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On commence au début de la leçon par rappeler l'expression de l'énergie électrique du condensateur et celle de l'énergie
magnétique de bobine, puis (pour prévoir l'idée de décharge)on se pose la question: que se passera t-il si on associe en série un
condensateur chargé avec une bobine ?.

On place l'interrupteur K à la position (1) une durée suffisante pour que le condensateur soit chargé puis le bascule à
la position 2 tout en visualisant à la voie y1 sur l'écran d'un oscilloscope la tension aux bornes du condensateur .On
obtient ainsi un circuit RLC en série dans lequel la charge emmagasinée dans le condensateur oscille entre ses armatures car le
condensateur se décharge et se charge régulièrement mais grâce à l'existence de la résistance dans le circuit , la charge du
condensateur diminue de même que la tension entre ses bornes :on dit que les oscillations sont amorties .Et comme le circuit
RLC ne comporte pas de générateur : les oscillations sont dites libres et amorties .
(l'amortissement est due au fait qu'une partie de l'énergie électrique se perd sous forme de chaleur au niveau de la résistance
du circuit par effet Joule).

Selon la valeur de la résistance on distingue trois régimes:


■Le régime périodique : Si la résistance totale du circuit est nulle les oscillations sont libres et non amorties

■Le régime pseudopériodique: Si la résistance totale du circuit est faible les oscillations sont libres et amorties et leur
amplitude diminue jusqu'à ce qu'il s'annule. ( c'est l'état de l'amortissement faible).

■Le régime apériodique: Si la résistance totale du circuit est grande, les oscillations disparaissent car l'amortissement est
fort, le condensateur perd sa charge sans oscillations et on distingue dans ce cas trois régimes:
-Le régime sous critique : la tension aux bornes du condensateur effectue une seule oscillation avant de s'annuler.
-Le régime critique : la tension aux bornes du condensateur s'annule sans oscillations.
-Le régime surcritique : la tension aux bornes du condensateur dure un temps très long pour s'annule sans oscillations.
On considère le montage suivant dans lequel le condensateur est initialement chargé.

di
En appliquant la loi d'additivité des tensions on a: u R  u L  u C  0  R.i  r.i  L.
 u c  0 d’où:
dt
di dq d (C.u c ) d (u c ) di d 2u
L.  ( R  r ).i  u c  0 et on a : i    C. et:  C. 2 c
dt dt dt dt dt dt
d 2uc du c d 2 u c Rt du c 1
Donc : L.C. 2
 ( R  r ).C  u c  0 et en divisant le tout par LC : 2
  u c  0 avec : Rt  R  r
dt dt dt L dt L.C
C'est l'équation différentielle que vérifie la tension aux bornes du condensateur dans un circuit RLC en série.
Rt duc
Le terme : . résulte de l'amortissement (par son annulation l'amortissement disparait).
L dt

On considère le montage expérimental suivant constitué d'un condensateur de capacité C initialement chargé et d'une bobine
idéale d'inductance L et de résistance nulle r=0.(ce qui est difficile de réaliser pratiquement car quelque soit la bobine , sa
résistance est non nulle , donc c'est un circuit idéal) .

di dq d (C.u c ) d (u c )
En appliquant la loi d'additivité des tensions: u L  u C  0  L.  u c  0 r  0 avec : i    C.
dt dt dt dt
di d 2uc 2
d uc 2
d uc 1
et :  C. 2 donc: L.C. 2
 u c  0 et en divisant le tout par LC : 2
 uc  0
dt dt dt dt L.C
C'est l'équation différentielle que vérifie la tension aux bornes du condensateur dans un circuit idéal LC.

d 2uc 1
La solution de l'équation différentielle: 2
 u c  0 est une fonction sinusoïdale de la forme :
dt L.C
2.
u C (t )  U m . cos( t  )
To
u c (t ) : tension aux bornes du condensateur. en (V)
U m : amplitude des oscillations :(c'est l'élongation maximale ) en (V)
 : la phase du mouvement à l'instant t=0. en (rad).
TO : la période propre des oscillations en (s).

d 2uc 2.
Or la solution de l'équation différentielle: L.C.  uc  0 est: u C (t )  U m . cos( t  )
dt 2 To
duc 2. 2. d 2uc 4.
2
2. 4.
2
Sa dérive:  U m . sin( .t   ) et sa dérivée seconde est:   2 .U m . cos( .t   )   2 .u c
dt To To dt 2 To To To
4. 4.
2 2
1 1
En remplaçant dans l'équation différentielle   2
.u c  .u c  0 .u c  2 .u c d’où : To  2. . L.C
To L.C L.C To
To  2. . L.C donc: [To ]  [L.].[C]
1/ 2
On a:
du [U ] [ I ]..[ t ]
d'après la relation : i  C. c on a: [ I ]  [C ] d’où : [C ] 
dt [t ] [U ]
di [I ] [U ]..[ t ]
u L  L. Et d'après la relation : on a: [U ]  [ L] d’où : [ L] 
dt [t ] [I ]

2.
L'expression de la charge du condensateur en fonction du temps est q(t )  C.u C (t ) avec : u C (t )  U m . cos( .t   )
To
2. 2.
q (t )  C.U m cos( .t   ) qu’on peut écrire : q (t )  q m cos( .t   ) avec: qm  C.U m
To To
dq 2. 2. 2. 2. 
L'expression de l'intensité du courant: i (t )   qm . .sin( .t   )  qm . . cos( .t    )
dt To To To To 2

car:  sin   cos(  )
2
2.  2.
qu’on peut écrire : i (t )  I m . cos( .t    ) avec: I m  qm .
To 2 To
Pour déterminer la valeur de  on utilise les conditions initiales qui sont : u C (t )  E à t=0 ,
2. E
donc en remplaçant dans : u C (t )  U m . cos( .t   ) elle devient cos( )  1   0
To E
2. 2. 
donc: q (t )  q m cos .t et: i (t )  I m . cos( .t  )
To To 2
q (t ) et: i(t). sont en quadrature de phase.(lorsque l'une est maximale ou bien minimale l'autre s'annule.)

a)Expression de l'énergie totale d’un circuit LC:


L'énergie totale d'un dipôle LC est la somme de l'énergie électrique emmagasinée dans le condensateur et de
l'énergie magnétique emmagasinée dans la bobine.
2. I m .4. 2 .L.C
2 2 2
I T I m .To
I m  qm .  q m  m. o  qm
2
   L.CI m
2
donc :
To 2. 4. 2
4. 2

2
1 q 1
 t  . m  .L.I m 2  C te
2 C 2
1
et on a : q m  C.E   t  .C.E 2 donc:l'énergie totale du circuit LC est constante.
2
b)Courbes de variation des énergies d'un circuit idéal LC:

La période T de l'échange énergétique entre la bobine et le condensateur est égale à la moitié de la période propre T o.
Au cours des oscillations non amorties, l'énergie électrique emmagasinée dans le condensateur se transforme en énergie
magnétique emmagasinée dans la bobine et inversement.
c) Détermination de l'équation différentielle par étude énergétique:
d t 1 q2 1 2
L'énergie totale d'un dipôle LC est constante  t  C te
donc:  0 avec :  t   e   m  .  .Li
dt 2 C 2

1 dq di di  di 
 ..q  L .i  0  uc .i  L .i 0 donc: i .uc .  L .   0  L.  u c  0
di :
C dt dt dt  dt  dt
dq d (C.u c ) d (u c ) di d 2u d 2uc 1
et: i    C.  C. 2 c donc: 2
 uc  0
dt dt dt dt dt dt L.C
C'est l'équation différentielle que vérifie la tension aux bornes du condensateur dans un circuit idéal LC.
L'énergie totale du circuit RLC décroit en fonction du temps et les oscillations sont amorties à cause de la perte de
l'énergie électrique par effet joule au niveau de la résistance.

Pour entretenir les oscillations on doit utiliser un générateur d'entretient pour récompenser l'énergie perdue par effet Joule à
chaque oscillation.

La tension aux bornes du générateur d'entretient est proportionnelle à l'intensité du courant u g  Ro .i avec: Ro  R  r
Ce générateur se comporte comme une résistance négative.
En appliquant la loi d'additivité des tensions on a: u g  u R  uc  u L
di di
d’où: ( R  r )i  R.i  u c  r.i  L  L  u c  0 ) 1(
dt dt
dq du di d 2u d 2uc
et on a : i  c c et:  c 2c donc la relation(1) devient: Lc  uc  0
dt dt dt dt dt 2
C'est l'équation différentielle que vérifie la tension aux bornes du condensateur dans un circuit idéal LC.donc les oscillations
sont entretenues et l'amplitude devient constante.

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