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Le Maroc doit faire face aujourd’hui à une augmentation de la quantité de ses déchets
qui ne cesse de s’accentuer. Cette situation a pour origine non seulement la croissance
régulière du nombre d’habitants, mais également le développement des activités
humaines et industrielles.
. • Valorisation organique : transformer les déchets par voie biologique à des engrais,
pour enrichir les sols.
L’objectif de ce travail est de quantifier et qualifier des déchets ménagers produits par
la ville de Mohammedia. Les résultats peuvent être considérés comme une référence
pour les pouvoirs locaux en matière de gestion et de traitement des déchets. Ceci leur
permettra de déterminer le mode de valorisation adéquat ainsi que le programme
susceptible de contribuer à résoudre la problématique des déchets.
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Chapitre I :
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I. Généralité sur les déchets :
Les déchets sont au cœur de cette étude. Pour ce faire il est important d’en connaître
le sens qu’il soit populaire ou juridique. Il existe à première vue une multitude de
déchets, c’est pourquoi s’en approprier les classes est essentiel afin notamment de
cibler celles qui nous intéressent tout particulièrement. Ces généralités sont aussi
l’occasion d’observer spécifiquement les types des déchets ménagers.
Selon la loi 28.00 relative à la gestion des déchets etleur élimination, un déchet est
tout résidu résultant d’un processus d’extraction, exploitation, transformation,
production, consommation, utilisation, contrôle ou filtration et d’une manière
générale, tout objet et matière abandonnée ou que le détenteur doit éliminer
pour ne pas porter atteinte à la santé, à la salubrité publique et
àl’environnement.
Les déchets ménagers sont constitués par les déchets des ménages et autres déchets
assimilés, qui peuvent être, en tenant compte de leurs caractéristiques, collectés et
traités par les collectivités locales.
Ordures ménagères,
Encombrants,
Déblais et gravats,
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Déchets ménagersspéciaux,
Autres déchets municipaux (déchets assimilés et déchets produits par les services
publics : déchets de voirie et de marché, boues de station d'épuration, déchets
verts des espaces publics...).
Après collecte sélective, on qualifie les ordures ménagères non triées de résiduelles.
Les ordures ménagères grises ou encombrants ménagers sont des ordures ménagères
brutes auxquelles un tri à la source a permis d’enlever les emballages de grande taille
faisant l’objet de contrats de recyclage éco emballage ou autre (récipients en
plastiques ou boîtes de conserve métallique). Certains sites traitant ce type d’ordures
ménagères sont capables de produire des composts de bonne qualité vis à vis de la
réglementation et ce grâce à la qualité de la collecte. Pour ce type de compostage on
parle plus souvent de traitement mécano biologique que de compostage.
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I.2.2 Les déchets inertes :
Comme leur nom l'indique, ces déchets ne bougent pas. Ils ne se décomposent pas et
ne se dégradent pas et sont réutilisés en sous-couches pour les routes ou enfouis dans
un centre de stockage
Ces déchets sont traités comme des déchets ménagers mais comme ils sont produits
en grandes quantités, ils sont collectés et traités par des sociétés privées.
Ce sont les déchets d'entreprises ou d’industriels qui contiennent des produits toxiques :
solvants, vernis, colles, goudrons, huiles, déchets d'équipements électriques et
électroniques…
Ces déchets sont toxiques et représentent un réel danger pour la santé et pour
l'environnement. Ils sont collectés et traités par des sociétés spécialisées.
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Les déchets d'activités agricoles (purins, fumiers, films de paillage, huiles usagées…)
proviennent des élevages ou des cultures et sont traités par des centres spécialisés.
Les déchets radioactifs des centrales nucléaires sont placés sous la responsabilité
d'un organisme public l'Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets
radioactifs).
Depuis quelques décennies, le Maroc connaît une forte croissance de la population urbaine et
une prolifération des quartiers périphériques avec une augmentation conséquente des besoins
d’accès aux services de base. Cette situation a rendu plus ardues la collecte, l’évacuation et
l’élimination des déchets ménagers et assimilés. Ces déchets sont très souvent éliminés dans
des décharges sauvages ou encore dans des points noirs et dans les cours d’eau sans aucun
traitement ni contrôle, ce qui engendre de graves conséquences aussi bien pour la santé
publique et l’environnement que pour l’avenir des activités socio-économiques dans notre
pays.
La production actuelle des déchets ménagers en milieu urbain au Maroc est estimée à 5,3
millions de tonnes par an, soit en moyenne 0,76 kg/hab et en milieu rural 1,47 millions de
tonnes par an, soit en moyenne 0,28 kg/hab./jour. Le taux de collecte professionnalisé
(gestion déléguée) est de 80 % concerne 90 contrats et 106 communes. Avec la croissance
démographique, l’urbanisation rapide et l’évolution des modes de consommation, la
production des déchets ménagers au Maroc est en constante augmentation. Le taux de mise en
décharge contrôlée est de 32 %, ce taux devra atteindre 64 % après l’ouverture de 6 décharges
contrôlées qui sont en cours de construction.
https://pndm.environnement.gov.ma/situation_gdma#:~:text=La%20production%20actuelle
%20des%20d%C3%A9chets,kg%2Fhab.%2Fjour.
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Aujourd’hui, ils représentent un défi majeur pour la société, à la fois économique, politique,
sanitaire et environnemental.
Suite aux grands problèmes de gestion des déchets ménagers et assimilés auxquels
sont confrontés les Communes el les gestionnaires des déchets dans notre pays, les
Ministères de l’Intérieur et celui de l’Aménagement du Territoire, de l’Eau et de
l’Environnement avec l’appui de la banque mondiale, ont élaboré un programme
national de gestion des déchets ménagers et assimilés qui vise l’adoption d’un
ensemble de mesures concrètes, modulées à moyen et à long terme sur une période de
15 années avec un budget estimé entre 37 à 40 milliards de dirhams et ce pour :
THESE 1
Chapitre 2 :
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La gestion des déchets est un problème actuel et un enjeu essentiel pour notre avenir et celui
de la planète au vu des quantités produites. En effet, les déchets participent activement à
dégrader l’environnement de par la diversité des pollutions qu’ils peuvent engendrer. Si des
problèmes tels que le gaspillage des ressources primaires constituent une menace pour
l’environnement, la mauvaise gestion des ordures y contribue également. Il est donc
primordial de prendre en charge nos déchets de manière responsable et respectueuse de
l’environnement.
Les modes de gestion peuvent être ordonnés selon la nature de la transformation ou encore
selon les déchets à traiter. Par conséquent, une hiérarchie sous-jacente des modes de gestion
peut être observée. Ces modes sont divers et présents à chacune des phases de gestion. Les
phases de gestion correspondent à l’étape de collecte, de tri ou pré-tri, de traitement
(valorisation et d’élimination). A ce stade, plusieurs notions sont importantes, celle d’étape de
gestion et celle de mode de gestion. Ces modes dépendent entièrement de la nature et de la
composition des déchets. Ils peuvent être des modes de collecte, des modes de tri et des
modes traitement. Afin de mieux cerner la « gestion des déchets », il est important dans un
premier de s’intéresser au parcours global que réalise un déchet et dans un deuxième temps de
décrire les différents modes de gestion pour chacune des étapes.
Déchets ménagers
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Nature des déchets
Procède
de
traitemetnt
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x
m
u
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/
(
b
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y
s
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c
id
t
-
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r
pOutils de valorisation
Usine de
recyclage
spécifique
aux
matériaux
Méthanisation
Compostage
Traitement
physico -
chimique
Pyrolyse
Outils d’élimination
Enfouissement
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I-1 Les modes de collecte
La collecte désigne l’ensemble des opérations qui consistent à regrouper les déchets depuis
leur source de production puis à les transporter jusqu’aux centres de traitement. Les modalités
de cette collecte peuvent varier selon les communes, en fonction de la densité de l’habitat et
des différents modes de traitement existants. Différents types de collecte existent :
- Les collectes usuelles : il s’agit des collectes traditionnelles, dans lesquelles les déchets sont
placés en mélange dans une poubelle par l’usager, dans un sac ou dans un bac roulant.
- Les collectes sélectives : elles concernent certains flux de déchets (emballages ménagers,
journaux/magazines...) préalablement séparés par les usagers, en vue d’un traitement
spécifique ou d’une valorisation matière.
Les déchets collectés en mélange nécessitent d’être séparés des autres flux de déchets pour
être valorisés. Les modes de tri peuvent s’adapter selon l’objectif du tri. Les objectifs peuvent
être orientés pour le tri des recyclables (valorisation matière) ou encore pour le tri des
biodéchets (valorisation énergétique et retour au sol). Dans le cas des recyclables, le mode
utilisé est dit mécanique et dans le cas des biodéchets on ne parle plus d’opération de tri mais
mode de prétraitement ou de pré-tri .
Le mode de tri mécanique consiste à séparer les déchets recyclables de ceux qui ne le sont pas
(ultimes). Le tri mécanique s’accompagne de plusieurs étapes spécifiques à un objectif de tri.
Par exemple, une chaîne de tri constituée d’overband ou bande aimantée a pour objectif de
capter les déchets métalliques. Chaque chaîne de tri est donc spécifique et unique en fonction
des objectifs de tri fixés. Mais de manière générale , un premier tri mécanique est effectué
permettant de séparer les corps plats (cartons) des corps creux (bouteilles) ainsi que les
métaux. Les déchets sont ensuite dirigés vers différents tapis roulants où est effectué un
second tri, cette fois-ci « manuel ». Ce tri s’effectue le long de tapis roulants selon un principe
généralement de tri positif. C'est-à-dire que les déchets à valoriser sont retirés manuellement
du tapis central afin de ne retrouver en bout de chaîne que les déchets non recyclables
Il est important de noter que le tri mécanique des recyclables issus des ménages s’effectue au
sein d’un centre de tri. Pour les autres flux (autres que ménagers), le tri mécanique se situe
normalement en amont du procédé de traitement.
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Les modes de prétraitements identifiés sont de deux types : hygiénisation et enzymatique., ces
prétraitements sont nécessaires uniquement si les biodéchets ont été collectés en mélange
comme c’est le cas avec les ordures ménagères par exemple. Certaines études sur les
prétraitements montrent qu’ils peuvent avoir des effets notamment sur la production
d’hydrogène.
Les biodéchets doivent subir en général un prétraitement avant d’être intégrés dans un
digesteur. Par exemple lorsqu’il s’agit de déchets à risque sanitaire comme les sous-produits
d’origine animale de catégorie 3, ces derniers doivent être hygiénisés ou « pasteurisé » afin de
détruire tous micro-organismes pathogènes. De ce fait, l’étape d’hygiénisation consiste à
brasser les déchets à une température de 70°C pendant une heure. Souvent cette étape est
suivie d’une étape d’affinage .
Le mode de prétraitement enzymatique présenté ici permet de transformer environ 95% des
biodéchets en mélange en un bio-liquide. Les biodéchets sont alors séparés des autres déchets
solides par l’action enzymatique favorisant la liquéfaction des matières organiques. Ce bio-
liquide peut ensuite être valorisé pour la production de biogaz mais également pour la
production de bioéthanol de seconde génération ou autre comme le buthanol
Les modes de traitement sont classés selon deux types : les modes de valorisation et les
modes d’élimination. Chacun de ces modes répondent à des natures de déchets différentes
(valorisables ou ultimes) et donc à des objectifs de traitement différents. Dans le premier cas
des déchets valorisables, l’objectif est d’extraire de ces déchets soit un potentiel énergétique,
soit un retour dans le cas des biodéchets ou encore un potentiel dit de matière dans le cas des
déchets recyclables. Dans le second cas des déchets ultimes ou résiduels, l’objectif est de les
sortir de la chaîne de gestion en les éliminant. Au sein de ces modes de traitement sont
présents ce que l’on appelle des systèmes de traitement ou encore des procédés de traitement.
Ces procédés de traitement sont le cœur du processus de transformation des déchets. En effet,
nous avons pu constater lors des étapes de gestion précédentes que les déchets étaient peu ou
pas transformés dans leurs caractéristiques physiques. Ce point s’attache donc à présenter les
modes de traitement au travers des procédés selon une typologie des processus de
transformation à savoir, les procédés thermiques, les procédés biologiques, biochimiques et
physico-chimiques
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Figure : Les modes de valorisation des biodéchets
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Chapitre 3 :
Le recyclage est un processus de traitement des déchets, quelle que soit leur nature.
À l’issue du processus, on obtient de nouvelles matières premières prêtes à l’emploi.
Cela constitue un procédé rotatif sous forme de cercle vertueux qui a pour objectif la
limitation des impacts environnementaux. Les différentes initiatives de collectes
sélectives facilitent l’aboutissement du processus . De la collecte au recyclage
proprement dit, en passant par le tri et le stockage , toutes ces étapes font partie d’un
cycle qui commence par l’achat du produit, jusqu’ à son traitement, le recyclage de déchets
dépend entièrement la participation active de tous les acteurs concernés. En ce qui
concerne le recyclage des déchets dangereux comme les bidons d’huile ou les boîtes
de peintures, des mesures de traitements sécurisés existent.
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http://www.aje-environnement.com/tout-savoir-sur-le-processus-
de-recyclage-de-dechets/#:~:text=Le%20recyclage%20est%20un
%20processus,la%20limitation%20des%20impacts
%20environnementaux.
Un déchet est dans un premier temps un objet que l’on achète. Ce sont, la plupart du temps,
des produits qui font partie de notre consommation courante. C’est-à-dire des denrées
alimentaires, des boissons, des cosmétiques, des produits d’hygiène et d’entretien.
Cette étape n’est pas à prendre à la légère, car ce qu’un consommateur achète influence
la quantité de déchets que le consommateur aura.
Tous les déchets n’ont pas la même poubelle de destination. Il existe quatre types de poubelle
et par conséquent quatre catégories de déchets.
Poubelle verte : elle concerne les produits en verre. Les bocaux doivent être le plus
propre possible et sans couvercle.
Certains plastiques se recyclent. Pour les repérer, il suffit de se référer au logo en triangle
avec trois flèches. Ce cercle de möbius est accompagné d’un chiffre. Chacun désigne un type
de plastique. Il en existe sept mais seulement trois d’entre eux sont recyclables. Quels sont les
chiffres à retenir ?
Poubelle classique : elle concerne le reste des déchets qui ne peuvent être mis dans
d’autres bacs.Tous les produits qui ne se recyclent pas doivent être jetés dans cette
poubelle. Quelques exemples :
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les suremballages en plastique ;
les couches et protections hygiéniques ;
les pots de yaourt ;
les barquettes de jambon ;
le papier aluminium et papier sulfurisé ;
les restes de nourriture, coquilles d’œuf, épluchures… si l’on ne dispose pas d’un compost.
Poubelle bleue : elle est moins fréquente et concerne les papiers. La plupart des villes
mettent à disposition des habitants des bacs collectifs pour le recyclage du papier (il
en est de même pour le verre).
Tous les déchets ne peuvent pas être jetés dans les poubelles classiques. Certains nécessitent
des filières de traitements particuliers car ils contiennent des composants dits dangereux.
Les piles, les batteries et les ampoules doivent être déposées dans les bornes disponibles en
grandes surfaces.
Les cartouches d’encre pour l’imprimante sont à retourner au fabricant.
Les appareils électroménagers (petits et gros) doivent être laissés en déchetterie ou rapportés
en magasin. Ils peuvent aussi être récupérés lors de la collecte des encombrants.
Les huiles de moteur et de vidange sont à ramener chez un garagiste ou en déchetterie.
Les médicaments doivent être rapportés en pharmacie.
Les radiographies sont à déposer à l’hôpital
https://www.manomano.fr/conseil/comment-recycler-ses-dechets-menagers-
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Les canettes
Les canettes sont toutes 100 % recyclables et peuvent être réutilisées à l’infini. Le cycle de
recyclage des canettes est très court : en 60 jours, une canette peut être de retour dans les
rayons !
En France, 67 % des canettes sont recyclées.
Les canettes récupérées au centre de tri sont isolées des autres déchets. Elles sont compactées
et amenées vers différentes fonderies selon l’usage auquel elles sont destinées (automobile,
emballages…).
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Cartons et papiers
Les cartons et les papiers sont fabriqués à partir de cellulose, une fibre de bois. Tous les
cartons se recyclent, sauf les cartons souillés. On peut réutiliser la matière jusqu’à 10 fois,
après quoi la fibre se dégrade.
En France, 65 % des cartons et papiers sont recyclés.
En usine de recyclage, ils sont transformés en pâte. Les papiers, les cartons ou les briques
alimentaires sont broyés. Ensuite, ils sont brassés dans une cuve emplie d’eau afin de séparer
les fibres de cellulose des autres matériaux. La bouillie formée est débarrassée de ses
impuretés dans une sorte de tamis. Ensuite, c’est le désencrage, puis, le séchage. La pâte est
étalée, séchée et mise en bobine. Enfin, les bobines sont transformées et recyclées par des
sociétés spécialisées en papier, carton, papier toilette, briques alimentaire…
Emballages en plastique
Il y a plusieurs types de plastiques : les bouteilles en plastique transparent PET et les flacons
et bouteilles en plastique opaque PEHD sont les principaux plastiques retrouvés dans les
déchets ménagers. Il existe d’autres types de plastiques : PP, PS, PE…
Comment se déroule le recyclage ? De la vapeur est injectée pour décoller les étiquettes. Les
bouteilles et les bouchons sont ensuite broyés en paillettes. Les paillettes sont lavées puis
placées dans l’eau. Elles vont se séparer en deux types de plastique : le PEHD va flotter
(paillettes de bouchon) et le PET va couler. Ces paillettes sont ensuite pressées et séchées.
Enfin, elles sont transformées emballages, en polaire ou en rembourrage.
Le verre
La société de recyclage va le transformer en pâte. Les emballages en verre sont triés
manuellement puis mécaniquement pour éliminer les capsules, les débris, les bouchons et
papiers. Puis le verre est broyé et transformé en calcin. Le calcin est ensuite fondu dans un
four à une température de 1 400 °C, avec de la silice, de la soude, du calcaire et des colorants.
La pâte en fusion passe dans un moule où elle est soufflée puis refroidie. La pâte de verre est
ensuite transformée en de nouveaux emballages.
https://www.valoservices.suez.fr/conseils/blog/que-deviennent-les-dechets-recyclables/
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Chapitre 4 :
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• La mise en décharge engendre la dégradation des paysages (occupation des sols,
pollution visuelle et olfactive…). La décomposition des déchets libère du méthane –
un puissant gaz à effet de serre – et des éléments toxiques (comme des métaux lourds)
qui contaminent le sol et les eaux souterraines. En Région wallonne, une législation
stricte a été mise en place afin de réduire au maximum les impacts des décharges
(appelées dorénavant « Centres d’Enfouissement Technique » ou CET). Ces CET sont
équipés de manière à éviter toute nuisance environnementale. Le fond et les parois
sont étanches, les eaux de percolation (suite à la pluie) sont recueillies et épurées et
les gaz produits par la décomposition des déchets organiques sont capturés et traités
de manière adéquate. Malgré cela, la mise en décharge ne constitue pas une solution,
car les déchets qui sont enterrés de cette façon perdurent.
• L’incinération des déchets libère des substances toxiques (par exemple, des
polluants organiques persistants comme la dioxine) qui se dispersent dans l’air et se
retrouvent ensuite dans les sols et dans l’eau. Bien qu’en Région wallonne les
incinérateurs soient équipés de dispositifs de haute technologie qui permettent de
dépoussiérer les fumées, de les laver et de neutraliser l’acide chlorhydrique (dégagé
notamment par la combustion des plastiques PVC), les émissions toxiques ne peuvent
pas être évitées complètement. Les résidus d’incinération (cendres et résidus des
filtres) représentent encore 30 % de la masse des déchets brûlés. Ils peuvent contenir
les mêmes substances dangereuses que les fumées. Ils sont mis en CET et le risque
persiste que ces substances se répandent dans l’environnement.
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Or l’accumulation des ordures ménagères dans une ville, quelle qu’en soit la cause,
porte préjudice à la santé. Elles peuvent être à l’origine de la prolifération de
microbes, parasites et autres vecteurs de maladies. Par ailleurs, la putréfaction
engendre des odeurs incommodantes et vapeurs irritantes, susceptibles de provoquer
des phénomènes allergiques voire des pneumonies. En effet lors de la putréfaction, les
ordures ménagères dégagent des gaz toxiques, comme l’hydrogène sulfureux, le
méthane, le dioxyde de carbone…
https://destinationsante.com/ordures-menageres-des-nids-a-maladies.html
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Conclusion
Au cours de cette recherche , nous avons pu extraire un certain nombre
d’informations autour de la gestion des déchets. La gestion des déchets,
une des branches de la rudologie appliquée, regroupe la collecte, le
négoce et courtage, le transport, le traitement (le traitement des rebuts),
la réutilisation ou l'élimination des déchets, habituellement ceux issus des
activités humaines. Cette gestion vise à réduire leurs effets sur la santé
humaine et environnementale et le cadre de vie. Un accent est mis depuis
quelques décennies sur la réduction de l'effet des déchets sur la nature et
l'environnement et sur leur valorisation dans une perspective d'économie
circulaire.
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Caractériser précisément les déchets et leurs flux est déterminant pour les
choix des manières de collecter, trier, transporter et traiter ces déchets, au
regard des enjeux climatiques et de santé environnementale, de
réglementation et d'investissements.
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Les Références
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