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LES ŒUVRES
ET
LES HOMMES
ŒUVRES DE J. BARBEY D'AUREVILLY
NOUVELLEÉDITION
ŒUVRES
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ET
LES HOMMES
PAR
BARBEY D'AUREVILLY
PARIS
BIBLIOTHÈQUE DES DEUX-MONDES
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ARMAND ROYER
J. Barbey d'Aurevilly.
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Prière du soir), et qui pour cela n'en sont pas moins des
paysans. Millet est un peintre profondément spiritualiste,
à une époque qui ne l'est plus ou qui ne l'est que miè-
vrement ou sentimentalement, quand elle l'est. Com-
parez-le aux peintres qui ne le sont pas Comparez ses
Glaneuses, par exemple (je ne parle pas des détails et de
l'effet général du tableau, de ce soleil qui tombe sur ces
torses courbés et de cette réverbération d'or d'un champ
de blé coupé sur ces visages brûlants et brûlés je ne
parle pas de l'ardente fermentation de cette magnifique
composition) comparez ses Glaizeuses seulement, comme
types, aux Casseurs de pierre de Courbet, et vous aurez
la différence de la réalité au réalisme, – cette lamentable
confusion introduite dans tant d'esprits! Rien de moins
semblable, en effet, que le réalisme et la réalité. Le
réalisme est la réalité matérielle dans tout ce qu'elle a
de brusque et de grossier, mais la réalité humaine doit
être spirituelle pour être complète. et elle l'est chez
Millet, qui met de la pensée et de la volonté sur les fronts
hâlés de ses paysans, qui ne sont jamais les brutes de
Courbet. Ils sont des créatures humaines, ayant leur
beauté spéciale, leur poésie et leur idéalité Dans la Prière
du soir, où l'homme et la femme, lassés d'avoir labouré
tout le jour, disent avec une foi de charbonnier leur
Angélus au jour qui meurt, le biblique Millet va jusqu'à
la tristesse chrétienne.
LES ŒUVRES ET LES HOMMES
IV
II
III
IV
EXPOSITIOND'AVANT-GARDE(1)
1. La Jeanned'Arcde M. Fremiet(1873).
LES ŒUVRES ET LES HOMMES
III
Elle n'a pas 6fé fondue pour durer, mais pour fondre,
cette statue. car ce qui fait durer le bronze, ce n'est pas
la dureté qu'il a, c'est la beauté qu'il peut avoir. La statue
de M. Fremiet n'a point cette beauté immortalisante, par
laquelle les oeuvres belles fussent-elles brisées dans
LES ŒUVRES ET LES HOMMES
tV
III
IV
briller qui nous darde des yeux au cœur. Allez les soirs
où vous serez altéré de mélancolie, car il est des mo-
ments où il nous faut de ces amers, vous trouverez là de
la tristesse à boire, et,comme le roi dcThulé,vous regar-
derez longtemps dans le fond de la coupe pour voir s'il
y en a encore!
L'âme et l'esprit L'âme qui a souffert et l'esprit qui
se porte bien, qui se porte comme un pont de porphyre
et de jaspe, quelle plus heureuse combinaison Après
cela, que le talent du critique soit ce qu'il pourra Ceci
ne suffit -il pas, de l'âme et de l'esprit? mais surtout de
l'âme. M. Astruc, qui a eu le tort d'écrire cette
phrase un peu étrange « Je jure devant Dieu que je ne
suis pas un catholique fervent – comme s'il y avait là
de quoi se vanter – aime pourtant le christianisme,
car tout ce qui a une âme doit l'aimer, cette religion des
âmes et des tendresses désespérées par la vie 1Il aime
même les moines, mais il philanthropise trop ces deux
amours,et lui qui a écrit ce jugement vrai « En France,
on aime généralement, en peinture, les romans – en
littérature, les causeries; en musique, le pas redou-
blé en sculpture, le major; en amour, la phrase; »
il n'y a pas pensé, et il n'a pas ajouté qu'en religion on
aimait la philanthropie, et qu'il faut laisser cette pré-
férence,comme les autres, aux épiciers et aux prudhom-
mes, et prendre, ne fût-ce que pourl'honneur de l'intel-
ligence, au lieu de cette nuance de religiosité bourgeoise,
la vaillante couleur de la religion de Jésus-Christ 1
X. ASTRUC
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IV
Mais, encore une fois, il faut lire ce livre qui nous dé-
borde par tant de détails ravissants. Toute notre critique
d'aujourd'hui n'est plus qu'un conseil. Nous avons dit
qu'il y avait du Greuze dans ce recueil de lettres, mais
il y a aussi du Diderot, du Jean-Paul, il y a du Jouhert,
ces trois nuances roses de joue de jeune fille qui a
pleuré, mais tout cela fondu dans plus beau, plus délicat
encore: la nuance chrétienne! Ah! les chrétiens, quand
ils sont artistes, sont toujours les plus grands de tous 1
Cette nuance chrétienne n'exclut pas la gaieté et même
une certaine malice, une moquerie si douce et si fine
Voir l'anecdote du comte de Seau, qui finit par cette ob-
servation comique A ces mots, il daigna relever Je
« quelques son bonnet de nuit. Cette gaieté char-
lignes
mante et contenue, nous la dirions pleine de morbidezzc,
si le mot n'était pas si italien en parlant do gens si alle-
mands. Ils sont Allemands, en effet, Allemands avant
tout, ces Mozart, et dans leurs lettres ils ont du Sterne,
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1. Correspondance Berlioz,par Dame!BcruMd.
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UN IGNORANT AU SALON
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vous n'en avez pas, passez! on fait des christs pour des
chrétiens qui croient, et non pas pour des athées icono-
clastes
Je ne n.e permettrai qu'une seule critique. Sculpturale-
ment, au point de vue exclusif de la forme, le Christ en
croix de M. Maldiney est une oeuvre du talent le plus
mâle. Les cuisses et les jambes sont splendides, de l'ana-
tomie la plus savante ou. la plus devinée. Elles ne sont
pas, il est vrai, en rapport avec la poitrine, trop étroite
pour une pareille musculature, mais physiologiquement,
anatomiquement, ce n'est pas une faute. J'ai connu
des poitrines étroites avec des biceps et des fémurss
d'Hercule. Ce n'est pas même très rare, ce fait singulier.
Seulement, M. Maldiney, qui est un sculpteur, devait
s'élever plus haut que le physiologiste et l'anatomiste. Il
était tenu à faire nature, mais plus harmonieux et plus
beau que nature. Il était tenu à faire comme la Nature
fait quelquefois, une fois sur mille Enlin, dans ce
détail comme dans le reste, il était tenu à l'Idéal 1
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