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PHYSIQUE-CHIMIE
Durée de l’épreuve : 3 heures 30
Matériel autorisé
L’usage de la calculatrice avec le mode examen activé est autorisé.
L’usage de la calculatrice sans mémoire, « type collège », est autorisé.
Afin de respecter les conditions de l’examen, vous composerez sur le sujet en une
session ininterrompue de 3h30 (4h10 pour les candidats ayant un 1/3 temps), et
respecterez le matériel autorisé. Le téléphone portable sera éteint.
Le but de cet exercice est d’étudier le mouvement de chute d’une balle d’un immeuble, afin de vérifier
si le modèle de chute libre est adapté.
Données :
- Dans tout l’exercice, le référentiel d’étude sera le référentiel terrestre, galiléen.
- Intensité du champ de pesanteur : g = 9,8 m.s-2
- Masse de la balle : m = 50,0 g
- Diamètre de la balle : d = 5,0 cm
- Hauteur de l’immeuble : H = 68 m
- Pouvoir séparateur de l’œil : angle minimal ε
sous lequel deux points lumineux A et B
peuvent être vus séparément.
Pour l’œil humain, ε = 3,0 × 10 – 4 rad. A et B
ne peuvent donc pas être distingués à l’œil nu sous un angle inférieur à ε.
À t=0, un expérimentateur lâche, sans vitesse initiale, une balle (assimilée à un point matériel) du haut
d’un immeuble. On choisit comme repère un axe vertical Oz orienté vers le bas, O étant confondu avec
la position initiale de la balle.
On rappelle que dans le cadre du modèle de la chute libre, la seule force extérieure exercée sur le
système est son poids.
Le modèle de la chute libre permet d’établir que l’équation horaire z = f(t) est :
z = 4,9 . t² (avec z en m et t en s)
1.1. Montrer que l’équation horaire trouvée est compatible avec le modèle de la chute libre.
1.2. Déterminer le temps de chute et la vitesse de la balle lorsque celle-ci touchera le sol.
On considère que l’énergie potentielle de pesanteur de la balle est nulle au niveau du sol.
1.3. Déterminer l’énergie cinétique initiale de la balle, l’énergie potentielle de pesanteur initiale de la
balle et son énergie mécanique initiale.
1.4. Par un raisonnement énergétique que vous expliciterez, déterminer quelle sera la vitesse de la
balle lorsque celle-ci touchera le sol.
1.5. Tracer qualitativement l’allure des énergies cinétique, potentielle et mécanique en fonction du
temps.
Pour expliquer la variation de vitesse de la balle, on fait intervenir un nouveau modèle dans lequel
intervient une force de frottement ⃗f exercée par l’air sur la balle, telle que : ⃗f = -k. ⃗
v , k étant une
constante.
2.3. En utilisant une des lois de Newton et le graphique, déterminer, en justifiant clairement, la
valeur de k.
dv z k
2.4. Montrer que dans le cadre de ce nouveau modèle, on peut écrire : + vz = g
dt m
2.7. Tracer qualitativement l’allure des énergies cinétique, potentielle et mécanique en fonction du
temps, en justifiant votre tracé si il est différent de celui de la question 1.5.
Un observateur situé à une distance D = 400m de l’immeuble veut observer une balle, à l’oeil nu puis
avec une lunette astronomique.
La lunette est modélisée par l’association de deux lentilles minces convergentes. Le foyer image F’obj
de l’objectif coïncide avec le foyer objet de l’oculaire Focu.
D est suffisamment élevée pour que les rayons issus de A (bas de la balle), ou de B (haut de la balle)
puissent être considérés comme parallèles entre eux.
3.1. Compléter le schéma ci-dessous, en indiquant la marche du rayon lumineux issu du point B
considéré à l’infini au travers de la lunette afocale. Schéma à rendre avec la copie
Mettre en évidence l’image intermédiaire A1B1 ainsi que l’angle θ′ sous lequel est vu l’image A’B’ de
AB à travers la lunette.
3.2. On suppose que, pour les petits angles exprimés en radian, tanθ ≈ θ. Définir le grossissement
de la lunette. Montrer, en s’aidant du du schéma, que le grossissement de la lunette a pour
expression :
f ' obj
G= où f’obj et f'ocu désignent respectivement les distances focales des lentilles de l’objectif et
f ' ocu
de l’oculaire.
3.3. Déterminer le grossissement minimal de la lunette à utiliser afin que l’observateur puisse voir la
balle (de manière non ponctuelle) à travers sa lunette astronomique.
Vous indiquerez sur votre copie les 2 exercices choisis: exercice A ou exercice B ou exercice C
On introduit dans un bécher (1) un volume V1 = 100,0 mL d'une solution de nitrate de plomb (Pb2+(aq) + 2
NO3-(aq)) de concentration en soluté apporté c1 = 0,100 mol.L-1 dans laquelle plonge une lame de plomb.
Dans un second bécher (2), on verse un volume V2 = 100,0 mL d'une solution de nitrate d'argent (Ag +(aq)
+ NO3-(aq)) de concentration en soluté apporté c2 = 0,100 mol.L-1 dans laquelle plonge un fil d'argent.
On dispose également d'un pont salin.
La transformation chimique mise en jeu est modélisée par la réaction :
2 Ag+(aq) + Pb(s) ⇌ 2 Ag(s) + Pb2+(aq)
La constante d'équilibre associée à cette réaction est K = 6,8 . 1028
1.1. Réaliser un schéma légendé de la pile que l'on peut construire avec ce matériel.
1.2. Donner l’expression littérale puis calculer le quotient de réaction initial du système mis en jeu lors
de la fabrication de la pile.
1.3. Rappeler le critère d'évolution spontanée d'un système chimique. En déduire dans quel sens la
transformation a lieu lorsqu’on branche un dipôle électrique (comme une résistance) aux bornes de
cette pile.
2.1. Exprimer la charge électrique Q échangée en fonction de I et Δt. Réaliser l’application numérique
pour la valeur de Q.
2.2. Donner alors une expression littérale de la quantité de matière d'électrons ne échangée pendant
cette durée en fonction de I, Δt et F.
2.3. En déduire une expression littérale de la quantité de matière n(Pb2+)formée d'ions Pb2+ formés
pendant cette durée.
2.4. En déduire une expression littérale, puis calculer la valeur, de la concentration finale en ions Pb 2+(aq)
notée [Pb2+(aq)]final dans le bécher (1).
3.1.1. Les réactions (a) et (b) ne se déroulent pas simultanément. Justifier cette affirmation en
indiquant laquelle se déroule en premier.
3.1.2. Cette méthode permet de titrer les ions Ag+(aq). Indiquer comment est repérée l'équivalence de ce
titrage.
3.2. Application aux ions contenus dans le bécher (2) après une heure d'utilisation de la pile.
On prélève un volume VP = 20,0 mL de la solution contenue dans le bécher (2) que l’on introduit dans
un erlenmeyer.
On ajoute à ce prélèvement 3,0 mL de solution de sulfate de fer(III) (2.Fe 3+(aq) +3 SO42-(aq)) de
concentration adaptée.
Une solution de thiocyanate de potassium de concentration C = 2,0.10–1 mol.L–1 , placée dans une
burette, est progressivement ajoutée au contenu de l’erlenmeyer. L’équivalence est repérée lorsque le
volume ajouté vaut Veq = 7,5 mL.
On relève au cours du temps avec un ampèremètre branché en série la valeur de l’intensité du courant
I. On démontre que la vitesse de disparition des ions argent Ag+(aq) est proportionnelle à la valeur de I.
Lorsque la pile fonctionne de son état initial jusqu’à atteindre son état final, comment évoluent dans le
temps la concentration de l’ion argent, la vitesse de disparition des ions argents et la valeur de I ?
Justifier en argumentant.
Bac Blanc Physique - Chimie page 6/10
Exercice B : Cinétique d’une hydrolyse (5 points)
Mots-clés : cinétique chimique, équation différentielle
L’urée est un solide blanc, soluble dans l’eau, qui se forme dans le foie par dégradation des acides
aminés. L’urée est filtrée par les reins et éliminée de l’organisme par l'urine.
Dans le cadre d’un suivi médical, il peut être nécessaire de contrôler la teneur en urée dans les urines.
Une méthode pour réaliser ce dosage consiste à procéder, dans un premier temps, à l’hydrolyse de
l’urée en ions ammonium NH4+(aq) et carbonate CO32-(aq). Ce sont les ions ammonium formés qui, par
la suite, font l’objet d’une analyse en vue de remonter à la concentration initiale en urée.
Dans ce processus de dosage, l’hydrolyse de l’urée est une transformation lente. Une étude
expérimentale est conduite pour établir les caractéristiques cinétiques de cette transformation et la
manière de l’optimiser.
Pour simplifier l’étude, l’hydrolyse de l’urée est modélisée par la réaction d’équation suivante :
CH4N2O(aq) + 2H2O(l) → 2 NH4+(aq) + CO32-(aq)
L’eau est en large excès.
On suit l’évolution, au cours du temps, de la concentration en quantité de matière de l’urée, notée C(t),
dans une solution aqueuse diluée et maintenue à la température constante de 37 °C.
Les mesures et leurs exploitations ont permis de tracer les représentations en figures 1 et 2 en page
suivante
1. D’après les résultats expérimentaux, indiquer si l’hydrolyse de l’urée est une transformation
totale ou non. Justifier.
2. Indiquer de même si cette transformation est rapide ou lente.
3. Déterminer la concentration initiale en urée C0 et estimer la valeur du temps de demi-réaction
𝑡1/2. Expliquer la démarche.
L’hydrolyse peut être réalisée en présence d’une enzyme : l’uréase. Les résultats de deux expériences
d’hydrolyse de l’urée sont les suivants :
- Sans l’enzyme uréase, à 37°C, k = 2,2 × 10−3 j-1 (j = jour)
- Avec l’enzyme uréase, à 37°C, k = 8,0 × 109 j-1
ANNEXES
L’acidité d’un vin peut être exprimée de deux façons, à partir de son acidité totale ou de son pH
[...]. L’acidité totale est surtout un indicateur des caractéristiques gustatives, alors que le pH
intervient dans la stabilité du vin. L’acidité du vin (pH compris entre 2,7 et 3,7) est
principalement due à la présence d’acides organiques en partie à l’état libre; l’acidité totale d’un
vin est constituée par les acides représentant l’acidité fixe (acides tartrique, malique, lactique,
citrique, etc) et par des molécules représentant l’acidité volatile (essentiellement l’acide
éthanoïque, et l’éthanoate d’éthyle susceptible de libérer l’acide éthanoïque par saponification)
[...].
Le goût aigre de l’acide éthanoïque est perçu lorsque sa concentration en masse est supérieure
à 0,6 g.L-1.
Données :
Masse molaire de l’acide éthanoïque (CH3COOH) : M = 60 g.moL-1
À 25°C : pKA (acide éthanoïque/ion éthanoate) = 4,8
pKA (acide lactique/ion lactate) = 3,9
pKA (ion oxonium/eau) = 0
pKA (eau/ion hydroxyde) =14
produit ionique de l’eau : Ke = 1,0×1014
1. À propos du texte
2.3. Montrer que la transformation n’est pas totale en calculant son taux d’avancement
final. On considère dans cet exercice qu’une transformation chimique n’est pas totale si
le taux d’avancement est inférieur à 99 %.
Au laboratoire, l’étiquette d’un flacon d’une solution d’acide éthanoïque est effacée.
On décide alors d’effectuer un titrage afin de déterminer la concentration en quantité de
matière de cette solution.
On procède au titrage d’un volume VA = 20,0 mL de solution d’acide éthanoïque par une
solution d’hydroxyde de sodium (Na+ + HO-) de concentration CB = 1,0×10-2 mol.L-1 .
3.1. Les valeurs du pH, en fonction du volume V B de solution d’hydroxyde de sodium versé
permettent de tracer la courbe ci-dessous, à rendre avec la copie.
3.1.1. Écrire l’équation de la réaction qui s’effectue entre la solution d’acide éthanoïque
et la solution d’hydroxyde de sodium.
3.1.2. Déterminer, graphiquement, sur la courbe donnée à rendre avec la copie, les
coordonnées du point d’équivalence, en indiquant la méthode utilisée.
3.2. Pour un volume versé de 10,0 mL de solution d’hydroxyde de sodium, le pH a une valeur
de 4,8.
3.2.1. Calculer la quantité nV(HO-) d’ions hydroxyde versés depuis le début du titrage.
3.2.2. À partir de la valeur du pH, calculer la quantité n R(HO-) d’ions hydroxyde restants
dans la solution.