le ligament interosseux de la jambe unit le bord médial de la fibula et le bord
latéral du tibia.
 e. Le muscle tibial antérieur s’insère en dedans de la crête tibiale.
D’après concours Rouen

79 Concernant l’articulation du genou :


 a. L’articulation fémoro-patellaire est de type ginglyme.
 b. Les ménisques ont une forme semi-lunaire ; le ménisque latéral est le  plus
ouvert .
900 Concours blancs • UE 5

 c. La partie inféro-dorsale de la patella est extra-articulaire et répond au corps


adipeux infra-patellaire (Hoffa).
 d. Les ligaments ménisco-fémoraux (antérieur et postérieur) accompagnent de
façon inconstante le ligament croisé postérieur dans son trajet.
 e. Les ligaments poplité arqué et poplité oblique renforcent, en arrière, les coques
condyliennes.
D’après concours Limoges

80 Concernant l’appareil respiratoire :


 a. La division trachéale forme un angle de 45 degrés.
 b. La bronche principale (primitive) droite présente un trajet plus vertical que la
gauche.
 c. La bronche principale gauche donne naissance à une bronche lobaire moyenne.
 d. La bronche lobaire supérieure droite se divise en 3 bronches segmentaires.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

81 Sur cette vue postérieure du médiastin, l’élément indiqué par la flèche :

 a. n◦ 1 est un élément appartenant au tube digestif.


 b. n◦ 2 traverse le diaphragme à hauteur de la 10e vertèbre thoracique.
 c. n◦ 3 enjambe le pédicule pulmonaire gauche.
 d. n◦ 4 est un conduit lymphatique.
 e. n◦ 5 est le nerf phrénique.
D’après concours Marseille

82 Concernant le cœur :
 a. Le tissu nodal constitue l’innervation extrinsèque du cœur.
 b. Les 4 veines pulmonaires rejoignent le cœur droit.
 c. Le sinus coronaire se place dans le sillon atrio-ventriculaire.
UE 5 • Concours blancs 901

 d. La valve mitrale comporte 2 cuspides.


 e. Les piliers sont aussi appelés muscles pectinés.
D’après concours Rouen

83 Concernant la circulation pulmonaire :


 a. C’est un circuit court à basse pression.
 b. C’est un circuit qui va de l’atrium gauche au ventricule droit.
 c. Les artères pulmonaires qui contiennent du sang désoxygéné suivent le schéma
de division bronchique.
 d. Les veines pulmonaires ont un trajet calqué sur celui des artères et contiennent
du sang oxygéné.
 e. Durant la vie fœtale, la circulation pulmonaire est dérivée vers la circulation
aortique.
D’après concours Limoges

84 Concernant l’organogénèse du tube digestif :


 a. L’intestin primitif est constitué du proentéron, du mésentéron et du
myélentéron.
 b. L’intestin moyen va former la partie distale du duodénum, l’intestin grêle et le
colon jusqu’au tiers distal du colon transverse.
 c. L’œsophage, l’estomac et le diverticule respiratoire proviennent de l’intestin
antérieur.
 d. L’intestin postérieur va former le tiers distal du colon transverse, le colon des-
cendant, le colon sigmoı̈de et le rectum.

UE5
 e. Le canal allantoı̈de communique avec l’intestin moyen.
D’après concours Montpellier

85 Concernant les vaisseaux de l’abdomen :


 a. L’aorte abdominale naı̂t en regard de T12.
 b. L’artère sacrale antérieure est une collatérale viscérale de l’aorte abdominale.
 c. L’artère gonadique gauche se jette dans l’artère rénale gauche.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 d. La bifurcation aortique s’effectue en regard du disque L4-L5.


 e. L’artère iliaque commune droite est surcroisée par l’uretère.
D’après concours Rouen

86 Concernant le tube digestif :


 a. L’œsophage traverse le diaphragme en regard de la 12e vertèbre thoracique
Th12.
 b. Le fundus de l’estomac correspond à sa partie déclive (= la plus basse) en po-
sition debout.
 c. L’estomac est muni d’un sphincter anatomiquement individualisé à ses deux
extrémités.
902 Concours blancs • UE 5

 d. Le duodénum fait partie de l’intestin grêle.


 e. La jonction entre le colon sigmoı̈de et le rectum est située en regard du promon-
toire.
D’après concours Lille

87 Concernant la cavité abdominale :


 a. Un épiploon est une formation péritonéale qui relie deux organes abdominaux.
 b. Un méso contient des artères, des veines et des lymphatiques.
 c. Un fascia contient des artères des veines et des lymphatiques.
 d. La rate est située dans l’étage sous-mésocolique.
 e. La rate se développe dans le mésogastre antérieur.
D’après concours Nancy

88 Concernant la cavité abdominale :


 a. Le pylore fait suite au duodénum après un rétrécissement pourvu d’un sphincter.
 b. La quatrième portion du duodénum est ascendante.
 c. Le pancréas adhère à la paroi postérieure de l’abdomen au travers du muscle de
Treitz.
 d. Le genu inferius se situe entre les portions D2 et D3 du duodénum.
 e. La papille mineure est en amont de la papille majeure.
D’après concours Rouen

89 Concernant les voies excrétrices urinaires :


 a. L’uretère possède 3 portions (lombo-iliaque, pelvienne, intramurale) et traverse
la cavité péritonéale au niveau de la portion lombo-iliaque.
 b. La couche musculeuse de la vessie est très épaisse et forme le muscle détrusor
qui est un muscle strié à contraction volontaire pour la miction.
 c. La vessie possède une face supérieure mobile, une face postérieure, une face
antéro-inférieure et un apex d’où part le ligament ombilical médian.
 d. La portion prostatique de l’urètre reçoit à ce niveau les conduits excréteurs de
la prostate et les conduits éjaculateurs.
 e. Chez la femme l’urètre, 5 fois moins long que chez l’homme, traverse le périnée
en arrière du vagin, entouré du sphincter strié urétral volontaire.
D’après concours Bordeaux

90 Concernant l’appareil génital chez l’homme :


 a. Les conduits éjaculateurs traversent le parenchyme prostatique.
 b. La prostate est traversée par l’urètre.
 c. L’ampoule du conduit déférent est située sur le bord supérieur du testicule.
 d. Les vésicules séminales répondent à la face dorsale de la vessie.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13
UE 5 • Concours blancs 903

Concours n◦ 4 (durée 45 min)

91 Un langage spécifique existe en anatomie, on peut dire que :


 a. Latéral veut dire en dehors.
 b. Médial veut dire au milieu.
 c. Collatéral veut dire en dehors.
 d. Dorsal veut dire thoracique.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

92 Cochez les deux propositions exactes :


 a. Une articulation de type synchondrose peut évoluer en synfibrose avec l’âge.
 b. La circumduction correspond à une combinaison de mouvements de rotation.
 c. Une syndesmose est une variété de synfibrose.
 d. Il n’existe pas de disque articulaire au niveau du membre inférieur.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

93 Concernant le sacrum et le coccyx :


 a. Le sacrum est habituellement formé de cinq pièces vertébrales soudées.
 b. Le coccyx est habituellement formé de six à dix pièces vertébrales soudées.
 c. Le sacrum possède habituellement quatre paires de foramens sacrés antérieurs.

UE5
 d. Le sacrum possède habituellement cinq paires de foramens sacrés postérieurs.
 e. Le coccyx est concave vers l’arrière.
D’après concours Lille

94 Concernant les glandes salivaires :


 a. Les glandes salivaires sont des glandes exocrines
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 b. La glande parotide est traversée par le nerf trijumeau.


 c. La glande parotide présente un conduit excréteur situé dans le plancher buccal.
 d. La glande submandibulaire présente un conduit excréteur situé dans le plancher
buccal.
 e. Les glandes salivaires mineures sont dispersées dans la muqueuse de la cavité
orale.
D’après concours Bordeaux, M Laurentjoye

95 Concernant la moelle spinale :


 a. La corne postérieure de la substance grise de la moelle sert de relais des voies
sensitives et de la douleur.
904 Concours blancs • UE 5

 b. La corne antérieure de la substance grise de la moelle contient les motoneurones


responsables de la contraction des muscles striés.
 c. La corne latérale de la substance grise de la moelle n’existe pas au niveau de la
moelle thoracique (dorsale).
 d. Les dermatomes n’existent qu’au niveau du tronc.
 e. Le plexus brachial est formé par des racines provenant du renflement dorsal de
la moelle.
D’après concours Paris 6

96 Concernant le système nerveux autonome :


 a. Le système sympathique est adrénergique.
 b. Les centres spinaux parasympathiques se situent entre S2 et S4.
 c. Le nerf viscéral a son origine dans la chaı̂ne latéro-vertébrale.
 d. Le système sympathique ralentit le rythme cardiaque.
 e. Le système parasympathique stimule la salivation.
D’après concours Bordeaux

97 Concernant le système nerveux et les hémisphères cérébraux :


 a. Le sillon (scissure) latéral(e) sépare le lobe temporal du lobe occipital.
 b. Le sillon central sépare les deux lobes pariétaux.
 c. Le gyrus (circonvolution) cingulaire est situé entre corps calleux et sillon
cingulaire.
 d. Au niveau du lobe frontal, la zone de cortex qui commande la face est située
juste au-dessus de la scissure latérale.
 e. Le lobe occipital et le lobe pariétal sont séparés par la scissure calcarine.
D’après concours Paris 6

98 Concernant l’hypothalamus :
 a. L’hypothalamus est situé au-dessus du thalamus.
 b. L’hypothalamus contrôle la température corporelle.
 c. L’hypothalamus contient des amas de noyaux sécrétant des hormones
contrôlant la sécrétion de l’hypophyse.
 d. La fonction ergotrope de l’hypothalamus fait qu’il appartient au système
sympathique.
 e. Le thalamus appartient au télencéphale.
D’après concours Nancy

99 Concernant les nerfs crâniens :


 a. Le nerf crânien VII est le nerf de la sensibilité de la face.
 b. Le nerf crânien VII est le nerf facial.
 c. Le nerf crânien IX est le nerf moteur de la langue.
UE 5 • Concours blancs 905

 d. Le nerf crânien IX est le nerf hypoglosse.


 e. Le nerf crânien VI est un nerf de la voie de l’équilibre.
D’après concours Nancy

100 Concernant le globe oculaire :


 a. L’iris régule la luminosité qui arrive à la rétine.
 b. Les cellules à cônes assurent la vision des formes.
 c. Le muscle ciliaire participe à l’accommodation.
 d. Le muscle droit supérieur dirige le globe oculaire vers le haut et légèrement en
dehors.
 e. La macula assure la vision centrale.
D’après concours Nancy

101 Concernant les organes des sens :


 a. Les crêtes ampullaires codent les accélérations linéaires.
 b. Le nerf intermédiaire (VII bis) véhicule le goût du 1/3 postérieur de la langue.
 c. Les voies visuelles se terminent dans les lobes pariétaux.
 d. Le muscle droit latéral de l’œil est innervé par le nerf oculomoteur.
 e. Aucune des réponses précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 7

102 Concernant les muscles de la paroi abdominale :


 a. Sur une coupe transversale en L3 (3e vertèbre lombaire), le muscle carré des
lombes est situé médialement par rapport au muscle psoas.
 b. Sur une vue-coupe transversale de la paroi abdominale passant par le canal

UE5
inguinal, l’orifice superficiel est situé plus médialement que l’orifice profond.
 c. Le muscle carré des lombes est fléchisseur du tronc.
 d. Le muscle oblique externe est un rotateur du tronc.
 e. Le muscle transverse a une action dans l’inspiration.
D’après concours Paris 6

103 À propos du squelette du membre supérieur :


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. La tête du radius s’articule avec le capitulum de l’humérus.


 b. La tête du radius s’articule avec la trochlée humérale.
 c. La tête radiale s’articule avec la zone capitulo-trochléaire de l’humérus.
 d. La tête ulnaire s’articule avec la trochlée humérale.
 e. La tête ulnaire est entourée par le ligament annulaire.
D’après concours Rouen

104 Concernant l’anatomie du membre supérieur :


 a. La veine basilique chemine dans le sillon deltopectoral.
 b. L’artère radiale chemine dans le sillon du nerf radial.
906 Concours blancs • UE 5

 c. La face palmaire du 2e doigt (index) est innervée par des rameaux sensitifs du
nerf médian.
 d. La face palmaire du 5e doigt (petit doigt) est innervée par des rameaux sensitifs
du nerf ulnaire.
 e. L’arcade palmaire profonde est située en arrière des métacarpiens.
D’après concours Lille

105 Concernant le schéma de l’innervation sensitive (vue antérieure, côté droit) ci-
dessous :

 a. 2 est innervé par la branche terminale du nerf musculo-cutané.


 b. 3 est innervé par le nerf radial.
 c. 4 est innervé par le nerf ulnaire.
 d. 1 est innervé par le nerf axillaire.
 e. 6 est innervé par le nerf cutané médial de l’avant-bras.
D’après concours Lyon

106 Concernant l’innervation du membre inférieur :


 a. Le muscle biceps fémoral est innervé par le nerf tibial
 b. L’innervation sensitive de la plante du pied provient du nerf tibial.
 c. Le nerf fibulaire profond donne l’innervation sensitive pour l’aire cutanée com-
prise entre le 1e et le 2e orteil.
 d. Le muscle biceps fémoral reçoit une innervation du nerf ischiatique (nerf
sciatique).
 e. Le nerf fémoral descend dans le canal des adducteurs.
D’après concours Paris 6
UE 5 • Concours blancs 907

107 À propos de l’ostéologie du membre inférieur :


 a. La ligne âpre du fémur correspond à son bord postérieur au niveau de la
diaphyse.
 b. Le versant interne de la trochlée fémorale est plus large et plus saillant que le
versant externe.
 c. La crête tibiale est sous-cutanée.
 d. La cavité glénoı̈de interne du tibia est convexe vers le haut.
 e. Le talus s’articule avec le cuboı̈de.
D’après concours Lyon

108 Le talus :
 a. Est un des 3 os du tarse postérieur.
 b. Est un os plat.
 c. Est le site d’insertion du muscle tibial postérieur.
 d. S’articule avec les malléoles.
 e. S’articule avec le calcanéus par l’articulation sub-talaire.
D’après concours Lyon

109 Concernant l’appareil respiratoire :


 a. La face médiastinale du poumon droit présente à décrire la petite scissure (scis-
sure horizontale)
 b. La face médiastinale du poumon droit présente à décrire l’empreinte aortique.
 c. Le hile du poumon est recouvert par la plèvre viscérale.

UE5
 d. La plèvre pariétale est adhérente au parenchyme pulmonaire.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

110 À propos du cœur :


 a. Le septum cardiaque forme la paroi antérieure du ventricule gauche.
 b. La paroi antérieure du ventricule droit est musculaire dans sa totalité.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 c. La paroi inférieure du ventricule droit est la paroi diaphragmatique.


 d. La valve tricuspide possède une cuspide inférieure.
 e. La cuspide pulmonaire antérieure gauche est fixée sur l’anneau fibreux pulmo-
naire.
D’après concours Nancy

111 À propos du cœur :


 a. Le réseau de Purkinje se place entre les nœuds sinusal et atrio-ventriculaire.
 b. Un électrocardiogramme enregistre les mouvements d’ouverture des valves
cardiaques.
908 Concours blancs • UE 5

 c. L’innervation intrinsèque du cœur est transmise par le système nerveux


sympathique.
 d. Le nerf phrénique gauche émet un rameau récurrent sous l’arc aortique.
 e. Le rythme cardiaque est physiologiquement sous la dépendance du nœud de
tissu nodal situé dans l’atrium droit.
D’après concours Rouen

112 Concernant le cœur, les cavités cardiaques et la vascularisation du cœur, on peut


dire que :
 a. L’atrium droit reçoit le sang saturé en CO2 de l’ensemble du corps par l’in-
termédiaire de la veine cave inférieure, la veine cave supérieure ainsi que les
veines coronaires myocardiques.
 b. Les veines pulmonaires transportent le sang saturé en O2 du poumon vers
l’atrium gauche.
 c. L’artère pulmonaire transporte le sang saturé en CO2 du ventricule gauche vers
le hile pulmonaire.
 d. Les artères coronaires se remplissent pendant la systole ventriculaire gauche.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

113 Concernant le schéma (vue latérale exo-pelvienne, côté droit) ci-dessous :

 a. A est le site d’insertion des muscles droits de l’abdomen.


 b. B est le site d’insertion du muscle glutéal mineur.
 c. C est divisé par le muscle piriforme en 2 canaux.
 d. D est le site d’insertion du ligament sacro-tubéral.
 e. E est le site d’insertion du ligament sacro-épineux.
D’après concours Lyon
UE 5 • Concours blancs 909

114 Sur cette vue inférieure du foie, l’élément indiqué par la flèche :

 a. n◦ 1 fait partie de la voie biliaire accessoire.


 b. n◦ 2 est le petit épiploon.
 c. n◦ 3 est le lobe caudé (Spiegel).
 d. n◦ 4 est l’empreinte du rein droit.
 e. n◦ 5 draine le sang de la partie infra diaphragmatique du corps.
D’après concours Marseille

115 Concernant le système porte :


 a. La veine porte est constituée par la réunion des veines mésentérique supérieure,
mésentérique inférieure et hépatique.
 b. La veine porte se forme en arrière de la queue du pancréas.
 c. Au niveau du hile hépatique la veine porte se divise en trois branches.
 d. La veine porte chemine dans le pédicule hépatique.
 e. Le système porte draine tous les organes intra-péritonéaux de l’appareil digestif.
D’après concours Limoges

UE5
116 Concernant le schéma (vue antérieure) ci-dessous :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. A comporte une papille duodénale majeure (abouchement des conduits


hépatique commun et pancréatique principal).
 b. B est vascularisé par l’artère mésentérique supérieure.
 c. C peut représenter un diverticule iléal (Meckel), vestige de l’allantoı̈de.
910 Concours blancs • UE 5

 d. D (bandelette colique ou tenia coli) est présent en surface du tractus digestif du


duodénum jusqu’au rectum.
 e. E est situé dans la fosse ischiatique droite.
D’après concours Lyon

117 À propos de la morphologie du tube digestif :


 a. Le colon transverse est un segment mobile du tube digestif.
 b. Le colon descendant est un segment fixe du tube digestif.
 c. Le colon sigmoı̈de est un segment fixe du tube digestif.
 d. Le duodénum est un segment fixe du tube digestif.
 e. Le jéjunum est un segment mobile du tube digestif.
D’après concours Paris 6

118 À propos de l’appareil uro-génital :


 a. Les reins sont intra-péritonéaux.
 b. Les uretères croisent par en avant les vaisseaux iliaques.
 c. La vessie se situe en arrière de la symphyse pubienne.
 d. La vessie pleine dépasse le bord supérieur du pubis.
 e. On peut explorer la prostate par le toucher rectal.
D’après concours Lyon

119 Concernant la vessie chez l’homme :


 a. Sa face postérieure est en rapport avec les vésicules séminales.
 b. Elle est contenue dans la loge vésicale délimitée par l’aponévrose déférento-
prévésicale.
 c. Le trigone vésical n’a pas la même origine embryologique que le reste de la
vessie.
 d. Les uretères cheminent latéralement et en avant des vésicules séminales.
 e. Elle se prolonge en haut et en avant par un vestige de la cavité vitelline.
D’après concours Montpellier

120 Concernant les reins :


 a. Le rein droit est habituellement situé plus haut que le rein gauche.
 b. La zone médullaire de chaque rein contient 40 à 50 pyramides de Malpighi.
 c. L’artère rénale droite naı̂t habituellement en regard du disque L1-L2 (= entre
les 1e et 2e vertèbres lombaires).
 d. La veine rénale gauche s’engage dans un pince formée par l’aorte et l’artère
mésentérique supérieure.
 e. La veine rénale droite est plus longue que la veine rénale gauche.
D’après concours Lille
UE 5 • Concours blancs 911

Concours n◦ 5 (durée 45 min)

121 À propos des généralités en anatomie :


 a. Le plan sagittal est un plan vertical allant de l’avant vers l’arrière.
 b. Le plan sagittal contient l’axe longitudinal et l’axe sagittal.
 c. Le plan sagittal sépare le corps en deux parties : une partie droite et une partie
gauche.
 d. Le plan axial est perpendiculaire à l’axe sagittal.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Montpellier

122 Cochez les deux propositions exactes :


 a. Des articulations de type synchondrose existent au niveau de la voûte du crâne.
 b. Certaines bourses séreuses présentent une communication avec une cavité
articulaire.
 c. Les symphyses ne possèdent pas de capsule articulaire.
 d. Les sutures crâniennes sont des syndesmoses.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

123 Concernant l’ostéologie de la tête :


 a. L’os malaire s’articule seulement avec les os frontal et temporal.
 b. L’os pariétal s’articule avec l’os temporal.
 c. L’os sphénoı̈de participe à la voûte crânienne.

UE5
 d. La base du crâne est plane.
 e. La suture coronale est située entre les os frontal et pariétal.
D’après concours Tours

124 À propos de la moelle spinale :


 a. La moelle spinale ne descend pas au dessous de la vertèbre L2.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 b. Les radicelles forment la racine postérieure émergeant par le sillon médian


postérieur.
 c. Le ganglion spinal est situé sur la racine postérieure avant sa réunion avec la
racine antérieure du nerf rachidien.
 d. Il y a autant de nerfs rachidiens que de vertèbres cervicales.
 e. La queue de cheval contient des racines et des nerfs provenant du renflement
cervical.
D’après concours Paris 6

125 À propos du tronc cérébral :


 a. Le tronc cérébral est formé par le bulbe, le pont (protubérance annulaire) et les
pédoncules cérébraux (mésencéphale).
912 Concours blancs • UE 5

 b. Le bulbe est un renflement de la moelle.


 c. La partie inférieure du bulbe siège dans la partie haute du canal vertébral.
 d. Le bulbe est relié au cervelet par les pédoncules cérébelleux.
 e. Dans le plancher du 4e ventricule on trouve la plupart des noyaux des nerfs
crâniens.
D’après concours Lyon

126 À propos des hémisphères cérébraux :


 a. Les hémisphères cérébraux sont séparés par la faux du cerveau.
 b. Il y a un pôle frontal, un pôle occipital et un pôle temporal, soit trois pôles par
hémisphère cérébral.
 c. Chaque hémisphère présente un sillon central qui sépare le lobe frontal du lobe
pariétal.
 d. Les deux hémisphères cérébraux occupent la totalité de la boite crânienne.
 e. Le retour veineux des hémisphères cérébraux se fait vers le système cave
supérieur par l’intermédiaire de la veine jugulaire externe.
D’après concours Montpellier

127 Concernant la description de l’encéphale et du système nerveux :


 a. Le lobe de l’insula est visible sur la face latérale de l’hémisphère cérébral.
 b. Le gyrus pré central est formé du cortex associatif.
 c. Le gyrus post central présente la zone de langage.
 d. Les plexus nerveux appartiennent au système nerveux central.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

128 Les racines spinales


 a. Antérieures sont sensitives et les postérieures autonomes.
 b. Antérieures sont motrices et les postérieures sensitives.
 c. Dorsales sont motrices et les antérieures autonomes.
 d. Dorsales sont sensitives et les antérieures autonomes.
 e. Les racines antérieures possèdent un ganglion spinal.
D’après concours Montpellier

129 A propos des nerfs crâniens, on peut dire que :


 a. Le II est le nerf ophtalmique.
 b. Le III est le nerf oculo-moteur, il est moteur et branchial.
 c. Le IV est le nerf trochléaire, il est sensitif.
 d. Le V est le trijumeau, il est mixte et somitique.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice
UE 5 • Concours blancs 913

130 Concernant le sens de la vision :


 a. La tache aveugle est située au centre du pôle postérieur du bulbe oculaire.
 b. Le nerf optique traverse le canal optique.
 c. Dans le chiasma optique, toutes les neurofibres décussent (= croisent la ligne
médiane).
 d. Le tractus optique se termine dans le corps géniculé médial.
 e. Le cortex visuel occupe le lobe occipital.
D’après concours Lille

131 À propos de l’organe et des voies de l’audition :


 a. L’osselet de l’ouı̈e appelé stapes (étrier) est appliqué sur la fenêtre vestibulaire
(ovale) en regard de la rampe vestibulaire de la cochlée.
 b. L’osselet de l’ouı̈e appelé malleus (marteau) transmet les vibrations sonores du
tympan vers le stapes (étrier).
 c. L’axe du conduit auditif externe est orienté vers le dedans (médialement) et vers
l’avant.
 d. La trompe auditive (d’Eustache) fait communiquer le conduit auditif externe et
le nasopharynx.
 e. Les corps cellulaires des 2e neurones (deutoneurones) des voies auditives sont
situés au niveau des corps géniculés médiaux du diencéphale.
D’après concours Paris 6

132 Concernant la région scapulaire :


 a. Le muscle deltoı̈de s’insère sur le tubercule majeur de l’humérus.

UE5
 b. L’insertion latérale du muscle sub-scapulaire se fait sur le processus coracoı̈de.
 c. La tête humérale répond à l’incisure scapulaire.
 d. L’extrémité latérale de la clavicule s’articule avec le processus acromial.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

133 Membre supérieur ; font partie de la première rangée des os du carpe :


 a. Le grand os (capitatum).
 b. L’os crochu (hamatum).
 c. Le pyramidal (triquetrum).
 d. Le scaphoı̈de.
 e. Le pisiforme.
D’après concours Lyon

134 Concernant le coude :


 a. La fosse olécrânienne est située à la face postérieure de l’extrémité distale de
l’humérus.
914 Concours blancs • UE 5

 b. Le capitulum s’articule avec la joue latérale de la trochlée humérale.


 c. Le ligament collatéral médial (ou ulnaire) de l’articulation du coude présente
des insertions sur les bords (antérieur et postérieur) de l’incisure radiale de
l’ulna.
 d. Au niveau de l’articulation radio-ulnaire proximale, le ligament triangulaire est
recouvert de cartilage articulaire.
 e. La face antérieure du processus olécrânien participe à l’incisure trochléaire.
D’après concours Paris 6

135 Les nerfs du membre supérieur :


 a. Le nerf musculo-cutané innerve la loge antérieure du bras.
 b. Le nerf axillaire traverse l’espace axillaire latéral avec l’artère circonflexe
postérieure de l’humérus.
 c. Le nerf radial traverse l’espace axillaire inférieur avec l’artère brachiale.
 d. Le nerf ulnaire peut être lésé lors de fractures de l’épicondyle latéral de
l’humérus.
 e. Le nerf médian passe, au coude, entre les 2 chefs du muscle carré pronateur.
D’après concours Lyon

136 Concernant le membre supérieur :


 a. Le nerf médian passe dans le canal carpien.
 b. La veine basilique du bras remonte jusqu’au niveau de l’épaule avant de traver-
ser le fascia superficiel.
 c. Le nerf ulnaire présente une branche motrice profonde qui innerve certains des
muscles intrinsèques de la main.
 d. L’arcade artérielle palmaire superficielle est formée par l’anastomose de l’artère
radiale et d’un rameau superficiel de l’artère ulnaire.
 e. La tabatière anatomique est délimitée par les tendons des muscles long abduc-
teur et court extenseur du 1e doigt d’une part et par le tendon du muscle long
extenseur du 1e doigt d’autre part.
D’après concours Paris 6

137 Concernant les os du tarse, on peut dire que :


 a. Le calcanéus est au-dessous du talus.
 b. Le talus s’articule avec le naviculaire.
 c. Le naviculaire s’articule avec le premier métatarsien.
 d. Le cuboı̈de s’articule avec le premier métatarsien.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

138 Concernant les groupes musculaires du membre inférieur :


 a. Le muscle biceps fémoral fait partie des muscles ischio-jambiers.
 b. Le muscle obturateur externe fait partie des muscles pelvitrochantériens.
UE 5 • Concours blancs 915

 c. Le muscle sartorius fait partie des muscles de la patte d’oie.


 d. Le muscle gracile fait partie des muscles de la patte d’oie.
 e. Le muscle gastrocnémien fait partie du triceps sural.
D’après concours Lille

139 Concernant la région cervicale :


 a. L’artère vertébrale passe entre les muscles scalènes ventral et moyen.
 b. Le nerf vague est satellite du muscle scalène ventral.
 c. La trachée se place entre les muscles thyrohyoı̈diens.
 d. La veine jugulaire interne est sur le bord médial de l’artère carotide commune.
 e. La région nuchale comprend quatre plans musculaires.
D’après concours Rouen

140 Cochez la proposition exacte :


 a. Le sommet du cœur est antéro-latéral droit.
 b. La valve atrio-ventriculaire gauche possède trois cupides.
 c. Lors de la diastole le ventricule se vide de son sang.
 d. L’atrium gauche participe à constituer la base du cœur.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

141 Concernant les systèmes veineux et lymphatique :


 a. Les veines ont une structure voisine de celle des artères avec une média pauvre
en fibres musculaires lisses.

UE5
 b. Les veines se regroupent en deux voies principales avec 4 veines pulmonaires
pour la petite circulation et deux veines caves supérieure et inférieure pour la
grande circulation.
 c. La tunique moyenne des vaisseaux lymphatiques est dépourvue de fibres mus-
culaires et sont munis de valvules plus nombreuses que dans les veines.
 d. La pompe musculaire du mollet (triceps) représente le facteur hémodynamique
le plus important du retour veineux pendant la marche.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 e. Le conduit thoracique, né de la citerne du chyle, draine la lymphe des viscères


thoraciques vers le confluent veineux jugulo-subclavier droit.
D’après concours Bordeaux, B Lavignolle

142 À propos du ligament inguinal :


 a. Il s’insère sur l’épine iliaque antéro-inférieure.
 b. L’arcade ilio-pectinée limite en dehors la lacune vasculaire.
 c. La lacune musculaire contient le nerf fémoral.
 d. Le foramen obturé se situe au-dessus de la branche ischio-pubienne.
 e. Le canal obturateur se situe à la partie inférieure du foramen obturé.
D’après concours Nancy
916 Concours blancs • UE 5

143 Concernant les orifices du diaphragme :


 a. Le foramen (orifice) de la veine cave inférieure se projette en regard de la 10e
vertèbre thoracique T10.
 b. Le paquet vasculo-nerveux subcostal (= 12e paquet vasculo-nerveux intercos-
tal) s’engage sous le ligament arqué latéral.
 c. Le nerf vague gauche (= Xe nerf crânien) traverse l’orifice œsophagien en avant
de l’œsophage.
 d. L’artère épigastrique inférieure s’engage dans la fente latérale du diaphragme.
 e. Le hiatus médial du diaphragme livre passage au nerf petit splanchnique.
D’après concours Lille

144 Concernant la paroi abdominale antéro-latérale :


 a. L’hypochondre droit répond en profondeur à la région hépatique.
 b. L’épigastre répond en profondeur à l’estomac.
 c. L’hypogastre répond en profondeur au colon pelvien.
 d. L’anneau crural (= fémoral) est son point faible principal.
 e. L’orifice superficiel (= externe) du canal inguinal est situé entre les piliers
médial et postérieur.
D’après concours Lille

145 À propos du péritoine :


 a. Le péritoine viscéral recouvre la face postérieure du pancréas.
 b. Le péritoine tendu entre la grande courbure de l’estomac et le foie forme le
grand omentum.
 c. Le mésocolon transverse sépare la cavité péritonéale en 2 étages.
 d. La bourse omentale appartient à l’étage sus-mésocolique.
 e. Le ligament falciforme du foie s’est formé à partir de la réflexion des feuillets
péritonéaux.
D’après concours Rouen

146 À propos du tube digestif, on peut dire que :


 a. Le duodénum fait suite à l’estomac.
 b. Le conduit cholédoque (canal cholédoque) s’abouche dans le jéjunum.
 c. L’iléon s’abouche au colon pelvien.
 d. Le colon gauche ou descendant est le dernier segment du colon.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

147 À propos du tube digestif :


 a. La voie biliaire principale se termine dans le 2e duodénum (D2).
 b. Le canal pancréatique principal se termine dans le 3e duodénum (D3).
UE 5 • Concours blancs 917

 c. La queue du pancréas est au contact de la rate.


 d. Le corps du pancréas est pseudo-rétro-péritonéal.
 e. L’artère mésentérique supérieure passe en arrière du petit pancréas.
D’après concours Nancy

148 Concernant la face viscérale du foie :


 a. La veine cave inférieure traverse le hile du foie.
 b. Le lobe carré présente l’empreinte colique.
 c. La vésicule biliaire est située dans le hile du foie.
 d. Le lobe caudé présente l’empreinte rénale.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

149 A propos de l’appareil uro-génital on peut dire que :


 a. L’urine sécrétée par les pyramides du rein est déversée dans les calices.
 b. Le trajet de l’urine, de la sécrétion à la miction, est successivement calices,
uretères, vessie, pelvis du rein, urètre.
 c. Le détrusor est le muscle de la miction, sa contraction est volontaire.
 d. L’urètre de la femme ne contient pas de glandes dans sa paroi
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

150 Concernant la vessie :


 a. La vessie est située dans la cavité pelvienne en arrière de la symphyse pubienne.

UE5
 b. Du sommet de la vessie se détache le ligament ombilical ou ouraque.
 c. Au niveau de la face antéro-inférieure de la vessie se situe l’orifice urétral.
 d. Au niveau de la face postéro-inférieure de la vessie se situent les deux orifices
urétraux.
 e. La vessie est recouverte par du péritoine uniquement sur sa face antérieure.
D’après concours Limoges
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
UE 5 QCM classés (corrigés)
1. Généralités

1 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.
La région hypogastrique se situe immédiatement au dessus du pubis, elle est médiane.

2  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux En position anatomique le sujet est debout.
• c. faux Caudal signifie inférieur (par opposition à crânial).
• d. faux Au niveau de la main, antérieur se dit palmaire

3 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• b. faux. La corticale d’un os long est constituée d’os compact.
• c. vrai : avant 18 mois.
• e. faux La nécrose épiphysaire concerne l’os et non le cartilage épiphysaire.

4  a.  b.   c.  d.  e.
L’articulation sphéroı̈de a 3 axes de travail (3 degrés de liberté) L’articulation ellipsoı̈de et
l’articulation en selle en ont 2, la ginglyme 1 seul et la gomphose est une articulation fibreuse
immobile.

5 
 a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• c. faux. Toutes les articulations ne contiennent pas du fibrocartilage : par exemple la che-
ville n’en possède pas. On peut en trouver au niveau du genou (ménisques) de la hanche
(labrum)...
• e. faux. Il n’y a pas de ligament intra articulaire dans toutes les articulations, par exemple
la cheville n’en possède pas.

6 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• b. faux. La moelle osseuse se trouve dans les alvéoles de l’os spongieux.
• d. faux. En général, les muscles d’une même loge musculaire sont agonistes.

7  a.  b.   c.   d.   e.
• a. faux. Un labrum est un fibrocartilage d’interposition, qui comme les disques articulaires
ou les ménisques améliore la congruence des surfaces articulaires.
• b. faux. Les articulations multi-axiales possèdent 3 axes de mouvement (articulations sphéroı̈des) ;
l’articulation en selle est seulement bi-axiale

8  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Plus les surfaces articulaires sont grandes, moins les contraintes sont importantes.
• c. faux. Une énarthrose a 3 degrés de liberté.

9  a.   b.  c.   d.  e.
Le liquide synovial est sécrété par la membrane synoviale.
Le cartilage articulaire n’est pas vascularisé.
UE 5 • Corrigés 919

Corrigés
10  a.  b.  c. 
 d.  e.
L’articulation sphéroı̈de a 3 axes de mobilité, l’articulation ellipsoı̈de en a 2, l’articulation en
selle en a 2.

11 
 a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• c. faux. L’articulation entre une dent et l’alvéole osseuse est une gomphose.
• d. faux. Le labrum ne renforce pas l’articulation, il améliore la congruence des pièces os-
seuses en présence.

12 
 a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• b. faux. Les symphyses sont des articulations cartilagineuses.
• d. faux. L’articulation trochoı̈de n’a qu’un degré de liberté articulaire.

13  a.   b.   c.  d.  e.
• a. faux. Le plan coronal est un plan frontal.
• d. faux. Un appareil est un ensemble d’organes pouvant être différents, réunis autour d’une
fonction (exemple organes de l’appareil digestif)

14  a.  b.  c. 
  d.  e.
• c. faux. Le muscle biceps tire son nom de ses 2 chefs.
• e. faux. Un muscle polygastrique a plusieurs ventres.

15  a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux. L’ossification membraneuse concerne les os du crâne ; le fémur et le tibia sont
formés par ossification endochondrale.
• b. faux. L’unité fonctionnelle de base de l’os compact est l’ostéon.
• c. faux. Le périoste est vascularisé et innervé

16  a.  b. 
  c.  d.  e.
• b. faux. Les artères périostées vascularisent le 1/3 externe de la diaphyse des os longs.
• d. faux. L’os compact a une structure fibrillaire, il est formé d’ostéons (qui ne sont pas des
fibres mais l’unité élémentaire du tissu osseux).
• e. faux. La croissance en épaisseur des os longs dépend de l’activité du périoste, la crois-
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

sance en longueur dépend des cartilages de croissance (ou de conjugaison)

17  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. Le cartilage épiphysaire est le cartilage de croissance ; c’est le cartilage articulaire
qui recouvre les surfaces articulaires généralement situées au niveau des épiphyses.
• b. faux. Les points d’ossification primaire sont au centre du futur os long, ce sont les points
d’ossification secondaire qui sont situés au niveau des épiphyses.
• c. faux. Les épiphyses fertiles (responsables de la croissance en longueur la plus impor-
tante) sont près du genou, loin du coude.
• d. faux. La zone hypertrophique du cartilage de croissance est la plus fragile

18  a.  b.  c.   d.   e.
• a. faux. c. faux. En position anatomique de référence, le sujet a les paumes de la main vers
920 Corrigés • UE 5

l’avant (supination), et le regard porté vers l’avant.


• b. faux. L’adjectif médian désigne ce qui est au milieu du corps ; médial s’oppose à latéral.

19  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. Le réseau capillaire artériel pulmonaire est vascularisé par la petite circulation (cir-
culation pulmonaire).
• b. faux. La circulation veineuse pulmonaire se jette dans l’atrium gauche du cœur.

20 
 a.   b.  c.  d.  e.
Les articulation ellipsoı̈des et par emboı̂tement réciproque ont 2 degrés de liberté, les arthro-
dies ou articulations planes ont une infinité de degrés de liberté

2. Tête et cou

21 
 a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• b. faux. L’os frontal ne délimite que la partie supérieure du cadre orbitaire.
• d. faux. L’étage antérieur de la base du crâne est constitué par le frontal, l’ethmoı̈de et le
sphénoı̈de.

22  a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. L’ethmoı̈de fait partie de la fosse crânienne antérieure.
• b. faux. Les grandes ailes du sphénoı̈de délimitent entre leurs racines les foramens rond et
ovale ; le canal optique est délimité par les racines des petites ailes.
• d. faux. La fosse crânienne antérieure communique avec le rhinopharynx.

23  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. Le crâne est une cavité ouverte (nombreux orifices).
• e. faux. D’autres os du crâne sont aussi pneumatisés (frontal, ethmoı̈de).

24  a.  b.   c.   d.  e.
• a. faux. L’os frontal est impair.
• b. faux. La mandibule n’est pas soudée mais mobile car articulée au temporal.

25 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• d. faux. Le foramen rond se trouve sur la grande aile du sphénoı̈de.
• e. faux. On voit des sillons artériels sur la face endocrânienne de l’écaille du temporal.

26  a.  b.   c.   d.   e.
• a. faux. L’ethmoı̈de appartient à l’étage antérieur.
• b. faux. L’épine nasale est un prolongement de l’os frontal.

27 
 a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
Le processus styloı̈de appartient à l’os temporal.

28  a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. Le neurocrâne se forme par ossification membraneuse, la base du crâne par ossifi-
cation endochondrale.
UE 5 • Corrigés 921

• b. faux. La fontanelle postérieure se ferme à l’âge de 6 mois environ.

Corrigés
• d. faux. La mandibule est articulée par sa tête (processus condylaire) avec l’os temporal.

29 
 a.   b.  c.   d.  e.
L’os frontal est séparé du temporal par la grande aile du sphénoı̈de, et de l’os occipital par le
sphénoı̈de et le temporal.

30 
 a.   b.   c.   d.  e.
• a. faux. Le septum nasal est constitué par la lame perpendiculaire de l’ethmoı̈de, le vomer
et le cartilage de la cloison.
• b. faux. La paroi inférieure de la cavité nasale est constituée par le maxillaire et le palatin.
• c. faux. Le sinus maxillaire s’ouvre dans le méat nasal moyen.
• d. faux. Le sinus sphénoı̈dal s’ouvre dans le méat nasal supérieur.

31  a.  b.   c.  d.   e.
• a. faux. Le IIIe nerf crânien traverse la fente sphénoı̈dale ; le nerf V2 traverse le foramen
rond.
• b. faux. Le foramen magnum est limité par l’os occipital.
• d. faux. Le processus mastoı̈de de l’os temporal appartient à l’écaille et au rocher, pas au
tympanal

32  a.  b. 
  c.  d.  e.
• b. faux. Le muscle ptérygoı̈dien médial se termine à la face médiale de l’angle mandibu-
laire.
• d. faux. L’os lacrymal est au niveau de la paroi médiale de l’orbite.

33  a.   b.  c.  d.   e.
A représente la lame criblée de l’ethmoı̈de, C la grande aile du sphénoı̈de. D montre le fora-
men jugulaire.

34 
 a.   b.   c.  d.  e.
• d. faux. Le foramen épineux laisse passage à l’artère méningée moyenne.
• e. faux. Le foramen jugulaire livre passage aux nerfs crâniens IX, X et XI ; le nerf vestibulo-
cochléaire passe dans le conduit auditif interne.

35  a.  b. 
 c.  d.  e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• a. faux. Le bord supérieur de la partie pétreuse de l’os temporal limite la fosse crânienne
moyenne.
• b. faux. Au niveau du foramen magnum se trouve la jonction entre moelle allongée (bulbe)
et la moelle spinale.
• d. faux. Le nerf facial sort du crâne par le foramen stylo-mastoı̈dien.

36 
 a.   b.   c.  d.  e.
• d. faux. L’artère carotide interne passe au-dessus du foramen lacerum.

37 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• e. faux. La mandibule s’articule avec l’os temporal seulement (articulation temporo-mandibulaire).

38 
 a. 
 b.  c.  d. 
 e.
922 Corrigés • UE 5

• c. faux. Le laryngo-pharynx est situé en arrière du larynx.


• d. faux. La gustation du 1/3 postérieur de la langue dépend du nerf glosso-pharyngien (IX).

39  a.  b.  c.  d. 
  e.
• b. faux. En arrière les fosses nasales communiquent directement avec le rhino-pharynx.
• c. faux. Il existe 3 cornets de chaque côté.
• d. faux. Le septum nasal est cartilagineux et osseux (vomer, lame perpendiculaire de
l’ethmoı̈de).

40 
 a.   b.  c.  d.  e.
• c. faux. C montre la face antéro-supérieure de la partie pétreuse de l’os temporal.
• d. faux. D montre la partie squameuse (écaille) de l’os occipital.

41 
 a.   b.   c.   d.   e.
La fontanelle sphénoı̈dale s’appelle aussi fontanelle ptérique.

42 
 a.   b.   c.  d.  e.
9 correspond à la suture coronale et 10 à la suture sagittale.

43 
 a.  b.   c.   d.   e.
La suture lambdoı̈de est la suture pariéto-occipitale.

44  a.   b.   c.  d.  e.
• a. faux. A montre le corps vertébral.
• d. faux. D montre la fovéa articulaire supérieure.

45  a.  b.  c.  d.  e.

La rotation se fait lorsque la dent de l’axis pivote avec l’arc antérieur de C1

46  a.  b.   c.   d.   e.
• a. faux. Le 1 montre l’os frontal (processus zygomatique).
• b. faux. Le 2 montre l’os zygomatique.

47  a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux. L’œsophage fait suite au pharynx (pas au larynx) au niveau du bord inférieur de
C6.
• b. faux. Il est situé en avant des anneaux trachéaux.
• c. faux. La veine subclavière passe en avant du muscle scalène antérieur, donc pas dans le
défilé des scalènes.
• d. faux. Le muscle trapèze s’insère sur la ligne nucale supérieure.

48  a.   b.   c.  d.   e.
L’os maxillaire s’articule avec les os zygomatique, frontal, sphénoı̈de, ethmoı̈de et son ho-
mologue controlatéral, mais pas avec la mandibule.

49  a.   b.   c.   d. e.
• a. faux. Les muscles oculomoteurs sont innervés par les nerfs oculomoteurs (III, IV, VI).
• e. faux. Le muscle ptérygoı̈dien latéral s’insère sur le col de la mandibule.
UE 5 • Corrigés 923

Corrigés
50 
 a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
Le temporal est un os complexe formé d’une partie squameuse (écaille), d’une partie pétreuse
(rocher) et du tympanal.

51  a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. L’os ethmoı̈de participe à la formation de la fosse crânienne antérieure.
• b. faux. Le foramen ovale est creusé dans la grande aile du sphénoı̈de.
• d. faux. Le rocher est médial par rapport à l’écaille du temporal.

52 
 a.   b.  c.  d.  e.
L’os zygomatique est pair et latéral (comme les pommettes), le foramen mentonnier est pair
et paramédian.
Le foramen infra-orbitaire est situé au-dessous de l’orbite.

53  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux : cartilage cricoı̈de.
• b. faux : artère carotide commune droite.
• d. faux : tronc brachiocéphalique veineux gauche.

54 
 a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• b. faux. L’axe viscéral du cou occupe la partie médiane et ventrale du cou.
• c. faux. Le muscle sterno-cléido-mastoı̈dien divise la région infra-hyoı̈dienne latérale en 2
parties.

55 
 a.  b.  c.  d.  e.
• b. faux. La face médiale des lobes thyroı̈diens est en rapport avec la trachée.
• c. faux. La thyroı̈de est enveloppée dans la gaine viscérale du cou (fascia moyen).
• d. faux. La gaine vasculaire du cou contient l’artère carotide commune ; l’artère vertébrale
chemine dans le conduit transversaire, au contact du rachis.

56 
 a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
Le muscle sterno-cléido-mastoı̈dien ne s’insère pas sur le processus styloı̈de.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

57 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
La glande thyroı̈de synthétise les hormones thyroı̈diennes T3, T4 et la calcitonine ; elle est
adhérente à la trachée et de ce fait remonte à la déglutition.

58 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• b. faux. C’est l’artère carotide interne qui traverse la pyramide du rocher.
• c. faux. L’artère carotide interne droite (comme la gauche) provient de la division de l’artère
carotide commune (qui elle-même à droite provient de la division du tronc brachio-céphalique
artériel).

59 
 a.   b.   c.  d.  e.
• d. faux. La trachée (en avant).
• e. faux. L’œsophage (en arrière).
924 Corrigés • UE 5

60  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
Le muscle sterno-thyroı̈dien s’insère sur le sternum et le cartilage thyroı̈de.
Ne pas confondre le corps thyroı̈de (= glande) et le cartilage thyroı̈de qui appartient au larynx.

61  a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux. Le corps de la mandibule est situé au niveau de la vertèbre cervicale C2.
• b. faux. L’os hyoı̈de est situé au niveau de C4.
• c. faux. Le cartilage thyroı̈de se projette au niveau C4-C5.
• d. faux. L’isthme de la glande thyroı̈de est situé en avant des 2e , 3e , et 4e anneaux trachéaux.

62  a.   b.  c.  d.  e.
• a. faux. Le muscle masséter se termine sur la face latérale du ramus de la mandibule.
• c. faux. Le cornet nasal inférieur est fixé (comme les autres cornets) à la face latérale des
fosses nasales.
• d. faux. L’os lacrymal est en arrière du processus frontal de l’os maxillaire.

63 
 a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• c. faux. Les cartilages aryténoı̈des ont la forme d’une pyramide triangulaire, c’est le carti-
lage cricoı̈de qui a la forme d’une bague chevalière.
• e. faux. La glotte est circonscrite par les plis vocaux (cordes vocales).

64  a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. Sur une coupe axiale du cou passant par C6, on est au niveau du cartilage cricoı̈de,
on ne voit donc pas le muscle thyro-hyoı̈dien qui s’étend de l’os hyoı̈de au cartilage thyroı̈de.
• b. faux. C’est l’artère subclavière qui passe par le défilé des scalènes.
• d. faux. Le muscle trapèze s’insère en crânial sur la ligne nucale supérieure (tiers médial).
• e. faux. Le muscle petit oblique (oblique supérieur) unit l’os occipital à C1.

65 
 a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• c. faux. La région massétérine (ou parotido-massétérine) fait partie des régions superfi-
cielles de la face.
• d. faux. La fosse temporale est également superficielle (à ne pas confondre avec la fosse
infra-temporale).

66  a.  b.  c.  d.   e.
1mm] • a. faux. La région bicarotidienne (région de la bifurcation carotidienne) est située à
la partie haute du cou.
• b. faux. Le larynx est médian, et les muscles sterno-cleido-mastoı̈diens sont latéraux.
• c. faux. La région latéro-pharyngée communique en bas avec la région carotidienne, qui elle
même communique avec la région sous-hyoı̈dienne (donc pas de communication directe).
• d. faux. C’est l’os hyoı̈de qui se projette au niveau de C4.

67  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Le canal parotidien s’ouvre dans la joue, en regard du collet de la 2e molaire
supérieure.
• b. faux. La langue occupe la cavité orale proprement dite, et non le vestibule oral (à
UE 5 • Corrigés 925

l’extérieur des arcades dentaires).

Corrigés
68  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux. b. faux. Les muscles sterno-cléı̈do-mastoı̈dien et trapèze sont innervés par le nerf
accessoire (XI).
• d. faux. Le muscle élévateur de la scapula a une action d’inclinaison homolatérale de la
tête et du cou.

69  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. La cavité buccale est limitée en avant par la muqueuse labiale, elle est séparée de
l’hypo-pharynx par l’oro-pharynx.
• e. faux. Les tonsilles palatines sont situées dans l’oro-pharynx.

70  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. Le nerf optique traverse le canal optique.
• b. faux. Le nerf hypoglosse (XII) est le nerf moteur principal de la langue, pas le IX (glosso-
pharyngien).
• e. faux. Le nerf facial est moteur pour les muscles de la face.

71 
 a.   b.  c.  d.  e.
• c. faux. Le nerf accessoire est le XIe nerf crânien (classiquement on a 12 paires de nerfs
crâniens).
• d. faux. e. faux. Les glandes submandibulaires et sublinguales sont innervées par le VII
(corde du tympan), et la parotide par le nerf glossopharyngien.

72 
 a.  b.  c.  d.  e.
• b. faux. B montre le muscle omo-hyoı̈dien.
• c. faux. C montre l’artère carotide commune droite (la veine jugulaire interne est latérale).
• d. faux. D montre le nerf vague droit.

73 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
• c. faux. Le muscle scalène antérieur s’insère sur la 1e côte et pas sur la clavicule.
• d. faux. La glande thyroı̈de est située en arrière des muscles infra-thyroı̈diens.
• e. faux. Le nerf facial est moteur pour les muscles de la face.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

74  a.  b.  c. 
  d.  e.
• b. faux. L’oro-pharynx se prolonge par le laryngo-pharynx, puis le larynx.
• c. faux. Le cartilage épiglottique permet la fermeture du larynx (voie aérienne).

75 
 a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
Le nerf laryngé inférieur gauche (nerf récurrent gauche) dessine une anse sous la crosse aor-
tique ; à droite il est cervical seulement (anse sous l’artère subclavière).

76  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. Le plan musculaire le plus superficiel de la nuque est représenté par le muscle
trapèze.
• c. faux. Le muscle trapèze est extenseur, rotateur de la tête, il incline latéralement la tête.
926 Corrigés • UE 5

• d. faux. Les muscles prévertébraux sont innervés par le plexus cervical

77  a.  b.  c.   d.   e.
• a. faux. Le muscle masséter est innervé, comme tous les muscles masticateurs, par le V3
(nerf mandibulaire).
• b. faux. Les muscles masticateurs pour la plupart permettent la fermeture de la bouche.
• b. faux. Le muscle orbiculaire de la bouche permet la fermeture de la bouche et la projec-
tion des lèvres vers l’avant.

78 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
• c. faux. Le larynx est situé sous l’os hyoı̈de (niveau C4) et se termine au niveau de C6.
• d. faux. L’isthme de la glande thyroı̈de est situé en regard des 2e et 3e anneaux trachéaux.
• e. faux. Le conduit thoracique s’abouche au niveau du confluent jugulo-sous-clavier gauche.

79  a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. Le cartilage thyroı̈de est situé dans le cou.
• b. faux. Les cordes vocales s’insèrent sur les cartilages aryténoı̈des et le cartilage thyroı̈de.
• d. faux. Les cartilages aryténoı̈des sont disposés au-dessus de la partie postérieure du car-
tilage cricoı̈de (l’arc cricoı̈dien est antérieur).

80  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. L’artère vertébrale droite naı̂t directement de l’artère subclavière droite.
• b. faux. L’artère faciale vascularise la face.
• c. faux. L’artère maxillaire vascularise certains téguments de la face (joue, menton).
• e. faux. Seule la lymphe de la moitié gauche de la tête et du cou se draine dans le conduit
thoracique ; la lymphe de la moitié droite de la tête et du cou se draine dans le conduit lym-
phatique droit.

81  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Le fascia superficiel enveloppe le muscle sterno-cléido-mastoı̈dien.
• b. faux. Le muscle omo-hyoı̈dien est situé en avant de l’artère carotide commune.

82  a.  b.  c.   d.  e.
• a. faux. Les artères de la face proviennent de l’artère carotide externe
• b. faux. L’artère vertébrale est une collatérale de l’artère subclavière.
• c. faux. L’artère carotide interne traverse le foramen carotidien ; c’est l’artère vertébrale qui
traverse le foramen magnum.

83  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux. Les muscles scalènes sont recouvertes par le feuillet profond du fascia cervical
(fascia prévertébral), la lame pré-trachéale appartient au feuillet moyen du fascia cervical.
• b. faux. d. faux. Le défilé costo-claviculaire est situé entre les muscles scalènes antérieur
et moyen, il laisse passage à l’artère subclavière et au plexus brachial, en revanche la veine
subclavière passe en avant du muscle scalène antérieur.

84  a.  b.  c. 
  d.  e.
• b. faux. L’oropharynx fait suite à la cavité buccale, le laryngo-pharynx est l’étage inférieur
UE 5 • Corrigés 927

du pharynx.

Corrigés
• c. faux. Le cartilage épiglottique ferme l’ouverture supérieure du larynx.

85  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
e
• a. faux. La dent 36 est la 1 molaire inférieure gauche.
• b. faux. En denture lactéale le quadrant inférieur gauche est noté 7 (70).

3. Rachis et cage thoracique

86 
 a.  b.  c.  d.  e.
• b. faux : Fovea costale craniale (tête costale)
• c. faux : Processus articulaire crânial.
• d. faux : Fovea costale transversaire (tubercule costal).
• e. faux : Processus épineux.

87  a.  b.  c.  d.  e.

• b. faux. Le noyau pulpeux est incompressible mais déformable, sa hauteur diminue en po-
sition debout.
• c. faux. Les pédicules s’insèrent en postérieur et supérieur (vertèbre thoraciques et lom-
baires) ou moyen (vertèbres cervicales) du corps vertébral.
• d. faux. Les processus transverses s’insèrent à la jonction pédicule -lame de la vertèbre.
• e. faux. L’isthme est situé entre les 2 processus articulaires homolatéraux, mais on ne peut
pas dire que les processus articulaires s’insèrent sur l’isthme.

88 
 a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
d. faux. Le processus xiphoı̈de se projette normalement au niveau de T10.

89  a.  b. 
 c.  
 e.
La vertèbre thoracique est la vertèbre type : processus épineux simple, implantation des
pédicules sur l’arête postéro-latérale du corps vertébral, processus articulaires supérieurs
orientés vers le haut, l’arrière et latéralement.

90 
 a.  b.   c.  d.   e.
Le sacrum comporte 5 vertèbres fusionnées.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

91  a.  b. 
  c.  d.   e.
Au niveau cervical on a une lordose (courbure à concavité tournée vers l’arrière).

92 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
Les limites supérieure et inférieure du foramen intervertébral sont les pédicules vertébraux.

93  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux. La lordose cervicale ne concerne que les vertèbres cervicales, de C1 à C7 ; les
vertèbres thoraciques sont en cyphose.
• c. faux. L’incidence pelvienne est un angle fixe non lié à la position du bassin.

94  a.  b.  c. 
 d.  e.
928 Corrigés • UE 5

• a. faux. Les artères vertébrales cheminent dans les processus transversaires.


• b. faux. Il s’agit des masses latérales de l’atlas.
• c. faux. Le rachis cervical inférieur comprend les vertèbres C3 à C7, il n’y a pas de vertèbre
C8.
• e. faux. Les processus transverses sont développés à partir des faces latérales des corps
vertébraux et des pédicules.

95  a.   b.   c.   d.   e.
Le foramen transversaire est situé en avant de la colonne zygapophysaire.

96 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
Les processus transverses sont articulés avec la tubérosité costale, pas avec la tête costale.

97  a.  b. 
  c.  d.  e.
• b. faux. Le sommet de la lordose lombaire est centré sur L3.
• d. faux. Les têtes costales répondent aux fossettes costales des corps vertébraux.

98  a.   b.   c.   d.   e.
Le sacrum résulte de la fusion de 5 vertèbres sacrées.

99  a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. 1 est le processus articulaire supérieur gauche.
• c. faux. La vertèbre Th11 ne possède sur son corps vertébral qu’une facette articulaire cos-
tale et pas de facette articulaire sur le processus transverse.
• d. faux. 5 montre les facettes articulaires pour les têtes costales (articulation costo-vertébrales).

100 a.   b.   c.  d.  e.
• a. faux. Sur une vue supérieure d’une vertèbre cervicale de C3 à C6, le foramen transver-
saire est situé en avant et légèrement en médial par rapport à la colonne zygapophysaire.
• d. faux. Le ligament transverse de l’atlas s’insère sur l’atlas (un tubercule de chaque côté
du foramen vertébral), et pas sur le processus odontoı̈de qui appartient à l’axis.
• e. faux. Au niveau du sacrum, la crête médiane correspond aux processus épineux.

101  a.   b.  c.  d.   e.
L’articulation de C7 avec la 1e côte n’est pas constante, suivez toujours les indications de
votre professeur.
• c. faux. Le nerf phrénique descend dans le cou sans passer par les foramens transversaires,
il est issu du plexus cervical et sa racine principale est issue de C4 (4e paire de nerfs spinaux
cervicaux).
• d. faux. L’atlas ne possède pas de plateau inférieur (ni supérieur) et l’axis pas de plateau
supérieur

102  a.   b.  c.  d.  e.
• a. faux. Les côtes flottantes ne sont pas attachées en avant mais ont bien une articulation
costo-transversaire en arrière.
• c. faux. Le processus mamillaire des vertèbres lombaires est situé sur le processus articu-
laire supérieur.
UE 5 • Corrigés 929

• d. faux. La 2e côte s’articule avec le manubrium et le corps du sternum.

Corrigés
103  a.  b.   c.   d.   e.
Il présente sur chaque face 4 paire de foramen sacraux, une base supérieure et un sommet
inférieur.

104  a.   b.  c.   d.   e.
• a. faux. La crosse aortique est au niveau de T4, donc T2 et T3 ne sont pas concernées ; la
proposition est vraie de T4 à T12.
• c. faux. Sacrum et coccyx sont reliés par une articulation sacro-coccygienne qui peut s’os-
sifier avec le vieillissement.

4. Neuroanatomie et peau

105 
 a.   b.   c.  d.  e.
d. faux. Le corps calleux est visible sur une vue médiale de l’hémisphère cérébral.

106  a.  b.   c.   d.  e.
b. faux. Les ventricules latéraux s’ouvrent dans le troisième ventricule.

107  a.  b.  c.  d. 
 e.
Il donnera le télencéphale et le diencéphale.

108  a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. La décussation du faisceau spino-thalamique se fait au niveau médullaire.
• d. faux. Le tact fin est acheminé par le système cordonal postérieur, la nociception par le
faisceau spino-thalamique.

109  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Le cervelet est relié au mésencéphale par 2 pédoncules cérébelleux supérieurs.
• b. faux. L’origine apparente du nerf facial est au niveau du sillon bulbo-protubérantiel.

110  a.  b. 
  c.   d.   e.
La tente du cervelet sépare le cervelet du lobe occipital ; c’est la faux du cervelet qui sépare
les deux hémisphères cérébelleux.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

111  a.   b.  c.   d.   e.
• a. faux. Elle se termine au niveau de L1-L2.
• c. faux. Le canal de l’épendyme descend au sein de la substance grise de la moelle (sub-
stance grise centrale, blanche périphérique).

112 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.

113  a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
La faux du cerveau sépare les deux hémisphères cérébraux.
Il y a 7 vertèbres cervicales et 8 paires de nerfs rachidiens cervicaux.
930 Corrigés • UE 5

114 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.

115 
 a.   b.  c.   d.   e.
L’espace extra-dural est virtuel au niveau crânien.

116 
 a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
La dure-mère adhère à l’os au niveau de la boite crânienne, il n’y a donc pas d’espace extra-
dural ; en pathologie (fracture du crâne), on peut avoir un hématome extra-dural.

117  a.  b.  c.   d.  e.
• a. faux. Le noyau lenticulaire joue un rôle dans le contrôle de la motricité.
• b. faux. Les voies de la sensibilité se projettent sur le cortex pariétal.
• c. faux. Le thalamus est surtout un relais sensitif.

118  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Le noyau denté est situé dans le cervelet.
• c. faux. La substance noire est située dans le mésencéphale.

119  a.  b.  c.  d.   e.
Noyau caudé, noyau lenticulaire (putamen et pallidum) et claustrum appartiennent au télencéphale.
L’amygdale temporale appartient au système limbique.

120  a.  b.  c.   d.  e.
• a. faux. Le voile médullaire supérieur est situé entre les 2 pédoncules cérébraux supérieurs.
• b. faux. Le noyau du nerf trochléaire est situé dans le mésencéphale.
• c. faux. L’aile blanche interne contient le noyau moteur du XII.

121  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. Les nerfs vagues sont parasympathiques et ralentissent la fréquence cardiaque.
• b. faux. Les nerfs sympathiques innervant le cœur sont issus des chaı̂nes sympathiques cer-
vicales ou cervico-thoraciques.
• c. faux. La moelle épinière fait partie du système nerveux central.
• e. faux. Un nerf crânien peut être seulement moteur (par exemple le XII, le IV. . .)

122  a.  b.  c.  d. 
  e.
• b. faux. Le corps cellulaire des neurones moteurs est situé dans la corne antérieure de la
moelle épinière (substance grise).
• c. faux. Les nerfs du système nerveux autonome contiennent aussi des fibres sensitives
pour la sensibilité des viscères, des fibres motrices pour la motricité viscérale, des fibres
sécrétoires. . .
• d. faux. Les rameaux ventraux forment les plexus, les rameaux dorsaux innervent la peau
et les muscles du cou et du dos. Ils ne pénètrent pas dans la moelle.

123  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. Le plexus cervical est destiné à l’innervation du cou.
• b. vrai. Il y a bien 5 plexus de chaque côté : plexus cervical, brachial, lombaire, sacré,
coccygien.
UE 5 • Corrigés 931

• c. vrai. Les racines nerveuses d’origine du nerf médian sont C6, C7, C8, T1.

Corrigés
• e. faux. L’extrémité caudale de la moelle épinière se projette le plus souvent en regard des
vertèbres L1-L2.

124  a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux. Le corps cellulaire du protoneurone orthosympathique est au niveau de la colonne
intermédio-médiale ou de la colone intermédio-latérale de la moelle.
• b. faux. Le corps cellulaire du neurone préganglionnaire parasympathique est au niveau du
tronc cérébral ou de la moelle sacrale.
• c. faux. Les ganglions du tronc sympathique ne contiennent pas de neurones parasympa-
thiques.
• d. faux. Les rameaux communicants blancs sont entre les nerfs spinaux et le tronc sympa-
thique.

125  a.  b. 
  c. 
 d.  e.
• b. faux : Cordon postérieur.

126 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• d. faux. L’encéphale est dans la boite crânienne mais la moelle spinale dans le canal spinal.
• e. faux. Le système nerveux central est vascularisé par les artères carotides internes, vertébrales
et basilaire, et par les artères spinales.

127 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• d. vrai. Le corps calleux unit tous les lobes avec leur homologue controlatéral.
• e. faux. La scissure centrale sépare le lobe frontal et le lobe pariétal.

128 
 a.   b.  c.  d.  e.
• c. faux. Les centres orthosympathiques sont situés au niveau de la moelle.
• d. faux. Les centres parasympathiques sont soit au niveau du tronc cérébral, soit au niveau
de la moelle sacrée.

129 
 a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• d. faux. La flèche montre le nerf abducens(VI).

130 
 a.   b.   c.  d. 
 e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

•d. faux. Lobe temporal.

131  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. L’artère carotide interne ne traverse pas le foramen dans le sens vertical, in vivo il
est fermé par un cartilage et l’artère carotide interne passe au-dessus. On dit qu’elle  l’em-
prunte .
Pour certains professeurs, c’est un piège classique, cependant la formulation est souvent
considérée comme vraie (par abus de langage). Suivez toujours les indications de votre pro-
fesseur.
• c. faux. L’artère basilaire donne les artères cérébrales postérieures.
• d. faux. L’artère communicante antérieure réunit les 2 artères cérébrales antérieures (branches
de l’artère carotide interne), elle n’est pas une branche de l’artère carotide interne.
932 Corrigés • UE 5

132 
 a.   b.   c.   d.  e.
Cette question fait référence à la coupe frontale du cerveau (coupe de Charcot), sur laquelle
on peut voir tous ces éléments anatomiques et leurs rapports mutuels.

133  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. Le thalamus est situé latéralement au 3e ventricule.
• b. faux. Le cercle artériel de la base est formé par les artères carotides internes et basilaire
et leurs anastomoses.
• c. faux. L’artère cérébrale moyenne se termine au voisinage de la scissure latérale (de Syl-
vius) en se divisant.
• d. faux. Le gyrus post-central correspond à une aire sensitive.

134  a.  b.   c.  d.   e.
• b. faux. La fissure calcarine est située au niveau du cortex occipital.
• c. vrai. La fissure latérale sépare le lobe frontal et le lobe temporal.
• d. faux. La fissure centrale sépare le lobe frontal et le lobe pariétal.

135 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• b. faux. La substance blanche correspond aux fibres nerveuses (prolongements cellulaires).
• e. faux. Le liquide céphalo-rachidien circule entre l’arachnoı̈de et la pie-mère (espace sous-
arachnoı̈dien).

136 
 a.   b.   c.   d.  e.
• a. vrai. Aire motrice du langage = aire de Broca.
• e. faux. La pie-mère est la couche la plus profonde des méninges.

137  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. Les noyaux des nerfs crâniens se trouvent au niveau du plancher du 4e ventricule.
• c. faux. Le 3e ventricule est le ventricule du diencéphale.
• d. faux. Le liquide cérébro-spinal sort par l’orifice dorsal du 4e ventricule pour passer vers
la citerne cérébello-médullaire.

138  a.  b.  c. 
  d.  e.
• b. faux. Au niveau du cortex moteur le pied est représenté sur la face médiale.
• c. faux. Le corps calleux est une commissure qui relie les deux hémisphères cérébraux.
• e. faux. La capsule interne est limitée par le thalamus médialement et le noyau lenticulaire
latéralement.

139  a.   b.  c.   d.  e.
• a. faux. La protubérance se poursuit latéralement par le pédoncule cérébelleux moyen.
• c. faux. Le vermis cérébelleux et le cervelet sont dorsaux par rapport au 4e ventricule.
• e . faux. Le sillon bulbo-protubérantiel sépare le bulbe et la protubérance.

140 
 a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.

141 
 a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
UE 5 • Corrigés 933

Rameau intercostal = rameau spinal ventral au niveau thoracique.

Corrigés
142  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux. Le thalamus est un relais sur les voies sensitives.
• b. faux. Le noyau lenticulaire a un rôle dans la programmation et le contrôle des mouve-
ments (motricité).
• d. faux. Les voies motrices croisent majoritairement dans le bulbe.

143  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. Ses actions sont homolatérales et inconscientes.
• b. faux. Le cortico-cérébellum est le cerveau de la coordination.
• c. faux. Le spino-cérébellum est le cervelet du tonus musculaire.
• d. faux. Le vestibulo-cérébellum est le cervelet de l’équilibration.

144  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. Un hémisphère cérébral présente 5 lobes.
• c. faux. Le sillon latéral (Sylvius) sépare les lobes frontal et temporal.
• e. faux. La vision est une fonction principale du lobe occipital, l’audition pour le lobe tem-
poral.

145  a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. La moelle épinière fait suite au myélencéphale (bulbe).
• b. faux. Elle est constituée de l’empilement des myélomères correspondant aux somites.
• d. faux. Les cordons de la moelle sont constitués de substance blanche.

146 
 a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
La racine postérieure, sensitive, est munie d’un ganglion sensitif (lieu du premier relais de la
voie afférente). Il n’y a pas de rapport avec les ganglions de la chaı̂ne sympathique.
Pour en savoir plus :
Ne pas confondre racine et rameau.
Issues de la moelle, les deux racines fusionnent pour former le nerf spinal, qui se divise à nouveau
en deux : rameau postérieur pour les muscles du dos (moteur et sensitif) et rameau antérieur pour le
reste du corps (moteur et sensitif).
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

147 
 a.   b.   c.   d.  e.
Les nerfs crâniens sont à connaı̂tre parfaitement pour le concours, quelle que soit la faculté
concernée.

148  a.  b.   c.   d.  e.
• a. faux. Le nerf IX est le nerf du IIIe arc branchial.
• b. faux. Le V2 est la branche maxillaire du nerf trijumeau.
• e. faux. Le XI est un nerf moteur.

149  a.   b.  c.  d.  e.
• a. faux. Le nerf optique est un nerf sensoriel (vision).
• c. faux. Le nerf crânien VI émerge au niveau du sillon ponto-bulbaire comme le VII et le
934 Corrigés • UE 5

VIII.
• d. faux. Le V émerge au niveau du pont.
• e. faux. Le III émerge de la partie ventrale du mésencéphale ; seul le IV a une émergence
dorsale.

150  a.  b.   c.   d.  e.
• a. faux. Vitré.
• b. faux. Chambre antérieure (humeur aqueuse).

151 
 a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• c. faux. La chambre antérieure de l’œil est située en arrière de la cornée et en avant de l’iris.

152 
 a. 
 b.   c.  d.  e.
• d. faux. La section complète des radiations optiques droites entraı̂ne une hémianopsie
latérale homonyme.

153  a. b.   c.   d.  e.
• a. faux. Les muscles oculomoteurs sont innervés par les nerfs oculomoteur (III), trochléaire
(IV), abducens (VI).
• b. faux. Le système de drainage lacrymal est situé médialement dans l’orbite ; la glande
lacrymale est située sous la paroi supérieure de l’orbite, latéralement.
• e. faux. La cataracte est liée au vieillissement du cristallin, pas de la rétine.

154 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• e. faux. L’oculocéphalogyrie est la coordination des mouvements de la tête en fonction des
mouvements des yeux.

155  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. La chaı̂ne neuronale ne comprend que 2 neurones.
• b. faux. Le deutoneurone ne croise pas la ligne médiane.
• c. faux. Le deutoneurone se termine sur le cortex olfactif, il n’y a pas de relais dans le
thalamus.

156 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
• c. faux. Les corps mamillaires appartiennent à l’hypothalamus, donc au diencéphale.
• d. faux. Le cervelet dispose aussi d’un cortex.
• e. faux. Le quatrième ventricule est métencéphalique et myélencéphalique.

157  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. Le prosencéphale est la vésicule antérieure au stade 3 vésicules, il donnera le
télencéphale (flèche A) et le diencéphale.
• e. faux. Le rhombencéphale est la vésicule postérieure au stade 3 vésicules, il donnera le
métencéphale et le myélencéphale (flèche E).

158  a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux. Les organites sensoriels de l’audition sont au niveau de la cochlée.
• b. faux. Le corps cellulaire du protoneurone se trouve dans le ganglion spiral.
UE 5 • Corrigés 935

• c. faux. Le nerf de l’audition est le VIII.

Corrigés
• d. faux. Le corps du 2e neurone de la voie auditive se trouve dans le bulbe (noyaux co-
chléaires).

159 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.

160  a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. L’uvée ne recouvre pas la cornée, c’est la tunique vasculaire de l’œil.
• c. faux. L’hémianopsie latérale homonyme est due à une interruption des voies optiques en
arrière du chiasma optique.
• d. faux. Le muscle droit interne est innervé par le nerf III (nerf oculomoteur).

161 
 a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
2
La surface de la tâche jaune est < 10 cm .

162 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• b. faux. C’est la macula qui est sur l’axe optique de l’œil et peut être l’objet d’une dégéné-
rescence liée à l’âge ; la papille du nerf optique est en médial de la macula et forme la tache
aveugle.
• c. faux. L’hémianopsie latérale homonyme est due à une lésion sur les voies optiques
rétrochiasmatiques.
• e. faux. Le muscle sphincter de l’iris est innervé par des nerfs ciliaires courts qui véhiculent
des fibres végétatives parasympathiques (myosis parasympathique, mydriase sympathique).

163  a.   b.  c.   d.  e.
Une lésion du nerf optique droit va donner une perte de vision de l’œil droit.

164 
 a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• b. faux. Le deutoneurone se termine dans le colliculus inférieur.
• c. faux. Les aires corticales auditives sont temporales.

165 
 a.   b.   c.  d.  e.
• d. faux. Les filets du nerf olfactif traversent la lame criblée de l’ethmoı̈de et pas le sinus
frontal.
• e. faux. Le cortex olfactif est situé dans la partie basse du gyrus post-central.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

166  a.   b.   c.   d.  e.
Le goût des 2/3 antérieurs de la langue est véhiculé par le VII bis.

167  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux. Le toucher n’est pas sous dépendance exclusive des nerfs crâniens
• b. faux. d. faux. Les nerfs olfactifs représentent la 1e paire de nerfs crâniens ; les voies
olfactives sont composées de seulement 2 neurones.

5. Système appendiculaire

168 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
936 Corrigés • UE 5

• c. faux. Le capitatum fait partie de la rangée distale des os du carpe, il n’est donc pas arti-
culé avec le radius.
• d. faux. Le triquetrum est séparé de l’ulna par le ligament triangulaire.

169  a.   b.   c.  d.  e.
• a. faux. Le pilier de l’omoplate correspond au bord latéral de l’os.
• d. faux. Le nerf cubital (ou nerf ulnaire) passe en arrière de l’épitrochlée (épicondyle
médial).
• e. faux. Le col chirurgical de l’humérus n’est pas intra articulaire.

170  a.   b.   c.  d.   e.
• a. faux. L’incisure trochléaire de l’ulna s’articule avec la trochlée de l’humérus.
• d. faux. L’ulna ne s’articule directement avec aucun os du carpe, elle en est séparée par le
ligament triangulaire.

171 
 a.   b.  c.  d.  e.
• d. faux. La flèche 3 montre le col anatomique.

172 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• b. faux. Il s’agit du capitulum.

173 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
• c. faux. Le lunatum.
• d. faux. Le pisiforme.
• e. faux. L’hamatum.

174 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.

175  a.   b.   c.   d. 
 e.
Le corps de la scapula est triangulaire.

176  a.   b.   c.  d.   e.
• a. faux. La scapula est concave en avant.
• d. faux. La portion la plus épaisse de la scapula se situe au niveau de son bord latéral.

177 
 a.   b.   c.   d.   e.
De nombreuses questions portent sur la scapula, c’est un os qu’il faut bien connaı̂tre !

178  a.   b.  c.  d.  e.
• a. faux. Le n◦ 1 est le nerf musculo-cutané.
• c. faux. Le n◦ 2 est le nerf circonflexe (nerf axillaire).
• d. faux. Le n◦ 3 est le nerf radial.
• e. faux. Le n◦ 4 est le nerf cubital (nerf ulnaire).

179  a.  b. 
  c.   d.   e.
L’olécrâne porte l’insertion du tendon terminal du muscle triceps brachial.
UE 5 • Corrigés 937

Corrigés
180  a.   b.   c.  d.   e.
• a. faux. L’échancrure coracoı̈dienne est située en dedans de la base du processus coracoı̈de.
• d. faux. C’est le nerf radial qui peut être lésé lors d’une fracture de la diaphyse humérale.

181 
 a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
Le sillon intertuberculaire sépare les tubercules majeur et mineur, il laisse passage au tendon
de la longue portion du biceps.

182 
 a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
Le mouvement de pronation a une amplitude de 80-90◦ , c’est la prono-supination qui a une
amplitude globale de 180◦ .

183  a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. b. faux. L’os hamatum est le plus médial de la rangée distale des os du carpe, il
s’articule avec les 4e et 5e métacarpiens.
• d. faux. Les 5 métacarpiens ont une direction divergente de proximal en distal.

184  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. Le sillon du nerf radial est situé à la face postérieure de la diaphyse humérale.
• c. faux. L’espace entre 2 os métacarpiens est l’espace interossseux, il contient les muscles
interosseux mais pas de membrane interosseuse.
• d. faux. Le muscle rond pronateur s’insère notamment sur l’épicondyle médial de l’humérus.
• e. faux. Le muscle brachial s’insère sur l’ulna.

185  a.  b.   c.  d.  e.
L’articulation huméro-radiale est considérée soit comme une sphéroı̈de ou comme une el-
lipsoı̈de ; suivez toujours les indications de votre professeur.
• b. faux. L’articulation du coude présente 2 degrés de liberté (permet la flexion-extension et
la pronation - supination).

186  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. Le muscle supra-épineux s’insère dans la fosse supra-épineuse, au-dessus de l’épine
de la scapula.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• c. faux. Le chef long du muscle triceps brachial s’insère sur le tubercule sous-glénoı̈dien
de la scapula.
• d. faux. Le nerf radial passe en arrière de la diaphyse humérale, c’est le nerf ulnaire qui
passe en arrière de l’épicondyle médial de l’humérus.

187  a.  b.  c.  d.  e.

• b. faux. La tête du radius est de forme cylindrique.
• c. faux. La tête de l’ulna est un fragment de sphère pleine.
• d. faux. Le processus styloı̈de du radius est en latéral de l’épiphyse distale.

188 
 a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
Le centre instantané de rotation se projette à l’aplomb du ligament costo-claviculaire.
938 Corrigés • UE 5

189  a.  b.   c.   d.  e.
• a. faux. Le muscle brachial est fléchisseur de l’avant-bras sur le bras.
• b. faux. Le muscle biceps brachial est innervé par le nerf musculo-cutané.
• e. faux. Le muscle deltoı̈de est innervé par le nerf axillaire (branche du plexus brachial).

190 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. A est une articulation synoviale plane (articulation acromio-claviculaire).
• b. faux. B montre les ligaments coraco-claviculaires (ligament trapézoı̈de et conoı̈de).
• e. faux. E est le site d’insertion du muscle subscapulaire.

191 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• b. faux. La cavité glénoı̈de est située à l’angle supéro-latéral de la scapula.
• d. faux. Les ligaments gléno-huméraux (supérieurs, moyens, inférieurs) sont à la face
antérieure de l’articulation gléno-humérale.
• e. faux. Le muscle grand rond s’insère au niveau de la lèvre médiale du sillon inter-
tuberculaire de l’humérus.

192  a.  b.  c.  d.   e.
Les 3 faces du radius sont latérale, antérieure et postérieure ; il présente 2 courbures, supina-
trice et pronatrice ; il est relié à l’ulna par la membrane interosseuse ; sa tubérosité proximale
donne insertion au muscle biceps brachial.

193  a.  b.  c. 
 d. 
 e.

• a. faux. Le n 1 est le muscle grand rond.
• b. faux. Le n◦ 2 est le long triceps.
• c. faux. Le n◦ 3 est le muscle petit rond.

194 
 a.  b.  c.  d.  e.
e
• b. faux. La base du 1 métacarpien s’articule avec le trapèze (le scaphoı̈de est un os de la
rangée proximale du carpe).
• c. faux. La base du 5e métacarpien s’articule avec l’hamatum (le triquetrum est un os de la
rangée proximale du carpe).
• d. faux. Le lunatum s’articule avec le radius et le ligament triangulaire, l’extrémité distale
de l’ulna se s’articule pas avec les os du carpe.

195 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• b. faux. 2 est le tubercule majeur de l’humérus ; le chef long du muscle biceps brachial
s’insère sur le tubercule sus-glénoı̈dien.
• d. faux. 5 est le sillon intertuberculaire, il laisse passage au tendon du muscle long biceps.
• e. faux. En cas de fracture du col chirurgical on redoutera plutôt une lésion du nerf axillaire.

196  a.  b.  c. d. 
 e.
• a. faux. b. faux. La tête du radius a la forme d’un fragment de cylindre ; elle est encroûtée
de cartilage au niveau de sa face supérieure et sur la circonférence articulaire.
• c. faux. La tête de l’ulna a aussi la forme d’un fragment de cylindre.
• d. faux. La courbure supinatrice du radius est proximale, la courbure pronatrice est distale.
UE 5 • Corrigés 939

197 
 a.   b.  c.   d.  e.

Corrigés
L’articulation huméro-radiale comprend le capitulum huméral.

198  a.  b.   c.  d.   e.
• a. faux. Les os du carpe sont au nombre de 8.
• b. faux. L’os trapèze s’articule avec la base du 1e métacarpien par une articulation en selle.
• d. faux. La face inférieure du capitatum s’articule avec la base du 3e métacarpien.

199  a.  b. 
  c.  d.   e.
Le capitatum est articulé avec le scaphoı̈de, le lunatum, l’hamatum, le trapézoı̈de et les 2e , 3e
et 4e métacarpiens.

200 
 a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.

201  a.  b. 
  c.  d.  e.
• b. faux. La courbure supinatrice est proximale par rapport à la courbure pronatrice.
• d. faux. L’axe de la prono-supination passe par la tête de l’ulna.
• e. faux. L’amplitude totale de la prono-supination est de 170◦ -180◦ .

202 
 a.  b.   c.   d.  e.
• e. faux. Le ligament collatéral radial du coude unit l’humérus et l’ulna (pas d’insertion sur
le radius).

203  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. Le nerf radial est une branche terminale du faisceau postérieur du plexus brachial.
• e. faux. Les muscles de la paume de la main sont innervés par le nerf médian ou par le nerf
ulnaire, pas par le nerf radial.

204  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. Le muscle long fléchisseur du pouce s’insère sur la diaphyse du radius et la mem-
brane interosseuse.
• b. faux. C’est le muscle fléchisseur superficiel des doigts qui s’insère sur le bord ventral du
radius.
• c. faux. Le muscle biceps brachial s’insère sur la tubérosité radiale (le brachial sur la
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

tubérosité ulnaire).
• d. faux. Le muscle brachio-radial s’insère en proximal sur l’humérus et en distal sur le
processus styloı̈de radial.

205 
 a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• b. faux. La tête de l’ulna est séparée du massif carpien par le ligament triangulaire.
NB l’os naviculaire du carpe est le plus souvent appelé scaphoı̈de.
• d. faux. La rangée distale est composée du trapèze, trapézoı̈de, capitatum et hamatum.

206 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• d. faux. Le tendon du muscle subscapulaire s’insère sur le tubercule mineur de l’humérus.
• e. faux. Le processus coracoı̈de est implanté sur le bord supérieur de la scapula (le pilier
représente le bord latéral de la scapula).
940 Corrigés • UE 5

207 
 a. 
 b.  c. 
 d.  e.
Il est innervé par le nerf axillaire, et ne fait pas partie de la coiffe des rotateurs (muscles supra
et infra-épineux, petit rond et subscapulaire).

208  a.  b.   c.   d.   e.
• a. faux. Les articulations radio-ulnaires proximale et distale sont des articulations cylin-
droı̈des (trochoı̈des).
• b. faux. La diaphyse ulnaire est rectiligne, la courbure pronatrice est décrite sur le radius.

209  a.   b.   c.  d.   e.
La courbure pronatrice du radius porte l’insertion du muscle long fléchisseur du pouce.

210  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
Sur le processus coracoı̈de s’insère également le muscle coraco-brachial.

211  a.  b.  c.  d. 
 e.
Les os de la rangée proximale du carpe sont de dehors en dedans : scaphoı̈de, lunatum, tri-
quetrum, pisiforme.

212  a.  b.  c.  d.  e.

• b. faux. Le muscle fléchisseur ulnaire du carpe s’insère sur la face médiale de l’ulna.
• c. faux. Le muscle rond pronateur s’insère sur la face latérale du radius.
• d. faux. Le muscle carré pronateur s’insère sur la face antérieure du radius.

213 
 a.   b.  c.   d.  e.
C représente le territoire dorsal du nerf ulnaire.

214  a.   b.  c.   d.  e.
• a. faux. Le muscle trapèze s’insère sur la partie latérale du bord postérieur de la clavicule.
• c. faux. Les ligaments trapézoı̈de et conoı̈de unissent la face inférieure de la clavicule au
processus coracoı̈de (ligaments coraco-claviculaires).
• e. faux. La facette sternale de la clavicule est recouverte de cartilage articulaire.

215  a.   b.  c.  d.   e.
Le processus coracoı̈de de la scapula, la tubérosité ischiatique de l’os coxal, et le tubercule
du grand adducteur sont le siège d’insertions musculaires et ligamentaires.

216  a.  b.   c.   d.   e.
• a. faux. Le nerf musculo-cutané innerve les muscles de la loge antérieure du bras.
• b. faux. Le nerf médian passe sous l’arcade du muscle fléchisseur superficiel des doigts.

217  a.  b.   c.   d.  e.
• a. faux. Les articulations métacarpo-phalangiennes sont ellipsoı̈des.
• b. faux. Les interphalangiennes (orteils ou doigts) sont des ginglymes.
• e. faux. L’articulation huméro-ulnaire est une ginglyme.
UE 5 • Corrigés 941

218  a.   b.   c.  d.  e.

Corrigés
Le col du fémur est orienté en haut, en avant et en dedans.

219  a.  b.  c.   d.   e.
• a. faux. Le muscle droit fémoral s’insère sur l’épine iliaque antéro-inférieure, pas sur le
pubis.
• b. faux. Le foramen obturé est traversé par le nerf obturateur.
• c. faux. Le muscle petit fessier s’insère en exopelvien.

220 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
Le tractus ilio-tibial est latéral, la patte d’oie est médiale.

221 
 a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• d. faux. La flèche montre le condyle tibial latéral ; la surface glénoı̈dale latérale est située
sur le plateau tibial.

222 
 a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• c. faux. Les muscles glutéaux (fessiers) sont insérés sur la face latérale de l’aile iliaque, et
non sur sa face médiale (= fosse iliaque).

223 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• b. faux. L’appui au sol se fait en arrière par le calcanéus, pas par le talus.
• c. faux. La tête du talus s’articule avec l’os naviculaire, pas avec le cuboı̈de.

224  a.   b.  c.   d.   e.
• a. faux. La flèche montre le naviculaire (scaphoı̈de).
• c. faux. La flèche montre le cuboı̈de.

225 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• b faux. La cavité glénoı̈de externe du tibia est légèrement convexe vers le haut.
• e. faux. Le talus est mal vascularisé.

226  a.  b.  c.  d.   e.
• a faux. Les deux condyles fémoraux sont séparés par l’échancrure intercondylaire.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• b faux. La tête de la fibula s’articule avec le condyle tibial latéral ; le tibia n’a pas d’épicondyle.
• c faux. La malléole interne est quasiment verticale.
• d faux. L’articulation tibio-fibulaire distale est une syndesmose, l’incisure fibulaire inférieure
du tibia n’est donc pas encroûtée de cartilage articulaire.

227 
 a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• b faux. Seule la partie supérieure de la face postérieure de la patella est articulaire.
• c faux. Le bord supérieur de la patella reçoit l’insertion du quadriceps de la cuisse.

228  a.  b. 
  c.  d.   e.
Le cuboı̈de s’articule avec le 4e et le 5e métatarsien.
La trochlée du talus est plus large en avant qu’en arrière.
942 Corrigés • UE 5

229  a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
L’articulation médio-tarsienne unit le tarse postérieur (talus, calcanéus) au tarse antérieur (na-
viculaire, cuboı̈de).

230 
 a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• c faux. Le ligament rond relie la tête fémorale à la fosse acétabulaire.
• d faux. La vascularisation principale de la tête fémorale est postérieure, donc l’abord
postérieur peut léser davantage la vascularisation de la tête fémorale.

231  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a faux. L’hallux désigne le gros orteil dans sa globalité, le 1e métatarsien s’articule avec la
1e phalange de l’hallux.
• b faux. Le 5e orteil est constitué de 3 phalanges, comme tous les orteils sauf l’hallux.

232 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.

233  a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
e
Le 1 métatarsien participe à l’arche interne du pied.

234 
 a.   b.   c.  d.   e.
Le ligament poplité arqué entoure le corps musculaire du muscle poplité.

235  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a faux. L’insertion du muscle gracile se fait au niveau de la diaphyse tibiale, en médial
(muscles de la patte d’oie) et ventralement par rapport à l’insertion du ligament collatéral
tibial.
• c faux. Le ligament poplité oblique constitue le tendon récurrent du muscle semi-membraneux.
• d faux. C’est le muscle semi-tendineux qui se termine au niveau de la patte d’oie, pas le
semi-membraneux.
• e faux. Le tractus ilio-tibial se termine en latéral de la tubérosité tibiale (tubercule de
Gerdy), il ne peut donc pas avoir d’insertion commune avec le ligament collatéral médial.

236  a.   b.  c.   d.   e.
La face articulaire du labrum acétabulaire est une surface articulaire et donc non recouverte
par la membrane synoviale.

237  a.   b.  c.  d.   e.
• a faux. Le col du talus sépare le corps du talus en arrière et la tête du talus en avant.
• c faux. La zone extra-capsulaire du col fémoral est plus étendue en arrière qu’en avant.
• d faux. Le sustentaculum tali est situé à la face médiale du calcanéum.

238  a.  b.  c. 
  d.  e.
• b faux. La tête et le col fémoraux regardent en médial en haut et en avant.
• c faux. Le condyle fémoral latéral est plus long que le condyle médial.
• e faux. La trochlée du talus est plus large en avant qu’en arrière.
UE 5 • Corrigés 943

239  a.  b. 
  c.   d.  e.

Corrigés
• b faux. La surface poplitée est postérieure sur le fémur, la patella répond à la trochlée
fémorale.

240 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• b faux. La face médiale de la diaphyse tibiale ne porte aucune insertion musculaire, elle est
sous cutanée.
• c faux. Le ligament patellaire s’insère sur la patella et sur la tubérosité tibiale.

241 
 a. 
 b.  c.  d. 
 e.
Anatomie de la tête et du col fémoraux à bien connaı̂tre, en raison de pathologies fréquentes,
notamment la fracture du col fémoral chez la personne âgée

242  a. 
 b.  c.  d.  e.
Le cuboı̈de est situé au niveau du pied, en avant du calcanéus, il n’a donc pas de rapport avec
la mortaise tibio-fibulaire, qui s’articule avec le talus.

243  a.  b.  c.   d.  e.
• a faux. Le muscle vaste intermédiaire s’insère sur la face postéro-latérale de la diaphyse
fémorale.
• b faux. La patella répond à la trochlée fémorale, pas aux condyles.
• c faux. La ligne âpre prolonge pour sa lèvre latérale le grand trochanter et pour sa lèvre
médiale le petit trochanter.

244  a.   b.  c.  d.   e.
• a faux. Le ménisque latéral est plus mobile que le ménisque médial.
• c faux. Le condyle latéral du fémur est plus large et plus court que le condyle médial.
• d faux. Le ligament croisé antérieur est tendu en extension mais le croisé postérieur est
tendu en flexion.

245  a.   b.  c.   d.   e.
La légende 3 correspond au ligament de la tête fémorale (ligament rond).

246  a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
6 correspond au labrum (fibrocartilage d’interposition).
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

247  a.  b. 
 c.  d.  e.
• a faux. Les muscles pelvi-prochantériens sont situés dans le plan profond de la fesse, donc
en arrière de la hanche.
• b faux. Les muscles adducteurs de la cuisse sont innervés par le nerf obturateur.
• d faux. Le muscle triceps sural est fléchisseur plantaire (extension) du pied

248  a.   b.   c.   d.   e.
• a faux. L’artère du quadriceps est une branche de l’artère fémorale profonde.

249  a.  b. 
  c.   d.   e.
• b faux. Le nerf fémoral est avec le nerf obturateur, une branche terminale du plexus lom-
944 Corrigés • UE 5

baire.

250 
 a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.

251  a.  b. 
  c.  d.   e.
• b faux. d faux. Le nerf ischiatique (sciatique) est la branche terminale du plexus sacral ; il
se divise en nerf tibial et nerf fibulaire commun (qui à son tour se divisera en nerfs fibulaires
superficiel et profond).

252  a.   b.   c.   d.  e.
• a faux. Le ménisque latéral (fléché en 5) améliore la congruence entre le condyle fémoral
latéral et la surface articulaire tibiale.

253 
 a.   b.  c.   d.   e.
• c faux. Le repère 3 désigne l’insertion du muscle court fibulaire. Le tibial postérieur s’insère
en plantaire.

254  a.  b. 
  c.  d.  e.
• b faux. Il s’agit du cuboı̈de.
• e faux. Le sustentaculum tali du calcanéum est situé sous le talus, et non visible sur cette
vue dorsale.

255 
 a.   b.   c.   d.  e.
Le trigone fémoral contient le nerf fémoral, mais pas le nerf obturateur qui sort du bassin par
le foramen obturé et va innerver les muscles adducteurs de la cuisse.

256 
 a.   b.  c.   d.  e.
• c faux. C’est la crosse de la veine grande saphène qui perfore le fascia criblé au niveau du
trigone fémoral.
• e faux. Le nerf saphène est une branche collatérale du nerf fémoral, pas du nerf obturateur

257  a.  b.   c.  d.  e.
• a faux. L’artère fémorale fait suite à l’artère iliaque externe.
• b faux. L’artère poplitée se divise en artères tibiale postérieure et tibiale antérieure.
• d faux. Le nerf ischiatique emprunte le canal infrapiriforme.
• e faux. Le nerf fémoral traverse la lacune musculaire (au contact du muscle ilio-psoas).

258  a.  b.  c.  d.   e.
• a faux. Le nerf sciatique est un nerf du membre inférieur, le nerf axillaire un nerf du
membre supérieur.
• b faux. Le nerf radial s’enroule autour de l’humérus.
• c faux. Le nerf axillaire est un nerf du membre supérieur
• d faux. Le pouls fémoral est palpable au niveau du triangle fémoral.

259 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
L’articulation de la cheville est une ginglyme avec un seul axe de mouvement.
UE 5 • Corrigés 945

6. Appareil respiratoire

Corrigés
260  a.  b.   c.  d.   e.
• a faux. La trachée est un conduit seulement aérifère.
• b faux. Les cartilages trachéaux sont ouverts en arrière.
• d faux. La scissure horizontale n’est présente que sur le poumon droit, lingula et culmen
appartiennent au poumon gauche.

261 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
Il n’y a pas de lobe moyen gauche donc pas de bronche lobaire moyenne gauche ; la flèche
N◦ 9 correspond à la bronche apicale du lobe inférieur (bronche de Nelson).

262 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• b faux. Le 5 correspond à l’os hyoı̈de.
• e faux. 6 et 7 constituent le larynx (respiration et phonation).

263  a.  b.  c.  d. 
  e.
• b faux. La bifurcation trachéale donne naissance à 2 bronches principales droite et gauche
qui à leur tour se subdivisent en bronches lobaires.
• c faux. d faux. La bronche principale droite est plus verticale que la gauche ; elle se divise
en bronches lobaires supérieure, moyenne, inférieure.

264  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a faux. Le muscle crico-aryténoı̈dien postérieur ouvre la glotte.
• c faux. Le muscle palato-glosse est situé dans le pilier antérieur de la loge tonsillaire.
• d faux. On parle en expiration.

265 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
Le lobule pulmonaire est l’unité anatomique du poumon.
Les artères bronchiques sont les artères nourricières des poumons

266  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a faux. La bronche pulmonaire droite est plus verticale que la bronche pulmonaire gauche.
• c faux. À gauche il n’y a pas de lobe moyen.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

267 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• b faux. La circulation veineuse se trouve en périphérie du lobule pulmonaire, c’est l’artère
qui est centrale.
• c faux. Les alvéoles sont ventilées par les bronchioles respiratoires, ramifications des bron-
chioles terminales.

268 
 a.  b.  c.  d. 
 e.
• b faux. En vue supérieure, les anneaux trachéaux sont en forme de D.
• c faux. L’inhalation d’un corps étranger entraı̂ne préférentiellement une obstruction du
système bronchique droit (parce que la bronche principale droite est plus verticale que la
gauche).
946 Corrigés • UE 5

• d faux. Le larynx est appendu à l’os hyoı̈de mais l’os hyoı̈de n’appartient pas au larynx.

269  a.  b. 
  c.   d.   e.
• b faux. La flèche montre la plèvre pariétale au contact de la paroi thoracique.

270 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• b. faux. il est en contact avec la clavicule.
• d. faux. C’est l’adrénaline qui est le neuromédiateur de la bronchodilatation.
• e. faux. Les artères bronchiques naissent de l’aorte.

271 
 a.  b.  c.  d.  e.
• b. faux. Ce sont les nerfs vagues qui accompagnent l’œsophage.
• c. faux. L’incisure jugulaire este un repère anatomique palpable du sternum, sans rapport
avec l’abord chirurgical de la veine jugulaire (le terme jugulaire signifie  gorge ).
• d. faux. Les artères pulmonaires sont issues du ventricule droit.
• e. faux. La crosse de l’aorte se situant au niveau T4, l’aorte thoracique n’est pas en rapport
avec les premières vertèbres thoraciques.

7. Appareil cardio-vasculaire

272 
 a.   b.   c.   d.   e.
La valve atrio-ventriculaire droite est aussi appelée valve tricuspide.

273  a.  b.  c.   d.  e.
—2mm] L’artère vertébrale est un rameau collatéral de l’artère sub-clavière (à droite et à
gauche).

274 
 a.  b.  c.  d.  e.
• b. faux. Le ventricule droit est contre la paroi thoracique (sternum).
• c. faux. La base du cœur appartient à l’atrium gauche.
• d. faux. L’apex du cœur appartient au ventricule gauche.

275  a.  b.  c.   d.  e.
• a. faux. b. faux. L’atrium gauche reçoit le sang par 4 veines pulmonaires, il éjecte le sang
dans le ventricule gauche mais pas dans la veine cave caudale (rappel : les veines ramènent
le sang vers les atriums).
• c. faux. L’atrium droit éjecte le sang dans le ventricule droit (les veines caves crâniale et
caudale ramènent le sang vers l’atrium droit).
• e. faux. Les artères coronaires se remplissent en diastole.

276  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. La crosse de l’aorte (A) est située en regard de la vertèbre T4.
• c. faux. Le ventricule gauche (C) a une couche myocardique beaucoup plus épaisse que
celle du ventricule droit, en revanche le volume de la cavité ventriculaire est plus réduit.
• e. faux. L’atrium droit (E) reçoit le sang veineux des veines caves et du sinus coronaire.

277 
 a.  b.  c.  d. 
 e.
UE 5 • Corrigés 947

• b. faux. Le cœur se situe dans le médiastin antérieur.

Corrigés
• c. faux. Les piliers musculaires sont présents dans les ventricules, pas dans les atriums.
• d. faux. Les valves sont recouvertes d’endocarde, le péricarde est à l’extérieur du cœur.

278  a.  b.  c.  d.  e.

• b. faux. Les cloisons atrio-ventriculaires droite et gauche sont dans un même plan.
• c. faux. Les artères coronaires cheminent dans les 2 plans perpendiculaires (celui des cloi-
sons inter-atriales et inter-ventriculaires, et celui des sillons atrio-ventriculaires).
• d. faux. L’artère interventriculaire est une branche de l’artère coronaire gauche.

279  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux. Il y a une valvule au niveau de l’abouchement de la veine cave inférieure dans
l’atrium droit (anc valvule d’Eustachi).
• b. faux. Les muscles papillaires dirigent les cuspides mitrales vers le ventricule gauche.
• d. faux. Les lignes de réflexion du péricarde concernent le péricarde séreux (feuillet pariétal
/feuillet viscéral), pas le péricarde fibreux.
• e. faux. Le système azygos se draine dans la veine cave supérieure.

280 
 a.  b.  c.  d.  e.
L’aorte abdominale se termine en regard du disque L4-L5, donne le tronc cœliaque au niveau
de T12, l’artère mésentérique supérieure au niveau de L1 ; elle est située en avant et à gauche
de la colonne vertébrale lombaire.

281  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. Le système azygos réalise une anastomose entre système cave supérieur et système
cave inférieur.
• c. faux. La veine azygos draine le sang veineux de tout ce qui est vascularisé par l’aorte
thoracique descendante (et non ascendante).
• e. faux. La veine hémiazygos accessoire rejoint le plus souvent la veine azygos.

282  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. Le cœur gauche et la grande circulation prennent en charge du sang hyper-oxygéné ;
le cœur droit et la petite circulation du sang hypo-oxygéné.
• d. faux. Le nœud sinu-atrial ou nœud sinusal bat de 60 à 100 par minute chez l’adulte.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• e. faux. Dans le système nerveux végétatif, le sympathique est cardio-accélérateur et le


parasympathique cardio-freinateur.

283 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• b. faux. Les veines pulmonaires rejoignent l’atrium gauche.
• c. faux. Les veines d’origine digestive se rejoignent pour former la veine porte.

284 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• b faux. L’artère mésentérique supérieure est une branche de l’aorte abdominale, comme le
tronc cœliaque.
• d faux. Les veines iliaques externes se réunissent aux iliaques internes pour former les
veines iliaques primitives (ou communes). C’est la réunion des veines iliaques primitives
948 Corrigés • UE 5

droite et gauche qui forme la veine cave inférieure.

285  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a faux. La trachée est oblique en bas et en arrière.
• b faux. La crosse de l’aorte passe contre le bord gauche de la trachée.
• c faux. L’artère pulmonaire gauche passe au-dessus de la bronche gauche.
• d faux. L’œsophage traverse le diaphragme à hauteur de la 10e vertèbre thoracique.

286 
 a.  b.  c.  d.  e.
• b faux. La valve sigmoı̈de aortique présente une cuspide latérale, une cuspide médiale et
une cuspide postérieure.
• c faux. La valve sigmoı̈de pulmonaire présente une cuspide antérieure, une cuspide latérale
et une cuspide médiale.
• d faux. La valve mitrale se trouve en arrière de la valve sigmoı̈de pulmonaire.

287 
 a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• c faux. La paroi du ventricule gauche est plus épaisse (éjection de sang sous pression dans
l’aorte) que celle du ventricule droit (éjection du sang à faible pression dans l’artère pulmo-
naire).
• e faux. L’aorte, à son origine est en arrière de l’artère pulmonaire.

288  a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• a faux. Veine pulmonaire supérieure droite.
• b faux. Artère circonflexe.
• d faux. Artère coronaire droite.

289 
 a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• b faux. L’artère pulmonaire gauche passe au-dessus de la bronche principale gauche, à
droite elle passe devant.
• d faux. Le péricarde fibreux est constitué d’une seule enveloppe, c’est le péricarde séreux
qui est constitué de 2 feuillets.

290  a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a faux. Il s’agit du tronc artériel brachio-céphalique.

291 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
• c faux. L’existence d’une communication interventriculaire est pathologique.
• d faux. Les valves atrio-ventriculaires sont formées d’un repli fibreux recouvert d’endo-
carde.
• e faux. Les artères coronaires naissent de la portion initiale de l’aorte.

292  a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• a faux. Les veines pulmonaires s’abouchent toutes dans l’atrium gauche.

• b faux. Le péricarde fibreux est séparé du myocarde par le péricarde séreux.


UE 5 • Corrigés 949

• c faux. L’artère pulmonaire véhicule du sang désoxygéné.

Corrigés
293  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a faux. Le faisceau de His parcourt le septum interventriculaire.
• b faux. Le ligament artériel unit l’aorte et l’artère pulmonaire.
• c faux. La paroi antérieure de l’atrium droit présente les muscles pectinés.
• e faux. La valve tricuspide présente une cuspide antérieure, une postérieure et une septale.

294 
 a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• c faux. L’artère inter-ventriculaire antérieure provient de la coronaire gauche.

295 
 a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• d faux. Les artères des membres sont disposées sur la face de flexion des articulations.

296 
 a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• c faux. C’est l’artère axillaire qui donne l’artère brachiale au niveau du bord inférieur du
muscle grand pectoral.
• d faux. L’artère sub-clavière se termine au niveau de la face inférieure de la clavicule.

297  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a faux. Le sillon atrio-ventriculaire est parcouru à la face inférieure de l’atrium gauche par
le sinus coronaire.
• b faux. L’artère interventriculaire antérieure est une branche de l’artère coronaire gauche.
• c faux. Le nerf phrénique gauche n’est pas en rapport avec le ligament artériel (contraire-
ment au nerf laryngé inférieur ou récurrent gauche).
• d faux. Le faisceau de His dans le septum interventriculaire fait suite au nœud atrio-
ventriculaire

298  a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• a faux. L’aorte abdominale se termine en regard de L4-L5.
• b faux. Le tronc cœliaque vascularise les viscères de l’étage sus-mésocolique.
• c faux. L’artère splénique longe le bord supérieur du corps du pancréas puis passe en avant
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

de la queue pour rejoindre le hile de la rate.

299  a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• a faux. La veine mésentérique supérieure contribue à la formation de la veine porte.
• d faux. La veine gonadique gauche s’unit à la veine rénale gauche.

8. Parois du tronc

300  a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• a faux. Les fausses côtes sont les côtes 8, 9 et 10.
• b faux. La partie supérieure du manubrium sternal se projette en T2.
• d faux. Le ligament arqué médial représente la portion lombale des insertions du dia-
950 Corrigés • UE 5

phragme (piliers).

301 
 a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
Le ligament arqué latéral est aussi appelé arcade du carré des lombes ; le ligament arqué
médial arcade du muscle psoas.

302 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• b faux. Le muscle intercostal intime s’étend en arrière jusqu’à l’angle postérieur de la côte.
• e faux. Le nerf intercostal chemine au-dessous de l’artère intercostale.

303  a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a faux. L’innervation motrice du diaphragme provient du nerf phrénique issu du plexus
cervical.

304  a.  b. 
 c.  d.  e.
• a faux. La tête costale est postérieure, elle s’articule en arrière avec le corps vertébral.
• b faux. Le tubercule costal s’articule avec les processus transverses des vertèbres thora-
ciques.
• d faux. L’arc costal est oblique en bas et en avant.

305  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a faux. Il faut piquer au bord supérieur de la côte inférieure pour ne pas léser les vaisseaux
et nerfs intercostaux.
• b faux. C’est l’aorte qui traverse le diaphragme entre les 2 piliers principaux. L’œsophage
traverse entre les piliers musculaires.
• e faux. En arrière du sein il y a l’espace graisseux rétro-mammaire, et le fascia rétro-
mammaire qui représentent un plan de clivage entre sein et paroi thoracique.

306  a.  b. 
 c.  d.  e.
• a faux, b faux. Dans l’espace intercostal, la veine est en haut et le nerf en bas, l’artère au
milieu.
• d faux. La ponction pleurale doit longer le bord supérieur de la côte sous-jacente.

307 
 a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
Le muscle iliaque s’insère dans la fosse iliaque (la face glutéale est exopelvienne, elle corres-
pond à l’insertion des muscles glutéaux ou fessiers).

308  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a faux. Le fascia transversalis tapisse la face profonde du muscle transverse (le plus pro-
fond)
• c faux. La ligne blanche abdominale est formée par la réunion des fibres des gaines mus-
culaires.
• e faux. Le muscle psoas est classiquement rotateur latéral (faible) de la hanche ; cependant
certains considèrent qu’il est rotateur médial ; suivez toujours les indications de votre profes-
seur.
UE 5 • Corrigés 951

309  a.  b. 
 c.  d.  e.

Corrigés
• a faux. Le diaphragme a une foliole droite, une foliole gauche et une foliole antérieure.
• b faux. Sa partie sternale s’insère sur la face dorsale du processus xiphoı̈de.
• d faux. Le pilier gauche s’insère de L2 à L1.
• e faux. Le hiatus aortique est en regard de T12.

310 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
e
• b faux. La 9 côte est une fausse côte, pas articulée directement avec le sternum.
• d faux. La tête de la côte est postérieure et s’articule avec le corps vertébral, pas avec le
sternum.
• e faux. Le muscle inspirateur principal est le diaphragme.

9. Appareil digestif et endocrinien

311 
 a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• c faux. Le tronc cœliaque se développe dans le mésogastre, pas dans le mésentère.

312  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a faux. La plus longue partie de l’œsophage est thoracique.
• b faux. Le pylore est l’orifice de sortie de l’estomac, les dispositifs anti-reflux gastro-
œsophagien sont situés au niveau du cardia.
• c faux. Les sécrétions biliaires hépatiques se déversent dans le duodénum (D2).
• e faux. L’estomac est dans l’épigastre.

313 
 a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
Duodénum et pancréas sont recouverts de péritoine, fixés à la paroi postérieure par un fascia
d’accolement ; on ne peut pas dire qu’ils sont intra-péritonéaux (seuls les ovaires le sont).

314 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• b faux. Le ligament gastro-colique est la partie supérieure du grand omentum, il n’appar-
tient pas à la racine du méso-colon transverse.
• c faux. L’antre pylorique est au niveau L1.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

315  a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• a faux. Le colon sigmoı̈de fait suite au colon gauche.
• b faux. Le caecum est en amont de l’angle colique droit.
• c faux. Les teniae coli se rejoignent au niveau de l’appendice, donc en amont de l’angle
colique droit.

316  a.  b.  c.  d. 
 e.
Le bol alimentaire passe successivement par la bouche, le pharynx (oro puis laryngo-pharynx),
l’œsophage, l’estomac, le duodénum, le jéjunum, l’iléon, le colon droit, le transverse, le co-
lon gauche le colon sigmoı̈de, le rectum et l’anus.

317  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
952 Corrigés • UE 5

• a faux. Le colon transverse est enveloppé par le méso colon transverse.


• b faux. L’hémicolon gauche est vascularisé par l’artère mésentérique inférieure.

318 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
Ce sont les veines rectales supérieures qui se jettent dans la veine mésentérique inférieure.

319 
 a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• b faux. La paroi antérieure de l’abdomen est formée par les muscles droits ; les muscles
larges sont latéraux.

320  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• a faux. L’estomac est vascularisé par le tronc cœliaque principalement.
• c faux. Le cholédoque se termine dans le 2e duodénum.

321  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
Les anses jéjunales sont plutôt disposées de façon horizontale, les anses iléales plutôt verti-
cales.

322 
 a.  b.  c.  d. 
 e.
• b faux. Le flanc gauche est au-dessus de la fosse iliaque gauche.
• c faux. Le flanc droit est limité en dedans par la ligne médio-claviculaire.
• d faux. Epigastre et hypogastre sont séparés par la région ombilicale.

323  a.  b. 
 c.  d.  e.
• a faux. Il s’étend du pylore à la valvule iléo-coecale (le cardia est l’orifice d’entrée de l’es-
tomac).
• b faux. Le jéjunum est mobile, relié à la paroi par le mésentère.
• d faux. L’intestin grêle mobile est vascularisé par des branches provenant de l’artère mésentérique
supérieure.
• e faux. L’appendice vermiforme est appendu au caecum, qui fait partie du colon droit, pas
de l’intestin grêle.

324  a.  b. 
 c.  d.  e.
Le canal anal est formé du plus profond vers le plus superficiel :
 zone des colonnes (de Morgagni) ;
 pecten ani (ou pecten anal) :
 zone ano-cutanée, lisse (épithélium malpighien mince) ;
 zone cutanée (ou marge anale), pigmentée, kératinisée, avec des annexes pilo-sébacées.

325  a.  b.  c. 
 d.  e.
L’artère mésentérique supérieure est une branche collatérale de l’aorte abdominale, son ori-
gine est en regard de la vertèbre L1, elle vascularise l’intestin moyen embryonnaire ; elle
chemine en avant du processus uncinatus du pancréas.

326 
 a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
UE 5 • Corrigés 953

• d faux. L’intestin grêle (ici l’iléon) est situé dans l’espace infra méso colique (sous méso
colique).

Corrigés
327  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a faux. Le muscle transverse est un muscle de la paroi abdominale.
• b faux. Le colon transverse est relié à la paroi postérieure de l’abdomen par le mésocolon
transverse.

328  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a faux. L’artère hépatique gauche, quand elle existe, vascularise le bord droit de l’estomac
(petite courbure)
• c faux. L’artère duodéno-pancréatique supérieure et antérieure provient de l’artère gastro-
duodénale branche de l’artère hépatique commune.
• d faux. Le pancréas sécrète de l’insuline.
• e faux. La queue du pancréas vient au contact du hile de la rate.

329 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• d faux. L’artère mésentérique inférieure ne participe pas à sa vascularisation.
• e faux. L’artère mésentérique supérieure passe en avant du processus unciné.

330  a.  b.  c.  d.   e.
• a faux. Le ligament falciforme du foie est situé à la face supérieure du foie, le pédicule
hépatique arrive sur sa face inférieure.
• b faux. La fossette cystique est située sur le lobe carré du foie.
• c faux. La veine porte reçoit les veines d’origine digestive.
• d faux. Les voies biliaires intra-hépatiques forment la voie biliaire principale, que rejoint
le conduit cystique.

331 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
La voie biliaire principale est formée par le conduit hépatique commun puis par le conduit
cholédoque ; le conduit cystique est la voie biliaire accessoire.

332 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
Le colon gauche est vascularisé par l’artère mésentérique inférieure.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

333  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• a faux. Le pylore est juste avant le duodénum.
• c faux. Le muscle suspenseur du duodénum maintient l’angle duodéno-jéjunal, pas le
pancréas.

334 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• d faux. On ne trouve pas le colon transverse dans la fosse iliaque gauche, plutôt le colon
sigmoı̈de.
• e faux. Il s’agit du muscle élévateur de l’anus qui constitue le plancher pelvien.

335 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
954 Corrigés • UE 5

• b faux. La glande surrénale gauche est plutôt médiale par rapport au rein gauche (posée sur
le pédicule).
• d faux. Les cellules de Leydig sécrètent la testostérone.
• e faux. Chez la femme c’est le pic de LH qui déclenche l’ovulation.

10. Appareil uro-génital et sein


336  a.   b.  c.   d.   e.
• a faux. Les reins sont en situation rétro-péritonéale, en regard de Th 11 jusqu’à L3 (rein
droit plus bas que le rein gauche).
• c faux. Les éléments du hile rénal sont tous ceux cités, sans oublier les voies urinaires
excrétrices (calices majeurs et pelvis rénal).

337 
 a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.

338  a.  b.  c.  d.   e.
• a faux. La veine rénale gauche chemine en avant de l’aorte abdominale.
• b et d faux. L’élément le plus postérieur au niveau du pédicule rénal est la voie urinaire
(pelvis rénal), à droite comme à gauche.
• c faux. L’artère gonadique gauche est collatérale (comme la droite) de l’aorte abdominale ;
c’est la veine gonadique gauche qui rejoint très souvent la veine rénale gauche.

339 
 a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• c faux. La flèche montre le sinus rénal, la médulla se trouve au niveau des pyramides.
• d faux. La flèche montre un calice majeur (grand calice).

340  a.   b.   c.  d.  e.
• a faux. Le col de la vessie se prolonge par l’urètre.
• d faux. La face antéro-inférieure de la vessie n’est pas recouverte de péritoine.

341  a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• a faux. La glande surrénale droite est posée sur le pôle supérieur du rein droit.
• d faux. La veine surrénalienne gauche peut se drainer dans la veine rénale gauche (ou dans
la veine cave inférieure) ; à droite elle se draine habituellement dans la veine cave inférieure.

342  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a faux. L’angle formé par l’axe du col et l’axe du corps utérin est l’angle d’antéflexion ;
l’angle d’antéversion est l’angle formé par l’axe utérin par rapport à l’axe ombilico-coccygien.
• c faux. Au terme de la grossesse le fond utérin se situe à 32-34 cm au-dessus de la sym-
physe pubienne.
• d faux. Gravide ou non gravide, l’utérus est sous-péritonéal.
• e faux. L’artère utérine naı̂t de l’artère iliaque interne (hypogastrique).

343 
 a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• c faux. La vésicule séminale rejoint la partie terminale du conduit déférent.

344 
 a.  b.  c.  d.  e.
UE 5 • Corrigés 955

• b faux. Au niveau du hile rénal, les éléments les plus postérieurs sont les voies urinaires.

Corrigés
• c faux. Les uretères sont en regard des processus transverses des vertèbres lombaires.
• d faux. Les parties décrites sont les parties de l’urètre et pas de l’uretère.

345  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a faux. Les artères rénales naissent de l’aorte abdominale au niveau L1.
• b faux. C’est la veine rénale gauche qui passe dans la pince aorto-mésentérique.
• c faux. C’est la veine rénale gauche qui est plus longue que la droite.
• d faux. L’artère rénale droite passe en arrière de la veine cave inférieure.

346  a.   b.   c.   d.   e.
• a faux. L’uretère passe en avant des vaisseaux iliaques.

347 
 a.  b.  c.  d.  e.
• b faux. Les loges génitale et urinaire masculines sont communes.
• c faux. Le rectum est sous péritonéal.
• d faux. Le plexus pudendal n’est pas végétatif, il est responsable de l’innervation motrice
et sensitive du périnée.
• e faux. Les testicules (gonades masculines) sont situés dans le scrotum et non dans la cavité
pelvienne.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
UE 5 Concours blancs (corrigés)

Concours n◦ 1
1  a.  b.   c.   d.   e.
• a. faux En position anatomique de référence les pouces sont en latéral.
• b. faux Médial signifie en dedans, proche de l’axe du corps.

2  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. faux La position pour l’immobilisation des fractures est la position de fonction de l’arti-
culation, qui ne correspond pas forcément à la position anatomique de référence.
• b. faux L’axe de référence de la main suit le 3e doigt.
• c. faux Le cervelet est en position caudale par rapport au cerveau.
• d. faux Un plan frontal est vertical.

3  a.  b. 
  c.  d.   e.
• b. faux Les corticales de l’os diaphysaire sont constituées d’os compact.
• d. faux Le canal central d’un ostéon correspond au canal de Havers, le canal de Volkman
est le canal transversal qui relie les canaux de Havers.

4  a.  b.   c.  d.   e.
• a. faux, b. faux Les sutures et les syndesmoses appartiennent au groupe des articulations
immobiles (synarthroses), (ce sont des articulations fibreuses).
• d. faux Une ginglyme correspond à une articulation trochléenne, dont les surfaces articu-
laires forment un segment de poulie (ex articulation fémoro-patellaire, ou articulation talo-
crurale-cheville) avec un seul axe de mouvement ; l’articulation en selle ou par emboı̂tement
réciproque possède 2 axes de mouvement (exemple articulation trapézo-métacarpienne du
pouce).

5  a.  b.  c.  d.  e.

• b. faux L’artère mésentérique supérieure naı̂t au-dessous de l’origine du tronc cœliaque.
• c. faux L’artère mésentérique inférieure naı̂t au-dessous de la naissance des artères rénales.
• d. faux Les artères iliaques externes (et internes) sont les branches terminales de l’artère
iliaque commune.

6  a.  b.  c. 
  d.  e.
• b. faux Le sommet de la cyphose thoracique est en T7.
• c. faux Le rachis lombaire est formé de 5 vertèbres lombaires.
• e. faux Le disque L5-S1 est oblique en bas et en avant.

7 
 a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.

• d. faux n 4 est l’apophyse épineuse.

8  a.  b.  c.  d.  e.

Le liquide cérébro-spinal circule dans les espaces sous-arachnoı̈diens (péri cérébraux) et dans
UE 5 • Concours blancs 957

les ventricules.

Corrigés
9 
 a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• c. faux Elle se termine au niveau de la 1e − 2e vertèbre lombale.

10 
 a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• c. faux Dans le cervelet, la substance grise est sous forme de cortex et de noyaux gris.

11 
 a.   b.  c.  d.  e.
• a. faux L’épithalamus appartient au diencéphale.
• b. faux Le thalamus est un relais important des voies sensitives ; l’hypothalamus est un
centre végétatif.

12 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.

13 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• b. faux La vibration est transmise de l’oreille moyenne à l’oreille interne via la fenêtre du
vestibule (fenêtre ovale).
• e. faux Les informations auditives sont transportées par le nerf cochléaire qui forme avec
le nerf vestibulaire la 8e paire de nerfs crâniens (nerf cochléo-vestibulaire).

14 
 a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• c. faux L’humérus est un os long, pas un os  allongé . Les os allongés sont de forme
longue, mais n’ont pas la structure caractéristique des os longs (une diaphyse, 2 épiphyses).
• d. faux Le radius croise l’ulna en  X  au cours du mouvement de pronation grâce notam-
ment à sa courbure pronatrice.

15  a.   b.  c.   d.  e.
• a. faux Les 2 premières vertèbres cervicales C1 et C2 ont une morphologie très différente
de la vertèbre cervicale type ; C7 est une vertèbre de transition, elle possède des caractères
propres aux vertèbres cervicales et des caractères propres aux vertèbres thoraciques.
• c. faux La moelle se termine au niveau des vertèbres L1 ou L2, donc le cône médullaire
terminal n’est pas présent au niveau de L5.

16 
 a.   b.   c.   d.[1mm] Le nerf radial innerve tous les muscles de la loge
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

postérieure du bras, des loges postérieure et latérale de l’avant-bras.

17  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. faux La surface auriculaire répond au sacrum (articulation sacro-iliaque).
• b. faux La ligne arquée délimite le détroit supérieur.
• c. faux La symphyse pubienne réunit en avant les 2 pubis.

18 
 a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.

19  a.   b.  c.  d.  e.
• a. faux L’articulation de la hanche est une articulation sphéroı̈de.
• c. faux Le ligament transverse de l’acétabulum se situe à la partie inférieure de l’acétabulum.
958 Concours blancs • UE 5

• d. faux La fosse acétabulaire n’est pas articulaire, elle n’est donc pas recouverte de carti-
lage articulaire.
• e. faux L’acétabulum est antéversé de 15 à 20◦ .

20  a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux Le tronc est divisé en 2 cavités : thorax et abdomen.
• b. faux La rate normale n’est en général pas palpable. Elle devient palpable en cas de
splénomégalie (grosse rate pathologique).
• c. faux Les mamelons sont en dehors des lignes médio-claviculaires.
• d. faux Le point de MacBurney se situe sur une ligne joignant l’ombilic et l’épine iliaque
antéro-supérieure. Le point ici décrit est le point de Murphy (vésicule biliaire).

21 
 a.   b.  c.  d.[1mm] • c. faux Les veines bronchiques font partie du
pédicule nourricier, pas du pédicule fonctionnel.
• d. faux Il y a 10 segments à droite et à gauche ; 3 lobes à droite et 2 lobes à gauche.
• e. faux Le hile est entouré, pas recouvert par la ligne de réflexion de la plèvre.

22  a.  b. 
  c.   d.   e.
• b. faux De dedans en dehors, endocarde, myocarde et péricarde (épicarde = feuillet viscéral
du péricarde). La valve atrio-ventriculaire tricuspide est située dans le cœur droit, à gauche
c’est la valve mitrale.

23  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux L’aorte thoracique ascendante n’a pour branches collatérales que les coronaires
(branches viscérales pour le myocarde).
• b. faux La traversée du diaphragme par l’aorte se fait en Th12.
• e. faux Le diamètre moyen de l’aorte abdominale est de 20 mm.

24 
 a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• b. faux La côte splénique correspond à la 10e côte. La flèche n◦ 2 montre la 12e côte.

25 
 a.   b.   c.  d.   e.
• d. faux Le fundus correspond à la grosse tubérosité (poche à air) gastrique.

26 
 a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.

27  a.   b.   c.   d.  e.
• a. faux Entre estomac et duodénum on a le sphincter pylorique.
• e. faux L’appendice est développé à partir du caecum.

28 
 a.  b.  c.  d.  e.
• b. faux L’inflammation de l’appendice donne en général une douleur de la fosse iliaque
droite.
• c. faux Le colon sigmoı̈de est relié à la paroi postérieure par le méso-sigmoı̈de.
• d. faux Le colon gauche est le colon descendant.
• e. faux Le diverticule de Meckel est en amont de la valvule iléo-caecale.
UE 5 • Concours blancs 959

29  a.  b.   c.  d.  e.

Corrigés
• a. faux La veine rénale droite n’est pas en rapport avec l’artère mésentérique supérieure.
• b. faux La glande surrénale est dans la loge surrénale, séparée de la loge rénale.
• e. faux L’uretère fait suite au pyélon.

30 
 a. 
 b.  c. 
 d.  e.
Les vésicules séminales en arrière de la vessie et de la prostate sont sous-péritonéales.

Concours n◦ 2
31  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux Par rapport au plan coronal, les éléments anatomiques sont antérieurs ou postérieurs.
• b. faux Crânial signifie supérieur (vers le haut, vers le crâne) et s’oppose à caudal ; proximal
signifie proche de l’axe du corps et s’oppose à distal.
• e. faux Les coupes anatomiques horizontales peuvent être observées par-dessus, mais
également (et de plus en plus fréquemment) par-dessous, l’observateur se plaçant aux pieds
du patient, comme en imagerie médicale (scanner).

32 
 a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• c. faux Les vertèbres sont des os irréguliers.

33  a.   b.  c.  d.  e.
• a. faux L’acétabulum est la cavité articulaire de l’os coxal.
• c. faux, d. faux Une épine ou processus épineux est une saillie acérée non articulaire.
• e. faux Tubérosité est un terme général pour désigner une excroissance osseuse, où s’at-
tachent des muscles le plus souvent.

34 
 a.   b.  c.  d.   e.
• c. faux Le ganglion spinal contient les corps cellulaires des neurones sensitifs.
• d. faux Les rameaux ventraux s’organisent en plexus (cervical, brachial, lombaire et sacré).

35  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. faux, c. faux Le système vertébro-basilaire est la partie postérieure du cercle artériel de
la base du cerveau, mais les artères vertébrales se réunissent pour former l’artère basilaire en
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

avant du pont et ne représentent pas un angle du polygone de Willis.


• b. faux Les artères carotides externes vascularisent la face, ce sont les carotides internes
qui participent à la vascularisation du cerveau.
• d. faux 2 côtés du polygone de Willis sont formés par les artères cérébrales (et non cérébelleuses)
postérieures, issues de la division de l’artère basilaire.

36 
 a.   b.   c.   d.   e.
La surface articulaire de la zygapophyse crâniale est orientée en haut en arrière et en dedans
au niveau de L3 (vertèbre lombaire typique).

37 
 a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
La scissure centrale est appelée aussi scissure de Rolando, la scissure de Sylvius est la scis-
sure latérale.
960 Concours blancs • UE 5

38 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• b. faux L’hypothalamus se trouve au niveau des parois du 3e ventricule.
• e. faux Les corps cellulaires des neurones préganglionnaires sympathiques sont dans la
corne latérale de la moelle, seulement au niveau thoracique.

39 
 a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• d. faux L’hippocampe appartient au lobe temporal.

40  a.   b.   c.  d.   e.
• a. faux Le corps cellulaire du premier neurone se trouve dans le ganglion spinal.
• d. faux L’information douloureuse transite par le thalamus.

41 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.

42 
 a. 
 b.  c. 
 d.  e.
C montre le muscle tenseur du tympan.

43  a.   b.   c.   d.  e.
• a. faux La face inférieure du radius regarde en bas et en avant.
• e. faux L’articulation métacarpo-phalangienne du pouce est une articulation ellipsoı̈de, c’est
l’articulation trapézo-métacarpienne du pouce qui est une articulation en selle.

44  a.  b. 
  c.  d.   e.
• b. faux Dans la fosse axillaire, l’artère axillaire est latérale par rapport à la veine axillaire.
• d. faux Le nerf axillaire passe par l’espace axillaire latéral (carré de Velpeau).

45  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. faux Le mouvement de flexion concerne les articulations huméro-ulnaire et huméro-
radiale.
• d. faux Le ligament annulaire entoure la tête radiale.
• e. faux La zone capitulo-trochléaire est en rapport avec le biseau de la tête radiale.

46 
 a.  b.  c.  d.  e.
• b. faux, c. faux Le nerf axillaire entoure le col chirurgical de l’humérus ; le nerf huméral
n’existe pas.
• d. faux Le nerf ulnaire passe dans une gouttière postérieure au niveau de l’épicondyle
médial.

47  a.  b. 
  c.  d.  e.
• b. faux Le labrum acétabulaire est constitué de fibro-cartilage.
• d. faux La tête du fémur est recouverte de cartilage sauf au niveau de la fossette du ligament
rond.
• e. faux L’arrière-fond de l’acétabulum n’est pas recouvert de cartilage.

48 
 a.   b.   c.  d.  e.
L’interligne tarso-métatarsien unit le cuboı̈de et les 3 os cunéiformes pour le tarse avec les 5
UE 5 • Concours blancs 961

os métatarsiens.

Corrigés
49 
 a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• c. faux À gauche il n’y a pas de lobe moyen.

50  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux Le muscle pectiné se trouve dans l’atrium droit.
• b. faux La valve tricuspide se trouve dans les cavités droites.
• d. faux Le foramen ovale peut faire communiquer les deux atriums.

51  a.  b. 
  c.  d.  e.
• b. faux La veine céphalique ne rejoint pas le canal brachial.
• d. faux Les veines sub-clavières droite et gauche participent à la constitution de la veine
cave supérieure.
• e. faux Les veines médianes céphalique et basilique divergent à partir de la veine médiane
de l’avant-bras.

52  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. faux Le hiatus œsophagien est musculaire, c’est le hiatus aortique qui est fibreux.
• d. faux Le hiatus aortique se projette en T12.

53  a.  b.   c.  d.   e.
• a. faux Le mésentère ventral ne persiste qu’au niveau du ligament falciforme et du ligament
gastro-hépatique.
• b. faux Le ligament gastro-splénique provient du mésentère dorsal.
• d. faux Le pancréas provient de 2 bourgeons ventral et caudal.

54 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• b. faux Le caecum est un cul de sac du colon droit, il n’a pas de rapport avec le colon
sigmoı̈de.
• d. faux L’angle colique gauche est situé plus haut que l’angle colique droit.

55 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• d. faux La dernière portion de l’intestin grêle est l’iléon.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• e. faux Le sphincter d’Oddi se trouve au niveau de l’ampoule hépato-pancréatique.

56  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux Le tronc cœliaque vascularise la portion abdominale de l’intestin antérieur.
• e. faux L’artère gastro-duodénale chemine en arrière du bulbe duodénal.

57  a.  b. 
  c.   d.  e.
• b. faux Le ligament falciforme est visible à la face supérieure du foie.
• e. faux L’artère mésentérique supérieure vascularise le grêle et le colon ascendant ; le colon
descendant est vascularisé par l’artère mésentérique inférieure.

58 
 a. 
 b.  c. 
 d.  e.
962 Concours blancs • UE 5

• c. faux Le bord antérieur est crénelé.

59 
 a.   b.  c.  d.   e.
• d. faux Le n◦ 4 est le conduit éjaculateur, formé lorsque le conduit déférent rejoint les
vésicules séminales.

60  a.   b.   c.  d.  e.
• a. faux L’ampoule rectale est située dans l’étage supérieur de la fosse ischio-rectale.
• d. faux Le muscle élévateur de l’anus forme le plancher pelvien, pas le plancher périnéal.

Concours n◦ 3
61  a.   b.   c.   d.  e.
• a. faux Les termes dorsal et ventral sont définis par le plan frontal.

62  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. faux Au niveau des surfaces articulaires recouvertes de cartilage, les os longs ne sont pas
entourés de périoste.
• b. faux Le canal médullaire contient de la moelle jaune.
• c. faux Le cartilage articulaire est de couleur blanc-bleuté.
• d. faux Les travées d’os spongieux des extrémités sont organisées en travées le plus souvent
ogivales.

63  a.  b.  c.  d. 
 e.
• b. faux Au niveau de la symphyse pubienne il n’y a pas de membrane synoviale car une
symphyse est une articulation cartilagineuse, pas une articulation synoviale.
• c. faux Les articulations de la voûte crânienne sont des sutures.
• d. faux Les os de la voûte crânienne ont une ossification de membrane.

64  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux Le col anatomique du fémur est situé immédiatement au contact de la tête fémorale,
le col chirurgical est plus distal ; on peut donc dire que le col anatomique est situé entre tête
et col fémoraux.
• b. faux Le grand trochanter appartient au fémur, le tubercule majeur de l’humérus est le
trochiter.

65 
 a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• d. faux Il porte 2 cornets, supérieur et moyen ; le cornet inférieur est un os distinct.

66  a.  b.  c. 
 d.  e.
Ce sont des articulations cartilagineuses avec interposition d’un disque fibrocartilagineux
(disque intervertébral) donc des symphyses.

67 
 a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.

• d. faux La flèche n 4 montre le péritoine pariétal.

68  a.  b.  c. 
 d.  e.
UE 5 • Concours blancs 963

• a. faux Le tube neural dérive de l’ectoblaste.

Corrigés
• b. faux Il deviendra l’encéphale et la moelle spinale.
• c. faux Il doit se fermer à son extrémité crâniale.

69  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux Le nerf optique a son origine au niveau de la rétine.
• b. faux Le nerf trijumeau est responsable de l’innervation sensitive de la face, pas de toute
la tête.

70  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux Le nerf oculomoteur (III) a son origine apparente au pied du pédoncule cérébral
(fosse interpédonculaire du mésencéphale).
• b. faux Le nerf abducens (VI) est purement moteur, il ne contient pas de fibres végétatives.

71 
 a.  b.  c.  d. 
 e.
• b. faux Les fibres nasales s’entrecroisent dans le chiasma optique.
• c. faux Les tractus optiques se terminent sur les corps géniculés latéraux.
• d. faux Une compression du chiasma optique ampute la vision des champs visuels tempo-
raux.

72  a.  b.  c.  d. 
 e.
L’artère sylvienne (cérébrale moyenne) et l’artère choroı̈dienne antérieure sont des branches
terminales de l’artère carotide interne.
Les côtés du cercle artériel de la base du cerveau sont : l’artère communicante antérieure, les
deux artères cérébrales antérieures, les deux artères communicantes postérieures et les deux
artères cérébrales postérieures.

73  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. faux La glande mammaire est d’origine épidermique.
• b. faux La surface de la peau du membre supérieur représente 9 % de la surface du corps.
• c. faux La surface de la peau du tronc représente 36 % de la surface du corps.
• d. faux La peau des sujets âgés est plus fine que celle des sujets jeunes.

74 
 a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• c. faux Les loges musculaires ne sont pas extensibles.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

75  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux C’est une articulation sphéroı̈de (articulation scapulo-humérale).
• c. faux L’axe de la tête humérale forme avec celui de la diaphyse un angle d’environ 135◦ .

76  a.  b.  c. 
  d.  e.
• b. faux Le muscle trapèze s’insère sur la partie latérale du bord dorsal de la clavicule.
• c. faux La face inférieure de la clavicule porte une gouttière pour l’insertion du muscle
subclavier.

77  a.  b.   c.  d.   e.
• a. faux L’artère humérale fait suite à l’artère axillaire.
964 Concours blancs • UE 5

• b. faux La veine céphalique se termine dans la veine axillaire, au niveau du sillon delto-
pectoral.
• d. faux Le nerf musculo-cutané assure la flexion du coude (innervation du biceps brachial),
le nerf radial assure son extension (innervation du triceps).

78 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• b. faux La fibula ne transmet pas le poids du corps entre le fémur et le squelette du pied.
• e. faux L’insertion du muscle tibial antérieur est en latéral de la crête tibiale.

79  a.  b. 
  c.   d.   e.
• b. faux Le ménisque latéral est le moins ouvert (forme de O).

80  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux La division trachéale forme un angle de 70◦ .
• c. faux Il n’y a pas de lobe moyen gauche, donc pas de bronche lobaire gauche.

81 
 a.  b. 
 c.  d.  e.

• a. vrai n 1 est l’œsophage.
• b. faux n◦ 2 l’aorte traverse le diaphragme à hauteur de Th12.
• d. faux n◦ 4 est la veine azygos.
• e. faux n◦ 5 est le nerf vague (X).

82  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux Le tissu nodal est intrinsèque au cœur.
• b. faux Les 4 veines pulmonaires rejoignent l’atrium gauche.
• e. faux Les piliers sont aussi appelés muscles papillaires.

83 
 a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• b. faux La circulation pulmonaire va du ventricule droit à l’atrium gauche
• d. faux Les veines pulmonaires ont un trajet en général différent de celui des artères et des
bronches.

84  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux L’intestin primitif est constitué du proentéron, du mésentéron et du métentéron.
• e. faux Le canal allantoı̈de communique avec l’intestin postérieur.

85  a.  b.  c.   d.  e.
• b. faux L’artère sacrale antérieure (ou moyenne) est une collatérale pariétale de l’aorte.
• c. faux C’est la veine gonadique gauche qui se jette dans la veine rénale gauche.
• e. faux L’artère iliaque commune gauche est surcroisée par l’uretère (faux à droite : l’uretère
passe au dessus des vaisseaux iliaques en aval de la bifurcation iliaque).

86  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. faux L’œsophage traverse le diaphragme en regard de T10.
• b. faux Le fundus est la grosse tubérosité de l’estomac (poche à air) ; la partie la plus déclive
est l’antre ; seul le sphincter pylorique est anatomiquement individualisé.
UE 5 • Concours blancs 965

• e. faux La jonction entre colon sigmoı̈de et rectum se situe au niveau de S3.

Corrigés
87 
 a.   b.   c.  d.  e.
• d. faux La rate est située dans l’étage sus-méso-colique.
• e. faux La rate se développe dans le mésogastre postérieur.

88  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux Le pylore fait suite à l’estomac.
• c. faux Le muscle de Treiz est le muscle suspenseur du duodénum, au niveau de l’angle
duodéno-jejunal.

89  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux L’urètre est sous-péritonéal, il ne traverse pas la cavité péritonéale.
• b. faux Le muscle détrusor est un muscle lisse.
• e. faux L’urètre est en avant du vagin.

90  a.   b.  c.   d.  e.
• c. faux L’ampoule du conduit déférent est situé à la partie terminale du conduit déférent, en
arrière de la vessie.

Concours n◦ 4
91  a.  b.  c.  d.  e.

• b. faux. Médial veut dire en dedans, médian veut dire au milieu.
• c. faux. Collatéral veut dire sur le côté.
• d. faux. Dorsal veut dire postérieur.

92 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• b. faux. La circumduction correspond à une combinaison de mouvements de flexion /ex-
tension /abduction / adduction / rotation latérale /rotation médiale.
• d. faux. La réponse à l’item d dépend du sens que l’on donne aux disques articulaires :
au sens strict il n’y a pas de disque articulaire au niveau du membre inférieur, cependant les
ménisques du genou peuvent être considérés comme une variété de disques ; suivez toujours
les indications de votre professeur.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

93  a.  b. 
  c.  d.  e.
• b. faux. Le coccyx est formé de 3 à 5 pièces vertébrales soudées.
• d. faux. Le sacrum possède 4 paires de foramen sacrés postérieurs.
• e. faux. Le coccyx est concave vers l’avant.

94 
 a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• b. faux. La glande parotide est traversée par le nerf facial (VIIe paire de nerfs crâniens).
• c. faux. Le conduit excréteur parotidien est situé dans la joue.

95 
 a.   b.  c.  d.  e.
• c. faux. La corne latérale de la moelle n’existe qu’au niveau thoracique.
• d. faux. Les dermatomes sont décrits sur l’ensemble du corps.
966 Concours blancs • UE 5

• e. faux. Le plexus brachial est formé par des racines provenant du renflement cervical de la
moelle.

96 
 a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• c. faux. Le nerf viscéral a son origine dans le ganglion pré-viscéral.
• d. faux. C’est le système parasympathique qui ralentit le rythme cardiaque.

97  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. Le sillon latéral sépare le lobe frontal du lobe temporal.
• b. faux. Le sillon central sépare le lobe frontal et le lobe pariétal.
• e. faux. Le lobe occipital et le lobe pariétal sont séparés par le sillon pariéto-occipital.

98  a.   b.  c.   d.  e.
• a. faux. L’hypothalamus est situé au-dessous du thalamus.
• e. faux. Le thalamus appartient au diencéphale.

99  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. Le nerf crânien VII, nerf facial est moteur pour les muscles de la face, c’est le V
(trijumeau) qui est le nerf de la sensibilité de la face.
• c. faux. Le nerf crânien moteur de la langue est le XII (nerf hypoglosse) ; le nerf crânien IX
(nerf glossopharyngien) n’est pas moteur pour la langue.
• d. faux. Le nerf crânien VI (nerf abducens) est un nerf moteur oculaire ; le nerf crânien VIII
est le nerf de l’équilibre (nerf cochléo-vestibulaire).

100  a.  b. 
  c.   d.   e.
• b. faux. Les cônes sont destinés à la vision précise et colorée, les bâtonnets sont destinés à
la vision des formes.

101  a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux. Les crêtes ampullaires codent les accélérations angulaires.
• b. faux. Le VII bis véhicule le goût des 2/3 antérieurs de la langue.
• c. faux. Les voies visuelles se terminent dans les lobes occipitaux.
• d. faux. Le muscle droit latéral de l’œil est innervé par le nerf abducens (VIe paire de nerfs
crâniens).

102  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. c. faux. Le muscle carré des lombes est latéral par rapport au muscle psoas, il
permet l’inclinaison du rachis mais pas la flexion.
• e. faux. Le muscle transverse a une action dans l’expiration forcée.

103 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• b. faux. La trochlée humérale s’articule avec l’ulna.
• d. faux. La tête ulnaire est distale et s’articule avec l’incisure ulnaire du radius.
• e. faux. Le ligament annulaire entoure la tête radiale au niveau de l’articulation radio-
ulnaire proximale.

104  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
UE 5 • Concours blancs 967

• a. faux. La veine céphalique chemine dans le sillon delto-pectoral.

Corrigés
• b. faux. L’artère radiale chemine dans la gouttière du pouls (le sillon du nerf radial est situé
au bras, sur la face postérieure de l’humérus).
• e. faux. L’arcade palmaire profonde est située en avant des métacarpiens (l’arcade dorsale
est située en arrière des métacarpiens).

105 
 a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• b. faux. La zone 3 est innervée par le nerf médian.

106  a.   b.  c.   d.  e.
• a. faux. Le muscle biceps fémoral (ainsi que les autres muscles ischio-jambiers) est innervé
par le nerf sciatique.
• e. faux. Le nerf fémoral se divise très rapidement au niveau du trigone fémoral en ses
branches terminales.

107 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• b. faux. Le versant externe de la trochlée fémorale est plus large et plus saillant que le
versant interne.
• d. faux. La cavité glénoı̈de interne du tibia est concave vers le haut, la cavité glénoı̈de ex-
terne est convexe vers le haut.
• e. faux. Le talus s’articule avec le tibia, la fibula, le naviculaire et le calcanéum, pas avec le
cuboı̈de.

108  a.  b.  c.  d.  e.
• a. faux. b. faux. Le talus est un des 2 os du tarse postérieur, avec le calcanéus. C’est un os
irrégulier.
• c. faux. Il n’est le siège de l’insertion d’aucun muscle.

109 
 a.  b.  c.  d.  e.
• b. faux. L’empreinte aortique est visible sur la face médiastinale du poumon gauche.
• c. faux. Le hile du poumon n’est pas recouvert de plèvre (les lignes de réflexion entourent
les hiles).
• d. faux. La plèvre viscérale est adhérente au parenchyme pulmonaire.

110  a.  b. 
  c.  d.  e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• b. faux. La paroi antérieure du ventricule droit est musculaire mais recouverte de péricarde
et tapissée d’endocarde.
• d. faux. La valve tricuspide possède une cuspide antérieure, une cuspide postérieure et une
cuspide septale.
• e. faux. Pour l’orifice pulmonaire il y a une cuspide antérieure et 2 postérieures droite et
gauche fixées sur l’anneau fibreux, mais donc pas de cuspide antérieure gauche.

111  a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux. Le réseau de Purkinje prolonge le faisceau de His.
• b. faux. L’électrocardiogramme enregistre l’activité électrique du cœur.
• c. faux. L’innervation intrinsèque du cœur dépend du tissu nodal.
• d. faux. C’est le vague gauche qui émet un rameau récurrent sous l’arc aortique.
968 Concours blancs • UE 5

112 
 a.   b.  c.  d.  e.
• c. faux. L’artère pulmonaire part du ventricule droit.
• d. faux. Les artères coronaires se remplissent en diastole ventriculaire gauche.

113  a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. A est le site d’insertion des muscles obliques abdominaux.
• b. faux. B est le site d’insertion du muscle moyen glutéal.
• d. faux. L’épine sciatique (D) est le site d’insertion du ligament sacro-épineux.
• e. faux. La tubérosité ischiatique (E) est le site d’insertion du ligament sacro-tubéral.

114 
 a.  b.  c. 
 d. 
 e.

• b. faux. n 2 est le ligament rond qui va à l’ombilic.
• c. faux. n◦ 3 est le lobe carré.

115  a.  b.  c.   d.   e.
• a. faux ; b. faux. La veine porte est formée par la réunion des veines mésentériques supérieure
et inférieure et de la veine splénique, en arrière du corps (et non de la queue) du pancréas.
• c. faux. Au niveau du hile hépatique elle se divise en général en 2 branches.

116 
 a.   b.  c.  d.  e.
• c. faux. Le diverticule de Meckel est un vestige du canal vitellin.
• d. faux. Les bandelettes coliques (tenias) ne sont présentes qu’en surface du colon.
• e. faux. L’appendice (E) est généralement situé dans la fosse iliaque droite.

117 
 a.   b.  c.   d.  e.
• c. faux. Le sigmoı̈de est relativement mobile, grâce au mésosigmoı̈de.

118  a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Les reins sont rétro-péritonéaux.

119 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• b. faux. La loge vésicale est délimitée par l’aponévrose ombilico-prévésicale.
• e. faux. Elle se prolonge en haut et en avant par un vestige de l’allantoı̈de : l’ouraque ou
ligament ombilical médian.

120  a.  b.   c.   d.  e.
• a. faux. Le rein gauche est situé plus haut que le rein droit (présence du foie à droite).
• b. faux. Chaque rein contient 10 à 18 pyramides de Malpighi.
• e. faux. La veine rénale droite est plus courte que la veine rénale gauche (elles se jettent
dans la veine cave inférieure située du côté droit).

Concours n◦ 5

121 
 a.   b.   c.  d.  e.
• d. faux. Le plan axial contient l’axe sagittal, il est parallèle au sol.
UE 5 • Concours blancs 969

Corrigés
122  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. On trouve des synchondroses au niveau de la base du crâne (ex synchondrose
sphéno-occipitale), pas de la voûte.
• d. faux. Les sutures crâniennes sont des synfibroses.

123  a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. L’os malaire ou zygomatique s’articule aussi avec le maxillaire.
• c. vrai. Le sphénoı̈de participe à la voûte crânienne par sa grande aile.
• d. faux. La base du crâne est répartie en 3 étages, antérieur, moyen et postérieur.

124  a.  b. 
  c.  d.  e.
• b. faux. Les radicelles de la racine postérieure émergent par le sillon collatéral dorsal.
• d. faux. Au niveau cervical et coccygien, il n’y a pas le même nombre de vertèbres que de
nerfs rachidiens.
• e. faux. Les racines de la queue de cheval sont d’origine lombaire ou sacrée.

125 
 a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• b. faux. Le bulbe fait partie du tronc cérébral, il se situe dans la continuité de la moelle
mais n’appartient pas à la moelle spinale.
• c. faux. La partie inférieure du bulbe se trouve dans la boite crânienne.

126 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• d. faux. Il y a dans la boite crânienne les 2 hémisphères cérébraux, le diencéphale, le tronc
cérébral, et le cervelet.
• e. faux. Le retour veineux se fait vers le système cave supérieur par la veine jugulaire in-
terne.

127  a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux. Le lobe de l’insula n’est pas visible sur la face latérale des hémisphères, il faut
écarter les lèvres du sillon latéral pour le voir.
• b. faux. Le gyrus précentral est formé de cortex moteur.
• c. faux. Le gyrus post central est formé de cortex sensitif.
• d. faux. Les plexus nerveux appartiennent au système nerveux périphérique.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

128  a.   b.  c.  d.  e.
Les racines ventrales sont motrices, les dorsales sensitives et possèdent un ganglion spinal.

129  a.  b.  c.  d. 
 e.
Le II est le nerf optique ; le III est somitique ; le IV est moteur ; le V est branchial.

130  a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. C’est la macula qui se trouve au centre du pôle postérieur du bulbe oculaire, la
tache aveugle (papille du nerf optique) est situé en médial.
• c. faux. Dans le chiasma optique, seule la moitié des fibres décusse (fibres des rétines na-
sales).
• d. faux. Le tractus optique se termine dans le corps géniculé latéral.
970 Concours blancs • UE 5

131 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• b. faux. Le malleus transmet les vibrations du tympan vers l’incus (enclume).
• d. faux. La trompe d’Eustache fait communiquer la caisse du tympan avec le nasopharynx.
• e. faux. Les corps cellulaires des 2e neurones sont situés dans les noyaux cochléaires
(bulbe).

132  a.  b.  c.   d.  e.
• a. faux. Le muscle deltoı̈de s’insère en proximal sur la clavicule, l’acromion et l’épine de
la scapula, et en distal sur la diaphyse humérale (tubercule deltoı̈dien).
• b. faux. L’insertion latérale du muscle subscapulaire se fait sur le tubercule mineur de
l’humérus.
• c. faux. L’incisure scapulaire est une encoche sur le bord supérieur de la scapula, en médial
du processus coracoı̈de : la tête humérale s’articule avec la cavité glénoı̈de de la scapula.

133  a.  b.   c.   d.   e.
Le grand os et l’hamatum font partie de la deuxième rangée des os du carpe.

134 
 a.  b.  c.  d. 
 e.
• b. faux. Le capitulum s’articule avec la face supérieure de la tête du radius.
• c. faux. Ce sont les faisceaux moyens et antérieurs du ligament collatéral latéral (radial) du
coude qui s’insèrent sur les bords antérieurs et postérieurs de l’incisure radiale de l’ulna.
• d. faux. Le ligament triangulaire se trouve au niveau de l’articulation radio-ulnaire distale
(il est recouvert de cartilage articulaire sur ses 2 faces, supérieure et inférieure).

135 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
• c. faux. Le nerf radial traverse l’espace axillaire inférieur avec l’artère profonde du bras
(brachiale profonde).
• d. faux. Le nerf ulnaire peut être lésé lors de fractures de l’épicondyle médial de l’humérus.
• e. faux. Le nerf médian passe au coude entre les 2 chefs du muscle rond pronateur.

136 
 a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• b. faux. La veine basilique du bras (médiale) rejoint la veine brachiale, c’est la veine
céphalique qui remonte jusqu’à l’épaule, traverse le fascia superficiel et rejoint la veine axil-
laire.
• d. faux. L’arcade artérielle palmaire superficielle est formé par l’artère ulnaire et un rameau
palmaire superficiel de l’artère radiale.

137 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
• c. faux. Le naviculaire ne s’articule pas avec le 1e métatarsien, il en est séparé par l’os
cunéiforme médial.
• d. faux. Le cuboı̈de s’articule avec les 4e et 5e métatarsiens, pas avec le 1e .

138 
 a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
Le groupe des muscles de la patte d’oie comprend les muscles sartorius (loge antérieure de la
cuisse), gracile (loge postérieure, groupe médial) et semi-tendineux (loge postérieure, groupe
postérieur).
UE 5 • Concours blancs 971

139  a.  b.  c.   d.   e.

Corrigés
• a. faux. L’artère sous-clavière passe entre les muscles scalènes ventral et moyen.
• b. faux. Le nerf phrénique est satellite du muscle scalène antérieur.
• c. faux. Les muscles thyro-hyoı̈diens et la trachée ne sont pas sur un même plan, ni sur un
même niveau (début de la trachée en C6 sous le larynx).

140  a.  b.  c.   d.  e.
• a. faux. Le sommet (apex) du cœur est antéro-latéral gauche.
• b. faux. La valve atrio-ventriculaire gauche (mitrale) possède 2 cuspides.
• c. faux. Le ventricule se remplit en diastole et se vide en systole.

141  a.   b.   c.   d.  e.
• a. faux. La structure des veines est différente de celle des artères : les artères ont une média
riche en fibres musculaires lisses, pas les veines.
• e. faux. Le conduit thoracique draine la lymphe des viscères thoraciques (moitié gauche)
vers le confluent jugulo-sous-clavier gauche.

142  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. Le ligament inguinal s’insère sur l’épine iliaque antéro-supérieure.
• e. faux. Le canal obturateur se situe à la partie supérieure du foramen obturé.

143  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. L’orifice de la veine cave inférieure se projette en regard de T9.
• d. faux. L’artère épigastrique supérieure traverse le triangle sterno-costal, entre chef sternal
et chefs costaux du diaphragme.
• e. faux. Le nerf petit splanchnique traverse le diaphragme entre le pilier accessoire et le
ligament arqué médial.

144 
 a.   b.  c.  d.  e.
• c. faux. L’hypogastre correspond en profondeur à la vessie, au rectum, à l’utérus chez la
femme.
• d. faux. Le point faible principal de la paroi abdominale antéro-latérale est l’orifice ingui-
nal.
• e. faux. L’orifice superficiel du canal inguinal est situé entre les piliers latéral et médial du
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

muscle oblique externe.

145  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. La face postérieure du pancréas n’est pas recouverte de péritoine viscéral (le
pancréas est rétro-péritonéal).
• b. faux. Le grand omentum est tendu entre la grande courbure de l’estomac et le colon
transverse.

146  a.  b.  c.  d.  e.

• b. faux. Le conduit cholédoque s’abouche dans le duodénum.
• c. faux. L’iléon s’abouche au colon droit.
• d. faux. Le colon sigmoı̈de fait suite au colon gauche.
972 Concours blancs • UE 5

147  a.  b. 
  c.   d.  e.
• b. faux. Le canal pancréatique se termine avec la voie biliaire principale dans D2.
• e. faux. L’artère mésentérique supérieure passe en arrière du corps du pancréas puis en
avant du petit pancréas et de D3.

148  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. Au niveau du hile du foie on retrouve le pédicule hépatique, la veine cave inférieure
n’en fait pas partie, elle est située en arrière du foie.
• b. faux. L’empreinte colique est visible sur le lobe droit du foie, pas sur le lobe carré.
• c. faux. La vésicule biliaire est située entre le lobe droit et le lobe carré, pas dans le hile du
foie.
• d. faux. L’empreinte rénale est visible sur le lobe droit, juste en arrière de l’empreinte co-
lique.

149  a.  b.  c.  d.  e.

• b. faux. Le pelvis du rein s’intercale entre les calices et les uretères.
• c. faux. La contraction du détrusor est involontaire.
• d. faux. L’urètre féminin contient les glandes urétrales dans sa paroi.

150 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• d. faux. Au niveau de la face postéro-inférieure de la vessie se situent les deux orifices
uretéraux.
• e. faux. Seule la face supérieure de la vessie est recouverte de péritoine.
UE 6
Initiation à la connaissance
du médicament

Claude Galien (131-201),


médecin grec. Il est considéré comme l’un des
pères de la pharmacie. Le serment de Galien
est un texte prononcé à la fin de la soutenance
d’une thèse de pharmacie.
Table de l’UE 6

Énoncés
1. Cadre juridique 975
Histoire du médicament 975
Définition, description et statut des médicaments
et autres produits de santé 978
Les structures de régulation du médicament 983
Aspects sociétaux et économiques du médicament 987
2. Cycle du médicament 988
Conception du médicament,
identification d’une molécule à visée thérapeutique 988
Développement et production du médicament 988
Mise en forme galénique. Études pharmaco-toxicologiques.
Études cliniques du médicament.

3. Pharmacologie générale 1001


Cibles, mécanisme d’action et devenir du médicament 1001
Molécules actives et médicaments 1013
Définition des principaux paramètres pharmacodynamiques
et pharmacocinétiques 1016
Règles de prescription, Rapport bénéfice/ risque 1022
Pharmacovigilance, pharmaco-épidémiologie, pharmaco-économie 1025
Bon usage du médicament, iatrogénèse 1027

Énoncés des concours blancs 1033

Corrigés des QCM classés 1060

Corrigés des concours blancs 1100

document établi par Nicolas Fougere et Nabil Otmani, Docteurs en Pharmacie


UE 6 QCM classés (énoncés)

UE6
Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).

1. Cadre juridique

Histoire du médicament
1 En quelle année, en retrouvant son laboratoire après des vacances, Alexander Fleming
a-t-il fait sa fameuse observation de l’effet inhibiteur d’une moisissure (penicillium notatum)
sur la croissance des bactéries ?
 a. 1928.  b. 1938.  c. 1943.  d. 1944.  e. 1952.
D’après concours Bordeaux
2 Parmi les produits suivants, quels sont les deux qui n’ont pas été purifiés au cours
du XIXe siècle ?
 a. La thyroxine.
 b. La digitoxine.
 c. L’atropine.
 d. L’insuline.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

3 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


 a. Les premiers sulfamides étaient utilisés comme antibiotiques et avaient pour
propriété de faire baisser la glycémie.
 b. Le sildénafil Viagra R
a été initialement développé comme antimigraineux.
 c. Le paracétamol est un analogue structural d’un produit hépatotoxique, l’acéta-
nilide.
 d. Les premiers β-bloquants ont été synthétisés par l’équipe de James Black pour
en faire des hypertenseurs.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

4 Concernant les sulfamides :


 a. C’est un chimiste travaillant sur des colorants qui a découvert l’action
bactéricide des sulfamides.
 b. C’est initialement l’activité bactéricide sur des spectrocoques qui a été ob-
servée.
976 Énoncés • UE 6

 c. C’est initialement sur des staphylocoques que l’activité bactéricide des sulfa-
mides a été observée.
 d. Certains sulfamides ont un effet hyperglycémiant, utilisé pour traiter les hypo-
glycémies sévères.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

5 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


 a. La théophylline est un hétéroside.
 b. La morphine est un alcaloı̈de.
 c. La digitaline est un alcaloı̈de.
 d. Le haschisch est une résine extraite du chanvre indien.
 e. La ciclosporine est extraite d’un champignon.
D’après concours Paris 5 Descartes

6 Hippocrate :
 a. Est un médecin grec du Moyen Age.
 b. Est reconnu comme étant le père de la médecine.
 c. Est l’auteur de l’ouvrage Materia Medica.
 d. Est à l’origine de la théorie des contraires.
 e. Est le fondateur des principes moraux énoncés dans le serment que prêtent les
médecins à la fin de leurs études.
D’après concours Nancy

7 Concernant le développement des principaux concepts de la pharmacologie :


(2 propositions exactes)
 a. La célèbre phrase  corpora non agunt nisi fixata  (les substances qui ne se
fixent pas n’agissent pas) est de Paracelse au XVIe siècle.
 b. La notion de récepteurs (  receptori corpi  a été proposée pour la première
fois par un chimiste italien nommé Manzini à la fin du XIXe siècle.
 c. En France, c’est Magendi qui a effectué les premiers travaux de pharmacologie
expérimentale en étudiant les effets de la strychnine.
 d. C’est Claude Bernard qui, le premier, a énoncé les concepts et les principes
des méthodes de la médecine expérimentale, et donc de la pharmacologie
expérimentale.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

8 Concernant les personnages qui ont marqué l’histoire du médicament :


 a. Hippocrate est le père de la pharmacologie.
 b. Galien a participé à la synthèse de la morphine.
 c. Avicenne a écrit  le Canon de la Médecine  au dix-neuvième siècle.
UE 6 • Énoncés 977

 d. Paracelse était un médecin réputé de l’Antiqité grecque.


 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

9 Concernant l’histoire du médicament :

UE6
 a. La dernière épidémie de peste à Paris date de 1789.
 b. L’Orvietan était un remède secret interdit.
 c. Antoine Augustin Parmentier a écrit de nombreux ouvrages traitant de santé
publique.
 d. L’eau de la reine de Hongrie a été utilisée dans la célèbre  affaire des poisons .
 e. Louis Nicolas Vauquelin est l’inventeur de la chimie pneumatique.
D’après concours Caen

10 L’écorce de quinquina :
 a. A permis d’obtenir la quinine, un anti-arythmique majeur.
 b. Est efficace dans la malaria.
 c. Est à l’origine d’un antidépresseur encore utilisé aujourd’hui
 d. A permis d’obtenir la quinine extraite par les Jésuites au 18e siècle.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

11 Concernant les médicaments :


 a. L’aspirine a été extraite à partir d’une plante nommée herbularius.
 b. L’opium a été extrait chimiquement dès l’antiquité.
 c. La chlorpromazine est exraite du saule.
 d. La morphine a été découverte par hasard par Snyder.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

12 Parmi les substances suivantes, laquelle(lesquelles) est(sont) un(des) alcaloı̈de(s) ?


 a. Streptomycine.  b. Héparine.  c. Antimoine.  d. Colchicine.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 e. Quinine.
D’après concours Rouen
13 Concernant la pharmacodépendance :
 a. La dépendance physique est le plus grand facteur de dépendance.
 b. La dépendance physique est l’apanage de tous les médicaments psychotropes
et autres produits psychoactifs.
 c. La tolérance nécessite de baisser les doses pour retrouver l’effet initial.
 d. Une benzodiazépine prise chroniquement peut être arrêtée brutalement.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
978 Énoncés • UE 6

14 Indiquez parmi les caractéristiques suivantes, les deux qui sont communes à toutes
les drogues :
 a. Dépendance psychique.
 b. Dépendance physique.
 c. Développement d’une tolérance.
 d. Neurotoxicité.
 e. Action primitivement cérébrale.
D’après concours Rouen, Pr Jean Costentin

15 En Europe, la libre circulation des médicaments et des produits de santé résulte


d’une décision prise lors de la signature du :
 a. Traité de Rome en 1957.
 b. Traité d’adhésion du Royaume Uni à l’Union Européenne en 1979.
 c. Traité de Maastricht en 1993.
 d. Traité d’Amsterdam en 1999.
 e. Traité de Lisbonne en 2007.
D’après concours Paris 13

16 Parmi les substances ou produits suivants, lequel(lesquels) peut(peuvent) donner


lieu à un usage toxicomaniaque ?
 a. Tabac.  b. Alcool.  c. Cannabis.  d. Cocaı̈ne.  e. Héroı̈ne.
D’après concours Rouen
17 Concernant la cocaı̈ne :
 a. Elle a une origine végétale.
 b. Son chlorydrate est fumé.
 c. Sa base, le  crack  est prisée/sniffée 
 d. Elle induit très rapidement une dépendance psychique.
 e. Elle induit une sédation.
D’après concours Rouen

Définition, description et statut des médicaments et autres produits


de santé
18 L’effet placebo :
 a. Est uniquement induit par une substance inactive.
 b. Représente l’effet pharmacologique d’un médicament.
 c. Est à l’origine d’une partie des effets indésirables des médicaments.
 d. Existe aussi pour les médicaments antihypertenseurs.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
UE 6 • Énoncés 979

19 On entend par dispositif médical tout instrument, appareil, équipement, matière, pro-
duit, destiné par le fabricant à être utilisé chez l’homme à des fins médicales.
Selon la classification des dispositifs médicaux, on peut dire :
 a. Classe I : risque le plus fort.

UE6
 b. Classe IIa : risque moyen.
 c. Classe IIb : risque potentiellement élevé.
 d. Classe III : risque faible.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

20 Parmi ces propositions qui doivent améliorer la santé des malades, laquelle (ou
lesquelles) est (sont) vraie(s) ?
 a. Le patient phénylcétonurique doit consommer des protéines naturelles.
 b. Le patient parkinsonien doit recevoir de la D-DOPA.
 c. Le patient rachitique doit recevoir de la vitamine D.
 d. Le patient porteur d’une hémochromatose doit recevoir du fer.
 e. Le patient atteint de béri-béri doit recevoir de la vitamine B1.
D’après concours Paris 7

21 Concernant les médicaments antivitamine K :


 a. Ils sont le fruit d’une découverte fortuite.
 b. Le premier produit a été identifié à partir d’un criblage moléculaire.
 c. Ils sont de puissants poisons utilisés comme taupicide.
 d. Ce sont des médicaments anticoagulants oraux.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

22 À propos de la définition du médicament :


 a. Pour être qualifié de médicament, un produit doit toujours avoir des propriétés
curatives ou préventives.
 b. Les produits sanguins stables sont des médicaments.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 c. La spécialité générique se définit par rapport à une spécialité de référence ap-


pelée spécialité principale.
 d. La spécialité générique doit toujours avoir la même composition qualitative et
quantitative en substances actives et en excipients que la spécialité de référence.
 e. La préparation magistrale ne nécessite pas d’autorisation de mise sur le marché.
D’après concours Bordeaux

23 Concernant la prescription des médicaments dits stupéfiants :


 a. On les appelle également médicaments  hors liste .
 b. Certains appartiennent également à la liste III.
 c. La durée de la prescription est limitée au maximum à 15 jours.
980 Énoncés • UE 6

 d. Ils sont prescrits sur une ordonnance sécurisée comportant deux secteurs, dite
ordonnance bizone.
 e. La quantité délivrée par le pharmacien ne peut pas excéder la dose nécessaire
pour 28 jours.
D’après concours Paris 5 Descartes

24 Une préparation magistrale est :


 a. Un médicament préparé dans une pharmacie.
 b. Un médicament préparé par un laboratoire pharmaceutique industriel.
 c. Un médicament inscrit au Formulaire National.
 d. Un médicament préparé pour un malade particulier.
 e. Un médicament préparé extemporanément.
D’après concours Tours

25 Les produits sanguins labiles (PSL) :


 a. Sont des médicaments à base de sang ou de composants de sang préparés
industriellement.
 b. Sont des produits à base de sang ou de composants de sang préparés
industriellement.
 c. Sont des médicaments issus du sang d’un donneur et destinés à être transfusés
à un patient.
 d. Sont des produits issus du sang d’un donneur et destinés à être transfusés à un
patient.
 e. Sont soumis à un dépôt d’AMM.
D’après concours Nantes

26 Concernant les expériences de binding de type déplacement/compétition :


 a. La liaison totale est déterminée en présence de concentrations croissantes de
ligand radioactif.
 b. La liaison totale est déterminée en présence de concentrations constantes de
ligand radioactif.
 c. La liaison spécifique est déterminée à l’aide d’une concentration en excès de
ligand froid.
 d. La liaison spécifique est déterminée à l’aide d’une concentration constante en
ligand radioactif.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

27 Parmi les produits suivants, lequel (ou lesquels) peut (peuvent) être développée(s)
sous le statut de médicament biosimilaire ?
 a. Anticorps monoclonal.
 b. Isotope radioactif.
 c. Hormone de croissance.
UE 6 • Énoncés 981

 d. Concentrés plaquettaires.
 e. Erythropoı̈étine.
D’après concours Paris 7

28 Cochez la(les) proposition(s) exacte(s) :

UE6
 a. Les médicaments rétrocédables ne sont vendus au public que dans les officines
de ville.
 b. Les médicaments rétrocédables ont un suivi particulier de prescription ou de
délivrance.
 c. Les médicaments réservés à l’usage hospitalier peuvent être rétrocédés.
 d. Les médicaments à prescription hospitalière ne sont dispensés que dans les
pharmacies à usage intérieur des établissements de santé (PUI).
 e. La prescription initiale hospitalière d’un médicament a une validité maximale
limitée à 3 mois de traitement.
D’après concours Rouen

29 Selon l’article L.5121- du Code de Santé Publique, un produit de santé  préparé


en pharmacie, inscrit à la Pharmacopée ou au Formulaire national, et destiné à être
dispensé directement aux patients approvisionnés par cette pharmacie , est : (une seule
réponse possible)
 a. Une préparation hospitalière.
 b. Une préparation magistrale.
 c. Un produit officinal divisé.
 d. Une préparation officinale.
 e. Une spécialité pharmaceutique.
D’après concours Paris 13

30 Selon le Code de la Santé Publique, sont considérés comme des médicaments :


 a. Les préparations officinales.
 b. Les produits de tatouage.
 c. Les dispositifs médicaux.
 d.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

Les préparations de thérapie cellulaire.


 e. Les produits sanguins labiles.
D’après concours Tours

31 Les médicaments classés  vénéneux  :


 a. Sont identifiés par l’étiquette  ne pas dépasser la dose prescrite  .
 b. Sont uniquement les médicaments du traitement des morsures de reptile.
 c. Ne sont délivrés que sur prescription médicale.
 d. Sont les médicaments  listés  .
 e. Sont identifiés par un losange bordé d’un filet noir.
D’après concours Caen
982 Énoncés • UE 6

32 À partir du 11 janvier 2013, la réglementation des cosmétiques relèvera (une seule


réponse) :
 a. De la Directive 76/768/CEE.
 b. De la Directive 76/768/CEE modifiée.
 c. De la Directive 93/35/CEE.
 d. Du Règlement (CE) N1̊223/2009.
 e. De la Cosmetic valley.
D’après concours Nantes

33 Les médicaments à base de plantes :


 a. Sont définis par l’article L 5111-1 du Code de la Santé Publique.
 b. Ne doivent être vendus que par les pharmaciens d’officine.
 c. Ne peuvent renfermer que des plantes de la Pharmacopée Française.
 d. Sont des médicaments par présentation.
 e. Doivent avoir nécessairement une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM).
D’après concours Caen

34 Dans les Pharmacies à Usage Intérieur (PUI) :


 a. Les médicaments sont au même prix qu’en officine de ville.
 b. Le palmarès des médicaments en valeur est le même qu’en officine de ville.
 c. La part des biosimilaires est croissante parmi les médicaments.
 d. Les médicaments dérivés du sang font l’objet d’une traçabilité spécifique.
 e. Toutes les références des médicaments doivent être présentes.
D’après concours Caen

35 Concernant les médicaments classés dans la catégorie des stupéfiants :


 a. La morphine appartient à cette catégorie de médicaments.
 b. Ils peuvent être prescrits sur n’importe quelle ordonnance.
 c. Leur prescription est limitée à 3 jours.
 d. Sur l’ordonnance, les doses et nombres d’unités doivent être indiqués en
chiffres.
 e. La délivrance doit être effectuée dans les 24 heures suivant la date de prescrip-
tion.
D’après concours Caen

36 Les médicaments de la liste I :


 a. Ne nécessitent pas obligatoirement une ordonnance.
 b. Doivent être conservés dans des armoires fermées à clé et sécurisées.
 c. Doivent être obligatoirement inscrits sur une ordonnance sécurisée.
 d. Sont non renouvelables sauf si le rescripteur indique  renouvelable n fois .
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
UE 6 • Énoncés 983

37 Cochez la(les) proposition(s) exacte(s) :


 a. Les prescriptions relatives au traitement d’une affection de longue durée recon-
nue figurent obligatoirement sur une ordonnance sécurisée.
 b. La contraception d’urgence Norlevo R
(levonorgestrel) est dispensée aux mi-
neures à titre anonyme mais nécessite une ordonnance pour le remboursement

UE6
du médicament.
 c. Un médicament soumis au régime de la liste II administré par voie sublinguale
comporte sur l’étiquetage un cadre vert sous la dénomination commerciale.
 d. Un médicament soumis au régime de la liste II présente des risques moins
élevés pour la santé comparativement au médicament soumis au régime de la
liste I.
 e. Les médicaments  grand public  sont toujours des médicaments non listés.
D’après concours Rouen

Les structures de régulation du médicament

38 Parmi les médicaments suivants, quels sont ceux qui nécessitent une autorisation
de mise sur le marché (AMM) ?
 a. La préparation magistrale.  b. La préparation hospitalière.
 c. La spécificité générique.  d. La tisane.
 e. Aucune des précédentes propositions n’est exacte.
D’après concours Brest
39 Concernant l’évaluation des médicaments :
 a. Pour obtenir une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM), un médicament
ne doit présenter aucun risque.
 b. Les médicaments vétérinaires sont soumis à la procédure d’AMM.
 c. Une AMM s’étend à l’ensemble des la classe médicamenteuse d’un
médicament à partir de son obtention par un de ses représentants. l’ensemble
 d. Seuls les médicaments testés dans le cadre d’un essai de phase III peuvent
espérer obtenir une AMM.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 e. Les médicaments mis sur le marché ne peuvent en être retirés qu’après un mi-
nimum de 5 ans.
D’après concours Paris 13

40 Dans quel ordre se déroulent les procédures d’enregistrement d’un nouveau mé-
dicament ?
 a. Autorisation de mise sur le marché, puis fixation du prix, puis taux de
remboursement.
 b. Taux de remboursement, puis autorisation de mise sur le marché, puis fixation
du prix.
984 Énoncés • UE 6

 c. Fixation du prix, puis taux de remboursement, puis autorisation de mise sur le


marché.
 d. Autorisation de mise sur le marché, puis taux de remboursement, puis fixation
du prix.
 e. Taux de remboursement, puis fixation du prix, puis autorisation de mise sur le
marché.
D’après concours Paris 5 Descartes

41 Concernant la procédure décentralisée d’AMM :


 a. Le produit doit déjà avoir obtenu une AMM nationale dans un pays de l’Union
Européenne.
 b. L’AMM sera octroyée pour tous les états de l’Union Européenne.
 c. Le laboratoire désigne un pays rapporteur et un pays co-rapporteur.
 d. Il y a possibilité d’arbitrage.
 e. L’évaluation est partagée entre les états sollicités.
D’après concours Paris 7

42 Parmi les critères suivants, lesquels permettent de déterminer le service médical


rendu ?

 a. La date de commercialisation.  b. La gravité de la maladie.


 c. Le plan de gestion du risque.  d. Le rapport bénéfice/risque.
 e. Le taux de remboursement.
D’après concours Paris 5 Descartes

43 Concernant le prix des médicaments remboursables :


 a. Le CEPS fixe le prix des médicaments et le taux de remboursement.
 b. La fixation du prix des médicaments remboursables relève de la compétence
des ministres chargés de la Santé et de la Sécurité Sociale.
 c. Le critère ASMR sert à fixer le prix du médicament remboursable.
 d. L’avis de remboursement est rendu par la Commission de Transparence de la
Haute Autorité de Santé.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

44 La fixation du taux de remboursement des médicaments en France nécessite l’in-


tervention des acteurs :
 a. EMA (Agence Européenne du Médicament).
 b. HAS (Haute Autorité de Santé).
 c. INVS (Institut National de Veille sanitaire).
 d. Toutes les propositions ci-dessus.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
UE 6 • Énoncés 985

45 Parmi les produits suivants, lequel(lesquels) est(sont) réglementé(s) par l’Agence Na-
tionale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM) :
 a. Les produits cosmétiques.
 b. Les compléments alimentaires.

UE6
 c. Les produits sanguins.
 d. Les produits de tatouage.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

46 L’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé)


exerce notamment les métiers suivants :
 a. L’évaluation scientifique et médico-économique des médicaments.
 b. L’inspection des officines de ville.
 c. La fixation du prix des médicaments.
 d. Le contrôle en laboratoire et le contrôle de la publicité corporelle.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

47 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


 a. Le prix des médicaments non remboursables est déterminé librement par le
pharmacien d’officine.
 b. La Haute Autorité de Santé est chargée, entre autres, de veiller à la qualité de
l’information médicale diffusée.
 c. L’Union Nationale des Caisses d’Assurance Maladie intervient dans la fixation
du taux de remboursement des médicaments.
 d. La Haute Autorité de Santé est chargée de l’autorisation de mise sur le marché.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

48 La commission de la transparence :
 a. Est une des commissions de l’Agence Nationale de Sécurité des Médicaments
et des produits de santé (ANSM).
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 b. Donne un avis sur l’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) du


médicament.
 c. Comprend des médecins, pharmaciens, méthodologistes et épidémiologistes.
 d. Attribue le Service Médical Rendu (SMR).
 e. Attribue l’amélioration du Service Médical Rendu (ASMR).
D’après concours Tours

49 Concernant l’Autorisation Temporaire d’Utilisation (ATU) d’un médicament :


 a. Elle est délivrée de façon courante sur simple demande d’un médecin
généraliste.
 b. Elle ne peut être délivrée pour un patient donné.
986 Énoncés • UE 6

 c. Elle peut concerner une cohorte de patients.


 d. Elle peut être délivrée à la demande du titulaire des droits d’exploitation du
médicament.
 e. Elle peut être délivrée dans le cadre de la mise en place d’un protocole d’utili-
sation thérapeutique.
D’après concours Rouen, Dr Malika Skiba

50 Les demandes d’autorisation de mise sur le marché des nouveaux médicaments


sont examinées par :
 a. La Haute autorité de santé.
 b. L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé.
 c. Le Comité économique des produits de santé.
 d. L’Agence européenne des médicaments.
 e. L’Institut national de veille sanitaire.
D’après concours Rouen

51 Parmi les membres suivants, indiquez les 2 qui font partie du collège B d’un Co-
mité de Protection des Personnes :
 a. Médecin généraliste.
 b. Pharmacien hospitalier.
 c. Psychologue.
 d. Juriste.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

52 L’Amélioration du Service Médical Rendu (ASMR) :


 a. Prend en compte l’efficacité et la tolérance du médicament par rapport aux
médicaments jugés comparables.
 b. Est une appréciation scientifique à un moment donné.
 c. Comprend 5 niveaux.
 d. Son niveau I signifie l’absence d’amélioration.
 e. Son niveau V signifie un progrès thérapeutique majeur.
D’après concours Tours

53 La Pharmacopée Européenne :
 a. Est un recueil des principales spécialités pharmaceutiques.
 b. Décrit les essais à réaliser pour le contrôle des substances pour usage pharma-
ceutique qui y sont inscrites.
 c. Est un document publié sous l’égide de l’Agence Européenne du Médicament.
 d. Précise les indications thérapeutiques.
 e. Possède une section classant les principes actifs selon leur famille pharmaco-
thérapeutique.
D’après concours Limoges
UE 6 • Énoncés 987

54 La pharmacovigilance :
 a. Est un système de surveillance des effets indésirables des médicaments.
 b. Permet de détecter des effets indésirables rares.
 c. Repose sur des effets cliniques de phase III.

UE6
 d. Est structurée en réseau de centres régionaux de pharmacovigilance.
 e. Transmet les effets indésirables au Comité Économique des Produits de Santé
(CEPS).
D’après concours Tours

55 Concernant la pharmacovigilance :
 a. Les effets indésirables mineurs et modérés ne nécessitent pas de traitement.
 b. L’imputabilité apprécie le degré de causalité entre un effet indésirable et un
médicament.
 c. Les études précliniques évaluent les risques d’un médicament chez des volon-
taires sains .
 d. les essais cliniques de phase 4 affinent le rapport bénéfice-risque d’un
médicament.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

Aspects sociétaux et économiques du médicament

56 Aspects sociétaux et économiques du médicament - En France :


 a. Le viellissement de la population a peu d’impact sur la consommation des
médicaments.
 b. La consommation de médicaments est très importante.
 c. La consommation d’antibiotiques est faible.
 d. La consommation d’hypnotiques (pour les troubles du sommeil) est inférieure
à la moyenne européenne.
 e. La prescription d’un ou plusieurs médicaments est fréquente lors d’une consul-
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

tation médicale.
D’après concours Bordeaux

57
Concernant les établissements pharmaceutiques :
 a. Ils doivent avoir un pharmacien responsable.
 b. Ils doivent avoir un médecin responsable.
 c. Ils sont soumis à l’inspection de l’ANSM.
 d. Ils respectent les règles de fabrication publiées par la Haute Autorité de Santé
(HAS).
 e. Ils ne réalisent que des préparations expérimentales.
D’après concours Paris 5 Descartes
988 Énoncés • UE 6

58 Parmi ces situations, toutes sauf une, sont des risques entraı̂nés par l’automédication.
Cochez cette proposition.
 a. Le retard au diagnostic.
 b. Le surdosage par non-respect des posologies recommandées.
 c. La survenue d’interactions médicamenteuses.
 d. Le non-respect des consignes de l’ordonnance.
 e. La banalisation de l’usage des médicaments.
D’après concours Nantes

59 Concernant l’automédication :
 a. Elle concerne plus particulièrement les médicaments cardio-vasculaires.
 b. Elle expose à des accidents médicamenteux.
 c. Elle est plus importante en cas de douleurs et/ou de troubles du sommeil.
 d. Elle peut témoigner d’un manque de confiance envers le médecin.
 e. Elle peut faciliter le diagnostic d’une maladie.
D’après concours Rouen, Pr Jean Doucet

60 Concernant l’automédication :
 a. Elle concerne plus particulièrement les médicaments achetés sans ordonnance.
 b. Elle expose à un risque d’accident médicamenteux.
 c. Elle peut interagir avec d’autres médicaments prescrits par le médecin.
 d. Elle peut témoigner d’une altération de la relation médecin-malade.
 e. Ses risques sont moindres si elle peut bénéficier d’un conseil pharmaceutique.
D’après concours Rouen, Pr Jean Doucet

2. Cycle du médicament

Conception du médicament, identification d’une molécule à visée


thérapeutique

61 Concernant le nombre de sujets à traiter (NST) :


 a. Un chiffre égal à 1 indique que le médicament est très peu efficace.
 b. Il est calculé à partir des résultats obtenus lors des essais thérapeutiques.
 c. Il nécessite que l’on ait déterminé précisément le seuil à partir duquel on
considère qu’un patient répond au traitement.
 d. Un médicament qui a un NST égal à 3 est plus efficace qu’un médicament qui
a un NST égal à 1, 5.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
UE 6 • Énoncés 989

62 Indiquez la proposition fausse :


 a. Le criblage à haut débit se traduit en anglais par high throughput screening.
 b. Il informe sur l’affinité de la molécule à tester pour une cible définie.
 c. Il informe sur l’activité intrinsèque de la molécule à tester sur cette cible.

UE6
 d. Il fait le plus fréquemment appel à des ligands radioactifs ou fluorescents.
 e. Il permet d’établir le  réceptogramme  d’une molécule.
D’après concours Rouen, Pr Jean Costentin

63 De la conception à la mise sur le marché d’un médicament :


 a. Il y a 5 étapes principales.
 b. L’étape de développement comprend les essais sur l’Homme.
 c. La conception d’un médicament prend entre 5 et 7 ans.
 d. Dans l’ordre, les deux premières étapes sont le développement puis la
recherche.
 e. La production d’un médicament comprend aussi les étapes de logistique, d’or-
ganisation de production et de maintenance industrielle.
D’après concours Nancy

64 Concernant les médicaments racémiques, l’administration d’un seul énantiomère


est utile si :
 a. L’autre énantiomère ne possède que des effets indésirables.
 b. Les deux énantiomères ont des effets bénéfiques différents.
 c. Seul l’un des énantiomères est porteur d’un effet indésirable.
 d. Elle permet de réduire la posologie du médicament.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

Développement et production du médicament


Mise en forme galénique
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

65 Production des médicaments :


 a. Les contrôles des produits finis sont aléatoires.
 b. La production des médicaments nécessite des personnels formés.
 c. Les locaux de fabrication sont entretenus selon des procédures validées.
 d. Les excipients autorisés ont parfois des effets notoires.
 e. Les aromatisants ne sont pas des excipients.
D’après concours Bordeaux

66 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


 a. La dénomination commune internationale (DCI) de la substance active est un
nom scientifique qui désigne une molécule.
990 Énoncés • UE 6

 b. Les excipients sont les seuls composants actifs du médicament.


 c. Un principe actif exerce, en général, son action en se fixant à une cible
moléculaire.
 d. La condition principale de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) d’un
médicament est son prix.
 e. Aucune des précédentes propositions n’est exacte.
D’après concours Brest

67 La principale qualité requise d’un médicament est :


 a. Qu’il soit dégradé rapidement dans l’estomac.
 b. Qu’il soit stable quelles que soient les conditions de conservation.
 c. Qu’il puisse être fabriqué dans une pharmacie d’officine.
 d. Qu’il soit exempt de substances n’ayant pas d’activité thérapeutique.
 e. Qu’il contienne la quantité de principe actif exerçant effectivement l’action
thérapeutique souhaitée.
D’après concours Nantes

68 La dessication et la pulvérisation d’une matière première sont des opérations ef-


fectuées avec les objectifs :
 a. Entraı̂ner la dégradation du principe actif.
 b. Assurer la conservation du principe actif.
 c. Permettre d’établir une posologie.
 d. Permettre l’obtention d’une poudre qui pourra ensuite être présentée sous forme
de comprimé.
 e. Permettre l’obtention d’une poudre qui pourra être administrée par voie intra-
veineuse.
D’après concours Nantes

69 La stérilisation par la vapeur :


 a. S’effectue à 100◦ Celsius.
 b. A une durée minimale de 15 minutes.
 c. A une durée maximale de 10 minutes.
 d. S’effectue à 121◦ Celsius.
 e. S’effectue par la vapeur saturée.
D’après concours Paris 5 Descartes

70 Les substances auxiliaires :


 a. Présentent une activité thérapeutique.
 b. Facilitent l’administration des substances actives.
 c. Sont toujours inertes.
 d. Peuvent être solides.
 e. Sont toujours contre-indiquées chez les sujets atteints de maladie cœliaque.
D’après concours Caen
UE 6 • Énoncés 991

71 Peuvent être des formes galéniques à visée systémique :


 a. Les comprimés.
 b. Les suppositoires.

UE6
 c. Les patchs.
 d. Les solutions administrées par voie intra-veineuse.
 e. Les bâtons pour usage nasal.
D’après concours Caen

72 Les formes unitaires orales solides sont :


 a. Les comprimés.  b. Les capsules molles.  c. Les sirops.
 d. Les gélules.  e. Les granulés.
D’après concours Nancy

73 Concernant la lyophilisation :
 a. La lyophilisation permet de préparer des formes très hydrophiles.
 b. La lyophilisation impose un suivi de la teneur en humidité.
 c. La lyophilisation utilise des adjuvants comme le mannitol.
 d. La lyophilisation permet de préparer certaines formes pour usage parentéral.
 e. La lyophilisation permet de préparer certaines formes pour usage oral.
D’après concours Paris 5 Descartes

74 Parmi ces propositions, laquelle correspond à la principale qualité requise d’un


médicament :
 a. Qu’il soit dégradé rapidement dans l’estomac.
 b. Qu’il soit stable quelles que soient les conditions de conservation.
 c. Qu’il puisse être fabriqué dans une pharmacie d’officine.
 d. Qu’il soit exempt de substances n’ayant pas d’activité thérapeutique.
 e. Qu’il contienne la quantité de principe actif exerçant effectivement l’action
thérapeutique souhaitée.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

D’après concours Nantes

75 Parmi les effets indésirables graves des médicaments, on trouve :


 a. La survenue de phocomélies sous thalidomide.
 b. La coloration orange des urines sous rifampicine.
 c. La survenue d’un décès par hémorragie sous anticoagulant.
 d. Un saignement gingival sous aspirine.
 e. Une hospitalisation pour hypoglycémie sous insuline.
D’après concours Lyon Sud
992 Énoncés • UE 6

76 Un implant :
 a. Est une forme solide implantée dans une cavité osseuse.
 b. N’a pas l’obligation d’être stérile.
 c. Est maintenu sur la peau grâce à un système adhésif.
 d. Peut être implanté sous la peau grâce à une seringue spécialement adaptée.
 e. Délivre un principe actif au maximum pendant 24 heures.
D’après concours Nantes

77 Les comprimés :
 a. Ne sont jamais destinés à se désagréger dans la bouche.
 b. Sont une forme de préparation idéale pour assurer la conservation d’un principe
actif.
 c. Peuvent être facilement administrés chez le nourrisson.
 d. Doivent obligatoirement être enrobés.
 e. Sont la seule forme pharmaceutique administrée par voie vaginale.
D’après concours Nantes

78 Les cachets :
 a. Représentent actuellement la forme pharmaceutique la plus souvent prescrite
 b. Sont composés de gélatine et d’eau.
 c. Sont une dénomination impropre d’autres médicaments administrés par voie
orale.
 d. Se désagrègent rapidement dans l’estomac.
 e. Sont en vente libre dans toutes les pharmacies nantaises.
D’après concours Nantes

79 Concernant les gélules :


 a. Elles sont composées de deux cupules de gélatine glycérinée.
 b. Elles sont composées de deux cupules de gélatine faiblement hydratée
(< 15 %).
 c. Elles ne peuvent contenir que des poudres.
 d. Les cupules peuvent être sécurisées.
 e. Elles sont composées de cupules soudées par fusion au moment de la fabrica-
tion.
D’après concours Lille

80 Les émulsions :
 a. Sont des mélanges de deux liquides miscibles.
 b. Se définissent comme étant des dispersions d’un liquide huileux dans une phase
grasse.
 c. Peuvent être de type eau/huile ou huile/eau.
UE 6 • Énoncés 993

 d. La couleur blanche est due à la présence d’un colorant blanc dans leur
composition.
 e. Sont des préparations contenant une quantité importante de poudre.
D’après concours Nantes

UE6
81 Concernant le médicament :
 a. Le médicament est composé de la forme galénique, du conditionnement pri-
maire et du conditionnement secondaire.
 b. Un blister est un conditionnement secondaire.
 c. La forme galénique est constituée par le principe actif et les excipients, parmi
lesquels se trouvent les adjuvants.
 d. Les adjuvants sont utilisés en grande quantité.
 e. Les véhicules sont utilisés en petite quantité.
D’après concours Nantes

82 Quelles sont les formes obligatoirement stériles ?


 a. Les collyres.
 b. Les implants.
 c. Les ovules.
 d. Les solutions nasales.
 e. Les solutions pour lavage ophtalmique.
D’après concours Nantes

83 Les collyres :
 a. S’appliquent sur la muqueuse nasale.
 b. Peuvent être présentés en formes unidoses, appelées  ophtadoses  .
 c. Peuvent être des solutions, des émulsions ou des suspensions.
 d. Sont conditionnés dans des flacons de 15 mL maximum.
 e. Permettent une action locale.
D’après concours Nantes
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

84 Concernant les gélules :


 a. Leur enveloppe contient de la gélatine.
 b. Leur enveloppe est constituée du corps et de la tête.
 c. Elles contiennent généralement des liquides.
 d. Elles peuvent être ouvertes avant administration pour adapter la posologie.
 e. Certaines sont administrées par voie vaginale.
D’après concours Nantes

85 Les suppositoires :
 a. Peuvent être utilisés pour exercer une action locale.
994 Énoncés • UE 6

 b. Peuvent être utilisés pour exercer une action mécanique.


 c. Peuvent être utilisés pour exercer une action générale.
 d. Doivent avoir une température de fusion proche de 37◦ .
 e. Sont des préparations adaptées aux enfants.
D’après concours Nantes

86 Concernant les formes galéniques de type émulsion :


 a. Les émulsions administrées par voie intraveineuse sont de type
hydrophile/lipophile.
 b. La diminution de la taille des globules dispersés et l’augmentation de la visco-
sité de la phase continue permet de stabiliser une émulsion.
 c. La fusion des globules d’une émulsion conduit à une émulsion coalescée ou
cassée.
 d. La balance hydrophile/-lipophile est une propriété physique des tensioactifs qui
indique l’importance de la partie hydrophile de la molécule par rapport à sa
partie lipophile.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

87 Concernant les formes galéniques conventionnelles :


 a. La désagrégation ou le délitement de comprimés à libération immédiate est
favorisée par la présence de proportions importantes de lubrifiants hydrophobes.
 b. La réaction d’effervescence ralentit la désagrégation ou le délitement des com-
primés.
 c. La réaction d’effervescence est une réaction chimique entre un agent alcalin et
un acide minéral en présence d’eau.
 d. Le Macrogol 6000 est un lubrifiant hydrophobe utilisé dans les comprimés
effervescents.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

88 Concernant les formes pharmaceutiques particulières à libération modifiée :


 a. Les formes pharmaceutiques gastro-résistantes prolongent la libération du prin-
cipe actif dans le tractus gastro-intestinal.
 b. Le comprimé osmotique push-pull libère le principe actif selon une cinétique
d’ordre 1.
 c. La membrane polymère semi-perméable qui recouvre le comprimé osmotique
est percée de plusieurs orifices.
 d. Le polymère hydroxy propyl méthyl cellulose permet de réaliser la membrane
perméable.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
UE 6 • Énoncés 995

89 Concernant la purification de l’eau :


 a. L’eau pour préparations injectables (eau PPI) peut être préparée par osmose
inverse, par ultrafiltration ou par distillation.
 b. La distillation permet d’éliminer la totalité des gaz présents dans l’eau.

UE6
 c. Le passage d’une eau salée (NaCl) sur une résine échangeuse d’ions de type
cationique produit une eau acide.
 d. La Pharmacopée Européenne ne fixe pas de normes du taux maximal en endo-
toxines pour l’eau PPI.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

90 Concernant les formes galéniques émulsions et crèmes :


 a. Une émulsion constituée de globules huileux dispersés dans une phase continue
aqueuse est appelée émulsion Hydrophile/Lipophile (H/L).
 b. Une crème est une préparation monophase épaissie.
 c. La coalescence des globules d’une émulsion peut conduire à la séparation des
deux phases hydrophile et lipophile.
 d. Dans la formule de la loi de Stockes, la vitesse de sédimentation des globules
d’une émulsion est inversement proportionnelle à la viscosité de la phase conti-
nue de cette émulsion.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

91 Concernant les excipients à effet notoire :


 a. Tous les excipients sont des excipients à effet notoire.
 b. Leur présence est indiquée sur l’étiquetage des spécialités pharmaceutiques.
 c. Ils sont considérés comme des substances actives.
 d. Le lactose est un excipient à effet notoire.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

Études pharmaco-toxicologiques

92 Concernant les phases de développement d’une molécule :


 a. L’évaluation de la relation dose-effet peut être étudiée chez le volontaire sain.
 b. La phase I est majoritairement réalisée chez des patients en phase terminale.
 c. À la fin de la phase II, on connaı̂t le rapport bénéfice/risque du médicament
chez les patients.
 d. La phase III permet d’évaluer l’incidence des événements indésirables rares.
 e. La phase IV permet d’évaluer le médicament dans les conditions habituelles de
prescription.
D’après concours Paris 6 P.M. Curie
996 Énoncés • UE 6

93 Concernant les mutations survenant dans l’ADN :


 a. Les mutations de l’ADN ne peuvent pas être silencieuses.
 b. Les mutations de l’ADN peuvent être réparées.
 c. Les mutations de l’ADN peuvent induire une mort cellulaire.
 d. Les mutations portant sur les cellules somatiques peuvent provoquer un cancer.
 e. Les mutations portant sur les cellules germinales peuvent être héréditaires.
D’après concours Paris 7

94 Concernant les études de toxicité aiguë d’un médicament :


 a. L’administration du produit se fait en une seule fois.
 b. Deux espèces animales de mammifères sont utilisées.
 c. Le produit est administré selon deux voies différentes d’administration.
 d. Les animaux sont observés pendant 7 jours après l’administration.
 e. Les conditions expérimentales doivent être parfaitement définies.
D’après concours Rouen, Pr Michel Guerbet

95 Concernant les études de toxicité chronique :


 a. Elles sont souvent réalisées in vitro sur des cultures cellulaires.
 b. Elles ont pour but d’évaluer les éventuels effets toxiques pouvant intervenir
après une administration répétée du produit pendant une période plus ou moins
longue.
 c. Elles donnent des informations sur les effets cumulatifs ou retardés du produit.
 d. La durée des essais est fonction de la durée d’utilisation du produit chez
l’Homme.
 e. Elles ne sont pas nécessaires pour un produit qui doit être administré de façon
unique chez l’Homme.
D’après concours Rouen

96 Quel(s) type(s) d’effet est(sont) susceptible(s) d’être détecté(s) par les études de
génotoxicité ?
 a. Effet cancérogène  b. Effet mutagène  c. Effet immunogène
 d. Effet clastogène  e. Effet tératogène
D’après concours Rouen
97 La dose létale 50 d’un principe actif :
 a. Est déterminée chez l’animal lors des études pré-cliniques.
 b. Correspond à la concentration de principe actif qui induit la mort de 50 % des
animaux.
 c. Permet d’évaluer l’efficacité thérapeutique de ce principe actif.
 d. Permet d’étudier les voies de métabolisation de ce principe actif.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
UE 6 • Énoncés 997

98 Les études de pharmacologie-toxicologie précliniques comprennent :


 a. La pharmacologie de sécurité non clinique.
 b. La pharmacocinétique clinique.
 c. La toxicité générale clinique.

UE6
 d. La toxicocinétique non clinique.
 e. La toxicité pour la reproduction et la génotoxicité.
D’après concours Nancy

99 Le développement préclinique :
 a. Consiste à faire des tests d’efficacité.
 b. Consiste à faire des tests de sécurité.
 c. Consiste à déterminer le mécanisme d’action d’un nouveau composé.
 d. Consiste à déterminer le devenir d’une molécule dans l’organisme.
 e. N’est plus obligatoire depuis 2008.
D’après concours Rennes

100 Parmi les définitions suivantes, indiquez laquelle correspond à un essai de phase
IIb de médicaments :
 a. Détermination de la tolérance et pharmacocinétique chez le volontaire sain.
 b. Analyse de pharmacocinétique chez le sujet malade.
 c. Première administration chez l’Homme à très faibles doses.
 d. Essais comparatifs avec recherche de positionnement de la molécule dans l’ar-
senal thérapeutique.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

101 À propos de l’expérimentation animale en France :


 a. Les locaux ne nécessitent pas un agrément du service vétérinaire de la
préfecture.
 b. Les expérimentateurs doivent avoir un agrément du service vétérinaire de la
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

préfecture.
 c. Les protocoles expérimentaux doivent recevoir un agrément d’un comité
d’éthique.
 d. Elle est encadrée suite à une directive européenne.
 e. La directive européenne ne s’applique pas à l’utilisation d’animaux pour des
études sur les denrées alimentaires.
D’après concours Nancy
998 Énoncés • UE 6

Études cliniques du médicament

102 Un essai en double-placebo permet de comparer :


 a. Deux placebos entre eux.
 b. Deux traitements actifs entre eux.
 c. Deux traitements actifs à leurs placebos respectifs.
 d. Deux placebos entre eux et deux traitements actifs entre eux.
 e. Deux placebos entre eux, deux traitements actifs entre eux et deux traitements
actifs à leurs placebos respectifs.
D’après concours Rennes

103 Au cours du développement d’un médicament, une étude de phase I :


 a. Correspond à la première administration du médicament à l’homme.
 b. Est une étude dont l’objectif principal est de déterminer la tolérance.
 c. Débute par l’administration d’une dose unique par sujet.
 d. Est toujours réalisée chez des sujets malades.
 e. Est conduite sur au moins 100 patients.
D’après concours Paris 5 Descartes

104 Lors d’une étude phase III randomisée en double aveugle, évaluant l’efficacité
d’un nouveau médicament chez l’adulte :
 a. Le nombre de sujets à inclure doit être calculé avant de commencer l’essai.
 b. Une telle étude n’utilise jamais de placebo.
 c. L’étude comprend une randomisation entre les deux groupes.
 d. L’étude a une durée longue (1 an au moins).
 e. Il s’agit d’une étude AMM (autorisation de mise sur le marché).
D’après concours Paris 5 Descartes

105 Concernant l’Autorisation de Mise sur le Marché :


 a. Une procédure nationale est suffisante pour les molécules issues de
biotechnologies.
 b. Elle est valable 10 ans puis réévaluée.
 c. Une demande d’autorisation acceptée par l’agence européenne est valable pour
tous les pays membres.
 d. Elle est remplacée par un marquage CE pour les dispositifs médicaux.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

106 L’effet placebo :


 a. Est consécutif à l’activation spécifique de récepteurs couplés aux protéines G.
 b. Est identique pour un même patient, quel que soit le médicament.
 c. Est identique pour un même médicament, quel que soit le patient traité.
UE 6 • Énoncés 999

 d. Est indépendant de l’environnement médical.


 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

107 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :

UE6
 a. Les médicaments homoépathiques sont obtenus à partir de substances ou com-
positions exclusivement d’origine végétale.
 b. Les  Bonnes Pratiques de Fabrication  sont un référentiel de l’industrie phar-
maceutique qui définit des exigences en termes de qualité du produit.
 c. Le placebo est un médicament expérimental.
 d. Les excipients ont toujours une action pharmacologique complémentaire de
celle de la substance active.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

108 L’attribution des traitements expérimentaux par tirage au sort (encore appelée
randomisation) dans le cadre d’un essai clinique :
 a. Évite que la gravité de la maladie oriente le choix du traitement prescrit à tel ou
tel patient.
 b. Est rarement appliquée.
 c. Permet d’équilibrer la distribution des facteurs pronostiques entre les différents
groupes de patients recevant l’un ou l’autre des traitements à l’étude.
 d. Doit être clairement mentionné aux patients qui sont appelés à donner leur
consentement pour participer à un essai clinique.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

109 Dans le cadre du développement d’un nouveau médicament, les études cliniques
de phase I :
 a. Sont habituellement réalisées sur la base d’un plan expérimental en escalade de
doses.
 b. Comportent des prélèvements biologiques destinés à déterminer les paramètres
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

pharmacocinétiques du médicament.
 c. Sont systématiqement réalisés sur des sujets volontaires sains.
 d. Ne prévoient en principe, jamais l’utilisation d’un placebo.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

110 Concernant le développement clinique du médicament ; avant de pouvoir débuter


la réalisation d’un essai clinique, les investigateurs responsables de la recherche doivent
avoir :
 a. L’autorisation d’un Comité de Protection des Personnes (CPP).
 b. L’autorisation de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
 c. L’autorisation du Ministère de la Santé.
1000 Énoncés • UE 6

 d. L’autorisation de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM).


 e. Une assurance couvrant les risques liés à cet essai.
D’après concours Rouen, Pr Jérémy Bellien

111 Concernant les études de pharmaco-épidémiologie cherchant à établir un lien entre


un effet indésirable et un médicament :
 a. Les enquêtes cas-témoins sont toujours rétrospectives.
 b. Les enquêtes cas-témoins comparent l’utilisation passée d’un médicament chez
les personnes touchées par un événement indésirable et chez les personnes
indemnes.
 c. Les études de cohortes estiment l’incidence des effets indésirables.
 d. Les études de cohortes estiment la fréquence d’utilisation passée d’un médi-
cament.
 e. Les études post-inscription se déroulent dans des conditions similaires à celles
des essais de phase I.
D’après concours Rouen, Pr Pierre Czernichow

112 Le promoteur d’un essai clinique :


 a. Est la personne physique ou morale qui prend l’initiative de la recherche.
 b. Doit conserver les données et documents relatifs à l’essai pendant 30 ans.
 c. Doit recueillir le consentement de chaque patient inclus.
 d. Est responsable de la rédaction du protocole de l’essai.
 e. Doit transmettre aux investigateurs toute information susceptible d’affecter la
sécurité des personnes.
D’après concours Nancy

113 La personne se prêtant à la recherche :


 a. Peut-être, selon le type d’essai, un volontaire malade ou sain.
 b. Doit obligatoirement être majeure.
 c. Doit être affiliée à une mutuelle de santé.
 d. Peut retirer son consentement à tout moment sans justification.
 e. Peut-être, selon le type d’essai, indemnisée en compensation des contraintes
subies.
D’après concours Nancy

114 L’effet placebo :


 a. Est un effet bénéfique du traitement apporté en dehors de tout effet biologique.
 b. Est un élément parasite en expérimentation.
 c. Peut-être contrôlé en expérimentation par l’utilisation d’un traitement placebo
de même apparence que le traitement de l’étude.
UE 6 • Énoncés 1001

 d. Peut conduire à des effets secondaires.


 e. Peut-être contrôlé par la randomisation.
D’après concours Nancy

3. Pharmacologie générale

UE6
Cibles, mécanisme d’action et devenir du médicament
Cibles et mécanisme d’action du médicament

115 Devenir du médicament dans l’organisme ; pharmacocinétique :


 a. Le poids moléculaire et la taille d’un médicament influencent le transfert mem-
branaire par filtration.
 b. La résorption digestive d’un médicament pris par voie orale est dépendante du
débit sanguin intestinal.
 c. L’effet de premier passage est généralement favorable à l’action pharmacolo-
gique du médicament.
 d. La biodisponibilité d’un médicament tient compte des métabolites.
 e. La clairance rénale d’un médicament est influencée par sa fixation aux protéines
plasmatiques.
D’après concours Bordeaux

116 La pharmacogénétique :
 a. Permet de mieux personnaliser les traitements médicamenteux.
 b. Concerne par exemple la codéine.
 c. Consiste à étudier les mutations de gènes susceptibles de modifier le rapport
bénéfice/risque des médicaments.
 d. Peut toucher les aspects pharmacocinétiques ou pharmacodynamiques des
médicaments.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

117 Concernant les cibles moléculaires des médicaments :


 a. Elles sont pour environ 40 % représentées par des récepteurs membranaires.
 b. Environ 1200 cibles ont été identifiées et caractérisées à ce jour.
 c. Les inhibiteurs d’enzymes représentent 15 % des médicaments.
 d. Le paracétamol agit sur la même cible moléculaire que l’aspirine.
 e. Une cible moléculaire est toujours une protéine.
D’après concours Rennes

118 L’acétylcholine :
 a. Est un neuro-médiateur.
 b. Est un agoniste des récepteurs nicotiniques.
1002 Énoncés • UE 6

 c. Est un agoniste des récepteurs muscariniques.


 d. N’a pas d’effet au niveau central.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

119 Le rythme cardiaque peut être modifié (augmenté ou diminué) par :


 a. Un agoniste muscarinique.
 b. Un antagoniste muscarinique.
 c. Un agoniste des récepteurs béta adrénergiques.
 d. Un antagoniste des récepteurs béta adrénergiques.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

120 La communication intercellulaire peut impliquer :


 a. Des autacoı̈des.
 b. Des petites protéines G.
 c. Des catécholamines.
 d. Des facteurs de transcription.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

121 Les effets suivants sont de nature atropinique :


 a. Constipation.
 b. Hypotension orthostatique.
 c. Sécheresse buccale.
 d. Rétention urinaire.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

122 Concernant l’étiquetage des médicaments :


 a. Il comprend pour les spécialités relevant de la Liste I un espace blanc, entouré
d’un filet vert.
 b. La mention  uniquement sur ordonnance  est réservée aux produits de la liste
I.
 c. La mention  ne pas avaler  est réservée excusivement pour la voie injectable.
 d. Il comprend pour les spécialités relevant de la liste II un espace blanc, entouré
d’un filet vert.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

123 Les récepteurs allostériques de type GABA :


 a. Sont souvent liés à un canal ionique.
UE 6 • Énoncés 1003

 b. Présentent une grande diversité de réponses.


 c. Sont des cibles pour les benzodiazépines.
 d. Module l’activité d’une enzyme.
 e. Sont couplés aux protéines G.

UE6
D’après concours Lyon Sud

124 Les glucosides cardiotoniques


 a. Entraı̂nent une accumulation d’ions Na+ à l’intérieur de la cellule.
 b. Entraı̂nent indirectement une diminution d’ions Ca2+ dans la cellule.
 c. Possèdent un effet inotrope positif.
 d. Sont utilisés en cas d’insuffisance cardiaque.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

125 Le fait d’antagoniser les récepteurs alpha-adrénergiques périphériques :


 a. Explique les réactions allergiques aux médicaments.
 b. Peut conduire à une sédation.
 c. Est responsable d’effets atropiniques.
 d. Peut exposer à un risque d’hypotension orthostatique.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

126 Parmi les ligands suivants, lequel(lesquels) active(nt) un récepteur nucléaire :


 a. La progestérone.
 b. La LH (Luteinizing Hormone).
 c. L’hormone antidiurétique.
 d. Les hormones thyroı̈diennes.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

127 Concernant les propriétés des ligands des récepteurs :


 a. Un antagoniste inverse entraı̂ne une stimulation du récepteur.
 b. Un antagoniste non compétitif peut être déplacé par un excès d’agoniste.
 c. Un antagoniste ne modifie pas la réponse induite par l’agoniste.
 d. Un antagoniste compétitif se lie sur un site orthostérique.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

128 Concernant les canaux potassiques activés par l’ATP :


 a. Ils sont localisés sur les cellules bêta des ilots de Langerhans.
1004 Énoncés • UE 6

 b. Ils se forment lorsqu’ils sont activés par l’ATP.


 c. Leur fermeture entraı̂ne l’ouverture des canaux sodiques.
 d. Les sulfamides hypoglycémiants permettent leur ouverture.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

129 Concernant le monoxyde d’azote (NO) :


 a. Sa synthèse met en jeu une guanylate synthase.
 b. Il permet la production d’AMP cyclique (AMPc).
 c. Il entraı̂ne une relaxation des cellules de muscle lisse.
 d. Il peut être utilisé en cas d’hypertension artérielle.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

130 La pompe à sodium :


 a. Permet la sortie de trois ions sodium à l’extérieur de la cellule.
 b. Permet l’entrée de deux protons dans le milieu cellulaire.
 c. Est régulée par des phosphorylations intracellulaires.
 d. Est localisée uniquement au niveau du tubule rénal.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

131 Concernant un antagoniste d’un récepteur membranaire :


 a. C’est un ligand de ce récepteur.
 b. Il augmente l’effet physiologique de l’agoniste endogène de ce récepteur.
 c. Il bloque ou diminue l’effet physiologique de l’agoniste endogène de ce
récepteur.
 d. Il active ce récepteur.
 e. Un bêta-bloquant appartient à cette catégorie d’antagoniste.
D’après concours Caen

132 Concernant les récepteurs couplés aux protéines G :


 a. Plus de 50% de ces récepteurs sont activés par des stimuli sensoriels exogènes.
 b. Ils comportent 7 hélices transmembranaires hydrophiles.
 c. Leur activation entraı̂ne une interaction avec des protéines G dimériques.
 d. Leur activation peut entraı̂ner la modulation de la concentration intracellulaire
en AMPc.
 e. Le salbutamol active ce type de récepteur.
D’après concours Caen
UE 6 • Énoncés 1005

133 Concernant les récepteurs à activité ionique :


 a. Leur activation augmente toujours la perméabilité membranaire ionique.
 b. Les récepteurs 5-HT3 de la sérotonine appartiennent à cette catégorie de
récepteurs.

UE6
 c. La nicotine est un agoniste de ce tyoe de récepteur.
 d. La nicotine est un antagoniste de ce type de récepteur.
 e. Les sétrons sont des agonistes de synthèse de ce type de récepteurs, utilisés
comme médicaments dans la prise en charge des nausées et vomissements
chimio-induits.
D’après concours Caen

134 Concernant les récepteurs nucléaires des médiateurs, cibles des médicaments :
 a. Leurs ligands doivent être capables de traverser la membrane cellulaire.
 b. Ces récepteurs sont des facteurs de transcription.
 c. L’aldostérone est un antagoniste de ce type de récepteur.
 d. Le cortisol active ce type de récepteur.
 e. Les contraceptifs oraux sont un exemple de médicament agissant au niveau de
ce type de récepteur.
D’après concours Caen

135 Concernant le transfert transmembranaire :


 a. La diffusion facilitée est non saturable.
 b. La difusion passive concerne les molécules non-ionisées et non liées aux
protéines.
 c. Le transport passif s’effectue contre un gradient de concentration.
 d. Le transport actif se fait du milieu le plus concentré vers le milieu le moins
concentré.
 e. Le transport actif nécessite de l’énergie.
D’après concours Caen

136 Concernant le volume de distribution :


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. Le volume de distribution est un facteur de proportionnalité entre la dose admi-


nistrée et la concentration extrapolée au temps 0.
 b. Le volume de distribution peut être exprimé en litres.
 c. Un volume de distribution, proche de 55% du volume total des liquides de l’or-
ganisme, peut correspondre au volume plasmatique.
 d. Une valeur du volume de distribution très supérieure au volume total du
sujet implique une accumulation du médicament dans certaines parties de
l’organisme.
 e. Le volume de distribution des médicaments chez le nouveau-né est identique à
celui de l’adulte s’il est exprimé en L/kg.
D’après concours Caen
1006 Énoncés • UE 6

137 Concernant les agonistes partiels :


 a. Ils ne présentent pas d’effet biologique.
 b. Ils ne stimulent pas le récepteur.
 c. Ils entraı̂nent une réponse de même amplitude que l’agoniste naturel.
 d. Ils fixent sur le même récepteur que l’agoniste naturel.
 e. Ce sont des agonistes naturels.
D’après concours Paris 7 Diderot

138 L’affinité :
 a. Représente la capacité d’une molécule à activer un récepteur.
 b. Concerne uniquement les agonistes.
 c. Est égale au Kd.
 d. Est déterminée par l’emploi de récepteurs ou de ligands marqués.
 e. Permet de connaı̂tre la sélectivité d’une molécule par rapport à d’autres
récepteurs.
D’après concours Rouen, Dr Jérémy Bellien

139 Concernant les cibles des médicaments :


 a. Les diurétiques antihypertenseurs bloquent des transporteurs d’ions au niveau
du rein.
 b. Les bêta-bloquants antihypertenseurs se lient à des récepteurs couplés aux
protéines G.
 c. La nicotine agit en reconnaissant des récepteurs nucléaires.
 d. Les contraceptifs (œtro)progestatifs se lient à des canaux ioniques.
 e. La pénicilline est un antibiotique qui agit en bloquant une enzyme bactérienne.
D’après concours Rouen

140 Concernant les récepteurs Couplés aux protéines G :


 a. Ils proviennent d’une famille de plus de 8000 gènes
 b. Ils présentent 12 hélices transmembranaires.
 c. Ils sont couplés à des protéines G hétérotrimériques.
 d. Leur activation peut aboutir à l’inhibition d’un effecteur.
 e. Leur activation peut se traduire par la synthèse de messagers secondaires.
D’après concours Rouen

141 Un neuromédiateur :
 a. Est libéré par une cellule nerveuse.
 b. A une action endocrine.
 c. Peut être recapté par des transporteurs membranaires pré-synaptiques.
 d. La noradrénaline est un exemple de neuromédiateur.
 e. L’insuline est un exemple de neuromédiateur.
D’après concours Nancy
UE 6 • Énoncés 1007

142 Concernant les mécanismes cellulaires de signalisation :


 a. L’activation de récepteurs couplés à des protéines G (RCPG) peut être à l’ori-
gine de la régulation de transcription de gênes.
 b. Le monoxyde de carbone entraı̂ne une augmentation intracellulaire de GMPc.

UE6
 c. Le diacylglycérol est un messager intracellulaire d’origine cytosolique.
 d. Le salbutamol entraı̂ne une augmentation intracellulaire d’AMPc.
 e. Les RCPG peuvent induire une augmentation intracellulaire d’ions calcium.
D’après concours Rennes

143 La dépendance à un médicament :


 a. Correspond à une disparition totale de la réponse de l’organisme au cours du
traitement.
 b. Peut induire un syndrome de sevrage en cas d’arrêt brutal du traitement.
 c. Est due à une désensibilisation des récepteurs.
 d. Met en jeu la stimulation du circuit de récompense.
 e. Met en jeu une libération de dopamine au niveau cérébral.
D’après concours Nancy

144 Loi d’action de masse et affinité :


 a. La loi d’action de masse s’applique à un équilibre entre les formes libres et
associées du ligand au récepteur.
 b. La vitesse d’association correspond au nombre de formations du complexe
ligand-récepteur par unité de temps.
 c. L’affinité est définie par la constante de dissociation.
 d. Plus la constante de dissociation à l’équilibre est faible, plus l’affinité est faible.
 e. La constante de dissociation à l’équilibre correspond à la concentration de li-
gand nécessaire pour occuper 50% des récepteurs à l’équilibre.
D’après concours Nancy

145 Concernant les cibles des principes actifs :


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. Les activateurs des récepteurs à activité tyrosine kinase sont utilisés comme
traitement anti-cancéreux.
 b. Les canaux potassiques sensibles à l’ADP sont utilisés dans le traitement du
diabète de type 2.
 c. L’inhibition de la pompe Na+ /K+ ATPase permet de traiter l’ulcère gastro-
duodénal.
 d. L’activation de l’HMG-CoA réductase permet de diminuer la synthèse en-
dogène de cholestérol.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
1008 Énoncés • UE 6

146 La liaison aux protéines des médicaments :


 a. Est un mécanisme utilisé dans la lutte contre l’ictère néo-natal.
 b. Constitue une fraction non active du médicament.
 c. Constitue une fraction de réserve du médicament.
 d. Est assurée par des liaisons de type covalent.
 e. Est réduite en cas d’hypo-albuminémie.
D’après concours Lyon Sud

147 Concernant les récepteurs des opioı̈des :


 a. Ils sont inhibés par la morphine.
 b. Ils jouent un rôle dans la perception douloureuse
 c. Ils sont tous couplés à la protéine Gs .
 d. Ils sont exprimés par la paroi de l’intestin.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

148 Concernant l’effet des quatre agonistes A, B, C et D :

 a. A est plus efficace que B.


 b. A est plus puissant que B.
 c. C est plus puissant que D.
 d. A, C et D présentant la même efficacité.
 e. A, C et D présentant la même puissance.
D’après concours Rennes
UE 6 • Énoncés 1009

Devenir du médicament

149 Une préparation pour usage parentéral :


 a. Peut se présenter sous forme de lyophilisat.
 b. Nécessite toujours un système de perfusion intraveineuse pour être administrée.

UE6
 c. Doit être obligatoirement conditionnée dans des récipients de verre.
 d. Utilise l’éthanol comme excipient principal.
 e. Ne peut jamais être administrée par voie sous-cutanée.
D’après concours Nantes

150 Concernant l’administration par voie intraveineuse :


 a. Elle n’est en aucun cas une voie d’urgence.
 b. Elle a une biodisponibilité accélérée par rapport aux autres voies d’administra-
tion.
 c. On peut administrer des solutions et des suspensions injectables.
 d. Une préparation administrée par voie intraveineuse doit être obligatoirement
stérile.
 e. Une préparation administrée par voie intraveineuse doit être conditionnée uni-
quement dans des flacons type pénicilline.
D’après concours Nantes

151 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


 a. Les voies d’administration transdermique et intramusculaire permettent
d’éviter les effets du premier passage hépatique.
 b. L’administration des médicaments par voie sublinguale permet l’absorption de
ces médicaments par la muqueuse buccale.
 c. La voie sublinguale est une voie d’administration permettant une action rapide
du principe actif.
 d. La voie orale est une voie d’administration permettant d’éviter totalement les
effets du premier passage hépatique.
 e. Aucune des précédentes propositions n’est exacte.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

D’après concours Brest

152 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


 a. Un médicament peut être métabolisé par des enzymes différentes.
 b. Les UDP-glucuronosyl transférases sont des enzymes de conjugaison.
 c. Chez l’homme, le CYP3A4 est une enzyme intervenant dans le métabolisme
des médicaments.
 d. L’acide glucuronique est une substance endogène utilisée par les cellules dans
les réactions de conjugaison par les sulfotransférases.
 e. Aucune des précédentes propositions n’est exacte.
D’après concours Brest
1010 Énoncés • UE 6

153 Concernant l’effet de premier passage :


 a. Par voie orale, il est supérieur à la voie transdermique.
 b. Il diminue la quantité de principe actif disponible.
 c. Il diminue la vitesse de passage du principe actif dans la circulation systémique.
 d. Un principe actif qui a une absorption de 70% et un effet de premier passage de
50% a une biodisponibilité de 20%.
 e. La biodisponibilité absolue est toujours inférieure ou égale à 100%.
D’après concours Rennes

154 Parmi les voies d’administration suivantes, laquelle(lesquelles) est(sont) utilisée(s)


exclusivement pour une action locale de la substance active :
 a. La voie oculaire.
 b. La voie auriculaire.
 c. La voie nasale.
 d. La voie pulmonaire.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

155 Indiquez les deux propositions fausses :


 a. Un agent pharmacologique ne peut affecter qu’une seule cible biologique.
 b. Les deux énantiomères d’un mélange racémique ont toujours la même activité
biologique.
 c. De légères modifications de la formule chimique d’une molécule peuvent mo-
difier considérablement ses effets pharmacodynamiques.
 d. De légères modifications de la formule chimique d’une molécule peuvent mo-
difier considérablement ses effets pharmacocinétiques.
 e. Un promédicament (prodrug) est une molécule inactive ou peu active qui de-
vient active après avoir subi une modification opérée par l’organisme.
D’après concours Rouen, Pr Jean Costentin

156 Concernant les cytochromes P450 :


 a. Ils sont localisés uniquement dans le foie.
 b. Ils catalysent des réactions de conjugaison.
 c. Leur activité conduit à la formation de métabolites toujours inactifs.
 d. Leur inhibition peut être à l’origine d’interactions ayant des conséquences cli-
niques graves.
 e. Le principal cytochrome impliqué dans le métabolisme des médicaments est le
CYP3A4.
D’après concours Rouen, Dr Isabelle Dubuc
UE 6 • Énoncés 1011

157 Le choix d’une voie d’administration pour la formulation d’un médicament peut
être conditionné par :
 a. La vitesse d’action désirée.
 b. L’âge du malade.

UE6
 c. La durée du traitement.
 d. Le nombre de prises médicamenteuses journalières.
 e. La biodisponibilité du principe actif.
D’après concours Rouen, Dr Malika Skiba

158 Concernant le métabolisme des médicaments :


 a. Il a pour but d’augmenter la lipophilie des médicaments.
 b. Les réactions de bitransformation de phase II sont catalysées par des
transférases.
 c. Les réactions de phase II correspondent à des réactions de fonctionnalisation.
 d. La clairance métabolique peut varier en fonction de l’âge des individus.
 e. Les réactions de métabolisation se déroulent uniquement dans le cytoplasme de
la cellule.
D’après concours Dijon

159 La marge thérapeutique d’un médicament :


 a. Correspond à l’écartement entre les courbes concentration- ou dose- réponse
d’un effet thérapeutique versus un effet indésirable ou toxique.
 b. Permet de prédire la puissance du médicament.
 c. Permet de prédire la sécurité du médicament.
 d. Doit être la plus large possible pour que le médicament soit sûr.
 e. Doit être la plus étroite possible pour que le médicament soit sûr.
D’après concours Nancy

160 Lors de l’administration d’un médicament par voie orale :


 a. La phase de résorption précède celle de libération du principe actif de sa forme
galénique.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 b. La forme non solubilisée d’un principe actif traverse la barrière digestive.


 c. L’effet de premier passage hépatique peut diminuer la quantité de principe actif
qui atteint la circulation générale
 d. Les propriétés physico-chimiques du principe actif influenceront sa résorption.
 e. Le PA peut subir une métabolisation pré-systémique.
D’après concours Nancy

161 Concernant l’élimination des médicaments :


 a. L’élimination rénale des médicaments dépend en partie du débit de filtration
glomérulaire.
 b. Elle peut se faire dans le lait maternel.
 c. Elle est évaluée par leur clairance totale.
1012 Énoncés • UE 6

 d. Lors de l’élimination rénale, la réabsorption tubulaire de la substance active ne


dépend pas de son pKa.
 e. La sécrétion biliaire représente le mode d’élimination le plus important.
D’après concours Dijon

162 L’administration par voie intraveineuse :


 a. N’est en aucun cas une voie d’urgence.
 b. A une biodisponibilité accélérée par rapport aux autres voies d’administration.
 c. On peut administrer des solutions et des suspensions injectables.
 d. Une préparation administrée par voie intraveineuse doit être obligatoirement
stérile.
 e. Une préparation administrée par voie intraveineuse doit être conditionnée uni-
quement dans des flacons de type pénicilline.
D’après concours Nantes

163 Les médicaments administrés par voie rectale :


 a. Doivent être humectés préalablement à leur administration.
 b. La libération du principe actif à partir des suppositoires se fait toujours par
fusion des excipients dans l’ampoule rectale.
 c. Ne sont pas destinés aux nourrissons.
 d. Lorsqu’on utilise des capsules molles, seul le contenu et introduit dans l’am-
poule rectale.
 e. Pour les suppositoires, la libération du principe actif est obtenue par dissolution
ou fusion des excipients.
D’après concours Nantes

164 La voie parentérale comprend l’administration par :


 a. La voie intraveineuse.  b. La voie cutanée.
 c. La voie sous-cutanée.  d. La voie intramusculaire.
 e. La voie intradermique. D’après concours Nantes
165 Mode d’administration des formes liquides pour la voie orale :
 a. Une cuillère à soupe contient 10 mL.
 b. Une cuillère à café contient 5 mL.
 c. Il existe des pipettes graduées en kg.
 d. Les ampoules buvables sont uniquement des ampoules bouteille.
 e. Les solutions peuvent être conditionnées en flacons compte-gouttes.
D’après concours Nantes

166 Concernant le métabolisme de phase 1 des principes actifs :


 a. Il conduit à des métabolites apolaires.
 b. Il est dû à des réactions de conjugaison.
UE 6 • Énoncés 1013

 c. Il implique principalement le CYP3A4.


 d. Il génère des concentrations plus faibles de métabolites chez les métaboliseurs
lents.
 e. Il augmente la concentration des métabolites en cas d’induction enzymatique.
D’après concours Rennes

UE6
167 Concernant les voies d’administration des médicaments :
 a. L’administration des médicaments à l’aide des dispositifs transdermiques (ou
patchs) n’empêche pas les effets de premier passage hépatique du principe actif.
 b. Les implants sous-cutanés de médicaments sont des préparations destinées à
libérer le principe actif pendant 24 heures.
 c. L’absorption perlinguale d’un principe actif à partir des formes galéniques de
type glossette permet de retarder l’action de ce principe actif.
 d. L’administration rectale de certains médicaments permet d’avoir une action
systémique de leurs principes actifs.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

168 La filtration glomérulaire d’un principe actif :


 a. Correspond à une réaction d’oxydation.
 b. Ne concerne que la fraction libre du principe actif.
 c. S’effectue par un phénomène passif.
 d. Conduit à la synthèse de métabolites actifs.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

Molécules actives et médicaments

169 Parmi les substances suivantes, toutes sont des médicaments, sauf une :
 a. Le salbutamol.  b. Les benzodiazépines.  c. L’insuline.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 d. La phospholipase a2.  e. Les statines.


D’après concours Nantes

170 L’aspirine présente les effets bénéfiques suivants :


 a. Un effet anti-inflammatoire.
 b. Un effet antipyrétique.
 c. Une inhibition de la sécrétion d’acide chlorhydrique au niveau de l’estomac.
 d. Un effet préventif des accidents thrombotiques.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
1014 Énoncés • UE 6

171 Un médicament de la famille des anti-inflammatoires non stéroı̈diens :


 a. Peut sans problème être associé au lithium.
 b. Peut poser problème en fin de grossesse.
 c. Induit des effets indésirables en lien avec son mécanisme d’action.
 d. Peut être utilisé sans risque majoré chez le sujet âgé.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

172 Le ranibizumab (Lucentis


R
) est :
 a. Une protéine recombinante.
 b. Indiqué dans le traitement de la dégénérescence pupillaire liée à l’âge.
 c. Une molécule de faible originalité.
 d. Un anticorps anti-VNFα.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

173 Le zolpidem :
 a. Est un médicament anxiolytique.
 b. Ne devrait pas être prescrit pendant plus de 28 jours.
 c. Est le médicament faisant l’objet du plus grand nombre de falsifications
d’ordonnances.
 d. Peut induire un effet psychostimulant dans les minutes suivant la prise.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

174 Concernant le tramadol :


 a. Il peut entraı̂ner à l’arrêt du traitement un syndrome de sevrage.
 b. Il répond aux règles de prescription des stupéfiants.
 c. 37% des notifications d’addictovigilance de cette substance concernent les as-
sociations avec le paracétamol.
 d. On note une hausse de 91% des cas d’abus ou dépendance en 2012 pour cette
substance active.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

175 Les antidépresseurs tricycliques :


 a. Sont issus des procédés de criblage systématique.
 b. Ont été découverts grâce aux biotechnologies.
 c. Sont des inhibiteurs de recapture de la sérotonine et de la mélatonine.
UE 6 • Énoncés 1015

 d. Ont été découverts dans le cadre d’observations des effets des premières
molécules neuroleptiques.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

UE6
176 Concernant la simvastatine :
 a. Elle permet la production anormale d’un métabolite.
 b. Elle doit être transformée par des kinases pour être active.
 c. Elle inhibe l’acétyl-CoA réductase.
 d. Elle est utilisée comme hypercholestérolémiant.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

177 Concernant les médicaments :


 a. Certains imipraminiques sont utilisés dans les douleurs neuropathiques.
 b. Les IMAO ont été utilisés comme antidépresseurs.
 c. La NORadrénaline est utilisée comme bronchodilatateur.
 d. Le salbutamol est utilisé dans le traitement de l’asthme.
 e. Les bêta-bloquants sont utilisés comme utéro-relaxants.
D’après concours Caen

178 Indiquez la proposition fausse :


 a. La colchicine est utilisée dans le traitement de la goutte.
 b. L’héparine est utilisée pour ses propriétés anticoagulantes.
 c. L’insuline est utilisée pour ses activités hyperglycémiantes.
 d. L’éphédrine a des effets bronchodilatateurs, antiasthmatiques.
 e. La quinine est antipaludéenne.
D’après concours Rouen, Pr Jean Costentin

179 L’ibuprofène :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. Est un anti-inflammatoire non stéroidien.


 b. Est un glucocorticoı̈de anti-inflammatoire.
 c. Est inhibiteur des cyclo-oxygénases.
 d. Est agoniste de récepteurs nucléaires.
 e. Est inhibiteur des canaux potassiques ATP-dépendants.
D’après concours Nancy

180 Le traitement du diabète :


 a. Utilise l’insuline par voie orale.
 b. Utilise le glibenclamide.
 c. Vise à augmenter le taux de glucose dans le sang.
1016 Énoncés • UE 6

 d. L’insuline est antagoniste d’un récepteur à activité enzymatique tyrosine kinase.


 e. Le glibenclamide est un inhibiteur de tyrosine kinase.
D’après concours Nancy

181 Concernant les médicaments suivants, lequel(lesquels) est(sont) utilisé(s) en sub-


stitution dans la dépendance aux morphiniques ?
 a. Cocaı̈ne.  b. Héroı̈ne.  c. Naloxone.  d. Buprénorphine.
 e. Méthadone.
D’après concours Paris 7 Diderot
182 Les sulfamides :
 a. Sont des principes actifs issus de la synthèse chimique.
 b. Possèdent des propriétés antimicrobiennes.
 c. Possèdent des propriétés antidiabétiques.
 d. Possèdent des propriétés antidiurétiques.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

183 Les benzodiazépines :


 a. Anxiolytiques, ne devraient pas être prescrites pendant plus de 6 semaines.
 b. Hypnotiques, ne devraient pas être prescrites pendant plus de 3 semaines.
 c. Sont des médicaments placebo.
 d. Ont des propriétés amnésiantes.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

184 Concernant les mécanismes d’action des molécules ci-dessous :


 a. La prednisolone est un antagoniste des récepteurs des glucocorticoı̈des.
 b. L’étanercept est un anticorps dirigé conre le TNFα (Tumor Necrosis Factor
alpha).
 c. La mémantine est un antagoniste du récepteur NMDA (N-PMéthyl-D-
Aspartate).
 d. La digoxine bloque la pompe Na+ /H+ ATPase.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

Définition des principaux paramètres pharmacodynamiques et phar-


macocinétiques
185 La pharmacocinétique :
 a. Étudie l’effet du principe actif sur sa cible moléculaire.
 b. Étudie l’effet de l’organisme sur le devenir d’un principe actif.
 c. Étudie les voies d’élimination du principe actif.
UE 6 • Énoncés 1017

 d. Étudie la nature du récepteur du principe actif.


 e. Aucune des précédentes propositions n’est exacte.
D’après concours Brest

186 On estime le volume apparent de distribution d’un médicament à 10000 litres/kg ;

UE6
cela peut vouloir dire :
 a. Le produit est peu lié dans le sang.
 b. Le médicament est très bien résorbé dans l’intestin.
 c. Le produit a une affinité forte pour un tissu particulier.
 d. Le produit diffuse mal dans les tissus de l’organisme.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

187 Un médicament a un coefficient d’extraction hépatique de 0, 80. Lors d’une dimi-


nution du débit sanguin hépatique :
 a. Le coefficient d’extraction hépatique diminue.
 b. La clairance hépatique diminue.
 c. La biodisponibilité absolue augmente.
 d. La surface sous la courbe des concentrations plasmatiques en fonction du temps
augmente.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

188 Lorsqu’un comprimé est administré par voie orale, le principe actif subit dans
l’ordre les étapes suivantes :
 a. Absorption, dissolution, distribution, métabolisme.
 b. Action pharmacologique, libération, métabolisme, élimination.
 c. Libération, dissolution, absorption, distribution.
 d. Libération, absorption au niveau de la muqueuse perlinguale, distribution.
 e. Mastication, libération, absorption, distribution.
D’après concours Nantes
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

189 Quelle est la dose de médicament à administrer par voie orale lorsque ce médicament
a une biodisponibilité de 25% et que l’on veut obtenir la même concentration plasmatique
qu’avec une administration intra-veineuse de 200 mg ?
 a. 225 mg.  b. 250 mg.  c. 300 mg.  d. 350 mg.
 e. 800 mg.
D’après concours Bordeaux
190 Parmi ces situations, toutes sauf une, favorisent le surdosage et la toxicité médicamenteuse.
Cochez cette proposition.
 a. L’insuffisance rénale.
 b. L’insuffisance hépatique.
 c. L’administration de doses infra-thérapeutiques.
1018 Énoncés • UE 6

 d. La polymédication.
 e. La présence d’interactions médicamenteuses.
D’après concours Nantes

191 Les paramètres pharmacocinétiques qui interviennent dans le calcul du facteur de


biodisponibilité F d’un médicament sont :

 a. La demi-vie du médicament.  b. L’aire sous la courbe.


 c. La Cmax .  d. Le Tmax .
 e. La dose.
D’après concours Paris 5 Descartes

192 Lors de l’administration répétée d’un médicament de demi-vie courte (1 à 2


heures) :
 a. L’atteinte de l’état d’équilibre prendra quelques semaines.
 b. L’effet est maximal dès la première administration.
 c. Leur cinétique permet de ne les prendre que tous les 2 à 3 jours.
 d. Doubler la dose administrée permettra de diminuer la vitesse d’élimination de
la substance active.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

193 Concernant la représentation de Scatchard ci-dessous :

 a. L’intersection de la droite avec l’axe des abscisses correspond à la valeur du


KD .
 b. L’intersection de la droite avec l’axe des ordonnées correspond à la valeur du
KD /Bmax .
 c. La valeur de la pente de la droite est égale à KD .
 d. L’affinité du radioligand pour le récepteur est déterminée par la valeur du KD .
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

194 Concernant le volume de distribution :


 a. Si ce volume est élevé (180 litres), la distribution est homogène dans
l’organisme.
UE 6 • Énoncés 1019

 b. Il peut permettre de prévoir la dose à administrer si l’on connaı̂t la concentration


cible de la molécule.
 c. Il est au minimum égal au volume du corps humain.
 d. Il peut dépasser un litre par kilogramme.
 e.

UE6
Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

195 Le domaine de concentration sanguine qui permet de maintenir une efficacité théra-
peutique sans entraı̂ner d’effets toxiques correspond à :
 a. La mesure de la sécurité relative d’un médicament.
 b. Au pourcentage de réponse cumulative.
 c. La courbe dose – réponse.
 d. La zone thérapeutique.
 e. La mesure de la concentration létale
D’après concours Nancy

196 Concernant la demi-vie d’élimination :


 a. L’insuffisance hépatique et l’insuffisance rénale ne modifient pas la demi-vie
d’élimination des médicaments.
 b. Après prise unique d’un médicament, il faut 3 demi-vies d’élimination pour en
assurer l’élimination à plus de 95 %.
 c. L’âge n’a aucun effet sur la demi-vie d’élimination des médicaments.
 d. La demi-vie d’élimination peut être modifiée en cas d’association à un autre
médicament.
 e. Lorsque le médicament est administré en perfusion, les concentrations san-
guines atteignent 97 % de l’état stable au bout de 5, 5 T.
D’après concours Caen

197 Concernant les paramètres pharmacocinétiques :


 a. La clairance est un paramètre qui évalue la capacité de l’organisme à éliminer
un médicament.
 b. L’élimination rénale des médicaments ne concerne que leurs métabolites
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

inactifs.
 c. Le volume de distribution peut prendre des valeurs largement supérieures au
volume des compartiments physiologiques.
 d. Au bout de 5 demi-vies, il ne reste dans l’organisme que moins de 5 % de la
dose administrée.
 e. La biodisponibilité d’un médicament administrée par voie intraveineuse est par
définition égale à 100 %.
D’après concours Rouen, Dr Isabelle Dubuc

198 Chez un homme pesant 70 kg, le volume de distribution d’un médicament occupe 0, 8
L/kg et sa constante d’élimination (Ke ) est égale à 0, 05 h−1 .
1020 Énoncés • UE 6

Calculez la clairance systémique (Cl)) du médicament, exprimée en L/h.


 a. 0, 04.  b. 16.  c. 3, 5.  d. 112.  e. 2, 8.
D’après concours Paris 13

199 Chez un homme pesant 70 kg, la clairance systémique (Ci) d’un médicament M est
égale à 2, 8 L.h−1 et sa constante d’élimination (Ke) est égale à 0, 08 h−1 .
Calculez le volume de distribution (Vd) du médicament M, exprimé en L.kg−1 :
 a. 35.  b. 0, 5.  c. 15, 7.  d. 0, 03.  e. 2.
D’après concours Paris 13

200 Le volume de distribution :


 a. Est un espace physiologique dans lequel le médicament est présent.
 b. Est un espace purement virtuel.
 c. Est obtenu par calcul, selon une loi de répartition statistique.
 d. Est le résultat du rapport entre la quantité de médicament administré et sa
concentration plasmatique initiale.
 e. Peut s’exprimer en L/kg.
D’après concours Nancy

201 La pharmacocinétique :
 a. Évalue la relation dose - effet d’un principe actif.
 b. Évalue la relation dose - concentration d’un principe actif.
 c. Évalue la relation concentration - effet d’un principe actif.
 d. Permet d’adapter les doses à administrer et le rythme d’administration d’un
médicament.
 e. Étudie les effets de l’organisme sur le devenir du médicament.
D’après concours Nancy

202 La pharmacocinétique d’un médicament est linéaire lorsque :


 a. Les AUC sont proportionnelles aux doses.
 b. La demi-vie d’élimination varie avec la dose.
 c. La clairance est proportionnelle aux doses.
 d. Les volumes de distribution sont constants.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

203 Formulation et biodisponibilité :


 a. La biodisponibilité est définie comme la vitesse et l’intensité de la dissolution
du principe actif dans l’organisme.
 b. Un des paramètres de la biodisponibilité est le T max qui correspond au temps
maximal de présence du principe actif dans la circulation sanguine.
UE 6 • Énoncés 1021

 c. Deux formes galéniques différentes contenant la même dose de principe actif et


administrées par la même voie ont obligatoirement la même biodisponibilité.
 d. Une modification de la formulation d’un médicament peut affecter da biodispo-
nibilité.
 e. L’aire sous la courbe de disponibilité correspond toujours à la dose de principe

UE6
actif présent dans la forme galénique administrée.
D’après concours Limoges

204 La bioéquivalence de deux formes galéniques d’un principe actif est évaluée au
moyen du(des) paramètre(s) pharmacocinétique(s) suivant(s) :
 a. Sa clairance plasmatique totale (Cl).
 b. Son aire sous la courbe (ASC).
 c. Sa constante de vitesse d’absorption (Ka).
 d. Sa constante de vitesse d’élimination (Ke ).
 e. Sa concentration plasmatique maximale (Cmax ).
D’après concours Paris 6 P.M. Curie

205 Concernant la concentration efficace 50 d’un principe actif :


 a. Elle correspond à la concentration de principe actif qui induit 50% de l’effet
dans le cadre d’une courbe dose-réponse quantitative.
 b. Elle permet de quantifier l’efficacité du principe actif.
 c. Elle permet de quantifier la puissance du principe actif.
 d. Elle permet de déterminer la sélectivité du principe actif.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

206 Concernant l’étude pharmacologique de la liaison ligand-récepteur :


 a. La constante KD correspond à la concentration du ligand qui permet d’occuper
50 % des récepteurs disponibles.
 b. Si le KD du ligand A est égal à 10−8 M et celui du ligand B est égal à 10−10
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

M vis-à-vis du même récepteur, alors B est le ligand qui possède la plus forte
affinité.
 c. La puissance d’un ligand antagoniste, représentée par la constante CE50 est
inversement proportionnelle à son activité intrinsèque.
 d. Si un ligand déplace la courbe de fixation de l’agoniste de référence vers la
droite en conservant le même Bmax , alors ce ligand agit probablement selon un
mécanisme antagoniste surmontable.
 e. Si le KD et le CE50 d’un ligand ont la même valeur numérique vis-à-vis d’un
récepteur membranaire, alors ce ligand manque de sélectivité pharmacologique.
D’après concours Paris 13
1022 Énoncés • UE 6

Règles de prescription, Rapport bénéfice/ risque

207 Une prescription est l’acte médical réalisé par un professionnel de santé, consis-
tant à prescrire sur ordonnance :
 a. Des cures thermales.
 b. Des substances illicites.
 c. Des examens radiologiques.
 d. Des règles hygiéno-diététiques.
 e. Des médicaments.
D’après concours Nancy

208 Les médicaments de la liste II :


 a. Peuvent être prescrits pour une durée maximum de 6 mois.
 b. Sont conditionnés dans des contenants ayant une étiquette blanche et un cadre
rouge.
 c. Doivent être prescrits sur une ordonnance sécurisée.
 d. Peuvent être renouvelés dans leur dispensation sauf indication contraire de l’or-
donnance les prescrivant.
 e. Peuvent être vendus sans ordonnance.
D’après concours Paris 6 P.M. Curie

209 Une sage-femme peut prescrire :


 a. Des anesthésiques locaux et antiseptiques locaux à la patiente et au nouveau-né.
 b. Tout antibiotique.
 c. De l’adrénaline dans l’urgence et dans l’attente du médecin.
 d. Du paracétamol par voie intra-veineuse au nouveau-né
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

210 L’ordonnance sécurisée :


 a. Concerne les médicaments prescrits pour les maladies de longue durée.
 b. Est obligatoire pour les médicaments des Listes officielles I et II.
 c. Est conseillée, mais facultative, pour les stupéfiants.
 d. Est caractérisée par un numéro de lot.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

211 Concernant la prescription des stupéfiants :


 a. Elle peut se faire sur une ordonnance simple.
UE 6 • Énoncés 1023

 b. C’est seulement le nombre de prises qui doit être écrit en toutes lettres.
 c. L’ordonnance a une validité d’exécution de 12 mois.
 d. Le patient dispose seulement de 2 jours pour obtenir la totalité de son
traitement.
 e.

UE6
Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

212 En phase préclinique, les études pharmaco-toxicologiques :


 a. Peuvent être des tests in vivo.
 b. Peuvent être effectuées sur l’animal.
 c. Peuvent être effectuées sur des cellules en culture chaque fois que cela est
possible.
 d. Peuvent être effectuées chez l’Homme volontaire sain ou malade.
 e. Permettent d’établir un premier profil de sécurité du médicament.
D’après concours Nancy

213 Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s) :


 a. Un médicament par fonction peut modifier les fonctions physiologiques d’un
patient mais ne peut pas les corriger.
 b. Un médicament  conseil  nécessite une prescription médicale et ne peut être
délivré sans les conseils d’un pharmacien.
 c. La prescription des médicaments assimilés aux stupéfiants se fait obligatoire-
ment sur une ordonnance sécurisée.
 d. Les médicaments à prescription hospitalière suivent un régime de prescription
simplifiée.
 e. Les médicaments de médication officinale sont utilisés par les patients dans le
cadre d’une automédication.
D’après concours Rouen, Dr Malika Skiba

214 Les infirmier(e)s peuvent délivrer un vaccin antigrippal sans prescription médicales :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. Aux femmes enceintes.


 b. Aux personnes adultes primo-vaccinantes et atteintes de certaines pathologies
(liste fixée par arrêté).
 c. Aux personnes de plus de 18 ans déjà vaccinées une fois et recevant un coupon
nominatif.
 d. Aux personnes atteintes par le VIH et déjà vaccinées une fois.
 e. Aux enfants âgés de moins de 12 ans et déjà vaccinés une fois.
D’après concours Rouen, Dr Malika Skiba
1024 Énoncés • UE 6

215 Cochez la(les) proposition(s) exacte(s) :


 a. Les infirmiers ont un droit de prescription limité aux dispositifs médicaux.
 b. La prescription d’un médicament stupéfiant ne nécessite l’inscription en toutes
lettres que pour le dosage et le nombre de prises.
 c. La durée de prescription est réduite à 7 ou 14 jours pour tous les médicaments
stupéfiants.
 d. La gestion des médicaments stupéfiants à l’officine nécessite un rfegistre
 entrée-sortie .

 e. Le code  01  sur le code barre de la vignette concerne une spécialité rem-


boursée sur la base du tarif forfaitaire de responsabilité (TFR).
D’après concours Rouen

216 Les professionnels de santé habilités à rédiger une ordonnance sont :


 a. L’infirmière.
 b. Le directeur de laboratoire d’analyses médicales.
 c. La sage-femme.
 d. Le chirurgien dentiste.
 e. Le pharmacien.
D’après concours Nancy

217 Laquelle (ou lesquelles) de ces situations correspond (correspondent) à des pres-
criptions restreintes ?
 a. Prescription réservée à l’usage hospitalier.
 b. Prescription initiale hospitalière.
 c. Prescription réservée à l’usage en ville.
 d. Prescription initiale réservée aux généralistes.
 e. Prescription réservée à certains spécialistes.
D’après concours Paris 5 Descartes

218 Concernant la prescription des médicaments :


 a. La prescription des médicaments de liste I et II peut être rédigée sur papier
libre.
 b. Les médecins et les infirmières diplômées d’état peuvent rédiger une
ordonnance.
 c. Une ordonnance doit être rédigée à la main.
 d. Une ordonnance de médicaments de la liste I autorise un renouvellement des
médicaments pendant 24 mois.
 e. Une ordonnance de médicaments de la liste II doit être présentée dans les 3
mois qui suivent sa rédaction.
D’après concours Lille
UE 6 • Énoncés 1025

Pharmacovigilance, pharmaco-épidémiologie, pharmaco-économie


219 Le droit de substitution :
 a. Consiste à remplacer une spécialité générique par un princeps.
 b. Consiste à remplacer une spécialité de référence prescrite par une spécialité

UE6
générique.
 c. Est un droit qui n’existe plus.
 d. Se fait exclusivement avec l’accord du prescripteur.
 e. Se fait à condition que la spécialité princeps coûte moins cher que la spécialité
générique.
D’après concours Nantes

220 Parmi les informations suivantes, indiquez les deux qui, réglementairement, doivent
figurer sur une boı̂te de médicaments :
 a. La dénomination commune internationale du médicament.
 b. La forme galénique.
 c. La classe pharmacodynamique.
 d. L’indication thérapeutique.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

221 Parmi les substances actives faisant l’objet d’une surveillance en addictovigi-
lance, on retrouve :
 a. Le zolpidem.  b. Le fentanyl.  c. La buprénorphine.
 d. Le paracétamol.  e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

222 Concernant le marché français du médicament :


 a. Il représente environ 1200 substances actives et 5200 spécialités.
 b. Il est constitué de 13 000 pharmacies d’officine.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 c. Le taux de TVA des médicaments remboursables est de 5%.


 d. La production française est assurée par environ 300 entreprises.
 e. Le marché hospitalier représente 60% du marché total.
D’après concours Caen

223 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. La substitution d’un médicament princeps par une spécialité générique est un
droit reconnu pour le pharmacien d’officine.
 b. La mention  Non substituable  apposée par un prescripteur sur l’ordon-
nance d’un patient n’autorise pas le pharmacien à substituer par une spécialité
générique le médicament princeps concerné.
1026 Énoncés • UE 6

 c. La spécialité générique peut avoir une biodisponibilité non équivalente à celle


du médicament princeps.
 d. Une spécialité générique a la même composition qualitative et quantitative en
principe(s) actif(s) et en excipient(s) que le médicament princeps.
 e. Un médicament princeps peut être copié au bout de 5 ans car le brevet qui le
protégeait tombe alors dans le domaine public.
D’après concours Rouen, Dr Malika Skiba

224 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


 a. La prescription des médicaments dérivés du sang nécessite une ordonnance de
médicaments d’exception.
 b. L’ordonnance d’une affection longue durée (ALD) peut être sécurisée ou non.
 c. Tout médicament listé prescrit sur une ordonnance, à l’exception des
préparations magistrales, fait l’objet d’une transcription sur un ordonnancier
lors de sa dispensation par le pharmacien.
 d. La dispensation d’un médicament stupéfiant peut être non fractionnée par le
pharmacien si la mention  délivrance en une seule fois  est apposée par le
prescripteur sur l’ordonnance.
 e. Un médicament d’exception ne pourra être remboursé à 100% que s’il est pres-
crit sur une ordonnance sécurisée et pour une indication figurant dans la Fiche
d’Information Thérapeutique (FIT) en vigueur.
D’après concours Rouen, Dr Malika Skiba

225 Cochez la(les) propositions(s) exacte(s) :


 a. Un médicament d’exception ne peut être prescrit que par un médecin
spécialiste.
 b. Un médicament d’exception prescrit sur une ordonnance sécurisée est rem-
boursé à un taux de 100 %.
 c. Les immunoglobulines font partie des médicaments dérivés du sang en tant que
produits labiles.
 d. Les médicaments à prescription hospitalière (PH) peuvent avoir une dispensa-
tion à double circuit : officine de ville et Pharmacie à Usage Intérieur (PUI).
 e. Les médicaments classés comme stupéfiants ne peuvent être délivrés pour un
usage profesionnel.
D’après concours Rouen, Dr Malika Skida

226 Concernant les médicaments en France actuellement :


 a. Le prix des médicaments remboursables vendus en officine peut varier en fonc-
tion du volume des ventes au niveau national.
 b. L’amélioration du service médical rendu intervient à la fois dans la fixation du
taux de remboursement et dans celle du prix.
 c. Environ 10 % du prix des médicaments remboursables vendus en officine re-
vient au pharmacien.
UE 6 • Énoncés 1027

 d. Les brevets protégeant les nouveaux médicaments ont une durée de 20 ans en
principe.
 e. Environ 1/3 du chiffre d’affaires des industriels du médicament concerne les
grossistes répartiteurs.
D’après concours Rouen, Pr Pierre Czernichow

UE6
Bon usage du médicament, iatrogénèse
227 Concernant le mésusage des médicaments :
 a. Utilisation intentionnelle et inappropriée du médicament.
 b. Utilisation non conforme à l’AMM.
 c. Utilisation d’une substance illicite.
 d. Utilisation non conforme à l’enregistrement.
 e. Utilisation non conforme aux recommandations de bonnes pratiques.
D’après concours Paris 7

228 Pour lutter contre la résistance bactérienne, la seule proposition fausse est :
 a. Un traitement antibiotique doit être efficace contre toutes les bactéries de
l’organisme.
 b. Il faut utiliser les antibiotiques seulement quand ils sont nécessaires.
 c. Il faut éviter d’utiliser les antibiotiques dans les infections virales.
 d. Il faut éviter les traitements antibiotiques inutilement prolongés.
 e. Il faut réserver les nouveaux antibiotiques dans les indications où ils sont néces-
saires.
D’après concours Nantes

229 Le Bon Usage du Médicament suppose :


 a. Une bonne connaissance de la pharmacologie et du rapport bénéfice/risque du
médicament que l’on prescrit.
 b. Une attention particulière au risque d’interactions médicamenteuses.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 c. Une remise en question périodique des médicaments prescrits.


 d. Que l’on prescrive les derniers produits introduits sur le marché.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont Ferrand

230 Parmi les classes médicamenteuses suivantes, indiquez celles qui peuvent en-
traı̂ner des accidents :
 a. Les médicaments anticoagulants.
 b. Les médicaments anti-inflammatoires.
 c. Les médicaments antidiabétiques.
1028 Énoncés • UE 6

 d. Les médicaments psychotropes.


 e. Les médicaments antibiotiques.
D’après concours Rouen, Pr J. Doucet

231 Les médicaments peuvent donner des effets indésirables :


 a. Par mécanisme de type A parce qu’ils sont attendus.
 b. Par mécanisme de type C ou D, donc par compétition ou déplacement.
 c. Par toxicité d’organe lié à leur structure chimique (ex : les aminosides).
 d. Par toxicité, de mécanisme toujours prouvé, avant toute suspension d’AMM.
 e. Du fait de paramètres physiologiques particuliers (terrain) du patient.
D’après concours Caen

232 Certaines catégories d’effets indésirables graves :


 a. Sont directement liés à la dose.
 b. Sont prévenues par une surveillance biologique adaptée.
 c. Peuvent survenir plusieurs années après l’arrêt du médicament suspecté.
 d. Sont liées à des interactions pharmacocinétiques.
 e. Sont liées à des interactions pharmacodynamiques.
D’après concours Caen

233 Parmi les facteurs favorisant les accidents médicamenteux, on peut retrouver :
 a. Une dose excessive de médicament.
 b. Un épisode de déshydratation.
 c. Une erreur de prise de médicament par le patient.
 d. Une insuffisance rénale.
 e. Un terrain à risque comme les personnes âgées.
D’après concours Rouen, Pr Jean Doucet

234 Concernant la mauvaise observance :


 a. Elle dépend du niveau socio-culturel.
 b. Elle peut être favorisée par la survenue d’un effet indésirable lors d’une pres-
cription antérieure du même médicament.
 c. Elle peut résulter d’explications insuffisantes du médecin.
 d. Elle peut résulter d’avis divergents entre deux médecins.
 e. Elle survient généralement pour des traitements de courte durée.
D’après concours Rouen, Pr Jean Doucet

235 Certaines situations favorisent les accidents médicamenteux comme :


 a. les médicaments à marge thérapeutique étroite.
 b. une déshydratation.
 c. l’insuffisance hépatique.
UE 6 • Énoncés 1029

 d. l’insuffisance rénale.
 e. un nombre important de médicaments prescrits.
D’après concours Rouen, Pr Jean Doucet

236 La iatrogénie est une pathologie pouvant être :

UE6
 a. Liée à une action d’un médecin.
 b. Liée à une action d’un pharmacien.
 c. Liée à une action d’un infirmier.
 d. Liée à une action d’un dentiste.
 e. Responsable d’un décès.
D’après concours Paris 7

237 Concernant l’enquête nationale sur les événements indésirables liés aux soins
(ENEIS) :
 a. Elle est limitée à des patients admis dans des établissements de santé.
 b. Elle ne rend pas compte des risques liés aux soins de patients suivis en ville.
 c. Elle estime qu’en 2009 il survient 0, 7 événement indésirable évitable lié aux
médicaments pour 100 jours d’hospitalisation.
 d. Elle est restreinte à l’étude d’événements indésirables graves.
 e. Elle estime qu’en 2009 1, 3% des séjours comportaient à l’admission un
événement indésirable évitable lié aux médicaments.
D’après concours Rouen, Pr Pierre Czernichow

238 Parmi les facteurs favorisant les accidents médicamenteux, on retrouve :


 a. Une erreur d’observance thérapeutique.
 b. Un trouble intercurrent (par exemple une désydratation).
 c. Un changement de domicile.
 d. Une insuffisance rénale.
 e. Un terrain atopique (allergique).
D’après concours Rouen

239 Une décision thérapeutique et une prescription appropriées :


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. Doivent intégrer le degré de gravité de la maladie.


 b. Doivent intégrer le souhait du patient.
 c. Doivent intégrer l’état somatique (poids, fonction rénale . . .)
 d. Doivent intégrer tous les autres médicaments déjà pris par le patient.
 e. Sont toujours les mêmes pour une maladie donnée.
D’après concours Rouen

240 Un effet indésirable médicamenteux grave est par définition un effet :


 a. Provoquant ou prolongeant une hospitalisation.
 b. Lié à l’imputabilité extrinsèque.
 c. Indésirable médicamenteux inattendu.
1030 Énoncés • UE 6

 d. A déclarer obligatoirement au Centre Régional de Pharmacovigilance.


 e. Susceptible de mettre la vie en danger.
D’après concours Nancy

241 L’imputabilité intrinsèque d’un effet indésirable médicamenteux en pharmaco-


vigilance repose sur :
 a. Les critères chronologiques.
 b. Les critères bibliographiques.
 c. Son signalement dans un dictionnaire du médicament.
 d. La forme galénique du médicament.
 e. Les critères sémiologiques.
D’après concours Nancy

242 Un effet indésirable médicamenteux inattendu est par définition un effet :


 a. Uniquement observé chez les patients hospitalisés.
 b. Dont la nature ne correspond pas aux informations du RCP (Résumé des Ca-
ractéristiques du Produit).
 c. Lié à l’erreur thérapeutique.
 d. Dont la sévérité ne correspond pas aux informations du RCP.
 e. Dont l’évolution ne correspond pas aux informations du RCP.
D’après concours Nancy

243 Les plans de gestion des risques comportent :


 a. Des études pharmaco-épidémiologiques.
 b. Des études observationnelles.
 c. Des études post-AMM (Autorisation de Mise sur le Marché).
 d. Des activités renforcées de notification des effets indésirables.
 e. Des activités de minimisation du risque.
D’après concours Nancy

244 Concernant les effets indésirables graves d’un médicament :


 a. Ils sont considérés graves lorsqu’ils entrainent systématiquement la mort d’un
patient.
 b. Ils peuvent être notifiés même si le lien avec un médicament n’est pas certain.
 c. Un médecin ne doit déclarer que les effets indésirables liés aux médicaments
qu’il a prescrits.
 d. Comme le pharmacien, l’infirmière a obligation de déclarer un effet indésirable
grave.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
UE 6 • Énoncés 1031

245 Concernant les erreurs médicamenteuses :


 a. Elles sont toujours évitables.
 b. Elles sont parfois associés à un préjudice.
 c. Elles se développent tout au long des 4 étapes du circuit du médicament.

UE6
 d. Un certain nombre d’entre elles peut être prévenu en appliquant une
modélisation du risque sur la base des théories de Reason.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

246 Les Centres Régionaux de Pharmacovigilance (CRPV) ont pour mission(s) de :


 a. Recueillir les effets indésirables des médicaments.
 b. Recueillir les effets indésirables des produits cosmétiques.
 c. Participer à l’amélioration de la qualité des dispositifs médicaux non stériles.
 d. Participer à l’amélioration de la qualité des dispositifs médicaux stériles.
 e. Répondre aux demandes d’informations sur le bon usage des médicaments.
D’après concours Paris P.M. Curie

247 Concernant la prévention du risque iatrogène médicamenteux :


 a. Il faut cibler les hommes et les processus.
 b. Au stade de la prescription l’informatique résout définitivement les problèmes
de iatrogénie.
 c. Les Armoires à Pharmacie Sécurisées (APS) permettent de sécuriser l’adminis-
tration du médicament.
 d. Au sein d’un hôpital, les processus de Pharmacotechnie centralisés à la phar-
macie peuvent permettre de protéger les professionnels de santé eux-mêmes.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

248 Concernant les RCP :


© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. RCP est un terme thérapeutique qui veut dire  Réunion Clinique Pluridispli-
naire  .
 b. Les RCP ne présument pas du taux de remboursement.
 c. Ils doivent être consultés périodiquement par les prescripteurs car ils évoluent
avec les connaissances médicales.
 d. Ils sont établis par les firmes pharmaceutiques et approuvés par l’Afssaps.
 e. Ce ne sera qu’à partir de l’année 2020 que les médicaments autorisés dans la
Communauté Européenne auront des RCP similaires.
D’après concours Caen
1032 Énoncés • UE 6

249 Le RCP (Résumé des Caractéristiques du Produit) :


 a. Est un document confidentiel auquel seuls les médecins ont accès.
 b. Correspond à la  carte d’identité  du médicament.
 c. Renseigne le prescripteur sur la pharmacologie du médicament.
 d. Fournit l’ensemble des renseignements connus sur le médicament.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13
UE 6 Concours blancs (énoncés)

Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).

Concours n◦ 1 (durée 45 min)


1 Concernant les effets des drogues :
 a. Elles sollicitent les circuits centraux de récompense.
 b. Elles mobilisent des centres cérébraux de plaisir tels que le cervelet.
 c. Leurs effets passent par un neuromédiateur commun, l’acétylcholine.
 d. Elles peuvent être neurotoxiques.
 e. Leur consommation chronique peut se traduire par une toxicité somatique.
D’après concours Rouen, Pr Jean Costentin

2 Concernant le cannabis :
 a. L’héroı̈ne fait partie des principes actifs qu’on peut en extraire.
 b. Il altère la mémoire de travail et la mémoire à long terme.
 c. Ses effets sont réduits par la consommation d’alcool.
 d. Il exsite un lien entre sa consommation et la schizophrénie.
 e. Il existe chez les jeunes une relation entre l’intensité de leur consommation de
canabis et un accroissement de la suicidalité.
D’après concours Rouen, Pr Jean Costentin

3 Parmi les éléments suivants, lesquels interviennent dans la définition juridique du


médicament ?
 a. Son inscription.  b. Sa fonction.  c. Sa présentation.
 d. Sa certification.  e. Son autorisation.
D’après concours Paris 5 Descartes
UE6

4 Un médicament générique :
 a. Est synonyme de médicament biosimilaire.
 b. A fait la démonstration de bioéquivalence lors de sa demande d’AMM.
 c. Ne fait pas l’objet d’étude de pharmacinétique chez l’homme.
 d. N’est pas soumis à la pharmacovigilance.
 e. Doit avoir les mêmes excipients que le princeps.
D’après concours Paris 7 Diderot

5 La définition légale du cosmétique nous dit que celui-ci :


 a. Peut être destiné à l’homme ou à l’animal.
1034 Concours blancs • UE 6

 b. Peut être appliqué uniquement sur la peau.


 c. Peut être ingéré en cas de finalité esthétique.
 d. Peut être mis en contact avec les dents.
 e. Peut prévenir l’acné.
D’après concours Nantes

6 L’étiquetage d’une spécialité de la liste I destinée à la voie injectable comprend les


éléments suivants :
 a. Un espace blanc entouré d’un filet rouge ; la mention uniquement sur ordon-
nance ; la mention respecter les doses prescrites
 b. Un espace blanc entouré d’un filet vert ; la mention uniquement sur ordonnance ;
la mention respecter les doses prescrites
 c. Un espace blanc entouré d’un filet vert ; la mention uniquement sur ordonnance ;
la mention agiter avant l’usage.
 d. Un espace blanc entouré de deux filets rouges ; la mention uniquement sur or-
donnance ; la mention respecter les doses prescrites
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

7 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


 a. La morphine est un produit extrait de l’ergot du seigle.
 b. La cocaı̈ne est un produit anesthésique local.
 c. La codéı̈ne est un analogue chimique de l’héroı̈ne.
 d. La cocaı̈ne est extraite du pavot, appelé papaver somniferum.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

8 Les travaux d’Avicenne :


 a. Sont contemporains de ceux de Claude Gallien.
 b. Ont été enseignés à la faculté de médecine de Montpellier jusqu’en 1650.
 c. Sont à l’origine de la théorie des signatures.
 d. Ont été fortement encouragés par Paracelse.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

9 Concernant le document technique commun CTD :


 a. Le CTD est organisé en 5 modules qui réunissent l’intégralité des informations
que la firme peut apporter pour l’évaluation scientifique de la demande.
 b. Le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP), la notice et le prix du
médicament sont présentés dans le module 1.
 c. Les essais cliniques de phase I font partie du module 3.
 d. Le module 2 regroupe les résumés du contrôle qualité et des essais cliniques et
précliniques.
UE 6 • Concours blancs 1035

 e. Le CTD ne comprend pas d’informations sur les études de stabilité du


médicament.
D’après concours Nancy

10 Concernant le développement clinique du médicament ; lors d’un essai clinique


randomisé :
 a. Les participants peuvent recevoir un placebo.
 b. Les participants peuvent recevoir un traitement contrôle.
 c. Les participants reçoivent uniquement le nouveau médicament testé.
 d. L’attribution des traitements est réalisée au hasard.
 e. Les groupes sont généralement homogènes au départ.
D’après concours Rouen, Pr Jérémy Bellien

11 Lors d’un essai clinique, le double aveugle :


 a. Participe au caractère contrôlé de l’essai.
 b. Concerne le médecin investigateur et le patient participant à l’essai.
 c. Peut induire un biais d’évaluation.
 d. Est un facteur confondant.
 e. Est favorisé par l’utilisation d’un placebo de même apparence que le traitement
de l’étude.
D’après concours Nancy

12 Concernant le cycle d’activation d’un récepteur couplé à une protéine G de type


Gs :
 a. À l’état activé, la sous-unité alpha est liée au GTP.
 b. La sous-unité alpha possède une propriété intrinsèque ATPasique.
 c. À l’état activé, la sous-unité alpha est associée au dimère bêta-gamma.
 d. L’activation de l’effecteur entraı̂ne la transformation de l’ATP en AMPc.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
UE6
13 Les protéines recombinantes sont :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. Utilisées dans le traitement de l’hépatite C.


 b. Utilisées dans le traitement de l’hémophilie.
 c. Produites à partir de gènes humains.
 d. Utilisées dans la vaccination contre l’hépatite C.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

14 La pharmacovigilance est une structure qui :


 a. N’est applicable qu’après l’obtention de l’AMM.
1036 Concours blancs • UE 6

 b. Est organisée par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) avec accès direct
des prescripteurs aux fichiers centraux de déclaration.
 c. Est organisée par un réseau de centres régionaux de pharmacovigilance.
 d. Peut recevoir des déclarations de tout professionnel de santé.
 e. Repose sur un recueil d’événements indésirables contrôlé par un médecin
spécialiste.
D’après concours Caen

15 Les suspensions :
 a. Sont des formes galéniques liquides.
 b. Sont des solutions aqueuses de sucre.
 c. Sont constituées de particules solides dispersées dans un liquide.
 d. Sont administrables par voie orale.
 e. Sont le plus souvent des formes multidoses.
D’après concours Nancy

16 Concernant les excipients à effet notoire :


 a. Le lactose peut entraı̂ner un risque de diabète en cas d’intolérance.
 b. L’amidon de blé est contre-indiqué chez les patients atteints de la maladie
cœliaque.
 c. L’aspartame et la phénylalanine sont contre indiqués en cas de phéylcétonurie.
 d. L’éthanol est contre indiqué chez la femme enceinte.
 e. L’amidon de blé peut entraı̂ner des réactions allergiques.
D’après concours Paris 7 Diderot

17 Les comprimés :
 a. Sont fabriqués par coulées dans des moules appropriés.
 b. Sont fabriqués par compression entre deux poinçons à l’aide de machines
automatiques.
 c. Sont uniquement destinés à être avalés avec un verre d’eau.
 d. Ne peuvent être présentés qu’en conditionnement unitaire.
 e. Permettent d’obtenir une biodisponibilité supérieure à la voie intraveineuse.
D’après concours Nantes

18 Quels sont les avantages de la forme pharmaceutique en  gélule  ?


 a. Elle peut contenir une grande quantité de médicament.
 b. Elle dissimule le goût du médicament.
 c. Elle est moins chère à fabriquer par rapport à la forme  comprimé .
 d. Elle est facile à ouvrir.
 e. Elle est facilement identifiable.
D’après concours Paris P.M. Curie

19 Les émulsions :
UE 6 • Concours blancs 1037

 a. Sont des mélanges de deux liquides miscibles.


 b. Se définissent comme étant des dispersions d’un liquide huileux dans une phase
grasse.
 c. Peuvent être de type eau/huile ou huile/eau.
 d. La couleur blanche est due à la présence d’un colorant blanc dans leur
composition.
 e. Sont des préparations contenant une quantité importante de poudre.
D’après concours Nantes

20 Les études permettant d’évaluer la toxicité d’un médicament en développement


sur les fonctions de reproduction :
 a. Permettent d’évaluer la parturition chez les femelles.
 b. Évaluent notamment le comportement à l’accouplement.
 c. Sont divisées en 3 étapes : fertilité, développement embryo-fœtal, péri et post-
natalité.
 d. Peuvent mettre en évidence un effet aneugène.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

21 Concernant les récepteurs canaux :


 a. Ils sont formés par plusieurs sous-unités.
 b. Ils sont activés par une enzyme.
 c. Leur activation induit un changement de conformation et l’ouverture du canal
qui laisse passer des ions.
 d. Les antagonistes calciques agissent sur ce type de récepteurs.
 e. L’acide gamma-aminobutyrique est un agoniste de ce type de canal.
D’après concours Caen

22 Un antagoniste surmontable :
 a. Est défini par une valeur faible de Ki.
UE6
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 b. Est défini par une valeur de pA2.


 c. Est caractérisé par un déplacement à droite des courbes concentration- réponse
de l’agoniste correspondant, avec diminution de l’effet maximum et pentes non
parallèles.
 d. Est caractérisé par un déplacement à droite des courbes concentration- réponse
de l’agoniste correspondant, avec un même effet maximum et pentes parallèles.
 e. Nécessite de doubler la concentration d’agoniste pour retrouver le même effet
maximum.
D’après concours Nancy

23 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


 a. L’hémochromatose est due à un excès en chrome.
1038 Concours blancs • UE 6

 b. L’anémie peut être liée à un déficit en fer.


 c. Une fluorose est un déficit en fluor.
 d. Une hypothyroı̈die peut être liée à un excès en fluor.
 e. Un déficit en calcium est observé dans le rachitisme.
D’après concours Paris 5 Descartes

24 Concernant l’étape de distribution des médicaments :


 a. Dans le sang, les médicaments peuvent être liés à l’albumine.
 b. La forme liée est la forme pharmacologiquement active.
 c. La distribution tissulaire est indépendante de l’irrigation des organes.
 d. La distribution tissulaire dépend des caractéristiques physico-chimiques de la
molécule.
 e. Le passage de la barrière hémato-encéphalique implique un transfert transcel-
lulaire.
D’après concours Rouen

25 L’effet placebo :
 a. Est uniquement induit par une substance inactive.
 b. Représente l’effet pharmacologique d’un médicament.
 c. Est à l’origine d’une partie des effets indésirables des médicaments.
 d. Existe aussi pour les médicaments antihypertenseurs.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

26 Parmi les voies d’administration suivantes, laquelle(lesquelles) est (sont) utilisée(s)


exclusivement pour une action générale de la substance active :
 a. Voie oculaire.  b. Voie pulmonaire.
 c. Voie nasale.  d. Voie rectale.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

27 L’élimination de l’organisme d’un principe actif :


 a. S’effectue uniquement sous forme de métabolites.
 b. Peut s’effectuer par filtration passive glomérulaire.
 c. Peut s’effectuer par voies urinaire, hépatique, pulmonaire et autres voies.
 d. Peut être à l’origine d’une transmission de ce principe actif à un nouveau-né
par l’intermédiaire du lait maternel.
 e. S’effectue uniquement par voie digestive.
D’après concours Nancy

28 Les benzodiazépines :
 a. Peuvent induire une crise d’épilepsie lors d’un sevrage brural.
 b. Sont contre-indiquées en cas de syndrome d’apnée du sommeil.
UE 6 • Concours blancs 1039

 c. Sont parfois indiquées dans la prévention du syndrome de sevrage à l’alcool.


 d. Ont des propriétés pharmacologiques epileptogènes.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

29 En système monocompartimental, le volume de distribution (Vd ) d’un médicament


peut être obtenu à partir de l’équation :
 a. Vd = C0 × D (où C0 est la concentration initiale mesurée immédiatement après
injection intraveineuse de la dose D).
C0
 b. Vd = ·
D
D
 c. Vd = ·
C0
 d. Vd = D × t0,5 où t0,5 est la demi-vie plasmatique du médicament.
 e. Aucune des précédentes propositions n’est exacte.
D’après concours Brest

30 La biodisponibilité d’un principe actif correspond :


 a. À la vitesse à laquelle le principe actif est métabolisé.
 b. À la vitesse à laquelle le principe actif est distribué.
 c. À la quantité du principe actif libéré de la forme galénique qui est réellement
absorbée et qui se trouve dans la circulation générale.
 d. À la quantité du principe actif qui est dans la forme galénique.
 e. Aucune des précédentes propositions n’est exacte.
D’après concours Brest

31 La clairance d’un médicament représente :


 a. La quantité de médicament éliminé exprimée en gramme par minute.
 b. La quantité de médicament éliminé pendant 5 demi-vies.
 c. Le volume de sang épuré d’un médicament par unité de temps.
 d.
UE6
La quantité de médicament éliminé exclusivement par le rein.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 e. La quantité de médicament éliminé pendant l’intervalle entre deux administra-


tions. D’après concours Nancy

32 Laquelle de ces propositions concernant la naloxone est fausse ?


 a. Elle interagit avec les récepteurs opioı̈des.
 b. C’est un antagoniste des opioı̈des.
 c. Elle renforce les effets cliniques de la morphine.
 d. Elle est utilisée en cas d’overdose d’héroı̈ne.
 e. Elle a permis de renforcer la sécurité d’emploi des opioı̈des.
D’après concours Paris 5 Descartes
1040 Concours blancs • UE 6

33 Les inhibiteurs de la sérotonine :


 a. Agissent sur les enzymes.
 b. Augmentent la quantité de sérotonine dans l’espace présynaptique.
 c. Sont utilisés comme antidépresseurs.
 d. Inhibent de façon sélective la recapture de la noradrénaline.
 e. Sont dénués d’effets indésirables.
D’après concours Lyon

34 Lors d’une étude cinétique, un patient recevant un médicament par voie intraveineuse
voit les concentrations circulantes de cette molécule passer de 12 ng/mL une heure après la
prise, à 3 ng/mL sept heures après la prise. Chez ce patient :
 a. La demi-vie de la molécule est de 6 heures.
 b. La demi-vie de la molécule est de 3 heures.
 c. La demi-vie de la molécule est de 2 heures.
 d. En doublant les doses, la demi-vie de la molécule sera doublée.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

35 Dans un modèle pharmacocinétique d’ordre 1, l’évolution des concentrations plasma-


tiques en fonction du temps peut être représentée par :
 a. Une droite (sur un quadrillage adapté).
 b. Une exponentielle.  c. Une hyperbole.
 d. Une sinusoı̈de.  e. Une sigmoı̈de.
D’après concours Nancy

36 Les ordonnances bi-zone :


 a. Concernent des médicaments délivrés obligatoirement dans deux départements
différents.
 b. Concernent des médicaments prescrits à des patients atteints d’une affection
longue durée.
 c. Ne comportent que des médicaments remboursés à 100%.
 d. Peuvent concerner des médicaments inscrits sur la liste I des substances
vénéneuses.
 e. Peuvent concerner des médicaments sans rapport avec l’affection longue durée.
D’après concours Caen
UE 6 • Concours blancs 1041

37 Concernant les règles de prescription :


 a. Une ordonnance non signée par le médecin peut être délivrée par le pharmacien.
 b. La durée maximale de prescription d’un hypnotique est égale à 6 semaines.
 c. Une ordonnance de morphine est non renouvelable.
 d. Une ordonnance comportant un médicament inscrit sur la liste II des substances
vénéneuses ne peut jamais être renouvelée.
 e. En règle générale, la quantité délivrée de médicament correspond à 12 mois de
traitement.
D’après concours Caen

38 En signant une ordonnance, le prescripteur engage sa responsabilité :


 a. Morale.  b. Juridique.  c. Professionnelle.  d. Limitée.
 e. Personnelle.
D’après concours Nancy

39 Font partie exclusivement du monopole pharmaceutique :


 a. Toutes les huiles essentielles.
 b. Toutes les plantes médicinales.
 c. Les tests de grossesse.
 d. Les aliments lactés diététiques pour nourrissons.
 e. Les objets de pansement conformes à la Pharmacopée.
D’après concours Rouen, Dr Malika Skida

40 Parmi ces propositions, toutes sauf une, constituent des critères de gravité des effets
indésirables d’un médicament. Cochez cette proposition.
 a. Il entraı̂ne le décès.
 b. Il met en jeu le pronostic vital.
 c. Il retarde la disparition de la maladie initiale.
 d. Il entraı̂ne une hospitalisation.
UE6
 e. Il entraı̂ne une invalidité importante.
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D’après concours Nantes

Concours n◦ 2 (durée 45 min)


41 Concernant la cocaı̈ne :
 a. C’est un dérivé hémi-synthétique de la morphine.
 b. C’est une drogue extraite d’un arbuste originaire des Andes, Erythroxylum
coca.
 c. Le crack est moins addictif que le chrorhydrate de cocaı̈ne.
 d. La tolérance aux effets recherchés amène le drogué à accroı̂tre et multiplier les
prises.
1042 Concours blancs • UE 6

 e. Elle est surtout produite en Extrême-Orient.


D’après concours Rouen, Pr Jean Costentin

42 Concernant le cannabis (chanvre indien) :


 a. Il n’induit pas de dépendance psychique.
 b. Il induit une dépendance physique.
 c. Il a pour principe actif majeur le tétrahydrocannabinol.
 d. Il peut déclencher ou aggraver une psychose.
 e. Associé à l’alcool, il décuple le risque d’accident mortel de la route.
D’après concours Rouen

43 La définition juridique du médicament comprend :


 a. La définition par fonction.
 b. La définition par détermination.
 c. La définition par fusion.
 d. La définition par présentation.
 e. La définition par classification.
D’après concours Rouen

44 Définition du médicament :
 a. L’article R 6134-1 du Code de la santé publique définit le médicament comme
pouvant être une substance, ou composition, présentée comme possédant
des propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines ou
animales.
 b. L’article RL 5111-1 du Code de la santé publique définit le médicament comme
pouvant être une substance, ou composition, présentée comme possédant
des propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines ou
animales.
 c. Les produits cosmétiques sont considérés comme des médicaments.
 d. Les produits utilisés pour la désinfection des locaux sont considérés comme des
médicaments.
 e. Les produits utilisés pour la prothèse dentaire sont considérés comme des médi-
caments.
D’après concours Nantes

45 Un médicament générique :
 a. Est une copie d’un médicament princeps.
 b. A la même composition qualitative en principes actifs que le princeps.
 c. A la même composition quantitative en principes actifs que le princeps.
 d. Est bioéquivalent au princeps
 e. A la même forme pharmaceutique que le princeps.
D’après concours Nancy
UE 6 • Concours blancs 1043

46 Les spécialités pharmaceutiques contenant des substances de liste II :


 a. Comportent un cadre blanc délimité par un filet rouge.
 b. Comportent un cadre blanc délimité par un filet vert.
 c. Comportent une étiquette rouge.
 d. Comportent une étiquette verte.
 e. Comportent une croix de saint André.
D’après concours Nantes

47 La Haute autorité de santé (HAS) est chargée :


 a. De promouvoir les bonnes pratiques et le bon usage des soins auprès des pro-
fessionnels de santé et des usagers de santé.
 b. D’informer les professionnels de santé et le grand public.
 c. D’améliorer la qualité des médicaments.
 d. De développer les médicaments.
 e. Aucune des précédentes propositions n’est exacte.
D’après concours Brest

48 La pharmacovigilance est une structure qui :


 a. En France est organisée et contrôlée par l’Agence Française de Sécurité sani-
taire des Produits de Santé (AFSSAPS).
 b. Est organisée par un réseau de centres départementaux de pharmacovigilance.
 c. Ne reçoit ses déclarations que grâce à des médecins spécialistes.
 d. N’a d’intérêt qu’avant l’obtention de l’Autorisation de Mise sur le Marché
(AMM).
 e. repose sur un recueil spontané de cas d’événements indésirables.
D’après concours Caen

49 L’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS) :


 a. Est un organisme d’expertise des médicaments.
UE6
 b. Est une direction du Ministère de la Santé.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 c. Est responsable des dispositifs médicaux.


 d. Délivre l’AMM.
 e. Établit le référentiel d’un traitement.
D’après concours Caen

50 Les comprimés enrobés :


 a. L’enrobage empêche la désagrégation du comprimé dans l’intestin.
 b. L’enrobage d’un comprimé permet de distinguer par la coloration les différents
dosages pour un même principe actif.
 c. L’enrobage accélère la désagrégation du comprimé dans l’estomac.
 d. L’enrobage des comprimés est réalisé uniquement dans un but esthétique.
1044 Concours blancs • UE 6

 e. Les comprimés pelliculés sont des comprimés dont l’enrobage est composé de
plusieurs couches de saccharose.
D’après concours Nantes

51 Les gélules :
 a. Sont composées d’une enveloppe unique et continue de gélatine.
 b. La fermeture des gélules se fait par emboı̂tement de la coiffe sur le corps préa-
lablement rempli.
 c. Ne peuvent contenir que des principes actifs liquides.
 d. Ne peuvent être remplies que par des entreprises spécialisées.
 e. Le contenu doit être préalablement vidé dans un verre d’eau avant administra-
tion.
D’après concours Nantes

52 Les émulsions :
 a. Sont de type L/H si les gouttelettes d’huile sont dispersées dans de l’eau.
 b. Sont obtenues par la dispersion de fines particules solides dans un liquide non
solvant.
 c. Sont des solutions buvables.
 d. Peuvent être des pâtes.
 e. Peuvent être des crèmes.
D’après concours Caen

53 Concernant la génotoxicité :
 a. Les études de génotoxicité ont pour but de mettre en évidence une modification
du patrimoine génétique.
 b. Un effet mutagène est un effet qui induit une modification structurale des
chromosomes.
 c. L’un des tests de génotoxicité les plus couramment pratiqués est le test de mu-
tation génique sur bactérie (test d’Ames).
 d. Un effet clastogène est un effet qui induit une modification permanente de la
sructure d’un gène ou de ses séquences de régulation.
 e. Un produit positif aux tests de génotoxicité est suspecté d’être reprotoxique.
D’après concours Rouen, Pr Michel Guerbet

54 Concernant les voies d’administration des médicaments :


 a. Une lésion cutanée facilite le passage des médicaments à travers la peau.
 b. La voie intra-veineuse est la meilleure pour administrer en urgence un
médicament.
 c. La voie sublinguale permet d’éviter l’effet de premier passage hépahique.
 d. La voie rectale est une voie parentérale.
 e. La fièvre ne modifie pas la résorption cutanée d’une molécule médicamenteuse.
D’après concours Caen
UE 6 • Concours blancs 1045

55 L’alprazolam :
 a. Peut induire un phénomène de tolérance.
 b. Est un antagoniste des récepteurs GABA-B.
 c. Est indiqué pour traiter les cas anxieux.
 d. Était en 2012 l’antidépresseur le plus prescrit.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

56 Concernant les agents pharmacologiques :


 a. La pénicilline est un vasodilatateur.
 b. L’aspirine est un antipyrétique.
 c. L’oméprazole est un inhibiteur de la pompe à protons des cellules pariétales de
l’estomac.
 d. L’imipramine est un analgésique.
 e. La tétracaı̈ne est un anesthésique local.
D’après concours Rouen, Pr Jean-Jacques Bonnet

57 Le volume de distribution d’un principe actif :


 a. Apprécie la phase d’absorption du principe actif.
 b. Caractérise le métabolisme du principe actif.
 c. Détermine la demi-vie du principe actif.
 d. Quantifie la distribution du principe actif.
 e. Aucune des précédentes propositions n’est exacte.
D’après concours Brest

58 Concernant la biodisponibilité absolue d’un médicament :


 a. Elle est strictement dépendante de la dose.
 b. Elle dépend de la voie d’administration.
 c. Elle est augmentée par les effets du premier passage.
UE6
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 d. Elle est maximale par voie orale.


 e. Autre réponse. D’après concours Strasbourg

59 Le temps de demi-vie d’élimination d’un médicament :


 a. Est une mesure de la durée de son action pharmacologique.
 b. Est calculé à partir de la vitesse d’ascension des concentrations plasmatiques
après administration par voie orale.
 c. Est directement fonction de la biodisponibilité relative du médicament
considéré.
 d. Est caractéristique d’un médicament donné.
 e. Autre réponse. D’après concours Strasbourg
1046 Concours blancs • UE 6

60 Les sage-femmes peuvent prescrire aux nouveaux-nés :


 a. Les antiseptiques locaux.
 b. Les anesthésiques locaux.
 c. Les anti-acides gastriques.
 d. Le paracétamol par voie intraveineuse.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

61 Concernant les alcaloı̈des :


 a. Un alcaloı̈de est une substance organique azotée.
 b. Un alcaloı̈de est une substance basique.
 c. Un alcaloı̈de est une substance d’origine naturelle pouvant avoir une activité
pharmacologique.
 d. Par définition, tous les alcoloı̈des ont des propriétés analgésiques (antidouleur).
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

62 Concernant l’histoire de la santé :


 a. Les premiers hôpitaux furent créés en Grèce.
 b. Les médecins arabes furent les premiers à s’intéresser à la chimie.
 c. Le premier traité d’obstétrique a été rédigé par une femme du nom de Matula.
 d. La trotula était un vase destiné à recueillir les urines.
 e. La première université a été créée à Padoue en Italie.
D’après concours Caen

63 Concernant les médicaments non remboursables vendus en officine :


 a. Le prix est en rapport avec le Service Médical Rendu (SMR).
 b. Le pharmacien fixe librement le prix.
 c. Le prix est fixé par la commission de transparence.
 d. Le prix ne tient pas compte des symptômes de la maladie.
 e. Le prix ne tient pas compte d’alternatives thérapeutiques.
D’après concours Nancy

64 Concernant les remèdes d’origine végétale :


 a. Toutes les parties d’une plante contiennent la même concentration de molécule
active.
 b. L’insuline est extraite à partir d’un végétal.
 c. L’hemisynthèse permet d’optimiser l’activité d’une substance pure isolée à par-
tir d’un végétal.
UE 6 • Concours blancs 1047

 d. Un extrait végétal voit sa composition varier en fonction de paramètres tels que


le climat ou les conditions de culture ou de conservation.
 e. Le taxol est d’origine végétale.
D’après concours Rouen, Pr Jean Costentin

65 La pharmacologie clinique étudie l’action des médicaments en faisant :


 a. Des essais cliniques de phase II qui se font contre placebo.
 b. Des études d’interactions médicamenteuses à des phases de plus en plus
précoces.
 c. La recherche d’antagonistes d’un effet pharmacologique sur organe ou cellules
isolés.
 d. Des études cas-témoins, post AMM (Autorisation de Mise sur le Marché).
 e. Des relations effet/dose pour déterminer la dose minimale mortelle (DMM).
D’après concours Caen

66 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


 a. Les récepteurs à 7 domaines transmembranaires, couplés à une protéine G, sont
exprimés au niveau de la membrane plasmique.
 b. La liaison d’un médicament à sa cible est toujours irréversible.
 c. Plusieurs médicaments peuvent se fixer sur un même récepteur.
 d. Les récepteurs de la membrane plasmique ont une structure moléculaire
identique.
 e. Aucune des précédentes propositions n’est exacte.
D’après concours Brest

67 Concernant les canaux potassiques activés par l’ATP :


 a. Une augmentation de la concentration en ATP entraı̂ne l’ouverture des canaux.
 b. Leur blocage entraı̂ne la sortie de potassium à l’extérieur de la cellule.
 c. Leur blocage entraı̂ne une hyperpolarisation.
 d. Leur blocage a pour conséquence une augmentation de la concentration en cal-
cium extracellulaire.
UE6
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.


D’après concours Clermont-Ferrand

68 Concernant les benzodiazépines :


 a. Elles se fixent sur le récepteur de l’acide gamma-aminobutyrique (GABA) de
type A.
 b. Elles se lient sur le même site de liaison que le GABA.
 c. Elles ont des propriétés amnésiantes.
 d. La strychnine est un antagoniste du site de liaison des benzodiazépines.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
1048 Concours blancs • UE 6

69 Les récepteurs nicotiniques :


 a. Ont une structure hexamérique.
 b. Sont présents sur le muscle squelettique.
 c. Ont une perméabilité anionique.
 d. Sont présents sur les glandes surrénales.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

70 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


 a. Les cytochromes P450 sont des enzymes de conjugaison.
 b. Au niveau subcellulaire, les enzymes du métabolisme des médicaments sont
localisés principalement dans le réticulum endoplasmatique.
 c. Le cytochrome P450 3A4 (CYP3A4) est retrouvé dans le foie humain.
 d. Les réactions de fonctionnalisation (dites de phase I) permettent la création d’un
groupement fonctionnel rendant la molécule plus hydrosoluble.
 e. Aucune des précédentes propositions n’est exacte.
D’après concours Brest

71 La distribution tissulaire d’un principe actif :


 a. Dépend du pourcentage de liaison du principe actif aux protéines plasmatiques.
 b. Est influencée par le poids moléculaire du principe actif.
 c. Est quantifiée par la biodisponibilité du principe actif.
 d. Peut être limitée par la présence de transporteurs.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

72 Le polymorphismevspace*-2mm génétique peut influer sur :


 a. Les paramètres pharmacocinétiques.
 b. Les paramètres galéniques.
 c. Les paramètres pharmacodynamiques.
 d. Les facteurs de compliance.
 e. Aucune de ces propositions.
D’après concours Nancy

73 Concernant les médicaments assimilés aux stupéfiants :


 a. Certains médicaments ont ce statut pour des raisons de santé pubique.
 b. Ils sont soumis à l’ensemble de la réglementation des médicaments stupéfiants.
 c. Ils doivent être prescrits sur une ordonnance sécurisée.
 d. Leur dispensation par le pharmacien, ne peut être fractionnée.
 e. Ils peuvent être prescrits sur une ordonnance bizone d’une Affection Longue
Durée (ALD).
D’après concours Rouen, Dr Malika Skiba
UE 6 • Concours blancs 1049

74 Une prescription est l’acte médical réalisé par un professionnel de santé, consis-
tant à prescrire sur ordonnance :
 a. Des médicaments.
 b. Des examens biologiques.
 c. Des examens radiologiques.
 d. Des règles hygiéno-diététiques.
 e. Des cures thermales.
D’après concours Nancy

75 Concernant une affection de longue durée (ALD) :


 a. Les médicaments sont prescrits sur une ordonnance à 4 volets.
 b. L’ordonnance peut ne pas être sécurisée.
 c. Les prescriptions relatives à l’ALD sont remboursées à un taux de 65%.
 d. Les médicaments prescrits sur une ordonnance ALD ne peuvent être dispensés
que dans une PUI.
 e. L’ordonnance ALD est bizone.
D’après concours Rouen, Dr Malika Skida

76 Le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) :


 a. Est conçu par la Haute Autorité de Santé.
 b. Inclut pour l’allopurinol le risque de toxidermie bulleuse.
 c. Est intégré au dossier d’Autorisation de Mise sur le Marché.
 d. Est évolutif.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

77 Les essais cliniques pour un médicament :


 a. Ont un coût total estimé entre 450 et 500 millions de dollars.
 b. Durent en moyenne 2 à 3 ans.
 c. Comportent 4 phases.
UE6
 d. Aboutissent à l’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) à l’issue des 4
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

phases.
 e. Incluent des individus sains et des individus atteints de la maladie pour laquelle
le médicament est en développement.
D’après concours Nancy

78 La pharmacogénétique :
 a. Permet de mieux personnaliser les traitements médicamenteux.
 b. Concerne par exemple la codéine.
 c. Consiste à étudier les mutations de gènes susceptibles de modifier le rapport
bénéfice/risque des médicaments.
1050 Concours blancs • UE 6

 d. Peut toucher les aspects pharmacocinétiques ou pharmacodynamiques des


médicaments.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

79 Concernant les  autres produits de santé  :


 a. Les produits cosmétiques peuvent être injectés.
 b. Les produits de tatouage nécessitent une autorisation préalable de mise sur le
marché.
 c. Les produits de tatouage sont des médicaments.
 d. Les réactifs utilisés pour les tests in vitro sont des produits de santé.
 e. Les solutions de conservation d’organes sont des produits thérapeutiques an-
nexes.
D’après concours Nancy

80 Concernant un brevet :
 a. Un brevet est une exclusivité commerciale.
 b. L’exclusivité d’un brevet n’a pas de contre partie.
 c. La durée de protection ne peut pas être prolongée.
 d. La durée de protection d’un brevet peut être prolongée par un certificat
complémentaire.
 e. La durée de protection apportée par un brevet comprend la durée des phases
d’études préalables nécessaires à la mise sur le marché d’un médicament.
D’après concours Nancy

Concours n◦ 3 (durée 45 min)


81 Concernant le cannabis :
 a. L’Amérique du Sud est le premier producteur mondial de cannabis.
 b. La consommation mondiale d’héroı̈ne est supérieure à celle de cannabis.
 c. Fumer du cannabis peut générer des troubles cognitifs et psychiatriques.
 d. Fumer du cannabis est un facteur de risque du cancer.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

82 Concernant les drogues :


 a. Les opiacés génèrent exclusivement une dépendance physique.
 b. Les traitements de substitution ont une pharmacocinétique identique à celle du
produit substitué.
 c. La cocaı̈ne est un dérivé morphinique psychostimulant.
UE 6 • Concours blancs 1051

 d. La cocaı̈ne est un métabolite de la codéine.


 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

83 Concernant la définition juridique du médicament :


 a. Un médicament par présentation peut posséder des propriétés préventives à
l’égard des maladies humaines ou animales.
 b. Un médicament par fonction peut permettre d’établir un diagnostic médical.
 c. Les compléments alimentaires ont un statut de médicament.
 d. Un médicament par fonction peut agir en exerçant une action immunologique.
 e. Un médicament par fonction peut agir en exerçant une action métabolique.
D’après concours Rouen, Dr Malika Skida

84 La définition légale du cosmétique nous dit que celui-ci :


 a. Peut être destiné à l’homme ou à l’animal.
 b. Peut être appliqué uniquement sur la peau.
 c. Peut être ingéré en cas de finalité esthétique.
 d. Peut être mis en contact avec les dents.
 e. Peut prévenir l’acné.
D’après concours Nantes

85 Concernant le classement réglementaire des médicaments :


 a. Les stupéfiants sont classés hors liste.
 b. Les médicaments classés sur liste II sont délivrés par fraction de 30 jours
maximum.
 c. Les médicaments classés sur liste I sont délivrés par fraction de 15 jours
maximum.
 d. La délivrance des médicaments classés sur liste I n’est pas renouvelable sauf
mention contraire.
 e. La date d’une prescription de stupéfiants ne peut pas excéder 28 jours.
D’après concours Paris 7 Diderot
UE6
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

86 La HAS est une instance consultative et indépendante d’expertise scientifique. Elle est
chargée notamment d’éclairer les pouvoirs publics en matière de décision de remboursement
des médicaments en fonction du critère de service médical rendu (SMR).
Pour ceci, elle utilise comme critère(s) d’évaluation :
 a. La commodité d’emploi.
 b. Le prix.
 c. L’intérêt au regard de la santé publique.
 d. L’intérêt clinique.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
1052 Concours blancs • UE 6

87 En France, la Pharmacovigilance a principalement pour vocation de :


 a. Contrôler la publicité des médicaments.
 b. Recueillir, évaluer et enregistrer les effets indésirables des médicaments.
 c. Comparer l’efficacité thérapeutique des médicaments.
 d. Contrôler le prix des médicaments.
 e. Surveiller la dispensation des médicaments par les pharmacies.
D’après concours Nancy

88 Concernant l’ANSM :
 a. L’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé
(Afssaps) est réorganisée en Agence Nationale de Sécurité du Médicament
(ANSM).
 b. Elle ne peut réévaluer les bénéfices/risques d’un médicament dès l’instant où
celui-ci est commercialisé.
 c. Elle délivre l’Autorisation de Mise sur le Marché (ANSM) d’un médicament.
 d. Elle fixe le taux de remboursement des médicaments.
 e. Elle fixe le prix des médicaments remboursables.
D’après concours Rouen, Dr Malika Skiba

89 Les suspensions (une seule réponse) :


 a. Elles sont constituées d’une phase dispersée liquide et d’une phase dispersante
solide.
 b. Leur stabilité est assurée par l’utilisation d’agents épaississants.
 c. Elles sont souvent présentées en conditionnement unidose.
 d. Elles doivent être limpides et homogènes.
 e. Elles peuvent être utilisées par voie intraveineuse.
D’après concours Nantes

90 Un excipient se définit comme :


 a. Une substance physiologiquement active accompagnant le principe actif.
 b. Une substance inactive utilisée pour la mise en forme pharmaceutique.
 c. Une substance ne pouvant être ajoutée qu’en très faible quantité dans un
médicament.
 d. Une matière première dont on n’a pas encore extrait le principe actif.
 e. Une matière première qui doit obligatoirement être dosée dans le produit fini.
D’après concours Nantes

91 Concernant le volume de distribution :


 a. Il est au maximum égal au volume du corps humain.
 b. Il peut permettre de prévoir la dose à administrer si l’on connaı̂t la concentration
cible de la molécule.
UE 6 • Concours blancs 1053

 c. S’il est élevé (180 litres), il y a concentration dans certains tissus de


l’organisme.
 d. Il peut dépasser 1 litre par kilogramme.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

92 La pharmacocinétique du principe actif dans l’organisme comprend :


 a. La préparation du principe actif.
 b. L’absorption du principe actif.
 c. La distribution du principe actif.
 d. Le métabolisme et l’élimination du principe actif.
 e. Aucune des précédentes propositions n’est exacte.
D’après concours Brest

93 Concernant la biodisponibilité absolue d’un médicament, la seule proposition


fausse est :
 a. Elle est importante à connaı̂tre pour un médicament administré par voie intra-
veineuse.
 b. Elle varie selon la voie d’administration du médicament.
 c. Elle varie selon la forme galénique pour une même voie d’administration.
 d. Elle peut être totale par voie orale.
 e. Elle est déterminée expérimentalement par comparaison à la voie intra-
veineuse.
D’après concours Nantes

94 La demi-vie d’élimination d’un médicament :


 a. Peut augmenter lorsque le patient est atteint d’une insuffisance rénale.
 b. Peut varier avec l’âge du patient.
 c. Est indépendante des variations de sa fixation protéique.
 d. Est indépendante de sa fixation tissulaire.
UE6
 e. Est augmentée lorsque son métabolisme est inhibé.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

D’après concours Nancy


1054 Concours blancs • UE 6

95 Concernant la notion de risque relatif en pharmacoépidémiologie ; l’analyse des


cohortes permet de répartir les sujets de la façon suivante :

ayant présenté n’ayant pas présenté Total


l’événement l’événement
sujet exposé a b a+b
sujet non exposé c d c+d

 a. Le taux d’incidence de l’événement chez les sujets exposés est défini comme
a
a+b
 b. Les études de cohortes nécessitent une durée de suivi de la population.
a
c+d
 c. Le risque relatif (RR) est = b
a+c
a+b
 d. La prévalence de l’événement chez les non exposés est =
c+d
 e. Un risque relatif < 1 signifie que la population exposée a une plus grande inci-
dence de l’événement.
D’après concours Caen

96 Les comprimés :
 a. Sont fabriqués par coulée dans des moules appropriés.
 b. Sont fabriqués par compression entre deux poinçons à l’aide de machines
automatiques.
 c. Sont uniquement destinés à être avalés avec un verre d’eau.
 d. Ne peuvent être présentés qu’en conditionnement unitaire.
 e. Permettent d’obtenir une biodisponibilité supérieure à la voie intraveineuse.
D’après concours Nantes

97 Les gélules :
 a. Sont des capsules molles.
 b. Permettent aisément l’obtention d’une biodisponibilité absolue.
 c. Ont toujours une enveloppe faite de gélatine.
 d. Permettent souvent l’administration d’émulsions.
 e. sont réalisées par arasage de la poudre.
D’après concours Caen

98 Concernant les émulsions :


 a. Ce sont des systèmes biphasiques formés de particules solides en suspension.
 b. Une émulsion de type L/H est constituée de gouttelettes d’huile dispersées dans
de l’eau.
 c. Dans une émulsion L/H, la phase continue est aqueuse.
UE 6 • Concours blancs 1055

 d. Ce sont des liquides transparents.


 e. Elles doivent être agitées avant utilisation.
D’après concours Nantes

99 Concernant la mutagenèse :
 a. Elle se définit comme toute modification brusque et permanente des caractères
héréditaires.
 b. Elle correspond à un changement de la qualité des gènes.
 c. Les études de mutagénèse ont pour objectif l’évaluation du risque potentiel pour
les populations futures.
 d. Les études de mutagénèse ne permettent pas d’évaluer le risque potentiel de
cancer pour la génération actuelle.
 e. Les tests de mutations géniques E. coli, d’aberrations chromosomiques in vitro
et in vivo sont obligatoires.
D’après concours Nancy

100 Le passage membranaire d’un médicament par diffusion passive :


 a. Dépend du gradient de concentration.
 b. Est saturable.
 c. Intéresse la forme libre.
 d. Dépend du poids moléculaire du principe actif.
 e. Aucune des précédentes propositions n’est exacte.
D’après concours Brest

101 Concernant les voies d’administration des médicaments :


 a. La vasoconstriction cutanée augmente la résorption cutanée d’une molécule
médicamenteuse.
 b. La voie sublinguale permet d’éviter l’effet de premier passage hépatique.
 c. La voie rectale est une voie parentérale.
 d. Une lésion cutanée ralentit le passage des médicaments à travers la peau.
UE6
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 e. La voie sous-cutanée est la meilleure pour administrer en urgence un


médicament.
D’après concours Caen

102 La biotransformation des principes actifs :


 a. peut conduire à la synthèse de métabolites actifs.
 b. A lieu exclusivement au niveau du foie.
 c. Est quantifiée par la demi-vie d’élimination.
 d. Peut consister en des réactions de glucuroconjugaison.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
1056 Concours blancs • UE 6

103 Les benzodiazépines :


 a. Sont à l’origine d’une hyperpolarisation neuronale.
 b. Favorisent l’entrée de Na+ dans les cellules neuronales.
 c. Sont à l’origine de conduites addictives.
 d. Ont des propriétés myorelaxantes.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

104 Concernant les digitaliques :


 a. La digitale est une plante marine dont on extrait la digitaline, efficace contre
l’hydropisie (œdème d’origine cardiaque).
 b. Une décoction de digitale a un effet bradycardisant.
 c. Une décoction de digitale a un effet émétisant.
 d. Les digitaliques sont utilisées pour traiter certains troubles du rythme cardiaque.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

105 Dans l’antiquité, la théorie des signatures :


 a. Est associée au pouvoir guérisseur de la nature.
 b. Repose sur la théorie des similitudes.
 c. Repose sur la théorie des contraires.
 d. Est utilisée pour préparer des remèdes.
 e. Correspond à la synthèse des molécules.
D’après concours Nancy

106 L’identification de la substance active peut être effectuée par :


 a. Des méthodes physico-chimiques.
 b. Des méthodes épidémiologiques.
 c. Des méthodes statistiques.
 d. Des méthodes chromatographiques.
 e. Des méthodes spectroscopiques.
D’après concours Nancy

107 L’essai clinique médicamenteux de phase IV :


 a. Aboutit, si les résultats sont concluants, à la demande d’Autorisation de Mise
sur le Marché (AMM).
 b. Porte sur un médicament tel qu’il est utilisé dans les conditions réelles.
 c. Peut-être comparatif ou non comparatif.
UE 6 • Concours blancs 1057

 d. Porte sur plusieurs centaines de volontaires sains ou malades.


 e. Permet d’identifier les événements indésirables rares du médicament.
D’après concours Nancy

108 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


 a. Tout principe actif agit sur une cible spcécifique de l’organisme.
 b. Tout médicament est défini par un mécanisme d’action moléculaire.
 c. Un médicament homéopathique peut être caractérisé par une concentration
plasmatique active minimale.
 d. Un médicament peut présenter plusieurs indications thérapeutiques.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

109 En thérapeutique :
 a. Les curarisants (ex : vécuronium) sont des antagonistes des récepteurs musca-
riniques de l’acétylcholine.
 b. Les sétrons (ex : granisétron) sont des antagonistes des récepteurs de
l’histamine.
 c. Les spironolactones sont des antagonistes des récepteurs des glucocorticoı̈des.
 d. Le tamoxifène est un antagoniste des récepteurs périphériques des estrogènes.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

110 Concernant les neuromédiateurs :


 a. Leur structure est toujours de nature peptidique.
 b. Leur durée d’action est courte.
 c. Ils agissent à courte distance du lieu de sécrétion.
 d. L’acide gamma-aminobutyrique (GABA) fait partie de cette famille.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
UE6
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

D’après concours Clermont-Ferrand

111 La tolérance à une substance :


 a. Se traduit par une diminution de l’effet malgré le maintien des doses.
 b. Peut induire un syndrome de manque.
 c. Peut mettre en jeu une désensibilisation des récepteurs.
 d. Est toujours associée à une dépendance.
 e. Se traduit par une diminution des effets indésirables.
D’après concours Nancy
1058 Concours blancs • UE 6

112 Lorsqu’un comprimé est administré par voie orale, le principe actif subit dans
l’ordre les étapes suivantes :
 a. Absorption, dissolution, distribution, métabolisme.
 b. Action pharmacologique, libération, métabolisme, élimination.
 c. Libération, dissolution, absorption, distribution.
 d. Libération, absorption au niveau de la muqueuse perlinguale, distribution.
 e. Mastication, libération, absorption, distribution.
D’après concours Nantes

113 Les produits suivants sont des antidotes utilisés en cas d’intoxication :
 a. Naloxone.
 b. Flumazénil.
 c. Aspirine.
 d. Méthyl-naltrexone
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

114 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


 a. La clairance rénale traduit la capacité d’un organe à épurer le médicament par
voie digestive.
 b. La sécrétion tubulaire se fait par l’intermédiaire de deux systèmes de transport,
l’un actif pour les acides faibles et l’autre passif pour les bases faibles.
 c. La clairance rénale est la somme de la clairance de filtration glomérulaire, de la
clairance de sécrétion tubulaire et de la clairance de la réabsorption tubulaire.
 d. La clairance hépatique résulte seulement de l’activité métabolique des hépato-
cytes.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

115 On parle de polymorphisme génétique lorsque la fréquence de l’allèle muté est :

 a. Supérieure à 1%.
 b. Inférieure à 0, 5%.
 c. Comprise entre 1 et 50 %.
 d. Supérieure à 50 %.
 e. Supérieure à 80 %.
D’après concours Nancy

116 Les mentions qui doivent figurer en toutes lettres pour la prescription d’un
médicament stupéfiant sur une ordonnance sécurisée sont :
 a. Le nombre d’unités thérapeutiques par prise.
 b. Le dosage.
UE 6 • Concours blancs 1059

 c. Le nombre de prises.
 d. Le nombre de conditionnements
 e. La durée du traitement.
D’après concours Rouen, Dr Malika Skiba

117 Concernant la primo-prescription médicamenteuse :


 a. Elle ne concerne que les médecins.
 b. Elle peut concerner les infirmiers.
 c. Elle peut concerner les kinésithérapeutes.
 d. Elle peut concerner les pédicures-podologues.
 e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

118 Parmi les situations suivantes, indiquez laquelle (ou lesquelles) peut (peuvent)
conduire à une majoration de l’effet thérapeutique d’un médicament :
 a. Dénutrition.
 b. Cirrhose du foie.
 c. Enfant prématuré.
 d. Inflammation des méninges.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

119 Concernant les effets indésirables (EI) des médicaments de type idiosyncratique.

 a. Ce sont les EI les plus fréquents.


 b. Ils sont généralement bien décrits dans les dossiers d’AMM.
 c. La mise au point d’un test de dépistage peut réduire leur incidence.
 d. Ils peuvent concerner des populations particulières telles les enfants.
 e. Ils peuvent inclure des cancers inattendus.
UE6
D’après concours Caen
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

120 Les facteurs de risque dans la survenue d’un effet indésirable médicamenteux
peuvent être :
 a. L’insuffisance rénale.
 b. La polymédicamentation.
 c. Le coût du médicament.
 d. Certains facteurs génétiques.
 e. L’insuffisance hépatique.
D’après concours Nancy
UE 6 QCM classés (corrigés)

1. Cadre juridique

Histoire du médicament
1 
 a.  b.  c.  d.  e.
La découverte de Fleming a été faite le 3 septembre 1928.

2  a.  b.  c. 
  d.  e.
• a. vrai. La thyroxine a été découverte en 1910 par Kendall.
• b. faux. La purification de la digitoxine de la digitale par Claude-Adolphe Nativelle a lieu
en 1867.
• c. faux. L’atropine a été purifié de la belladonne en 1833 par Mein.
• d. vrai. La purification de l’insuline a lieu en 1921.

3 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. vrai. En 1934, l’utilisation des sulfamides en thérapeutique a commencé par l’exploita-
tion des propriétés antibactériennes, puis, en 1942, on remarqua que l’un de ces sulfamides
antibactériens entraı̂nait des hypoglycémies graves chez les patients.
• b. faux. Le sildénafil, inhibiteur de phosphodiestérase, est connu depuis longtemps comme
vasodilatateur. Il est donc utilisé pour son effet proérectile et son effet vasodilatateur des vais-
seaux pulmonaires.
• c. vrai. L’acétanilide est un analogue historique, découvert en 1886, du paracétamol.
• d. faux. Les études de James Black étaient faites pour trouver une solution à l’angine de
poitrine et non pas pour en faire des hypertenseurs.

4  a.   b.  c.  d.  e.
• a. vrai. En 1904, Ehrlich découvre le pouvoir anti-infectieux des colorants azoı̈ques.
• b. vrai. On a découvert en 1934 l’action du prontosil sur les streptocoques.
• d. faux. Les sulfamides ont une action hypoglycémiante.

5  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux. La théophylline est un alcaloı̈de du type méthylxanthine. Elle a une action bron-
chodilatatoire par relaxation des muscles lisses bronchiques.
• b. vrai. La morphine est un alcaloı̈de de l’opium.
• c. faux. La digitaline est un glycoside cardiotonique extrait de la digitale.
• d. vrai. Le haschich est le nom courant de la résine de cannabis, également appelé chanvre.
• e. vrai. La ciclosporine est un peptide cyclique synthétisé initialement par un champignon
microscopique Tolypocladium inflatum.

6  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
UE 6 • Corrigés 1061

• a. faux. b. vrai. Hippocrate de Cos (vers 460 avant J.-C. - 377 av. J.-C.) est un médecin
grec de l’Antiquité, considéré traditionnellement comme le  père de la médecine .

Corrigés
• c. faux. Materia Medica (document majeur sur la botanique et les remèdes) a été écrit par
Disocoride.
• e. vrai. À la fin de leurs études, les médecins prêtent le serment d’Hippocrate et les phar-
maciens le serment de Galien.

7  a.  b.   c.   d.  e.
Vous pouvez savoir que c et d sont exactes. Comme l’énoncé indique qu’il y a deux proposi-
tions exactes, vous avez alors fini.
• a. faux. Paracelse (1493-1541) est bien un grand médecin suisse du XVIe siècle. Mais la
phrase est de Paul Ehrlich (1854-1915, Prix Nobel en 1908).
La phrase la plus célèbre de Paracelse est  Dosis sola facit venenum  (Seule la dose fait le
poison),
• b. faux. John Newport Langley (1852-1925) est le père du concept de récepteur chimique.
atteinte de Cow-pox, il est à l’origine du vaccin antivariolique.

8  a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux. Hippocrate est considéré comme le père de la médecine.
• b. faux. La première synthèse de morphine fut faite quand 1952. Sertürner est le premier à
avoir vu la morphine cristallisée isolée après extraction.
• c. faux. Avicenne a rédigé  le canon de la médecine  vers 1020.
• d. faux. Paracelse est né en 1493 près de Zurich et meurt 1541 à Salzbourg.

9  a.   b.   c.  d.  e.
• a. faux. Elle date de 1348.
• b. vrai. L’orviétan était un remède censé guérir tous les maux et vendu par des charlatans.
C’est Napoléon Bonaparte, avec la loi du 11 avril 1803, qui interdit totalement la vente des
remèdes secrets.
• c. vrai. Il est à l’origine de la médecine préventive.
• d. faux. Le poison utilisé par la marquise de Brinvilliers, dans l’affaire des poisons, était à
base d’arsenic et de divers produits tels que la bave de crapaud, préparation connue sous le
nom de poudre de succession.
• e. faux. Vauquelin a découvert les éléments Chrome et Béryllium.

10  a. 
 b.  c.  d.  e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• a. faux. La quinine est bien obtenue à partir de l’écorce de quinquina jaune, mais il est uti-
lisé pour ses propriétés anti-malariques. C’est la quinidine qui a des activités anti-arythmiques
de classe I.
• d. faux. La quinine a été extraite de l’écorce de quinquina en 1820 par deux pharmaciens
français Pelletier et Caventou.

11  a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux. L’aspirine se trouve à l’état naturel dans un certain nombre de plantes comme le
saule (salix alba) ou le reine-des-près (filipendula ulmaria), anciennement appelée ulmaire.
• b. faux. L’opium est une drogue narcotique extraite du pavot. Le fruit de la plante est une
capsule ovoı̈de qui exsude, après incision, un latex blanc riche en alcaloı̈des. Ce latex est
séché et bruni au soleil.
• c. faux. La chlorpromazine est issue de recherches menées par le laboratoire Rhône-Poulenc
1062 Corrigés • UE 6

dans le début des années 1950.


• d. faux. La morphine a été découverte en 1804 par Seguin, Courtois et Derosne. Mais c’est
Sertürner qui a montré que c’était un alcaloı̈de (le premier connu)

12  a.  b.  c.   d.   e.
• a. faux. La streptomycine est un antibiotique de la famille des aminoglycosides.
• b. faux. L’héparine est un polymère disaccharidiques trisulfatés, extraite du poumon et de
l’intestin de porc et de boeuf.
• c. faux. L’antimoine est un élément chimique métallique.
• d. vrai. La colchicine est un alcaloı̈de extrait de la colchique.
• e. vrai. La quinine est un alcaloı̈de naturel extrait du quinquina.

13  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. La pharmacodépendance se caractérise par le désir obsessionnel de se procurer et
de s’administrer une substance.
• b. faux. On retrouve une dépendance psychique chez tous les produits psychoactifs alors
que les symptômes de dépendance physique peuvent être de quasi inexistants à très forts.
• c. faux. La tolérance désigne l’atténuation progressive de l’effet d’une dose donnée de
médicament lorsqu’elle est répétée.
• d. faux. L’arrêt doit toujours être progressif, sur une durée d’une semaine à plusieurs mois
pour éviter tout syndrome de sevrage.

14 
 a.  b.  c.  d. 
 e.
• e. vrai. Toutes les substances addictives agissent sur les mêmes réseaux de neurones du
système nerveux central et conduisent à une augmentation de la dopamine.

15 
 a.  b.  c.  d.  e.

16 
 a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.

17  a.  b.  c. 
  d.  e.
• a. vrai. Il est extrait de la feuille de l’Erythroxylon coca, arbrisseau qui pousse dans
différentes régions d’Amérique du sud, en Indonésie et dans l’Est africain.
• b. faux. Le chlorydrate de cocaı̈ne est une poudre blanche qui peut être ingérée, injectée ou
 sniffée  . Elle ne peut pas être fumée car la chaleur la détruit en grande partie.

• c. faux. Le crack ou cocaı̈ne-base est fumée à l’aide de pipe à air.


• d. vrai. C’est un puissant stimulant du système nerveux central, et donc conduit rapide-
ment à une forte dépendance. Avec le crack par exemple, la dépendance psychique s’installe
en quelques jours.
• e. faux. La cocaı̈ne provoque une phase d’exaltation, une stimulation des performances
physiques et intellectuelles, une grande assurance.

Définition, description et statut des médicaments et autres produits


de santé
18  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. L’effet placebo est la réponse de l’organisme au médicament indépendamment du
composé actif.
UE 6 • Corrigés 1063

• b. faux. L’effet pharmacologique d’un médicament est dû au principe actif.

Corrigés
• c. faux. Dans le cas d’apparition d’effets indésirables lors de l’administration d’un placebo,
on parle d’effet Nocebo.
• d. vrai. L’effet placebo permet dans certains cas de normaliser une hypertension légère.

19  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. La classe I a un faible degré de risque.
• d. faux. La classe III a un potentiel très sérieux de risque.

20  a.  b.   c.  d.   e.
• a. faux. Un régime limitant les sources de protéines dans l’alimentation comme les viandes,
les poissons, les œufs. . .
• b. faux. C’est de la L-Dopa.
• d. faux. L’hémochromatose se caractérise par une surcharge de fer, la phlébotomie (ou
saignée) est un des traitements utilisés.
• e. vrai. Le béribéri est une maladie provoquée par une carence en vitamine B1.

21 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. vrai. La découverte a été faite en Amérique du Nord dans les années 1930 lors d’hémorragies
dans des troupeaux de bétail ayant consommé du mélilot.
• b. faux. Il a été identifié par observation.
• c. faux. On utilisait la strychnine ou le chloral comme taupicide.

22  a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. Un produit est considéré comme un médicament du moment qu’il est présenté
comme ayant des propriétés curatives.
• b. vrai. On parle de médicaments dérivés du sang.
• d. faux. Les excipients sont différents.

23  a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux. b. faux. Les médicaments dits stupéfiants sont des médicaments listés. Il y a les
médicaments de liste I, de liste II et de la liste des stupéfiants.
• c. faux. La durée maximale de prescription est de 28 jours. Pour certaines substances stupé-
fiantes, cette durée peut être réduite à 7 ou 14 jours.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• d. faux. La prescription des stupéfiants se fait sur une ordonnance dite sécurisée. Elle
comporte en bas à droite un carré composé de micro-lettres formant les mots  ordonnance
sécurisée . L’encre avec laquelle sont écrites les coordonnées du médecin est bleue et le du-
plicata possède un caducée en filigrane.
Les ordonnances sécurisées bizone sont réservées aux affections de longue durée (ALD).

24  a.  b.  c. 
  d.   e.
• a. vrai. b. faux Elle est préparée à l’officine.

25  a.   b.  c.   d.  e.
• a. faux. c. faux. Les produits sanguins labiles ne sont pas considérés comme des médicaments.
C’est ce qui les différencient des produits sanguins stables qui sont considérés comme des
médicaments.
1064 Corrigés • UE 6

• b. vrai. Il s’agit du sang total, du plasma et des cellules sanguines d’origine humaine.
• e. faux. L’inscription d’un nouveau produit sanguin se fait à l’issue d’une évaluation menée
par l’AFSSAPS sur demande de l’EFS, du centre de transfusion sanguine des armées, de
tout établissement de transfusion sanguine des états membres de l’Union européenne, de tout
fabricant de dispositifs médicaux concerné. Le demandeur communique à l’AFSSAPS des
informations quant à l’efficacité et à la sécurité du produit afin de procéder à son enregistre-
ment.

26  a.  b.  c.   d.  e.
• a. faux. L’utilisation de concentrations croissantes de ligand radioactif se retrouve dans les
expériences de binding de type saturation.
• b. faux. Il s’agit de la liaison spécifique.
• c. faux. On mesure la liaison spécifique à l’équilibre, d’une concentration donnée en ligand
radiomarqué en présence d’une concentration variable et croissante de ligand froid.

27 
 a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• a. vrai. Le médicament biosimilaire est le générique du médicament biologique qui est
produit à partir d’une source biologique.
• b. faux. C’est un médicament radiopharmaceutique.
• c. vrai. Il fait partie des médiateurs et analogues avec l’érythropoı̈étine (EPO).
• d. faux. Les concentrés plaquettaires font partie des médicaments sanguins labiles.

28  a.   b.  c.  d.  e.
• a. faux. Il s’agit en fait des PUI hospitalière qui peuvent être autorisée par l’agence régionale
d’hospitalisation à rétrocéder des médicaments à des patients ambulatoires (non hospitalisés).
• b. vrai. Les médicaments inscrits sur la liste de rétrocession présentent des contraintes par-
ticulières de distribution, de dispensation, d’administration ou nécessitent un suivi de la pres-
cription ou de la délivrance.
• c. faux. La dispensation est réservée aux pharmacies à usage intérieur des établissements,
ils sont en général classés dans cette catégorie à cause de contraintes techniques d’utilisation
ou des raisons de sécurité d’utilisation nécessitant que le traitement s’effectue sous hospitali-
sation.
• d. faux. Les médicaments à prescription hospitalière ne peuvent pas être prescrits en ville,
ils peuvent être délivrés en officine de ville.
• e. faux. La durée de validité de la prescription initiale hospitalière est un an, sauf s’il y a
d’indiqué sur l’ordonnance un délai au terme duquel la prescription devient caduque.

29  a.  b. 
 c.  d.  e.

30  a.  b.  c.   d.  e.
• b. faux. c. faux Ils sont classés dans les autres produits de santé.
• e. faux Les produits sanguins labiles (sang total, plasma) ne sont pas considérés comme des
médicaments. C’est ce qui les différencient des produits sanguins stables (albumine, les fac-
teurs de coagulation ou encore les immunoglobulines d’origine humaine) qui sont considérés
comme des médicaments.

31  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux. Sur l’étiquette, il est indiqué  respecter les doses prescrites  .
• b. faux. Les substances stupéfiantes, les substances psychotropes et les substances inscrites
UE 6 • Corrigés 1065

sur les listes I et II sont les substances dites  vénéneuses  . Il ne faut confondre en plus,
vénéneux (substance contenant un poison) et venimeux (pouvant injecter un venin).

Corrigés
• c. vrai. Ils sont disponibles  uniquement sur ordonnance  comme indiqué sur l’étiquetage.
Lorsqu’un médicament contient plusieurs substances ou préparations relevant d’un classe-
ment différent, il est soumis au régime le plus strict selon l’ordre décroissant : stupéfiant, liste
I, liste II.
• d. faux. Cela ne concerne pas uniquement les produits  listés  c’est à dire liste I et liste
II, mais cela concerne également les produits stupéfiants.
• e. faux. Ils sont identifiables grâce à un rectangle vert pour les produits de liste II et un
rectangle rouge pour les produits de la liste I et les stupéfiants.

32  a.  b.  c. 
 d.  e.
d. vrai. Depuis 11 juillet 2013, les produits cosmétiques vendus sur le marché de l’Union Eu-
ropéenne doivent répondre à la réglementation cosmétique n0 1223/2009. Le texte du règlement
est directement applicable dans les états membres.

33  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. Les médicaments à base de plantes sont définis par l’article L 5121-1 du code de
santé publique.
• b. vrai. Le Code de Santé Publique réserve aux pharmaciens la vente de certaines plantes
médicinales inscrites à la pharmacopée.
• c. vrai. Les plantes non inscrite à la pharmacopée ne rentre pas dans la catégorie des plantes
médicinales.
• d. faux. Ils sont des médicaments par fonction.
• e. faux. Il y a les médicaments à base de plantes dits  traditionnels  qui ne sont pas soumis
à l’autorisation de mise sur le marché sous réserve de remplir les critères édictés à l’article
L.5121-14-1 du CSP, comme par exemple un usage médical de trente ans doit en effet être
démontré à l’aide d’éléments bibliographiques ou de rapports d’experts.

34  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. Les PUI ne délivrent les médicaments qu’aux patients hospitalisés ou résidants
dans ces établissements, elles peuvent rétrocéder certaines spécialités au public.
• b. faux. Les spécialités les plus vendues en valeur à l’hôpital sont principalement les an-
tinéoplasiques, les immunosuppresseur dans les 10 premières. En officine, parmi les spécialités
les plus vendues en ville, les spécialités à base de paracétamol sont en tête.
• c. faux. Le marché des médicaments biosimilaires demeure modeste puisqu’il ne représente
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

en 2013 qu’un chiffre d’affaire de 54 millions d’euros.


• d. vrai. Les médicaments dérivés du sang, à cause des risques liés aux problèmes de sécurité
virale, font l’objet d’une surveillance particulière, et repose sur un système de traçabilité qui
permet de retracer le cheminement du médicament depuis sa fabrication jusqu’à son admi-
nistration.
• e. faux. Une liste par classes de médicaments à utiliser préférentiellement est élaborée avec
les médecins et le pharmacien chargé de la gérance de la PUI (COMEDIMS).

35  a.  b.  c.  d.  e.
• a. vrai. Les médicaments stupéfiants sont pour la plupart des agonistes des récepteurs mor-
phiniques, utilisés pour leur propriétés antalgiques comme la morphine (Skénan R
) ou encore

R
le fentanyl (Abstral ).
• b. faux. Ils ne peuvent être prescrits que sur une ordonnance sécurisée.
1066 Corrigés • UE 6

• c. faux. La prescription de stupéfiant est limitée à 28 jours non renouvelables, sauf pour
certaines molécules qui ont une durée maximale de prescription de 14 jours ou 7 jours.
• d. faux. Le prescripteur doit indiquer en toutes lettres le nombre d’unités thérapeutiques
par prise, le nombre de prises et le dosage. L’ordonnance peut être rédiger manuellement ou
informatiquement.
• e. faux. L’ordonnance est exécutée dans sa totalité ou pour totalité de la fraction du traite-
ment si elle est présentée dans les trois jours suivant sa date d’établissement ou suivant la fin
de la fraction précédente. Sinon elle est exécutée uniquement pour la durée de la prescription
ou de la fraction de traitement restant à courir.

36  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. Ils sont disponibles uniquement sur ordonnance.
• b. faux. Ce sont les médicaments stupéfiants qui sont obligatoirement détenus dans des
armoires fermées à clef munies d’un système de sécurité. Les médicaments sur liste I et II
sont disposés en officine de façon à ne pas être directement accessibles au public.
• c. faux. L’ordonnance sécurisée est obligatoire pour les médicaments stupéfiants, une or-
donnance classique rédigée sur une feuille ou une ordonnance, contenant les mentions obli-
gatoires, suffit pour les médicaments de liste I.
• d. vrai. La délivrance peut être renouvelée uniquement sur indication écrite précisant le
nombre de renouvellement ou la durée du traitement, sans dépasser 12 mois.

37  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Pour les patients atteints d’une affection longue durée (ALD), l’ordonnance est
rédigée sur une ordonnance bizone où la partie haute de l’ordonnance est réservée aux médicaments
en rapport avec l’affection de longue durée. L’ordonnance bizone doit être sécurisée unique-
ment dans le cas de prescription de stupéfiants.
• b. faux. Le Norvelo R
est dispensée aux mineurs (qui justifieront de cette qualité par simple
déclaration orale) à titre anonyme et gratuit. L’ordonnance est nécessaire pour les majeurs qui
veulent une prise charge par l’assurance maladie.
• d. vrai. Les spécialités de la liste I présentent les risques les plus élevés pour la santé.
• e. vrai. Les médicaments  grand public  sont également les médicaments  conseils  ou
encore OTC, ils sont délivrés par le pharmacien sans prescription.

Les structures de régulation du médicament

38  a.  b.  c.  d.   e.
C’est pour les molécules chimiques commercialisées comme spécialités pharmaceutiques
qu’il faut obtenir une autorisation de mise sur le marché (AMM).
Les préparations doivent être préparées selon les indications de la pharmacopée. Les spécialités
génériques suivent une  procédure d’AMM à dossier allégé  .

39  a.   b.  c.   d.  e.
• a. faux. Il y a toujours des effets indésirables connus.
• c. faux. Chaque médicament doit faire l’objet d’une AMM.
• d. vrai. La phase III est obligatoire.
• e. faux. Ils peuvent être retirés à tout moment s’ils mettent en péril la santé publique.

40  a.  b.  c.   d.  e.
• Une fois l’AMM obtenue, si le laboratoire pharmaceutique souhaite que le médicament soit
UE 6 • Corrigés 1067

remboursable par la sécurité sociale, il dépose une demande auprès de la Haute autorité de
santé pour faire examiner son dossier par la commission de transparence. Cette commission

Corrigés
évalue le dossier du médicament et donne un avis sur le service médical rendu (SMR), ainsi
que l’amélioration du service médical rendu (ASMR).
• C’est l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (UNCAM) qui est chargée de fixer
le taux de prise en charge des soins. L’UNCAM est une instance créée par la loi de l’assu-
rance maladie d’août 2004. Elle regroupe les trois principaux régimes d’assurance maladie :
le régime général, le régime agricole et le régime social des indépendants.
• Ensuite, le prix du médicament est fixé par le Comité économique des produits de santé
(CEPS) en convention avec les entreprises pharmaceutiques. À ce stade, le niveau d’ASMR
est un élément très important des négociations.

41  a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Il est déposé simultanément dans tous les états membres.
• b. faux. Il faut faire ensuite une demande de reconnaissance mutuelle.
• c. faux. Il est fait le choix d’un état membre de référence.
• d. vrai. En l’absence de consensus, une phase de pré-arbitrage et d’arbitrage peuvent avoir
lieu.

42  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
Le service médical rendu distingue quatre niveaux (SMR important, SMR modéré, SMR
faible, SMR insuffisant) selon :
 la nature de l’affection traitée et son degré de gravité ;
 le niveau d’efficacité et du rapport bénéfice/risque du médicament ;
 la place du médicament dans la stratégie thérapeutique ;
 le caractère préventif, curatif ou symptomatique du traitement proposé par le médicament ;
 l’intérêt pour la santé.
La commission de transparence donne un avis favorable ou non à l’inscription du médicament
sur la liste des médicaments remboursables. Le niveau SMR est une recommandation pour
fixer le niveau de remboursement.

43  a.  b.   c.   d.  e.
• a. faux. C’est bien le Comité Economique des Produits de Santé (CEPS) qui fixe le prix
des médicaments remboursable en général par négociation avec l’entreprise exploitant le
médicament. Mais c’est l’Union Nationale des Caisses d’Assurance Maladie (UNCAM) qui
définit le taux de remboursement sur la base du Service Médicale Rendu et de la gravité de
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

l’affection concernée.
• b. faux. Il s’agit du rôle du CEPS.
• c. vrai. Pour fixer un prix, le CEPS se base sur l’ASMR, le prix des médicaments à même
visée thérapeutique, des volumes de vente envisagés, de la population cible et des prix pra-
tiqués à l’étranger.
• d. vrai. Une des missions de la commission de transparence est de donner un avis au mi-
nistre des affaires sociales sur l’inscription d’une nouvelle spécialité sur la liste des médicaments
remboursables et le taux de remboursement.

44  a.   b.  c.  d.  e.
• b. vrai. C’est le rôle de la commission de transparence de l’HAS qui donne un avis au
ministre des affaires sociales sur l’inscription dans la liste des médicaments remboursables et
le taux de remboursement.
1068 Corrigés • UE 6

45  a.  b. 
  c.   d.  e.
• a. vrai. L’ANSM encadre l’évaluation de la qualité et de la sécurité d’emploi des pro-
duits cosmétiques. L’ANSM organise un système de vigilance afin de surveiller les effets
indésirables résultant de l’utilisation de produits cosmétiques.
• b. faux. Les compléments alimentaires ne sont pas des médicaments, ils sont évalués par
l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation de l’environnement et du travail
(Anses).
• c. vrai. L’ANSM intervient dès la phase des essais cliniques, elle autorise ensuite la mise
sur le marché. L’ANSM poursuit son action en assurant la surveillance de la sécurité d’em-
ploi.
• d. vrai. L’ANSM organise un système de vigilance afin de surveiller les risques d’effets
indésirables résultant de l’utilisation de produits de tatouages. L’ANSM peut prendre des
mesures de police sanitaire en cas de risque pour la santé publique.

46  a.  b.  c. 
  d.  e.
• c. faux. C’est le rôle du CEPS (comité économique des produits de santé) rattaché au mi-
nistère en charge de la santé et de la sécurité.

47 
 a.   b.   c.  d.  e.
• c. vrai. C’est bien l’UNICAM qui fixe le taux de prise en charge du médicament sur avis
de la Commission de Transparence.
• d. faux. L’AMM est délivrée, au niveau national, par l’ANSM et par la Commission eu-
ropéen après évaluation de l’Agence européenne des médicaments (EMA).

48  a.  b.   c.   d.  e.
• a. faux. C’est une commission de la Haute Autorité de Santé (HAS).
• b. faux. Elle donne un avis sur l’ASMR et le SMR. C’est l’ANSM qui donne son avis sur
l’AMM.

49  a.  b.   c.  d.   e.
• a. faux. Il est vrai que les ATU nominatives sont demandées par le médecin prescripteur au
bénéfice d’un patient nommément désigné. Mais cette demande doit être accompagnée d’un
dossier comprenant la dénomination du médicament, ses indications thérapeutiques et toutes
les informations utiles pour son utilisation.
• b. faux. Il s’agit des ATU nominatives qui sont au bénéfice d’un patient nommément
désigné.
• c. vrai. Il s’agit des ATU de cohorte c’est-à-dire d’un groupe de patients.
• d. vrai. L’ATU de cohorte est sollicitée par le laboratoire exploitant le médicament.
• e. vrai. L’ATU nominative est autorisée par l’ANSM à la demande d’un médecin pres-
cripteur et est subordonnée par l’ANSM à la mise en place d’un protocole d’utilisation
thérapeutique et de recueil d’informations. L’ATU, à la différence d’un essai clinique, n’a
pas pour objectif d’apporter une réponse sur l’efficacité du médicament mais bien de traiter
des patients.

50  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• b. vrai. C’est l’ANSM (anciennement AFSSaPS) qui délivre l’AMM au niveau national.
• d. vrai. C’est l’Agence Européenne des Médicaments (EMA) qui délivre l’AMM au niveau
national.
UE 6 • Corrigés 1069

Corrigés
51  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
Un Comité de Protection des Personnes comporte 14 membres :
un collège A de 7 membres appartenant au monde médical et un collège B de 7 membres
appartenant à la  société civile .

52 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.
L’ASMR correspond au progrès thérapeutique apporté par un médicament.
En fonction de l’appréciation, plusieurs niveaux d’ASMR ont été définis :
 ASMR I, amélioration majeure,
 ASMR II, amélioration importante,
 ASMR III, amélioration modérée,
 ASMR IV, amélioration mineure,
 ASMR V, amélioration inexistante, soit absence de progrès thérapeutique.

53  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. d. faux. e. faux. Ces propositions sont dans le rôle du dictionnaire Vidal
R
.

54 
 a.   b.  c.   d.  e.
• c. faux. Il s’agit au contraire d’une étape de la phase IV ou vie post-AMM du médicament.
• e. faux. Elle transmet ces effets à l’ANSM.

55 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. vrai. Ce sont les effets indésirables graves et inattendus sont de nature à être déclarer aux
centres de pharmacovigilance.
• c. faux. Pendant les études précliniques, on teste les médicaments brevetés sur des cultures
de cellules (in vitro) et sur les animaux (in vivo).
• d. faux. Les essais comparatifs visant à démontrer l’intérêt thérapeutique du médicament
et à en évaluer son rapport bénéfice/risque ont lieu durant les essais cliniques de phase III.

Aspects sociétaux et économique du médicament


56  a.  b.  c.  d.   e.
• a. vrai. L’impact du vieillissement sur la dépense de santé devrait être compris entre 0, 5 %
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

et 1, 5 % de PIB d’ici 2050.


• b. faux. La France n’est plus la première dans la consommation comme c’était le cas en
2006.
• c. faux. Malgré une forte diminution de la consommation, la France se situe au quatrième
rang européen pour le secteur ambulatoire.

57  a.  b. 
  c.  d.  e.
• d. faux. La HAS n’a pas pour rôle d’édicter des règles de fabrication.
• e. faux. Les établissements pharmaceutiques réalisent aussi des spécialités pharmaceu-
tiques.

58 
 a.   b.   c.  d.   e.
• a. vrai. Il s’agit du premier risque, par exemple des symptômes peu spécifiques tels que
1070 Corrigés • UE 6

des brûlures d’estomac peuvent être l’expression d’un ulcère gastrique sous-jacent, ainsi une
prise en charge adéquate d’un ulcère peut être retardée par la prise d’un antiacide qui va avoir
un effet masquant.
• b. vrai. Il existe un risque accru de surdosage ou d’intoxication s’il y a non-respect des po-
sologies recommandées, c’est pourquoi le pharmacien est son équipe doivent impérativement
rappeler systématiquement les conditions de prise et la posologie.
• c. vrai. Un autre risque possible est l’interaction médicamenteuse avec un traitement chro-
nique.
• d. faux. L’automédication consiste pour les patients à soigner certaines maladies grâce à
des médicaments autorisés, accessibles sans ordonnance.
• e. vrai. L’arrivée de certains médicaments en libre accès peut entraı̂ner une banalisation de
la prise médicamenteuse.

59  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. Elle concerne les médicaments en libre accès (sans ordonnance), les médicaments
cardio-vasculaires sont disponibles uniquement sur ordonnance.
• b. vrai. L’augmentation et la généralisation de l’automédication s’accompagneront inexo-
rablement d’accidents iatrogènes médicamenteux (surdosage, interaction . . .)
• c. faux. En général, l’automédication a surtout recours pour des maux de têtes, des maux
d’estomac, des maux de gorges, de la toux, des rhumes. . .
• d. faux. Il s’agit plus d’un problème de disponibilité des médecins (prise de rendez vous
pendant les heures d’activité du patients), et pour des symptômes bénins.
• e. faux. L’automédication peut entraı̂ner un retard de diagnostic à cause de certains de
médicaments qui vont avoir un effet masquant.

60  a. 
  b.   c.  d.   e.
• a. vrai. L’automédication consiste pour les patients à soigner certaines maladies grâce à des
médicaments autorisés, accessibles sans ordonnance.
• b. vrai. L’augmentation et la généralisation de l’automédication s’accompagneront inexo-
rablement d’accidents iatrogènes médicamenteux (surdosage, interaction . . .)
• c. vrai. Un risque important possible est l’interaction médicamenteuse avec un traitement
chronique.
• e. vrai. Le pharmacien et son équipe doivent impérativement rappeler systématiquement
les conditions de prise et la posologie.

2. Cycle du médicament

Conception du médicament, identification d’une molécule à visée


thérapeutique
61  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. Ce nombre désigne le nombre de personnes qui devront recevoir une intervention
pour que l’une d’entre elles ait le résultat positif associé à cette intervention. Un nombre égal
à 1 signifie que le résultat est systématiquement positif. Plus le NST est petit, plus le traite-
ment est efficace.
• b. vrai. Il est calculé grâce à la RRR (réduction relative du risque).
• d. faux. Le médicament NST=3 est moins efficace qu’un médicament NST=1, 5.

62 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
UE 6 • Corrigés 1071

• b. faux. Le criblage à haut débit (HTS) consiste à confronter des centaines de milliers
de molécules sur des cellules constituant un modèle pathologique pertinent d’une maladie

Corrigés
génétique et d’observer l’effet des molécules testées.
• d. faux. On utilise souvent des souvent des solutions fluorescentes (ex calcéine) qui ne
pénètre que dans les cellules vivantes. L’utilisation de la radioactivité est particulièrement
délicate et inadaptée aux stratégies à haut débit qui démultiplient le nombre d’essais et de
déchets contaminés.
• e. faux. Un réceptogramme nous renseigne sur la sélectivité d’une substance, c’est un clas-
sement des récepteurs en fonction de l’affinité du ligand pour chacun de ses récepteurs.

63 
 a.   b.  c.  d.   e.
• a. vrai. Il y a tout d’abord l’identification, la sélection et optimisation d’une molécule sus-
ceptible d’avoir un intérêt thérapeutique (étape 1), les essais précliniques (étape 2), la phase
I du développement clinique (étape 3), la phase 2 (étape 4) et la phase 3 (étape 5).
• b. vrai. Après la phase de conception (phase d’essais préclinique : étape I et II), la phase
de développement cliniques prévoit des essais sur l’Homme.
• c. faux. Cela prend entre 12 et 15 ans.
• d. faux. La recherche précède le développement.
• e. vrai, mais également le contrôle et stockage par exemple.

64 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. vrai. Il peut se faire que l’emploi du seul isomère actif soit plus sûr que le racémique.
• b. vrai. Par exemple le (S, S)-propoxyphene est un anitussif alors que le (R, R)-propoxyphene
est un analgésique.
• c. faux. On ne voit jamais un seul énantiomère avoir les effets indésirables et l’autre aucun.
• d. faux. L’emploi du seul isomère actif peut majorer l’efficacité du médicament par rapport
au racémique.
Par exemple, le Tavanic R
500mg (lévofloxacine) est l’énantiomère lévogyre le plus actif du
racémique ofloxacine (Oflocet R
200mg). De même pour l’oméprazole d’abord commercia-
lisé en mélange racémique Mopral R
10 ou 20mg, l’un de ses énantiomères, l’ésoméprazole, a
R
été mis sur le marché, Inexium 20 ou 40mg. Dans les deux cas, la posologie n’est pas réduite.

Développement et production du médicament


Mise en forme galénique
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

65 
 a. 
 113 b. 
 c. 
 d.  e.

66 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. vrai. La DCI est décernée par l’OMS et remplace la dénomination chimique qui est sou-
vent trop longue.
• b. faux. La forme galénique d’un médicament comprend les excipients et le principe actif.
Les excipients vont permettre la réalisation technique de la forme galénique en fonction de la
voie d’administration, de stabiliser le principe actif, de solubiliser le principe actif s’il est hy-
drophobe, d’assurer sa dissolution ou encore de masquer un goût, une odeur ou une couleur.
• c. vrai. L’activité biologique de la majorité des médicaments débute par leur liaison à des
macromolécules de l’organisme, qui sont des cibles moléculantes. Ce sont ces interactions
qui peuvent déclencher une cascade d’événements aboutissant à un effet pharmacologique.
• d. faux. L’évaluation du dossier d’AMM est fondée sur des critères de qualité, de sécurité
1072 Corrigés • UE 6

et d’efficacité. Le prix de vente des médicaments remboursables relève de la compétence du


CEPS (Comité économique des produits de santé). La fixation du prix tient compte principa-
lement de l’ASMR.

67  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. La sécurité, quelle que soit la forme, est la même.
• b. faux. Le médicament doit être stable, mais en respectant les conditions de conservation.
• c. faux. Les spécialités sont fabriquées en usine et ne posent pas de problèmes de sécurité.
• d. faux. Les excipients sont nécessaires à la forme galénique, mais ne possèdent pas d’ac-
tivité thérapeutique.

68  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. Il ne faut surtout pas que les principes actifs soient dégradés par ces opérations.
• b. vrai. La dessication sert à diminuer l’humidité et ainsi améliorer la conservation.
• c. faux. Ces opérations n’interviennent pas dans l’établissement d’une posologie.
• d. vrai. La pulvérisation est complémentaire de la dessication. Elle est indispensable pour
réduire en poudre les principes actifs.
• e. faux. On n’administre aucune poudre par voie intraveineuse.

69  a.  b.  c. 
 d. 
 e.
La stérilisation à la chaleur humide au moyen de vapeur saturée et sous pression constitue le
procédé de stérilisation le plus fiable et le plus facile à contrôler.
Le temps nécessaire pour réaliser la stérilisation dépend de la température utilisée.
Les temps normaux de stérilisation sont de 20 min pour 121◦ C et de 10 min pour 134◦ C.

70  a.   b.  c.  d.  e.
• a. faux. Ils sont inertes sur le plan thérapeutique.
• b. vrai. Les substances auxiliaires interviennent dans la formulation pour trouver la forme
galénique la mieux adaptée pour la voie d’administration souhaitée. Ils interviennent également
dans l’observance en masquant par exemple une odeur ou une saveur désagréable.
• c. faux. Ils peuvent être à l’origine d’effets indésirables.
• d. faux. Ils peuvent intervenir dans la formation d’une forme solide (les comprimés), mais
la substance auxiliaire n’est pas solide.
• e. faux. Il y a juste l’amidon de blé, excipient à effet notoire, qui est contre-indiqué chez
les personnes atteintes de la maladie cæliaque (intolérance au gluten).

71 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. vrai. C’est la voie orale.
• b. vrai. C’est la voie rectale.
• c. vrai. Certains patchs à base de trinitrine ou de nicotine ont une action systémique, c’est
la voie percutanée.
• e. faux. Il s’agit d’une action locale.

72  a.   b.  c.   d.  e.
• e. faux. Il s’agit d’une forme multi-dose car le malade doit mesurer lui-même la dose selon
la prescription du médecin.
UE 6 • Corrigés 1073

73 
 a.   b.  c.  d.   e.

Corrigés
• b. vrai. La teneur en humidité est importante pour ne pas induire de lyophilisation avant la
prise par le patient.

74  a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux. Ils ne sont pas tous administrés par voie orale.
• b. faux. Les médicaments sont stables pour une durée limitée tant qu’ils sont conservés
dans de les bonnes conditions de conservation.
• c. faux. Ils sont principalement fabriqués par les industriels pharmaceutiques.
• d. faux. Ils contiennent des excipients.

75 
 a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• a. vrai. La phocomelie est une malformation congénitale, on parlait des bébé du thalido-
mide.
• b. faux. Ce n’est pas un effet indésirable grave.

76  a.  b.  c.   d.  e.
• a. faux. L’implant est placé sous la peau après une anesthésie locale.
• b. faux. Il est obligatoirement stérile.
• c. faux. Il est glissé sous la peau (sous-cutanée).
• d. vrai. En général, il est implanté après une petite incision mais il existe un implant en
seringue pré-remplie pour voie sous-cutanée (Zoladex R
indiqué dans le traitement du cancer
de la prostate).
• e. faux. La durée d’utilisation des implants contraceptifs peut aller jusqu’à 3 ans, voire 5
ans.

77  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. Il existe les comprimés oro-dispersibles ou encore les comprimés sublinguaux qui
se désagrège dans la bouche.
• c. faux. On ne donne jamais de comprimés au nourrisson.
• d. faux. Ils ne sont pas toujours enrobés.
• e. faux. Il existe aussi les ovules.

78  a.  b.   c.   d.  e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• a. faux. Il s’agit d’une forme obsolète.


• b. faux. Les cachets sont constitués de pain azyme.
• c. vrai. On utilise à tort le terme de cachet pour les comprimés.
• d. vrai. Il s’agit d’une forme orale.
• e. faux. Ils ne sont plus en vente.

79 
 a.  b.  c.  d.  e.
• a. vrai. b. faux. Les gélules, ou capsules dures, comportent une enveloppe constituée de 2
parties cylindriques (le corps et la coiffe), ouvertes à une extrémité, constituées de gélatine
mélangée à un peu de glycérine.
• c. faux. Les gélules peuvent contenir divers principes actifs solides,
• d. faux. Les cupules doivent s’ouvrir pour libérer le principe actif.
1074 Corrigés • UE 6

• e. faux. Les cupules s’emboı̂tent.

80  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux. Les émulsions sont constituées par la dispersion d’un liquide sous forme de glo-
bules dans un autre liquide non miscible.
• b. faux. Un liquide est miscible dans une phase grasse.
• d. faux. Elles ont le plus souvent un aspect laiteux avec parfois un reflet bleuté (effet Tyn-
dall). Et elles sont translucides lorsque la taille des globules est très faible. Il n’y a pas d’ajout
de colorant.
• e. faux. Il n’y a pas de poudre dans les émulsions.

81 
 a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. vrai. Le conditionnement fait partie du dossier de demande d’AMM.
• b. faux. Le contenant immédiat du produit est le conditionnement primaire. Le condition-
nement secondaire concerne la boı̂te en carton.
• c. faux. La forme galénique est le principe actif et les excipients. Si on considère que l’ad-
juvant a une activité  auxiliaire thérapeutique  comme dans le cas des vaccins, on ne peut
pas dire que les adjuvants sont des excipients.
• d. faux. La quantité utilisé doit être la plus juste possible.

82 
 a. 
 b.  c.  d. 
 e.

83  a.   b.   c.   d.   e.
• a. faux. Ils sont utilisés par voie oculaire.
• c. vrai. Ikervis
R
est un collyre en émulsion en récioent unidose, Tobradex
R
est un collyre
en suspension.

84 
 a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• c. faux. Elles ne contiennent jamais de liquides mais des poudres.
• d. faux. Les gélules ne sont jamais ouvertes pour une adaptation posologique, on peut
ouvrir certaines gélules (gélules à libération prolongé mais uniquement celles contenant les
micro-granules) pour les patients qui des troubles de la déglutition.
• e. vrai. Ce sont les comprimés vaginaux.

85 
 a.   b.   c.  d.   e.
• a. vrai. Il peut avoir une action locale comme dans le cas des traitements anti-hémorroı̈des.
• b. vrai. Les suppositoires à la glycérine sont une action laxative mécanique.
• c. vrai. Le suppositoire a trois types d’actions et la dernière est l’action systémique comme
pour les laxatifs anti-émétiques.
• d. vrai. Les suppositoires doivent fondre à température du corps humain, soit 37◦ , pour
libérer le principe actif.
• e. vrai. Les suppositoires sont très utilisés chez l’enfant, ils sont très utiles chez les enfants
quand ils refusent d’avaler les médicaments.

86  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. Il s’agit d’émulsion de type lipophile dans hydrophile, la phase aqueuse contient
toujours de l’eau.
• c. vrai. La déstabilisation de l’émulsion par coalescence consiste à la séparation des phases
UE 6 • Corrigés 1075

par fusion de gouttes. Pour éviter la coalescence, on utilise des molécules amphiphiles.

Corrigés
• d. vrai. On définit, pour un tensioactif, le HLB (balance hydrophile-lipophile) qui est l’ex-
pression directe de son équilibre hydrophile/lipophile, c’est-à-dire le rapport qui existe entre
la proportion des groupements hydrophile et la longueur de l’enchaı̂nement lipophile.

87  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. Les lubrifiants ont tendance à retarder le délitement, augmenter la friabilité et di-
minue la dureté.
• b. faux. Les comprimés effervescents est une forme à libération accélérée.
• c. faux. La réaction d’effervescence est assurée par un dégagement de dioxyde de carbone
résultant de la réaction entre un acide organique et un carbonate en présence d’eau.
• d. faux. Le macrogol est un lubrifiant hydrophile.

88  a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux. La forme pharmaceutique gastro-résistante est une forme à libération différée (en
général, il s’agit de protéger le PA contre la dégradation à pH acide de l’estomac) et non à
libération prolongée.
• b. faux. Dans les comprimés osmotiques, la délivrance du PA se fait à vitesse constante, la
cinétique est donc d’ordre 0.
• c. faux. Il y a un seul micro-orifice (de 250 à 500 µm) qui libère le PA.
• d. faux. L’agent d’enrobage des comprimés osmotiques permettant de réaliser cette mem-
brane est l’acétate de cellulose, l’hydroxypropyl méthylcellulose est aussi appelé hypromel-
lose.

89  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux. L’eau PPI ne peut être préparé uniquement par distillation. Par osmose inverse, on
obtient une eau purifiée. Par ultrafiltration, on a une purification partielle (présence d’ions).
• b. faux. L’eau distillée est exempte de certains sels minéraux et de certains organismes,
mais elle contient toujours des gaz dissous (oxygène et dioxyde de carbone).
• c. vrai. Quand on fait passer l’eau sur une résine échangeuse d’ions, la résine dite catio-
nique fixe les cations de l’eau et les remplace par des ion H+ .
• d. faux. Elle fixe la teneur en endotoxines bactériennes (< 0, 25 UE/ml).

90  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. Il s’agit d’une émulsion Lipophile/Hydrophile.
• c. vrai. Cette séparation (coalescence) de phase est due à la fusion des gouttes dispersées.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

91  a.   b.  c.   d.  e.
• a. faux. Il y a seulement un peu plus d’une quarantaine d’excipients à effets notoires.
• b. vrai. Leur présence est indiquée sur l’étiquetage, dans la RCP et dans la notice.
• c. faux. Il s’agit de substances inertes.
• d. vrai. Le lactose est contre-indiqué chez les patients présentant une intolérance au ga-
lactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du
galactose.

Études pharmaco-toxicologiques

92 
 a.  b.  c.  d. 
 e.
1076 Corrigés • UE 6

• a. vrai. Ce sont des volontaires sains.


• b. faux. La phase I est la phase de recherche fondamentale.
• c. faux. C’est à la fin de la phase III.
• d. faux. C’est la phase IV (pharmacovigilance).
• e. vrai. C’est le rôle de la pharmacovigilance.

93  a.   b.   c.   d.   e.
• a. faux. Elles peuvent être silencieuses.
• b. vrai. La cellule a la capacité à corriger les dommages de son génome.

94 
 a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• b. vrai. En général on utilise la souris et le rat.
• c. vrai. On utilise la voie d’utilisation clinique et la voie offrant la meilleure disponibilité
connue comme la voie IV par exemple.
• d. faux. L’observation des animaux dure 14 jours.
• e. vrai. Les approches expérimentales des études de toxicité sont strictement définies.

95  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. Les études de toxicologie chronique doivent être menées sur au moins deux espèces
animales mammifères.
• b. vrai. Ces études peuvent servir à mettre en évidence altération fonctionnelle ou anatomo-
pathologique.
• c. vrai. On détermine l’effet cumulatif, retardé et la nature de l’effet toxique.
• d. faux. La durée des essais peut aller de 3 mois à 12 mois.
• e. faux. Elles sont obligatoires avant tout essai chez l’Homme.

96  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. C’est le rôle des études de carcinogénicité.
• c. faux. C’est le rôle des études d’immunogénicité.
• e. faux. La recherche d’effets tératogène est la recherche d’effets sur la fonction de repro-
duction.

97  a.  b.  c.  d.  e.

• b. faux. Ce n’est pas la concentration, mais la dose qui induit la mort de 50 % des animaux.
• c. faux. La DL 50 permet d’évaluer la toxicité immédiate.
• d. faux. Les études de toxicologie réitérée servent à préciser l’existence d’organes cibles.

98 
 a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. Il s’agit des études des effets indésirables potentiels sur les fonctions physiolo-
giques susceptibles de survenir au niveau attendu d’exposition thérapeutique et au dessus.
Les données de sécurité non cliniques devraient être capables de prédire les effets indésirables
potentiels susceptibles de survenir chez l’homme.
• d. vrai. Il s’agit de la pharmacocinétique des doses toxiques de médicaments, limitée aux
études chez l’animal.
• La proposition e est vraie. Il s’agit de définir la toxicologie spécifique avec la génotoxicité,
la carcinogénocité et la toxicité pour la reproduction.
UE 6 • Corrigés 1077

99  a.   b.   c.   d.  e.

Corrigés
• a. faux. L’efficacité est évalué pendant la phase III.
• b. vrai. On obtient des données d’ordre pharmacologique, pharmacocinétique et toxicolo-
gique.

100  a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux. La proposition correspond à la phase I.
• b. faux. La proposition correspond à la phase IIa.
• c. faux. La proposition correspond à la phase 0.
• d. faux. La proposition correspond à la phase III.

101  a.  b.  c.   d.   e.
• a. faux. Toutes les installations hébergeant des animaux destinés à être utilisés à des fins
scientifiques doivent avoir un agrément accordé par arrêté préfectoral, précisant les espèces
animales hébergées, le domaine d’activité et la nature des procédures expérimentales pouvant
être mis en œuvre.
• b. faux. Depuis 2013, il n’est plus délivré d’autorisation nominative d’expérimenter, mais
les personnels doivent avoir une qualification appropriée et l’obligation du maintien des
compétences par un formation continue tout au long de leur carrière.
• c. faux. Les comités régionaux interorganisme d’éthique en matière d’expérimentation ani-
mal ont un rôle consultatif mais non réglementaire, la consultation du comité d’éthique est
une démarche volontaire de l’expérimentateur et constitue une garantie complémentaire du
respect de la vie animal et du bien-fondé de la demande scientifique.
• d. vrai. Il s’agit de la directive européen 86/609/CEE.
• e. faux. L’expérimentation animale est obligatoire dans l’évaluation de la sécurité d’emploi
des médicaments, les produits de nettoyage ou encore les additifs alimentaires.

Études cliniques du médicament

102  a.   b.  c.  d.  e.
• a. faux. Cela n’aurait aucun intérêt.
• b. vrai. Il y a un premier PA sous forme 1 avec un placebo dans la même forme, et un
deuxième PA sous une forme 2 avec un placebo dans la même forme. On a 3 groupes et cha-
cun d’eux reçoit un médicament sous forme 1 et un médicament sous forme 2.

103 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• Les essais de phase I sont des essais cliniques de première administration à l’homme,
en dose unique d’un médicament. On obtient une évaluation à court terme de sa sécurité
d’emploi en fonction de sa dose. On établit un premier profil pharmacocinétique/pharmaco-
dynamique.
• Les études de phase I portent sur la tolérance et la pharmacocinétique d’un produit expé-
rimental à des doses proches de celles envisagées en thérapeutique. Elles sont généralement
menées chez le volontaire sain et portent sur de petits effectifs (inférieurs à 100 personnes).
• La dose administrée est bien unique. Elle est croissante pour déterminer la dose maximale
de la substance qui n’engendre pas d’effets secondaires. La première dose choisie est souvent
le dixième de la dose active chez l’animal.

104  a.  b. 
  c.   d.   e.
Les essais de phase III sont une phase de comparaison à moyen terme.
1078 Corrigés • UE 6

L’essai avec le nouveau médicament versus un traitement validé. Le traitement validé sera
soit le traitement de référence (gold standard), soit le placebo.
On a un nombre plus grand de patients que dans les phases précédentes, et traités plus long-
temps.
Les études de phase I, II et III constituent les études AMM, alors que les études de phase IV
constituent la phase post-AMM.

105  a.  b.   c.   d.  e.
• a. faux. Une procédure centralisée est optionnelle pour les nouveaux médicaments et obli-
gatoire pour les médicaments issus de la biotechnologie.
• b. faux. Une AMM initiale a une durée de validité de 5 ans, à l’issue de ce renouvellement,
la durée de validité de l’AMM devient illimité.
• c. vrai. On parle de procédure centralisée.
• d. vrai. La mise sur le marché des dispositifs médicaux est subordonnée à un marquage CE
préalable.

106  a.  b.  c.  d. 
 e.
• b. faux. Elle dépend du médicament ; plus il est cher plus il est efficace.
• c. faux. Elle dépend du patient, il y a les  sujets placebo non répondeur  , les  sujets pla-
cebo répondeur  et les patients pour qui il y a une aggravation  sujet nocebo répondeur  .
• d. faux. Tout acte thérapeutique et l’environnement médical induit un effet placebo ( effet
blouse blanche  ).

107  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. Ils peuvent être issus de matières vivantes animales.
• c. vrai. Un placebo expérimenté ou utilisé comme référence dans une recherche biomédicale
est considéré comme un médicament expérimental.
• d. faux. Ils sont dépourvus d’activité pharmacologique.

108  a.  b. 
  c.   d.  e.
La proposition b est fausse, car l’essai randomisé est un test référence pour établir la validité
d’un fait, on parle de gold standard. Il est très souvent utilisé en médecine.

109 
 a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. vrai. Une fois qu’on définit la première à administrer à l’homme, il y a progression crois-
sante (géométrique ou arithmétique) des doses délivrées. On parle d’escalade de dose.
• c. faux. La phase I est réalisée en générale chez le volontaire sains sauf en cancérologie où
les nouveaux médicaments sont testés chez les malades.
• d. vrai. On utilise le placebo en phase II et III des essais cliniques car ce sont des études
comparatives où on est à la recherche d’efficacité ou on fait un bilan d’efficacité.

110  a.  b.  c. 
  d.   e.
e. vrai Le comité d’éthique vérifie l’existence d’une assurance couvrant la responsabilité ci-
vile de l’investigateur et du promoteur.

111 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.

112 
 a.  b.  c. 
 d. 
 e.
UE 6 • Corrigés 1079

• b. faux. La durée de conservation est de dix après la fin des essais.

Corrigés
• c. faux. C’est le rôle de l’investigateur.
• e. vrai. Mais l’investigateur, avec le promoteur, concourt à l’élaboration du protocole et de
ses annexes avant de les accepter par écrit.
• e. vrai, même si les essais ont eu lieu à l’étranger.

113 
 a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• a. vrai : préalablement à la réalisation d’une recherche biomédicale sur une personne, le


consentement libre, éclairé et exprès de celle-ci doit être recueilli . . .  .


• b. faux. Les enfants peuvent être sollicités pour des essais cliniques mais uniquement si
une recherche d’une efficacité comparable ne peut être effectuée sur les personnes majeures.
L’autorisation des deux parents est nécessaire.
• c. faux. Le traitement et les soins mises en œuvre dans le cadre de l’essai sont intégralement
pris en charge par le promoteur de l’essai clinique.
• d. vrai. Elle a la possibilité de retrait du consentement à tout moment sans encourir aucune
responsabilité, ni aucun préjudice.
• e. vrai L’indemnité est versée par le promoteur, le montant annuel de l’indemnité est pla-
fonné par arrêté ministériel à 4500 euros sur 12 mois. Ceci n’est pas considéré comme une
rémunération.

114 
 a.   b.   c.   d.  e.
• b. vrai. L’effet placebo en expérimentation est un élément parasite dont on cherche à se
débarrasser, alors que l’effet placebo en thérapeutique est un élément positif et utile.
• d. vrai. On parle plutôt d’effet nocebo.

3. Pharmacologie générale

Cibles, mécanisme d’action et devenir du médicament


Cible et mécanisme d’action du médicament

115  a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux. Il dépend de deux facteurs : poids moléculaire et de la pression.
• b. faux. Cela dépend de sa concentration sous forme non ionisée et de sa liposolubilité.
• e. vrai. Une modification de la fraction libre influence la clairance rénale.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

116  a.   b.   c.   d.  e.
• d. vrai. On parle de pharmacocinétique quand il s’agit de gènes qui codent pour une en-
zyme et de pharmacodynamique quand les gènes codent des récepteurs.

117  a.  b.  c.  d.  e.

• a. vrai, ensuite viennent les enzymes pour 25 %, les pompes et les canaux ioniques pour
15 % puis les récepteurs nucléaires pour 10 %.
• b. faux. On estime qu’il y a un peu plus de 300 cibles.
• c. faux. Ils représentent à peu près 25 %.
• d. faux. L’aspirine agit sur COX-1 et COX-2, ce n’est pas le cas du paracetamol.
• e. faux, cela peut être une enzyme.
1080 Corrigés • UE 6

118 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. vrai. L’acéthylcholine est un neurotransmetteur qui joue un rôle important dans le
système nerveux central.
• b. vrai et c. vrai. Les récepteurs cholinergiques sont de deux types : nicotinique et musca-
rinique.
• d. faux. L’acéthylcholine a un effet excitateur au sein du système nerveux central.

119  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
Les récepteurs du cœur sont des récepteurs adrénergiques (α1 et β1 ).
• c. vrai. L’isoprotérénol provoque une activation cardiaque.
• d. vrai. Le propanol est un bêta-bloquant et va entraı̂ner une diminution de l’excitabilité
des fibres cardiaques.

120 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• c. vrai. Ils agissent à courte distance, par contiguı̈té sans connexion vraie, ou à une moyenne
distance véhiculées par le sang.
• c. vrai. Il s’agit par exemple de l’adrénaline.

121 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.

122  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. L’espace blanc est entouré d’un filet rouge pour les médicaments sur liste I.
• b. faux. On retrouve cette mention aussi sur les spécialités de liste I, II et stupéfiants.
• c. faux. Pour les voies injectable, nasale, orale, rectale, vaginale et urétrale, la mention  ne
pas avaler  n’est pas spécifiée.

123 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• b. faux. En général il favorise l’effet du GABA et parfois il l’inhibe.
• d. faux. Ils modulent la sensibilité du récepteur GABA-A à l’effet du GABA.

124  a.  b. 
  c.  d.  e.
• a. vrai. l’augmentation de la concentration cellulaire de Na résulte du blocage de la pompe
sodium/potassium-ATPase dépendante.
• b. faux. On a une augmentation indirecte du calcium.
• c. vrai. Il s’agit d’une augmentation de la contractilité cardiaque.

125  a.  b.  c. 
 d.  e.
• Un antagoniste est capable de reconnaı̂tre le même récepteur que l’agoniste, mais ne donne
pas de réponse cellulaire après liaison à ce site.
Les antagonistes α-adrénergiques provoquent un effet hypotenseur qui s’accompagne parfois
d’une hypotension orthostatique.
• C’est la stimulation (agoniste) des récepteurs α-centraux qui provoque une sédation.
La majorité des effets biologiques survenant au cours d’un processus allergique impliquent
les récepteurs H1 . Les produits ayant des effets atropiniques sont aussi appelés anticholiner-
giques.
Pour rappel, les effets atropiniques centraux sont : syndrome confusionnel, troubles mnésiques,
UE 6 • Corrigés 1081

hallucinations virtuelles. Les effets atropiniques périphériques sont : mychiase, troules de


l’accomodation, xérostomie, dysanie. L’atropine est antagoniste compétitif des récepteurs

Corrigés
muxarimiques et non α-adrénergique périphériques.
• Une sédation peut être provoquée par la stimulation des récepteurs α-2 centraux.

126 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• La progestérone est une hormone progestative. Son récepteur est situé dans le cytoplasme
des cellules. Ce récepteur est lié à une protéine HSP. Une fois la liaison faite avec le pro-
gestérone, la protéine HSP se dissocie du récepteur. Ainsi la progestérone et son récepteur
rentrent dans le noyau. On parle quand même de récepteur nucléaire dans ce cas.
• La LH est une hormone peptique fabriquée par l’hypophyse et son récepteur est une protéine
enchassée dans la membrane de la cellule cible.
• L’hormone antidiurétique ADH est un petit peptide de 9 acides aminés. L’ADH a deux types
de récepteurs V1 et V2 . Les récepteurs V1 sont présents au niveau vasculaire et plaquettaire,
alors que les récepteurs V2 sont couplés à une protéine G située sur la membrane baso-latérale
des cellules du canal collecteur rénal.
• Les hormones thyroı̈diennes régulent la transcription des gênes en se fixant sur les récepteurs
nucléaires.

127 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• Un antagoniste inverse (ou antagoniste négatif) se lie au récepteur, s’oppose aux effets de
l’agoniste et provoque une réponse cellulaire au récepteur ; alors que l’antagoniste s’oppose
aux effets de l’agoniste sans provoquer d’effets propres.
• Un antagoniste non compétitif se lie au niveau du récepteur sur un site distinct du site de
liaison de l’agoniste et entraı̂ne des modifications conformationnelles du récepteur avec dimi-
nution de l’affinité du récepteur pour son agoniste. Dans ce cas, l’association de l’antagoniste
au récepteur est pratiquement irréversible. Il y a une diminution de l’efficacité de l’agoniste.
Cet antagonisme est insurmontable, même avec un excès d’agoniste.
• Un antagoniste compétitif est en compétition avec un agoniste. Il se lie au même récepteur.
Il déplace la courbe des réponses vers la droite sans abaisser la réonse maximale. Il se lie de
manière réversible au récepteur et la réponse tissulaire peut revenir à la normale en augmen-
tant la dose d’agoniste.
• Un antagoniste se lie à un récepteur, mais cette liaison ne déclenche pas de réponse bio-
logique. En présence de l’antagoniste, la courbe dose-réponse induite par l’agoniste est ; soit
décalée (antagoniste compétitif), soit diminuée antagoniste non compétitif).
• Un ligand orthostérique peut se comporter comme agoniste ou antagoniste en se fixant au
site de liaison du ligand (agoniste) naturel. Un ligand orthostérique se fixe à un site autre que
celui du ligand naturel entraı̂nant un changement de conformation ayant pour conséquence
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

une augmentation ou une diminution de l’activité du ligand naturel.

128  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. On trouve des canaux potassiques activés par l’ATP au niveau des cellules bêta du
pancréas, de neurones, du cœur ou encore au niveau de muscles lisses vasculaires.
• d. faux. En se liant au canal potassique pancréatique dépendant de l’ATP, les sulfamides
hypoglycémiants utilisée dans le traitement du diabète de type II ferment le canal K+ et sti-
mule la sécrétion d’insuline via l’entrée de calcium.

129  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• c. vrai, grâce à son action sur la guanylate cyclase.
• d. vrai, grâce à une vasodilatation pulmonaire induite par le NO.
1082 Corrigés • UE 6

130  a.  b. 
  c.  d.  e.
• b. faux. La pompe à sodium maintient les gradients de sodium et de potassium en faisant
sortir 3 Na+ contre l’entrée de 2 K+ .
• d. faux. La pompe à sodium est présente, à des densités très variables en fonction du rôle
de la cellule, au sein de la membrane de toutes les cellules.

131  a.  b. 
  c.  d.   e.
• b. faux. Un antagoniste est une substance qui bloque le récepteur en se fixant soit au niveau
du site d’action de la substance endogène (compétitif), soit au niveau d’un site différent (non
compétitif).
• e. vrai. Ce sont des antagonistes des récepteurs des bêta-adrénergiques.

132 
 a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. Les stimuli sensoriels exogènes peuvent être des photons, des agents gustatifs ou
encore des agents olfactifs.
• b. faux. Ce sont des protéines monomériques comportant 7 hélices transmembranaires mais
pas hydrophile.
• c. faux. Les protéines G mise en jeu sont trimériques (sous-unité alpha, bêta, gamma).
• e. vrai. Le salbutamol est un agoniste sélectif des récepteurs bêta-2 adrénergiques localisés
principalement au niveau des bronches et de l’utérus.

133  a.   b.   c.  d.  e.
• c. vrai. La nicotine est un agoniste des récepteurs nicotiniques de l’acétylcholine.
• e. faux. Les sétrons sont des antagonistes sélectifs des récepteurs 5HT3. Ils sont indiqués
pour traiter les nausées et vomissements chimio-induites.

134 
 a.   b.  c.   d.   e.
• a. vrai. Leurs ligands doivent être lipophiles pour pouvoir traverser la membrane plasma-
tique et la membrane nucléaire.
• c. faux. L’aldostérone est un agoniste des récepteurs minéralo-corticoı̈des.
• d. vrai. Le cortisol est un agoniste des récepteurs des glucocorticoı̈des.
• e. vrai. Les contraceptifs oraux agissent sur les récepteurs des estrogènes.

135  a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. La diffusion facilitée est saturable et sa vitesse est limitée par l’accessibilité au
transporteur. La diffusion passive n’est pas saturable.
• c. faux. Il se fait dans le sens du gradient de concentration. Le médicament passe du milieu
le plus concentré au milieu le moins concentré.
• d. faux. Il s’agit du passage d’une substance à travers une membrane contre un gradient de
concentration.
• e. vrai. L’énergie se trouve sous forme d’ATP.

136 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. vrai. La dose administrée est le produit de la concentration initiale (C0 ) et du volume de
distribution (Vd ).
• b. faux. Le volume du plasma représente 1/4 du liquide extracellulaire (14 litres). la somme
du liquide extracellulaire et du liquide intracellulaire (28 L) est de 42 litres.
• e. faux. Le volume de distribution de certains médicaments est plus élevé chez l’enfant que
UE 6 • Corrigés 1083

chez l’adulte. L’eau totale de l’organisme représente 75% du poids du corps du nouveau-né,
pour atteindre 60% chez l’adulte.

Corrigés
137  a.  b.  c.   d.  e.
• a. faux. Effet atténué mais effet quand même.
• b. faux. Stimulation, même si elle est moins importante que l’agoniste complet.
• c. faux. L’amplitude est modérée par rapport à l’agoniste naturel.
• e. faux. Ils ne sont pas naturels (différents du ligand endogène).

138  a.  b.   c.   d.   e.
• a. faux. L’affinité renseigne uniquement sur la capacité de fixation du ligand à son récepteur,
l’affinité ne renseigne ni sur la réponse biologique ni sur la réponse pharmacologique.
• b. faux. L’affinité concerne tout ligand (agoniste ou antagoniste) capable de se fixer sur un
récepteur.
• c. vrai. Kd est la constante de dissociation qui traduit l’affinité du ligand.
• d. vrai. C’est le cas avec les 2 méthodes : de déplacement et de saturation.
• e. vrai. La sélectivité de liaison d’un ligand pour un récepteur R1 vis-à-vis d’un récepteur
R2 est le rapport de son affinité pour R2 sur son affinité pour R1 c’est-à-dire KD2 /KD1 .

139 
 a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• a. vrai. Un diurétique est une substance qui entraı̂ne une augmentation de l’élimination
urinaire de sodium et par conséquent une augmentation de l’élimination de l’eau. Certains,
comme les diurétiques de l’anse, inhibe le co-transport de Na+ /Cl− .
• b. vrai. Les bêta-bloquants sont des antagonistes des récepteurs bêta-adrénergiques qui ont
une structure de récepteurs couplés aux protéines G.
• c. faux. La nicotine est un agoniste de divers récepteurs nicotiniques ; ce sont des récepteurs-
canaux présents membranaires.
• d. faux.. Ils se lient à des récepteurs nucléaires.
• e. vrai. Elles se lient sur les transpeptidases et les carboxypeptidases, rendant ainsi ces
enzymes inactives, ce qui aboutit à l’inhibition de la synthèse du peptidoglycane, polymère
majeur de la paroi des bactéries.

140  a.  b.   c.   d.   e.
• a. faux. Il y aurait environ 750 gènes codant pour les récepteurs couplés aux protéines G.
• b. faux. Ils comportent 7 hélices transmembranaires.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• c. vrai. Ils transmettent les signaux de l’environnement extérieur à l’intérieur de la cellule


en activant des protéines G hétérotrimériques.
• d. vrai. Il existe une sous-classe de sous-unité α des protéines G appelés Gi qui inhibe
l’adénylate cyclase et provoque une diminution de l’AMP cyclique.
• e. vrai. La protéine G interagit avec des enzymes ou de canaux ioniques menant à la pro-
duction de messagers intracellulaires (AMP cyclique. . .).

141 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. vrai. Ces cellules nerveuses peuvent être périphériques ou centrales.
• b. faux. L’action endocrine se fait par libération des hormones dans la circulation sanguine,
et l’action à distance. Les neuromédiateurs agissent à des distances beaucoup plus faibles.
• c. vrai.. Pour diminuer la concentration de certains neuromédiateurs dans la fente synap-
tique, il y a une recapture par des transporteurs membranaires de l’élément pré-synaptique
1084 Corrigés • UE 6

(transporteurs à 12 hélices transmembranaires) et une dégradation enzymatique des neu-


romédiateurs.
• e. faux. L’insuline est une hormone.

142 
 a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.

143  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Son usage est répété car il procure un plaisir chimique ou pour éviter les effets
désagréables de sa suppression.
• b. vrai. Un syndrome de sevrage peut également apparaı̂tre après l’administration d’un an-
tagoniste.
• c. faux. La désensibilisation des récepteurs soit par une  down regulation  des récepteurs
soit par un découplage entre le récepteur et son système effecteur) est le mécanisme le plus
souvent impliqué dans la survenue du phénomène de tolérance.
• e. vrai. Les substances addictives agissent directement ou indirectement sur le réseaux de
neurones du système mésocorticolimbique et conduisent à une augmentation extracellulaire
de Dopamine.

144 
 a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• b. vrai. La vitesse d’association est le nombre de phénomènes de liaison par unité de temps,
V = L × R × K10.
• d. faux. Il faut retenir que plus Kd est faible, plus l’affinité est élevée.

145  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. Il s’agit de leur inhibition qui est susceptible d’effets anti-cancéreux.
• c. faux. Ce sont les inhibiteur de la pompe à protons.
• d. faux. C’est son inhibition qui diminue la synthèse de cholestérol.

146  a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.

147  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. La morphine est extrait de l’opium issu du pavot, c’est un agoniste des récepteurs
opioı̈des mu localisés dans le système nerveux central.
• b. vrai. C’est un antalgique puissant.
• c. faux. Ils sont tous couplés à la protéine GI/0 .
• d. vrai. Ils assurent la transmission nerveuse dans la paroi intestinale, la moelle épinière et
le système limbique (SNC).

148 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• b. faux. Plus l’affinité d’un agoniste pour un récepteur est grande plus sa puissance est
élevée.
• d. vrai. Pour l’efficacité il s’agit de l’effet max c’est-à-dire la hauteur du plateau.

Devenir du médicament

149 
 a.  b.  c.  d.  e.
Rappelons d’abord que l’administration d’une substance au moyen d’une injection est ap-
pelée voie parentérale, en opposition à la voie entérale qui désigne l’administration faite par
UE 6 • Corrigés 1085

l’intermédiaire du tube digestif. Elle peut être intraveineuse directe (seringue) ou indirecte
(perfusion), sous-cutanée, intradermique ou intramusculaire.

Corrigés
• a. vrai. Par exemple, le VectarionR
est un lyophilisant qui est disponible en ampoules pour
mettre en soluté.
• b. faux. Il n’y a pas uniquement une administration par voie intraveineuse.

150  a.   b.   c.  d.  e.
• a. faux. L’intraveineuse est la voie d’urgence pour les patients en danger.
• b. vrai. La voie intraveineuse a la biodisponibilité maximale.
• d. vrai. Elle doit être absolument stérile et à pyrogène.
• e. faux. On peut également avoir des flacons unidose.

151 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. vrai. La voie intramusculaire fait partie des voies parentérales. La voie transdermique est
aussi appelée voie percutanée.
• b. vrai. L’absorption se fait sous la langue. Le médicament atteint les veines linguales et
maxillaires internes, puis les veines jugulaires externes et caves supérieures.
• c. vrai. Avec la voie sublinguales, il n’y a pas de dégradation intestinale, ni d’effet de pre-
mier passage hépatique.
• d. faux. Dans l’administration par voie orale, lors de l’absorption digestive, il y a un captage
hépatique qui diminue la quantité de médicament atteignant la circulation générale. C’est ce
qu’on appelle l’effet de premier passage hépatique.

152 
 a.   b.   c.  d.  e.
• a. vrai Un médicament peut subir plusieurs biotransformations aboutissant à la formation
de plusieurs métabolites.
• b. vrai. Ce sont des enzymes de conjugaison du métabolisme de phase II. Les UDP-
glucuronosyl transférases favorisent la fixation de l’acide glucuronique. On obtient un métabolite
glucuroconjugué.
• c. vrai. CYP3A4 est une enzyme du métabolisme de phase I.
• d. faux. La glucoroconjugaison, catalysée par les UDP-glucuronosyl transférases, favorise
la fixation de l’acide glucuronique sur un atome d’oxygène soufre ou d’azote.
Les sulfotransférases interviennent dans la sulfoconjugaison d’un groupement sulfate.

153 
 a. 
 b.  c.  d. 
 e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• a. vrai. Il n’y a pas d’effet de premier passage avec la voie transdermique.


• c. faux. Il y a d’abord passage dans la circulation systémique avant le premier passage
hépatique.
• e. vrai. La biodisponibilité absolue correspond à l’administration par IV de toute la dose
dans la circulation générale.

154 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
• b. vrai. La voie oculaire et auriculaire sont uniquement utilisées pour un traitement à visée
locale. C’est vrai qu’on peut avoir un diffusion dans l’organisme mais on ne l’utilise jamais
dans cette intention.
• c. faux. La voie nasale est utilisée, classiquement, pour un traitement local mais on peut
aussi l’utiliser pour un traitement général. Le Minirin
R
est une solution endonasale utilisé
dans le traitement du diabète insipide.
1086 Corrigés • UE 6

• d. faux. La voie pulmonaire est également utilisé pour un traitement général comme dans
l’administration d’anesthésiques généraux par inhalation.

155  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
e. vrai. La modification (biotransformation) peut être chimique ou enzymatique.

156  a.  b.  c.   d.   e.
• a. faux. On les trouve également au niveau intestinal.
• b. faux. Le cytochrome P450 catalyse les réactions d’oxydation de phase I.
• d. vrai. L’inhibition du métabolisme des médicaments peut être à l’origine d’une aug-
mentation de la concentration de produit actif et d’une augmentation de la durée de l’effet
thérapeutique avec un risque de toxicité si la formation de métabolites inactifs est ralentie par
l’inhibition enzymatique.
• e. vrai. Les autres cytochromes importants sont les 1A2, 2C9, 2C19, 2D6.

157 
 a.   b.  c.   d.   e.
• a. vrai. Si on cherche une action rapide voir d’urgence on va privilégier certaines formes.
• b. vrai. Cela dépend s’il s’agit d’enfants ou de personnes âgées. . .
• d. vrai. Il est préférable de diminuer le nombre de prises pour améliorer le confort du pa-
tient.
• e. vrai. Il s’agit d’améliorer la biodisponibilité.

158  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux. C’est au contraire ce que l’on cherche à éviter, les médicaments sont rendus hy-
drosolubles.
• c. faux. C’est la phase I qui est la phase de fonctionnalisation.

159 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• e. faux. Quand la marge thérapeutique est étroite, le risque de surdosage est élevé avec
l’apparition d’effets indésirables ou toxiques.

160  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• b. faux. La résorption se définit comme le processus par lequel le médicament passe dans
la circulation générale depuis son site d’administration.
• e. vrai. On peut avoir une dégradation dans la lumière intestinale ou encore l’effet de pre-
mier passage hépatique.

161 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• b. vrai. C’est important pour savoir si un médicament peut être donné en cas d’allaitement.
• c. vrai. C’est la somme des clairances des différents organes : clairance rénale, hépatique,
pulmonaire, . . .
• e. faux. C’est surtout les molécules de forte masse moléculaire qui sont concernées par ce
mode d’élimination.

162  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• e. faux. Elle peut être conditionnée dans des ampoules injectables.

163  a.  b.  c.  d. 
 e.
UE 6 • Corrigés 1087

• a. faux. Par exemple, le fait d’humecter le suppositoire avec de l’eau facilite son introduc-
tion et accélère son action mais ce n’est pas une obligation.

Corrigés
• d. faux. La capsule est introduite dans le rectum et commence à se dissoudre.
• e. vrai. On cherche des excipients avec un point de fusion proche de la température rectale.

164 
 a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.

165  a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. C’est 15 mL.
• d. faux. Les ampoules à 2 pointes sont des ampoules buvables.

166  a.  b.   c.   d.   e.
• a. faux. Les biotransformations de phase 1 mènent à des métabolites polaires.
• a. faux. Ce sont des réactions d’oxydation, de réduction ou d’hydrolyse.
• e. faux. On a une diminution de la concentration plasmatique.

167  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. La forme transdermique permet d’éviter les effets de premier passage hépatique.
• b. faux. L’implant sous-cutanée contraceptif par exemple délivre en continu une faible dose
de PA pendant trois ans.
• c. faux. L’administration perlinguale permet une absorption rapide et permet d’éviter le
premier passage hépatique.

168  a.   b.   c.  d.  e.
• a. faux. Les réaction d’oxydation ont lieu dans le foie.
• b. vrai. Les molécules de PA liés au protéines plasmatiques ne passent pas le glomérule.
• c. faux. C’est basé sur une différence de pression.

Molécules actives et médicaments


169  a.  b.  c.   d.  e.
• Le salbutamol est un agoniste béta-adrénergique qui a une activité bronchodilatatrice.
• Les benzodiazépines constituent une classe de médicaments anxiolytiques.
• L’insuline est indiqué dans le traitement du diabète.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• La phospholipase a2 est une enzyme qui hydrolyse les phospholipides. Ce n’est donc pas
un médicament.
• Les statines sont des inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase. Ils sont indiqués dans les hy-
percholestérolémies.

170 
 a.   b.  c.   d.  e.
L’aspirine fait partie des AINS. Il possède des propriétés anti-inflammatoires, antalgique et
antipyrétique pour des doses à partir de 100 mg.
Il possède une activité anti-agrégat plaquettaire pour une dose de 75 mg.
Il inhibe une enzyme cyclo-oxygénase qui intervient dans la synthèse des prostaglandines.

171  a.   b.   c.  d.  e.
• a. faux. Il s’agit d’une association déconseillée car on observe une augmentation de la
1088 Corrigés • UE 6

lithémie (diminution de l’excrétion rénale du lithium) pouvant atteindre des valeurs toxiques.
• b. vrai. Ils sont formellement contre-indiqués, même en prise ponctuelle, à partir du 6e
mois de grossesse à cause du risque d’insuffisance cardiaque droite fœtale, voire de mort fœ-
tale in utero.
• c. vrai. Les AINS bloquent la formation de prostaglandines (dont certaines ont un rôle dans
la protection de la muqueuse gastrique) en inhibant l’activité des enzymes Cyclo-oxygènases.
Ce qui explique que les troubles gastro-intestinaux (ulcération, hémorragie. . .) sont les prin-
cipaux effets indésirables.
• d. faux. Chez les personnes âgées, les effets indésirables sont plus fréquents et ont des
conséquences plus graves. On préférera un AINS a courte demi-vie.

172  a.  b.  c.  d.  e.

• b. faux. Il est indiqué dans le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge
(DMLA).
• d. faux. C’est un fragment (Fab) d’anticorps monoclonal humanisé recombinant dirigé
contre le facteur de croissance de l’endothélium vasculaire humain de type A (VEGF-A).

173  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. C’est un médicament hypnotique indiqué dans les insomnies. Il a une faible activité
anxiolytique.
• b. vrai. La durée de prescription ne peut pas dépasser 4 semaines.
• d. vrai. D’une manière générale, les benzodiazépines sont les substances le plus fréquemment
détournées à des fins criminelles.

174 
 a.  b.  c.  d.  e.
• L’arrêt brutal du traitement de tramadol peut provoquer un syndrome de sevrage (anxiété,
confusion, agitation).
• Le tramadol est un antalgique de palier II et appartient à la classe des opiacés. Il n’est pas
inscrit sur la liste des stupéfiants, mais sur la liste I. Il est délivré uniquement sur ordonnance.
• Avec le retrait du dextropropoxyphène, l’ANSM a renforcé la surveillance du tramadol, seul
ou associé au paracétamol. Les résultats de ce suivi ont confirmé l’augmentation du nombre
d’abus et de dépendance, et une augmentation des ventes. Selon l’enquête d’addictovigilance
de 2009, les propositions de sevrage ont concerné dans 47 % des cas la codéine, dans 37 %
des cas le tramadol et dans 16 % des cas la poudre d’opium (Lamaline R
).

175  a.  b.  c. 
 d.  e.
• b. faux. Les antidépresseurs tricycliques sont d’origine synthétique.
• c. faux. Ce sont des inhibiteurs non sélectifs de la recapture de la noradrénaline et de la
sérotonine.
• d. vrai. On observait les effets de la chlorpromazine qui est l’un des premiers médicaments
antipsychotiques.

176  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. La simvastatine est un lactone inactive qui une fois hydrolysé dans le foie se trans-
forme en métabolite actif.
• b. faux. Il est métabolisé par le cytochrome P450 3A4.
• c. faux. C’est un inhibiteur de l’HMG-CoA réductase.
• d. faux. C’est un médicament hypocholestérolémiant.
UE 6 • Corrigés 1089

177 
 a. 
 b.  c. 
 d.  e.

Corrigés
• a. vrai. L’imiprane Tofranil R
est indiqué chez l’adulte pour les douleurs neuropathiques.

R
• b. vrai. Le Marsilid est IMAO indiqué dans le traitement des épisodes dépressifs majeurs.
• c. faux. C’est agent adrénergique et dopaminergique utilisé, comme mesure d’urgence, pour
la restauration de la pression artérielle en cas d’hypotension aiguë.
• d. vrai. Le salbutamol est commercialisé sous le nom de Ventoline R
.
• e. faux. Les bêta-bloquants sont utilisés dans le traitement de l’insuffisance cardiaque. Le
Salbumol R
(salbutamol) est un bêta-2-mimétique aux propriétés utéro-relaxantes.

178  a.  b. 
 c.  d.  e.
• c. faux. L’insuline est hypoglycémiant.

179  a.  b. 
  c.  d.  e.
c. vrai. Il diminue la synthèse de prostaglandines en inhibant l’enzyme cyclo-oxygénase
(Cox).

180  a.   b.  c.  d.  e.
• a. faux. L’insuline est principalement administrée par voie sous-cutanée. La voie orale n’est
pas encore disponible à cause de sa dégradation dans l’estomac.
• b. vrai. Il est utilisé dans les diabètes non-insulino-dépendant. C’est un sulfamide hypo-
glycémiant.
• c. faux. Le traitement du diabète a pour but de normaliser la glycémie. Par définition, le
diabète est défini par une glycémie supérieure à 1, 26 g/L après un jeûne de 8h et vérifiée à 2
reprises.
• d. faux. L’insuline est une hormone peptidique dont la fixation à son récepteur active l’ac-
tivité tyrosine kinase.
• e. faux. Les sulfamides hypoglycémiants stimulent la sécrétion d’insuline par les cellules
β du pancréas en les sensibilisant à l’action du glucose, ils se lient à un récepteur situé sur la
membrane plasmique appelé SUR.

181  a.  b.  c.   d.   e.
• d. vrai. e. vrai. Le sevrage aux opiacés (morphine, héroı̈ne, . . .) consiste à remplacer la
drogue par un produit de substitution. On utilise surtout la méthadone et la buprénorphine
(Subutex R
).
• c. faux. La naloxone est utilisée dans le cas d’intoxication aiguë (surdose). On l’utilise aussi
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

en association avec la buprénorphine dans la prise en charge de dépendances aux opiacés,


mais pas en substitution.

182  a.   b.   c.   d.  e.
• a. vrai. Ce sont tous des molécules chimiques fabriquées par l’industrie pharmaceutique.
• b. vrai. L’AdiazineR
est un sulfamide utilisé comme antibiotique.
• c. vrai. Le glibenclamide est un sulfamide hypoglycémiant.
• d. vrai. Certains comme l’hydrochlorothiazide qui sont des dérivés sulfamidés sont utilisés
comme diurétique.

183  a.  b.  c.   d.  e.
• a. faux. La durée de prescription pour les BZD anxiolytiques est limitée à 12 semaines (3
1090 Corrigés • UE 6

mois).
• b. faux. La durée maximale des BZD hypnotiques est de 4 semaines.

184  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. La prednisolone est un corticoı̈de de synthèse qui active (agoniste) le récepteur des
glucocorticoı̈des.
• b. vrai.Il est commercialisé sous le nom d’Enbrel R
. C’est un immunosuppresseur, inhi-
biteur du facteur nécrosant des tumeurs alpha (TNFalpha). C’est un anti-TNF indiqué, par
exemple, dans la polyarthrite rhumatoı̈de.
• c. vrai. La mémantine est commercialisée sous le nom d’Ebixa R
. C’est un antagoniste
voltage-dépendant non compétitif des récepteurs NMDA d’affinité modérée. Il est indiqué
dans la maladie d’Alzheimer.
• d. vrai. La digoxine est un digitalique cardiotonique qui inhibe la pompe Na+ /H+ ATPase
et renforce ainsi la force de contraction.

Définition des principaux paramètres pharmacodynamiques et phar-


macocinétiques
185  a.  b.   c.  d.  e.
La pharmacocinétique correspond à l’étude du devenir du médicament dans l’organisme par
la mesure des concentrations obtenues à la suite de l’administration d’une dose de médicament.
Les autres items se rapportent à la pharmacodynamique.

186  a.  b. 
 c.  d.  e.

187  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
Pour un organe, on a :
clairance = débit sanguin × coefficient d’extraction de l’organe.
• a. faux. Le coefficient hépatique reste égal à 0, 8 même si on a une modification du débit.
• b. vrai. Si le débit sanguin diminue, la clairance diminue. Si le débit sanguin augmente, la
clairance augmente.
• c. vrai. Pour les médicaments à fort coefficients d’extraction (> 0, 7), le débit sanguin
est le facteur déterminant de la clairance hépatique. Des troubles de perfusion modifient son
élimination.
• d. vrai. La biodisponibilité absolue est augmentée. C’est donc que l’aire sous la courbe du
médicament est augmentée.

188  a.  b.   c.  d.  e.
Dans l’ordre, les étapes de la biopharmacie sont :
 la libération du principe actif de la forme pharmaceutique,
 la dissolution du principe actif libéré,
 l’absorption du principe actif,
 la distribution du principe actif absorbé.

189  a.  b.  c.  d.   e.
La biodisponibilité est le pourcentage du médicament administré qui parvient dans le com-
partiment central. Il faut donc administrer 800 mg par voie orale.
UE 6 • Corrigés 1091

190  a.  b.   c.  d.  e.

Corrigés
• L’administration de doses infra-thérapeutiques ne permet pas d’obtenir des concentrations
toxiques.
• L’insuffisance rénale ou hépatique peut provoquer une diminution du métabolisme des
médicaments, et donc provoquer une intoxication.
• Une polymédicalisation et la présence d’interactions médicamenteuses sont des situations
favorisant un surdosage et une intoxication médicamenteuse.

191  a.   b.  c.  d.   e.
La biodisponibilité absolue d’un médicament est déterminée par référence à l’administration
intra-veineuse pour laquelle la biodisponibilité est totale. Le coefficient de biodisponibilité
est :
SSC forme étudiée
F= × 100
SSC forme IV
Cette formule est éventuellement corrigée du rapport des doses administrées si celles-ci sont
différentes :
dose IV × SSC forme étudiée
F= × 100
dose forme × SSC forme IV
192  a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux. L’atteinte de l’état d’équilibre se fait en 4 à 5 demi-vie (soit en 5 à 10 heures).
• b. faux. Il faut attendre la concentration au steady state, au bout 5 demi-vies.
• d. faux. La vitesse d’élimination du médicament est proportionnelle à sa concentration dans
le milieu intérieur. Juste après l’injection du médicament sa concentration est élevée, la vi-
tesse d’élimination est importante. Puis au fur et à mesure que sa concentration plasmatique
diminue, sa vitesse d’élimination diminue.

193  a.  b.  c.   d.  e.
• a. faux. Elle correspond à Bmax .
• b. faux.Elle correspond à Bmax /Kd .
• c. faux. Elle est égale à −1/Kd .
• d. vrai. Plus Kd est faible, plus l’affinité est élevée ; plus Kd est élevé, plus l’affinité est
faible.

194  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• Un volume de distribution important indique une capacité de stockage ou de fortes liaisons
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

dans un compartiment de l’organisme. On parle plutôt d’une distribution non homogène.


• Pour un médicament donné, la connaissance de sa concentration souhaitée dans le sang et
de son volume de distribution permet d’évaluer la dose à administrer :
quantité injectée = concentration initiale × volume de distribution.
• Le volume de distribution est, au minimum, égal au volume plasmatique (c’est-à-dire 3 à 4
litres) ce qui est différent du volume du corps humain.
• Il y a de très grandes variations de volumes de distribution. Pour l’insuline ou l’aspirine, le
volume de distribution peut être égal à 0, 05 L/kg. Le volume de distribution de la morphine
est compris entre 3 et 4 L/kg.
Quand le volume de distribution est supérieur à 1 L/kg, la capacité de diffusion est importante.

195  a.  b.   c.   d.  e.
• e. faux. Il s’agit de la concentration efficace 50.
1092 Corrigés • UE 6

196  a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Une insuffisance rénale diminue l’élimination urinaire des médicaments qui sont
éliminés sous leur forme active par le rein, et donc une augmentation de leurs demi-vies.
De même avec l’insuffisance hépatique, à laquelle s’ajoute la diminution de la synthèse de
protéines plasmatiques.
• b. faux. La demi-vie d’élimination correspond au temps nécessaire pour passer d’une
concentration plasmatique à sa moitié, quel que soit le niveau de cette concentration. En
 1 3
3 t1/2 , on a 1 − , soit 87, 5% de la dose administrée qui a été éliminé.
2
• c. faux. Chez le nouveau-né, par exemple avec la morphine, la demi-vie d’élimination est
augmentée et la clairance diminuée et inversement chez les personnes âgées.

197 
 a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. La clairance est la capacité globale de l’organisme à éliminer une molécule, c’est
le volume de plasma totalement épuré par unité de temps.
• b. faux. Certaines molécules sont presque exclusivement éliminées sous leur forme active
par le rein comme, par exemple, la tétracycline ou la gentamicine.
 1 5
• d. vrai. Au bout de 5 demi-vies, on a 1 − , soit 97 % de la dose administrée qui est
2
éliminée.

198  a.  b.  c.  d. 
 e.
0, 693 0, 693
On a : t1/2 = = = 13, 86 h.
Ke 0, 05
La clairance systémique est alors :
0, 693 × Volume de distribution 0, 693 × 0, 8 × 70
Cl = = = 2, 8.
t1/2 13, 86
199  a. 
 b.  c.  d.  e.
• b. vrai. Vd = Ci /Ke = 2, 8/0, 08 = 35 L donc en L.kg−1 , on a 35/70 = 0, 5 L.kg−1 .

200  a.   b.  c. 
 d. 
 e.
a. faux. C’est un volume virtuel.

201  a.   b.  c.   d.   e.
• a. faux. Il s’agit de la pharmacodynamie.
• c. faux. C’est la pharmacodynamie.
• e. vrai On dit que la pharmacocinétique est ce que le corps  fait  au médicament, à la
différence de la pharmacodynamie est ce que le médicament  fait  au corps.

202 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. vrai, car AUC = Co/Ke .
• b. faux. Elle est égale ln 2/Ke .

203  a.  b.  c. 
  d.  e.
• b. faux. C’est le temps au bout duquel on observe la concentration maximale en principe
UE 6 • Corrigés 1093

actif dans l’organisme.

Corrigés
• c. faux. Une voie parentérale aura une meilleure biodisponibilité qu’une voie orale par
exemple.
• e. faux. C’est ce qui a été absorbé par l’organisme, ce qui est inférieur ou au plus égal à ce
qui présent dans la forme.

204  a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. c. faux. d. faux. Ce sont des paramètres de pharmacocinétique.

205  a.  b. 
  c.  d.  e.
• b. faux. L’efficacité d’une substance est caractérisé par l’Emax (effet maximal) qu’elle in-
duit.
• c. vrai. CE50 permet de mesurer la puissance de l’agoniste. Plus CE50 est petit, plus il sera
puissant.

206 
 a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• c. faux. C’est la CI50 et non la CE50 .

Règles de prescription, Rapport bénéfice/ risque


207  a.  b. 
  c.   d.   e.
• a. vrai. Dans certains cas, les cures thermales peuvent être prescrites et remboursées par
l’assurance maladie.

208  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. Maximum 1 an.
• b. faux. C’est un cadre vert.
• c. faux. Prescription sur une ordonnance classique.
• e. faux. Une ordonnance est obligatoire.

209 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• b. faux. Une sage-femme peut prescrire des antibiotiques par voie orale dans le traitement
curatif de cystites et bactériuries asymptomatique chez femme enceint, et dans les prévention
d’infections materno-fœtales chez la femme enceinte.
• d. faux. Une sage-femme peut prescrire du paracétamol mais uniquement par voie orale ou
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

rectale.

210  a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. Pour les maladies de longue durée, il s’agit des ordonnances bizones.
• e. faux. Sur l’ordonnance figure un numéro d’identification du lot d’ordonnances.

211  a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux, uniquement sur ordonnance sécurisée.
• b. faux. C’est la posologie entière qui est inscrite en toute lettres c’est-à-dire le nombre
d’unités thérapeutiques de prise, nombre de prise et le dosage.
• d. faux. L’ordonnance est exécutée dans sa totalité ou pour totalité de la fraction du traite-
ment si elle est présentée dans les trois jours suivant sa date d’établissement.
1094 Corrigés • UE 6

212  a.  b.  c.  d.  e.

213  a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. Dans la définition d’un médicament par fonction on retrouve :  . . . en vue d’établir
un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions physiologiques
....
• a. faux. Les médicaments conseils aussi appelés  OTC  sont délivrés par le pharmacien
sans prescription.
• d. faux. Les médicaments à prescription hospitalière ont leurs prescriptions réservée à un
médecin exerçant dans un établissement de santé public ou privé. Ils ne peuvent pas être pres-
crits en ville, ils peuvent être délivrés en officines de ville.

214  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux, à l’exception des femmes enceintes dans tous les cas.
• b. faux. Une des exceptions est la première injection.

215  a.  b.  c.   d.  e.
• a. faux. Les infirmières ont le droit de renouveler les contraceptifs, par exemple.
• b. faux ; également le nombre d’unités thérapeutiques de prise.
• c. faux. Certains ont une durée de prescription de 28 jours.
• d. vrai. Toute entrée et sortie de substances et de médicaments classés comme stupéfiants
sont inscrites par le pharmacien sur un registre papier classique ou enregistrées par un système
informatique.
• e. faux. Le code  01  indique un prix supérieur aux TFR et le code  00  indique un prix
inférieur aux TFR.

216 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.

217  a.  b.  c.  d.  e.
• c. faux. d. faux. Ces prescriptions n’existent pas.

218  a.  b.  c.  d. 
  e.
• a. vrai. Une ordonnance peut être rédigée sur papier libre. Elle doit être lisible et compor-
ter : l’identification du prescripteur, l’identification du malade, la liste des médicaments avec
le mode d’emploi, la signature et la date.
• b. faux. Les infirmières ne peuvent pas rédiger une ordonnance.
• c. faux. Une ordonnance peut être réalisée par informatique. C’est un très bon choix pour
ceux qui écrivent mal.
• d. faux. Les médicaments de la liste I ont un renouvellement possible de 12 mois maxi-
mum.
• e. vrai. La première présentation de l’ordonnance doit avoir lieu moins de 3 mois après sa
rédaction.

Pharmacovigilance, pharmaco-épidémiologie, pharmaco-économie


219  a. 
 b.  c.  d.  e.
Le droit de substitution permet au pharmacien de délivrer un autre médicament que celui qui
a été prescrit par le médecin, dans le cadre exclusif du groupe générique mentionné dans le
UE 6 • Corrigés 1095

répertoire de l’AFSSAPS. Il y a trois conditions à respecter :

Corrigés
 qu’il n’y ait pas la mention manuscrite  non substituable sur l’ordonnance du prescrip-
teur,
 que l’on substitue uniquement les spécialités inscrites au répertoire des groupes génériques,
 que la substitution n’entraı̂ne pas, pour l’assurance maladie, une dépense supérieure à celle
qu’aurait entraı̂née la délivrance de la spécialité générique la plus chère du même groupe.

220 
 a.   b.  c.  d.  e.
• d. faux. L’indication thérapeutique n’est pas marquée pour les médicaments relevant des
listes I et II (et les stupéfiants) car la molécule peut être indiquée dans différentes indications.
L’indication figure en revanche sur les médicaments de prescription médicale facultative et
les médicaments conseils (dits  OTC ).
Une boı̂te de médicaments comporte aussi : le nom du médicament en braille.

221 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. vrai. D’autres molécules comme clonazépam (Rivotril R
), tramadol (seul ou en associa-

R R
tion), flunitrazépam (Rohypnol ), tianeptine (Stablon .
font l’usage d’une surveillance à cause du risque d’usage détourné ou de dépendance.

222  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. En 2013, 2800 substances actives différentes ont été commercialisées. Elles cor-
respondent à plus de 11 000 spécialités.
• b. faux. Au 1e janvier 2014, on comptait 21 915 officines libérales en métropoles et 627 en
département d’Outre-mer.
• c. faux. La TVA des médicaments remboursables par la sécurité sociale est de 2, 1 %.
• d. vrai. En 2012, on dénombrait 254 entreprises industrielles contre 1000 dans les années
1950.
• e. faux. Le marché hospitalier représente 20 %, l’officine 17 %, le grossiste-répartiteur 63
% du marché total.

223 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. vrai. Le droit de substitution a été accordé aux pharmaciens en 1999 par la loi de finan-
cement de la Sécurité Sociale.
• c. faux. La bioéquivalence du générique avec la spécialité de référence est démontrée par
des études de biodisponibilité appropriées.
• d. faux. Les excipients peuvent être différents.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• e. faux. Le brevet protège un médicament pour une durée de 10 ans.

224  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. Les médicaments dérivés du sang sont prescrits sur une ordonnance classique et
sont portés à l’ordonnancier comme tout médicament de liste I.
• c. faux. Même les préparations magistrales (leurs formules) sont transcrites sur un ordon-
nancier.
• e. faux. Les médicaments d’exception ne sont pris en charge que s’ils sont prescrits dans le
respect des indications thérapeutiques prévues par la fiche d’information thérapeutique (FIT)
et retenues lors de leur inscription sur la liste des médicaments remboursables, et si le traite-
ment est en rapport avec une affection de longue durée, il sera pris en charge à 100 %.

225  a.  b.  c. 
 d.  e.
1096 Corrigés • UE 6

• a. faux. Les médicaments d’exception ne sont pas des médicaments soumis à prescription
restreinte.
• b. faux. L’utilisation d’une ordonnance habituelle n’autorise pas la prise en charge par l’As-
surance Maladie.
• c. faux. Ce sont bien des médicaments dérivés du sang mais les produits sanguins labiles
sont des produits issus du sang d’un donneur (sang totale, plasma, cellules sanguines d’ori-
gine humaine) destinés à être transfusés à un patient.
• d. vrai. Les médicaments à prescription hospitalière ne peuvent être prescrits en ville, ils
peuvent être délivrés en officines de ville.
• e. faux. Certains professionnels (médecins, chirurgiens-dentistes, sages-femmes, vétérinaires)
peuvent acquérir des médicaments stupéfiants pour un usage professionnel, la provision est
de 10 unités de prise.

226 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. vrai. La fixation du prix du médicament remboursables tient compte de l’ASMR, des
prix des médicaments à même visée, des volumes de vente prévus et des conditions d’utilisa-
tion du médicament.
• b. faux. L’Union Nationale des Caisses d’Assurance-Maladie définit le taux de rembourse-
ment sur la base du service médical rendu (SMR) et de la gravité de l’affection concernée.
• c. faux. La marge du pharmacien officinal est de 26, 1 % pour les médicaments compris
entre 0 et 22, 90 euros, de 10 % pour les médicaments compris entre 22, 90 euros et 150 euros
et de 6 % pour les médicaments supérieur à 150 euros, on y ajoute un forfait hors taxe par
boı̂te de 0, 53 euros.
• d. vrai. Un brevet a une durée limitée à 20 ans, il faut compter 10 ans avant l’obtention de
l’AMM, ainsi le médicament est protégé environ pendant 10 ans lors de la commercialisation.
• e. faux. C’est de l’ordre de 60 %.

Bon usage du médicament, iatrogénèse

227 
 a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.

228 
 a.  b.  c.  d.  e.
Un traitement antibiotique ne doit pas être efficace contre toutes les bactéries de l’organisme,
mais contre les bactéries pathogènes principalement.

229 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.

230  a.  b. 
  c.  d.   e.
Toutes les classes sont concernées par un risque d’accident mais certaines plus que d’autres :
surdosage avec les anti-coagulants, risques de chutes ou insuffisance rénale aiguë avec cer-
tains antidiabétiques et risques importants de chutes / somnolence avec les psychotropes.

231 
 a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. Ils sont mentionnés dans le RCP du produit, le mécanisme des effets indésirables
de type A est de type pharmacologique.
• b. faux. Les effets indésirables de type C sont, en général, de mécanisme inconnu. Ils sur-
viennent après une prise chronique d’un médicament.
• d. vrai. Certains effets indésirables ne sont qu’une exagération de l’effet recherché.
• e. vrai. Ils peuvent être plus important pour un sujet immunodéprimé que pour un sujet
UE 6 • Corrigés 1097

ayant de bonnes défenses immunitaires.

Corrigés
232 
 a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. Ce sont les effets indésirables de type A (pharmacologique).
• b. vrai. Les patients sous anticoagulant oral (antivitamine K) ont une posologie adaptée en
fonction des résultats des analyses sanguines ( selon INR).
• d. vrai.. Certaines perturbations pharmacocinétiques aboutissent à un effet toxique du
médicament en rapport avec une exagération de l’effet thérapeutique (hypoglycémie sous
hypoglycémiants oraux) ou de toxicité des métabolites (ototoxicité aminosides, rétinopathie
induite par la chloroquine).

233 
 a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
Tout est vrai !

234 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
a. vrai. L’augmentation des dépenses de santé peut être à l’origine d’une mauvaise obser-
vance.

235 
 a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
Tout est vrai !

236 
 a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
Tout est vrai !

237  a.   b.  c.   d.   e.
• a. vrai. L’objectif principal de l’ENEIS était d’estimer la fréquence et la part d’évitabilité
des événements indésirables graves dans les établissements de santé.
• e. vrai. L’étude montre que 1, 6% des séjours sont causés par des EIG évitables associés à
des produits de santé et notamment aux médicaments (1, 3% des admissions).

238 
 a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.

239 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. vrai. Il s’agit de facteurs liés à la maladie comme la gravité, le pronostic, l’intensité des
symptômes et la durée de la maladie et qui impactent l’observance.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• b. faux. On doit, par contre, apprécier la capacité du patient à comprendre les objectifs et
les modalités du traitement, définir le contexte socio-économique et physique et savoir objec-
tiver la réelle motivation du patient.
• c. vrai. On va chercher à connaı̂tre la fonction rénale et hépatique car on a une modulation
de posologie.
• d. vrai. Il faut prévenir le risque d’interaction médicamenteuse.
• e. faux. La base de la décision thérapeutique est la personnalisation de toute décision
thérapeutique, c’est-à-dire l’adaptation de la thérapeutique prescrite à chaque patient en ce
que celui-ci a de particulier et d’individuel.

240 
 a.  b.  c. 
 d. 
 e.
c. faux. Il s’agit d’effet indésirable dont la survenue ne peut être expliquée par l’une des pro-
priétés pharmacologiques du médicament.
1098 Corrigés • UE 6

241 
 a.  b.  c.  d. 
 e.
b. faux. Il s’agit de l’imputabilité extrinsèque.

242  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.

243  a.  b. 
  c.   d.   e.
• a. vrai. On peut avoir des études de cohortes et des études cas-témoins.
• c. vrai. On peut avoir des études de sécurité d’emploi post-AMM et des études d’utilisation.
• d. vrai. On peut avoir un suivi renforcé de pharmacovigilance.
• e. vrai. Un plan de gestion des risques est l’ensemble des dispositions mises en œuvres
pour minimiser les risques potentiels dans l’usage des médicaments.

244  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. Ils sont également considérés comme grave dès qu’ils mettent le pronostic vital en
jeu ou entraı̂nant une invalidité. . .
• b. vrai. Tout effet indésirable est à déclarer du moment qu’on juge qu’il est pertinent de le
déclarer.
• d. faux. Selon l’article L.5121 du CSP, le médecin, le chirurgien-dentiste, la sage-femme
ou le pharmacien ont l’obligation de déclarer immédiatement tout effet indésirable suspecté
dû à un médicament dont ils ont connaissance au CRPV. Les autres professionnels n’ont pas
cette obligation.

245 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. vrai. Il s’agit par définition d’un écart évitable par rapport à ce qui aurait dû être fait.
• c. vrai. Chaque étape du circuit du médicament est source d’erreur potentielle qui peut
générer des risques pour le patient.
• d. faux. La théorie de Reason est illustrée par le schéma du  fromage suisse  , il décrit
l’erreur comme la conséquence de défaillances successives du système et de ses mécanismes
de protection, qui coı̈ncident à la fois dans le temps et dans l’espace.

246 
 a.  b.  c.  d. 
 e.
• b. faux. C’est la cosmétovigilance dont le recueil se fait via internet :
signalement-sante.gouv.fr.
• c. faux. d. faux. C’est la matériovigilance qui s’occupe de ces champs, non la pharmacovi-
gilance.

247  a.  b. 
  c.  d.  e.
• a. vrai. Il faut mieux maı̂triser les processus et plus impliquer les professionnels.
• b. faux. On a une baisse de 50 % des EIM sérieux non interceptés.
• c. vrai. L’APS réduit le risque d’EIM et sécurise le circuit du médicament.

248  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. Cela signifie : Résumé des Caractéristiques du Produit.
• b. vrai. L’UNICAM définit le taux de remboursement sur la base du SMR et de la gravité
de l’affection concernée.
• d vrai. Ils sont approuvés par l’ANSM, lors du dépôt d’AMM.
UE 6 • Corrigés 1099

249  a.   b.   c.   d.  e.

Corrigés
• a. faux. Tous les professionnels de santé y ont accès.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
UE 6 Concours blancs (corrigés)
Concours n◦ 1

1 
 a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• b. faux. Le cervelet est un centre nerveux régulateur de la fonction motrice, c’est le noyau
accumbens qui joue un rôle de le circuit de la récompense.
• c. faux. Il s’agit de la dopamine.
• d. vrai. La MDMA, la cocaı̈ne ou encore les amphétamines ont un effet neurotoxique.
• e. vrai. La toxicité somatique d’une drogue est sa capacité à provoquer des atteintes cel-
lulaires, par exemple, les fumeurs réguliers de cannabis peuvent présenter toute une série de
lésions pulmonaires tardives.

2  a.  b.  c.   d.   e.
• a. faux. L’héroı̈ne est un opiacé synthétisé à partir de la morphine extraite du pavot.
• b. faux. Il y a bien une altération de la mémoire travail (opérations cognitives courantes
sur des informations stockées temporairement), mais il a peu d’effets sur la mémoire à long
terme.
• c. faux. On a une potentialisation de l’effet psycholeptique et l’incoordination motrice. On
a également un abaissement du  seuil de gâchette  de l’alcoolémie lors de la prise conco-
mitante de cannabis.
• d. vrai. Il y a un risque accru de schizophrénie chez les consommateurs de cannabis.
• e. vrai. On a une augmentation de la suicidalité simultanément à l’accroissement de la
consommation de cannabis.

3  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
L’article L 5111-1 du code de la santé publique définit le médicament comme suit :
 On entend par médicament toute substance ou composition présentée comme possédant des

propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines ou animales, ainsi que
toute substance ou composition pouvant être utilisée chez l’homme ou chez l’animal . . . 
Contrairement à une idée trop souvent répandue, le statut de médicament attribué à un produit
n’est pas lié à la détention d’une AMM délivrée par l’AFSSAPS ou l’Agence européenne du
médicament.
Il y a deux notions importantes à distinguer : le médicament par fonction et le médicament
par présentation.

4  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. Un médicament biosimilaire n’est pas strictement identique au princeps.
• c. faux. C’est obligatoire.
• d. faux. Il est tout aussi soumis à la pharmacovigilance que le princeps.
• e. faux. Ce n’est pas obligatoire.

5  a.  b.  c. 
 d.  e.
La définition légale nous dit que l’on entend par produit cosmétique toute substance, ou tout
mélange, destinée à être mis en contact avec les parties superficielles du corps humain ou
avec les dents et les muqueuses buccales, en vue, exclusivement ou principalement, de les
nettoyer, de les parfumer, d’en modifier l’aspect, de les protéger, de les maintenir en bon état
UE 6 • Concours blancs 1101

ou de corriger les odeurs corporelles.

Corrigés
• a. faux. Il ne peut pas être destiné à l’animal.
• b. faux. Il peut également être appliqué sur les dents et les muqueuses buccales.
• c. faux. Il est destiné à être mis en contact avec les parties superficielles du corps humain.
• e. faux. Les cosmétiques ne sont pas indiqués en prévention de l’acné. Mais ils peuvent
servir à nettoyer et protéger la peau.

6 
 a.  b.  c.  d.  e.
• Pour les spécialités sur liste I et stupéfiants, il y a un espace blanc entouré d’un filet rouge
et les deux mentions suivantes : uniquement sur ordonnance ; respecter les doses prescrites.
• Pour les spécialités sur liste II, le filet n’est pas rouge, mais vert.
• Pour les spécialités qui ne sont pas administrées par voie nasale, orale, perlinguale, sublin-
guale, rectale, vaginale, urétrale, injectable, il y a en plus la mention  ne pas avaler 

7  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. La morphine est un alcaloı̈de de l’opium, extrait du pavot.
• b. vrai. La cocaı̈ne a été la première substance connue pour avoir des propriétés anesthésiques
locales. Mais elle n’est plus utilisée en thérapeutique.
• c. vrai. L’héroı̈ne est produite à partir de la morphine. La codéı̈ne est extraite du pavot
comme la morphine.
• d. faux. La cocaı̈ne est extraite de la feuille de coca. De papaver somniferum, on extrait
l’opium.

8  a.   b.  c.  d.  e.
• La proposition a est fausse. Avicenne est né en 980 après J-C, Galien est né en 131 après
JC.
• b. vrai. Le canon de la médecine d’Avicenne a servi de manuel de médecine dans toutes
les facultés de médecine d’Europe jusqu’à la fin du XVIIe .
• c. faux. Théophraste est considéré comme le père de la théorie des signatures, que Paracelse
a repris à la Rennaissance.
• d. faux. Paracelse brûle publiquement les ouvrages de Galien et d’Avicenne pendant ses
cours à Bâle.

9 
 a.   b.  c.   d.  e.
• a. vrai. Il y a bien 5 modules dans le CTD (Common Technical Document), c’est un format
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

standardisé. Il y a le module 1 régional (information administratives régionales), le module 2


est le résumé du dossier, le module 3 de fabrication et contrôle (qualité), le module 4  essais
chez l’animal  (sécurité), le module 5  essais chez l’Homme  (efficacité).
• b. vrai. Les informations administratives contiennent une proposition de RCP, une propo-
sition de notice et une proposition d’étiquetage (comme le prix par exemple).
• c. faux. Les essais cliniques font partie du module 5.
• e. faux. Elles sont contenues dans le module 3  qualité  .

10 
 a.   b.  c.   d.   e.
• b. vrai. Il peut recevoir une spécialité déjà commercialisée.
• c. faux. Un groupe reçoit le nouveau médicament, l’autre groupe reçoit soit un placebo,
soit une spécialité disponible.
• d. vrai. La formation des deux groupes de sujet se fait par tirage au sort ainsi l’attribution
1102 Concours blancs • UE 6

du traitement est aléatoire.

11  a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• c. faux. Le risque de biais d’évaluation est supprimé quand l’essai est en double aveugle.

12  a.  b.  c.   d.  e.
• a. vrai. Lors de l’activation du récepteur, il y a phosphorylation du GDP fixé à la sous-unité
α-GDP qui devient α-GTP.
• b. faux. Il s’agit d’une activité GTPase intrinsèque qui lui permet d’hydrolyser le GTP en
GDP.
• c. faux. Lors de l’activation du récepteur, il y a phosphorylation du GDP fixé à la sous-unité
α-GDP qui devient α-GTP. Ainsi activée, elle se sépare des sous-unité β et γ.
• d. vrai. On a une activation de l’adénylcyclase ce qui provoque une augmentation de la
transformation de l’ATP en AMP cyclique.

13 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.

R
• a. vrai. Pegasys est un interféron (protéine recombinante) utilisé dans le traitement de
l’hépatite C.
• b. vrai. Dans le traitement des hémophilies, il y a des facteur d’origine plasmatique (pro-
venant de donneur) et des facteurs recombinants ( obtenu par génie génétique).
• c. vrai. Le fragment d’ADN qui contient l’information génétique est d’origine humaine.
• d. faux. Il n’y a pas, aujourd’hui, de vaccin contre l’hépatite C.

14 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. vrai. La pharmacovigilance constitue la phase  post-AMM  , on parle de la phase IV
des essais cliniques. C’est la surveillance du risque d’effets indésirables des médicaments
après leur commercialisation.
• b. faux. Les activités de vigilances sont assurées par l’ANSM.
• c. vrai. Le recueil des notifications spontanées des effets indésirables par les professionnels
de santé se fait grâce à un réseau de 31 centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV).
• d. vrai. Elle peut recevoir des notifications provenant de tout professionnel de santé mais
également des industriels, les patients ou encore les associations agréées de patients.
• e. faux. La notification se fait directement à un CRPV à l’aide d’une fiche de pharmacovi-
gilance par courrier postale ou électronique.

15 
 a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• b. faux. Les solutions aqueuses de sucres sont les sirops.
• e. vrai. Il s’agit d’une forme multi-dose.

16  a.   b.   c.   d.   e.
• a. faux. Cela n’entraı̂ne pas un risque de diabète (maladie évoluant sur le long terme).

17  a.   b.  c.  d.  e.
• b. vrai La compression est réalisée par deux types de machines : alternatives ou rotatives.
Il y a une phase d’alimentation en poudre de la machine, puis un arasage, ensuite une phase
de compression, et enfin une phase d’éjection.
• c. faux. Les comprimés de colposeptine R
sont des comprimés gynécologiques.
UE 6 • Concours blancs 1103

• d. faux. Les comprimés sont disponibles en conditionnement multidose dans les piluliers.

Corrigés
• e. faux. La biodisponibilité d’une forme galénique ne peut jamais être supérieure à celle de
la voie intraveineuse.

18  a.   b.  c.   d.   e.
• a. faux. On est limité par la taille de la cupule de la gélule.
• c. faux. Pas forcément, cela dépend de la taille, de la molécule, de la gastro-résistance ou
non. . .
• d. faux. si elle s’ouvre ! Toutes les gélules ne doivent pas être ouvertes (formes gastro-
résistantes).
• e. faux. identifiable plus facilement via l’ajout de couleurs sur la cupule.

19  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux. Ce sont des mélanges de deux liquides non miscibles.
• b. faux. C’est la dispersion d’une phase huileuse dans une phase aqueuse.
• d. faux. Les émulsions ne contiennent pas de colorant.
• e. faux. Elles ne contiennent pas de poudre.

20  a.  b.   c.  d.  e.
• Lors des études sur la toxicité d’un médicament en développement sur les fonctions de re-
production, on est à la recherche d’effets sur la fertilité, sur la tératogenèse (embryotoxicité et
fœtotoxicité) et d’effets péri- et post-nataux (de la fin de la gestation à la fin de la lactation).
• Parmi les effets génotoxiques, on distingue les effets aneugènes (anomalies dans le nombre
de chromosomes), clastogènes (qui provoquent des cassures de chromosomes) et mutagènes
(qui provoquent des mutations au niveau du matériel génétique).

21 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• b. faux. Ils sont activés par un ligand.
• e. faux. L’acide gamma-aminobutyrique (GABA) est un neuromédiateur inhibiteur des
récepteurs-canaux à perméabilité anionique.

22  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux. Pour un ligand, on peut déterminer un Ki qui est la constante de dissociation obte-
nue par inhibition de la fixation d’un ligand.
• b. vrai. Il caractérise la puissance de l’antagoniste. Il s’agit d’un antagoniste compétitif
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

réversible.
• c. faux. Il s’agit, dans ce cas là, d’un antagoniste non compétitif.
• e. vrai. Il est nécessaire d’augmenter la dose d’agoniste pour obtenir la même réponse.

23  a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• L’hémochromatose est une maladie génétique caractérisée par une hyperabsorption du fer
par l’intestin entraı̂nant son accumulation dans l’organisme.
• L’anémie féminine, également appelée anémie par carence martiale, est une anémie due à
un déficit de fer.
• La fluorose est une pathologie liée à un excès de fluor. Elle est responsable de taches
blanchâtres sur les dents.
• Une hypothyroı̈die est due à un déficit en hormones thyroı̈diennes causé en général par une
carence en iode.
1104 Concours blancs • UE 6

• Le rachitisme, maladie de la croissance et de l’ossification, est dû en général à une carence


en vitamines D, à une carence en calcium, ou encore à une carence en magnésium.

24 
 a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• b. faux. Seule la fraction libre d’un médicament est susceptible de diffuser vers l’organe
cible et d’exercer un effet pharmacologique.
• c. faux. L’atteinte de l’organe cible dépendant du niveau de vascularisation des tissus et des
organes.
• e. vrai. L’effet  barrière  est dû à la présence de jonctions serrées, entre les cellules en-
dothéliales des capillaires cérébraux, la seule voie de passage diffusionnel possible est la voie
trans-cellulaire.

25  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. L’effet placebo correspond aux effets psycho-physiologiques induits chez un pa-
tients par la prescription d’un placebo, mais tout acte thérapeutique (consultation, ordon-
nance. . .) comporte toujours un effet placebo.
• b. faux. Un placebo est dénué d’action spécifique sur la pathologie pour laquelle il serait
prescrit.

26  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. L’action est uniquement locale.
• b. faux. L’action est soit locale ou générale.
• c. faux. L’action est soit locale ou générale.
• d. faux. L’action est soit locale ou générale.

27  a.   b.   c.   d.  e.
d. vrai. C’est une voie accessoire d’élimination pour la femme, mais peut être à l’origine
d’un danger pour le nouveau-né.

28 
 a.   b.   c.  d.  e.
• a. vrai. Il peut apparaı̂tre des convulsions en cas d’arrêt brutal.
• c. vrai. Ils sont, par exemple, indiqués dans la prévention et le traitement de délirium tre-
mens observé dans le sevrage alcoolique.
• d. faux. Ils ont des propriétés anticonvulsivantes.

29  a.  b.   c.  d.  e.
D
On a Vd = · Le volume de distribution correspond au volume virtuel de l’organisme dans
C0
lequel le médicament devrait être dissous pour obtenir une concentration identique à celle du
plasma sanguin.
Par exemple, si on injecte par intra-veineuse 100 mg d’un médicament et que sa concentra-
tion plasmatique initiale est de 10 mg/L, alors le volume de distribution est de 10 L.

30  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
La biodisponibilité est définie par la quantité de médicament qui atteint la circulation san-
guine après administration extravasculaire, et par la vitesse de ce phénomène.

31  a.  b. 
 c.  d.  e.
UE 6 • Concours blancs 1105

• a. faux. La clairance s’exprime en mL/min par exemple.

Corrigés
• d. faux.. La clairance d’un médicament est la somme de la clairance non rénale et de la
clairance rénale.

32 
 a.   b.  c.   d.   e.
La naloxone est un antagoniste pur et spécifique des morphinomimétiques, sans effet ago-
niste. Il constitue l’antidote des morphinomimétiques. La naloxone se fixe sur les récepteurs
opioı̈des et empêche l’action des agonistes.
Lorsque la naloxone est injectée chez un sujet ayant reçu de la morphine, il en antagoniste
les effets. La naloxone est commercialisée sous le nom de Narcan R
et naloxone AgnettantR
.
R
Narcan est indiqué dans le traitement des dépressions respiratoires secondaires en fin d’in-
tervention chirurgicale à but thérapeutique ou diagnostic, dans le diagnostic différentiel des
comas toxiques et le traitement des intoxications secondaires à des morphinomimétiques.
Les différents morphinomimétiques sont : la morphine, le Fentanyl, la codéı̈ne, la méthadone,
l’héroı̈ne.
La naloxone a permis de renforcer la sécurité d’emploi des opioı̈des. La conduite d’urgence à
tenir est : arrêt de la morphine, stimulation-ventilation assistée avant réanimation cardiores-
piratoire en service spécialisé, puis traitement spécifique par la naloxone.

33  a.  b. 
 c.  d.  e.
• b. faux. Les IRS bloquent la recapture de la sérotonine au niveau présynaptique, ce qui
conduit à augmenter les concentrations de sérotonine intrasynaptique.
• c. vrai. Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (IRS) sont les antidépresseurs les
plus prescrits dans la prise en charge des états dépressifs caractérisés.
• d. faux. Ils ont un effet sur la recapture de la noradrénaline mais beaucoup plus faible et ce
n’est pas sélectif.
• e. faux. Les effets indésirables les plus fréquents sont d’ordre sexuel ou digestif.

34  a.  b.  c.  d.  e.

• L’arrêt brutal du traitement de tramadol peut provoquer un syndrome de sevrage (anxiété,
confusion, agitation).
• Le tramadol est un antalgique de palier II et appartient à la classe des opiacés. Il n’est pas
inscrit sur la liste des stupéfiants, mais sur la liste I. Il est délivré uniquement sur ordonnance.
• Avec le retrait du dextropropoxyphène, l’ANSM a renforcé la surveillance du tramadol, seul
ou associé au paracétamol. Les résultats de ce suivi ont confirmé l’augmentation du nombre
d’abus et de dépendance, et une augmentation des ventes. Selon l’enquête d’addictovigilance
de 2009, les propositions de sevrage ont concerné dans 47 % des cas la codéine, dans 37 %
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

des cas le tramadol et dans 16 % des cas la poudre d’opium (Lamaline R


).

35 
 a.   b.  c.  d.  e.
• a. vrai. Elle est représentée par une droite sur un papier semi-logarithmique :
log(C) = log(C0 ) − −k log(e) t
où les coordonnées sont (t, log(C).
• b. vrai. L’évolution des concentrations plasmatiques IV d’ordre 1 décrit une courbe de
forme exponentielle : C = C0 e−kt .

36  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• c. faux. La partie haute de l’ordonnance est réservée aux médicaments en rapport avec l’af-
fection de longue durée avec une prise en charge à 100 %.
1106 Concours blancs • UE 6

• e. vrai. Ils sont inscrit alors sur la partie basse de l’ordonnance.

37  a.  b.   c.  d.  e.
• b. faux. Un hypnotique ne peut pas avoir une durée de prescription supérieur à 4 semaines.
• d. faux. Le renouvellement des médicaments sur liste II est possible sauf mention de non
renouvellement par le prescripteur.
• e. faux. En général, la quantité délivrée de médicament correspond à un mois de traitement,
sauf lorsque le conditionnement trimestriel existe.

38 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.

39  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. Sont réservées aux pharmaciens la vente au détail et toute dispensation au public
des huiles essentielles dont la liste est fixée par décret.
• b. faux. Est réservée aux pharmaciens la vente des plantes médicinales inscrites à la phar-
macopée.
• c. faux. Fin 2013, les députés ont voté l’autorisation de la vente des tests de grossesse et
d’ovulation en grande surface.
• d. faux. Dans le monopole pharmaceutique, on retrouve les aliments lactés diététiques et
aliments de régime pour les nourrissons de moins de 4 mois atteints de troubles métaboliques
ou nutritionnels.

40  a.  b. 
 c.  d.  e.
Le décès, le pronostic vital engagé, une hospitalisation ou une invalidité sont des critères de
gravité des effets indésirables d’un médicament.

Concours n◦ 2

41  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. C’est l’héroı̈ne qui est un dérivé hémi-synthétique de la morphine.
• c. faux. Le crack est de la cocaı̈ne base, le crack fumé provoque à peu près les même effets
que la cocaı̈ne mais plus rapide, plus violent et plus rapide. Le crack provoque une plus forte
dépendance psychique.
• d. vrai. Le drogué augmente la dose pour maintenir l’effet recherché.
• e. faux. La production se fait principalement en Colombie.

42  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. faux. On observe une dépendance psychique lors d’une consommation régulière et
fréquente.
• b. faux. La dépendance physique est très faible.
• c. vrai. Il est également appelé ∆-9-THC, c’est le principal constituant psychoactif du can-
nabis.
• d. vrai. Le cannabis induit des troubles psychiatriques et somatiques. Dans certains pays à
forte consommation, il s’agit de l’un des motifs d’hospitalisation psychiatrique les plus im-
portants. Le début est brutal et la résolution sous neuroleptique est bonne.
• e. vrai. Le cocktail cannabis et alcool augmente de quinze fois plus le risque d’accident
mortel.
UE 6 • Concours blancs 1107

43  a.  b.  c.   d.  e.

Corrigés
• a. vrai. Cette définition inclut la notion de médicament, des substances pouvant avoir des
conséquences sur la santé ou qui sont utilisées dans une finalité purement diagnostique et non
thérapeutique (ex : produits de contraste).
• d. vrai. Cette définition repose sur la revendication expresse de propriétés thérapeutiques,
mais aussi sur une présentation implicite résultant d’un faisceau d’indices concordants.

44  a.   b.  c.  d.  e.
Entre les propositions a. et b., c’est le numéro de l’article qu’il faut surveiller.

Pour les plus curieux : Voici l’article R 6134-1 de la proposition a. :


Dans le cadre des missions définies à l’article L. 6112-1 et sous réserve de garantir la continuité
du service public hospitalier, les établissements publics de santé peuvent engager des actions de
coopération internationale, avec des personnes de droit public et de droit privé intervenant dans le
même domaine que le leur. En application de l’article L. 6134-1, chaque action de coopération fait
l’objet d’une convention de coopération qui respecte le contrat d’objectifs et de moyens mentionné à
l’article L. 6114-2. Cette convention précise notamment les modalités d’échange et de formation des
personnels médicaux et non médicaux.

45 
 a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. Les médicaments génériques sont des copies de médicaments originaux qui ne
bénéficient plus d’une exclusivité commerciale.
• Les items b, c, d et e sont vrais. Le Code de la Santé publique indique que le médicament
générique doit avoir la même composition qualitative et quantitative en PA, la même forme
pharmaceutique et dont la bioéquivalence avec la spécialité de référence est démontrée par
des études de biodisponibilité.

46  a.   b.   c.  d.  e.
Ce sont les spécialités pharmaceutiques contenant des substances de liste I qui comportent un
cadre blanc délimité par un filet rouge.
L’étiquette rouge comporte la mention  Respecter les doses prescrites .
L’étiquette verte et la croix de saint André n’interviennent pas dans l’étiquetage des sub-
stances vénéneuses.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

47 
 a.   b.  c.  d.  e.
La HAS a été créée par la loi du 13 avril 2004. Une de ses missions est de promouvoir les
bonnes pratiques et le bon usage des soins auprès des professionnels de santé et des usagers
de santé.
La HAS a pour mission de veiller à la qualité de l’information médicale diffusée et d’infor-
mer les professionnels de santé et le grand public.
La HAS n’améliore pas la qualité des médicaments. Elle donne, pour chaque médicament,
des avis scientifiques sur le service médical rendu, la place dans la stratégie thérapeutique, la
population cible et l’intérêt pour la santé publique.
La HAS a pour rôle de développer la concertation et la collaboration avec les acteurs du
système de santé.

48 
 a.  b.  c.  d. 
 e.
1108 Concours blancs • UE 6

• a. vrai. L’afssaps est devenu l’ANSM depuis 2012.


• b. faux. Ce sont des centres régionaux et non départementaux.
• c. faux. Elle peut recevoir des notifications provenant de tout professionnel de santé mais
également des industriels, les patients ou encore les associations agréées de patients.
• d. faux. Il s’agit de la phase post-AMM, lors de la commercialisation à grande échelle,
sinon cela n’a aucun intérêt.

49  a.  b.   c.   d.  e.
L’AFSSaPS est devenu l’ANSM.
• a. vrai. L’ANSM est une agence d’évaluation, d’expertise et de décision.
• b. faux. L’ANSM est une des nombreuses agences sanitaires qui joue le rôle de relais et
d’interlocuteurs privilégiés pour la direction générale du ministère de la santé.
• c. vrai. Il s’agit de la matériovigilance qui assure la surveillance et l’évaluation des inci-
dents et effets indésirables mettant en cause les dispositifs médicaux.
• d. vrai. Une des principales missions de l’ANSM est l’autorisation de mise sur le marché
(AMM) des médicaments.
• e. faux. Il s’agit de comité.

50  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. L’enrobage peut servir à modifier la libération de certains principes actifs. En
général, les comprimés se désagrègent dans l’estomac ou dans l’intestin. Un comprimé ne se
désagrégeant ni dans l’estomac, ni dans l’intestin, n’aurait pas grand intérêt.
• b. vrai. L’enrobage peut être utile lors de la prise du médicament. Une coloration différente
en fonction des dosages peut servir à faciliter l’utilisation du médicament en évitant les confu-
sions.
• c. faux. Les modifications lors de la libération de certains produits actifs par enrobage ne
sont jamais du type  libération accélérée  . L’enrobage permet d’obtenir un effet retard.
• d. faux. L’enrobage n’a pas uniquement un but esthétique. Il peut servir à masquer une
odeur ou une saveur désagréable. Il peut également à protéger les principes actifs des agents
extérieurs (humidité, oxygène, lumière . . .) ou encore éviter la destruction du principe actif
par les sucs gastriques.
• e. faux. Les comprimés pelliculés sont recouverts d’une fine pellicule pouvant être constituée
d’agents filmogènes, d’agents plastifiants et de poudre de charge.
Ce sont les comprimés enrobés par dragéification qui ont une couche de saccharose.

51  a.   b.  c.  d.  e.
• a. faux. Les gélules sont composées de deux demi-enveloppes.
• c. faux. Les gélules contiennent généralement des poudres.
• d. faux. Il est possible de remplir des gélules à l’officine grâce à l’utilisation de piluliers.
• e. faux. Les gélules doivent être administrées entièrement, sans vider le contenu.

52  a.  b.   c.  d.   e.
• a. vrai. Il s’agit d’émulsions dans lesquelles la phase dispersée est lipophile et la phase
dispersante hydrophile.
• b. faux. Lorsqu’il s’agit de partie solide dispersée, on parle de suspension.
• e. vrai. Il est vrai qu’il existe des émulsions formées de globules dispersés dans un plus ou
moins consistant comme les pommades ou les crèmes.
UE 6 • Concours blancs 1109

53  a.  b. 
  c.  d.  e.

Corrigés
• b. faux. C’est un effet clastogène qui induit une modification structurale.
• c. vrai. On utilise pour ce test différentes souches de Salmonella typhimurim portant des
mutations génétiques nécessaire pour la synthèse d’histidine.
• d. faux. C’est un effet mutagène qui induit une modification permanente de la structure
d’un gène ou de ses séquences de régulation.
• e. faux. Ce test permet d’estimer le potentiel cancérigène d’une substance.

54 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. vrai. L’existence de lésions de la peau comme les brûlures augmente l’absorption.
• b. vrai. L’urgence ou l’impossibilité de prise par voie buccale font utiliser la voie pa-
rentérale.
• c. vrai. Les vaisseaux de la muqueuse sublinguale se jettent dans la veine jugulaire et on
évite ainsi un premier passage hépatique.
• d. faux. C’est une voie entérale.
• e. faux. La fièvre et l’activité sportive peuvent augmenter l’irrigation sanguine de la peau
et accroı̂tre ainsi le taux de résorption du principe actif.

55 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• b. faux. C’est un agoniste du récepteur GABA-A, augmente ainsi la fréquence d’ouverture
du canal chlore.
• d. vrai. C’est une benzodiazépine, elle n’est pas indiquée dans le traitement de la dépression.
Il s’agit d’un anxiolytique.

56  a.   b. 
 c.   d. 
 e.
• a. faux. C’est un antibiotique.
• b. vrai. C’est un AINS avec une activité antipyrétique.
• c. vrai. L’oméprazole inhibe l’enzyme H+ K+ ATPase, également appelée la pompe à pro-
tons.
• d. vraix. L’imipramine est également indiqué dans les douleurs neuropathiques, il a une
activité analgésique.

57  a.  b.  c.   d.  e.
Le volume de distribution est un paramètre caractérisant la distribution de la substance active.
Il traduit également l’intensité de sa diffusion dans l’organisme.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

58  a. 
 b.  c.  d.  e.
La biodisponibilité d’un médicament est la fonction de la dose administrée, ou du principe
actif libéré par la forme pharmaceutique, qui parvient sous forme inchangée dans la circula-
tion systémique.
On la mesure en comparant les aires sous la courbe après administration du même médicament
par voie intraveineuse et par une autre voie.
Elle ne dépend pas de la dose car c’est la fraction de la dose administrée qui nous intéresse.
Elle dépend bien de la voie d’administration.
L’effet du premier passage diminue la force inchangée et donc diminue la biodisponibilité.
La biodisponibilité est maximale par voie intraveineuse, car c’est la voie pour laquelle 100 %
de la dose administrée se retrouve dans la circulation générale.
1110 Concours blancs • UE 6

59  a.  b.  c.  d.  e.

• La proposition a. peut être considérée comme vraie. On considère généralement qu’un
médicament n’a plus d’effet pharmacologique après cinq à sept demi-vies.
• b. faux. La demi-vie d’élimination correspond à la diminution de moitié de la concentra-
tion.
• d. faux. La demi-vie dépend aussi de la vitesse de distribution et de la clairance.

60 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
b. vrai. Il s’agit des crèmes ou patches contenant une association de lidocaı̈ne et de prilocaı̈ne.

61 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. vrai. Les alcaloı̈des sont des molécules organiques hétérocycliques azotées basiques pou-
vant avoir une activité pharmacologique.
• c. vrai.. On les trouve principalement chez les végétaux.
• d. faux. Certains sont des agents antipaludiens (quinine), ou anticancéreux (taxol).

62  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. Les premiers hôpitaux ont été à Antioche, capitale de la province de Syrie, par des
évêques de l’église byzantine.
• b. vrai. De brillants alchimistes sont issus de la civilisation arabo-musulmane. Rhazès au-
rait été alchimiste avant d’être un brillant médecin.
• c. faux. Il a été rédigé en 1513 par le médecin Rösslin.
• d. faux. Trotula est une femme médecin de la petite ville de Salerne, au sud de l’Italie.
• e. faux. La première université a été créée à Fès au Maroc, et la première université de
médecine a été créée à Salerne en Italie.

63  a.   b.  c.   d.   e.
• a. faux. Le prix est indépendant du SMR.
• c. faux. Le comité de transparence donne un avis sur la prise en charge par la sécurité so-
ciale, en tenant compte du SMR et de l’AMSR.

64  a.  b.   c.   d.   e.
• a. faux. Les différentes parties d’une même plante peuvent présenter des compositions chi-
miques très différentes et n’ont pas toutes la même action.
• b. faux. Elle est produite par génie génétique, on utilise en général une bactérie Escherichia
colicomme cellule hôte.
• c. vrai. Le point de départ d’une hémisynthèse est un produit d’origine naturelle acces-
sible, abondante et chimiquement apparenté à la substance désirée. Des transformations sont
nécessaires pour obtenir la molécule recherchée.
• d. vrai. Par exemple un mauvais séchage avant le stockage va endommager la récolte.
• e. vrai. C’est un antinéoplasique interagissant avec la tubuline, c’est un stabilisant du fu-
seau, isolée à l’origine, à partir d’extraits d’If.

65  a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
• La pharmacologie clinique est la science qui étudie les effets des médicaments (ou des
substances susceptibles de le devenir) sur les êtres humains. La pharmacologie clinique com-
prend notamment la pharmacocinétique humaine, la pharmacodynamie humaine, les essais
cliniques, la pharmaco-épidémiologie, la pharmacovigilance.
UE 6 • Concours blancs 1111

• La pharmacodynamie clinique et les essais thérapeutiques font partie de la pharmaco-


logie clinique (étude des médicaments chez l’homme) par opposition à la pharmacologie

Corrigés
expérimentale.
• La pharmacodynamie clinique étudie les réponses aux médicaments chez l’homme par des
études cas-témoins (pharmaco-épidémiologie) : comparaison entre la fréquence d’une ca-
ractéristique, exposition (ici prise d’un médicament) ou facteur de risque, chez des sujets
présentant un événement donné (cas) ou ne le présentant pas (témoins).

66  a.  b. 
  c.  d.  e.
• a. vrai.. Les 7 domaines transmembranaires sont organisés dans la membrane plasmique.
L’extrémité amino-terminale est extracellulaire. L’extrémité carboxyterminale est intracellu-
laire.
• b. faux. Dans la grande majorité des cas, l’interaction médicament-récepteur est une réaction
réversible gouvernée par la loi d’action de masse.
La liaison d’un médicament à sa cible est caractérisée par son affinité, son caractère réversible
ou non, et son caractère sélectif.
• c. vrai. Une même cible peut être visée par plusieurs médicaments. Il peut s’agir de
molécules ayant des effets identiques ou de molécules à effets opposés (agoniste/antagoniste).
En plus, aucun médicament n’est complètement spécifique d’une seule cible moléculaire.
• d. faux. Les récepteurs membranaires sont des glyco-protéines transmenbranaires de la
membrane plasmique.
Les récepteurs couplés aux protéines G sont des protéines monomériques comportant 7 hélices
transmembranaires.
Les récepteurs à activité de canal ionique sont des canaux ioniques activés par la liaison d’un
médiateur.
Les récepteurs guanylate cyclases de la membrane plasmique sont des protéines à une seule
hélice transmembranaire.

67  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. Il y a fermeture des canaux potassiques ATP dépendants s’il y a une augmentation
de l’ATP cytosolique, et ouverture de ces canaux quand on a une faible concentration d’ATP
cytosolique.
• b. faux. Cela entraı̂ne une augmentation de la concentration intracellulaire de K+ .
• c. faux. Cela entraı̂ne une dépolarisation.

68 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• a. vrai. Le récepteur GABA-A est un sous-type spécifique de récepteurs du GABA situé au


niveau du SNC.
• b. faux. Le site de fixation des BZD est différent de celui du GABA.
• d. faux. La strychnine est un inhibiteur (antagoniste) compétitif des récepteurs de la glycine.

69  a.   b.   c.   d.  e.
• a. faux. Ce sont des pentamères.
• b. vrai. Ils sont présents au niveau des muscles squelettiques où l’acétylcholine est sécrétée
par les nerfs moteurs.
• c. vrai. Ce sont des récepteurs-canaux perméables aux cations monovalents et divalents.
• d. vrai. On les retrouve également sur les glandes surrénales et sur les cellules productrices
d’hormones.
1112 Concours blancs • UE 6

70  a.  b.   c.  d.  e.
• a. faux. Les enzymes de conjugaison, qui ont pour rôle de rendre les molécule hydroso-
lubles, interviennent dans les réactions de conjugaison de phase II. Les enzymes de conjugai-
son sont des enzymes cytosotiques (ex : UDP-glucurocyl-transférases . . .).
Les cytochromes P450 interviennent dans le métabolisme de phase I. Ce sont principalement
des réactions d’oxydation et d’hydrolyse, c’est-à-dire les réactions de fonctionnalisation.
• b. faux. Les réactions d’oxydation sont catalysées par le cytochrome P450, composant des
mono-oxygénases à fonction mixte, enzymes du réticulum endoplasmique.
Les enzymes responsables de la glucuronoconjugaison sont situées sur le réticulum. Mais les
autres enzymes de la réaction de phase II sont toutes dans le cytoplasme cellulaire.
• c. vrai. Le CYP2A4 intervient dans plus de 50 % du métabolisme des médicaments. Il est
principalement exprimé dans le foie.
• d. faux. Les réactions de fonctionnalisation permettent de transformer un médicament li-
pophile en un métabolite hydrophile. Ce sont les réactions de conjugaison (phase II) qui ont
pour rôle de les rendre hydrosolubles et donc éliminables par le rein.

71 
 a.   b.  c.   d.  e.
• a. vrai. La filtration glomérulaire ne concerne que la fraction libre des médicaments.
• b. vrai. Ne passe que les molécules d’un PM inférieur à 65 000 Da.

72  a.  b. 
  c.  d.  e.
• a. vrai. Cela concerne certaines enzymes du métabolisme (Cyp2D6. . .), certaines protéines
d’efflux (P-gp) ou encore des récepteurs nucléaires régulateurs transcriptionnels.
• c. vrai, comme par exemple avec le tacrine ou encore avec les anesthésiques halogénés.

73 
 a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
b. faux. Il n’y a pas de déconditionnement des spécialités  assimilés stupéfiants  .

74 
 a.   b.   c.   d.   e.
c. vrai. Il peut également prescrire du matériel médical (cannes anglaises, fauteuils roulants,
appareil aérosol. . .)
• d. vrai. Il peut également prescrire des actes paramédicaux (séance de kinésithérapie, soins
infirmiers. . .)
• e. vrai. Une demande de prise en charge auprès de la caisse d’Assurance Maladie, avec une
prescription de médecin, peut être faite.

75  a.  b.  c.  d. 
 e.
• c. faux. Ils sont pris en charge à 100 %.
• d. faux. Ils peuvent être délivrée en ville pour les spécialités disponibles.

76  a.   b.   c.   d.  e.
• a. faux. La première version du RCP est rédigée par la firme qui rédige l’AMM.
• b. vrai. L’allopurinol est indiqué dans le traitement des hyperuricémies, de la goutte ou en-
core les lithiases uriques. L’allopurinol peut provoquer des toxidermies bulleuses (syndrome
de Lyell ou encore de Stevens-Johnson) et des syndromes de DRESS.
• c. vrai. L’AMM est accompagnée du Résumé de Caractéristiques du Produit (RCP), de la
notice et de l’étiquetage. À la fin de l’évaluation de l’AMM, si l’AMM est recommandée par
une agence du médicament, une RCP est annexée.
UE 6 • Concours blancs 1113

• d. vrai. Les RCP sont mises à jour régulièrement.

Corrigés
77 
 a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• a. vrai. Le coût total de développement (clinique et préclinique) est estimé à environ 1
milliards.
• b. vrai. Certains essais vont durer quelques mois alors que d’autres peuvent aller jusqu’à
10 ans.
• d. faux. On obtient l’AMM au bout de la phase III.

78 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. vrai. L’objectif de la pharmacogénétique est de pouvoir adapter la thérapeutique, c’est-
à-dire savoir quel médicament utilisé et à quelle posologie, en fonction du statut génétique de
l’individu.
• b. vrai. La codéine est métabolisé par CYP 2D6, il y a un polymorphisme connu du CYP
2D6 qui a pour conséquence l’existence de métaboliseurs lents, rapides ou intermédiaire. Par
exemple, chez les métaboliseurs lents, la codéine a peu d’effet analgésique, alors que chez les
métaboliseurs rapides ont l’apparition rapide d’effets indésirables.
• c. vrai.. La pharmacogénétique analyse le statut génétique et permet d’établir le lien entre
le polymorphisme génétique et la variabilité de la réponse à l’effet d’un médicament.
• d. vrai. Il y a comme polymorphisme d’ordre cinétique, le polymorphisme d’acétylation des
médicaments ou polymorphisme des CYP (variation d’expression des gènes codant pour des
enzymes impliquées dans le métabolisme des médicaments). Comme exemple de polymor-
phisme d’ordre pharmacodynamique, on peut citer le polymorphisme du gène du transporteur
de sérotonine, cible pharmacologique de la fluoxétine (variation d’expression de gènes codant
pour des récepteurs).

79  a.  b.  c.   d.   e.
• a. faux. Un produit cosmétique est une substance ou un mélange destiné à être mise en
contact avec les  diverses parties superficielles  du corps humain.
• b. faux. Le produit de tatouage se définit comme toute substance ou préparation colorante
destinée, par effraction cutanée, à créer une marque sur les parties superficielles du corps hu-
main. Il n’existe pas d’autorisation préalable de mise sur le marché pour ces produits.
• c. faux. La réglementation applicable aux produits de tatouage se rapproche de celle des
cosmétiques.
• d. vrai. Les produits réactifs appartiennent à la catégorie des dispositifs médicaux de diag-
nostic in vitro (DMDIV).
• e. vrai. Les produits thérapeutiques annexes (PTA) sont définis comme tout produit, à l’ex-
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

clusion de DM, entrant en contact avec des organes, tissus, cellules ou produits issus du
corps humain ou d’origine animale au cours de leur  conservation  , de leur préparation,
de leur transformation, de leur conditionnement ou de leur transport, avant leur utilisation
thérapeutique chez l’homme.
Dans les PTA, on retrouve les milieux de conservation de greffons, les milieux utilisés dans le
cadre de la fécondation in-vitro ou les milieux utilisés au cours de la préparation de produits
de thérapie cellulaire.

80  a.  b.  c. 
  d.   e.
• a. vrai. Il s’agit d’une exclusivité commerciale temporaire.
• b. faux. La contrepartie d’une exclusivité est la publication de l’innovation.
• c. faux. Le médicament bénéficie d’un certificat complémentaire de protection  CCP  qui
prolonge la durée du brevet de 5 ans complémentaires au maximum. Il s’agit de compenser
1114 Concours blancs • UE 6

la longue durée de recherche.


• e. vrai. Un brevet a une durée de 20 ans à compter du jour de dépôt de la demande. Une nou-
velle molécule, dont le brevet vient d’être déposé, fera encore l’objet d’études complémentaire(
étude physico-chimique, analytique, pharmaco-toxicologique et clinique) qui vont durer entre
10 et 15 ans avant l’obtention de l’autorisation de mise sur le marché. Le médicament ne sera
donc protégé que pendant environ 10 ans.

Concours n◦ 3

81  a.  b.   c.   d.  e.
• a. faux. Les premiers pays producteurs mondiaux de cannabis sont le Maroc et l’Afghanis-
tan.
• b. faux. Le cannabis reste la substance illicite dont la consommation est la plus répandue
dans le monde.
• c. vrai. La prise de cannabis va provoquer un ralentissement du temps de réaction, une
altération de la mémoire de travail. Les troubles psychiatriques sont, par exemple, des an-
goisses aigües ou des dépressions.
• d. vrai. Il semble que la fumée de cannabis contient quatre fois plus de goudron que celle
du tabac. Cependant certains chercheurs croient que le THC de la fumée exercerait un effet
protecteur.

82  a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux. La dépendance aux opiacés est tout d’abord psychologique puis une dépendance
physique apparaı̂t.
• b. faux. Les traitements de substitution ne doivent pas passer rapidement dans le cerveau.
Ils doivent avoir une cinétique plus lente pour éviter l’effet  flash  et l’effet de manque. C’est
pourquoi un traitement de substitution n’est jamais sous forme injectable.
• c. faux. La cocaı̈ne est un alcaloı̈de extrait de la feuille de coca.
• d. faux. La codéine est de la méthylmorphine, c’est un alcaloı̈de naturel constituant de
l’opium. La plus grande partie de la codéine utilisée dans l’industrie pharmaceutique est ob-
tenue à partir de la morphine.

83 
 a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. Selon le code de Santé publique (article L.5111-1),
 . . . présentée comme possédant des propriétés . . . préventives à l’égard des maladies hu-

maines ou animales . . .  .
• b. vrai :  . . . en vue d’établir un diagnostic médical . . .  .
• c. faux. Les compléments alimentaires sont définis comme  des denrées alimentaires
dont le but est de compléter un régime alimentaire normal et qui constituent une source
concentrée de nutriments ou d’autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiolo-
gique  . Ils peuvent être considérés comme des médicaments s’ils sont associés à des in-
dications thérapeutiques.
• d. vrai :  . . . restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions physiologiques en exerçant une
action pharmacologique, immunologique . . .  .
• e. vrai :  . . . ou une action métabolique . . .  .

84  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. Il est indiqué dans la définition  . . . mise en contact avec les diverses parties su-
perficielles du corps humain . . .  .
UE 6 • Concours blancs 1115

• b. faux. On peut lire dans la définition  . . . la peau, les cheveux, les ongles, les lèvres ou
encore les dents . . .  .

Corrigés
• c. faux. On parle de  mise en contact . . . avec . . . parties superficielles  et pas d’ingestion
sinon cela pour être considéré comme un complément alimentaire ou comme un médicament.
• d. vrai :  . . . ou encore les dents . . .  .
• e. faux. D’un point de vue légal, un produit cosmétique ne peut pas être présenté comme
ayant des propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines (l’acné est
considérée comme une maladie de peau), le produit relevant dans ce cas de la définition du
médicament par présentation.

85  a.  b.  c.   d.   e.
• a. faux. C’est la liste des stupéfiants.
• a. faux, sauf s’il existe un conditionnement de 3 mois et que la durée de l’ordonnance est
au moins égale à 3 mois.
• c. faux. : 3 mois ou 1 mois suivant le conditionnement et la durée de validité de l’ordon-
nance.

86  a.  b. 
  c.   d.  e.
Le service médical rendu est un critère qui prend en compte plusieurs aspects : d’une part,
la gravité de la pathologie pour laquelle le médicament est indiqué, d’autre part, les données
propres au médicament lui-même dans une indication donnée.
Les principaux critères sont : l’efficacité et les effets indésirables, sa place dans la stratégie
thérapeutique, l’existence d’alternatives thérapeutiques, l’intérêt pour la santé publique.

87  a.   b.  c.  d.  e.
• a. faux. La publicité pour les médicaments fait l’objet d’un contrôle à priori. Il se traduit
par la délivrance d’un visa dénommé visa GP (pour le grand public) et visa PM (pour les
professionnels de santé), par l’ANSM.
• b. vrai. Elle a également la capacité de prendre toute mesure afin d’éviter qu’ils ne se re-
produisent.
• d. faux. On compare l’efficacité thérapeutique des médicaments lors d’essai clinique.
• e. faux. C’est le rôle des pharmaciens inspecteurs.

88 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. vrai. Le remplacement de l’AFSSaPS par l’ANSM s’est fait en décembre 2011 suite à
l’affaire du Médiator R
.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• b. faux. Il existe une commission de suivi du rapport bénéfice risque des produits de santé
qui peut être consultée par le directeur général de l’ANSM.
La réévaluation du bénéfice et du risque après la commercialisation des produits de santé
faisant l’objet d’une AMM est un processus récurrent tout au long de leur cycle de vie.
• d. faux. C’est le rôle de l’Union National des Caisses d’Assurance Maladie (UNCAM).
• e. faux. C’est le rôle du Comité Economique des Produits de Santé (CEPS).

89  a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. Les suspensions sont des préparations généralement liquides constituées par un
ou plusieurs solides dispersés sous forme de fines particules dans un milieu de dispersion
liquide.
• b. vrai. Les agents épaississants vont limiter la sédimentation et avoir ainsi une répartition
uniforme de produit au moment de l’utilisation.
1116 Concours blancs • UE 6

• c. faux. On les retrouve plus souvent en flacon, qui est un conditionnement multi-dose.
• d. faux. Les caractères des suspensions varient en fonction de la proportion des deux phases,
des adjuvants et de la taille des particules dispersées. Pendant la conservation, on peut avoir
des cas de sédimentation, il suffit de les remettre en suspension au moment de l’emploi par
agitation manuelle.
• e. vrai. Une suspension uniforme est injectable après avoir agitation avec le volume prescrit
d’un liquide stérile spécifié avec la poudre.

90  a.   b.  c.  d.   e.
c. faux : la proportion de certains excipients comme les diluants peut atteindre 70 à 90 % de
la masse du comprimé.

91  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. Le volume de distribution est bien plus important au volume au corps humain
quand il est stocké ou lié spécifiquement dans certains tissus.
• d. vrai. Elle peut être, dans certains cas, supérieur à 10 L/kg.

92  a.   b.   c.   d.  e.
La pharmacocinétique étudie de manière descriptive et quantitative ce que devient un médica-
ment dans l’organisme. Il y a quatre étapes principales du devenir du médicament, qui sont :
absorption ; distribution ; métabolisme ; élimination.

93  a.  b.  c.   d.  e.
La biodisponibilité n’est jamais totale pour la voie orale.

94 
 a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• a. vrai. Une diminution de l’élimination conduit à un allongement de la demi-vie d’élimination
et à une augmentation de la concentration plasmatique.
• b. vrai. Par exemple, la vieillesse induit une diminution de la masse musculaire, de l’eau
totale, des protéines et de l’élimination hépatique et rénale.

95 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
• b. vrai. Elles sont plus longues et plus coûteuses.
a
a+b
• c. faux. RR est c ·
c+d
taux d’incidence exposés
• e. faux. On a : RR = · Si RR est inférieur 1, cela veut dire que
taux d’incidence non exposés
taux d’incidence exposé est inférieur au taux d’incidence non exposés. Le facteur de risque
est alors un facteur protecteur.

96  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. Ce sont les suppositoires ou les ovules qui sont fabriqués par coulée dans des
moules.
• c. faux. Il existe les comprimés vaginaux.
• d. vrai. Il existe en conditionnement multi-dose comme dans les piluliers.
• e. faux. La biodisponibilité IV est la biodisponibilité maximale.
UE 6 • Concours blancs 1117

97  a.  b.   c.  d.   e.

Corrigés
• a. faux. Ce sont des capsules à enveloppes dures.
• b. faux. Les gélules sont administrées par voie orale, on a un risque d’altération de la
molécule active liée aux sécrétions digestif, il y a modification de l’absorption à cause, par
exemple, de la présence ou non de substances dans le tractus digestif.
• d. faux. Elles contiennent en général une poudre, les capsules molles sont adaptées à l’ad-
ministration de liquides huileux.
• e. vrai. C’est une méthode qu’on retrouve en officine. On remplit les gélules par écoulement
et arasage.

98  a.   b.   c.  d.   e.
• a. faux. Il n’y a de particules solides dans les émulsions.
• b. vrai. Une émulsion L/H est une émulsion Lipophile dans Hydrophile.
• d. faux. Ils sont généralement laiteux.
• e. vrai. Il peut y avoir une sédimentation pendant la conservation, il suffit une agitation
manuelle pour les remettre en suspension.

99 
 a.  b.  c.  d.  e.
• b. faux. On a pas de modification structurale.
• c. faux. On est juste à la recherche d’une potentialité mutagène, le critère de sécurité d’uti-
lisation est l’objectif de la phase I des essais cliniques.
• d. faux. C’est le rôle des études de carcinogénicité.
• e . faux. En général, on utilise Salmonella Typhimurium.

100  a.  b. 
  c.   d.  e.
Le transport passif correspond à la libre traversée des membranes biologiques par le médica-
ment.
C’est un phénomène non saturable, et non soumis à compétition, qui permet les échanges
bidirectionnels du médicament d’un milieu à l’autre.
La migration à travers la membrane dépend du gradient de concentration. Elle se fait du mi-
lieu le plus concentré vers le milieu le moins concentré.
Elle ne consomme pas d’énergie et n’est pas saturable.
Les molécules doivent être liposolubles, non ionisées et sous forme libre.
La diffusion passive dépend également du poids moléculaire de la substance médicamen-
teuse, les molécules de grande taille étant moins bien absorbées que les petites molécules.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

101  a.   b.  c.  d.  e.
• b. vrai. Les vaisseaux de la muqueuse sublinguale se jettent dans la veine jugulaire et on
évite ainsi un premier passage hépatique.
• c. faux. C’est une voie entérale.
• d. faux. L’existence de lésions de la peau augmente l’absorption.
• e. faux. La voie d’urgence est la voie intra-veineuse.

102 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. vrai. C’est le cas des prodrogues.
• b. faux. Elle a lieu au niveau du foie, des poumons, du rein, des intestins. . .
• d. vrai. Ce sont les réactions de phase II.
1118 Concours blancs • UE 6

103 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.

b. faux. Il augmente l’entrée de Cl .

104  a.  b.  c.   d.  e.
• a. faux. La digitale n’est pas une plante marine.
• b. faux. La digitale est une plante dont on extrait des hétérosides cardiaques.
• c. faux. La digitale n’a pas d’effet émétisant.
• d. vrai. On l’utilise pour traiter certains troubles du rythme supraventriculaire.

105 
 a.   b.  c.  d.  e.
• a. vrai. Cette théorie est fondée sur la croyance que l’aspect et la couleur des plantes sont
en rapport avec leurs propriétés médicinales.
• b. vrai. Dans la théorie des signatures, une similitude de forme, contour et couleur va servir
d’indicateur pour une vertu thérapeutique.
• c. faux. Galien est à l’origine de la théorie des contraires.
• d. vrai. Par exemple le suc de carotte lutte contre la jaunisse.

106 
 a.  b.  c. 
 d. 
 e.

107  a.   b.  c.  d.   e.
• a. faux. Il est post-AMM, il est déjà commercialisé.
• c. faux. Il s’agit de la pharmacovigilance et l’épidémio-pharmacologie.
• d. faux. Il ne doit pas s’agir de volontaires mais des patients traités.
• e. vrai. C’est le rôle de la pharmacovigilance.

108  a.  b.  c.   d.  e.
• a. faux. Le plus souvent, il passe dans la circulation générale et il y a souvent une action
générale.
• b. faux. Le mécanisme d’action des médicaments homéopathiques n’est pas encore élucidé.
• c. faux. L’homéopathie est basée sur le principe de  similitude  des symptômes et non de
concentration plasmatique minimale active.
• d. vrai. Un médicament a très souvent une liste d’indications thérapeutiques.

109  a.  b.  c.   d.  e.
• Les curarisants bloquent la transmission entre l’extrémité du nerf moteur et le muscle strié
squelettique en entrant en compétition avec l’acétylcholine pour se fixer aux récepteurs nico-
tiniques de la plaque motrice.
• Les sétons sont des antagonistes des récepteurs serotoninénergiques SHT3 impliqués dans
les phénomènes de réflexe émétique consécutifs aux traitements cyclotoniques.
• Les spironolactones sont des antagonistes compétitifs de l’aldostérone, au niveau des récep-
teurs de l’hormone minéralo-corticoı̈de.
• Le tamoxifène est un anti-estrogène par inhibition compétitive de la liaison de l’estradiol
avec ses récepteurs.

110  a.   b.   c.   d.  e.
• a. faux. Il y a les neuromédiateurs purinergiques (adénosisne, AMP, ADP et ATP), les
UE 6 • Concours blancs 1119

catécholamines qui sont des neuromédiateurs et ne sont pas de nature peptidique.

Corrigés
• c. vrai, et leurs actions sont rapides.
• d. vrai. Le GABA est un neuromédiateur, métabolite décarboxylé du glutamate.

111 
 a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• b. faux. Le syndrome de manque est lié à la pharmacodépendance.
• d. faux. L’organisme peut tolérer plus facilement une exposition plus importante, sans qu’il
y ait une dépendance pour autant.
• e. vrai. Par exemple, lors de l’administration chronique de morphine, une tolérance à ses
effets analgésiques se développe mais également pour l’effet dépresseur respiratoire.

112  a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. La dissolution précède l’absorption.
• b. faux. L’action pharmacologique ne peut pas se faire avant la libération du principe actif.
• c. vrai. On a la dispersion solide du PA ensuite la dispersion moléculaire du PA et ensuite
le passage dans le sang.

113 
 a.   b.  c.  d.  e.
• a. vrai. C’est un antagoniste pur et spécifique des morphinomimétiques sans effet agoniste.
C’est un antidote aux morphiniques.
• b. vrai. C’est un antagoniste des benzodiazépines et des molécules apparentées.
• d. faux. Il s’agit de Relistor
R
qui est indiqué dans le traitement de la constipation liée aux
opioı̈des.

114  a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux. La clairance représente la capacité d’un organe à épurer totalement un volume de
sang d’une substance par unité de temps.
• b. faux. La sécrétion tubulaire est un phénomène actif avec deux familles de transporteurs
différents s’il s’agit de molécules acides ou basiques.
• c. faux. La clairance rénale est égale à :
clairance rénale = clairance filtration + clairance sécrétion - clairance réabsorption.
• d. faux. La clairance hépatique se compose de la clairance métabolique et de la clairance
biliaire.

115  a.  b. 
  c.  d.  e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

a. vrai. C’est une modification de séquence stable, observée chez plus de 1 % de la popula-
tion.

116 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.

117 
 a.  b.  c.  d.  e.
a. vrai. Elle est, en général, réservée à certains médecins spécialistes, ou à des médecins
exerçants dans des établissements de santé ou des centres de soins d’accompagnement et de
prévention en addictologie.

118 
 a.   b.   c.  d.  e.
• a. vrai. Une dénutrition modifie le volume de distribution avec un risque de surdosage,
1120

surtout si la molécule a une fenêtre thérapeutique étroite.


Les sujets dénutris présentent une forte diminution de la capacité de synthèse protéique et
surtout celle (albumine. . .) qui est responsable du transport.
Cette diminution de protéinémie peut entraı̂ner une augmentation de la forme libre du médi-
cament et donc provoquer un effet thérapeutique majoré.
• b. vrai. Une cirrhose du foie provoque une diminution de la synthèse de protéines. Mais on
a également une diminution de l’activité enzymatique du foie. Son métabolisme est modifié.
En plus, dans le cas d’une cirrhose, la présence d’une circulation collatérale diminue l’effet
de premier passage hépatique, ce qui aboutit à une augmentation de la concentration plasma-
tique des médicaments.
• c. vrai. L’enfant prématuré présente une immaturité enzymatique. Une des nombreuses
conséquences est la diminution de la capacité d’épuration plasmatique. Et de nombreux or-
ganes ne fonctionnent pas pleinement.
• d. faux. Les syndromes inflammatoires provoquent de nombreuses modifications biolo-
giques, mais aucune ne modifierait les concentrations plasmatiques d’un médicament.

119  a.  b.   c.   d.   e.
d. vrai. Il s’agit très souvent d’une particularité génétique.

120 
 a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. On peut avoir une accumulation du produit et de ses métabolites.
• b. vrai. On augmente le risque d’interaction médicamenteuse.
• d. vrai. Il s’agit du polymorphisme génétique.
• e. vrai. On peut avoir une perturbation du métabolisme du médicament et, si on a une hypo-
albuminémie, on a un risque d’augmentation de la forme libre du médicament avec un risque
de surdosage.
UE 7
Santé, société, humanité

Otto von Bismarck (1815-1898),


homme politique allemand. Pour des raisons
de politique intérieure, il créée la première
législation sociale en Europe : caisses
d’assurances contre la maladie (1883),
les accidents (1884), la vieillesse (1889).
On parle aujourd’hui de « système bismarckien ».
1122

Table de l’UE 7
Énoncés des QCM classés 1123

1. Histoire de la médecine et de la pharmacie 1123


2. Droit et éthique 1125
3. Facteurs de risque et société 1129
4. Organisation des systèmes de soins 1137

5. Psychologie 1143
6. L’homme et son environnement 1144
7. Sémantique et terminologie médicale 1146

8. Questions rédactionnelles 1146

Concours blanc (énoncé) 1148

Corrigés des QCM classés 1154

Corrigés du concours blanc 1180

L’enseignement de l’UE 7 est celui qui est le plus variable entre les universités. Nous avons
choisi les thèmes dont l’enseignement est le plus répandu. Mais, comme dans toutes les UE,
c’est votre propre cours de l’année qui est votre référence.

document établi par Daniel Fredon et Simon Beaumont.


UE 7 QCM et questions
rédactionnelles (énoncés)
Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).

1. Histoire de la médecine et de la pharmacie


1 Ambroise Paré est un célèbre médecin :
 a. Autodidacte.  b. Grec du 19e siècle.
 c. Italien du 19e siècle.  d. Arabe du 5e siècle.
 e. Espagnol du 19e siècle. D’après concours Dijon

2 Le scientifique allemand Wilhelm Röntgen a découvert :


 a. Les rayons X.  b. Les rayons gamma.  c. La radioactivité.
 d. Le streptocoque.  e. Aucune de ces réponses n’est exacte.
D’après concours Dijon
3 Dans le cadre de l’histoire de la chirurgie :
 a. L’anesthésie est née au XVIIIe siècle.
 b. La première appendicectomie remonte à la deuxième moitié du XIXe siècle.
 c. La première greffe de cœur remonte à 1977.
 d. La coeliochirurgie est apparue au XXIe siècle.
 e. La première opération réalisée avec un robot chirurgical s’est déroulée au XXe
siècle. D’après concours Limoges

4 Concernant l’histoire de la médecine :


 a. Ambroise Paré promeut le nettoyage des plaies, les ligatures et l’hémostase.
 b. Thomas Sydenham étudie l’action de l’opium.
 c. La révolution dans le soulagement de la douleur commence au XIXe siècle avec
l’utilisation de l’anesthésie dans le traitement des douleurs dentaires.
 d. La théorie du  gate control  est publiée dans le courant du XXe siècle.
 e. La naissance de la cardiologie se situe au Xe siècle.
D’après concours Limoges

5 Parmi les personnages suivants quel(s) est (sont) celui (ceux) qui est (sont) à l’ori-
UE7

gine de la découverte de bactéries ?


 a. Louis Pasteur.  b. Edward Jenner.  c. Howard Florey.
 d. Robert Koch.  e. William Morton.
D’après concours Bordeaux
1124 Énoncés • UE 7

6 Concernant Claude Bernard :


 a. Claude Bernard a d’abord été pharmacien, puis il s’est dirigé vers des études
médicales.
 b. Durant ses études médicales, Claude Bernard rencontre Pierre Rayer, dermato-
logue, Casimir Daraine, bactériologiste, et Christian Barnard, chirurgien.
 c. Claude Bernard prépare sa thèse sur le suc gastrique, qu’il soutient en 1843.
 d. Claude Bernard crée le concept de milieu intérieur dont la stabilité est indis-
pensable à la vie.
 e. Claude Bernard extrait du foie une substance qu’il nomma glucagon.
D’après concours Amiens

7 Dans le cadre de l’histoire de la tuberculose :


 a. L’entité clinique tuberculeuse a été décrite au 19e siècle.
 b. Le bacille de la tuberculose a été isolé au 20e siècle.
 c. Les premières radiographies sont apparues au 20e siècle.
 d. La tuberculose est la première maladie où s’est développée une prise en charge
en réseau en France.
 e. La tuberculose n’est plus présente à l’état endémique dans le monde.
D’après concours Limoges

8 Citez, parmi ces événements, le plus ancien et le plus récent :


 a. Molière se moque des médecins de son temps.
 b. René Laënnec invente l’auscultation.
 c. William Harvey découvre la circulation sanguine.
 d. Dominique Larrey ampute les blessés sur le champ de bataille.
 e. Vaccin contre la variole par Jenner.
D’après concours Rouen

9 Concernant la révolution microbiologique :


 a. Koch a identifié le microbe de la tuberculose.
 b. Pasteur a reçu le prix Nobel pour sa découverte des vaccins.
 c. Yersin a découvert le microbe de la peste.
 d. Pouchet a défendu la théorie de la génération spontanée.
 e. Charles Nicolle a démontré le rôle du pou dans la transmission du typhus.
D’après concours Rouen

10 Classez dans l’ordre chronologique les 10 événements suivants :


A/ Darwin.
B/ Laënnec invente l’auscultation.
C/ Procès de Nuremberg.
D/ L’anesthésie par inhalation.
E/ Découverte de l’ADN par Watson et Crick.
F/ Vaccin contre la variole par Jenner.
G/ Larrey ampute les blessés.
UE 7 • Énoncés 1125

H/ La pénicilline injectée chez l’homme.


I/ L’aspirine commercialisée par le laboratoire Bayer.
J/ Pasteur découvre les bactéries.

11 Classez dans l’ordre chronologique les 10 événements suivants :


A/ Ambroise Paré soigne Henri II
B/ Hippocrate.
C/ Guy de Chauliac publie le Chirurgica magna.
D/ Abdulcasis alias Abu Al-Qasim.
E/ Vésale dissèque les cadavres.
F/ William Harvey découvre la circulation sanguine.
G/ Molière se moque des médecins de son temps.
H/ Premières trépanations.
I/ Médecine sumérienne.
J/ Gallien.

2. Droit et éthique
12 Le secret professionnel :
 a. Est une obligation uniquement morale pour le médecin.
 b. Est dû à tout patient.
 c. Est opposable à tout patient.
 d. Ne concerne que certaines informations.
 e. Est un des aspects du respect du patient.
D’après concours Dijon

13 Une IVG est illégale si :


 a. Elle est réalisée au delà du délai de 14 semaines d’aménorrhée.
 b. Elle est réalisée en dehors d’un hôpital.
 c. Elle se fait après un diagnostic prénatal.
 d. On n’a pas respecté le délai de réflexion d’une semaine.
 e. Autre réponse.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

D’après concours Lille

14 Les principes fondamentaux de la bioéthique sont :


 a. La libre disponibilité du corps humain.
 b. L’indisponibilité du corps humain.
 c. La non patrimonialité du corps humain.
UE7

 d. Le libre accès au corps humain.


 e. La nécessité du consentement avant tout geste sur le corps humain.
D’après concours Dijon
1126 Énoncés • UE 7

15 Le code de Nuremberg :
 a. Est écrit à la fin de la première guerre mondiale en réaction aux exactions en
matière de recherche, par exemple celle effectuées avec le gaz moutarde.
 b. Parmi les chefs d’accusation, il y a eu la recherche des méthodes pour rendre
l’eau de mer potable.
 c. A contribué à l’émergence de la bioéthique moderne.
 d. Il n’y a plus eu à l’issue de ce code d’entrave à la protection de l’individu en
matière de recherche biomédicale.
 e. Insiste sur le caractère indispensable du consentement éclairé.
D’après concours Rouen

16 La personne de confiance :
 a. Est désignée par le médecin traitant.
 b. A un accès direct au dossier du malade.
 c. Peut refuser les soins au nom du malade.
 d. Est désignée pour deux ans.
 e. Toutes les propositions précédentes sont inexactes.
D’après concours Rennes

17 Dans le cadre de l’histoire de la chirurgie :


 a. L’anesthésie est née au XVIIIe siècle.
 b. La première appendicectomie remonte à la deuxième moitié du XIXe siècle.
 c. La première greffe de cœur remonte à 1977.
 d. La coeliochirurgie est apparue au XXIe siècle.
 e. La première opération réalisée avec un robot chirurgical s’est déroulée au XXe
siècle.
D’après concours Limoges

18 Le droit fondamental à la protection de la santé défini à l’article


L 1110-1 du code de la santé publique :
 a. Assure la continuité des soins et la meilleure sécurité sanitaire possible.
 b. Offre le droit pour tous de consulter son dossier médical.
 c. Consacre la possibilité de mettre fin à des traitements disproportionnés.
 d. Consacre la gratuité des soins pour toutes les personnes démunies y compris les
personnes étrangères.
 e. Garantit l’égal accès de chaque personne aux soins nécessités par son état de
santé.
D’après concours Paris 13
UE 7 • Énoncés 1127

19 Concernant l’euthanasie :
 a. Elle se définit par la non-instauration ou l’arrêt d’un traitement nécessaire au
maintien de la vie.
 b. Le suicide assisté est une forme d’euthanasie.
 c. Son but est d’éviter l’obstination déraisonnable.
 d. Cette pratique est légalisée aux Pays-Bas depuis plus de 10 ans.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

20 Parmi les événements datés suivants, quel(s) est(sont) celui(ceux) qui a (ont) constitué
une étape dans la reconnaissance et la compensation du handicap ?
 a. La loi de 1898 sur la reconnaissance des accidents du travail.
 b. La loi de 1905 sur la séparation des églises et de l’état.
 c. La création de la sécurité sociale en 1945.
 d. La loi d’orientation de 1975 en faveur des personnes handicapées.
 e. La loi du 11 février 2005 sur l’égalité des droits et des chances, la participation
et la citoyenneté des personnes en situation de handicap.
D’après concours Lille

21 Concernant la loi du 11 février 2005 :


 a. Elle créé les Maisons Départementales des Personnes Handicapées.
 b. Elle garantit la reconnaissance d’une pleine citoyenneté aux personnes handi-
capées.
 c. Elle donne une définition du handicap.
 d. Elle établit la notion de plan personnalisé de compensation du handicap.
 e. Elle organise l’accès aux soins des personnes handicapées.
D’après concours Limoges

22 Le droit à l’information médicale :


 a. Est un principe inscrit à l’article L 1110-3 du Code de santé publique.
 b. Permet à tout patient un accès à l’ensemble des informations concernant sa
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santé.
 c. Permet à tout patient, informé par un praticien des risques encourus, de refuser
un acte de soin.
 d. Est satisfait par l’inscription des échanges écrits entre professionnels de santé
dans le dossier médical du patient.
 e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
UE7

D’après concours Paris 13

23 Concernant le droit disciplinaire :


 a. Il a pour finalité l’indemnisation des victimes d’accidents médicaux.
 b. Il a pour finalité de sanctionner un manquement à la règle déontologique.
1128 Énoncés • UE 7

 c. Il est soumis au principe de légalité des fautes disciplinaires.


 d. Il est soumis au principe de légalité des sanctions disciplinaires.
 e. Toutes les propositions précédentes sont inexactes.
D’après concours Rennes

24 Concernant les conseils régionaux de l’Ordre des Médecins :


 a. Ils sont présidés par un magistrat de l’ordre administratif.
 b. Ils comportent une chambre disciplinaire de première instance.
 c. Ils examinent les contrats.
 d. Ils reçoivent les plaintes déposées contre des médecins par leurs patients.
 e. Toutes les propositions précédentes sont inexactes.
D’après concours Lille

25 Concernant la faute technique d’un médecin hospitalier :


 a. Elle engage la responsabilité civile de ce médecin.
 b. Elle engage la responsabilité administrative du médecin et de l’établissement
de santé.
 c. Elle engage la responsabilité administrative de l’établissement de santé.
 d. Elle engage obligatoirement la responsabilité de l’équipe à laquelle appartient
le médecin.
 e. Toutes les propositions précédentes sont inexactes.
D’après concours Lille

26 Le dossier médical d’un patient décédé à l’hôpital public :


 a. Est accessible.
 b. Est toujours détruit dans le mois qui suit le décès.
 c. Est la propriété du patient.
 d. Est communicable à des ayants droit.
 e. Est communicable à un juge d’instruction.
D’après concours Nantes

27 Un automobiliste se voit mesurer, après avoir commis une infraction au code de


la route, une alcoolémie à 1, 2 g/L.
 a. Cela constitue un délit.
 b. Cela est passible du tribunal de police.
 c. Si son taux d’alcool était mesuré à l’éthylomètre, il serait d’environ 0, 6 g/L.
 d. Il a au moins bu 4 verres d’alcool.
 e. Le sujet étant supposé standard, son alcoolémie 4 heures plus tard sera de 0, 6
g/L.
D’après concours Lille

28 Concernant le consentement donné par un volontaire se prêtant à une recherche


biomédicale :
 a. Le consentement doit être précédé d’une information claire et loyale.
UE 7 • Énoncés 1129

 b. Le consentement donné oralement a la même valeur qu’écrit et signé.


 c. Le consentement peut être signé par le volontaire seul.
 d. Le consentement doit être recueilli par l’investigateur.
 e. Toutes les propositions précédentes sont inexactes.
D’après concours Rennes

3. Facteurs de risque et société


29 En France, le nombre annuel de décès attribuables au tabac est de :
 a. 90 000  b. 70 000  c. 50 000  d. 30 000  e. 10 000
D’après concours Dijon
30 Concernant la mortalité prématurée dans notre pays :
 a. Par convention, c’est celle qui survient avant 75 ans.
 b. Elle est plus élevée chez les hommes.
 c. La mortalité des hommes français est une des plus faibles d’Europe.
 d. La mortalité prématurée s’explique en partie par des conditions de vie et de
travail défavorables.
 e. La mortalité prématurée est responsable d’années potentielles de vie perdues.
D’après concours Nantes

31 La sédentarité :
 a. Est un facteur de risque pour la santé.
 b. Est un comportement non modifiable.
 c. Peut avoir des effets délétères sur la santé.
 d. Est un comportement à favoriser.
 e. Est associé à l’évolution de la mécanisation.
D’après concours Nancy

32 Concernant la santé des enfants en France :


 a. Ils sont globalement en bonne santé.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 b. Les accidents représentent une de leurs principales causes de décès.


 c. Leurs problèmes de santé les plus fréquents sont les maladies infectieuses
bénignes ORL et respiratoires.
 d. Le surpoids et l’obésité ont connu une progression importante.
 e. L’état dentaire s’est amélioré mais les enfants d’ouvriers sont cinq fois plus
touchés que les enfants de cadres.
UE7

D’après concours Nantes)

33 Concernant les indicateurs de mortalité :


 a. L’espérance de vie à la naissance est un indicateur de mortalité.
 b. L’espérance de vie sans incapacité est un indicateur de mortalité.
1130 Énoncés • UE 7

 c. La mortalité prématurée concerne les décès survenus avant l’âge de 65 ans.


 d. La mortalité infantile est aussi un bon indicateur du niveau socio-économique
d’une population.
 e. La mortalité infantile correspond au nombre d’enfants nés vivants et décédés
avant le septième jour de vie.
D’après concours Nancy

34 Concernant les indicateurs de santé en France :


 a. L’espérance de vie à la naissance des femmes est la plus élevée du monde.
 b. L’espérance de vie à la naissance des hommes est de 81 ans en moyenne.
 c. Il existe un écart de 6 ans entre l’espérance de vie à la naissance des hommes et
des femmes.
 d. L’écart d’espérance de vie à la naissance entre les ouvriers et les cadres
supérieurs figure parmi les plus grands des pays industrialisés.
 e. La mortalité prématurée est définie comme l’ensemble des décès survenus avant
75 ans.
D’après concours Dijon

35 Concernant le suicide dans notre pays :


 a. Il est responsable de 10 000 décès environ chaque année.
 b. Son incidence a baissé depuis 25 ans.
 c. C’est la première cause de mortalité chez les hommes et la deuxième chez les
femmes dans la tranche d’âge 25-34 ans.
 d. L’incidence augmente avec l’âge.
 e. Il existe de fortes disparités régionales avec une situation plus favorable dans
l’Ouest et le Nord.
D’après concours Nantes

36 Quel est le facteur le plus dangereux pour le risque cardio-vasculaire collectif ?


 a. Tabac.
 b. Diabète.
 c. Hypertension artérielle.
 d. Facteurs de risque psycho-sociaux.
 e. Hyperlipidémie. D’après concours Nantes

37 Quelle est la localisation du cancer la plus fréquente chez l’homme ?


 a. Prostate.  b. Poumon.
 c. Colon, rectum.  d. Bronches, larynx, pharynx.
 e. Rein, vessie
D’après concours Nantes

38 Quelle est la localisation du cancer la plus fréquente chez la femme ?


 a. Col de l’utérus.  b. Sein.
UE 7 • Énoncés 1131

 c. Poumon.  d. Colon, rec tum.


 e. Ovaire.
D’après concours Nantes

39 Concernant le cancer en France :


 a. Il représente actuellement la première cause de mortalité prématurée.
 b. Depuis 2004, il représente la deuxième cause de mortalité, derrière les maladies
cardio-vasculaires.
 c. Il représente la première cause de mortalité, juste devant les morts violentes.
 d. La mortalité par cancer est croissante selon un gradient sud-nord.
 e. L’incidence du cancer est sensible aux mesures de prévention primaire.
D’après concours Nancy

40 Parmi les maladies infectieuses suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui relève(nt)
d’une vaccination obligatoire ?
 a. La fièvre jaune.  b. La diphtérie.
 c. La grippe.  d. La tuberculose.
 e. Le tétanos.
D’après concours Amiens

41 Quelles informations peut-on tirer de la base de données d’un réseau sentinelle


sur la grippe ?
 a. L’âge moyen des malades atteints par une épidémie.
 b. La durée moyenne de la maladie.
 c. Le sexe des malades.
 d. La répartition géographique des cas.
 e. La mortalité. D’après concours Paris 5 Descartes

42 Concernant l’estimation du nombre de consommateurs de cannabis, âgés de 12 à


75 ans, en France métropolitaine :
 a. Le nombre d’expérimentateurs est estimé à 12, 4 millions.
 b. Le nombre d’expérimentateurs est estimé à 1, 24 millions.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 c. Le nombre de consommateurs réguliers est estimé à 1, 2 millions.


 d. Le nombre de consommateurs réguliers est estimé à 120 000.
 e. Toutes ces estimations sont fausses.
D’après concours Dijon

43 Concernant le risque relatif de maladie :


UE7

 a. C’est le rapport de l’incidence de la maladie chez les sujets exposés à un facteur


de risque et de l’incidence chez les sujets non exposés à ce facteur.
 b. On le calcule dans les enquêtes cas-témoins.
 c. Il doit s’accompagner d’un intervalle de confiance.
1132 Énoncés • UE 7

 d. C’est l’excès de cas de maladies imputables à l’exposition à un facteur de risque


dans la population.
 e. On le calcule dans les enquêtes de cohorte.
D’après concours Nantes

44 Vous cherchez à calculer l’efficacité d’un nouveau traitement antihypertenseur pour


prévenir la rechute des accidents vasculaires cérébraux. Pour cela, vous voulez monter une
étude ayant le meilleur niveau de preuve.
Concernant les paramètres de votre étude qui vous permettront de répondre au mieux à la
question, indiquez la(les) affirmation(s) exacte(s) :
 a. Les patients sont répartis par tirage au sort entre deux groupes.
 b. L’un des groupes reçoit le traitement de référence ou le placebo.
 c. Les patients savent quel traitement ils reçoivent par souci éthique.
 d. Le médecin sait quel traitement a été administré à son patient, afin d’adapter la
surveillance du patient en cas d’effets secondaires.
 e. Vous réalisez une étude avant-après.
D’après concours Paris 5 Descartes

45 Dans une population de 100 000 personnes, il y eu en 2009, 1000 décès. Cette même
année, il a été dépisté 300 tuberculoses dont 200 chez les hommes. Il a été enregistré 60 décès
par tuberculose, dont 50 chez les femmes pour cette année.
 a. Le taux brut de mortalité est de 60 sur 100 000.
 b. La mortalité proportionnelle due à la tuberculose est de 6 %.
 c. Le taux de létalité pour la tuberculose est de 20 %.
 d. Le taux de mortalité spécifique pour la tuberculose chez les femmes est proche
de 85 %.
 e. Le taux de mortalité spécifique chez les hommes est de 1 sur 10 000.
D’après concours Amiens

46 Concernant la variole :
 a. Est la maladie la plus contagieuse connue.
 b. Le dernier cas de variole est observé en Ouganda en 1976.
 c. L’OMS déclare l’éradication de la variole en 1979 et l’inutilité de la
vaccination.
 d. Le virus de la variole n’existe plus dans le monde.
 e. L’immunité anti-infectieuse de la population reste excellente.
D’après concours Amiens

47 La maladie d’Alzheimer est devenue une priorité de santé publique :


 a. Parce que la maladie est fréquente.
 b. Parce que la fréquence de la maladie augmente.
 c. Parce que la maladie est grave.
 d. Parce que la maladie est peu coûteuse.
UE 7 • Énoncés 1133

 e. Parce que le diagnostic est difficile. D’après concours Amiens

48 La prévention secondaire :
 a. Vise à réduire la gravité d’une maladie.
 b. Rassemble les actions de dépistage comme celui du cancer du col de l’utérus.
 c. Vise à réduire l’incidence de la maladie.
 d. Concerne les actions comme la vaccination.
 e. Vise à amoindrir les incapacités d’une pathologie.
D’après concours Limoges

49 Parmi ces propriétés, quelle(s) est(sont) celle(s) qui s’applique(nt) à la stratégie de


prévention dite universelle ou en population ?
 a. Elle s’adresse uniquement aux individus à haut risque.
 b. Son but est de faire baisser le niveau moyen d’exposition à un risque pour la
santé dans la population.
 c. Elle vise à réduire l’incidence de la maladie dans la population.
 d. Elle suscite facilement l’adhésion des professionnels de santé et de la
population.
 e. Elle confère un bénéfice individuel élevé.
D’après concours Nantes

50 Parmi les réponses suivantes, la prévention primaire :


 a. Vise à diminuer l’incidence d’une maladie.
 b. Concerne des actions sur les comportements individuels à risque.
 c. Vise à réduire la durée d’évolution de la maladie.
 d. Rassemble les actions de prévention réalisés après l’apparition de la maladie.
 e. Vise à réduire l’apparition de nouveaux cas.
D’après concours Limoges

51 Concernant le taux de prévalence d’une pathologie dans une population :


 a. Il s’agit d’un indicateur statique instantané.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 b. Il s’agit d’un déterminant de la santé.


 c. Il s’agit d’un indicateur de morbidité.
 d. Le numérateur mesure uniquement l’ensemble des nouveaux cas de la
pathologie.
 e. Le numérateur mesure l’ensemble des nouveaux cas et des anciens cas de la
pathologie
UE7

D’après concours Paris 7

52 Concernant la prévention :
 a. La prévention universelle s’adresse aux individus à risque élevé.
 b. Le dépistage est l’une des stratégies de prévention primaire.
1134 Énoncés • UE 7

 c. L’objectif principal de la prévention primaire est de diminuer la prévalence des


maladies.
 d. L’objectif principal de la prévention secondaire est de diminuer la prévalence
des maladies.
 e. La vaccination collective n’est efficace que pour des taux de couverture très
élevés.
D’après concours Nantes

53 Concernant le vieillissement :
 a. Le vieillissement d’une population survient lorsque le nombre de personnes
âgées de plus de 65 ans dans une population augmente.
 b. L’augmentation de l’espérance de vie augmente le vieillissement de la
population.
 c. La baisse de la natalité favorise le vieillissement de la population.
 d. Les variations de natalité n’ont pas d’influence sur le vieillissement de la
population.
 e. Une forte immigration peut aussi être responsable du vieillissement de la popu-
lation.
D’après concours Paris 7

54 Dans la liste suivante, quels sont les facteurs considérés comme des facteurs de
risque d’athérosclérose ?
 a. L’alcool.
 b. L’hypercholestérolémie.
 c. L’hypertension artérielle.
 d. L’absence d’activité physique.
 e. Manger cinq fruits et légumes.
D’après concours Paris 7

55 Dans le cadre de la prévention : quelle est la proposition fausse ?


 a. Le dépistage des cancers est une action de prévention tertiaire.
 b. Éviter l’apparition d’une maladie est l’objectif de la prévention primaire.
 c. La vaccination est une action de prévention primaire.
 d. La récidive est un indicateur de mesure de l’efficacité d’une action de
prévention tertiaire.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

56 Parmi les déterminants de la santé suivants, quels sont ceux qui sont liés au mode
de vie de l’individu ?
 a. La pollution.
 b. L’alimentation.
 c. La pratique sportive.
 d. L’existence de maladies familiales génétiques.
 e. Des conduites à risque.
D’après concours Paris 7
UE 7 • Énoncés 1135

57 La définition actuelle de la santé :


 a. Est notamment un état complet de bien-être physique.
 b. A été proposée initialement par l’Organisation de coopération et de
développement économiques (OCDE) en 1946.
 c. A été modifiée en 2002.
 d. S’appuie uniquement sur une absence de maladie.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

58 Concernant la prévention primaire :


 a. La prévention primaire désigne l’action portant sur les facteurs de risque des
maladies avant leur survenue.
 b. La prévention primaire a pour but d’éviter l’apparition de la maladie en agissant
sue les causes.
 c. La prévention primaire est seulement médicale.
 d. La prévention primaire est pratiquée lors des soins aux patients.
 e. la prévention primaire vise à anticiper les risques pour la santé dans le but de
les éviter.
D’après concours Paris 7

59 Parmi les facteurs majeurs qui expliquent plus de 90 % du risque d’infarctus du


myocarde, on relève :
 a. L’obésité appréciée par l’Indice de Masse Corporelle.
 b. L’obésité appréciée par le périmètre abdominal.
 c. L’absence de pratique d’exercice physique régulier.
 d. Le diabète.
 e. L’insuffisance rénale.
D’après concours Nancy

60 Les cancers peuvent être causés par :


 a.
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Helicobacter pylori pour le cancer de l’utérus.


 b. Les virus de l’hépatite B ou C pour les cancers du foie.
 c. Papillomavirus pour le cancer de la prostate
 d. Des facteurs multiples.
 e. Le virus H1N1 pour le cancer du poumon.
D’après concours Nancy
UE7

61 Dans les propositions suivantes, cochez celle(s) qui relève(nt) de la prévention se-
condaire :
 a. Prendre la tension artérielle au moins un fois par an.
 b. Prendre un traitement médicamenteux dans les suites d’un infarctus du
myocarde.
1136 Énoncés • UE 7

 c. Faire le test de dépistage du cancer du sein par mammographie.


 d. Obliger le port de la ceinture de sécurité en voiture.
 e. Faire un examen ophtalmologique chez un patient diabétique.
D’après concours Paris 7

62 Le tabagisme dans le monde :


 a. Est une véritable épidémie qui expose plus d’un milliard de personnes.
 b. Est responsable d’une mortalité inférieure à celle provoquée par le paludisme.
 c. Est la deuxième cause de décès évitable.
 d. Est responsable d’un décès toutes les 6 secondes.
 e. Sera responsable de 8 millions de décès par an en 2030.
D’après concours Limoges

63 Concernant la population en France actuellement :


 a. Le solde naturel est le double du solde migratoire.
 b. La progression de l’espérance de vie depuis 1950 est en partie liée au vieillis-
sement démographique.
 c. Les régions du nord-est ont à la fois une espérance de vie plus faible et une
mortalité infantile plus élevée.
 d. Dans les 10 dernières années, l’espérance de vie à 65 ans a progressé plus rapi-
dement chez les femmes que chez les hommes.
 e. Selon les prévisions démographiques de l’Insee, l’effectif de la population de
moins de 60 ans ne va pratiquement pas changer d’ici 2060.
D’après concours Rouen

64 Concernant les facteurs de risque des cancers en France :


 a. La pollution environnementale est responsable de la majorité des cancers.
 b. Le surpoids est la première cause de mortalité évitable par cancer.
 c. La consommation globale d’alcool a diminué au cours des dernières décennies.
 d. L’hypertension artérielle est la troisième cause de cancer.
 e. Le tabagisme augmente notamment le risque de cancer de la vessie.
D’après concours Nantes

65 Concernant l’épidémiologie du suicide et des tentatives de suicide en France :


 a. Le suicide est la troisième cause de mortalité évitable.
 b. La mortalité par suicide a diminué au cours des dernières décennies.
 c. La dépression est la deuxième cause de suicide.
 d. Une personne sur cinq déclare avoir tenté de se suicider au cours de sa vie.
 e. Les tentatives de suicide sont plus fréquentes chez les femmes que chez les
hommes.
D’après concours Nantes
UE 7 • Énoncés 1137

66 En 2012, on dénombrait dans le monde 35 millions de personnes vivant avec le


VIH ; parmi elles 2, 5 millions avaient nouvellement infectées.
 a. La prévalence est de 2, 5 millions.
 b. L’incidence est de 35 millions.
 c. La prévalence est de 35 millions.
 d. L’incidence mesure la force avec laquelle une maladie atteint une population
pendant une période donnée.
 e. Toutes les propositions précédentes sont inexactes.
D’après concours Rennes

67 Concernant la vaccination :
 a. Le vaccin contre le tétanos est un vaccin altruiste.
 b. Seule les maladies à réservoir humain et à transmission interhumaine peuvent
être éradiquées par la vaccination.
 c. Un individu immuno déficient ne doit pas être vacciné avec le BCG.
 d. La vaccination contre l’hépatite B est obligatoire pour tous en France.
 e. L’IDR est obligatoire pour les étudiants en santé.
D’après concours Lille

68 Concernant l’alcool :
 a. Une pratique de bizutage ne peut pas faire l’objet de poursuites si elle a eu lieu
en dehors du cadre scolaire.
 b. Dans les cas de bizutage, le consentement de la personne qui le subit écarte les
auteurs d’éventuelles poursuites.
 c. L’alcool est un excitateur du système nerveux central
 d. L’alcool peut entraı̂ner des crises convulsives.
 e. L’éthanol est très diffusible dans l’organisme vu sa faible taille.
D’après concours Lille

4. Organisation des systèmes de soins


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69 Concernant le modèle bismarckien :


 a. Il est financé essentiellement par l’impôt.
 b. Il est totalement dépendant de l’action de l’État.
 c. C’est un système d’assurances sociales.
UE7

 d. Il est financé principalement par cotisations sociales.


 e. Il est totalement indépendant de l’action de l’État.
D’après concours Dijon
1138 Énoncés • UE 7

70 Concernant les HUSI :


 a. L’HUSI est une structure d’hospitalisation réservée aux détenus.
 b. L’HUSI est une unité hospitalière de soins intensifs.
 c. L’HUSI est une unité hospitalière sécurisée inter-régionale.
 d. L’HUSI participe à la prise en charge sanitaire somatique.
 e. L’HUSI remplace les UHSA.
D’après concours Lille

71 Le système de santé beveridgien :


 a. A été introduit en Grande Bretagne en 1870.
 b. Rattache le bénéfice de la couverture du risque maladie à un critère de résidence
sur le territoire national.
 c. Est financé majoritairement par les cotisations sociales.
 d. Est caractérisé par la grande diversité et l’autonomie des caisses d’assurance
maladie.
 e. Aucune des propositions précédentes.
D’après concours Amiens

72 Concernant une définition de la santé :


 a. La santé est l’absence de maladie.
 b. La santé est l’absence d’infirmité.
 c. La santé est un état de bien-être physique.
 d. La santé est un état de bien-être mental.
 e. La santé est un état de bien-être social.
D’après concours Nantes

73 Lequel de ces risques n’est pas un risque social ?


 a. La famille.  b. Le divorce.  c. La vieillesse.
 d. Le décès.  e. L’invalidité.
D’après concours Dijon

74 Concernant le PMSI, cochez la proposition vraie :


 a. C’est le Programme de Médicalisation du Système d’Information.
 b. C’est une base médicale.
 c. C’est une base administrative.
 d. Il est utilisé pour définir le coût des actes pratiqués en ambulatoire.
 e. Aucune de ces réponses n’est exacte.
D’après concours Dijon
UE 7 • Énoncés 1139

75 Quel(s) élément(s) de définition de la dépendance est (sont) pris en compte dans


l’enquête Handicap, Incapacité, Dépendance ?
 a. La mesure porte sur les personnes de 60 ans et plus.
 b. La mesure porte sur l’accomplissement des actes de la vie quotidienne.
 c. La mesure compte les personnes en difficulté avec les drogues.
 d. La mesure tient compte de l’environnement matériel des personnes.
 e. La mesure est liée à l’état de santé des personnes.
D’après concours Nantes

76 Quelles sont les deux principaux motifs d’admission en affection de longue durée
par l’assurance maladie ?
 a. Maladies mentales.  b. Maladies respiratoires.
 c. Diabète.  d. Cancers.
 e. Maladies cardio-vasculaires.
D’après concours Nantes

77 Un de ces principes ne sert pas à caractériser la sécurité sanitaire. Lequel ?


 a. Évaluation.  b. Secret.  c. Précaution.
 d. Transparence.  e. Impartialité.
D’après concours Nantes

78 Quelle(s) grande(s) direction(s) se trouve(nt) sous l’autorité du Ministère en charge


de la santé ?
 a. La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques.
 b. La Direction générale de la cohésion sociale.
 c. La Direction de l’action sanitaire et sociale.
 d. La Direction de la sécurité sociale.
 e. La Direction de la jeunesse et de la santé.
D’après concours Dijon

79 Concernant l’ONDAM :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. L’ONDAM est un outil de cadrage.


 b. D’une année sur l’autre, il est possible d’évaluer l’écart entre l’ONDAM réalisé
et l’ONDAM voté.
 c. L’ONDAM est fixé dans le cadre de la loi de financement sur la santé.
 d. Il existe une sous-enveloppe spécifiquement dédiée à l’accompagnement des
UE7

personnes âgées handicapées.


 e. Il existe une sous-enveloppe spécifiquement dédiée à la formation continue de
médecins.
D’après concours Dijon
1140 Énoncés • UE 7

80 Concernant les établissements de soins :


 a. En France, les établissements de santé sont uniquement des hôpitaux publics.
 b. Les CHR sont des centres hospitaliers offrant des soins de premier recours.
 c. Les CHS sont des centres hospitaliers dédiés à la prise en charge des personnes
âgées.
 d. Les GHT sont des Groupes Homogènes de territoire.
 e. Les établissements de soins sont exclusivement dédiés à l’accueil des patients
hospitalisés.
D’après concours Dijon

81 Concernant les réseaux de santé :


 a. Dans le secteur hospitalier public, les professionnels de santé sont essentielle-
ment rémunérés à l’acte.
 b. Les actes de radiologie sont cotés à l’aide de la NABM.
 c. La NGAP est la Nomenclature Générale des Actes Professionnels.
 d. Le codage de la CCAM s’appuie sur 2 lettres et 3 chiffres.
 e. La LPP est la Liste des Praticiens et des Produits remboursables par l’assurance
maladie.
D’après concours Dijon

82 Parmi les propositions suivantes, indiquez celle(s) qui correspond(ent) aux mis-
sions de la Haute autorité de santé (HAS) :
 a. Évaluer les prestations offertes dans les établissements sociaux et médico-
sociaux.
 b. Promouvoir les bonnes pratiques et le bon usage des soins.
 c. Mettre en œuvre la certification des établissements de santé.
 d. Gérer l’information médicale hospitalière systématiquement collectée pour tous
les séjours hospitaliers.
 e. Conclure, avec les entreprises pharmaceutiques, des conventions portant sur le
prix des médicaments.
D’après concours Paris 5

83 Concernant la Couverture Maladie Universelle (CMU) :


 a. Elle existe depuis la création de la Sécurité Sociale.
 b. Elle concerne l’ensemble des assurés sociaux.
 c. Elle est entrée en vigueur en 2004.
 d. Elle permet aux plus démunis de bénéficier de la protection maladie de la
Sécurité Sociale.
 e. Elle concerne les bénéficiaires du RSA (Revenu de Solidarité Active).
D’après concours Paris 5 Descartes
UE 7 • Énoncés 1141

84 Concernant les participations forfaitaires et franchises :


 a. Les participations forfaitaires concernent tous les assurés sociaux.
 b. Les participations forfaitaires sont à la charge des assurés sociaux.
 c. Les participations forfaitaires s’élèvent à 1 e par consultation médicale, en am-
bulatoire comme en hospitalier, dans la limite de 50 e par an.
 d. Les mineurs de moins de 18 ans ne sont pas concernés par la participation
forfaitaire.
 e. 0, 50 e par boı̂te de médicament reste à la charge des patients, dans la limite de
50 e par an.
D’après concours Amiens

85 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


 a. La HAS (Haute Autorité de Santé) est en charge de l’évaluation toxico-
pharmacologique et pharmaceutique du médicament.
 b. L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé
(ANSM) est une autorité sanitaire déléguée qui fonctionne avec un directeur
général, un conseil d’administration et un conseil scientifique.
 c. L’ANSM est chargée de la fixation du prix des médicaments.
 d. Une des missions de l’InVS (Institut de Veille Sanitaire) est d’effectuer la sur-
veillance et l’observation permanente de l’état de santé de la population.
 e. La principale mission de l’EMA (European Medecines Agency) est l’évaluation
des nouveaux médicaments à usage humain et vétérinaire.
D’après concours Strasbourg

86 Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui correspond(ent) à


des agrégats des comptes de santé ?
 a. La consommation de soins et de biens médicaux.
 b. La dépense courante de santé.
 c. La dépense totale de santé.
 d. La consommation médicale totale.
 e. La dépense de prévention.
D’après concours Paris 7
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

87 Parmi les propositions suivantes, indiquez celle(s) qui correspond(ent) aux mis-
sions des Agences régionales de santé (ARS) :
 a. Assurer, à l’échelon régional, le pilotage d’ensemble du système de santé.
 b. Organiser la collecte de sang et la transfusion sanguine.
 c. Organiser la certification des établissements de santé.
UE7

 d. Garantir une approche plus cohérente et plus efficace des politiques de santé
menées sur un territoire, avec une plus grande fluidité du parcours de soin, pour
répondre aux besoins des patients.
 e. Contribuer à l’élaboration de la politique du médicament et fixer les prix des
médicaments et dispositifs médicaux.
D’après concours Paris 5
1142 Énoncés • UE 7

88 Concernant la régulation des dépenses de santé en France :


 a. L’ONDAM est une limite à la progression annuelle de la totalité des dépenses
de santé.
 b. La hausse du ticket modérateur est un outil efficace pour limiter la hausse des
dépenses de santé.
 c. La régulation des prix des soins limite efficacement la progression des dépenses
de santé.
 d. Chaque année, une limite à la progression des dépenses de l’assurance maladie
est votée par le Parlement.
 e. Les mesures dites d’enveloppe sont plus efficaces que les mesures sur les prix
ou sur les volumes pour réguler les dépenses de santé.
D’après concours Nantes

89 Le financement des dépenses de santé en France


 a. Il est assuré principalement par l’État.
 b. Il répond principalement à un principe de solidarité générale dans lequel chacun
reçoit selon ses besoins et contribue selon ses moyens.
 c. Les mutuelles n’y jouent quasiment aucun rôle.
 d. Il passe en partie par des prestataires privés à but lucratif que sont les assurances
privées et les mutuelles.
 e. Les usagers accèdent gratuitement aux services.
D’après concours Nancy

90 Concernant le système de santé américain :


 a. Le financement public concerne près de la moitié des dépenses de santé.
 b. Il n’existe pas de programmes publics.
 c. Le système de santé est identique dans tous les états de États-Unis.
 d. L’objectif de l’ Obamacare  est de donner la possibilité aux résidents
d’accéder à une assurance maladie.
 e. L’activité professionnelle donne automatiquement l’accès à l’assurance mala-
die.
D’après concours Paris 7

91 Concernant le système de santé français :


 a. Les finances sont à l’équilibre.
 b. Les dépenses de santé correspondent à environ 30 % de la richesse nationale.
 c. Les réformes mises en œuvre portent sur la médecine ambulatoire, les
médicaments et l’hospitalisation.
 d. Les soins hospitaliers sont couverts par l’assurance maladie à plus de 90-92 %.
 e. Les soins de ville sont couverts par l’assurance maladie à plus de 60-62 %.
D’après concours Paris 7
UE 7 • Énoncés 1143

92 Le compte satellite de santé :


 a. Mesure l’effort financier consacré annuellement à la santé par la nation.
 b. Intègre les investissements matériels dans sa mesure.
 c. Est ainsi dénommé par référence à l’existence d’une comptabilité nationale
générale.
 d. Permet de se faire une idée de l’activité du secteur de la santé et du secteur
médico-social en France.
 e. Intègre en partie la mesure des activités de prévention.
D’après concours Nancy

5. Psychologie
93 Concernant le transfert :
 a. Il désigne les réactions du patient envers le soignant.
 b. Il désigne les réactions du soignant envers le patient.
 c. Il désigne uniquement les réactions inconscientes.
 d. Il comprend la réactualisation de désirs inconscients ayant leur origine dans la
période infantile.
 e. Il doit être évité car il fausse la relation thérapeutique.
D’après concours Paris 13

94 Concernant le développement du langage chez l’enfant :


 a. La compréhension des mots débute entre 0 et 6 mois.
 b. Les premiers mots sont issus du babillage et comportent 1 ou 2 syllabes.
 c. Les premières phrases apparaissent vers 2 ans.
 d. La découverte de la syntaxe (phrases complexes) se fait à partir de 5 ans.
 e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

95 Concernant l’attachement :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 a. L’attachement se développe à partir de comportements innés.


 b. L’attachement s’appuie sur la satisfaction alimentaire.
 c. L’attachement est un besoin primaire.
 d. La fonction principale de l’attachement est la tendresse.
 e. L’attachement s’établit si la mère répond de façon adaptée au besoin inné de
sécurité et d’attachement de l’enfant.
UE7

D’après concours Paris 13

96 Les théories étiologiques des patients concernant la maladie :


 a. Ne sont pas liées aux représentations ontologiques.
 b. Déterminent des logiques thérapeutiques.
1144 Énoncés • UE 7

 c. Se modifient au cours du temps.


 d. Permettent de conférer du sens aux événements lié à la maladie.
 e. Concernent uniquement les patients issus de pays non-occidentaux.
D’après concours Paris 13

97 L’empathie :
 a. C’est ressentir soi-même les émotions d’autrui.
 b. Permet au médecin de faire alliance avec le patient.
 c. C’est reconnaı̂tre la perspective émotionnelle immédiate d’autrui en abandon-
nant la sienne.
 d. Est le modèle paternaliste de la relation médecin-patient.
 e. A pour but de s’identifier au patient.
D’après concours Dijon

98 La reformulation est :
 a. Une intervention qui consiste à redire d’une manière explicite ce que le sujet
vient d’exprimer.
 b. Un moyen de rester en conscience interne.
 c. La possibilité de développer des interprétations.
 d. Un moyen de prouver l’écoute et la compréhension du message délivré par un
tiers.
 e. Une technique à utiliser dans les situations d’agressivité.
D’après concours Dijon

6. L’homme et son environnement


99 Concernant les plantes sources de médicaments :
 a. La quinine a des propriétés anticancéreuses.
 b. L’aspirine a des propriétés anticancéreuses.
 c. L’opium a des propriétés hydratantes.
 d. La morphine est prescrite en tant que somnifère.
 e. la codéine est un alcaloı̈de du pavot.
D’après concours Nancy

100 Concernant l’adaptation des végétaux à l’échelle de la planète :


 a. La canopée représente l’étage supérieur, difficilement accessible, des arbres de
la forêt tropicale pluvieuse.
 b. Les cactus sont des plantes xérophytes.
 c. La taı̈ga est un biome dont les sols sont extrêmement riches.
 d. Les savanes tropicales forment une zone de transition entre forêts ombrophiles
et déserts.
UE 7 • Énoncés 1145

 e. La toundra est une immense forêt de conifères.


D’après concours Rouen

101 Concernant les plantes médicinales :


 a. Le colchique contient un alcaloı̈de qui est un puissant antigoutteux.
 b. La bourdaine est un grand arbre originaire d’Australie.
 c. L’essence de girofle a des propriétés antiseptiques et analgésiques.
 d. La morphine est un alcaloı̈de extrait de la pervenche de Madagascar.
 e. Les feuilles d’eucalyptus ont des propriétés laxatives.
D’après concours Caen

102 Concernant les intoxications végétales :


 a. Les intoxications végétales concernent principalement les adultes.
 b. L’intoxication par Conium maculatum provoque des paralysies.
 c. Les graines de ricin contiennent des alcaloı̈des pipéridiniques.
 d. L’intoxication par le cytise s’effectue principalement par les feuilles.
 e. Parmi les symptômes d’intoxication par l’aconit des paresthésies sont ob-
servées.
D’après concours Caen

103 Concernant la qualité de l’air :


 a. L’ozone troposphérique est le  bon ozone .
 b. Les oxydes d’azote sont le principal gaz à effet de serre.
 c. Les stations de proximité au trafic des réseaux de surveillance de qualité de l’air
mesurent la pollution urbaine de fond.
 d. Des modèles numériques associent données météorologiques et inventaires
d’émissions pour prédire la qualité de l’air.
 e. Les concentrations atmosphériques de dioxyde de soufre augmentent au fil des
années.
D’après concours Paris 5
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

104 Concernant le taxol :


 a. Il s’agit d’un métabolite secondaire.
 b. Il est extrait à partir d’une digitale.
 c. Il est utilisé en thérapeutique pour ses propriétés analgésiques.
 d. Il s’agit d’un alcaloı̈de.
UE7

 e. Il est utilisé en thérapeutique pour le traitement de certains cancers.


D’après concours Dijon
1146 Énoncés • UE 7

7. Sémantique et terminologie médicale


105 Cochez la(les) proposition(s) exacte(s) :
 a. Une oophorite est une ablation des ovaires.
 b. Patella désigne l’articulation du genou.
 c. Le radical rhum- désigne l’engorgement.
 d. Le radical pèd- peut désigner l’enfant.
 e. Le radical anthrop- désigne l’homme (par opposition à la femme).
D’après concours Lille

106 Cochez la(les) proposition(s) exacte(s) :


 a. Un délire onirique désigne les hallucinations à l’état de veille.
 b. Un produit lacrymogène est aussi un produit dacryogène.
 c. L’uranoplastie pourrait désigner une intervention chirurgicale au niveau du
cerveau.
 d. Une agueusie est une perte du goût.
 e. Une adipsie est une perte de la parole.
D’après concours Lille

107 Cochez la(les) proposition(s) exacte(s) :


 a. Une aérendocardie est une pathologie des artères cardiaques.
 b. Le préfixe météor désigne un solide, une petite masse.
 c. Une hypercapnie est un taux anormalement élevé de dioxyde de carbone dans
le sang.
 d. Une cœlioscopie est l’insertion d’une fibre optique par une incision sur le flanc.
 e. Le radical -lién désigne la rate.
D’après concours Lille

8. Questions rédactionnelles

108 Le consentement éclairé


Dans le cadre du cours sur le consentement éclairé du patient, vous expliquerez ce qu’est un
consentement éclairé et pourquoi la relation patient-médecin est qualifiée d’asymétrique.
Dans quels cas ce consentement doit-il être explicite ?
Dans quels cas un formulaire de consentement doit-il obligatoirement être rempli ?
Citez trois exceptions à la délivrance de l’information au patient par le médecin ?
Que doit faire le médecin dans le cas d’un gréviste de la faim refusant tous les soins ?
D’après concours Lille
UE 7 • Énoncés 1147

109 Développement psychomoteur de l’enfant


Concernant le développement psychomoteur de l’enfant, citez et expliquez les sept réflexes
primaires que le médecin recherche dès les premiers mois de la vie.
Quelles sont les deux théories en vigueur expliquant actuellement que ces réflexes dispa-
raissent vers l’âge de six mois ? ?
D’après concours Lille

110 Secret médical


Qu’est-ce que le secret médical ?
Quelles sont les trois raisons d’être de ce secret médical ?
Comment le médecin traitant doit il se comporter lorsque son patient lui demande de remplir
et d’envoyer un questionnaire médical à une assurance en vue de contracter un prêt bancaire ?
Peut-il lui opposer le secret médical sur certaines informations ?

111 les secrets médical et de l’instruction


Un médecin généraliste reçoit un jeune homme de 25 ans, qui au cours de la consultation, lui
indique avoir été violé. Les examens médicaux pratiqués confirment cet état de fait.
Un secret médical s’est-il établi entre ce médecin et ce jeune homme ? Sur quel(s) article(s)
du code pénal et de déontologie vous basez vous pour répondre ?
En restant dans le cadre légal, que peut et ne peut pas faire ce médecin pour aider son patient,
en dehors évidemment des soins médicaux qu’il lui a déjà éventuellement prodigués ?
Quelques jours plus tard, dans le cadre de la procédure judiciaire ouverte par le parquet, un
médecin de l’institut médico-légal qui reçoit en examen ce jeune homme, appelle ce médecin
généraliste pour avoir des renseignements concernant cette consultation. De nouveau, que
peut et ne peut pas faire ce médecin généraliste ? Dans quel cadre légal opère ce médecin
légiste au vu du secret.

112 Principes de respect du corps humain après le décès


du donneur
Quels sont les cinq grands principes généraux relatifs au corps humain ?
Dans le cadre d’une greffe par un donneur décédé, quelle est la procédure pour vérifier que
cette personne est bien morte ?
Comment vérifier que cette personne n’était pas opposée de son vivant à ces prélèvements ?

113 Le cancer
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

Parmi toutes les maladies, le cancer est sans doute celle qui véhicule le plus d’images pro-
fanes et de représentations, c’est à dire d’idées communément acceptées et s’inscrivant dans
la mémoire longue de la société.
Vous développerez les cinq grandes représentations profanes sur le cancer, en montrant éven-
tuellement le décalage entre ces représentations et la réalité des faits.
UE7
UE 7 Concours blanc (énoncé) (1h)
Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).

1 À propos des enjeux de santé publique :


 a. L’alcoolisme et le tabagisme sont les principaux comportements à risque pour
la santé.
 b. Le tabagisme est en augmentation chez les femmes et chez les hommes.
 c. Les milieux les plus modestes sont les plus touchés par l’excès de poids et
l’obésité.
 d. La pollution atmosphérique favorise la survenue de maladies cardio-
vasculaires.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble

2 La précarité :
 a. La précarité est spécifique d’une classe sociale.
 b. La précarité peut conduire à la grande pauvreté.
 c. Une mesure de la précarité est définie par rapport au revenu médian de la
population.
 d. La précarité concerne très peu de personnes en France.
 e. La mesure de la précarité est une mesure absolue.
D’après concours Paris 7

3 La protection du majeur vulnérable peut se concevoir :


 a. Par la sauvegarde de justice.
 b. Par la curatelle.
 c. Par la tutelle.
 d. Par l’hospitalisation à la demande d’un tiers (HDT).
 e. Par l’hospitalisation d’office (HO).
D’après concours Nantes

4 À propos de l’aide médicale d’état :


 a. C’est un dispositif de prise en charge des soins de santé pour les étrangers en
situation irrégulière.
 b. Le bénéficiaire doit résider en France depuis au moins 3 ans.
 c. Le bénéficiaire doit disposer d’un titre de séjour en France.
 d. Les ressources du bénéficiaire doivent être inférieures à un plafond.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble
UE 7 • Concours blanc 1149

5 Le droit à la protection de la santé :


 a. A pour corollaire le droit à la sécurité sociale.
 b. Trouve sa source dans le Préambule de 1946.
 c. Est un principe consacré par le Conseil Constitutionnel.
 d. Est inscrit à l’article 225-1 du Code pénal.
 e. A une valeur infra-décrétale.
D’après concours Paris 13

6 Le dommage  anormal  pris en charge par les C.R.C.I. (Commission Régionale de


Conciliation et Indemnisation) :
 a. Est un accident médical.
 b. Est une affection contagieuse.
 c. Est une infection communautaire.
 d. Est une infection nosocomiale.
 e. Est un aléa thérapeutique.
D’après concours Nantes

7 À propos des indicateurs de mortalité :


 a. Le taux brut de mortalité d’un pays est indépendant de la forme de la pyramide
des âges de la population.
 b. La mortalité infantile est définie par les décès des enfants avant l’âge de 28
jours.
 c. La mortalité prématurée est définie par les décès survenus avant l’âge de 18 ans.
 d. L’espérance de vie est, en France, plus élevée chez les hommes que chez les
femmes.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble

8 Concernant le pilotage du système de soins en France actuellement :


 a. La Direction de la Sécurité Sociale fait partie du Ministère chargé de la santé.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 b. Le Haut Conseil de Santé publique a une mission principale de concertation.


 c. L’Union Nationale des Caisses d’Assurance Maladie est liée à l’État par un
contrat d’objectifs et de moyens.
 d. La Haute Autorité de santé dispose d’une agence dans chaque région.
 e. La Conférence Nationale de Santé a une mission principale d’expertise.
UE7

D’après concours Rouen

9 Les soignants sont soumis :


 a. À une obligation de moyens.
 b. À une obligation de guérison.
1150 Concours blanc • UE 7

 c. À une obligation de formation continue.


 d. À une obligation de prudence.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble

10 La dépendance :
 a. Est un phénomène exclusivement réservé au sujet âgé.
 b. Est caractérisée par une perte d’activité pour les actes de la vie quotidienne.
 c. Est surtout liée à la perte des télomères.
 d. Concerne plus les hommes que les femmes.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble

11 Concernant l’hôpital public (Établissement Public de Santé)) :


 a. L’hôpital public assure le diagnostic des maladies.
 b. L’hôpital public assure la surveillance des malades.
 c. Tout hôpital public assure tous les types de soins en un seul endroit.
 d. Tout hôpital public assure le fonctionnement d’un service de réanimation au
moins.
 e. L’hôpital public assure le traitement des malades.
D’après concours Lille

12 Concernant les Agences Régionales de Santé :


 a. Elles ont été créées par la loi de santé publique de 2004.
 b. Elles ont en charge l’élaboration d’un schéma régional d’organisation des soins.
 c. Elles ont en charge l’élaboration d’un schéma régional de prévention.
 d. Elles organisent le conventionnement des professionnels libéraux de leur
région.
 e. Elles organisent la certification des établissements de santé de leur région.
D’après concours Rouen/Nancy

13 Parmi les actions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui relève(nt) de la prévention
primaire ?
 a. La chimioprophylaxie du paludisme.
 b. L’interdiction de fumer dans les lieux publics.
 c. Le dépistage individuel du cancer de la prostate.
 d. La vaccination contre la polyomyélite.
 e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble
UE 7 • Concours blanc 1151

14 Cochez la(ou les) réponse(s) exacte(s) :


 a. La dépendance physique est plus forte pour l’alcool que pour la cocaı̈ne.
 b. La dépendance psychique est plus forte pour le cannabis que pour les benzo-
diazépines.
 c. Usage nocif et addiction peuvent être considérés comme synonymes.
 d. Mésusage et addiction peuvent être considérés comme synonymes.
 e. L’usage social de l’alcool n’est pas à risque.
D’après concours Nancy

15 On peut soigner un malade sans son consentement :


 a. S’il est mineur émancipé.
 b. S’il y a urgence.
 c. S’il est contagieux pour autrui (tuberculeux).
 d. S’il est sourd-muet.
 e. S’il est sous tutelle.
D’après concours Nantes

16 Pasteur a largement participé au développement de la vaccination :


 a. Il a inventé le principe de la vaccination en travaillant sur une maladie nommée
vaccine.
 b. Ses travaux sur la vaccination reposaient sur la maı̂trise de l’atténuation des
agents infectieux.
 c. Il entama ses travaux sur la vaccination en se consacrant à l’étude de la rage.
 d. Très controversé, il travailla seul, sans l’aide d’aucun de ses collaborateurs.
 e. Ses premiers essais sur des humains se soldèrent par plusieurs décès.
D’après concours Nantes

17 La loi Léonetti sur la fin de vie :


 a. Permet de pratiquer des actes d’euthanasie.
 b. Autorise l’utilisation des substances soulageant la douleur au risque d’abréger
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

la vie chez un malade au stade avancé d’une maladie grave et incurable.


 c. Permet d’arrêter des soins déraisonnables.
 d. Permet de demander l’avis de la personne de confiance si le malade est
inconscient.
 e. Est un dispositif réglementaire très connu des soignants.
D’après concours Nantes
UE7

18 Dans le cadre de l’offre de soins ambulatoires :


 a. Les médecins facturent directement sur les feuilles de soins leurs actes en euros.
 b. Le secteur 2 ne fait pas partie du secteur conventionnel.
1152 Concours blanc • UE 7

 c. Les obstétriciens sont les spécialistes avec le plus fort pourcentage de secteur
2.
 d. Les pédiatres sont les médecins au revenu avant impôt le plus faible en 2013.
 e. La moitié de la prime d’assurance est prise en charge pour les médecins en
secteur 1.
D’après concours Limoges

19 Quelles sont les deux maladies professionnelles les plus fréquentes en France ?
 a. Syndrome du canal carpien.
 b. Cancer broncho-pulmonaire lié à l’amiante.
 c. Tuberculose pulmonaire.
 d. Surdité.
 e. Lupus érythémateux.
D’après concours Nantes

20 Dans le cadre des organismes impliqués dans le système de santé


français :
 a. L’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement
et du travail prend en charge la protection et la santé des végétaux.
 b. L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé
(ANSM) a en son sein l’office de protection contre les rayonnements ionisants.
 c. La Haute Autorité de Santé n’a aucune prérogative sur les autorisations des
remboursements des produits de santé.
 d. L’agence nationale d’appui à la performance des établissements a en charge
l’évaluation des organismes de recherche.
 e. Le comité national de sécurité sanitaire comporte parmi ses membres l’ANSM.
D’après concours Limoges

21 Dans le cadre des réformes récentes du système de santé français :


 a. La loi de santé publique de 2004 a mis en place la réparation du risque sanitaire.
 b. La loi de santé publique de 2004 a institué des plans nationaux de santé pu-
blique comme le plan de lutte contre le cancer.
 c. La loi Hôpital, Patient, Santé, Territoire (HPST) a créé l’agence nationale d’ap-
pui à la performance des établissements (ANAP).
 d. Le Développement Professionnel Continu (DPU) peut être pluriannuel.
 e. L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé
(ANSM) n’a pas de pouvoir de sanction administrative.
D’après concours Limoges

22 À propos des facteurs de risque du cancer :


 a. Ils peuvent être d’origine génétique.
 b. Ils peuvent être d’origine infectieuse.
UE 7 • Concours blanc 1153

 c. Ils peuvent être d’origine environnementale.


 d. Les facteurs de risque comportementaux sont souvent qualifiés de facteurs
évitables.
 e. L’alcool est le principal facteur de risque évitable du cancer.
D’après concours Nancy

23 À propos de l’épidémiologie du cancer en France :


 a. Le cancer représente, depuis 2004, la 1ère cause de mortalité devant les morts
violentes (suicide, accidents).
 b. Le cancer représente, depuis 2004, la 1ère cause de mortalité devant les mala-
dies cardio-vasculaires.
 c. La mortalité par cancer augmente chaque année quelle que soit la localisation
du cancer.
 d. Des disparités régionales existent dans le sens d’une mortalité par cancer plus
élevée dans les régions les plus au Nord.
 e. On enregistre chaque année environ 1 million de nouveaux cas de cancer.
D’après concours Nancy

24 À propos de l’épidémiologie des maladies cardio-vasculaires (MCV) en France :


 a. Les MCV constituent, depuis 2004, la 2e cause de mortalité derrière les cancers.
 b. Les MCV représentent la 1ère cause de mortalité chez la femme.
 c. L’incidence annuelle des MCV est en constante augmentation.
 d. Il est possible d’estimer le risque cardiovasculaire individuel par le calcul d’un
score de risque.
 e. La prévention des MCV concerne potentiellement moins de 200 000 personnes.
D’après concours Nancy

25 Concernant l’art des médicaments :


 a. L’opium est extrait du pavot, sorte de gros coquelicot.
 b. Les Gaulois exportaient des collyres.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

 c. L’alchimie a produit beaucoup de connaissances mais sans les ordonner de


façon utile.
 d. La quinine provient d’une écorce utilisée par les Amérindiens.
 e. Toutes les propositions précédentes sont inexactes.
D’après concours Rennes
UE7
UE 7 Corrigés

1. Histoire de la médecine et de la pharmacie


1  a.  b.  c.  d.  e.

Vous devez savoir qu’Ambroise Paré était français. Vous éliminez donc les propositions b, c,
d et e et vous cochez a
Hors du temps du concours, Ambroise Paré (1509-1590) a d’abord été barbier chirurgien avant d’être
le chirurgien de quatre rois de France. Il inventa la méthode de ligature des artères pour remplacer la
cautérisation lors d’une amputation.

2 
 a.  b.  c.  d.  e.
En 1895, Wilheim Rontgen découvre des rayons électromagnétiques qu’il appelle rayons X
puisque leur nature est alors inconnue. Cette découverte lui valut le premier prix Nobel de
physique en 1901.
Hors du temps du concours :
Les rayons gamma ont été découverts par le chimiste français Paul Villard (1860-1934).
La radioactivité a été découverte en 1896 par Henri Becquerel.
Les streptrocoques constituent un ensemble de microorganismes.

3  a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. Des méthodes rudimentaires sont très anciennes. Mais l’anesthésie telle qu’on la
conçoit aujourd’hui est née au XIXe siècle.
• b. faux. Claudius Amyand est l’auteur de la première appendicectomie de l’histoire en
1735.
• c. faux. La première greffe de cœur a été réalisée par le professeur Barnard au Cap en
Afrique du Sud le 3 décembre 1967.
• d. faux. C’est au XXe siècle. En 1995 un accident chirurgical avec cette nouvelle technique
a suscité une polémique.
• e. vrai. Le premier robot chirurgical au monde a été développé et utilisé pour la première
fois à Vancouver en 1983.

4 
 a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. vrai. Ambroise Paré (1510 - 1590) est souvent considéré comme le père de la chirurgie
moderne.
• b. vrai. Thomas Sydenham (1624 - 1689) est souvent considéré comme le père de la
médecine anglaise. Son nom reste attaché au laudanum de Sydenham, une potion analgésique
à base d’opium.
• c. vrai. William Thomas Green Morton (1819 - 1868) dentiste et chirurgien américain,
est responsable de la première démonstration publique réussie des qualités de l’éther en tant
qu’anesthésique par inhalation.
• d. vrai. Le gate control a été décrit en 1965 par Melzack et Wall.
• e. faux. Il s’agit du XXe siècle.
UE 7 • Corrigés 1155

5  a.  b.  c. 
  d.  e.

Corrigés
• a. vrai. La première caractérisation du streptocoque du groupe A a été donnée par Louis
Pasteur en 1879.
• b. faux. Edward Jenner est connu pour avoir découvert le premier vaccin contre la variole.
• c. faux. Howard Florey est connu pour son rôle dans l’extraction de la pénicilline.
• d. vrai. Robert Koch a découvert la bactérie responsable de la tuberculose qui porte son
nom : bacille de Koch.
• e. faux. William Morton est lié à l’histoire de l’anesthésie.

6 
 a.  b. 
 c. 
 d.  e.
Claude Bernard (1813 - 1878) est considéré comme l’un des principaux initiateurs de la
médecine expérimentale. Sa découverte la plus remarquable est la fonction glycogénique du
foie.
• b. faux. Pendant ses études, Claude Bernard a rencontré Pierre Rayer et Casimir Daraine.
Vous pouvez ne pas le savoir ! Mais vous devez savoir que le chirurgien Christian Barnard a
réalisé la première transplantation cardiaque en 1967.
• d. vrai. Il décrit le concept de milieu intérieur (liquide qui entoure les cellules) dont la
stabilité est indispensable à la vie.
• e. faux. L’existence du glucagon est postulé pour la première fois en 1923. Mais il n’est
isolé qu’en 1953.

7 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. vrai. L’unification des descriptions cliniques et l’apparition terme tuberculose datent des
années 1830.
• b. faux. Robert Koch met en évidence le bacille tuberculeux et publie ses résultats en 1882-
1884.
• c. faux. Le premier examen radiologique date de 1897.
• d. vrai. Les ravages de la tuberculose ont conduit à la création d’associations de prévention
et d’aide (Ligue contre la tuberculose 1891) et l’intervention de l’état (généralisation des dis-
pensaires en 1916).
• e. faux. La tuberculose est toujours répandue dans le monde, même si on observe un recul.

8  a.   b.   c.  d.  e.
• Molière (1622-1673) créé le médecin malgré lui en 1666.
• René Laennec (1781-1826) a créé le diagnostic par auscultation. Il présente ses travaux
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

devant l’Académie de Médecine en 1818.


• William Harvey découvre les lis e la circulation sanguine en 1616.
• Dominique Larrey est un précurseur en matière de soins aux blessés de guerre par la création
des ambulances chirurgicales pendant la campagne d’Italie en 1797.
• Edward Jenner (1749-1823) découvre la vaccination contre la variole en 1796.

Dans l’ordre du plus ancien vers le plus récent on peut donc classer : Harvey - Molière -
Jenner - Larrey - Laennec.

9 
 a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. Robert Koch (1843-1910) a découvert la bactérie responsable de la tuberculose, et
qui porte son nom : bacille de Koch.
• b. faux. Louis Pasteur est mort en 1895 et les premiers prix Nobel ont été attribués en 1901.
1156 Corrigés • UE 7

• c. vrai. Alexandre Yersin (1863-1943) découvre le 20 juin 1894 le bacille de la peste qui
porte son nom Yersinia pestis.
• d. vrai. Félix Archimède Pouchet (1800-1872) a été l’adversaire de Louis Pasteur en
défendant la théorie de la génération spontanée.
• e. vrai. C’est l’équipe de Charles Nicolle (1866-1936) qui a démontré en 1909 que le vec-
teur du typhus est le pou.

10
 Charles Darwin (1809 - 1882) publie en 1859 son livre De l’origine des espèces.
 René Laennec 1781 - 1826 créé le diagnostique médical par auscultation grâce à l’inven-
tion du stéthoscope (1816).
 Le procès de Nuremberg (1945-1946) est la première mise en application de la condam-
nation pour crime contre l’humanité.
 En 1846, Morton, un dentiste américain, utilise l’éther pour l’ablation d’une tumeur.
 Watson et Crick proposent la structure en double hélice de la molécule d’ADN le 25 avril
1953.
 Le 14 mai 1796, Édouard Jenner découvre la vaccination contre la variole.
 Dominique Larrey (1766 - 1842) chirurgien en chef de l’armée de Napoléon développe les
soins sur le champ de bataille et utilise en particulier l’amputation.
 La pénicilline fut découverte le 3 septembre 1928 par le Britannique Alexander Fleming.
Mais elle n’a été introduite pour des thérapies qu’à partir de 1941.
 Le brevet et la marque de l’aspirine sont déposés par la société Bayer en 1899.
On obtient le classement chronologique du plus ancien au plus récent :
F ; G ; B ; D ; A ; J ; I ; H ; C ; E.

11
 Ambroise Paré (1510 - 1590) était le médecin de Henri II (1519 - 1559 ) à la fin de son
règne. Il a mis au point la ligature des artères.
 Hippocrate (vers 460 av. J.C. - 377 av. J.C.) est considéré comme le père de la médecine.
 Guy de Chauliac (1298 -1368) est l’auteur d’un traité de chirurgie Chirurgia Magna publié
en 1363.
 Abdulcasis alias Abu Al-Qasim (936 - 1013), chirurgien arabe d’Espagne à la même
époque qu’Avicenne.
 André Vésale (1514 - 1564), premier véritable anatomiste, procède en 1543 à une dissec-
tion publique du corps d’un condamné.
 William Harvey (1578 - 1657), médecin anglais. On lui attribue la découverte et la démonstration
de la circulation sanguine générale, dans son ouvrage majeur de Motu Cordis (1628).
 Molière (1622 - 1673) comédien et dramaturge français. Dans Le Médecin malgré lui (paru
en 1667), il parodie les pratiques médicales de son époque.
 Les premières trépanations remontent au Néolithique. Le Néolithique débute entre 8 500
et 6 000 ans av. J.-C. suivant les régions Le Néolithique prend fin avec l’apparition de la
métallurgie du bronze (alliage de cuivre et d’étain), à partir d’environ 3 000 ans av. J.-C.
 La médecine sumérienne remonte à la fin du III e millénaire av. J.C.. Un plus grand corpus
date de la première moitié du IIe millénaire.
 Claude Gallien (131 - 201), médecin grec, considéré comme l’un des pères de la pharma-
UE 7 • Corrigés 1157

cie.

Corrigés
On obtient le classement chronologique du plus ancien au plus récent :
H ; I ; B ; J ; D ; C ; E ; A ; F ; G.

2. Droit et éthique

12  a.   b.  c.  d.   e.
Le secret professionnel est un devoir professionnel et juridique pour le médecin et un droit
protecteur de la personne pour le patient.
Le secret couvre l’ensemble des informations concernant la personne.

13 
 a.   b.  c.   d.  e.
Il existe deux types de méthode pour interrompre une grossesse :
 la méthode médicamenteuse (jusqu’à 5 semaines de grossesse, soit 7 semaines d’aménor-
rhée) dans un centre spécialisé ;
 la méthode chirurgicale (jusqu’à 12 semaines de grossesse, soit 14 semaines d’aménor-
rhée) dans un établissement de santé.
Un délai de réflexion d’une semaine doit être respecté. Le délai de réflexion peut être rac-
courci à 2 jours si l’âge gestationnel est situé entre 12 et 14 semaines d’aménorrhée.
Par ailleurs, un avortement pour motif médical est possible à tout moment avant l’accouche-
ment s’il existe une forte probabilité que l’enfant à naı̂tre soit atteint d’une affection grave et
incurable.

14  a. 
 b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. b. vrai. La loi de 1994 sur le corps humain a pour principe l’indisponibilité du
corps humain.
• c. vrai. d. faux. La vente d’organes est interdite. Le corps humain n’est pas un patrimoine.
• e. faux. La bioéthique est fondée sur le respect de la personne, de la liberté du patient et le
secret médical.

15  a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• a. faux. e. vrai. Le code de Nuremberg est une liste de dix critères contenue dans le juge-
ment du procès des médecins de Nuremberg (décembre 1946 - août 1947). Le consentement
volontaire du sujet humain est absolument essentiel.
• c. vrai. Mais la réflexion éthique et juridique sur l’expérimentation humaine était com-
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

mencée bien avant.


• d. faux. Le code de Nuremberg eut peu d’effet direct sur les pratiques d’expérimentation
après la guerre : elles furent plus sensibles à la déclaration d’Helsinki de 1964 et plus encore à
sa révision en 1975, lors du Congrès de Tokyo, qui disposait que les recherches sur les sujets
humains qui ne respecteraient pas la Déclaration ne devraient plus être publiées.

16  a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux. Toute personne majeure peut désigner une personne de confiance qui peut être un
parent, un proche ou son médecin traitant.
• b. faux. Si le patient est amené à consulter son dossier médical, il peut demander à la
personne de confiance de l’accompagner dans ses démarches. En revanche, sa personne de
confiance ne peut accéder directement à son dossier médical.
• c. faux. Si le patient est hors d’état d’exprimer sa volonté, la personne de confiance doit
1158 Corrigés • UE 7

être consultée et informée des résultats des procédures collégiales.


• d. faux. La désignation de la personne de confiance est révisable et révocable à tout mo-
ment.

17  a.  b.   c.  d.  e.
Une première déclaration des droits de l’enfant (dite déclaration de Genève) a été adoptée en
1924 par la Société des Nations. Mais c’est en 1959 que l’ONU a adopté la Déclaration des
droits des enfants.

18 
 a.  b.  c.  d. 
 e.
article L 1110-1 créé par la loi du 4 mars 2002
Le droit fondamental à la protection de la santé doit être mis en oeuvre par tous moyens disponibles au
bénéfice de toute personne. Les professionnels, les établissements et réseaux de santé, les organismes
d’assurance maladie ou tous autres organismes participant à la prévention et aux soins, et les autorités
sanitaires contribuent, avec les usagers, à développer la prévention, garantir l’égal accès de chaque
personne aux soins nécessités par son état de santé et assurer la continuité des soins et la meilleure
sécurité sanitaire possible.

• b. faux. C’est l’article L.1111-7 qui permet à tous de consulter son dossier médical.
• c. faux. C’est une notion qui figure dans la loi Leonetti du 2 avril 2005.
• d. faux. Depuis le 1e janvier 2016, c’est la protection universelle maladie (PUMA), an-
ciennement couverture maladie universelle (CMU), qui permet l’accès aux soins de toute
personne résidant en France et qui n’est pas déjà couverte par un autre régime.

19 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.
Il existe trois formes d’euthanasie :
 l’euthanasie passive (arrêt des soins) ;
 l’euthanasie active (injection létale) ;
 le suicide assisté (fournir des moyens pour se donner la mort).
Les propositions a et c correspondent à l’euthanasie passive, et on peut les accepter.
Aux Pays-Bas, depuis 2002, les médecins qui participent à un suicide assisté ne sont plus
poursuivis. Mais l’euthanasie active reste un délit. La proposition d n’est donc pas assez
précise.

20  a.  b. 
  c.   d.   e.
On peut aussi rajouter la loi du 1e janvier 2016 relative à l’adaptation de la société au vieillis-
sement.

21 
 a.   b.   c.   d.  e.
La loi du 11 février 2005  pour l’égalité des droits et des chances la participation et la ci-
toyenneté des personnes handicapées  apporte des évolutions dans les domaines : définition
du handicap, droit à la compensation, scolarité, insertion professionnelle, inclusion sociale et
citoyenne, accessibilité, création des Maisons départementales des personnes handicapées.

22  a.   b.   c.   d.  e.
a. faux. L’article L 1110-3 ne traite pas du droit à l’information médicale, mais de la discri-
mination.

23  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
UE 7 • Corrigés 1159

Le Droit disciplinaire médical est l’ensemble des sanctions disciplinaires prévues dans le cas
de violation des devoirs prescrits par le Code de déontologie médicale.

Corrigés
La procédure disciplinaire est précédée d’une procédure de conciliation.

24 
 a.   b.  c.  d.  e.
• a. vrai et b. vrai. Depuis la réforme de 2007, le Conseil régional abrite la structure discipli-
naire de première instance, maintenant présidée par un magistrat issu du tribunal administratif
ou de la cour administrative d’appel.
• c. faux et d. faux. Ce sont des missions du conseil départemental.

25  a.  b.   c.  d.  e.
Deux types de responsabilités sont à distinguer :
 la responsabilité source de sanction (responsabilité pénale ou disciplinaire) ;
 la responsabilité source d’indemnisation des victimes (responsabilité civile ou administra-
tive). Sur le plan indemnitaire, l’administration est responsable du fait de ses agents.

26 
 a.  b.  c. 
 d. 
 e.
Le secret médical ne fait pas obstacle à ce que les informations concernant une personne
décédée soient délivrées à ses ayants droit, dans la mesure où elles leur sont nécessaires pour
leur permettre de connaı̂tre les causes de la mort, de défendre la mémoire du défunt ou de
faire valoir leurs droits, sauf volonté contraire exprimée par la personne avant son décès.
L’établissement doit donc s’assurer avant toute communication :
de l’identité du demandeur et de sa qualité d’ayant droit ;
du motif de la demande afin de déterminer si elle correspond à l’un des cas prévus par le
législateur ;
de l’absence d’opposition du défunt.

27 
 a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. Si l’alcoolémie est comprise entre 0, 5 et 0, 8 g par litre de sang, cela entraı̂ne une
contravention. À partir de 0, 8 g il s’agit d’un délit.
• b. faux. Ce délit est passible du tribunal correctionnel.
• c. vrai en précisant les mesures : 0, 5 g d’alcool par litre de sang = 0, 25 mg par litre d’air
expiré.
• d. vrai. 0, 5 g par litre de sang correspond en moyenne à deux verres.
• e. vrai. Un individu en bonne santé élimine en moyenne 0, 10 g d’alcool par heure pour une
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

femme et 0, 15 g d’alcool par heure pour un homme.

28  a.  b.  c. 
  d.  e.
Le consentement suppose que le volontaire est éclairé. Il est obligatoirement écrit et signé par
les deux parties.

3. Facteurs de risque et société


29  a. 
 b.  c.  d.  e.
En France, le tabac est la première cause de mortalité évitable. Un fumeur sur deux meurt
prématurément des suites de son tabagisme.
73 000 morts par an sont attribuables au tabac.
1160 Corrigés • UE 7

30  a.   b.  c.  d.   e.
• a. faux. Par convention, la mortalité prématurée en France est celle qui survient avant 65
ans.
• b. vrai. Elle est plus élevée chez les hommes (24, 2 % en 2017) que chez les femmes
(12, 4 % en 2017) en raison de comportements à risque. Mais le développement du tabagisme
féminin prépare un rattrapage !
• c. faux. Le niveau de mortalité prématurée en France est un des plus élevé de l’Union Eu-
ropéenne.

31 
 a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• a. vrai Selon l’OMS, la sédentarité (manque d’activité physique) est le quatrième facteur
de risque de décès dans le monde.
• b. faux et d. faux La sédentarité est modifiable et doit être diminuée. L’OMS recommande
de pratiquer au mins 150 minutes d’activité physique d’intensité modérée par semaine.
• c. vrai On estime, par exemple que la sédentarité est la cause principale de 21 à 25 % des
cancers du sein ou du colon, de 27 % des cas de diabète et d’environ 30 % des cas de cardio-
pathie ischémique.
• e. vrai L’augmentation des comportements sédentaires concerne aussi bien les activités
professionnelles, domestiques et les modes de transport.

32 
 a.   b.   c.  d.  e.
• a. vrai En France, les enfants sont globalement en bonne santé.
• b. vrai Les accidents de la vie courante sont l’une des principales causes de décès.
• c. vrai Les maladies infectieuses bénignes constituent leur problème de santé le plus
fréquent.
• d. faux Au début des années 2000, entre 10% et 16 % (selon l’âge) étaient en surpoids et
3, 5 % à 4 % étaient obèses. Depuis, ces proportions se sont stabilisées, avec même un léger
recul pour les plus jeunes.
• e. faux L’état dentaire des enfants se mesure par l’indice CAO : nombre moyen de dents
cariées, absentes ou obturées par enfant. Pour les enfants de moins de 12 ans, cet indice
est passé de 4, 20 en 1987 à 1, 23 en 2006. Malgré cette forte amélioration d’ensemble, les
inégalités restent marquées. En 2006, l’indice CAO était de 1.55 pour les enfants d’ouvriers
et de 0, 90 pour les enfants de cadres supérieurs. Mais l’expression  5 fois plus  n’a pas de
sens au regard de l’indice CAO.

33 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
Ne confondez pas :
Taux de mortalité = nombre de décès durant une période donnée sur la population en milieu de
période ;
taux de morbidité = taux de prévalence (nombre de malades rapporté à la population)
ou taux d’incidence (nombre de nouveaux malades rapporté à la population)

• b. vrai Les indicateurs d’espérance de vie en santé combinent les données de mortalité et
de santé. Ils sont cependant classés avec les indicateurs de mortalité.
• e. faux La mortalité infantile correspond au nombre d’enfants nés vivants et décédés avant
la première année, rapporté au nombre d’enfants nés vivants.

34  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
UE 7 • Corrigés 1161

• a. faux. L’espérance de vie à la naissance des françaises est la plus élevée d’Europe, mais
pas du monde.

Corrigés
• b. faux. c. vrai. En 2017, cette espérance de vie était de 79, 5 ans pour les hommes et de
85, 4 ans pour les femmes.
• d. vrai. L’écart entre les ouvriers et les cadres est particulièrement élevé. Les hommes
cadres vivent en moyenne 6, 3 ans de plus que les hommes ouvriers, dans les conditions de
mortalité de 2000-2008. Chez les femmes, les inégalités sociales sont moins marquées, seuls
3, 0 ans séparent les cadres et les ouvrières.
• e. faux. Par convention, en France la mortalité prématurée est celle qui survient avant 65
ans.

35 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. vrai. Chaque année, plus de 10 000 personnes se suicident en France.
• b. vrai. Après une augmentation importante, le nombre de décès par suicide diminue depuis
25 ans (plus de 12 000 en 1993).
• c. vrai. Dans la tranche d’âge 25-34 ans, c’est la première cause de mortalité chez les
hommes et la deuxième chez les femmes (après les tumeurs).
• d. faux. Le nombre de suicides atteint un pic pour les 45-54 ans et diminue après 55 ans.
• e. faux. Il existe de fortes disparités régionales. Les régions de l’ouest, et dans une moindre
mesure du nord et du centre, sont au-dessus de la moyenne nationale.

36  a.  b.   c.  d.  e.
L’hypertension artérielle est le facteur principal pour le risque cardio-vasculaire.
Les autres facteurs évitables sont : le tabagisme, le diabète, les dyslipidémies (dont l’excès
de cholestérol), le surpoids.
Les facteurs psychologiques sont difficiles à évaluer. Et on ne peut pas agir sur les facteurs
de risque irréversibles comme l’âge, le sexe, l’hérédité.
Bien entendu, c’est le cumul des risques qui est le problème majeur.

37  a.  b.  c.  d.  e.

En France, les localisations du cancer chez l’homme sont, dans l’ordre, la prostate, le poumon
et le colon-rectum.
Attention à ne pas confondre avec la mortalité car on a alors l’ordre : poumon, prostate,
colon-rectum.

38  a. 
 b.  c.  d.  e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

En France, les localisations du cancer chez la femme sont, dans l’ordre, le sein, le colon-
rectum et le poumon.
Pour la mortalité, l’ordre est le même.

39 
 a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. vrai. La mortalité prématurée concerne les décès avant 65 ans. Les causes sont dans
l’ordre : le cancer, les morts violentes, les maladies cardio-vasculaires.
• b. faux. c. faux. Les causes de mortalité en France sont dans l’ordre : le cancer, les maladies
cardio-vasculaires, les morts violentes.
• d. vrai. ce qui peut être rapproché de la carte du tabagisme (le tabac est responsable de 24
% des décès par cancers).
• e. faux. L’incidence augmente (280 000 en 2000, 400 000 en 2017) ce qui est surtout dû à
l’efficacité de la prévention secondaire, c’est-à-dire le dépistage qui détecte plus de cas.
1162 Corrigés • UE 7

40 
 a.  b.  c.  d.   e.
En France, les vaccinations obligatoires sont : la diphtérie, le tétanos, la polyomiélite et la
fièvre jaune pour les personnes résidant en Guyane.
Bien entendu, il y aussi de nombreuses vaccinations recommandées.

41  a.  b. 
  c.   d.  e.
Le réseau sentinelle est un réseau de 1300 médecins généralistes, volontaires, répartis sur le
territoire métropolitain français.
Il recueille des informations, par régions, sur l’âge et le sexe des cas rapportés.
En 2010, les cas déclarés sur la grippe se partagent en deux parts égales relativement au sexe.
Pour l’âge, la valeur médiane est de 28 ans.
Actuellement, le recueil d’informations porte sur huit indicateurs de santé (sept maladies in-
fectieuses et un indicateur non infectieux) : syndromes grippaux, urétrite masculine, oreillons,
varicelle, gastroentérite, suicide et tentative de suicide, borréliose de Lyme.

42  a.  b. 
  c.  d.  e.
Le cannabis est la drogue illicite la plus consommée en France. Parmi les 12-75 ans, on estime
qu’il y a 1, 2 million de consommateurs réguliers, dont 550 000 consommateurs quotidiens.
Les expérimentateurs, c’est-à-dire ceux qui essayé au moins une fois, sont de plus de
30 % de la tranche d’âge. L’estimation de 12, 4 millions est donc le bon ordre de grandeur.

43 
 a.  b. 
 c.  d. 
 e.
• a. vrai. C’est la définition du risque relatif.
• b. faux. e. vrai. Pour évaluer le risque relatif, il faut observer un groupe de sujets exposés
et un groupe de sujets non exposés. Il s’agit donc d’une enquête par cohortes exposés-non
exposés.
• c. vrai. Le risque relatif doit être accompagné d’un intervalle de confiance. Si cet intervalle
contient la valeur de référence 1, on ne peut rien dire.
Si l’intervalle de confiance ne contient pas 1, la maladie est significativement liée au facteur
étudié.
Si les valeurs sont > 1, c’est un facteur de risque. Si les valeurs sont < 1, c’est un facteur
protecteur.
• d. faux. C’est le risque attribuable au facteur, à condition de parler en pourcentages.
Attention, certaines facultés utilisent une autre définition du risque attribuable.
Conformez vous toujours à votre cours pour passer votre concours.

44 
 a.   b.  c.  d.   e.
Il faut d’abord constituer deux échantillons de façon aléatoire (on parle d’essai randomisé),
donc par tirage au sort, et surtout pas par volontariat ou par commodité.
Un groupe (tiré au sort) reçoit le traitement de référence et l’autre le placebo (on parle d’essai
contrôlé).
L’expérience se conduit en double aveugle (ou double insu). La nature du traitement (principe
actif ou placebo) est inconnue aussi bien des patients que du personnel médical en contact
avec eux.

45  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
UE 7 • Corrigés 1163

• a. faux. Il y a eu 1000 décès pour 100 000 personnes. Le taux brut de mortalité est donc de
1 %.

Corrigés
• b. vrai. Parmi les décès, 60 étaient dus à la tuberculose. La mortalité due à la tuberculose
est donc de 6 %.
• c. vrai. Parmi les 300 personnes atteintes de tuberculose, il y a eu 60 décès. Le taux de
létalité de la tuberculose est donc de 20 %.
• d. faux. Parmi les 100 femmes ayant la tuberculose, il y a eu 50 décès. Le taux de mortalité
spécifique pour la tuberculose chez les femmes est donc de 50 %.
• e. faux. On ne connaı̂t pas la répartition des 100 000 personnes et des 1000 décès selon le
sexe. On ne peut donc pas calculer le taux de mortalité spécifique chez les hommes.

46  a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. La variole a été une maladie très contagieuse. Mais aujourd’hui elle est éradiquée.
• b. faux. Le dernier cas de variole a été constaté le 26 octobre 1977 en Somalie.
• c. vrai, L’éradication globale de la variole fut certifiée par une commission d’experts le 9
décembre 1979 et déclarée officiellement par l’OMS le 8 mai 1980.
• d. faux. Le dernier cas de variole contracté de manière naturelle fut diagnostiqué en Soma-
lie en 1977. Il existe des stocks de virus dans deux laboratoires choisis par l’OMS.
• e. faux. Le virus reste très dangereux et des stocks de vaccins existent en cas d’action ter-
roriste.

47 
 a. 
 b. 
 c.  d.  e.
La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative incurable du tissu cérébral qui en-
traı̂ne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales et notamment de la mémoire.
Elle est déjà relativement fréquente et sa fréquence augmente à cause du vieillissement de la
population.
Dans les pays développés, c’est l’une des maladies les plus coûteuses.

48  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. e. faux. Il s’agit de prévention tertiaire.
• c. faux. Il s’agit de prévention primaire.
• b. vrai. d. vrai. La prévention secondaire vise diminuer la prévalence d’une maladie dans
une population, comme le repérage et le dépistage précoce.

49  a.   b.   c.  d.  e.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

La prévention universelle s’adresse à toute une population donnée. Elle cherche à modifier
l’environnement général pour améliorer la santé. Elle vise à diminuer l’incidence d’une ma-
ladie, c’est-à-dire l’apparition de nouveaux cas.
Il faut la distinguer de la prévention ciblée qui s’adresse à un groupe d’individus soumis à
des facteurs de risque. Cette prévention vise à réduire la prévalence d’une maladie.

50 
 a.  b.  c.  d. 
 e.
• a. vrai et e. vrai. La prévention primaire vise à réduire les risques d’apparition de nouveaux
cas, comme l’information et l’éducation sanitaire d’une population.
• b. faux et c. faux Il s’agit de prévention ciblée.
• d. faux. Il s’agit de prévention tertiaire.
1164 Corrigés • UE 7

51  a.  b. 
  c.  d.   e.
• a. vrai. La prévalence est un indicateur statique instantané, contrairement au taux d’inci-
dence qui exprime la vitesse moyenne d’apparition des cas dans la population.
• b. faux. C’est un indicateur et non un déterminant.
• d. faux et c. vrai. Le taux de prévalence est la proportion de cas dans une population à un
instant donné. Le numérateur correspond donc à l’ensemble des cas dans la population, qu’ils
soient nouveaux ou anciens.

52  a.  b.  c.   d.  e.
• a. faux. La prévention universelle est destinée à l’ensemble de la population, quel que soit
son état de santé (exemple : les grandes règles d’hygiène).
• b. faux. Le dépistage relève de la prévention secondaire.
• c. faux et d. vrai. La prévention secondaire a pour but de diminuer la prévalence d’une
maladie dans une population.
• e. faux. La vaccination est un acte à la fois individuel (tétanos) et collectif (grippe).

53  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. L’Organisation mondiale de la santé définit une personne âgée à partir de 60 ans.
Vérifiez quand même avec votre cours.
• b. vrai, c. vrai et d. faux. Le vieillissement résulte essentiellement de l’ allongement de
l’espérance de vie ou d’une diminution de la fécondité.
• e. faux. Au contraire, une forte immigration entraı̂ne un rajeunissement de la population.

54  a.   b.   c.  d.  e.
Les facteurs de risque d’athérosclérose :
− non modifiables : âge, sexe, antécédents familiaux,
− modifiables : dyslipidémies : hypercholestérolémie, tabagisme, hypertension artérielle,
diabète, obésité, autres (nouveaux) facteurs.

55 
 a.  b.  c.  d.  e.
La prévention primaire cherche à empêcher l’apparition d’une maladie. La prévention secon-
daire cherche à diminuer la prévalence d’une maladie dans une population. La prévention
tertiaire cherche à réduire les complications, invalidités ou rechutes consécutives à la mala-
die.
• a. faux. Le dépistage relève de la prévention secondaire.
Comme l’énoncé indique qu’il y a une seule proposition fausse, inutile de continuer.

56  a.   b.   c.  d.   e.
• a. faux, b. vrai, c. vrai et e. vrai. Les déterminants de la santé liés au mode de vie de l’in-
dividu sont, entre autres, l’alimentation, l’activité physique, la consommation de tabac/alcool
ou encore les prises de risques (conduites à risques). La pollution ne rentre pas dans cette
catégorie. Elle fait partie des déterminants de la santé liés à l’environnement.
• d. faux. L’existence de maladies familiales génétiques fait partie, au sein des déterminants
de la santé, des déterminants génétiques (et non pas des déterminants liés au mode de vie).

57 
 a.  b.  c.  d.  e.
La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seule-
ment en une absence de maladie ou d’infirmité. Cette définition est inscrite au préambule
UE 7 • Corrigés 1165

de 1946 à la Constitution de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette définition de


l’OMS n’a pas été modifiée depuis 1946.

Corrigés
58 
 a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• a. vrai, b. vrai et e. vrai. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la prévention
primaire désigne l’ensemble des actes destinés à diminuer l’incidence d’une maladie ou d’un
problème de santé, donc à réduire l’apparition des nouveaux cas dans une population saine
par la diminution des causes et des facteurs de risque.
• c. faux. exemple : sécurité routière).
• d. faux. Elle est pratiquée avant les soins puisqu’elle vise à les éviter.

59  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
Pour apprécier l’obésité, le périmètre abdominal est un meilleur critère. que l’IMC.

60  a.   b.  c.   d.  e.
• a. faux. Cette bactérie provoque des ulcères de l’estomac qui peuvent dégénérer en cancer
de l’estomac.
• c. faux. Ce virus cause le cancer du col de l’utérus.
• e. faux. H1N1 est un virus grippal et une grippe ne dégénère pas en cancer.

61  a.  b.   c.  d.  e.
La prévention secondaire a pour but de déceler, à un stade précoce, des maladies qui n’ont
pas pu être évitées par la prévention primaire. La prévention secondaire est centrée sur le
dépistage.
La prévention tertiaire désigne l’ensemble des moyens mis en œuvre pour éviter la survenue
de complications et de rechutes des maladies.
• a. vrai et c. vrai. Tout dépistage relève de la prévention secondaire.
• b. faux. Il s’agit de prévention tertiaire.
• d. faux. Il s’agit de prévention primaire.
• e. faux. Il s’agit de prévention tertiaire.

62 
 a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. Plus de 80 % du milliard de fumeurs dans le monde vivent dans des pays à revenu
faible ou intermédiaire.
• b. faux. Selon les dernières estimations de l’OMS, publiées en décembre 2016, on a compté
en 2015, 212 millions de cas de paludisme et 429 000 décès.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• c. faux. C’est la première. Le tabac est l’une des principales causes de décès, de maladie et
d’appauvrissement.
• d. vrai. L’épidémie de tabagisme tue près de 6 millions de personnes chaque année, soit
environ un décès toutes les 6 secondes.
• e. vrai. Le tabac, qui a fait 100 millions de morts au XXe siècle, pourrait en faire 1 milliard
au XXIe siècle. Les décès dus au tabac pourraient atteindre 8 millions par an en 2030.

63  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. Le solde migratoire est la différence entre le nombre de personnes qui sont entrées
sur le territoire et le nombre de personnes qui en sont sorties au cours de l’année. L’aug-
mentation simultanée des entrées et des départs conduisent à un solde migratoire faible par
rapport au solde naturel.
• b. vrai. La progression de l’espérance de vie à la naissance est à la fois liée au vieillisse-
1166 Corrigés • UE 7

ment démographique et à la diminution de la mortalité infantile.


• d. faux. De 2005 à 2015, l’espérance de vie à 65 ans est passé de 17, 7 ans à 19, 1 ans chez
les hommes et de 22, 0 ans à 23, 0 ans chez les femmes.
• e. faux. Si les tendances démographiques récentes se maintiennent, la France métropolitaine
comptera 73, 6 millions d’habitants au 1er janvier 2060, soit 11, 8 millions de plus qu’en
2007. Le nombre de personnes de plus de 60 ans augmentera, à lui seul, de plus de 10 mil-
lions. En 2060, une personne sur trois aura ainsi plus de 60 ans.

64  a.  b. 
 c.  d. 
 e.
Les facteurs de risque du cancer liés à notre comportement et à notre environnement sont dans
l’ordre d’importance décroissante : le tabac (18 % des cancers), l’alcool (8-9 % des cancers)
les mauvaises habitudes alimentaires (8-9 % des cancers), les expositions professionnelles à
des substances cancérigènes, l’exposition à certains agents infectieux, le manque d’activité
physique, l’obésité . . .

65  a.   b.   c.   d.   e.
• a. vrai. Le classement dépend des regroupements choisis pour les causes. Le suicide arrive
loin derrière après le tabac (60 000 décès) et l’alcool (50 000 décès).
• b. vrai. Le nombre de décès par suicide a connu, en France, une augmentation de 1980 à
1985, une stabilisation de 1985 à 1995 et une tendance à la baisse depuis 1995.
En 2012, 9 715 décès par suicide ont été enregistrés en France métropolitaine. C’est la
première fois, depuis 1990, que le nombre de suicides enregistrés passe sous la barre des
10 000.
• c. vrai. Les causes du suicide sont multiples et imbriquées. Pour le classement, faites
confiance à votre cours local.
• d. vrai. Une étude récente menée par le professeur Michel Debout à l’occasion de la journée
mondiale de prévention du suicide du 10 septembre 2016, montre que 39% des Français ont
déjà pensé, même vaguement, à mettre fin à leurs jours. On peut accepter l’item.
• e. vrai. Les femmes font deux fois plus de tentatives de suicide que les hommes, mais les
hommes se suicident deux fois plus que les femmes.

66  a.  b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. c. vrai. La prévalence d’une maladie dans une population est le nombre d’individus
atteints par cette maladie.
• b. faux. d. vrai. L’incidence d’une maladie dans une population est le nombre de nouveaux
malades pendant une période donnée.

67  a.   b.   c.  d.   e.
• a. faux. Vaccin égoı̈ste.
• c. vrai. Il développera la maladie.
• d. faux. Seulement pour les personnels de santé.

68  a.  b.  c.   d.   e.
• c. faux. C’est un dépresseur, même si la première phase est une stimulation.

4. Organisation des systèmes de soins


69  a.  b.   c.   d.  e.
Dans le système bismarkien, l’assurance maladie est un droit des travailleurs. Le financement
UE 7 • Corrigés 1167

se fait par des cotisations sociales basées sur les salaires.

Corrigés
Les cotisations sont gérées par les partenaires sociaux. Mais le parlement exerce un droit de
contrôle.

70  a.  b. 
  c.   d.  e.
• a. vrai. b. faux. c. vrai. d. vrai. L’unité hospitalière sécurisée interrégionale (UHSI) est,
au sein d’un établissement de santé, une unité prenant en charge les hospitalisations pro-
grammées de plus de 48 heures des personnes détenues.
• e. faux. Les unités hospitalières spécialement aménagées (UHSA) sont, en France, des
unités au sein d’un établissement de santé, prenant en charge des personnes placées sous
mains de justice nécessitant des soins psychiatriques en hospitalisation complète.

71  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. Il est apparu en Grande Bretagne en 1942. C’est le système bismarckien qui s’est
développé à partir de la fin du 19e siècle.
• b. vrai. d. faux. Le système Béveridgien vise la règle des 3 U : universalité (toute la po-
pulation doit être couverte), unité (une seule assurance nationale gérée par l’Etat), uniformité
(droits équivalents, de même montant pour tous).
• c. faux. Il est financé par l’impôt.

72 
 a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) définit la santé dans le préambule de sa consti-
tution (1946). C’est un état de bien-être physique, mental et social, et pas seulement une
absence de maladie ou d’infirmité.
Il faut donc cumuler toutes les propositions pour aboutir à cette définition qui apparaı̂t comme
un objectif utopique.

73  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. vrai, c. vrai, e. vrai. Les risques couverts par la protection sociale sont :
 la santé (qui comporte l’invalidité) ;
 la vieillesse (retraite . . .) ;
 la famille (allocations familiales . . . )
 l’emploi (allocations chômage . . .)
• d. vrai, Le décès est un risque qui peut être couvert par les assurances.
• b. faux, Le divorce est une décision individuelle.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

74  a.  b.   c.  d.  e.
Le PMSI est le Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information.
Il a pour but de réduire l’inégalité des ressources entre les établissements de santé.
Depuis 2005, il entre dans la mise en place de la tarification à l’activité (T2A).
Il est devenu un outil indispensable pour la gestion d’un établissement de soins.
Mais il est aussi un outil de planification grâce aux données recueillies.

75 
 a. 
 b.  c. 
 d.  e.
L’enquête Handicap Incapacité Dépendance a été réalisée d’octobre 1998 à fin 2001. Elle
donne des renseignements sur les 12 millions de personnes de plus de 60 ans.
Ses objectifs, surtout sociologiques, étaient de répondre aux questions :
1168 Corrigés • UE 7

 qui sont les personnes handicapées ?


 les personnes dépendantes ?
 quelles sont leur condition de vie (domicile ou institution spécialisée) ?

76  a.  b. 
 c.  d. 
 e.
Il existe 30 affections de longue durée. Les plus fréquentes sont les maladies cardio-vasculaires,
puis les cancers. Mais le diabète n’est pas loin.
Le classement pour la deuxième place peut s’inverser selon l’année d’observation. Dans ce
cas, comme toujours pour votre concours, c’est votre cours qui a raison.

77  a.   b.  c.  d.  e.
La sécurité sanitaire s’occupe de la sécurité et de la gestion du risque concernant la santé.
En France, le dispositif de sécurité sanitaire (loi de 1998) est fondé sur les principes :
 une expertise scientifique forte,
 une capacité d’alerte rapide,
 une transparence dans la décision,
 une indépendance par rapport aux intérêts économiques sectoriels,
 une autonomie juridique et financière des agences.
Sachant qu’il faut cocher l’unique proposition fausse, il s’agit de b.

78  a.   b.  c.   d.  e.
• a. vrai, b. vrai, d. vrai. Ces directions se trouvent bien dans l’organigramme du Ministère
des solidarités et de la santé.

79 
 a.   b.  c.   113 d.  e.
L’Objectif National des Dépenses d’Assurance Maladie est le montant prévisionnel annuel
pour les dépenses de l’assurance-maladie. C’est un outil de cadrage et de régulation des
dépenses.
Ce montant est fixé chaque année dans le cadre de la loi de financement de la sécurité sociale.
Il est divisé en 6 sous-catégories, dont une contribution aux dépenses des établissements et
services pour personnes âgées, et une contribution aux dépenses des établissements et ser-
vices pour personnes handicapées.
Après réalisation, le parlement compare le montant de l’objectif et le montant de la dépense
réalisée.

80  a. 
 b.  c.  d.  e.
• a. faux. Il y a aussi des cliniques privées.
• c. faux. Un Centre Hospitalier Spécialisé (CHS) est un établissement public de santé
spécialisé dans la lutte contre les maladies mentales.
• d. faux. Les GHT sont les Groupements Hospitaliers de Territoires, dispositif prévu par
la loi de santé 2016, constituent un nouveau mode de coopération entre les établissements
publics de santé à l’échelle d’un territoire.
• e. faux. Pour les soins ambulatoires, les patients ne sont pas hospitalisés.
acte professionnel.

81  a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. Les professionnels ont un salaire et des indemnités de garde.
• b. faux. c. vrai. La NABM est un codage pour les actes biologiques. Les actes de radiologie
sont cotés à l’aide de la Classification commune des actes médicaux (CCAM).
UE 7 • Corrigés 1169

• d. faux. Le codage de la CCAM utilise 4 lettres et 3 chiffres.

Corrigés
• e. faux. La LPP est la Liste des produits et Prestations remboursables par l’Assurance Ma-
ladie.

82 
 a.   b.   c.  d.  e.
• a. vrai. seulement depuis le 1er avril 2018.
• b. vrai. c. vrai. Les missions de la HAS peuvent être regroupées en deux activités princi-
pales : évaluation et recommandation, et accréditation et certification.
• d. faux. C’est le travail de la Direction de l’information médicale de chaque établissement.
• e. faux. Le prix des médicaments remboursables est fixé par le comité économique des
produits de santé (CEPS).

83  a.  b.  c.   d.   e.
• a faux. c faux. La Couverture Maladie Universelle (CMU) est entrée en vigueur le 1e jan-
vier 2000.
• b faux. d vrai. e vrai. Elle concerne les bénéficiaires du RSA et plus généralement toute
personne résidant en France et non couverte par un autre régime obligatoire d’assurance ma-
ladie.
Depuis le 1e janvier 2016, la CMU est remplacée par la protection universelle maladie (PUMA).

84 
 a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
Une participation forfaitaire de 1 e a été instituée à compter du 1e janvier 2005, avec un
plafond annuel de 50 e .
Elle reste à la charge des assurés sociaux à chaque consultation et acte médical. Les mutuelles,
assurances et complémentaire santé ne sont pas autorisés à prendre en charge la participation
forfaitaire.
Elle ne concerne pas les mineurs de moins de 18 ans.
Il existe aussi une franchise sur les médicaments de 0, 50 e , avec un plafond annuel de 50 e .

85 
 a.   b.  c.   d.   e.
• a vrai. La HAS (Haute Autorité de Santé) a pour missions :
− L’évaluation des produits, actes, prestations et technologies de santé, en vue de leur admis-
sion au remboursement.
− La recommandation de bonnes pratiques.
− La certification des établissements de santé.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

• b vrai. L’ANSM comporte neuf commissions par secteurs. Elle est dirigée par un directeur
général, un conseil d’administration et un conseil scientifique.
• c faux. Le prix des médicaments remboursables est fixé par le Comité Économique des
Produits de Santé (CEPS).
• d vrai. La mission générale de l’InVS (Institut de Veille Sanitaire) est de surveiller, en per-
manence, l’état de santé de la population et son évolution.
• L’EMA est une agence européenne (basée à Amsterdam depuis 2019) qui évalue, coordonne
et supervise le développement des nouveaux médicaments à usage humain et vétérinaire dans
l’Union européenne.

86  a. 
 b.  c. 
 d.  e.
Les deux agrégats des comptes nationaux de la santé sont la consommation de soins et de
biens médicaux (CSBM) et la dépense courante de santé (DCS).
1170 Corrigés • UE 7

La DCS est l’ensemble des dépenses effectuées dans le secteur de la santé.

87  a.  b.  c. 
  d.  e.
Les agences régionales de santé ont été créées 1er avril 2010 en vertu de la loi du 21 juillet
2009 dite  Hôpital, patients, santé et territoire .
Leur but est d’assurer un pilotage unifié de la santé en région, de mieux répondre aux besoins
de la population et d’accroı̂tre l’efficacité du système.

88 
 a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. vrai, d. vrai. L’Objectif national de dépenses d’assurance maladie (Ondam) est l’objec-
tif de dépenses à ne pas dépasser en matière de soins de ville et d’hospitalisation dispensés
dans les établissements privés ou publics, mais aussi dans les centres médico-sociaux. Il est
voté chaque année par le parlement.
• b. vrai. Le ticket modérateur est la partie des frais de soins de santé qui reste à la charge de
l’assuré après les remboursements de l’assurance maladie et de la mutuelle complémentaire.
• c. vrai. La régulation des dépenses de santé utilise simultanément plusieurs leviers :
− actions sur l’offre c’est-à-dire les producteurs de soins (nombre, prix des actes) ;
− actions sur la demande (ticket modérateur) ;
− actions pour changer les comportements et l’organisation globale du système de santé.

89  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
• a. faux. Dans notre système, l’impôt finance très peu les dépenses de santé.
• b. vrai. C’est le principe fondateur de la sécurité sociale.
• c. vrai. Les mutuelles ont un rôle très modéré par rapport à la sécurité sociale.
• d. faux. Les vraies mutuelles ne sont pas des organismes à but lucratif.
• e. faux. Les ménages payent des cotisations sociales basées sur le travail, des cotisations
sur l’alcool et le tabac, les cotisations des mutuelles et il reste encore le ticket modérateur.

90  a.  b.  c. 
  d.  e.
• a. vrai. Par comparaison, le financement public en France et en Allemagne est de l’ordre
de 75 %.
• b. faux. Medicare et Medicare sont deux exemples de programmes publics.
• c. faux. Les USA sont un état fédéral et il a de grandes différences entre les états.
• e. faux. L’activité professionnelle ne donne pas automatiquement accès à l’assurance ma-
ladie.

91  a.  b.   c.   d.   e.
• a. faux. Ce budget est depuis de nombreuses années en déficit. Ce déficit est comblé par
l’emprunt, contribuant à l’accroissement de la  dette sociale , appelée communément  trou
de la sécu .
• b. faux. Les dépenses de santé représentent environ 12 % de la richesse nationale (PIB).

92 
 a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
Un compte satellite est un cadre de présentation des données de l’économie d’un domaine
particulier en relation avec l’analyse économique globale du cadre central de la comptabilité
nationale. L’éducation, la santé, la protection sociale, l’environnement en sont des exemples.
La part de la consommation de soins et de biens médicaux (CSBM) dans le PIB est passé de
2, 6 % en 1950 à 9, 1 % du PIB en 2010. La dépense courante de santé (DCS) comporte la
UE 7 • Corrigés 1171

prévention institutionnelle.

Corrigés
5. Psychologie
93  a.  b.  c. 
  d.  e.
• a. vrai et b. faux. Le transfert est l’ensemble des relations conscientes et inconscientes
qu’éprouve le patient envers le soignant.
• e. faux. Le transfert existe toujours dans la relation médecin-malade. Il ne peut pas être
évité et n’est pas forcément négatif.

94  a. 
 b. 
 c.  d.  e.
Les bébés nous comprennent bien plus tôt qu’on ne le pensait puisque dès 6 mois, ils sai-
sissent le sens de mots courants. Ils commencent à s’exprimer seulement vers 11 mois avec
des mots simples et construisent des phrases vers 2 ans.

95  a.  b. 
  c.  d.   e.
• a. vrai, b. faux, c. vrai. L’attachement est un besoin primaire qui ne s’appuie pas sur la
satisfaction alimentaire.
• d. faux. La fonction principale de l’attachement est de maintenir la mère et l’enfant à proxi-
mité l’un de l’autre.

96  a. 
 b. 
 c. 
 d.  e.
• a. faux. Les théories ontologiques (l’être) désignent les représentations que les parents ont
de l’enfant.
Les théories étiologiques (le sens) se construisent en parallèle avec les matrices ontologiques.
• b. vrai. Les logiques thérapeutiques (le faire) découlent des deux niveaux ontologique et
étiologique.
• c. vrai. Les théories étiologiques sont contenues dans un corpus constitué et structuré qui
permet de déterminer des causalités et des sens culturellement représentables.
• d. vrai. Les théories étiologiques désignent des récits qui permettent d’élaborer un sens à
ce qui arrive.
• e. faux. Les 3 niveaux de représentation s’appliquent à toutes les cultures et à tous les pays.

97  a. 
 b.  c.  d.  e.
L’empathie c’est reconnaı̂tre et comprendre les sentiments et les émotions d’autrui, pas de les
ressentir ni de les partager.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

98 
 a.  b.  c. 
 d. 
 e.
• b. faux. La reformulation est un moyen de rester en conscience externe.
• e. vrai. c. faux. C’est une technique de base utilisée par les écoutants de SOS Amitié pour
aider l’appelant à dénouer ses angoisses en les exprimant. Mais l’écoutant ne fait aucune in-
terprétation.

6. L’homme et son environnement


99  a. 
 b.  c. 
 d. 
 e.
• a. faux. La quinine est un alcaloı̈de naturel antipyrétique, analgésique et surtout, antipalu-
dique.
1172 Corrigés • UE 7

• b. vrai. L’aspirine est la substance active de nombreux médicaments aux propriétés antal-
giques, antipyrétiques et anti-inflammatoires.
• c. faux. L’opium induit notamment une euphorie, une somnolence, et un état hypnotique et
onirique.
• d. vrai. La morphine est l’anti-douleur de référence, utilisé contre les douleurs intenses ou
rebelles, notamment d’origine cancéreuse.
• e. vrai. La codéine est l’un des alcaloı̈des contenus dans le pavot somnifère. Elle est utilisée
comme analgésique.

100 
 a. 
 b.  c. 
 d.  e.
• b. vrai. Une plante xérophyte est une plante qui s’est adaptée à la vie en milieu aride,
comme le cactus.
• c. faux. La taı̈ga, ou foret boréale, est l’un des principaux biomes terrestres. Sa végétation
est la plus vaste continuité boisée de la planète et occupe à elle seule 10 % des terres émergées.
• d. vrai. La savane est une formation végétale propre aux régions chaudes à longue saison
sèche et dominée par les plantes herbacée. Les forêts ombrophiles correspondent aux zones
tropicales humides et enforestées.
• e. faux. La toundra occupe 6 % des terres émergées. Sa formation végétale est constituée
de graminées, de lichens, de mousses... C’est la taı̈ga qui est une immense forêt de conifères.

101 
 a.  b. 
 c.  d.  e.
• a. vrai. La plante entière produit un alcaloı̈de très toxique, la colchicine qu’on utilise
comme médicament dans les crises aiguës de goutte.
• b. faux. La bourdaine est un arbuste de la famille des Rhamnacées qui pousse en milieu
généralement très humide d’Europe et dont l’écorce est utilisée comme purgatif.
• c. vrai. L’huile essentielle de clou de girofle ou de giroflier est avant tout connue pour son
usage en dentisterie comme antiseptique et anti douleur. C’est aussi un excellent stimulant
général.
• d. faux. La pervenche de Madagascar est notamment connue pour contenir de la vincris-
tine et de la vinblastine, des molécules utilisées dans le traitement chimiothérapeutique de
nombreux cancers.
• e. faux. Les feuilles sèches d’eucalyptus ont de nombreuses vertus, notamment contre le
rhume, mais n’ont pas de propriétés laxatives.

102  a. 
 b.  c.  d. 
 e.
• a. faux. Les végétaux sont en cause dans 5 % des intoxications recensées par les centres an-
tipoison. Les intoxications végétales sont prépondérantes chez l’enfant mais souvent bénignes.
Chez l’adulte, elles sont plus rares mais plus graves.
• b. vrai. Conium maculatum (Grande Ciguë) est une souche utilisée en homéopathie. Chez
l’homme, l’ingestion de ciguë provoque dans l’heure qui suit des troubles digestifs, des ver-
tiges et céphalées, puis des paresthésies, une diminution de la force musculaire, et enfin une
paralysie ascendante.
• c. faux Les graines de ricin sont particulièrement dangereuses en raison de la présence
d’une toxine glycoprotéique, la ricine.
• d. faux. Toutes les parties de la plante sont toxiques en particulier les graines qui res-
semblent à des pois et sont logés dans les gousses.
L’intoxication est relativement fréquente chez les enfants. Les graines renferment plusieurs
alcaloı̈des, dont la cytisine. Son action est semblable à celle de la nicotine.
• e. vrai. Les symptômes de l’intoxication : des brûlures, des picotements pénibles des lèvres.
La paresthésie est un trouble du sens du toucher : fourmillements, picotements, engourdisse-
UE 7 • Corrigés 1173

ments.

Corrigés
103  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. Au niveau du sol et jusqu’à une dizaine de kilomètres (dans la troposphère), l’ozone
troposphérique est un polluant.
À haute altitude (dans la stratosphère), la couche d’ozone a des effets positifs. L’ozone stra-
tosphérique joue un rôle d’écran naturel et bénéfique vis-à-vis des ultraviolets solaires (UV)
dangereux pour la matière vivante. C’est le bon ozone.
• b. faux Les gaz à effet de serre sont des composants gazeux qui absorbent le rayonnement
infrarouge émis par la surface terrestre et contribuent ainsi à l’effet de serre. L’augmenta-
tion de leur concentration dans l’atmosphère terrestre est l’un des facteurs à l’origine du
réchauffement climatique.
Les principaux gaz à effet de serre sont la vapeur d’eau, le dioxyde de carbone (CO2 ), le
méthane (CH4 ), le protoxyde d’azote (N2 O ) et l’ozone (O3 ). C’est la vapeur d’eau qui est le
principal facteur (en volume). Mais elle reste très peu de temps dans l’atmosphère, à peine
quelques jours, tandis que le dioxyde de carbone y demeure un siècle environ.
• c. faux Pour mesurer la pollution urbaine de fond, on utilise des stations de fond éloignées
de toute source de pollution proche. Une station de proximité est proche de la source émettrice
qu’elle est censée mesurer.

104 
 a.  b.  c.  d. 
 e.
• b. faux Le taxol a d’abord été extrait de l’écorce d’if du Pacifique.
• c. faux e. vrai. Le taxol est une molécule utilisée en chimiothérapie anticancéreuse.
• d. faux Le paclitaxel (connu sous le nom commercial de Taxol) et le docétaxel (connu sous
le nom commercial de Taxotère) sont des taxanes, donc des diterpènes.

7. Sémantique et terminologie médicale


105  a.  b.  c. 
 d.  e.
• a. faux. C’est une inflammation de l’ovaire.
• b. faux. C’est la rotule.
• c. faux. Il s’agit de l’écoulement.
• d. vrai. Même si l’accent est normalement un accent aigu.
• e. faux. Ce radical désigne l’être humain.

106 
 a. 
 b.  c. 
 d.  e.
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• c. faux. C’est une intervention chirurgicale de la voûte du palais.


• e. faux. C’est une perte de la sensation de boire.

107  a.  b. 
 c. 
 d. 
 e.

• a. faux. C’est la présence d’air dans le cœur.


• b. faux. Cela désigne un gonflement.
1174 Corrigés • UE 7

8. Questions rédactionnelles
Pour chaque sujet, attribuez les points si les mots ou idées clefs ci-dessous sont présents. Les
synonymes sont acceptés.
2 points sont attribués pour la logique des propos et l’orthographe.

108 Le consentement éclairé


Consentement éclairé Acte autorisant le médecin à mettre en œuvre 1
une thérapeutique.
Explication préalable au patient. 1
Devoir légal d’information, 1
loi Kouchner ou art. du code civil.
Caractère asymétrique Le médecin est dans une position de domination 1
naturelle (panoplie, savoir).
Le malade est diminué (douleur, angoisse, 1
isolement, pas de connaissances médicales).
Consentement explicite Si le médecin ou le patient sont mal à l’aise. 1
Personnes incapables ou en fin de vie. 1
Thérapeutiques difficiles ou pénibles. 1
Examen du patient par des étudiants en médecine. 1
Consentement écrit Consentement écrit dans les cas de recherches 1
médicales, expérimentation.
Pour les Interruptions volontaires de grossesse IVG, 1
pour l’assistance médicale à la procréation.
Pour les identifications génétiques. 1
Exceptions à la délivrance en cas d’urgence 1
car l’urgence prime tout.
Exceptions La volonté clairement exprimée du patient 1
de ne pas savoir.
L’urgence car l’urgence prime tout. 1
L’impossibilité d’informer au sens thérapeutique 1
car l’information serait délétère, néfaste. . .
Gréviste de la faim Si le patient refuse les soins, le médecin 1
ne soigne pas, il respecte la volonté du patient
après lui avoir bien expliqué.
Dès que le patient perd conscience, 1
le médecin doit intervenir.
UE 7 • Corrigés 1175

109 Développement psychomoteur de l’enfant

Corrigés
Définition Réflexes primaires ou réflexes archaı̈ques. 1
Comportements moteurs automatiques, 1
involontaires, rapides, temporaires qui surviennent
en réponse à certaines stimulations.
Sept réflexes Le réflexe de succion 1
Stimulation de la commissure des lèvres. 1
Le réflexe de fouissement. 1
Bébé rampe sur le torse de la mère à la recherche 1
du mamelon
Le grasping reflex, ou d’agrippement 1
Agrippement du bébé lorsque l’on stimule la face interne 1
de ses mains.
Le réflexe tonique asymétrique du cou 1
Bébé est allongé sur le dos, on lui déplace légèrement la tête, 1
il se produit une extension et une abduction du bras, ainsi qu’une
flexion de l’avant-bras (position dite de l’escrimeur).
Le réflexe de la marche automatique 1
Bébé est en position verticale tenu par une main sur le torse, 1
pouce et majeur sous les aisselles, index sur le menton.
La stimulation de la plante des pieds lors du contact
avec la table d’examen entraı̂ne une poussé globale
antigravitaire, puis une marche automatique de quelques pas.
Le réflexe de Moro 1
Bébé est allongé sur le dos (position décubitus dorsale), 1
puis est soulevé lentement de quelques centimètres par les
mains, et est ensuite doucement relâché. Le bébé ouvre les
bras (abduction), puis effectue un embrassement (adduction).
Le réflexe d’allongement croisé 1
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Bébé est allongé sur le dos, puis on saisit un des pieds et 1


on tend le membre inférieur. On stimule alors la plante du pied
et le réflexe apparaı̂t en trois temps : flexion du pied opposé,
puis extension en éventail des orteils, enfin une adduction
vers le pied stimulé.
Théories Théorie maturative Les réflexes sont liés au contrôle 1
moteur du sous cortex par le cortex. Au cours du
développement, le cortex va prendre le prendre le contrôle
au détriment du sous cortex.
Hypothèse biomécanique ou dynamique. Les réflexes sont 1
masqués par la pesanteur, car la masse graisseuse augmente
plus que la masse musculaire chez le bébé.
1176 Corrigés • UE 7

110 Secret médical


Secret médical Le secret médical fait partie des secrets professionnels. 1
Le plus fort des secrets car il touche à l’intimité de la personne. 1
C’est un droit pour le patient et le premier devoir pour le médecin. 1
Le secret médical est l’un des deux piliers de la médecine. 1
Raisons d’être L’intérêt privé ou la conscience. 1
Respect de l’intimité et de la vie privée du patient, intérêt du patient. 1
Le médecin est un confident nécessaire, mais ne doit pas rapporter 1
les informations, doit faire preuve d’un minimum de discrétion.
L’intérêt public ou la confiance. 1
Il faut que tout patient puisse aller voir le médecin sans la crainte
d’être trahi, qu’il ait confiance en lui.
Secret protégé par la loi pénale, et sa violation sanctionnée par la loi 1
pénale, Art 226-13 du code pénal de 1994.
Le secret n’appartient à personne. 1
Le contrat médical. 1
Arrêt de la cour de cassation du 20 mai 1936, dit arrêt Mercier, 1
pose l’existence du contrat médical en pratique libérale.
Il se noue entre le patient et le médecin un contrat synallagmatique,
c’est-à-dire fait d’obligations réciproques, mais inégal,
car plus lourd pour le médecin que pour le patient
Questionnaire Médecins conseils d’assurance sont des salariés et non des médecins 1
traitants, donc des tiers.
d’assurance Le questionnaire transmis au patient peut être rempli par le médecin 1
mais il doit le rendre au patient lui-même.
Le médecin traitant ne peut pas envoyer lui-même le questionnaire. 1
Opposable Ce secret n’est pas opposable au patient, 1
Il est en droit de connaı̂tre les informations le concernant.
Le secret médical s’applique Erga Omnes, c’est-à-dire envers tous. 1
UE 7 • Corrigés 1177

111 les secrets médical et de l’instruction

Corrigés
Secret médical Secret professionnel entre le soignant et le malade qui couvre 1
toutes les informations médicales.
Le secret médical est le plus fort des secrets professionnels 1
et le plus précis d’entre eux car il touche à l’intimité de la personne.
Art 226-13 du code pénal de 1994 2
La révélation d’une information à caractère secret par une personne
qui en est dépositaire, soit par état, soit par profession, soit
en raison d’une fonction ou d’une mission temporaire, est punie de . . .
Art 4 du code de déontologie médicale 2
Le secret couvre tout ce qui est venu à la connaissance du médecin
dans l’exercice de sa profession, non seulement ce qui lui a été confié,
y compris ce qu’il a vu, entendu ou compris.
Il se noue entre ce patient et le médecin libéral un contrat 1
synallagmatique, fait d’obligations réciproques mais inégales.
Ce que peut Art 226-14 du code pénal 2
et ne peut pas L’article 226-13 n’est pas applicable au médecin qui, avec l’accord
faire ce médecin de la victime, porte à la connaissance du procureur de la république
les sévices ou privations qu’il a constaté sur le plan physique
ou psychique dans l’exercice de sa profession, et qui lui permettent
de présumer que des violences physiques, sexuelles ou psychiques
de toute nature ont été commises.
Si le patient ne s’y oppose pas, il peut donc prévenir le parquet, 1
surtout si le patient est sidéré ou en état de choc.
Il ne peut prévenir personne d’autre, ni famille ni amis. Si le patient 1
si oppose, il ne peut prévenir personne
Appel du Il ne peut divulguer à ce médecin légiste aucune information 1
médecin légiste Le médecin autre que soignant est un tiers. 1
Cadre légal du Médecin légiste auxiliaire de justice. 1
médecin légiste Non soumis au secret médical car non soignant. 1
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Tout ce qu’il apprendra lors de l’examen de la victime 1


sera divulgué au parquet.
Il ne peut parler de ses conclusions qu’au parquet. 1
Il est donc soumis au secret de l’instruction, autre secret 1
professionnel.
1178 Corrigés • UE 7

112 Principes de respect du corps humain après le décès


du donneur.

Principes Dignité de la personne et de l’être humain. 1


généraux Primauté de la personne, interdiction d’atteinte à la dignité. 1
relatifs Garantie du respect de l’être humain dès le commencement
au corps de la vie (art 16 du code civil).
Respect du corps. 1
Corps humain inviolable, ainsi que ses éléments (organes, 1
sang, lait. . .).Ils ne peuvent pas faire l’objet d’un droit patrimonial
ni être vendus
Indisponibilité de la personne humaine. 1
Pas d’atteinte à l’intégrité de l’espèce humaine. 1
Pas de pratiques eugéniques. 1
Pas d’enfant génétiquement identique à une autre personne vivante 1
ou morte (clonage). Pas de modification des caractères génétiques
pour modifier la descendance d’une personne.
Secret du don. 1
Le corps humain n’est pas brevetable. 1
Mais on peut breveter l’application technique 1
qui découle de cette découverte.
Procédure de Mort cérébrale. 1
la vérification Absence totale de conscience, absence d’activité motrice, 1
de la mort plus de réflexes, plus de ventilation spontanée.
Deux EEG de trente minutes espacés de 4 heures totalement plats. 1
Imagerie avec absence de circulation artérielle cérébrale.
Décès constaté par médecin qui ne fait ni partie de l’équipe 1
qui prélève, ni de l’équipe qui implante.
Opposition Principe du consentement présumé. La personne aurait consenti 1
éventuelle au au prélèvement, sauf si elle s’y est opposé de son vivant.
prélèvement Registre national des refus. 1
Texte du 11 août 2016 Refus écrit signé du défunt ou lettre 1
d’un témoin avec le contexte et les circonstances du refus
UE 7 • Corrigés 1179

113 Le cancer

Corrigés
Maladie Cancer fortement associé à la mort, faisant même douter de la guérison. 1
incurable On parle souvent de maladies pré-cancéreuses, les médecins 1
eux-mêmes évitant ce terme de cancer effrayant et négatif.
Les médecins usent de stratégies d’évitement permettant le maintien 1
d’une nosographie profane.
Les chiffres montrent que la plupart des cancers sont curables 1
et non mortels.
Mauvaise Le terme de longue maladie montrant l’image de douleurs 1
mort et de souffrances.
Symbole de pourriture et de noirceur avec l’image du crabe 1
Le cancer Le cancer comme fléau universel, frappant tout le monde et partout, 1
fléau à travers les âges.
Il y a comme une existence sociale à l’existence de ce fléau 1
lié à la modernité, au travers des campagnes de lutte.
Maladie Maladie sournoise, rusée, hypocrite, diabolique, qui attend son heure. 1
sournoise Associé à un bestiaire particulier : crabe, serpent, crapaud, araignée. 1
Mal qui se développe silencieusement, invisiblement, et qui se réveillerait 1
si on y touche.
Accentué par le fait qu’il faut se faire dépister pour se savoir malade. 1
Symbole du Symbole du désordre qui détruit l’ordre naturel du corps. 1
désordre Ce mal se prête aux métaphores, qui ronge et qui envahit. 1
Le cancer illustre les désordres sociaux, l’anarchie, les dysfonctionnements. 1
de la société.
On parle du cancer du chômage, de la délinquance, de la drogue, 1
de l’immigration.
On véhicule ainsi l’image d’un corps qui se transforme, s’abı̂me, se délite 1
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

sous la maladie et les traitements.


Ceci accentue l’image du cancer démoniaque et malin, détruisant l’ordre 1
naturel et social.
UE 7 Concours blanc (corrigés)
1  a.  b.   c.  d.  e.
• b. faux. Le tabagisme est en augmentation pour les femmes, mais en diminution pour les
hommes.
• d. faux. La pollution atmosphérique favorise la survenue de maladies respiratoires.

2  a.   b.   c.  d.  e.
• a. faux. La précarité peut concerner toutes les catégories sociales à la suite d’un licencie-
ment, d’un divorce . . .
• d. faux. Avec la définition statistique européenne du  seuil de pauvreté  égal à
60 % du salaire médian, environ 15 % de la population française sont considérés comme
pauvres.
• e. faux. Plusieurs indicateurs sont utilisés.

3 
 a.   b.   c.   d.   e.
Toute personne dans l’impossibilité de pourvoir seule à ses intérêts en raison d’une altération
de ses facultés de nature à empêcher l’expression de sa volonté peut bénéficier d’une mesure
de protection de la part du juge des tutelles : sauvegarde juridique, curatelle, tutelle ou habi-
litation familiale.
L’hospitalisation à la demande d’un tiers (demandée par la famille ou une tutelle) ou l’hos-
pitalisation d’office (demandé par un médecin ou le préfet) s’appliquent lorsque le malade
présente des troubles mentaux rendant impossible son consentement.

4  a.  b.  c. 
  d.  e.
• b. faux. C’est au moins 3 mois.
• c. faux. puisqu’il s’agit d’étrangers en situation irrégulière.

5 
 a.   b.   c.  d.  e.
• d. faux. Le droit à la protection de la santé est inscrit dans le Code de la Santé Publique et
non dans le Code pénal.
• e. faux. Le droit à la protection de la santé comporte des lois et a même une source consti-
tutionnelle (préambule de la constitution de 1946). Selon la hiérarchie des textes, il est donc
au-dessus des décrets.

6  a.  b.  c. 
  d.   e.
Il s’agit des dommages (avec un degré de gravité élevé) occasionnés par :
 un accident médical ou des dommages imputables à une activité de recherche biomédicale,
 une affection iatrogène (ou effet secondaire lié à un traitement médical),
 une infection nosocomiale(ou infection contractée dans un établissement de santé.

7  a.  b.  c.  d.   e.
• a. faux. Le taux brut de mortalité est le quotient du nombre de décès et du nombre d’habi-
tants. Le nombre de décès dépend de la pyramide des âges.
• b. faux. La mortalité infantile est le rapport entre le nombre d’enfants morts avant l’âge
d’un an sur le nombre total d’enfants nés vivants.
• c. faux. La mortalité prématurée est définie par un décès avant 65 ans.
• d. faux. En France, en 2013, l’espérance de vie à la naissance était de 85, 0 ans pour les
femmes et de 78, 7 ans pour les hommes.
UE 7 • Corrigés concours blancs 1181

8  a.  b.   c.  d.  e.

Corrigés
• a. faux. La direction de la Sécurité Sociale est rattachée à plusieurs ministères.
• b. faux. Le Haut Conseil de Santé publique a des missions d’évaluation et de proposition.
• c. vrai. L’Union Nationale des Caisses d’Assurance Maladie regroupe les trois principaux
régimes d’assurance maladie. Elle est liée à l’État par un contrat d’objectifs et de moyens :
l’objectif national de dépenses d’assurance maladie (ONDAM) voté chaque année par le Par-
lement.
• d. faux. La HAS remplit trois grandes fonctions scientifique : évaluation, recommandation
et certification/accréditation.
• e. faux. La Conférence Nationale de Santé est un lieu de concertation sur les questions de
santé.

9  a.  b. 
  c.  d.  e.
L’obligation concerne les moyens, pas les résultats.

10  a.   b.  c.  d.  e.
• a. faux. Un jeune peut être invalide suite à un accident.
• c. faux. Les télomères sont relatifs à la biologie cellulaire, pas à la dépendance !
• d. faux. La dépendance concerne plus les femmes.

11 
 a.   b.  c.  d.   e.
• c. faux. Aucun hôpital ne réunit tous les soins en un seul endroit
• d. faux. Un service de réanimation a un coût très élevé. Certains hôpitaux n’en ont pas.

12  a.   b.   c.  d.  e.
• a. faux. Les Agences Régionales de Santé ont été créées par la loi du 21 juillet 2009, por-
tant réforme de l’hôpital et relative au patient, à la santé et aux territoires.
• b. vrai. c. vrai. Elles assurent le pilotage de la santé en région. Elles sont responsables de
la sécurité sanitaire, des actions de prévention, de l’organisation de l’offre de soins.
• d. faux. Le conventionnement est un accord entre les professionnels d’une part, la Sécurité
Sociale et les mutuelles d’autre part.
• e. faux. La certification des établissements de santé est réalisée par la Haute Autorité de
Santé.

13 
 a.   b.  c.   d.  e.
La prévention primaire agit sur les facteurs de risque. La prévention secondaire contribue
au dépistage et la prévention tertiaire cherche à limiter les conséquences de la maladie. Le
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

dépistage individuel du cancer de la prostate relève de la prévention secondaire.

14  a.  b.  c.  d.  e.

• b. faux. C’est l’inverse qui est vrai.
• c. faux. d. faux. Il peut y avoir usage nocif ou mésusage sans addiction.
• e. faux. Dans notre société, l’usage de l’alcool est souvent accepté, mais ce n’est pas sans
risque.

15  a.   b.  c.  d.  e.
Le consentement du malade aux soins est une obligation. Ce consentement doit être libre et
éclairé. Si le malade est hors d’état d’exprimer sa volonté, il est nécessaire de consulter les
proches. Si c’est impossible, le médecin peut intervenir s’il y a urgence.

16  a. 
 b.  c.  d.  e.
1182 Concours blanc • UE 7

Utilisez l’indication : une seule réponse.


Ses travaux sur la vaccination ont commencé par le choléra des poules en cherchant à atténuer
une souche virulente. Cochez b.
Ses collaborateurs furent nombreux, par exemple Émile Duclaux, Émile Roux.
Pour la rage, ses deux premiers essais se soldèrent par un décès. Mais il s’agissait de cas où
la rage était déclarée et le vaccin ne pouvait rien y faire.

17  a.   b.   c.   d.  e.
La loi Léonetti sur la fin de vie proscrit l’obstination déraisonnable du corps médical et la
prolongation artificielle de la vie.

18 
 a. 
 b. 
 c. 
 d. 
 e.
• a. vrai. Mais les feuilles de soins sont le plus souvent transmises électroniquement.
• b. vrai. Le secteur 1 regroupe les médecins qui appliquent le tarif conventionnel, c’est-à-
dire le tarif fixé par la Sécurité sociale.
• c. vrai. En 2015, 63, 6 % de obstétriciens exerçaient en secteur 2.
• d. vrai. Les pédiatres et les psychiatres sont les médecins spécialistes au revenu avant impôt
le plus faible.
• e. vrai. La prime d’assurance en responsabilité civile professionnelle est prise en charge
pour les médecins de secteur 1, à 50 %, ou plus dans cette certaines spécialités.

19  a.   b.  c.  d.  e.
Il existe actuellement 112 maladies professionnelles reconnues par le régime général de la
sécurité sociale. Les plus fréquentes sont dans l’ordre décroissant :
Affections périarticulaires ;
Affections provoquées par les poussières d’amiante ;
Affections chroniques du rachis lombaire dues aux charges lourdes ;
Affections consécutives à l’inhalation des poussières d’amiante ;
Affections provoquées par les bruits...

20  a.  b.  c.  d. 
  e.
• b. faux. L’ANSM est composée de neuf commissions, mais aucune ne concerne la radio-
activité. L’office de protection contre les rayonnements ionisants est placé sous l’autorité des
ministres de la Santé et du Travail.
• c. faux. Après obtention de l’Autorisation de Mise sur le Marché, une entreprise pharma-
ceutique, dépose une demande pour que le médicament soit remboursable à la Haute autorité
de santé (HAS). L’avis rendu par la Commission de la Transparence de la HAS est ensuite
transmis au Comité économique des produits de santé (CEPS) et à l’Union nationale des
caisses d’assurance maladie (UNCAM). La décision finale de remboursement relève de la
compétence des ministres chargés de la Santé et de la Sécurité sociale.
• d. faux. C’est le Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur
qui assure cette évaluation.
• e. vrai. Le comité national de sécurité sanitaire assure la coordination de tous les acteurs
intervenant en matière de sécurité sanitaire (InVS, ANSM, AFSSA et AFSSE).

21  a.   b.   c.   d.   e.
• a. faux. C’est la loi sur les droits des malades du 4 mars 2002 qui met en place la réparation
des risques sanitaires dans le Code de santé publique.
• b. vrai, bien que le plan de lutte contre le cancer ait été lancé en 2003.
• c. vrai. La loi HPST (21 juillet 2009) a créé l’ANAP par fusion de trois entités.
• d. vrai. Le développement professionnel continu (DPC) a pour objectifs le maintien et l’ac-
tualisation des connaissances et des compétences ainsi que l’amélioration des pratiques.
UE 7 • Corrigés concours blancs 1183

• e. vrai. L’ANSM a pour mission d’évaluer les risques sanitaires présentés par les médicaments,
et plus généralement tous les produits de santé destinés à l’homme. Elle est aussi l’autorité

Corrigés
unique en matière de régulation des recherches biomédicales.
22  a.   b. 
 c. 
 d.  e.
e. faux : c’est le tabac.
23  a.   b.  c.   d.  e.
• a. faux. b. vrai. Chez les hommes, le cancer est la première cause de décès depuis 1988 ;
chez les femmes, depuis 2002.
• c. faux. Le nombre de cas augmente mais la mortalité par cancer diminue. Remarquons
que l’amélioration du taux de survie à 5 ans entraı̂ne l’augmentation de la prévalence des
différents cancers.
• d. vrai. Par exemple, en 2000 le taux de mortalité chez les hommes était de 342 décès
pour 100 000 habitants en France métropolitaine, dont 294 en Midi-Pyrénées et 435 dans le
Nord-Pas de Calais.
• e. faux. En 2015, 385 000 nouveaux cas ont été enregistrés (et 149 600 décès).
24 
 a.   b.  c.   d.  e.
• a. vrai. b. vrai. Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité dans le
monde, la deuxième en France (première pour les femmes) juste après les cancers.
• c. faux. La mortalité par MCV a diminué en France.
• d. vrai. Il existe plusieurs scores de risque cardiovasculaire.
• e. faux. La prévention peut agir sur les causes modifiables soit : le cholestérol, l’hyperten-
sion artérielle, le tabac et la sédentarité. Cela correspond à une population très supérieure à
200 000 personnes.
25 
 a.   b.   c.   d.  e.
• a. vrai. L’opium est une préparation psychotrope obtenue à partir du latex du pavot som-
nifère.
• b. vrai. La pharmacopée gauloise comportait de nombreux médicaments, dont des collyres
secs.
• c. vrai. L’alchimie a produit beaucoup de connaissances empiriques, mais ce n’était pas
une science.
• d. vrai. La quinine est extraite de l’écorce du quinquina qui pousse à haute altitude dans la
cordillère des Andes.
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1184 Annexes

Annexe 1 : Le code génétique


Annexes 1185

Annexe 2 : Classification périodique des éléments


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1186 Annexes

Annexe 3 : Constantes physiques

Unités principales du système international

grandeur physique unité symbole dimension


longueur mètre m L
masse kilogramme kg M
temps seconde s T
intensité du courant électrique ampère A I
température kelvin K Θ
quantité de matière mole mol N
intensité lumineuse candela cd J

Constantes

célérité de la lumière dans le vide : c ≈ 3 × 108 m.s−1


masse de l’électron : me ≈ 9, 1 × 10−31 kg
charge de l’électron : e ≈ 1, 6 × 10−19 C
équivalent énergétique de la masse d’un électron : 511 keV
masse du proton et du neutron au repos :
constante de Planck : h ≈ 6, 62 × 10−34 J.s
constante de Rydbeg : ≈ 1, 10 × 107 m−1
constante de Boltzman : k = 1, 38 × 10−23 J.K−1
nombre d’Avogadro : NA ≈ 6, 02 × 1023 mol−1
unité de masse atomique : 1 u.m.a. ≈ 1, 66 × 10−27 kg ≈ 931, 5 MeV.c−2
perméabilité magnétique du vide : µ0 = 4π × 10−7 H.m−1 ≈ 1, 26 × 10−6 H.m−1
rapport gyro-magnétique du noyau d’hydrogène : ‘gH = 267, 34 × 106 rad.s−1 .T−1
constante des gaz parfaits : R = 8, 31 J.mol−1 .K−1
constante cryométrique de l’eau : 1, 86 ◦ C.kg.mol−1
chaleur latente molaire de vaporisation de l’eau : 2250 kJ.mol−1
accélération de la pesanteur : g = 9, 81 m.s−2
masses chimiques :
C :12 ; N :14 ; O :16 ; Na :23 ; Mg :24 ; S :32 ; Cl :35, 5 ; K :39 ; ca :40 ; Cu :64
poids moléculaire du glucose : 180 ; poids moléculaire de l’urée : 60
Annexes 1187

Annexe 4 : Formulaire de biostatistiques


Estimations sur échantillon
1 n 1  2 
x= xi ; s2 = xi − (x)2 ;
n i n−1 n i
1
xi yi − (x)(y)
n i
r xy =   1  
1
xi2 − (x)2 y2i − (y)2
n i
n i

Intervalles de confiance
 
p(1 − p)   s 
ICα (π) = p ± zα ; ICα (µ) = x ± tα √
n n
Statistiques de tests
P−π P 1 − P2 n1 p1 + n2 p2
Z=  ; Z=  avec 
π=
π(1 − π) 1 1 n1 + n2
π(1 − π) +
n n1 n2

X−µ X1 − X2
T= s ; Z= 
√ s21 s22
n +
n1 n2

X1 − X2 (n1 − 1)s21 + (n2 − 1)s22


Z=  σ2 =
avec 
1 1 n1 + n2 − 2
σ2 +
n1 n2
√  (O1 − Ci )2
D R n−2
T= s ; T= √ ; χ2 =

d
1 − R2 i
Ci
n

Nombre de sujets nécessaires


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Comparaison de deux proportions


 √ √ 2
 zα 2π(1 − π) + z2β π1 (1 − π1 ) + π2 (1 − π2 ) 
n =  
δ
Comparaison de deux moyennes
2σ2
n= (zα + z2β )2
δ2
1188 Annexes

Annexe 5 : Formulaire de mathématiques


Formules de trigonométrie
cos(a + b) = cos a cos b − sin a sin b ; sin(a + b) = sin a cos b + cos a sin b
tan a + tan b 1 
tan(a + b) = ; cos a cos b = cos(a + b) + cos(a − b)
1 − tan a tan b 2
1   1 
sin a sin b = cos(a − b) − cos(a + b) ; sin a cos b = sin(a + b) + sin(a − b)
2 2
1 − cos 2a 1 + cos 2a
sin2 a = ; cos2 a =
2 2
a + b a − b
cos a + cos b = 2 cos cos
2 2
a + b a − b
cos a − cos b = −2 sin sin
2 2
a + b a − b
sin a + sin b = 2 sin cos
2 2
a + b a − b
sin a − sin b = 2 cos sin
2 2
2t 1 − t2 2t a
sin a = 2
; cos a = ; tan a = où t = tan
1+t 1 + t2 1 − t2 2

Primitives usuelles

f (x) F(x) f (x) F(x)

xn+1 1
xn (n  −1) +C ln x + C
n+1 x
1 λx
eλx (λ ∈ C∗ ) + C e +C cos x sin x + C
λ
sin x − cos x + C tan x − ln | cos x| + C
    
1  x π  1 1  x + a 
ln tan +  + C ln  +C
cos x 2 4 a2 − x2 2a  x − a 
1  √ 
√ ln  x + x2 + k + C
x2 + k
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Annexe 6 : Tables statistiques


Annexes
1189
1190 Annexes
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Annexes
1191

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