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CHAP II : DESCRIPTION DES ACIERS

I. Définition des Aciers


II. Procédé de fabrication des aciers (métallurgie de l’acier)
III. Répartition des Type d’aciers
IV. Acier de construction
Définition et types
- INTRODUCTION
Un acier est un alliage métallique constitué principalement de fer et de carbone (dans des proportions
comprises entre 0,02 % et 2 % en masse pour le carbone)1.
C’est essentiellement la teneur en carbone qui confère à l’alliage les propriétés de l'acier. Il existe d’autres
alliages à base de fer qui ne sont pas des aciers, comme les fontes et les ferroalliages. L’acier est élaboré pour
résister à des sollicitations mécaniques ou chimiques ou une combinaison des deux.

Pour résister à ces sollicitations, des éléments chimiques peuvent être ajoutés à sa composition en plus du
carbone. Ces éléments sont appelés éléments d’additions, les principaux sont le manganèse (Mn),
le chrome (Cr), le nickel (Ni), le molybdène (Mo).

Les éléments chimiques présents dans l’acier peuvent être classés en trois catégories :

• les impuretés, originellement présentes dans les ingrédients de haut fourneau qui serviront à
produire la fonte qui servira à fabriquer l’acier. Ce sont le soufren 1 (S) et le phosphore (P) présent
dans le coke mais aussi le plomb (Pb) et l’étain (Sn) qui peuvent être présents dans les aciers de
récupération ainsi que nombre d’autres éléments à bas point de fusion comme l’arsenic (As),
l’antimoine (Sb).

Pour des raisons mal comprises, le plomb est dans certaines circonstances (dans l’industrie nucléaire
notamment) un « contaminant métallurgique » qui peut contribuer à la dissolution, l’oxydation et la
fragilisation d’aciers qui sont exposés aux alliages de plomb3 ;

• les éléments d’addition mentionnés plus haut et qui sont ajoutés de manière intentionnelle pour
conférer au matériau les propriétés recherchées, et enfin ;
• les éléments d’accompagnement que l’aciériste utilise en vue de maîtriser les diverses réactions
physico-chimiques nécessaires pour obtenir finalement un acier conforme à la spécification. C’est
le cas d’éléments comme l’aluminium, le silicium, le calcium.

I.PROPRIETES DES ACIERS


Les caractéristiques pouvant être retenues pour la classification des aciers sont nombreuses.
Couleur, masse volumique, densité, point de fusion, conductibilité thermique ou conductibilité
électrique, permettent de traduire les propriétés physiques de ces matériaux. Sa résistance à la corrosion
par les agents chimiques, et surtout par l’oxygène de l’air, représente une propriété en perpétuelle
recherche d’amélioration. Ensuite, ce sont les caractéristiques mécaniques comme la ténacité,
l’élasticité, la malléabilité ou la ductilité, qui conditionnent les dimensions des pièces soumises aux
contraintes et à l’effort. Ces derniers paramètres font l’objet d’essais effectués en laboratoire sous des
conditions bien définies et sur des éprouvettes aux dimensions normalisées.

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a- caractéristiques physiques
-Couleur : Aspect naturel non oxydé. La couleur permet de le distinguer des autres familles de
matériaux. On notera : gris brillant pour le fer et ses alliages. On dit blanc brillant pour l’aluminium et
ses alliages, et rouge ou jaune pour le cuivre et ses alliages, etc.
-Masse volumique C’est la masse par unité de volume : kg/m 3.
-Densité « d » d’un corps C’est le rapport de la masse volumique de ce corps en kg/m 3 à la masse
volumique d’un corps de référence en kg/m 3 . La densité est une grandeur sans dimension et sans
unité exprimée par un nombre. En général, le corps de référence est l’eau pour les solides et les
liquides, et l’air pour les gaz.
Avec la masse volumique du matériau, on peut, entre autres, calculer le poids d’une pièce dont on
connaît les dimensions.
Masses
volumiques de quelques métaux
• Fer et aciers : 7,8 kg/dm 3 .
• Cuivre et bronze : 8,9 kg/dm 3 .
• Fonte : 7,2 kg/dm 3 .
• Plomb : 11,4 kg/dm 3 .
• Aluminium : 2,7 kg/dm 3 .
Point de fusion Il est d’environ 1 545 °C.
Conductibilité thermique Coefficient de dilatation thermique ª 1,1x10 –5 mm/C°/m.
Conductibilité électrique Elle est utile pour le choix d’un isolant ou d’un conducteur.
Dilatabilité Les corps se dilatent ou se contractent en fonction des variations de température et posent
ainsi des problèmes dont il faut tenir compte en construction.
b- Les caractéristiques chimique
Les propriétés chimique de l’acier dépendent de la nature de l’acier sa teneur en carbone et son traitement
de surface qui consiste à modifier la composition chimique ou la structure d’une couche extérieur d’acier
par d’autre opérations. Cela peut être :une réaction en phase liquide (chromatation, carburation,
nitruration en bain de sel, galvanisation, parkerisation…) ;une réaction en phase gazeuse (nitruration en
phase liquide) ; une projection d’ions (implantation ionique) un recouvrement (peinture, émail).
En outre la principale caractéristique chimique recherchés pour les aciers est la résistance à la corrosion.
c- Les caractéristiques mécanique
De manière générale, tous les aciers ont les caractéristiques suivantes :
• module de Young : E ≃ 200 GPa 210 000 MPa ; raideur, résistance à la déformation élastique
: module d’élasticité E résistance à la déformation irréversible, à la rupture : limite élastique Re,
résistance minimale à la rupture Rm ;
• dureté H ;
• résistance aux chocs : résilience K.
• module de Poisson : ν ≃ 0,3.

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Plasticité :C'est la capacité de l'acier à conserver sa forme après avoir été soumis à un effort.
Les aciers alliés avec de faibles pourcentages de carbone sont plus plastiques.
Fragilité :La fragilité est la facilité avec laquelle l'acier peut être cassé lorsqu'il est soumis à un
effort. Lorsque l'acier est allié, avec un pourcentage élevé de carbone, il a tendance à être plus
fragile.
Dureté :La dureté est la résistance qui oppose un métal aux agents abrasifs. Plus il y a de carbone
ajouté à un alliage d'acier, plus il sera difficile (Kailas, s.f.)
Ténacité :La ténacité est le concept qui dénote la capacité de l'acier à résister à l'application
d'une force externe sans se briser.
Dans le cas de l'acier à teneur moyenne en carbone, la ténacité a tendance à être plus élevée
(chapitre 6. Propriétés mécaniques des métaux, 2004).
II.PROCEDES DE FABRICATION DES ACIERS
Le fer, la fonte et l'acier sont souvent confondus, il est donc important de d'abord les définir. Le
fer est un élément chimique entrant dans la composition des deux autres. La fonte et l'acier sont
fabriqués essentiellement à partir du minerai de fer mais contiennent également d'autres
composants et sont différenciés par leur teneur en carbone : la fonte en contient de 2,1 à 6,6 7
% et l'acier de 0,03 % à 2 %.

Le principe de fabrication de l'acier


Pour fabriquer de l'acier, il faut du minerai de fer, du charbon, de la chaux et des ferro-alliages
: aluminium, chrome, manganèse, silicium, titane, vanadium... Ces derniers confèrent à l'acier
des caractéristiques particulières adaptées à ses divers usages : architecture, ameublement,
machines-outils, conditionnements alimentaires, etc. La fabrication nécessite aussi beaucoup
d'eau pour le refroidissement des installations, la température de fusion dépassant 1.500
°C.L'acier peut être confectionné dans deux types d'usines : dans un haut fourneau, à partir du
minerai de fer et de coke (du carbone presque pur extrait du charbon), ou dans un four électrique,
à partir d'acier de récupération (acier de recyclage).
Le charbon fournit le coke servant de combustible aux hauts-fourneaux où le minerai est fondu.
Le métal liquide qui en sort est la fonte. Celle-ci est dirigée vers l'aciérie dans des wagons,
appelés « poches-tonneaux », capables de maintenir sa température plus de 48 heures durant.
Arrivée à destination, la fonte est mélangée à de la ferraille dans une grosse marmite, ou
convertisseur. Le tout est oxygéné pendant 15 minutes, délai au bout duquel on obtient l'acier
de base.
C'est à ce stade qu'est concoctée la préparation finale en dosant de façon précise les ferro-
alliages. De nombreux prélèvements sont effectués et analysés tout au long du processus, jusqu'à
l'obtention de l'acier désiré. On procède ensuite à la coulée continue (dans une lingotière) qui
consiste à solidifier le métal sous la forme d'une longue bande.

Pour finir, la bande est découpée au chalumeau afin d'obtenir des brames : parallépipèdes épais
de 20 centimètres, larges de 1,50 mètre et longs d'une dizaine de mètres. Pesant environ 25
tonnes, chaque brame sera laminée et formée en bobine. Bilan d'énergie grise : 60.000 kWh/m3.

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En résumé : les étapes de la fabrication de l'acier
L'acier peut être confectionné dans deux types d'usines : dans un haut fourneau, à partir du
minerai de fer et de coke (du carbone presque pur extrait du charbon), ou dans un four électrique,
à partir d'acier de récupération (acier de recyclage).
La formation de la fonte : le minerai de fer et le coke sont introduits dans le haut fourneau par
le haut, la chaleur provoquant la combustion du coke et l'élimination des éléments chimiques
contaminants. Le fer se charge ensuite de carbone au cours de sa descente et se transforme en
fonte, qu'il faut alors séparer d'un mélange de déchets appelé laitier.
La conversion de la fonte en acier : la fonte en fusion est ensuite versée sur de la ferraille dans
un convertisseur à oxygène où de l'oxygène est insufflé pour éliminer le carbone sous forme de
CO2.
L'affinage : l'acier obtenu est affiné en ajoutant des éléments (nickel, chrome...) pour former
différents alliages et modifier les propriétés mécaniques de l'acier en fonction des besoins.
La coulée : l'acier est refroidi progressivement jusqu'à solidification.
Le laminage : l'acier est à nouveau monté à température pour le rendre malléable. Il est ensuite
aplati dans des laminoirs et la forme voulue lui est donnée.

III. REPARTITION DES ACIERS


Dans le domaine de la construction on distingue deux principaux types d’acier à savoir :
a. Les aciers de construction
Les aciers de construction sont principalement employés dans le cadre de la fabrication de
béton armé. Ces aciers sont appelés « armatures ». On différencie les aciers longitudinaux, placés
suivant l’axe longitudinal de l’ouvrage, des aciers transversaux disposés dans des plans perpendiculaires
à l'axe de la pièce.
Aciers de construction : fabrication de l’acier
L’acier est issu du minerai de fer, que l’on trouve à l’état naturel dans les sols de pays tels que
le Brésil, la Suède ou l’Australie. La fabrication des aciers à partir de ce minerai peut être obtenue de
deux manières. Dans un premier cas, la production de la fonte résulte de la réduction à chaud du minerai
de fer au moyen de l’oxyde de carbone. La fonte sous forme liquide est transformée en acier par
décarburation (ou affinage) et par l’ajout éventuel de métaux supplémentaires. Dans un second cas, la
production d’acier résulte de la fonte de ferrailles usagées, moulées puis refroidies.
On distingue deux types d’aciers : les aciers doux, plus connus sous le nom de « ronds lisses »,
et les Hautes Adhérences.
Les Hautes Adhérences désignent les barres, les treillis soudés, ainsi que les fils. Elles se
caractérisent par leur relief nervuré : le béton adhère mieux et leurs propriétés mécaniques sont
augmentées.
Les Hautes adhérences se divisent en deux catégories : les aciers crénelés et les aciers écrouis.
Quant aux ronds lisses, l’absence d’aspérité sur leur surface réduit leur résistance mécanique.
Ils sont principalement employés pour des aciers de levage.

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On distingue deux types d’aciers : les aciers doux, plus connus sous le nom de « ronds lisses », et
les Hautes Adhérences.

Les Hautes Adhérences désignent les barres, les treillis soudés, ainsi que les fils. Elles se
caractérisent par leur relief nervuré : le béton adhère mieux et leurs propriétés mécaniques sont
augmentées.

Les Hautes adhérences se divisent en deux catégories : les aciers crénelés et les aciers écrouis.

Quant aux ronds lisses, l’absence d’aspérité sur leur surface réduit leur résistance mécanique. Ils
sont principalement employés pour des aciers de levage.

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III. REPARTITION DES TYPE D’ACIERS
Il existe deux grand groupe les Aciers de construction et les aciers d’assemblage.
Aciers de construction on en distingue deux types d'aciers
On distingue deux types d’aciers : les aciers doux, plus connus sous le nom de « ronds lisses », et les
Hautes Adhérences.
Les Hautes Adhérences désignent les barres, les treillis soudés, ainsi que les fils. Elles se caractérisent
par leur relief nervuré : le béton adhère mieux et leurs propriétés mécaniques sont augmentées.
Les Hautes adhérences se divisent en deux catégories : les aciers crénelés et les aciers écrouis.
Quant aux ronds lisses, l’absence d’aspérité sur leur surface réduit leur résistance mécanique. Ils sont
principalement employés pour des aciers de levage.
Diamètre des aciers
Les diamètres les plus utilisés pour les ronds lisses et les Hautes Adhérences vont de 5 mm à 40 mm.
En revanche, les diamètres des fils tréfilés et des treillis soudés sont compris entre 3 mm et 12 mm.
Maison ossature métallique
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Aciers de construction : l’utilisation des aciers
Selon leur résistance mécanique
Les aciers Hautes Adhérence, en raison de leur résistance mécanique élevée sont employés pour tous les
travaux en béton armé.
Les treillis soudés sont utilisés pour la réalisation d’ouvrages porteurs, tels que les radiers, les dalles et
les planchers.
Enfin, les aciers ronds lisses sont privilégiés pour les ouvrages nécessitant une résistance peu élevée,
tels que les cadres.
Façonnage des aciers
Le façonnage des aciers est réalisé à froid au moyen d’une cintreuse électrique ou manuelle.
Le façonnage peut être effectué sur le chantier ou en usine. Ainsi, il existe des armatures déjà prêtes à
l’emploi qu’il suffit de mettre en place.
Enrobage des aciers
L’enrobage désigne la distance la plus proche entre l’armature et la paroi.
L’enrobage joue le rôle de protecteur des aciers contre les agressions extérieures, en particulier le sel et
la pollution.

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