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Introduction ………………………………………………………………………………………………...p.1
II- Vérification de l'efficacité des produits d'hygiène affirmant éliminer 99% des germes ………...p.3
IV- Conclusion…………………………………………………………………………………………….p.14
VI- Annexe………………………………………………………………………………………………...p.14
1) Remerciements………………………………………………………………………………………..p.14
2) Fiches techniques……………………………………………………………………………………..p.15
3) Webographie…………………………………………………………………………………………..p.15
En premier lieu nous nous étions tournées vers le sujet de la phytothérapie. Nous souhaitions
comparer les effets d'un médicament aux composés chimiques à un médicament aux composés
naturels qui traitaient la cystite urinaire et qui avaient les mêmes effets. Cependant, nous nous
sommes rendus compte que les résultats de ces recherches ne seraient pas quantifiables (l’effet
ressenti est non visible, il ne donne pas de valeur), de ce fait nous ne pouvions pas mettre en
place de manipulations. C’est pourquoi nous avons décidé de nous diriger vers un tout autre sujet.
Aujourd'hui, à l'heure où la société exerce une pression de plus en plus grande sur l'importance
d'avoir une hygiène corporelle impeccable, beaucoup de personnes désirent maintenant éliminer
le maximum de micro-organismes présents sur leur corps. Certains développent même des
troubles obsessionnels compulsifs face à la peur d'être en contact avec des bactéries, ces
personnes n'étant certainement pas renseignées quant à l'utilité d'un grand nombre de ces
bactéries dans le bon fonctionnement de notre organisme. Cependant face à cette demande de
plus en plus accrue de propreté et de désinfection, certaines marques ont mis au point des
produits certifiant éliminer 99% des germes. Mais s'agit-il là d'une manipulation commerciale afin
d'inciter à la consommation, ou ces pourcentages sont-ils issus d'expériences scientifiques
démontrées ?
Nous avons choisi ce sujet car il est de plus en plus d'actualité ; nous nous sommes senti
concernées car nous sommes de jeunes adolescentes et ainsi nous-même victime de cette société
qui nous pousse à une hygiène irréprochable. Nous sommes également intriguées de savoir si ces
marques respectent réellement ce qu'elles affirment, et donc si elles sont honnêtes avec le client.
Nous nous sommes donc posé la question suivante : Les produits d’hygiène affirmant éliminer
99 % des germes sont-ils fiables ?
Notre choix s'est porté sur ces 4 produits d'hygiène corporelle tous promettant l'élimination de 99%
des germes :
Le but de notre manipulation est de vérifier si les pourcentages avancés par ces marques sont
respectés ou non. Pour cela, nous réaliserons pour chaque produit un dénombrement en surface
en milieu solide sur gélose nutritive (GN), avant et après son application.
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I- Explication de la méthode utilisée
Nous avons choisi de réaliser un dénombrement en surface d’un milieu solide car c’est un
dénombrement courant, plus simple à mettre en œuvre qu’un dénombrement en milieu liquide et
qui nous permet d’obtenir des résultats plus précis. Pour plus de facilité et pour un gain de temps,
nous avons privilégié le dénombrement en surface au lieu du dénombrement en masse car ce
dernier nous obligeait à garder les géloses en surfusion et à les couler nous-même alors qu’avec
le dénombrement en surface nos géloses sont préalablement coulées avant la manipulation.
Le principe de cette technique est le suivant : si l’inoculum est assez dilué, chaque bactérie (ou
amas bactérien) déposée donne naissance à une colonie, isolée et clonale. Le nombre de colonies
traduit alors le nombre de bactéries présentes initialement dans l'inoculum déposé (comme nous
ne sommes pas absolument certain que chaque colonie provienne d'une cellule isolée, les
résultats sont souvent exprimés en terme d'unités formatrices de colonies = UFC, plutôt qu'en
nombre de micro-organismes).
Pour cela :
• Les éléments techniques :
- Volume de l'inoculum : 0,1 mL en surface d'un milieu gélosé .
- Étalement de façon uniforme à la surface du milieu à l'aide d'un râteau stérile en matière
plastique .
• Pour ce qui est de l’exploitation des résultats, pour calculer le nombre d’UFC par mL de
suspension, nous nous appuyons sur la norme ISO 7218 d’Octobre 2007. Il faut
sélectionner deux dilutions successives dont l’une présente un minimum de 10 colonies et
dont le nombre total de colonies présent sur une boîte ne doit pas dépasser 300.
Nous avons choisi comme gélose une gélose nutritive car ce milieu est non sélectif, il ne permet
pas de sélectionner une souche bactérienne précise. Ce milieu permet donc à toutes les souches
bactériennes de pousser, à condition qu’elles soient non exigeantes, c’est à dire que les souches
soient capable de pousser sur un milieu minimum, qui n’apporte que les éléments essentiels à leur
développement.
La température d’incubation est de 37°C car le microbiote cutané humain est en très grande
majorité composé de bactéries pour qui la température optimale de croissance est de 37°C.
Le temps d’incubation est de 48h car il nous permettra de mettre en évidence tous les types de
micro-organismes.
Afin de valider le milieu choisi et le temps d’incubation, nous allons réalisé un témoin positif. Nous
utiliserons une culture bactérienne de Staphylococcus epidermidis car c’est une bactérie qui est
présente en grande quantité dans la composition de notre microbiote cutané, nous
l’ensemencerons sur une gélose nutritive et nous l’incuberons pendant 48h à 37°C. S’il y a
présence d’une culture nous pourrons valider nos résultats et les lire.
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II- Vérification de l’efficacité des produits d’hygiène affirmant éliminer 99 % des germes
Le but de la manipulation est de vérifier si les pourcentages avancés par les 4 produits choisis
(voir le tableau d’assignation des produits p.6) sont respectés ou non. Pour cela, vous réaliserez
pour chaque produit testé un dénombrement de bactéries en surface d’une gélose nutritive GN,
avant et après son application. Cela nous permettra par la suite de voir s'il y a effectivement ou
non une réduction de 99 % des bactéries.
Il est assigné à chaque élève un produit à tester, il faut se conférer au tableau situé à la fin.
Ne pas se laver les mains avant la première manipulation si vous testez un produit pour les
mains.
3) Protocole
3.1) Matériel
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3.2) Schéma du protocole
ES : eau stérile
PS : pipette stérile
- Ensemencer directement dans une GN en boîte en réalisant des stries serrées avec l’écouvillon
en appuyant bien, recommencer 2 fois en tournant à chaque fois la boîte de 60°.
- Pour le gel main et le savon main: tracer au stylo bic à l’aide d’un des
patrons un carré de 9 cm² sur chacune de vos paumes.
Notation des boîtes de Pétri
3.4.2) Les prélèvements en zone d’asepsie
- Humidifier le premier écouvillon stérile dans le premier tube de 2 mL d'eau stérile et l’égoutter sur
la paroi du tube.
- Faire des rotations avec l'écouvillon sur toute la surface du patron positionné sur la
main/chaussure gauche (en frottant bien) pendant une durée approximative d’une minute.
- Pour la bouche, vous effectuerez pendant une minute des va et vient avec l'écouvillon sur la
surface interne de la joue gauche.
- Ensemencer directement dans une GN en boîte en réalisant des stries serrées avec l’écouvillon
en appuyant bien, recommencer 2 fois en tournant à chaque fois la boîte de 60°. (Voir FT n°2)
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- Humidifier un second écouvillon stérile dans le second tube de 2 mL d'eau stérile et l’égoutter sur
la paroi du tube.
- Faire des rotations avec l'écouvillon sur toute la surface du patron positionné sur la
main/chaussure droite (en frottant bien) pendant une durée approximative d’une minute.
- Pour la bouche, vous effectuerez pendant une minute des va et vient avec l'écouvillon sur la
surface interne de la joue droite.
- Réaliser une suspension bactérienne en cassant le bout de l’écouvillon dans le second tube
d’eau stérile de 2 mL (attention il faut bien mélanger pour mettre en suspension tous les
microorganismes présents sur l’écouvillon).
3.4.3) Dilutions
n- Étaler la solution déposée sur la gélose à l'aide d'un râteau stérile bbb
b(toujours de la solution la plus diluée 10-4 à la moins diluée 100).
- Déposer les boîtes à l'envers dans une étuve et les laisser à 37°C durant
bb48h.
← Ensemencement des géloses
- Préparer les tubes en les identifiant de la manière suivante : «nom du produit ; après ; dilution»
- Préparer les boîtes de Pétri en les annotant de la manière suivante: «initiales ; classe ; date ;
37°C ; 48h ; nom du produit ; après ; dilution»
- Pour le gel main et le savon main : tracer au stylo bic à l’aide d’un des patrons un carré de 9 cm²
sur chacune de vos paumes.
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3.5.2) Les prélèvements dans la zone d’asepsie
Se conférer au 3.4.2)
3.5.3) Dilutions
Se conférer au 3.4.3)
3.5.4) Ensemencement
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III- Présentation et analyse des résultats
- À partir de chaque dénombrement, nous avons calculé le nombre d'UFC de flore mésophile
aérobie totale (NFMAT) par cm², en divisant le nombre de colonies trouvées par 9 (correspondant à
la surface totale prélevée en cm²). Nous obtenons ainsi un résultat qui s’exprime en UFCFMAT/cm²
qui correspond au nombre d’UFC de FMAT pour 1 cm².
Cependant, comme nous ne pouvions connaître exactement la surface prélevée sur une joue,
nous ne pouvions pas appliquer ce calcul aux résultats obtenus pour le produit Listerine (bain de
bouche). C’est pour cela que les résultats pour ce produit sont exprimés en UFCFMAT/joue.
Exemple de calculs réalisés à partir des ensemencements directs avant et après application du
produit Mercurochrome :
- Sur la boîte ensemencée directement avant l'application du produit, il y a 172 colonies présentes
On a 172 colonies sur 9 cm², on souhaite le nombre d'UFCFMAT sur 1 cm² donc :
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Tableau présentant les concentrations obtenues à partir des prélèvements directs avant et
après l'application du produit en UFCFMAT/cm² ou UFCFMAT/joue (Listerine) :
* In : valeurs in-interprétable
- Nous avons ensuite voulu estimer l’efficacité des différents produits en calculant le pourcentage
d'inhibition des boîtes ensemencées directement grâce à la formule suivante :
1.2.3) Analyse des résultats de l'inhibition bactérienne à partir des prélèvements purs
Nous pouvons observer que l'ensemble des résultats est très hétérogène, les valeurs obtenues se
situent entre >3% et 100% et on distingue deux groupes. D'un côté les produits Dettol et
Mercurochrome, qui possèdent tout deux des valeurs interprétables, et de l'autre côté les produits
Listerine et Sanytol dont nous n'avons pu obtenir qu'une seule valeur pour chacun. Ceci s’explique
par un nombre de colonies obtenu dans les boîtes avant et après application des produits
supérieur à 300 et dans ce cas là, le calcul du pourcentage d’inhibition est impossible.
Certaines valeurs sont dites "supérieures à", par exemple : >3% obtenu pour le produit Listerine,
car le nombre de colonies obtenu sur la boîte avant l'application du produit était supérieur à 300
colonies. Nous n'avions donc qu'un petit aperçu du nombre total de colonies inhibées et il était
donc difficile d'obtenir un pourcentage d'inhibition représentatif de la réalité. Cependant, nous
avons tout de même souhaité les faire figurer dans le tableau.
Cela sous-entend que les pourcentages d'inhibition des prélèvements directs des produits sont
compris entre la valeur dite "supérieure à" et 100%, par exemple, entre 6 et 99,9 % pour Sanytol.
De plus, on ne peut affirmer que le pourcentage d'inhibition maximal soit de 100% pour ce produit
car si cela était le cas nous n'aurions obtenu aucunes colonies sur la boîte ensemencée après
l'application du produit. Ainsi, puisque les résultats obtenus pour les pourcentages d’inhibition des
produits Listerine et Sanytol sont inexacts, ils sont donc in-interprétables et de ce fait, nous n’en
tiendrons pas compte pour la suite des analyses.
Nous obtenons une moyenne globale pour le pourcentage d'inhibition des prélèvements directs
des produits Dettol et Mercurochrome supérieur à 93,6 % et cette moyenne est proche du
pourcentage d'inhibition annoncé de 99%.
De plus, le fait que de nombreux prélèvements présentent plus de 300 colonies avant/après
application du produit, nous confirme donc qu’il était judicieux d’effectuer des dilutions de ces
prélèvements afin d’obtenir des boîtes interprétables.
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1.3) Résultats obtenus à partir des dilutions des prélèvements
- Pour chacune des manipulations nous avons choisi deux boîtes de dilutions successives
présentant un nombre inférieur à 300 colonies et dont l'une contenait au minimum 10 colonies.
- En nous appuyant sur la norme ISO 7218 d'Octobre 2007 (Fiche technique n°1 à retrouver en
Annexe), nous avons calculé la concentration en UFCFMAT/mL de suspension bactérienne pour
chacune des manipulations.
Nous ne prenons pas en compte les résultats obtenus pour la dilution 10 -4 car ceux-ci ne sont plus
assez fiables.
- Pour le dénombrement on utilisera les dilutions 10 -2 et 10-3 car ce sont deux dilutions successives
dont l'une possède un minimum de 10 colonies, de plus le facteur de dilution est cohérent.
- Pour le dénombrement on utilisera les dilutions 10 -1 et 10-2 car ce sont deux dilutions successives
dont l'une possède un minimum de 10 colonies, de plus le facteur de dilution est cohérent.
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Tableau présentant les concentrations en UFC FMAT/mL, obtenues à partir des dilutions de la
suspension bactérienne, avant et après l'application du produit :
- Nous avons ensuite calculé le pourcentage d'inhibition entre les boîtes avant et après application
du produit grâce à la formule :
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Tableau présentant les pourcentages d'inhibition obtenus à partir des dilutions de la
suspension bactérienne avant et après l'application du produit :
La moyenne globale du pourcentage d’inhibition de ces produits à partir des dilutions est de
91,6%, cette valeur est proche de celle attendue de 99% mais tout de même inférieure à la
moyenne obtenue à partir des prélèvements purs, qui est de 93,6%.
L’ensemble des résultats est plutôt homogène malgré qu’il subsiste encore quelques valeurs in-
interprétables qui sont probablement dû à des erreurs de manipulations. Nous observons aussi
que certains pourcentages d’inhibition obtenus sont supérieur à la valeur attendue de 99%.
Nous avons voulu voir s’il y avait des disparités de résultats entre élèves et entre les différents
produits. Nous avons donc calculés des écart-types, ceux-ci montrent que nos résultats sont plutôt
fidèles, c’est à dire qu’ils sont relativement proches les uns des autres.
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1.4) Histogramme représentant les pourcentages d'inhibition des produits testés
À partir de cet histogramme nous pouvons remarquer que tous les produit testés ont une action
antibactérienne efficace supérieure ou quasiment égale à 90%.Cependant on observe une légère
différence de pourcentage d'inhibition selon les produits utilisés, mais tous sont relativement
proches de la valeur attendue. Nous pouvons classer ces produits en fonction de l'efficacité de
l'inhibition : Dettol > Sanytol > Listerine > Mercurochrome (classement réalisé à partir de nos
valeurs approximatives : voir retour sur expérience).
L'intérêt de notre expérience est que nous avons une vision réaliste de l'efficacité des produits
testés puisque nous réalisons un prélèvement sur notre propre flore cutanée (celle de notre main
ou bouche) ou sur la surface réelle (chaussure) et que nous appliquons le produit directement sur
nous selon les conditions réelles d'utilisation.
À propos des limites de notre expérience, nous n'avons pas pris en compte les erreurs dû au
manipulateur, en effet malgré toute la concentration avec laquelle nous avons réalisé nos
manipulations, des erreurs ont pu s'immiscer et ainsi fausser les résultats. Par exemple lors des
prélèvements des 0,1 mL pour l’ensemencement des boîtes, ou l’oubli d’homogénéiser les tubes.
De même, nous ne sommes pas sûres que le temps d’application, la méthode d’application ou la
surface prélevée de chaque produit, aient bien été respectés.
De plus :
- Les résultats que nous interprétons sont les moyennes de tous les pourcentages obtenus pour un
produit.
- Les tests ont été réalisés sur un petit panel de 16 personnes, ce qui donne 4 résultats par produit
alors que les entreprises ayant développé ces produits les ont testés sur un panel bien plus large
que le nôtre.
- Certains résultats obtenus étaient in-interprétables, il était donc difficile de déterminer avec
exactitude le nombre de colonies inhibées correspondant à la réalité.
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3) Retour sur expérience
Si nous devions refaire notre expérience, il faudrait réaliser le protocole avec un plus grand
nombre de personnes afin d'obtenir des résultats plus représentatifs de la réalité et plus fiable
statistiquement. De plus, il serait nécessaire d'effectuer plus de dilutions car certaines boîtes
obtenues étaient encore beaucoup trop concentrées pour pouvoir les interpréter même après
application du produit.
IV- Conclusion
Pour en revenir à notre problématique de départ qui était «Les produits d’hygiène certifiant éliminer
99% des germes sont-ils fiables ?», nous constatons que les résultats de nos manipulations nous
ont permis de répondre à celle-ci.
En effet, en prenant seulement en compte la moyenne des pourcentages d’inhibition obtenue pour
chaque produit, on observe que celle-ci n’est pas excessivement éloignée de la valeur attendue de
99%.
Mais outre la moyenne, si l’on prend en compte les différents pourcentages d’inhibition obtenus
pour chaque produit (ceux qui nous ont permis de calculer la moyenne), on observe que les
valeurs sont hétérogènes. Certains pourcentages d’inhibition sont supérieurs à 99% quand
d’autres sont inférieurs à 99%. Aussi, nous pouvons penser que la légère différence qui subsiste
entre la valeur attendue et les valeurs obtenues provient sûrement des sources d’erreurs cités ci-
dessus.
Néanmoins, au vue des moyennes obtenues grâce à nos manipulations, nous pouvons supposer
que les produits testés n'éliminent pas toujours 99% des germes. L’élimination étant dépendante
du respect de la méthode d’application.
Pour ce projet, nous étions dans l’optique de tester ces produits du point de vue d’un
consommateur ordinaire qui se demanderait, lors de l’achat d’un produit, si l’efficacité réelle de ce
dernier est en adéquation avec ce qu’annonce la marque.
Et dans tout les cas, que le produit acheté soit efficace ou non, le consommateur ne court aucun
risque. À l’inverse, si nous nous étions intéressées au domaine hospitalier, l’efficacité modérée ou
non d’un produit annoncé comme étant antibactérien, peut avoir des conséquences désastreuses
sur certains patients dont le système immunitaire est affaibli. Ainsi, la vérification de l’efficacité de
ces produits doit être beaucoup plus rigoureuse et c’est également pour cela que les hôpitaux
utilisent certainement des produits autres que ceux du grand public qui possèdent une plus grande
efficacité car l’enjeu n’est pas le même.
VI- Annexes
1) Remerciements
Nous souhaitons particulièrement remercier notre professeur Mme Lièvre pour tous les conseils et
l'aide qu’elle a su nous apporter. Nous remercions également les préparatrices de laboratoire pour
le temps qu'elles ont consacré à la préparation de notre matériel (notamment pour les très
nombreuses géloses à couler).
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2) Fiches techniques
Fiche technique n°1 : Dénombrement d’après la norme ISO 7218 Octobre 2007
Le calcul du nombre d'UFC par ml ou par g de produit, consiste à faire la moyenne pondérée du
nombre de colonies obtenues sur deux dilutions successives dont l'une, au moins, présente un
minimum de 10 colonies. Ce calcul est valable dans le cas où le rapport du nombre de colonies
entre les deux dilutions est cohérent avec le facteur de dilution.
Le résultat est arrondi a 2 chiffres significatifs, exprimé avec un nombre compris entre 1,0 et 9,9
multiplié par la puissance de 10 appropriée.
3) Webographie
http://www.mercurochrome.fr/produit/gel-antibacterien-hydroalcoolique/
https://www.gamme-listerine.fr/prevention-caries/listerine-protection-dents-gencives
http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/germes-biologie/
http://social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/La_desinfection_des_mains_par_friction_hydro-alcoolique_-
_APHP.pdf
http://www.sports-sante.com/index.php/lavage-des-mains-par-friction-avec-une-solution-hydro-
alcoolique
http://lyc-chevreuse-gif.ac-versailles.fr/biotech/techlab/co/culture.html
http://m58equipe7.unblog.fr/2015/01/02/la-gelose-nutritive-definition/
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