Vous êtes sur la page 1sur 46

NOTIONS GENERALES SUR LES MATERIAUX

INTRODUCTION
Dans l’industrie plus précisément dans l’automobile, on a toujours eu besoin des matières
selon leur forme physique,pour mieux résister aux contraintes tel que le vent, les chocs quel
que soit leurs nature. Pour cela il va falloir que l’humain collecte des matières puis les
façonnent pour fabriquer des pièces en automobile.

I.1 DEFINITION DES TERMES CLES EN MATERIAUX

 l’extraction : c’est une opération qui permet d’extraire un métal de la terre à partir
d’un engin lourd appelé extracteur.
 Triage : il permet de séparer la terre au métal à fin e l’obtenir sous sa forme
naturelle.
La malléabilité :La malléabilité est la facilité avec laquelle un matériau se laisse
façonner, étendre et aplatir en feuille mince sous un effort de compression.
 Le moulage : c’est l’obtention d’une pièce à partir d’un moule.
 Le forgeage : C’est l’opération qui consiste à déformer un lingot en exerçant sur le
métal chaud des efforts de pression et de percussion. Le métal est dit corroyer. On
utilise à cet effet des outils qui peuvent être le marteau, pour les pièces de petites
dimensions, le marteau-pilon de plusieurs dizaines de tonnes, ou la presse de plusieurs
milliers de tonnes pour les lingots pesant quelques tonnes ou dizaines de tonnes.
 L’emboutissage : C’est l’opération qui consiste à transformer une tôle plane en une
surface non développable.
 L’extruction : On oblige le métal à froid à remplir une matrice grâce à une forte
pression exercée par un poinçon Grande série et pièces très précises sans usinage.
 Le formage : elle est l’une des dernières opérations nécessaire qui permet d’arriver à
parfaire une plume métallique.

Le laminage : C’est l’opération qui consiste à déformer un métal en le faisant passer entre
deux cylindres
dont l’écartement est inférieur à l’épaisseur initiale. Elle peut être exécutée à froid ou à
chaud. Les deux cylindres du laminoir tournent dans des sens opposés.

 Le matriçage : il permet de former plusieurs pièces métalliques en leur appliquant une


forte pression.

p. 1 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


I.2 SYMBOLISATION DES METAUX UTILISES EN METALLURGIE

p. 2 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


I.3 PROPRIETES PHYSIQUES DES METAUX

Les métaux se distinguent par des caractéristiques particulières qui déterminent


leursoudabilité et leurs utilisations. Aujourd'hui, la plupart des métaux utilisés sont
desalliages. Un alliage est un mélange d'un métal de base avec un autre métal dans le
butd'améliorer ses propriétés physiques.

 Fragilité
Un métal fragile est un métal qui se rompt au lieu de se déformer. Le verre, la fonte,
lebéton et les céramiques sont d'excellentsexemples de matériaux fragiles. Ils
nesupportent pas les efforts de pliage et sebrisent lors d'un choc ou impact.
 Ductilité
Un matériau est dit ductile lorsqu'il peut êtreétiré, allongé ou déformé sans se rompre.
Desmétaux comme l'or, le cuivre et l'acier douxsont ductiles.
 Élasticité
L'élasticité d'un métal désigne sa capacité àreprendre sa forme, tel un ressort que
vousétirez et relâchez. La limite d'élasticitéreprésente le point à partir duquel la pièce
estdéformée de manière permanente.
 Dureté
La dureté d'un matériau est définie comme larésistance qu'il oppose à la pénétration
d'uncorps plus dur que lui. Par exemple, l'acier estplus dur que l'aluminium, car il est
plusdifficile à rayer.
 Malléabilité
La malléabilité est la facilité avec laquelle unmatériau se laisse façonner, étendre et
aplatiren feuille mince sous un effort de
compression.
 Ténacité Cette propriété est en quelque sorte lecontraire de la fragilité. Connue
aussi sous leterme de "résilience", la ténacité est lacapacité d'un matériau à résister à
la rupturesous l'effet d'un choc. Par exemple, l'acier estplus tenace que la fonte, et la
fonte plustenace que le verre.
 La résistance à la corrosion
Désigne lacapacité d'un matériau de ne pas se dégradersous l'effet de la combinaison
chimique del'oxygène de l'air et du métal. Les alliagesd'acier au nickel-chrome (aciers
inoxydables).
 - fusibilité : propriété de devenir liquide par chauffage. ex : le plomb est plus
fusible que l’acier.
 soudabilité : propriété de lier entre elles deux pièces de même matière par
chauffage. (Soudure —> forgeage —> friction)

I.4 LES CARACTERISTIQUES MECANIQUES

p. 3 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


Lors de l’application d’une force sur un élément,un ensemble de forces intérieures
naissent pour équilibrer laforce extérieure. L’intensité de ces forces est appelée

 Compression : est une propriété mécanique qui consiste à appliquer l’effort


mécanique au moins sur deux surfaces d’une pièce mécanique.
 Traction : propriété de résistance d’un matériau à la rupture sous une sollicitation de
type allongement.
 Cisaillement : c’est une contrainte subie lorsque les efforts s’exercent en sens opposé,
tangentiellement aux surfaces.
 Flexion : c’est la déformation élastique d’un solide soumis à une force perpendiculaire
à sa longueur.

1.5 Classification des matériaux


1- Classification scientifique
Dans la science des matériaux, selon la composition et la structure, les matériaux sont
classés comme
suit :
- Métaux et alliages :
- Polymères :
- Céramiques

2- Matériaux de base et produits :

p. 4 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


 Matériaux de base ou matière première (Argiles, pierres, bois, calcaire,

métaux


Matériaux produits et composites (ciment (calcaire argile), alliages,
 béton, ..)
3- Classification pratique : Dans la construction, les matériaux sont classés selon le
domaine d’emploi et selon leurs propriétés principales (Résistance, compacité,..) comme
suit :
a. Les matériaux de construction (ou de résistance) : matériaux qui ont la propriété de
résister contre des sollicitations (forces) importantes (poids propre, surcharge, séisme,
chaleur, ..) :
Pierres, bois, béton, métaux, terre cuite (Brique), etc.

b. Les matériaux de protection : matériaux qui ont la propriété d'enrober et de protéger les
matériauxde construction principaux:
Revêtement : Enduits, peintures, bitumes, etc

I.6 Classification des matériaux métallurgiques utilisés en mécanique


1.6.1 Les propriétés des métaux
Les matériaux métalliques, comme leur nom l’indique, comportent des liaisons
essentiellement métalliques, c’est-à-dire en partie assurées par des électrons délocalisés. Ce
derniers sont responsables des bonnes propriétés de conductivité thermique et électriques
des métaux.
1.6.2 Les propriétés des polymères
Les polymères sont constitués de macromolécules à squelette covalent, liées entre elles par
des liaisons faibles (liaisons de Van der Waals ou liaisons hydrogène). Leurs propriétés
dépendent fortement du comportement de ces liaisons faibles, et évoluent
considérablement avec la température.
1.6.3 Les propriétés des céramiques techniques
Les céramiques sont caractérisées par des liaisons fortes, ce qui se traduit dans la
pratique par une très bonne tenue en température et une excellente rigidité élastique. La
faible tendance à la plasticité qui en résulte rend ces matériaux fragiles, peu tenaces, peu
ductiles, mais en revanche, résistants à l’usure.
1.6.4 Les propriétés des matériaux composites
Les matériaux composites sont des matériaux qui associent deux ou plusieurs matières
différentes, appartenant parfois à 2 classes distinctes, pour obtenir une combinaison de
propriétés qui tire avantage de chacun. Les plus fréquemment utilisés sont les composites à
matrice polymère et à renfort fibreux qui présentent des propriétés spécifiques
exceptionnelles ou directionnelles.
CONCLUSION

Dans ce chapitre il était question pour nous de faire connaitre à l’apprenant les prérequis sur
l’obtention des métaux et leurs différents traitements à fin qu’ils soient outillés pour mieux
aborder les notions sur le fer et ses alliages ce qui fera l’objet de notre prochain chapitre.

p. 5 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


LE FER ET LES ALLIAGES FERREUX

I.1 Notion de fer pur

Le minerai de fer se trouve sous forme de roche. Certaines exploitations sont à ciel
ouvert, d’autre est souterrain. Le minerai de fer existe en quatre combinaisons principales,
soient :
- fer+oxygène (les oxydes)
- fer+ oxygène+hydrogène (les hydroxydes)

-fer+ oxygène+carbone (les carbonates) -


fer+ soufre (les sulfures)

I.2 Notion de sidérurgie

p. 6 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


I.3 Propriétés et caractéristiques des fontes
On traite le minerai dans une sorte de four cylindro-conique on brique réfractaire, et en
couche métallique à l’extérieure, le four lui-même appelé (Haut-fourneau). La fonte
s'obtient dans les hauts fourneaux à partir de minerai de fer et du coke (carbone).
L'élévation de température conduit à la fusion de la charge et à la transformation chimique,
ce qui permet d’obtenir de la fonte liquide et des résidus: laitier et gaz.
Le produit obtenue n’est pas du fer pur mais un alliage de fer et du carbone de 2,3 à
4,5% appelé fonte .Selon la façon de traitement on obtient soit de fonte blanche, soit de
fonte grise. La fonte produite par le (Haut-fourneau) appelé fonte de 1ère fusion elle a 3
Utilisateurs.
1er fusion de l’utilisateur : coulée destinée à être utiliser dans 2 me fusion
2ème utilisateur : exécution de grosse pièce par coulée directe dans les moules.
3me utilisateur : fabrication de l’acier
Avantagesdes fontes
Elles permettent la réalisation des pièces moulées complexes car elles possèdent une
excellente coulabilité (Aptitudes au moulage). Elles ont une excellente usinabilité, le
graphitejouant le rôle de lubrifiant (mise à part les fontes blanches où le graphite n’est pas
présent).Elles sont très résistantes en compression.
Inconvénients des fontes
Les fontes grises lamellaires sont peu résistantes aux chocs, pour les autres fontes le
problème de résilience est résolu par la forme non lamellaire du graphite. Les fontes FGS ne
sont pas utilisées autant que les fontes FGL parce que son coût de fabrication est bien plus
élevé. Les fontes blanches sont très peu utilisées sauf pour la réalisation de pièces
spécifiques(Rouleaux de broyeur). Elles sont dures mais très fragiles ceci est dû à la
présence decémentite.

2.2.1. Principaux fontes de 1ère fusion


Fonte grise : le carbone se trouve à l’état libre sous forme de graphite elle à une teneur
en carbone et de silicium très élevée : (C : 3,5 à 4,5% et Si : 1,5 à 5%)
Propriétés : - résiste mal à la traction, usinable, bonne résistance à la compression
- température de fusion 12000 épuise bien la forme des moules
Fonte blanche : le carbone est combiné au fer pour donner le carbure de fer. Elle contient
peu de silicium et de carbone.

p. 7 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


Propriétés : - très dur, très fragile, difficile à usinée
- température de fusion 11600 (moulage difficile)
Fonte truité : Intermédiaire entre la fonte blanche et la fonte grise, le carbone et en
partie déposer dans la masse sous forme de graphite et partie combinée au fer pour donner
le carbure de fer. Elle est employée pour la coulée des pièces plus résistance que les pièces
enfonte grise.

I.4 L’obtention des aciers


I.4.1 Fabrication de l’acier à partir de la fonte
Action combiner de la chaux et de l’oxygène de l’air qui traverse la masse de la
fonte en fusion procédé « BESSEMER »
Action combiner de la chaux et de l’oxygène d’un oxyde de fer mélangés à la
fonte maintenue en fusion procédé « MARTIN »
3.1.3. Fabrication de l’acier à partir de la ferraille
Les ferrailles sont fondues ensemble. On prélève, après fusion complète une
éprouvette dont en fait l’analyse. Si la teneur en carbone est inférieure à celle de l’acier
désiré, on ajoute de la fonte. Dans le carbone en excès. De la chaux introduire dans le bain
permettra d’éliminer les impuretés sous forme de laitier.
3.1.4. Différents procédés d’élaboration des aciers
Procédé BESSEMER : oxydation de carbone par l’oxygène de l’air
Le procédé Bessemer est un procédé d'affinage de la fonte brute, aujourd’hui disparu,
ayant servi à fabriquer de l'acier peu coûteux. Ce procédé porte le nom de son
inventeur, Henry Bessemer, qui le brevette en 1855.Le procédé consiste à oxyder avec de
l'air les éléments chimiques indésirables contenusdans la fonte pour en obtenir du fer ou de
l'acier. L'originalité du procédé consiste à exploiterla chaleur dégagée par les réactions
chimiques pour maintenir la masse de métal en fusion.

p. 8 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


Procédé MARTIN : oxydation de carbone par l’oxygène de l’oxyde de fer
Fabrication dans des fours à creuset : c’est un procédé de synthèse. On fait ensemble
les matériaux nécessaires à l’obtention des aciers s’efforçant de provoquer leurs mélanges
intimes, afin d’obtenir un alliage homogène, ce procédé, long et coûteux, et réservé à la
fabrication des aciers à outils.
Fabrication de l’acier au four électrique : l’acier peut être obtenu au four électrique :
Comme au four martin
Par oxydation du carbone de la fonte au moyen d’un oxyde de ferPar mélange et fusion de
ferraille et de fonte
Comme four à creusets : la chaleur nécessaire à la fusion est fournie par l’électricité
- Chaleur à l’arc électrique (four à induction)

- Chaleur développée par le passage du courant dans la masse métallique (four à induction)
Procédé THOMAS : le même que celui de BESSEMER (utiliser pour traitement des
fontes phosphoreuses)
Fondant : la composition du fondant essentiellement de la nature de la gangue : une
gangue argileuse nécessite un fondant calcaire et inversement, les fondants permettent
d’éliminer la gangue sous forme de laitier fusible
Laitier : obtenue par l’action du fondant sur la gangue, plus léger que la fonte, ils se
rassemblent à la partie supérieure du métal en fusion et ils sont évacués par un orifice
situé à la partie supérieure du creuset au fur et à mesure de leur production
Gangue : - Argileuse : elle contient du silicate d’aluminium
- Calcaire : elle contient du carbonate de calcium plus rarement
- Impuretés : sont les (Si, P, Mn, …etc.)

p. 9 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


I.5 Propriétés et caractéristiques des aciers

I.5.1 TYPES D’ACIER


La désignation commence par la lettre :

S pour les aciers d’usage général.

Epour les aciers de construction mécanique.

S’il s’agit d’un acier moulé la désignation est précédée de la lettre G (idem pour les aciers
faiblement et fortement alliés

I.5.2 Classification par composition chimique :

p. 10 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


a) Aciers non alliés

Ils contiennent une faible teneur en carbone. Ils sont très utilisés en construction
mécanique.
La majorité est disponible sous forme de laminés marchands (profilés: poutrelle,
barre, ...) aux dimensions normalisées.
Utilisation : Ce sont des aciers dont l’élaboration n’a pas été conduite en vue
d’une application déterminée.
Désignation :

On écrit successivement:

Lettre C + pourcentage de carbone multiplié par 100.

Ex: C 35 : 0,35% de carbone.

b) Aciers faiblement alliés

Pour ces aciers, aucun élément d'addition ne dépasse 5%en masse (ce pourcentage est
ramené à 1% pour le manganèse).

Utilisation :Ils sont choisis lorsque l'on a besoin d'une haute résistance.

Désignation :

On écrit successivement:

- Un nombre égal à 100 fois la teneur en carbone.


- Les symboles chimiques des éléments d'addition dans l'ordre des teneurs décroissantes.
- Dans le même ordre, les teneurs des principaux éléments d'addition (multipliées par 4, 10, 100,
ou 1000 Cf annexe)
- Eventuellement des indications supplémentaires concernant la soudabilité (S), l'aptitude au
moulage (M), ou la déformation à froid (DF).

Exemple :35 Cr Mo 4 S  0.35 % carbone

1 % chrome ; traces de molybdène (< 1


%Soudable

c) Aciers fortement alliés

Les aciers fortement alliés possèdent au moins un élément d'addition dont la teneur
dépasse 5% en masse.

p. 11 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


Utilisation : Ce sont des aciers réservés à des usages particuliers. Par exemple, dans un
milieu humide, on utilisera un acier inoxydable qui n'est autre qu'un acier
fortement allié avec du chrome (% chrome > 11%).
Désignation :

On écrit successivement :

- La lettre X.
- Un nombre égal à 100 fois la teneur en carbone.
- Les symboles chimiques des éléments d'addition dans l'ordre des teneurs décroissantes.
- Dans le même ordre, les teneurs des principaux éléments (sans coefficient multiplicateur).
Exemples :X6 Cr Ni Mo Ti 17-12  0.06 % carbone

17 % chrome ; 12 % molybdène

traces de titane (< 1 %)

X4 Cr Mo S 18 0.04 % carbone

p. 12 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


18 % chrome

traces de molybdène et de silicium (< 1 %)

p. 13 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


CORROSION

I Mise en situation :

Votre chef d’atelier vous demande de prendre en charge le véhicule Volkswagen


Golf IV qui présente une corrosion importante sur l’aile arrière gauche.

Votre travail consiste à traiter la partie corrodée de l’aile ARG du véhicule.


Corrosion sur l’aile AR

II Qu’est-ce
ce que la corrosion ?

La corrosion est l'altération d'un objet par réaction chimique avec un oxydant (du
dioxygène et du proton H+ en majorité).
majorité). La corrosion intervient dans certaines formes
d'usure des surfaces dont les causes sont à la fois physico-chimiques
physico chimiques etmécaniques.

Les exemples les plus connus sont les altérations chimiques des métaux dans l’air urbain et l’air
salin (l’humidité avec ou sans un accélérateur (le sel)).
sel))

p. 14 REDIGE NKONDJOCK
KONDJOCK MELCHIADE ROLAND
La rouille de l’acier Le vert de gris sur le
cuivre

Cependant, la corrosion est un domaine bien plus vaste qui touche toutessortes de
matériaux (métaux, céramiques, polymères) dans des environnements variables
(milieuaqueux, atmosphère, hautes températures).

III Comment se forme la corrosion ?

La corrosion se forme par dégradation d’une surface le plus souvent de nature


métallique, à
température ambiante, sous l’effet des agents atmosphériques ou de produits chimiques.

La corrosion des métaux est un phénomène naturel.. En effet, à quelques rarrares


exceptions près (l'or et plus généralement tous les métaux de la famille du platine que
l'on trouve à l'état naturellement, cuivre, argent, fer de provenance météoritique), le
métal estprésent sur Terre sous forme d'oxyde,
d'oxyde, dans les minerais (bauxite pou
pour
l'aluminium, hématite pour le fer).

Le travail des métallurgistes a consisté à réduire ces oxydes lors de la fabrication


du métal. La corrosion n'est qu'un retour à l'état d'oxyde naturel.

La corrosion des métaux est dans la grande majorité des cas une réaction
électrochimique (une oxydoréduction) qui fait intervenir la pièce manufacturée
etl'environnement.

1) Le processus du phénomène de corrosion :

Il y a un transfert d'électrons entre une espèce à une autre. On appelle réducteur


l'espèce qui cède les électrons, et oxydant l'espèce qui les capte au cours de la réaction.

p. 15 REDIGE NKONDJOCK
KONDJOCK MELCHIADE ROLAND
Le phénomène de la pile électrique se créé: l’homogénéité du métal n’étant
jamais parfaite, la surface du métal présente
présente une zone anodique et une zone
cathodique qui sont soumises aux réactions suivantes:

- Réaction ANODIQUE:

Il y a dissolution d’ions ferreux (Fe++) et apparition d’électrons


(e-)qui
)qui migrent dans le métal.

- Réaction CATHODIQUE:
CATHODIQUE

Il y a formation d’ions d’hydroxyde due à la présence


d’oxygène,d’eau et d’électrons libérés dans la zone anodique.

La conséquence:

Un précipité d’hydroxyde ferreux se forme et porte le nom de « rouille »


».

Précipitation de la rouille A pparition de la rouille

IV Quels sont les différents types de corrosion de l’acier ?

 La corrosion uniforme :

Le métal se dissout régulièrement et uniformément. La résistance mécanique décroît


proportionnellement à la diminution d'épaisseur,
d'épaisseu donc perte de poids.

p. 16 REDIGE NKONDJOCK
KONDJOCK MELCHIADE ROLAND
Perte d’épaisseur et
de matière

 La corrosion localisée :
L'attaque se fait sous forme de piqûres ou de sillons, la surface finissant par devenir
tout à fait rugueuse. Cette forme de corrosion affecte surtout la capacité de
déformation du métal, plus rapidement que la perte de masse ne laisserait prévoir.

Piqûres de rouille sous le film de peinture

 La corrosion inter-cristalline :

Alors que dans les modes précédentes, l'attaque se manifeste en surface, la


corrosion inter cristalline (ou inter granulaire) se propage en profondeur par
cheminement le long des joints des cristaux. Ses effets sont particulièrement graves.
Le métal peut se rompre sous le moindre effort sans qu'il ait subi de perte de poids
sensible, et parfois même sans altération visible de la surface.

Corrosion superficiel en apparence

p. 17 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


Dans la pratique, les divers types de corrosion se rencontrent. Les trois principaux
modes interviennent avec prédominance plus ou moins grande de l'un d'eux. L’une
des trois corrosions possibles, prendra le pas sur les deux autre

Exercice :

Quel est le type de corrosion concerné par la


Volkswagen Golf IV ? Pourquoi ?

Le type de corrosion concerné est« la corrosion localisée » puisque la surface est


rugueuse et localisée.

V Comment protéger l’acier au phénomène de corrosion ?

1)À la fabrication du véhicule :

Les constructeurs automobiles isolent toutes les parties métalliques (l’acier) de tout
agent corrosif en créant une barrière chimique ou métallique.

 Chaîne de phosphatation des carrosseries :

Le principe de la phosphatation de la carrosserie est d’immergée celle-ci dans une


solution aqueuse chaude (80°c) contenant de l'acide phosphorique et des phosphates. Il
se produit une réaction chimique, créant en surface une couche de phosphate
neutralisant la corrosion. Le rinçage passivant a pour but d'éliminer toutes traces
d'acidité.

 Protection des carrosseries par électrophorèse :

La carrosserie est immergée dans un bain aqueux soumis à une polarité inverse à celui-
ci. Sous l'action du champ électrique, les particules de peinture et métalliques chargées
positivement ou négativement (cataphorèse ou anaphorèse) migrent vers la carrosserie
et s'y déposent sur toutes les surfaces.

p. 18 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


-

Chaîne d’immersion des carrosseries dans du zinc

Immersion de la carrosserie
de la Citroën C3 Principe de fonctionnement
par électrophorèse

 Important :

La protection par phosphatation ou par électrophorèse est insuffisante pour garantir


contre la corrosion les corps creux inférieurs des véhicules quiséjournent longtemps en
milieu salin

(atmosphère marine et zones d’enneigement).

Pour cela, des produits anticorrosion très actifs sont pulvérisés dans les corps creux.

Application de la cire corps creux


dans les cavités de la c arrosserie

Aussi, les constructeurs tentent de remédier à la corrosion en employant des métaux


non ferreux et des matériaux composites (thermoplastiques et thermodurcissables).

p. 19 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


2)En réparation :

L’objectif des réparateurs en carrosserie est de restituer le plus fidèlement possible


l'aspect d'origine du subjectile (forme) en éliminant et en traitant la corrosion.

La réparation des carrosseries détruit malheureusement la protection d'origine


d'origine. C'est
pour cela qu'il est impératif de restituer cette protection par l'addition de produits
anticorrosion.

 La protection anticorrosion d’une réparation :

La
La protection des tôles mises à nue (isolation chimique) :

Galvanisation à froid (zinc) L’électro-zingage


zingage est une solution qui
Tôles en accostage de rapporter localement du zinc phosphatante

Les
Les produits d’insonorisation et d’étanchéité (isolation chimique) :

Antigravillonnage
Mastic bross

 L’application de la laque rend étanche et résiste aux agressions extérieures

 Application de la cire corps creux à l’intérieur de l’élément à l’emplacement de la


partie anciennement corrodée.

p. 20 REDIGE NKONDJOCK
KONDJOCK MELCHIADE ROLAND
 Le traitement d’une partie de carrosserie corrodée par une corrosion localisée :

La rouille non tenant doit être retirer avant d’entreprendre les opérations de
protection contre l’apparition de la rouille. Pour cela, il est possible d’utiliser :

Des procédés mécaniques

Papiers abrasifs Système Roloc 3M Brosse métallique Sablage

Des procédés physico-chimiques

Passivation du métal à l'acide phosphorique pour stopper le processus de


corrosion (éventuellement du Coca Cola).

Il faut stopper la propagation de la rouille en utilisant un inhibiteur de


corrosion.

 Il faut traiter le subjectile contre la réapparition de la rouille par


l’application des impressions ou des apprêts chromato-phosphatant.

 L’application de la laque rend étanche et résiste aux agressions


extérieures.

 Application de la cire corps creux à l’intérieur de l’élément à l’emplacement


de la partie anciennement corrodée.

 Le traitement d’une partie de carrosserie corrodée par une corrosion

p. 21 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


uniforme ou intercristalline :

Le traitement de la partie corrodée ne peut pas s’opérer pour ces deux types de
corrosion puisque celles-ci ont affectés la matière et non la surface du matériau. Il faut
obligatoirement remplacer la partie corrodée par une pièce neuve.

Corrosion uniforme Découpe de la partie Ajustage de la pièce neuve Assemblage de


corrodée neuve sur le véhicule

AJUSTAGE

p. 22 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


FONCTION
Permettre la réalisation du tracé pour un usinage ou réaliser un contrôle
géométrique ou dimensionnel d’un composant.

MÉTHODE
L’outil doit être adapté au traçage à
réaliser. Le traçage doit être précis.

LES OUTILS
1) Les « traceurs » :

La craie industrielle,, réservée au tracé de


débit sur le bois brut.
Tracé large, peu précis.

Le crayon de menuisier
menuisier,
permet de faire un tracé précis
(mine affûtée) pour déterminer
l’emplacement des usinages à
réaliser (sciage, entaillage…).

2) les outils de mesures, ou de contrôle


:
Le mètre :

À ruban à branches, simple ou double


Le réglet de 150mm à 2000mm, adapté à la mesure à prendre.
Réglet de 150mm Les équerres :
o Angles fixes :

Simple à 90° Composée, avec angles multiples


o Angles réglables :

p. 23 REDIGE NKONDJOCK
KONDJOCK MELCHIADE ROLAND
Fausse équerre métallique Fausse équerre en bois
09/11/08 CAP EBENISTE LES OUTILS DE TRACAGE

Le trusquin, droites parallèles à une arête :

Arête rectiligne Trusquin à 2 pointes Arête courbe


Le compas :

Porte crayon Pointe sèche

Serrage micrométrique Serrage manuel à vis sur arc

CONTRÔLE et VÉRIFICATION des OUTILS

1) Chaque « pointe », crayon, compas, doit être fine pour être précise
précise.
L’affûter si nécessaire.
2) La planéité (règles, réglet) :
Méthod
e dite de
retournement : il
faut positionner la
règle, tracé un trait
3) La valeur angulaire : et la retourner afin
de comparer les
deux tracés.

L’arête de
positionnement
doitêtre droite.
Placer le
4) Les mesures :

p. 24 REDIGE NKONDJOCK
KONDJOCK MELCHIADE ROLAND
talon de l’équerre contre l’arête, tracer un trait puis retourner l’équerre
afin de comparer la superposition des deux traits pour obtenir 90°.

Vérifier que le 0 est bien présent sur l’outil.


Contrôler la mesure avec l’outil qui a servi à tracer pour éviter les écarts
dus à un manque de précision dans la fabrication de l’outil (ex : mètre
de marque différente).

Règle : la vérification et le contrôle des outils se fait au début de l’utilisation avant le


premier traçage.

CONCLUSION
Pour chaque type de tracé il y a un outil correspondant dont il faut CONTRÔLER
l’état et la précision avant de commencer à tracer. Manipuler les outils avec soins
pour conserver leur qualité.

p. 25 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


Le découpage

I DEFINITION :

Le découpage est une opération où procéder consistant à couper une pièce de métal
suivant un profil ou des dimensions déterminées.

II LES PROCEDES :

Il existe de nombreuses techniques de découpage. Elles sont choisies en fonction de


la nature et de la dimension des matériaux à travailler.

Ces procédés sont:


Le cisaillage
Le sciage
Le tronçonnage
Le burinage

III LE CISAILLAGE :

3-1 PRINCIPE :

Le cisaillement du métal se réalise avec un outil de coupe constitué de deux lames à


arêtes vives qui glissent l'une contre l'autre en exerçant deux efforts F et F’.

Lame Zone F
F
supérieure d’allongement
Fibres

Métal

Lame
inférieure F’ F’

1) Compression 2) Rupture des fibres 3) Métal cisaillé


pénétration de la lame par allongement en deux parties

3-2 EXEMPLE D’OUTILS :

p. 26 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


Cisaille chantourneuse Cisaille universelle
3-3 CONDITION DE REALISATION :

Pour avoir un bon cisaillage on: Maintient la tôle à 90° par rapport au plan de
cisaillage. Cisaille progressivement la pièce et on
suit un angle constant.
IV LE SCIAGE :

4-1 PRINCIIPE :

Le sciage consiste à exécuter une rainure étroite dans le métal, par enlèvement
de copeaux, à l’aide d’une lame portant des dents. La lame est animée d'un mouvement
alternatif ou continu, sur laquelle on exerce une légère pression.

4-2 LES OUTILS :


Monture en acier

Sens de travail
Lame en acier
dur trempé
Denture

4-3CONDITION DE REALISATION :

p. 27 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


Pour avoir un bon sciage on: Adapte les lames en fonction de l’épaisseur et du type
de tôle :
- Denture de 7 dents/cm pour les fortes épaisseurs,
- Denture de 12 dents/cm pour les faibles épaisseurs.
Exerce une pression normale lors de la coupe.
Evite le dépassement exagéré de la pièce
hors de l'étau de bris des dents du aux
vibrations de la pièce). Faire une coupe droite
et régulière.

V LE TRONÇONNAGE :

5-1 PRINCIIPE :

Le tronçonnage consiste à exécuter une rainure étroite dans le métal à l’aide d’une
meuleuse droite pneumatique munie d’un disque abrasif fin. Le disque effectue un
mouvement rotatif sur laquelle on exerce une légère pression.

5-2 L’OUTIL :

Epaisseur
1 mm

5-3CONDITION DE REALISATION :

Pour avoir un bon tronçonnage on: Maintient la tôle à 90° par rapport au plan de
coupe.
Exerce une légère pression lors de la coupe.
Faire une coupe droite et régulière.
VI LE BURINAGE

6-1 PRINCIPE

Le découpage par burinage consiste à faire pénétrer le tranchant d'un outil (burin
en
rouge) dans la tôle à découper.

p. 28 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


6-2 LES OUTILS :

Le désassemblage

VII FONCTION :

Séparer un élément inamovible (soudé) d'un élément de la structure ou


infrastructure.

VIII PROCEDES :

On en dénombre trois : Le perçage


Le fraisage
Le dégrafage

IX LE PERÇAGE :

9-1 PRINCIPE :

Le perçage consiste à lamer les points de soudure (enlèvement de matière)pour


détruire la liaison entre deux éléments soudés. Cette tâche se réalise seulement sur la
pièce déteriorée. Avant d'effectuer le perçage il convient de repérer les points de soudure
par un pointage (pointeau) afin d'éviter le ripage du foret.

p. 29 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


Point S.E.R.P Partie à retirer Lamage du point par le foret à
dépointer
Pièce n°1 détériorée

Pièce n°2 à conserver

9-2 LES OUTILS :

9-3CONDITION DE REALISATION :

Pour avoir un bon perçage on: Repère les points de soudure par un pointage au pointeau.
Exerce une pression de poussé sur la
perçeuse. Evite de détériorer l’élément à
conserver.

X LE FRAISAGE

10-1 PRINCIPE

Le fraisage consiste à enlever de la matière autour du point de soudure. Avant


d'effectuer le fraisage il convient de repérer les points de soudure par un pointage
(pointeau) afin d'éviter le ripage de la fraise.

Fraise

10-2 LES OUTILS :

p. 30 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


On utilise une fraise, une perceuse pneumatique et un pointeau mécanique.

10-3 CONDITION DE REALISATION :

Pour avoir un bon fraisage on: Repère les points de soudure par un pointage au pointeau.
Exerce une pression de poussé sur la perçeuse.
Evite de détériorer l’élément à
conserver.

XI LE DEGRAFAGE :

10-1 PRINCIPE :

Le dégrafage consiste à enlever la matière du point de soudure à l’aide d’une meuleuse


droite munie d’une fraise sphérique.

Fraises sphériques

Meuleuse droite

Document 5/6

10-2 LES OUTILS :

On utilise une fraise sphérique et une meuleuse droite pneumatique.

10-3 CONDITION DE REALISATION :

Pour réaliser un bon dégrafage on: Repère les points de soudure par un marquage.
Exerce une pression de poussé.
Evite de détériorer l’élément
àconserver.

XII SECURITE :

p. 31 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


Pour travailler dans les meilleures conditions de sécurité il faut impérativement respecter
les règles suivantes :

Pour découper par cisaillage, sciage il faut :


DES GANTS, UN CASQUE ANTI-BRUIT.

Pour tronçonner, percer, fraiser et buriner il faut :


DES GANTS, DES LUNETTES DE PROTECTION, UN CASQUE ANTI-BRUIT.

12-1 LES RISQUES MAJEUR :

a) Projections d’une partie du disque à tronçonner par une mauvaise utilisation de l’outil.

b) Brûlure, projections des parties métalliques.

b
a

p. 32 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


limage

Le limage est l’usinage d’une pièce à l’aide d’une lime. Ce travail, généralement
manuel peut être aussi mécanique, exécuté par un ajusteur, un serrurier ou toutes
autres personnes professionnelles ou non.

Limage manuel

Le limage manuel est rarement compris dans la liste des opérations exécutées en série.
Les pièces fabriquées mécaniquement sont parfois reprises à la lime pour une finition
délicate, retouche, lorsque leur nombre ne justifie pas le recours à une machine-outil
spéciale.

Domaines d’application

*travail de finition après ébauche mécanique, surépaisseur faible (0,2 à 0,3 mm),
*ébavurage de pièces, *retouche et finition de moules et maquettes de formes

p. 33 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


complexes par l’outilleur-mouliste ou modeleur, *travail de matières diverses : métaux,
plastiques, bois, etc.

Généralités

*Le travail se fait généralement à l’étau fixé sur un établi, dont la hauteur doit être
adaptée à la stature de l’opérateur selon les normes d’ergonomie. *La tenue en main de
la lime et sa position par rapport à la pièce dépend de la largeur de celle-ci (45° pour
pièce large et 30° pour pièce étroite). *La tenue de la lime doit être ferme, l’action
d’usinage ne se fait que dans un sens, généralement la main droite assure le
mouvement aller et retour et la main gauche guide l’extrémité de la lime et équilibre la
pression sur la pièce. *Autant que possible, travailler toujours sur un plan horizontal.
*La cadence de coupe varie en fonction de la dureté du métal : **métaux dures : 25 à
45 coups par minute, **métaux tendres : 45 à 55 coups par minute. *L’usinage doit se
faire par traits croisés. *Le nettoyage des dents de la lime se fait avec une carde (brosse
métallique à poils courts, rappelant les brosses utilisées pour le cardage) manuel, afin
d’éviter que les copeaux coincés entre les dents et la pièce ne raient celle-ci. *Une
astuce de professionnel consiste, lors de la finition, à râper un morceau de craie sur les
dents de la lime pour adoucir l’usinage.

Limage des surfaces planes

*La lime, tenue à deux mains, est placée dans le prolongement de l’avant-bras droit
(pour les droitier) et son déplacement se fera dans un plan sensiblement horizontal.
*Plus la lime est large, mieux elle s’appuie sur la surface de la pièce. *Suivre les
prescriptions citées plus haut (généralités).

Limage des surfaces cylindriques convexes

La partie cylindrique doit être tracée avec précision et l’usinage doit se faire selon des
plans tangents au tracé, technique appelée épannelage. En abattant à chaque fois les
arêtes, les surfaces planes exécutées par traits croisés deviennent de plus en plus
petites et la surface limée se rapproche peu à peu de la surface cylindrique.

Limage mécanique

Machine à ruban Le limage mécanique se pratique sur des machines dont les plus
simples sont du type scie à ruban, dont la lame est une bande souple en acier sur
laquelle sont rivés des segments de lime. ===Machine rotative=== Machine composée
d'un bâti recevant un outil cylindrique animé d'un mouvement circulaire à vitesse
réglable et d'une table d'appui. IL existe deux types d'outil: un disque taillé sur ses
flancs et réversible ou une couronne taillée sur l'extérieur. Cette opération donne un
travail semblable au limage manuel, mais avec plus de rapidité. Machine portative

Le limage rotatif se fait avec des machines à main, légères, du type perceuses mues par
moteur électrique ou pneumatique, tournant à grande vitesse et sur lesquelles on peut
monter divers outils : fraises, meules, limes, forets, disques, etc. Ces outils et machines,
initialement à usage des professionnels (modeleur ou mouliste) sont aujourd’hui d’un
usage grand-public.

p. 34 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


==Sources== *Cours de technologie appliquée de lycées technique, *Cours de
perfectionnement au BP-dessin, Automobiles Peugeot, Sochaux.

 Le Limage

 File:Limage-mode d'action

p. 35 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


 File:Limage-épannelage

p. 36 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


p. 37 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND
PLIAGE :
1) Définition et Principe :
Le pliage est une opération de mise en forme par déformation permanente de tôles. Cette opération
est effectuée à froid, elle consiste à donner la forme désiré à des tôles planes dont l’épaisseur
dépasse rarement 5mm. Pour atteindre la déformation plastique du matériaux il faut que les
contraintes dépasse la limite élastique pour que la déformation reste
permanente.

L’effort nécessaire à l’obtention du pli dépend :


− De la limite élastique du matériau constituant la tôles

− De l’épaisseur de la tôle et de la longueur du pli

− De la direction du pli

Sous l’action d’une force appliquée sur un flan, ou une ébauche, reposant sur deux ou plusieurs
appuis ou encastré à une extrémité, le produit est fléchi.

2) Le retour élastique des tôles :


Comme le pliage est obtenue par déformation plastique des tôles, il y a forcement une déformation
élastique qui l’accompagne. C’est à dire quand on lâche l’effort de pliage, il y a un retour élastique
de la pièce pliée.

Ce retour élastique est diminué lors du pliage en frappe.

Pour le pliage en l’air on peut l’estimer de trois façons :

p. 38 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


– Par des essais préliminaires
– Par un abaque de fonction de R/e ; R rayon du pli (intérieur) et e l’épaisseur de la tôles.

k=α1/α2

– Par calcul
3) Pliage en V :
Comme son nom l’indique le pliage est effectuer dans une matrice en forme de V. Il y a 2
catégories de pliage en V, le pliage « en l’air » et le pliage « en frappe ».

3.1) Le pliage « en l’air » :

L’effort de pliage cesse quand la tôles arrive en fin de V. L’angle terminal est celui de la forme du vé
+ le retour élastique de la tôle (~3°).

Avec le pliage « en l’air », suivant la position du poinçon en fin de course, différent angles peuvent
être obtenus avec le même outillage.

3.2) Le pliage « en frappe » :

En fin de pliage, la poussée du poinçon augmente (jusqu’à 4 fois celle du pliage en l’air) pour
provoquer un écrouissage local, l’épaisseur de la tôles diminue légèrement. Ce procédé est réservé
aux faibles épaisseurs de tôles < 3mm. La matrice comporte un éjecteur pour récupérer la pièce.
Cette version de pliage diminue le retour élastique (~0.5°).

1 -) DEFINITION:

p. 39 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


Le roulage est uncintrage destiné aux produits plats (feuille de métal) de longueur
importante.

En effet, le développement des pièces roulées s’effectue sur la fibre neutre située
au milieu de l’épaisseur ou le rayon est supérieur à 3épaisseur.

2 -) PRINCIPE:

Le roulage est assimilé à un pliage. Le


rouleau supérieur faisant office de
poinçon, les autres rouleaux de matrice. Il
y a entrainement de la tôle par les
rouleaux. La différence entre le pliage et le
roulage est qu’au lieu d’obtenir des plis à
sections polygonales, on obtient une
infinité de plis et un contour curvilignes.

Ce principe permet le roulage de cylindre


et de solide de forme cônique.

3 -) PRINCIPE:

a) Les rouleuses de type pyramidal


:

Sur ce type de machine, les rouleaux sont disposés suivant une pyramide
de réaliser la formation extrémités de la tôle.
Cette opération est réalisée :
- Soit manuellement au maillet sur une barre de tôlier.

p. 40 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


- Soit à la presse plieuse par plis successifs.
La longueur d’amorçage est définie par l’entraxe entre le rouleau supérieur et le roule
inférieur.

Le cintrage est réalisé en plusieurs passes avec retournement de la tôle.

b) Les rouleuses de type planeur


croqueur :

Sur ce type
de
machine, deux rouleaux sont disposés l’un sur l’autre et sont appelés rouleaux entraineurs
et l’autre rouleau est appelé rouleau cintreur.

Un amorçage permet d’éviter les méplats sur les bords du cylindre.


Cette opération est réalisée :
- Soit manuellement au maillet sur une barre de tôlier.
- Soit sur la rouleuse en agissant sur la monté du rouleau
cintreur. Certaine machine évite cette opération.

Le roulage est réalisé en plusieurs passes avec ou sans retournement de la tôle.

Sur ce type de machine, les rouleaux sont disposés suivant une


nécessaire de réaliser la formation extrémités de la tôle.
Cette opération est réalisée :
-Soit -
Soit

p. 41 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


La longueur d’amorçage est définie par l’entraxe entre le rouleau supérieur et le roule
inférieur.

Le cintrage est réalisé en plusieurs passes avec retournement de la tôle.

b) Les rouleuses de type planeur


croqueur
:

Sur ce type de machine, appelés


rouleaux et l’autre rouleau est appelé rouleau

Un amorçage permet d’éviter les méplats sur les bords du cylindre.


Cette opération est réalisée :
-Soit -Soit
Certaine machine évite cette opération.

Le roulage est réalisé en plusieurs passes avec ou sans retournement de la tôle.

p. 42 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


p. 43 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND
p. 44 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND
SECURITE:
Eviter le port des vêtements flottants.
Port d’un casque anti-bruit.
Travailler seul sur le poste de travail. (Pour les grands formats de tôle, à deux mais il
responsable)
La zone de travail doit-être dégagée, matérialisée et protégée.

1) Expliquer le principe du roulage.


/ 04

2) Citer les différents types de matériel.


/ 03

3) Quelle opération est-il nécessaire de réaliser avant d’utiliser une rouleuse de


type pyramidale / 02

4) Enumérer les réglages à effectuer sur une rouleuse.


/ 03

p. 45 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND


5) Expliquer les différentes opérations à exécuter pour réaliser le roulage d’une
tôle. / 08

p. 46 REDIGE NKONDJOCK MELCHIADE ROLAND

Vous aimerez peut-être aussi