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Histoire du droit

 Exposer les grandes lignes de l’histoire constitutionnelle


 Formation des institutions publique : comment elles ont surgi ? Par quels évènements ?
Comment s’agencent les relations ?

Cadre chronologique : Début de la révolution de 1789 jusqu’à là de la fin 2nde république (1852), lorsque
Bonaparte réalise un Coup d’état

Période : Succession rapide et violente de révolutions et renversement de régimes


 Recherche de stabilité institutionnelle mais qui échoue

1789 – 1852 : aucun régime stable

La révolution ne se termine pas en 1789, toute la moitié du 19 siècle on rencontre une difficulté a instauré
un régime politique stable et toutes les constitutions qui vont surgir vont chercher à en finir avec la
révolution.

I. La révolution et l’empire : 1789 - 1814

1789 : la monarchie absolue connait une révolution

Révolte : caractère réactionnel, retour en arrière, refuse le présent et voit le progrès comme un danger et
souhaite un retour à un passé plus satisfaisait, n’apporte aucun principe nouveau dans la société et n’a
pas en vue un ordre nouveau, elle se construit toujours contre quelque chose ou contre quelqu’un et
pratiquement jamais pour quelque chose ou quelqu’un. La révolte n’est animée par aucune pensée.

Révolution : se veut constructive, se voit s’ouvrir pour l’avenir et se veut animer sur une ou plusieurs
doctrines, programmes, projets, elle comprend donc des lignes de forces intellectuels.
 Effort de verbalisation, conceptualisation, théorisation de son action.

Contrairement à la révolte qui est un mouvement sans tête, la révolution tente à organiser, tente à se
stabiliser.

Révolution : tend vers une constitution afin de passer à une structure de combat  gouvernement
 Société ancienne pour construire une nouvelle société
 Changement politique
 Transformation profonde de la société et du droit

Dans le cadre de la révolution de 1789, on assiste à un effondrement de la forme actuel de l’état


(monarchie absolue) et ses institutions qui sont fondés par des conceptions inédites de l’état.

Idée novatrice : transfert souveraineté du roi à la nation


 Apparition du principe de représentation
 Principe de séparation de pouvoir
Confusion de pouvoirs -> séparation de pouvoir

Avènement d’un ordre nouveau et rejet d’un passé


Révolution : mai – juillet 1789

 Produit - résultat de plusieurs éléments conjoncturel

La révolution est le fruit d’un long processus de délitement, d’érosion et de destruction des structures
politiques et sociales de l’ancien régime

Avant 89 : la société organisée en ordre


 Clergé
 Noblesse
 Tiers état
Société d’ordre : ordre privilégié et ordre non privilégié

Clergé : ordre privilégié


 Les ecclésiastiques ont des privilèges judiciaires, fiscaux (paye pas impôts)

Double mission :
1. Sauver les âmes
2. Assister les pauvres / faibles

Église échoue à remplir ses 2 missions

1. Sauver les âmes -> système de déchristianisation


2. Assister les pauvres et les faibles -> impôts n’est pas affecté et détourner de sa mission initialise
utiliser aux membres aux plaisirs des évêques et des abbés

Problèmes : ses privilèges n’ont de raisons que de l’existence de l’église, ses privilèges n’ont plus raison
d’être.

En quoi concerne-t-il le roi : remis en cause de l’église et roi ?

Monarchie absolue de droit divin : ce pouvoir a été confié au roi directement par Dieu
 La légitime royale tombe sur les personnes croyant en Dieu
Fragilise ordre clergé donc affaiblie l’ordre royale

La noblesse :

 Privilèges fiscaux
Paye pas d’impôt car elle paye impôt du sang
 Sauf que ne combat plus pour le royaume et donc privilège pas justifié et remet en cause cet ordre
privilégié

Critique touche également le roi car est à la tête

Tiers état :
 Contribue à la richesse du royaume
 Pauvre
Délitement d’ancien régime et ordre

Révolution française n’est pas uniquement un fait français :


 S’inscrit dans un mouvement plus vaste qui commence entre 1776 et 83 avec révolution du
Colomb d’Amérique
 Cette révolution est une guerre de libération extérieur contre oppresseur anglais et remis en
question du fondement et forme du gouvernement imposé par Londres

Joue un rôle majeur dans le déclenchement de la révolution FR :

 Permis la mise en circulation et pratique de ses idées nouvelles tels que la souveraineté nationale
 Formation d’homme au pratique révolutionnaire et insurrectionnelle, faire la révolution ça
s’apprend, ont pu voir comment on s’empare du pouvoir
 Cette révolution américaine a incidence sur les finances du royaume, déficit qui se creuse va être
le déclenchement

3 élément conjoncturel qui explique la révolution.

Durant toute la décennie des années 80, la révolution touche pleins de pays, contexte EU extrêmement
troublés.

Chapitre 1 :
La décennie révolutionnaire ou la France à la recherche d’un régime : 1789-1799

Concentration autoritaire et centralisé du pouvoir


 Il n’y a pas une révolution mais des révolutions

Successions de coups de force liés à des enjeux de pouvoirs vif (1789 – 99)
1. Période essentiel : nombreux principes qui existent
2. Politique stable et efficace

1799 : Avènement de Napoléon Bonaparte et son premier acte politique au lendemain du 18 Brumaire an
8 est affirmé la fin de la révolution. Régime Napoléon, ouvre le 19 siècle va alors opérer une synthèse
entre ancien régime et acquis de la Révolution.

 Réalise dans la douleur et la violence


 Malgré des acquis sociaux posé par révolutionnaire

Période : incapacité à mettre en place un régime politique stable

Difficulté constitutionnelle : 1789-1799 en espace de 10 ans, pas moins de 3 Constitutions seront rédigés
 1791-1795 : seront renversé par la force
 Constitution de 93 : même pas mis en œuvre, sera suspendu avant même de connaitre un début
d’application cadre dans État d’exceptions

89 – 99 : série de mouvements révolutionnaires qui se heurtent les uns aux autres

Période : scinder en 2 sections


1. Été 1789 - 10 août 1792

Caractérise par des transformations décisives du système politique français puisqu’on passe d’une
monarchie absolue a une monarchie limitée constitutionnelle.

Expérience de la monarchie constitutionnelle : échec qui est suivi de 92 à 99 par une période troublée
qui est celle de la naissance de la République

Contexte des crises touchant le royaume à la fin de l’ancien régime, en 1789 le royaume est touché par
plusieurs types de crises

 Crise financière : le royaume est confronté à un déficit annuel équivalant à un quart du revenu
annuel du royaume
 Crise sociale : misère partout, Paris comporte 10 % de mendiant
 Crise politique : rejet des structures traditionnels remis en cause du fonctionnement de la
monarchie
 Crise institutionnelle

Face à toutes ses crises que traversent le royaume, il faut convoquer les états généraux

EG : assemblés généraux des représentants des 3 ordres

EG : 2 rôles

o Rôle du Conseil du roi à travers des cahiers de doléances rédigés dans chaque circonscription,
connaissance de ce qui se passe dans son royaume
o Rôle d’aide envers le roi (financière) : EG vote et consent l’impôt

Assemblé convoqué par le roi, donc pas permanant mais temporaire, pas réuni de manière régulière. Pas
réuni depuis 1614 (1 siècle et demi). Les députés envoyés par les EG sont de simple mandataire de leurs
ordres (mandat impératif et ne peuvent pas sortir de la procuration qu’on leur a donné, ils sont donc liés
par les cahiers de dolences et les indications qu’on leur a donné)

EG :
- Chaque ordre
- Chaque chambre
- Délibéré dans une chambre à part

Vote à part ce qui signifie qu’il vote séparer, majorité au sein du clergé, noblesse, emporte une voie.
Remettre à plat le système d’imposition : supprimer les privilégiés fiscaux et majorités -> clergé et
noblesse. Membre du tiers état au EG dans toute l’opinion publique veulent plus voter par ordre mais par
tête
But : chaque député a une voix, la majorité revient toujours à l’ordre privilégié, demande alors un
doublement du membre du tiers état, le roi n’accorde ni l’un ni l’autre.

Plusieurs revendications fort de l’opinion publique :


Égalité naturelle civile judicaire et fiscale pour tous les Français, mis en écrit des libertés fondamentales,
trouve également d’un organe de représentation du peuple qui serait permanant la ou EG ne le serait pas.

Brochures de Sieyès „Qu’Est ce que le tiers état“ : pose trois questions


 Qu’Est-ce que le tiers état ? : Tout
 Qua-t-il été jusqu’à présent ? : Rien
 Que demande-t-il ? : A devenir quelque chose
Ouvrages connait un succès considérable, aborde l’idée de nation totalement émancipé du roi et qui se
résume dans le tiers état, tiers état assure 90 % de la richesse.
Revendication forte : membre du tiers état fonde de très grand espoir dans EG car espère une réforme
complète.

Été 1789 : marche vers la révolution et émergence de nouveau principe.


- 1 étape de la décennie révolutionnaire
- Histoire institutionnelle

Ancien régime est abattu de manière extrêmement rapide, cette mise à mort de l’ancien régime est le
résultat d’une succession d’évènement révolutionnaires

A. Les évènements révolutionnaires

Été 1789 : va faire vaciller les bases pluriséculaires de l’ancien régime

Mis à mort opéré sur plusieurs plans :

Plan constitutionnelle et politique d’abord :


 Abandon du principe souveraineté exclus du roi

Plan social :
 Intervention du peuple qui pousse à l’abandon de l’ordre privilégié

1. La réunion des états généraux

Première séance : 5 mai 89 à Versailles, Salle des menus plaisirs


Mal vécu par les députés des tiers états, car évoque pas l’idée de constitutions écrite, notion d’égalité.
Le roi ne tient compte d’aucune doléance du tiers état et veut que faire réforme fiscale et financier,
membre du tiers état comprennent que leurs attentes vont être déçus par le roi.

Séance inaugurale : prépare la révolution car aux yeux du tiers état, la monarchie est aveugle.
Rien n’a été dit, vote par tête ou par ordre, constitution du royaume, en refusant d’aborde le problème, le
roi provoque lui-même la crise.

Les députés refusent de se séparer des autres ordres et seulement voter par tête, dès le lendemain, une
grande majorité des députes de tiers états avec soutient de qlq député de noblesse et clergé annoncent
qu’ils refusent de se séparer en chambre et refuse appellation de tiers état et prennent le titre de députés
des communes.

Affirmation géographique et non plus d’ordre. Premier acte politique de mis à mort de l’ancien régime, en
rejetant les modalités des états généraux, on rejette la société d’ordre. Situation dure un mois, durant
lequel le roi ne fait rien, le roi laisse la situation s’enliser. INACTION ROYALE peut s’expliquer par la
maladie du fils ainé du roi qui meurt peu après l’ouverture des états généraux.

Cadre difficile :
Les députes des communes ont conscience que + la situation dure – c’est favorable, décidé d’un COUP DE
FORCE (10 juin 89) en proposant un mandat aux deux ordres

 Appel général de tous les députés


 Absence des députés privilégiés ils seront réputés absent et décisions pris SANS eux
Le 10 juin : encore qu’une invitation
Le 12 juin : décompte général des noms des députés commencent et certains membres du clergé et
noblesse se joignent aux députés des communes

On n’est plus dans le cadre classique des états généraux

15 juin : les députés comprennent qu’il faut changer le nom de leurs assemblés puisqu’ils sont plus
députés d’un ordre mais députés de toute la nation
Sieyès / Meunier / Mirabeau
 Le Grand : Assemblée nationale

Évènements essentiels : révolution juridique qui s’opère le 17 juin puisqu’en se nommant assemblée
nationale, ils ont acté le décès de la monarchie absolue

La souveraineté passe du roi à la nation, représenté par les députés de l’Assemblée nationale

Le roi n’est plus la source du pouvoir dans l’état et c’est désormais la nation qui donne la légitime d’agir
aux députes qu’elle a élu, agissent et attends d’eux des reformes

Mandat impératif et non plus un mandat représentatif, représente la nation exprimant une volonté
propre.

19 juin 89 : le clergé tente choisir de se joindre au député de l’Assemblée nationale, la majorité des
membres de la noblesse s’y refuse encore

Louis XVI : décidé de résister aux attaques contre son pouvoir absolu contre 3 mesures
 Casse les décisions du tiers état et refuse le nom d’assemble nationale
 23 juin : séance plénière des EG pour leur rappeler leur volonté
 Le roi fait fermer la salle des menus plaisirs ou les députés parlaient entre eux

EFFET INNATENDU

Salle du jeu de Paume : séance auquel vont décider de prendre les devants et décidé de prendre un
serment solennel de jamais se séparer et se rassembler jusqu’a que la constitution soit établie et affermis
sur des fondements.

Serment du Jeu de Paume : 20 juin 1789 revient pour cette assemblée nationale de faire une constitution
et vient consommer la mort politique de l’ancien régime et la séance royale ne pourra rien changer à cet
état de fait.

Le roi finit par céder et le 27 juin, demande au membre de la noblesse de rejoindre les députés de
l’Assemblée nationale.

Désormais il n’y a plus d’État généraux, proclamé représentant de la nation.

Assemblée nationale va bien se décider à conférer un royaume une nouvelle constitution écrite (selon
modelé américain)

9 juillet 1789 : cette assemblée nationale constituante prolonge le transfert du roi a la souveraineté de la
nation, la nation souveraine a toute la légitimité pour exercerez son pouvoir constituant et se doté d’une
nouvelle organisation politique

Nouvel acteur -> accélérateur


2. Intervention du peuple

Évènements révolutionnaires du débat de l’été 89 se déroule sur fondement populaire, d’abord Paris
(proche de Versailles) s’enflamme car population suit attentivement se passe à l’assemble nationale, sont
prêt à réagir contre le pouvoir royale si CONTRE assemblée nationale

Insurrection populaire se fait jour à Paris qui s’explique par la maladresse royale, en effet, après le 27 juin,
le roi réunit 20 000 hommes de troupe autour de Paris et de Versailles et son idée et d’imposer une
dissolution forcée de l’assemblée si nécessaire

Idée est d’inspirer un mouvement de crainte afin d’empêcher leur volonté de réforme, cette attitude est
maladroite et inquiète les Parisiens

Opinion publique croit en une contre révolution contre le pouvoir royale, le peuple parisien va rentrer en
insurrection à cause du fantasme d’une contre révolution aristocratique

12 juillet 1799 : manifestation spontanée s’organise, vote la création d’une garde bourgeoise

Le peuple parisien affamé cherche des armes partout, les troupes populaires s’emparent même des
invalides et s’emparent d’armes

Le peuple n’a pas de munitions donc servent à rien

14 juillet en quête de munitions, la foule va à la Bastille (stock de poudre) milliers de personnes entourent
la forteresse et n’est pas protégé par l’armée, pas résister très longtemps

Pourparlers, tirs à Bastille est envahi par le peuple en colère et est gouverneur décapité, révolution
devenu violente

Choses évolués :

Bastille représentation du pouvoir arbitraire du roi


 Prendre la Bastille c’est renversé un des symboles de la monarchie absolue

Monarchie absolue :
Système où le roi gouverne seul au nom de la nation tout entière, mais en restant soumis à la loi et en
respectant les privilèges des sujets

Despotisme :
Forme de gouvernement qu’Aristote jugeait propre aux « sociétés serviles », où l’autorité est exercée par
un despote qui, seul et sans le concours de la loi – si ce n’est religieuse, règle avec un pouvoir politique
absolu et arbitraire, fondé sur la crainte

Ensuite le peuple et armé et muni et peut désormais combattre

Conséquences de la prise de la Bastille :

 Versailles : mouvement d’émigration, membre de la Cour royale fuit le royaume de manière à


organiser une contre révolution à l’extérieur du royaume

 15 juillet : le roi rentre les hommes de Paris et Versailles et sous l’emprise du peuple français

 La nouvelle va se propager dans les campagnes, la rumeur se propage, déformer et répétée et


finit par faire craindre aux paysans de Province qu’une contre révolution s’établisse
Mouvement appelé la GRANDE PEUR, inquièt qui va dégénérer en panique (15 juillet) tension
monte et la population va donc s’armer pour résister, commence à piller les châteaux et tuer les
seigneurs, massacre revienne jusqu’à Paris et propos sont exagérer

 Écho fait comprendre à Assemblé nationale qu’il faut réagir, aller plus loin, mouvement populaire
pas souhaité

4 août 1789 : Assemblée nationale abolit


- Privilèges
- Droits féodaux
- Société d’ordres
- La société de privilèges

Ce moment de grande ferveur nationale s’inscrit parmi les grands événements mythiques de la Révolution
FR

Ressort plusieurs principes :

 Principe égalité devant la loi et la justice


 La suppression des privilèges collectifs et morales de corporation
 L‘égal accès à tous a tous les emplois

Révolution social décisif sans ordre ni privilège ou s’affirme une égalité en DROIT mais pas une égalité
RÉELLE
- Egalite en droit
- Egalite réel : droit mais pas les moyens d’y accéder

B. Les principes nouveaux

1. La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen

a) Sa portée actuelle idéologique et juridique

 26 aout 1789, rédigée au début de la RF


 pose les bases juridiques de la nouvelle société FR

Affirment droits - libertés dont doit disposer tout être humain dès sa naissance
 Consacrant solennellement disparition des inégalités de L‘AR

Ce texte, universellement connu, est un pilier de notre système juridique, politique et social

 Indivisibles
 Civils, culturels, économiques, politiques ou sociaux
 Inhérents à la dignité de la personne humaine
 Naturels et imprescriptibles
Liberté, la propriété, la sûreté, la résistance à l'oppression, elle reconnaît l'égalité devant la loi et la justice, et elle
affirme le principe de la séparation des pouvoirs

Inspirée par les principes de la philosophie des Lumières, définit les droits naturels de l'homme (la liberté,
l'égalité, la propriété) et les droits politiques du citoyen qui portent sur l'organisation de la société

Toute la même valeur en tant que droits


b) L'élaboration du texte

 Influence américaine :

Jellinek affirmé que DDHC voté par l'Assemblée constituante n'avait rien d'original puisqu'il était inspiré de
ceux de la révolution américaine
 Déclaration des droits de la Virginie (12 juin 1761)
La forte influence des conventionnels de Virginie est encore plus clairement établie si l'on se réfère à la genèse
du projet FR
Son initiative revient à La Fayette, le héros de l'indépendance américaine
1789 : suggère à ses collègues de voter une déclaration des droits et il en présente même une
première version
Révolution américain, précédé la RF a influencé les débats de l’Assemblée constituante FR
 Autour de la DDHC

Parmi les députés siégeaient 13 hommes qui étaient allés en Amérique / admiraient la RA

Déclaration des droits : produit d'importation, les états américains n'ont-ils pas affirmé dès 1776 que les
hommes naissent libres et égaux ?

 Originalité française :

 Texte de la Révolution française


 Visé préambule de la Constitution
 Sa valeur constitutionnelle est reconnue par le Conseil constitutionnel
 Ses dispositions font donc partie du droit positif français
 Se placent au plus haut niveau de la hiérarchie des normes en France

Ce texte fondateur : tous les individus disposent de droits, et pose les bases de la République et de la
démocratie.
 Ses rédacteurs s’inspirent en partie de la Déclaration d'indépendance des États-Unis (1776)

"Tous les Hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits", affirme l’article I.
Le texte présente ensuite les grands principes s’appliquant aux individus, aux citoyens ou à la Nation tout entière

L’égalité des droits entre les citoyens, la reconnaissance des libertés de chacun (liberté d'aller et venir, liberté de pensée,
liberté d'expression, etc.), la séparation des pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire), le droit à la propriété etc.

 Une vocation universelle :

Clairement indiqué que tous les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels étaient non
seulement universels mais aussi indivisibles et liés entre eux dans leur application - individuellement et
globalement.

Une déclaration d'application universelle : Par sa clarté et sa précision, la Déclaration est un admirable chef-
d'oeuvre de la langue française et un texte de droit exemplaire.

Le caractère universel et intemporel de la Déclaration est tout aussi remarquable que sa prestance littéraire.

Le texte réussit le tour de force d'énoncer les droits de l'individu en faisant fi du régime politique (monarchie
constitutionnelle ou république), de la religion (il se contente d'invoquer l'Être suprême et garantit la liberté
religieuse de chacun) ainsi que des différences sexuelles.
Il convient aussi à toutes les époques et à toutes les sociétés.

L'Article premier, le plus beau et le plus important, énonce : «Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.
Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.»

En deux phrases tranchantes, il récuse les privilèges et porte en germe la condamnation de l'esclavage comme des
ségrégations sexuelle, religieuse ou raciale.

 Un texte philosophique plus que pratique :

- La DDHC a inspiré beaucoup de textes français a commencé par des constitutions.

- Il permet de déclarer, c’est-à-dire de « faire connaître ».

- En cela, la DDHC est donc constitutive et normative d’un État de droit en FR

- La DDHC affirme en 17 articles :

1. Les droits naturels


2. Inaliénables
3. Inviolables
4. Sacrés de l'Homme

 Un désaccord sur la liste des Droits à y inclure


?

 Une affirmation intangible des principes acquis de la Révolution

La Révolution bouleverse complètement la société, une France nouvelle apparaît, ces bases servent encore de
référence dans notre société.
 Au début de la Révolution, le roi perd ses pouvoirs absolus, doit partager son pouvoir avec l'assemblée, qui
propose et vote les lois.
La Révolution pose le principe de la séparation des pouvoirs
Le peuple entre dans la vie politique, il élit ses représentants qui siègent à l'assemblée, le peuple a exigé la
liberté et l'égalité.

 Empêcher le retour de l'Ancien Régime

- La DDHC de 1789 marque la fin de AR / début d’une toute nouvelle ère


- Bouleversent l’ordre établi par AR
- Décide de mettre fin aux privilèges en supprimant les droits féodaux

 Contraindre le roi à tenir compte de droits naturels

- « Droits naturels » : qui appartiennent à la nature même de l’homme et qui définissent son humanité
- Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de
l'homme
 Liberté
 La propriété
 La sûreté
 La résistance à l'oppression
- Pour autant, la DDHC évolue dans le temps sur le fond
- Ainsi les textes de 1793 et 1795 en modifient les principes.
- Par exemple, la notion de « droit naturel » disparaît en 1795 pour être remplacée par celle des « droits
de l’homme en société ».

 Un texte de circonstances

 Les circonstances historiques


 L’état du débat politique / économique à un moment donné jouent également
 Autant la DDHC de 1789 est clairement trempée dans les travaux des philosophes des Lumières et
fait suite à la fin de l’absolutisme royal et à l’abolition des privilèges du 4 août 1789, autant le
préambule de la Constitution de 1946, sorte d’élargissement de la Déclaration précédente

 Un texte rapidement adopté


 Rédigée et adoptée le 26 août 1789 par l'Assemblée nationale constituante dans
l'immédiateté de la RF
 Après 6 jours de discussion, DDHC voté ANC
 Article par article, la déclaration française est votée du 20 au 26 août 1789

 Un texte influencé par le rationalisme des Lumières


La Déclaration ne proclame pas des principes nouveaux, elle rappelle des droits dont il faut empêcher
l’ignorance, l’oubli ou le mépris ». Ce texte est ainsi conforme à l’optimise rationaliste des Lumières :
chaque homme peut trouver en lui ces vérités car il est doué de raison

 Une déclaration des devoirs ? La proposition rejetée de l'Abbé Grégoire

L'abbé Grégoire en faveur d'une Déclaration des devoirs


 dit que l'idée de devoir était un correctif nécessaire à l'idée de droit
 conviendrait de placer à la tête de la Déclaration quelques idées religieuses noblement exprimées

Assemblée : 570 contre 433 voix  Déclaration des droits


 1 victoire de l'esprit rationaliste sur la théologie

 Une réciprocité à interroger, un enjeu politique pour limiter les droits de l'Homme

 La synthèse des différents projets par le comité

 Les propositions affluent


 Dès juillet 1789, différents projets sont présentés à l'Assemblée, émanant notamment
de Mounier, Sieyès, La Fayette, Clermont-Tonnerre, Champion de Cicé, Mirabeau.

 Le vote de la DDHC

Trois comités sont successivement chargés d'étudier les dossiers et d'en faire une synthèse. Après de
longs débats, un texte (inspiré en grande partie du projet de Champion de Cicé) est adopté et voté le
26 août.

 Les conséquences d'un vote rapide par une assemblée divisée : un texte inachevé et de compromis
La déclaration restera inachevée, les députés ayant suspendu l’examen des droits après l’article 17
pour se consacrer à la rédaction de la Constitution.

c) Le contenu de la DDHC

Deux philosophies difficilement compatibles : Locke et Rousseau

1. Locke :
 Sûreté
 Liberté
 Propriété
 Résistance à l'oppression

Explication :

 État de nature est un état incertain


 Sans autorité
 Régule / limite les abus de droit
 Conserver les droits individuels, naturels
 Pas de pouvoir légitime si pas conservation des droits naturels
 Pour lui droits inaliénables
 État libéral
 Il faut une force coercitive pour appliquer les jugements (exécutif) juges qui sanctionne les atteintes
(judiciaire) des lois acceptées par tous (législatif) début des 3 pouvoirs, a inspiré Montesquieu

2. Rousseau :
 La suprématie de la volonté générale
 L’affirmation de l'égalité en droit
 La souveraineté du peuple

 Contrat social : chaque homme renonce aux droits de nature, les abandonne au profit de la collectivité
politique, les hommes vont dans le droit civil retrouver de la puissance publique, chaque citoyen partage la
politique générale
 Mythe du bon sauvage
 Propriété privée :
Source de conflit
Égoïste
Inégalités : comment retrouver l’égalité (égalité naturelle jusqu’à l’égalité juridique)

 Des droits individuels et des principes politiques et constitutionnels


La garantie des droits et libertés constitue un élément essentiel de définition de la notion de C
Article 16 DDHC : toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des
pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution. Les droits et libertés constitutionnellement garantis bénéficient
d’une protection juridictionnelle spécifique.

Article 1er : Liberté et Égalité

Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées
que sur l’utilité commune

Liberté abondamment déclinée :


 Articles 7 à 9 : présomption d'innocence, principe de légalité des peines

 Article 11 : Liberté de pensée et d'expression

Égalité plus problématique : distinction entre égalité de droits et égalité réelle


Article 13 : égalité fiscale ?
Influence de Locke et des physiocrates, un monde de propriétaires

Les principes politiques et constitutionnels : un préliminaire à la future constitution

 Article 3 : fixe le principe de la souveraineté nationale


 Article 6 : loi comme l'expression de la volonté générale, reprise de la formule de Rousseau

Changement majeur sur deux points :

La loi devient la source unique du droit et la loi n'est plus l'expression de la volonté du prince

Recontextualisation :

Sous l'Ancien Régime, loi était expression de la volonté du prince

Loi pas la seule source du droit :


 Coutume
 Jurisprudence
 Doctrine

Article 6 : expression première du légicentrisme

Redéfinition de la loi : anonyme, générale, autonome et obéie

 Idée essentielle du consentement à la Loi par les citoyens

Une question en suspens : qui établit la loi ? les citoyens ou leurs représentants ?
Une ambiguïté qui laisse la voie à deux conceptions de la souveraineté

 Souveraineté populaire d'inspiration rousseauiste

La souveraineté populaire repose sur le peuple, c’est-à-dire l’ensemble des citoyens actuels d’un pays.
La souveraineté populaire implique le suffrage universel, puisque chaque individu détient une part de
souveraineté.

 Souveraineté nationale inspirée par Sieyès

La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voir du
référendum

Article 16 : la Séparation des pouvoirs et ses conditions


 Inspiration de Montesquieu et de son équilibre des pouvoirs :
L’objectif aboutir à l’équilibre des différents pouvoirs, « pour qu’on ne puisse pas abuser du pouvoir, il
faut que par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir »

 Rejet des théories de Jean Bodin


?

Question en suspens, une séparation rigide ou une séparation souple ?


 Les conséquences d'une séparation rigide

 Les conséquences d'une séparation souple

2. L'idée de Constitution

a) Le contexte troublé de rédaction

Ce n’est qu’avec la Constitution du 24 juin 1793 (restée inappliquée en raison du contexte troublé de
l’époque), elle-même adoptée à l’issue d’une procédure référendaire, que, pour la première fois, le
référendum est consacré dans un texte constitutionnel (art. 59 de la Constitution de 1793).

b) Les trois mouvances au sein de la Constituante

 A Droite, les noirs ou les ultras

 Au centre droit, les modérés ou monarchiens :



 Les monarchiens :
 Membres d’un mouvement politique né de la Révolution
 Soutenu la nécessité de la mise en place d'une monarchie constitutionnelle fondée sur le système
de Westminster
 Les Monarchiens sont les hommes forts du début de la Révolution française. Ils sont à la tête
des événements de Juin et juillet 1789. Leur étoile commence à décliner à partir du mois
d’août de la même année, et leur marginalisation s’accélère avec leur défaite
le 10 septembre lors du vote portant sur la proposition des deux chambres, largement
rejetée par l’Assemblée (849 députés se prononcent pour une chambre unique). Puis, le
lendemain, lorsque l’Assemblée vote en faveur du veto royal suspensif (à 673 voix
contre 325). Fruit d’un compromis entre les adversaires du veto et ses partisans, ce vote
signe la fin de la prépondérance du parti monarchien à l’Assemblée. Mounier, Lally-Tollendal,
Bergasse remettent dans la foulée leur démission du comité de Constitution au sein duquel
ils étaient jusqu’alors en position hégémonique…

 A gauche, le parti des patriotes


 Sieyès a été tour à tour patriote

c) La question du veto du roi

 Les arguments des monarchiens pour un veto absolu


 Confier au Roi et à une Chambre haute, armés l'un et l'autre d'un droit de veto absolu
 Le soin de maintenir la balance de la Constitution, de vérifier que « les actes » du « corps
législatif » « sont conformes aux principes de la Constitution »
 Or cette proposition heurte trop vivement les passions dominantes du moment pour
s'imposer

 Les arguments des patriotes pour rejeter le veto


 Les Patriotes, tout en reconnaissant l’utilité d’un veto suspensif, ne concevaient pas que celui-ci
érige le Roi en co-auteur.
d) La question du bicamérisme ou du monocamérisme

 Des patriotes en faveur du monocamérisme

Les arguments en sa faveur :


1. garantie de la primauté d’une assemblée représentative
2. souveraineté populaire
3.

 Des monarchiens en faveur d'un compromis sur le monocamérisme

Un débat qui déverrouille le blocage autour du veto du Roi

e) Le veto suspensif

 Le vote du principe du veto


Droit que la constitution de 1791 accordait au roi de s’opposer pendant deux législatures à la
promulgation des lois votées par l’Assemblée législatif

 Les caractéristiques d'un veto suspensif compliqué

f) Un contexte qui change totalement

 Les événements du 5 et 6 octobre : le déclenchement

Les 5 et 6 octobre 1789 font partie des « grandes journées » de la Révolution française et ont abouti
au retour définitif et contraint du roi Louis XVI et de sa famille à Paris

 Le Roi ramené à Paris ; Le Roi prisonnier du peuple parisien

Paragraphe 3 : La Constituante et la législative (Hiver 1789-10 août 1792)

A) Le contexte sous pression des travaux

 Pression populaire :
Sous la pression populaire, l’Assemblée vote, à l’unanimité, la convocation d’une Convention
nationale, la révocation des ministres feuillants et la suspension du roi, mais non sa déposition.

 Pression de la presse
 Pression des clubs politiques
 Pression de l'opinion publique

Avec la mise en place, en 1792 et 1793, des comités de surveillance, les sans-culottes eurent un
troisième moyen de pression sur la politique : la police et les tribunaux reçurent par milliers les
dénonciations des traîtres et conspirateurs supposés. Pour l’efficacité de la Terreur, la surveillance
révolutionnaire exercée par les sans-culottes était indispensable

1. La vente des biens de l'Église comme biens nationaux

 Le principe
 Une manière de financer la Révolution

Pendant la Révolution française de 1789, les biens nationaux sont les propriétés de l'Église catholique (puis
celles du roi et celles des nobles ayant émigré) qui ont été confisquées par l'État en 1789. Ces propriétés
devaient garantir l'émission d'un emprunt destiné à renflouer les caisses de l'État. Les biens nationaux devaient
être mis en vente progressivement afin de rembourser l'emprunt matérialisé par des papiers appelés assignats.
La vente des biens nationaux opéra un vaste transfert de propriété en France, beaucoup de paysans riches et
de bourgeois agrandirent ainsi leurs propriétés.

2. La constitution civile du Clergé

Le 12 juillet 1790, à Paris, l'Assemblée constituante adopte la « Constitution civile du clergé ». Ce décret va
causer la ruine de la Révolution démocratique inaugurée un an plus tôt.

3. La fuite à Varennes du Roi et ses conséquences

 La fuite :
La fuite de Varennes fut un moment crucial de la Révolution française(1789-1799), au cours duquel le roi Louis
XVI (r. de 1774 à 1792), son épouse la reine Marie-Antoinette (1755-93) et leurs enfants tentèrent de
s'échapper de Paris dans la nuit du 20 au 21 juin 1791. Ils atteignirent la petite ville de Varennes-en-Argonne,
où ils furent arrêtés et ramenés à Paris.

 Le double jeu du Roi révélé


Malgré les efforts de l'Assemblée nationale constituante pour sauver les apparences en faisant croire
que le roi avait été enlevé et non qu'il s'était échappé de son plein gré, cette fuite prouva que l'on ne
pouvait plus faire confiance à Louis XVI et accrut considérablement la haine et la méfiance du public à
l'égard de la monarchie.

 La suspension des pouvoirs du Roi


Varennes fut un moment traumatisant pour la France ; les sentiments de trahison et d'anxiété
prédominaient. L'implication apparente de puissances étrangères dans le complot faisait craindre une
invasion, crainte qui contribuerait à déclencher les guerres révolutionnaires françaises (1792-1802)
moins d'un an plus tard. Quant au roi et à la reine, leur fuite les ferait passer pour des traîtres aux yeux
du peuple, ce qui contribuerait à leur exécution en 1793.

 Une rupture très forte au sein de l'assemblée Constituante


Pour la première fois, l'idée du républicanisme n'était plus un sujet en marge des conversations
révolutionnaires et les appels à l'établissement d'une république française se multiplièrent. La fuite de
Varennes marqua le deuxième grand schisme au sein de la Révolution, après l'aliénation de l'Église
catholique l'année précédente, et le Club des Jacobins se divisa entre républicains et monarchistes
constitutionnels.

 Le massacre du Champs de Mars du 17 juillet 1791


La fusillade du Champ-de-Mars est une des journées historiques de la Révolution française, survenue
le dimanche 17 juillet 1791. Après l’arrestation du roi à Varennes, l’Assemblée constituante le
suspend, puis le rétablit dans ses prérogatives. Mais la question du sort du Roi et du droit
constitutionnel reste entière

B) L'œuvre de la Constituante
1. L’élaboration de la Constitution

 Des débats très longs qui se débloquent après la fuite de Varennes


 Adoption de la Constitution le 3 septembre
 Acceptation du Roi de la Constitution le 13 septembre

Le 4 septembre 1791, la France est en liesse : le roi Louis XVI a solennellement accepté la Constitution nouvelle,
la Révolution est achevée. L'élaboration de cette Constitution a été lente.
Pendant deux ans, les membres de la Constituante et les comités successifs ont discuté avec beaucoup
d'âpreté de grands problèmes : y aurait-il une ou deux Chambres ? Donnerait-on au roi le droit de veto absolu
ou seulement de veto suspensif ? Quel serait le mode électoral ? Enfin le texte définitif est voté. Il est précédé
d'une "Déclaration des droits de l'homme et du citoyen" énumérant les grands principes sur lesquels
s'appuyaient les législateurs.
Selon la Constitution de 1791, le roi des Français (qui n'est plus roi de France par droit divin) doit prêter
serment d'être fidèle à la nation et de maintenir la Constitution. Délégué héréditaire de la nation à l'exécutif, sa
personne est "inviolable et sacrée" (il peut pourtant être déchu de ses fonctions par l'Assemblée en quelques
cas bien précis) et il est pourvu d'une liste civile de 25 millions.
Il gouverne avec l'aide de six ministres qu'il nomme ou révoque, obligatoirement choisis hors de l'Assemblée et
responsables devant elle. Le roi dirige l'administration, nomme certains hauts fonctionnaires, les chefs de
l'armée ct de la flotte. Il représente la nation vis-à-vis de l'étranger, mais partage avec l'Assemblée le droit de
décider de la paix ou de la guerre. Il sanctionne les lois votées mais peut aussi les suspendre par l'exercice de
son droit de veto.

2. Un pouvoir exécutif royal limité

 Un organe constitué
 Abdication
 Déchéance
 Un roi restant puissant : durée, argent (liste civile), pouvoirs réels
 Un roi subordonné : soumis à la loi, serment à la Constitution, un droit de veto non absolu

3. La prédominance du corps législatif

 Une assemblée unique


 Une assemblée permanente
 Des députés inviolables
 Le monopole de l'initiative des lois
 La ratification des traités internationaux
 Le consentement à l'impôt

Face au roi, l'Assemblée législative, est élue pour deux ans au suffrage censitaire à deux degrés et comprenant
745 membres. Pour être électeur du premier degré, il faut être citoyen actif, c'est-à-dire, entre autres, payer
une contribution directe au moins égale à trois journées de travail.
Les citoyens actifs, réunis au chef-lieu de canton en assemblée primaire, élisent les électeurs du second degré.
Les "grands électeurs" doivent payer une contribution au moins égale à 150 journées de travail. Réunis au chef-
lieu du département, ils élisent à leur tour les députés, ainsi que divers fonctionnaires.
Les députés jouissent de l'immunité, l'Assemblée ne peut être ni suspendue ni disso< ute par le roi. Elle a
l'initiative des lois, fixe le chiffre des contributions, ordonne et surveille l'emploi des fonds publics (sur ce point,
le veto royal ne peut s'appliquer).
4. Une séparation stricte des pouvoirs

 Pas de responsabilité ministérielle politique


 Des ministres responsables PENALEMENT
 Une confiscation de la souveraineté par les députés
 Une exclusion radicale de la démocratie directe

5. Un mode d'élection non égalitaire

 Un suffrage censitaire : mode de suffrage dans lequel seuls les citoyens dont le total des impôts direct
dépasse un seuil, appelé cens, sont électeurs.

 Un suffrage capacitaire : mode de scrutin dans lequel le droit de vote est accordé aux citoyens en
fonction de leurs capacités intellectuelles, par exemple la faculté de lire et écrire

 Un suffrage indirect : système d’élection dans lequel les électeurs ne choisissent pas eux-mêmes la ou
les personnes qu’ils souhaitent qu’ils souhaitent voir élues, mais élisent des personnes qui font ce
choix.

 Effets : une surreprésentation des notables

C) L'échec de la mise en œuvre de la Constitution par la Législative

1. La composition de la Législative

 Les feuillants : soutiennent monarchie constitutionnelle


 Les jacobins : défend la souveraineté populaire et l’indivisibilité de la République française
 Le Marais

2. La guerre avec les monarchies européennes

 La guerre avec l'Autriche


Le 20 avril 1792, l’Assemblée législative déclare la guerre au « roi de Bohême et de Hongrie » c’est-à-
dire à l’empire d’Autriche, auquel s’allie en juillet le royaume de Prusse. Les armées de la coalition
franchissent les frontières de l’Est quelques mois plus tard, mais sont arrêtées à Valmy le
20 septembre. En février 1793, la situation est à nouveau critique et les frontières sont forcées de
toute part par les armées des dynasties européennes.

 Une première crise ministérielle


 La transformation de la responsabilité pénale en une responsabilité politique de facto

3. L’usage excessif du veto par le Roi

 Les différents usages


 Les conséquences
 La journée insurrectionnelle du 20 juin 1792 : confrontation directe entre la souveraineté du peuple,
l’autorité des représentants élus et la légitimité royale redéfinie par la Constitution.
 La prise d'assaut des Tuileries, le 10 août 1792 : Le palais des Tuileries fut pris d’assaut parce que le
peuple de Paris était frustré par le manque de coopération du roi Louis XVI avec la Révolution
française et souhaitait le renverser.

 Le Roi arrêté
 Échec de la Constitution

La monarchie constitutionnelle échoue à cause de la conduite du roi : les Français n’ont plus confiance
et suspendent le roi de ses fonctions

 2 ans de rédaction, moins d'un an d'application

Dans le cadre de l'oral que vous passerez, des questions pourront être posées sur ces passages, je vous recommande donc de les travailler.
Je vous recommande le manuel de Marcel Morabito: Histoire constitutionnelle de la France.

II. L'expérience républicaine (1792-1799)

 10 août : fin de la monarchie constitutionnelle celé lorsque corpus législatif suspend le roi
 20 septembre 1792 : réunion de la convention

Exercice d’une dictature :


- Commune de paris
- Courant des jacobins

10 août : avènement politique du peuple

Fin de la monarchie constituante


 Manifeste un décalage existant entre la nation présente et le peuple agissant seule
Parisien ont pris d’assaut les tuileries :
- Pouvoirs suspendus et plus de royauté

Assemblée établit le principe de suffrage universel


Le peuple qui a renversé la monarchie affirme son droit
 La souveraineté populaire emporte

Période troublé par le pouvoir

Trois autorités distinctes :

Assemble législative continue de se réunir, le parti de la gironde domine les débats au sein de la législative, la
commune parisienne instaure un comité insurrectionnel et procède a de nouvelle élection municipale et
populaire.

Commune parisienne // Bourgeoisie (gironde)

Entre ces 2 institutions, le conseil exécutif confié à 6 ministres (dont Denton)

 Ces 3 institutions vont travailler ensemble dans un climat de peur et de tension qui suit le roi

Incertitude :
 Défaite militaire se succède
 Atmosphère propice aux rumeurs de complot
 Contre révolution

Désordre interne et incertitude extérieur : climat de peur et de tension

Commune Parisienne décide d’adopter une politique terroriste en marge de la légalité « la pré – terreur »
Se manifestant par une série de surveillance de la population

Municipalités peuvent procéder a des enquêtes de polices et arrêter des personnes contre la non-attente
manifeste contre la déclaration des DDH
- Simple suspect lié à leur famille, religion
 Arrêter pour de simple suspections
Arrêt préventive avant de passer à l’acte, déni de justice et va à l’encontre de la présomption d’innocence

2 mesures :

Exige des preuves de fidélités à la liberté et à la légalité sous peine d’être considéré comme des suspects

Les sections Parisienne : section de surveillance, visite domicile pour voir si possède pas des objets,
correspondances suspectes

 500 personnes sont mises en arrêt dans Paris

La commune Parisienne : tribunal exceptionnel, on juge seulement des personnes suspectes qui n’ont rien fait

20 août 91 : situation se tend


- Frontière nord du royaume sont assiégé par les troupes ennemies

Début septembre :
- Appel aux armes
- Rumeur de complot redouble
- Population a peur

Qui devient la cible de leur peur ?


Les personnes emprisonnée, suspecté de trahisons, ils sont les ennemis à abattre

2 - 6 septembre 92 : la foule se venge sur les prisonniers


 1300 prisonniers sont jugés (loin des principes de la DDHC)

Massacre de septembre : répercussion importante au sein du club jacobins

Marque une rupture entre deux tendances :

 Les montagnards au sein des jacobins : populaire


 Les girondins au sein des jacobins : bourgeois
Se rejette mutuellement la faute

La législative s’achève

La convention - acte 21 septembre 1791 : aboli la royauté et instaurer la république

La république :
Res publica, chose publique, la chose de tout
 C’est à la convention que va se faire la politique (92-94)
Expérimenté les institutions
Paragraphe 1 : De la gironde a le montage, la fondation de la république (1792-94)
D’où vient ce terme de convention ? De l’indépendance américaine

Convention :

Assemblée pourvu de 2 pouvoirs :


 Établissant une constitution
 Capacité d’exercer provisoirement la souveraineté, l’exécutif

 Mission rendu impossible car dans les faits

 Révolution
 Exception
 Constitution suspendue
 État sans constitution

A) De l’élection à la convention a l’adoption à la Constitution

La convention est élue au suffrage universel


 789 députés tous bourgeois issus de la Constitution
 145 issu de la législative

Continuité politique qui s’appuie sur un contingent de juriste, plusieurs courants politique vont se dessiner au
sein.

1. L’instauration de la république

Les débuts de la Convention :

20 septembre 1992, l’armée français remporte une victoire décisive contre la coalition américaine : symbolique

Révolutionnaire car à la fois armée et peuple

Rôle multiple :
 Assurer fonctions législative et exécutif tout en rédigeant une Constitution
 Pouvoir très important, concentre tous les pouvoirs en son sein

21 septembre : Décrète abolition de la royauté en France + proclamation de la République

Date des actes officiels de la République : calendriers révolutionnaires


 An 1 de la République et des mois choisi SANS références chrétienne (germinal) ou historique
 Lien avec la nature

Divises en plusieurs tendances politiques :

 Gauche : Courant des montagnards


- En haut de l’Assemblé
- Robespierre, Saint – Just
- Radicaux égalitaristes
- Emploie la force au nom du salut publique
- Mettre à plat l’aristocratie
- Début : 100 -> 200

 Droite : Girondin
- Brisseau, Pettion ; Rabbeau Sain Etienne
- Provinciaux : 200
- Méfient de Paris et de la visée centralisatrice du pouvoir des montagnards
- Veulent renforcer les provinces
- Les fédéralistes, en faveur d’un pouvoir de type fédérale ou provinces autonomie

 Centre : La pleine, la marée


- Sert d’arbitre entre les girondins / montagnards
- Sert de faire la majorité : rejoigne les girondins
- Mais prêt à des mesures d’exception, rejoigne les montagnards dans leur méthode
- Ses membres font donc les majorités au plein de la décision pour sauver la révolution

2. La constitution de 1793

Depuis le 10 aout : Louis XVI enfermé


 Ne peut pas le laisser enfermer sans le juger

La convention décide de juger le roi pour atteinte à la sûreté générale de l’état et conspiration des Français

 Acte d’accusation dressé sur la base de papier trouvé au Tuileries, le roi exprimait ouvertement son refus a
la révolution

La proposition de juger le roi ne fait pas l’unanimité, difficile de juger le procès fait au roi juger par la
convention, qui est à la fois juge et accusateur

Mais répond qu’a une logique politique : la condamnation du roi / mesure du Salut publique

Choisir entre la révolution et la royauté :

Robespierre déclare : « Louis doit mourir parce qu’il faut que la patrie vive »

 D’autres conventionnel estime que le roi ne peut pas être juger car il est coupable par nature et
mérite donc la mort sans besoin de procéder à un jugement
 Avis des montagnards

 Tout de même imposer un procès au roi


 Girondins

11 décembre 1792 : commencement


Atmosphère lourde, débat long et agité

15 janvier 93 : Louis XVI coupable

 Les députés vont voter sa peine

Pour ceux qui ont voté sa mort, 5 voix seulement dont le Duc d’Orléans, un des cousins du roi

21 janvier 1793 : roi exécuté

Évènement portée considérable car à partir de là, les ponts avec le passé sont décintrement rompu, tout retour
en arrière est impossible

Réaction très importante de la part des derniers royalistes, accusent les conventionnalistes d’être des régicides.

Certaines villes :
 Rentrent en contre – révolution
 Portent le deuil
Montagnards // girondins (partisan de la légalité) pas voté la mort du roi et accusé d’avoir voulu sauver le roi
Les girondins ne risquerait pas la mort si retour à la monarchie mais les jacobins montagnards si

Logique jusqu’au boutisme, sauver la république a tout prix, sauver la république c’est sauver leurs vies

Assemblées s’attachent à remplir sa mission constitutionnelle

Projet constitutionnelle : Girondins

15 février 1793 :
 Long
 Déclaration des droits de 33 articles et la constitution a proprement parlé
 Long préambule et un texte de 402 articles
 Démocratisation du régime politique

 SUD instauré
 Contrôle populaire prévu avec censure que citoyens peuvent exercer sur le législatif
 Organisation verticale du pouvoir : mis en place comme exécutif d’un conseil des ministres élu au SU
 Renforcement des prérogatives du département : décentralisation

Vote de la constitution girondine échoue

Renforcement des pouvoirs départementaux provoque l’hostilité des montagnards, marque une défiance
envers la décentralisation et la capitale.

Projet appelle fédéraliste et est combattu jusqu’à mai.

Glissement s’opère au sein de la majorité conventionnelle : montée en puissance de la montagne du a la guerre


et les évènements.

Victoire de Valmy :

 Guerre défensive : guerre de conquête qui cherche à entendre la révolution au-delà des frontière
politique
 Guerre impérialiste : souhaite entendre la révolution au pays voisines, victoires s’enchainent, les
girondins déclarent la guerre à la Hollande et à l’Angleterre (de base que contre la Prusse et l’Autriche)

 Guerre devient EU

Angleterre : lance l’idée d’une coalition, parvient à s’allier à tous les belligérants contre la France

France : défaite militaire

Situation de guerre a des effets importants sur le territoire FR :

On fait tout pour amplifier les défaites

Débute alors une guerre civile, la France perd à l’extérieur et est confronté a des conflits a l’intérieur

La convention doit changer de politique -> révolutionnaire

 Les montagnards susceptibles de sauver la république

Vote de création :

 Tribunal révolutionnaire
 Comité de surveillance militaire
 Vote des lois contre les immigrés
 Fixe tarifs minimums a risque d’une inflation
 Emprunte de manière forcée 1 Millard euros au plus riche

Pouvoir centrale renforcée au travers la création d’un comité

Comité de Salut publique charge de surveiller et accélérer l’administration, décision mis en œuvre par le comité
exécutif.

Les girondins vont dénoncer l’abandon des séparations des pouvoirs

18 mai 1793 : girondins accusent d’illégalité la commune parisienne, principale soutient des montagnards

Annonce des arrestations -> émeutes, la foule envahit les tuileries

29 députés et 2 ministres girondins voués à mourir

2 juin 1793 : épuration de la convention

Projets girondins est enterrée, éviction violente

Convention désormais dominée par les montagnards, établit au plus vite une Constitution car sinon pense
que abus de pouvoir

1. La constitution du 24 juin 1793

 Très rapide
 Constitution de l’An I
 En seulement 22 jours

Possible car :

 Constitution très courte : 124 articles


 Travail préparatoire pas longs ni compliqué car reprend des nombreux points des girondins en
excluant ce qui ne convient pas
 Les montagnards insistés sur les termes de souveraineté populaire

 Différence en matière de représentation

Texte le plus démocratique que la FR a connu :

 Suffrage universel

 Déclaration des droits et ajoute quelque autre

 Différences : texte affirme immédiatement sa position libérale bourgeoise « but est le bonheur
commun », destinataire est clairement posé, le peuple

 Énumération des droits naturels, égalité passe au premier rang avant la liberté, sureté et propriété

 Égalité dotée d’un contenu précis : droit au travail, droit à l’assistance, droit à l’instruction

 Touche le droit privé : égalité absolue entre tous les héritiers


 Les patrimoines divisés en part égale lors des successions
A des incidences sur la société, mesure politique et idéologique très forte
o Société plus égalitaire et propriétaire moins fort
o Égalité successorale : vendre propriété, la société va changer
o Plus de société ou les propriétaires dominent mais ou ceux qui travaillent dominent
o Société plus égalitaire, moins tourné vers la propriété

Esprit démocratique transparait dans la déclaration des droits

Droit de résistance à l’oppression : lorsqu’une loi viole un droit, droit a résistance mais également un droit d’insurrection,
corps de la démocratie

 Pouvoir législatif : Assemblée, rôle prépondérant


 Pouvoir exécutif : collégiale, par moitié
Le peuple souverain élie ses représentant soit directement (corps législatif) soit indirectement

Souveraineté du peuple est assuré grâce a plusieurs mesures :

 Mandat du corps législatif doit être que 1 ans, ce qui permet d’empêcher la confiscation du pouvoir

 Droit de référendum constituant : peut sanctionner la Constitution et peut demander la reforme

 Cette constitution introduit un veto populaire : proposition des lois votées à l’assemblés ne deviendrait pas des
lois automatiquement après son vote par l’assemblée

 Il faut que ces propositions soit envoyé dans les 40 j aux départements et que dans les j qui suivent, il n’y a aucun
recours contre ces projets de loi de 1/10 des reparti dans la moitié de ces départements

Constitution qui est adopté en raison des circonstances dramatiques vont conduire les conventionnels a diffère l’entrée en
vigueur du texte. Constitution pour un pays en paix sauf que FR est en guerre, cette constitution est enfermée en attendant
la paix. Les évènements font que la constitution ne sera jamais appliquée, elle est suspendue le jour même de sa
proclamation et sera jamais appliqué. Toutefois son contenu et l’élaboration va devenir au cours du 19 siècle un mythe
pour les républicains et la gauche française va s’y référer, s’en inspirer régulièrement. A inspiré les générations suivantes.

1793 : Révolution change, elle abandonne la croyance qu’a la force de la loi et la Constitution
Persuadé que dans un état de guerre, la survie ne peut exister qu’en dehors de la Constitution
France : Terreur

B. Le gouvernement révolutionnaire

Depuis que les montagnards sont à la tête de la Révolution, ils sont confrontés aux mêmes difficultés que le girondins

 Guerre contre l’étranger aggravés par une guerre civile

Guerre civile est le résultat de 3 facteurs :

 Révolte fédéraliste dans département attaché par la gironde qui n’ont pas supporté leurs éliminations

 Mouvement de contestation violente contre la Constitution civile du clergé

 Violente rébellion contre révolutionnaire en Vendée et Bretagne

En réaction à cette situation, la montagne opère un renforcement du pouvoir central avec un contrôle de plus en plus étroit
de la population.
Politique : gouvernement révolutionnaire se substitue au gouvernement constitutionnel

19Vendémiaire An II : décret établit que le gouvernement sera officiellement révolutionnaire jusqu’à la paix

Autorité politique : gouvernement révolutionnaire


 Ne tire que sa légitimité ni de la loi ni de la Constitution mais de sa seule conformité à la révolution

1. Instauration d’un État d’exception et de terreur

Octobre - décembre 93 : le gouvernement révolutionnaire s’établit

Montagnard Saint Just et Robespierre théorise, repose sur l’idée d’une dictature du Salut publique nécessaire afin d’abattre
les ennemis de la révolution

Dictature du Salut publique : mettre en place un gouvernement de guerre prenant des mesures d’exceptions,
extraordinaires justifié par les évènements

Jacobins :
- Homme doit se réaliser dans sa citoyenneté
- Robespierre : sans la vertu la terreur est funeste, sans la terreur la vertu est impuissante
- Pour régénérer le peuple républicain, il faut employer une terreur systématique contre tout
- Autorité de la convention : peuple souverain

3 institutions :
 Comité de Salut publique
 Comité de Sûreté générale
 Tribunal révolutionnaire

CSP :
 6 avril 1993
 Organe de la convention composé de 6 membres
 Ils sont élus tous les mois par la révolution mais composition ne varie plus
 Tient même des délibérations sécrète
 Haute main sur le pouvoir exécutif : lui qui fait la politique de la France, dirige la diplomatie, la guerre, l’économie,
Les ministres dépendent de lui

CSG :
 Comité conventionnelle doté de la même force que le CSP
 Même principe
 Lié a toutes les questions sur la personne, police, surveillance

Tribunal révolutionnaire :

- Jury de jugement et accusateur publique


- Condamne

Décret du 14 frimaire An II : renforce la concentration du pouvoir au sein du CSP


 Gouvernement encore plus autoritaire que celui avec lequel il a voulu rompre initialement

Terreur mis à jour : 5 septembre 1793

 Doit permettre de faire un tri dans le corps social entre les républicains et les ennemis de la révolution autre part
 Ennemi de la révolution : noble, prêtre, fédéralistes, tous ce qui ne sont pas avec les girondins

25 décembre 1793 :
Robespierre parachève sa théorie du mouvement révolutionnaire, il y justifie sa terreur selon ses propres mots, le but du
gouvernement constitutionnel est de conserver et fonder la république
Pour lui, la République n’est pas encore fondée car certains s’y oppose encore, la terreur est donc nécessaire pour que la
république puisse advenir

Sentence lourde de sens, le gouvernement révolutionnaire ne doit à l’ennemie du peuple que la MORT
 Pas de consensus
 Ni de majorité

 Seul moyen d’opposer ses opposant c’est la mort

Est-ce que la fin justifie les moyens, la finalité justifie les moyens ?

2. L’œuvre réussite : échec du gouvernement révolutionnaire

La Terreur s’étend à tous les aspects de la vie sociale, il s’agit pour le gouvernement de sauver la république.

Elle prend plusieurs aspects :

1. Terreur militaire : lutter contre la coalition EU et contre la contre-révolution intérieur

 Lever en masse des hommes pour se battre et mobilisation militaire


 Surveillance constante des officiers
 Autant combattre les autres si on se fait tuer par les nôtres
 Armées révolutionnaires vont au combat sans avoir peur de reculer car ne peuvent pas reculer
Succès : 1 mois après, Dunkerque est repris et la Savoie – Pyrénéen est française

2. Terreur religieuse : origine des partis des troubles intérieur, il faut déchristianiser le pays et le calendrier
républicain offre déjà cette idée, mouvement s’amplifie lorsque les montagnards s’attaquent au pouvoir

3. Terreur judiciaire : loi du 10 juin 1793 procédure qui permet de juger des accusés sans preuve avec des juges qui
ont le choix entre acquittement ou guillotine

Juin 94 : 8 000 personnes sont guillotinées

4. Terreur politique : frappe les rangs de la convention elle-même


94 printemps Robespierre élimine les fractions, trop radicaux à la terreur ou ceux qui veulent aller moins loin dans
la terreur

 Enrage : excès
 Eberiste : Modérantisme

 A la base montagnarde, simple défaut de pas être sur la même ligne que Robespierre

Apogée de la Terreur : printemps 94

- Accélération du processus terroriste


Contraction :
- Aux yeux de tous, la république est désormais sauvée, plus d’insurrection, plus d’ennemis extérieur
- État de menace + présent, ses mesures extraordinaires ne se justifient plus

La terreur doit connaitre une fin mais personne n’en voit la fin, République s’acharne à la terreur et veut pas abandonner

Acharnement va causer leur perte

Robespierre de + en + de prérogatives, radicalise, décide seul, tous les conventionnels pas proches de lui redoute d’être mis
en accusation de lui

Tué avant d‘être tué : 27 juillet 94


 Robespierre et proche sont déclaré hors la loi par les députés
 Guillotiné sans jugement avant que le peuple ne les sauve

FIN DE LA TERREUR 10 THERMIDOR AN 2

Ternis le gouvernement révolution tout entière


Période très troublé :

 Le gouvernement révolutionnaire à sauver la révolution de la guerre civile et de l’invasion, sauver la République


 La terreur est dérivée d’une poignée d’homme obsédée par le salut public et est condamnable

 Fin de la Convention montagnarde

Convention Thermidorienne : dure le temps de la rédaction d’une nouvelle Constitution

Paragraphe 2 : Du thermidor au directoire, la République conservatrice 94-98

Réaction thermidorienne : pas une contre révolution

Jacobinisme / royaliste : 2 extrêmes, cherche à mettre en place république bourgeoise


Réaction politique car thermidorien détruit tout ce que Robespierre a fait
État et administration épure de leurs personnel politique
Club de jacobins fini, CSP membres démissionnent en un mois tout le personnel de gouvernement de la terreur est éliminé

Convention : c’est la pleine qui l’emporte


Seul lien : regroupé derrière le gouvernement contre le gouvernement révolutionnaire de l’an II
Objectif : venger les terroristes, éviter les excès populaires

1 avril 1795 :
 Envahit par des insurgés réclament la Constitution de 1793
 Insurrections mis en échec par l’armée
 Répression sanglante : tire sur la foule
 Abandonné la Constitution de 1793 et alors nouvel Constitution : 22 aout 95

A. La constitution de l’an III

Gouvernement de propriétaire, barré la route a la démocratie et à la dictature

Rédaction :
Déclaration des droits et devoirs : 22 articles, reinterpreation dans un sens conforme à la bourgeoisie
Disposition « les hommes naissent libre et égaux » supprime
 Aucune égalité politique et économique

Plus de droit naturelle et impersonnelle mais droit de l’homme en société

Déclaration des droits : nouveau catéchisme


Commandement – devoir : moral bourgeoise

2 aspects :

 Supprime le suffrage universel


 Suffrage censitaire : ceux qui payent le cens
- 21 Ans
- Domicilié en FR
 Vote mais indirect
 Vote électeurs 2nd degrés

1. Façade constitutionnelle

Thermidorien entend voir gouvernement constitutionnel avec séparation des pouvoirs

Le parlement est bicamérisme (2 chambres), tire les leçons de gouvernements révolutionnaire une assemblée unique ne
peut conduire que sur une pente dangereuse, l’assemblée doit être possiblement arrêté à l’intérieur même du pouvoir
législatif.
Solution : 2 assemblés qui puissent s’annuler l’une l’autre

« Une assemblée sera l’imagination de la République l’autre a en sera la raison »

Conseil des 500 :


- Élu à 2 degrés, 30 ans, au moins 10 ans sur le gouvernement national
- Voter des résolutions qui sont des projets de lois
- Doivent passer par une procédure complexe : 3 lectures sur 10 j d’intervalle chacun
- Initiative de la loi
- Propose

Conseil des anciens :

- Composé de 250 membres âgés au moins 40 ans, 15 ans


- Membres mariés ou veuf (célibataires égoïstes, pas la nation en vue)
- Assurer le respect, contrôle, décide
- Adopter ou rejeter le texte des conseils des 500
- Résolution adopté - > loi
- Ne peut pas discuter, doit juste voter oui ou non
- Pas d’initiative législatif

Éviter toute dictature : série de mesure

- Interdit au conseil de délégué leurs fonctions au pouvoir exécutif ou judiciaire


- Mandat incompatible avec fonction publique
- Chambre renouvelée par tiers tous les ans
- Impossible d’être réélis : de 2 ans
- Les élus doivent chaque mois changer de place dans leurs chambres
- Dispose d’une immunité

Pouvoir exécutif :

- Confié à un directoire de 5 membres


- Gouvernement collectif
- Thermidor garde en mémoire la dictature de Robespierre
- Cantonne à un rôle strict d’exécution
- Conclut des traités
- Pouvoir règlementaire
- Nomme emplois généraux
- Membres du directeur ne peuvent pas se rendre aux conseils
- Relations se limite à des messages écrits portés par des messagers d’état
- Aucun pouvoir dans le domaine législatif mais invité à prendre un objet en considération aux pouvoir

Méfiance des conventionnels auprès de l’exécutif :

1. Décision doivent tjrs être prise 3/5 directeurs

2. Mode de recrutement traduit également cette méfiance : élu par le corps législatif

- Conseil des 500 établit une liste des candidats comprenant 10x plus d’hommes que de postes à pourvoir
- Et les anciens choisissent les directeurs dans cette liste à travers un scrutin secret
- On veut des hommes d’expériences et les candidats ne peuvent être que d’ancien représentations et ancien
ministre

Juste un an après la fin de la présente fonction

Mandat d’un directeur :


- 5 ans
- Directoire renouvelé tous les ans d’un de ses membres
- Directeurs sont pénalement responsables pour des faits de trahisons ou manouvre a la Constitution
- Obligation de résider dans la même commune que le corps législatif
- Pas autorisation de s’absenter sans l’accord du corps législatif
- Un directeur a l’interdiction de quitter la République dans les 2 ans qui suit la fin de son mandat

Méfiance directrice

 Tout est fait pour que le pouvoir exécutif soit soumis au pouvoir législatif
 Constitution : part de continuité avec la période précédence
 Certains aspects la constitution laisse encore la place à un gouvernement parfois révolutionnaire ou la
constitution s’efface

2. Un gouvernement parfois encore révolutionnaire

 Droit de manifestation pas reconnu


 Corps législatif peut suspendre la liberté de la presse
 Directeur peut être arrêter 3 jours sans justice
 Directoire peut imposer un passeport intérieur

Moyens importants sont mise en place, ministère de la police crée, régime de contrainte,

Prq fait on cela ?


Existe dans le pays des oppositions qui doivent être combattus

B. L’application de la Constitution de l’An III

La convention met en place de nouvelles institutions

1. La mise en place den nouvelle institutions

Mesure : décret des 2/3

Assemblés électorales chargée élire les 2 conseils, il faut au moins 500 députés anciens qui soient issues de la convention, si
la proportion n’est pas atteinte, les conventionnelles réélus
 2/3 de ces nv députés soient issues de la convention : 750 personnes donc au moins 500
 Si les élections ne sont pas atteintes, elles vont coopter les autres jusqu’à atteindre les 500

 Dénis de démocratie, pas juste

1 Vendémiaire : convention accepte la Constitution

Élection législative ont lieu dans la foulé

Dénonce ce décret des 2/3 et organise une insurrection contre la convention, royalistes écrasés à Paris par général
Vendémiaire, Napoléon Bonaparte, grâce à lui l’insurrection royaliste échoue, convention se sépare et c’est le début du
directoire
 Victoire militaire importante
Régime miné par des relations conflictuelle entre pouvoir législatif et pouvoir exécutif

2. L’instabilité institutionnelle et le Coup état du 18 Brumaire Ans 8

Reconstitution des mouvements populaires


 Insurrections royalistes, jacobine qui échouent jusqu’en 99
Le directoire est impuissant à régler la situation
Conseils sont désormais royaliste / republicains

La constitution de l’an III a prévu d’isoler le pouvoir exécutif et pouvoir législatif, il ne peut y avoir d’empiètement et
fonctions sont bien partagés. Les conflits sont donc impossibles. Rien n’est mis en place pour résoudre de tel conflit.
Par la force, on va régler les conflits annuels.
Élection 97 : le directoire en appel à l’armée pour faire cesser les élections et pour faire déporter les élus
- Élection toujours pas favorable
- Coup de force pour que la république survive

Il faut effectuer un coup d’état : Bonaparte, son frère, président des conseils des 500, Sieyès, ministre de la Police

18 brumaire an 8 : prétexte la crainte d’un jacobin

Législatif déplacé hors de Paris : général Bonaparte accompagne le pouvoir législatif a Saint Clous, même jour le directoire
s’effondre, trois hommes démissionnent et autre exécuté, plus de pouvoir législatif. Bonaparte prend la parole, il est
bousculé, tente même de le poignardé.

3 consuls provisoires pour gouverner et sauver la République :


 Bonaparte
 Sieyès
 Rochet Dupo

 Sauvegarder les apparences, prétende agir pour sauver la République et sa stabilité

Pourtant changement substantielle s’opère car loi changement

Chapitre 2 : Le consulat et l’empire ou une synthèse autoritaire pour mettre à la révolution 1799 – 1815

19 Brunaires : les nouveaux consuls annoncent que le consulat va enfin mettre un terme à l’incertitude de la révolution

24 frimaires an 8 : Bonaparte affirme « la révolution est fixé au principe qu’ils ont commencé, elle est finie »
 Acquis des révolutions sont irréversible et d’autre part fini, fin des désordres et des terreurs révolutionnaires

Le Consulat va réaliser la confiscation de la révolution et la fondation d’un nouveau régime

Section 1. La révolution confisquée

Exécutif :

Donne l’apparence d’une collégialité consulaire, constituant de l’an 8 confie le gouvernement a 3 consules et sont
désignées expressement dans la constitution
Leurs noms est mis dans la Constituant : Bonaparte, Qaumba Serrdeine, LeBrun, indiment
 Rééligible
Noms : importante place de l’exécutif dans la Constituant

Consulat : collégialité aménagée car déséquilibre, les 3 consuls pas les mêmes pouvoirs
 N’est qu’apparente
Le seul à détenir les pouvoirs : 1 consuls, touche un salaire x30 que celui des deux autres

Disparités de fonction :
 Le premier consul a seul un pouvoir décisionnaire, c’est lui qui décide de tout
 Les deux autres, qu’un pouvoir facultatif, consultatif
 1 consul pas forcés de les écouter

Pouvoirs décisionnels qui sont supplétif ; s’exercent en l’absence du premier consul

1 consul :
- Pleine maitrise du budget et des finances
- Chef de la diplomatie
- Négocie et signe les traités d’alliance et de paix
- Lui qui déclare la guerre nomme et révoque les ministres
- Confisque la totalité du pouvoir exécutif

Législatif :
Polycamérisme mis en place, 3 chambres concernés

Le seul qui peut poser une loi c’est le consul + promulguer la loi votée par le corps législatif : maitrise le processus législatif
du début jusqu’à la fin. Napoléon Bonaparte peut interrompre le processus législatif, il peut interrompre à tout moment si
s’aperçoit que les débats ne sont pas du sens qu’il désire. NB n’est pas satisfait car tribunat sur 87 projets va émettre 7
vœux défavorable. Le tribunat s’oppose à lui. NB procède alors à une épuration du tribunat, enlève tout projet des lois.

Tribunat :
 100 membres (âgés de 25 ans au mois)
 Chaque année 1/5 d’entre eux est renouvelé
 Assemblés permanant qui a pour rôle de discuté les projets de loi
 AMANDER

Corps législatif :
Législateurs au moins 30 ans, renouvelés chaque année à hauteur 1/5 de leurs assemblés

Choix issus d’un mode compliqué :

Processus législatif

La République divisé en district / département (101), dans chaque district, tt le monde peut voter, vont choisir 10% d’entre
eux pour constituer une liste de confiance de district. Les différentes listes de confiance d’un district d’un même
département se réunissent, ils choisissent alors 10 % d’entre eux. Nationale : réunit les 101 listes des confiances
départementales vont encore choisir 10 % d’entre eux pour encore choisir une liste de confiance national
Que pour convocation du tribunat : dire oui ou non sans jamais discuter un projet de loi
 Corps des muets

Tribuns, législateur ne sont pas élus ni directement, ni indirectement mais nommée par un vote

Sénat :
Premier consul nomme direct un sénat
Exerce un contrôle de constitutionnalité de loi, fonction théorique que le Sénat possède mais ne mettra jamais en pratique

Senatus consultes :

Bonaparte : ne peut pas gouverner que par le règlement, s’appuie sur le Sénat, s’appuie sur une catégorie juridique a la
constitution

Senatus consult : décision prise par le premier consul qui est ensuite consacre comme constitutionnelle par le Sénat

- Sans être passé devant le tribunat ou le corps législatif


- Prend des sénatus Consult et plus des lois

Senatus consult 22 : épurer le tribunaux (22 senatois, 20 tribuns) et exclus lois, révisions constitutionnelles

Par ce biais, il va fonder un nouveau régime


 SC 4 aout 1802 : consulat viager
 SC 18 mai 1804 : établit l’empire (constitution an 12 ou impériale)

Les pouvoirs du premier conseil ne vont qu’augmenter. Le tribunat parait compliqué, Bonaparte supprime simplement le
tribunat. Le corps législatif peut désormais discuter et voter des lois mais n’a pas l’initiative législative. Pas permanant, doit
toujours être convoquer par l’empereur. Parfois convoque pas comme en 1813. Dans ce nouveau régime, garantit droit ID
mais contraint. Démocratie s’est efface derrière l’autorité, se renforcement ne peut empêcher ce régime de s‘effriter a parti
des premières défaites de Bonaparte. Que viable par rapport à ces victoires militaires de l’empereur. Dès l’instant où le
régime vacille, c que l’empereur vacille Défaite 1812 : contre hiver rigoureux de Russie, coup d’état tenté qui montre toute
la fragilité de ce régime qui tient à un seul homme. Disparait, la panique arrive. Napoléon I réapparait arrive, coup état
éviter à temps. Les institutions se retourner contre lui : bourbons

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