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Dans la construction les metaux les plus employés sont l'acier et la fonte. L'acier lamine sert a
la construction des oSsatures des bâtiments industriels et publics, des ponts, à la fabrication de
l'armature pour le beton arme, des toles de toiture, des tubes, ainsi
ainsi qu'à fabrication des différents éléments métalliques, les rivets,les boulons, les clous.
une large utilisation des métaux dans la la Construction est due à leurs propriétes techniques
precieuses: haute résistance, plasticite, conductibilité thermique élevée, conductibilité
électrique et assemblage par soudage. Mais à côté de ces avantages les métaux possedent des
défauts: sous I'action du gaz et de I'eau ils se prêtent fortement à la corrosion et se deforment
sensiblement avec l'augmentation de la
température.
S1. Généralités sur les métaux et les alliages
Classification des métaux
Les métaux usités dans la construction se subdivisent en deux
groupes: metaux ferreux et métaux non ferreux.
Les métaux ferreux representent un alliage du fer avec le carbone.
Outre le carbone, ces métaux peuvent contenir des petites quantités de silicium, de
manganèse, de phosphore, de soufre et d'autres élé- ments chimiques. Afin de communiquer
aux metaux des propriétés spécifiques on leur ajoute quelques substances que l'on appelle
éléments d'alliage tels que cuivre, nickel, chrome, etc.
Suivant la teneur en carbone les métaux se subdivisent en aciers et fontes.
appelle
La fonte est un alliage fer-carbone, dont la teneur en carbone est de 2 à 4,3%. Dans les fontes
spéciales la teneur en carbone peut attein- dre 5 % et plus. Le silicium, le manganèse, le
phosphore et le soufre présents dans la fonte iniluent sensiblement sur ses proprié- tés: le
soufre et le phosphore augmentent la fragilité alors que l'addition du chrome, du nickel, du
magnesium, de l'aluminium et du silicium communique à la fonte une plus grande résistance à
la chaleur , à l'usure par abrasion et a la corrosion. Les fontes contenant les éléments
énumérés ci-dessus s' appellent fontes alliées.
Suivant l'état dans lequel le carbone se trouve dans la fonte on distingue les fontes grises
(celles de moulage) et les fontes blanche (celles d'affinage). Le carbone de fonte grise est à
l'état libre sous forme de graphite et celui de fonte blanche a l'etat lié sous forme ciment. La
présence du graphite sous forme des plaquettes coupant la trame métallique de la structure de
la fonte diminue sa résistance
Les propriétés mécaniques d une fonte grise modifiee sont plus élevées grace à la forme
sphérique et divisée du graphite.
L'acier contient jusqu'à2 % de carbone. Contrairement à la fonte qui est fragile, l'acier est
plastique, elastique et se distingue par ses hautes qualités technologiques (possibilité
d'usinage).
Suivant la destination on distingue les aciers de construction contenant de 0,02 à 0,85 % de
carbone et les aciers à outils dont la teneur en carbone varie entre 0,65 et 1,4 %. Les aciers de
construc- tion, utilisés pour les éléments de construction et pour l'armature de béton armé,
ainsi que dans les constructions mécaniques ont une bonne plasticité et une basse fragilité. L
'augmentation de la teneur en carbone dans les aciers à outils leur communique une haute
dureté, mais en mëme temps les rend plus fragiles.
Les propriétés mécaniques et physiques des aciers (résistance à la chaleur, à l'usure par
abrasion et à la corrosion) sont améliorées par l'addition du nickel, du chrome, du wolfram, du
molybdène, du cobalt, du cuivre, de l'aluminium, etc. que 1'on appelle éléments S1.
Généralités sur les métaux et les alliages
Classification des métaux
Les métaux usités dans la construction se subdivisent en deux
groupes: metaux ferreux et métaux non ferreux.
Les métaux ferreux representent un alliage du fer avec le carbone.
Outre le carbone, ces métaux peuvent contenir des petites quantités de silicium, de
manganèse, de phosphore, de soufre et d'autres élé- ments chimiques. Afin de communiquer
aux metaux des propriétés spécifiques on leur ajoute quelques substances que l'on appelle
éléments d'alliage tels que cuivre, nickel, chrome, etc.
Suivant la teneur en carbone les métaux se subdivisent en aciers et fontes.
appelle
La fonte est un alliage fer-carbone, dont la teneur en carbone est de 2 à 4,3%. Dans les fontes
spéciales la teneur en carbone peut attein- dre 5 % et plus. Le silicium, le manganèse, le
phosphore et le soufre présents dans la fonte iniluent sensiblement sur ses proprié- tés: le
soufre et le phosphore augmentent la fragilité alors que l'addi-
conte- nant jusqu'à 2 % d'éléments d'alliages, les aciers moyennement alliés contenant de 2 à
10 % d'éléments d'alliages et les aciers hautement alliés qui en contiennent plus de 10 %.
Dans la cons- truction on utilise largement les aciers à faible alliage. L'acier inoxydable est un
acier hautement allié.
Les métaux et les alliages non ferreux se subdivisent suivant la masse spécifique en métaux et
alliages légers et lourds. Les alliages qui ont pour base l'aluminium et le magnésium se
rapportent aux alliages légers et ceux qui ont pour base le cuivre, le nickel, le zinc, l'étain et le
plomb sont des alliages lourds.
Structure des métaux et leurs propriétés
Les métaux et leurs alliages sont des corps cristallins compose d'une infinité d'associations
cristallines groupées sous forme grains séparés solidement liés entre eux. Da plupart
appartiennen au systëme cubique centré (chrome, vanadium, molybdène, tungs ne) et cubique
à faces centrées (aluminium, cuivre, nickel, plom or et argent). Le fer peut cristalliser en
plusieurs systèmes et présenter des dispositions variées d'atomes. Ce phénomène porte le nom
d'allotropie. Les transtormations allotropiques du fer sont observées lors d'un changement de
température.
Cristallise en forme d'un réseau de cube centré (tig. 80, a) qui est la modification ð du fer; lors
du refroidissement jusqu'à 1 390 °C elle est recristallisee en réseau de cube à faces centrées
(fig. 80, b) qui est la modification y du fer et à 898 °C se transforme de nouveau en réseau de
cube centré de modification ß et a. L'allotropie du fer a une grande importance dans les
processus de l'usinage à chaud et du traitement thermique de la fonte et de l'acier. Le rôle
principal jouent alors les modifications a et y du fer. C'est en réglant le contenu de ces
modifications dans les aciers au moyen de la trempe, du recuit et autres méthodes qu'on leur
Communique les propriétés mécaniques requises.
Pendant le durcissement d'un mé- tal fondu c'est d'abord de très petits
Cristaux de forme régulière, qui ap- paraissent, puis å mesure que se pour-
Suit le refroidissement ils grandissent et se soudent entre eux en donnant des cristaux guliere
que l'on appelle cristallites.
Ils sont bien vus au microscope.
Les propriétés physiques des métaux et des alliages sont caracté- risées par la couleur, la
masse spécifique, le point de fusion, la con- ductibilité et le coefficient de dilatation
thermiques.
La masse spécifique de la majorité des métaux dépasse 7 g/cm", celle des métaux légers
(aluminium, béryllium, magnésium) est inférieure à 3 g/cm". Plus la masse spécifique du
métal est basse, plus les éléments de construction qui en sont faits sont légers et efficaces.
Cela explique le fait que les alliages à aluminium sont de plus en plus appliqués dans la
construction.
Il est important de savoir le point de fusion des métaux pour pouvoir établir le régime de
traitement des métaux à chaud et pour obtenir les éléments coulés. Le point de fusion d'un
métal varie lorsqu'on lui ajoute d'autres substances. La plupart des alliages, par exemple les
alliages à la base du fer, ont leurs points de fusion inférieurs à ceux des métaux qui en font
partie. Cependant, certains alliages des métaux non ferreux, par exemple ceux du nickel et
d'aluminium ont le point de fusion plus élevé que le nickel et l'alu- minium purs. Les
variations de la température de fusion d'un métal dues aux autres substances qui y sont
contenues sont caractérisées par le diagramme d'état.
La dilatation des métaux produite par l'échauffement est caractérisée par les coefficients de
dilatation linéaire et volumique. Lors- qu'on fait l'étude des éléments de construction
métalliques on doit en tenir compte, parce que ces éléments sous I'action d'une variation de
température peuvent provoquer le demollissement d'un bâtiment.
il est aussi important de tenir compte des dilatations produites la soudure parce que, a la suite
de chaufiage local des pièces une fissuration peut surgir.
Le pouvoir des métaux de s' allonger par suite du chauffage est avec efficacité utilisé à la
confection des elements en béton est armé prétendu par voie de tension électrothermique de
l'armature.
Les propriétés mécaniques des metaux Sont Caracterisées par leurs resistance, dureté,
resilience, fatigue et fluage.
La résistance mécanique est la capacite d un metal ou alliage de résister aux efforts extérieurs.
Suivant la nature de ces efforts on distingue les résistances à la traction, a la compression, à la
flexion ,à la torsion, Elles sont caractérisées par des charges limitées, c'est à dire pardes
contraintes conventionnelles sous lesquelles l'éprouvette du métal essayé se trouve rompue.
Un essai universel l'essai à la traction appliqué à tous les metaux et alliages. Un essai
spécifique, par exemple pour une fonte grise, est l'essai à la compression et à la flexion.
Lorsqu'on procède à l'essai des métaux à la traction on distingue à côté de la résistance à la
rupture la limite de fluage qui est la contrainte à laquelle l'allongement de l'éprouvette
continue sans augmentation de la charge appliquée. Cet indice est fondamental pour le calcul
des constructions métalliques.
Les essais de fatigue sont faits aux éprouvettes en acier et en alliages lourds et légers, dont les
éléments travaillent dans les conditions alternées et répétées des charges de traction, de
flexion, de compression, de torsion, de chocs et autres.
Les métaux sollicités continuellement par une charge sont soumis à l'essai de fluage, c'est-à-
dire de la capacité de se deformer à la suite d'une charge constante.
Le fluage peut conduire à l'augmentation des flèches des éléments de construction et à la perte
de stabilité. Ce qui est le plus dangereux, c'est le fluage de l'armature en acier des
constructions en béton armé prétendu. Dans ce cas le fluage peut occasionner la suppression
de la prétension de l'armature, la formation des fissures dans le béton et le démolissement de
la construction.
La dureté d'un métal détermine son pouvoir de résister à l'enfoncement d'une bille dure en
acier (méthode de Brinell), d'un cône ou d'une pyramide de diamant.
On distingue la ténacité statique et la résilience à choc (dynamique).
La ténacité statique est caractérisée par allongement relatif par rapport à la longueur initiale
(en % de longueur de l'éprouvette au moment de la rupture) et la résilience, par la quantité de
travail nécessaire au démolissement de l'éprouvette par une charge de chocs.
Les propriétés technologiques sont caractérisées par la possibilité d'usinage des métaux. Ce
sont: la plasticité qui permet d'obtenir les éléments métalliques par voie de forgeage,
laminage, tréfilage;fraisage et assemblage par soudage, opération permettant d'assurer des
jonctions solides de métaux par chauffage local jusqu'à un état
plastique ou liquide.
s 2. Généralités sur la technologie des métaux ferreux
les Processus métallurgiques ont pour but l'obtention des produits métalliques de qualite et de
forme requises à partir des minerais. Le traitement des minerais ainsi que la fabrication des
éléments et constructions métalliques sont représentés sur le schéma.
Représentés sur le schéma.
Schéma du processus métallurgique
La production de la fonte se fait dans les hauts fourneaux. Un fourneau représente une cuve en
graine métallique doublée à l'intérieur avec des briques réfractaires. Les matériaux d'origine
en quantités déterminées sont chargés par le haut dans le haut fourneau. Sous l'action de leur
propre poids ils descendent peu à peu, en se rechauffant jusqu'a l'état de fusion. Le liquide
composé de la fonte et du laitier s'écoule dans le creuset. Par suite d'une différence
sensible entre les masses spécifiques de la fonte et du laitier, ce dernier s'accumule à la
surface de la fonte; il est évacué à travers le trou coulée du laitier situé plus haut que celui de
la fonte. L'aire chauffé arrive dans le haut fourneau à travers les tuyères situées bas du four.
Sous I action de I'oxygène de l'air le coke brûle
(C +O2=CO2+ 97,65 kcal). Le gaz carbonique ainsi formé s'élevant le long du four et
rencontrant le coke se transforme en oxyde de carbone (CO2 + C = 2CO). Ce dernier réduit le
fer pur des oxydes suivant le schéma
A côté du fer sont aussi reduits le soufre, le phosphore, le manganèse et le silicium qui se
trouvent dans le minerai sous forme d'oxydes.
Le fer réduit à la température de 900 à 1 100 °G réagit partiellement avec l'oxyde de carbone
(3Fe +2C0= Fe,C CO2), formant le carbure de fer Fe3C. Ce processus s'appelle carburation.
Le fer carbure commence a fondre à peu pres à 1 150 °C, quand la teneur en carbone atteint
4,3 %. La fonte s'écoule goutte. à goutte dans le creuset du four.
On obtient en haut fourneau les produits suivants : la fonte, le laitier de haut fourneau, le gaz
et la poussière de gueulard du haut fourneau.
La fonte de haut fourneau est divisée suivant la destination en trois groupes: fonte de
moulage, fonte d'affinage et alliages ferro- métalliques. Plus de 80 % de la production totale
est composée de la fonte d'affinage. Cest principalement la fonte blanche dans laquelle tout le
carbone se trouve en état chimiquement lié sous forme de
Fe,C. La fonte d'affinage est employée pour la fabrication de l'acier. La part de fontes de
moulage et d'alliages ferrométalliques constitue près de 20 %. La fonte de moulage grise est
employée pour l'obtention des coulées façonnées. Les alliages ferrométalliques qui
contiennent beaucoup de silicium et de manganèse sont utilisés com- me additions dans la
production de l'acier pour améliorer sa qualité.
Le laitier de haut fourneau est une matière précieuse utilisée dans l'industrie des matériaux de
construction: liants, pierres arti- ficielles, matériaux d'isolement thermique (pierre ponce de
laitier, laine de laitier). Le gaz de gueulard de haut fourneau est employé en qualité de
combustible pour l'usine métallurgique
Dans la construction c'est principalement la fonte grise qui trouve son emploi. Dans les
éléments portants la fonte est utilisée pour la fabrication des pièces travaillant à la
compression (sabots, poteaux), ainsi que pour les produits sanitaires (radiateurs de chauffage,
tubes) et les pièces d'architecture artistiques. Une quantité sensible de fonte est consommée à
la fabrication des cuvelages pour la construction des tunnels de métropolitain. Quelques
especes d'élémente de construction en fonte sont representees sur la fig. 82.
Les classes des fontes de construction Sont : fonte grise FG, fonte grise modifiée (de
résistance élevée) FGM. Les propriétés mécaniques des fontes: de 12 à 28 jusqu a 28 à 48
pour classe FGet de 28 à 48 jusqu'à 38 à 60 pour classe FGM (les deux premiers Chiffres
indiquent
la résistance à la rupture par compression en kgf/mm et les deux derniéres la resistance à la
rupture par flexion en kgt/mm).
Fabrication de l'acier. Les matières d'origine pour la fabrication de l'acier sont les fontes
d'affinage qui contiennent prés de 4 % de carbone, jusqu'à 1 % de manganèse, 1 à 1,3 % de
silicium et les dixiemes d'un pour cent de soufre et de phosphore. Pour obtenir à partir de la
fonte un acier il est indispensable de diminuer le con- tenu dans la fonte de carbone et d'autres
impuretés.
Les procédés actuels de fabrication de l'acier sont le procédé Bessemer (de con vertisseur), le
procédé Martin et le procédé au four électrique. Indépendamment du mode admis l'essentiel
de la cuisson de l'acier consiste en oxydation des additions nuisibles contenues dans la fonte.
Elles passent alors dans le laitier ou bien elles sont consumées par le feu.
L'élaboration de l'acier par la méthode Bessemer est faite dans les convertisseurs, ce qui
explique le tait que la methode en question est encore appelee procedé au convertisseur. Le
convertisseur (fig. 83) est une cornue en acier, doublée, tournant autour de l'axe horizontal
pour le chargement de la fonte et le déchargement de l'acier. Les trous d'accès de l'air qui est
amené par un tube se trouvent dans la partie inférieure du convertisseur.
La fonte liquide est versée dans le convertisseur à travers l'orifice de remplissage et soufilée
par l'air amené à travers les trous d'acces se trouvant dans la partie inférieure du convertisseur.
Sous l'action de l'oxygene de l'air le fer, le carbone, le silicium et le manganese commencent a
s'oxyder. Le fer passe en protoxyde de fer FeO, alors que le carbone, le silicium et le
manganèse brûlent.
Le protoxyde de fer FeO participe aussi à l'oxydation du siliciumn et du manganèse passant
ainsi en fer pur Fe.
La réaction d'oxydation produit beaucoup de chaleur qui main- tient le métal en état liquide.
L'oxyde de carbone CO formé pendant la combustion du carbone réduit le protoxyde de fer
jusqu'au fer pur.
Le procédé de convertissage est d'une haute productivité parce que l'opération de cuisson de
l'acier ne dure que 15 à 30 mn alors que les autres procédés exigent plusieurs heures.
Cependant, la
quantité d'acier de convertissage est faible parce que l'acier comporte des inclusions de scorie
et une grande quantité de bulles de gaz; la rapidité de la cuisson rend difficile le réglage du
processus et 'obtention de l'acier de composition chimique requise.
Tableau 38
Cahier des charges de l'acier ordinaire
Résistance à la rupture, en kgf/mm2
Résistance critique, en kgf/mm2
Allongement relatif, en %
Essai de pliage à 180 à froid (S épaisseur de l'éprouvette, d diamëtre du mandrin)
Classe de 1'acier
CT. 0
CT. 1
CT. 2
CT. 3
CT. 4
CT. 5
CT. 6
CT. 7
au moins 32 32 à 40 34 à 42 38 à 47 42 à 52 50 à 62 60 à 72 70 à 75 et plus
18 à 22 28 à 33 26 à 31 21 à 27 19 à 25 17 à 20 11 à 16 8 a 11
2s =0 d=0 =5s
19 à 22 21 à 24 24 à 26 26 à 28B 30 à 31
d=2s
d-3s
Aciers alliés. Les éléments d'alliage sont: silicium C chrome X», nickel «H», molybdène
«M», manganese« T wolfram B», aluminium «A », cuivre «A, cobalt « K».T
«C,
désignation de classe d' un acier allié, par exemple « 25XT2C , ti
lisé pour l'armature des elements en Deton arme pretendu montre de
que cet acier contient 0,25 % de carbone, 1 % de chrome, 2 0%
es manganèse et 1 % de silicium. Ainsi, les deux premiers chiffro montrent la teneur en
carbone en centiemes d un pour cent et. lo age autres chiffres, le contenu en pour cent entiers
de l'élément d'allian
indiqué avant le chiffre. Lorsqu' on fait le marquage d'un acier allió de haute qualité (å basse
teneur en souire et phosphore) on met à la fin la lettre A. Par exemple « 30XMA > est l'acier
allié à chrome et
molybdêne de haute qualité.
Les propriétés mécaniques de quelques aciers allies de construc-
tion sont données au tableau 39.
Tableau 39
Propriétés mécaniques des aciers alliés de construction
Limite de résistance minimale, minimale, en
Limite de fluage
Allonge ment rela- tif mini- mal, en % |kgf.m/cm2
Résilience minimale,
en
Classe
Groupe d'acier
en
kgf/mm2
kgf/mmn2
15X 40X
70 100
50 80
10 9
.7 6
Acier au chrome
Acier au chrome- silicium
85
65
13
6
33XC
Acier au chrome-
5
30XTCA 35XTCA
110 165
85 130
10 9
silicium-manganese
99
Acier au chrome-
11
12XH3 12X2H4
35 110
nickel
10
Tableau 40
Propriétés mécaniques des alliages d'aluminium requises pour les
éléments de constructioon
Limi te de fluidit
Convent., au minimum, en kgt/mm2
Symbole de l'alliag
Dénomination de
Résistance critlquc, en
Kgl/mm2
Allongement relatir, en %
l'alliage
Alliage nium au manganése
AMI1-M
d'alumi
6
10 à 17
16 à 22
AMI1-II
12
15 à 17
16 à 22
Alliage nium à magnésium à teneur de 2 à 2,8 %
AMr-M
d'alumi
8 17
16 à 23 21 à 24
10 à 18 4a 6
Alliage d'alumi- nium à magnésium à teneur de 5,8 à 6,8 %
AMr6-MI
16
32
15
Alliage nium à magnésium
AMr61-M
d'aluini-
21
38 à 41
12
AB-T
Avial plasticité élevée)
(alliage de
23
18 à 20
14 à 20
A1-T
Duralumin de ré-
19 à 25
27 à 31
8 à 12
Sistance normale
A16-T
Duralumin de cons- truction the rmorésistant (de résistance élevée)
26 à 36 27 à 34
36 à 41 40 à 49
10 à 15 6à 14
Alliages à la base de cuivre. Dans la construction le cuivre seul n'est pas employé. On l'utilise
sous forme de laiton et de bronze.
Le laiton est un alliage du cuivre avec le zinc (jusqu'à 40 %) et le bronze, l'alliage du cuivre
avec l'étain ou avec un autre métal sauf le zinc. Les plus répandus sont les bronzes contenant
de 10 à 20 % d'étain; les bronzes à aluminium, à manganèse, à plomb et les autres variétés
sont aussi utilisés.
Les laitons et les bronzes jouissent des propriétés trés importantes pour la technique; ils sont
suffisamment résistants (de 30 à 60 kgf/mm2), peuvent avoir une haute dureté (HB 200 à
250), ont les propriétés antifriction grâce à quoi on les utilise largement pour les paliers; ils
sont tres resistants a la corrosion. Mais, pour des causes économiques, les alliages de Cuivre
ne sont utilisés dans la construction que pour la fabrication des éléments sanitaires (robinets,
vannes), et, quelquefois, pour les travaux de finissage et de décoration.
Les laitons et les bronzes Sont employés principalement dans la construction mecanique et
des instruments de mesure.
Les alliages à base d'étain et du plomb avec addition du cuivre et de l'antimoine sont appelés
babbits, ils sont largement utilisés pour les paliers. Les babbits sont relativement chers; c'est.
pourquoi on cherche à les remplacer par des materiaux antifriction moins chers: fontes grises,
alliages à base d'aluminium, alliages métallocéramiques. Ces derniers sont obtenus par la
fusion des poudres fines minérales (graphite, silice) pressees fortement avec de la poudre d'un
métal (cuivre, fer, bismuth, molybdène).
Deux autres métaux non ferreux, le zinc et le plomb, sont plus largement utilisés. Dans la
construction le zinc est principalement employé pour les toitures, les corniches et les tubes
d'eau et le plomb, pour la doublure des dispositifs antiacides des appareils
chimiques, pour les types spéciaux d'isolation hydrofuge,pour le matage des joints des
éléments de construction, par exemple des joints formés par les cuvelages de tunnels d'un
métropolitain.
Le magnésium, le titan et leurs alliages, grace a leur masse spécifique modérée et à leurs
proprietes mecaniques elevées Sont surtout employés dans la construction d'avions et pour des
buts speciaux. La masse spécifique des alliages de magnésium étant de 2 g/cm2 (c'est le
matériau le plus léger), leur dureté atteint HB 60 à 70 et la résistance à la rupture 25 à 30
kgf/mm2".
Les alliages de magnésium sont obtenus en lui ajoutant l'aluminium, le manganèse ou le
zincC.
Les alliages de titan sont très résistants à la chaleur; leur dureté s'élève à 350 et la résistance
jusqu'à 150 kgf/mm2 (15 000 kgf/cm2).
Ces alliages sont obtenus en ajoutant au titan du chrome, de l'aluminium, du vanadium.