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a) Stratégie nationale de développement du secteur des pêches

maritimes « Plan Halieutis »

Depuis septembre 2009, une nouvelle stratégie de développement et de compétitive du


secteur halieutique (Plan Halieutis). Le Plan Haleutis (DPM,2009) vise la mise a niveau et la
modernisation des différents maillons de la chaine de valeur du secteur halieutique ainsi que
l’amélioration de sa compétitive et de sa performance.

Comptant parmi les 16 grands projets de la stratégie HALIEUTIS, l’aquaculture est


positionnée au niveau de l’axe durabilité en tant que filière prioritaire amenée a constitué un
levier de croissance et de création d’emploi pour le secteur halieutique.

En effet, le développement de l’aquaculture permettra d’améliorer les moyens


d’existence par le bais de l’augmentation des revenus, de l’emploi et bien-être. Il contribuera
par ailleurs à la sécurité alimentaire et au développement socio-économique du Maroc.

Partant d’une production moyenne annuelle enregistrée au cours des quatre dernières
années à hauteur de 300 tonnes par an de produits aquacoles, les objectifs du plan
HALIEUTIS, en termes de volume de production, ambitionnent d’atteindre 200000 tonnes par
an à l’horizon 2020.

b) Loi 52-09 portant création de l’agence nationale pour le


développement de l’aquaculture

L’agence Nationale pour le Développement de l’Aquaculture (ANDA) a été créée en


2011 par la loi n 52-09. Elle a pour rôle la promotion et le développement de la filière
aquacole marine Maroc.

Selon l’article n4 de cette loi, l’ANDA est membre du comité national et des comités
régionaux des études d’impact sur l’environnement, lorsque l’étude d’impact concernée prote
sur des projets d’aquaculture.

1. Convections et protocoles internationaux


Le Maroc a toujours affirmé sa volonté d'œuvrer activement en faveur d'une meilleure
gestion de l'environnement au niveau international en signant et ratifiant les principaux
protocoles et conventions internationaux. Concernant l'environnement marin de la mer
méditerranéenne, le Maroc a approuvé et ratifié de nombreux protocoles et conventions dont :

• Convention pour la protection de la mer Méditerranée contre la pollution. (Barcelone,


16 février 1976) ;
• Protocole relatif à la prévention de la mer Méditerranée contre la pollution d'origine
tellurique (Athènes, 17 mai 1980) ;
• Protocole relatif à la protection de la mer Méditerranée contre la pollution résultant de
l'exploration et de l'exploitation du plateau continental du fond de la mer Méditerranée
et de sous-sol (Madrid 14 octobre 1994) ;
• Convention de Barcelone sur la protection du milieu marin et du littoral de la
Méditerranée signé, le 21 janvier 2008, le protocole relatif à la gestion intégrée des
zones côtières en Méditerranée (GIZC).
• Protocole relatif aux aires marines protégées de la Méditerranée (Genève avril,1982) ;

En outre, le Maroc a ratifié aussi des protocoles et des conventions visant la protection

Bu milieu marin en général :

• Convention des Nations Unies sur le droit international de la mer (1983) ;


• Protocole international pour la prévention de la pollution des eaux de la mer par les
hydrocarbures (Lisbonne, 17 octobre 1990) ;
• Convention internationale sur la prévention, la lutte et la coopération en matière de
pollution par les hydrocarbures (Londres, 1990) ;
• Convention sur la prévention de la pollution de la mer résultat de l'immersion des
déchets. (Londres, Moscou, Washington et Mexico, le 29 décembre 1972 amendée le
24/09/1980 et le 10/06/195 Barcelone) ;
• Accord sur la conservation des cétacées de la mer noire, le la mer Méditerranée et de
la zone Atlantiques adjacente (Monaco, 1996) ;
• Convention internationale sur la responsabilité et l'indemnisation pour les dommages
liés au transport par mer de substances nocives et potentiellement dangereuses
(Londres, 1996) ;
• Convention sur les polluants organiques persistants (Stockholm, 2001) ;
• Déclaration de Rio sur l'Environnement et le Développement (1992), particulièrement
le Chapitre 17 du Programme Action 21.
2. Cadre institutionnelles marocain
Au Maroc, la gestion du littoral marin implique, directement ou indirectement, de
nombreuses institutions publiques et organismes spécialisés à caractère semi-public ou privé.
La majorité de ces institutions publiques et organismes semi-publics exercent leurs pouvoirs
sur le littoral marin à travers des textes juridiques. Chaque institution publique ou organisme
semi-publique dispose de pouvoirs de réglementation et de contrôle selon ses prérogatives.
Leurs diverses compétences couvrent principalement des missions de coordination, de
gestion, de sensibilisation, de suivi, de contrôle de consultation, d'information et de formation.

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