III – FARC-EP

Fuerzas Armadas Revolucionarias de

Colombia – Ejército del Pueblo
(Forces Armées Révolutionnaires de
Colombie – Armée du Peuple)

-Groupe rebelle le plus ancien et le plus

important (environ 7500 membres)
d’Amérique latine, toujours actif.
Contexte – Antécédents

-Parti Communiste de Colombie (situation du

pays en 1946: luttes tenaces et réaction
croissante).
-Bogotazo (1948).
-La Violencia.
-Le Frente Nacional, 1958-1974.
-Ligues Paysanes et autodéfense: La Columna
Guerrilera (1950).
-Organisation et installation des guérillas
communistes dans le Tolima et le Huila.
 Tentatives de dissolution
-Années 1950 : rupture entre le Parti Libéral et
le Parti Communiste de Colombie (crainte du
communisme soviétique).

-1953 : Coup d’État de Rojas Pinilla : amnisties,

5000 guérilleros déposent les armes.

-Le Frente Nacional: alternance “idéale” des

partis.
Création du groupe
-Lutte des gouvernements du Frente Nacional
(contexte de Guerre Froide): attaques aux
guérillas.

-Rassemblement des guérillas dans la région de

Marquetalia entre 1958 et 1960.

-Fondateur des FARC-EP :

Pedro Antonio Marín,
alias Manuel Marulanda,
Tirofijo.
Création des “zones libérées”

-Étudiants, Ouvriers, Paysans

-Gouvernements du Frente Nacional:

“Républiques indépendantes”, sans
contrôle de l’administration nationale.
 Actes conflictuels
-Trafic de drogues
-”Guerre de guérillas”
-Mines anti-personne
-Meurtre (civils, politiciens, policiers,
militaires…)
-Enlèvements (pression politique / extorsion
financière)
-Attentats (bombes et armes non
conventionnelles)
-Embrigadement de mineurs
-Sabotages et destructions
1980-1990 : La décennie discrète
-Faible augmentation des effectifs
-Idéologie de lutte politique et armée
-Protagonisme des cartels, incursion
graduelle dans le trafic de drogues (du
rejet… à l’administration des champs)
-Projection vers les années 1990 : détenir
le pouvoir (fonds, territoire, effectifs)
 1ère vague de négociations
-1984 : “Accords de Halte au feu, Trêve et Paix”,
Président Belisario Betancourt
-Création de la Unión Patriótica, représentation
politique par alliance
-Échec des négociations : autres guérillas de
gauche (M19, ELN, EPL) et de droite (AUC) +
cartels
-Enlèvements, impôts, guerre multifrontale
1990’s : changement stratégique

-De la guerre de guérillas à la guerre de

conquête (sièges gouvernementaux,
enlèvements politiques)

-Enrichissement (drogues + vacunas)

-Fin des grands cartels : contrôle de la

production et du trafic de drogues
 1998-2002 : le plan Colombie
Président Andrés Pastrana
(Partido Conservador)

-Zone de distension :
Le Caguán, 40 000 km2

-Mise en place de “tables de négociation”

entre le gouvernement et les FARC
Marulanda et Pastrana
de La silla vacía
(la chaise vide)…
 …à l’échec des négociations

-Opposition des FARC au plan Colombie

(libre commerce, militarisation, influence
des EEUU)

-”Mauvais usage de la zone de distension”

20 février 2002: fin du plan Colombie et

de la Zone de Distension du Caguán
23 février 2002
-
Terreur rurale

-Villages dépouillés

-Exode rural

-Mines anti-personne

-Crise humanitaire – crise économique

partielle
Omniprésence rurale
 2002-2010 : Une politique de guerre
L’Ère Uribe: el Plan Patriota
-Lutte contre les guérillas: 60% du budget national
(équipement de guerre, bases militaires renforcées)
-Opérations, persécutions, visibilité internationale
-Attentat du Club El Nogal: 2003
-Criminalité des FARC / groupe terroriste (UE, EEUU, Chili,
Pérou, Canada, Nouvelle Zélande)
-Problèmes diplomatiques dans la région (Venezuela,
Équateur)
-Montée des paramilitaires AUC
Séparation dichotomique de la
société colombienne
-Manipulation des médias
-Scandale de la réélection
-Libération de Betancourt
Grand essor du gouvernement ?

-1er mars 2008 : Raúl Reyes abattu en Équateur

-26 mars 2008 : mort de Manuel Marulanda
-Pas de négociations
-Échange humanitaire ?
-Fin des FARC ?
-Solution du conflit armée ?

De 18.000 membres en 2000 à 8.000 en 2010

 Financement

-80% des ressources : trafic de drogues

(1 milliard de dollars /an)

-20% restant (600 millions de dollars) :

extorsion (vacunas) et vol de bétail.
Bilan des victimes
et
Processus de
mémoire
historique
2012
 2012 : Processus de Paix, La Havane
Juan Manuel Santos (2010-2018)

1-Politique de développement agricole intégral

2-Participation politique
3-Fin du conflit
4-Solution au problème des drogues illicites
5-Réparation aux Victimes