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La fronde et la pierre.

Insurrection, contre-insurrection et réseaux trans-pacifiques,


1954-1969.

D. Rojas, UGA, ILCEA4

1. D. Rojas et I. Tatis, « En la vida militar se puede estar en cualquier parte » Entrevista al


coronel G. Rodriguez sobre la participación colombiana en Corea, in Apuntes estratégicos,
2022, 161-169

Les adversaires auxquels nous avons été confrontés étaient principalement les Chinois, car
ils avaient pris la majorité de responsabilité sur le théâtre des opérations après de son entrée
en guerre. Ceux d'entre nous qui étaient sur les lignes de tir savent que les Chinois étaient
d'excellents combattants, meilleurs que les Coréens […] Nous ne savions pratiquement rien
de l'organisation des Chinois, mais il était évident qu'ils étaient très avancés sur le plan
psychologique. Dans l’avant-garde, par exemple, ils jouaient de la musique latine, surtout
mexicaine, pour générer de la nostalgie dans nos troupes ; Ils ont envoyé des messages avec
des microphones dans lesquels ils nous ont demandé ce que nous faisions en Asie, car notre
maison était aux Amériques. C'était pour nous casser le moral.

2. J. Beebe, Jr., « Beating the Guerrilla », Military Review, Kansas, 1955.

La destruction de la guérilla communiste en Corée prouve une fois de plus que des
opérations réussies peuvent être menées contre les forces de guérilla. Les opérations
militaires seules ne suffisent pas, car il y a en fait deux objectifs : la destruction de la
guérilla et de l'influence communiste sur la population civile.

3. R. Trinquier, La guerre moderne, Paris, La table ronde, 1961.

La guerrilla, sa naissance, son évolution, son efficacité sont bien connues. De nombreux
auteurs l’ont étudiée, en particulier sur les divers théâtres d’opérations de la dernière guerre
mondiale. Elle a permis d’obtenir des résultats incontestables en Russie, en France, en
Yougoslavie. En Chine et en Indochine, elle a pu être menée à son terme et vaincre des
armées régulières modernes bien équipées. En Algérie, malgré ses faibles moyens en
effectifs et en matériel, elle s’oppose depuis des années à l’armée française qui n’arrive pas
à l’éliminer.

4. Valeriano et Bohannan, Counter-guerrilla Operations: The Philippine Experience, 1962,

L'ennemi est la meilleure source de connaissance sur lui-même, et souvent l'un des meilleurs
guides d'information sur soi. De toutes les choses que dit et fait l'ennemi, la plus importante
pour le renseignement de base, la plus facile à exploiter et, à certains égards, la plus fiable
(et la plus facile à mal interpréter) est l'information qu'il donne par le biais de sa propagande.
Les déclarations de buts et d'objectifs, les revendications d'accomplissement et les esquisses
de plans futurs faites dans sa propagande donnent des indices sur les bases sur lesquelles il
revendique le soutien populaire qu'il doit avoir (mais peut-être pas sur ce qu'il recherche
vraiment).

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