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Esthétique

Les chapitres qui suivent nous aiderons à comprendre, qu’est-ce que l’esthétique, qu’est-ce que le
beau, le bien, le bon, la beauté, le vrai, et le faux. Ils nous aideront également à donner la valeur
philosophique de l’art.

0.1 OBJECTIFS

Le cours poursuit plusieurs objectifs. Nous donnons quelqu’un à titre indicatif.


➢ Il éveille l’esprit observation;
➢ Il contribue à la formation intellectuelle générale de toute personne;
➢ Il éveille l’esprit critique.
➢ Il aide les étudiants à avoir une meilleure compréhension du beau, du bon, de la beauté, du laid,
etc.

CHAP. I LES ETAPES DE L’ESTHETIQUE


I.1.1 Définition
Étymologique le mot esthétique vient du mot grec « aisthesis » qui signifie la théorie de sensibilité.

Mais il y a une différence entre la beauté naturelle et la beauté esthétique. La beauté naturelle est là
dans son existence, dans sa matérialité tandis que la beauté esthétique est une beauté créée.

I.2 Rôle des sens

I.2.1 l’ouïe
Elle répond à des vibrations des corps sonores. Le rôle de l’audition est à la fois général et spécial.
D’une part, elle renseigne l’être vivant sur la production dans son milieu de changements physiques
auxquels il doit s’adapter ; elle en indique également la nature, la direction, la distance. D’autre part,
elle joue un grand rôle dans les relations spéciales de certains être vivants. Ceux-ci, non seulement
perçoivent des bruits, mais en produisent, cris d’appel plus au moins différencies qui servent à la
connaissance de l’espèce et du sexe.

I.2.2 la vue
La vision devient par cette série de progrès le sens principal auquel toutes les formes de relation avec
les objets se subordonnent ses informations l’emportent non seulement par leur richesse et leur
précision, mais encore par leur étendue. Non seulement elle donne à l’action pratique un champ
immense, mais elle assure à la science une portée cosmique.

I.2.3 l’odorat et le gout


C’est par eux que les hommes reconnaissent l’existence et discernent la valeur des substances
nécessaires aux échanges vitaux (aliments, proies) ou des poisons (alimentaires, respiratoires) et
dont ils doivent se protéger. L’odeur et le goût des aliments règlent les secrétions sélectives (même si
les aliments n’arrivent pas dans l’estomac).

I.2.4 le toucher
C’est par le toucher que les hommes reconnaissent l’existence des objets durs, maux, chauds et
froids. La notion de surface plane exige l’exercice du toucher. Grace au toucher, les aveugles lisent et
distinguent les différents objets. Privée du toucher, la vue ne sait rien de l’espace réel.
Mais, la vue et le toucher s’exercent simultanément. L’enfant voit en même temps qu’il touche. Il
explore l’espace des yeux tout.

1.4 L'âge esthétique


On peut distinguer en gros trois phases dans l'histoire de l'esthétique : l'âge dogmatique ou le
Platonicisme, l'âge critique ou le Kanticisme et l'âge moderne ou le positivisme.

1.4.1 L'âge doqmatique ou le platonicisme

Il va des premières balbusement qui durent de Socrate à BAUMARTEN. Les trois plus grands
philosophes grecs constituent le fondement de premier âge de l'esthétique à savoir Socrate, Platon
et Aristote. Ici Socrate fait figure de précurseur et Aristote le successeur de planton. Pour Platon,
c'est Dieu qui est le titulaire de la beauté. De même Platon et saint auguste n'ont fait un œuvre
d'esthétique que dans la mesure où ils se sont référés à la pensée platonicienne. L'esthétique est
traitée ici comme métaphysique du beau.

Le beau suprême se confond avec le bien suprême, car impossible pense-t-on qu'en visant le
beau qu'on atteigne ce qui n'est pas le bien ».

Beauté éternelle : C'est une beauté non engendrée, non périssable, exempt de décadence
comme d'accroissement. C’est une beauté de laquelle toutes les autres beautés participent,
Cependant leur naissance ou leur destruction ne lui apporte, ni diminution, ni accroissement, ni le
moindre changement. La recherche du beau est un désir d'éternité, une sorte de volonté, de
purification, elle ne saurait laisser à l'homme que l'amour et la joie. Sans elle, l'homme se verrait
immanquablement condamné à ramper dans le monde la réalité sensible.

c) le néo-platonisme
On sait que, selon Platon, l'idée est une réalité substantielle, une essence intelligible, dont tout ce qui
existe n'est que la copie. De même la beauté sensible n'est à ses yeux, qu'un reflet de beauté
intelligible d’Idée du beau.
Le beau est la splendeur du bien et du vrai défini la beauté par l'unité, la forme pure et l'ordre .
Définition du beau débute du second moment : « est beau ce qui plait universellement sans concept
».
Il y a une différence entre le beau et le bien. Le beau est lié à la sensibilité de l'âme tandis que le bien
est lié à la qualité.
Le beau en soi participe à la divinité de Dieu, c'est superposé. Il est pur, simple, sans mélange et non
point souillé de chaires humaines, de couleurs et de toutes sortes des futilités mortelles. La beauté
éternelle est non engendrée et non périssable, elle est exempté de décadence comme
d'accroissement. La beauté se distingue de la vérité parce que celle-ci est formellement dans la
pensée. La beauté se tient du côté de la chose mais il y des vérités qui sont belles ou de belles
théories scientifiques. Le beau est donc comme une espèce de bien. Pourtant, il se distingue du bien
parce que celui-ci comporte simplement t'aptitude à procurer un repos à l'appétit. Mais pour qu'il ait
beauté, il faut que ce soit la connaissance même de l'objet qui procure à l'appétit ce repos ou cette
jouissance, dit saint thomas, et puisque ce qui caractérise le bien, c'est un certain degré de perfection
qui rend apte à satisfaire l'appétit, il faut dire que la beauté est l'être en tant que connu par
l’intelligence est précisément la vérité.
En ce sens, il faut approuver la définition platonicienne. « Le beau est la splendeur du vrai ». C'est-à-
dire l'objet même de la connaissance en tant que l'excellence de son intelligibilité qui constitue un
degré spécial de perfection, et dans un aspect de bonté pour une vérité, et l'on peut mieux exprimer
cette excellente que par le terme splendeur. C'est pourquoi aussi la connaissance intellectuelle
propre à la beauté n'est pas discursive. Le vrai splendide se découvre intuitivement.

 Les éléments constitutifs du beau


a) L’intégrité : concerne toutes les parties exigées par l'objet sont réunies. L'absence d'un élément
important ou mental dans un complexe le rend difficile, intelligible et déroute son interprétation.

b) La proportion ou l’harmonie : Il s’agit de rapport mutuel convenable pour réaliser


pleinement l'unité de l'objet tel que l'exige sa nature. Car une chose n'est facilement accessible à
notre esprit que sous l'aspect de l'unité, Et te manque de cohésion, d'adaptation ou contradiction
interne des parties robustes autant notre esprit qu'une lacune essentielle.

c) La clarté : c'est la note la plus caractéristique ; car sans elle, la perfection de l'objet ne serait
découverte qui par un travail pénible et marquerait de cette excellence par laquelle elle peut plaire à
l'Intelligence. Un discours obscur, par exemple, quelle que soit la valeur des pensées.

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