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LA DICTATURE DE

PRIMO DE RIVERA
1923-1931
PROBLÉMATIQUE

Comment la dictature qui


prétendait sauver la
monarchie en a-t-elle
accéléré la chute ?
Les Fondements de la dictature

La justification du coup d’État


1. Trouver une solution aux blocages dont souffre l’Espagne :

• Politiques : système dynastique impopulaire, caciquisme, fraude,

nationalismes régionaux.

• Sociaux : Crise du 1917 qui déchaîne des révoltes autant à la campagne

comme en ville. Étape du pistolérisme.

• Armée : Crise coloniale du Maroc et le désastre d’Annual.


Les Fondements de la dictature

➔ Dans la nuit du 12 au 13 septembre 1923 le général Miguel Primo de Rivera

se soulève contre le gouvernement de Manuel García Prieto et lance un

coup d'État avec l'appui de la majorité des unités militaires.

➔ Le détonateur du coup d'État est la réunion prévue dans les jours suivants

afin d'analyser la question marocaine et les responsabilités de l'Armée.


Les Fondements de la dictature

➔ Il déclare l'état de guerre et la suspension de la Constitution.

➔ Il publie simultanément un manifeste dans lequel il affirme que c'est contre

son gré qu'il se voit « obligé » de rompre la légalité constitutionnelle afin de

libérer l'Espagne d'un système politique corrompu arrivé en fin de vie.


Les Fondements de la dictature
➔ Le Manifeste publié le 13 proclame une dictature militaire de trois mois pour
guérir les « maux » qui affligent le pays :
● Le terrorisme
● La propagande communiste
● L’impiété
● L’agitation séparatiste
● Le désordre financier
● La corruption politique
● La question marocaine
➔ En réalité, un coup d’État se préparait depuis quelque temps déjà dans les
milieux militaires au su d’Alphonse XIII.
Les Fondements de la dictature

2. Sauver la monarchie en la refondant sur de nouvelles bases :

Prétentions régénérationnistes – Manifeste du coup d’État

• Redresser l’Espagne par le haut en changeant le système - Il dénonce le

caciquisme et l'alternance politique fictive qui régit le pays depuis près d'un

demi-siècle.

• Dynamiser l’économie et éviter les tensions sociales.


Les Fondements de la dictature

• Assurer l’unité du pays et redonner sa fierté (dignité) à l’armée.

• Volonté de bloquer les réformes démocratiques et sociales, envisagées par

le dernier gouvernement de concentration de Garcia Prieto (démocratisation

de la constitution et sécularisation - faire passer des biens d’Église dans le

domaine public).
Les Fondements de la dictature
Les appuis de la dictature
Le soutien déclaré :
• Alphonse XIII accepte le coup d’État

• Secteur majoritaire de l’armée

• Forces politiques conservatrices lassées (fatiguées) par l’alternance

• L’Église catholique

• Haute bourgeoisie d’affaires, industrielle et propriétaires terriens : soutien


initial de la Lliga Regionalista (parti politique au service du catalanisme créé
en 1901)
Alphonse XIII avec Miguel Primo de Rivera
Les Fondements de la dictature

La neutralité bienveillante (favorable):

• Une partie du mouvement socialiste

• Fraction importante du PSOE et d’UGT menée par Largo Caballero,

syndicaliste et dirigeant du Parti Socialiste Ouvrier Espagnol.


L’œuvre réformatrice de la dictature

La mise en place et l’évolution du nouveau régime


➔ Une fois passé le premier moment de surprise et d’acceptation majoritaire

du nouveau régime, l’opinion commença à perdre de son unanimité.

➔ En gros, on peut dire que l’Espagne rurale, plus ou moins contrôlée par les

caciques, resta fidèle à Primo de Rivera.

➔ Au contraire, les premières réactions hostiles surgirent dans les noyaux

urbains, de la part d’éléments des classes moyennes (républicains, étudiants,

intellectuels) et plus tard du mouvement ouvrier.


L’œuvre réformatrice de la dictature

➔ Après la phase de messianisme initial (croyance en la venue d'un libérateur

ou sauveur qui mettra fin à un ordre présent considéré comme mauvais et

instaurera un nouvel ordre dans la justice et le bonheur) :

● Une partie de la classe moyenne, se démarque du régime, la population

urbaine.

● Non pas les petits et moyens propriétaires ruraux.


L’œuvre réformatrice de la dictature

➔ Le signal est donné par :

● Le mouvement étudiant (le nombre d’universitaires double de 1923 à 1929).

● Et par la critique des intellectuels (Ortega y Gasset, Unamuno, Blasco Ibáñez)

qui n’avaient jamais exercé une influence aussi profonde dans la vie du pays

qu’au cours de ces années.

➔ La petite bourgeoisie exprime son refus par une adhésion progressive au

républicanisme et au socialisme.
L’œuvre réformatrice de la dictature
➔ En revanche, la docilité du mouvement ouvrier a de quoi étonner.

➔ On peut en chercher une cause partielle dans l’efficacité de la répression

antianarchiste :

● La CNT à bout de force en 1923 disparaît pratiquement de la scène pendant

sept ans.

● Et une autre dans l’attitude des socialistes. Le régime se rapproche en effet

du PSOE et de l’UGT en profitant des bonnes dispositions de leurs

dirigeants soucieux avant tout d’assurer l’avenir du mouvement.


L’œuvre réformatrice de la dictature

➔ L’entente permet aux deux associations de surclasser leurs rivales

anarchistes et de participer à l’élaboration d’une nouvelle législation du

travail.

➔ Il ne s’agit pas là d’une collaboration de nature politique avec la dictature,

mais d’une adaptation réaliste à la situation.


L’œuvre réformatrice de la dictature

➔ Cette ligne sera maintenue jusqu’en 1929, date à laquelle les socialistes

refusent l’invitation à élire des représentants à l’Assemblée nationale et s’

écartent à leur tour de Primo de Rivera.

➔ Protégé de la destruction, le mouvement ouvrier se trouvait ainsi prêt à

jouer un rôle de premier plan dans la période suivante.


L’œuvre réformatrice de la dictature
L’œuvre du nouveau régime
Au cours des sept années que dura la dictature se succédèrent deux formes de

gouvernement :

1. Le Directorio Militar (1923-1925)

2. Le Directorio Civil (1925-1929) avec Calvo Sotelo (conservateur, ministre du

Trésor Public (hacienda)) et Aunós (ministre du Travail, du commerce et de

l'industrie) au gouvernement.
L’œuvre réformatrice de la dictature
➔ La mise en place du premier avait été accompagnée de la dissolution des

Cortès, d’une suspension des garanties constitutionnelles et de la

concession au dictateur de la faculté de soumettre à la signature royale des

décrets-lois, à commencer par celui qui le désignait comme président.

➔ Le premier est animé du désir de résoudre avant toute chose les questions

pendantes et de mener à bien une série de réformes

politico-administratives, le second dominent les préoccupations d’ordre

économique.
L’œuvre réformatrice de la dictature

Le Directorio Militar (1923-1925)

Son action s’exerça principalement en trois domaines :

l’ordre public

la question marocaine

les réformes administratives


L’œuvre réformatrice de la dictature

Le Directorio Militaire se caractérise par :

✔ Suspension de la constitution et des libertés (presse, réunion) et des mécanismes

électoraux (conseils municipaux dissous et nommés par le gouvernement),

✔ Interdiction des partis politiques et des syndicats.

✔ Justice et ordre public dominés par l’armée.


L’œuvre réformatrice de la dictature

➔ Dans cette période, les militaires contrôlent tous les niveaux de pouvoir, le

gouvernement, les mairies et les députations.

➔ L’objectif est fini avec les partis politiques, la corruption du caciquisme, au

bout du compte avec le système de la Restauration.

➔ Ce directoire devait rester trois mois, mais rapidement, on se rend compte

que ça va durer plus longtemps et le dictateur organise une nouvelle force

politique, L'Union Patriotique, parti gouvernemental.


L’œuvre réformatrice de la dictature

➔ Il essaye en même temps de mettre en place l’institution du Somatén dans

tout l’État espagnol (organisation paramilitaire d’autoprotection civile,

séparée de l’armée, d’origine catalan, qui défend la terre dans de situation

des conflits de guerre).

➔ Mais il n’a pas de succès.


L’œuvre réformatrice de la dictature

➔ Il ne convoque pas des élections et ils vont continuer au pouvoir grâce aux

succès du Maroc en maintenant l’état de siège.

➔ En ce qui concerne le Maroc, le régime prépare une offensive destinée à

venger Annual et à en finir avec Abd-el-Krim.


L’œuvre réformatrice de la dictature

➔ Le 28 juillet 1925, le haut commandement définissait avec la France un plan

d’action commune qui prévoyait du côté espagnol un débarquement au mois

de septembre 1925 dans la baie d’Alhucemas.

➔ La surprise fut totale et au cours des mois suivants, les deux corps

expéditionnaires venaient à bout des forces du chef marocain obligé de se

rendre aux Français en 1926.

➔ Le succès accru évidemment la popularité du dictateur.


Débarquement dans la baie d’Alhucemas,
septembre 1925
L’œuvre réformatrice de la dictature

➔ Par rapport à la société, le retour au calme fut facilité par la déclaration

initiale de l’état de siège sur tout le territoire et par la réduction de la CNT à

la clandestinité.

➔ Le nombre de grèves chuta de 495 (avec 1 200 000 grévistes) en 1923 à

165 (529 000 grévistes) en 1924.


L’œuvre réformatrice de la dictature

➔ Dès son arrivée au pouvoir en 1923, le dictateur décide de dissoudre toutes

les municipalités et de remplacer les conseillers par des « porte-parole

associés » (personne chargée de présenter les opinions, les décisions d'un

groupe auprès de quelqu'un d'autre, d'un autre groupe ou du public),

nommés par le gouvernement.


L’œuvre réformatrice de la dictature
Les réformes économiques et sociales

Le Directorio Civil (1925-1929)

➔ Décembre 1925, le dictateur crée un nouveau gouvernement de civiles avec

des politiques conservateurs.

➔ Bien qu’il ait continué à surveiller de près la vie locale, le Directorio Civil se

préoccupa davantage de la modernisation de l’économie.


L’œuvre réformatrice de la dictature

➔ Primo de Rivera est convaincu que la régénération de l’Espagne passe par

un progrès économique de base industrielle.

➔ L’objectif est modernisé l’économie à travers l’industrie et ses

infrastructures.

➔ La stabilité des prix, la diminution du chômage contribuent à détendre le

climat social en diminuant les conflits et les grèves.


L’œuvre réformatrice de la dictature
➔ Nous trouvons une politique sociale dominée par le corporatisme

(intervention de l’État pour résoudre des conflits de travail en créant des

corporations professionnelles où sont regroupés les travailleurs et les chefs

d’entreprise).

➔ Les mesures économiques édictées (promulguées) par les ministres civils

–Aunós, Calvo Sotelo et le comte de Guadalhorce– manifestent une volonté

interventionniste (doctrine qui préconise l'intervention de l'État dans le

domaine économique) délibérée.


L’œuvre réformatrice de la dictature

➔ L’orientation nationaliste du capitalisme espagnol, déjà notable à partir de 1891, va

s’accentuer avec la création d’un conseil supérieur du travail, du commerce et de

l’industrie, qui accentue :

● le protectionnisme (politique douanière qui vise à protéger l'économie nationale

contre la concurrence étrangère).

● le nationalisme, les tarifs douaniers sont relevés (mise à nouveau) en 1926, 1927,

1928.

● la régulation des marchés et des prix.


L’œuvre réformatrice de la dictature

➔ Aucun secteur n’échappe désormais au contrôle de quelque chambre, junte ou

commission, intégrées pour la plupart dans le Consejo de Economía Nacional.

➔ Le renforcement de la protection douanière combinait avec une restriction

oligopolistique (type de marché qui se caractérise par une forte demande (clients)

et seulement quelques offreurs (vendeurs)) de la concurrence (compétence)

interne).

➔ Quant à la question de l’accès aux marchés extérieurs, elle n’est jamais abordée.
L’œuvre réformatrice de la dictature

➔ À un moment où s’améliorait la productivité, l’affaiblissement de la pression

syndicale, laissait aux entreprises d’amples marges bénéficiaires.

➔ Pour consolider la situation, le régime étendit son contrôle aux relations du

travail.

➔ Il crée la Organización Corporativa Nacional (novembre 1926), patrons et

ouvriers dans les comités paritaires (qui a un nombre égal de représentants),

chargés de réglementer les conditions de travail et de promouvoir en

particulier les accords salariaux.


L’œuvre réformatrice de la dictature

➔ Les projets de nature proprement économique concernaient essentiellement les Travaux

publics.

➔ Une fois le décret de Protection de l’Industrie Nationale est approuvé, octroient (donner)

des aides financières de l’État pour des entreprises qui ne peuvent pas concourir

(competir) avec l’extérieur.

➔ Exemple :

- Les chemins de fer

- Les compagnies maritimes (la Transmediterránea et la Transatlántica)


L’œuvre réformatrice de la dictature

➔ Dans d’autres secteurs, on eut recours à l’institution de monopoles (une

seule entreprise est maître de l'offre), ainsi pour :

● l’approvisionnement du Maroc en tabac

● pour le téléphone (à la multinationale ITT en 1924)

● ainsi que pour l’importation, la distribution et la vente de pétrole (à

l’entreprise CAMPSA).
La chute de la dictature

La montée des oppositions


Au début de la dictature, l’opposition est presque nulle, il faut tenir compte que les

leaders des principales forces de l’opposition sont en prison, à l’exil ou dans la

clandestinité.

L’extrême gauche socialiste et anarchiste

Les socialistes (PSOE) collaborent dans un premier temps avec la dictature, après

ils se placent en contre et à partir 1929 se prononcent à faveur de la République.


La chute de la dictature

La CNT (Confédération Nationale du Travail) est un des noyaux clé de

l’opposition de la dictature. Certains anarchistes provoquent des actions

armées comme l’insurrection de Drassanes à Barcelone et celle de Vera de

Bidasoa (Navarre) en 1924. Dans le syndicat, les secteurs partisans de

l’action violente prennent plus de force. Le secteur plus radical crée en 1927

la FAI (Fédération Anarchiste Ibérique) qui est favorable à l’insurrection.


La chute de la dictature

Les républicains et nationalistes

➔ Les nationalistes face à la politique centraliste et anticatalaniste du régime

évoluent.

➔ Dans un premier temps, les secteurs conservateurs de la bourgeoise

soutiennent le coup d’État, mais après, ils se prononcent en contre.


La chute de la dictature

➔ La Lliga Regionalista se radicalise en contre, mais malgré sa position, elle


perd la suprématie (supériorité) du catalanisme.
➔ L’anticatalanisme de Primo de Rivera provoque :

• Mancomunitat dissoute
• Interdiction du catalan
• Interdiction de la Sardana
• Interdiction des symboles catalanistes
La chute de la dictature

➔ Le catalanisme de gauche et radicale de Francesc Macià (militaire et

politique indépendantiste catalan), qui est à l’exil en France, réalise l’action

avec plus d’impact contre le régime.

➔ Avec un groupe de volontaires prépare une incursion (entrée, arrivée

inattendue et qu'on désapprouve de personnes dans un lieu) armée à

Catalunya depuis Prats de Molló, ville française, (1926).


La chute de la dictature

➔ Le coup échoue et ils sont arrêtés et jugés à Paris.

➔ Grâce à ce procès, une manifestation d’opposition et une campagne international

contre la dictature deviennent un symbole de la résistance catalane.

➔ Du côté républicain, ils s’unissent au sein de l’Alliance républicaine, plateforme

politique qui regroupe plusieurs partis et associations de caractère républicain.

➔ Elle est créée en 1926.


La chute de la dictature

Les intellectuels et universitaires


➔ Il y a aussi un important mouvement d’opposition du secteur d’intellectuels

espagnols et catalans.

➔ Après des agitations et des grèves d’étudiants, en 1928, un mouvement

d’opposition universitaire est créé, FUE (Fédération Universitaire

Espagnole).
La chute de la dictature

➔ Entre les intellectuels et écrivains qui s’opposent à la dictature, il faut remarquer :

★ Miguel de Unamuno (exilé aux Canaries).

★ Vicent Blasco Ibáñez (exilé en France).

➔ En 1924 une centaine d’intellectuels, parmi lesquels il y a José Ortega i Gasset et

l’historien Ramón Menéndez Pidal, signent un manifeste contre la politique

culturelle de la dictature.
La chute de la dictature

Les anciens partis dynastiques


Rapidement contre la dictature, au nom de la constitution.

Alliés au secteur d’opposition armée pour tenter des soulèvements :

• Sanjuanada (1926) – projet de coup d’État prévu la nuit du 24 juin 1926, d’ici le nom

de sanjuanada. L’objectif est expulsé Primo de Rivera du pouvoir et placer le

général Francisco Aguilera comme président du gouvernement. La sanjuanada

échoue étant donné que les responsables sont découverts et arrêtés.


La chute de la dictature

• Soulèvement de Sánchez Guerra (1929) – un coup d’État échoué avec

l’objectif de finir avec la dictature de Primo de Rivera. Ce coup est mis en

place en janvier 1929 et le principal instigateur est le politique conservateur

José Sánchez Guerra.


La chute de la dictature

De la crise politique à la difficile transition post-dictature


La chute de Primo de Rivera
➔ Alors que l’opposition au régime augmente, la situation économique se

dégrade.

➔ À partir 1927, le chômage augmente aussi.

➔ Les inversions se réduisent et la fuite des capitaux agrandit.

➔ Quelques secteurs de l’armée se démarquent du dictateur et la confiance en

Primo de Rivera disparaît.


La chute de la dictature

➔ De l’autre côté, le roi qui dans un premier temps donne le soutien au

dictateur, maintenant, il le voit comme un obstacle étant donné qu’on

commence à identifier la dictature avec la monarchie.

➔ Pour cette raison, le roi, peureux que le discrédit (desprestigi) du

gouvernement entraîne la monarchie, oblige le dictateur à démissionner le

30 janvier 1930.
La chute de la dictature

De la dictablanda à la chute de la monarchie


➔ Après la démission du dictateur, un gouvernement provisoire présidé par le

général Dámaso Berenguer est formé, ce gouvernement est connu

ironiquement comme la Dictablanda.

➔ Le roi essaye de faire possible le retour de l’ancien système constitutionnel

de la Restauration, mais cette stratégie échoue et le procès de retour au

système de la Restauration est impossible.


La chute de la dictature

➔ En 1930, l’opposition se réorganise.

➔ La CNT participe à des complots antimonarchiques et de nouveaux groupes

et partis républicains sont créés.

➔ Aussi quelques secteurs monarchiques modérés décident se rapprocher

aux républicains dus au mécontentement du rôle de la monarchie pendant la

dictature.
La chute de la dictature

➔ De l’autre côté, le mois d’août 1930 une grande partie de l'opposition,

républicains, catalanistes de gauche et PSOE, se réunissent à Saint

Sebastian, afin d’accorder une stratégie commune pour finir avec la

monarchie et proclamer la république, après avoir réalisé des élections au

suffrage universel et d’ouvrir un procès constituant.

➔ Programme: coalition électorale et comité révolutionnaire pour opérer le

passage à la république.
La chute de la dictature

➔ De cette réunion, un comité révolutionnaire coordinateur est créé avec

l’objectif d’avantager la proclamation de la République.

➔ Un des points plus importantes du pacte de Saint Sebastian est, grâce à la

pression des catalans, la déclaration commune par laquelle la

démocratisation du pays signifierait l’aperture du procès de reconnaissance

de l’autonomie de Catalunya.
La chute de la dictature

➔ Au mois de février 1931, un nouveau gouvernement monarchique présidé par

l’Almirall Aznar est créé.

➔ Ce gouvernement convoque des élections municipales le 12 avril 1931 et des

élections des députés des Cortès le 7 juin 1931.

➔ Ces élections sont vécues comme un plébiscite sur la monarchie.

➔ La victoire des forces républicaines signifie la fin de la monarchie qui a été très

impliquée avec les actions autoritaires de la dictature.


La chute de la dictature

➔ Le 13 avril, après la victoire des élections municipales, des groupes

passionnées acclament aux principales villes d’Espagne (Madrid, Barcelone,

Valence,..) la République.

➔ Le roi essaye sans succès d’arriver à un accord, mais les faits précipitent la

proclamation de la République le 14 avril 1931 et finalement le roi abdique.

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