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Des techniques de désencombrement bronchique 

(selon les pathologies):


 L’accélération rapide du flux respiratoire (ARFE) : le kinésithérapeute par
un mouvement de mains accélère le flux aérien à l’expiration . Cette
accélération de l’air bronchique expiré créée  une turbulence qui décroche
les sécrétions collées sur les parois des bronches. Elle permet aussi de
mobiliser et de faire progresser les sécrétions dans l’arbre bronchique (des
bronches moyennes vers les voies aériennes proximales c’est à dire
proche de la bouche).
 L’accélération lente du flux respiratoire (ALFE) : avec le même principe
d’action que l’ARFE, elle permet de mobiliser les sécrétions des petites
bronches vers les voies aériennes proximales. Elle précède et complète
l’ARFE.
 Les vibrations manuelles: elles permettent de diminuer l’adhérence des
sécrétions sur les parois des bronches. Elles sont souvent associées aux
AFE.
 La toux provoquée : Le kinésithérapeute déclenche une toux réflexe en
comprimant manuellement des zones de la trachée (variables selon l’âge
du patient). Elle s’adresse surtout aux enfants en bas âge, qui ne peuvent
pas tousser à la demande.
 La toux passive : c’est le déclenchement passif du réflexe de toux pour les
patients les plus faibles.
 La broncho-aspiration : aspiration des sécrétions à l’aide d’un aspirateur à
mucosité par l’intermédiaire d’une sonde. A proposer en cas
d’encombrement très important pour des patients très âgés ou très jeunes
dont la toux n’est pas efficace.

Des techniques de ventilation :


Dans certaines pathologies (asthme, bronchites chroniques…), la
perception  et la qualité de la ventilation sont perturbées.
 La prise de conscience du caisson abdominal et thoracique: le
kinésithérapeute aide le patient à percevoir les mouvements de l’abdomen
et du thorax lors de la respiration.
 La synchronisation : le kinésithérapeute aide le patient à prendre
conscience de la synergie abdominale, thoracique et ventilatoire lors de la
respiration.
Des techniques de correction des troubles posturaux :
Certaines pathologies entrainent une modification de la posture et
perturbent la ventilation et donc la respiration. Par exemple, les personnes
atteintes de la maladie de Parkinson vont s’enraidir en position
d’enroulement et de fermeture de la cage thoracique, il convient donc de
les aider à ralentir cette évolution défavorable à une bonne ventilation des
poumons.

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