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Recommandations lecture pendant l'été

Français
Vous intégrez une classe préparatoire scientifique où vous aurez deux heures de français par
semaine. Il suffit de regarder les coefficients de français aux concours pour comprendre qu'il est
essentiel de ne pas négliger cette discipline. Le programme de l'année prochaine porte sur le thème
« faire croire », associant philosophie et littérature. Vous devez acheter dans les éditions imposées
les quatre textes suivants :
1/ Choderlos de Laclos, Les Liaisons dangereuses, GF (n° 1294), Littérature et civilisation, paru le
31/05/2023, prépas scientifiques 2023-2024, édition Pomeau et Kremer.
2/ Musset, Lorenzaccio, GF (n° 1500), Littérature et civilisation, paru le 31/05/2023, prépas
scientifiques 2023-2024, édition Naugrette et Lédda.
3/ Hannah Arendt, Du Mensonge à la violence, Essais de politique contemporaine, biblio essais, Le
Livre de Poche, 1972/mars 2023.
4/ Hannah Arendt, La Crise de la culture, folio essais, Gallimard, 1972/mai 2022.

Pour Arendt, vous devez lire dans l'ouvrage La Crise de la culture, le chapitre VII, « Vérité
et politique », p. 289-336, texte difficile, et dans l'ouvrage Du Mensonge à la violence, « Du
Mensonge en politique, Réflexions sur les documents du Pentagone », p. 9-68, plus facile mais avec
un arrière plan historique, sur lequel je vous ai transmis des précisions. Laclos et Musset sont à lire
intégralement. À la rentrée, je vérifierai les éditions et demanderai de les racheter s'il y a erreur et je
donnerai une interrogation de lecture sur les quatre ouvrages. Je vous conseille donc de les lire
soigneusement en prenant des notes, en composant un résumé personnel pour la pièce de théâtre et
en cochant les lettres qui vous semblent importantes en lien avec le thème « faire croire » pour le
roman. Avant tout travail sur les textes, commencez par réfléchir sur ce que peut signifier « faire
croire » (mensonge, stratégie amoureuse et politique, corps, esprit, apparence, langage...). Soulignez
quelques passages qui illustrent le thème. Ainsi, vous avez du travail pendant l'été en français alors
que vous vous dirigez vers des études scientifiques, mais la formation est sélective. Pour la prise de
notes en cours, un grand cahier fera l'affaire. Bon courage.
Claire Pierrot
Informations pour mieux comprendre vos textes

I/ Arendt, « Du Mensonge en politique », Du Mensonge à la violence

1/ Chronologie, guerre du Vietnam


• En bordure de la mer de Chine, le Vietnam est une nation de deux mille ans d'âge, colonisée
par la France à la fin du XIXe siècle et revenue à l'indépendance en 1954 au terme de la
guerre d'Indochine. Mais le pays est alors divisé en deux États rivaux, le Nord-Vietnam pro-
soviétique et le Sud-Vietnam pro-occidental.
• Au Sud-Vietnam éclate une rébellion communiste activement soutenue par le Nord-
Vietnam. Elle va déboucher sur une nouvelle guerre dans laquelle vont s'impliquer les États-
Unis et leurs alliés d'une part, l'URSS et dans une moindre mesure la Chine populaire d'autre
part. La guerre est une guerre civile et internationale. Après les accords de Genève du 21
juillet 1954, la division du Vietnam s'est aggravée avec l'instauration au Sud d'une dictature
sous la férule de Ngô Dinh Diêm et la création d'un mouvement insurrectionnel
d'opposition, le Front national de libération du Viêt-nam du sud (FNL). Ses combattants sont
qualifiés péjorativement par leurs adversaires de Viêt-công (« communistes vietnamiens »).
Ils bénéficient du soutien actif des soldats de l'Armée Populaire Vietnamienne
(APV). Ces « Bô dôi » viennent du Nord-Vietnam selon un plan de conquête échafaudé par
le gouvernement communiste de Hanoi.
• 11 décembre 1961 : Première intervention américaine au Viêt Nam. Un porte-avions
américain transportant deux escadrilles d'hélicoptères fait escale à Saïgon. Pour la première
fois, l'armée américaine aide directement les sud-vietnamiens dans leur combat contre la
guérilla communiste. Le président américain John Fitzgerald Kennedy envoie quelques
troupes déguisées en conseillers militaires. Il veut à tout prix sauver le régime de Diem pour
éviter une chute en cascade des derniers régimes pro-occidentaux d'Asie, selon la « théorie
des dominos »formulée par l'ancien président Eisenhower.
• 11 juin 1963 : Pour protester contre le régime autoritaire pro-américain du
président vietnamien Ngô Dinh Diêm, un bonze bouddhiste se suicide par le feu à Saïgon.
D'autres immolations publiques suivront et les mouvements d'opposition seront sévèrement
réprimés par le pouvoir. En novembre, un coup d'État par une junte militaire renversera le
gouvernement de Ngô Dinh Diêm qui sera fusillé.
• En 1964, les États-Unis décideront d'envoyer des troupes au Viêt Nam afin de s'opposer à
l'avancée communiste. Prenant prétexte de l'« agression » de deux destroyers dans le golfe
du Tonkin, le président américain Lyndon Baines Johnson lance dès le 4 août 1964 les
premiers raids américains sur les positions communistes au Sud-Vietnam et obtient du
Congrès les pleins pouvoirs militaires pour un engagement contre le Nord-Vietnam. 
• 7 février 1965 : Après avoir fait évacuer les dernières familles américaines, l'US Air
Force lance sa première offensive aérienne directe sur le Nord-Viêt Nam. Le but des États-
Unis et du gouvernement sud-vietnamien est de mettre à mal les réseaux de ravitaillement en
armes et en carburant des communistes du Nord, notamment la piste HO Chi-Minh, sans y
parvenir. Ces bombardements marquent le début de la deuxième guerre d'Indochine. À partir
du mois de mars, les marines américains arrivent de plus en plus nombreux au Sud-Viêt
Nam. Envoi de marines combattants et non plus seulement de conseillers.
• À partir de février 1965, la RDVN (République démocratique du Viet Nam), région par
région, de plus en plus systématiquement bombardée. C'est ce qu'on appellera l'escalade.
• 29 juin 1966 : Premiers raids américains sur la capitale, Hanoï. Les dépôts de carburants de
Hanoï et de Haïphong sont bombardés.
• 1967 : Contestation croissante de la guerre en Europe et aux États-Unis. Organisation de
deux Sessions d'un tribunal d'opinion, le Tribunal Russell, en Norvège du 2 au 12 mai, puis
au Danemark du 28 novembre au 1er décembre accusant d'agression et de génocide.
Discours de Martin Luther King le 4 avril. Grandes manifestations étudiantes le 21 octobre.
Sur le terrain des troupes sont envoyées et en novembre au Sud le général américain
Westmoreland annonce une prochaine victoire. Les bombardements sur la R.D.V.N.
continuent.
• En 1968, on en arrive à compter plus de 500 000 Américains en uniforme au Sud-Vietnam.
Ces soldats et leurs alliés (50 000 Sud-Coréens, 7500 Australiens, 500 Néo-Zélandais,
2000 Philippins, 8000 Thaïlandais) sont néanmoins en minorité à côté du million de soldats
engagés dans l'armée sud-vietnamienne. Laos et Cambodge voisins sont bientôt entraînés
dans la guerre malgré eux. Sur les trois pays indochinois sont lâchées trois fois plus de
bombes que pendant toute la Seconde Guerre mondiale. Des défoliants chimiques, le napalm
et l'« agent orange », sont utilisés à très grande échelle.  L'US Air Force s'en sert pour brûler
le couvert végétal, les habitations en bois et les récoltes, avec des effets ravageurs à très long
terme.
• 1968 : 30 janvier, offensive révolutionnaire inattendue du Têt au Sud-Vietnam. Washington
recule. Le 29 février le secrétaire à la Défense, Robert Mac Namara, démissionne ; le 31
mars le président des États-Unis, Lyndon Baynes Johnson, annonce qu'il ne se représentera
pas aux élections présidentielles et négocie une désescalade des bombardements sur la
RDVN qui aboutit le 31 octobre à un arrêt total des frappes sur le Nord Vietnam. Nixon
président élu en nov 1968 et réélu 4 ans plus tard.
• juillet 1969 : La nouvelle administration Nixon entreprend la vietnamisation de la guerre :
retirer progressivement les troupes US qui ont atteint leur sommet en mai avec
540 000 hommes et donner au Sud les moyens de la faire.
• 2 septembre 1969 : Mort de Hô Chi Minh. En plein conflit avec les États-Unis, le président
de la république démocratique du Viêt Nam, artisan de l'indépendance du pays et de
l'instauration d'un régime communiste, meurt d'une crise cardiaque à Hanoï à l'âge de
79 ans. 
• Massacre de My Lai : crime de guerre de l'armée américaine en mars 68 rendu public en nov
69.
• 1972 : Avril-Mai : nouvelle escalade. À la suite de l'attaque du Sud, le 30 mars, par les
armées de Hanoï et du FNL avec cette fois-ci de l'armement lourd, l'administration
Nixon reprend les bombardements sur le Nord, et le 8 mai juste avant une
rencontre Nixon - Brejnev à Moscou (22-30 mai), franchit un tout nouveau pas : le minage
du port d'Haïphong. Contrairement à certains pronostics la rencontre au sommet est
maintenue par l'URSS qui tient à conclure, par nécessité pour son économie, sa population,
et pour la reconnaissance de sa parité avec les États-Unis, un nouveau traité de limitation de
la course aux armements (Traité SALT) ; d'autant qu'elle reproche à la RDV de ne pas l'avoir
prévenue de l'offensive. En rupture avec son attitude précédente, l'Union soviétique va aider
à l'aboutissement de la négociation Hanoï - F.N.L - Saïgon - Washington.
• 18-29 décembre : après un arrêt à la fin septembre, les bombardements américains sur
la RDVN reprennent dans le but de la forcer à accepter la mise à égalité des présences
américaines et nord-vietnamiennes au Sud-Vietnam. Hanoï ne cède pas.
• 1973 : le 27 janvier sont signés les accords de Paris qui stipulent les conditions de la mise en
place pacifique de la réunification par le gouvernement Thieu : libération des prisonniers
politiques, mise en place d'une commission nationale représentant toutes les parties. Hanoï
obtient finalement le maintien de ses troupes au Sud-Vietnam. Les États-Unis s'engagent
à déminer le port d'Haïphong et à contribuer financièrement à la reconstruction du Vietnam.
La somme est fixée à 3 milliards 250 millions de dollars. Elle ne sera jamais versée.
• 30 avril 1975 : Chute de Saïgon à la suite de deux ans de guerre entre Vietnamiens, laissant
un bilan accablant du côté vietnamien. Les Américains déplorent 58 000 morts (environ
deux fois moins que pendant les quelques mois de leur intervention dans la Première Guerre
mondiale). Les Vietnamiens auraient perdu un total de 3,8 millions de civils et militaires
selon Robert McNamara, soit près de 8 % de leur population, à quoi s'ajoutent les blessés,
les mutilés et les victimes du napalm et de l'« agent orange ».

2/ Pentagone Papers

United States-Vietnam Relations, 1945-1967: A Study Prepared by the Department of


Defense (« Relations entre les États-Unis et le Viêt Nam, 1945-1967 : une étude préparée par le
département de la Défense »)
Le document « Pentagone Papers » divulgué dans la presse retrace l'origine et la genèse de
l'engagement des États-Unis au Vietnam: il montre comment le gouvernement américain a
délibérément généralisé la guerre à l'insu du Congrès. L'affaire éclabousse les milieux politiques
américains. Pendant une quinzaine de jours, le New York Time publie ses «Pentagone Papers» .
À la fin du mois de juin 1971, on apprend qu'un certain Daniel Ellsberg est à l'origine de ces
fuites: il se rend lui-même aux autorités. «L'homme le plus dangereux d'Amérique» comme le
surnomma à l'époque le responsable de la diplomatie américaine Henry Kissinger, n'est autre qu'un
ancien collaborateur du département de la Défense. À ce titre, c'est l'un des rédacteurs du fameux
rapport McNamara. Occupant un poste de chercheur à la Rand Corporation, c'est là qu'il a eu accès
à l'étude résultant de l'enquête ordonnée par Robert McNamara, secrétaire à la Défense: «Il a eu
l'indélicatesse de photocopier un certain nombre de documents qu'il avait sélectionnés », note Le
Figaro dans son édition du 29 juin 1971.
Ellsberg communique les documents au New York Times qui choisit de publier l'histoire
contre l'avis des avocats du journal. Poursuivi en justice, Daniel Ellsberg est acquitté: des
perquisitions illégales dans le bureau de son psychanalyste et l'enregistrement de ses conversations
téléphoniques personnelles rendent impossible la poursuite du procès. La publication par le New
York Times d'un document ultra-secret, retraçant l'origine et la genèse de l'engagement militaire
américain a fait l'effet d'une bombe à la Maison-Blanche. Le scandale risque d'entraîner des
conséquences politiques importantes à quelques jours du vote par le Sénat sur l'amendement
Hatfield-McGovern, dont le but est de limiter les pouvoirs des chefs de l'exécutif en matière de
conduite de guerre.
D'ores et déjà, à la requête du Pentagone, le département de la Justice vient d'ouvrir une
enquête officielle pour tenter de déterminer les circonstances de l'indiscrétion et d'en identifier les
responsables. Le secrétaire à la Défense. M. Melvin Laird, a déclaré à la presse que tout serait mis
en oeuvre pour que la lumière soit faite sur cette affaire. En réalité, on le sait de bonne source, c'est
le conseiller numéro un du président en matière de politique étrangère, le professeur Henry
Kissinger, qui a pris personnellement l'initiative de déclencher cette procédure. Lui, qui est sensé
tout savoir sur l'affaire indochinoise, ignorait même l'existence de ce document...il ne l'a découvert
qu'hier matin en ouvrant le New York Times!
Il s'agit en réalité non pas d'un document unique, mais d'un grand nombre de documents qui
constituent la somme d'une enquête officieuse que M. Robert McNamara avait fait effectuer par le
service du Pentagone et de la «Central Intelligence Agency» ( C.I.A.) en 1967 alors qu'il occupait
les fonctions de secrétaire à la Défense. Le tout— 7.000 pages, 2 millions et demi de mots— a été
rassemblé en quarante volumes brochés dont il n'existait, affirme-t-on, que quinze exemplaires.
Aucun d'entre eux ne se trouvait à la Maison-Blanche, le président Johnson ayant eu sans doute
l'indélicate précaution d'emporter le sien avec lui lorsqu'il céda la place à Richard Nixon. Un autre
est effectivement, confirme-t-on «gardé sous clé» au Département d'État -si M. Williams Rogers a
eu l'idée d'y donner un coup d'œil, ce qui n'est peut-être pas le cas, il s'est bien gardé d'en parler à
M. Kissinger. Un troisième exemplaire devrait logiquement se trouver entre les mains du directeur
de la C.I.A.; les autres sont conservés au Pentagone. Tous portaient la mention «Top secret» (ultra
secret). Plusieurs membres de la commission sénatoriale des Affaire étrangères, dont le sénateur
Stuart Symington (démocrate du Missouri), ont tenté récemment à deux reprises d'en obtenir
communication du secrétariat à la Défense. Un refus catégorique leur a été opposé.
Les documents montrent que le président Johnson a pu aller loin en termes de choix
militaires ans être soumis à aucun contrôle parlementaire. À la lecture des documents on apprend :
1. Que les origines de l'engagement américain au Sud-Vietnam remontent avant même le départ du
corps expéditionnaire français;
2. Que les bombardements aériens du Nord-Vietnam avaient été non seulement envisagés par le
président Johnson, mais minutieusement préparés en fonction d'instructions précises qu'il avait
données au Pentagone dès le début de 1964, c'est-à-dire plusieurs mois avant l'incident dit de la
Baie de Tonkin qui allait être invoqué pour en justifier le déclenchement. Or à ce moment-là, la
bataille électorale faisait rage. L'adversaire de M. Johnson, le sénateur Barry Goldwater réclamait
sur la place publique le bombardement du territoire nord-vietnamien. M. Johnson, lui, se déclarait
ouvertement opposé à une telle extrémité. Il trompait donc délibérément à la fois le Congrès et ses
propres électeurs...
3. Que des opérations militaires américaines avaient été déclenchées en secret au Laos dès 1964,
bien avant également l'affaire de la Baie du Tonkin, point de départ avoué de ce que l'on appela
l'escalade.

3/ les institutions américaines

Pentagone : bâtiment qui abrite le commandement militaire des armées des USA, de forme
géométrique ayant 5 angles.

II/ Musset, Lorenzaccio

1/ Le contexte historique
Depuis le XII siècle, Florence vit sous un régime semi-démocratique, où le pouvoir est
détenu par les représentants des grandes corporations, des riches bourgeois qui ont refoulé
l'ancienne aristocratie et ont exclu le petit peuple. Mais au XVe siècle, la famille Médicis
monopolise le pvr en s'appuyant sur le peuple, tt en maintenant la façade républicaine. Cette
évolution amorcée par Côme l'Ancien s'achève avec Laurent le Magnifique qui exerce un principat
et renforce son pvr apr la conjuration des Pazzi (1478). Apr sa mort, une série de tentatives tentent
de rétablir l'ancienne liberté. En 1513, Jean de Médicis devient pape sous le nom de Léon X :
Florence devient un pion dans le jeu du pape et de Charles Quint. En 1527, profitant des difficultés
du pape Clément VII, les Florentins tentent de restaurer la liberté, mais la ville, assiégée, doit en
1530 signer une capitulation. En accord avec l'empereur Charles Quint, Clément VII installe au pvr
Alexandre (1510-1537), bâtard de son petit-neveu Laurent II et dernier survivant de la branche
a^née des Médicis. En 1532, Alexandre de Médicis exerce un pouvoir tyrannique à Florence, sous
la double protection du pape et de l’empereur (dont la garnison allemande de la citadelle). Quelques
nobles Florentins préféreraient, à la domination allemande et papale, une alliance avec la France.
C’est le cas de Philippe Strozzi, personnage attesté par l’histoire, qui s’est rendu en France pour le
mariage de Catherine de Médicis avec Henri II et qui a rencontré à cette occasion François Ier (voir,
dans la pièce, le ralliement de Pierre à François Ier). Ces aristocrates s’entendent mal (voir, dans la
pièce, les Strozzi et les Salviati): les incessants déchirements des différentes familles renforcent leur
faiblesse. Florence vit ainsi entre la haine et le luxe de ses fêtes (voir, dans la pièce, le mariage de la
Nasi). L’Église, pour sa part, est corrompue et ses pratiques, peu orthodoxes. Alexandre accorde ses
faveurs à son cousin Lorenzo de Médicis, surnommé Lorenzaccio, qui devient son conseiller, son
compagnon de débauche et, dit-on, son amant. En 1537, Lorenzo assassine Alexandre, pour des
motifs dont on ne sait s’ils sont politiques ou personnels. Immédiatement après la mort
d’Alexandre, Côme de Médicis lui succède à l'instigation du cardinal Cibo et de Guicciardini,
ancien conseiller. Philippe Strozzi prend la tête de l'opposition mais son armée est battue le 1er août
1537. Quant à Lorenzo, il est exilé et meurt assassiné à Venise en 1548 par des agents de Côme.

2/ généalogie des Médicis


3/ les personnages de la pièce

ALEXANDRE DE MÉDICIS, duc de Florence.


ses cousins.
LORENZO DE MÉDICIS (Lorenzaccio),
CÔME DE MÉDICIS qui succèdera à Alexandre.

LE CARDINAL CIBO (Innocent Cibo), représentant officieux du pape.


LE MARQUIS DE CIBO, son frère.
SIRE MAURICE, chancelier des Huit, Huit de justice, renouvelés ts les 6 mois, jugent les crimes
politiques.
LE CARDINAL BACCIO VALORI, commissaire apostolique, envoyé par Clément VII. Au
moment de la mort d'Alexandre est passé à l'opposition
JULIEN SALVIATI, appartient à une grande famille florentine, alliée aux Médicis.
PHILIPPE STROZZI, d'une riche famille de banquiers, d'abord lié aux Médicis et Clément VII,
prend parti pour l'opposition à partir de 1534.
PIERRE STROZZI,
THOMAS STROZZI,
ses fils.
LÉON STROZZI, prieur de Capoue, titre de
magistrat suprême ds républiques italiennes.
ROBERTO CORSINI, provéditeur de la forteresse, nom donné à un magistrat ayant
commandement d'une armée, gouverneur des troupes d'occupation imposée par Charles Quint pr
protéger Alexandre.
PALLA RUCCELLAI,
ALAMANNO SALVIATI, seigneurs républicains.
FRANÇOIS PAZZI,
BINDO ALTOVITI, oncle de Lorenzo.
VENTURI, bourgeois.
TEBALDEO, peintre.
SCORONCONCOLO, spadassin.
Les huit.
GIOMO LE HONGROIS, écuyer du duc.
MAFFIO, bourgeois.
MARIE SODERINI, mère de Lorenzo.
CATHERINE GINORI, sa tante.
LA MARQUISE DE CIBO.
LOUISE STROZZI, fille de Philippe Strozzi.
Deux Dames de la cour et un Officier allemand.
Un Orfèvre, un Marchand, deux Précepteurs et deux Enfants, Pages, Soldats, Moines, Courtisans,
Bannis, Écoliers, Domestiques, Bourgeois, etc...
III/ Cinéma sur le thème

Des hommes d'influence de Barry Levinson


Enquête sur un scandale d'Etat, de T. de Peretti
Les trois jours du Condor de Pollack
Les Pleins pouvoirs d'Eastwood
Les hommes du président de Pakula
Pentagon Papers de Spielberg
Hannah Arendt de von Trotta (qui porte sur le procès Eichmann et non notre sujet)
Un Tramway nommé désir de Kazan
La vita e bella de Benigni
Le talentueux Mr Ripley de Minghella
L'adversaire livre de Carrère et film de Garcia
Gone Girl de Fincher
Valmont de Forman
et tous les films qui portent sur la stratégie amoureuse et le mensonge amoureux...

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