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Guerre du Viêt Nam

Récapitulation de la Guerre du Viêt Nam

La guerre du Viêt Nam, aussi appelée Seconde Guerre


d’Indochine, a éclaté en 1963 suite à une rébellion communiste
activement soutenue par le Nord-Vietnam. Impliquant par la
suite d'une part des alliés tels que les Etats Unis pour le Viêt
Nam du sud, d’autre part l’URSS ainsi que la Chine populaire
pour le Viêt Nam du Nord se revendiquant communiste.
D’un côté se trouvait le Front National de libération du Sud
Viêt Nam dit Viet Cong.
Le FNL était un mouvement qui incitait tous les
Vietnamiens à le rejoindre pour s’opposer au régime de Ngô
Đình Diệm et réaliser l’indépendance et l’unité du Viêt Nam,
sous la bannière du régime communiste de Hô Chi Minh.
Le FNL était allié durant cette guerre à la République
démocratique du Viêt Nam (ou Nord-Viêt Nam) avec son armée
populaire vietnamienne qui était soutenue matériellement par le
bloc de l'Est et la Chine.
De l’autre côté se trouvait la République du Viêt Nam (ou
Sud-Viêt Nam), militairement soutenue par l'armée des États-
Unis appuyée par plusieurs alliés comme l’Australie, la Corée
du Sud, la Thaïlande et les Philippines.
Les premiers raids américains au Vietnam eurent lieu le 29
juin 1966. Il y eu jusqu’à plus de 50000 soldats américains tués
sur le sol vietnamien, pour 3 millions qui participèrent à cette
guerre.
En 1969, durant le festival de Woodstock, Jimi Hendrix
jouera une version historique de The Star-Spangled Banner,
l’hymne national américain, en solo à la guitare, en utilisant
distorsion, vibrato, saturation, pour imiter des lâchers de
bombes, des explosions, des rafales voire des cris d’enfants.
Ainsi l’artiste déstructure l’hymne pour créer un effet de chaos
et de souffrance.
C’est le meilleur exemple de chanson où la contestation
n’est pas dans les paroles mais simplement dans la forme
musicale.
Le 27 janvier 1973, un accord de cessez-le-feu est signé à
Paris entre les Etats-Unis et le Nord-Vietnam, cela met fin à 10
années de guerre. Mais le problème vietnamien n'est pas réglé
pour autant : si l'Amérique se retire du conflit, les communistes
du Nord et l'armée Sud-Vietnamienne continueront à s'affronter
jusqu'à la défaite du Sud, en 1975.
Enfin, le 30 avril 1975, le gouvernement du Sud-Vietnam
capitule après l'entrée des troupes du Nord-Vietnam et du Viêt-
cong dans Saïgon. Le pays, divisé au cours de la 1ère guerre
d'Indochine contre les Français en 1954, est définitivement
réunifié sous l'autorité du gouvernement communiste de Hanoï.
La médiatisation du conflit

Tout ceci fut énormément médiatisé, malgré les tentatives


de censure de Lyndon Baines Johnson, l’ancien président
américain ayant assisté au début de cette terrible guerre.
La population américaine et notamment les jeunes,
premiers concernés par cette guerre, étant envoyés au combat,
contestent de plus en plus l’engagement de leur pays dans
cette guerre.
Si, dans un premier temps, les mouvements qui se forment
sont constitués principalement d’étudiants, l’enlisement dans le
conflit et la médiatisation croissante qui diffuse de plus en plus
d’images de la guerre favorisent l’implication d’autres fractions
de la population. Ainsi, pour la première fois, le Parti
Communiste s’affiche ouvertement dans des manifestations
sous ses propres banderoles, mais également des hippies,
symboles de la contre-culture naissante.

ECRIRE SUR LE LIEN HIPPIE-


COMMUNISME, Mateo
PHOTO
Sentiment d’injustice

Il y a aussi un grand sentiment d’injustice entre les


classes : les politiciens décident de la guerre, mais ni eux ni
leurs enfants ne la font. John Fogerty, par exemple, auteur de
Fortunate Son — chanson sur la guerre du Vietnam sortie en
1969 — et membre de Creedence Cleerwater, l’exprime : « Les
Riches, ceux qui ont tout, des grosses voitures, ce genre de
trucs. Des gens que je ne respecte pas. Durant le Vietnam, ce
sont des gens qui ne sont pas allés à la guerre. Quand j’ai écrit
cette chanson, je pensais à David Eisenhower, le petit fils de
l’ancien président, qui était marié à Julie Nixon, la fille du
président de l’époque ».
Le « fortunate », c’est, dans cette chanson, le fils du
sénateur, du député, du millionnaire, du haut-gradé, celui qui a
eu la chance de naître au bon endroit, au bon moment et qui
profite ainsi de sa situation privilégiée pour échapper à l’enfer
de l’Asie du Sud-Est. Le titre, terriblement efficace, rencontra un
grand succès, alors que ce n’était qu’une face B.

« Some folks inherit star spangled eyes


Yeah, when they send you down to war
Well, when you ask them how much you should give
Yeah, it's always more, more, more. »

« Certaines personnes héritent d’yeux ornés d’étoiles


Quand ils t’envoient à la guerre
Quand tu leur demandes combien tu devrais donner
C’est toujours plus, plus, plus. »
Et pourtant, Creedence n’était pas un groupe qui se
revendiquait du mouvement hippie. Ils n’hésiteront d’ailleurs
pas, par la suite, à critiquer le mouvement avec la chanson
« Wrote a Song For Everyone », qui, tirant les conclusions de
ce mouvement, constatera froidement que rien n’a vraiment
changé.

Avant Creedence, Country Joe McDonald and The Fish


sort en 1967 la chanson I Feel Like I’m Fixin’ to Die Rag. Cette
chanson se sert d’un procédé légèrement moins direct que celle
de Fogerty : elle utilise l’ironie, mais sans hésiter à être virulent
dans le texte.
« Come on all of you big strong men
Uncle Sam needs your help again
he’s got himself in a terrible jam
way down yonder in Viet Nam,
put down your books and pick up a gun we’re
gonna have a whole Lotta fun.
And it’s one, two, three, what are we fighting for
don’t ask me I don’t give a damn, next stop is Viet Nam
And it’s five, six, seven, open up the pearly gates
ain’t no time to wonder why, whoopee we’re all gonna die. »

« Allez tous les costauds


Oncle Sam a encore besoin de vous
Il s’est foutu dans la merde
Là bas au Viet Nam
Alors lâchez vos bouquins et prenez un fusil
On va se marrer.
Et un, deux, trois, pourquoi on se bat ?
Ne me demandez pas je m’en fous, prochain arrêt : le Vietnam
Et cinq, six, sept, ouvrez les portes de perles
Pas le temps de se demander pourquoi, youpie ! on va tous
crever ! »

Country Joe McDonald dénonce la militarisation des


esprits, et les politiques qui envoient les jeunes à la guerre
comme de la chair à canon, pour réparer leurs erreurs
diplomatiques. Cela exprime aussi le sentiment
d’incompréhension de cette guerre sur un sol étranger et
lointain, dans laquelle ils se battent souvent sans en
comprendre les raisons.
Les tentatives de révoltes américaines

Les années soixante américaines furent le théâtre de


nombreux bouleversements tant au niveau politique que
culturel. L’assassinat de John Fitzgerald Kennedy en 1963
marqua la fin de l’âge d’or américain et l’essor d’une contre-
culture dont la contestation contre la guerre du Viêtnam fut le
principal vecteur.
La contestation de cette guerre fut d’emblée très forte car
un moine bouddhiste s’immola en 1963 suivit par 4 jeunes
américains en 1965.
On distingue trois temps forts du mouvement contestataire :
Le 20 novembre en 1969 les Américains, à Washington,
une manifestation spectaculaire contre la poursuite du conflit au
Viêt-nam réunit 250 000 personnes. La colère gronde en
Amérique depuis la révélation faite par le "New-York Times" du
massacre de plusieurs centaines de vietnamiens dans le village
de My Lai, au sud du pays, par des soldats américains.
Le 4 mai 1970 La Garde nationale de l'Ohio a tiré sur des
étudiants qui manifestaient de manière pacifique. La plupart de
ces étudiants manifestaient contre l'intervention américaine au
Cambodge, annoncée par le président Richard Nixon le 30
avril, mais certains ne faisaient que passer. En réponse à cette
fusillade, une grève et des manifestations impliquant quatre
millions d'étudiants entraînèrent des centaines d'universités et
d'établissements scolaires à fermer à travers tous les États-
Unis. Ceci retourna en partie l'opinion publique déjà sensible à
la présence militaire des États-Unis au Viêt Nam.
Le 3 mai 1971, 500 000 manifestants (hippies, objecteurs
de conscience et vétérans) se sont retrouvés dans la capitale
fédérale américaine pour dénoncer la guerre du Vietnam
commencée en 1964. Les forces de l'ordre procèdent à
l'arrestation de 7 000 personnes, remplissant les prisons du
district de Columbia et même un stade.
Mais les contestations passeront aussi par la musique
avec des artistes des années soixante tels que Bob Dylan avec
“Blowin’ in the Wind” produit en 1963, Phil Ochs avec “What
Are You Fighting For” fait aussi en 1963, ainsi que John Lennon
avec “Give Peace a Chance” en 1969 et Joan Baez “Fifth
Avenue Peace Parade” de 1966.
Joan Baez affiche son désaccord avec la guerre du Viêt
Nam. Elle participe à de nombreuses marches anti-guerre et
actions de protestations. Elle est notamment arrêtée deux fois
en 1967 pour avoir bloqué l'entrée de l’Armed Forces Induction
Center d’Oakland en Californie. Elle passe environ un mois en
prison. Elle a aussi à plusieurs reprises des ennuis avec la
justice pour son refus de payer l'impôt militaire.

ANALYSER FIFTH AVENUE PEACE


PARADE
Une autre vision du
monde
L’ostentation

La société de consommation, en pleine expansion durant


la seconde moitié du XXᵉ siècle, se fonde sur le désir humain
de possession matérielle, en stimulant ce désir dans des
proportions perpétuellement grandissantes pendant cette
période.

Les nouvelles technologies foisonnent. Ces avancées


permettent aux entreprises de produire plus rapidement et de
plus grandes quantités, mais aussi d’informer les gens plus
facilement des nouveaux produits, afin de nourrir le désir de
confort mais aussi d’ostentation des ménages.
On peut le voir dans le film Mon Oncle de Jacques Tati ou
dans la chanson Mercedes Benz de Janis Joplin, enregistrée 3
jours avant son overdose mortelle :

« Oh Lord, won’t you buy me a Mercedes Benz


My friends all drive Porsches, I must make amends »

« Oh Seigneur, tu voudrais pas m'acheter une Mercedes-Benz?


Mes amis roulent tous en Porsche, Je dois me rattraper. »

On voit ici clairement la dénonciation d’une volonté des


ménages de montrer un maximum leur richesse via des biens
de consommation. La contestation est le motif même de la
chanson comme l’indique Janis Joplin au début du titre :

« I'd like to do a song, Of great social and political import »


« J’aimerais faire une chanson d’une grande importance sociale
et politique. »
L’argent

L'argent est une valeur gravée dans notre société, certains


en ont en abondance, d'autres côtoient les bas-fonds pour
survivre. Aller de jour en jour croyant que l'argent nous rendra
heureux, beaucoup de gens vivent comme cela aujourd'hui.

Le rêve presque universel de gagner beaucoup d’argent,


via des jeux comme la loterie, montre bien ce phénomène. Le
confort matériel semble être la première des conditions au
bonheur, et ce fait est accentué par la publicité et tout
l’environnement urbain notamment. Le discours était le même
en 1973, plus de 40 ans avant.
Ce fait est dénoncé comme une absurdité dans Le mythe
de Sisyphe d'Albert Camus, où l'on peut lire: "On veut gagner
de l'argent pour vivre heureux et tout l'effort et le meilleur d'une
vie se concentrent pour le gain de cet argent. Le bonheur est
oublié, le moyen pris pour la fin".

La chanson Money des Pink Floyd illustre parfaitement cela :

« Money, get away


Get a good job with good pay and you're okay
Money, it's a gas
Grab that cash with both hands and make a stash
New car, caviar, four star daydream
Think I'll buy me a football team »

« Trouve un bon boulot bien payé et tout va bien


Argent, c'est le pied
Chope ce cash des deux mains et mets le de côté
Nouvelle voiture, caviar, quatre étoiles de rêve
Je crois que je vais m'acheter un club de foot »
Les Pink Floyd dénoncent la pensée selon laquelle tout va
bien du moment qu’on est bien payé, ainsi que les excès
entraînés par la possession d’argent, comme acheter un club
de football ou d’autres dépenses astronomiques.

L’argent est omniprésent dans la société, comme le


montre encore une fois Janis Joplin dans Mercedes Benz :

« Dialing for Dollars is trying to find me. »

« Dialing For Dollars sont en train de me chercher. »

Dialing for Dollars était une émission télévisée où les gens


tentaient de gagner de l’argent, comme il en existe encore
aujourd’hui. L’argent est donc central, jusque dans les loisirs et
les divertissements.

Aujourd’hui, l’argent est même une valeur primordiale dans


certaines musiques, comme le montre Orelsan :

« Les rappeurs américains donnent les mêmes conseils que


mes parents,
Fais ce que tu veux dans ta vie, mais surtout fais de l'argent »

On retrouve l'idée que l'argent est primordial parfois même


dans la musique.

Ainsi, la musique peut être le reflet d’une société, mais aussi le


moyen de contester cette société.
Continuer Paradoxe argent contestation,
Mateo
« Une génération entière a adopté cette musique comme
univers sonore de ses propres révoltes et, ce faisant, a
contribué docilement à l’expansion culturelle de l’empire le plus
dominateur du moment, les États-Unis. Là où certains
pensaient que la révolution s’exportait en musique, des réseaux
de ventes se formaient, une industrie se constituait et,
imperceptiblement, transformait ceux qui se croyaient
compagnons d’armes en consommateurs fidèles. »
Yves Delmas - Charles Gancel
Repenser la
communauté
Refus de l’autorité
Durant ces années-là, l’Amérique connaît des
mouvements de contestation au sujet de la guerre du Viêtnam.
C’est une des premières guerres à être autant
médiatisées, et cela joue énormément lors de cette révolte. Des
photos passent à la télévision, diffusant des images qui
choquèrent de plus en plus l’opinion publique.
L'opinion publique américaine commence à douter des
options liées à un tel niveau d'engagement, alors que le parti de
la génération de la « prise de conscience » maintient
l'activisme par des sit-ins (manifestation généralement
immobile, en position assise). Il s'agit le plus souvent d'une
manifestation pacifique ayant pour objectif d'interpeller l'opinion
et les pouvoirs publics sur une situation d'injustice ou pour une
revendication précise. Beaucoup sont en faveur du règlement
du conflit et du désengagement dans les allées publiques de
Washington : la pression est telle que le pouvoir politique doit
répondre instamment à la situation d'enlisement.
Pour contester cette autorité certains participent à la
marche à New York, d’autres décident de fuir leur pays pour se
réfugier au Canada afin d’échapper à la guerre, d’autres encore
brûlent leurs papiers militaires.
Après la marche à New York en avril 1967, il y a la marche
sur le Pentagone en octobre 1967 ayant rassemblant plus de
100000 personnes.
Il y a aussi en avril 1968 une occupation du campus de
l’Université Colombia par des étudiants ; suite à cette révolte
l’autorité fait appel aux forces de l’ordre pour les faire évacuer.
Cela entraîne une grève de protestation jusqu’à l’été 1968.
Ce n’est pas le seul cas de refus d’autorité de la part des
étudiants car en août 1968 à Chicago, ils affrontent la police
lors de la Convention du Parti Démocrate.
D’autres personnalités américaines qui sont engagées
dans ce mouvement, et des artistes tels que le boxeur
Mohamed Ali qui refusa de servir dans l'armée américaine. En
avril 1967, il refuse symboliquement l'incorporation dans un
centre de recrutement. A cause de ce geste, il est condamné à
une amende de 10 000 dollars et à 5 ans d'emprisonnement, il
perd par la même occasion sa licence de boxe et son titre.
Le « Weather Underground » organise plusieurs attentats,
à partir de 1970, contre des installations militaires aux États-
Unis, lançant le slogan « Bring the War Home! ». Ils avertissent
toutefois l'imminence des explosions afin d'éviter toute victime
humaine.
Cela nous montre clairement qu’une vraie rébellion est
mise en œuvre par toute une génération, contre l’Etat
Américain.
C’est d’ailleurs grâce à tous ces mouvements d’opposition
du peuple que lors des élections que Lyndon B. Johnson
échoua dans sa quête de se faire réélire permettant ainsi à
Richard Nixon d’être élu président,en partie grâce à la
promesse de sortir de cette guerre.
Retour à la nature
A cause de tous ces conflits internes se passant en
Amérique, le peuple et majoritairement les jeunes, se mirent à
penser d’une nouvelle façon. Il y a un désir de retour à la nature
et ils s‘intéressent et s’ouvrent à d'autres cultures. Ils avaient un
besoin d'émancipation, de recherche de nouvelles perceptions
sensorielles et d'états de conscience modifiés.
C’est donc grâce à ce nouveau mode de pensée que se
forma le mouvement hippie. Ils sont issus en grande partie de la
jeunesse nombreuse du baby-boom de l'après-guerre. Ils
rejettent les valeurs traditionnelles, le mode de vie de la
génération de leurs parents et la société de consommation. Ce
mode de pensée transparaît notamment dans le
psychédélisme, style allant de pair avec le mouvement hippie.
Ce style étudie les corrélations entre les sens et les activités
psychiques, et il est exprimé directement par l’art.
Nous avons d’ailleurs un très bon exemple de psychedelic
song avec le célèbre Tomorrow Never Knows des Beatles,
datant de 1966 :
Turn off your mind, relax and float down stream
Eteins ton esprit, détends-toi et descends le courant
Lay down all thought surrender to the void
Ecarte toute pensée, livre-toi au néant
That you may see the meaning of within
Alors tu peux voir la signification du dedans
That ignorance and hate may mourn the dead
Et ignorance et haine peuvent pleurer les morts
But listen to the color of your dreams
Mais écoute la couleur de tes rêves
Or play the game existence to the end
Alors joue au jeu de l’existence jusqu'à la fin
On constate bien que l’idée d’introspection est présente tout au
long de ce morceau, et que la vision qu’ont les artistes est
différentes comparé aux générations précédentes.
Leur but était de vivre librement, dans des rapports
humains qu'ils voulaient plus authentiques.
C’est une très grande rupture avec les normes des
générations précédentes mais pourtant cette contre-culture eu
une influence culturelle majeure, en particulier dans le domaine
musical.
En 1967, de grandes réunions et des concerts gratuits
furent organisés au Golden Gate Park, à proximité de Haight-
Ashbury, un quartier de San Francisco. En janvier, le
happening géant du Human Be-In fut considéré comme l'instant
de grâce du mouvement, rassemblant des centaines de
personnes, issues des différentes «tribus» de la contre-culture
de l'époque. Elles étaient venues lire de la poésie, être
ensemble et écouter la musique de groupes comme les
« Grateful Dead » (groupe américain qui fut formé en 1965 à
San Francisco et qui a notamment produit dans sa carrière la
chanson protestataire Standing On the Moon), « Jefferson
Airplane » (groupe de rock américain qui fut formé en 1965) ou
« Country Joe and the Fish »
VOIR SI STANDING ON THE MOON PEUT ETRE ANALYSER
ET UNE CHANSON DE JEFFERSON AIRPLANE

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