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Du 01/03/2020 Au 05/03/2020.
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Sommaire
1. Transport de tubes
2. Manutention et stockage
3. Balisage et piquetage
4. Construction d'une piste
5. Ouverture de tranchée
6. Bardage
7. Cintrage
8. Homologation du mode opératoire de soudage
9. Soudage des tubes et contrôle
10. Revêtement
11. Mise en fouille
V) EPREUVES HYDROSTATIQUES
Epreuves en usine
Epreuves réglementaires
Période de stabilisation
Epreuves de résistance
Essai d'étanchéité type GAUVIN
Contrôle de présence d'air
Durée de l’épreuve
Vidange
Exemples
VII) SECHAGE
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1) L’EXPRESSION D’UN BESOIN
Une demande de déclaration d'utilité publique (DUP) est sollicitée auprès des
autorités compétentes (wilaya ou ministère) afin de déclarer l'ouvrage d'utilité
publique, et ainsi de s'affranchir de certains problèmes de servitudes de
passage.
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REGLEMENT DE SECURITE
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1. Le matériau constituant les éléments tubulaires est de l'acier
2. Le gaz transporté a une composition chimique telle qu’il est réputé non
corrosif.
Les zones rurales ou désertiques pour lesquelles l’une au moins des quatre
conditions suivantes est remplie
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DETERMINATION DE L’EPAISSEUR DE LA CONDITE
Les lois de la résistance des matériaux donnent une relation entre :
Le diamètre extérieur en millimètres D
L’épaisseur en millimètres e
La pression relative exercée par le gaz en bar P
La contrainte transversale supportée par le métal t
Ou de sa charge de rupture R.
CANALISATION
EM PL ACEM ENT
ENTEREE
ZO NE I 50% E
ZO NE I a 60% E
Z ONE II 73% E
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III) LANCEMENT DU PROJET
ETUDES
Toutes les difficultés ainsi répertoriées et les sites retenus seront reportés sur
des cartes maquettes en couleur où l’on matérialisera alors les couloirs
possibles. Cette étude sur carte ne sera qu'un début et sera complétée par des
déplacements sur le terrain afin de se rendre compte "de Visa" de la nature des
obstacles ou des difficultés notées
Une Ibis ces études de bases réalisées, des études de détails sont menées dans
lesquels tous les ouvrages constitutifs du projet sont très précisément décrits ,
le tracé matérialisé sur le terrain et reporté sur des plans
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ACQUISTION DES TERRAINS
On commencera par faire le point des terrains dont le transporteur sera tenu de
se rendre acquéreur pour y implanter les postes à chaque extrémité, bien
entendu si besoin est. et tous les 20 km au plus sur une canalisation de
transport.
ACCORPS DE PASSAGE
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- la direction des Postes et Télécommunications : modes de croisement des
ouvrages .influences électriques réciproques pouvant avoir des répercussions
sur la protection cathodique ou le rendement des câbles de
télécommunication.
- SONELGAZ : étude de chaque voisinage entre la conduite et les réseaux
existants ou futurs, pour prévenir toutes influences électriques néfastes, dues
au parallélisme relatif, à la proximité des supports en cas de défaut et de mise
a la terre
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IV) REALISATION
La construction de la canalisation se réalise souvent par étapes successives :
1- TRANSPORT DE TUBES
les tubes destinés a la construction des ouvrages sont en principe définis par
les prescriptions suivantes :
- les caractéristiques des tubes fournis
- Les quantités livrées
- Le lieu et les conditions de leur mise à disposition
Les tubes sont transportés par la piste, le long de la tranchée. Ils sont alignés
en biais et déposés sur des cales en bois. La manutention doit être soignée pour
ne pas endommager le revêtement.
2- MANUTENTION ET STOCKAGE
L.'entrepreneur prendra toutes les précautions et dispositions nécessaires pour
que les tubes nus et revêtus ne subissent aucun dommage pendant leur
chargement, leur transport, leur déchargement, leur stockage.
Les tubes sont manipulés avec soin à l'aide des sangles ou dispositifs
d’accrochage évitant tout dommage.
Les tubes calés et protégés de telle sorte qu'aucune déformation et blessure
n'est à craindre.
3- BALISAGE ET PIQUETAGE
L'entreprise des travaux et l’axe de pose balisés sur le terrain par des piquets
repères. Ce tracé et celte emprise sont réalisés conformément aux remarques
des propriétaires relevées aux cours des enquêtes publiques.
En limite droit et à gauche .par une file de piquets à (etc peinte de hauteur et
d'espacement tels que les piquet soient visibles de l'un à l'autre sans que
l'espacement n’excède 100 mètres dans les zones cultivées et 250 mètres dans
les zones désert.
4- CONSTRUCTION DE LA PISTE
Les arbres sont abattus selon des régies précises dictées par les organismes
spécialisés. l.es zones marécageuse sont aménagées pour passage des engins.
Le travail consiste à créer une piste entre de 7 a 22 m de large, fonction du
diamètre du tube à poser. cette piste doit permettre :
- la circulation des engins, le croisement de ceux-ci. le dégagement
des déblais
- l'ouverture des tranchées selon un profil tant en plan qu'en
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élévation.
- le franchissement des obstacles
5- OUVERTURE DE TRANCHEE
Les canalisations sont enterrées dans le sol. La profondeur minimale
réglementaire est fixée :
- catégorie A : 0.8 m (Profondeur par rapport à la génératrice supérieure)
- catégorie B et C : I m
Le maître d'ouvrage impose une valeur contractuelle dans I m. voire 1.2 dans
les zones agricoles drainées. La tranchée est réalisée par des pelles
hydrauliques à l'avancement, ou par une trancheuse dans les terrains
homogènes adaptés à ce matériel.
Diamètre (mm) Ø< 150 Ø < Ø < 450 500 < Ø < 900 Ø > 950
Largeur (m) 0.5 Ø + 0.40 Ø + 0.45 Ø + 0.5
Des explosifs sont utilisés dans les zones rocheuses.
6- BARDAGE :
Les tubes seront alignés au bord de la tranchée ou en bordure intérieure de
l'emprise et de telle façon :
- Qu’ils n'apportent aucune entrave à la circulation des exploitants
des parcelles adjacentes et des usagers des voies de communication
- Qu'ils ne risquent pas d'être détériorés par le passage des engins
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9- SOUDAGE DES TUBES ET CONTROLE
Le soudage est une étape cruciale dans un chantier de pose. En effet, son bon
déroulement cadence en grande partie l'avancement du chantier.
1- PRINCIPE DU PROCEDE
Un arc électrique établi entre une électrode et les bords des pièces à assembler,
provoque leur fusion et crée un bain de métal liquide qui reçoit les gouttes de
métal de l’électrode.
L’arc électrique résulte du passage d’un courant électrique intense à travers
une atmosphère de gaz ou de vapeur, normalement non-conductrice.
Les électrons circulent de la cathode (pôle négatif) vers l'anode (pôle positif)
que constituent l'extrémité de l'électrode et l'impact de l'arc sur la pièce : la
polarité est choisie selon que l'on désire faciliter la fusion de la pièce ou de
l'électrode.
La tâche anodique, bombardée par les électrons est par contre à une
température plus haute (3 500 °C) que celle de la lâche cathodique (2400°C).
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2. PROPRIETES GENERALES
Les électrodes de soudage sont constituées par :
- une âme métallique dont le rôle est de conduire le courant et dont la fusion
forme le métal déposé
- un enrobage concentrique à l'âme dont la composition permet de remplir
plusieurs rôles :
* stabilité électrique de l'arc
* protection du métal en fusion
* apport d'éléments dans le métal déposé.
C) Apport d’éléments
Au cours de la fusion, certains constituants plus volatils ont tendance à
disparaître, comme le silicium, le manganèse, l'enrobage compense alors ces
pertes.
De surcroît, l'enrobage fournit des constituants nouveaux (molybdène,
nickel...)
3. TYPES D'ELECTRODES
- l'enrobage basique
- l'enrobage rutile
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a- Electrodes a enrobage cellulosique
La résilience du métal déposé ainsi que la ductilité du joint sont plus basses
que celles observées pour des électrodes à enrobage basique.
Les électrodes à enrobage cellulosique nécessitent l'emploi de courant
continu de façon à obtenir une bonne pénétration de l'arc et une vitesse de
fusion élevée, les polarités conseillées étant les suivantes :
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c- Electrodes à enrobage rutile
Cet enrobage est donc adapté pour le soudage de produits en acier minces, de
caractéristiques moyennes de composition chimique soigné
Enfin. la compétence du soudeur est l'un des facteurs les plus importants.
Cette compétence n'est pas universelle : un soudeur compétent pour mettre
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en œuvre un procédé dans des conditions opératoires données peut ne plus
l'être pour le même procédé dans des conditions opératoires différentes : les
soudeurs sont donc soumis à des essais de qualification pour un mode
opératoire bien défini
o la préparation
o l'accostage, le calage des tubes
o les paramètres électriques (intensité ; tension...)
permettre de s'assurer que le mode opératoire qualifié est appliqué et que les
caractéristiques spécifiées sont obtenues.
. les contrôles non-destructifs : parmi lesquels on peut citer :
le ressuage
10-REVETEMENT
Le processus de la corrosion
Le terme "corrosion" désigne la destruction d'un métal sous l'action du milieu
environnant (air. eau de mer. solutions aqueuses, sols...), par un processus de
type physico-chimique.
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Rappelons très succinctement que la corrosion d'un métal se traduit à l'échelle
moléculaire par la destruction du réseau métallique suivant une réaction
d'oxydation (perte d'électrons) :
Métal (ion métallique)n+ + ne soit par exemple Fe —Fe++ + 2e-
Les principaux moyens de lutte sont les suivants :
Protection par revêtement : Elle consiste à isoler le métal du milieu
environnant.
Protection cathodique : Cette méthode ne peut être mise en œuvre que si le
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A Choix du revêtement : ouvrages enterrés [ 1 ], [2], [5|
Pour une canalisation enterrée, sélectionner un revêtement anticorrosion, c'est
tout d'abord vérifier qu'il possède, pour assurer une longévité de l’ouvrage en
exploitation.
Jusqu'au début des années 80 les seuls revêtements utilisés étaient les I
hydrocarbonés.
Ils étaient constitués d'émail de lirai de houille ou de bitume de pétrole
imprégnant de la toile de jute (Type A ou B) puis du tissu de v erre (Type C).
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œuvre en raison des températures élevées des émaux ( I40°C pour le lirai. 220
’C pour les bitumes) et des vapeurs toxiques qui s'en dégageaient.
On constate toutefois que des considérations récentes (début des années 90)
liées à la protection de l'environnement tendent à faire disparaître le brai et à
privilégier les produits purs. De même les produits à solvant évaporable à
l'air sont peu à peu remplacés par le bi composant qui durcissent à l'air après
mélange.
Ces revêtements ont les caractéristiques suivantes :
Ces revêtements, et en particulier l'époxy pur. Ils ont connu un très fort
développement aux ' SA et au Royaume Uni au cours des années 80. En effet
le prix abordable de l'époxy permettait de l'utiliser sur des canalisations
complètes. Par ailleurs ses excellentes performances anticorrosion en faisait
un concurrent sérieux des polyéthylènes- bicouches.
Lorsque ce produit a commencé à reculer en raison de sa fragilité et des
difficultés à le réparer sur chantier, les polyuréthannes n'ont pu s'imposer
que sur le marché des accessoires de canalisation. En effet les quantités
importantes rendues nécessaires par les fortes épaisseurs rendent son coût
élevé et ne sont pas compensées totalement par ses excellentes qualités.
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1- LES SYSTEMES A BASE DE POLYOLEFINES
De ces remarques est née l'idée d'un système de revêtement alliant les
qualités des thermodurcissables et des polyolétlnes. Il s'agit du Polyéthylène
tri-couche (PE3c). Dans ce système :
20
densité linéaire ou haute densité (PEMD ou PLHD).
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préparés à cet effet sur des machines étalonnées du laboratoire du fabricant ;
3. Essais de traction transversale
4. Essais de traction longitudinale
5. Essais de traction de la soudure
6. essais de pliage à l'endroit et à l'envers
7. Essais de dureté
8. Essais de résilience
9. Une macrographie
Si l'un des essais énumérés ci-dessus n’est pas concluant le fabricant
doit effectuer d’autres essais conformément à la spécification
V) EPREUVE HYDROSTATIQUES
EPREUVES EN USINE :
1.8 Ee
PU =
D
PU : Pression d’épreuve en usine exprimée en bar
E : Limite d’élasticité minimum de l’acier exprimée en bar
e : l’épaisseur minimum de la canalisation compte tenu de la
tolérance de fabrication en moins, exprimée en mm
D : diamètre extérieur nominal exprimé en mm
EPREUVES REGLEMENTAIRES
NECESSITE DES EPREUVES
De plus, les assemblages par soudage sur le terrain sont soumis à des
contrôles non- destructifs.
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Toutefois, les contrôles non-destructifs (radiographie, gammagraphie,
ultrason,..) ne portent pas sur la longueur totale soudée et leur efficacité
n’est pas totale( qualité et conditions d’exécution du cliché, conditions
d'examen, vue et compétence du lecteur....)
Un réseau de transport de gaz se manifeste, de place en place, hors sol par des
ensembles de tuyauteries et d'appareils divers, qui sont ce que nous appelons des
"Postes".
Dans ce qui suit, nous dirons quels sont les divers types de postes que l'on peut
rencontrer, la raison d'être des installations qui les constituent, les particularités de certaines
d'entre-elles et nous donneront quelques indications sur les matériels les plus particuliers ou
les plus importants hors les vannes dont il a déjà été traité dans une précédente conférence.
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LE POSTE DE SECTIONNEMENT
Nécessité des postes de sectionnement
Il est nécessaire d'équiper, de loin en loin, un réseau de transport d'organes d'obturation
(vannes ou robinets-vannes) qui délimitent entre eux des tronçons de canalisation.
D'une part, en effet, en cas d'accident ou de défaut (rupture, perforation, fuite quelconque)
survenant sur un tronçon, la fermeture des vannes amont ou aval permettra une remise en
état plus rapide et avec des pertes de gaz considérablement plus réduites.
D'autre part, il est ainsi satisfaisant au Règlement de Sécurité de février 1992 (nous
supposerons que celui-ci s'applique aux transports de gaz envisagés dans ce chapitre), qui
impose (Article 30), dans le but de limiter les dégâts en cas d'accident et de mieux protéger
les populations, que des robinets-vannes ou autres dispositifs permettant de limiter et de
supprimer rapidement le débit, soient disposés tous les 20 km en règle générale et même tous
les 10 km en zone d'agglomération dense.
Les emplacements où sont installés de tels organes d'obturation sont appelés : "Postes de
sectionnement".
LE POSTE DE COUPURE
Nécessité des Postes de Coupure par suite du ramonage des canalisations
Dans les postes de sectionnement, la canalisation principale n'est pas interrompue dans sa
continuité, elle porte seulement un organe d'obturation. Dans un poste de coupure, il y a
effectivement coupure de la canalisation principale, le gaz passant d'amont en aval par un
circuit dérivé.
Cette coupure est imposée par le ramonage du réseau dont nous allons rappeler
rapidement l'intérêt.
En dehors des deux types de postes précédents, on en rencontre un troisième dit : "Poste de
Piquage", qui comporte tout simplement sur la canalisation principale un piquage servant
de départ à une dérivation ou à un branchement industriel, qu'une situation géographique
particulière n'a pas conduit à raccorder au poste de sectionnement le plus voisin.
On entend par ouvrage concentrés les installations ci-après
Le piquage
La gare de racleur départ
Le poste de prélèvement
Le poste de sectionnement
Le poste de coupure
La gare de racleur arrivée
Le poste de détente
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PRESSION D'EPREUVE
L'épreuve des postes est une épreuve hydrostatique à la pression minimale
de 1,5 fois la pression maximale de service.
DUREE DE L'EPREUVE.
La durée de l’épreuve est fixée à une heure
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importantes dans ce type d’installation. La montée eu pression s’effectuera
donc lentement (pas plus de 02 bar/mn et sera stoppée tous les 20 bars
environ pour un contrôle visuel de toutes les brides bouchons...etc. Ln cas de
fuite le serrage ne doit s’effectuer qu’une fois la pression abaissée à 0 bar.
CONTROLE VISUEL
Ce contrôle est le plus important et devra être réalisé avec la plus grande
attention. Les soudures seront martelées à l'aide d'un maillet.
MESURES
La pression sera mesurée à l'aide d’un manomètre indicateur et d’un
manomètre enregistreur dont le diagramme sera archivé.
VALIDITE DU TEST
Si aucune fuite visuelle n'a été constatée et si la courbe du diagramme est
conforme aux températures ambiantes, le test est jugé satisfaisant ;
VIDANGE ET ESSUYAGE
Les ouvrages concentrés seront vidangés soigneusement juste après le test.
Une attention particulière sera donnée aux pièces telles que les cavités des
vannes, les points bas et les petites tuyauteries.
Après épreuve les appareils ou organes déposés seront remis en place, les
queues de poêle et les bouchons inutiles enlevés.
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B- LIGNE
PREPARATION DE L’OUVRAGE POUR ESSAI
L’épreuve hydraulique des équipements accessoires ne crée pas de
sujétions particulières ; par contre, celle des canalisations implique
.souvent une élude préalable et la mise en œuvre de moyens importants
ETUDE PREALABLE
Le règlement de sécurité fixe une pression maximale aux points bas et une
pression minimale aux points hauts. Il importe donc de choisir
judicieusement le sectionnement en tronçons à éprouver pour remplir ces
conditions, compte tenu des dénivellations, d’où obligation de disposer d’un
profil eu long de l’ouvrage le plus fiable possible, indiquant l’altitude des
points hauts et bas, ainsi que l’emplacement des futures postes de
sectionnement ou de coupure.
TRONÇONNEMENT
Le tronçonnement de la conduite doit se faire en tenant compte :
Du relief
Du volume
De la longueur à respecter
De la pression d’épreuve en usine du matériel (tube)
Le projet de découpage doit également tenir compte :
Des possibilités d’approvisionnement en eau
De la position des exutoires destinés à recevoir, après épreuve, des eaux
souillées
Des facilités d’accès aux différents points d’essais
o L’entreprise doit approvisionner un matériel de pompage
dimensionné suivant le diamètre de l’ouvrage et la
pression d’essai.
CALIBRAGE ET NETTOYAGE
CALIBRAGE
Le calibrage de la conduite se fait au moyen d’un piston racleur équipé
d’une plaque de calibrage en acier doux d'épaisseur maximale de 10mm.
Le diamètre de cette plaque est égale à 95% du diamètre interne de la
conduite.
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NETTOYAGE
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CONFECTION DE TETES D'ESSAI
C’est une longueur de tube avec des vannes soudées sur la partie
supérieure et dans laquelle on introduit des pistons avant de les souder à la
conduite. A l’extrémité on soude un fond bombé.
C’est une longueur de tube avec des vannes soudées sur la partie
supérieure et dans laquelle on réceptionne les pistons au cours du remplissage
REMPLISSAGE DE LA CONDUITE
EAU DE GRAISSAGE
VOLUME TAMPON
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Une loi ce volume injecté on procédera au lancement du second piston
cl au remplissage de la conduite proprement dit. En fin de tronçon les
vannes de la tôle d’essai doivent être ouvertes afin de permettre la sortie de
l’eau de graissage ainsi que celle du volume tampon.
Le remplissage se fera d'une manière lente et normalement sans
interruption.
Il est conseillé :
De faire précéder la masse d'eau d'un tampon d’eau compris entre deux
[listons ; ce tampon étant d'un volume suffisant pour éviter les entrées
d’air au passage des dénivellations.
EAU ET INHIBITEUR
L’eau de remplissage doit être limpide, exempte de toutes
impuretés et non acide Un échantillon de l’eau de remplissage sera
analysé par un laboratoire agrée et devra être accepté par le maître de
l’ouvrage.
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L’eau de remplissage ne doit en aucun cas dépasser 35°C
MONTEE EN PRESSION
PRESSION D’EPREUVE
Le règlement exige une pression d’épreuve de résistance qui est définie ainsi :
La pression d’épreuve de résistance Pr doit être :
PERIODE DE STABILISATION
Apres Je remplissage de la ligne, une période dite de stabilisation doit être
observée. La température du sol et de l'eau contenue dans la conduite ne
sont pas les mêmes. Pour que les températures de l’eau et du sol se
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rapprochent il faut qu’un certain temps s'écoule entre le moment du
remplissage et le début des mesures. Cette période de stabilisation est
fonction du diamètre de la conduite, elle set définie comme suite :
Ø≤400mm : 1 jour
400mm<Ø≤750mm : 2 jours
Ø>750mm :3 jours
CAPACITES DE MESURES
On ne peut atteindre la température de l’eau c’est donc la température du
sol au voisinage du tube que l’on mesure. Pour mesure la température du
sol il y a lieu de confectionner des capacités de mesures et de les enterrer
près de la conduite (voir schéma)
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EPREUVE DE RESISTANCE ET D’ETANCHEITE
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Enregistrement de la pression d’essai
M=f(P,V,T)
∆ P1
∆ P0
∆ P1
: Chute de pression mesurée à la balance après le prélèvement du volume VO
∆ P0
: Chute de pression théorique calculée d’après la formule suivante :
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V0
∆ P 0=
D
V (x+ )
Ee
Dans le ca ou la conduite à tester comporte des tubes d’épaisseurs différentes, le rapport D'Ee sera
égale à la moyenne pondérée des différentes épaisseurs relatives à des sections homogènes
∆ P1
=≥ 0.95 pour tousles diamètrs
∆ P0
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DUREE DE L’EPREUVE
∆t = 01 HEURE POU R V ≤ 20 m3
V≤20m3
On fait deux Pesées de pression avec la balance manométrique qui
donneront deux pressions: PI et P2 L’intervalle de temps entre ces
pesées est de 1 heure
INTERPRETA TION :
COURTE PROLONGATION
On fait une troisième pesée qui donnera P3, cette pression sera
espacée d’un temps t égal à 1/2 heure. Soit F la chute de pression qu’aurait
entraînée la fuite minimale débitant pendant t.
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ALGEBRIQUEMENT :
1
q= ( p+ 5)
15
Avec
Donc d’après la formule, la fuite minimale de 5l/h sous 70 bar entraîne une
chute de pression de :
q.h
F=
D F est exprimé en bar
V ( x+ )
Ee
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V≤500m3
C'est le principal essai que nous pratiquons sur nos ouvrages
MESURES A FAIRE :
NTERPRETATION
CRITERE D’ETANCHEITE :
Pour se prononcer sur l’étanchéité de la canalisation, on compare l’écart
résiduel P entre la variation de pression mesurée et la variation de pression
calculée à l'incertitude II sur cette variation de pression calculée, résultant
elle-même des différentes incertitudes entachant la mesure des températures
et la formule de correction thermique.
CALCUL DE P
∆ Teau=∆ 0 sol . f
F : coefficient empirique qui dépend du diamètre et qui pour les faibles
diamètres, est inversement proportionnel à D 2
CALCUL A EXECUTER
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µ− y
k=
x + D/ Ee
H : Incertitude sur les mesures ou limite d’étanchéité
δF
H=|∆ P| + 0.2 Fk
F
P= PI - ∆P - P2
Notations
F: coefficient empirique qui dépend du diamètre et qui pour les faibles
diamètres, est inversement proportionnel à D 2 il est donné par un graphe.
δF
: Coefficient de dispersion de la température qui dépend du diamètre.
F
µ : coefficient de dilatation cubique de l’eau
y : coefficient de dilatation cubique de l'acier
x : coefficient de compressibilité de l’eau
INTERPRETATION DE L’ESSAI
Si P < H l’ouvrage est considéré étanche
Si P > H il y a possibilité de fuite
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La limitation à 5000 m3 du volume à éprouver conduit à un accroissement
trop important du nombre de tronçon a essayer séparément pour les ouvrages
de fort diamètre (tronçon de 6kms pour le diamètre 42” ). Une étude plus
précise du transfert de chaleur entre le sol et l’eau a permis de réduire
l’incertitude qui affecte la variation de pression de l’eau due à sa variation
de température.
INTERPRETATION DE L’ESSAI
42
conduite, 0, en fonction du temps.
D 300 400 500 600 700 800 900 1000 1 100 1200 1400
Mm
t 6 10 15 22 30 39 50 01 74 88 120
heures
e épaisseur du tube
D diamètre du tube
q∆t
F=
D
V ( x+ )
Ee
On calcul
∆p ’ = K ((0 0 – 0 n+ 1 )
p’ = P 0 - P n + 1 - A p ’
F’ calculé avec ∆t’ = ∆t + 24heures
Si P’< ü,5 F’ l'es sai est satisfaisant
43
chute importante de pression, n’ayant aucune relation avec la variation de
température. Pour localiser la fuite, il faudrait subdiviser la conduite en
plusieurs tronçons jusqu’à la détection de la fuite. L’essai sera de nouveau
répété selon les étapes indiquées précédemment. Tout défaut constaté sur le
tube entraînera son remplacement complet.
VIDANGE
Une fois l’essai du tronçon terminé ou procède à la vidange. La vidange doit
s’effectuer du point haut vers le point bas. En premier lieu, il est impératif de
dépressuriser la conduite jusqu’à la pression atmosphérique. Les tuyaux de
drainage doivent se trouver dans les endroits bas. L’eau s’écoulera par
gravité. L’opération de vidange devra être achevée à l’aide de racleur à
coupelle et mousse, propulsés par des compresseurs. Le nombre de passages
dépendra du profil du terrain, mais dans tous les cas l’opération continuera
tant que l’eau sortira à l’arrivée des pistons. Pendant l’opération de vidange,
toutes les précautions nécessaires seront prises, afin que l’eau n’endommage
pas d'éventuelles cultures.
Une fois l’opération de vidange terminée, il est impératif de procéder à
l’obturation à l’aide de plaques métalliques, afin d’éviter l'introduction de
Peau ou de tout corps étranger à l’intérieur.
VII) SECHAGE
PROCEDURE DE SECHAGE AU
44
METHANOL
ADRAR Ø12
1. BUT DE L'OPERATION
Malgré l’essuyage effectué avec des pistous, le séchage au méthanol a pour but
45
d absorber le peu d’eau restant dans la conduite sous forme de pellicule sur
paroi intérieure de la canalisation.
1- PRINCIPE
L’opération consiste à faire passer un bouchon de méthanol (CH3 OH)
entre pistons racleurs séparés par l’azote (N2).
1- Un premier bouchon d’azote servent de tampon entre l’aire et le méthanol,
afin d’éviter la formation d’un mélange détourant
2- Un bouchon de méthanol pour l'absorption de l'eau des parois. (C’est la
totalité du méthanol nécessaire qui sera injectée en un seul bouchon)
3- Un deuxième bouchon d’azote équivalent au premier .
3) Caractéristique de la conduite
46
= 9,676 m 3 Donc V
CH3 OH = 9.7 m 3
Vn 2 = 500 m 3
5) Préparation de l’opération :
1/PPL :
1. Installation des manomètres ( 0 - 10 ) sur GRD et en aval de la vanne
automatique .
2. Vérification des filtres.
3. Contrôler le fonctionnement des vannes
4. Raccorder le flexible d’injection d’azote au SAS
5. Fermeture de toutes en Les vannes.
6. Installer un flexible de pompage du méthanol par la touche de SAS
7. Fermeture de toutes les vannes manuelles
8. Manœuvre de la porte gare de lancement
9. Préparer le nombre de pistons nécessaires.
2/ P.S :
1. Fermeture des vannes du by-pass.
2. Mise en place de manomètre.
3. Ouverture de la vanne de sectionnement
3/ GRA:
1. Installer des manomètres (0 - 10) en amont et en aval de la vanne
d’isolement du GRA.
2. Mise en place d'une vanne Ø 2 " sur la génératrice inférieure gare de
racleurs pour évacuation du mélange ( Azote + méthanol ).
3.Installer une conduite Ø2 " pour cette opération ( 1=100ml) et soigneusement
ancrée .
4. Préparer une cuvette de retentions d'un volume égal à 1,5 fois celui du
méthanol injecté; et couverte d’un film PVC.
6) Matériel nécessaire :
0 Compresseur (8 bars)
02Pompes antidéflagrante.
01 Flexible pour infection de méthanol 01 Flexible à air comprimé.
01 camion interne pour méthanol (= 9.7 m 3 )
Azote ( en cadre ) = 500 m 3
04pistons racleurs a coupelles
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01ambulance
01poste de soudure (pour éclairage)
1citerne à eau (5 m 3 )
02madriers (2 = 5 ml )
Les plans remis par le maître d'ouvrage aux entrepreneurs le sont à litre
indicatif.
Il appartient à l'entrepreneur de définir les modalités pratique des divers
franchissements et d'établir les plans définitifs d'exécution.
PROTECTION CATHODIQUE
Afin de palier à l’éventuel défaut de revêtements, la canalisation est mise sous
potentiel négatifs.
Elle est reliée à la cathode d'un générateur de tension continue, forçant ainsi le
courant à entrer dans la canalisation et non à en sortir, garantissant alors
l'intégrité de celle-ci
Les terrains sont remis à leur été initial, les clôtures et les haies sont
reconstituées, les fossés rétablis, l'ameublissement des sols effectué. Ces
travaux permettent de retrouver rapidement l'aspect initial des terrains. Un état
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des lieux après travaux est effectué avec le propriétaire et aboutir à un quitus
de remise en état et au paiement d'indemnités pour dégâts aux cultures.
- la réception définitive.
Réception provisoire
Réception définitive
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qui n'apparaitront qu'en cours d'exploitation. C'est la raison pour laquelle il
est prévu que la réception définitive ne sera prononcée qu'après exploitation
pendant un certain temps.
Pendant la période fixée par le contrat, entre réception provisoire et
réception définitive, l'entreprise prend en charge la réfection des défauts
qui peuvent apparaître si bien entendu, ces défauts sont de sa
responsabilité.
Dossier Exploitation/Maintenance
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chacun des appareils qui la constitue.
- tous documents des constructeurs permettant la commande de pièces de
rechange.
- la liste des pièces de rechange approvisionnées et leur lieu d'entre position.
la liste des fournisseurs et entreprises ayant participé à la construction de
l'unité.
3 - Dossier administratif
Il constitue la justification vis-à-vis des lois et règlements d'une part, des
règles de bonne construction d'autre part.
Ilcomporte en général :
- un historique du déroulement du projet,
- un descriptif de l'unité qui peut être celui du dossier Exploitation, mais
n'est pas forcément aussi complet,
- une étude de prix de revient de l'unité présentée de façon telle que les
renseignements acquis puissent être utilisés pour les études ultérieures,
- des observations sur les conditions d'exécution : choix des entreprises,
organisation des travaux.
EXPLOITATION DU RESEAU
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