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Chapitre 1
Généralités
OBJECTIFS GENERAUX
Cette partie s'appuie sur les règles et les conventions de représentation des différents schémas
d'équipements et d'installations.
Elle constitue un ensemble de références qui doit faciliter la communication et la compréhension
entre concepteur, installateur et utilisateur.
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Généralités
1. Présentation
Les installations électriques sont des ensembles techniques destinés à transformer l'énergie
électrique en une autre forme d'énergie : lumière, force motrice, chaleur, froid, signaux, énergie
chimique…
Quelle que soit leur complexité, les installations électriques comportent au minimum :
une source de courant ou de tension (Fig.1.1.a) : arrivée d'un réseau électrique,
transformateur, ou pile…,
un organe de protection électrique contre les surintensités (Fig.1.1.b) : coupe-circuit,
disjoncteur, sectionneur porte fusible, relais magnétothermique...,
des canalisations (Fig.1.1.c) qui assurent les liaisons entre les différents appareils :
conducteurs, câbles…,
un appareil d'utilisation : lampe, radiateur, moteur…
2. Définitions
2.1. Schéma
Le schéma d'électricité est une représentation symbolique et conventionnelle des installations
électriques.
Il représente les différentes liaisons entre les éléments d'une installation, d'un appareil ou d'un
ensemble d'appareils. Il comporte :
• Des symboles : qui représentent des éléments d'installation, des machines, des appareils, des
organes de machine ou d'appareil.
A défaut de symboles classiques un schéma peut également introduire :
• Des traits qui représentent des connexions électriques, des liaisons mécaniques ou des
conditions d'interdépendance entre différentes parties. Ces traits peuvent également indiquer le
groupement de certains éléments.
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• Des repères qui permettent l'identification des installations, des machines, des appareils, de leurs
organes, de leurs bornes et des conducteurs aboutissant.
2.2. Diagramme
Le diagramme aide à la compréhension d'un schéma en donnant des informations complémentaires.
Il facilite l'analyse d'actions successives en précisant, le cas échéant, la valeur des intervalles de
temps.
2.3. Tableaux
Un tableau complète ou remplace un schéma. Il permet de préciser :
- l'emplacement des parties d'une installation,
- le raccordement électrique entre les différents éléments ou parties d'une installation.
Les schémas donnent rapidement, sous une forme simplifiée, une idée claire et précise du
fonctionnement d'une installation électrique et de l'établissement de ses connexions.
Un schéma comporte : des symboles (Fig.1.2.b), qui représentent des éléments d'équipement, des
machines, des appareils, des organes de machine ou d'appareil ;
des traits (Fig.1.2.c), qui représentent des connexions électriques, des liaisons mécaniques
;
des repères (Fig.1.2.d), qui permettent d'identifier les appareils ou les organes des
appareils, les bornes et les conducteurs qui aboutissent à ces bornes.
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Les schémas électriques peuvent être classés selon le but envisagé ou selon le mode de
représentation.
4.1.1. Les schémas explicatifs : ils facilitent la compréhension et l’étude d’une installation, on
distingue :
- le schéma fonctionnel pour une compréhension globale,
- le schéma de principe ou de circuits pour une compréhension en détail,
- le schéma d’équivalence pour l’analyse et le calcul des éléments (connaître
la puissance de chaque élément, dimensionner la section des conducteurs…) 4.1.2. Les
diagrammes :
- le diagramme de séquences (ou tableau de séquences) pour comprendre
étape par étape le fonctionnement du système,
- le diagramme temporel (ou séquences temporelles) pour avoir une idée sur
l’évolution temporelle. 4.1.3. Le schéma de connexions (intérieures ou extérieures) : c’est
l’inscription des références des câbles sur leurs bouts et sur les borniers, et cela pour la
vérification et la validation de l’installation.
4.1.4. Le schéma de disposition pour montrer l’emplacement des différents éléments d’une
installation.
Architecture du local
Interrupteur de commande
La polarité positive : L+ La
polarité négative : L-
Le conducteur de protection : PE
Exemple :
Remarque :
La protection par fusible est installée sur les phases ou la polarité positive (de l’alimentation) ; la
polarité négative peut être protégée par fusible pour couvrir l’alimentation, mais le neutre n’est pas
protégé.
Représentation rangée ou schéma rangé : les symboles des différents éléments d’un même
appareil sont séparés et disposés de façon que l’on puisse tracer facilement les symboles des
liaisons mécaniques entre différents éléments qui manœuvrent ensemble. Exemples :
W1 Alimentation L1
triphasée L2
L3
N
Représentation assemblée : les symboles des différents éléments d’un même appareil ou d’un
même équipement sont représentés juxtaposés sur le schéma. C’est la même représentation que
celle rangée à l’exception que les différents éléments d’un même appareil sont placés les uns à
coté des autres.
Q1
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Q1
Représentation en faisceaux : c’est une représentation unifilaire pour les schémas de connexions
de borniers à borniers.
Exemple :
X1 1 2 3 4
5 6 7
1 2 3 4 5
6 7
5. Normalisation
5.1. Définition
La normalisation comprend l’ensemble des règles techniques qui permettent :
• de spécifier, de standardiser les différents appareils, • d’uniformiser leur
représentation graphique et leur schéma de branchement.
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Exemple : NF C 0 3 206
• Groupe 0 : Généralités
-sous groupe 3 : Schémas, symboles.
-sous groupe 4 : Repérage étiquette.
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6. Représentations symboliques
La signification des symboles est définie par sa forme mais en aucun cas par sa dimension ou
l'épaisseur de ses traits.
Symbole Croissement Connexion Connexion Connexion non évidente conducteur de deux évidente évidente
(mettre un point)
conducteurs S'il y une connexion
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b. Le chiffre des dizaines indique le numéro d'ordre de chaque contact
Exemple :
11 95
12 96
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Chapitre 2
Les installations
d'éclairage domestique
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OBJECTIFS GENERAUX
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P à installer 3 KW 6 KW 9 KW 12 à 18 KW
Eclairage+
Electroménager
Cuisinière +1 +2 +2
Machine à laver Appareil Appareils appareils
Lave-vaisselle important importants importants
Chauffage électrique
Tab.2.3. Puissance installée en fonction des besoins de l’habitation
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À partir de ces données, l'entreprise doit être capable de déterminer les solutions technologiques à
adopter en fonction du matériel existant dans les différents catalogues des constructeurs.
Le résultat de ce travail sera le projet d'installation qui comportera :
- les schémas de l'installation ; -
la nomenclature du matériel ; -
le plan de travail.
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Disjoncteur de branchement
Fonctions Solutions
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Légende:
F1: fusible de protection (accompagnement de disjoncteur)
P1: compteur actif monophasé
Q1: disjoncteur monophasé
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Légende:
F1: fusible de protection
Q1: interrupteur unipolaire (n°1)
E1, E2 : lampes d'éclairage
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Lampes
Fig.2.8. Structure d’un montage double allumage
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Légende:
F1: fusible de protection
Q1: commutateur n°5
E1, E2, E3 : lampes d'éclairage
Fonctionnement:
Contact '1' de Q1 E1
Ouvert Eteinte
Fermé Allumée
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Fig.2.13. Schéma développé d’un montage double allumage avec le commutateur n°6
Légende:
F1: fusible de protection
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Fig.2.14. Schéma architectural d’un montage double allumage avec le commutateur n°6
Inverseurs unipolaires
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Légende:
F1: fusible de protection
Q1et Q2 : commutateurs n°6
E1, E2 : lampes d'éclairage
Fonctionnement : Si les deux commutateurs sont sur les mêmes positions (1-1 ou 2-2) alors les
lampes sont allumées, si non c'est-à-dire ils sont sur des positions différentes (1-2 ou 2-1) alors
les deux lampes sont éteintes. On peut résumer le fonctionnement par le tableau suivant :
Exercice: Faire les schémas multifilaire et unifilaire d’un montage d’allumage « va et vient ».
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Coupe circuit 10 A
Points d’allumage :
boutons poussoirs
F1
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Légende:
F1: fusible de protection
S1, S2, S3 et S4 : boutons poussoir
K: Télérupteur
E1, E2 : lampes d'éclairage
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Boutons poussoirs
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Electriquement, une minuterie électromécanique est constituée d'une bobine et d'un contact
temporisé et à accrochage mécanique.
Lorsque la bobine est alimentée (par action sur un bouton poussoir) le contact se ferme. Au
relâchement du bouton poussoir, la bobine se désexcite mais le contact reste fermé pendant un
certain temps après lequel il s'ouvre.
La bobine est commandée par les boutons poussoirs et les lampes d'éclairage sont commandées par
le contact temporisé de la minuterie.
Considérons l'exemple de la commande de deux lampes de trois endroits différents. Deux montages
sont possibles :
• Montage ‘avec effet’
• Montage ‘sans effet’
4.6.1. Montage 'avec effet'
Légende:
F1: fusible de protection
S1, S2, et S3 : boutons poussoir
K: minuterie 2 minutes
E1, E2 : lampes d'éclairage
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Exercice: Faire les schémas multifilaire et unifilaire sachant que le branchement, d'une minuterie
'avec effet', est le même que celui d'un montage avec télérupteur.
4.6.2. Montage 'sans effet'
4.6.2.1. Schéma développé
Fig.2.25. Schéma développé d’un montage d’allumage avec minuterie ‘sans effet’
Légende:
F1: fusible de protection
S1, S2, et S3 : boutons poussoir
K: minuterie 2 minutes
E1, E2 : lampes d'éclairage
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Fig.2.26. Schéma architectural d’un montage d’allumage avec minuterie ‘sans effet’
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Fig.2.27. Schéma multifilaire d’un montage d’allumage avec minuterie ‘sans effet’
Fig.2.28. Schéma unifilaire d’un montage d’allumage avec minuterie ‘sans effet’
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électrique est établi, la résistance du tube diminue, ce qui entraîne une augmentation importante du
courant et la destruction des électrodes.
Pour y remédier, il faut brancher en série avec le tube fluorescent une inductance, appelée ballast,
dont un des rôles est de limiter le courant qui passe dans le circuit après l'amorçage du tube.
4.7.2. Branchement d'un tube fluorescent a allumage par starter
4.7.2.1. Schéma développé
4.7.3. Fonctionnement
Le starter est constitué d'un tube de verre rempli de gaz neutre dans lequel est installé un bilame.
Lorsque l'interrupteur Q1 est fermé, la tension d'alimentation (n'étant pas suffisante pour amorcer
le tube fluorescent) crée un arc électrique dans le starter. La bilame, sous l'effet du dégagement de
chaleur, se déforme et ferme le circuit. Un courant traverse donc les électrodes du tube
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fluorescent et les échauffent. La bilame, du fait de l'extinction de l'arc électrique dans le starter, se
refroidit et revient dans sa position d'origine.
A cet instant (ouverture du circuit) le ballast provoque une surtension aux bornes du tube
fluorescent qui s'allume.
C'est un amorçage à chaud, c'est-à-dire que les électrodes sont préchauffées (pendant la fermeture
du starter) avant l'amorçage définitif du tube fluorescent.
Remarque:
L'utilisation d'un tube fluorescent possède un inconvénient majeur du point de vue électrique. Le
courant qui traverse le montage est en retard de phase sur la tension; de l'ordre de 60° dû à la
présence du ballast (inductance); ce qui donne un faible cosinusϕ=0,5. Donc la puissance fournie par
la source est bien supérieure à la puissance absorbée par le montage. Pour y remédier, il faut changer
le montage par l'ajout d'une capacité.
4.7.4. Montage compensé
On ajoute n condensateur en parallèle sur le circuit ballast et tube fluorescent. Son action permet
de réduire le déphasage entre courant et tension d'un angle proche de zéro; ce qui fait rapprocher
le cosinusϕ proche de 1.
Légende:
F1: fusible de protection
Q1: interrupteur
L1: ballast
E1: tube fluorescent
V1: starter
C1: condensateur
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Légende:
F1: fusible de protection
Q1: interrupteur
L1: ballast
E1: tube fluorescent
V1: starter
C1: condensateur
Remarque:
Ce type de montage est peu utilisé; et la tension de service du condensateur est voisine de 450V.
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V2
Le premier montage a un cosinusϕ proche de 0,5 avec un retard du courant sur la tension
d'alimentation; le deuxième montage a aussi un cosinusϕ proche de 0,5 avec une avance du
courant sur la même tension, ce qui donne cosinusϕ global du montage proche de 1.
Remarque:
Un tube fluorescent alimenté sur le réseau 50Hz, s'allume et s'éteint 100 fois par seconde, c'est un
effet de papillotement; or pour un montage DUO, le courant du premier montage est en retard d’à
peu près de π/2 sur le courant du second, ce qui fait un éclairage en opposition du montage
compensé sur le montage surcompensé, donc élimination de l'effet de papillotement.
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Légende:
F1, F2 et F3: fusibles de protection
X1, X2, X3 et X4 : prises de courant 250V, 16A, 2P+T
X5 : prise de courant 250V, 16A, 2P+T
X6 : prise de courant 380V, 32A, 2P+T
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Chapitre 4
Projet d’éclairage
OBJECTIFS GENERAUX
Exploiter les tableaux de valeurs et les documents techniques pour dimensionner un projet
d'éclairage.
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Préciser la méthode préconisée pour la détermination du nombre de points lumineux à installer pour
obtenir un niveau d’éclairement donné avec un type de luminaire.
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Projet d’éclairage
1. Introduction
Réaliser un projet d'éclairage consiste à déterminer l'éclairage artificiel qu'il faut installer dans un
lieu afin de l'adapter à une activité donnée, en tenant compte du confort visuel que requiert cette
activité (suivant les réglementations en vigueur).
2. Etude préliminaire
2.1. Les différentes familles d'appareils d'éclairage
2.1.1. Lampes à incandescence
Un filament en tungstène est porte à une température de 2250° à 2400°. Pour éviter la
détérioration du filament, on le place à l'abri de l'oxygène dans une ampoule contenant un gaz
inerte (argon, krypton).
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La courbe suivante met en relation ces deux paramètres et fait apparaitre une zone d'éclairage
confortable.
Fig.4.6. Indice de rendu des couleurs Tab.4.3. Indice de rendu des couleurs
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3. Principe de la photométrie
La photométrie est la science qui étudie le rayonnement lumineux du point de vue de la perception
par l'œil humain.
La plupart des appareils de mesure en photométrie, qui ne font pas intervenir directement l'œil en
tant qu'élément sensible, sont étalonnés en fonction de la courbe de sensibilité relative de l'œil
humain.
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La lumière est une radiation électromagnétique formée de particules, véritables grains de lumières
porteurs d’énergie appelés photons d’où son nom d’énergie radiante.
λ= v
Avec : f
V : Vitesse de la lumière, en m/s
F : Fréquence, en Hz (Hertz) λ :
Longueur d’ondes, en m
3.2. Décomposition de la lumière
Le rayonnement d’une source lumineuse se définit comme une émission d’énergie comportant
plusieurs radiations élémentaires, pouvant être décomposées par un prisme.
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L'intensité lumineuse (I) est la quantité de flux lumineux émise dans une direction particulière. Elle
permet de caractériser les luminaires en indiquant sur un graphe leur intensité lumineuse dans les
différentes directions (pour une source lumineuse de 1 000 lm).
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I = L.S avec :
I en candelas (cd) ;
L Luminance en cd/m2 ;
S surface en m2
4.2. Le Flux lumineux :φ
C’est la quantité de lumière émise par une source lumineuse. Symbole : φ ou F. Unité :
Lumen (lm)
Le flux lumineux émis par une source lumineuse est la caractéristique essentielle.
Exemple : Une lampe à incandescence de 100 W fournie un flux lumineux de 1200 Lumens.
4.3. L’Eclairement : E.
L’éclairement est la quantité de flux lumineux éclairant une surface. La grandeur la plus
représentative de la qualité de l'éclairage est la luminance. C'est en effet la lumière réfléchie que
perçoit l'œil humain. Cependant celle-ci étant difficilement mesurable, ce sera l'éclairement,
représentant la lumière incidente, qui sera dans la pratique considéré.
φ
E=
Avec : S
2
E en lumen par m ou lux, θ
flux lumineux en lumens, S
surface en m2.
Exemple : L’éclairement recommandé dans une salle de classe est de 300 Lux.
L’éclairement se mesure à l’aide d’un luxmètre. Cet appareil est muni d’une sonde, constituée par une
cellule photoélectrique de surface bien déterminée.
Surface recevant
S le flux φ
Source de lumière
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φ
fe=
P
Avec:
ɸ: Flux lumineux, en lumens (lm),
P : Puissance, en W, fe : Efficacité
lumineuse, en lm/W.
Exemple : Un tube fluorescent de 36 W fournit un flux lumineux de 3 450 lumens.
Les tubes fluorescents présentent une efficacité lumineuse bien meilleure que les lampes à
incandescence dont l'efficacité lumineuse est d'environ 10 lm/W.
4.5. La luminance : L.
Deux sources lumineuses peuvent avoir la même intensité lumineuse I, l’une provoquera un
éblouissement, l’autre pas.
La différence c’est la luminance ; elle peut caractériser aussi bien une source lumineuse qu’une surface
réfléchissante.
Symbole : L. Unité : candela / m² (cd/m²)
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Imprimerie.
Magasins de vente.
Rendu des couleurs médiocre mais 60 < IRC < 70 Industrie : ateliers, mécanique.
secondaire
5. Projet d’éclairage
Réaliser un projet d'éclairage consiste à déterminer l'éclairage artificiel qu'il faut installer dans un
lieu afin de l'adapter à une activité donnée, en tenant compte du confort visuel que requiert cette
activité.
Nous devons connaitre :
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Partant d'un local à éclairer dont on connaît les dimensions, la couleur des murs et la nature des
tâches qui y seront accomplies, le projet consiste à déterminer le type, le nombre et la disposition
des luminaires nécessaires pour réaliser un éclairage convenable.
Un projet d'éclairage comporte :
- un cahier des charges qui indique les données.
- le projet proprement dit, qui utilise une méthode de calcul d'éclairage.
- l'implantation des lampes et l'alimentation électrique.
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Selon la nature de l'activité, certains règlements relatifs aux locaux spécialisés sont à prendre en
compte : indice de protection, classe d'appareillage électrique, température ambiante, luminance
acceptable, ambiances dangereuses, etc...
5.2. Eclairement
La destination d'un local permet de déterminer le niveau d'éclairement à réaliser sur le plan de
travail. Le tableau des éclairements recommandés en fonction de la destination des locaux donne
des indications sur les éclairements recommandés (voir tableau suivant).
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Avec :
a : longueur du local en m, b : largeur du local en m,
h : hauteur du luminaire au dessus du plan utile en
m.
On arrondit les valeurs de K aux nombres :
0,6 – 0,8 – 1 – 1,25 – 1,5 – 2 – 2,5 – 3 – 4 – 5
5.3.2. Rapport de suspension : J
J=
Avec :
h : hauteur du luminaire au-dessus du plan utile (m),
h1 : hauteur de suspension du luminaire (m), h2 :
hauteur du plan utile(m).
On ne retient que deux valeurs :
j = 0, pour un luminaire contre le plafond, j
= 1/3, pour un luminaire suspendu.
Remarque :
On ne considère jamais la hauteur totale d'un local mais la hauteur des luminaires au-dessus du plan
utile.
5.3.3. Rapport de facteurs de réflexion
Suivant la couleur des différentes parois, la réflexion de la lumière sera plus ou moins
importante, ce qui se traduit pour les calculs par un coefficient de réflexion donne par le tableau
ci-dessous.
Très clair Clair Moyen Sombre Nul
Plafond 8 7 5 3 0
Murs 7 5 3 1 0
Plan utile 3 3 1 1 0
Tab.4.7. Rapport de facteurs de réflexion
Exemple :
753 signifie :
- réflexion du plafond 70 %
- réflexion des murs 50 %
- réflexion du plan utile 30 %
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5.4. L'utilance Ui
C'est le rapport du flux utile (reçu par le plan utile) au flux total sortant des luminaires. Son symbole
est Ui. On détermine le facteur d'utilance à l'aide de tableaux comportant trois variables :
• la valeur de J (facteur de suspension).
• la valeur de K (indice du local).
• les facteurs de réflexion des parois.
Il existe autant de tableaux que de classes de luminaires (voir document en annexe 1).
Utilisation des tableaux des utilances.
1) Choisir le tableau correspondant à la classe du luminaire de A à T (voir tableau en annexe).
2) Retenir le tableau correspondant à J (soit J = 0, soit J = 1 / 3).
3) Rechercher le facteur U à l'intersection de la ligne donnant la valeur K et de la colonne
correspondant aux trois facteurs de réflexion. 4) Si la valeur trouvée est 88 on obtient : Ui = 0,88.
5.5. Facteur d’empoussièrement d1 Il existe trois niveaux :
Niveau Facteur d’empoussièrement d1
Faible 1.1
Moyen 1.25
Fort 1.4
Tab.4.8. Facteur d’empoussièrement
5.6. Facteur de dépréciation d2
En cours d'utilisation, le flux émis par une lampe baisse; les causes sont diverses:
• Les lampes se couvrent de poussière; les parois du local sont moins réfléchissantes.
• Les lampes ont tendance à s'user et le flux lumineux produit diminue.
• Selon la maintenance, changement périodique des lampes.
Niveau Facteur Facteur Compensateur
Facteur lampes
d'empoussiérage d'empoussiérage maintenance de dépréciation
Faible 0,9 0,9 0,8 1,25
Moyen 0,8 0,9 0,7 1,40
Elevé 0,7 0,9 0,6 1,60
Tab.4.9. Facteur de dépréciation
Le facteur compensateur de dépréciation est le chiffre par lequel il faut multiplier l'éclairement moyen
en service pour connaitre le flux à installer initialement;
F=
η. Ui
Avec :
E : éclairement demandé en lux,
a : longueur du local en m, b :
largeur du local en m, Ui :
facteur d'utilance, η
Rendement du luminaire.
5.8. Nombre de luminaires
Connaissant le flux lumineux total, et le flux lumineux produit par chaque luminaire, on en déduit le
nombre de luminaires à installer.
F
N=
f
Avec :
N : nombre de luminaires,
F : flux lumineux total à produire en lumens,
f : flux lumineux produit par un appareil. 5.9.
Implantation des sources
La répartition des luminaires peut être fonction :
• de l'emplacement des postes de travail,
• de la constitution du plafond,
• de la présence d'obstacle (poutres apparentes, caissons, etc...),
• du nombre de point lumineux.
Les valeurs des distances entre luminaires dépendent de la classe des luminaires et de la hauteur utile
h.
Le tableau ci-dessous donne des coefficients de distance maximale entre deux luminaires, en fonction
de la classe du luminaire.
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5.10. Applications
On désire réaliser l'installation d'éclairage d'une salle de classe. On a choisi un éclairage direct par
tubes fluorescents à allumage par starter de 2 x 58 W incandia (Luminaire Classe B ; plafonniers
encastrés dans le plafond avec diffuseur opale).
On donne :
Longueur de la salle = 7,20 m
Largeur de la salle = 6,30 m
Hauteur totale de la salle = 2,65 m
Hauteur du plan utile = 0,85 m
Couleur du plafond : blanc mat
Couleur des murs : banc mat
Couleur du sol : foncées
Niveau d'empoussiérage de la salle : moyen Travail
demandé :
En utilisant les données, les formules et les tableaux :
1) Déterminer l'éclairement de la salle.
2) Calculer l'indice du local K.
3) Calculer le rapport de suspension J.
4) Donner la valeur des facteurs de réflexion en %.
5) Déterminer l'utilance.
6) Donner le facteur de dépréciation.
7) Calculer le flux lumineux total à fournir.
8) Calculer le nombre de luminaires à installer sachant que ces luminaires produisent leur flux
lumineux maximum.
9) Déterminer l’implantation des luminaires dans la salle.
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Annexe 1
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Annexe 2
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Travaux
Dirigés
84
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La figure ci-dessous (fig.1.), représente le plan architectural d’une maison type 3 (3 = 2 chambres + 1
salon).
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1. Repassez au stylo, sur le plan architectural, tous les symboles se rapportant à l’éclairage de la
maison.
2. Pour chaque pièce de la maison, comptabilisez dans le tableau ci-dessous, le nombre de points
lumineux, le nombre de points d’allumage et indiquez le type de commande, ainsi que le nombre de
prises de courant.
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Chambre 2
SbB
WC
Hall
Terrasse
Total
87
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Solution
1. Repassez au stylo rouge, sur le plan architectural, tous les symboles se rapportant à l’éclairage de la
maison.
2. Tableau ci-dessous, (nombre de points lumineux, le nombre de points d’allumage et indiquez le type
de commande, ainsi que le nombre de prises de courant et le nombre de circuits spécialisés).
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Tableau de répartition
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Exercice 2
La figure 2 de la page suivante représente le plan architectural incomplet d'un étage d'une villa.
1. Compléter le schéma architectural en représentant au salon, à la cuisine, à la salle d'eau, au séjour et
aux terrasses de la figure2:
- les appareils de commande à leur place adéquate, -
leurs liaisons électriques avec les points lumineux -
les prises de courants nécessaires.
90
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2. Donner le nom de chaque montage d'éclairage utilisé pour chaque local et justifier votre choix.
3. Que doit-on prévoir dans cette installation électrique pour protéger les personnes contre un défaut
d'isolement?
4. Cette installation est alimentée en 230 V~, 50Hz monophasée. Compte tenu des récepteurs, le
distributeur d’énergie propose un disjoncteur de branchement réglé à 25A.
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Exercice 3
La figure ci-dessous représente l’installation électrique d’une villa type 2 ( 1 chambre + 1 séjour).
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Exercice 17
Pour établir les besoins pour l’éclairage d’une salle de réunion, nous devons définir les besoins en
fonction de plusieurs paramètres.
Donnée du local à étudier.
Salle de travaux pratiques.
Longueur : 10 m. Largeur : 6 m. Hauteur total: 2,5 m.
Hauteur du plan utile : 0,6 m.
Empoussièrent moyen.
Les murs et le plafond étant de couleur très claire, celui du sol est clair.
Les sources lumineuses seront directement fixées au plafond. L'éclairage sera fluorescent du type
Profil Paraplume Aluminium de chez CLAUDEPOCHE. Chaque plafonnier sera composé de 2
tubes de 36 W chacun de rendement 0.61 st de classe D. Chacun de ces tubes produit 3450 lumens.
Étude de la caractéristique de la salle à étudier.
D'après les annexes
1. Déterminer l'éclairement recommandé du local (E en lux).
2. Déterminer l'indice du local et donner le rapport de suspension j.
3. Déterminer le facteur de réflexion.
4. Déterminer le facteur d’utilance u.
5. Calculer le flux lumineux total.
6. Déterminer le nombre de luminaire total nécessaire pour éclairer ce local.
7. Dessiner la salle et implanter les luminaires de façon équilibrée dans la salle et indiquer les inters
distances.
Annexes
Éclairement recommandé sur le plan de travail (en Lux) suivant la norme EN 12464-1
Type d'intérieur, tâche ou activité E (lux) Plan de référence
Salle de classe en primaire et 300 Banc secondaire
103
Tableau des utilances
Exercice 18
On désire réaliser l'installation d'éclairage d'une salle de classe. On a choisi un éclairage direct par
tubes fluorescents à allumage par starter de 2 x 58 W incandia (plafonniers encastrés dans le plafond
avec diffuseur opale).
Cette salle de classe est utilisée 8 heures par jour, 5 jours sur 7 sur une durée de 38 semaines par an. On
donne :
Longueur de la salle = 7,20 m
Largeur de la salle = 6,30 m
Hauteur totale de la salle = 2,65 m
Hauteur du plan utile = 0,85 m
Couleur du plafond : blanc mat
Couleur des murs : banc mat
Couleur du sol : foncées
Niveau d'empoussiérage de la salle : moyen En
utilisant les tableaux donnés en annexe :
1. Calculer la durée d'utilisation annuelle de la salle.
2. Déterminer l'éclairement de la salle.
3. Calculer la surface de la salle.
4. Calculer l'indice du local K.
5. Calculer le rapport de suspension J.
6. Donner la valeur des facteurs de réflexion en %.
7. Déterminer la classe du luminaire et son rendement.
8. Déterminer l'utilance.
9. Donner le facteur de dépréciation.
10. Calculer le flux lumineux total à fournir.
11. Calculer le nombre de luminaires à installer sachant que ces luminaires produisent leur flux lumineux
maximum.
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Exercice n° 2(10 pts)
7. Dessiner la salle et implanter les luminaires de façon équilibrée dans la salle et vérifier que
l’espacement entre luminaires est inférieure à la distance maximale.
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ANNEXES
En cours d'utilisation, le flux lumineux émis par une lampe baisse (poussières, parois du local moins
réfléchissantes…). On tient alors compte d'un facteur de compensation d:
Niveau d'empoussièrement d
Faible 1,25
Moyen 1,40
Elevé 1,60
Luminaire classe D
D
J=0
Facteur de
873 871 77 3 771 753 751 731 711 551 531 511 331 311 000
réflexion
0,60 66 61 65 60 52 50 43 38 49 42 38 42 38 36
0,80 78 71 75 69 63 59 52 47 58 52 47 51 47 45
1,00 86 77 83 76 71 66 60 55 65 59 54 58 54 52
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1,25 93 83 90 81 79 73 67 62 72 66 62 65 62 59
1,50 98 86 95 85 85 78 72 67 76 71 67 70 66 64
2,00 105 92 10 2 90 93 84 79 75 82 78 74 77 73 71
2,50 110 95 10 6 93 98 88 84 80 86 82 79 81 78 76
3,00 113 97 10 9 96 102 91 87 84 89 86 83 84 82 79
4,00 117 100 11 3 98 108 95 92 89 93 90 88 89 86 84
5,00 120 101 11 6 100 111 97 95 92 95 93 91 91 89 87
Eclairement
Exemple d'activité Exemple d'activité recommandé
(lux)
BUREAUX ET LOCAUX SALLES DE SPECTACLE
ADMINISTRATIFS - Foyers 150
- Bureaux de travaux - Amphithéâtres 100
généraux - Salles de cinéma 50
- Dactylographie - Salles des fêtes 300
- Salles des rdinateurs
- Salles de dessin,tables
- Bureaux paysage
SALLES DE SPORT
- Gymnases 300
- Tennis entraînement 300
ÉTABLISSEMENTS - Tennis compétition 600
D'ENSEIGNEMENT - Patinage entraînement 100
- Salle de classe - Patinage hockey 250
- Tableaux - Basket-ball et volley-ball:
- Amphithéâtres - entraînement 200
- Laboratoires - compétition 500
- Salle de dessin d'art - Piscine bassin 150
- Bibliothèques, tables de - douche- vestiaires 100
lecture - Ping-pong entraînement 250
- Ping-pong compétition 700
MAGASINS
- Éclairage général
- Sur les comptoirs HABITATIONS
- Self-services - Eclairage nécessaire pour
500
- Grandes surfaces les différentes activités
- Vitrines sur rues - Lecture 300
- Réserves à marchandises - Travail d'écolier 300
- Salles d'exposition - Couture 500-750
- Chambre à coucher,
200
éclairage localisé
- Préparation culinaire 300
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HÔTELS
- Réception, halls
- Salles à manger
- Cuisines
- Chambres et annexes
HÔPITAUX ET CLINIQUES
- Réception, attente 150
- Salles d'examen 500
Tableau : Eclairement recommandé suivant les normes
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