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Atomistique Année : 2023/2024

Filière : T C
Chapitre IV: ATOMES POLYÉLECTRONIQUES BIOSCIENCES(S1)

Pr TOUIL M’HAMED
m.touil@uae.ac.ma
touilmhamed1@gmail.com
Atomes polyélectroniques
I – Application à un atome a deux électrons
A l’exception de l’hydrogène, tous les atomes renferment plusieurs électrons qui interagissent entre
eux.
Donc : dans l’équation de Schrödinger, il faut tenir compte de deux Interactions :

- Attraction noyau – électron


- Répulsion électron - électron

L’équation de Schrödinger (noyau est supposé fixe)

¿
L’équation de Schrödinger devient alors bien complexe à résoudre. On doit donc faire appel à certaines
approximations. 2
1. Première approximation :

Elle consiste à négliger la répulsion électron – électron.

Chaque électron est considéré indépendant dans le champ du noyau.

¿
[ −
h2
2
8𝜋 𝑚
∆1 −
4
𝑍 𝑒2
𝜋 𝜀 𝑟
0 1

h2
2
∆ −
8𝜋 𝑚 2 4
𝑍 𝑒2
𝜋 𝜀 𝑟
0 2
Ψ =𝐸 Ψ
]
𝐻1 𝐻2

(𝐻 ¿ ¿1+𝐻 2)Ψ =𝐸 Ψ ¿

3
Exemple:

L’énergie totale de à l’état fondamental :


2
𝑧
𝑬 𝒏=− 13 , 6 2 ( 𝑒𝑉 )
𝑛
2
𝟐
𝑬 𝟏=−13 , 6 2 ( 𝑒𝑉 )=−𝟓𝟒 , 𝟒 𝒆𝑽
𝟏
2
𝟐 ( 𝑬 𝑻 =𝑬 𝟏 +𝑬 𝟐=−𝟏𝟎𝟖 ,𝟖𝒆𝑽
𝑬 𝟐=−13 , 6 2 𝑒𝑉 )=−𝟓𝟒 , 𝟒 𝒆𝑽
𝟏

Or, 𝑬 𝑻 ( 𝒆𝒙𝒑 )=− 𝟕𝟖,𝟔 𝒆𝑽

𝑬 𝑻 ( 𝒆𝒙𝒑 ) ≠ 𝑬 𝑻 ( 𝒄𝒂𝒍𝒄𝒖𝒍 é 𝒆 )

On ne peut pas négliger l’interaction électron-électron


4
2. Approximation de Slater : Effet Ecran :

¿
2 2 2 ∗ 2 ∗ 2
𝑍𝑒 𝑍𝑒 𝑒 𝑍 𝑒 𝑍 𝑒
𝐴𝑝𝑝𝑟𝑜𝑥𝑖𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛: + − = +
𝑟1 𝑟 2 𝑟 12 𝑟1 𝑟2

¿
[ −
h2
2
8𝜋 𝑚
∆1 −
4
𝑍 ∗ 𝑒2
𝜋 𝜀 𝑟
0 1

h2
2
∆ −
8𝜋 𝑚 2 4
𝑍 ∗ 𝑒2
𝜋 𝜀 𝑟
0 2 ]
Ψ =𝐸 Ψ

𝐻1 𝐻2

(𝐻 ¿ ¿1+𝐻 2)Ψ =𝐸 Ψ ¿ 𝐴𝑣𝑒𝑐


C – Généralisation aux atomes polyélectroniques

L’électron périphérique est attiré par le noyau et repoussé par les électrons internes
Slater a supposé que chaque électron n’est soumis au champ du noyau c à d à l’attraction de la charge .

Mais à une charge fictive ou apparente telle que : 𝑍 <𝑍
On dit que l’électron j fait écran sur l’électron i. j « absorbe » une partie de la charge .
Règle de Slater:


𝑍 𝑖 =𝑍 − 𝜎 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜎 =∑ 𝜎 𝑖𝑗
𝑗

𝜎 : 𝐶𝑜𝑛𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒𝑑 é 𝑐𝑟𝑎𝑛
( + 𝑍𝑒 ) é 𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑛é 𝑡𝑢𝑑𝑖é
L’énergie d’un électron devient:
( 𝑍 ∗ )2
𝑬 𝒊 =−13 ,6
∗ 2
( 𝑒𝑉 )
(𝒏 )
L’énergie électronique totale s’écrit :
𝑬 𝑻 =∑ 𝒌 𝒊 𝑬 𝒊 ( 𝑒𝑉 )
6
𝒊
1. CONFIGURATION ELECTRONIQUE

est la façon dont les Z électrons sont distribués dans les orbitales.

Le remplissage des O. A. dépend essentiellement de l’énergie de l’atome c’est-à-dire l’énergie du système


doit être minimale La configuration électronique de l’atome

Les électrons occuperont les orbitales de plus basse énergie.

La configuration électronique de l’atome permet d’expliquer et de prévoir le


comportement chimique de l’atome.

NB
o Chaque O.A. est caractérisé par les trois nombres quantiques

o Chaque électron est caractérisé par les quatre nombres quantiques

7
A- Les 3 règles de remplissage des orbitales atomiques
a- Principe de stabilité :

Les électrons occupent à l’état fondamental les niveaux d’énergie les plus bas, ce qui confère à l’atome une
énergie minimale et une stabilité maximale.

 L’occupation des orbitales atomiques se fait suivant l’ordre croissant de la somme des deux nombres quantiques
n et l.
( 𝑛+𝑙 ) 𝑚𝑖𝑛𝑖𝑚𝑎𝑙 ↘ ⇒ 𝐸 𝑒𝑠𝑡 𝑚𝑖𝑛𝑖𝑚𝑎𝑙𝑒

𝐸 𝑥𝑒𝑚𝑝𝑙𝑒: 𝐸 ( 2 𝑠 ) < 𝐸 ( 3 𝑠 )

 Si pour deux orbitales atomiques la valeur de n + l est la même, l’orbitale qui a la plus petite valeur de n se
remplit la première
Même valeur de

𝐸 𝑥𝑒𝑚𝑝𝑙𝑒: 𝐸 ( 2 𝑝 ) <𝐸 ( 3 𝑠 )
Règle de KLECHKOWSKI

n
Indique le classement énergétique des différentes sous-
couches électroniques d’un atome. D’après cette règle,
l’énergie des sous-couches augmente en premier lieu
avec la valeur de n + l, et avec la valeur de n , à n + l
constant.

1𝑠2 𝑠2𝑝3 𝑠3𝑝 4 𝑠3 𝑑 4𝑝5 𝑠 4 𝑑5𝑝6 𝑠 4 𝑓 5𝑑 6𝑝7 𝑠5 𝑓 6𝑑 7𝑝


9
!!:𝑐𝑎𝑠 𝑑𝑒𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑐𝑜𝑢𝑐h𝑒𝑠 4 𝑠𝑒𝑡3 𝑑

𝟒 𝒔 :𝒏=𝟒 , 𝒍=𝟎 ⇒𝒏+𝒍=𝟒


𝟑 𝒅 :𝒏=𝟑 , 𝒍=𝟐 ⇒𝒏+𝒍=𝟓

1𝑠2 𝑠2𝑝3 𝑠3𝑝 4 𝑠3 𝑑 4𝑝5 𝑠 4 𝑑5𝑝6 𝑠 4 𝑓 5𝑑 6𝑝7 𝑠5 𝑓 6𝑑 7𝑝


10
b- Principe d’exclusion de Pauli :

Deux électrons d’un même atome ne peuvent être dans le même état quantique (ie se voir attribuer les
cinq mêmes nombres quantiques). Il s’agit d’une règle rigoureuse, sans exception aucune.

𝐸𝑥𝑒𝑚𝑝𝑙𝑒 : ❑2 𝐻𝑒 𝑍 =2
2
𝐻𝑒 : 1 𝑠

1 1 1 1
é 𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑛1: 𝑛=1 , 𝑙=0 , 𝑚𝑙 =0 , 𝑠= , 𝑚𝑠 = é 𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑛1: 𝑛=1 , 𝑙=0 , 𝑚𝑙 =0 , 𝑠= , 𝑚𝑠 =
2 2 2 2
1 1 1 1
é 𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑛2: 𝑛=1 , 𝑙=0 , 𝑚𝑙 =0 , 𝑠= , 𝑚𝑠 = é 𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑛2: 𝑛=1 , 𝑙=0 , 𝑚𝑙 =0 , 𝑠= , 𝑚𝑠 =−
2 2 2 11 2
C- Règle de Hund :

Pour une sous-couche donnée, la configuration électronique de plus basse énergie est obtenue en plaçant un
maximum d’électrons de même spin (même valeur de ) dans des orbitales différentes (cf. Principe d’exclusion de
Pauli), avant d’apparier des électrons de spins opposés (valeurs de opposées).

𝐸𝑥𝑒𝑚𝑝𝑙𝑒 : ❑7 𝑁 𝑍 =7

2 2 3
𝑁 :1 𝑠 2 𝑠 2 𝑝


2 3
1𝑠
2
2𝑠
2
2𝑝
3 1𝑠
2
2𝑠 2𝑝

𝐷𝑒𝑢𝑥 é 𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠 𝑎𝑝𝑝𝑎𝑟𝑖 é 𝑠 ou célibataire 𝑂𝑟𝑏𝑖𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑣𝑖𝑑𝑒−𝐿𝑎𝑐𝑢𝑛𝑒é 𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒


𝐸𝑥𝑒𝑚𝑝𝑙𝑒𝑠:

3 𝐿𝑖 𝑍 =3 ❑
6 𝐶 𝑍 =6

2 1
𝐿𝑖: 1 𝑠 2 𝑠 C

1 2 2
𝐶𝑜𝑢𝑐h𝑒 𝑑𝑒 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑛𝑐𝑒 :2 𝑠 𝐶𝑜𝑢𝑐h𝑒 𝑑𝑒 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑛𝑐𝑒 :2 𝑠 2 𝑝
1 2 2
2𝑠 2𝑠 2𝑝


𝑂 𝑍 =8

4 𝐵𝑒 𝑍 =4 8

2 2 O
𝐵𝑒 :1 𝑠 2 𝑠

2 2 4
𝐶𝑜𝑢𝑐h𝑒 𝑑𝑒 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑛𝑐𝑒 :2 𝑠 𝐶𝑜𝑢𝑐h𝑒 𝑑𝑒 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑛𝑐𝑒 :2 𝑠 2 𝑝
2 2 4
2𝑠 2𝑠 2𝑝
𝐸𝑥𝑒𝑚𝑝𝑙𝑒𝑠 ( 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒 ) :

26 𝐹𝑒 𝑍 =26

2 2 6 2 6 2 6
𝐹𝑒:1 𝑠 2 𝑠 2 𝑝 3 𝑠 3 𝑝 4 𝑠 3 𝑑

𝐼𝑙 𝑒𝑠𝑡𝑝𝑟 é 𝑓 é 𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑑 é 𝑐𝑟𝑖𝑟𝑒 𝐹𝑒:1 𝑠2 2 𝑠 2 2𝑝 6 3𝑠 2 3 𝑝 6 𝟑 𝐝 𝟔 𝟒 𝐬𝟐


2 6
𝐶𝑜𝑢𝑐h𝑒 𝑑𝑒 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑛𝑐𝑒 :4 𝑠 3 𝑑
2 6
4𝑠 3𝑑

27 𝐶𝑜 𝑍 =27
2 2 6 2 6 2 7
𝐶𝑜 :1 𝑠 2 𝑠 2 𝑝 3 𝑠 3 𝑝 4 𝑠 3 𝑑
′ 2 2 6 2 6 𝟕 𝟐
𝐼𝑙 𝑒𝑠𝑡𝑝𝑟 é 𝑓 é 𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑑 é 𝑐𝑟𝑖𝑟𝑒𝐶𝑜 :1𝑠 2𝑠 2 𝑝 3 𝑠 3 𝑝 𝟑 𝐝 𝟒 𝐬
2 7
𝐶𝑜𝑢𝑐h𝑒 𝑑𝑒 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑛𝑐𝑒 :4 𝑠 3 𝑑
2 7
4𝑠 3𝑑 14
𝐸𝑥𝑒𝑚𝑝𝑙𝑒𝑠 ( 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒 ) :

24 𝐶𝑟 𝑍 =24
2 2 6 2 6 2
𝐶𝑟 :1 𝑠 2 𝑠 2𝑝 3 𝑠 3 𝑝 4 𝑠 3 𝑑
4
𝐸𝑥𝑐𝑒𝑝𝑡𝑖𝑜𝑛 2 2 6 2
𝐶𝑟 :1 𝑠 2 𝑠 2𝑝 3 𝑠 3 𝑝 4 𝑠 3 𝑑
6 1 5

′ 2 2 6 2 6 𝟓 𝟏
𝑝𝑟 é 𝑓 é 𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑑 é 𝑐𝑟𝑖𝑟𝑒 𝐶𝑟 :1𝑠 2 𝑠 2𝑝 3 𝑠 3 𝑝 𝟑𝒅 𝟒 𝒔

1 5
𝐶𝑜𝑢𝑐h𝑒 𝑑𝑒 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑛𝑐𝑒 :4 𝑠 3 𝑑
1 5
4𝑠 3𝑑

15
𝐸𝑥𝑒𝑚𝑝𝑙𝑒𝑠 ( 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒 ) :

29 𝐶𝑢 𝑍 =29
2 2 6 2 6 2
𝐶𝑢: 1 𝑠 2 𝑠 2 𝑝 3 𝑠 3 𝑝 4 𝑠 3 𝑑
9
𝐸𝑥𝑐𝑒𝑝𝑡𝑖𝑜𝑛 2 2 6 2 6
𝐶𝑢: 1 𝑠 2 𝑠 2 𝑝 3 𝑠 3 𝑝 4 𝑠 3 𝑑
1 10

′ 2 2 6 2 6 𝟏𝟎 𝟏
𝑝𝑟 é 𝑓 é 𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑑 é 𝑐𝑟𝑖𝑟𝑒 𝐶𝑢: 1 𝑠 2𝑠 2 𝑝 3 𝑠 3𝑝 𝟑 𝒅 𝟒 𝒔

1 10
𝐶𝑜𝑢𝑐h𝑒 𝑑𝑒 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑛𝑐𝑒 :4 𝑠 3 𝑑
1 10
4𝑠 3𝑑

16
B- Configuration électronique des ions


26 𝐹𝑒 𝑍 =26
2 2 6 2 6 𝟔 𝟐
𝐹𝑒:1 𝑠 2 𝑠 2𝑝 3𝑠 3 𝑝 𝟑 𝐝 𝟒 𝐬
2 2 6 2 6 𝟔 𝟎
2+¿ : 1 𝑠 2 𝑠 2 𝑝 3 𝑠 3 𝑝 𝟑 𝐝 𝟒 𝐬 ¿
𝐹𝑒 :
𝟎
𝟒𝐬 𝟑𝐝
𝟔


23 𝑉 𝑍 =23
2 2 6 2 6 𝟑 𝟐
𝑉 :1 𝑠 2𝑠 2𝑝 3 𝑠 3𝑝 𝟑 𝐝 𝟒 𝐬
2 2 6 2 6 𝟑 𝟏
+¿: 1 𝑠 2 𝑠 2 𝑝 3 𝑠 3 𝑝 𝟑 𝐝 𝟒 𝐬 ¿
𝑉
2 2 6 2 6 𝟑 𝟎
2+ ¿: 1 𝑠 2 𝑠 2 𝑝 3 𝑠 3 𝑝 𝟑 𝐝 𝟒 𝐬 ¿ 2 2 6 2 6
2+ ¿: 1 𝑠 2 𝑠 2 𝑝 3 𝑠 3 𝑝 𝟑 𝐝 ¿
𝟑

𝑉 𝑉
2 2 6 2 6 𝟐 𝟎
3+ ¿: 1 𝑠 2 𝑠 2 𝑝 3 𝑠 3 𝑝 𝟑 𝐝 𝟒 𝐬 ¿ 2 2 6 2 6
3+ ¿: 1 𝑠 2 𝑠 2 𝑝 3 𝑠 3 𝑝 𝟑 𝐝 ¿
𝟐
𝑉 𝑉
C- L’énergie électronique totale :
o Dans les systèmes hydrogénoïde, l'énergie des OA ne dépend que de

𝟏 𝒁
𝟐
𝑬 𝒏 𝑯 =−13 , 6 𝟐 ( 𝑒𝑉 )
( ) 𝑬 𝒏 ( H ydrog é no ï de )=−13 ,6 𝟐 ( 𝑒𝑉 )
𝒏 𝒏

o Dans les systèmes polyélectroniques, en raison de l'effet d'écran, l'énergie d'une


fonction d'onde monoélectronique ou orbitale, dépend de deux nombres quantiques: et

Slater a proposé d'introduire Z * et n*:


( 𝒏∗ ) 2
( 𝑍 ∗ )2 𝒓 𝒏 , 𝒍= 𝒂 𝟎 ∗
( 𝑒𝑉 )
𝑬 𝒊 =−13 ,6 ( 𝑒𝑉 ) 𝑍
∗ 2
(𝒏 )
𝒂𝟎=𝟓𝟐 ,𝟗 𝒑𝒎=𝟎,𝟓𝟐𝟗 Å
𝑬 𝑻 =∑ 𝒌 𝒊 𝑬 𝒊 ( 𝑒𝑉 )
𝒊

{ 𝑬 𝒊 : L ′é nergie d ′ un é lectron dans un groupe de Slater


𝒌𝒊 : 𝐿𝑒 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 é 𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛 𝑔𝑟𝑜𝑢𝑝𝑒 𝑑𝑒 𝑆𝑙𝑎𝑡𝑒𝑟
et
18
D’après les règles de Slater, les électrons d’un atome seront classées par groupe :

(1𝑠)(2𝑠2𝑝)(3 𝑠3𝑝)(3𝑑)(4 𝑠 4𝑝)(4 𝑑)(4 𝑓 )(5𝑠5𝑝)(5 𝑑)(5 𝑓 )(6 𝑠6𝑝)(6 𝑑)(6 𝑓 )

é 𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑛é 𝑡𝑢𝑑𝑖é

19
é 𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑛é 𝑡𝑢𝑑𝑖é

20

𝑫 − 𝑬𝒙𝒆𝒎𝒑𝒍𝒆 𝒅𝒆𝒄𝒂𝒍𝒄𝒖𝒍 𝒅𝒆 𝒍 ’é 𝒏𝒆𝒓𝒈𝒊𝒆 𝒅’𝒖𝒏 𝒂𝒕𝒐𝒎𝒆 : 20𝐶𝑎

La configuration électronique est :

2 2 6 2
𝐶𝑎 :1 𝑠 2 𝑠 2 𝑝 3 𝑠 3 𝑝 4 𝑠
6 2
𝐺𝑟𝑜𝑢𝑝𝑒 𝑑𝑒 𝑆𝑙𝑎𝑡𝑒𝑟 𝐶𝑎 : ( 1 𝑠 2 ) (2 𝑠 ¿ ¿ 2 2𝑝 6 ) ( 3 𝑠2 3 𝑝 6 ) (4 𝑠 2)¿

𝑬 𝑻 =𝟐 𝑬 𝟏 𝒔 +𝟖 𝑬 𝟐 𝒔 𝟐 𝒑 +𝟖 𝑬 𝟑 𝒔𝟑 𝒑 +𝟐 𝑬 𝟒 𝒔 ( 𝑒𝑉 )

𝑍 ∗ 4 𝑠 =2 0 −[(1 𝑥 0 , 35)+(8 𝑥 0 ,85)+(8 𝑥 1)+(2 𝑥 1)]=2 , 85


2
( 𝑍 ∗4 𝑠 ) ( 2 ,85 )2
𝑬 𝟒 𝒔 = −13 , 6 2
( 𝑒𝑉 ) =−𝟏𝟑 , 𝟔
( 𝒏∗ ) ( 𝟑 ,𝟕 )2
𝑬 𝟒 𝒔 =−𝟖, 𝟎𝟕𝒆𝑽

𝑍 ∗ 3 𝑠 3 𝑝 =2 0 −[(7 𝑥 0 , 35)+( 8 𝑥 0 , 85)+(2 𝑥 1)]=8 ,75


2
( 𝑍 ∗3 𝑠 3 𝑝 ) ( 8 , 85 )2
𝑬 3 𝑠 3 𝑝 =− 13 , 6 2
( 𝑒𝑉 ) =−𝟏𝟑 ,𝟔
( 𝒏∗ ) ( 𝟑 )2
𝑬 3𝑠3𝑝 =− 𝟏𝟏𝟓,𝟔𝟗𝒆𝑽 21
𝑍 ∗ 2 𝑠 2 𝑝=2 0 −[(7 𝑥 0 , 35)+(2 𝑥 0 , 85)]=15 , 8 5
2
( 𝑍 ∗2 𝑠 2 𝑝 ) ( 15 , 85 )2
𝑬 2 𝑠 2 𝑝 =−13 ,6 2
( 𝑒𝑉 )=−𝟏𝟑 ,𝟔
( 𝒏∗ ) (𝟐 )2

𝑬 2 𝑠2 𝑝 =−𝟖𝟓𝟒 𝒆𝑽


𝑍 1𝑠 =2 0 − (1 𝑥 0 , 31)=1 9 , 6 9

2
( 𝑍 ∗1 𝑠 ) ( 19 ,69 )2
𝑬 1 𝑠=− 13 , 6 2
( 𝑒𝑉 )=−𝟏𝟑 ,𝟔
( 𝒏∗ ) ( 𝟐 )2

𝑬 2𝑠2𝑝 =−𝟓𝟐𝟕𝟐 ,𝟔𝟕𝒆𝑽


𝑬 𝑻 =𝟐 𝑬 𝟏 𝒔 +𝟖 𝑬 𝟐 𝒔 𝟐 𝒑 +𝟖 𝑬 𝟑 𝒔𝟑 𝒑 +𝟐 𝑬 𝟒 𝒔 ( 𝑒𝑉 )

𝑬 𝑻 =2 (− 8 , 07 ) +8 ( −115 , 69 ) +8 ( − 854 , 15 )+ 2(−5272 , 67)

𝑬 𝑻 =−18320 𝑒𝑉

Conclusion

Les valeurs des énergies calculées par l’approximation de Slater sont


proches des valeurs expérimentales.

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Calcul de l’énergie nécessaire pour arracher des électrons à un atome :

Soit la réaction :

𝐸=𝐸 ¿

Les configurations de et sont données par :

𝐶 𝑜: ( 1 𝑠 2) (2 𝑠 ¿ ¿ 2 2 𝑝 6 ) ( 3 𝑠 2 3 𝑝6 )( 3 𝑑7 )( 4 𝑠 2 ) ¿ 𝐸 ( 𝐶𝑜 )=𝟐 𝑬 𝟏 𝒔+𝟖 𝑬 𝟐 𝒔 𝟐 𝒑 +𝟖 𝑬 𝟑 𝒔 𝟑 𝒑 +𝟕 𝑬 𝟑 𝒅 +𝟐 𝑬 𝟒 𝒔 ( 𝑒𝑉 )

2+¿ : ( 1 𝑠 ) ( 2 𝑠¿ ¿2 2 𝑝 ) ( 3 𝑠 3 𝑝 ) ( 3 𝑑 ) ¿¿
2 6 2 6 7

𝐶𝑜 𝐸 ¿

𝐸=−𝟐 𝑬 𝟒 𝒔
24
2
( 𝑍 ∗4 𝑠 )
𝑬 𝟒 𝒔 = − 13 , 6 ∗ 2
( 𝑒𝑉 )
(𝒏 )

𝑍 ∗ 4 𝑠 =2 7 −[ ( 1 𝑥 0 , 35 )+ ( 7 𝑥 0 , 85 )+ ( 8 𝑥 0 ,85 ) + ( 8 𝑥 1 ) +(2 𝑥 1)]=3 , 9

2
( 𝑍 ∗4 𝑠 ) ( 3 , 𝟗 )2
𝑬 𝟒 𝒔 = − 13 , 6 2
( 𝑒𝑉 ) =− 𝟏𝟑 , 𝟔
( 𝒏∗ ) (𝟑 ,𝟕 )2

𝑬 𝟒 𝒔=−𝟏𝟓, 𝟏𝟏𝒆𝑽

𝐸=−𝟐 𝑬 𝟒 𝒔 =−𝟐 ( −𝟏𝟓, 𝟏𝟏 ) =𝟑𝟎, 𝟐𝟐𝒆𝑽

25

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