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Guatemala : Histoire du
Guatemala
8-10 minutes

Les basses terres du


Petén, dans le nord du pays, furent le foyer de la civilisation
maya classique, dont l'apogée se situe entre le VIIe et le
IXe siècle apr. J.-C. Les Mayas sont à l'origine de la
diffusion de l'art, de l'architecture, de la céramique et de
l'écriture guatémaltèques, et le site de Tikal abrite encore
les ruines de 3 000 structures dont des temples
pyramidaux, des places et de nombreux monuments. Entre
1250 et 1520 se sont organisés les premiers États (Quiché,
Cakchiquel), dont les guerres perpétuelles devaient faciliter
la colonisation espagnole.

C'est un lieutenant d'Hernán Cortés, Pedro de Alvarado, qui


conquit le pays, en 1524. Santiago de Guatemala, la
première capitale, fut fondée en 1527. En 1542, le pays

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forma la capitainerie générale du Guatemala, sous la


dépendance du vice-roi du Mexique.

Le 11 septembre 1541, Santiago de los Caballeros (Ciudad


Vieja) fut ensevelie par un torrent de boue suite à l'éruption
du volcan de Agua et la capitale du Guatemala fut
transférée à Antigua.

Pendant la période coloniale, la Capitainerie Générale du


Guatemala dépendant de la Vice-Royauté du Mexique et
s'étendait du Chiapas jusqu'au Costa Rica. N'étant pas
aussi riche en minerais précieux comme le Mexique ou le
Pérou, le Guatemala fut essentiellement une terre destinée
à l'agriculture. Ses principales ressources étaient la canne
à sucre, le cacao, les bois précieux ou l'indigo pour teindre
les textiles.

En 1562 le premier Evêque du Guatemala, Don Francisco


Marroquín, fonda le Collège Universitaire de Saint Thomas,
une des premières universités du Nouveau Monde.

En 1773, de puissants séismes ravagèrent la ville d'Antigua


(connue à l'époque sous le nom de Santiago de los
Caballeros comme la première capitale du pays) et le 2
janvier 1776 la nouvelle capitale fut installée sur
l'emplacement de l'actuelle ville de Guatemala Ciudad
baptisée à l'époque "Nueva Guatemala de Asunción".

L'indépendance du Guatemala

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Le pays proclama son


indépendance le 15 septembre 1821, pour être
immédiatement intégré à l'empire mexicain d'Iturbide. Il
regagna son autonomie en 1823 puis forma les Provinces-
Unies d'Amérique centrale, constituées des actuels
Guatemala, Honduras, Salvador, Nicaragua et Costa Rica.
La fédération se disloqua en 1839 après une révolte menée
par le Guatémaltèque Rafael Carrera, proclamé président à
vie en 1854.

À la fin du XIXe siècle, sous la présidence de Justo Rufino


Barrios (1873-1885), le pays entra dans une phase
d'expansion économique (développement de la culture du
caféier et des infrastructures) qui s'accompagna d'une
ouverture aux intérêts étrangers, poursuivie sous la
présidence de Manuel Estrada Cabrera (1898-1920). C'est
à cette époque que l'entreprise américaine United Fruit
Company constitua, sur la côte Pacifique, un véritable
empire bananier qui devait en faire la première puissance
économique du pays.

La politique du général Jorge Ubico, président depuis 1931


et fervent partisan de l'oligarchie foncière, se montra si
répressive que celui-ci fut renversé en 1944. Un civil, Juan
José Arévalo fut élu président la même année. Il parvint à

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achever son mandat malgré vingt tentatives de putsch et,


en 1948, un contentieux avec la Grande-Bretagne sur la
frontière du Honduras Britannique, futur Belize.

Le colonel Jacobo Arbenz Gúzman, élu en 1951, poursuivit


la politique progressiste de son prédécesseur, en particulier
une réforme agraire qui lésait un grand nombre d'intérêts
nord-américains (une partie des terres incultes de l'United
Fruit devait revenir à l'État). Bientôt les États-Unis
accusèrent Gúzman de sympathies communistes, et son
gouvernement fut renversé en 1954 par une armée d'exilés
politiques dirigés par le colonel Carlos Castillo Armas, avec
l'aide de la CIA. Ce dernier fut nommé, puis élu, la même
année. Après son assassinat, en 1957, le général Ydígora
Fuentes devait lui succéder.

Au cours de la décennie suivante, le pays entra dans une


période de troubles politiques de plus en plus violents
opposant la guérilla rurale pro-révolutionnaire (IAR,
Mouvement du 13 mai), un pouvoir répressif détenu de fait
par les militaires, et des milices d'extrême-droite (Nouvelle
Organisation anticommuniste, Main blanche) soutenues par
l'armée.

Les assassinats politiques ponctuèrent les mandats du


général Carlos Araña Osorio, élu président en 1970, puis,
après 1974, du général Kjell Laugerud García. À la même
époque, le pays fut victime d'un cyclone dévastateur (1974)
et d'un violent tremblement de terre (1976) qui laissèrent un
million de Guatémaltèques sans abri. La violence connut
alors une augmentation considérable, qui marqua la

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présidence du général Romeo Lucas García (1978-1982).


La guerre civile avait alors déjà fait des dizaines de milliers
de victimes.

La victoire des sandinistes en 1979 au Nicaragua exacerba


la guérilla, et la répression s'accrut, touchant les Indiens et
divers groupes d'opposants (syndicalistes, universitaires,
journalistes, etc.). En janvier 1980, trente-neuf Indiens
moururent dans l'incendie de l'ambassade d'Espagne, qu'ils
occupaient pour réclamer une enquête sur les crimes
commis contre leur communauté. Les "disparitions"
devinrent une constante du terrorisme d'État. Le 23 mars
1982, deux semaines après l'élection du général Aníbal
Guevara à la présidence, un coup d'État militaire installa au
pouvoir une junte de trois hommes dirigée par le général
Efraín Ríos Montt. Dès juin, celui-ci assuma seul la
présidence. Les guérilleros ayant refusé son offre
d'amnistie, les activités anti-guérilla s'étendirent dans la
campagne, conduisant à un véritable génocide contre les
indigènes et les paysans. Ríos Montt fut renversé le 8 août
1983 par le général Oscar Mejía Victores.

L'élection présidentielle de décembre 1985 fut remportée


par le démocrate-chrétien Vinicio Cerezo Arévalo, neveu de
l'ancien président José Arévalo, et premier président civil
depuis vingt-trois ans. Le pays connut une nouvelle montée
de violence et d'insécurité en 1986 et 1987 (séquestrations,
assassinats).

La fin de la Guerilla

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En janvier 1996, le
conservateur Alvaro Arzu fut élu à la présidence du pays. Il
purgea le haut commandement de l'armée des officiers
impliqués dans les exactions commises contre la population
civile et parvint à signer le 29 décembre 1996 un accord de
paix avec la guérilla de l'Union révolutionnaire nationale
guatémaltèque (UNRG).
Mettant fin à trente-six ans d'une guerre civile qui a fait plus
de 100 000 morts et 40 000 disparus, et a contraint plus de
100 000 personnes à quitter le pays, cet accord prévoit la
démobilisation des forces rebelles, la réduction des effectifs
de l'armée et la reconnaissance des droits économiques,
politiques et culturels de la majorité indienne.

Le prix Nobel de la paix 1992 avait été symboliquement


décerné à Rigoberta Menchú, une jeune Indienne Maya
exilée au Mexique pour échapper à la persécution.
Rigoberta Menchú, désormais porte-parole de la cause des
Indiens, est maintenant retournée vivre au Guatemala,
comme l'ont fait près de 2 500 personnes depuis 1993.

Alvaro Arzú Irigoyen est remplacé à la tête du Guatemala


en 2000 par Alfonso Portillo qui remporte les élections
présidentielles et décide d'imposer la loi et l'ordre dans le

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pays. Mais une vague de violences dans le pays le


conduisent à décrété l'Etat d'urgence. 29 décembre 2003 le
candidat de la Grande alliance nationale (GANA), Oscar
Berger est élu président du Guatemala.

Quatre ans plus tard, les élections présidentielles sont


marquées par plusieurs assassinats. Alvaro Colom, le
candidat de l'Union Nationale de l'Espoir (Centre Droit) qui
avait été battu par Oscar Berger en 2003, remporte les
élections de 2007 avec 52% des voix contre Otto Pérez
Molina du Parti Patriote. Au cours des ces élections
Rigoberta Menchu ne reccueille que 3% des voix.

En 2011, Otto Pérez Molina remporte les élections face à


Manuel Baldizon avec 53,8% des voix. Rigoberta Menchu,
seule candidate de gauche, ne rassemble que 3,2% des
voix au premier tour.

Géographie du Guatemala

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