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Cadre chronologique : Début de la révolution de 1789 jusqu’à là de la fin 2nde république (1852), lorsque
Bonaparte réalise un Coup d’état
La révolution ne se termine pas en 1789, toute la moitié du 19 siècle on rencontre une difficulté a instauré
un régime politique stable et toutes les constitutions qui vont surgir vont chercher à en finir avec la
révolution.
Révolte : caractère réactionnel, retour en arrière, refuse le présent et voit le progrès comme un danger et
souhaite un retour à un passé plus satisfaisait, n’apporte aucun principe nouveau dans la société et n’a
pas en vue un ordre nouveau, elle se construit toujours contre quelque chose ou contre quelqu’un et
pratiquement jamais pour quelque chose ou quelqu’un. La révolte n’est animée par aucune pensée.
Révolution : se veut constructive, se voit s’ouvrir pour l’avenir et se veut animer sur une ou plusieurs
doctrines, programmes, projets, elle comprend donc des lignes de forces intellectuels.
Effort de verbalisation, conceptualisation, théorisation de son action.
Contrairement à la révolte qui est un mouvement sans tête, la révolution tente à organiser, tente à se
stabiliser.
Révolution : tend vers une constitution afin de passer à une structure de combat gouvernement
Société ancienne pour construire une nouvelle société
Changement politique
Transformation profonde de la société et du droit
La révolution est le fruit d’un long processus de délitement, d’érosion et de destruction des structures
politiques et sociales de l’ancien régime
Double mission :
1. Sauver les âmes
2. Assister les pauvres / faibles
Problèmes : ses privilèges n’ont de raisons que de l’existence de l’église, ses privilèges n’ont plus raison
d’être.
Monarchie absolue de droit divin : ce pouvoir a été confié au roi directement par Dieu
La légitime royale tombe sur les personnes croyant en Dieu
Fragilise ordre clergé donc affaiblie l’ordre royale
La noblesse :
Privilèges fiscaux
Paye pas d’impôt car elle paye impôt du sang
Sauf que ne combat plus pour le royaume et donc privilège pas justifié et remet en cause cet ordre
privilégié
Tiers état :
Contribue à la richesse du royaume
Pauvre
Délitement d’ancien régime et ordre
Permis la mise en circulation et pratique de ses idées nouvelles tels que la souveraineté nationale
Formation d’homme au pratique révolutionnaire et insurrectionnelle, faire la révolution ça
s’apprend, ont pu voir comment on s’empare du pouvoir
Cette révolution américaine a incidence sur les finances du royaume, déficit qui se creuse va être
le déclenchement
Durant toute la décennie des années 80, la révolution touche pleins de pays, contexte EU extrêmement
troublés.
Chapitre 1 :
La décennie révolutionnaire ou la France à la recherche d’un régime : 1789-1799
Successions de coups de force liés à des enjeux de pouvoirs vif (1789 – 99)
1. Période essentiel : nombreux principes qui existent
2. Politique stable et efficace
1799 : Avènement de Napoléon Bonaparte et son premier acte politique au lendemain du 18 Brumaire an
8 est affirmé la fin de la révolution. Régime Napoléon, ouvre le 19 siècle va alors opérer une synthèse
entre ancien régime et acquis de la Révolution.
Difficulté constitutionnelle : 1789-1799 en espace de 10 ans, pas moins de 3 Constitutions seront rédigés
1791-1795 : seront renversé par la force
Constitution de 93 : même pas mis en œuvre, sera suspendu avant même de connaitre un début
d’application cadre dans État d’exceptions
Caractérise par des transformations décisives du système politique français puisqu’on passe d’une
monarchie absolue a une monarchie limitée constitutionnelle.
Expérience de la monarchie constitutionnelle : échec qui est suivi de 92 à 99 par une période troublée
qui est celle de la naissance de la République
Contexte des crises touchant le royaume à la fin de l’ancien régime, en 1789 le royaume est touché par
plusieurs types de crises
Crise financière : le royaume est confronté à un déficit annuel équivalant à un quart du revenu
annuel du royaume
Crise sociale : misère partout, Paris comporte 10 % de mendiant
Crise politique : rejet des structures traditionnels remis en cause du fonctionnement de la
monarchie
Crise institutionnelle
Face à toutes ses crises que traversent le royaume, il faut convoquer les états généraux
EG : 2 rôles
o Rôle du Conseil du roi à travers des cahiers de doléances rédigés dans chaque circonscription,
connaissance de ce qui se passe dans son royaume
o Rôle d’aide envers le roi (financière) : EG vote et consent l’impôt
Assemblé convoqué par le roi, donc pas permanant mais temporaire, pas réuni de manière régulière. Pas
réuni depuis 1614 (1 siècle et demi). Les députés envoyés par les EG sont de simple mandataire de leurs
ordres (mandat impératif et ne peuvent pas sortir de la procuration qu’on leur a donné, ils sont donc liés
par les cahiers de dolences et les indications qu’on leur a donné)
EG :
- Chaque ordre
- Chaque chambre
- Délibéré dans une chambre à part
Vote à part ce qui signifie qu’il vote séparer, majorité au sein du clergé, noblesse, emporte une voie.
Remettre à plat le système d’imposition : supprimer les privilégiés fiscaux et majorités -> clergé et
noblesse. Membre du tiers état au EG dans toute l’opinion publique veulent plus voter par ordre mais par
tête
But : chaque député a une voix, la majorité revient toujours à l’ordre privilégié, demande alors un
doublement du membre du tiers état, le roi n’accorde ni l’un ni l’autre.
Ancien régime est abattu de manière extrêmement rapide, cette mise à mort de l’ancien régime est le
résultat d’une succession d’évènement révolutionnaires
Plan social :
Intervention du peuple qui pousse à l’abandon de l’ordre privilégié
Séance inaugurale : prépare la révolution car aux yeux du tiers état, la monarchie est aveugle.
Rien n’a été dit, vote par tête ou par ordre, constitution du royaume, en refusant d’aborde le problème, le
roi provoque lui-même la crise.
Les députés refusent de se séparer des autres ordres et seulement voter par tête, dès le lendemain, une
grande majorité des députes de tiers états avec soutient de qlq député de noblesse et clergé annoncent
qu’ils refusent de se séparer en chambre et refuse appellation de tiers état et prennent le titre de députés
des communes.
Affirmation géographique et non plus d’ordre. Premier acte politique de mis à mort de l’ancien régime, en
rejetant les modalités des états généraux, on rejette la société d’ordre. Situation dure un mois, durant
lequel le roi ne fait rien, le roi laisse la situation s’enliser. INACTION ROYALE peut s’expliquer par la
maladie du fils ainé du roi qui meurt peu après l’ouverture des états généraux.
Cadre difficile :
Les députes des communes ont conscience que + la situation dure – c’est favorable, décidé d’un COUP DE
FORCE (10 juin 89) en proposant un mandat aux deux ordres
15 juin : les députés comprennent qu’il faut changer le nom de leurs assemblés puisqu’ils sont plus
députés d’un ordre mais députés de toute la nation
Sieyès / Meunier / Mirabeau
Le Grand : Assemblée nationale
Évènements essentiels : révolution juridique qui s’opère le 17 juin puisqu’en se nommant assemblée
nationale, ils ont acté le décès de la monarchie absolue
La souveraineté passe du roi à la nation, représenté par les députés de l’Assemblée nationale
Le roi n’est plus la source du pouvoir dans l’état et c’est désormais la nation qui donne la légitime d’agir
aux députes qu’elle a élu, agissent et attends d’eux des reformes
Mandat impératif et non plus un mandat représentatif, représente la nation exprimant une volonté
propre.
19 juin 89 : le clergé tente choisir de se joindre au député de l’Assemblée nationale, la majorité des
membres de la noblesse s’y refuse encore
Louis XVI : décidé de résister aux attaques contre son pouvoir absolu contre 3 mesures
Casse les décisions du tiers état et refuse le nom d’assemble nationale
23 juin : séance plénière des EG pour leur rappeler leur volonté
Le roi fait fermer la salle des menus plaisirs ou les députés parlaient entre eux
EFFET INNATENDU
Salle du jeu de Paume : séance auquel vont décider de prendre les devants et décidé de prendre un
serment solennel de jamais se séparer et se rassembler jusqu’a que la constitution soit établie et affermis
sur des fondements.
Serment du Jeu de Paume : 20 juin 1789 revient pour cette assemblée nationale de faire une constitution
et vient consommer la mort politique de l’ancien régime et la séance royale ne pourra rien changer à cet
état de fait.
Le roi finit par céder et le 27 juin, demande au membre de la noblesse de rejoindre les députés de
l’Assemblée nationale.
Assemblée nationale va bien se décider à conférer un royaume une nouvelle constitution écrite (selon
modelé américain)
9 juillet 1789 : cette assemblée nationale constituante prolonge le transfert du roi a la souveraineté de la
nation, la nation souveraine a toute la légitimité pour exercerez son pouvoir constituant et se doté d’une
nouvelle organisation politique
Évènements révolutionnaires du débat de l’été 89 se déroule sur fondement populaire, d’abord Paris
(proche de Versailles) s’enflamme car population suit attentivement se passe à l’assemble nationale, sont
prêt à réagir contre le pouvoir royale si CONTRE assemblée nationale
Insurrection populaire se fait jour à Paris qui s’explique par la maladresse royale, en effet, après le 27 juin,
le roi réunit 20 000 hommes de troupe autour de Paris et de Versailles et son idée et d’imposer une
dissolution forcée de l’assemblée si nécessaire
Idée est d’inspirer un mouvement de crainte afin d’empêcher leur volonté de réforme, cette attitude est
maladroite et inquiète les Parisiens
Opinion publique croit en une contre révolution contre le pouvoir royale, le peuple parisien va rentrer en
insurrection à cause du fantasme d’une contre révolution aristocratique
12 juillet 1799 : manifestation spontanée s’organise, vote la création d’une garde bourgeoise
Le peuple parisien affamé cherche des armes partout, les troupes populaires s’emparent même des
invalides et s’emparent d’armes
14 juillet en quête de munitions, la foule va à la Bastille (stock de poudre) milliers de personnes entourent
la forteresse et n’est pas protégé par l’armée, pas résister très longtemps
Pourparlers, tirs à Bastille est envahi par le peuple en colère et est gouverneur décapité, révolution
devenu violente
Choses évolués :
Monarchie absolue :
Système où le roi gouverne seul au nom de la nation tout entière, mais en restant soumis à la loi et en
respectant les privilèges des sujets
Despotisme :
Forme de gouvernement qu’Aristote jugeait propre aux « sociétés serviles », où l’autorité est exercée par
un despote qui, seul et sans le concours de la loi – si ce n’est religieuse, règle avec un pouvoir politique
absolu et arbitraire, fondé sur la crainte
15 juillet : le roi rentre les hommes de Paris et Versailles et sous l’emprise du peuple français
Écho fait comprendre à Assemblé nationale qu’il faut réagir, aller plus loin, mouvement populaire
pas souhaité
Ce moment de grande ferveur nationale s’inscrit parmi les grands événements mythiques de la Révolution
FR
Révolution social décisif sans ordre ni privilège ou s’affirme une égalité en DROIT mais pas une égalité
RÉELLE
- Egalite en droit
- Egalite réel : droit mais pas les moyens d’y accéder
Affirment droits - libertés dont doit disposer tout être humain dès sa naissance
Consacrant solennellement disparition des inégalités de L‘AR
Ce texte, universellement connu, est un pilier de notre système juridique, politique et social
Indivisibles
Civils, culturels, économiques, politiques ou sociaux
Inhérents à la dignité de la personne humaine
Naturels et imprescriptibles
Liberté, la propriété, la sûreté, la résistance à l'oppression, elle reconnaît l'égalité devant la loi et la justice, et elle
affirme le principe de la séparation des pouvoirs
Inspirée par les principes de la philosophie des Lumières, définit les droits naturels de l'homme (la liberté,
l'égalité, la propriété) et les droits politiques du citoyen qui portent sur l'organisation de la société
Influence américaine :
Jellinek affirmé que DDHC voté par l'Assemblée constituante n'avait rien d'original puisqu'il était inspiré de
ceux de la révolution américaine
Déclaration des droits de la Virginie (12 juin 1761)
La forte influence des conventionnels de Virginie est encore plus clairement établie si l'on se réfère à la genèse
du projet FR
Son initiative revient à La Fayette, le héros de l'indépendance américaine
1789 : suggère à ses collègues de voter une déclaration des droits et il en présente même une
première version
Révolution américain, précédé la RF a influencé les débats de l’Assemblée constituante FR
Autour de la DDHC
Parmi les députés siégeaient 13 hommes qui étaient allés en Amérique / admiraient la RA
Déclaration des droits : produit d'importation, les états américains n'ont-ils pas affirmé dès 1776 que les
hommes naissent libres et égaux ?
Originalité française :
Ce texte fondateur : tous les individus disposent de droits, et pose les bases de la République et de la
démocratie.
Ses rédacteurs s’inspirent en partie de la Déclaration d'indépendance des États-Unis (1776)
"Tous les Hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits", affirme l’article I.
Le texte présente ensuite les grands principes s’appliquant aux individus, aux citoyens ou à la Nation tout entière
L’égalité des droits entre les citoyens, la reconnaissance des libertés de chacun (liberté d'aller et venir, liberté de pensée,
liberté d'expression, etc.), la séparation des pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire), le droit à la propriété etc.
Clairement indiqué que tous les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels étaient non
seulement universels mais aussi indivisibles et liés entre eux dans leur application - individuellement et
globalement.
Une déclaration d'application universelle : Par sa clarté et sa précision, la Déclaration est un admirable chef-
d'oeuvre de la langue française et un texte de droit exemplaire.
Le caractère universel et intemporel de la Déclaration est tout aussi remarquable que sa prestance littéraire.
Le texte réussit le tour de force d'énoncer les droits de l'individu en faisant fi du régime politique (monarchie
constitutionnelle ou république), de la religion (il se contente d'invoquer l'Être suprême et garantit la liberté
religieuse de chacun) ainsi que des différences sexuelles.
Il convient aussi à toutes les époques et à toutes les sociétés.
L'Article premier, le plus beau et le plus important, énonce : «Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.
Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.»
En deux phrases tranchantes, il récuse les privilèges et porte en germe la condamnation de l'esclavage comme des
ségrégations sexuelle, religieuse ou raciale.
La Révolution bouleverse complètement la société, une France nouvelle apparaît, ces bases servent encore de
référence dans notre société.
Au début de la Révolution, le roi perd ses pouvoirs absolus, doit partager son pouvoir avec l'assemblée, qui
propose et vote les lois.
La Révolution pose le principe de la séparation des pouvoirs
Le peuple entre dans la vie politique, il élit ses représentants qui siègent à l'assemblée, le peuple a exigé la
liberté et l'égalité.
- « Droits naturels » : qui appartiennent à la nature même de l’homme et qui définissent son humanité
- Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de
l'homme
Liberté
La propriété
La sûreté
La résistance à l'oppression
- Pour autant, la DDHC évolue dans le temps sur le fond
- Ainsi les textes de 1793 et 1795 en modifient les principes.
- Par exemple, la notion de « droit naturel » disparaît en 1795 pour être remplacée par celle des « droits
de l’homme en société ».
Un texte de circonstances
Une réciprocité à interroger, un enjeu politique pour limiter les droits de l'Homme
Le vote de la DDHC
Trois comités sont successivement chargés d'étudier les dossiers et d'en faire une synthèse. Après de
longs débats, un texte (inspiré en grande partie du projet de Champion de Cicé) est adopté et voté le
26 août.
Les conséquences d'un vote rapide par une assemblée divisée : un texte inachevé et de compromis
La déclaration restera inachevée, les députés ayant suspendu l’examen des droits après l’article 17
pour se consacrer à la rédaction de la Constitution.
c) Le contenu de la DDHC
1. Locke :
Sûreté
Liberté
Propriété
Résistance à l'oppression
Explication :
2. Rousseau :
La suprématie de la volonté générale
L’affirmation de l'égalité en droit
La souveraineté du peuple
Contrat social : chaque homme renonce aux droits de nature, les abandonne au profit de la collectivité
politique, les hommes vont dans le droit civil retrouver de la puissance publique, chaque citoyen partage la
politique générale
Mythe du bon sauvage
Propriété privée :
Source de conflit
Égoïste
Inégalités : comment retrouver l’égalité (égalité naturelle jusqu’à l’égalité juridique)
Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées
que sur l’utilité commune
La loi devient la source unique du droit et la loi n'est plus l'expression de la volonté du prince
Recontextualisation :
Une question en suspens : qui établit la loi ? les citoyens ou leurs représentants ?
Une ambiguïté qui laisse la voie à deux conceptions de la souveraineté
La souveraineté populaire repose sur le peuple, c’est-à-dire l’ensemble des citoyens actuels d’un pays.
La souveraineté populaire implique le suffrage universel, puisque chaque individu détient une part de
souveraineté.
La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voir du
référendum
2. L'idée de Constitution
Ce n’est qu’avec la Constitution du 24 juin 1793 (restée inappliquée en raison du contexte troublé de
l’époque), elle-même adoptée à l’issue d’une procédure référendaire, que, pour la première fois, le
référendum est consacré dans un texte constitutionnel (art. 59 de la Constitution de 1793).
e) Le veto suspensif
Les 5 et 6 octobre 1789 font partie des « grandes journées » de la Révolution française et ont abouti
au retour définitif et contraint du roi Louis XVI et de sa famille à Paris
Pression populaire :
Sous la pression populaire, l’Assemblée vote, à l’unanimité, la convocation d’une Convention
nationale, la révocation des ministres feuillants et la suspension du roi, mais non sa déposition.
Pression de la presse
Pression des clubs politiques
Pression de l'opinion publique
Avec la mise en place, en 1792 et 1793, des comités de surveillance, les sans-culottes eurent un
troisième moyen de pression sur la politique : la police et les tribunaux reçurent par milliers les
dénonciations des traîtres et conspirateurs supposés. Pour l’efficacité de la Terreur, la surveillance
révolutionnaire exercée par les sans-culottes était indispensable
Le principe
Une manière de financer la Révolution
Pendant la Révolution française de 1789, les biens nationaux sont les propriétés de l'Église catholique (puis
celles du roi et celles des nobles ayant émigré) qui ont été confisquées par l'État en 1789. Ces propriétés
devaient garantir l'émission d'un emprunt destiné à renflouer les caisses de l'État. Les biens nationaux devaient
être mis en vente progressivement afin de rembourser l'emprunt matérialisé par des papiers appelés assignats.
La vente des biens nationaux opéra un vaste transfert de propriété en France, beaucoup de paysans riches et
de bourgeois agrandirent ainsi leurs propriétés.
Le 12 juillet 1790, à Paris, l'Assemblée constituante adopte la « Constitution civile du clergé ». Ce décret va
causer la ruine de la Révolution démocratique inaugurée un an plus tôt.
La fuite :
La fuite de Varennes fut un moment crucial de la Révolution française(1789-1799), au cours duquel le roi Louis
XVI (r. de 1774 à 1792), son épouse la reine Marie-Antoinette (1755-93) et leurs enfants tentèrent de
s'échapper de Paris dans la nuit du 20 au 21 juin 1791. Ils atteignirent la petite ville de Varennes-en-Argonne,
où ils furent arrêtés et ramenés à Paris.
B) L'œuvre de la Constituante
1. L’élaboration de la Constitution
Le 4 septembre 1791, la France est en liesse : le roi Louis XVI a solennellement accepté la Constitution nouvelle,
la Révolution est achevée. L'élaboration de cette Constitution a été lente.
Pendant deux ans, les membres de la Constituante et les comités successifs ont discuté avec beaucoup
d'âpreté de grands problèmes : y aurait-il une ou deux Chambres ? Donnerait-on au roi le droit de veto absolu
ou seulement de veto suspensif ? Quel serait le mode électoral ? Enfin le texte définitif est voté. Il est précédé
d'une "Déclaration des droits de l'homme et du citoyen" énumérant les grands principes sur lesquels
s'appuyaient les législateurs.
Selon la Constitution de 1791, le roi des Français (qui n'est plus roi de France par droit divin) doit prêter
serment d'être fidèle à la nation et de maintenir la Constitution. Délégué héréditaire de la nation à l'exécutif, sa
personne est "inviolable et sacrée" (il peut pourtant être déchu de ses fonctions par l'Assemblée en quelques
cas bien précis) et il est pourvu d'une liste civile de 25 millions.
Il gouverne avec l'aide de six ministres qu'il nomme ou révoque, obligatoirement choisis hors de l'Assemblée et
responsables devant elle. Le roi dirige l'administration, nomme certains hauts fonctionnaires, les chefs de
l'armée ct de la flotte. Il représente la nation vis-à-vis de l'étranger, mais partage avec l'Assemblée le droit de
décider de la paix ou de la guerre. Il sanctionne les lois votées mais peut aussi les suspendre par l'exercice de
son droit de veto.
Un organe constitué
Abdication
Déchéance
Un roi restant puissant : durée, argent (liste civile), pouvoirs réels
Un roi subordonné : soumis à la loi, serment à la Constitution, un droit de veto non absolu
Face au roi, l'Assemblée législative, est élue pour deux ans au suffrage censitaire à deux degrés et comprenant
745 membres. Pour être électeur du premier degré, il faut être citoyen actif, c'est-à-dire, entre autres, payer
une contribution directe au moins égale à trois journées de travail.
Les citoyens actifs, réunis au chef-lieu de canton en assemblée primaire, élisent les électeurs du second degré.
Les "grands électeurs" doivent payer une contribution au moins égale à 150 journées de travail. Réunis au chef-
lieu du département, ils élisent à leur tour les députés, ainsi que divers fonctionnaires.
Les députés jouissent de l'immunité, l'Assemblée ne peut être ni suspendue ni disso< ute par le roi. Elle a
l'initiative des lois, fixe le chiffre des contributions, ordonne et surveille l'emploi des fonds publics (sur ce point,
le veto royal ne peut s'appliquer).
4. Une séparation stricte des pouvoirs
Un suffrage censitaire : mode de suffrage dans lequel seuls les citoyens dont le total des impôts direct
dépasse un seuil, appelé cens, sont électeurs.
Un suffrage capacitaire : mode de scrutin dans lequel le droit de vote est accordé aux citoyens en
fonction de leurs capacités intellectuelles, par exemple la faculté de lire et écrire
Un suffrage indirect : système d’élection dans lequel les électeurs ne choisissent pas eux-mêmes la ou
les personnes qu’ils souhaitent qu’ils souhaitent voir élues, mais élisent des personnes qui font ce
choix.
1. La composition de la Législative
Le Roi arrêté
Échec de la Constitution
La monarchie constitutionnelle échoue à cause de la conduite du roi : les Français n’ont plus confiance
et suspendent le roi de ses fonctions
Dans le cadre de l'oral que vous passerez, des questions pourront être posées sur ces passages, je vous recommande donc de les travailler.
Je vous recommande le manuel de Marcel Morabito: Histoire constitutionnelle de la France.
10 août : fin de la monarchie constitutionnelle celé lorsque corpus législatif suspend le roi
20 septembre 1792 : réunion de la convention
Assemble législative continue de se réunir, le parti de la gironde domine les débats au sein de la législative, la
commune parisienne instaure un comité insurrectionnel et procède a de nouvelle élection municipale et
populaire.
Ces 3 institutions vont travailler ensemble dans un climat de peur et de tension qui suit le roi
Incertitude :
Défaite militaire se succède
Atmosphère propice aux rumeurs de complot
Contre révolution
Commune Parisienne décide d’adopter une politique terroriste en marge de la légalité « la pré – terreur »
Se manifestant par une série de surveillance de la population
Municipalités peuvent procéder a des enquêtes de polices et arrêter des personnes contre la non-attente
manifeste contre la déclaration des DDH
- Simple suspect lié à leur famille, religion
Arrêter pour de simple suspections
Arrêt préventive avant de passer à l’acte, déni de justice et va à l’encontre de la présomption d’innocence
2 mesures :
Exige des preuves de fidélités à la liberté et à la légalité sous peine d’être considéré comme des suspects
Les sections Parisienne : section de surveillance, visite domicile pour voir si possède pas des objets,
correspondances suspectes
La commune Parisienne : tribunal exceptionnel, on juge seulement des personnes suspectes qui n’ont rien fait
Début septembre :
- Appel aux armes
- Rumeur de complot redouble
- Population a peur
La législative s’achève
La république :
Res publica, chose publique, la chose de tout
C’est à la convention que va se faire la politique (92-94)
Expérimenté les institutions
Paragraphe 1 : De la gironde a le montage, la fondation de la république (1792-94)
D’où vient ce terme de convention ? De l’indépendance américaine
Convention :
Révolution
Exception
Constitution suspendue
État sans constitution
Continuité politique qui s’appuie sur un contingent de juriste, plusieurs courants politique vont se dessiner au
sein.
1. L’instauration de la république
20 septembre 1992, l’armée français remporte une victoire décisive contre la coalition américaine : symbolique
Rôle multiple :
Assurer fonctions législative et exécutif tout en rédigeant une Constitution
Pouvoir très important, concentre tous les pouvoirs en son sein
Droite : Girondin
- Brisseau, Pettion ; Rabbeau Sain Etienne
- Provinciaux : 200
- Méfient de Paris et de la visée centralisatrice du pouvoir des montagnards
- Veulent renforcer les provinces
- Les fédéralistes, en faveur d’un pouvoir de type fédérale ou provinces autonomie
2. La constitution de 1793
La convention décide de juger le roi pour atteinte à la sûreté générale de l’état et conspiration des Français
Acte d’accusation dressé sur la base de papier trouvé au Tuileries, le roi exprimait ouvertement son refus a
la révolution
La proposition de juger le roi ne fait pas l’unanimité, difficile de juger le procès fait au roi juger par la
convention, qui est à la fois juge et accusateur
Mais répond qu’a une logique politique : la condamnation du roi / mesure du Salut publique
Robespierre déclare : « Louis doit mourir parce qu’il faut que la patrie vive »
D’autres conventionnel estime que le roi ne peut pas être juger car il est coupable par nature et
mérite donc la mort sans besoin de procéder à un jugement
Avis des montagnards
Pour ceux qui ont voté sa mort, 5 voix seulement dont le Duc d’Orléans, un des cousins du roi
Évènement portée considérable car à partir de là, les ponts avec le passé sont décintrement rompu, tout retour
en arrière est impossible
Réaction très importante de la part des derniers royalistes, accusent les conventionnalistes d’être des régicides.
Certaines villes :
Rentrent en contre – révolution
Portent le deuil
Montagnards // girondins (partisan de la légalité) pas voté la mort du roi et accusé d’avoir voulu sauver le roi
Les girondins ne risquerait pas la mort si retour à la monarchie mais les jacobins montagnards si
Logique jusqu’au boutisme, sauver la république a tout prix, sauver la république c’est sauver leurs vies
15 février 1793 :
Long
Déclaration des droits de 33 articles et la constitution a proprement parlé
Long préambule et un texte de 402 articles
Démocratisation du régime politique
SUD instauré
Contrôle populaire prévu avec censure que citoyens peuvent exercer sur le législatif
Organisation verticale du pouvoir : mis en place comme exécutif d’un conseil des ministres élu au SU
Renforcement des prérogatives du département : décentralisation
Renforcement des pouvoirs départementaux provoque l’hostilité des montagnards, marque une défiance
envers la décentralisation et la capitale.
Victoire de Valmy :
Guerre défensive : guerre de conquête qui cherche à entendre la révolution au-delà des frontière
politique
Guerre impérialiste : souhaite entendre la révolution au pays voisines, victoires s’enchainent, les
girondins déclarent la guerre à la Hollande et à l’Angleterre (de base que contre la Prusse et l’Autriche)
Guerre devient EU
Angleterre : lance l’idée d’une coalition, parvient à s’allier à tous les belligérants contre la France
Débute alors une guerre civile, la France perd à l’extérieur et est confronté a des conflits a l’intérieur
Vote de création :
Tribunal révolutionnaire
Comité de surveillance militaire
Vote des lois contre les immigrés
Fixe tarifs minimums a risque d’une inflation
Emprunte de manière forcée 1 Millard euros au plus riche
Comité de Salut publique charge de surveiller et accélérer l’administration, décision mis en œuvre par le comité
exécutif.
18 mai 1793 : girondins accusent d’illégalité la commune parisienne, principale soutient des montagnards
Convention désormais dominée par les montagnards, établit au plus vite une Constitution car sinon pense
que abus de pouvoir
Très rapide
Constitution de l’An I
En seulement 22 jours
Possible car :
Suffrage universel
Différences : texte affirme immédiatement sa position libérale bourgeoise « but est le bonheur
commun », destinataire est clairement posé, le peuple
Énumération des droits naturels, égalité passe au premier rang avant la liberté, sureté et propriété
Égalité dotée d’un contenu précis : droit au travail, droit à l’assistance, droit à l’instruction
Droit de résistance à l’oppression : lorsqu’une loi viole un droit, droit a résistance mais également un droit d’insurrection,
corps de la démocratie
Mandat du corps législatif doit être que 1 ans, ce qui permet d’empêcher la confiscation du pouvoir
Cette constitution introduit un veto populaire : proposition des lois votées à l’assemblés ne deviendrait pas des
lois automatiquement après son vote par l’assemblée
Il faut que ces propositions soit envoyé dans les 40 j aux départements et que dans les j qui suivent, il n’y a aucun
recours contre ces projets de loi de 1/10 des reparti dans la moitié de ces départements
Constitution qui est adopté en raison des circonstances dramatiques vont conduire les conventionnels a diffère l’entrée en
vigueur du texte. Constitution pour un pays en paix sauf que FR est en guerre, cette constitution est enfermée en attendant
la paix. Les évènements font que la constitution ne sera jamais appliquée, elle est suspendue le jour même de sa
proclamation et sera jamais appliqué. Toutefois son contenu et l’élaboration va devenir au cours du 19 siècle un mythe
pour les républicains et la gauche française va s’y référer, s’en inspirer régulièrement. A inspiré les générations suivantes.
1793 : Révolution change, elle abandonne la croyance qu’a la force de la loi et la Constitution
Persuadé que dans un état de guerre, la survie ne peut exister qu’en dehors de la Constitution
France : Terreur
B. Le gouvernement révolutionnaire
Depuis que les montagnards sont à la tête de la Révolution, ils sont confrontés aux mêmes difficultés que le girondins
Révolte fédéraliste dans département attaché par la gironde qui n’ont pas supporté leurs éliminations
En réaction à cette situation, la montagne opère un renforcement du pouvoir central avec un contrôle de plus en plus étroit
de la population.
Politique : gouvernement révolutionnaire se substitue au gouvernement constitutionnel
19Vendémiaire An II : décret établit que le gouvernement sera officiellement révolutionnaire jusqu’à la paix
Montagnard Saint Just et Robespierre théorise, repose sur l’idée d’une dictature du Salut publique nécessaire afin d’abattre
les ennemis de la révolution
Dictature du Salut publique : mettre en place un gouvernement de guerre prenant des mesures d’exceptions,
extraordinaires justifié par les évènements
Jacobins :
- Homme doit se réaliser dans sa citoyenneté
- Robespierre : sans la vertu la terreur est funeste, sans la terreur la vertu est impuissante
- Pour régénérer le peuple républicain, il faut employer une terreur systématique contre tout
- Autorité de la convention : peuple souverain
3 institutions :
Comité de Salut publique
Comité de Sûreté générale
Tribunal révolutionnaire
CSP :
6 avril 1993
Organe de la convention composé de 6 membres
Ils sont élus tous les mois par la révolution mais composition ne varie plus
Tient même des délibérations sécrète
Haute main sur le pouvoir exécutif : lui qui fait la politique de la France, dirige la diplomatie, la guerre, l’économie,
Les ministres dépendent de lui
CSG :
Comité conventionnelle doté de la même force que le CSP
Même principe
Lié a toutes les questions sur la personne, police, surveillance
Tribunal révolutionnaire :
Doit permettre de faire un tri dans le corps social entre les républicains et les ennemis de la révolution autre part
Ennemi de la révolution : noble, prêtre, fédéralistes, tous ce qui ne sont pas avec les girondins
25 décembre 1793 :
Robespierre parachève sa théorie du mouvement révolutionnaire, il y justifie sa terreur selon ses propres mots, le but du
gouvernement constitutionnel est de conserver et fonder la république
Pour lui, la République n’est pas encore fondée car certains s’y oppose encore, la terreur est donc nécessaire pour que la
république puisse advenir
Sentence lourde de sens, le gouvernement révolutionnaire ne doit à l’ennemie du peuple que la MORT
Pas de consensus
Ni de majorité
Est-ce que la fin justifie les moyens, la finalité justifie les moyens ?
La Terreur s’étend à tous les aspects de la vie sociale, il s’agit pour le gouvernement de sauver la république.
2. Terreur religieuse : origine des partis des troubles intérieur, il faut déchristianiser le pays et le calendrier
républicain offre déjà cette idée, mouvement s’amplifie lorsque les montagnards s’attaquent au pouvoir
3. Terreur judiciaire : loi du 10 juin 1793 procédure qui permet de juger des accusés sans preuve avec des juges qui
ont le choix entre acquittement ou guillotine
Enrage : excès
Eberiste : Modérantisme
A la base montagnarde, simple défaut de pas être sur la même ligne que Robespierre
La terreur doit connaitre une fin mais personne n’en voit la fin, République s’acharne à la terreur et veut pas abandonner
Robespierre de + en + de prérogatives, radicalise, décide seul, tous les conventionnels pas proches de lui redoute d’être mis
en accusation de lui
1 avril 1795 :
Envahit par des insurgés réclament la Constitution de 1793
Insurrections mis en échec par l’armée
Répression sanglante : tire sur la foule
Abandonné la Constitution de 1793 et alors nouvel Constitution : 22 aout 95
Rédaction :
Déclaration des droits et devoirs : 22 articles, reinterpreation dans un sens conforme à la bourgeoisie
Disposition « les hommes naissent libre et égaux » supprime
Aucune égalité politique et économique
2 aspects :
1. Façade constitutionnelle
Le parlement est bicamérisme (2 chambres), tire les leçons de gouvernements révolutionnaire une assemblée unique ne
peut conduire que sur une pente dangereuse, l’assemblée doit être possiblement arrêté à l’intérieur même du pouvoir
législatif.
Solution : 2 assemblés qui puissent s’annuler l’une l’autre
Pouvoir exécutif :
2. Mode de recrutement traduit également cette méfiance : élu par le corps législatif
- Conseil des 500 établit une liste des candidats comprenant 10x plus d’hommes que de postes à pourvoir
- Et les anciens choisissent les directeurs dans cette liste à travers un scrutin secret
- On veut des hommes d’expériences et les candidats ne peuvent être que d’ancien représentations et ancien
ministre
Méfiance directrice
Tout est fait pour que le pouvoir exécutif soit soumis au pouvoir législatif
Constitution : part de continuité avec la période précédence
Certains aspects la constitution laisse encore la place à un gouvernement parfois révolutionnaire ou la
constitution s’efface
Moyens importants sont mise en place, ministère de la police crée, régime de contrainte,
Assemblés électorales chargée élire les 2 conseils, il faut au moins 500 députés anciens qui soient issues de la convention, si
la proportion n’est pas atteinte, les conventionnelles réélus
2/3 de ces nv députés soient issues de la convention : 750 personnes donc au moins 500
Si les élections ne sont pas atteintes, elles vont coopter les autres jusqu’à atteindre les 500
Dénonce ce décret des 2/3 et organise une insurrection contre la convention, royalistes écrasés à Paris par général
Vendémiaire, Napoléon Bonaparte, grâce à lui l’insurrection royaliste échoue, convention se sépare et c’est le début du
directoire
Victoire militaire importante
Régime miné par des relations conflictuelle entre pouvoir législatif et pouvoir exécutif
La constitution de l’an III a prévu d’isoler le pouvoir exécutif et pouvoir législatif, il ne peut y avoir d’empiètement et
fonctions sont bien partagés. Les conflits sont donc impossibles. Rien n’est mis en place pour résoudre de tel conflit.
Par la force, on va régler les conflits annuels.
Élection 97 : le directoire en appel à l’armée pour faire cesser les élections et pour faire déporter les élus
- Élection toujours pas favorable
- Coup de force pour que la république survive
Il faut effectuer un coup d’état : Bonaparte, son frère, président des conseils des 500, Sieyès, ministre de la Police
Législatif déplacé hors de Paris : général Bonaparte accompagne le pouvoir législatif a Saint Clous, même jour le directoire
s’effondre, trois hommes démissionnent et autre exécuté, plus de pouvoir législatif. Bonaparte prend la parole, il est
bousculé, tente même de le poignardé.
Chapitre 2 : Le consulat et l’empire ou une synthèse autoritaire pour mettre à la révolution 1799 – 1815
19 Brunaires : les nouveaux consuls annoncent que le consulat va enfin mettre un terme à l’incertitude de la révolution
24 frimaires an 8 : Bonaparte affirme « la révolution est fixé au principe qu’ils ont commencé, elle est finie »
Acquis des révolutions sont irréversible et d’autre part fini, fin des désordres et des terreurs révolutionnaires
Exécutif :
Donne l’apparence d’une collégialité consulaire, constituant de l’an 8 confie le gouvernement a 3 consules et sont
désignées expressement dans la constitution
Leurs noms est mis dans la Constituant : Bonaparte, Qaumba Serrdeine, LeBrun, indiment
Rééligible
Noms : importante place de l’exécutif dans la Constituant
Consulat : collégialité aménagée car déséquilibre, les 3 consuls pas les mêmes pouvoirs
N’est qu’apparente
Le seul à détenir les pouvoirs : 1 consuls, touche un salaire x30 que celui des deux autres
Disparités de fonction :
Le premier consul a seul un pouvoir décisionnaire, c’est lui qui décide de tout
Les deux autres, qu’un pouvoir facultatif, consultatif
1 consul pas forcés de les écouter
1 consul :
- Pleine maitrise du budget et des finances
- Chef de la diplomatie
- Négocie et signe les traités d’alliance et de paix
- Lui qui déclare la guerre nomme et révoque les ministres
- Confisque la totalité du pouvoir exécutif
Législatif :
Polycamérisme mis en place, 3 chambres concernés
Le seul qui peut poser une loi c’est le consul + promulguer la loi votée par le corps législatif : maitrise le processus législatif
du début jusqu’à la fin. Napoléon Bonaparte peut interrompre le processus législatif, il peut interrompre à tout moment si
s’aperçoit que les débats ne sont pas du sens qu’il désire. NB n’est pas satisfait car tribunat sur 87 projets va émettre 7
vœux défavorable. Le tribunat s’oppose à lui. NB procède alors à une épuration du tribunat, enlève tout projet des lois.
Tribunat :
100 membres (âgés de 25 ans au mois)
Chaque année 1/5 d’entre eux est renouvelé
Assemblés permanant qui a pour rôle de discuté les projets de loi
AMANDER
Corps législatif :
Législateurs au moins 30 ans, renouvelés chaque année à hauteur 1/5 de leurs assemblés
Processus législatif
La République divisé en district / département (101), dans chaque district, tt le monde peut voter, vont choisir 10% d’entre
eux pour constituer une liste de confiance de district. Les différentes listes de confiance d’un district d’un même
département se réunissent, ils choisissent alors 10 % d’entre eux. Nationale : réunit les 101 listes des confiances
départementales vont encore choisir 10 % d’entre eux pour encore choisir une liste de confiance national
Que pour convocation du tribunat : dire oui ou non sans jamais discuter un projet de loi
Corps des muets
Tribuns, législateur ne sont pas élus ni directement, ni indirectement mais nommée par un vote
Sénat :
Premier consul nomme direct un sénat
Exerce un contrôle de constitutionnalité de loi, fonction théorique que le Sénat possède mais ne mettra jamais en pratique
Senatus consultes :
Bonaparte : ne peut pas gouverner que par le règlement, s’appuie sur le Sénat, s’appuie sur une catégorie juridique a la
constitution
Senatus consult : décision prise par le premier consul qui est ensuite consacre comme constitutionnelle par le Sénat
Senatus consult 22 : épurer le tribunaux (22 senatois, 20 tribuns) et exclus lois, révisions constitutionnelles
Les pouvoirs du premier conseil ne vont qu’augmenter. Le tribunat parait compliqué, Bonaparte supprime simplement le
tribunat. Le corps législatif peut désormais discuter et voter des lois mais n’a pas l’initiative législative. Pas permanant, doit
toujours être convoquer par l’empereur. Parfois convoque pas comme en 1813. Dans ce nouveau régime, garantit droit ID
mais contraint. Démocratie s’est efface derrière l’autorité, se renforcement ne peut empêcher ce régime de s‘effriter a parti
des premières défaites de Bonaparte. Que viable par rapport à ces victoires militaires de l’empereur. Dès l’instant où le
régime vacille, c que l’empereur vacille Défaite 1812 : contre hiver rigoureux de Russie, coup d’état tenté qui montre toute
la fragilité de ce régime qui tient à un seul homme. Disparait, la panique arrive. Napoléon I réapparait arrive, coup état
éviter à temps. Les institutions se retourner contre lui : bourbons